Pour nuls complet 2

Introduction

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1ère édition 5015

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- Les origines - Lecture, écriture, idiomes - Grammaire simplifiée, vocabulaire - De nombreux exercices - Accès à de nombreux tutos lignes

Thierry du Sordet

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E leve : Th i erry

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Introduction

L’énoncé dit « imaginez l’écriture dans 3’000 ans ». Le temps conseillé pour l’exercice était de 03h30/3. Manifestement pour les supermen du graphisme dont je ne fais pas encore partie.

Contexte

historique

Comment allions-nous lire, écrire, communiquer dans 3’000 ans ? Un rapide saut dans le passé, nous montre à quel point les futurologues, quand ils s’essaient à extrapoler les technologies et les matériels du futur, n’ont ja mais réussi à être précis. Contrairement, leurs prédictions concernant les comportements, les tendances sociales, ils arrivent souvent à mettre doigt sur une réalité très fine. Etonnamment, c’est chez les auteurs de science-fiction que se trouvent les meilleurs futurologues. Mon raisonnement est qu’ils ne cherchent pas à écrire l’histoire du futur, mais une histoire dans le futur. Pour cela ils modèlent un futur uniquement en fonction de leur personnalité et de la trame qu’ils conçoivent. C’est cette dernière option que j’ai choisie.

Mise en place du contexte historique projeté Il a fallu dans un premier temps imaginer un contexte historique. Mon attirance pour le Royaume Uni et le Japon fût le point de départ.

En 4765, un rapprochement inattendu entre la Société Civile de Sociologie et la WUFOKR (welcome the UFO Kingdom reign) voit le jour.

Prenant de plus en plus de pouvoir, ils finissent par provoquer un coup d’état, prendre le pouvoir et transformer les USA en dictature biblique.

La Russie redevenue sainte et impériale, voit le reste de l’Europe la rejoindre. Cela est rendu possible grâce au réunion des trois églises : catholique, Orthodoxes Russe et byzantine.

L’Asie rejoint la Suisse dans l’ANF (Alliance for Federal Neutral-Humanity), rejointe 1291 ans plus tard par l’Inde.

L’Afrique est devenue une scène de prospérité eco-industrielle, depuis son annexion par la Chine, première puissance écologique du monde. A laquelle se sont alliées l’Amérique du sud et Amérique Centrale. Plus connue sous le nom de Nouvel Empire Sinodustriel.

Le japon est une puissance industrielle, écologique, importante, mais qui en raison de

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sa fermeture au monde extérieur, n’a que peu d’échanges avec l’extérieur. Autres qu’économiques. Règne une sorte de Mishima Way Revival (voir l’ouvrage « Le Mishima Way Revival pour les nuls » chez le même éditeur.

La Scandinavie s’allie avec le Royaume Uni et le Canada, pour former une puissance militaire, industrielle, pratiquement égale au Nouvel Empire Sinodustriel.

Devenu une dictature biblique, les USA dans un élan de patriotisme revanchard attaquent le japon. Ses technologies écologiques de pointes, ses avancées en robotique et AI, ainsi que ses alliances avec toutes les puissances du monde en font une contrée enviée de tous, et à première vue intouchable. Ne visant pas la suprématie, si ce n’est dans l’excellence, le Japon n’est pas enclin à l’expansion territoriale. Pris entre une Europe chrétienne et une Asie redoutablement militaire et idéologique, le Japon tient peu à peu le rôle tenu par la Suisse entre le XX° et le XXV°.

A ce moment là, le Royaume-Uni et ses alliés : la Scandinavie et le Canada, volent au secour du petit Japon.

S’ensuit une guerre dévastatrice de 202 ans, que finissent par gagner les Alliés (UK, Canada et Scandinavie). L’addition de la puissance militaire Scando-Britanique à la puissance robotique du Japon semble être la clef de cette victoire intatendue.

Suite à la victoire, un joint vent ure économique, militaire et culturel se met en place entre les vainqueurs.

La répartition du territoire Etats-Uniens se réparti de la sorte : La répartition se fera sur une très courte période de 15 ans, pendant laquelle un grand flou perdure sur les contractions entre les différends états vainqueurs.

•le Groenland devient une zone commune. Il devient une réserve naturelle dont les revenus grâces aux technologie d’extraction d’énergie propre fournie par le Japon, sont répartis entre les Alliés.

•Le Canada récupère l’Alaska, le Montana, le Dakota, le Minnesota, le Wisconsin et le Main.

•La Scandinavie récupère : Hawaï, le Wyoming, le Colorado, Le Nouveau-Mexique et le Texas.

•UK récupère : le Nebraska, le Kansas, l’Oklahoma, l’Iowa, le Missouri, l’Arkansas, la Louisiane, la Floride, l’Illinois, le Kentucky, le Tennessee, l’Alabama, la Géorgie et les deux Carolines.

•Le Japon récupère : l’état de Washington, la Californie, le Nevada, l’Utah, l’Arizona, la Virgin, la Pennsylvanie, le Maryland, le New Jersey, l’état de New York, le Vermont, le New Hampshire et Rhodes Island.

Il aura fallu bien des années de reconstruction. Les XX° et XXI° sont perçus par les alliés comme des âges d’or.

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On voit ensuite émerger une nouvelle sorte de puissance, à la fois économique, militaire et politique dans les entités d’entreprises, très impliquées avec les différents gouvernements. Ce sont les familles royales de tous les différents pays qui sont à la base de ce type de pouvoirs. Avec les alliances et un retour à la féodalité, ce sont des nations dans les nations qui se sont crées. Petit à petit, familles régnantes et familles industrielles se sont rapprochées. Rendant trop complexe pour qu’il soit expliquée dans ce chapitre, un réseau de pouvoirs solides. Ce sont ces pouvoirs qui assureront au monde un équlibre pacifique dans lequel nous vivons depuis tant d’années.

Il y 150 ans, suite à des alliances, l’United Kingdm et le Japon ont fusionné.. Répartition factuelle de cette alliance : UK : pouvoir politique. Dans les fais = hégémonie politique, militaire, judiciaire et legislative JP : Pouvoir économique. Dans les faits = hégémonie dans la finance, la culture, les technologies, l’énergie.

Evolution rapide des langues Suite à la victoire des Alliés, deux langues ont rapidement pris le dessus dans leurs différentes nations : le japonais et l’anglais dans ce qui deviendra un bloc culturel uni.

A la suite de l’alliance de l’United Kingdom et du Japon, leurs langues respectives fusionnent.

C’est ainsi que né le Fujishiwording. D’abord utilisé comme langue d’apprentissage, cette langue s’est ensuite introduite dans le monde de la publicité, des journaux et des magazines. Elle devient la langue par défaut des technologies et de la communication.

Elle est adoptée au niveau gouvernemental pour des raisons économique, culturelles et stratégiques.

En raison de la quasi disparition du papier au profit des différents appareils électroniques: hologrammes rétiniens, écrans… le sens de lecture est soit paysage (mais dans le respect du sens de lecture japonais), soit de style prompteur.

Ce qui explique l’augmentation et le changement de proportions des caractères.

Creation de la nouvelle ecriture Ma première intention était de créer trois fontes, avec 5 différents poids, avec bien sûr 52 glyphes pour chaque fontes. En réalisant que cela représentait 3’900 dessins de glyphes, j’ai revu mes ambitions à la baisse…

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J’ai donc posé la limite au champ du projet aux 26 majuscules.

Il s’agit d’un tiers de devoir, et non pas d’un projet de diplôme.

Ma fonte de départ, est la « Times New Arial ». Une fonte entièrement libre de droit, que j’aime beaucoup, car elle est faite pour les indécis qui n’arrivent pas à trancher entre les fontes avec serif ou sans serif. C’est particulièrement parlant pour moi qui n’ai toujours

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z pas décidé si j’adorais ou détestais l’Helvetica.

Encore une fois pour des raisons de timing, je ne pouvais pas faire des recherches poussées sur l’évolutions des caractères. Dans le livre chez Taschen « La fontaine aux lettres », j’ai trouvé un tableau d’évolution, que j’ai placé dans le projet pour donner un aperçu de la timeline passé.

Fondamentalement il n’existe pas de caractère japonais. Ce sont les caractères chinois qui ont été importés. Il existe trois écritures en chinois : les katana, les asj jk et les kenji.

Ne parlant pas japonais, il était illusoire de choisir les kanji en fonction de son acception, son histoire et de son éventuelle connotation. Les kenji choisis l’ont été uniquement pour des raisons esthétiques. Le choix de la police japonaise n’a pas été évident.

J’ai recherché quelque chose qui soit l’équivalent de l’Helvetica. Mais j’ai aussi découvert les difficultés d’utilisation de certains caractères japonais sur un environnement romain. Certaines lettres ne s’affichaient simplement pas du tout, même si de temps en temps, elles s’affichaient dans le visualisateur de caractère…

Pour chaque caractère, dans un document Illustrator, un caractère en Times New Arial et un caractère Kenji (dans des calques séparés). Les vectoriser, les manipuler pour arriver à quelque chose d’homogène. Ce fût une démarche empirique, avec de nombreux aller-retours.

Création d’un gabarit (document modèle) sous Illustrator

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processing creation avec nouvelle fonte.

J’ai choisi une démarche anachronique, car on pourrait penser que dans 3'000 ans, les devises billets aient disparu.

J’ai été très impressionné par les travaux de aXXX XXXX et de YYYYY, qui m’ont servi de point de départ.

Le choix de la thématique des billets de banque, s’explique par le fait que cela demande un travail graphique important. Ce sont des petites affiches, mais il faut qu’elles fassent impression et

fonctionne dans une taille réduite (format des billets). Il faut aussi qu’il y aie une forte cohérence entre eux, mais qu’ils soient facilement identifiables entre eux.

J’ai établi une liste de personnalités et d’architectes des XX° et XXI°. Réduis cette liste à 9 pour obtenir neuf coupures différentes.

Sur internet, j’ai trouvé des images. Mises au format .psd, puis détourée, soit avec l’outil gomme,

soit avec l’outil sélection rapide et l’outil baguette magique. Pour être certain de ne pas avoir de problème de concordance, je les ai convertie d’abord en niveau de gris, puis ensuite au format CMJN.

Apres un petit passage par une étape de découverte des dégradés sous Illustrator, j’ai commencé la composition d’un billet.

Beaucoup d’étapes empiriques qui m’ont forcé à l’utilisation de documents modèles, mettre les

éléments dans différents calques et les nommer. Donc pas mal de retour à la case départ, beaucoup de ctrl-z, de ctrl-c/ctrl. Le but étant d’arriver à acquérir une méthode dans « l’automatisation » de la conception des billets.

Ce que j’aurais du faire tout de suite : •Mettre chaque type d’éléments •Les verrouiller

•Créer des calques pour des repères, qui auraient pu se masquer pour simplifier la pose des différents éléments

vEléments récurrents : Pour les billets contenant des illustrations de personnages, j’ai choisi une trame de diagonales avec un cercle.

Pour les billets contentant un architecte, j’ai choisi une trame avec des lignes verticales et horizontales. Aux jonctions de ces dernières, j’ai placé des petites croix, dont les proportions respectent celles des lignes verticales.

Ces trames représentants des formes, j’ai rempli un tout petit nombre de ces formes avec de la couleur, dégradé ou couleur pure.

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Choix des couleurs : J’avais pensé me simplifier la vie en faisant un document Illustrator avec 11 rectangles. Pour chaque rectangle, j’ai choisi un dégradé différent, mais dans des tons suffisamment proches

pour assurer une cohérence. Comme les documents/Modèles dans Illustrator, les dégradés ne

se synchronisent pas sur le Cloud. Mais il suffit d’ouvrir un document le contenant sur un autre

ordinateur, pour pouvoir enregistrer le dégradé pour une réutilisation ultérieure. Ce que j’ai fait au début, était de faire une copie du nuancier dans le Cloud et le réimporter par exemple sur un second ordinateur.

Les dégradés ont été finalement créés, billets par billets. Certaines zones colorées sur le calque supérieur reprennent les dégradés du fond, avec comme différenciation leurs angles, et changement de l’opacité dans avec l’option opacité d’objet.

Le choix et la disposition des différents sujets, se sont fait directement sur le billet. Il n’y pas

vraiment de ligne directrice, si ce n’est peut-être une cohérence au niveau de des espace occupés par les visuels, qu’ils soient photographiques ou formes de couleurs.

Ensuite se pose la question de savoir comment j’allais les imprimer. Le choix du papier calque est un compromis entre du papier pelure et du papier courant.

Conclusion Voilà ce tiers de projet est terminé. Les difficultés furent nombreuses et pas là où je m’y attendais. La question de la gestion des calques, des nuanciers personnalisés, sont en fait le plus

gros travail dans le processus. La création typographique a aussi été plus ardue que prévu. Mes caractères qui étaient si beaux en grand format, perdaient un peu de leur éclat une fois assemblés

et mis à l’échelle du billet, mais surprenant hasard, ils gagnent en lisibilités. Avec le recul, on se dit que l’on aurait du faire les choses comme ci, comme ça… Mais ce qui compte c’est que le projet soit fini, qu’on ait appris de nouvelles choses, aiguisé son regard pour passer à autre chose.

Les projets trop longs deviennent encore plus longs, il faut toujours corriger, ajouter, supprimer, changer d’angle. C’est aussi une difficulté que de bien finir un projet Techniques utilisées pour ce projet:

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