Vincent Fortemps.
PSAUME Un choix
«C’est à Trakl que nous empruntons ce titre qui est d’abord celui d’un de ses poèmes, et c’est autour de Trakl que ce projet s’articule. Le définir comme le “Poète du déclin” et s’arrêter là serait l’amputer de sa visée, comme le dit Heidegger dans “Acheminement vers la parole”, l’homme que figure le poète est appelé “à l'existence pour laquelle à partir du déclin qui lui est propre, il resurgit en son matin” et plus loin “sa poésie chante la mission de la frappe qui spécifie le genre humain en son être encore réservé, et ainsi le sauve.”* Nous avions autrefois abordé le versant théâtral de l’œuvre, puisque nous avions monté Barbe-bleue en 1978. Cette fois c’est son versant poétique qui nous requiert. Il peut être surprenant qu’une troupe de théâtre s’oriente sur un projet plaçant un poète en son centre plutôt qu’un dramaturge. Il y a à cela plusieurs raisons. La première tient à la qualité intrinsèque d’une œuvre qui dans la littérature germanique occupe une place similaire à celle d’un Rimbaud. Une œuvre qui se construit sur cette tension repérée par le philosophe entre la conscience de la destruction qui travaille en nous et l’appel vers une enfance toujours préservée. Tension tragique et donc forcément théâtrale. La seconde tient à sa situation historique. Trakl est témoin et acteur involontaire de cette première faille qui voit basculer le monde “civilisé” dans la barbarie du premier conflit mondial. Une période où le “monde d’hier” pour paraphraser Zweig, se voit volatilisé en quelques semaines
au milieu de l’incrédulité générale. Ne sommes-nous pas aujourd’hui également stupéfiés par l’état d’un monde où les forces en jeu submergent tous ceux de la base au sommet, qui sont censés les manœuvrer. Politiques déconsidérés pour leur incapacité d’action, finance anthropophage et totalitaire, classes populaires impuissantes et démoralisées… pourtant au Sud se lève une nouvelle jeunesse… La troisième raison recoupe les deux premières en un sens plus anecdotique, c’est la vie du poète qui nous la donne. Sa rébellion contre la société autrichienne figée, qui lui fit croiser les routes de Karl Kraus, de Kokoschka, et des autres collaborateurs de la revue “Le Brenner”. Sa relation incestueuse avec sa sœur, ses tentatives d’échapper à ses angoisses par la drogue, sa mort enfin qui clôt un vacillement dans une dépression déclenchée par son immersion brutale dans la guerre lors du carnage humain de la bataille de Grodek. Parmi les grands poèmes de notre auteur, Psaume est sans doute l’un des plus remarquable. Il est représentatif de la tentative de Trakl d’aller dans son écriture vers une sorte d’impersonalisation. Le moi disparaît en tant que tel, le poème n’étant plus que l’enregistrement des faits qui portent émotion et tremblement. Une suite d’énonciations de fragments de réel tantôt merveilleux ou étranges, tantôt sordides ou douloureux.» Michel Mathieu, metteur en scène. *Martin Heidegger, «Georg Trakl», in NRF, n°61 janvier 1958, p. 52-75, et n °62 février 1958, p 213-236, trad. de Jean Beaufret et Wolfgang Brokmeier.
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PSAUME
De Georg Trakl Il est une lumière que le vent a éteinte. Il est sur la lande une taverne que dans l’après-midi quitte un homme ivre. Il est un vignoble brûlé et noir avec des trous pleins d’araignées. Il est une pièce qu’ils ont chaulée avec du lait. Le fou est mort. Il est une île des mers du Sud où recevoir le dieu Soleil. On frappe le tambour. Les hommes exécutent des danses guerrières. Les femmes balancent leurs hanches dans des lianes et des fleurs de feu, quand la mer chante. O notre paradis perdu. Les nymphes ont quitté les forêts dorées. On enterre l’étranger. Alors tombe une pluie d’étincelles. Le fils de Pan apparaît sous la forme d’un terrassier, qui dort à midi sur l’asphalte brûlant. Il est des petites filles dans une cour avec des robes d’une déchirante pauvreté ! Il est des chambres pleines d’accords et de sonates. Il est des ombres qui s’étreignent devant un miroir aveugle. À la fenêtre de l’hôpital se réchauffent des convalescents. Un vapeur blanc remonte le canal chargé d’épidémies sanglantes. La sœur étrangère apparaît à nouveau dans les mauvais rêves de quelqu’un. Reposant dans le bosquet de noisetiers elle joue avec ses étoiles. L’étudiant, peut-être un double, la regarde longtemps de la fenêtre. Derrière lui se tient son frère mort, ou bien il descend le vieil escalier tournant. Dans l’obscur des bruns châtaigniers pâlit la forme du jeune novice.
Le jardin est dans le soir. Dans le cloître, ça et là volètent les chauves-souris. Les enfants du gardien cessent leurs jeux et cherchent l’or du ciel. Derniers accords d’un quatuor. La petite aveugle court tremblante dans l’allée. Et plus tard son ombre tâte les murs froids entourés de contes et de légendes sacrées. Il est un bateau vide qui le soir descend le canal noir. Dans les ténèbres du vieil asile déclinent des ruines humaines. Les orphelins morts sont couchés contre le mur du jardin. Des chambres grises sortent des anges aux ailes souillées d’excréments. Des vers gouttent de leurs paupières jaunies. La place devant l’église est sombre et silencieuse comme aux jours de l’enfance. Sur des semelles d’argent glissent des vies antérieures Et les ombres des damnés descendent vers les eaux soupirantes. Dans sa tombe le mage blanc joue avec ses serpents. Silencieusement dessus le calvaire s’ouvrent les yeux d’or de Dieu.
Georg Trakl
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Genèse d’un projet Que faire de ce texte ? « Il ne s’agit pas de le dire, mais de le déplier, ou mieux de le déployer. Dans le déploiement il y a l’idée que l’on poursuit ce qui œuvre au sein du texte dans tous ses prolongements. Et dans notre cas de réaliser cet exercice avec les moyens qui sont ceux du théâtre ; dans leurs entrelacements gestuels, sonores, verbaux, fondés sur des situations et des actes en résonance avec la matière poétique dont ils seront en quelque sorte les excroissances. Cette expansion donnant à son tour comme un nouvel être du poème de départ, un prolongement. » Comment ? « Nous voulions poursuivre, avec le même groupe, des façons de faire que nous avions expérimentées dans notre dernier spectacle Qui Vive.
individuelles ou collectives ou de réagir spontanément dans l’immédiat de l’improvisation. Particularité de ce chantier, nous avons introduit dans l’efflorescence du poème dramatique, des matériaux d’un ton plus réaliste inspirés par la vie de Trakl. Les propositions résultant de cette première phase de recherche donnant lieu à une mise en perspective dans une vision “cubiste”... c’est-à-dire dans une juxtaposition et recombinaison de leurs éléments selon leur perception suivant différents angles de vue. A cet effet les propositions des futuristes Italiens que nous avons faites nôtres : “états d’âme théâtralisés” et “instants dilatés” ont été du meilleur usage. Puis le metteur en scène est dans cette enbtreprise comme une sorte de tisserand, qui cherche à établir à partir des correspondances, des dissonances ou des contrastes, des rythmes et du pouls du temps, une proposition de succession entre les éléments retenus. »
Ces pratiques reposent essentiellement sur les propositions de jeu et les improvisations des acteurs. Le metteur en scène n’intervient, à ce stade, que pour défier les protagonistes en leur suggérant des thèmes, des images, des situations, à charge pour eux de construire des études
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Georg Trakl, «Qui pouvait-il bien être?» Les lettres de Trakl nous laissent le témoignage d’une vie d’insupportable malaise, de souffrances physiques et morales, partagée entre le souci de son œuvre, les dérèglements « dionysiaques » et la désespérance du quotidien. La jeunesse de Trakl se déroule à Salzbourg jusqu’en 1908 : sa poésie en retiendra quelques impressions idylliques avant qu’elle lui apparaisse, plus tard, comme une « ville vermoulue, pleine d'églises et d’images de la mort ». Élevé dans la religion protestante, le poète gardera du catholicisme ambiant une sensibilité baroque à la détresse humaine et les images consolatrices du sentimentalisme religieux. Son adolescence est plus que difficile : scolarité interrompue, expérience de la drogue, relations incestueuses ou ressenties comme telles avec sa jeune sœur Gretl. De 1905 à 1908, Trakl travaille comme stagiaire dans une pharmacie : ce métier, qui n’exige pas le baccalauréat, lui facilitera l’accès aux stupéfiants. Les débuts littéraires de Trakl ont un caractère purement local : deux pièces (Jour des Morts [Totentag], Fata Morgana) représentées en 1906 puis détruites, quelques critiques au Salzburger Volksblatt qui sont déjà d’un lecteur averti. À Vienne (1908/1912) où il accomplit en deux ans ses études de pharmacie puis effectue son service militaire, Trakl découvre l’avant-garde : il rencontre Kokoschka, Karl Kraus, espère beaucoup du critique Hermann Bahr,
publie des poèmes dans des journaux de Salzbourg et de Vienne. Il compose le Recueil de 1909 (Sammlung I 909, publié en 1939 dans Aus goldenem Kelch) ; le recueil des Poésies (Gedichte, Leipzig 1913) comprend beaucoup d’œuvres de la période viennoise. Les dernières années (lnnsbruck 1912-1914) voient la dégradation de 1’ état psychique du poète et l’aggravation de son inaptitude à la vie. Le fait marquant de cette période a pourtant été le soutien indéfectible de Ludwig von Ficker, directeur de la revue Der Brenner. Dans le « cercle du Brenner », Trakl bénéficie en outre de la proximité amicale de personnalités nombreuses (Karl Kraus, Adolf Loos, Max von Esterle, Karl Rôck, Theodor Däubler, etc.). L’une des dernières catastrophes de la vie de Trakl est l’avortement dramatique de Gretl à Berlin (il y rencontre à cette occasion Else Lasker-Schüler). Trakl s’engage au début de la guerre en qualité de pharmacien et participe à la bataille meurtrière de Grodek en Galicie (6-11 septembre) ; son état psychique motive un internement à l’hôpita1 militaire de Cracovie (7 octobre). Ludwig von Ficker a laissé de sa visite au poète (24-25 octobre) un récit sobre et poignant. Fin octobre, Trakl s’inquiète auprès de Kurt Wolff la parution de Sébastien en rêve (Sebasahn im Traum) ; au soir du 3 novembre, il succombe à un excès de cocaïne. Rémy Colombat, revue Europe avril 2011, n°984.
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«Signification de Trakl» par Claudio Magris L’individu, dans la société moderne, s’isole parce qu’il préfère être dissocié plutôt qu’inauthentique. Si le plus grand poète de langue allemande du XX‘ siècle a le sentiment de représenter son époque, de l’incarner et d‘en assumer toutes les déchirures, c’est précisément dans la mesure où il se sent dégagé de tout lien, déraciné de tout contexte social et étranger à sa propre demeure, à la civilisation, au monde. L’universalité de la poésie consiste en l’expérience radicale d’un destin qui semble avoir privé l’individu de toute valeur universelle, de tout rapport avec une totalité dont il puisse considérer être un représentant. Le monde est constitué de fragments qui s’en vont à la dérive, de détails disloqués et désagrégés. Du fond de leur misère, ces particules ne peuvent exprimer que la nostalgie d’une unité perdue. Dans sa brève entreprise dilacérée par la douleur et dans l’émiettement de sa très haute poésie qui s’oriente comme à tâtons, Trakl éprouve en profondeur cette scission de l’époque. Au cœur même de ses vicissitudes personnelles, où remuent des ombres et tremblent des obsessions, il anticipe et subit les catastrophes mondiales, l’agonie de la civilisation qui désintégre tous les fondements de la vie, jusqu'à ce calvaire de la Première Guerre mondiale où il se consume et se détruit. L’individu isolé ne peut prendre parti, sa seule authenticité possible est une position à l’écart, marginale. La signification politique de Trakl se manifeste dans sa façon impitoyable et absolue de prendre acte de la fracture qui s’est ouverte, dans la culture du XX‘ siècle, entre l'authenticité de la politique et l’authenticité de la poésie. Cette dernière, sous peine de s’altérer, devra désormais être fidèle à sa propre solitude et à sa propre négativité. L’aventure vagabonde de la poésie, qui découvre la vérité de la condition humaine, est irréductible au programme
politique, mais c’est précisément dans cette disjonction que réside sa valeur politique, dans la violente illumination dont elle éclaire le noyau de la situation historique, cette antithèse entre I’individu et la société qui sous-tend déjà la construction du monde contemporain. La poésie de Trakl est une fondation du monde. Il fait partie de ces poètes qui, à l’instar de Hölderlin, sont appelés à fonder une vérité ou à en révéler l’absence, à rendre la terre habitable ou à montrer l’inhabitable. Lire Trakl, c’est s’interroger sur les choses dernières, sur la possibilité même de la poésie, sur le sens extrême de la vie. Les interprétations de Trakl sont autant de confrontations avec l’essence de notre destin. Par son obscur drame personnel et sa géniale expérience lyrique, ce poète si trouble et pourtant si pur de la vieille Autriche - qui s’effritait et se rompait en même temps que lui -, a incarné le crépuscule d’une civilisation pluriséculaire. Lire Trakl, c’est aussi se demander si ce crépuscule, qui descend simultanément sur l’histoire générale et sur l’existence individuelle, signifie une extinction définitive ou une nuit obscure que nous devons traverser pour atteindre une nouvelle aurore. Les interprétations de Trakl - et les traductions de ses poèmes, qui présupposent toujours une interprétation - investissent ces interrogations fondamentales sur notre destin et concernent certes la poésie, mais aussi la vie même de Trakl, tant il est vrai que dans ses épaisses ténèbres et ses éclatantes gerbes de lumière, son parcours terrestre fut éprouvé comme un poème absolu. Claudio MAGRIS, revue Europe avril 2011, n°984. Traduit de l’italien par Jean-Baptiste Para
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Soleil d'automne et arbres par Egon Schiele.
PSAUME
Des action périphériques, Qui peut mieux qu’un poète parler d’un poète ? Mercredi 14 novembre, à 18 h au Goeth Institut Dans le cadre de la création de PSAUME, nous organisons la venue de trois grands poètes : Antonio Gamoneda, Bernard Noël, Jean Daive. L’institut Cervantes, le Gœthe Institut, Ombres Blanches, le Centre Régional des Lettres apportent leur soutien à cette opération. Par ailleurs nous mettons en place un volet pédagogique autour de la création du spectacle et de la venue des poètes. En quoi cette voix de Trakl volontairement impersonnelle, recueil et refondation du monde, trouve-t-elle des échos ou des correspondances chez nos trois contemporains ? En quoi la position singulière du poète autrichien à l’aube de la première catastrophe du vingtième siècle nous concerne-t-elle aujourd’hui ? Voici entre autres questions celles que nous poserons à ces trois invités qui nous feront l’honneur et le don de leur parole. Antonio Gamoneda est l’un des plus grands poètes espagnols contemporains. Sa poésie est singulière et saisissante, âpre. Il a traduit la poésie de Georg Trakl dont il se dit très proche. Poète, romancier, essayiste, critique d’art, polémiste on peut voir en Bernard Noël un auteur « total » : son œuvre va de la pensée (sur le politique, l’esthétique, l’écriture) à la poésie la plus exigeante.
Jean Daive est encyclopédiste, reporter, photographe, romancier, traducteur, poète, homme de radio et directeur de revues. Volet pédagogique Nous proposons en amont de la création du spectacle des rencontres avec des groupes de lycéens. Les élèves pourront assister à une répétition, discuter avec le metteur en scène et les comédiens. Ils se familiariseront ainsi à la fois avec l’œuvre du poète et avec l’approche théâtrale particulière de cette œuvre par la compagnie. Les élèves seront conviés ensuite à assister au spectacle fini. Ils prendront conscience de l’évolution du spectacle, ainsi que des apports spécifiques des éléments matériels : éclairages, sons, costumes … Nous engagerons avec eux et le public un dialogue avec un « bord de scène » à l’issue de la représentation. Nous inviterons les élèves à se familiariser avec la poésie des trois poètes invités en fournissant aux professeurs des extraits significatifs de leurs œuvres respectives. Les élèves pourront rencontrer directement les poètes. Une façon d’entretenir un rapport vivant à la langue. En aval des représentations nous envisageons de rencontrer les élèves dans les établissements scolaires afin de revenir sur le lien entre l’étude de texte et le théâtre. Comment se fait le passage ? Nous proposerons des exercices pratiques permettant de faire comprendre de l’intérieur l’alchimie de ce passage.
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ANNEXES L’équipe
Jean Gary Jean Gary a suivi en 2006 la formation professionnelle « Vers Un Acteur Pluriel », puis la formation au G.I.T. sous la direction de Laurent Collombert.. Il sʼest initié à la Commedia dell Arte, au travail de choeur. Il a travaillé des pièces du répertoire classique et contemporain. En tant quʼacteur il a joué dans : « Exécuteurs 14 » monologue dʼAdel Hakim –et « Orée du jour » deux spectacles de la Compagnie Balistique , dirigée par Jessica Basselot « Le Baiser de la Veuve » dʼIsraël Horovitz créé au Théâtre de la Violette « Les Amazones » de Jean Marie Chevret mise en scène par Gérard Pinter « Le tour du Monde en 80 jours » Mise en scène de Azzopardi. Il a participé aux « Mémoires dʼune saison » du danseur/ chorégraphe Pascal Delhay. En 2009 il joue dans « Mémorial Park » création du Théâtre2 lʼActe mise en scène Michel Mathieu et participe aux sessions de « Protée » chantiers dirigés par Michel Mathieu en préparation de « QUI VIVE ! » dans lequel il jouera en 2010. Yarol Stuber : Issu des Arts du Spectacle Universitaire (Licence pro acteurs sud. Nice), Yarol Stuber a travaillé en tant que comédien ou assistant technique avec le Théâtre InterRégional Occitan, La Carriera, Claude Alrang, les Boucans – Pebrinʼ – aux alentours de Montpellier . En 2009 il a suivi la formation dirigée par le Théâtre2 lʼActe : « Vers Un Acteur Pluriel » afin de compléter et renforcer sa formation initiale. Il a intégré les ateliers « Protée » dirigés par Michel Mathieu, ateliers de préparation à la création « QUI VIVE ! » jouée en 2010.
Julien Charrier : Julien Charrier a suivi la formation Vers un Acteur Pluriel du Théâtre2 lʼActe, et différents stages : Büto avec Soumako Koseki, danse avec Werner Büchler, clown avec Éric Blouet. Comme comédien il a joué dans Méduse Amor – mis en scène par Jao Douay – Jeux de foire mise en scène de Werner Büchler – Mémorial Park mise en scène Michel Mathieu – Naufrage Matériel mise en scène de Werner Büchler. En 2010, il rejoint le Théâtre2 l’Acte pour sa dernière création : « QUI VIVE ! » Diane Launay En complément de ses études universitaires théâtrales (Master II) à Toulouse, Diane Launay a suivi différents cours de pratique théâtrale: « Le laboratoire de lʼActeur » avec Sébastien Bournac, et Claude Bardouil - la formation professionnelle « Acteur Pluriel » dirigé par le Théâtre2 lʼActe. Les rencontres « Protée » dirigées par Michel Mathieu. – Stage de danse théâtre avec Alexandre Fernandez au CDC de Toulouse Elle a également pratiqué le chant : élève Soprano de Nicole Fournier, chant lyrique, cours de jazz au conservatoire de Région, chanteuse dans diverses formation rock, funk, jazz. Elle a écrit et mis en scène plusieurs créations : « Claustrophonia » - Mon désir est sans visage - ( primée au festival les Théâtrales à Limoux) – Aurélia S solo performance autour du désir féminin. Elle a été assistante à la mise en scène dans le « Numéro dʼÉquilibre » dʼEdward Bond, création du Théâtre2 lʼActe, mise en scène Michel Mathieu. Et a jouée en 2010 dans « QUI VIVE ! »
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ANNEXES L’équipe
Rajae Idrissi Elle a suivi plusieurs formations de théâtre : avec Envers Théâtre (clown et burlesque essentiellement) – avec La Krysalid et avec le Théâtre2 lʼActe ( formation Vers Un Acteur Pluriel). Elle anime des ateliers de théâtre en direction dʼenfants et dʼadultes avec lʼAssociation La Roulotte des ateliers de danse, de musique, de chant , de clown, et de photographies. Elle organise des manifestations ( spectacle, concerts) En tant que comédienne elle a joué dans : Phèdre de Sarah Kane (Théâtre Krysalid) , Le Clown Métaphysique et Les Bonnes ( Envers Théâtre). En 2010 elle participe à la création de Bunker ( Collectif Cocktail – Claire Balerdi) et Sauve que Peau avec la compagnie Point dʼAries et participe à la création de « QUI VIVE ! » dont elle fait partie. Carol Larruy Après une formation initiale aux Beaux Arts de Montpellier, Carol Larruy suit pendant 2 ans lʼatelier Gérard Philippe à St Denis (dirigé par Daniel Mesguich et Philippe Duclos), puis différents stages avec notamment : Romain Fohr puis Agnès Coisnay (théâtre du mouvement) à Bordeaux, Alexandro Meneguzzi à Rouen, Jean-Michel Rabeux (master-class) Anastasia Hyan (danse contemporaine). Elle intègre la formation « Vers un acteur Pluriel » du Théâtre2 lʼActe. En tant que comédienne, elle a joué notamment dans : - « Lʼanneau du Nibelung » de Wagner direction D. Mesguich à Nice puis à Paris - Lucrèce Borgia au Théâtre Gérard
Philippe à Paris Catastrophe de Samuel Beckett et Intérieur de Maeterlink dans des mises en scène de Jean-Damien Barbin) – Contes dʼhiver – dʼaprès Shakespeare au Théâtre de Fontenay aux Roses – On ne badine pas avec lʼamour de Musset avec la troupe de lʼEscouade à Rouen. Elle tourne pendant 2 ans sur les scènes nationales de Normandie avec la troupe de lʼEscouade. En 2009 elle joue avec le Théâtre2 lʼActe dans Mémorial Park, ainsi que dans « QUI VIVE ! » en 2010. Julie Pichavant Après un Master dʼétudes théâtrales Julie Pichavant sʼest formée auprès du Théâtre2 lʼActe , du Groupe Merci ( S. Oswald) de Sébastien Bournac, Claude Bardouil et la Cie L’Alakram de Oscar Gomez Matte. Comédienne elle a joué dans Mémorial Park (Théâtre2 lʼActe) – La Matrice (Théâtre au Présent) – Genèse 3 : 16 compagnie Kdanse – À partir de quand la métaphore nʼest plus possible Cie Flagrant Désirs. Elle est également metteuse en scène : Le Syndrome Marilyn (texte, mise en scène et interprétation- Le cas Blanche Neige de Barker – Phèdre de Sarah Kane – Zoo textes de Derrida, Lacan, Darrieussecq, Rodrigo Garcia – Face au mur, Tout va mieux de Martin Crimp. Et elle participe aux sessions de « Protée » chantiers dirigés par Michel Mathieu en préparation de « QUI VIVE ! » dans lequel il jouera en 2010.
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ANNEXES L’équipe
Michel Mathieu Né à Liège en 1944, Michel Mathieu participe au Théâtre Universitaire dans sa ville natale. Cofondateur du Théâtre de la Communauté de Seraing, il collabore également avec le Théâtre de l'Étuve de Liège ; Il fonde la compagnie du Théâtre de l'Acte (devenu en 1992 le Théâtre2 lʼActe) à Toulouse avec Mamadi Kaba en 1968. En 1988, il participe avec Jacky Ohayon à la création du
théâtre Garonne dont il assure la direction artistique jusqu'en 1992.
De 1994 à 1999, il dirige la résidence de sa compagnie à l'Université Toulouse Mirail, où il enseigne depuis 1972. Il alterne son travail de création propre avec la mise en scène du répertoire (du théâtre antique aux écritures contemporaines). Les Entrepôts abritent ses ateliers de création jusqu'en 2004, date à laquelle il s'installe dans le quartier des Sept Deniers et fonde Le Ring.
Il a dernièrement mis en scène Onze voies de fait de Bernard Noël(2001), Ubu à la rue d'après Alfred Jarry (2002), Ils laissent toujours les portes ouvertes (création avec Natalie Artois, 2003), Excédent de poids, insignifiant : amorphe de Werner Schwab (2004), Le Roi Lear de Shakespeare au TNT, Le Numéro dʼéquilibre dʼEdward Bond (2008) au RingMémorial Park spectacle déambulatoire autour des espèces en voies de disparition en 2009. Il intervient également dans le domaine de la performance en collaboration étroite avec des musiciens : Lê Quan Ninh, Michel Doneda, David Chiesa, des poètes tel que Serge Pey, des danseurs : Michel Raji, Pascal Delhay. En octobre 2010 il a participé au Printemps de Septembre avec sa performance ME D E A présentée au Musée des Abattoirs à Toulouse, et mets en scène « QUI VIVE ! », création du Théâtre2 l’Acte.
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PSAUME
création du Théâtre² l’Acte
Mise en scène & scénographie: Michel Mathieu Avec: Julien Charrier Jean Gary Diane Launay Carol Larruy Rajae Idrissi Yarol Stuber Julie Pichavant Création sonore et musique live: Arnaud Romet Création Lumière: Alberto Burnichon
Production: Jean-Paul Mestre Communication & diffusion: Yohann Allais-Barillot
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Théâtre2 l’Acte, Le RING 151 route de Blagnac 31200 Toulouse France
T: 33 (0)5 34 51 34 66 @: contact@theatre2lacte.com W: www.theatre2lacte.com
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