FreeFreaks N°0

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DINKY DUZZ -4- FRANCK BOCLET -10- XAVIER DE BRETTES -14ALAIN FRÉTET -20- NICO ET ATS -28- COYOTE -39RIKKHA -44- RICHARD AUJARD -46MARCEL AMONT -52- BOLGAMOL & FULMIGOL -53-


W W W.THEFREEFREAKS.com

Éditions Free Freaks, Direction Artistique & Rédactionnelle : Alain Frétet / Xavier De Brettes Mise en page : Cécile Rivat Conseil technique : un monstre Ont collaborés à ce numéro : Bolgamol et Fulmigol, Litteul Kevin, et d'autres monstres.

Contact :

freaks@thefreefreaks.com Toutes les illustrations, photographies et textes qui figurent dans ce numéro sont la propriété de l'artiste et n'engagent que lui.

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ÉDITO FREEFREAKS ALIVE

Les monstres sont partout. Il y a d'abord les vrais, les méchants ;

Ceux qui remplissent les livres d'histoires et ceux qui continuent à colorier ou repeindre de rouge la même histoire. Il y a les pauvres monstres, les plus nombreux. Mi-morts, mi-vivants. Cette grande majorité de zombies perdent leur temps et leur être devant ou dedans le grand cirque des médias, ce qui permet aux méchants cités plus haut de jouer jusqu'à plus soif le Bal des vampires.

Il y a aussi les monstres asociaux, les loup-garous, les savants fous, les rebelles et les ratés. La presse à ragots en est pleine à ras-bord.

Puis il y a les pires. Ceux qui ne cachent pas leur monstruosité sous des tonnes de fard manipulateur, qui, pour vivre au milieu de toute cette faune déséquilibrée, acceptent d'en être les clowns, témoins de leur passage. Leurs armes ne ressemblent pas à celles des fières armées et paraissent souvent inutiles face à l'importance des héros proclamés.

Mais ces monstres là, savent tout cela, et s'en foutent. Ils sortent des tranchées protectrices et courent le plus loin possible sans trop savoir jusqu'où, avec au bout de leur âme, crayons, pinceaux, cordes et autres casseroles en guise de baïonnettes. Ils osent regarder la palette de couleurs des peurs et des doutes, puis rapportent ce qui reste de leur peau et leurs blessures aux autres. Pour les autres, humainement. Ils sont les FREEFREAKS, les monstres libres. Ils ne croient pas aux dieux, ni à leurs imitateurs mortels, encore moins à leurs bêtises. Ils se nourrissent de rêves d'enfants, de rock'n'roll et autres broutilles illicites. Ils en décalquent leur essentiel, et là est leur sens, à la vie, à leur putain de liberté. Le courant a vu le jour il y a une décennie, au fond d'un bar ancien proche du purgatoire, de la même manière que leurs pairs d'antan. Le partage des rêves était le prélude. La simplicité en était déconcertante.

Faire son truc, monstres, juste faire son truc !

Au départ, ils n'étaient que trois. Maintenant est une autre histoire.....

The FREE FREAKS 3


L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION 4

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L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION

Le mythic' Un mythe est un récit qui se veut fondateur d’une pratique sociale. Il est porté par une tradition orale, qui propose une explication à certains aspects fondamentaux du monde et de la société qui l’a forgé : La Cosmogonie, création du monde ; Le statut de l’être humain, et notamment ses rapports avec le divin, avec la nature, et avec les autres individus, d’un autre sexe, d’un autre groupe. Le mythe se distingue certes de la légende… Mais rien n'empêche de devenir Légendaire !!

C’est bien parce qu’après avoir dégusté un Dinky, on se sent si bien... que le Mythe naît !!

Philippe Cornu - Dinky Duzz - Emmanuel Robi 7


MON NOM EST DUZZ DINKY DUZZ.

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inky, c'est le genre de gars que tu croises en soirée, un peu classique, brun, 35 ans, sportif,

kite-surfeur même, musclé et plutôt beau gosse... Lui, il avait en plus une mèche blanche intrigante, et ce quelque chose de mystérieux... Mais il était super timide.

F

allait pourtant le voir : il s'était fait embarquer par ses deux boss, un certain Phil, et un incertain Manu pour la comm' de leur marque.

La comm'! à lui qui préfère prendre le vent dans sa voile plutôt que de le brasser avec des belles paroles. C'était comme ça avec eux, ils te mettent ça dans les pattes en te disant : "débrouille-toi comme tu veux, mais fais-le!" Et 'faut l'avouer, même si on est pas le pro de la rhétorique, leur boisson, on a envie d'en parler : ça te trotte dans la tête, forcément t'as envie de partager cette expérience, cette sensation, et il y arrivait plutôt pas mal, à t'intriguer en te disant qu'elle était du genre très nouveau, genre festif, genre tes lèvres n'ont jamais rien connu comme ça. Ils ont mis deux ans pour la mettre au point, et ça vaut le détour, fraîche, désaltérante, peu alcoolisée, une boisson au goût vraiment différent. Avec des produits naturels en plus — des bons produits, c'est presque du bio ! Et comme ils sont sympas, ils lui ont donné son nom : Dinky Duzz, c'est lui et maintenant c'est elle! Et elle parle pour lui !

N

on seulement elle est, elle a un goût original, mais elle est aussi si pétillante, si branchée, si "hype" !

Fruitée, oui oui, nouvelle et douce à boire, avec ce twist à part... qui la rend si festive, originale, extra—ordinaire ! Au milieu de la nuit, c'est un puits de lumière, un clin d'œil, une belle aventure qu'on suit sans sourciller. Dinky Duzz, c'est lui, c'est elle et surtout une rencontre complètement dingue, avec ce truc à part, avec qui on aime partager ses soirées inoubliables! LES ÉTAPES GRAPHIQUES DE LA NAISSANCE DE DINKY DUZZ

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Peace, love, sex, freedom et rebellions ... it's not only rock'n'roll.

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Franck

BOCLET Créateur de mode en 4 phrases

Je suis libre de penser ce que je veux mais pas encore de le dire...

J'y travaille

Traversez sa vie sans compromis et être rock'n'roll

est un rêve impossible

mais pas autant que ça.

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Etre rock'n'roll , c'est avant tout faire ce que tu veux. Si tu veux balancer ta télé par la fenêtre et te droguer, c'est peut être rock'n'roll

mais si tu fais ça pour être rock'n'roll , tu es juste un con.

www.franckboclet.fr

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http://www.its-serious.com

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choisir entre les anges de l’enfer et les gargouilles d’un capitalisme crasse nous fonçons sur l’autoroute pour une saison en enfer. Le frère Jack Kerouac l’avait prophétisé : on est un « freak », un monstre au vu de l’American way of life seul. Nous serons alors des « freaks », athées au vu d’idoles de billets verts et d’anges publicitaires mourant d’ennui sous leur lingerie tactile. Attention ! Ce n’est pas là l’orchestration du mal du siècle sur bourdon spleenien que nous jouons là ; on n’est pas mélancolique de ne savoir se satisfaire de la coco du trading et de mirages en papier mâché. Free comme un Freak, plus puissants qu’une France forte et atomique nous sommes durs comme du rock, idéalistes à la Robin Hood. À observer le poster du temps, les monstres ont part gagnante dans les mythologies noires du merveilleux, leur ligne de fuite n’étant pas seulement l’arcane d’une utopie stupide ou d’une verve artificielle. Tout comme chez les monstres passés, il y a un code de l’honneur à cette piraterie du XXIe siècle : vous embarquer sur son navire aux voiles en images oniriques, que l’on dit chauffées au gin tonic et cigarettes coniques, dont la devise serait de vivre sans entraves pour rire sans temps mort. Julie Micheron

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FREAKS FOR FREE Par Alain GOUVRION

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Alain GOUVRION est rédacteur en chef de ROLLING STONE. Il collabore régulièrement avec Alain Frétet pour illustrer cet univers de «rock culture»

’est un monde parallèle, une sorte de Twilight Zone

où l’on croise de drôles de freaks en liberté. Des personnages dont les visages nous sont presque toujours familiers. Le plus souvent mis en scène, épinglés comme sur ces vieilles photographies de films qu’on pouvait voir, naguère, dans le hall des cinémas de quartier où nous aimions tant traîner. D’autres fois seuls, face à leur propre légende. Le jeune Sinatra, petite frappe d’Hoboken arrêtée pour adultère mais pas encore vraiment inquiétée pour ses relations troubles avec la Mafia. Marylin, JFK et Elvis mystérieusement réunis le temps d’un rendez-vous clandestin tout droit tombé d’un bouquin de James Ellroy. Elvis (encore lui) surpris au lit avec deux très jeunes filles - encore que ce genre de choses ait bien dû arriver au fils préféré de Gladys, n’est-ce pas ? Ou encore Robert Crumb, le pape du comic underground, grattant son delta blues sous le portrait de Robert Johnson pour de pulpeuses créatures comme il aime tant en dessiner. Et puis, bien sûr, ces icônes rock au destin fracassé qui ne cessent de nous hanter : Ji m i Hend r i x , Ji m Mor r i s on , Amy Winehouse… Alors, on songe fatalement à Guy Peellaert, l’homme de tous nos Rock Dreams, de The Big Room et d’une poignée de pochettes de 33 tours entrées dans la légende, au hasard Diamond Dogs ou It’s Only Rock’n’Roll.

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’homme qui se cache derrière ces somptueuses images est sans doute le plus digne héritier de Peellaert. Il a l’allure d’un biker et le coeur pur d’un indien sioux, à moins que ce ne soit l’inverse. La première fois que nos routes se sont croisées, j’ai eu le sentiment que nous nous connaissions depuis toujours, et pas seulement parce que nous étions tous deux originaires du même coin de banlieue ou que nous appartenions à une génération qui avait vécu les mêmes choses. Il est descendu de sa moto (une grosse Triumph noire, me semble-t-il), a retiré

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son casque en souriant et nous avons marché jusqu’au café le plus proche. Je ne connaissais encore qu’une infime partie de son oeuvre celle qu’il construit, nuit après nuit, dans son mystérieux atelier dont je ne sais rien. Mais sa façon, unique, de télescoper les genres, de mêler ainsi la mythologie de cette musique qui a changé le cours de nos vies (de Gainbourg à Chet Baker en passant par Keith Richards ou John Lennon) à ces séries B gorgées d’héroïnes sublimes dont nous nous délections, adolescents, à la rituelle séance du jeudi après-midi (des merveilles telles que «Un million d’années avant Jésus-Christ», «Barbarella» et autres «Angélique Marquise des Anges») me semblait constituer un condensé parfait de rock culture telle que je l’imaginais depuis toujours.

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vant même que nous commencions à dérouler le fil de nos existences

ce matin-là, au fond d’un bar, j’avais envie de lui demander s’il accepterait de collaborer à Rolling Stone - et apparemment l’idée ne lui a pas déplu. Depuis, entre nous, c’est une affaire qui roule, comme on dit, et chaque fois que je contemple le petit miracle qu’il a accompli, avec passion, dans des délais souvent improbables pour notre magazine, je me félicite de notre rencontre. Plus qu’un artiste dont le talent ne cesse de me surprendre, Alain m’apparaît parfois comme le dernier gardien du temple. Ce qui est à la fois un immense privilège et une lourde responsabilité. Mais, au final, peu importe les mots. Pour tous ceux qui ont grandi avec les Rock Dreams de Peellaert, les images d ’A lain apparaissent aujourd’hui comme le prolongement d’un rêve. Quelque chose d’infiniment précieux qui n’appartient qu’aux amoureux de cette «sous-culture» populaire devenue au fil du temps un authentique mode de vie. It’s only rock’n’roll...

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La suite 007 Rien que pour vos rĂŞves !

www.sevenhotelparis.com

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ELLE EST PAS VENUE Cette page lui était réservée.

U

ne jolie place consacrée rien qu'aux People qu'on aime, rien que pour les stars, filantes

ou enracinées, bien placées en haut du podium comme partout dans notre jolie presse écrite actuelle. On lui laissait la liberté de dire ce qu'elle voulait, ce qu'elle pensait, sans poser de questions, sans interview racoleuse bien préparée. Parait qu'elle est

terrible, géniale, fabuleuse. Nous ne l'entendrons, ni la verrons, seules nous restent les galettes de faux vinyles ou la dernière séance avant la sortie du DVD et surtout le web pour nous imaginer le reste. Elle est pas venue, ou elle a pas voulu. Pas toujours facile d'être au panthéon des étoiles, pas simple de contrecarrer les conseils des agents percepteurs. Enfin, on se dit qu'elle n'a pas pu, faute de temps ou autres choses, que c'est pas grave, qu'elle est quand même belle, qu'elle a tout d'une grande et que son talent fait partie de tout l'héritage qui nous tient à cœur.

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NICO

L’histoire... et la légende Propos recueillis par Claude VILLETELLE Portraits Alain FRÉTET

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ans les années 80, je faisais un peu d’import-export avec l’Inde

—vélos Raleigh— et avec mon ami Bruno nous avons racheté des vieilles motos en vue de prendre un stand à Rétromobile*, à l’occasion du salon de la moto et de la voiture ancienne. Au même moment, se libère un local en bas de chez moi, rue des Tournelles. Nous décidons d’en faire un beau magasin de motos anciennes. Quelques semaines plus tard, nous apprenons que les propriétaires de la plus grosse boite Harley-Davidson en Belgique (Vandeveld) vont prendre leur retraite. Ils sont spécialisés dans la pièce détachée HD ancienne de 1940 à 1985 et dans le suivi des motos de la police belge. Bien sûr, pas question de trouver des prêts bancaires mais, coup de chance, nous trouvons un financier qui nous suit sur le projet.

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vec Bruno, à l’époque associé, et Christophe — aujourd’hui trente cinq ans d’HD dont vingt cinq chez ATS, nous partons le 1er avril 1985 avec un semi-remorque pour charger ; ça devait prendre deux jours, ça dure plus d’une semaine.

Rentrés à Paris, on a commencé à faire de la réparation. Dans la foulée, nous achetons un stock de cadres en Angleterre, ce qui nous permet de refaire six motos anciennes 100% neuves, qu’on a vendu 60 000 Frs pièce à Rétromobile l’année suivante. Ensuite, nous avons ramené des occasions américaines, deux conteneurs dans l’année, environ quarante motos.

date à laquelle on prend le local 47 boulevard Beaumarchais. Avec l’arrivée du moteur V2 évolution, les HD gagnent en fiabilité et les ventes explosent, même s’il a fallu vingt ans pour effacer l ’image d ’un moteur qui pisse l’huile…

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hez ATS, on a toujours vendu des motos d’une manière différente.

Harley-Davidson, c’est aussi du rêve ; c’est un beau jouet, et même si personne n’imaginait partir en vacances en HD. En précurseur (car il n’y avait pas le H.O.G.** à l’époque) on faisait des sorties, on a même organisé un rallye dans la Creuse, avec un camion ravitaillement… En 1990, Arlen rejoint ATS HD Bastille dont il est toujours un des piliers. Précurseur de la moto « mode », ATS est n°1 des ventes en France en 1991 avec cent quarante motos vendues. Aujourd’hui c’est cinq cents HD/Buell par an. En tout plus de mille deux cents motos, si on ajoute ATS Triumph et Absolut Cycles, et l’on est toujours leader en France. En 1992, encore une fois, l’occasion fait le larron, un local se libère sur le boulevard en face de chez moi. J’y installe une concession de Scooters Peugeot. Franchement, je me suis « raté », même si on a fait 2e en France (380 scooters en 1993), mais ce n’était pas des motos de passion, je n'ai jamais fait des business dont le produit ne me plaisait pas, Le scooter, ça n’avait rien à voir avec aujourd’hui…

En 1985, le marché HD en France était minimaliste et il n’y avait que trois concessionnaires (ndlr : Borie, Leconte, Bob). Après un essai infructueux pour être importateur, en 1986, on devient agent HD (via Borie) et en 1987, concessionnaire, * http://www.retromobile.fr/ ** H.O.G. : Harley Owner Group

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Page de droite : Nicola Thors PDG ATS


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savais pas que MV Agusta serait un jour racheté par HD, mais j’en rêvais déjà, J’avais vu la der n ière appa r it ion d ’Agost i n i au Castelet. Dès que j’ai eu le panneau, j’en ai vendu une quinzaine, à des potes, ça aussi c’est de la passion, pas du business.

Page de droite : Miriam Thors

En 2007, avec Xavier, mon ancien chef d’atelier, mécanicien passionné de préparation, nous ouvrons Absolut Cycles.

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vec Triumph — la marque est née en 1902, un an avant HD —

je me suis dit “ça va faire comme HD." En 1993, j’ai ouvert avec Sophie ATS Triumph-Bastille, une des première concession de la marque en France, puis en 1995, avec Jean-Marc, ATS TriumphGrande Armée qui est devenu n°1 en France. Depuis, j’ai sacrifié Triumph à Grande Armée pour devenir HD, que Jean-Marc dirige toujours brillamment. On est resté premiers à Bastille avec l’ouverture en 2004 d’un très bel espace, Triumph Store Design, au 45, boulevard Beaumarchais, avec aujourd’hui plus de trois cent vingt motos neuves vendues par an.

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n 1996, nous sommes les premiers — et touj ours les seuls—

en France à ouvrir une boutique exclusive Buell.

En 1999, grâce au soutien de HD et avec notre égérie Marie-Line, que nous avons arrachée de la Place des Victoires et aux grands noms de la mode, nous ouvrons la première boutique fashion à Paris. Elle a su créer un nouveau mouvement de la mode, avec « le french touch », suivi depuis par l’ensemble des concessionnaires. J’ai aussi fais trois essais dans la moto italienne, Ducati, Aprilla et MV Agusta, et malgré 50% de sang sicilien, ça n’a pas véritablement été couronné de succès ; l’atavisme ce n’est pas mon fort… J ’adore ces machines. Je ne

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’est 100% dans l’esprit US, c’est l’aboutissement naturel

pour un passionné, c’est la haute couture de la moto, le chopper homologué, Saxon, Big Bear, Big Dog, Zero Engineering ainsi que l’extraordinaire Roadster Européen Wakan…

Ce sont des produits d’exception, montés à la main, Ces machines séduisent une clientèle attirée par l’exclusivité. Sur ce marché, on en a vendu trente-trente cinq par an. Nous sommes, avec mon réseau d’agents, n°1 en Europe, et en 2009, avec vingt cinq Saxons, on était même n°1 mondial. Ce sont des petits bijoux à partir de 20 000 € et avec Confederate on navigue autour des 100 000 $. Mais là aussi, la crise aux US et en Europe fait du mal. C’est pour ça que Zéro Engineering, avec des choppers à moteur HD et à moins de 25 000€, sort son épingle du jeu. J’ai ai déjà vendu cinq en dix jours.

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Xavier Essayan


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FAUT-IL INTERDIR LES JOUETS ?

Alain Frétet & Xavier De Brettes


Aujourd’hui j’ai l’intention de proposer à des partenaires financiers de participer à notre développement. Des partenaires comme nous, passionnés d’engins hors du commun, où chaque détail se doit de frôler la perfection. En 2009, ouverture du premier centre d’occasion de motos prestiges, au 72, du même boulevard, plus 300m2 totalement dédiés à la vente des plus belles occasions HD, Triumph et plus si affinités…

Vous pourrez vous offrir une Electra Police des années 70, une Triumph Trophy de 1966 ou une Kawa 500 H1... L’état de ces motos est irréprochable, nous nous chargeons des formalités d’immatriculation. N’hésitez pas à nous demander le modèle convoité, nous nous ferons un plaisir de vous le trouver... Si nous ne l’avons pas en stock !

Claude Villetelle

B

ou leva r d B e au ma rc ha i s c'était le boulevard de la photo

et de la musique. J’ai été le premier, j’en ai fait le boulevard de la moto ; m’ont rejoint Honda, BMW, Ducati, Yamaha, Suzuki, même Kawa un temps…,

Être numéro 1, c’est un savant dosage de passion et de travail, d’exigences, de respect des normes imposées par les constructeurs et surtout du choix du personnel, qui doit être passionné et dévoué au service de la clientèle. C’est le cas des cinquante personnes employées chez ATS Motorcycles.

http://www.atsmotorcycles.com

Après un an de travaux et de mise aux normes de toutes les boutiques HD, nous continuons de ré-inventer le boulevard de la moto, avec la mode, au 43, un centre d’essai parisien, au 47, et un tout nouveau show-room au 49, inauguré en 2010. Juin 2010, c’est aussi le retour vers le passé : ATS Vintage a décidé de revenir à ses premières amours et d’importer des machines de plus de trente ans !

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Richard Clairefond


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COYOTE

L’HOMME EST UN LOUP POUR L’HOMME, BEAUCOUP DE MECS SONT DES CHIENS, ENTRE BÂTARDS, DINGOS ET RENARDS,

HEUREUSEMENT

IL Y A QUELQUES COYOTES.

“ TU BRILLES AUSSI FORT QU'UN MIROIR DE BORDEL... ...MÊME UN AVEUGLE TE VERRAIT À DIX LIEUES D'ICI.” extrait de “Mon nom est personne”

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COYOTE

DESSINER, C’EST COMME RACONTER ; IL FAUT EXAGÉRER ET EMBELLIR...

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COYOTE

..SINON LA VÉRITÉ PERD SES COULEURS.

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COYOTE

«

SI JE SUIS LIBRE, C’EST PARCE QUE JE COURS TOUT LE TEMPS. JIMI HENDRIX

»

MAIS TOUT A UN PRIX DANS LA VIE...

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COYOTE

... QUAND C’EST SAMEDI SOIR CHEZ TOI TOUS LES SOIRS, C’EST LUNDI MATIN TOUS LES MATINS.

www.coyote-bd.com

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Richard AUJARD Photographe-Réalisateur

g n a S r u o p Sang D

ifférents artistes ont produit des œuvres photographiques avec du sang, parfois par scarification ou alors avec du sang d’animal… À ma façon, j’ai voulu ré-interpréter mes photos avec mon propre sang. La première étape a été de trouver un laboratoire avec des infirmières qui acceptent de me faire des prises de sang et surtout que je puisse repartir avec les tubes pour les stocker dans mon frigo. J’ai eu beaucoup de refus car il faut savoir qu’on ne peut pas repartir avec son propre sang, surtout avec les quantités dont j’avais besoin (ça peut servir de scène de crime, etc…). Finalement, j’ai trouvé un laboratoire qui m’a suivi dans mon projet et qui a accepté en plus que je me filme avec les infirmières et la seringue dans le bras. Rien de glauque dans tout cela. Au contraire, le sang, c’est la vie. Voici quelques exemples de mon interprétation de mes photos avec mon sang.

www.richardaujard.com

Mike Tyson Un flingue 11.43, La police, Joey Starr Mickey Rourke rue des arènes Les frères Tiozzo Eric Cantona tatoo visage 46

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Richard AUJARD

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Richard AUJARD

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Richard AUJARD

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Richard AUJARD

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AMONT

Marcel

Durant 83 ans, je n’ai cessé de m’agiter pour que la Tour Eiffel ne vienne pas chatouiller mon oreille gauche. Et voilà que, parmi cent clic-clacs, on me fixe pour la postérité durant les 5 secondes et 8/10 où je me calme et où je ressemble à un vieux sage méditant. Guetter le bon moment, c’est ça le talent !

Marcel AMONT — Avril 2012 www.friendship-first.com/61-amont-marcel 52

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PÉDIG RÉE: XAVIER DE BRETTES graphiste illustrateur

xavierdebrettes.blogspot.fr 58

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PÉDIG RÉE: ALAIN FRETET peintre illustrateur

alainfretet.blogspot.fr 60

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De la lumière... ... au spectaculaire. w w w.defi-group.com 61


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www.hellsangels.com

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