TheKiteMag #16 - Française

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16 NIGHT CRAWLERS: APRÈS L’OBSCURITÉ AU BRÉSIL

NICK JACOBSEN CONTRE LA NEIGE…

HIVER AFRICAIN: LA MISSION D’UN HOMME


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Les Exclus 058

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N I G H T C R AW L E R S Que se passe-t-il lorsque vous associez l’un des meilleurs photographes de la planète à un groupe de rideurs exceptionnels et que vous vous rendez au Brésil sur les meilleurs spots de freestyle dans le monde? Et bien sans surprise, la magie fait son effet...

NICK JACOBSEN CONTRE LA NEIGE La neige n’est pas en général ce qui nous accompagne dans nos sessions de kite mais Nick Jacobsen et ses amis se sont rendus dans le Dakota du Sud pour tester des combinaisons et pour voir ce que cette région avait à offrir niveau kite…

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SCILLY TIMES You may not have heard of the Scilly Isles. Situated off the southernmost tip of the UK, the archipelago provides a wealth of uninhabited islands and secluded beaches to explore… All linked by extremely tidal channels and

JOURNAL AFRICAIN Graham Howes nous emmène en hors saison, loin de ses engagements pour prendre la route et voir ce que le continent Africain a à lui offrir en passant par des sessions solo au Mozambique jusqu’à la Namibie.

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unpredictably shallow bays. So perfect for learning to foil.

Les Habituels… 032

// Gallerie… Keahi De Aboitiz et Moona Whyte en Indo

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//

Technique avec Eric Rienstra

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// Conseils de Pros: Un peu de Physique en Foil

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//

Parle moi de la… Naish Slash

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// Lignes emmêlées avec Tom Bridge

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//

Testé...

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// Profile: CR:X

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//

Météorologie avec Tony Butt

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//

Kite Sista... Le cable

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//

Secret de tournage… Melancholy (in cursive)

0 5 4 // On The List... with Jason Hudson 1 0 0 // En coulisse avec… F-ONE 108

//

Note de Designer… Frank Ilfrich

COUVERTURE: Ca à l’air facile lorsqu’on regarde Alex Neto mais pensez simplement à tous les éléments que vous devez aligner pour obtenir ce shot et n’oubliez pas que tout ceci doit être fait dans le noir… Photo: Andre Magarao ICI: La spécialiste du Big Air Bibiana Magaji en pleine action au couché de soleil avec sa Boost2 Flysurfer et sa Radical5… Photo: Ivo Sedlak 10 | TheKiteMag


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EDITORIAL

Here’s a man who’s seen a few contests come and go in his time but is just has hungry as ever... Mitu Monteiro eying up the next section in Dakhla. Photo: Ydwer van der Heide

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Une bonne année pour kiter... Alors que 2016 touche à sa fin (et même si tout comme moi vous n’avez cessé de regardé les kites de 2017 depuis le mois de juin dernier) c’est le moment parfait pour regarder derrière soi et voir ce que le monde du kitesurf nous a proposé ces 12 derniers mois... Comme tout autre sport le kitesurf sera juger avec ce qu’il s’est passé sur la scène professionnelle. A moins que vous ne soyez un super fan, lorsqu’il s’agit de course de voiture vous voulez savoir avant tout ce qui s’est passé en Formule 1 avant de vous intéresser à la GP3... vous vous fichez pas mal de savoir qui a gagné en deuxième division de football mais vous voulez savoir qui à remporté la Ligue des Champions... Alors pour le kite nous avons été déçu ses dernières années et pour ceux qui aiment suivre la compétition et savoir ce que les pros ont réussi à accomplir au cours de leur saison de compétition, il est vrai que ces dernières années n’ont pas été un exemple et n’ont pas placé notre sport sous son meilleur jour... Et le début de 2016 semblait prendre encore la même tournure... pas de tour, plus de désaccords et peu de solutions. Et maintenant faisons un bon de 12 mois en avant et tout semble complètement différent avec deux tours en freestyle et wave parfaitement bien ficelés t totalement cohérents et une toute nouvelle structure du sport approuvée et reconnue par le Monde des Sports Nautiques. Est-ce enfin une belle famille bien soudée? Qui sait... mais tout ceci semble prometteur et

nous pouvons espérer que tout ceci va enfin ancrer les fondations du côté professionnel de notre sport dans le monde des ‘sports extrêmes’ et au-delà... Plus proche de vous, nous espérons bien évidemment que vous avez une belle année de kite avec plein de bonnes sessions, des nouveaux moves dans votre répertoire freestyle, des vagues magnifiques et ou même vos tous premiers boards en foil. Même si vous êtes vous même votre plus grande critique nous sommes certains que vous avez progressé! Ce qui est sans doute l’une des nombreuses choses qui font que le kite est top, vous allez toujours quelque part avec lui que vous ayez 14 ou 64 il y a toujours moyen de progresser... En tant que magazine nous avons été très impressionné de voir comment cette année de kite a évolué. Nous avons travaillé super dur pour vous apporter le meilleur contenu possible et pour amener TheKiteMag au niveau supérieur: plus de pages, plus de contenu et un contenu plus consistant en ligne (avec plus de 40,000 followers sur Instagram!) tout ça pour vous offrir tout ce qu’il y a de meilleur dans notre sport. Alors merci de lire le mag et nous espérons que vous saurez passer à votre tour à l’étape supérieure dans vos projets de 2017... Bonne lecture.

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RIDER LILOO GRINGA

LOCATION GRENADINES

PHOTO ANDRE MAGARAO

TKM: Could this be the perfect kiting shot… Well, does it have palm trees? Yes. Is it a nice ‘core’ move? Yes. Is the water a pleasant shade of blue? Yes. Are there any wetsuits in evidence? No. It ticks all the right boxes then…

The Team:

Submissions:

Editor: Alex Hapgood (editor@thekitemag.com)

Online: If you have a clip or would like to get something on the website please send it over to us: media@thekitemag.com.

Sub editor: Cai Waggett Art Director: Louise Kelly Assistant Art Director(s): Andy Gimson / Matt Hollands Contributors: Andre Magarao, Brendan Pieterse, Finn Behrens, Alexander Lewis-Hughes, Toby Bromwich, Bianca Asher, Svetlana Romantsova, Lukas Pitsch, Paco Ancell, Jay Wallace, Mike Raper, Craig Howes, Christian Black, Amy Romer, Bas Koole, Graham Howes, Damien Girardin, Noè Font, Ben Gillespie, Vincent Bergeron, Ned DeBeck, Marcus Gracien

In the mag: TheKiteMag welcomes both written and photographic submissions. Photography should be submitted in both RAW and edited format. Please note that the publication of written content is generally dependent on the provision of high quality photography, so in the first instance please send photographic samples and a 150 word synopsis of your writing to: checkmeout@thekitemag.com You can find TheKiteMag on:

TheKiteMag is… WATER BORN Published by M E D I A in Hayle, Cornwall, United Kingdom.

Advertising enquiries: advertising@thekitemag.com. All material in TheKiteMag is subject to copyright. Reproduction without the express permission of the publishers will result in prosecution. 16 | TheKiteMag

This magazine is printed on paper sourced from responsibly managed sources using vegetable based inks. Both the paper used in the production of this brochure and the manufacturing process are FSC® certified. The printers are also accredited to ISO14001, the internationally recognised environmental standard.


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FOCUS

RIDEUR OZZIE SMITH

LIEU FALSE BAY

PHOTO BRENDAN PIETERSE

BP: L’histoire derrière ce shot de Oswald Smith transforme ce jump dans cette eau glaciale et bondée de requin à False Bay en une eau cristalline faisant d’elle une véritable piscine pittoresque... et personne d’autre ici a prt les mecs de a team Dirty Habits. Je ne peux pas vous dire exactement l’endroit ou se trouve cette piscine car c’est un secret spot

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mais je peux tout de même vous dire que vous devez traverser tout droit l’une des plus grandes villes d’Afrique du Sud tout le long de False Bay. Et aussi sans oublier de mentionner que vous avez besoin d’un permis spécial pour pouvoir kiter ici car le lieu est clairement considéré comme piscine publique. La raison pour laquelle nous avons fait ce road trip était pour que les mecs de Dirty Habits puissent tourner une nouvelle série de clips pour le web. Sur ce trip nous avions Oswald Smith, Carl Ferreira, Graham Howes, Jop Heemskerk et moimême. C’était un jour parfait, environ 28 degrés et un vent soufflant aux alentours des 17 noeuds. Ce fut une aventure incroyable avec les gars et je suis très heureux d’avoir pu capturer ces instants en images qui résument assez bien notre trip.


RIDEUR FINN BEHRENS

LIEU KEGNAES, DENMARK

PHOTO MADS WOLLESEN

FB: Je suis toujours très inspiré quand je regarde du wakeboard ou des films de snowboard. Je vois les tricks que j’ai envie d’essayer en kite. En snow vous pouvez souvent voir des one foot et beaucoup de snowboardeurs font des ones foots avec de belles rotations et même des flips. Felix Gerogii, est l’un des meilleurs wakeboardeur et il fait des

one foot en sortie de kicker qui sont super stylés. Vous pouvez vraiment être créatifs et même tenter de combiner les one foot avec des rotations et des grabs. Je suis allé au câble pour m’habituer à travailler ces tricks car c’est plus simple avec une tension constante et de l’eau parfaitement plate. Après quelques essais sur les kickers je chope le feeling et le bon timing pour mon trick et donc c’est le moment pour moi de l’essayer avec le kite. Nous avons choisi ici un spot avec de l’eau super flat et Mads s’est placé juste à hauteur du kicker. Ce fut difficile d’obtenir l’angle parfait et la vitesse parfaite parce que le vent était un peu irrégulier mais après quelques crashs bien concrets j’étais capable d’en replaquer quelques uns et Mads a juste eu le timing parfait pour les capturer en image!

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FOCUS

RIDEUR AIRTON COZZOLINO

LIEU MAURICE

PHOTO TOBY BROMWICH

TKM: Parfois Maurice n’est pas que One Eye ou encore à propos de compétition intense entre les meilleurs waverideurs de la planète... parfois il est juste question de se rendre là-bas pour une belle session au couché du soleil avec d’excellents photographes et juste vous vider la tête en contemplant un ciel aux couleurs orangées et rouges...

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FOCUS

RIDEUR ERIC RIENSTRA

LIEU PINTANG, CHINA

PHOTO ALEXANDER LEWIS-HUGHES

ER: J’étais à Pintang en Chine pour le IKA World Championship. C’était la première fois pour moi que j me rendais en Chine et je ne savais pas vraiment à qui m’attendre. Je ne sais pour quelles raisons je m’attendais à ce que le monde soit un peu différent dans le légendaire Empire du Milieu mais la seule chose que j’ai trouvé étrange était les plagistes portant des masques et totalement couverts de la tête au pieds pour éviter de bronzer. Etre pâle est un signe de haut statut et les filles locales ne voulaient pas bronzer de peur de ne pas trouver un un petit copain. Je suppose que c’est le moyen pour eux de prouver qu’ils ne travaillent pas à l’extérieur qui est apparemment mal vu làbas. J’ai pensé que ceci était plutôt amusant car ils semblent pourtant adorer la culture Américaine qui met au contraire en valeur les peaux bronzées et elles semblaient toutes apprécier le fait de pouvoir toucher mon torse poilu pendant qu’elles prenaient de nombreuses photos avec moi!

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RIDEUR LUKE MCGILLIWIE

LIEU SKULPIES

LM: Le mercredi 9 Novembre, Cape Town offrait une houle de 4,6m avec une période de 16 seconde et un vent soufflant à 25 noeuds. Ce que nous avons eu fut une session parfaite avec des tubes magnifiques juste pour nous!

PHOTO BIANCA ASHER

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FOCUS

RIDEUR MATHIEU FOULIARD

LIEU TAHITI

PHOTO COURTESY RRD

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TKM: Mathieu est un ambassadeur de la marque RRD et il vit une vie plutôt idyllique sur l’île tropicale de Tahiti. En quoi sa vit est-elle parfaite? Et bien, voici un jour normal: « tout d’abord je check les conditions pour organiser différentes activités nautiques et après je planifie ma journée... ensuite je vais souvent shooter quelques photos pour RRD et puis je passe un peu de temps avec ma femme, mes amis et mes chiens qui adorent venir nager avec nous sur le reef... » pas mal hein?


RIDEUR JULIA CASTRO

LIEU TARIFA

PHOTO PACO ANCELL

JC: J’étais super relax avec une super session avec du Levante (vous savez, le mauvais vent) pendant le dealer mettind de North kiteboarding. Quelqu’un m’appela soudain de la plage pour que je rentre. C’était Lucas Tozzi donnant un cours de photos pour Canon qui me demanda d’envoyer quelques sauts devant plus de 20 photographes qui suivaient attentivement la leçon. Pas de pression quoi! Mais comme vous pouvez le constater, j’ai relevé le challenge...

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FOCUS

RIDEUR MARCO KÖPPEL

LIEU HOCHWANG, SWITZERLAND

PHOTO LUKAS PITSCH

LP: Hochwang offre tout ce dont un snowkiteur rêve. Après simplement deux petites remontées en télésiège et un tire-fesse vous arrivez à 2284m au dessus du niveau de la mer. Tout skieur normal commence là sa descente vers la vallée mais pour nous c’est juste le point de départ. Avec la bonne direction de vent et votre kite vous pouvez commencer votre voyage vers le sommet profitant d’une poudreuse vierge de toutes traces. Ce jour magnifique en février dernier j’avais aussi avec moi mon équipement de photographie lorsque Marco Köppel repoussait les limites de son matos et s’envolait à travers les montagnes...

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RIDEUR GRAHAM HARNEY

LIEU ISLAND VIEW BEACH, VANCOUVER

PHOTO JAY WALLACE

GH: J’ai juste eu 3 heures de pause entre deux cours alors pendant toute la session j’avais l’impression d’être à la bourg. Le vent est soudainement arrivé et me suis rapidement retrouvé super toilé avec ma 8m. Pour ce shot j’ai frappé la lèvre un peu trop tard et j’ai tout essayé pour pouvoir simplement replaquer mon trick!

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FOCUS

RIDEUR ALVARO ONIEVA

LIEU TARIFA

PHOTO SVETLANA ROMANTSOVA

SR: Alvaro me parlait de ce spot proche de Tarifa depuis au moins 3 ans. Quand j’ai vu cet endroit j’ai vu immédiatement le potentiel qu’il avait à offrir... nous avons été super chanceux ce jour. Nous avons eu toutes les conditions toutes la journée jusqu’à ce qu’il commence à faire sombre et avons même eu la chance d’avoir la lune apparente en arrière plan pour parfaire ce shot.

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GALLERIE

Cette année en Indo ce fut un peu difficile pour nous. Bien que nous ayons eu de bonnes condi tions, le t emps nous a fai t tra vailler dur pour que ça march e pour nous. Nous a vions just e quelques pe ti t es fenê tres de soleil e t de ven t e t luttions presque tous les jours a vec d 'énormes nuages menaçan t e t tuan t à chaque fois le ven t quand il commençai t à souffler suffisammen t pour ki t er. Ceci nous a donc forcer à sortir de no tre zone de confort e t nous a permis égalemen t de pouvoir faire de nouvelles découvert es. Nous a vons ki t é sur de nouveaux spo ts e t a vons égalemen t eu des sessions de surf magnifiques. Bien que ce ne fut pa s le meilleur trip en t erme de ven t nous sommes tout de même ren trés à la maison a vec un véri table sen timen t d 'a ccomplissemen t. Parfois il est bon de de voir lutter un peu car une fois que tout re vien t à la normal chaque instan t est encore plus a pprécié! Words: Keahi De Aboi tiz and Moona Why t e Pho tos: Ja son Wolcott

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KEAHI AND MOONA IN INDO

Ceci est peut-ê tre difficile à croire mais ce sho t rend vraimen t mieux qu'en réali t é! C 'e st une superbe vague quand ça march e e t c'e st super pho togénique mais parce qu'elle ferme si proch e de la cô t e, le ven t est très souven t irrégulier lorsque vous voulez tourner. Heureusemen t pour moi j'ai eu une bonne pe ti t e ra fale au bon momen t pour me permettre de tourner. Et si vous regardez plus atten ti vemen t vous pouvez voir égalemen t les lignes d 'une personne pour le coup malchanceuse bloquée à l 'in t érieur (très probablemen t Moona!) e t qui est un ednroi t ou vous n'a vez pa s envie de vous trouver.

Cette vague a toujours é t é ma fa vori t e pour envoyer des airs e t je suis un peu dégout é de n'a voir eu qu'une pe ti t e session cette année. L e ven t souffle dans la direction parfai t e e t les vagues son t toujours parfai t es pour les airs. Ce que vous ne pouvez pa s voir sur cette pho to est l 'énorme nuage noir qui a just e tué le ven t 20 minut es a près. Voici l 'h istoire derrière ce trip...

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GALLERIE

Voici une si tuation qui est de venue un peu trop familière pour nous en Indo. Quand le ven t est aussi léger qu'il a l 'h abi tude de l 'ê tre, nous nous sommes rendus compt e qu'i l é tai t en fai t plus simple de nous replacer au lineup en re venan t en nage tract ée. Cette vague particulière possède un tube très court e t un pe ti t couran t vous perme t de remon t er au ven t plutô t facilemen t. Ici voici moona, Matt, Ryland e t moi même remon tan t au ven t tranquillemen t. Nous pouvons d 'a illeurs remercier Ryland Blakeney pour a voir trouvé l 'idée il y a de ça quelques années aupara van t quand le ven t é tai t léger e t il n'a vai t qu'a vec lui une 8m.

La récompense! A vec de la houle annoncée par les prévisions, j'ai décidé de rallonger mon séjour e t ten ter ma chance avec ça. L e problème avec ce spo t est qu'il n'y a pas de véri tables prévisions qui fonctionnen t vraimen t donc vous ne savez jamais vraimen t à quoi vous attendre e t toutes les en trées de houle que nous avions eu jusqu'à présen t n'on t jamais é té combinées à du bon ven t. Même si tout semble parfai t, ceci fut sans doute l 'une des sessions les plus dure de ma vie. L e ven t é tai t super léger e t rien que le fai t d 'essayer simplemen t de sortir nous demandai t de march er sur le reef pour ensui te partir en nage tractée. J 'ai préféré en fai t mon ter sur un bateau pour me faire déposer upwind a fin de pouvoir prendre quelques bonnes vagues. L e ven t é tai t juste assez fort pour garder les ki tes dans les airs mais à cause de sa direction, je pouvais tout de même générer assez de ven t apparen t en faisan t des loops avec le ki te e t évi ter qu'il ne tombe du ciel. Je n'ai pas réussi à choper beaucoup de vagues mais je pense avoir réussi à choisir la vague parfai te avec un tube superbemen t propre. Une session don t je me souviendrai sans aucun doute surtout lorsqu'on pense que j'é tais en 13m e t que j'ai passé la plupart de mon temps à faire de la nage tractée. 34 | TheKiteMag


KEAHI AND MOONA IN INDO

La plupart de nos sessions se t erminaien t comme ça, sous la pluie. ce jour nous a vons vu les nuages se former au dessus des mon tagnes mais nous a vons tout de même décider de nous mettre à l 'eau a près a voir réussi à attra per quelques vagues, le ciel est de venu noir e t nous pouvions voir la pluie arri ver. Je n'ai pa s eu le t emps de re venir jusqu'a u bord a van t que le ven t ne disparaisse to talemen t e t j'a i du donc ren trer à la nage. Mais qu'en on y pense nous a vons eu la possibili t é de nous ra fraîchir e t de nous rincer à l 'eau clair!

L es jours de non ven t on t é t é une excuse parfai t e pour pouvoir explorer un peu l 'île. Une pe ti t e virée en mobylette nous a permis de nous rendre sur une pe ti t e bande de sable encore vierge de tout es traces. C 'e st incroyable de voir qu'a vec tous les voyages que nous faisons nous restons parfois sur les mêmes spo ts de ki t e car les condi tions son t trop bonnes e t nous ne prenons même pa s le t emps de découvrir ce que nous a vons autour de nous. J 'a i é t é très h eureux d 'voir la chance de découvrir de nouveaux endroi ts.

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GALLERIE

Je suis venu en Indonésie a vec très peu d 'expérience en gauch e. En Indo les vagues son t réput ées pour ê tre a van t tout des gauch es alors je sa vais dors e t déjà que je n'a llais pa s a voir de sessions faciles. Nous a vons pa ssé les deux semaines précéden t es à Maurice alors j'ai eu l 'o pportuni t é de pratiquer un peu mon cô t é qui n'e st pa s mon préféré mais c'é tai t encore un peu bizarre pour moi. C 'e st toujours difficile de se rendre à pho toshoo t tout en sachan t que vous n'ê t es pa s 100% à l 'a ise a vec ce que vous fai t es mais le simple fai t de regarder les autres mecs e t just e essayer chaque jour m'o n t vraimen t aidé à progresser en gauch e.

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PRO TIPS

Pro Tips: Foil Physics OKAY, NOT STRICTLY ‘TIPS’, BUT HERE WE HAVE MICHAEL OCHS FROM LEVITAZ FOILS TAKING US THROUGH EXACTLY WHAT’S GOING ON WHEN – LIKE SOMETHING IMPOSSIBLE FROM THE FUTURE – WE ARE ABLE TO STRAP OURSELVES TO A FOIL, ELEVATE OURSELVES ABOVE THE WATER, AND SCREAM AROUND FASTER AND MORE EFFICIENTLY THAN ANYTHING ELSE ON THE HIGH SEAS…

HOW DOES IT WORK? The best way to comprehend what is going on with a hydrofoil is to think of it as an airplane that flies in the water. Then the rider controls the speed and direction by transmitting their weight. Simply explained, the buoyancy and lift is generated from the pressure differences between the upper and lower side of the wing. With sufficient speed and angle of attack on the front wing, the hydrofoil generates buoyancy force and lifts the kiteboard over the water surface. Once the board has left the water surface, the drag is reduced to a fractional amount.

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Therefore, hydrofoils allow extraordinary upwind angles as well as unbelievable low end abilities compared to a twin tip. If you want to quantify this in figures, the key performance indicator is the ratio between lateral force and drag: a twin tip shows a key figure of 2.0 in comparison to a race hydrofoil with a key figure of 10.0. The control of a foil is also totally different to a conventional kiteboard. In addition to the direction, the flying height has to be adjusted. This opens up entirely new possibilities for the rider which had never existed before and aside from being vastly more efficient, due to the board riding above the water itself, choppy water no longer exists.


FOIL PHYSICS

HOW DOES THE FOIL BEHAVE IN THE WATER?

Front wing.

Hydrofoils move in a three-dimensional space. In order to describe the orientation in the 3D space, we use terms that are usually applied to aircraft. Therefore terms of flight control like “roll”, “pitch” and “yaw angle” are common.

The front wing determines the lifting forces of the foil. The larger the surface of the wing, the stronger the lift will be. This results in a lower take-off velocity (which is necessary to begin foiling). Stability and maneuverability are affected due to the span and design of the wings. A higher aspect ratio leads to higher performance of the foil.

Hydrofoils rotate around three axes: the lateral axis, the

longitudinal axis, and the vertical axis. The meeting point, in which all three axes converge, is called the “center of rotation”.

Rear wing. The rear wing works as a stabilizer and provides deviation, similar to the elevator unit of an airplane. In the case of the hydrofoil, it stabilizes the pitch and yaw axis. Fuselage. The fuselage connects the mast with the front and rear wing. The longer the fuselage, the more stable the foil in pitch axis (with the same size rearwing). In other words, the longer the fuselage the smaller the rearwing can be and - up to a certain point - this reduces the drag of the foil.

WHAT ARE THE MAIN COMPONENTS OF A FOIL? Mast. The mast is the connection between the board and the wings and is available in different lengths. In order to transmit a rider’s forces without loss, maximum stiffness of the mast is necessary. At the first glance it looks like a shorter mast is easier to ride. But a certain space between the water and the board can make riding easier. Sizes between 80 and 100cm are common for freeride foils. Racers prefer longer masts up to 115cm due to their extreme lean angles (role axis). Different systems are available for mounting the mast to the board. The most common are 4-screwplate connections and standard boxes which are adopted from windsurfing such as the deep tuttle box.

HOW DO YOU BALANCE MANEUVERABILITY AND STABILITY? Each component of the hydrofoil has a massive effect on its maneuverability and stability. The designer´s objective is to find a balance between those two extremes. The relevant question is not: which characteristics are better, stability or maneuverability? But rather: what type of foil does the designer want to create?

No object which is in motion will be absolutely stable or totally maneuverable, so there is always the fine line between maneuverability and stability, and minor changes of the components of the foil will influence the riding characteristics significantly. Hence there are a lot of different foils on the market and – if you are planning to purchase one – you must look very closely as small differences in the foil have a big effect in how they ride!

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L I G N E S

E M M E L E S

TOM BRIDGE

TOM BRIDGE A LONGTEMPS ÉTÉ PRÉSENTÉ COMME LA ‘FUTURE STAR DU FREESTYLE’ POUR UN GRAND NOMBRE D’ANNÉE MAINTENANT... ALORS QU’IL SE RAPPROCHE DE L’ÂGE OU IL SERA BIENTÔT PRÊT À SAUTER DANS LE GRAND MONDE DU KITEBOARD (TOUT EN AYANT DÉJÀ BATTU DES GRANDS NOMS DU FREESTYLE À PORTO POLLO TRÈS RÉCEMMENT) NOUS AVONS PENSÉ QU’IL ÉTAIT TEMPS DE LUI POSER QUELQUES QUESTIONS...

Q

Q

LIAM WHALEY

A

Et bien quand j’étais jeune et que je commençais tout juste le kite je progressais très rapidement en apprenant des nouveaux tricks tous les jours. Ce fut comme ç jusqu’à mes 13ans ou je pouvais faire de double mais qui ne semblaient pas très puissants... Alors entre 13 et 14 ans il n’y a pas eu tant de progression que ça car j’étais surtout en train de travailler sur ma régularité et mon engagement car je n’envoyais pas mes tricks assez haut et que je n’avais pas encore les muscles pour commencer à penser à envoyer des moves plus engagés. Lorsque je suis revenu après ma blessure au genoux en début d’année j’ai passé beaucoup de temps en salle de sport pour ma rééducation et je me suis renforcé musculairement et ai grandi également alors ces derniers mois j’ai à nouveau beaucoup re-progressé et maintenant je suis motivé pour apprendre de nouveaux tricks.been progressing a lot and am now super motivated to learn more.

Q A

Et bien à vrai dire je n’ai jamais vraiment pensé qu’on pourrait me considérer de la sorte puisque pour moi Aaron est juste trop bon et a déjà gagné 5 championnats du monde en étant si jeune. En Italie (durant le championnat freestyle) Jezza (un ami de Lewis) m’a dit que je serais le futur Aaron.

PHILIPP BECKER

Tu as récemment rejoint le team NKB pour un photoshoot. Que fut ta meilleure expérience durant ce trip? Et s’il te plait parle nous un peu de cette étrange relation que tu entretiens avec la machine à chocolat et la fontaine à chocolat?

A

Oui ce fut incroyable d’être invité pour le photoshoot et j’ai vécu une expérience magique à Maurice! Je n’y étais encore jamais allé alors c’est toujours super de pouvoir découvrir de nouveaux endroits. L’une de mes meilleures expériences est lorsque je suis allé surfer à One Eye avec Sebastian Ribeiro. je n’avais encore jamais surfé une vague comme celle-ci avec tant de puissance. Toutes les sessions de freestyle que j’ai eu là-bas ont toutes été fantastiques, apprenant tous les jours mais ce que je retiens de cette expérience fut avant tout cette session à One Eye ou j’y suis allé avec ma board freestyle... je suis un peu sorti de ma zone de confort en voyant ces vagues énormes déferler devant moi lorsque j’étais avec Matchu, Airton, Patri et Tom Hébert. Ce fut une expérience de malade. Quand à ma relation avec la machine à chocolat et bien ce fut aussi quelque chose de génial. Je partageais ma chambre avec Sebastian Ribeiro et juste à côté de notre chambre se trouvait une machine à chocolat chaud qui possédait sans aucun doute les meilleurs chocolats chauds que j’avais jusqu’à présent testés!

Q

AARON HADLOW

Tu fais aussi beaucoup d’autres sports cool. Quels sont-ils et quelle est la chose que tu préfères le plus en kite?

A

Je fais en effet beaucoup d’autres sports. Je surf beaucoup, snowboard et j’aime beaucoup aussi le VTT. Le problème avec ce genre de sport est que vous avez toujours besoin de conditions très spécifiques, c’est pourquoi j’adore le kite parce que vous pouvez voyager n’importe ou dans le monde et vous n’avez besoin que de vent et d’eau pour vous amuser. Il y a aussi de nombreuses choses en kite que je n’ai pas fait depuis longtemps donc je suis toujours heureux de pouvoir travailler sur de nouvelles choses.

A

Et bien j’aurais tendance à dire le régime alimentaire sain que tous les kiteurs possèdent... glace et chocolat. Si je suis en mode super bonne santé il peut s’avérer que parfois je tente de manger un fruit... ma mère fait super attention et elle essaye de m’influencer dans cette voix ainsi que guy et Olly. Parfois il m’arrive d’ouvrir le frigo et de voir un smoothie de couleur marron ou encore des cuisses de grenouille et j’avoue que je ne suis pas vraiment attiré par ce genre de truc pour l’instant.

Q

STEPH BRIDGE

Tu as eu une super année et tu as replaqué de nouveaux moves tout en gagnant l’étape d’Italie. Comment envisages-tu de faire ta grande entrée dans le monde du freestyle en 2017?

A

LEWIS CRATHERN

Ca fait quoi d’être considérer comme le prochain Aaron Hadlow?

Q

TKM

Qu’est-ce-qu’un champion de kite aime manger?

Maintenant que tu commences à vieillir est-ce-que pour toi la progression est-elle désormais plus difficile?

Q

Et bien j’aimerais bien pouvoir faire toutes les compétitions que je peux mais malheureusement ma mère me donne beaucoup de travail pour que je réussisse mon GCSE qui terminera en juin. Si je réussi alors je pourrai voyager et participer aux compets.

TOM COURT

Comment as-tu gérer ta blessure aux genoux et ta rééducation et comment envisages-tu de prendre soin de toi dans le futur?

A

Ce fut 8 mois de repos avant que je puisse retourner à l’eau et je ne veux pas revivre ça. Ma rééducation s’est bien passée parce que j’ai reçu beaucoup de soutien et beaucoup de gens m’ont aidé au Harris and Ross center à Manchester où ils ont une immense salle de sport et des piscines pour l’hydrothérapie. J’ai aussi eu une très bonne attelle pour mon genoux de CTi et je leur suis très reconnaissant pour ça. Ca m’a beaucoup aidé. Maintenant que je suis de retour à l’eau je porte une attelle à chaque genoux afin que cela n’arrive plus mais je fais en sorte de pousser mes tricks toujours haut et fort comme j’avais l’habitude de le faire avant de me blesser.

Q

TKM

Sur quels moves travailles-tu en ce moment et que penses-tu de la progression des mecs sur le tour?

A

Je travaille sur de nombreuses choses en ce moment. Je peux faire la plupart des 7s et je suis impatient de pouvoir essayer des tricks tels que le Front Blind Mobe 5 et quelques trucs différents que personne ne fait jusqu’à présent. Je pense que la progression est impressionnante sur le tour avec de nombreux 7s et 9s mais je trouve aussi qu’à présent et à cause de ces nombreux pass nous avons tendance à retourner aux tricks qui pendulent beaucoup comme le faisait les kiteurs à leurs débuts il y a de ça quelques années en arrière. Même si je trouve ça super cool de voir Carlos Mario ou Liam voler à plus de 20m de haut pour envoyer deux ou trois pass dans les airs je trouve aussi que c’est un peu risquer surtout lorsque l’on sait que Liam s’est déjà blessé. Alor même si je pense qu’il est intéressant de pousser ce côté de notre sport je pense qu’il est aussi important de mettre l’accent sur des tricks un peu plus techniques.


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PROFILE

Mike Raper, who is now Division Manager at NeilPryde One Design Kites, takes us through the whirlwind journey that has resulted in the recent launch of CR:X and then its adoption by World Sailing as a ‘Class’. So. What does it all mean?! Okay, let’s start at the beginning. For the uninitiated, in a few sentences can you summarize: What is CR:X? At NeilPryde we are expanding our one-design program into kite racing with the introduction of CR:X, the world’s first one-design kite racing class. CR:X is an innovative, versatile kite racing

platform that features a convertible board which can be switched between TT and foil modes. Multiple modes mean that the same set of hardware can be used for beginner or more advanced foil races or in changing weather conditions. Our mission is to create a community of kite racing enthusiasts of all levels and abilities and enable them to race on a level and affordable playing field. CR:X delivers on this promise through a one-design pathway Class where riders can compete on affordable and matched equipment. What makes up the ‘complete’ CR:X equipment package? The full CR:X pack consists of three kites (7, 10 and 13m), 55cm bar, convertible board with fin and foil sets, and then the pump and a travel bag. The whole set up comes in at under 25kg so can be easily checked in for travel.

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The set up encompasses options for different racing ‘disciplines’ within one set of equipment. Can you summarize what these are? Yes, so the CR:X board has been designed to be ridden in two distinctly different modes for varying conditions and race formats. So there is Twin Tip Mode which allows the board to be used as a normal, bi-directional kiteboard. The board is designed to be used by kiteboarders of all skill levels and is best suited for stronger winds, course racing or compact boardercross race formats. Then there is Hydrofoil Mode where the board is fitted with a foil. Due to the efficiency of a hydrofoil, this mode is ideal for light winds, upwind/downwind course racing and long distance races. The hydrofoil brings a higher level of excitement but also technicality to the CR:X package. Can you take us through the build and construction of the twin tip and the foil? The board is unique and progressive within kiteboarding as the first twin tip board to be truly convertible between twin tip and hydrofoil racing. The board has a moderate rocker line with a modern straight outline, suitable for the first time rider through to a top end racer. The stance widths and binding positions can be adjusted to accommodate a range of athlete weights and sizes.


C R : X C O N V E R TA B L E K I T E B O A R D I N G C L A S S

The board’s core is Paulownia wood, with ABS rails and a durable fiberglass laminate. The board has a stiff flex characteristic, ideal for both the twin tip or hydrofoil modes. Then the foil has been designed to promote progressive racing. The moderate aspect ratio wing is fast yet forgiving. The wing profile allows the first time foiler to easily lift up at low speeds, yet the wings have low enough drag that the athlete can drive the foil at speed around the race course. In terms of build, the CR:X foil wings are molded from a super tough carbon composite, ensuring they are durable and hard-wearing. The consistency of the construction of each wing is critical, as the equipment must be the same for each athlete. To achieve this the wings are molded under very high pressure, providing a high quality and consistent finish. Both the mast and fuselage are made from aircraft grade 6061 aluminum that is stiff, lightweight, durable and affordable (in comparison to a full carbon piece!). And then there are ‘shims’ – can you explain the effect of these? Yes, a unique feature of the CR:X foil package is the ability to change the angle of attack of the rear wing. This is possible due to different shim sizes that can be adjusted. This allows a first time rider to increase the angle and provide more lift, making it easier to get foiling. As the rider’s skills progress they may reduce this angle thus reducing drag and increasing top end speed and performance. You have three kite sizes within the package, 7, 10 and 13m. Do you think this covers most conditions and most rider weights? Yes, we think so – we have had youth form body weights in light winds planing on foils in 5-6 knots all the way through to heavyweight riders in TT mode in 40 knots. The great thing about the equipment is that it is so versatile, it can be used in so many different conditions and adjustable to so many different body weights and sizes. Great for the race officer or Chapter Ambassador running local races is that they can choose the set up based on the conditions and location of that day’s racing. It really is versatile.

movement. And you have run a few events – were these successful and can you take us through the format of these? Yes, it’s been an amazing start! Events so far include Mui Nei, Phan Rang, Sail Melbourne World Cup, World Sailing Youth Worlds in Auckland, all before the end of 2016. Then looking forward to 2017 we have some massive plans for an international tour. The CR:X was designed to be adopted in a club racing environment – do you see the potential for this to take off? Our vision is to create a kite movement which will bring together people from all over the world with a common goal of kiting, having fun and setting challenges. To enable this vision to develop we will be setting up local chapters and ambassadors. The Chapters will be run by individual ambassadors, sailing associations or clubs, and will support training, races and freeriding at their local kite beaches and sailing spots. With the help of Chapters, the class will run local, regional, national and international events to include all levels and abilities. At the heart of the Chapter is the Ambassador who is the torchbearer – the person that leads Chapter members for race training, weekly events, long distance races and fun introductory days. The aim is to give kiters an outlet to join together, share, look after each other on and off the water and help spread the word about our sport. CR:X is here to encourage inclusivity and accessibility, to grow the community and, most importantly, to put new feet on boards and get people enjoying kiteboarding. CR:X was recently recognized by World Sailing as a Class. Can you explain what this means? What a journey it’s been! Late nights and long weekends developing and testing the CR:X while holding down my day job at Cabrinha as division manager. Exhausting is an understatement, it’s been tougher than anything I’ve ever done before, but we freaking did it! World Sailing recognized the CR:X Class as a WS Class. This probably means nothing to most people, but it meant a heck of a lot to us. There is still a long road ahead, but it’s a massive hurdle overcome.

How long was the CR:X in development? We had a year of development from November 2015, when the concept was born, to delivery in October 2016. We really leveraged what we had within the Pryde Group: 16 years of kite design, 40 years of manufacturing within our own facility, and our experienced international distribution, so we have delivered a quality offering and we expect great things from the Class and

The Kit... TheKiteMag | 43


PROFILE

Mike Raper spreading the CR:X love!

Competitive foiling has obviously really taken over on the race scene now with a pretty incredible increase in the technology and R&D driving the top guys ever faster – is your hope that this scene continues to evolve and the top pros then also begin engaging in the CR:X class and events? The Foil Gold Cup and the Formula Class are awesome, it really is pushing the sport and equipment to the limit and we love this developmental aspect of the sport. The NeilPryde brand has been at the forefront of Formula windsurfing and kitesurfing for many years. We do not expect the current generation of athletes in the IKA Formula Class to cross over to the CR:X – they are chasing their dreams of high tech development and evolution. The CR:X is attracting the grassroots community within the sport, and the local and national beaches will eventually have Chapters all over the world, where anyone can freely turn up and race in a fun environment with other like minded people.

Is there scope to continue to tweak the package or are you locked in to it now it’s been recognized by WS? One Design means there are no changes allowed, that’s it. So it will stay the same unless the members of the Class decide to change it. The great thing is that the Class is elected by their own members, they decide what to do with the Class and the modifications, so as a supplier we need to follow the guidelines of the members of the Class. So is the eventual aim the Olympics? CR:X is not designed to be an Olympic Class. It has been designed to be a Feeder and Pathway Class. We are not saying it can’t be an Olympic Class, but CR:X’s primary focus is to help people get into TT and Hydrofoil racing.

Can you take us through the next steps for the CR:X? The goal is to develop racing at all four levels, with a strong international spread into developing nations. Our strategy is to focus on strong support for the first three levels of local, regional and national events. We need to make sure these are solid with a high level of participation. And then there is also hope of bigger events? Yes, on the international side it’s an incredibly exciting time. We are in negotiations with a major sponsor to support an international championship with incredible prize money. The benefits of a major sponsor are that they can dedicate a strong media budget. This budget allows us to use digital technology to educate the viewer by making it easy for them to understand. The challenge with kiteracing in foil and TT mode is that it can be hard to understand, so our goal is to partner with a media team and sponsor who can make it easy for the viewer to follow and enjoy. The future is wide open, it’s so exciting to see the potential and be involved in the birth of this new Class and movement. The feedback so far has been amazingly positive, and we can’t want to share it with everyone!

Racing 101...

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STUFF

S T U F F W E L I K E T H E L O O K O F

ACID HRD Carbon Une véritable machine pour le new school, l’ACID Carbon incorpore les toutes dernières innovations de chez F-ONE. Elle est composée d’un rail trois parties HRD pour une accroche impressionnante et un confort maximal, un tout nouveau rocker en trois phases et bien évidemment du carbone la rendant légère comme une plume et incroyablement fantastique pour générer un pop de malade...

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North Evo Si vous désirez mixer vos styles de nav ou vous souhaitez simplement aller haut alors vous voulez très certainement une Evo. C’est une aile à 5 lattes super stable qui est parfaite pour tous style des ride dans toutes les disciplines et qui vous permet de progresser ou d’envoyer des manoeuvres à la Tom Hebert NewCalStyle...

Best Procreator Toute nouvelle dans la gamme, la nouvelle Procreator est la board freestyle la plus avancées que Best n’a jusque là jamais construite. Elle possède un tout nouveau Power Channel Bottom designé pour rider plus vite cranter plus fort et sauter plus haut. Aussi son bottom et le tout nouveau 3D top ont été créé avec la construction carbone Textrelme©. Et elles sont toutes fabriquées en Europe.


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STUFF

CORE Section LW Le kite spécialisé pour la vague de chez CORE et aussi une option pour le vent léger. La Section LW prend son travail très au sérieux et possède un spi totalement différent (le CoreTexLight) avec un poids alléger aux extrémités et un aspect ratio légèrement plus élevé pour vous assurer d’envoyer du lourd et ce même si les conditions ne sont pas parfaites.

Nobile T5 Nobile’s new T5 provides rock solid stability, exceptional control and the kind of all-round performance you dream of. For 2017 all Nobile kites are now also built with double ripstop Tejin so you can expect all of the top-end benefits that come with that in terms of performance and durability…

Slingshot SST La SST continue de nous impressionner pour 2017. Elle n’a pas besoin de prétendre pouvoir faire autre chose car elle est tout simplement un kite 100% vagues et elle est juste parfaite dans cette discipline. Elle drift incroyablement bien et est aussi incroyablement réactive. C’est un succès sans aucun doute et il y a plus de tailles ajouter cette année pour 2017 pour garder les surfeurs et les foileurs à l’eau dans toutes les conditions.

Liquid Force WOW La WOW tient ses promesses puisque votre première réaction lorsque vous la ferez voler sera un “WOW”! heureusement pour cette version2 Liquid Force a gardé sa formule gagnante et vous permet grâce à cette dernière d’avoir un max de performances en surf et de la haute qualité en terme de finesse en wave riding. Elle est aussi une excellente option pour le foil. 50 | TheKiteMag

Naish Pivot La Pivot est de retour pour 2017 et possède désormais le Naish Quad-Tex treatment. Si vous voulez un kite facile à piloter et amusant et qui déchire en vague tout en vous offrant un bon gros boosting et de la performance pour le strapless freestyle alors vous voulez probablement la Pivot...


w .facebo k.com/AxisKteboarding htps:/twiter.com/AXISKiteboardin htps:/vimeo.c m/axiskteboarding htps:/instagrm.com/axiskteboarding The 2017 Vanguard retains the outline, construction and channels of the 2016 model, but has a more continuous rocker, for a smoother ride. Ride it with straps or boots, and thanks to our new 17mm insert spacing, achieve the perfect stance. Our widest range of sizes guarantees an ideal fit. Built to last with a Paulownia core, Biaxial Glass and Carbon reinforcement to control flex, continuous FAT rail, the Vanguard can take whatever you can throw at it, any way you like.

axiskiteboarding.com

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STUFF

Mystic Essentials Il est question de prendre soins de vos extrémités pendant ces mois sombres... vous pouvez avoir la combinaison la plus chaude du marché mais si vos mains et vos pieds ne peuvent plus bouger vos sessions se verront très rapidement écourtées. Alors c’est le moment d’investir dans la nouvelle technologie Mystic...

ION Hadlow Carbon Aaron Hadlow apporte toutes son expérience et son savoir-faire à la gamme de harnais d’ION à travers le Hadlow Carbon... la construction spécifique carbone/PE vous offre une forme parfaite avec beaucoup de soutien dans le dos avec différentes couches qui vous entourent et repartissent la pression. Le haut de gamme des harnais pour du ride haute qualité...

CrazyFly ATV Maintenant fabriquée en Europe, la CrazyFly ATV a perdu quelques grammes et est maintenant simplifiée et prête pour l’action. Avec un point d’entré et un profil plus large il ya tous les paramètres pour vous permettre de vous mettre à l’eau et de prendre du plaisir en ridant. Et qu’en estil de la construction PU? Et bien elle vous assure un feeling pure surf imbattable...

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ON THE LIST

O N

T H E

L I S T

And sometimes all the pros come to town. Here’s how it looked for the WKL event on the island... Photo: Svetlana Romantsova

I might be misguided, but when you mention the word kiteboarding to me my thoughts immediately turn to a very special, one-of-a-kind place. It washes over me in waves of warmth. In a surge of relief I picture a place that not only represents the sport of kiteboarding as I desire it to be, but a place that makes me feel far from my troubles, far from traffic lights, far from crowded elevators and far from everything that tethers me to modern life. I imagine consistently windy, white sand, palm-clad beaches with lush low-rise tropical jungle as far as you can see. I feel the warm air across my cheeks, the stick of the salty humid air on my palate and skin. I imagine brightly illuminated turquoise water filled with shadows of scattering aquatic life; I can see the outlines of intricate reef systems filled with the healthy vegetation indicative of a thriving ecosystem. I see a bikini-wearing brown-skinned girl beckoning me with a single finger to come closer, to let go, to ‘jump in’… and I do, every single time.

I am the first to admit that my imagination is an amazing place to retreat to when the stress of life piles on, but the place I have just described does not only live in the hypothetical – this is reality in Dominican Republic. Dominican Republic has existed as an enchanting destination for wind sports for over three decades. It is a tropical Caribbean paradise shrouded in the shadows of the coco trees. It is a smile-laden country where a fruitful feast literally grows on trees, the wind blows strong, and the measures of happiness and wealth are synonymous. Making up the eastern portion of the Island of Hispaniola, Dominican Republic has green rolling hills and lush forests covering over three eighths of the entire island. Neighboured by Haiti to the west,

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DR is the second largest Caribbean nation (out-populated by Cuba), and pokes out at the most easterly point of the windward island chain of the Greater Antilles. It is semi-triangular in shape with the nubby point of Punta Cana facing southeast towards Puerto Rico. This orientation makes up part of the secret formula Dominican Republic has of being such a consistent kite destination. The winds in the Caribbean are composed primarily of trade winds, blowing out of the east. The north coast of the island dips just enough into the wind to produce side onshore conditions like clockwork. Pretty much every day between 12 and 2pm you’ll see 16–22 knots of consistent open ocean winds coming in. It’s even more helpful that the north coast faces out into the open Atlantic, exposed to swells coming off the east coast of the US, and the tropical cyclones spinning from Africa.


DOMINICAN REPUBLIC

It is common for DR surf kiters to enjoy 6–8-foot-long period swells in the winter time, and larger short period swells in the fall. And it is good on a twin tip all year round… The obvious spots in DR attract all the tourists for a classic formula of travel and comfort. Kiters flock to the popular destinations of Cabarete and Punta Cana. Cabarete has a place in kiteboarding history and has been at the hub of the

world of wind sports since their conception. The town has long been a hotbed for the committed wind freak, hell-bent on learning the newest wind-driven sport. It is a town built on adventure, and it is roughly five miles long; a beach road strung with wind-oriented shops, bars, and restaurants of endless origins and appetites. Influenced by an incredible melting pot of cultures, the small hustling town reflects less of Dominican culture and more the impressions of the thousands of visitors.

Locals digging the BWS crew!

Another empty setup...

Ariel Corniel enjoying the conditions.

If you continue through town and drive east then the road begins to open up. At the red archway make a left and travel past old Casa Roma, a deserted and spooky vacant resort that signifies a boom time in Cabarete’s eco-tourism history. Then at the end of the road follow the sand trail to La Boca. At the mouth of the Rio Yasica river is one of the best flat-water spots in the world. Protected by the ox-bowing mouth of the river you will see fairly smooth conditions and winds ripping in through the valley. While you’re there, take the outboard motor charter across the river to the café on the adjacent side; reflect on your session or toss your kite up for one more go. La Boca isn’t exactly a secret, yet there never seem to be many people out there. And this is the unbelievable thing about DR: most

of the travelers stick to the resort. Cabarete offers beach access resort living and amazing conditions, however this enticing formula keeps kiters away from exploring the coast’s many other epic spots. The steep photogenic cliffs, wide-open spaces and seemingly untouched beaches that make up much of the north coast... To drive along it is breathtaking in itself, to stop and take it in for an afternoon is an incredible experience. Then, as you sit along the warm stretches of beach taking your sunglasses on and off and wondering if your lenses have anything to with how absolutely blue the water is (then realize they don’t), consider the vastness of untouched space to your left and to your right, the peace and quiet only interrupted by waves pounding the reef exposed by the falling tide. And then you will know that you have arrived in Dominican Republic.

MOST LIKELY TO HEAR: “Same again tomorrow?”

GETTING THERE Fly in to Puerto Plata and drive east along the coast into Cabarete for the easiest approach. More comfortable travelers may save a few bucks on flying into Santo Domingo and then driving the long way up to the coast.

IN THE BAG 9 & 12m

NOT IN THE BAG Your smart togs. It’s all pretty low key here…

LEAST LIKELY TO HEAR: “This place is overrated.”

RUBBER

BEER

How tough are you? Maybe a shortie for the sunset sessions or outside of summer…

€1.90 $2.00 £1.70

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L E S DE

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H OMM E S LA N U I T

La ou le vent le mène et ici dans cet endroit privilégié du monde, nous savons que le photographe Andre Magarao aura toujours dans son calendrier un moment planifier pour se rendre au lagon de Cauípe. Mais il ne se contente pas de l’option facile qui est celle d’avoir toutes les conditions parfaites pour un photoshoot au couché du soleil puis de ranger tranquillement sont matos pour ensuite siroter une petite bière avec ses potes... non pour Andre c’est juste le début d’une session ou il accueille volontiers l’obscurité pour braver le monde de la photographie et des flashs énormes. VOICI LES PREMIERS ÉCHANTILLON DE SON DERNIER TRAVAIL… TheKiteMag | 59


LES HOMMES DE LA NUIT

ANDRE MAGARAO J’ai plutôt de la chance car j’ai l’opportunité de travailler dans différents domaines de la photographie tout au long de l’année mais j’avoue que je suis toujours impatient pour la saison du Brésil... Pour moi, le kite est l’un des sports les plus cool à photographier. Ce sport possède un peu de tout. C’est rapide comme le wake, ce qui le rend difficile à photographier mais vous n’avez pas à vous soucier de savoir si vous avez un bateau ou un jetski a disposition. Le kite possède aussi l’eau comme le surf mais vous n’êtes pas limité par le fait d’avoir des vagues ou non. Et puis vous avez aussi la possibilité d’interagir avec les rideurs pendant le shoot tout comme en snowboard et en BMX. Je trouve que le kite vous permet de travailler en étroite collaboration avec les rideurs. Et au Brésil vous avez la chance de pouvoir tout faire et ce avec des conditions parfaites, chaudes températures et de l’eau parfaitement flat. Encore une fois ce fut une super saison. Même si j’ai du faire quelques allés/retours vers la maison durant la saison et que cette dernière n’a pas été aussi productive que les précédentes je ne peux pas vraiment me plaindre. J’ai passé de supers moments en compagnies de mes rideurs préférés. Cette année j’ai essayé de nouvelles choses. La plupart d’entres elles n’ont pas vraiment fonctionné mais c’est toujours intéressant d’avoir de nouvelles expériences! J’espère cependant pouvoir réutiliser mes nouvelles idées dans d’autres endroits et travailler encore davantage dans le milieu du kite cette année. Et je suis déjà en train de penser à de nouvelles choses à essayer pour la prochaine saison. J’ai aussi du filmer pas mal cette saison donc mon temps n’a pas été entièrement consacré à la photo. Mais ce fut bien de pouvoir voir la progression. Beaucoup de rideurs replaquent de nouveaux super tricks et je pense que vous allez vraiment apprécier de regarder les nouveaux clips que nous avons tourné. Je ne vous en dirai pas de trop pour ne pas gâcher la surprise mais c’est du lourd. Mais pour l’instant profiter déjà des photos...

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LES HOMMES DE LA NUIT

YOURI ZOON Le Brésil à cette période de l’année est toujours incroyable. Le vent est consistant tous les jours et vous ridez en board short alors qu’il fait de plus en plus froid en Europe. En plus de ça le vent souffle tous les jours donc vous pouvez être sûr que vous allez pouvoir travailler votre panel de tricks. et rider tous les jours. D’un point de vu photographique, travailler avec Andre est juste top car tout le monde sait à quel point je suis chiant dans le travail! Je veux toujours avoir le spot parfait et les conditions parfaites. Et puis une fois que j’ai tout je veux juste aller haut et envoyer du lourd! Mais envoyer du lourd ce n’est pas forcément ce qui rend le mieux en photo mais ajouter des grabs tout en envoyant bien est ce sur quoi Andre me pousse à travailler. Avec le flash il est toujours bien placé et prêt mais il n’y a rien de pire que d’envoyer un énorme trick super bien posé et que le flash ne se déclenche pas! En ce qui concerne mon travail actuellement j’essaye simplement de suivre Bebe, c’est une vraie bête! Mais jusqu’à présent les choses vont plutôt bien et je me sens remlativement bien avec mes tricks et j’arrive encore à en poser quelques nouveaux. Je suis de retour en RPM et ainsi de retour au niveau ou je sens que je peux à nouveau pousser les limites davantage. Le seul problème avec le Brésil est que c’est bien trop tranquille pour y rester trop longtemps... c’est pour ça que j’y viens plusieurs fois dans l’année: court, intense et pleine puissance! TheKiteMag | 61


LES HOMMES DE LA NUIT

CARLOS ‘BEBE’ MARIO Vivre au Brésil est génial. Il y a toujours un sport à faire. Les conditions sont tops pour le kite mais il y a aussi de nombreuses autres options. Je suis vraiment chanceux d’avoir grandi à côté de Cauípe Lagoon et de vivre ou je vis. Pour moi être capable de rider à Cauípe tous les jours est l’équivalence pour un surfeur de surfer tous les jours à Hawaii, c’est le spot ultime. Les conditions sont parfaites et il fait chaud, c’est comme rider au paradis. Et puis travailler avec Andre est vraiment génial. Pour moi il est l’un des meilleurs photographe. Il peut obtenir des shots que personne d’autre ne pourra et j’aime vraiment beaucoup son style.

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LES HOMMES DE LA NUIT

I TS LIKE RIDING I N PAR A D I S E

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LES HOMMES DE LA NUIT

B R U N A K A J I YA Je n’ai pas souvent l’habitude de passer plus d’un mois sur le même spot alors quand c’est le moment de l’année ou j’en ai l’occasion, Cumbuco est en haut de ma liste. Non seulement pour les conditions mais aussi pour son lifestyle. La vie tranquille de cette région est à elle même rafraichissante: une petite ville ou vous pouvez aller n’importe ou dans vos habits de plage et pieds nus, vous relaxer sur la place centrale après votre session et manger un bon bout de poulet pour seulement 1$ avec les locaux. L’atmosphère rend ce lieu génial pour s’entrainer là ou vous pouvez aller vous coucher à 22h et vous réveiller à 6h. Et rien que pour ça il est beaucoup plus simple pour moi de me concentrer sur mon ride et avoir une bonne routine. Ensuite quand il est question de shooting c’est idéal. Le vent est régulier toute la journée et aussi durant la nuit, là ou nous avons photographié. L’eau dans le lagon n’est pas profonde permettant ainsi a Andre de se positionner parfaitement pour obtenir les bons angles.

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LES HOMMES DE LA NUIT

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LES HOMMES DE LA NUIT

PAULA NOVOTNÁ J’ai passé beaucoup de temps au Brésil ces dernières années. J’adore être ici! Je ne me soucis de rien, il y a toujours du vent, du soleil et l’atmosphère est incroyable! C’est un endroit parfait pour s’entrainer, pour se relaxer et profiter de la vie comme je l’aime. Il y a toujours beaucoup de mes amis également car beaucoup d’entre eux viennent au Brésil pour s’entrainer et depuis que je viens si régulièrement ici j’ai aussi appris à parler Portugais ce qui me permet d’avoir aussi des amis locaux. J’aime beaucoup travailler avec Andre car il est très facile et super tranquille et il nous comprend nous en tant que rideurs. Il obtient toujours les shots qu’il souhaite: que ce soit une question de timing, de grab, d’exposition… il est très professionnel et toujours très bien organisé. Alors merci Andre pour toutes ces heures passées derrière tes flashs!

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N I G H T C R AW L E R S

TH E T I M I N G TH E G R A B TH E G O OD LIGHT

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The last shot after the sun disappeared behind the horizon Photo: Alan Van Gysen 68 | TheKiteMag


"N ous voyageons non pa s pour éch a pper à la vie mais au con traire pour q ue ce tt e dernière ne nous éch a ppe pa s..." Anonyme

Graham Howes représentant TheKiteMag en Afrique du Sud ’ n’a pas pu résisté à l’envie de s’échapper loin et cette fois a décidé de se lancer dans une toute nouvelles exploration...

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UN HIVER AFRICAIN

Chaque année alors que la saison touche à sa fin à Cape Town je me pose toujours la question de savoir « ou vas-tu aller cet hiver? » Jusqu’à présent je me suis toujours rendu sur des destinations exotiques du type: « Bali, Maurice, Dubai… » Mais cette année j’avais tout autre chose en tête: ‘je pense que je vais tout simplement explorer le sud de l’Afrique.’ C’est juste à côté de chez moi et c’est sans doute l’un des endroits les plus méconnu pour les surfeurs et les kiteurs qui voyagent avec cependant de nombreux point breaks et lagons dont tout le monde rêve avec du vent offshore le matin et du crossshore pour les après-midi... Vous devez simplement vous préparer à passer pas mal de temps dans votre voiture. Alors avec ça en tête il était simple de dire ‘oui’ aux aventures Africaines. Le premier qui répondit oui fut mon frère photographe @ craighowes pour shooter une campagne de pub pour Amazon Kindle #havekindlewilltravel. Alors nous avons préparé nos sacs, loué un 4X4 avec une toit tente et avons pris la route. Stop 1: Blyde River Canyon; Stop 2: Kruger National Park; Stop 3: Mozambique; Stop 4: Kosi Bay; Stop 5: Durban. Avec au total plus de 3000 kilomètres en 6 jours j’aime autant vous dire que nous avons eu pas mal de travail à notre retour. Ce ne fut pas un trip kite entièrement ‘exploration’. Ce fut surtout une chance de partir de Cape Town et de découvrir l’Afrique du Sud et le Mozambique qui n’a jusqu’à présent pas encore été vraiment exploré pour le kite. La première semaine je n’ai même pas pompé un kite mais nous avons cependant escaladé d’énormes arbres, avons passé un peu de temps avec d’énormes singes (dont un qui m’a volé ma GoPro), avons fait du canoë au travers des rivières bondées d’hippopotames, bu beaucoup de R&Rs (rum and raspberry) et nous sommes perdu toute une nuit au milieu du Mozambique essayant de nous repérer grâce aux étoiles... ce fut juste exceptionnel. J’ai passé mon temps à chasser le vent pendant mes trips, chasser les conditions et la houle. C’est très souvent excitant mais c’est aussi très souvent décevant. Je ne suis quand même pas parti mes mains vides puisque vers la fin, j’ai réussi à kiter en12m pour une session de 20 minutes avec juste assez de temps pour prendre obtenir ce shot en drone...

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Selfie time... Just put your recording GoPro on a piece of driftwood and hope for some good screen grabs!

Setting up camp somewhere in the bush… Photo: Craig Howes

One out of many empty point breaks we shared with dolphins along the Wild Coast

Playing with a rehabilitated cheetah in the wild Photo: Craig Howes

Crossing hippo and crocodile infested waters to get the local shebeen (pub) TheKiteMag | 71 Howes Photo: Craig


UN HIVER AFRICAIN

Nous sommes donc revenus à l’aéroport 6 jours et 30 heures

plus tard et nous avions avec nous les shots pour la campagne de pub mais j’avais tout de même en moi un profond sentiment d’aspiration après avoir vu tant de potentiel et de si nombreux merveilleux spots de kite. Et puis j’ai rencontré un surfeur à l’aéroport qui me fit me poser la question suivante: As-tu au moins vu la houle ici? Après y avoir repensé à deux fois j’ai tout simplement prolongé mon billet pour une autre semaine supplémentaire et fait signe au revoir à mon frère alors qu’il s’apprêtait a monté l’avion de retour pur Cape Town. Je me suis assis dans ma voiture ouvert Google Earth et commencé à cartographier des endroits potentiels (lagunes et point breaks) le long de la côte, et en suivant des recommandations d’amis en fonction de leurs postes sur Instagram. Je me suis ensuite dirigé dans la direction de la côte sauvage, en passant par des spots de surf très populaires à Kwazulu Natal. Ma destination était celle d’un spot ou se trouvait un de mes amis sur la rivière Umtamvuna où nous avions mis en place le plus grand parc de récréation possible: un câble 2.0, un blob, une mini ramp, un wake boat et aussi deux point breaks et un lagon à moins de 15 minutes en voiture!

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Walking through banana fields to find new spots

Another selfie from a secluded private lagoon in between banana and cane fields


Je n’avais jusqu’à présent jamais kité seul de toute ma vie car je

Exploring Mozambique by kite... Photo: Craig Howes

Boardshort sessions in the warm Mozambican ocean in the middle of winter

n’y voyais pas grand intérêt quand pour moi l’importance était de partager des moments forts avec mes amis. Mais durant ce trip plutôt particulier je me suis lancé à la découverte de spots avec pas le moindre signe de vie à l’horizon. Pas de voitures, pas d’accès aux plages, pas d’humains juste moi et le vent. Sur ce spot particulier un banc de sable séparait le lagon de l’océan entouré de bananiers et de champs de sucre de canne et quelques arbres venaient affleurer la surface de l’eau rendant ce spot parfait et faisant de ma session l’une des meilleures. Personne ne pouvait entendre mes cris de joie et mes rires (ou même venir m’aider lorsque je me suis retrouvé accroché dans un bananier)... toute cette atmosphère semblait amplifier davantage mes émotions et j’ai eu l’impression de retourner en enfance. Le reste de mon trip fut avant tout focalisé dans la recherche de vagues et avec un vent soufflant offshore tous les matins à cette période de l’année vous pouvez sans problème surfer tous les matins entre 5am et 11am. Chaque spot était meilleur que le précédent: surfer en boardshort avec des tubes interminables (et une sessions entourées de nombreux dauphins), faire une petite pause pour attraper et manger quelques bananes puis retourner à l’eau juste après. Mais Cape Town semblait m’appeler et je devais rentrer et retourner à la vie normale après ces deux semaines. L’hiver à Cape Town est différent, il m’arrive très rarement de toucher un kite quand je suis à la maison... je surf, je bois beaucoup de vin rouge et rattrape les choses que je n’ai jamais le temps de faire en été. J’adore ça mais j’ai tout de même toujours cette envie de bouger...

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UN HIVER AFRICAIN

Getting some shade from the warm winter sun

Endless chocolate barrels in Namibia

Stalling for barrels in 35 knots with a 25 knot moving wave in Namibia is challenging Photo: Grant Scholtz

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Un mois plus tard me voilà à nouveau à l’aéroport international de Cape Town mais cette fois-ci prêt à embraquer dans un avion composé de 37 places assises... dommage pour moi mais mes boards ne pouvaient m’accompagner à bord de ce dernier et me regardaient là allonger sur le sol alors que je m’apprêtais à m’envoler. Je suis finalement arrivé 24heures plus tard et après 4 voyages de retour à l’aéroport, mes sacs arrivèrent finalement une heure avant le couché du soleil ne nous permettant pas d’avoir une petite session le jour ou les prévision semblaient être les meilleures... Alors pourquoi la Namibie? Eh bien, en dehors de la puanteur constante des phoques en décomposition, la menace imminente de grands requins blancs et les vagues si puissantes vous cassant les os, la Namibie est incontestablement le meilleur point break gauche au monde! Deux kilomètres de tubes cassant sur du sable peu profond. Quelqu’un m’a dit que j’aurais surement besoin de voir un psychologue après avoir surfé cette vague ... et bien ce mec avait raison: je suis resté scotché. Plus rapide, plus puissant, peu profond... chacun essayait de décrire cet endroit. Mais pour vous expliquer: la vague déferle sur plus de deux kilomètres vous faisait toucher les 25 noeuds ce qui signifie donc que pour pouvoir la surfer avec un kite vous avez au minimum besoin de 30 noeuds et vous devrez constamment looper

votre kite pour éviter que ce dernier ne tombe du ciel alors que vous vous glissez dans le tube. Certes, des kiteurs ont déjà surfé cette vague auparavant, mais ils sont souvent à 10 mètres devant le tube et les seules images sérieuses que j’ai vues sont celles de l’hawaïen Patri McLaughlin, ce qui a suffi à m’effrayé tout en m’excitant également. Mais... il n’y avait assez de vent que pour une courte session d’une heure alors je n’ai pas réfléchi plus longtemps et me suis retrouvé en train de tuber jusqu’à la fin (bien après que ma GoPro n’est plus de batterie). J’ai finalement fini par surfer cette vague toute la journée, et je vous jure ce fut de loin la plus belle vague de ma vie. Et à cet instant le fait d’être seul prend tout son sens et rend ce trip encore plus spécial. A chaque fois que vous planifier une mission kite, il y a toujours des risques et des récompenses. Cette mission pourrait être perçue comme un échec: j’ai loupé les couchés de soleil, j’ai perdu mes bagages, dormis sur le sol, attendu dans les aéroports alors que j’aurais du être en train de tuber toutes mes journées. Mais la vie ne cessera jamais de vous mettre au défi et pour en tirer le meilleur parti, vous devez simplement les relever.

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NICJ JACOBSEN VERSUS SNOW

NICK JACOBSEN VERSUS SNOW Nick Jacobsen heads somewhere cold, without much water and not exactly world renowned for its wind stats. Can he turn it in to a successful trip? Of course he can… Words: Nick Jacobsen Photos: Christian Black

When I got the call from NP to head to South Dakota to test out some of their wetsuits in extreme environments, all I knew about the place was that Mount Rushmore is nearby and something about Dances With Wolves. I didn’t know what to expect. I watched The Revenant on the plane, much of which was set in South Dakota, and this got me excited. But there didn’t seem to be a lot of water there! I had heard about the wild nature and extreme conditions and, due to the warm winds coming up from Mexico and meeting the freezing Canadian fronts, the weather can be very fickle and change in a day. But Dakota was unchartered territory for watersports. Time to chart it out. 76 | TheKiteMag


NICJ JACOBSEN VERSUS SNOW

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NICK JACOBSEN VERSUS SNOW

DAY 1 - ARRIVAL After more than 20 hours of traveling I landed in Rapid City, the capital of South Dakota. The airport was literally deserted apart from the passengers that arrived. No people, no security, no taxis. Even the free shuttle to town had gone home. After a few phone calls they promised to send one for us. Even in northern Europe the days were warmer and nights balmy. Not on that day in Rapid City. It was 5 degrees Celsius and snowing. Heavily. The team gathered in the historic Alex Johnson hotel in Rapid City — a charming downtown building designed in German Tudor style and brimming with authentic Native American decor. Basically a lot of animal heads. The hotel is also apparently haunted — you can even book a Ghost Adventure Package stay. The team gathered at the bar for a pre-shoot brief and a beer or two. In the crew we had Antoine Martin, a pro windsurfer; Melissa Gill, a pro water woman from Costa Rica; Alex Zenovic from NP, photographer Christian Black, videographer Elliot Leboe and our local guide Dr. Bill Young. There was general concern (and excitement) about the weather forecast, and plans were made accordingly.

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S O U T H D A K O TA

Day 2 The day started like the previous one finished — 5 degrees and snowing. We decided to head to the nearby Black Hills, but first we headed through the historic town of Deadwood. Yup, it’s not just an HBO series — it’s a real place. Wild Bill Hickok was allegedly shot in Deadwood at Saloon Number 10 while playing poker. This place has an amazing collection of guns and animal heads. It’s stunning and a real piece of Midwest Americana. Moving on, we traveled up to Terry Peak — with all our water gear and armed with wetsuits. Terry Peak has an elevation of 2153m and was completely covered in snow when we arrived. The nearby ski slope was the perfect first test for the suits and to see how our boards work in snow. Always good to know. The suits kept us warm despite the chilly wind and fun was had by all. On the way back, the beautiful winter scenery provided the perfect backdrop for some amazingly unusual photos. We refueled with some sausages at the Germanthemed Sled Haus before stopping off at Bill’s best friend’s amazing log house. The place was like a museum — full of interesting trinkets, Native American artefacts, hunting rifles and the ubiquitous animal heads. No wind today but what an amazing adventure so far.

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NICK JACOBSEN VERSUS SNOW

Day 3 The next day, it snowed. We headed to Pactola Lake to try our luck with the wind, despite the freezing temperatures. Pactola Lake is the largest reservoir in the Black Hills of South Dakota and is a product of the Pactola Dam. We were greeted by little wind but amazing vistas of the lake, bordered with snow-covered coniferous trees. After some SUPing to explore the lake, the wind picked up and I decided to try my luck with a foil. These things can go in nearly no wind but the few puffs weren’t even enough on the day. The warm wetsuit and booties kept most of the cold out but I couldn’t feel my hands after a minute in the water and my head felt as if I had just eaten three scoops of ice cream at once. Ouch. Elliot spotted a bald eagle and we chased it around the lake for a while to get his Nat Geo shot. Our daily burger fix was supplied by the healthily-titled Sugar Shack which supplies ‘the best burgers in the Hills’. A dubious statement but they did let me flip one or two… On our return to the hotel we explored the nearby ‘art alley’. Dakota didn’t stop surprising us as it suddenly felt like we were in a back alley of New York.

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S O U T H D A K O TA

Day 4 More and more snow. We headed back into the Hills to explore another lake. Antoine and Meli took to some paddle boarding while I tried to test my limits by seeing for how long I can kite naked. There wasn’t enough wind for this but we got some shots for good measure. Antoine even managed to surf down a snowy slope and into the water on his iSUP. We heard there might be more wind at the state’s biggest lake so we quickly packed our gear and took off — but not before stopping for another Sugar Shack grease refill. As we drove south, the sky got darker but the wind was definitely picking up. When we arrived at Lake Angostura, it was howling. Angostura is actually a reservoir on the Cheyenne River, one of the bigger bodies of water in the area. I got my smallest FX kite and the Double Agent foil and jumped in as quickly as I could. Despite the moody skies the scenery was beautiful — and the water freezing. The good news was that the suits were working! We had a great session in 20-30 knot winds and nine degree water.

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NICK JACOBSEN VERSUS SNOW

Day 5 Finally the weather started improving and there was wind on the horizon. On the way to our next destination, the beautiful Sylvan Lake, we stopped off to see Mount Rushmore, one of America’s most recognizable tourist spots. In glorious sunshine, we took in this magnificent monument and I got George Washington to wear an NP cap. The road to Sylvan took us via The Needles — eroded granite pillars, towers and spires that create an unforgettable landscape. We threaded through The Needles via a serpentine-like single lane road then, at Sylvan Lake, we got to explore the area on our SUPs. Sylvan is nestled in the hills of Custer State Park at an elevation of 1873m — so any wind that you get is pretty gusty. This time we were lucky and I managed to get going on a foil, after some freezing moments in the water. I think I was probably the first kiteboarder to kite on this pristine lake and it was an incredible experience. After Sylvan, we went home to pick up our camping gear and headed to the infamous Badlands for a night under the stars. But not before stopping for a drink at Bill’s friend’s amazing home — complete with an 1800s saloon bar.

Day 6 When we arrived at our Badlands camp site it was dark and we weren’t 100% sure where we were. At the break of dawn, we were struck by an unforgettable sight: an otherworldly, rocky landscape stretching as far as the eye can see. Beautiful morning light bounced off the eroded sedimentary rock, generating a myriad of colors that warmed the crisp morning air. After spending a good hour taking photos and enjoying the view we set off for some kiting. On the way I spotted a milky-white pond created by water mixing with white Badlands sand and thought it would be amazing to kite it. We had to stop a few hundred meters from the pond so I pumped up my kite and ran down the road with it — much to the amusement of passing truck drivers. The pond was so shallow I had to take my fins off and I had to jump over some barbed wire to get going – but the ride was wild… It was time to go home. This place was incredible and a trip of a lifetime. We got to experience four seasons in one week, saw buffaloes, elks and other wildlife, took in the most incredible scenery, and got to kiteboard some amazing places: what more could you ask for.

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And when it´s not snowing...

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ST HELEN’S

ST

BRYHER

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T R E S CO

ST M A RY ’S

ST AGN E S

SCILLY TIMES Committed UK kiter Ben Gillespie headed over to the UK’s southernmost archipelago, the Scilly Isles, in the hope of catching the last of the British summer sun with the aim of exploring the islands and taking the next step on his journey towards foiling super-stardom… Words: Ben Gillespie | Photos: Amy Romer

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As if I’d just eased back on the throttle (I checked, I hadn’t) the 15hp engine on my tiny RIB slowed and then cut out, leaving me in absolute silence and alone a mile from land. I gave the petrol tank a quick shake, eliminating the possibility that the problem was the only one I knew how to fix, and looked up to find myself a mile from land in every direction. Thus I discovered the reality of adventure kitesurfing, rocking less than gently in the solid swell coming from the Atlantic to the west, and headed slowly but surely towards the rocky shores of the Scillies. Luckily, there were oars in the bottom of the boat, eight hours of daylight remaining, and only a light breeze to contend with. The swell caused me some concern and I briefly considered stripping naked, soaking my clothes in petrol and starting a signal fire but, in the interests of not compounding my embarrassment I thought I’d better stay dressed. Before I started rowing, I gave the starter rope a hopeful tug and, surprisingly, my somewhat frantic efforts brought it throbbing back to life. I put my t-shirt back on, and set my course to St Agnes with my fingers crossed. As I did, I thought about the reason I’d come to the Scillies, and why I kept ending up in situations that bordered on the ridiculous. I decided we all started kitesurfing for different reasons. Some love cruising on a sunny day, feeling a connection with the ocean. Some, especially in the UK, love the power, the

excitement, and feeling like you’re in a battle with the elements. Some just love learning something new. I am a fan of all of these factors but for me some of the best times I’ve had kitesurfing have been when it’s just an excuse to go and explore somewhere new with my mates. Which I guess is why, having visited St Martin’s (another of the five inhabited Scilly Isles) back in March, I’d decided to come back for a proper look around. Having convinced a couple of friends, the guys at Moses Hydrofoils, and myself that the Scillies was loaded with potential, I spent three months emailing, calling, and otherwise pestering residents and (gratefully, I should note) found myself captain of a vessel approximately two meters long and one meter wide, with an apparently not entirely reliable 15hp outboard on the back. I knew we needed a boat to explore fully, because transport between the islands is expensive, and awkward enough that you can’t really visit more than one island a day. We’d had two other boats lined up but both fell through for various reasons (another reality of adventure kitesurfing) so we were delighted to accept this third offer from Leon, a local kitesurfer. Leon’s been on the Scillies for 10 years and kiting almost as long – for most of that time he’s used the boat he lent us to take himself wherever’s on, regardless of the weather. Hearing this conjured up epic visions of Leon crossing the main channel in 25 knots, climbing up mountains of white flecked ocean, then screaming down the other side, with kit flying around the boat. He seemed pretty chilled about it, but having been out in that boat in 10 knots, I wouldn’t want to be out in much more. To be fair, he probably had a VHF radio…

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THE SET UP

Just in case the perfect beaches come too close to convincing you you’re not in England anymore...

There are two things that make the Scillies so interesting from a kitesurfing perspective, the first is the number of islands and the network of sandbars between each, which offer great potential for flat water, and spots in any wind direction. In fact, on the lowest tide of the year it’s actually possible to walk (and wade, sometimes chest deep) between all five inhabited islands. The second is the weather; it’s the warmest place in the UK, hence its dominant flower growing industry. It is also fully exposed to wind from all directions, as evidenced by the multitude of hedges grown to provide shelter for those same flowers. Unbelievably, the forecast for our week there was, apart from one morning, for sub 10 knots every day which, as well as being sure to put my new foiling skills to the test, made navigating between the islands three deep in a motorized bath tub possible, if not easy.

THE HYDROFOIL I had a suspicion that it might even be possible to explore the islands by kite alone. I reached out to Moses Hydrofoils UK, who liked the sound of the project, and sent me a Fluente to test out. At the last minute Craig Sparkes from Flysurfer offered me the use of his 15m Sonic too, and I couldn’t resist. I told a bunch of mates that I’d just take the hydrofoil to the island and figure it out when I got there, but fortunately they convinced me to invest some time in learning before I left. Oh man, such good advice. I don’t want to say it’s prohibitively difficult, because it’s not, but it is TERRIFYING, and what you really want to do is keep your eyes peeled for a 15 knot day, at a spot where you can get into neck deep water without too much effort. With that, you’ll be up on the board easily. With a bit of practice, you should be able to keep the board on the water while you get a bit of speed up, and then ollie the board onto the foil. Once you’re up, it’s just a case of staying calm as you accelerate to close to the speed of light, directly into the wind. Seriously though, once you’re on the foil for more than a few seconds everything starts to make sense, you’ll start to get used to applying front foot pressure, and going in basically any direction you choose is possible. You’ll crash often and harder than you might expect, but you’ll be staying upwind after your first run. I had two great 10-15 knot sessions before leaving for the Scillies which, with the wind forecast as it was, turned out to be really handy….

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SCILLY TIMES

THE ISLANDS

No wind, no problem: showing the lo cals how to enter the water properly

Five inhabited islands make up the Scillies, along with just over 2000 people and a bunch of tourists. I already knew St Martin’s was great for flat water freestyle, so we kept that in the back pocket in case of strong winds from the south west. The north westerly isles of Tresco, Bryher, and the uninhabited Samson were those I was most keen to explore. Sandbars, and the mostly low lying Samson, looked hopeful to provide flat water heaven, and a deep channel between the islands looked likely to provide an opportunity to cover some distance in relative safety on the Fluente. Naturally, I left booking our campsite ‘til late in the day and ended up having to stay on St Agnes, the most remote and rockiest isle. On the upside, we had a great view from the tent, and a mooring at our disposal.

The natural harbor at St Agnes provides a super fun playground when the wind is good - just mind the ro cks

We restricted ourselves to exploring St Agnes for the first couple of days, scoring a lucky window of wind one morning and kiting the natural harbor on the west of the island, right by the campsite, before making an ill-fated attempt on the idyllic sandy bottomed bay between St Agnes and its smaller neighbor Gugh. While the majority of the island is pretty rocky, this bay offers stunning views with a handful of yachts moored in the deep water just meters offshore and, like much of the Scillies, incredibly clear blue water. A narrow causeway to the north means that the bay is exposed to wind from the N/NNW and the S/SSE, and can be ridden in both onshore and offshore conditions. It’s small, but it’s pretty cool, and the deep water means it has good potential for hydrofoiling as well as flat water freestyle. Unfortunately, the wind was too light to even keep a kite in the air by the time we got in the water here this time.

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SCILLY TIMES

APPLE TREE BAY Our hopes were soon raised as there was a little wind forecast and it was in the right direction to light up a spot called Apple Tree Bay, on Tresco. At high tide, the spot here is about two meters deep for probably a square kilometer – ideal for practicing foiling. The wind vanished after a couple of hours – it proved typical of the isles for weather to change a lot. I guess because it’s a small land mass, weather systems blow straight through rather than sticking around. We didn’t experience any strong wind this time, but from my last trip out I knew that you need to keep an eye on the horizon for squalls… Having used up what we were confident was all the wind we were going to get, on Tuesday morning we set aside thoughts of kiting and set off to explore the Scillies’ largest uninhabited island, Samson. We’d glimpsed it on our trip the day before and, based on that and reports from various locals, knew it had potential. Unfortunately, on this particular day we had no options for transport other than the bathtub, so we decided to travel light and took only ourselves and Amy’s camera. We arrived on the island two miles, and close to an hour, after we left St Agnes, in a sandy bottomed lagoon straight out of a Caribbean guide book. We immediately decided there was enough wind to ride the hydrofoil set up. After very little discussion, we decided the boat would go faster with just one of us in, and I set off back to St Agnes to collect the kit. 15 minutes later, I found myself in the situation I described at the beginning of this piece… Having started the engine again, I grabbed all the kite gear, a load of food for lunch, and my phone, before hightailing it back to Samson. The engine held out, and I returned to Samson in a solid 10-12 knots; wind that would normally be a frustrating few knots shy of useful, but was now an excellent opportunity to test the light wind potential of foiling. There was a little careful exploration to avoid writing off expensive carbon gear, but there is actually plenty of space and the feeling of nipping between islands and exploring

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is really satisfying. Once you’re away from the island, a trip to Apple Tree Bay only takes a couple of minutes, where you can foil to your heart’s content with no fear of underwater obstacles. Once I was a bit more confident, I started kiting downwind (which on this day meant heading north) to explore the channel. I made it as far as the harbor at New Grimsby (nicer than it sounds) and spent most of the afternoon kiting back and forth between the two islands. The wind coming up the channel was clean and the water was calm, with only the odd water taxi to share it with. The next day we had what appeared to be much the same conditions, so Hugh and I returned to the same spot with the intention of getting some more pictures ourselves. The wind was slightly lighter, which I thought might prevent any riding at all, but I was blown away by the performance of the Sonic/Fluente combo. I’ve never ridden anything similar, so the best indicator I can give is to say that the kite was struggling to stay in the air when I was stood on the beach. This really was a good test of my ability, and after a few attempts I found that I could loop the kite, pump the board, and get on the foil. Once I was on the foil I was shooting upwind, grinning ear to ear. My problem came when I reached the end of my tack in deep water off Apple Tree Bay, and had to stop to turn. Obviously the kite fell out of the sky immediately. Luckily I could swim ashore, and repeat the same process to get back across the channel. I think I ended up doing about four pack downs that day, with Hugh doing a sweet job of rescuing me with the boat when I wasn’t near a beach. After that, Hugh and I made the decision to get out of Dodge. I considered myself super lucky to be able to tick off all five of the islands, and to have confirmed that there is indeed some sweet kitesurfing to be had. In future, I’d base myself on either Bryher or Tresco for best access to a variety of spots without having to catch a boat, or on St Martins, if I was happy to kite the flats there exclusively. I still think there’s a great adventure to be had getting round the outside of all the islands, but there is no doubt that “we’re going to need a bigger boat…”


SCILLY TIMES

The 15m Sonic and the Fluente will have you riding in 8 knots... Just don’t drop your kite.

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Photo: Svetlana Romantsova

Demandez à n’importe qui sur le tour lequel des mecs est le plus tranquille et tout le monde vous répondra sans hésitation Alex Neto. Avec son attitude super relax à la Brésilienne il est très clair que la vie d’Alex est plutôt agréable. Mais ne croyez pas pour autant qu’il n’est pas un vrai compétiteur, il a déjà obtenu plus d’un bon résultats ces dernières années et il envoie toujours haut et fort. Pour ce numéro il est en page de couverture alors nous avons pensé qu’il serait bon d’e connaitre davantage sur ‘Neto’...

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INTERVIEW: ALEX NETO

Salut Alex, merci de prendre le temps de répondre à nos questions. Alors commençons par le commencement: tu as grandi au Brésil à Cumbuco plus précisément, peux-tu nous parler un peu de tes débuts et de la première fois ou-tu as vu quelqu’un kiter? Je viens en fait de ‘Icarai’ qui se trouve à environ 8 kilomètres au sud de Cumbuco (si il est vrai que j’ai à Cumbuco presque tous le jours). La première fois que j’ai vu des personnes pratiquer ce sport c’était juste devant la maison sur mon homespot et j’avais l’habitude de voir des kiteurs faisant des donwinders passer devant moi tous les jours et ce même lorsque je surfais. Et quand as-tu eu la chance de commencer pour la première fois le kite? Un jour je suis aller surfer avec des amis qui venait de commencer le kite un an avant moi. Ils m’ont invité à venir prendre des leçons avec eux car j’étais en gros l’enfant pénible qui ne cessait de demander si il pouvait apprendre lui aussi! Alors à la fin de 2007 et j’ai finalement eu ma première leçon et ce fut un feeling incroyable. À partir de ce moment j’ai décidé d’arrêter de surfer et de me consacrer au kite car je progressais vraiment rapidement et tout ce que je voulais était d’améliorer mes compétences en kite. Quand as-tu reçu pour la première fois tes propres kite? J’ai reçu mes premiers kite en 2008 par le biais d’un mec allemand, Manfred, qui possède une pousada à Cumbuco. Et c’est à partir de là que tout a commencé pour moi. Je suis allé qu’a été tous les jours toute la journée avec d’autres enfants Locaux de Cumbuco qui sont actuellement en train de vivre le même rêve que moi: Eudazio da Silva, Set Teixeira et d’autres. Nous nous entraînions tous ensemble sur le fameux lagon de Cauipe. Te souviens -tu de la première compétition à laquelle tu as participé? Le premier événement auquel j’ai participé était un événement local avec une catégorie junior est une catégorie pro. Le niveau a toujours été très élevé dans les deux catégories alors je n’ai pas été très performant au début jusqu’à ce que j’obtienne le soutien d’un mec local appeler Luiz Carlos qui m’a donné la chance de pouvoir rider avec du très bon matériel et qui m’a permis ainsi d’améliorer mon

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ride. Et puis après avoir concouru plusieurs fois durant les compétitions locales sans obtenir un seul bon résultat je me suis rendu au championnats nationaux Junior du Brésil en 2010 ou je suis devenu le champion brésilien Junior dans sa catégorie. Quand as-tu pris conscience que tu avais les capacités pour devenir rideur pro? Ce feeling est arrivé lorsque je me suis inscrit en compétition internationale a Cumbuco pour la première fois. Ce fut l’un des stops du KPWT. J’ai réussi à terminer sixième et j’étais très heureux. Après cela j’ai commencé à faire des plans pour voyager en Europe et concourir pour les championnats européens afin de pouvoir concourir en compagnie des meilleurs rideur au monde. Alors quand as-tu commencé à concourir pour le World Tour? En 2011 et 2012 et j’ai simplement fait quelques stops mais j’ai commencé plus sérieusement en 2013 lorsque j’ai rejoint l’équipe de Best Kiteboarding. Quel est ton stop préféré sur le tour? C’est très clairement l’étape du Brésil mais vu que ça n’est pas arrivé récemment j’aurais tendance à dire que j’ai beaucoup aimé l’Égypte ainsi que l’étape au Venezuela ou le niveau était très élevé et les conditions étaient très bonnes. Il semble que vous vous entendez tous très bien entre rideurs, est toujours ainsi?! Bien évidemment! Quand vous êtes en compétition les uns contre les autres vous essayez de vous concentrer davantage sur vous-même et vous faites en sorte de vous concentrer sur ce que vous faites… donc en effet à cet instant nous ne sommes peutêtre pas les meilleurs amis à l’eau mais dès lors où le drapeau rouge se dresse et que le heat est terminé tout revient à la normale où chacun commence à parler de ses tricks tout en veillant à donner des conseils les uns aux autres! Lorsque nous entraîne l’ambiance est toujours très bonne et c’est en gros une grande famille réunissant de bonnes personnes. Que penses-tu du WKL et du nouveau format? Je suis très surpris lorsque je vois la quantité de changements positifs que nous avons réussi à mettre en place dans une si courte période de temps. Je pense que c’est vraiment la première fois que le


This is a Melon Grab KGB. Bas captured the perfect moment with this awesome sunset in the background which turned me into a very nice silhouette. Photo: Bas Koole

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I N Tis E aRPete V I ERose W: A L EaXkicker N E Tduring O This 5 off one of my heats at the Cabarete event. I’m not very high as I was trying to get nice and close to Svetlana’s lenses! Photo: Svetlana Romantsova

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INTERVIEW: ALEX NETO

Working with Andre Magarao is always great because you know that there will be some good stuff by the end of the session! Even if there isn’t great light or light wind, he’ll still manage to get good shots, especially when it starts to get dark and he puts his mega flashes out... Photo: Andre Magarao

When I saw this wooden blue house in Cape Town we decided to get some lifestyle shots there - nothing special but we had some funny ideas that turned out nicely! Photo: Svetlana Romantsova

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Another awesome sunset picture where Bas clicked the button just at the right time! I was trying some big KGB5s and this is definitely one of my favorites - especially when it comes with that beautiful background of Cauipe lagoon! Photo: Bas Koole

kiteboard réuni tous les rideurs soutenant une association créée par nous-mêmes, les rideurs, en une mission faisant des championnats du monde les meilleurs championnats jusqu’à présent organisés. Beaucoup de rideurs moi y compris n’étions pas très sûre du nouveau format mais une fois que nous l’avons essayé nous avons réalisé que les événements pouvaient être mises en place beaucoup plus rapidement, qu’ils apportaient une impression générale bien meilleure et une meilleure image de la compétition pour les spectateurs. Avec quel matériel rides-tu en ce moment? J’utilise l’Obsession Pro, la Juive V3 pour le freestyle et la Religion pour les vagues. Je suis vraiment très

heureux de ce matériel et de la façon dont il me motive! As-tu été impliqué développement?

dans

la

recherche

et

Jusqu’à présent la plupart de travail que j’ai fait avec les autres rideurs de la team RRD a été sur la nouvelle Juice board dont nous sommes tous très satisfaits. Tu as récemment parcouru beaucoup de kilomètres en kite peux-tu nous parlez un peu de ceci? Oui l’aller dernière j’ai été invité par le crew Surfin Sem Fim pour participer à un donwinder de 600 kilomètres c’est Le long de la côte nord du Brésil nous faisant franchir trois différents états. Je dois dire que ce fut l’une des meilleures choses que j’avais jusque là fait en kite. J’ai découvert de nouveaux endroits très sauvages auxquels je ne m’attendais pas à voir, des lieux magnifiques que vous ne pouvez jamais accéder en voiture et ou personne n’y avait encore kité. Alors cet année je l’ai refait encore deux fois! Le premier était le même que la dernière, 600 km, et un autre de 330 km. Pouvez-vous imaginer combien j’étais fatigué en ayant réalisé 930 km en trois semaines! Mais je ne suis jamais fatigué de découvrir de si merveilleux kite spots! Tu as voyagé beaucoup mais as-tu trouvé un endroit qui est meilleur que ta maison pour kiter? Honnêtement si j’en ai bien je m’en souviens pas! Mais j’aime aussi beaucoup kiter dans les conditions extrêmes de Cape Town et dans l’eau bleue de l’Égypte…

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T H E

P E O P L E

W H O

M A K E

I T

H A P P E N . . .

EN COULISSES W I T H

AV E C F - O N E

F-ONE est une marque conduit par un profond amour pour le kiteboard. Ils ont toujours poussé la marque dans une direction innovatrice et se sont toujours engagés à suivre la demande de leur clientèle en mettant l’accent sur le détail. Au cœur de la marque se trouve Raphaël Salles, qui a réussi à transformer sa passion guidée par le vent en une des marques les plus respectées de notre sport… Alors commençons par le commencement, bien avant qu’il n’y est F-ONE… peux-tu nous parler de ton passé de windsurfeur? J’ai commencé le windsurf quand j’avais 13 ans en 1976. J’ai rapidement commencé les compétitions et suis devenu pro de 1980 à 1995. L’apogée de ma carrière fut en 1985 lorsque j’ai terminé 3ième toutes catégories durant les Championnats du monde. À cette période nous avions l’habitude de faire de la vague, du slalom et de la course ce qui était assez difficile.

K I T E B OA R D I N G

partir de cet instant j’ai concentré tous mes efforts pour ce dernier. Mon tout premier challenge était être capable de remonter au vent et de rester sur le même spot. La première production de planche de kitesurf F-ONE est arrivée à la fin de 1997 et nous étions les seuls sur le marché. Peux-tu nous expliquer quelles technologies tu as utilisé pour ces planches et en quoi étaient-elles adaptées et performantes pour le Kite? Nous étions la seule marque sur le marché entre 1997 et 1998 et les développements constants nous ont donné beaucoup d’avance dans le monde des planches de Kite. Le modèle le plus populaire était la red 215 et le shape de cette board était un mix entre une planche de surf et une planche de windsurf de vagues afin de pouvoir planer et de remonter au vent efficacement.

Et ensuite quand as-tu commencé F-ONE et quelle était ta motivation pour débuter cette entreprise?

Comment était-ce de fabriquer des boards et des kite au début des années 2000? Cela a du être vraiment très intéressant surtout lorsque l’on voit la rapidité à laquelle les choses ont évolué…

J’ai commencé F-ONE en 1994 avec des planches de windsurf parce que j’étais certain de pouvoir offrir quelque chose de nouveau sur ce marché. Mais en 1996 et j’ai essayé le kite et à

Oui comme toujours au début vous avez toujours une nouvelle révolution chaque mois et l’entrée de nombreuses marques sur le marché. Cela a toujours été un vrai challenge pour nous pour

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The very early days...

rester au top. Vous savez quand vous êtes les tous premiers et les seuls sur le marché c’est toujours difficile de voir beaucoup de marques arriver peu à peu. Et puis en 2008, F-ONE a sorti un kite révolutionnaire, la Bandit. Peux-tu nous expliquer comment vous avez élaboré le design de ce kite… cela a du être vraiment très satisfaisant de prendre conscience de ce que vous veniez de créer?! La Bandit est arrivée avec le Delta C-shape, conception brevetée, alors c’était pour nous une énorme décision à prendre et surtout lorsque vous annoncez à tout le monde que vous n’allez avoir qu’un seul modèle de kite dans votre gamme. Toutes les marques possède plusieurs kites dans leur gamme. Les gens pensaient que nous étions fous ils se disaient que nous avions créé d’autres kites. Ce fut une année très passionnante parce que c’est année fut l’année ou Naish présenta à son tour la Sigma et le concept Bow. Le but du Delta Shape était d’avoir le maximum de dépuissance tout en gardant une grande stabilité, la plus grande plage de vent et le meilleur et le plus simple redécollage possible. Et le Delta pouvait le faire.

Pensais-tu que ce Delta allait être un tel succès? Vous savez c’est comme votre bébé, c’est toujours le plus beau alors j’étais totalement convaincu qu’il allait être un succès! Grâce à la Bandit nous avons doublé nos ventes la première saison ce qui signifie clairement que notre clientèle semblait l’aimer beaucoup également. Vous savez je pense que c’est tout de même le plus grand succès de l’histoire de l’industrie du kite car il y a très peu de modèles qui sont restés plus de 10 ans sur le marché et c’est loin d’ être la fin. Depuis 2008 F-ONE n’a pas cessé de s’améliorer et vous avez désormais une gamme complète de twin-tips et de surfboards. La Bandit est encore le kite principal et se focalise sur toutes les disciplines. Penses-tu développer davantage ta gamme de kites ou souhaitestu continuer à suivre ta philosophie qui est celle de ‘un kite pour tout’? La Bandit est un kite très surprenant. Regardez, l’ensemble de nos freestyleurs l’utilisent pour le World Tour et nos waverideurs l’utilisent pour le strapless

et sur le Wave Tour. Nous la vendons également aux écoles et aussi aux centres de kite et ils adorent l’utiliser pour enseigner. De nos jours notre sport est en train de changer et le foil est devenu une discipline majeure et la façon dont un hydrofoil glisse sur la surface de l’eau et bien différente de celle d’un twin-tip ou d’un surf. De cette façon nous avons besoin de nouveaux Kites avec différentes tractions est différentes performance et c’est pour ceci que nous avons présenté la Breeze dans notre gamme. Cependant la Bandit représente encore 90 % de nos ventes. Votre gamme de board et maintenant bien établie et très respectée, de quelle façon choisissez-vous sur quoi vous souhaitez vous concentrer lorsque vous travaillez sur vos twin tip et surf boards chaque année? Nous sommes les créateurs de boards depuis le début alors nous essayons d’avoir la meilleure gamme possible. En gros nous écoutons les feed-back de notre clientèle et analysons ce que nous devrions changer pour essayer de créer une nouvelle innovation. Nous ne pouvons pas changer toutes nos planches chaque année TheKiteMag | 101


E N CO U L I S S E S AV E C

Still the early days - showing some commitment in serious surf

ou apporter nos principales innovations à chacune d’entres elles donc nous essayons de choisir ensemble sur quelle gamme nous souhaitons nous travailler et améliorer. Quelles ont été les principales évolutions en terme de construction de vos planches de ma matériaux utilisés depuis que vous avez débuté leur construction? Si nous revenons à la fin des années 90 nous étions déjà en train de créer des planches de surf avec de l’EPS et du PVC et carbone alors c’est toujours le même type de construction mais nous retravaillons constamment les fibres et les mousses que nous utilisons. Pour les twin tips le changement majeur fut lorsque nous avons été la première marque à commencer les constructions comme les snowboard avec des noyaux 100 % bois.

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Tu as une équipe de rideurs et testeurs impressionnante qui ont travaillé avec la marqué depuis des années maintenant, peux-tu nous dire qui sont-il et qu’ont-ils apporté à l’expérience F-ONE?! Nous aimons avoir des relations sur le long terme avec nos partenaires dans de nombreux domaines alors c’est exactement la même chose avec nos rideurs. Certains de nos rideurs continuent de travailler avec nous et ce même après leur carrière et en tant que pro rideur je comprends leurs besoins. Bien évidemment aujourd’hui, Mitu est notre rideur le plus emblématique et après autant de temps avec nous nous avons une relation vraiment forte qui est bien au-delà d’une simple relation classique entre une marque et un rideur. Mitu est une vraie star de notre sport et ce qui l’apporte dans la discipline du strapless est unique. Il est également un très bon businessman et son centre au Cap Vert est maintenant énorme et compte plus de

30 personnes travaillant pour lui pendant la saison hivernale. Et maintenant nous avons une équipe encore plus grandes avec des rideurs de long terme tels que Alex Caizergues et Charlotte Consorti, mais aussi quelques nouveaux comme Filippe Ferreira pour le surf, Camille Delannoy en strapless et David Tonijuan et Set Teixera en freestyle. Nous avons également une énorme équipe ‘next génération’ avec d’une nouvelle star de notre sport comme la petite Brésilienne Mikaili Sol. À 12 ans son niveau de freestyle est juste impressionnant. Notre team foil est également impressionnant avec notre 10X Champion du monde Maxime Nocher et Axel Mazella qui est déjà sur le podium à seulement 19ans. Pour les tests Mika a été mon partenaire maintenant depuis dix ans et nous nous connaissons l’un l’autre tellement bien que nous pouvons être vraiment extrêmement précis et faire de nombreux tests.


The modern era - Raph still with plenty of commitment!

Alors combiner tous ensemble ils apportent énormément à la marque en terme d’image, de feed-back, de relation et comme vous pouvez le voir à travers nos films partir en trip avec eux est toujours un moment énorme. Tu as désormais Julien qui manage Manera, as-tu espèré que tes enfants suivraient tes pas et est-il plus facile de transmettre un business lorsque ce dernier reste en famille? Julien mon fils, vient d’être diplômé d’une haute école de commerce et j’ai tout de suite pensé qu’il pouvait être vraiment bon si il travaillait en premier pour d’autres compagnies et autres business afin de gagner en expérience pour peut-être un jour revenir dans le business familial. Mais il est venu dans les bureaux quelques mois et décida directement qu’il voulait rester avec nous. Sa motivation était vraiment impressionnante et j’ai vraiment

été impressionné par ses capacités et connaissances et ainsi sa mère et moi même avons décidé qu’il pouvait devenir le manager de la marque Manera. Vous savez Manera est complètement nouveau et je suis certain qu’il va pouvoir construire quelque chose d’impressionnant en suivant sa propre vision. Sophie ma femme est la personne clé chez F-ONE et nous sommes tous les deux très fier de le voir prendre plus de responsabilités. Peux-tu nous en dire un peu plus à-propos de l’endroit où vous êtes basé à Montpellier et comment à la machine F-ONE fonctionnement en terme de recherche et développement et production? Nos bureaux se trouvent au sud de Montpellier À 10 minutes de la mer. Nous avons tous les styles de conditions de vent et ce sont exactement les conditions de vent auquel nos clients sont exposés lorsqu’ils kitent. Je passe sans doute 150 jours dans

l’eau avec Mika. Et puis nous avons une équipe de 20 personnes aux bureaux et toute notre production est réalisée en Asie. La seconde révolution après la Bandit chez F-ONE a sans doute été l’émergence des foil dans le monde du kitesurf. Avez-vous tout de suite pris conscience à quel point cet aspect de notre sport allait se développé de la sorte? Quelques-uns de nos rideurs et ambassadeurs ont commencé à faire du foil en 2008. Pour ma part j’ai commencé en 2013 car les les améliorations en terme de navigation dans le vent léger étaient énormes. Donc c’est un sujet d’actualité depuis huit ans maintenant déjà. Au tout début l’équipement n’était pas très facile alors je n’étais pas sûr que cela allait être un succès. Mais maintenant le foil prend une place énorme à tel point que la dernière fois que je suis allé rider avec Mika nous nous sommes posés la question de savoir TheKiteMag | 103


E N CO U L I S S E S AV E C

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SOMETIMES I REMEMBER T H AT W E S TA R T E D W I T H ONLY €7000 IN OUR POCKET! TO DAY W E A R E A M E D I U M S I Z E D CO M PA N Y F O R KITESURFING – IT IS A P O S I T I O N T H AT W E L O V E A N D T H AT S AT I S F I E S U S .

And Raph looks pretty satisfied with his lot in life here...

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E N CO U L I S S E S AV E C

que faisions nous avant le foil? Et ensuite nous avons pris conscience qu’avant lorsque le vent ne soufflait pas à plus de 15 noeuds nous n’allions même pas à l’eau, et maintenant dès que le vent est en dessous de 18 noeuds nous ne faisons que du foil. Et puis maintenant depuis septembre toutes mes sessions de SUP sont des sessions de SUP foil, donc oui maintenant le Foil prend une énorme place dans notre temps passé à l’eau.

The early foil

Vous avez été impliqué dans le foil depuis les débuts et pour 2017 vous avez présenté une gamme énorme de foils dans toutes les disciplines (avec de nouvelles sorites pour janvier). Ceci a du être une énorme décision à prendre! Y a-t-il eu des signes vous montrant en que le foil allait prendre une place si gigantesque dans le marché et ceux à travers toutes les disciplines? J’ai toujours la même façon de faire les choses: j’essaye et si j’aime, je le fais! Parfois j’ai tort mais heureusement pas très souvent. Ensuite la deuxième chose que nous faisons est que nous faisons les choses à 100 %. Le marché français et surtout celui dans le sud de la France est très avancée en terme de foil et c’est donc pour cela que j’ai commencé huit ans auparavant et nous avions déjà une idée de ce que le marché mondial allait devenir dans le future. Nous avons commencé à développer notre gamme de foil il y a quatre ans et depuis la gamme n’a pas cessé de se développer mais le fait que le foil soit désormais en train de s’étendre au travers des disciplines est une très belle surprise et confirme que le foil va prendre une place énorme dans l’ensemble des sports nautiques… Sur quoi es-tu en train de travailler pour le moment, pouvons nous nous attendre à de grosses surprises les prochains mois? Aujourd’hui je vais dire que la plus grosse surprise sera le développement du foil dans tous les sports. Et notre investissement en terme de rideurs et de discipline freestyle va devenir beaucoup plus important! Si tu avais été capable de voir ce que ton entreprise F-ONE allait devenir il y a de ça 20 ans quelles auraient été tes pensées à cet instant? Je n’aurais pas voulu savoir ce que nous allons devenir aujourd’hui peut-être que cela m’aurait effrayé! 20 ans auparavant et aujourd’hui avec l’image et la taille de l’entreprise et de notre marque les gens ne savent même pas comment Sophie et moi avons débuté. Parfois je me souviens que lorsque nous avons commencé nous avions simplement 7000 € dans la poche! Aujourd’hui nous avons une entreprise de Taille moyenne dans le monde du kitesurf et c’est une position que nous aimons et qui nous satisfait amplement… et puis en toute honnêteté devenir trop important risque de nous enlever notre liberté et de nous apporter de plus gros problème!

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The 2017 foil


Raphael does spend a little bit of time here...

The Bandit aged 10...

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THE DESIGNER

LE DESIGNER

Depuis de nombreuses années CORE est connu pour être la célèbre marque allemande connu pour ses deux kites la GTS et la XR series incroyablement populaires et polyvalents. Cependant ces 18 derniers mois quelque chose s’est passé sur l’île Allemande de Fehmarn oh la marque est base et ou le département de la création des kite prend place. Leur gamme de Kite a doublé avec trois nouveaux kite ajoutés à la gamme, avec CORE s’appuyant sur plus de deux décennies d’expérience en construction de kites pour offrir de nouvelles propositions à leurs clients. Au cœur de cette révolution un concepteur de kite de chez CORE, Frank Ilfrich ...

Alors commençons par le commencement: quelle est ton passé et comment as-tu fini ici chez CORE a designer des kites? Eh bien j’ai commencé le kite en 99 donc j’étais l’un des premiers. Mais d’un point de vu éducation mon passé est celui de mécanicien puis ensuite de designer graphique pour 108 | TheKiteMag

des jeux vidéos. Après cela j’ai commencé a travaillé avec un magazine de kite allemand. C’est À partir de cet instant que j’ai commencé à tester les kites et que j’ai fait également quelques tests pour les planches Carved en 2004 et 2005. Et puis Bernie (directeur général chez CORE) m’a demandé si je voulais faire quelque chose avec son entreprise et j’ai répondu oui. Toute début je t’est responsable de la barre alors les deux premières barres comme la Carved bar était un peu comme mes bébés mais j’ai été là également pour soutenir le designers de kite qui était présent à cet instant. Après deux ans j’ai avancé et ainsi Bernie m’a demandé si je me sentais assez confiant pour faire de ce job le mien et c’est ainsi que j’ai donc commencé a créé des kites! C’était en 2005. J’ai vraiment commencé avec rien car l’ancien designer est parti avec l’ensemble de ses dossiers mais ceci dit c’était le moment parfait car la Bandit venait de faire son apparition sur le marché et il était temps de faire à notre tour notre révolution dans le monde du kiteboard.


FRANK ILFRICH

Yes, this is ‘work’...

Je suppose que cette période a du être incroyablement excitante avec autant d’innovation en une si courte période de temps. Est-ce toujours aussi excitant ces temps-ci? Oui tout à fait! Je me sens aussi motivé que lorsque j’ai commencé. La création de kite est loin d’être arrivé à son apogée. Nous continuons de trouver de nouvelles façons d’innover À fin d’améliorer nos kites. Fabriquer des kites spécifiques est très difficile mais s’avère être un travail également très gratifiant d’autant plus quelle autre but est de réussir à placer un sourire sur le visage des passionnés du kite. Je peux donc dire que j’ai fait un bon job lorsque les kites CORE sont les premiers à l’eau et les dernier à en sortir. OK parlons désormais des modèles de la ligne. Lequel de tout faire a longtemps été un thème dominant Chez CORE jusqu’à l’année dernière encore est passé de 2 modèles À cinq modèles. Que s’est-il passé?! En gros nous avons séparé deux problèmes. Premièrement nous avons combler un manque dans notre série universelle de Kite. Et deuxièmement, nous avons ouvert une section sur le marché proposant des kites très spécifiques.

Ainsi chacun de notre série universel possède son propre super power. La XR et performante pour le freeride. La GTS pour le freestyle. La nouvelle CORE Free c’est place tranquillement entre laXR et la GTS en étant super performante en waveriding. Et puis ensuite nous avons lancé la série spécialisé l’année dernière pour combler les besoins des rideurs très expérimentés qui se spécialisent juste sur le ride en vague ou en freestyle. Pour ses rideurs notre nouvelle Section est parfaite pour ceux qui ne veulent pas faire de compromis en vague. Et la nouvelle Impact est spécialement conçu pour les pro qui envoient en wakestyle. Alors comment sais-tu c’était ta clientèle recherche et comment prends-tu les grandes décisions? Nous travaillons en étroite collaboration avec nos clients les plus fidèles et faisons en sorte de les écouter le plus possible. Nous retenons sans cesse leurs feedbacks.

Chacun de nos nouveaux modèles doit répondre à l’attente de nos utilisateurs existant tout en veillant à attirer une nouvelle génération de kiteurs. Le vrai challenge tout en veillant à garder notre spécial touch! C’est très intéressant est très gratifiant de voir évoluer

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LE DESIGNER

notre clientèle se développer et apprendre à nos côtés ainsi qu’avec la nouvelle génération de kiteurs. Alors quand il est question de retravailler le design d’un Kite, comment choisis-tu les changements à mettre en place? Beaucoup de caractéristiques peuvent être modifiées de différentes façons en utilisant différentes approches. En général l’aspect ratio du kite est la base du shape ont le plus gros impact sur la performance. La performance du kite est également affectée par la plage de vent, le nombre de lattes, le diamètre du bord d’attaque et le design des bridages. Le truc c’est de réussir à obtenir la bonne combinaison et de faire en sorte que chaque taille de kite possède la meilleure performance individuelle. Et pour rendre les choses encore plus compliquées les règles, lorsqu’il est question de vent léger, changent elles aussi complètement! Es que le software que vous utilisez pour mettre tous ces éléments ensemble est-il assez performant pour tout faire tout seul? Non, notre software n’en est pas encore la pour designer des kites tout seul! Il ne peut pas faire des calculs structurels ou effectuer des simulations de flux d’air. Le design est commencé se termine avec moi. Cependant Notre software Fournit des «composants» individuels et des options de paramètrage qui soutiennent mon travail. Un kite est presque impossible à simuler car il fléchit en vol, donc nous sommes toujours obligés de fonctionner à l’ancienne en fabricant des prototypes. Si d’autres designers de kite possédaient le même software, produiraient-ils des produits similaires au votre? Non pas vraiment parce que notre software est customisé en fonction de nos besoins et de nos demandes. Cela serait vraiment difficile de dupliquer exactement les mêmes réglages; les mêmes options et caractéristiques que nous avons développé pendant de nombreuses années. Le software est tellement robuste que les combinaisons et permutations sont virtuellement sans fin. En quoi l’influence des autres kites sur le marché impact sur tes designs? Chaque designer a sa propre personnalité et c’est important pour eux de faire leur propre chose et de tester les modèles qui sont en compétition sur le marché. Nous nous attendons vraiment à ce que nos

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compétiteurs essayent de faire la même chose avec nous. Ceci dit notre priorité lorsque nous re-designons un modèle est avant tout de garder notre signature CORE et notre caractère et je ne sais pas ce qui motive les autres designers mais ma satisfaction personnelle est avant tout de créer mes propres designs. Peux-tu nous décrire ton processus lorsque tu travailles sur de nouveaux prototypes? Nous opérons en gun cycle de deux années c’est qui nous permet d’avoir suffisamment de temps pour mettre en place des améliorations concrètes. En théorie nous avons presque 18 mois de développement car nous avons besoin d’un temps suffisant pour faire en sorte que chaque taille de Kite soit performante. Au début, des études conceptuelles multiples sont mises en œuvre simultanément jusqu’à ce que l’on voit apparaître un concept majeur. Nous pouvons ensuite avoir un nouveau prototype produit est délivré dans nos bureaux en 9 à 12 jours. Et là le fun peut commencer! Parfois les résultats des tests des prototypes prennent un peu plus de temps. Dans tous les cas cela reste mon moment préféré dans le procédé de création. Qui est impliqué dans les tests des prototypes? Nous avons actuellement une très grosse équipe des testeurs. Les tests de prototypes commencent avec Basti (Buzzy) Witzleben et moi-même. Puis ensuite nous prenons les autres avec nous autour du monde pour y jeter un second coup d’oeil et Bernie, notre directeur, est également impliqué dans la plupart des phases de développement. Et puis en ce qui concerne les autres feed-back nous comptons bien évidemment sur notre fidèle clientèle. Qui possède le dernier mot quand il est question de prendre une décision? Nous pensons que la création de Kite est un travail d’équipe où chaque joueur joue un rôle important. Je suis peut-être le coach mais chaque personne de l’équipe possède ses propres valeurs. Mais il est vrai que je suis le décisionnaire final.


FRANK ILFRICH

Frank talks team rider Willow-River through the finer points of kite design...

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TECHNIQUE AV E C

KG B L E M OV E

Le KGB est l’un des tricks qui vous apporte le meilleur feeling. Salut Julien de mes derniers Mobes et maintenant je pense que c’est très certainement mon préféré. En sortie de kicker j’aime me faire avec un Mexiroll comme les wakeboardeurs. Une fois que vous le maîtrisez bien il ne demande pas tant d’efforts pour initier et compléter la rotation comme tous les autres Mobes.

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PHOTO: TOBY BROMWICH

ERIC RIENSTRA

L E C O M M E N T FA I R E Popez fort et envoyez votre tête vers votre genoux arrière. Ensuite tournez la tête au dessus de votre épaule et tirez fort sur la barre en direction de vos hanches. Vous devriez tourner et vous retournez au même moment en vous sentant légèrement désorienté! Focalisez vous simplement sur le passage de barre. Ensuite regardez là ou vous souhaitez replaquer votre trick et décidez si vous devez oui ou non ralentir votre rotation avant de poser. Une fois que vos pieds sont à nouveau sous vous étendez vos jambes et replaquez! Vous obtiendrez des points supplémentaires si vous replacez simplement avec le main avant sur la barre.

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BAGGAGE BUYER’S GUIDE

Baggage Buyer’s Guide Whether you’re off to far flung lands, off on a road trip, or just off to the beach, keeping your kit safe is essential. Time to check out our guide for the very best in baggage…

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BAGGAGE BUYER’S GUIDE

RRD

RRD have a broad range of bags in a massive range of

sizes. All great for protection, ease of handling and for traveling with your favorite gear. All bags feature: • Anti corrosion zipper and pullers • Reflective tarpaulin to mirror away sunlight and heat • Clear size marking • Sufficient padding • Lightweight TheKiteMag | 117


BAGGAGE BUYER’S GUIDE

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MANERA

1. GOLF BAG The Golf Bag has a big volume and can fit several twin tips and kites, plus your regular accessories (harness, bars, wetsuits…). It has wheels and many reinforcements that make it convenient and durable, whether it is for a day-trip or for several weeks on the other side of the globe. 2. SESSION BAG This is the light bag: no wheels and no rigid structure. It is easy to travel and pack anywhere, you can fit twin tips, kites, harness and accessories in there. A great option for a day-use bag, but also for flights as the weight won’t be a problem… 3. SURF 5’8” Thick foam and durable construction, this bag can be used either for a day-trip or for flying to the other side of the planet… Includes an ‘alu-tarpee’ layer to reflect the sun and keep your board safe in hot conditions.

1.

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NP

1. NP GOLF BAG NP’s Golf Bag is an airline-friendly kiteboard bag that resembles the shape of a golf travel bag. The bag comes in two sizes allowing you to comfortably pack three kites and up to two twin tip boards with bindings, multiple harnesses and wetsuits. The Golf Bag is padded with 8mm of foam to protect your gear yet it only weighs 3.6kgs. 2. NP SURFBOARD BAG The NP Surfboard Bag is made from a durable woven material and padded with 8mm of foam to protect up to two surf boards on your next trip. The bag features an integrated fin/wax pouch and has nose-to-tail rust-proof zipper opening for easy board access.

2.

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3. NP BACKPACK The NP Backpack is an all-purpose backpack featuring an inner organizer, laptop compartment and a protective sunglass pocket. This 25 liter urban-to-beach pack can fit a 15” laptop while also comfortably carrying your wetsuit, towel and a water bottle.


BAGGAGE BUYER’S GUIDE

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LIQUID FORCE

1. GOLF BAG Here’s Liquid Force’s take on the miracle ‘excess saving’ Golf Bag option. Super tough and superstylish you can get all of your kit in and approach that check in desk without your credit card at the ready. 2. COFFIN BAG For 100% confidence that your kit is going to arrive in one piece, the Liquid Force coffin bag can fit in two boards, 3 kites and still have room to spare for your harness, pump and copy of the Lonely Planet.. 3. WORLD SURF TRAVELER For serious trips to cranking reefs and perfect point breaks, the World Surf Traveler can fit in two boards and three kites. So you’ll have no excuse for not going out no matter how big the surf is…

MYSTIC

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1. ELEVATE The Elevate boardbag is made of a lightweight coated nylon ripstop fabric and weighs a mere 2.2kg. The bag is extremely light while not compromising the bags strength. Then, if you are just a bit overweight at the check-in counter you are able to remove the wheel system and place the wheels in your hand baggage. The Elevate boardbag has a lot of storage space to bring all your gear and yet it can be reduced to the tiniest package size for convenient storage at your destination. 2. TRIPLE WAVE BOARDBAG The Triple boardbag is a great new boardbag to take you all over the world. This boardbag can be used in three ways… 1) Compressed, use the bag compressed for one board. Compress by using the hook, loops and straps. 2) Semi-compressed, use the bag semi-compressed for three boards and additional gear or 3) Full usage, use the full space of the bag for three boards and additional gear.

2.

3. GEAR BOX DELUXE The protective core of the Gear Box is an 8mm thick closed cell foam padding, keeping a tight balance between weight and impact strength. The ventilation patch improves the environment in the boardbag by increasing the breathability. If you are traveling straight from the beach, good ventilation helps to keep your gear in good condition. The Gear Box Deluxe is equipped with a replaceable puller system and one spare puller is included. Also includes two vacuum bags and a small pump. Packing was never this easy! TheKiteMag | 119


BAGGAGE BUYER’S GUIDE

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CABRINHA

1. SURF TRAVEL BAG For those bigger trips hunting down serious waves, the Surf Travel slots in two surfboards and three kites... With TPE backed 600D polyester, 10mm foam padding and internal and external compression straps you can expect your kit to arrive at your destination in exactly the same condition it left home… 2. GOLF BAG Get all of your kit packed up well and hope to capitalize on some complimentary luggage allowance. The Golf Bag has airline friendly dimensions and you can fit in two twin tips and three kites. And you could maybe even squeeze in a golf club.

3.

3. DUFFLE BAG A great option for loading up all the rest of your holiday essentials, the Duffle Bag has heaps of room and is super-sturdy, and you can then attach it to the Surf Travel or the Golf Bag to make traveling life a little a bit easier…

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ION

1. GEARBAG TEC 1/3 ION have a couple of Golf Bag options… Here is the smaller brother, the 1/3, which takes 1 board and (you’ve guessed it!) 3 kites. Also available is the 2/4 – you can do the math on that one. 120 | TheKiteMag

2. SURF TEC TRIPLE Here’s the daddy of the ION surfboard range – you can easily get three boards in here, then there’s a single board bag inside so that you can take your stick of choice out the bag and to the beach without having to worry about dinging it…

3. KITE CRUSH BAG When space is at a premium you can get your kite into the Crush Bag and really squeeze every last bit of air out of it. Available in medium (up to 10m) and large (up to 14m).


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AARON HADLOW

TEAM SERIES

A A R O N

H A D L O W

CA

WORKED-IN CARBON/PE CONSTRUCTION F O R S TA N D - O U T B A C K S U P P O R T

SURFIN G EL EMEN T S ION-PRODUCTS.COM

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BAGGAGE BUYER’S GUIDE

RIDE ENGINE

1.

1. TACTICAL TROLLEY Ride Engine’s Tactical Trolley is a utilitarian roller bag that will have you hauling mass amounts of gear across the planet with ease. Large enough to take multiple twin tips up to 158cm long, but compact enough to fit within standard airline baggage limitations, the Tactical Trolley features large interior compartments, compression straps, Kevlar reinforcements, a wet-dry compartment, rugged wheels and integrated runners to give the bag structure with or without a twin-tip inside.

3.

2. SPACE AGE DUFFEL This is a no-nonsense gear and travel bag designed for those who want maximum durability and

function out of a traditional duffel bag shape. Featuring a full PVC outer for splash, dust, dirt, mud and weatherproof protection, this bag is offered in two sizes – small (105L) and large (206L) – and features one large interior compartment, side pockets, central carry straps with Velcro closure and a heavy-duty padded sling strap for shoulder carry. 3. ROVER BACK PACK Available in grey or brown, Ride Engine’s Rover Back Pack is a classic day pack loaded with features to keep you organized and mobile on whatever adventures you find yourself in. Features include a padded laptop sleeve, hidden stash pocket, fleece-lined sunglass pouch, multiple zipper compartments, interior organizers, water bottle holders and extra cushy shoulder straps.

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BRUNOTTI

1. X FIT KITE/WAKE BOARDBAG If you want plenty of room to get your twin tips, kites, harness, pump and a few beers for the end of the day then this could be the bag for you. If you want it with features like Air Mesh Ventilation Technology and the X Fit compression straps and you want it in a super stylish package then it is definitely the bag for you… 2. X FIT KITE/SURF BOARDBAG If you’re off on a trip then you want 100% confidence in your kit. You want to make sure it arrives in one piece, and you want it to be easy to move around when you’re there… The X Fit Kite/Surf has hardened roller bearing in the PU wheels, a protective tarpaulin inner shield and close cell shock absorption so is about as bombproof as it gets. Meaning you can just concentrate on getting barreled…

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1.

2.


BAGGAGE BUYER’S GUIDE

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TE P A LRLL E ME MO A IB D OE UT IT

PARLE MOI DE

NAISH SLASH Pour la marque qui est installé sur l’île paradisiaque des vagues dans l’univers du Kiteboard, ce fut vraiment très excitant d’entendre que Naish venez décès lancé dans le jeu du ‘kite pur vague’. Le kite designer Damien Girardin nous en dit davantage.

Donc la grande nouveauté de 2017 est la Slash. Pourquoi avezvous pensé que c’était le bon moment pour sortir votre premier Kite 100 % wave de chez Naish? Nous avons passé quelques années à y penser car nous avons pensé que la pivot pouvait combler la demande. Et puis j’ai parlé avec quelques distributeurs et j’ai compris que beaucoup de rideurs rechercheraient plus que la pivot lorsqu’il était question de surfer vagues et de faire des tricks en strapless. Un kite qui serait encore plus stable et qui se ferait oublier complètement lorsque vous essayez des tricks et qui aurait la capacité à drifter parfaitement pour vous permettre de vous focaliser à 100 % sur la vague que vous est en train de surfer. Alors quand est-ce que vous avez commencé sa création et qu’elles étaient les spécificités que vous vouliez pour ce kite? Je voulais vraiment me focaliser sur le drift et augmenter la stabilité tout en veillant à retirer de la pression en barre comparé à la Pivot.

124 | TheKiteMag

Peux-tu nous en dire davantage sur les caractéristiques et les clés du design de la Slash? La clé principale du design et que la Slash nous vient tout droit de la Pivot. Alors j’ai pris tout les meilleurs éléments et à celle-ci j’y ai ajouté les caractéristiques spécifiques pour atteindre mes objectifs en terme de design. Afin de demander la stabilité j’ai retravaillé sur le bord d’attaque pour rendre le diamètre de constant sur la totalité du kite ah Afin de pouvoir obtenir une plate-forme solide qui au final ordre beaucoup plus de stabilité au kite. Pour travailler sur son habilité à drifter l’idée était de faire voler le kite un petit peu plus en arrière de la fenêtre lorsque ce dernier allait être trimé et en effet il drift à la perfection!


NAISH SLASH

TheKiteMag | 125


PARLE MOI DE

L’une de vos caractéristiques principales pour cette nouvelle ligne a été le Quad-Tex… qu’est-ce que ce matériel et quel est l’impact de ce dernier sur la performance et la résistance du Kite? Le Quad-Tex et quelque chose dont je suis vraiment très fier. Le tout premier objectif était d’augmenter la rigidité et la longévité du spi. J’ai approché les choses d’une façon différente et au lieu d’ajouter des matériaux sur un tissu déjà existant j’ai préféré commencer dans l’autre sens. J’ai commencé avec une matrice de ripstop (3 fois plus résistante) qui offre les caractéristiques supérieures au matériau et j’ai également ajouté du fil entre la Matrix pour compléter le matériau.

Penses-tu que la Slash est performante dans tous types de conditions de surf? Lorsqu’elle travaillions sur la Slash j’ai testé pas mal de kite de vague je voulais faire en sorte que la Slash pouvait être compétente dans tout type de conditions. Heureusement ici à Maui nous avons un mix absolument parfait de conditions side shore, offshore et un spot complètement onshore. Le vent est aussi assez irrégulier c’est qui est similaire à beaucoup d’autres endroits dans le monde. J’ai aussi eu la chance de tester quelques prototypes a Cape Town, où les conditions étaient aussi très différentes. Je veux dire que je suis très content que la Slash fonctionne dans tous ces types de conditions! Beaucoup de rideurs commencent à rentrer sur la scène du strapless freestyle. Est-ce une chose à laquelle vous avez pensé lorsque vous avez créé la Slash? Bien évidemment nous y avons pensé lorsque nous avons créé le kite. Personnellement je pratique essentiellement du strapless désormais. Et quand il n’y a pas de vague je me concentre sur les sauts et les tricks. Pour ceci j’était vraiment très content lorsque nous avons testé les prototypes avec Kai Lenny et que ses premiers commentaires furent combien il aimait la Slash pour envoyer des tricks sur l’eau flat car le kite était tellement stable qu’il n’avait même pas se soucier de quoi faire avec ce dernier et qu’il était toujours là là ou il le voulait. Je devrait ajouter à cela et comme tous les autres kites, la Slash possède énormément de déposer alors lorsque vous sautez strapless il est très facile d’ajuster votre puissance afin de pouvoir réceptionner vos tricks sans vous faire tracter. 126 | TheKiteMag

Augmenter la rigidité du spi rend le kite plus rapide en barre rendant votre Kite beaucoup plus direct et plus amusant à piloter. « des changements de direction plus rapide », « Plus direct » sont des caractéristiques que la plupart des gens ont ressenti grâce à l’utilisation du Quad-Tex. Bien évidemment ce matériau rend le kite également plus résistant. Finalement sur du long terme (trois ans) les tests ont prouvé que ces caractéristiques continuent à délivrer des performances concrètes grâce au Quad-tex et que ce dernier est d’une qualité supérieure comparée aux autres matériaux utilisés dans la fabrication des spis. Ceci est dû au fait qu’avec le Quad-Tex vous comptez moins sur la résine du matériau pour fournir la rigidité. Au lieu de cela, ces caractéristiques proviennent de la nature même du spi lui même. Vous avez également une nouvelle barre à nous offrir possédant le tout nouveau Torque system. Peux-tu nous parler des clés technologiques et des caractéristiques de cette dernière? Les clés technologiques et les caractéristiques de la Torque sont le nouveau largueur qui est reconnu par la norme Française AFNOR mais qui est aussi très simple a reconnecter. Et puis vous avez en dessous de la barre les options du trim qui proposent un roulement à billes pivotant au-dessus du largeur, ce qui vous permet de détwister vos lignes avant très facilement. Ainsi il est juste dédiée mais ces derniers mois ont été très chargée chez Naish avec des nouvelles sorties très concrètes. Avez-vous planifier d’avoir une année si chargé ou est-ce que les choses sont arrivées comme ça naturellement? Eh bien ce fut en effet trois année très chargée pour travailler sur leur Quad-Tex, deux ans sur le Torque system et une année sur la Slash. Pour être tout à fait honnête je savais que cela allait être une grande sortie car après trois ans je savais l’impact qu’allait engendré le Quad-Tex! Et quels sont vos projets pour les prochains mois? Nous avons encore beaucoup de choses qui vont arriver ces prochains mois et notre prochaine grosse sortie est prévue pour printemps 2017.


NAISH SLASH

The Jesse Richman test

It’s a pass...

TheKiteMag | 127


NAISH SLASH There was much excitement on hearing that Naish were bringing out

genuine kudos – it is a pure, no compromise wave riders kite which has

a ‘pure surf ’ kite… The Pivot had been a favorite of the test team and

been consistently refined over the last seven years, and there are few

had been a great kite in the waves so we were excited to see what extra

other kites with such a devoted following… For 2017 there have been

qualities the Slash would be bringing to the party… The first point

a lot of changes across the RRD line up with a new logo, new ‘bling’

to note is the fact that the Slash is built from Naish’s new Quad-Tex

designs across the kite range, as well as some genuine developments

material. There has been much hype around this and, as a canopy

in the design department. The headlines with the Religion are in the

material, it really does have a whole new look and feel… Profile wise

construction, where a new Dacron web provides additional strength

and the Slash is pure ‘three strut boxy kite’. It looks like it is coiled

across the canopy, while additional reinforcements on the leading edge

up and ready to let loose! We also had the new Torque ATB bar to

panel and radial reinforcements also improve strength and durability.

test. This is solid with a super-plush and comfy finish, and the new

Then, in terms of design, the primary focus has been on tailoring

QR system is very simple to release and to re-arm. It’s a very well

the individual sizes to ensure they meet the differing demands of

thought out and well-engineered evolution and is a welcome upgrade

contrasting conditions. So the smaller sizes have the more classic

from Naish. In the air and for us the Slash felt a

VE

consequently it is very easy to place the

settings to adapt the flying characteristics

Slash where you want it. It sits relatively

depending on the conditions… On the

deep in the window making it a great

water and the Religion feels crisp and

kite for onshore conditions as there is

responsive – we felt that the low end was

always power on tap when you need it

improved on last year and, flying the kite

but, if you don’t want the power, it will drift

on the onshore settings (we had the 8m on test) the kite pivoted beautifully, enabling you

comfortably downwind with you. The drift is super-stable and predictable and was one of the

to really utilize it in ‘real world’ conditions. It sat

standout qualities for us. For sideshore riding, the Slash is happy

predictably in the window without flying too far forward and behaved

to fly a little further forward in the window and there is plenty of

exactly as you want a kite to in those conditions. In more ‘classic’

depower for when you don’t need anything from the kite, and the

conditions (set to the ‘sideshore’ setting) the Religion has that nice

Slash depowers very quickly without having to sheet all the way out.

familiar feel and an insane amount of depower. Even when the wind

Generally, we found that the Slash was a very accessible and easy kite

increased and you felt it was time to change down to a 6 or a 7m, the 8m

to fly, but for experienced riders who want to be able to place their

Religion still performed very well and could be utilized in decent waves.

kite exactly where they want it, the Slash offered much more than that

In a sentence: We really enjoyed flying the Religion MK7 –

with some exceptional performance.

the performance and we were particularly impressed with the

all of the characteristics you

there are some clear improvements in both the build and in

clear distinction in the onshore/ sideshore performance.

128 | TheKiteMag

In a sentence: A great addition to Naish’s line up, the Slash has want from a wave kite but in a particularly ‘tuned

in’ and refined package.

A

ST

WA

It responds to even the smallest input and

Sizes 4-8 now also have onshore/offshore

W

TE

been tweaked to perform better on lighter days.

little more tuned and refined than the Pivot.

E

T

‘boxy’ Religion wingtip, while the larger sizes have

V

T

ES

RRD RELIGION MK7 The Religion has always been a kite which has given RRD some


N

ALL R OU

D

NORTH REBEL

BANDIT

The Rebel is one of the longest

Well, it’s a big birthday for the Bandit. The

running kite models currently on the

kite which blew minds on its first release has

market – it blew a few minds when it first arrived on

managed 10 years of continued innovation… It

the scene but is now much more of a ‘classic’ with a truly obsessive

is interesting to look back at how it has evolved from the Bandit V1

following who love that distinctive Rebel feel. For 2017 North have

as it’s a microcosm of the changes that we have seen across a lot of

worked hard on the construction of the kite and have increased the

kites over the last decade and sums up their philosophy of ‘continuous

number of segments through the center to improve the turning speed

improvements’. For this 10th edition the main difference you are

and range of the Rebel, and there’s also a new Dacron frame around

likely to notice is the wingtips – these are notably squarer. In terms

the wing tip to improve response and durability.

of F-ONE’s aim with the Bandit, the focus has been on ‘traction and

Then there is also a new size – a 15m for bigger

speed’ and on developing a kite that enables you to get up to speed

riders and those who want to boost huge –

easily but then maintain the power without having to work too hard…

and we flew the Rebel on the Click Bar.

In the air and after your first few runs on the Bandit the first thing we

With its shorter bar throw we found

appreciated was the effect of the new tips. For us these gave the Bandit

that the Click Bar worked particularly

a more ‘pivotal’ feel when turning(we had the 10m on test) – more like

well with the Rebel and you get a nice

you would expect from a surf kite. Then we found that, for freestyle,

injection of power with just one turn on

it moved a bit slower through the air making freestyle and jumping a

the bar. On the water and – as you would

little more predictable – we all agree if a kite is too fast we are more

hope – this feels like a Rebel. The loaded 5th

tentative about trying new tricks and the Bandit has slowed itself

Line gives you a short bar stroke for that instant

down a notch or two. For heading for the sky, the Bandit has always

power delivery you expect. In addition to this the Rebel gives you an

been a good kite for boosting and this continues to impress – the lift is

incredibly smooth and stable feel through the bar. It’s hard to think

pretty mighty but controllable, and the hang time is

of a freeride kite that can really beat the Rebel for feel. Then it offers

superb. Through loops the Bandit was not with

fantastic upwind performance and, again with the loaded 5th Line, it

smooth with minimum flutter and upwind

gives superb control even in the gustiest conditions. We found that the

the Bandit pulls you along with minimum

Rebel did prefer to have a bit of power in it, and then the Rebel really

fuss. The Bandit’s also equally at home

comes alive when you want to jump. If you check the WOO records

with a surfboard, where F-ONE seem to

then you can see that the Rebel features regularly as it’s a real go-to

have got the perfect balance point on the

kite for boosting. It really is a rocket ship and has oodles of hangtime…

bar where you can just sheet out, dump

So it’s nice to see North taking some time to look at the build of their

the power and ride the wave. The boxier

kites and the Rebel does seem to have benefited – it feels smoother

tips also deliver a more pivotal feel to the

and silkier in the air but without sacrificing any of the features or feel

Bandit and we think that wave riders will be

that you expect from a Rebel.

particularly impressed with this latest incarnation.

In a sentence: The Rebel continues to deliver in the premium

In a sentence: We have now had a whole 10 years of Bandits, and it

can also take you up and away if that’s what you’re looking for…

a refined all round machine and if F-ONE continue in this vein we

ER

TEST

ALL R OU

N

D ER

TEST

freeride department – it’s an accessible and friendly kite to fly, but

now

is great to see that the latest version hasn’t let the side down – it’s can probably expect another 10 years of Bandits.

TheKiteMag | 129


When we first saw the Apollo we weren’t entirely

You know with Ocean Rodeo that they spend the time to get their kites

sure what to make of it – it is such a high aspect kite that it really

exactly how they want them before they let them loose… The Roam

does look different to everything else on the water. So what was the

has been a few years in the making and fills a gap in the OR range. The

thinking? Well Cabrinha were looking for a kite that would meet the

Prodigy has been a popular kite for waveriding but perhaps lacks the

needs of foilers and riders who are looking for a fast kite or a super-

more pivotal turning that comes in handy in this department and – on

efficient kite in lighter winds, so they have employed all of their kite

first impressions – it looks like the Roam should tick this box. Even

developing knowledge and created a kite with an insane AR which

by ‘surf kite’ standards, the Roam is particularly low aspect, with a

is still accessible and easy to fly. Tech wise and the Apollo uses the

chunky LE and super-square tips. Bridle wise this is short (so tangle

Pure Profile Panels which we can see across much of the 2017 range

free) and there are no pulleys. Trailing edge flutter is kept in check

– these result in improved airflow across the kite and thus improved

with small battens and overall the kite feels very well put together.

performance, and also Pro Span which flattens the kite when it’s in

In the air and the Roam immediately feels connected and ready to

flight to increase the projected area and improve the efficiency of the

go... It is very stable, but as soon as you turn it you can tell that this is

kite. On the water (we tested the 12 and the 14m) and you need to reset

a nimble kite that’s ready to have some fun in the surf. The low end

your expectations – there’s not really any need to move the kite, you

is very solid – we rode the 9.5m in a range of conditions and were

can just sheet in and you are away. Then the Apollo handles much

particularly impressed with its performance when conditions were

more like a foil kite, so you pull the bar in and get some power, but then

marginal and other guys were out on 12s. When you couple the low

this just keeps on coming! Once you’re riding you really appreciate the

end with the fast turning, it is easy to generate power and get yourself

efficiency – you fly upwind and you can just dig your edge in, pull

cruising around without any more kite than you need. For onshore

against the kite, and just keep going faster. It’s a whole lot of fun.

conditions turning is pivotal and the power shuts off smoothly when

For transitions (whatever you’re riding) just moving the kite through

you need it to. We found that you could come off

the zenith gives you a lovely amount of float so you have plenty of

the top of a wave without having to worry

time to turn your board, get your feet set, and then you are away

about the kite holding you back and that

ER

TEST

ALL R OU

N

OCEAN RODEO ROAM

again. The range is also impressive – although

it sat nicely in the middle of the window

you’ll want to pull on the depower if you’re

and would drift comfortably down the

stacked – and the Apollo will surely be

line with you. Steering when sheeted

up for some hang time records. You

out was also very impressive and in

can boost relatively high, although not

more crosshore conditions you could

stratospheric, but then the amount of

make small adjustments to the kite without

float is insane – if you keep the bar in

having to be too aggressive with the bar. We

you’ll float and float… We flew the bigger sizes but we can imagine that the smaller sizes (there is a 7 and an 8) would be superb kites for foiling in light winds and we’d be surprise if a few more kites in this style don’t pop up over the next couple of years… In a sentence: The Apollo is a serious piece of kit which reminds you just how much pure power a kite can deliver – but don’t be fooled, it is also a very fun kite to fly and becomes strangely addictive…

130 | TheKiteMag

WAVE

put the Roam in the water a couple of times and – with a solid tug – it popped up nicely, particularly for a bigger kite. In a sentence: The Roam is a well-balanced and well-built surf

kite – turning is pivotal and smooth and overall it’s the kind of kite to give you plenty of confidence in the waves.

TE

S

T

D

CABRINHA APOLLO


TheKiteMag | 131


METEOROLOGY

METEOROLOGY WITH TONY BUTT

PHOTO: CARLOS TORO W W W.W H I T E WAV E S.E U

CO L D WAT E R , PA R T 1

This issue Tony strays a little away from Meteorology and takes a look at the effect that the weather can have on our bodies…

So, I thought it might be interesting to have a quick look at what happens to your body when you get cold in the water. In this, the first part, I’ll have a look at how the body tries to defend itself against the cold, and why the mechanisms it has evolved are more of a hindrance than a help.

I spent the first few winters of my surfing life on the south coast of England. Not the coldest water in the world by any means, but the temperature was certainly a major factor. In the winter, the main reason you would get out of the water was not that you were tired or bored, but that you were just too cold to carry on. I remember always having numb hands and feet, and sometimes coming out of the water violently shivering.

132 | TheKiteMag

The human body, just like a machine, is designed to function within a certain temperature range. If the working ‘core’ of the machine becomes too cold, it will not function properly. So it has built-in control mechanisms to keep it at the right temperature, despite the outside being colder. For example, in cold conditions, a car engine works harder and burns more fuel, and the water is circulated straight back to the core instead of being pumped to the radiator where the outside air would cool it down. In a human body, the metabolic rate is increased to generate more heat, and the blood is circulated back to the vital organs instead of pumped to the hands and feet. When we start to get cold, we shiver. When we shiver, large groups of muscles produce random contractions exclusively to produce heat. In this way, extra heat energy is available to avoid your core temperature going down. In other words,


the extra heat is used to ‘combat’ the cold. You’d be surprised how much energy is used by shivering. Research has shown that violent shivering is able to increase our base metabolic rate by around 400 per cent – equivalent to a brisk walk or a slow bike ride. Shivering comes in various different stages. First, you get a barely perceivable tightening of the muscles, called ‘preshivering’. Then, shortly afterwards, come the familiar short, rapid movements such as chattering of the teeth. These movements get larger and larger until you enter a state of uncontrolled violent shaking, where you find it difficult to see properly and difficult to talk. If you get to this stage in the water, your coordination will not be very good. Crucially, you’ll still be getting colder and colder – a sign that more serious things could happen if you don’t get out as soon as possible; but also a clear indication that the shivering is not doing its job.

In addition to shivering, when we get cold our hands and feet go numb. The numbness is due to the blood vessels in our hands and feet contracting, restricting the blood supply: a process called cold-induced vasoconstriction. In normal circumstances, where our core temperature is slightly above the outside temperature, the core is prevented from overheating by pumping warm blood to our extremities, where

it cools before being pumped back. In colder conditions, the blood is short-circuited away from the extremities straight back to the inner core, so the vital organs stay warm. As a result, the extremities, which are not receiving warm blood, cool down a lot more than they normally would. Hence numb hands and feet. You could say that the mechanism has evolved to sacrifice the hands and feet to save the vital organs. Unfortunately, cold-induced vasoconstriction isn’t a very efficient process either. It comes into action far too soon, way before our vital organs are put in any significant danger. Our hands and feet go numb at relatively high temperatures, and the negative side-effects usually outweigh the decreased danger to our vital organs. So, it seems that the two major processes that we have evolved to keep us warm – shivering and vasoconstriction – don’t work properly. The reason why they don’t work very well is because they evolved when we were still living on the plains of Africa. As a species, we haven’t been living away from that environment for long enough, so, unlike other mammals that have lived a long time in cold climates, we simply haven’t had time to evolve efficient mechanisms for keeping the cold out. In fact, the major reason why we are able to live in cold climates is because our brains have become clever enough to invent warm clothes and central heating.

TheKiteMag | 133


THERE ARE NO CABLES

in Kiting

Ride

134 | TheKiteMag

r:

aabb ese T r e h T

el.


Si nous écrivons un article à propos de wakestyle, kickers, sliders et de cable park, nous nous doutons bien que beaucoup d'entre vous tournons immédiatement la plage et cherche moi dire quelque chose d'autre…

Pourquoi? Tout simplement parce qu'ils aiment leurs sports d’hiver et combiner cette passion aux ski nautiques avec une passion pour l’ingénierie et vous obtenez Bruno Rixen.

UN PETIT PEU D'HISTOIRE

En tant que véritable addict des sports nautiques il voulait faire du ski nautique un sport plus accessible et entre 1960 Et 1969 il a passé son temps à créer et construire des prototypes jusqu'à ce qu'il obtienne les système capable de fournir une traction constante permettant à un skieur de skier sur l’eau pendant des heures et des heures jour après jour tiré par un système en cinq poulies. (ou 5.0 si vous préférez). De retour à notre époque vous avez désormais plus de 265 park utilisant les systèmes Rixen dans 45 pays et six continents. Et cela ne tient pas compte des petits systèmes 2.0 qui tire les rideurs en allé et retour.

Commençons par le commencement. Avant que le kite et le wake existe, il y avait tout de même le ski nautique et parmi les nombreux pays qui aimaient les ski nautique, l'un d'entre l’aimait plus particulièrement. Lequel? L'Allemagne.

Il est même désormais possible de mettre en place des systèmes temporaires pour des événements comme ils le font en Allemagne chaque année pour l'énorme événement Wake The Line oh ils met en place un système 2.0 dans une piscine olympique.

« Je fais du kite, je ne fais pas de wake et tout ces trucs de modules et d'objets dans l’eau sont des trucs que seuls les jeunes et cool rideurs pratiquent. » Avec ceci en tête notre but ici est de vous expliquer en quoi le wakeboard et plus spécifiquement le câble park peuvent être un complément parfait à votre passion du kite et peuvent vous offrir la possibilité d e progresser concrètement.

MAIS QUI FAIT ÇA? Maintenant que vous savez essai et comment cela est arrivé, nous voudrions vous préparer à ce que vous allez découvrir lorsque vous vous y rendrez pour la première fois. La réponse est: tout le monde. Vieux et jeunes, filles et garçons, papas et mamans… tout le monde peut essayer.

C'est toujours une grande surprise car nous imaginons tous les wake park comme les skate parks remplis d'adolescents inconscient sautant dans tous les sens comme si leur squelette n’était fait que de caoutchouc. Il y en a mais quand ils sont là ils sont très généralement en minorité. TheKiteMag | 135


CABLE RIDING IS AN EXCELLENT CROSS-OVER SPORT FOR KITEBOARDING BECAUSE IT IS SO CONSISTENT. THE PULL IS THE SAME EVERY TIME AND YOU CAN WORK ON TRICKS WITHOUT HAVING TO WORRY ABOUT THE KITE. IF YOU’RE LOOKING TO START HITTING PARK FEATURES ON THE KITE FOR THE FIRST TIME, CABLE RIDING IS A raves. ensi G S , ll o r r en Ca : Colle s r e id R

MUST. PLUS THERE ARE A LOT MORE CABLE PARKS OUT THERE THAN THERE ARE KITE PARKS! -SENSI GRAVES

JE FAIS DU KITE, PAS DU WAKE Nous avons vos compétences que le kite nous a aidé À développer et même si vous aurez tendance à lutter contre la traction du câble les premières fois vous vous rendrez rapidement compte que c'est compétence vous serons très utile pour rider en câble. Rider en câble est un peu comme si vous faisiez du déhooké et que vous essayez de rider en descendant au vent avec votre kite. Et même si c'est quelque chose que vous n'avez pas l'habitude de faire tous les jours être capable de rider en descendant au vent avec votre kite est une compétence 136 | TheKiteMag

très importante si vous voulez être capable de faire des downwinders et bien évidemment faire des tricks déhookés. Si vous venez du monde du snowboard alors vous aurez déjà des notions en terme prise de carre avec votre planche mais en tant que kiteurs peu expérimenté vous vous rendrez compte que vous utilisez la plupart du temps vos talons pour prendre de la carre ce qui ne représente que 50 % de ce que vous pouvez faire avec votre board alors si vous voulez vraiment profitez à fond vous devriez l’utiliser à 100 %!


APPRENDRE DE NOUVELLES COMPÉTENCES Vous pouvez apprendre des nouvelles compétences que vous pourrez sans problème réutiliser en kite mais qu'en est-il du nouveau monde qui s’offre à vous en terme d'opportunité que le câble a à vous offrir? Et c'est là la que la magie opère: premièrement vous n'avez pas besoin de checker les conditions: À moins qu'il y ait un orage de prévu… ce qui représente un énorme changement pour nous les addicts de Windguru!

Et puis même si vous allez sans doute passer vos premières sessions à être complètement terrifiée à l'idée de monter sur un module ou un kicker, le moment où vous vous sentirez assez téméraire et brave pour monter dessus vous changera la vie. Vous prendrez conscience que ce n'est pas en fait si compliqué et que soudainement les heures et les jours de progression vont s’ouvrirent à vous.

Rider: Julia Castro.

ET POURQUOI RIDER EN CHAUSSES? Nous avons commencé le câble il y a environ un an, et nous avons encore la sensation que 90 % de nos sessions sont constituées de nouvelles choses que nous essayons pour la première fois. Cela ne peut-être qu’un petit pas en avant mais la confiance et la satisfaction qui émerge lorsque vous tentez et essayez de nouvelles choses est quelque chose qui vous motivera également lorsque vous serez à l’eau pour kiter.

Une fois que vous commencez à rider au câble park avec un peu de confiance et que vous montez sur les modules vous serez obligés de porter des chausses. Et ceci vous permettra de vous habituer à en porter sans pour autant être obligé de faire attention à votre kite et au vent. Ainsi si vous désirez commencer à kiter en boots eh bien ça sera pas quelque chose de complètement inconnu pour vous. Bien évidemment vous pouvez toujours faire de bonnes fautes de carre et en payer les conséquences mais contrairement au kite au moins vous pouvez lâcher le palonnier. TheKiteMag | 137


EXPRIMEZ-VOUS

ÉPUISEMENT SOCIAL

La chose qui ressort très souvent avec nous est la créativité individuelle et nous devons bien reconnaître qu’il y a une chose qui revient très souvent: le wakestyle. Les rideurs qui envoient du lourd au câble bien plus souvent l’habitude de développer leur propre style de ride lorsqu’ils se lancent sur les modules et lorsqu’ils tentent des tricks. Il n'y a pas de restriction et le style est quelque chose qui dépend vraiment de votre créativité et de votre expression personnelle.

Être complètement épuisé et passer du temps entre potes sont deux aspects du câble qui complètent très bien. Vous trouverez que le câble est un environnement très social car tout le monde peut regarder ce que tous le monde fait. Vous pouvez même aller rider avec un ami sur le même câble si vous le souhaitez. Quant à l'épuisement, bien, après une heure de ride au câble, et vous saurez exactement de quoi nous parlons, vous serez heureux de pouvoir passer du temps avec les autres rideurs pour échanger quelques récits et conseils tout en vous faisant des potes! Ceci est très différent du kite. En kite beaucoup d'interaction est basée sur la dépendance: vous avez besoin de quelqu'un pour décoller et atterrir votre kite.

Vous n’avez pas besoin de rider de la même façon que les autres et vous pouvez développer votre propre style, vos propres tricks et la façon dont vous approchez les choses est une réflexion de votre personnalité.

Kites RIDING CABLE IS PERFECT FOR PRACTICING YOUR PARK MOVES! PERSONALLY I HAVE GOTTEN VERY EXCITED ABOUT RAILS AND KICKERS THIS YEAR. I LOVE HITTING UP THE CABLE ON A NON-WINDY DAY. THERE ARE NOT TOO MANY KITE PARKSAVAILABLE AROUND THE WORLD YET, SO IT’S GREAT THAT YOU CAN WORK YOUR MOVES IN THE CABLE. IT’S SO MUCH FUN! - MALIN AMLE

138 | TheKiteMag


Au câble, vous n'avez besoin de personne, mais vous êtes sûr que vous voulez partager votre enthousiasme avec tout le monde! Quant à cet épuisement, offrez-vous quelques sessions et vous commencerez vite à développer de nouveaux muscles du haut du corps que vous ne pensiez pas avoir. C'est un sport vraiment physique, surtout au début, et si vous vous reposiez sur vos lauriers en kite alors vous apprécierez vraiment le travail supplémentaire que le wake apportera à votre corps.

PRÊT? Alors qu'est-ce que vous attendez? Surmonter votre peur, prenez un ami avec vous, laissez votre fierté à la maison pour vos premières sessions, et aller essayer quelque chose de nouveau: vous ne le regretterez pas. (En fait, nous avons tellement aimé que nous avons décidé de lancer www.wakesista.com pour permettre aux filles de trouver toutes les dernières infos, conseils, tutoriels et nouvelles dans le monde du wakeboard)

sista Rider: Malin Amle Photo: Håkon Mæland

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SECRET DE TOURNAGE

Melancholy

Noè Font possède un talent très spécial. Et en fait la transition entre le freestyle au ride en park il est maintenant le mien des Ryder de la nouvelle génération offrant aux anciens rideurs beaucoup de fil à retordre. En plus de ça il est aussi le genre de rideur possédant le côté créatif et nous avons été très impressionnés à la vue de ces derniers clips. Son dernier clip ajouté à sa collection impressionnante trouve que Noè et le genre de mec qui a l’attention du détail.

Dans la biographie de ton film tu dis « filmer pour ce projet a été un vrai challenge ». Explique-nous. Si vous avez déjà jeté un coup d’œil à Hood River sur la carte, vous savez que c’est loin de la côte et que c’est entouré de montagnes. Ce n’est clairement pas un spot de kite abordable mais parfois il est difficile de s’en souvenir! Comme vous pouvez l’imaginer le vent doit souffler dans une direction particulière afin d’être régulier mais ceci n’arrive pas tout le temps. Pendant les deux semaines de film nous avons eu du vent tout les jours mais c’était toujours très irrégulier et arrivant des montagnes. Ceci a rendu l’équipe très très difficile nous étions là pendant des heures à attendre pour la bonne rafale pour pouvoir réaliser nos tricks. Cela m’a pris beaucoup plus de temps que d’habitude pour pouvoir

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re-plaquer les tricks que j’ai l’habitude de replaquer facilement ce qui fut très frustrant pour moi. Cependant l’équipe était très positive et il s’avère que le résultat a été bien meilleur que ce à quoi nous nous attendions. Comment est-ce de travailler avec Vince? Ahahah. Vince est génial! Il est juste tellement motivé qu’il est tout le temps dehors et c’est encore plus longtemps que nous. Au-delà du faite qu’il est très bon derrière son objectif il était c’est un très bon ami et j’aime beaucoup passer du temps avec lui. En plus de ça il est toujours partant pour essayer de nouvelles idées. Travailler sur des projets comme celui-ci est avec des amis est quelque chose de formidable. Les choses arrivent vraiment naturellement et nous savons tous quoi faire et nous soutenons tous les uns les autres.

Connais-tu l’équipement qu’il utilisait? J’ai moi-même un Sony FS5 et Vince l’a utilisé pour tourner la vidéo. Nous avons également utiliser un a6300 avec un boîtier waterproof ainsi qu’un drone. Combien de temps as-tu passé à Hood River cette année? Tout le monde voulait que je viens donc j’essuie que je devais passer l’été là-bas et j’ai donc passé six semaines total. C’était ma première fois là-bas et je n’ai pas été déçu. Quel a été ton obstacle préféré? Le nouveau Rail Cabrinha semble prendre très cher dans le film! Le ride en Park a beaucoup progressé depuis que je m’y suis mis. Nous sommes arrivés au point maintenant que la progression est devenue si importante que


nous devons voir également les obstacles évoluer. Heureusement la plupart des marques sont de plus en plus impliqués et des nouveaux modules sont placés à peu près partout dans la planète. Le Cabrinha Rail fut l’un des modules les plus important durant notre trip. Trois différentes lignes, des transferts, wal ride et step up ledge on fait de la liste de Tricks une liste sans fin. Ceci dit mon mode de ma combinaison préférée était le passage du Session Kicker au Cabrinha Rail. Sortir du kicker et replaquer sur les rail fut excellent! Donc tu t’es vraiment concentré sur ton riding en park. Où en es-tu et comment situes-tu ton niveau par rapport aux rideurs expérimentés? C’est vraiment super pour moi d’arriver sur cette nouvelle scène. Différents rideurs, styles, tricks et mentalité. Rider en parc est très différent du freestyle car le nombre de tricks différents que vous pouvez réaliser sur le même module est juste impressionnant. Cela laisse beaucoup de place à la créativité et à la progression. Vous êtes influencé avec ceux qui vous entourent et j’ai été très chanceux d’être entouré par des personnes très créatives qui avaient une vision des choses vraiment différente. Et c’est exactement ce qui m’influence en ce moment dans mon ride en park. Il n’y a pas de limite, vous n’êtes pas obligé de vous entrainer à pratiquer les même tricks tous les jours et à chaque session. Je suis vraiment très heureux de voir combien mon ride en park a évolué cette année. Depuis le premier événement au philippine j’ai appris des nouveaux tricks presque à chaque session et j’ai fini la saison classé troisième overall par la Kite Park League.

L’atmosphère dans les parks semblait être vraiment cool, est-ce que vous entendez tous très bien?! Oh oui!! Nous sommes en compétition les uns contre les autres tout le temps, pendant les événements et même lorsque nous faisons du freeride. Mais quand il s’agit de réunir un groupe d’amis qui aiment rider les modules avec leur kite alors la c’est juste magique. La progression n’a pas cessé d’évoluer ces six derniers mois et j’ai le sentiment que les ‘vieux’rideurs ont attendu pour qu’une nouvelle génération arrive et recommence à nouveau à les pousser davantage et c’est exactement ce qu’il ce passe maintenant avec Ewan, Alex, Annelous et moi-même. Alors le crew est très important n’est-ce-pas? Oui avec le ride en park vous avez besoin de toute une équipe pour que ces choses arrivent. À moins que vous ne viviez à Hood River ouais pouvais pas simplement allez comme ça et allez rider en park. C’est ce qui était aussi super au début, vous dépendez de vos amis pour pouvoir rider sur les modules ce qui vous rend plus proches les uns des autres. Nous avons essayer de comprendre ce qu’était The Cluster… peux-tu nous donner nous en dire plus? Il n’y a pas encore de véritable définition à son sujet. Le temps nous donnera son identité naturellement. Mais pour maintenant ditesvous simplement qu’il est une sorte d’alter ego pour moi en tant que réalisateur de films.

Pendant tout le temps que J’ai passé là-bas j’ai eu la sensation de devoir faire face a bien plus que de simple vents thermiques. L’atmosphère était différente: la rivière, les montagnes les arbres, tout semblait sortir d’un conte de fée. Alors j’ai écris mais je n’étais pas vraiment sûr de ce que cela allait donner jusqu’à ce que Merel le récite pour moi… et là, ce fut la cerise sur le gâteau. C’est un clip de cinq minutes mais combien de temps de ride et de montage cela vous a-til pris? Je ne sais même pas mais j’aurais tendance à dire quelque chose entre 250 et 300 heures au moins! Dans le numéro 14 nous avons vraiment décrit les gorges. Qu’est-ce que cet endroit signifie pour toi? T’a-t-il vraiment brisé le coeur? Hood River est vraiment unique. La scène, les gens, la culture est le seul park public au monde font de cet endroit 1 endroit vraiment spécial. Le temps est passé très vite là-bas et les derniers jours je n’ai malheureusement pas eu ce que Je souhaitais. Le le temps à jouer beaucoup avec nous, nous embêter tous les jours et à pousser les limites de notre impatience. J’ai donc quitté Hood River avec un sentiment de non accomplissement car il y a beaucoup de choses que j’avais envie de faire et que je n’ai pas pu mettre en place. Alors oui cela a brisé mon cœur mais je serai de retour très rapidement c’est certain.

Il y a une très belle narration au début de ton film et à la fin de la part de Merel Summerhill. D’où viennent ces mots?

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A P PIN G

W

R

U P G E T T I N G YO U R ( DO N K E Y ) D I C K O U T. # B R O S T Y L E here’s a big problem with magazines like this one: we’re offering you an impossible dream. We’re showing you pages and pages of unattainable moves in unattainable places… We all love imagining ourselves into these kiting nirvanas pulling the flawless moves that you see within these pages, but we know that these guys and girls are pros… it could never be us... Or could it?

get rad with pretty much the same basic kit of a few kites and a couple of boards. Thus this lack of diversity among kiters surprised me. When I started kiting I knew I wanted to ride waves but when I came across wakestyle on YouTube I knew that would be my second love, and I made it my mission to get my buddies doing it too – I would become the local wakestyle proselytizer. Ned: Despite being a kiter since 2007 and working for Ocean Rodeo since 2012, I’ve never had any interest in unhooked riding. Wakestyle is for wakeboarders, kids, and people who don’t care about their knees (right?!). Everyone knows the worst wipeouts come from unhooked trick attempts... Like most of us, I was drawn to kiteboarding by the apparent freedom, big airs, and soft landings. Add some strapless, and I’ve still got loads of room to progress nearly 10 years in. Why would I ever unhook? I’m too old and smart for that now! Tony: Nobody here on Vancouver Island was really riding wakestyle, so I had the internet teach me. Every time you pull that bar all the way in it seemed a long way from how simple those tutorials made things look back

home… “Oh crap how is this going to work! My arms are getting yanked out! I’m going to eat it so hard!”. It was full on 7m conditions the day I finally committed to really go for that first unhooked Railey attempt in Paracas, Peru; not exactly ideal learning conditions but what did I know (I don’t think the internet tutorials really emphasized enough how preferable 12-14m days are for learning). That was an enlightening day… Ned: It’s interesting to take a step back and really look at wakestyle riding. Why are (relatively) few kiters doing it? Why do so many of us shy away from it? I think there are a few things at play here. The exposure on the discipline is largely at the ‘pro’ level in magazines and videos. Landings are hard, and it seems like half the pros are all wearing knee braces. You only see teenagers or 20-somethings try this stuff, the tricks happen so fast, and for the average kiter (let alone new spectator) the difference between a Back Mobe and a KGB is… well, they don’t even know, and that’s just it! Conversely everyone can quickly grasp a big air with a tail grab, and those look pretty cool too. We all figured wakestyle is just for bros, and

It’s a steep learning curve...

As editor of TheKiteMag I’m not a teenager anymore and I’m pretty sure that I know my limits on a kiteboard. But do I? Or have I just allowed myself to believe that I’ve plateaued so I can take it easy? Deep down maybe those reasons you give for not really pushing hard and going for new moves are actually excuses. And maybe it’s the same for you, maybe you have got more in you… Maybe you’re not too old to get your (donkey) dick out and see where things end up. So went a conversation between competent wakestyler Tony Litke, and ‘definitely plateaued’ Ned DeBeck one night. And so the next day, the #brostyle game was on… Photos by Melodie Devries. Tony: Have you ever noticed how once someone starts kiting they quickly discover their niche in the sport, be it twin tipped big floaty airs, strapless flickety tricks or down the line waves and often never really expand their horizons beyond that? So I guess I wasn’t that surprised to discover that all my kiting buddies, some who had been kiting for 10 years more than I, had never pulled their (donkey) dick out and tried unhooking. Coming from windsurfing one of the biggest advantages I saw in kiting was its versatility. From 12 knots to 40 knots and from flat water to heavy waves, you can

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A F E W H A L F D E C E N T AT T E A L OT O F C R A S H E S , A N D M I N O R C U T S A N D B R L AT E R W E R E CO N V E N E D M A S S I V E G R I N S A N D B E E

M P T S, S O M E U I S E S W I T H R S .


Hands in the right place. The problem? No bar...

Ned nails it

with Tony being such a bro, we called his unhooked sessions #brostyle. Tony: After months of incessant badgering to get my buddies on the wakestyle (now #brostyle) train it all came to a head after plenty of beers around a Nitinat campfire in mid-July. Five boozed-up and overconfident unhooked virgins dropped the hammer and committed to make tomorrow the day they pulled their (donkey) dicks out. Morning came, the thermal wind kicked in and there were some nerves amongst the candidates for sure with at least a couple trying to make a solid effort to bail out. Unlucky for them I wasn’t letting them get away that easily though and after some “positive reinforcement” the guys were pumping up, sourcing longer kite leashes, putting their safety systems in suicide mode and asking questions about what exactly they were about to attempt. Because there is no internet at Nitinat, it’s not like they could do any of their own research. Ned: After all the trash talk, we had no choice but to suit up, venture into the unknown, and pop those unhooked cherries. How hard

can it be? Just pop the donkey dick (I like chicken finger), ride downwind, and then just go for it right? Well… maybe not so much. Our attempts were anything from pitiful to scary and everything in between. I think I tried to unhook 3-4 times before realizing I had to really ride downwind, not just ‘less upwind’. Others reverted to the ‘never ever ever let go of the bar’ mentality, and half of us sent it like we were trying to boost moonshot 40 footers – not the greatest for Ralieys. One thing that quickly became apparent to all of us though: this was actually pretty fun. Tony: This was probably the funniest thing I have ever seen in eight years of windsports. Kiting is inherently individual, and unlike other boardsports, you kind of want to stay the hell away from everyone else. It’s rare to get that jam-session mentality going where a group of your bros are all trying new moves for the first time, destroying themselves, and egging each other on to keep trying. The boys were all just killing themselves, sending it hard, eating it, recovering and then cruising back and forth on the lake giving the “look my (donkey) dick is out” gesture to everyone they knew cruising by.

Zipline anyone?

Surprisingly, a couple of them even threw down some pretty legitimate Raileys... Ned: A few half decent attempts, a lot of crashes, and some minor cuts and bruises later we reconvened with massive grins and beers. Needless to say, there were a lot of laughs, excessive hand talking with kite bar motions, and continued trash talk. Everyone agreed that this was something that needed to happen again on a regular basis. This time it was the Railey, next time something else. The unhooked cherries were popped and we were already looking forward to the next team #brostyle session. Tony: This isn’t a pro story, none of us are expecting to throw down Double Back Mobes anytime soon. We are just a bunch of guys in our 30s who discovered a fun way to push ourselves, try something new and having a stupid amount of fun doing it. So the next time you are at the beach and you find yourself stagnating and bored with the same old tricks you’ve been doing for a while, rally some buddies, reach down, take your dick out and go for it. You’ll be better for it. Just maybe wait for a 12m day…

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