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Étudiant Théo Le Goff École École Européenne Supérieure d’Art de Lorient Année 2


Photograhie & Image imprimée

Cette petite édition a pour but de présenter mon travail au cours de cette année 2013 — 2014. Ne possédant pas un travail très développé en photographie ou en gravure du à deux raisons principales : mon voyage ERASMUS à Dublin et au fait que ces médiums ne me plaisent guère, fautes d’expérimentations sans doute.

J’ai donc simplement décidé de créer des liens entre ces deux médiums et mes recherches, car certains artistes photographes ou graveurs font bel et bien partie de mes sources, malgré mon inactivité dans ces domaines.



SOMMAIRE

PHOTOGRAPHIE

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PHOTOGRAPHIE


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PHOTOGRAPHIE

KLAUSS KAMPERT Mon intérêt en photographie se situe dans l’univers de l’abstraction. J’aime le fait de me retrouver devant une image et de me poser cette question : «Mais qu’est ce que je regarde ?» Cet artiste allemand Klauss Kampert me plait particulièrement pour ses recherches sur l’abstraction du corps. On se retrouve face à une masse de chair humaine pendant n certain temps avant de pouvoir identifier une épaule ou un coude et comprendre la position du modèle. L’abstraction photographique est une chose, mais couplée à une représentation d’un corps de femme nu ces images, tirées en très grands formats, nous offrent une vision quasiment monstrueuse de notre génitrice.



PHOTOGRAPHIE

L’abstraction a toujours été une fascination elle me permet d’échapper au monde qui m’entoure. La représentation et la narration sont des pistes intéressantes mais restent la plupart du temps pour moi un medium de communication avant d’être un medium d’expression. J’ai donc développé mon attrait pour l’abstraction au cours de ma première année. en découvrant des personnes comme Juan Cruz Duran (à droite) j’ai ainsi produit quelques images de ce genre (ci dessous).

Restant attaché à l’importance du corps je continue mes expérimentations en m’accordant un champs expérimental supplémentaire, la fragmentation et la retouche photographique.

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Cette année, la découverte de plusieurs artistes m’ont permis de préciser mon travail. D’abord Tim Hawkinson (page de gauche en haut), ce sculpteur américain produit des séries de photomontages très étranges où les mains se multiplient jusqu’à devenir microscopiques. Les frères Chapman (page de gauche aux centre) eux travaillent à partir de poupées qu’ils assemblent pour créer des sortes de monstres. Tandis que Cyriak (page de gauche en bas), vidéaste français, travaille en vidéo à partir de toutes sortes d’images d’archives où de lui même pour créer des mondes sans gravité ou des robots constitués de publicités des années 50 (cf : vidéoclip pour le groupe Bonobo «Cirrus») Ces références m’ont permis de fabriquer des images comme ci dessus. Ce projet, en cours, consiste en la création d’objets, d’artefacts de corps.

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PHOTOGRAPHIE

V I D É O

Ces projets se poursuivent dans mon travail vidéo où j’interprète des morceaux musicaux en multipliant et déformant les corps à la manière de Cyriak. Ce travail consiste en une collecte d’images d’archives pour la plupart des clips musicaux des années 50. Je choisis une infime partie de chaque film que je détoure image par image pour obtenir une boucle dansante que je cale sur une musique élctronique actuelle. Ce travail permet un déplacement de sens : les danses des années 50, aujourd’hui kitsch, sont partionnées, compilées et réeditées sous forme de boucle (la boucle étant la base de toute musique éléctronique actuelle) afin d’obtenir une danse répétitive et rythmiquement plus au goût du jour. Les boucles sont ensuite multipliées (cicontre) afin d’illustrer l’univers sonore souvent psychédélique des morceaux sélectionnés.

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IMAGE IMPRIMÉE

RAYMOND PETTIBON

Pour ce qui est de l’image imprimée, je vais malheureusement être très bref mon travail dans ce domaine etant quasi inexistant, en effet mon arrivée tardive à Lorient suite à mes 6 mois ERASMUS ne m’à pas permis de suivre les formations nécessaires à la pratique de ce medium. Ceci etant j’ai toujours pratiqué le dessin, comme cité plus haut, de manière communicative et non expressive. Cette deuxième partie, se résumera donc à une exploration des références que j’ai pu engranger au cours de cette année. J’aime beaucoup le travail de l’américain Pettibon (Ci-contre) qui travail seulement au pinceau et à l’encre noire, parfois avec quelques touches de couleurs. Ses dessins offrent un regard ironique et sont souvent accompagnés de commentaires grinçants. Ils illustrent beaucoup de pochettes d’albums pour des groupes comme Black Flag (dont il fut à l’origine), Foo Fighters, Minute men ou Sonic Youth.




Aujourd’hui je ne peux espérer parler d’image imprimée sans parler des Itinéraires Graphiques auxquels nous avons participé et qui m’a permis de faire tant de découvertes, que ce soit par les interventions d’artistes au sein de l’école (workshop avec Muzo) ou par l’accrochage et la relation directe aux estampes. Ces expositions ont été une réelle découverte et une manière de regarder l’estampe sous un autre angle. J’ai regroupé ici les quelques artistes qui m’ont fascinés. D’abord Pascales Boillot (page de gauche en haut) avec ses séries de peintures sur bois représentant l’usine dans un univers très brumeux me rappelant étrangement le travail d’un couple de photographes allemands (Bernd et Hilla Becher). Ensuite Olivier Besson (page de gauche au milieu) dans ce rapport à la gravure sur bois et à la couleur. Restant sur les accords simples entre couleur et noir, la matière du bois suffisamment présente fait vibrer ces estampes. Enfin Jean-François Martin (ci-dessus et page de gauche en bas) illustrateur jeunesse m’a interpellé par ses déformations du corps et ses associations surréalistes, tout cela avec de grands aplats de couleurs légèrement ombrés.

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FINALEMENT FINALEMENT L’image imprimée reste pour moi encore à explorer. Tandis que la photographie me pârait beaucoup plus évolutive au regard de mon travail actuel. En effet le travail vidéo que je mène actuellement est long et chronophage. La photographie ici me sert d’alternative pour obtenir un rendu visuel rapidement, certes fixe mais indispensable. Elle ne rentrera sans doute jamais dans mon travail en tant que composante principale mais reste à disposition pour servir mes recherches expérimentales. Mon rapport documentaire à ces deux mediums n’est donc pas arrêté. Ne possédant pas assez de pratique pour les juger inintéressants, je reste aux aguets gardant en tête qu’ils vont m’être utiles dans un futur proche.




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