Rapport de stage fifig

Festival International du Film Insulaire de l’île de Groix 20 - 24 Août 2014 14ème édition Les îles grecques

Rapport de stage 12 - 25 Août 2014 Théo Le Goff -- Le Dorven

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INTRODUCTION

Ce projet est une demande du International du Film Insulaire de l’île de Groix faites aux étudiants de deuxième année en communication visuelle des Beaux arts de Lorient.

L’objectif du projet est de mettre en place une signalétique sur le site du festival.

Il s’est déroulé de mai à fin août, entre visites de Groix et conceptualisation à Lorient.

La première excursion à Groix en mai invitait une trentaine d’élèves à participer au projet.

Les idées principales ont émergé à ce moment et ont été développées au cours de l’été par quelques-uns de ces étudiants.

La réalisation finale s’est déroulée quelques jours avant le festival du 12 au 25 août.

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SOMMAIRE

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Introduction La demande Conceptualisation Premier pas sur l‘île Expérimentations Réalisation Fabrication des panneaux Encollage des affiches Résultat Observations Retouches et imprvus Conclusion Projection pour la prochaine édition

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C O N C E P T U A L I S A T I O N

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Premiers pas sur l’île La première étape du projet a été de s’imprégner de l’île. Nous avons donc formé plusieurs équipes afin de couvrir les différentes parties de l’île de Groix.

Armés d’appareils photo et de carnets à dessin, nous sommes partis à la recherche de typographies vernaculaires, couleurs, matières et formes propre à l’île.

La suite du travail a été de rendre toutes ces données exploitables en tant que données graphiques. Les différentes ressources récoltées ont donc été scannées, photographiées, vectorisées et classées selon différents critères.

Cette première partie du voyage nous a permis de nous intégrer dans l’espace à investir. En nous servant des différents éléments déjà présents sur l’île, nous avons conservé le caractère insulaire du festival.

L’univers graphique créé reste fidèle à l’île et autonome.

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Expérimentations De retour à Lorient, nous avons analysé ces récoltes afin d’en sortir une typographie propre à l’île de Groix.

Après avoir analysé le site du festival et les lieux à signaler, nous avons pu commencer à nous amuser avec cette nouvelle typographie.

Différents tests ont été réalisés comme des simulations virtuelles mettant en scène la typographie dans l’espace, mais aussi des impressions physiques de grands formats afin de prendre en compte le poids de chacune des lettres.

Finalement, le projet a été retenu par l’équipe du festival.

Les différents mots à imprimer ont été mis en forme sur ordinateur puis envoyés à l’impression.

Le projet se constitue, de panneaux mobiles indiquant les directions des différentes salles de cinéma, toilettes sèches, etc.

Et d’affiches encollées qui pour la plupart ont un rôle nominatif.

Un prototype de panneau mobile est conçu par quelques étudiants lors d’un second séjour.

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R E A L I S A T I O N

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Panneaux Les panneaux répondent à deux soucis majeurs : le budget et la praticité.

Le concept est d’utiliser des tréteaux et des planches de bois pour créer un panneau encollable, facilement lestable, repliable et stockable pour les années suivantes.

Ces panneaux sont ensuite posés à des endroits stratégiques indiquant une direction différente au recto et au verso.

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Encollage Le principe de l’encollage est d’imprimer chacune des lettres sur une feuille de format international (A3, A4, A5, suivant la taille du mur) puis de les encoller les unes à côté des autres afin de constituer les mots.

Ce principe permet, certes un travail d’encollage conséquent, mais des impressions à moindre coût et un rendu atypique.

Les différentes matières récoltées ont été utilisées pour servir de code couleur indiquant les lieux de restaurations d’une couleur et les lieux propres au festival d’une autre.

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Espace de réstitution Nous avons trouvé important d’expliquer au public notre démarche de création. Avant le début du festival, nous avons donc négocié un petit espace d’exposition appelé « Table ronde ». Cette pièce a été aménagée avec quelques photographies, les planches de classement et un texte exprimant nos intentions.

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Imprévus Un festival c’est beaucoup de préparation, mais aussi beaucoup d’imprévus. Il nous a par exemple été demandé de fabriquer des panneaux la veille ou l’avant veille pour des lieux annexes comme « Caisse Crêpes » ou « Bar à vin ». À ces imprévus se sont ajoutées des petites retouches comme certaines affiches décollées ou autres légers détails.

Le travail en festival nécessite donc d’être très réactif.

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R E S U L T A T

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Tout est fait « à l’arrache », c’est d’ailleurs la devise des bénévoles. « C’est ce qui fait son charme !

Je fais d’autres festivals plus organisés, mieux cadrés, mais finalement, on s’ennuie ! Je reviens tous les ans parce que j’aime cette ambiance ! » David Le Viavant, projectionniste depuis 5 ans pour le FiIFIG © Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient/fifig-faites-tourner-les-bobines-24-08-2014-10309558.php

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Observations Sur la durée du festival, notre travail a été d’observer le fonctionnement de la signalétique et d’être vigilants aux différents retours afin de prévoir l’édition suivante.

Nous avons encollé quelques plans du site, plans réédités par nos soins.

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CONCLUSION

Cette première année de participation au festival international du film insulaire a été une réelle découverte. Le suivi d’un projet comme celui-ci, de la conceptualisation à la réalisation est vraiment formateur. En travaillant sur ce projet, nous avons appris à organiser les idées d’une équipe autour d’un projet commun, mais aussi à être réactifs et productifs.

Le festival du film insulaire étant un petit festival à taille humaine, l’ambiance n’est pas électrique comme pour de gros festivals, ainsi à ma grande surprise un grand nombre de choses se font au dernier moment. D’après plusieurs bénévoles, la règle d’or est « ne jamais se presser, ça pourra attendre demain » Ce festival du film insulaire est humble et le revendique, « les festivals de films drainent en général des personnes érudites et quelque peu hautaines, “ici il n’y a pas de tapis rouge”, c’est cette notion de festival à échelle humaine qui le rend si agréable.

Je n’ai malheureusement pu assister à aucune projection.

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