2019 Dossier d’oeuvres
MÉMOIRES CONCEPTUELLES
I.
Curriculum vitae Origine et formation architect(r)urales
II.
Projets d’agence Y.Architectes, le choix d’une potentielle inversion du regard
- Groupe scolaire Les Platanes, Soucieu-en-Jarrest Lauréat, ESQ, AVP, PRO/DCE en cours - Maison Moggi, Drumettaz-Clarafond Lauréat, ESQ, AVP, PRO/DCE en cours - Pôle Enfance Les Arboras, Grigny Lauréat, ESQ, AVP, PRO/DCE, Chantier en cours - Maison de l’Enfance, Saint-Genis-les-Olllières Lauréat, ESQ, AVP, PRO/DCE, DET, AOR, Livré - Pôle Enfance, Centre Médico-social, Marcy l’Étoile Lauréat, DET, AOR, Livré - Centre du Patrimoine Arménien, Valence Lauréat, DET, AOR, Livré - Salle des Fêtes, Jarnioux, concours 2018 - Restaurant Scolaire, Ternay, concours 2018 - 18 Logements, Collonges-au-Mont-d’Or, concours 2016
III.
Projets personnels a.r.a, vers un atelier rural d’architecture
- Concours CAUE des Vosges - 2019 Idées d’habitat pour un idéal habité : Retrouver une mixité, un enjeu de la revitalisation des centre-bourgs L’orée du jardin Lauréat
- Concours ORT - 2015 Idées d’habitat pour la campagne urugayenne : Habiter la ruralité de manière auto-suffisante Into the wild Lauréat
- Mémoire rurale n°4 I 2019 Réhabilitation d’une ancienne ferme jarézienne - Mémoire rurale n°3 I 2019 Réhabilitation d’une ancienne longère chaponoise - Mémoire rurale n°2 I 2018 Extension d’une maison de maître bourguignonne - Pensée urbaine n°1 I 2018 Rénovation d’un appartement lyonnais - Mémoire rurale n°1 I 2017 Réhabilitation d’une ancienne longère bourguignonne
IV.
Projets d’études L’ENSA de Clermont-Ferrand, pour une réflexion par le sol
- Ruralités et transformations (Mémoire de fin d’études) Le sol, sole et support de nos sociétés, peut-il être source d’expression d’une nouvelle figure d’aménagement territorial nouvelle, et répondre aux enjeux futurs de l’espace rural de France ? Lauréat 2016 du Prix Rémy Butler
- Retour à la terre (Projet de fin d’études) Parcs agro-urbain et botanique, marché de gros et centre de recherche
I. CURRICULUM VITAE Origines et formation architect(r)urales
THIBAUT DURY Architecte DE - HMONP Né le 29 janvier 1992 téléphone courrier elec. adresse langues intérêts logiciels
+33(0)638759131 thibaut_dury@hotmail.fr 57 rue Smith - 69002 LYON Anglais, Espagnol, Allemand Basketball, Dessin, Vélo, Guitare, Café Autocad, Archicad, Vectorworks, Sketchup, Suites Adobe et Office, Artlantis, V-ray
PARCOURS PROFESSIONNEL sept. 2016 à aujourd’hui Architecte chef de projet, CDI Y.Architectes, agence d’architecture, Lyon
PARCOURS UNIVERSITAIRE févr. 2018 Diplômé Architecte Habilité à la Maîtrise d’Oeuvre en son Nom Propre (avec félicitations du jury), École Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand (ENSACF) févr. 2017 Lauréat du Prix National du Mémoire de Master en Architecture de la Fondation Rémy Butler Ruralités & transformations «Le sol, socle et support de nos sociétés, peut-il être source d’expression d’une figure d’aménagement territorial nouvelle et répondre aux enjeux futurs de l’espace rural de France ? » juin 2016 Diplômé Architecte d’État (avec mention), École Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand (ENSACF) - DE EVAN Retour à la terre - Parc des milieux auvergnat Parc agro-urbain et jardin botanique, marchés couvert et de demi-gros, centre de recherche et ateliers de transformation août 2014 à juill. 2015 Échange universitaire en Uruguay Faculté d’Architecture de Montevideo (ORT) sept. 2011 à juill. 2014 Licence en architecture École Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand (ENSACF) sept. 2010 à juill. 2011 Mise à Niveau en Arts Appliqués (MANAA) École Supérieure d’Arts Appliqués de Bourgogne (ESAAB) de Nevers juin 2010 Diplômé du Baccalauréat (avec mention) Lycée Julien Wittmer de Charolles - SERIE S
PARCOURS ASSOCIATIF juill. 2009 à aujourd’hui Vice-président et directeur artistique Festival Saint Rock, évènement culturel, La Clayette juill. 2003 à juill. 2009 Acteur et responsable communication Chantemerle, évènement culturel, La Clayette
- Restaurant Scolaire, Cuisine Centrale, Soucieu-en-Jarrest Lauréat, ESQ, AVP, PRO/DCE en cours - Pôle Enfance, Maison Associative, Drumettaz-Clarafond Lauréat, ESQ, AVP, PRO/DCE en cours - Pôle Enfance, Restaurant Scolaire, Cuisine centrale, Grigny Lauréat, ESQ, AVP, PRO/DCE, Chantier en cours - Maison de l’Enfance, Saint-Genis-les-Olllières Lauréat, ESQ, AVP, PRO/DCE, DET, AOR, Livré - Pôle Enfance, Centre Médico-social, Marcy l’Étoile Lauréat, DET, AOR, Livré - Centre du Patrimoine Arménien, Valence Lauréat, DET, AOR, Livré - Crèche le Petit Prince, Saint-Marcellin Lauréat, DET, AOR, Livré - Salle des Fêtes, Jarnioux, concours 2018 - Restaurant Scolaire, Ternay, concours 2018 - 18 Logements, Collonges-au-Mont-d’Or, concours 2016 juill. 2012 à juill. 2016 Assistant architecte, CDD Geoffrey Setan, agence d’architecture, Paray-le-Monial jan. 2015 à juill. 2015 Assistant architecte, CDD O-S Arquitectura, agence d’architecture, Montévidéo févr. 2014 Assistant architecte, stage Ilôt Architecture, agence d’architecture, Clermont-Ferrand sept. 2010 à juill. 2011 Assistant architecte, stage Pascal Mallard, agence d’architecture, Nevers juill. 2009 Opérateur de fabrication, CDD Dubost-Duperron, atelier de menuiserie, de Chauffailles
PARCOURS PERSONNEL 2016 à Aujourd’hui Architecte auto-entrepeneur a.r.a, atelier rural d’architecture, Charolles/Lyon - Réhabilitation d’une ferme jarézienne, Soucieu-en-Jarrest - Réhabilitation d’une longère chaponoise, Chaponost - Rénovation d’un appartement, Lyon - Rénovation d’un appartement, Lyon - Extension d’une maison bourguigonne, Mussy-sous-Dun - Rénovation d’une longère bourguignonne, Montmelard sept. 2019 Lauréat du concours du CAUE des Vosges, Retrouver une mixité pour revitaliser les centre-bourgs Val d’Ajol, Grand-Est, France juin 2016 Concours des Bâtiments Biosourcés, Centre de recherche et ateliers de transformations Clermont-Ferrand, Auvergne, France avr. 2015 Lauréat du concours ORT, Habiter la campagne uruguayenne en auto-suffisance Rocha, Minas, Uruguay juin. 2015 Concours d’idées international Innatur 4 Conception d’un centre d’interprétation géologique, Ile de Groix, Bretagne, France
II. PROJETS D’AGENCE Y.Architectes, le choix d’une potentielle inversion du regard
GROUPE SCOLAIRE Y.Architectes 2019 - 2021 programme localisation maîtrise d’ouvrage budget travaux superficie phases suivies illustrations
Extension du groupe scolaire - Cuisine Centrale, Restaurant Scolaire et Salles de Classe Soucieu-en-Jarrest, Rhône-Alpes Commune de Soucieu-en-Jarrest 2 200 000€ HT 1 300 m² ESQ, AVP, PRO/DCE (en cours) Y.Architectes - Brice Launey
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MAISON MOGGI Y.Architectes - Boris Lamboley Architecte 2019 - 2021 programme localisation maîtrise d’ouvrage budget travaux superficie phases suivies illustrations
Rénovation et extension de la Maison Moggi - Crèche et Locaux associatifs Drumettaz-Clarafond, Rhône-Alpes Commune de Drumettaz-Clarafond 968 000€ HT 589 m² ESQ, AVP, PRO/DCE (en cours) Y.Architectes - Brice Launey
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PÔLE ENFANCE Y.Architectes - In-Fine Architectes 2018 - 2020 programme localisation maîtrise d’ouvrage budget travaux superficie phases suivies illustrations
Construction d’un pôle enfance - Crèche, Centre de Loisirs, Restaurant Scolaire et Cuisine Centrale Grigny, Rhône-Alpes Commune de Grigny 3 585 000€ HT 1500 m² ESQ, AVP, PRO/DCE, DET (en cours) Yam Studio
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MAISON DE L’ENFANCE Y.Architectes 2019 programme localisation maîtrise d’ouvrage budget travaux superficie phases suivies photographies
Construction et rénovation d’un pôle enfance - Crèche, RAM et Centre de Loisirs Saint-Genis-les-Ollières, Rhône-Alpes Commune de Saint-Genis-les-Ollières 2 169 000€ HT 1100 m² ESQ, AVP, PRO/DCE, DET, AOR Brice Robert
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CENTRE DU PATRIMOINE ARMÉNIEN Y.Architectes 2018 programme localisation maîtrise d’ouvrage budget travaux superficie phases suvies photographies
Réhabilitation et extension du Centre du Patrimoine Arménien Valence, Rhône-Alpes Valence Romans Agglo 1 653 000€ HT 694 m² DET, AOR Brice Robert
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PÔLE ENFANCE, CENTRE MÉDICO-SOCIAL Y.Architectes 2017 programme localisation maîtrise d’ouvrage budget travaux superficie phases suvies photographies
Construction d’un pôle enfance - Crèche, RAM et Centre Médico-Social Marcy-l’Étoile, Rhône-Alpes Commune de Marcy-l’Étoile 1 728 000€ HT 803 m² DET, AOR Brice Robert
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CONCOURS Y.Architectes 2016 programme localisation maîtrise d’ouvrage budget travaux superficie illustration
Construction de 18 logements sociaux Collonges-au-Mont-d’Or, Rhône-Alpes 3F Immobilier 1 937 700€ HT 1 554 m² Yam Studio
2018 programme localisation maîtrise d’ouvrage budget travaux superficie illustration
Construction d’un Restaurant Scolaire Ternay, Rhône-Alpes Commune de Ternay 1 200 000€ HT 490 m² Y.Architectes
2018 programme localisation maîtrise d’ouvrage budget travaux superficie illustration
Réhabilitation de la salle des fêtes et construction d’un Restaurant Scolaire Jarnioux, Rhône-Alpes Commune de Jarnioux 735 000€ HT 490 m² Y.Architectes
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III. PROJETS PERSONNELS a.r.a, vers un atelier rural d’architecture
L’ORÉE DU JARDIN atelier rural d’architecture Concours 2019 - Projet lauréat programme localisation maîtrise d’ouvrage budget travaux superficie illustrations
Réhabilitation d’un ancien presbytère Val d’Ajol, Grand-Est CAUE des Vosges 700 000€ HT 700 m² atelier rural d’architecture
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à idées IDÉES D’HABITAT POUR UN IDÉAL HABITÉ T E X T E D E P R É S E N TAT I O N E T D O C U M E N T G R A P H I Q U E
L’ORÉE DU JARDIN
Le village du Val d’Ajol, comme nombreux centrebourgs de l’époque, se caractérise dans un rapport intrasect - aujourd’hui perdu - de ces habitations et de son espace public. L’archétype de la bâtisse avec façade donnant directement sur rue, à l’inverse de celle donnant sur cour et/ou jardin, a longtemps guidé le développement de l’espace public, créant en négatif de son implantation, places et rues jalonnant nos villes et villages. C’est en questionnant les rapports aux limites, marges, lisères et autres synonymes de «l’orée», que la vie sociale et économique des centre-bourgs, si spécifique aux ruralités, s’est ainsi construite. Le projet présenté ici tire sa force dans la réinterprétation de ce rapport privé/public, de ce lien physique et visuel qu’entretient chaque entité construite du centre-bourg avec l’espace public. L’ancien presbytère et son jardin, situés à proximité directe de l’église du village de part leur fonction passée (en lisière de la foi), occupent une position centrale et stratégique au sein du village. Ainsi, à la croisée des places du Sô et de l’Eglise, très minérales, la bâtisse historique devient alors partie prenante du projet, support d’une nouvelle mixité programmatique, s’ouvrant sur un nouvel espace public végétal, à l’Orée du Jardin.
PLACE DE L’EGLISE
À COMPLÉTER PAR LES CANDIDATS
PLACE DU SÔ
AXONOMETRIE Organisation programmatique Flux piéton / Espace public Chambres d’Hôtes Résidence Privée (Famille U) Espaces paroissial et partagé Restaurant
UNE MIXITÉ PROGRAMMATIQUE POUR UN PATRIMOINE PRÉSERVÉ
PENSER L’ARCHITECTURE DU SOL POUR UN JARDIN - ESPACE PUBLIC
Architecture typique du Val d’Ajol, l’ancien presbytère de la commune jouit d’une architecture relativement sobre et épurée, mis en valeur par les trames des diverses ouvertures en façade, tout comme les matériaux mis en oeuvre au sein de son corps bâti. Le projet, dans sa complexité programmatique, porte cependant une grande attention au «déjà-là», à l’aspect extérieur de la bâtisse, au jardin, tout comme aux modénatures intérieures, cherchant davantage à recomposer une harmonie d’ensemble que de bâtir un projet faisant totale abstraction du passé. La composition et la mise en place des différentes fonctions du programme, reflètent également ce respect du patrimoine existant. Les fonctions liées à l’accueil du public (restaurant, espace paroissial, salle polyvalente) sont ainsi positionnées en rez-de-chaussée, permettant une facilité des accès depuis les deux places du village, une mise en conformité au niveau de l’accessibilité plus optimale mais également et surtout, le traitement d’un rapport de proximité visuelle et physique entre les espace intérieurs et le jardin, entre les espaces privés et publics. Au sein du rez-de-chaussée seront donc positionnés le restaurant, l’espace paroissial et une salle polyvalente, pouvant accueillir des cours de Yoga de Mme U, des réunions de l’association paroissiale et autres événements public (possibilité de location de cet espace), l’ensemble pouvant s’ouvrir sur le jardin. A l’inverse dans les étages, la position des murs porteurs et la volumétrie globale du bâtiment et de la charpente, furent propice à l’installation de la résidence principale de la famille U, et de la mise en place des quatre chambres d’hôtes et de la chambre du curé.
Le jardin, retravaillé mais conservant sa forme de «croix» liée à son histoire, s’extirpe de sa frontière imposée par l’ancien mur de clôture désormais arasé et tisse un premier lien avec l’espace public existant, rendant à la Place du Sô des assises, des parterres arborés mais également la fontaine du jardin. Trois portails puis un jeu d’allées pavées (laissant s’infiltrer l’eau dans le sol) donnent l’accès à ce nouveau lieu au public, permettant de profiter d’un savoir pédagogique, d’un moment d’échange ou d’un instant de repos, inscrivant les espaces de cultures et/ou jachères en négatif de leur passage. RÉINTERPRÉTER POUR LIER FUTUR, PRÉSENT ET PASSÉ Figure architecturale et formelle très présente dans l’histoire de la construction, en particulier au sein des bâtiments à caractère ecclésiastiques, l’Arcade est également forte de sa présence dans le bourg du Val d’Ajol. Le projet réinterprètre cette figure historiquement réalisée par un assemblage de pierres de taille par une extension dont la structure, seul élément architectural contemporain du projet, se compose d’élément en béton préfabriqués, avec une finition sablée, laissant apparaître les granulats des diverses carrières locales. Ainsi ces derniers, tels la «pierre du XXIème siècle» s’assemblent ensuite via un système de poteaux-poutres (linteaux), permettant la mise en place de grandes baies en mélèze donnant sur le jardin tout en supportant une dalle béton en partie supérieure.
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CULTURES LEGUMES, OU PRAIRIE (ROTATION CULTURE)
CULTURES LEGUMES, OU PRAIRIE (ROTATION CULTURE)
CULTURES PALNTES AROMATIQUES OU PRAIRIE (ROTATION CULTURE)
FONTAINE
identifiant : 3AiDy#551
2019
titre du projet : L’Orée du jardin
ANS
CULTURES LEGUMES, OU PRAIRIE (ROTATION CULTURE)
ESTRADE CONCERTS CINEMA PLEIN AIR
RENDU GRAPHIQUE CULTURES LEGUMES, OU PRAIRIE (ROTATION CULTURE)
+5.85m
> appel à idées
CULTURES PALNTES AROMATIQUES OU PRAIRIE (ROTATION CULTURE)
+3.00m
CULTURES PALNTES AROMATIQUES OU PRAIRIE (ROTATION CULTURE)
IDÉES D’HABITAT POUR UN IDÉAL HABITÉ2019
ANS
-2.90m VIGNES, FRAMBOISIERS, PETITS FRUITS
±0.00m
±0.00m CULTURES LEGUMES, OU PRAIRIE (ROTATION CULTURE)
identifiant : 3AiDy#551
FONTAINE
> appel à idées
ESTRADE CONCERTS CINEMA PLEIN AIR
RENDU GRAPHIQUE
HOTEL A INSECTES
titre du projet : L’Orée du jardin
IDÉES D’HABITAT POUR UN IDÉAL HABITÉ
CULTURES LEGUMES, OU PRAIRIE (ROTATION CULTURE)
-2.90m
CULTURES PALNTES AROMATIQUES OU PRAIRIE (ROTATION CULTURE)
VIGNES, FRAMBOISIERS, PETITS FRUITS CUVE RECUPERATION EP ENTERREE (3000L) + ROBINET DE PUISAGE ALT -0.20m
ACCES PUBLIC RESTAURANT, CHAMBRE D'HOTES, SALLE POLYVALENTE, JARDIN
CULTURES LEGUMES, OU PRAIRIE (ROTATION CULTURE)
CULTURES LEGUMES, OU PRAIRIE (ROTATION CULTURE)
HOTEL A INSECTES
À COMPLÉTER PAR LES CANDIDATS 02
ALT ±0.00m
ALT ±0.00m
04
ALT ±0.00m
ACCES RESIDENCE PRIVEE
01
11
ALT
-0.40mACCES SALLE POLYV, CH. D'HOTES
ALT ±0.00m
16
CUVE RECUPERATION EP ENTERREE (3000L) + ROBINET DE PUISAGE
ACCES ESPACE PAROISSIAL
ALT RESTAURANT, -0.20m CHAMBRE D'HOTES, SALLE POLYVALENTE, JARDIN
BATIMENT MITOYEN
ACCES CH. D'HOTES, CH. DU CURÉ
ACCES RESERVE, VESTIAIRES
05
13
ALT ±0.00m
ACCES ACCES PUBLIC RESTAURANT
ACCES PERSONNEL, LIVRAISONS
ACCES PUBLIC RESTAURANT, CHAMBRE D'HOTES, SALLE POLYVALENTE, JARDIN
12
06
03
ALT ±0.00m
17
ACCES RESIDENCE PRIVEE
ALT ±0.00m
ALT ±0.00m
14
À COMPLÉTER PAR LES CANDIDATS 02
15
12
ALT -0.40m
ALT ±0.00m
ALT ±0.00m
ACCES PERSONNEL, LIVRAISONS
04
RESTAURANT 01. HALL D’ACCUEIL PRINCIPAL 02. SALLE DE RESTAURATION 03. SANITAIRES PMR 04. CUISINE - PREPARATION 05. CUISINE - PLONGE 06. DEGAGEMENT TECHNIQUE 07. RESERVE PROD. FROIDS & SEC. 08. VESTIAIRES PERSONNEL 09. LOCAL TECHNIQUE 10. DEGAGEMENT CAVE
01 ALT ±0.00m
20.20m² 71.36m² 11.86m² 20.61m² 16.33m² 16.36m² 25.19m² 8.94m² 5.07m² 7.94m²
ALT ±0.00m
ACCES RESIDENCE PRIVEE
ACCES PUBLIC RESTAURANT, CHAMBRE D'HOTES, SALLE POLYVALENTE, ALT JARDIN -0.40m
ACCES SALLE POLYV, CH. D'HOTES
ACCES ESPACE PAROISSIAL
11
16
ACCES ACCES PUBLIC RESTAURANT
ACCES PERSONNEL, LIVRAISONS
ACCES ESPACE PAROISSIAL
RESTAURANT, CHAMBRE D'HOTES, SALLE POLYVALENTE, JARDIN
05
BATIMENT MITOYEN
ACCES CH. D'HOTES, CH. DU CURÉ
ACCES RESERVE, VESTIAIRES
09
13
ALT ±0.00m
03
06 10
07
ACCES CUISINE, RESTAURANT
ESPACES PAROISSIAL & PARTAGÉ 11. HALL SECONDAIRE/VESTIAIRES 12. SALLE POLYVALENTE 13. RANGEMENT SALLE 14. ESPACE D’ACCEUIL 15. BUREAU ADMINISTRATIF 16. WC PMR
20.25m² 42.58m² 10.20m² 17.58m² 9.20m² 5.40m²
RÉSIDENCE PRIVÉE (FAMILLE U) 17. SAS RESIDENCE PRIVEE
3.34m²
RESTAURANT 01. HALL D’ACCUEIL PRINCIPAL 02. SALLE DE RESTAURATION 03. SANITAIRES PMR 04. CUISINE - PREPARATION 05. CUISINE - PLONGE 06. DEGAGEMENT TECHNIQUE 07. RESERVE PROD. FROIDS & SEC. 08. VESTIAIRES PERSONNEL 09. LOCAL TECHNIQUE 10. DEGAGEMENT CAVE
08
ALT ±0.00m
17
ALT ±0.00m
ACCES RESIDENCE PRIVEE
ALT -0.40m
ACCES PERSONNEL, LIVRAISONS
20.20m² 71.36m² 11.86m² 20.61m² 16.33m² 16.36m² 25.19m² 8.94m² 5.07m² 7.94m²
ACCES PUBLIC RESTAURANT, CHAMBRE D'HOTES, SALLE POLYVALENTE, JARDIN
35 09
10
07
ALT ±0.00m
14
PLAN RDC 1.200 PLAN R-1 1.200
ACCES ESPACE PAROISSIAL
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INTO THE WILD atelier rural d’architecture Conoours 2015 - Projet Lauréat programme localisation maîtrise d’ouvrage superficie illustrations collaborateurs
Construction d’une habitation auto-suffisante Minas, Uruguay Université ORT 165 m² atelier rural d’architecture Mélissa Ruel, Anthony Primpier
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MÉMOIRE RURALE n°04 atelier rural d’architecture 2019 - Chantier en cours programme localisation maîtrise d’ouvrage budget travaux superficie illustrations collaboratrice
Réhabilitation d’une ferme jarézienne Soucieu-en-Jarrest, Rhône-Alpes Privée 200 000€ HT 165 m² atelier rural d’architecture Mélissa Ruel
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MÉMOIRE RURALE n°03 atelier rural d’architecture 2019 - Chantier en cours programme localisation maîtrise d’ouvrage budget travaux superficie illustrations collaboratrice
Réhabilitation d’une ancienne longère chaponoise Chaponost, Rhône-Alpes Privée 150 000€ HT 157 m² atelier rural d’architecture Mélissa Ruel
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MÉMOIRE RURALE n°02 atelier rural d’architecture 2018 - Études en cours programme localisation maîtrise d’ouvrage budget travaux superficie illustrations
Extension d’une maison de maître bourguignonne Mussy-sous-Dun, Saône-et-Loire Privée 50 000€ HT 40 m² atelier rural d’architecture
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PENSÉE URBAINE n°01 atelier rural d’architecture 2018 - Livré programme localisation maîtrise d’ouvrage budget travaux superficie photographies illustrations
Rénovation d’un appartement lyonnais Lyon, Rhône-Alpes Privée 20 000€ HT 57 m²` atelier rural d’architecture atelier rural d’architecture
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APPARTEMENT GIGOGNE, PENSER L’OPTIMISATION DE L’ESPACE
MATÉRIALITÉ, TRAME ET OPTIMISATION
Le projet, prenant place au sein d’un ancien immeuble lyonnais situé au sein du quartier Sainte Blandine à Lyon, s’inspire du concept des poupées «gigones», autrement dit, de la «boîte dans la boîte». Possédant une orientation Est-Ouest, le logement traversant existant comportait une cuisine côté cour, une chambre et un salon côté rue, ainsi qu’une grande salles de bain, contenant également les sanitaires, située au centre de l’appartement. D’un état plus que vétuste, le choix fut fait de démolir tout le second oeuvre existant et de rendre un volume épuré qui, révélant ses atouts composés de pierres, tomettes et boiseries, reflétait enfin une trace de ce patrimoine caché.
L’élément principal de ce projet repose dans la création de ce «bloc technique», seul élément moderne, reflet d’une architecture contemporaine venue s’immiscer au sein d’un patrimoine existant. De plus, pour accentuer l’effet contemporain de ce volume élégamment vêtu d’un stratifié noir mât, et dans un soucis de sobriété, le reste de l’appartement fut traité avec des peintures blanches, appliquées au murs et plafonds, ainsi qu’aux boiseries et moulures. Ce même traitement de l’ensemble, permettait par la même occasion d’agrandir le volume perçu de la pièce. Au sol, un parquet contrecollé en bois marque les espaces de vie, tandis que le volume central prend place sur un sol en carreaux de ciment noirs, ancrant sa présence au sein de l’appartement, délimitant par la même occasion l’espace de jour de l’espace de nuit. L’ancienne gaine de cheminée quant à elle, dépouillée de son manteau par le passé, retrouve également une vêture décente, avec un traitement visuel contemporain.
Le projet repense alors l’agencement initial dans un but d’optimisation de l’espace, tout en réaménageant les pièces de manière logique. La chambre à coucher remplace ainsi l’ancienne cuisine côté cour, profitant ainsi du soleil matinal offert par l’orientation Est et de nuisances sonores moins importantes. A l’inverse, un grand espace de vie, constitué d’un séjour avec cuisine ouverte, est positionné côté rue, profitant de l’orientation Ouest et des trois grandes menuiseries vitrées, laissant largement pénétrer la lumière naturelle au sein des espaces intérieurs. Un bloc dit «technique», contenant les espaces de services comme la salle de bain, les sanitaires, une penderie, le bureau, la cuisine, etc. prend place au centre de l’appartement, profitant des réseaux existants de l’ancienne salle d’eau et libérant ainsi de toutes cloisons les espaces en lien direct avec les vues extérieures.
Afin de respecter le budget initial alloué à ce projet de rénovation, tout en ne supprimant pas ce principe du volume au sein du volume, le choix fut fait d’utiliser des panneaux de façades de cuisine de la grande distribution, qui serviraient tant pour les portes de la cuisine et des placard, que pour l’habillage extérieur des cloisons composant le bloc «technique» . Le dessin fut donc méticuleux et appliqué, afin d’agencer des façades sur une trame de 60 cm, intercalant portes de 73 cm et éléments de bibliothèque de 20 à 40 cm.
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.63
1.36
.25
1.39
Penderie
1.13
Radiateur
1.43
.60
3.31
CHAMBRE 12.96cm²
3.38
.56
SAS 3.45cm²
.40 Gaine cheminée
.07
Réservation réfrigérateur
.60
PP02 + PP03
.60
PP02 + PP04
PP02 + PP06
PP02 + PP03
AA' PP05 + PP06 + PP06
PC06
PC07
1.80
PC07
HSP 3.20
PC06
PC06
.18
5.70
.60
1.28 .40
1.23
.95
1.27
1.06
Radiateur
Radiateur
47
1.30
.39
Gaine cheminée
.13
4.37
.48 Rangements
1.80 PP02 + PP04
SEJOUR CUISNE 29.88cm²
3.97
.70 .60 .07
.20
.07 .07
2.03
PP05 + PP06 + PP06
3.88
1.16
2.81
1.86 .07
.60
AA'
HSP 2.50
.90 Gaine technique
.02 .20
.83
2.03 SALLE DE BAIN 6.10cm²
.13 .22
PP02 + PP03
.48
.07
.60
.07.02
Sèche serviettes
1.23
PP02 + PP03
.67
PC03 + PC05
1.06
DD'
Bureau
BB'
.65
.07 .80
DD'
.67
PC03 + PC05 PC03 + PB01
.67
1.47
Radiateur
.67
.07
COULOIR 2.43cm²
.07 .60
.37
.09
EE'
PP02 + PP03
.40 .07
HSP 2.50 .83
PC03 + PC05
.60
.60
PC01 + PC08
ECS
HSP 2.50
PC03 + PC05
.04
1.11
Rangements
Penderie
.53
PC04 + PB02
.07 .90 SANITAIRES 1.67cm²
PC03 + PC05
Penderie
.09
CC'
PP02 + PP03
.60
PP01 + PP01
Assise
Rangements
PC02 + PC09
.30 .07
PC04 + PB02
HSP 2.50 1.98
.80
.61
.07
PC02 + PC09
PC03 + PP04
CC'
.61
.08
.61
.09 .23
EE'
BB' .83 HALL D'ENTREE 3.77cm²
.82
1.13
1.06
HSP 3.10
.58
MÉMOIRE RURALE n°01 atelier rural d’architecture 2018 - Livré programme localisation maîtrise d’ouvrage budget travaux superficie photographies illustrations
Réhabilitation d’une ancienne longère bourguignonne Montmelard, Saône-et-Loire Privée 250 000€ HT 175 m²` atelier rural d’architecture atelier rural d’architecture
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LA LONGÈRE AGRICOLE, INGÉNIOSITÉ CONSTRUCTIVE
LA TRAME, S’OUVRIR SUR LE PAYSAGE
Le projet présenté ici consistait en la réhabilitation d’une ancienne longère agricole, située sur la commune de Montmelard, village fortement marqué par ses bâtiments construits en pierre de grès rosé, matériau typique du brionnais. Cette dernière, à l’état de quasi-ruine lors de la prise de cotes, comportait cependant plusieurs atouts indéniables. Outre sa composition structurelle reflétant les savoirs-faire traditionnels de nos régions (charpente traditionnelle bois, mur de pierre, encadrement pierre de taille, etc.), la bâtisse fut construire à un endroit stratégique au sein du paysage : possédant une orientation Est-Ouest sur ses deux plus longs murs périphériques ; un mur pignon, malheureusement opaque, donnant plein Sud et dominant le vallon ; une façade Nord, à moitié enterrée, accueillant la cave à proximité et proche du bois afin d’assurer sa protection contre les intempéries. Au sein de ce bâtiment fortement marqué par sa matérialité et son histoire, le projet s’inspire de cette brutalité et du «déjà-là», afin de développer une composition matérielle épurée, discrète, jouant entre béton, pierre, bois, et acier, cherchant in-fine à mettre en valeur le patrimoine passé existant, par l’apport d’une architecture moderne silencieuse.
Ce projet fut pensé pour répondre à deux objectifs : ouvrir les espaces intérieurs sur le paysage et apporter la lumière naturelle au sein de la bâtisse. Profitant de la réfection du pignon Sud, de grandes baies vitrées prennent place au sein d’une trame poteaux-poutres béton, s’ouvrant largement sur le paysage de la vallée située en contrebas. Cette trame, se voulant esthétique de part sa composition et sa matérialité brute en façade, revendique également une utilité fonctionnelle au sein de l’habitation, puisqu’elle marque le point d’ancrage des trames de plancher bois à la française (poutre laissées apparentes), supportant en effet le plancher bois d’une mezzanine permettant une double hauteur au dessus du séjour. Cette composition permet ainsi à la lumière naturelle de pénétrer largement au sein de la bâtisse et ce, jusque dans des espaces centraux, comme la cuisine et la chambre parentale, ne possédant jusqu’alors que de simples petites ouvertures latérales. Au niveau de l’agencement, un escalier principal, permettant de desservir trois niveaux (combles aménagés dans le cadre du projet) se positionne au centre de la bâtisse, en lien direct avec le hall d’entrée et le «bloc technique», élément aux façades menuisées, dissimulant à la fois de grands placards de rangements et des espaces privatifs, comme les sanitaires, un cellier, le local technique, etc. Le rez-dechaussée accueille ainsi les espaces de jour et de vie, déterminés uniquement par des murs de refend laissés en pierres apparentes, sublimant cheminée et plancher (pas de cloisons) tandis que les étages accueille les espace nuits et une bibliothèque et un bureau, en double hauteur au dessus du séjour.
La totalité du second oeuvre, tout comme les planchers bois intérieurs, fortement vétuste et en décomposition, furent entièrement déposés au sein de la bâtisse existante. Le mur pignon Sud, également en très mauvais état, fait dû à l’infiltration d’eau et l’usure temporelle, fut entièrement démonté, puis rebâtit, intégrant le point central du projet : la façade tramée ouverte sur le paysage.
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AUTRES PROJETS a.r.a, atelier rural d’architecture 2019 - En cours programme localisation maîtrise d’ouvrage budget travaux superficie illustration collaboratrice
Construction d’une piscine Couzon-au-Mont d’Or, Rhône-Alpes Privée 40 000€ HT 30 m² atelier rural d’architecture Mélissa Ruel
2019 - En cours programme localisation maîtrise d’ouvrage budget travaux superficie illustration collaboratrice
Rénovation intérieure d’une maison individuelle Couzon-au-Mont-d’Or, Rhône-Alpes Privée 50 000€ HT 160 m² atelier rural d’architecture Mélissa Ruel
2015 - Livré programme localisation maîtrise d’ouvrage budget travaux superficie illustration
Réhabilitation d’une ferme bourguignonne Vendenesse-les-Charolles, Saône-et-Loire Privée 100 000€ HT 170 m² atelier rural d’architecture
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IV. PROJETS D’ÉTUDES L’ENSA de Clermont-Ferrand, pour une réflexion par le sol
RURALITÉS ET TRANSFORMATIONS Mémoire de fin d’études 2016 - Lauréat du Prix du Mémoire de la Fondation Rémy Butler problématique Le sol, socle et support de nos sociétés, peut-il être source d’expression d’une figure d’aménagement territorial nouvelle, et répondre aux enjeux futurs de l’espace rural de France ? Ruralités et transformations est un ouvrage s’interrogeant sur le devenir de l’espace rural de France, de ses territoires et de leurs habitants, et ce, dans l’évolution de son rapport aux espaces urbains. Posant la question du sol comme source stratégique de projet de développement territorial, local et architectural, la réflexion posée au travers de ce mémoire tend à déterminer si le monde rural français, aujourd’hui mis à mal par de nombreuses problématiques au sein même de ses territoires, pourra-t-il être un milieu à part entière, évoluant en synergie avec un milieu plus urbanisé, ou sera-t-il au contraire, simple réserve foncière et muséale des villes et cités. domaine d’études directeurs d’études
Entre Ville, Architecture et Nature Simon Teyssou, Stéphane Bonzani
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RURALITÉS & TRANSFORMATIONS Le sol, socle et support de nos sociétés, peut-il être source d’expression d’une figure d’aménagement territorial nouvelle, et répondre aux enjeux futurs de l’espace rural de France ? MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDE ENSA Clermont-ferrand - 2016 Entre Ville, Architecture & Nature Thibaut Dury DIRECTEURS D’ÉTUDE Stéphane Bonzani Simon Teyssou
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RETOUR A LA TERRE Projet de fin d’études 2016 problématique
La périphérie Clermontoise, ou le potentiel d’un nouveau coeur métropolitain ? Historiquement, et ce, de par les contraintes topographiques du paysage environnant imposées par la chaîne des Puys à l’ouest, la métropole clermontoise s’est développée sur les vastes étendues de terres planes de la Limagne situées à l’est. L’espace urbain, concentré premièrement au sein des remparts de la ville, s’est progressivement affranchi de ces limites, progressant le long des axes principaux, se matérialisant en bourgs et faubourgs, aujourd’hui devenus des quartiers de l’agglomération clermontoise. L’implantation des industries, en premier lieu liée à la proximité des ressources exploitables du territoire, donc située à l’extérieur des villes, s’est également détachée au fil des années de cette relation d’évidence, générant ainsi un éloignement entre lieu de ressource et lieu de production et de transformation. Cette mise à distance fut impulsée par l’avancée de l’espace urbain sur les milieux naturels mais également par les potentiels de connexion de nouvelles infrastructures avec le lointain, représentées successivement et respectivement pour Clermont-Ferrand par la RN9 (aujourd’hui voie rapide), la voie de chemin de fer, puis les autoroutes A71 et A75. Ces nouvelles connexions, à mi-chemin entre le local et le global, furent et sont encore aujourd’hui, moteur d’implantation des commerces et industries, de par leur visibilité et via leur capacité à acheminer des matières premières plus éloignées et à exporter les produits plus rapidement une fois transformés. On notera que, paradoxalement désirées par la ville pour des raisons économiques, les industries et les commerces furent en tous temps, relégués plus loin en périphérie et ce notamment dû au fait de leurs nuisances et de l’emprise foncières qu’elles représentent. A travers cette étude et le développement de ce projet territorial et architectural, nous avons souhaité poser la question de savoir si ce territoire jusqu’à présent qualifié de «périphérie clermontoise», ne possède pas en réalité le potentiel de devenir le futur coeur métropolitain du territoire clermontois ?
programme localisation domaine d’études collaborateur
Parcs agro-urbain et botanique, marché de gros et centre de recherche Clermont-Ferrand, Auvergne Entre Ville, Architecture et Nature Anthony Primpier
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L’ÉCHELLE TERRITORIALE, L’UTOPIE D’UN TERRITOIRE INVERSÉ IMPACT DU RÉSEAU INFRASTRUCTUREL OU L’ATTRAIT DE L’HYPER-CONNECTIVITÉ
CO-PRÉSENCE PROGRAMMATIQUE ET MIXITÉ ILLUSOIRE
Aujourd’hui, le cas du territoire clermontois correspond au climax de cette attraction économique exercé par la présence des axes autoroutiers de l’A71 et de l’A75. Cela se manifeste en effet, à l’échelle départementale mais également plus locale, par le développement d’un chapelet de zones d’activités industrielles et commerciales, véritable amplitude de l’axe infrastructurel, confirmant ainsi un territoire créé sous le prisme de l’intérêt économique. Situé entre l’autoroute à l’est, la voie de chemin de fer au centre et la voie rapide à l’ouest, ce territoire hyper connecté et connectant, apparaît tel un « grand hub urbain » reliant Cournon d’Auvergne et Riom (respectivement deuxième et troisième ville du département en terme démographique), condensant 70% des mobilités quotidiennes à l’échelle du Grand Clermont. Ce couloir économique est également marqué par la présence de trois gares ferroviaires de voyageurs (correspondant aux trois villes principales du Grand Clermont) qui totalise 3,5 millions de passager par an et une gare de fret située à Gerzat. L’aéroport d’Aulnat vient compléter et confirmer cette congestion de flux, puisqu’il représente le principal aéroport de la métropole et accueille 485.000 voyageurs par an. Enfin pour terminer, l’ensemble de ce «couloir économique» est desservi par un important réseau de bus et par le passage ponctuel de la ligne A du tramway.
Les morphologies construites de ce territoire mettent en exergue la constitution d’un continuum de bâti générique marqué par une pseudo-mixité. Il s’agit en effet d’un paysage récent, qui date des années 80, et qui exprime un condensé de la production urbaine de ces dernières décennies. On y trouve majoritairement de grandes zones d’activités industrielles, de grands centres commerciaux et des bureaux et, dans une moindre mesure, quelques nappes pavillonnaires et quelques équipements publics isolés et déconnecté du reste du tissu urbain (ciné dôme, zénith, etc.). Cette co-présence entre trois formes majoritaires de production urbaine renforce l’image d’un territoire essentiellement fonctionnel où les surfaces bâties et construites représentent 46% de la surface totale de la frange économique. Ces aires sont regroupées en plusieurs plaques quasi monofonctionnelles qui se côtoient avec de très faibles interpénétrations. Cette pseudomixité est peu qualitative et ne propose pas d’espaces publics en dehors des espaces destinés à la voiture. Nous parvient l’image d’un paysage artificiel, difficilement parcourable sans l’automobile, avec le croisement de noeuds autoroutiers et peu d’importance accordée au végétal. OMISSION D’UN POTENTIEL PAYSAGER Situé entre les deux principaux paysages constitutifs du territoire clermontois (chaîne des Puys et Limagne), tous deux situés à seulement dix minutes du centre-ville de Clermont-Ferrand, cet espace possède le statut de zone tampon entre ville et nature, et nombreux sont les atouts naturels et paysagers qui le constituent. Il est traversé par exemple par un important réseau hydrographique pourtant invisible à l’oeil nu, largement malmené au contact des industries, du fait de sa mise en canalisation après travaux de terrassement, ou encore, du fait de sa pollution suite aux rejets et déchets produits par les industries. A l’est de Gerzat, le Bédat fait figure d’exception à l’instar de la Grande Rase de Sarliève au nord de la zone d’activités de Cournon. Cependant, ces zones sont elles-aussi menacées par l’urbanisation irraisonnée. Les aménagements successifs des zones d’activités ont contribué à nier progressivement les qualités paysagères in situ. Si le territoire étudié constitue un couloir d’intérêt environnemental, floristique et faunistique (ZNIEFF) ponctué de réserves Natura 2000, et ce notamment sur les différents Puys qui le compose, principalement des reliefs volcaniques (Puy de Chanturgue, Puy de Crouel, etc.), la réalité peine à mettre en exergue cette situation, recouverte sous une nappe asphaltée continue.
ÉMERGENCE D’UN CONTINUUM ÉCONOMIQUE La périphérie-est clermontoise représente donc aujourd’hui l’identité productive du territoire, intégrant divers pôles économiques majeurs comme les exemples des zones industrielles et commerciales du Brézet, de Ladoux ou encore de La Pardieu. Avec près de 1300 hectares de zones d’activités regroupant 40.000 emplois, soit 80% des emplois du Grand Clermont, ce couloir économique, opérationnel et en pleine croissance, représente une part importante du PIB de la région clermontoise. Cependant, malgré sa situation géographique à proximité du centre-ville historique de Clermont-ferrand (moins de quatre kilomètres), ce territoire ne comporte que très peu d’habitat et d’habitant, les axes routiers vu précédemment ayant permis une mise à distance entre le lieu de travail et le lieu de vie. Ainsi, les personnes actives possédant un emploi dans ce continuum économique préfèrent vivre dans les petites communes plus rurales des alentours, telles Malintrat, Saint Beauzire ou encore La Roche Blanche, renforçant les phénomènes d’exode urbain, de périurbanisation et de mitage sous le modèle pavillonnaire.
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XVIII - XIX sIècle une industrie liée au CHemin de Fer, entre loCal et GloBal
AVANT - XVII sIècle une industrie liée au milieu d’exploitation et au loCal
XX - XXI sIècle une industrie liée a l’autoroute et au GloBal
coNquêTe de l’esT
déVeloppemeNT de l’INdusTrIe clermoNToIse PARIS ORLEANS VICHY
540
18
Z.A DU CHAMP DE GARAY
CHALON
Z.A LES CHARMES 2100 18
1300
MÉNÉTROL
SAINTBEAUZIRE
149 149
12
1421 12
8300
5437
19200
319
5437
19200
5000
177
2700
319
5000
177
HABITANT
HORS COULOIR ÉCONOMIQUE
56 %
44 %
FRÉQUENTATION
79%
21%
RÉPARTITION
Employés
HABITAT
6.5%
23% 15%
BUREAU
ZONES D’ACTIVITÉS
INSTITUTION 1% 2.5%
39.400
62%
COMMERCE
59%
170800
25400
10.660
50.070 39.410
516 Ha
28 %
1.950
1.297 Ha 72 %
EMPLOIS
3.473
106000
ENTREPRISES
1.813 Ha
1.523
SUPERFICIE
25
PÉPINIÈRE D’ENTREPRISES
22
PE
28%
Loisirs Fermes Institutions
Usagers Habitants transports
BILAN
SITUÉE AU SEIN DU COULOIR ÉCONOMIQUE
ZONES D’ACTIVITÉS
EMPLOYÉS HABITANT
HORS COULOIR ÉCONOMIQUE
28 %
56 %
44 %
FRÉQUENTATION
79%
21%
RÉPARTITION
62%
HABITAT
28%
6.5%
15%
Loisirs Fermes Institutions
Sucrerie
Puy de Chanturgue 600m Station d’épuration
Carrière de Gandaillat Sucrerie
Puy d’Anzelle 542m Puy de Bane 619m
Puy d’Aubière 466m
Puy d’Anzelle 542m Puy de Bane 619m
Puy d’Aubière 466m
Plateau de Gergovie 744m
Plateau de Gergovie 744m
DU PAYSAGE AU PAYSAGEMENT INDIVIDUEL MINÉRAL
NATURA 2000
PRIVÉ NON ACCESSIBLE
COURBE DE NIVEAU
ZNIEFF 1
PRIVÉ ACCESSIBLE
HYDROGRAPHIE LACS / BASSINS FLEUVE RIVIÈRE / RUISSEAU RÉSEAU CANALISÉ OMISSION D’UN POTENTIEL PAYSAGER
ZNIEFF 2
AGRICULTURE
DU PAYSAGE AU PAYSAGEMENT INDIVIDUEL MINÉRAL
NATURA 2000
PRIVÉ NON ACCESSIBLE
ZNIEFF 1
PRIVÉ ACCESSIBLE
ZNIEFF 2
LACS / BASSINS
VÉGÉTAL
LIMITÉE FORMÉE PAR LE CONTOUR DE LA PARCELLE / MURS, CLÔTURES, ...
PATRIMOINE PAYSAGER FÔRET
PFE | Juin 2016 | école Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand
AGRICULTURE
MINÉRAL
VÉGÉTAL
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| EVAN | Cécile Blondelet _ Anthony Delporte _ Thibaut Dury _ Anthony Primpier PFE | Juin 2016 | école Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand
LIMITES ET POROSITÉS FIGURE TERRITORIALE
VÉGÉTAL
PUBLIC
| EVAN | Cécile Blondelet _ Anthony Delporte _ Thibaut Dury _ Anthony Primpier FLEUVE
MINÉRAL
CARTE TERRITORIALE
PUY / MONT / CARRIÈRE
HYDROGRAPHIE
LIMITÉE FORMÉE PAR LE CONTOUR DU BATIMENT / MUR
FÔRET
PATRIMOINE DE BIODIVERSITÉ
RÉSEAU CANALISÉ
LIMITÉE FORMÉE PAR LE CONTOUR DE LA PARCELLE / MURS, CLÔTURES, ...
PUBLIC
TOPOGRAPHIE
RIVIÈRE / RUISSEAU
FIGURE TERRITORIALE
VÉGÉTAL
PATRIMOINE PAYSAGER
CARTE TERRITORIALE
COURBE DE NIVEAU
LIMITES ET POROSITÉS
CARTE TERRITORIALE PATRIMOINE DE BIODIVERSITÉ
PUY / MONT / CARRIÈRE
LOISIRS
FERMES
INDUSTRIES
COMMERCES
HABITAT
INSTITUTIONS
BUREAUX
LOISIRS
FERMES
HABITAT
Station d’épuration
TOPOGRAPHIE
BUREAUX
LOISIR
Puy de Chanturgue 600m
OMISSION D’UN POTENTIEL PAYSAGER
INSTITUTIONS
FERME
Coteau de Mirabel 560m
CARTE TERRITORIALE
HABITAT
INSTITUTION 1% 2.5%
39.400 25400
Employés
23%
Usagers Habitants transports
CHEMIN DE FER
Carrière de Gandaillat
COMMERCES
BUREAU
ZONES D’ACTIVITÉS
Coteau de Mirabel 560m
Puy de Crouël 427m
INDUSTRIES
COMMERCE
59%
170800 106000
50.070 39.410
1.950
516 Ha
1.297 Ha 72 %
Situées dans Autre le couloir situation économique
EMPLOIS
3.473
10.660
ENTREPRISES
1.813 Ha
1.523
SUPERFICIE
25
PÉPINIÈRE D’ENTREPRISES
FERME HABITAT
INDUSTRIE
47
22
EN COURS DE CRÉATION
LOISIR
COPRÉSENCE PROGRAMMATIQUE, MIXITÉ ILLUSOIRE CARTE TERRITORIALE
ZONE D’ACTIVITÉS
PE
COPRÉSENCE PROGRAMMATIQUE, MIXITÉ ILLUSOIRE
INDUSTRIE
47
FRÉQUENTATION
FRÉQUENTATION
Puy de Crouël 427m
77
490
8300
116
2700
4215
ZONES D’ACTIVITÉS
TISSU URBAIN
VOIRIES
77
490
4000
1421
116
390
5304
BILAN
SITUÉE AU SEIN DU COULOIR ÉCONOMIQUE
CARTE TERRITORIALE
910
RÉSEAU FERROVIAIRE
72
1000
381
130
4215
2440
AMPLITUDE
LES GRANDES
CARTE TERRITORIALE
ZONE D’ACTIVITÉS
EMPLOYÉS
ÉMERGENCE D’UN CONTINUUM ÉCONOMIQUE (2011)
CHEMIN DE FER
261
RELIQUAT
RÉSEAU SECONDAIRE / ROUTE NATIONALE
PARC DES GRAVEYROUX
LE CENDRE
FRÉQUENTATION
EN COURS DE CRÉATION
CARTE TERRITORIALE
RÉSEAU PRIMAIRE / AUTOROUTE
72
910
1000
4000
3 90
5304
910
ISSOIRE BRIOUDE ALES
Situées dans Autre le couloir situation économique
EMPRISE
LES GRANDES COURNON D’AUVERGNE
LE CENDRE
PÉRIGNAT-LESSARLIÈVE
ROMAGNAT
FRÉQUENTATION
VOIRIES IMPACT DU RÉSEAU INFRASTRUCTUREL OU L’ATTRAIT DE L’HYPERCONNECTIVITÉ
PARC DES GRAVEYROUX
PE
SARLIÈVE NORD
TISSU URBAIN
VOIRIES
910
2100
381
13 0
2440
COURNON D’AUVERGNE Z.A INDUSTRIELLES ET COMMERCIALES
CARTE TERRITORIALE
ISSOIRE ST FLOUR MONTPELLIER
AMPLITUDE
2000
Z.A.C DES LITTES
LEMPDES
ÉMERGENCE D’UN CONTINUUM ÉCONOMIQUE (2011)
261
RÉSEAU SECONDAIRE / ROUTE NATIONALE RÉSEAU FERROVIAIRE 500 1000
10898
ISSOIRE BRIOUDE ALES
COURNON Atac Logistique
LE CENDRE Gare
0 100 250
Z.A INDUSTRIELLES ET COMMERCIALES
PE
ZONE DE L’ÉMINÉE
PÉRIGNAT-LESSARLIÈVE
8000
Sortie 3 Cournon Grande Halle Zénith
Sortie 4
RELIQUAT
1418
9500
2136
ROMAGNAT
Pérignat les S. La Roche-Blanche
EMPRISE
AUBIÈRE CAP SUD
AUBIÈRE
LE MORTAIX
LA ROCHELLE LE PONTEL
L’ARTIÈRE
2000
RÉSEAU PRIMAIRE / AUTOROUTE
PE
COURNON Gare du Zénith
Z.A La Noviale-Gergovie IMPACT DU RÉSEAU INFRASTRUCTUREL OU L’ATTRAIT DE L’HYPERCONNECTIVITÉ
CARTE TERRITORIALE
PE
8000
Z.A DU ROC DE JOURNIAT
89
ISSOIRE ST FLOUR MONTPELLIER
VOIRIES
10898
9500
2136
18
COURNON Atac Logistique
LE CENDRE Gare Sortie 2 Aubière Sortie 4 Z.A La Noviale-Gergovie Pérignat les S. La Roche-Blanche
1000
ZONE DE L’ÉMINÉE
CLAVELOUX
SARLIÈVE NORD
Z.A.C DES LITTES
LEMPDES
ZONE INDUSTRIELLE AÉRONAUTIQUE SUD
LA PARDIEU AUBIÈRE SECTEUR CAP SUD ECONOMIQUE
LA PARDIEU PARC TECHNOLOGIQUE
L’ARTIÈRE TRÉMOGNE
COURNON Gare du Zénith Sortie 3 Cournon Grande Halle Zénith
AUBIÈRE
89
Sortie 2 Aubière
500
5000
1000
18
Z.A DU ROC DE JOURNIAT
Sortie 1 Cournon La Pardieu
LIMOGES VOLVIC
0 100 250
PE
LA PRADELLE Sortie 1.2 Marmilhat Lempdes-centre
LA LISSANDRE LE PETIT CHAMP
AÉROPORT CLERMONT
PE LA PARDIEU PARC TECHNOLOGIQUE
TRÉMOGNE Echangeur A71/A711
LE MORTAIX
LA ROCHELLE LE PONTEL
1160 pers./j LE BRÉZET
PE
9600 pers./j
LES VIGNETTES
CLERMONT-FD Gare de la Pardieu
ZONE INDUSTRIELLE AÉRONAUTIQUEZ.A SUD LES RONZIÈRES
Z.A LE PETIT CLOS
AULNAT
GARE CLERMONT
261
Sortie 16 Le Brézet Aulnat - Aéroport
CLERMONT-FD Gare principale
1160 pers./j
CLAVELOUX
LA PARDIEU SECTEUR ECONOMIQUE
LA LISSANDRE LE PETIT CHAMP
MALINTRAT
AÉROPORT CLERMONT LE BRÉZET
LES GRAVANCHES LA PRADELLE
THIERS ST ETIENNE LYON
Sortie 1.4 ZAC La Fontanille Pont-du-Château
Z.A LES RONZIÈRES
AULNAT
PE
Sortie 1.2 Marmilhat Lempdes-centre Aéroport Clermont-Auvergne 285 ha
Z.A PIERRE BOULANGER
A89 / A75
Z.A LE PETIT CLOS
LA GAUTHIÈRE 1000
Z.A DES CHATAÎGNIERS
2500
Echangeur A71/A711
LIMOGES VOLVIC
CLERMONT-FD La Rotonde
2500
261
9600 pers./j
AULNAT Gare aéroport
Sortie 1 Cournon La Pardieu
Sortie 1.1 a et b Le Brézet Aéroport La Pardieu C.H.R.U
GARE CLERMONT
CATAROUX
CLERMONT-FD Gare de la Pardieu
CLERMONT-FD La Rotonde
30
Sortie 1.1 a et b Le Brézet Aéroport La Pardieu C.H.R.U
LES VIGNETTES
LA PLAINE
THIERS ST ETIENNE LYON
Sortie 1.4 ZAC La Fontanille Pont-du-Château
Sortie 16 Le Brézet Aulnat - Aéroport
CLERMONT-FD Gare principale
LES GRAVANCHES
PE Aéroport Clermont-Auvergne 285 ha
MALINTRAT
Z.A GERZAT SUD LES PRADEAUX
1321
2500
AULNAT Gare aéroport
Z.A DE L’ORMEAU
LUSSAT
env. 95000 pers./j
GERZAT
LA GAUTHIÈRE CATAROUX
Echangeur A89/A71
1418
Z.A DES CHATAÎGNIERS GERZAT Gare de fret
Sortie 15 Riom Clermont-Fd Nord
1300
PARC LOGISTIQUE LA PLAINE CLERMONT-AUVERGNE 5000
30
147
PE
10300
LYON
Echangeur A89/A711
1321
2500
THIERS CÉBAZAT ST ETIENNE
LA FONTAINE LES VERGNES
Echangeur A89/A71
930
GERZAT Gare
Sortie 15 Riom Clermont-Fd Nord
LES VORTS Z.A PIERRE BOULANGER
BIOPOLE env. 95000 pers./j CLERMONT-LIMAGNE
Z.A GERZAT SUD LES PRADEAUX
PARC TERTIAIRE DES MONTELS
Z.A DE L’ORMEAU
LUSSAT
SAINTBEAUZIRE
A89 / A75
GERZAT
5133
LADOUX LES MONTELS 7400
GERZAT Gare de fret
10300
147
PARC LOGISTIQUE CLERMONT-AUVERGNE
Echangeur A89/A711
PÉAGE
Sortie 14 Gerzat Z.I. Ladoux
CÉBAZAT Zone industrielle de Ladoux
243
LYON
LA FONTAINE LES VERGNES
Z.A DU CHAMP DE GARAY
PARC TERTIAIRE DES MONTELS Z.A DES GRAVIERS
930
7400 THIERS CÉBAZAT ST ETIENNE
LES VORTS
CHAPPES LA LUAS
15
LADOUX LES MONTELS
3200
CHÂTEAUGAY GERZAT Gare
5133
PÉAGE
Sortie 14 Gerzat Z.I. Ladoux
Pistes d’essais Michelin 450 ha
1600
176
15
1600
113
ZONE DE LA VARENNE
BIOPOLE CLERMONT-LIMAGNE CÉBAZAT Zone industrielle de Ladoux
1600
176
517
540
24 3
RIOM SUD + MSD CHIBRET Z.A DES GRAVIERS
CHAPPES LA LUAS
1580
CHÂTEAUGAY
PARC D’ACTIVITÉS CHAMPLOUP
3200
110
ZONE DU CHANCET
1030
RIOM Imperial Tabacco
CHALON
Z.A LES CHARMES PARC D’ACTIVITÉS DES PORTES DE RIOM
282
1600
PARC INDUSTRIEL DU MARÉCHAT
ESPACE MOZAC
Pistes d’essais Michelin 450 ha
ZONE DE LA VARENNE
MÉNÉTROL 306
1182
RIOM SUD + MSD CHIBRET
113
1580
ZONE DE L’AMBENE
RIOM PARC D’ACTIVITÉS CHAMPLOUP
18500
ZONE DU CHANCET
110
RIOM Gare
PARIS ORLEANS VICHY
1030
Sortie 13 Riom Volvic Châtelguyon
PARC D’ACTIVITÉS DES PORTES DE RIOM
306
1182
PARC INDUSTRIEL DU MARÉCHAT
ESPACE MOZAC PARIS RIOM MOULINS VICHYImperial Tabacco
2 82
ZONE DE L’AMBENE
RIOM 18500
Sortie 13 Riom Volvic Châtelguyon
517
PARIS MOULINS VICHY RIOM Gare
LIMITÉE FORMÉE PAR LE CONTOUR DU BATIMENT / MUR
DU PAYSAGE AU PAYSAGEMMENT INDIVIDUEL Gravanches, les pistes d’essai de Ladoux, le nord de la plaine de Sarliève... Nous considérons ainsi ces césures, ces espaces majoritairement non bâtis mais qualitatifs, comme des supports potentiels d’urbanité, des potentiels paysagers, des franges sur lesquelles appuyer une requalification des tissus existants.
Si les surfaces bâties correspondent à 46% de la frange étudiée, le vide entre les poches bâties mises en évidence correspond quant à lui aux 54% restants. Il constitue le liant entre les différentes entités bâties. Cependant, il n’est peu qualitatif. Les espaces publics végétaux correspondent avant tout à des espaces résiduels souvent liés aux talus des infrastructures, aux ronds-points et aux délaissés qui subsistent entre les parcelles privées et la voirie. Le vide se caractérise par l’omniprésence des espaces privés inaccessibles, au sens d’espaces non parcourables. D’une part, on retrouve les jardins privés des lotissements et les grandes aires telles que les pistes d’essais de Ladoux ou l’aéroport; ces biens communs, visibles bien que non parcourables, revêtent une valeur paysagère particulière. Le végétal est aussi présent dans les zones d’activités où il répond à une demande réglementaire. Il se présente sous la forme de plates-bandes engazonnées sans valeur paysagère. D’autre part, le sol anthropisé, présent dans les zones industrielles pour répondre à l’usage généralisé de l’automobile, se présente essentiellement sous la forme de zones de stationnement asphaltées. En outre, les espaces privés accessibles végétaux sont situés majoritairement sur le pourtour du couloir. Ils correspondent aux parcelles cultivées de la plaine de la Limagne à forte valeur paysagère. En opposition, dans le couloir, les espaces privés accessibles, soit les nombreux espaces de stationnement, sont indépendants des horaires d’ouverture des centres commerciaux. Ils restent ainsi accessibles indépendamment des édifices. Ils assurent ainsi une certaine continuité avec les infrastructures viaires, créant alors la figure orientée Nord-Sud d’une nappe asphaltée. Celle-ci vient connecter les poches entre elles et convoque ainsi la notion de déplacement, de parcours. C’est le liant principal, le garant de la continuité et de l’identité du lieu.
UTOPIE D’UN TERRITOIRE INVERSÉ Suite à cette analyse poussée du territoire, deux grandes problématiques sont alors apparues, permettant de mettre en exergue quatre enjeux majeurs, fondation d’une stratégie territoriale adaptée à l’évolution future de cette frange économique. La première problématique mise en évidence au sein de ce territoire concerne son manque d’optimisation spatiale et fonctionnelle. En effet, la perte d’une potentielle diversité et mixité programmatique lorsque l’on passe d’une échelle territoriale à l’échelle « intra-muros » se traduit par un développement sous formes de plaques monofonctionnelles, sans lien réel entre elles. De plus, ce développement et ces aménagements se sont fait de manière libre et aléatoire, au grès du prix du foncier, avec des espaces peu denses, non mutalisés, sans réel conscience des lieux sur lequel ils furent réalisés. L’attractivité de ces espaces, en seul lien avec l’activité économique et productrice, engendra un manque d’équipement publics au travers de ce territoire, marquant également par la même occasion la suprématie de la voiture, bridant le potentiel de développement d’autres moyens de mobilité (tramway, vélo, etc.). Il existe donc un manque de porosité et de liens physiques, voire visuels dans certains cas, entre la frange économique et le reste du paysage clermontois (plaine de la Limagne et chaîne des Puys), paradoxe lié aux infrastructures censées pourtant connecter le local au global, et non en limiter les potentialités. La seconde problématique révélée concerne le manque d’urbanité au sein de ce territoire, avec un réel manque d’espaces et de paysages publics, où les potentiels naturels en présence ne sont ni utilisés, ni intégrés, que ce soit au sein même des parcours de cet espace économique que dans sa relation avec le grand paysage. Ces derniers, non exploités dans leur capacité à générer un lieu de vie qualitatif, marque la perte d’un potentiel d’habiter de ce territoire, favorisant le développement pavillonnaire des bourgs et communes alentours, set par la même occasion l’artificialisation des sols ou encore l’extension des réseaux, etc.
LIMITES & POROSITÉS Ayant en amont étudié l’impact des limites et des porosités générées par les infrastructures - l’autoroute, le chemin de fer et la voie rapide -, les limites Est-Ouest permettent maintenant d’observer des « barrières » transversales. Cette carte fait ainsi ressortir les successions de poches monoprogrammatiques entre les zones d’activités et les aires résidentielles mais également l’alternance entre les différents sols, entre asphalte et végétal. Nous pouvons ainsi lire un certain nombre d’enclaves marquées par des coupures fortes : la caserne des
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PARC DE STATIONNEMENTS TRADITIONNEL Capacité : 76 places de parking Surface totale parcelle : 2500 m² Surface artificialisée : 1892 m² (76%)
PARC DE LOGEMENTS TRADITIONNEL Capacité : 6 habitations de 100 m² Surface totale parcelle : 2500 m² Surface artificialisée : 1396 m² (56%)
PARC D’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE TRADITIONNEL Capacité : 3 commerces/bureaux de 255 m² 1 entreprise de 650 m² Surface totale parcelle : 2500 m² Surface artificialisée : 2319 m² (93%)
PARC DE STATIONNEMENTS VERTICAL Capacité : 108 places de parking Surface totale parcelle : 2500 m² Surface artificialisée : 1207 m² (48%)
CENTRE COMMERCIAL & PARKINGS Capacité : 1 centre commercial de 2150 m² 65 places de parking Surface artificialisée : 2150 m²
BUREAUX/COMMERCES & PARKINGS Capacité : 90 places de parking 4 étages bureaux/commerces Surface artificialisée : 907 m²
PARC DE LOGEMENTS VERTICAL Capacité : 12 logements de 100 m² 24 logements de 50m² Surface totale parcelle : 2500 m² Surface artificialisée : 886 m² (35%)
LOGEMENTS & PARKINGS Capacité : 12 logements de 112 m² ou 24 logements de 56 m² 24 places de parking Surface artificialisée : 225 m² / 390 m²
CENTRE COMMERCIAL & LOGEMENTS Capacité : 17 logements de 112 m² ou 34 logements de 56 m² 1 centre commercial de 2150 m² Surface artificialisée : 2150 m²
PARC D’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE VERTICAL Capacité : 5 bureaux/commerces de 234 m² 1 entreprise de 650 m² Surface totale parcelle : 2500 m² Surface artificialisée : 1229 m² (49%)
INDUSTRIE & LOGEMENTS Capacité : 12 logements de 112 m² ou 24 logements de 56 m² 1 industrie de 650 m² Surface artificialisée : 650 m²
BUREAUX/COMMERCES & LOGEMENTS Capacité : 12 logements de 112 m² ou 24 logements de 56 m² 2 bureaux / commerces de 225 m² Surface artificialisée : 225 m²
ENJEUX TERRITORIAUX & STRATÉGIE
3. POSER LA QUESTION DE L’HABITER DANS CES ESPACES ET COMBLER LE MANQUE D’URBANITÉ
Mise en place d’une charte d’aménagement globale Le projet proposé se développe donc sous forme d’une charte d’aménagement global qui, selon les diverses situations posées au sein de ce territoire, quelles soient indépendantes ou inhérentes à des investissements privés ou public, propose des réponses adaptées, dans le but d’un développement urbain cohérent, tout en cherchant à répondre aux trois enjeux principaux évoqués précédemment.
- S’appuyer sur la mise en place d’espaces de respiration paysagers pour offrir un cadre de vie idéal et favoriser le développement d’habitats sur ce territoire (occupation des sols, espaces constructibles) - Développer des typologies en lien avec les caractéristiques de la frange économique et démontrer une alternative à l’étalement pavillonnaire (formes, matières, échelle, etc.) - Développer de nouvelles mobilités sur ces espace en lien avec le piéton et à l’échelle globale (piste cyclable, tramway, chemin pédestre, etc.). La stabilisation de la fin de ville est primordiale pour le maintien des surfaces cultivées de la plaine de la Limagne. Ce sont en effet des parcelles fertiles aujourd’hui menacées par l’urbanisation. Le but est en effet de développer la zone économique à partir du potentiel foncier en présence, sans toucher aux zones agricoles.
1. APPUYER LE DÉVELOPPEMENT DE L’ACTIVITÉ ET DE LA PRODUCTION ÉCONOMIQUE DE CES ESPACES - Optimiser l’aménagement de ce territoire en densifiant et mutualisant les espaces (occupation des sols, dent creuses, parking verticaux communs). - Limiter l’étalement urbain monofonctionnel en concentrant le développement sur les zones minérales en priorité (gestion du foncier, entretien des espaces). - Développer une typologie bâtie facilement mutable, transformable et évolutive
4. DÉVELOPPER UNE STRATÉGIE ÉNERGÉTIQUE ADAPTÉE AU TERRITOIRE « [L’industrie] se réinvente selon les paradigmes du XXIe siècle, s’affirmant comme un objet iconique, accessible et compréhensible, en articulation avec les débats sur la symbiose industrielle et l’utilisation des ressources locales et renouvelables. Ces lieux productifs, en activité, offrent au coeur de l’infrastructure en fonctionnement des espaces publics et des activités. Loin d’être anecdotiques, ces nouveaux usages interrogent la mutation symbolique et le devenir des lieux d’énergie. La centrale en activité n’est plus une infrastructure close et monofonctionnelle, elle est l’un des totems d’une transition énergétique en marche, et devient un puissant outil de régénération urbaine comme a pu l’être le musée dans les années 90. »
2. RÉAFFIRMER L’ATTRACTIVITÉ DE CE TERRITOIRE PAR LES ESPACES PUBLICS - Appuyer le développement de grands espaces publics en lien avec les potentiels paysagers révélés sur le territoire tout en intégrant sur ces derniers un ou plusieurs équipements producteurs d’économie et de loisirs. - Réaffirmer les espaces publics existants en les connectant aux nouveaux paysages (sentiers pédestres, places publiques, traitement du sol, balisage, etc.) - Apporter une autre porosité aux infrastructures (autoroute, voie de chemin de fer, voie rapide) pour relier ces espaces publics paysagers aux grands paysages clermontois (plaine de la Limagne et chaîne des Puys) et sensibiliser la population à son environnement proche.
- Mettre en place des équipements « hard », producteurs d’énergie mais aussi d’urbanité
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INVERSION DES REGARDS, LA VILLE PAR LE VIDE CARTE DE STRATÉGIE // 1:25 000
DE TOPOGRAPHIE TOPOGRAPHIE COURBE COURBE DE NIVEAU DE NIVEAU
VOIRIES
HYDROGRAPHIE
TOPOGRAPHIE
PROJET MÉTROPOLITAIN
AXE PRINCIPAL
RIVIÈRE, RUISSEAU
COURBE DE NIVEAU
PARCOURS PUBLIC
BÂTIMENT POTENTIELLEMENT MUTUALISABLE
AXE SECONDAIRE
RÉSEAU CANALISÉ
ESPACE PUBLIC À RECONNECTER
TERRAIN DENSIFIABLE
AMPLITUDE DES GRANDES INFRASTRUCTURES
ÉTENDUE D’EAU
POTENTIEL PAYSAGER IDENTIFIÉ
PROJET MÉTROPOLITAIN PROJET MÉTROPOLITAIN PARCOURS PUBLIC PARCOURS PUBLIC
BÂTIMENT POTENTIELLEMENT MUTUALISABLE BÂTIMENT POTENTIELLEMENT MUTUALISABLE
ESPACE PUBLIC À RECONNECTER ESPACE PUBLIC À RECONNECTER
TERRAIN TERRAIN DENSIFIABLE DENSIFIABLE
POTENTIEL PAYSAGER IDENTIFIÉ POTENTIEL PAYSAGER IDENTIFIÉ
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L’ÉCHELLE LOCALE, RETOUR A LA TERRE DE LA TERRE AU BÉTON ET VICE-VERSA
LE DÉJÀ-LÀ, L’AGRICULTURE COMME POINT DE DÉPART
Le projet se développe au nord de la Plaine de Sarliève, site premièrement choisi pour son statut de «césure en danger», révélé par l’analyse territoriale de la périphérie clermontoise menée en amont. Depuis plusieurs années, le Grand Clermont a en effet pour souhait d’urbaniser très rapidement ce site, à grands coups de prothèses techniques et d’implantation de «boîtes commerciales», de manière à relier les zones d’activité de Cournon d’Auvergne et d’Aubière par des programmes commerciaux et industriels. Le Zénith d’Auvergne représente à lui seul, le souhait de la ville d’urbaniser le site, son implantation en 2003 marquant en quelque sorte la mort annoncée des terres agricoles présentes, de plus en plus réduites et morcelées. Ors, si l’on se penche d’un peu plus près sur les caractéristiques géologiques de ce territoire, la Plaine de Sarliève, en continuité de la plaine de la Limagne, se caractérise par des terres extrêmement fertiles mais inadaptées à la construction. De plus, la présence de l’agriculture depuis des siècles a permis la structuration d’un fort réseau hydrographique, notamment de drainage, découpant richement le site. Il y ainsi un illogisme dans les souhaits d’aménagement des pouvoirs publics et la réalité du site. De par sa situation, la Plaine de Sarliève constitue également le lien entre les deux paysages remarquables que sont la Plaine de la Limagne à l’est (Puy d’Anzelle) et la chaîne des Puys à l’ouest (Puy d’Aubière), classés respectivement comme Zone Naturelle d’Intérêt Faunistique et Floristique (ZNIEFF) et possédant sur leurs hauteurs des zones Natura 2000. Ainsi, de nombreux chemins de randonnées balisés parcourent ces espaces mais se trouvent interrompus au niveau de la plaine, du fait de la présence des trois infrastructures majeures orientées nord/ sud évoquées précédemment : la D2009, l’autoroute et la voie de chemin de fer.
En cohérence avec le principe d’inversion des regards, le sol est apparu comme source de projet, dans le sens où, plutôt que de partir d’un programme défini au préalable, c’est du site de projet que ce sont dégagées des intentions en lien direct avec les spécificités de ce dernier. Le choix fut fait de s’inspirer du «déjà-là» pour fonder le projet, marqué par les potentiels et les qualités de cette césure paysagère. Territoire fortement marqué par l’agriculture, il apparu logique de conserver sa présence, en opposition aux souhaits de la ville, ne contraignant cependant pas cette dernière à devenir le synonyme d’un état figé, bien au contraire. Pour rétablir une dynamique nouvelle, une diversification est indispensable et ce, tant dans ses types de production que dans ses diverses destinations. Tout d’abord, une réintroduction de la vigne sur 4 hectares est opérée à l’ouest du site, seule partie pentue de la Plaine de Sarliève, en relation avec les coteaux d’Aubière, historiquement hauts lieux de la vigne clermontoise durant les siècles précédents. La mise en exergue d’un parcellaire morcelé, propice au développement de cultures de taille plus réduites que les vastes étendues céréalières à l’est, permet la mise en place de cultures maraîchères dans les parcelles situées à l’ouest du site. En outre, la culture du chanvre est réintroduit également au sein de rotations effectuées sur les terres agricoles de la plaine, entre maïs, orge et blé. Le chanvre ne possède que des atouts: il enrichit les sols que le maïs appauvrit considérablement, il pousse pendant les périodes libres des cultures existantes. C’est surtout un excellent matériau biosourcé utilisable dans les domaines de la construction (isolants, béton de chanvre) dont les restes sont entièrement valorisables en compostage et méthanisation. Enfin, des roselières (cultures de roseau, autre matériau biosourcé) sont implantées dans les terrains marécageux au nord-ouest du Zénith.
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Blé
Orge
Maïs
Chanvre agricole
Semis : mi-octobre Récolte : mi-juillet Hauteur : env. 95 cm Racines : env. 180 cm Rendement (2013) : 6.5 t/ha Utilisation : alimentation humaine et alimentation animale
Semis : octobre ou mars-avril, profondeur 2-3 cm, distance entre les graines de 2.5 cm, distance entre lignes 12.5 cm Récolte : de juin à juillet Hauteur : de 60 à 120 cm Racines : de 180 à 210 cm Rendement (2013) : 5.6 t/ha Utilisation : alimentation animale, fabrication de bière
Semis : mai, profondeur 4 à 6 cm, alterner tous les 5 ans pour éviter d’appauvrir le sol Récolte : début octobre Hauteur : env. 200 cm Racines : env. 160 cm Rendement (2013) : 9.6 t/ha Utilisation : alimentation humaine et alimentation animale
Semis : fin mars / début avril jusqu’à fin mai, profondeur inférieure à 3 cm, distance entre lignes 12 à 17 cm Récolte : septembre en deux fois (une première avec une moissonneuse pour les graines, une seconde fois avec une faucheuse pour la paille) Hauteur : de 150 à 400 cm, atteint 90cm en 30 jours Racines : env. 110 cm Rendement (2013) : 8 t/ha (paille), 1t/ha (chènevis) Utilisation : améliore la qualité des sols, - Fibre : plasturgie automobile, isolant - Chènevotte : horticulture, construction (enduits chaux-chanvre, dalle de béton de chanvre) - Poussière : compostage, méthanisation - Graine (chenevis) : alimentation animale, alimentation humaine
Triticum
Zea mays
Hordeum vulgare
Cannabis sativa
CONSTITUTION D’UNE LISIÈRE HABITÉE En complément de l’activité agricole, un jardin botanique se développe sur la frange nord du site dont il sera le support à sa requalification, actuellement divisée entre boîtes commerciales et industrielles d’une part, et cultures céréalières d’autre part. Il assure ainsi une transition entre le tissu urbain et les cultures du parc dans un axe nord/sud alors qu’il marque une continuité entre les coteaux d’Aubière à l’ouest et le puy d’Anzelle à l’est. Si le site est irrigué par trois infrastructures viaires majeures, nombreux sont les programmes publics de grande envergure restant inaccessibles autrement que par la voiture (Cinédome, Zénith, gare de Cournon). De plus, alors que la ville souhaite urbaniser totalement la plaine, une enquête in situ à démontrée que 45ha mutables sont potentiellement disponibles par mutualisation, reconversion ou densification dans un rayon d’un kilomètre autour du site de projet. Face à ces constats, nous proposons de prolonger la ligne de tramway depuis le terminus existant de la Pardieu Gare, situé à moins de 2 kilomètres au nord, jusqu’à la gare de Cournon. Cette ligne de tramway sera le support d’une requalification de la frange nord : des porosités dans le tissu existant support au développement d’espaces publics, de logements et de continuités piétonnes seront opérées entre la ligne de tram et le parc agro-urbain sur lesquelles viennent se greffer les projets architecturaux développés et ce, en application de la stratégie territoriale développée précédemment.
botanique sont réalisés en stabilisé renforcé pour son aspect naturel et ses coûts de mise en oeuvre réduits. Enfin, les divers pièces de mobilier du parc et du jardin, comme par exemple les murs de soutènement, que l’on trouve sur les parcelles viticoles et sur les digues carrossables des bassins de lagunage, seront réalisés en gabion, en terre ou en bois à partir des matières premières de la plate-forme de concassage et mises en oeuvre dans les ateliers de transformation. C’est donc également un lieu d’expérimentation constructive qui se développe au sein de cet espace public, permettant un renouveau du territoire. PROGRAMMES ARCHITECTURAUX Actuellement, une seule ferme située à l’ouest du site assure la présence de l’agriculture sur ce territoire. Face à la diversification des cultures mises en place, nous proposons de réinvestir les bâtiments en ferme pédagogique associé à un chai viticole qui assurera la gestion de la vigne. Une plate-forme de valorisation des déchets organiques et minéraux est mise en place: elle assurera le recyclage des déchets verts par compostage et méthanisation. Le compost produit servira aux agriculteurs ainsi qu’au jardin botanique alors que la chaleur et l’électricité produite par méthanisation sera distribuée aux projets et aux aménagements du parc. Les restes de la culture du chanvre et du roseau seront alors valorisés in-situ. La plate-forme de concassage produira des graves qui serviront à l’aménagement du parc (chemins + mobilier) ainsi qu’à la centrale à béton existante située au nord-est du site. Un marché couvert et un marché de demi-gros, approvisionnés par les produits du site et ceux de la région, se voudra la vitrine du territoire et des produits locaux. Il permettra la vente de marchandises alimentaires dans une logique de circuits courts, pour les professionnels, notamment les restaurateurs présents autour du Cinédôme au nord, mais aussi pour les particuliers, puisqu’il constituera l’un des premiers équipement public du nouveau quartier développé en lisière du parc. Enfin, projet développé ici pour ce concours des bâtiments biosourcés, un centre de recherche associé à des ateliers d’expérimentation et de transformation est mis en place pour développer la filière des matériaux biosourcés, cultivés sur le site tels que le blé, le chanvre et le roseau. Il sera également un appui pour le développement du jardin botanique en lisière du parc agro-urbain. Son rôle sera d’étudier l’impact des changements climatiques sur la flore auvergnate.
LA MISE EN OEUVRE DE L’ESPACE PUBLIC L’intérêt porté au déjà-la se traduit également dans la mise en oeuvre de l’espace public. En effet, les aménagements du parc s’appuient sur le parcellaire et le tracé des chemins existants, préservant au maximum les terres arables du site. Les aménagements se veulent légers de manière à conserver un maximum l’aspect naturel du lieu et permettant la réversibilité possible des choix opérés. Les chemins nécessitant le passage de véhicules lourds sont renforcés par les graves produites par la plate-forme de concassage tandis que les axes majeurs nord-sud seront traités par la pose de dalles de chemin carrossables en béton enherbés de manière à conserver l’aspect d’un chemin tout en possédant la résistance nécessaire au passage des machines agricoles. De plus, le passage du tramway longera un tracé existant de manière à desservir le Zénith d’Auvergne puis la gare de Cournon au sud du site, sans redécouper inutilement les terres agricoles. Les accès au site et les cheminements du jardin
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L’ÉCHELLE ARCHITECTURALE, MARCHÉ DE GROS ET DE DEMI-GROS
À l’heure actuelle, nous assistons à une augmentation croissante des retours aux circuits courts et aux filières locales, où les consommateurs ainsi que les producteurs, s’inspirent et recherchent des produits identitaires à leur territoire et les richesses que leur propose ce dernier. Prenons-en pour exemple dans le domaine de l’alimentaire, l’explosion de la filière bio de ces dernière années mais également, dans le domaine de la construction, où la mise en oeuvre de matériaux biosourcés et locaux, et ce p par des entreprises locales et permettent la réalisation d’une architecture vernaculaire, reflet identitaire d’une territoire précis. Le choix du programme de marché traduit donc ce souhait de réaliser un projet «vitrine» du territoire et de sa production locale, véritable reflet de l’activité agricole de proximité du parc agro-urbain et de celle plus éloignée des terres de la plaine de la Limagne et de la chaîne des Puys. De plus, ce programme fait le lien avec son contexte dominé par l’économie commerciale, productrice et industrielle, et le développement futur de cette nouvelle frange urbaine, dominée par un nouveau souffle d’urbanité.
du projet. Nous retrouvons donc le marché de demi-gros, situé au centre d’un parcours périphérique de l’automobile, permettant aux clients de s’approvisionner côté sud à l’abri d’une grande halle couverte extérieure intégrée au volume global, lorsque les marchandises sont déchargées côté nord, via l’aire de manoeuvre et de déchargement des poids lourds. Cette séparation de flux permet ainsi un trajet uniforme des marchandises, sans gêne entre les différents intervenants. Le marché urbain quant à lui, organise son rez-de-chaussée par la mise en place d’un parcours aléatoire, au travers les boxes de vente loués par les producteurs locaux, rappelant ainsi les places de bourgs des villages ruraux et leur étals de marché. Le projet joue également d’un rapport intérieur/extérieur, par le biais d’une façade entièrement amovible, permettant le prolongement du marché sur l’espace public extérieur, comme évoqué précédemment. Les circulations des étages quant à elles, se développent autour d’un vide central sur l’espace de vente des produits alimentaires, véritable métaphore du patio végétal, évoquant symboliquement le coeur même du projet, le sol, la terre et ses richesses.
Dans la mise en oeuvre de la stratégie de requalification des franges et lisières des potentiels paysagers évoquée précédemment, un marché de demi-gros est le premier à voir le jour répondant au contexte plus industriel et commercial actuel, où les produits issus de l’agriculture maraîchère et céréalière sont vendus à destination des professionnels de la restauration et de la vente alimentaire. Dans un second temps, un marché couvert, vient compléter la figure globale du projet, répondant à un contexte en transition, plus urbain, où le logement se serait déjà développé le long du jardin botanique, marquant la transition de ce territoire et l’arrivée d’une nouvelle urbanité. Positionné sur une parcelle le long de l’autoroute, le projet bénéficie d’une très bonne visibilité et d’une place stratégique facilitant son accès. Il marque l’entrée sud de la métropole clermontoise, à l’instar du zénith d’Auvergne, où cependant et à l’inverse, il démontre l’image de «métropole verte» de la capitale auvergnate, ville reflet de son territoire producteur et naturel et non simplement de ville bâtie «sous les volcans». Implanté dans la longueur de la parcelle, faisant face au jardin botanique et au parc agro-urbain, le projet marque donc un seuil entre l’espace urbain construit et l’espace naturel cultivé, véritable lieu de transition de par sa situation mais aussi dans le programme qu’il propose. Il fait également le lien avec le parcours urbain nord-sud, depuis l’arrêt de tramway et les arrêt de bus situés au nord, et le parcours est-ouest du jardin botanique, reliant les sentiers de randonnées du Puy d’Anzelle dans la plaine de la Limagne et ceux du Puy d’Aubière, au pied de la chaîne des Puys. Cette transition et connexion se matérialise par un espace public, lieu de rencontre et seuil du marché couvert, où l’asphalte et le béton laisse leur place au stabilisé et aux espaces plantés et arborés.
Le projet développe un parti pris architectural fort, s’inspirant de l’archétype de la grange agricole. À l’instar de cette dernière, lieu de stockage des récoltes et autres denrées alimentaires, généralement marqué par une base dure (pierre ou béton) sur laquelle est rapportée une structure bois avec un habile travail de charpente permettant de grande hauteur, le projet joue avec cette distinction volumétrique et matérielle, réinterprétant ces spécificités traditionnelles de manière contemporaines. Ainsi et prenant également en compte une cohérence avec le centre de recherche, une base en pisé non-porteur marque symboliquement l’ancrage au sol des bâtiments et leur rapport à la terre, signifiant par la même occasion la fonction programmatique des deux rez-de-chaussée des bâtiments, correspondant aux espaces de ventes des produits issus des cultures maraîchères et céréalières, ainsi que de la floriculture et viticulture. La structure porteuse réelle des bâtiments, réalisée en bois lamellé-collé avec une mise en oeuvre poteau-poutre moisé-moisant, s’élève ensuite sur deux niveaux pour le marché couvert et sur un niveau pour le marché de demi gros, accueillant respectivement commerces et restaurants pour le premier et administration et bureaux des producteurs pour le second. Un travail sur la charpente du marché couvert est effectué avec une variation du poinçon, magnifiant l’espace de vente situé en dessous, tandis qu’une succession de fermes identiques forment la charpente du marché de demi-gros, du fait de son caractère de halle plus industrielle, qui toutefois se relève afin de bénéficier d’un apport lumineux venant du nord par des ouvertures réinterprétant les toitures sheds industrielles. Enfin, l’enveloppe du bâtiment réalisée en zinc ondulé noir, évoquant la couleur sombre de la terre constituant les sols agricoles de la Limagne, vient s’apposer sur la structure bois, laissant seulement un joint creux entre le volume bas et le volume haut, marquant la différenciation programmatique intérieure. Ce zinc est en façade perforé afin de permettre des vues sur l’extérieur tout en régulant l’apport lumineux à l’intérieur du bâtiment. Le choix du zinc ondulé, outre le fait de son évocation du bardage en tôle typique des bâtiments agricoles, rappelle également le contexte architectural proche des boîtes métalliques de la zone commerciale et industrielle d’Aubière.
D’aspect quasiment monolithique depuis l’extérieur, le projet joue avec le contraste d’un bâtiment à l’aspect brut, épuré, depuis l’extérieur et duquel on ne découvre la richesse, quelle soit architecturale ou programmatique, qu’une fois le seuil du projet franchit. La conception du projet joue également avec les différentes échelles et sujets de parcours, se développant systématiquement sous forme de cloîtres, intérieurs ou extérieurs, au centre desquels se retrouve les espaces principaux
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TOITURE ET CHARPENTE 01. couverture zinc ondulé (l. onde 115mm, p. onde 43mm) 02. arbalétrier bois dim. 400mm x 150mm 03. liteau bois dim. 40mm x 40mm + pare pluie ép. 7mm + chevrons bois dim 40mm x 40mm 04. panne intermédiaire bois dim. 400mm x 100mm 05. isolation paille ép. 250mm + placage OSB ép. 40mm 06. cheneau zinc l. 400mm + couvertine zinc + panne sablière bois dim. 400mm x 150mm 07. contrefiche bois dim. 400mm x 150mm FAÇADES ET PLANCHERS 08. revêtement zinc ondulé perforé (taux de perforation 30%) + tasseaux horizontaux & verticaux dim. 40mm x 40mm + pare pluie ép. 7mm + isolant extérieur semi-rigide ép. 80mm 09. panneau ossature bois (OSB 20mm + isolation paille 360mm + OSB 20mm) 10. menuiserie bois sur allège h. 1000mm 11. double poteau bois moisant dim. 400mm x 150mm 12. poutre bois moisée dim. 400mm x 150mm 13. chape béton ciré ép. 80mm + lame acoustique feutre de chanvre ép. 20mm + dalle de plancher OSB ép. 20mm + solive d’about dim. 400mm x150mm + solives bois dim. 320mm x 100mm + isolant phonique liège expansé naturel ép. 160mm + placage OSB ép. 40mm + bardage planche de bois ép. 40mm + spot led rectangulaire encastré 14. couvertine zinc ép.15mm 15. lisse de chaînage dim. 500mm x 100mm 16. mur pisé extérieur, blocs préfabriqués ép. 200mm (+ lit de chaux) + équerre de liaison métallique 17. isolation liège en vrac ép. 200mm 18. mur pisé intérieur, coulé sur place ép. 300mm 19. regard de récupération d’eau pluviale
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FONDATIONS 21
20. dalle béton finition quartz ép. 300mm + isolation thermique ép. 150mm + graves 0-31 ép. 200mm + graves 0-80 ép 500 mm 21. longrine béton; hors-gel 22. colonne ballastée pour traitement du sol argilo-calcaire
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L’ÉCHELLE ARCHITECTURALE, CENTRE DE RECHERCHE ET ATELIERS DE TRANSFORMATIONS
Si les matériaux se veulent traditionnels, leur mise en oeuvre relève d’une approche beaucoup plus contemporaine. Inspirés par les recherches de l’ingénieur autrichien Martin Rauch sur la terre nous ont laissé entrevoir une approche plus singulière : une sélection rigoureuse de la granulométrie permet une résistance accrue aux éléments nous permettant des détails plus fin comme la mise en place d’une couvertine métallique au lieu d’un fort débord de toiture et la continuité de façade entre pisé et polycarbonate, soulignant l’aspect monolithique des édifices depuis l’espace public. Les murs porteurs sont coulés sur place (25cm à l’extérieur, 40 à l’intérieur), par couche successive de 50cm de haut, solidifiées entre elles par des lits de mortier sable et chaux. Les ouvertures, les allèges et les linteaux, se calent alors sur ces strates successives. Le double mur est isolé par 20cm de liège en vrac, isolant adapté pour les transferts d’humidité que permettent la terre. Les chaînages d’angle sont réalisés par des lits de mortier tous les 25cm de haut sur 50 cm de long de par et d’autre du mur, ce qui apporte un traitement plus fin qu’avec les procédés couramment admis. Le bois quant à lui, s’inspire également des travaux de l’ingénieur français Jacques Anglade. La charpente de la serre est traitée comme un véritable élément de projet et non comme une succession de fermes identiques standards. Le poinçon est au fur et à mesure raccourci jusqu’à environ un tiers de sa hauteur, brisant progressivement l’horizontalité de l’entrait. Cela apporte une dynamique au grand volume de la serre tout en apportant plus de volume intérieur pour une ligne de faîtage continue. Les ateliers quant à eux, plus sobre par leur programme quasi industriel, font appel à des fermes asymétriques.
Selon une étude récente, 40% de la flore vasculaire d’Auvergne serait menacée. Le centre de recherche étudie les capacités d’adaptation ou non de la flore endémique aux changements climatiques alors que les ateliers d’expérimentation et de transformation s’intéressent au développement de la filière des matériaux biosourcés. Ils constituent également un lieu d’expérimentation pour l’élaboration de maquettes à l’échelle 1, dont un lien peut se tisser avec l’ENSA Clermont-Ferrand. Le jardin botanique se présente alors comme un musée à ciel ouvert du travail du centre de recherche. Le développement du projet de Centre de Recherche et Ateliers de Transformations s’est effectué quant à la réflexion autour du développement de la filière des matériaux biosourcés et cultivés sur le site tels que le blé, le chanvre et le roseau. Il sera également un appui pour le développement du jardin botanique en lisière du parc agro-urbain. Son rôle sera d’étudier l’impact des changements climatiques sur la flore auvergnate. Le centre de recherche s’implante au nord-est du site, à un endroit stratégique puisqu’il se situe au pincement entre les zones d’activité d’Aubière et de Cournon. Il constitue un étape majeure dans le parcours proposé, créant une attache entre le tissu existant et la frange urbaine nouvellement requalifiée. Il se veut en lien direct avec le jardin botanique qu’il gère puisqu’il guide le promeneur jusqu’aux plantes. A proximité des transports publics, il est facilement accessible par le tramway au sud et le bus au nord. Le centre de recherche développe un parti pris architectural fort, celui de l’équerre, à la fois dans l’organisation des espaces que le choix des matériaux. Cette posture a été dictée par le choix de créer un sous espace dans le parcours du jardin botanique, où les cultures expérimentales du CR se logent dans la «cour intérieure» des deux édifices. C’est également l’occasion de rompre avec le contexte rude des boîtes économiques dont les masses sans âme ternissent le paysage agricole. Enfin, ce choix d’un plan en équerre témoigne d’une volonté de replier l’édifice sur soi, créant une atmosphère d’introspection propice à la recherche.
Alors que le rez-de-chaussée est entièrement public, les étages du centre de recherche comportent tous les espaces de travail et les laboratoires surmonté par une serre en polycarbonate accueillant les cultures expérimentales, telle une annexe des cultures pleine terre. Si cet étage diffère dans son écriture, nous voulions qu’il soit une continuité physique et visuelle des espaces de travail. Ainsi, des doubles hauteur, voire triple hauteur notamment dans les circulations sont mises en place. Ainsi, les laboratoires bénéficient d’une vue directe sur cet espace, pouvant observer les évolutions de la flore depuis l’étage inférieur. L’intérêt de ces connections visuelles réside également dans la mise en place d’une ventilation naturelle efficace de l’édifice, en continuité avec les préceptes thermiques évoqués précédemment. L’air frais pénètre dans la partie basse de l’édifice par le biais des ouvertures, notamment leur partie haute qui s’ouvre en oscillobattant, ne réduisant pas les surfaces libres, et l’air chaud remontent par les trémies jusqu’à l’étage de la serre où il est évacué en partie haute par les fenêtres de toit. Néanmoins, la serre ne nécessite pas que la totalité du système soit opérant toute la journée pour être ventilée. En effet, le décalage entre le nu du mur extérieur en pisé et la structure bois de la serre permet l’apport d’air en partie basse par le biais de châssis ouvrants à commande hydraulique et un caillebotis en acier galvanisé. Associé à un polycarbonate double peau (avec lame d’air ou isolant translucide au centre), la thermique du bâtiment est alors assurée sans le recours systématique à la technologie mais dans le choix et la mise en oeuvre de matériaux qualitatifs.
Ce parti pris se traduit directement dans le choix de la matière et l’organisation du plan. La mise en place d’un mur épais en terre majoritairement dépourvus d’ouverture, telle une extrusion du sol, ce sol agricole si riche et si important pour ce site, apporte une efficacité thermique à l’édifice. À l’ouest, le mur pisé apporte une inertie thermique à l’ensemble du bâtiment, accumulant la chaleur durant la journée pour la restituer durant la nuit. Au nord, le mur épais des ateliers contribue à limiter un maximum les déperditions thermiques. En opposition, une ossature en bois se développe à l’est et au sud que des façades légères en verre recouvrent. Des lames de bois apportent intimité et régulent l’apport lumineux dans les vastes espaces de travail. À la rencontre de ces deux entités viennent se loger les circulations horizontales. Si le plan se retourne dans une cohérence de façades, la structure bois des ateliers glisse par rapport au bloc épais de manière à proposer un espace de travail couvert en prolongement direct des halles, un apport de lumière par la mise en place d’un shed plein nord mais également aussi une casquette protégeant des rayons lumineux venant du sud.
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TOITURE ET CHARPENTE 01. profil aluminium à rupteur de pont thermique en T + joints d’étanchéité 02. arbalétrier bois, dim. 240mm x 140mm 03. polycarbonate 04. entrait bois, dim 240mm x 140mm 05. panne intermédiaire bois dim. 240mm x 140mm 06. profil de rive, aluminium 07. couvertine zinc + gouttière zinc l. 260mm, sur mesure + profil de rive, aluminium + profil de structure aluminium pour polycarbonate fixé sur UPN 350, fixé sur panne sablière, dim. 280mm x 140mm + isolant 80mm FAÇADES ET PLANCHERS 08. polycarbonate double peau, Everlite Danpatherm K7 09. double poteau bois moisant, dim. 300mm x 80mm 10. dalle béton, ép. 90mm + plancher collaborant Bacacier PCB20, entraxe 2500mm + poutre bois moisée, dim. 480mm x 140mm 11. profil de structure aluminium pour polycarbonate, fixé sur cornière métallique 80mm + chassis ouvrant + caillebotis métallique acier galvanisé 12. closoir bois, dim. 570mm x 140mm + couvertine zinc, sur mesure 13. faux plafond, BA 13 + montant M48-50 + suspente sur chant SC50 + tige filetée Ø 6mm 14. isolation thermique fibre végétale (chanvre en panneau rigide), ép. 200mm + dalle de plancher OSB, ép. 20 mm 15. caisson bois, store toile extérieur vertcial Griesser 16. menuiserie bois, précadre bois, allège h. 1000mm 17. poutre bois moisée, dim. 360mm x 140mm 18. dalle béton, ép. 80mm + plancher collaborant Bacacier PCB20, entraxe 2500mm + isolation fibre végétale acoustique (chanvre), ép.180mm + dalle plafond suspendu Lauder Linea, tasseaux bois claire voie 19. mur pisé extérieur, coulé sur place, ép. 200mm (+ lit de chaux tous les 250mm) + équerre de liaison métallique 20. isolation fibre végétale chanvre en vrac ép. 200mm 21. mur pisé intérieur, porteur, coulé sur place, ép. 400mm
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FONDATIONS 23
22. dalle béton finition quartz ép. 200mm + isolation thermique ép. 150mm + graves 0-31 ép. 200mm + graves 0-80 ép 500 mm 23. longrine béton, hors-gel 24. colonne ballastée pour traitement du sol argilo-calcaire
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Thibaut DURY Architecte DE / HMONP Dossier d’oeuvres - 2019 téléphone mail adresse
+33(0)638759131 thibaut_dury@hotmail.fr 57 rue Smith - 69002 LYON
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