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B O R D E A U X
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QUAND 13, 14, et 15 novembre 2010
OU Palais des Congrès Av. Jean Gabriel Domergue 33030 Bordeaux Accès au Palais A10 Paris - Bordeaux, sortie Bordeaux-Lac Parc des Expositions direction Bordeaux-Lac, sortie Rocade 4, 4A et 4B, puis cours Charles Bricaud.
SOMMAIRE EDITORIAUX.................................................................p. 3
QUI
ACTUALITÉS ............................................................... p. 7
Directeur du Forum Thierry Marangé Rédaction Stéphane Le Masson L’équipe du Forum Houri Chichmanian, Marine Frachon, Thibaut Jouvet, Jean Guillaume Lacoste, Louisiane Mairesse, Christine Marquès, Christine Miéral, Quentin Pouillard, Pascale Pouyet, Nathacha Sosnowski, Elisabeth Vital Durand, Elma Zerzaihi.
ENTREVUES.............................................................. p. 49 CONFÉRENCES .......................................................... p. 73 EXPOSANTS.............................................................. p. 93
Régie publicité Carbone Santé, Vanessa Toubon L’organisation du Forum PACKAGE ORGANISATION Groupe GL EVENTS 10, quai Charles de Gaulle 69006 Lyon Tél : 04 78 17 62 31 Fax : 04 78 17 62 57 PACKAGE ORGANISATION PARIS 38-40, avenue de New York 75016 Paris Tél : 01 44 31 52 60 Fax : 01 44 31 52 61 La communication Forum - Editeur : Package Organisation - Mise en page : Composer - Imprimé en France par IMPRIMERIE BRAILLY - AB NUMERIC
PARTENAIRES......................................................... p. 105
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2011, vers une nouvelle ère ! L'heure est grave ! L'officine est confrontée à une crise comme elle n'en avait jusqu'alors jamais rencontrée. Une crise qui se traduit par la fermeture et la disparition de nombre de points de vente, victimes de la compression des dépenses de santé et de la diminution de la marge sur le médicament. Mais au-delà du contexte économique, pour le moins morose, la pharmacie française a toutes les raisons d'espérer. Après avoir été l'objet de toutes les critiques, son modèle a finalement été reconnu par l'Europe. Le principe de subsidiarité permettra encore longtemps aux patients de pouvoir trouver conseils et médication à côté de chez eux. Thierry Marangé
Mieux ! Un certain nombre de textes européens en préparation devraient encore faire bouger les lignes au profit du modèle hexagonal. Pharmacovigilance, contrefaçons - rebaptisées falsifications - ou encore information des patients devraient ainsi contribuer à faire de la France une référence en Europe. Et le maillage territorial, l'exemple à suivre ! Car la pharmacie française tire sa force de la répartition démo-géographique. Néanmoins, il reste incontestablement des améliorations à apporter, tant sur le plan urbain, pour atténuer la surreprésentation officinale, comme à Bordeaux, que sur le plan rural pour améliorer la proximité sanitaire. Un enjeu vital, à l'heure où la baisse programmée du nombre de médecins peut se traduire par l'apparition de déserts médicaux. Un problème que la loi hôpital, patients, santé, territoires (HPST) s'est employée à résoudre en consacrant le pharmacien acteur de soins de premiers recours. Une loi qui a également consacré le rôle fondamental du pharmacien dans l'éducation thérapeutique des patients et lui a délégué des missions de service public. Sans oublier un statut de référent pour les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Autant de motifs de satisfaction qui devraient forcer à un certain optimisme. Et convaincre du bien fondé de leurs actions l'ensemble des représentants de la profession : syndicats, conseil de l'Ordre... Pour toutes ces raisons, le Forum de Bordeaux veut être l'occasion de célébrer la victoire de l'Officine. Une victoire qui ne doit rien au hasard et vient consacrer les efforts de toute une profession unie et volontaire. A travers le programme du Forum construit sur le nécessaire lien ville-hôpital et hôpital-ville, vous trouverez des outils utiles et indispensables qui vous permettront de mieux appréhender votre environnement. Un grand rendez-vous annuel de la profession pour dialoguer, apprendre, réfléchir et comprendre les enjeux de demain. Pendant trois jours, sur les bords de la Garonne, vous conforterez votre place d'acteur privilégié de la chaîne de soins, vous complèterez votre formation d'entrepreneur officinal et trouverez les réponses et les pistes pour préparer la pharmacie du XXIe siècle.
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Un 6e forum au cœur de l'actualite pharmaceutique Après Toulouse, Montpellier, Lyon, Nantes, Nice, c'est Bordeaux qui accueille le 6e Forum des pharmaciens. Organisé par Thierry Marangé et toute l'équipe de GL Events Package Organisation, dont la réputation en terme de congrès n'est plus à faire, ce Forum sera cette année encore l'occasion d'échanger et de s'informer pour aborder les défis actuels de notre profession. Bernard Charles Député honoraire, Coordonnateur scientifique du Forum, Président du CEFH
Rendez-vous incontournable, le Forum des pharmaciens est également un lieu de formation et d'actualisation des compétences et des connaissances. Une nécessité devenue obligation avec la reconnaissance de nouvelles missions et la consécration, en 2009, par la loi HPST, du pharmacien comme un vrai professionnel de santé. Une obligation qui nécessite cependant de disposer de moyens pour y parvenir. Car ces nouvelles missions, comme l'éducation thérapeutique et le développement du conseil, nécessiteront d'améliorer sans cesse la qualité et donc de former les équipes officinales pour développer des marchés périphériques nouveaux. Je suis donc très heureux que le Centre d'Etudes et de Formation hospitalières (N° de formation continue 1173933175), dont on connaît l'implication dans le développement personnel continu de la pharmacie, aide les organisateurs à coordonner l'aspect scientifique de ce 6ème forum. A l'heure où l'économie de l'officine subit de plein fouet les effets de la régulation des soins de ville avec une baisse, pour beaucoup, du chiffre d'affaires et de la marge, le rassemblement de l'ensemble des responsables ordinaux, syndicaux, hospitalo-universitaires, pharmaciens de terrain ou experts doit permettre cette réflexion d'ensemble. Les conférences du Forum, l'exposition des industriels, les tables rondes que nous animerons avec les journalistes du Quotidien du Pharmacien sur des thèmes d'actualités - conséquences de la loi HPST, pharmacie d'officine et Internet, le pharmacien d'officine et le malade cancéreux à domicile -, contribueront incontestablement à mieux appréhender ces défis. Autant d'éléments qui constitueront, sur les bords de la Garonne et de la Gironde, un gage de réussite pour le 6ème Forum de Bordeaux.
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PLFSS 2011 : la rigueur comme ligne directrice
Roselyne Bachelot Ministre de la santé et des sports
Confronté à un déficit record des comptes sociaux, le gouvernement a fait le choix de la rigueur budgétaire. Avec près de 2,5 milliards d’économies annoncées, le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) traduit cette volonté de limiter les dépenses. Pour assumer le taux de progression de l’ondam, fixé à 2,9 % par le président de la République, patients, professionnels de santé et surtouts industriels devront mettre la main à la poche. Une contribution importante, qui ressemble cependant à un cautère sur une jambe de bois. L’heure est à la rigueur. Face au déficit abyssal du régime général de la Sécurité sociale, qui devrait atteindre 23,2 milliards d’euros en 2010 et pourrait se creuser jusqu’à 28,6 milliards d’euros l’année prochaine, le gouvernement a choisi de resserrer les boulons. Et personne n’échappera à ce tour de vis ! En particulier dans le secteur de la santé. Si toutes les branches maladies professionnelles et accidents du travail (- 0,3 milliards d’euros), vieillesse (- 10,5 milliards d’euros), allocations familiales (- 3,2 milliards d’euros) – sont dans le rouge, c’est en effet la branche maladie qui plombe sérieusement les comptes de la sécurité sociale. Forte d’un déficit record de - 14,5 milliards d’euros, elle est même à l’origine de plus de la moitié de celui du déficit du régime général.
D’où la volonté du gouvernement « de contenir l’augmentation des dépenses de notre système d’assurance maladie par une politique d’efficience tout en le recentrant progressivement sur le financement des dépenses considérées comme les plus utiles médicalement », a ainsi expliqué la ministre de la Santé. En clair, il s’agit de « conserver les principes fondamentaux de notre système d’assurance maladie : un taux de remboursement d’autant plus élevé que les pathologies sont graves, lourdes et coûteuses », a encore ajouté Roselyne Bachelot.
Fin du régime d’exception pour les médicaments orphelins Rien détonnant dès lors, à ce que le gouvernement ait présenté un plan d’économies drastiques. Un plan qui affectera donc tous les acteurs sans exception et devrait permettre de récupérer 2,5 milliards d’euros. Premiers visés : les industriels qui, comme l’an passé, seront confrontés à une baisse des prix et à une pression sur les volumes. Ils seront ainsi directement mis à contribution, puisque des baisses de prix sur les spécialités pharmaceutiques et les dispositifs médicaux devraient permettre au gouvernement d’économiser quelque 500 millions d’euros. « Ces baisses de prix seront négociées dans le cadre conventionnel qui lie les entreprises pharmaceutiques au Comité économique des produits de santé (CEPS) », a expliqué la ministre. En outre, certains médicaments destinés aux maladies rares seront désormais assujettis aux diverses taxes qui frappent le secteur. Les fabricants de ces médicaments orphelins devront donc s’acquitter « de la taxe sur la promotion des spécialités médicales et de la contribution sur le chiffre d’affaires des grossistes répartiteurs et des laboratoires qui vendent en direct, dès lors que le chiffre d’affaires lié à ces produits excèdera 20 millions d’euros ». Sans oublier la taxe « dite clause de sauvegarde » qui frappe tout laboratoire dont le chiffre d’affaires enregistre un taux de croissance supérieur à celui prévu par le taux K. Une clause durcie, puisque ce taux K, dont le franchissement déclenche le versement de remises à l’assurance maladie est ramené de 1 % en 2010 à 0,5 % en 2011.
Maîtrise médicalisée Comme les laboratoires pharmaceutiques, les patients seront impactés par la baisse du taux de remboursement des vignettes bleues (médicaments à service médical modéré), qui passera de 35 % à 30 %. De la même manière, une diminution de cinq points du niveau de leur prise en 7
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charge affectera les dispositifs médicaux. Des dispositifs médicaux qui feront par ailleurs l’objet d’« un accord cadre destiné à réguler le secteur ». Dans l’optique d’économiser 75 millions d’euros supplémentaires, les conditions de prise en charge des affections de longue durée (ALD) seront également durcies. Le gouvernement table aussi sur une économie de 35 millions d’euros en instaurant une prise en charge au forfait des dispositifs d’autocontrôle du diabète pour les patients non-insulinodépendants. Enfin, la contribution pour les consultations à l’hôpital sera modifiée. Si, aujourd’hui, le ticket modérateur de 20 % est payé par l’assuré sur les actes jusqu’à 91 euros, ce seuil sera relevé jusqu’à 120 euros. Quant aux médecins, ils devront « contribuer à hauteur de 550 millions d’euros à la maîtrise médicalisée », a expliqué la ministre de la Santé. Une maîtrise médicalisée qui s’appuiera sur les référentiels de la Haute autorité de santé (HAS), sur les mises sous entente préalable et sur l’action des délégués à l’assurance maladie (DAM).
Le médicament bon élève des dépenses de santé Selon le rapport présenté par la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DRESS), en 2009, quelque 223,1 milliards d’euros ont été consacré aux dépenses courantes de santé. En progression de +4 %, par rapport à 2008, celles-ci ont représenté, l’année dernière, 11,7 % du produit intérieur brut (PIB). Plus des trois quarts (78,7 %) de ces dépenses courantes de santé étaient imputables à la consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) qui a atteint, en 2009, les 175,7 milliards d’euros. (9,2 % du PIB). Une part qui a quasiment triplé en un peu moins de cinquante ans, puisqu’en 1960, la CSBM ne représentait que 3,4 % du PIB. La progression a néanmoins été régulière jusqu’au milieu des années quatre-vingts, la part de la CSBM dans le PIB atteignant 7,1 % en 1985 avant de croître par à coups avec des périodes de stabilité et des périodes de forte croissance. Bien que pour la deuxième année consécutive, elles continuent de progresser moins rapidement en 2009 (+3,3 %), qu’en 2008 (+3,7 %) et 2007 (+4,2 %), ces CSBM ont représenté 2 724 euros par habitant (+2,8 % par rapport à 2008). En volume, la CSBM a augmenté de 3 % en 2009, comme en 2008. Le ralentissement en valeur concerne les principaux postes de dépenses, à l’exception notable des soins hospitaliers et des transports de malades. En 2009, le prix des soins hospitaliers progresse de 1,1 % et celui des soins ambulatoires de 0,8 %. Seul le prix des médicaments est, comme les années antérieures, en diminution de -2,6 %, (-2,3 % en 2008 et 2,5 % en 2007). Ce sont les plus fortes diminutions enregistrées depuis 1997. Cette diminution, due à la poursuite des mesures de baisse de prix et au poids croissant des génériques, constitue donc la cause principale de la progression modérée des prix de la CSBM. La part de la CSBM financée par la Sécurité sociale est de 75,5 % en 2009, celle prise en charge par les organismes complémentaires est de 13,8 %. Le reste à charge des ménages s’établit quant à lui à 9,4 %.
Tour de vis pour une croissance de 2,9 % Et pour atteindre cet objectif, la ministre a annoncé qu’elle allait « mobiliser les agences régionales de santé (ARS) afin que les programmes mis en œuvre couvrent les prescripteurs en ville comme à l’hôpital ». Avec des objectifs de gestion du risque qui couvrent « le champ des transports sanitaires, des médicaments de la liste en sus et de la prise en charge de l’insuffisance rénale chronique. » Malgré les contestations de la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR), les tarifs de cette spécialité baisseront, tout comme ceux des biologistes, pour un total d’environ 200 millions d’euros. Seuls les généralistes tirent, un tant soit peu, leur épingle du jeu, puisque Roselyne Bachelot à confirmé la hausse du C à 23 euros pour le 1er janvier 2011. Une revalorisation qui arrive toutefois quatre années après avoir été conventionnellement décidée par les différents partenaires. Au final, ce tour de vis devrait permettre, selon Roselyne Bachelot, de supporter « une croissance de +2,9 % de l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam) et donc 4,7 milliards d’euros de dépenses supplémentaires ». Des dépenses qui seront équitablement réparties puisque l’Ondam hospitalier sera, cette année encore, identique à celui de la ville. Une équité perçue comme injuste par la Confédération des syndicats de médecins de France (CSMF) qui rappelle que l’Ondam ville a été « tenu en 2010, alors que l’hôpital a enregistré un dérapage de quelque 500 millions d’euros ». Une goutte d’eau par rapport aux 21,4 milliards d’euros de déficit attendus en 2011. Une goutte d’eau néanmoins importante dans la mesure où les grands fleuves sont toujours issus de petites rivières. n SLF
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Rapport de la Cour des comptes : la sous estimation des déficits épinglés
Didier Migaud premier président de la Cour des comptes
A l’occasion de la présentation de leur rapport annuel sur l’application des lois de financement de la sécurité sociale, les magistrats de la cour des comptes ont déploré une dégradation sans précédent des comptes du régime général. En outre, les juges de la rue Cambon ont clairement épinglés les hôpitaux publics et les chirurgiens dentistes. Pour les premiers, ils ont déploré une sous-estimation et une concentration des déficits. Pour les seconds, les juges financiers ont critiqué l’inadaptation de l’actuelle nomenclature, et l’opacité des tarifs. Enfin, les magistrats financiers ont appelé de leurs vœux une réorganisation de l’imagerie médicale. Le constat de la cour des comptes est sans appel. Dans son volumineux rapport annuel sur la Sécurité sociale (plus de 500 pages), la haute juridiction considère que le déficit du régime général a quasiment doublé par rapport à 2008. Pire ! Il représenterait près du double du déficit prévu dans la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2009. La raison ? « Cette dégradation des comptes traduit un effet de ciseaux entre des charges en progression de +4,3 % dans les comptes des branches et des produits dont la hausse s’est limitée à +1,1 % en raison, notamment, des effets de la conjoncture économique sur les recettes » a ainsi expliqué son premier président, Didier Migaud. Face à la dégradation des comptes du régime général (20,3 milliards d’euros de déficit en 2009), les juges de la rue Cambon tirent la sonnette d’alarme. Ils appellent de leurs vœux des réformes rapides pour inverser la tendance. Une inversion désormais urgente, puisque le déficit de l’ensemble des régimes obligatoires de base, « voisin de 10 milliards pour les années 2003 à 2008, dépasserait les 30 milliards d’euros en 2010 ». Dans cette optique, les magistrats prônent une politique beaucoup plus volontariste de réduction des niches sociales « à hauteur de 15 milliards d’euros ». Prolongeant son analyse de 2007, la Cour a recensé pas moins de 178 niches sociales - exonérations, réductions, abattements de cotisations - pour un coût total qui se situe entre 67 et 73 milliards d’euros. Soit 22,5 % des recettes de la sécurité sociale ! Selon les juges financiers cette spirale déficitaire, trouverait également sa source dans un non respect chronique de l’Objectif national de dépenses d’assurance-maladie (ONDAM), qualifié « d’outil non exhaustif et mal piloté ». La Cour dénonce aussi « le manque d’efficience et de flexibilité » du système d’information de la branche maladie du régime 10
Plus grande transparence tarifaire Afin de modérer les prix des soins orthodontiques et prothétiques, les juges de la rue Cambon souhaitent la levée des obstacles juridiques « qui empêchent les organismes complémentaires de jouer les rôle d’acheteur de soins intelligents ». Cette évolution législative permettrait en effet de constituer « des réseaux de professionnels respectant des protocoles qui comportent des garanties quant aux niveaux de prix et de qualité ». Dans cette perspective, les magistrats appellent de leurs vœux une plus grande transparence des tarifs, en particulier pour les prothèses dentaires. Dénonçant un « phénomène de rente, estimé à 160 millions d’euros », les juges déplorent que les importations profitent de manière très inégale aux professionnels concernés. La solution ? Mettre en place l’obligation d’informer le patient du prix d’achat de la prothèse, telle que le prévoit la loi hôpital, patient, santé, territoire (HPST). Reste à savoir si cette transparence accrue et l’intensification de la concurrence qui en découlera contribueront à « rééquilibrer les relations entre praticiens et assurés » ? général et le « taux élevé d’absentéisme pour maladie » dans les organismes de sécurité sociale, avec un « poids atypique des troubles dépressifs ».
Hôpitaux déficitaires et fortement endettés Autre cible des critiques de la Cour : la situation financière des hôpitaux publics. « Le total des déficits des hôpitaux publics soumis à la T2A a été voisin de 700 millions d’euros en 2006 et 2008 et est monté à 856 millions d’euros en 2007 », déplore le président Migaud. Une situation d’autant plus préoccupante, que « les déficits seraient sous-évalués du fait des pratiques comptables des établissements ». Une enquête de la Cour et des chambres régionales des comptes montrerait ainsi que sur « 85 hôpitaux, les reports de charges d’un exercice sur l’autre n’ont pas disparu depuis la mise en place des prévisionnels des recettes et des dépenses, en 2006 ». Pire, dans certains hôpitaux, ils augmenteraient même ! Au final, la Cour constate une moindre capacité des établissements à financer les investissements.
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D’où une forte augmentation de l’endettement qui se cumule avec de fréquents prélèvements sur les fonds de roulements. Conséquence : « il n’est pas rare que le niveau d’endettement atteint interdise de nouveaux investissements pour plusieurs années ».
La Cour des comptes regrette également que « la classification commune des actes médicaux (CCAM) tarde à être mise en œuvre dans le domaine des soins dentaires ». Un retard d’autant plus regrettable que l’évolution des techniques n’est pas correctement prise en compte, puisqu’« une nomenclature obsolète continue de s’appliquer ». Conséquences : les actes non remboursables dans le domaine de la parodontie et de l’implantologie ne font l’objet d’aucun suivi et le montant total des consommations de soins est sous évalués. Une sous-évaluation importante, puisque ces actes dits hors nomenclature constituent « la composante la plus novatrice, la plus dynamique et la plus coûteuse ». Rien d’étonnant dès lors, à ce que les dépenses liées aux soins dentaires soient de moins en moins bien remboursées. Alors qu’en 1980, plus de la moitié de celles-ci étaient prises en charge par la sécurité sociale, seuls 34 % des neuf milliards d’euros le sont en effet aujourd’hui. Un désengagement du essentiellement, selon la Cour, à « la stagnation des tarifs de responsabilité qui sont de plus en plus déconnectés des prix réels pour les soins orthodontiques et prothétiques ».
Dépenses dentaires de moins en moins remboursées Outre cette situation financière des hôpitaux publics, jugée « préoccupante », les magistrats de la rue Cambon épinglent la politique de gestion des risques qui révèlerait des « inégalités d’accès aux soins ». Deux secteurs en particulier concentrent les critiques : l’imagerie médicale et les soins dentaires. Par rapport aux enjeux de santé publique, ces derniers « ne constituent pas une réelle priorité pour les pouvoirs publics et la caisse nationale d’assurance maladie (Cnamts) », a ainsi regretté Didier Migaud. Première cible : la prévention. Bien que le plan M’T Dents constitue « un début de prise de conscience », les magistrats financiers considèrent que la méthode retenue ne peut remplir les objectifs fixés. La raison ? « L’invitation faite à tous les enfants de recourir à un examen bucco-dentaire gratuit chez un professionnel ne permet pas d’espérer un taux de participation sensiblement supérieur à 50 %. » En outre, cette campagne ne garantirait nullement que « les enfants et les jeunes qui en ont le plus besoin reçoivent les soins appropriés ». Autre objet de critique : l’absence de solution à la baisse du nombre de professionnels. Les juges déplorent ainsi qu’en dépit d’une diminution attendue, d’ici à 2030, d’environ un tiers du nombre de chirurgiens dentistes, « les pouvoirs publics n’ont pas pris la mesure du défi démographique ». Une sous estimation du problème d’autant plus regrettable que le départ d’un certain nombre de professionnels risque d’aboutir à une « désertification des zones rurales ou défavorisées ». Pour remédier à cette situation critique, les magistrats envisagent une solution originale : « élargir le champs d’activité des assistantes dentaires, notamment à des tâches de suivi bucco-dentaires dans les écoles, maisons de retraites, établissements pénitentiaires... où les besoins sont souvent criants ». Les représentants de la profession apprécieront !
L’anarchie des équipements d’imagerie médicale La Cour des comptes pointe également du doigt la répartition et les modalités de fonctionnement des appareils d’imagerie médicales. Ni l’une, ni l’autre n’auraient en effet répondu « de manière satisfaisante aux attentes sanitaires ». Selon les magistrats de la rue Cambon, Des écarts d’utilisation très importants seraient ainsi observés d’un appareil à l’autre. En outre, « l’insuffisance de la réflexion sur l’organisation de l’accès aux soins conduit à une prise en charge insatisfaisante des patients atteints de pathologies pourtant définies comme priorités de santé publique ». Alors que le plan cancer 2003-2009 fixait l’objectif de délai d’accès à l’RM à 15 jours pour les patients concernés, « en 2009, les temps d’attente restent deux fois supérieurs à cet objectif », a expliqué Didier Migaud. Qui plus est, malgré les préconisations du plan cancer, « les objectifs régionaux d’installation ne sont pas toujours le reflet de la situation sanitaire de la population ». Pour preuve : les juges financiers ont constaté d’une part que, « les trois régions où la mortalité par cancer était la plus élevée avaient déterminé des objectifs d’équipement en IRM inférieurs à la moyenne nationale » ; et d’autre part, que « les deux régions où la mortalité par cancer était la plus faible avaient défini des objectifs largement au dessus ». En outre, et alors que la quasi-totalité des patients victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) peuvent faire l’objet d’une exploration par imagerie aux urgences, seuls 2 % d’entres eux bénéficient d’un IRM (94 % un scanner). Une aberration, puisque seul l’IRM permet d’établir clairement la nature d’un AVC et d’administrer le traitement en toute sécurité pour le patient. La Cour des comptes a par ailleurs constaté que la rémunération des radiologues atteignait un « niveau anormalement coûteux pour la collectivité et inéquitable vis-à-vis des autres spécialités ». La raison ? Le cumul d’une marge additionnelle de 16 % à 20 % pour un appareil d’IRM, par rapport à son coût de fonctionnement, avec la perception d’honoraires qui « s’élèvent à 69 € quelle que soit la durée de l’examen ou la gravité de la pathologie explorée ». Soit en moyenne 280 € à l’heure. Un coût d’autant plus important que nombre d’actes « pourtant déclarés obsolètes par le guide de bonnes pratiques de la haute autorité de santé (HAS) » continuent d’être pratiqués. D’où le souhait des juges de voir mis en place « des outils de pilotage aux niveaux régional et national, pour que la politique d’équipement puisse répondre aux principaux objectifs qui lui sont assignés et en particulier ceux relatifs à la prise en charge des patients dans le cadre des grandes priorités de santé publique ». n SLM
Le retard français demeure en imagerie médicale Alarmante ! Telle est la situation révélée par l’enquête annuelle de l’association Imagerie Santé Avenir (Isa), sur les délais d’attente pour obtenir un examen IRM en France. Le délai moyen pour obtenir un rendez-vous est resté quasiment stable en 2010 à 34,6 jours contre 34,5 en 2009, mais 29,3 jours en 2005, révèle l’enquête réalisée par CemkaEval auprès de 502 structures. Et la situation risque fort de ne pas s’améliorer, puisque deux Français sur trois vivent dans des régions où l’attente excède les trente jours ; alors qu’ils n’étaient qu’un sur deux en 2006. Une situation somme toute logique puisque la France compte 8,7 IRM par million d’habitants (543 appareils), alors qu’il en faudrait au moins 12 (750 appareils), selon l’Isa. Outre l’absence de progrès dans les délais d’attente, cette enquête révèle encore d’importantes disparités régionales. La lanterne rouge revient aux Pays de la Loire (58 jours) devant la région Poitou-Charentes (57,5 jours). A l’inverse, parmi les régions obtenant les délais les plus courts, figurent la Picardie (22,3 jours), l’Île-de-France et Midi-Pyrénées. Et il y a fort à craindre que la France demeure en queue de peloton des pays voisins deux fois moins équipée que la moyenne européenne s’élevant à 17 appareils par million d’habitants - puisque les plans d’équipement ne prévoient un accroissement que de 8 % par an des IRM à l’horizon 2013.
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Agence Régionale de Santé d’Aquitaine Les officinaux sont au cœur du dispositif de prévention et d’optimisation des dépenses
Nicole Klein directrice de l’ARS d’Aquitaine
La création des Agences Régionales de Santé (ARS), le 1er avril dernier, a ouvert une nouvelle ère dans l’histoire de notre système de santé. Là où l’hôpital, l’ambulatoire, la prévention, le médicosocial, étaient organisés chacun de leur côté en lien avec des institutions différentes, l’ARS donne une vue d’ensemble, une mise en cohérence doublée du respect des spécificités de chacun. L’interlocuteur est désormais unique, pour tous les professionnels dans une réelle volonté de simplification et de décloisonnements attendus de tous. Explications de Nicole Klein, directrice de l’ARS d’Aquitaine. En quoi cette nouvelle organisation est-elle tournée vers la simplification et la responsabilisation ? Fonctionnelle depuis le 1er avril, l’ARS d’Aquitaine s’est appuyée sur des principes directeurs qui sont basés sur une approche globale de la santé et sur une adaptation des besoins au plus près des personnes et des territoires. L’ARS dispose dans les départements, d’une délégation territoriale qui est chargée à la fois de mettre en œuvre les politiques régionales de l’ARS et d’accompagner les acteurs locaux dans la mise en œuvre de leurs projets. La politique de santé porte sur trois champs d’intervention majeurs : la prévention et la santé publique, les soins, l’accompagnement médico-social.
Cette plus grande efficacité est-elle synonyme d’une démocratie accrue ? L’ARS définit le projet régional de santé après avoir mis autour de la table tous les acteurs de santé du territoire : hôpitaux, établissements d’hébergement, médecins libéraux, pharmaciens d’officine, infirmières... Elle détermine pour les cinq années à venir ses priorités stratégiques en santé et leurs objectifs. Ces priorités seront prises en compte dans le cadre de l’élaboration des différents schémas d’organisation des soins ambulatoires et hospitaliers, de prévention et d’accompagnement et de prise en charge médico-social. La concertation est essentielle ; la Conférence Régionale de la Santé et de l’Autonomie et les Conférences de Territoires, sont des lieux pérennes de partage 12
et de proposition, véritable articulation de l’ARS avec l’ensemble des acteurs de santé, au premier rang desquels les usagers et les malades. Les Unions Régionales des Professionnels de Santé (URPS), installées dès cette année, seront des lieux d’échanges spécifiques avec les professionnels exerçant en ambulatoire.
Quels sont les nouveaux enjeux pour la politique du médicament ? La prise en charge médicamenteuse est un processus complexe qui implique tous les professionnels - médecins, pharmaciens, infirmiers... intervenant dans le circuit. Sans oublier le patient, qui est lui-même acteur de sa santé. Quel que soit le lieu de traitement - hôpital, soins de ville, établissements médico-sociaux -, l’attente est la même : qualité, sécurité, efficience et accès égalitaire pour tous. La loi Hôpital Patients Santé Territoire (HPST) a volontairement rapproché les interfaces, promu les coopérations et la reconnaissance spécifique de chaque professionnel de la santé, impliqué dans une prise en charge globale du médicament à l’image du parcours de soins du patient. Il faut toutefois garder à l’esprit que les évolutions profondes de notre système de santé ne se feront pas sans bénéficier des apports considérables des systèmes d’information. Et notamment du dossier médical personnel qui s’enrichira des médicaments délivrés via le dossier pharmaceutique, initiative performante née de la conviction et de l’investissement des officinaux.
Comment l’exercice des officinaux sera-t-il impacté ? La loi HPST est venue renforcer et éclairer, les missions des pharmaciens d’officine, experts du médicament. Leur rôle et leurs compétences ont été actés dans le cadre de son article « 38 » qui est devenu le socle de l’avenir. Il faut maintenant faire vivre la continuité de la prise en charge entre la ville et l’hôpital, le rôle du pharmacien d’officine dans le parcours de soins, la capacité à améliorer le bon usage des médicaments, à optimiser leur utilisation chez la personne âgée et à contribuer à la diminution de l’iatrogénie médicamenteuse. Les pharmaciens d’officine sont les spécialistes des médicaments et des professionnels de haut niveau. L’ARS d’Aquitaine s’appuiera donc sur leurs compétences pour optimiser la qualité et la
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sécurité de la prise en charge médicamenteuse, maîtriser les dépenses de santé et faire en sorte que se développe une véritable gestion du risque partagé au sens assurantiel. Les officinaux étant au plus proche des patients et de leurs besoins, l’ARS s’appuiera sur eux pour multiplier les actions de prévention et notamment d’éducation thérapeutique.
Nicole Klein, en quelques dates Sortie de l’ENA en 1986, après une formation à l’Institut des Etudes Politiques de Paris, complétée par un Masters en sciences de l’information à Boston, Nicole Klein a occupé plusieurs postes au sein de différents ministères (chef de cabinet auprès de Catherine Tasca, ministre délégué à la Communication de 1989 à 1990, chargée de mission au cabinet de Michel Rocard, Premier Ministre de 1990 à1991, chef du département de la diffusion et de l’insertion professionnelle à la direction de la musique du ministère de la culture de 1991 à 1993, chef du service de l’information et des relations publiques au ministère de l’intérieur de 1997 à 2000, directeur général adjoint de l’urbanisme, de l’habitat et de la construction au ministère de l’équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer de 2002 à 2005). Elle a rejoint le corps préfectoral en prenant des fonctions de sous-préfète de Carpentras de 1995 à 1997, puis de préfète déléguée pour l’égalité des chances auprès du préfet du Nord de 2006 à 2008. Elle a ensuite été préfète des Hautes-Alpes de 2008 à 2009, avant d’être nommée Responsable préfiguratrice de l’Agence Régionale de Santé (ARS) d’Aquitaine (d’octobre 2009 à mars 2010). Elle est directrice générale de l’Agence Régionale de Santé d’Aquitaine depuis le 1er avril 2010.
Quel rôle sera dévolu à l’OMEDIT ? Les Observatoires des Médicaments, des Dispositifs médicaux et des Innovations Thérapeutiques (OMEDIT) ont été créés lors de la mise en place du dispositif de contrat de bon usage des médicaments applicable aux établissements hospitaliers. Dans le sillage des ARS, les OMEDITs ont élargi leur périmètre aux secteurs sanitaire, ambulatoire et médico-social. Placé auprès de l’ARS, l’OMEDIT d’Aquitaine promeut les bonnes pratiques en matière de produits de santé, anime une politique coordonnée de bon usage en termes de qualité, sécurité, et d’efficience. Les mots clés sont : bon usage, maîtrise médicalisée et lutte contre l’iatrogénie médicamenteuse évitable. Par ses interfaces, l’OMEDIT a vocation à exercer le relais de proximité et à appuyer activement les professionnels du médicament dans ces nouveaux challenges participatifs ; et donc les pharmaciens d’officine, professionnels de premier recours. L’importance de l’iatrogénie médicamenteuse, dont les coûts humains et financiers sont difficilement acceptables, et les leviers d’amélioration dans le nouveau contexte HPST justifient une mobilisation de tous les acteurs dont les experts du médicament en vue de répondre au mieux aux attentes de nos concitoyens. n
Nicole Klein, préfète, est la directrice générale de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Aquitaine.
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Le CAPI séduit au-delà des espoirs de ses initiateurs Fort d’un taux d’adhésion des praticiens largement supérieur aux attentes, les CAPIs sembleraient réaliser l’objectif qui leur était assigné. Selon l’assurance maladie, ils aurait ainsi contribué à améliorer la prévention et le suivi des pathologies chroniques. Sans oublier l’optimisation économique des prescriptions. Frédéric Van Roekeghem directeur général de la caisse nationale d’assurance maladie (Cnamts)
Le vent en poupe. Environ quinze mois après son lancement, le contrat d’amélioration des pratiques individuelles (CAPI) semble dépasser les prévisions les plus optimistes. Le directeur général de la caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts) n’en revient pas lui même. Entre mai 2009 et juillet 2010, près de 15 000 médecins ont franchi le pas. Soit un sur trois. Et trois fois plus que ne l’imaginait Frédéric Van Roekeghem ! Une performance quantitative qui, selon Hubert Allemand, « ne doit en rien occulter l’aspect qualitatif de cette action de santé publique ». Et le médecin conseil national à la Cnamts d’expliquer : « de manière générale, l’évolution des indicateurs est positive et les praticiens engagés dans le CAPI progressent dans le respect des référentiels sanitaires et la prise en charge de leurs patients. »
« Baisse du rusque iatrogène » Dans la pratique, ce sont les volets « suivi des maladies chroniques » qui enregistrent les résultats les plus significatifs. Parmi la patientèle des médecins observés, quelque 12 000 personnes diabétiques supplémentaires ont ainsi bénéficié des trois ou quatre dosages d’hémoglobine glyquée recommandées dans l’année. Soit une augmentation de +4,2 points pour les médecins observés. En outre, un examen du fond d’œil a été réalisé auprès de 5 000 patients supplémentaires. « Un traitement par statine a également été prescrit à 7 000 patients diabétiques à haut risque cardiovasculaire par les médecins signa-
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taires », s’est encore réjoui Hubert Allemand. La prévention n’est pas en reste. « Sur la période, les risques de iatrogénie médicamenteuse pour les personnes âgées ont régressé », précise encore le médecin conseil national. Ainsi, quelque 18 000 patients ne consommeraient plus de vasodilatateurs et 10 000 de benzodiazépines à demi-vie longue. De même, au cours de l’année, 7 000 personnes de plus auraient été vaccinées contre la grippe saisonnière dans la patientèle des médecins étudiés. Seul bémol : le dépistage du cancer du sein, dont le taux de 65,3 % des femmes âgées 50 à 74 ans demeure inchangé.
Stabilisation des prescriptions dans le répertoires Il semblerait, enfin, que les prescriptions aient été optimisées. Selon Hubert Allemand, « conformément aux recommandations de la haute autorité de santé (HAS), les médecins signataires auraient ainsi davantage hiérarchisé les traitements ciblés ». Pas moins de 4 000 patients supplémentaires auraient ainsi bénéficié de prescription d’aspirine à faible dose, par rapport à l’ensemble des antiagrégants plaquettaires. De même, le recours aux IEC, plutôt qu’aux sartans progresse de +1,3 points, alors qu’il recule de -0,5 points pour les praticiens n’ayant pas adhéré au CAPI. L’optimisation porte également sur le plan économique, puisque les prescriptions dans le répertoire des médicaments génériques ont été pour le moins stabilisées, voire augmentées. Les antiulcéreux délivrés sous forme de génériques ont ainsi progressé de +18,9 points et les générique d’antihypertenseurs de +11,9 points. En contrepartie de ces progrès, les deux tiers des médecins dont le contrat a atteint sa date anniversaire au 1er juillet dernier vont percevoir, en moyenne, 3 101 euros de rémunération. Celle-ci s’échelonnera cependant de 1 539 euros pour un quart d’entre eux à 5 168 euros pour un autre quart. De quoi aider les délégués de l’assurance maladie (DAM) à convaincre les derniers sceptiques. n SdV
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Marché du médicament : l’hôpital à l’amende L’année 2009 aura été synonyme de ralentissement pour les remboursements de médicaments. Certes encore en croissance (+2,3 %), ceux-ci ont clairement marqué le pas en atteignant un niveau quasi historique. Une performance qui ne doit rien à l’hôpital, bien au contraire ! Petite part, mais grands effets. Selon Jean-Marc Aubert, directeur délégué à la gestion et à l’organisation des soins de la caisse nationale de l’assurance maladie, « en 2009, les prescriptions hospitalières sont à l’origine des trois quarts de la croissance des médicaments délivrés par les officines de villes ». La raison ? Ces prescriptions augmenteraient de 7 % (contre 0,8 % pour les prescriptions des médecins de ville), alors même qu’elles ne représenteraient, environ, qu’un quart des dépenses de médicaments délivrés en ville. Conséquence : pour l’ensemble des régimes de l’assurance maladie, l’année passée, les remboursements de médicaments ont enregistré une croissance de +2,3 % (+3,1 % en volume). Soit 503 millions d’euros supplémentaires ! Une « évolution modérée » qui, selon le directeur délégué à la gestion et à l’organisation des soins de la caisse nationale de l’assurance maladie, est le résultat de plusieurs facteurs conjugués : maîtrise médicalisée, développement des génériques, baisses de prix, développement des grands conditionnements et faiblesse de l’innovation ». Autant de raisons qui ont permis de réaliser quelque 935 millions d’euros d’économies en 2009. « Malgré cette progression modérée, le poste médicament contribue substantiellement à la croissance des soins de ville, « compte tenu de son poids dans l’ensemble des dépenses », précise encore JeanMarc Aubert.
des remboursements de médicaments indiqués dans les épisodes aigus à hauteur de 61 millions d’euros (+1,5 %). Un résultat néanmoins « satisfaisant » pour le directeur général de la caisse nationale de l’assurance maladie. Frédéric van Roekeghem, salut en effet « le taux de croissance le plus faible depuis le début des années 2000, si l’on excepte les +0,9 % enregistrés en 2006 ». Une croissance exceptionnellement (anormalement ?) basse et qui reposait sur un plan médicament drastique. En 2009, le ralentissement est plutôt conjoncturel. Autant de raisons qui incite Le directeur général de la Cnamts à penser que les remboursements de médicaments ont franchi un nouveau palier et sont « durablement passé sous le seuil des 3 % ». A condition d’utiliser à plein les différents leviers. Frédéric van Roekeghem entend donc poursuivre dans la même voie. Il y a donc fort à parier que la promotion du générique et la prescription dans le répertoire, le développement des grands conditionnements, l’amélioration de la hiérarchisation des traitements conformément aux recommandations des autorités sanitaires, le renforcement de la maîtrise médicalisée seront accentués ; et en particulier à l’hôpital. n SdV
Pathologies lourdes Cette augmentation s’explique à hauteur de 386 millions d’euros, soit 75 % de la croissance globale des dépenses de médicaments, « par l’évolution structurelle des dépenses qui est marquée par le poids toujours plus important des médicaments de spécialités ». En clair, par des produits majoritairement prescrits par des médecins hospitaliers pour traiter des maladies lourdes, tels que les cancers, la polyarthrite rhumatoïde... Des phénomènes conjoncturels ont également leur part de responsabilité, précise le directeur délégué à la gestion et à l’organisation des soins, puisque les épidémies de 2009 expliquent la croissance
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« Fluidifier le parcours de soins du patient »
Annie Podeur directrice de la direction générale de l’offre de soins (DGOS)
La direction générale de l’offre de soins, qui se substitue depuis le 16 mars à la direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (DHOS), s’inscrit pleinement dans la nouvelle gouvernance du système de santé rendue possible par la création des agences régionales de santé (ARS). Elle revendique une approche globale de l’offre de soins, intégrant aussi bien la ville que l’hôpital. Dans ce cadre, la DGOS passe d’une logique d’expertise à une logique de pilotage stratégique, de contrôle, d’évaluation et d’animation. D’ores et déjà, elle vise trois objectifs : assurer une réponse adaptée aux besoins de prise en charge des patients et des usagers, promouvoir une approche globale de l’offre de soins, garantir l’efficience et la qualité des structures de soins, lesquelles concourent à leur performance, ceci dans le respect de l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM). De quels moyens disposez-vous pour assurez le continuum entre l’hôpital et la ville ? Notre système de santé est aujourd’hui trop cloisonné : la ville et l’hôpital fonctionnent de manière étanche. Dorénavant, notre mission est de repenser le parcours de soins du patient de manière beaucoup plus fluide - cela en bonne articulation avec le secteur médico-social, c’est-à-dire avec la prise en charge de personnes dépendantes, qui seront de plus en plus nombreuses. La mise en œuvre de cette réflexion aboutira à une offre de soins de meilleure qualité et plus efficiente, donc plus performante. Les futurs schémas régionaux d’organisation des soins (SROS) ambulatoires constituent l’un de ces leviers de régulation : concertés avec les professionnels, les usagers et les élus, ils donneront une vision à cinq ans de ce que devrait être le maillage au niveau des territoires de santé, permettant d’apporter une réponse aux besoins de santé de 1er recours.
Quelle est votre marge de manœuvre pour influer sur l’offre de soins en ambulatoire ? Les outils ne manquent pas : outre les SROS ambulatoires, l’incitation à l’exercice regroupé des professionnels de santé, les coopérations entre ces derniers, l’évolution de la formation initiale, constituent de vrais enjeux pour l’offre de soins de premier recours. Le président de la République s’est engagé sur la création de 250 nouvelles maisons de santé pluri-professionnelles (MSP) sur trois ans, dans les zones où l’offre de soins est insuffisante. Une politique incitative, notamment financière via le fonds d’intervention pour la qualité et coordination des soins (FIQCS), peut financer à hauteur de 50 000 euros le démarrage d’une MSP, cette dotation étant doublée dans les 17
zones du projet « Espoir banlieue ». De plus, chaque ARS proposera un guichet unique pour accompagner dans leurs démarches les professionnels porteurs d’un projet de regroupement, ce qui leur évitera la longue recherche de subventions diverses et variées. Les lieux d’exercice regroupé seront indéniablement les plus favorables à la mise en pratique de la coopération entre professionnels, qui permet le transfert de tâches entre professionnels médicaux et paramédicaux notamment. D’un point de vue juridique, les dispositions de la loi « Hôpital, patients, santé, territoires » (HPST) permettront de sécuriser de nombreuses coopérations qui existaient déjà sur le terrain, mais de manière souvent informelle. Enfin, en matière de formation, la loi HPST prévoit des stages en médecine générale lors du deuxième cycle des études médicales, de préférence dans les lieux d’exercice regroupé, terrains de stage les plus recherchés par les étudiants. Je citerais également le contrat d’engagement de service public, qui va permettre aux étudiants en médecine, dès la deuxième année d’études, de percevoir 1 200 euros par mois en échange de l’engagement d’exercer dans une zone rurale ou urbaine désertée, pendant autant d’années qu’aura duré le versement de cette rémunération.
Comment envisagez-vous de l’évaluer ? Au niveau local, les SROS conclus entre les ARS et les professionnels comprendront un volet « évaluation », qui appréciera justement l’avancée des projets. Au niveau national, la DGOS a mis en place un certain nombre d’indicateurs que les ARS devront faire remonter au conseil national de pilotage (CNP) : nombre de MSP créées, nombre de contrats d’engagement de service public conclus… Ce conseil, présidé par les ministres en charge de la santé, du travail et de la solidarité et piloté par le secrétaire général des ministères sociaux, regroupe les différents directeurs d’administration centrale - dont la DGOS -, mais aussi les directeurs généraux des caisses nationales d’assurance maladie et le directeur de la CNSA. Il est en charge de coordonner la politique mise en place par les Agences Régionales de Santé (ARS) et d’assurer l’évaluation et le suivi de leurs résultats.
Comment envisagez-vous de coordonner vos actions avec les ARS ? Ainsi que je l’évoquais, la DGOS est membre du conseil national de pilotage des ARS. Au sein de ce conseil, nous nous positionnons comme le levier de l’Etat sur l’ensemble de l’offre de soins, hospitalière et ambulatoire : nous travaillerons donc de concert avec le secrétariat général des ministères et les ARS pour offrir aux usagers un parcours de soins fluide et cohérent entre la ville et l’hôpital. n Propos recueillis par SLF (avec l’aimable autorisation de CCC)
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« Le CEPS est le bon soldat des politiques » A la fin du mois, le vice-président et le président du Comité économique des produits de santé quitteront leur fonction. Successeur de Jean-François Bénard qui avait lui-même succédé à Jean Marmot, Noël Renaudin laissera ainsi une institution qu’il aura fortement contribué à installer dans le paysage pharmaceutique français. Epaulé dans cette tâche par le Pr Bernard Teisseire qui aura sept ans durant assumé la vice-présidence du CEPS, ils auront l’un et l’autre installé et officialisé l’instance chargée d’organiser l’économie des produits de santé vendus en France. Un avantage certain qui aura permis au médicament de ne pas être un problème pour les politiques et aux grandes décisions issues des lois de la sécurité sociale (LFSS) sur le médicament d’êtres appliquées. Comment le CEPS envisage-t-il-de limiter la croissance des médicaments initialement prescrits à l’hôpital et délivrés en ville ? progressé. Rien ne dit pour autant qu’ils seront encore adaptés dans dix ans. C’est une force de la France que de refuser toute vision dogmatique et d’accepter les innovations thérapeutiques. C’est également dans cette optique que le dernier accord cadre tend à une plus grande cohérence des prix en prévoyant la diminution progressive des prix des médicaments les plus coûteux dès lors que des produits moins chers apparaîtront dans une même classe thérapeutique.
A l’instar du dernier accord cadre, qui a été signé le 7 octobre dernier entre l’industrie pharmaceutique et le CEPS, la solution ne pourra venir que d’une meilleure connaissance du marché. D’où l’intérêt de connaître les volumes vendus et le chiffre d’affaires des différents médicaments dispensés à l’hôpital. En outre, le CEPS aura désormais connaissance des autorisations temporaires d’utilisation (ATU) et des médicaments orphelins commercialisés dans le cadre hospitalier. Qui plus est, les modalités d’utilisation de ces ATU et les caractéristiques de la population traitée seront communiquées à la commission de la transparence et au CEPS. Mais cela ne sera pas suffisant. Les liens avec les agences régionales de santé (ARS) devront indubitablement être renforcés afin de déceler d’éventuelles dérives de prescription dans les hôpitaux et de mieux les comprendre. En particulier pour les prescriptions hospitalières initiales et délivrées en ville. Tous les médicaments inscrits au remboursement, y compris les médicaments hospitaliers hors T2A et ceux liés à une innovation thérapeutique, pourront ainsi faire l’objet d’un accord prix/volumes. Par ailleurs, des ristournes peuvent encore être prévues. Quand bien même l’objectif de ces clauses serait de maintenir l’environnement économique tel qu’il était à l’inscription, leur fondement est toujours scientifique. Qu’elles portent sur le volume, la posologie ou encore sur la durée de traitement, elles s’appuient ainsi systématiquement sur les recommandations de la Haute autorité de santé (HAS) et sur les caractéristiques d’utilisation du produit.
Les objectifs de maîtrise médicalisée, tels qu’ils ont été prévus par le règlement arbitral, sur le marché des médicaments remboursables peuvent-ils contribuer au respect du taux k ? La maîtrise médicalisée, qui est l’utilisation à bon escient de médicaments, ne relève pas des prérogatives du CEPS, mais de la compétence de la HAS et de la Cnam. Elle n’en est pas moins soutenue par le CEPS car elle est complémentaire de la maîtrise économique instaurée par le Comité et doit, à terme, contribuer à la régulation des dépenses. D’autant qu’il n’est pas possible d’asseoir la politique du médicament sur des seules baisses de prix. La consommation d’Erythropoïétine (EPO) aurait ainsi pu être freinée si la HAS avait pris position suffisamment tôt en expliquant le risque que constituaient ces produits pour certains patients cancéreux. De la même manière, il est incompréhensible que la part des bio-similaires en France soit quinze fois moins importante qu’en Allemagne.
Par quels moyens le CEPS entend-il préserver l’offre générique ?
Le Comité envisage-t-il de revoir systématiquement les prix d’une classe réévaluée par la HAS ?
Le CEPS a toujours eu pour objectif de maintenir une offre générique de qualité en France. Concrètement, la politique du comité vise à favoriser la fabrication et la mise en forme de ces médicaments sur le sol français. Le Comité s’emploie à faire signer des accords aux laboratoires princeps tel qu’il est défini dans l’avenant à l’accord cadre de septembre 2008 afin de permettre la fabrication et le stockage des génériques sur le sol français avant la tombée du brevet. L’outil de production pharmaceutique a ainsi pu être maintenu en France et des emplois préservés. En outre,
Incontestablement ! Cette réévaluation fait partie du cycle de vie normal d’un produit. Il serait, par ailleurs, inconcevable de ne pas tenir compte d’une décision de la Haute autorité de santé (HAS) ; alors même que l’environnement économique d’un produit dépend en partie de la décision de la HAS. En outre, la connaissance scientifique et thérapeutique des pathologies évoluant il ne serait pas raisonnable d’adopter une vision figée. En vingt ans, par exemple, les traitements de la polyarthrite rhumatoïde ont incroyablement 18
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le Comité a toujours prôné un prix moyen européen afin d’éviter l’arrivée de produits de mauvaise qualité ou de subir un approvisionnement non pérenne. A défaut, nous risquerions d’être confrontés à des accidents et de voir la substitution chuter.
La commission de la transparence dresse un bilan en demi-teinte
Comment le CEPS envisage-t-il d’accompagner le plan maladies rares 2 ?
Le bilan dressé par la commission de transparence révèle une certaine stagnation de l’innovation. Un bilan néanmoins encourageant, bien qu’en demi-teinte. « L’année 2009 n’est pas un grand millésime ! » Selon Gilles Bouvenot, président de la Commission de la transparence de la Haute autorité de santé (HAS), l’innovation thérapeutique n’a pas été réellement au rendez-vous de l’année écoulée. Pour preuve : sur les 704 médicaments passés sous les fourches caudines des 33 experts, seuls 109 étaient des produits bénéficiant d’une nouvelle autorisation de mise sur le marché (AMM) ou d’une extension d’indication. Une critique aussitôt modérée par François Meyer, directeur de l’évaluation médicale, économique et de santé publique (DEMESP) de la HAS, « Près de 91 % de ces produits ont obtenu un niveau de service médical rendu (SMR) suffisant pour être proposés au remboursement ». En clair, 99 de ces médicaments ont bénéficié d’un SMR important (remboursement à 65 %), modéré (remboursement à 35 %) ou faible (remboursement à 15 %). Un nombre conséquent et supérieur à celui enregistré en 2008, puisque sur les 78 produits passés alors au crible par les experts de la commission de transparence, seuls 74 avaient pu prétendre à un remboursement par l’assurance-maladie. Pas question donc, pour Gilles Bouvenot, d’accepter la critique d’une plus grande sévérité de la commission qu’il préside. D’autant que « la commission de la transparence a attribué, en 2009, un nombre plus important d’amélioration du service médical rendu (ASMR), majeures ou importantes (36,2 %) qu’en 2008 (35,4 %) ». La raison du faible nombre de médicaments apportant un réel progrès thérapeutique (10 sur 38), par rapport à ceux apportant un progrès modéré ou mineur (28 sur 38), serait tout autre. Selon François Meyer : « le progrès thérapeutique est plus facile à démontrer dans les domaines thérapeutiques où n’existent pas de solutions ». Conséquence : vaccins et traitements des maladies rares ont été les principaux bénéficiaires des ASMR I et II, en 2009.
Le CEPS accompagnera ce plan comme il avait accompagné le plan maladies rares 1 et tous les autres plans. En clair, tous les médicaments concernés seront acceptés par le comité avec comme modulation leur participation éventuelle à la régulation. Dans la mesure où, en France, l’acceptation au remboursement d’un médicament orphelin concerne tous les patients déjà identifiés ou à venir, il est en effet apparu logique que les produits dont le chiffre d’affaires dépasse les 30 millions d’euros annuels participent à la régulation. De même, lorsqu’un produit orphelin excède un coût annuel et par patient de 50 000 €, le laboratoire aura la possibilité de signer une convention avec le CEPS dont l’objectif sera de bloquer le chiffre d’affaires. Le laboratoire s’engagera à traiter l’ensemble des patients atteints par la pathologie et à reverser la partie du chiffre d’affaires excédentaire. C’est dans ce sens que doit être compris le plafond de 50 000€ par an et par patient qui a été inscrit dans le dernier accord cadre Leem-CEPS. Il ne s’agit donc que d’une modalité visant à modérer un éventuel surcoût pour la collectivité, puisque le chiffre d’affaires des médicaments orphelins ne cesse de croitre et représente aujourd’hui quelque 1,2 milliard d’euros sur un total d’environ 25,7 milliards d’euros (ventes médicaments villes et hôpital). n Propos recueillis par SLF
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« Favoriser la qualité des interventions pour optimiser l’action de l’agence » Développement des relations avec les associations de patients, reconnaissance des professionnels de santé… six ans après avoir pris les rênes de l’AFSSAPS, Jean Marimbert dresse un bilan positif de l’action de l’agence. Explication ! Quel bilan dressez-vous de votre mandat à la direction de l’Afssaps ?
Jean Marimbert directeur général de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps)
Je tiens d’abord à préciser que l’agence n’est pas concernée par les restructurations en cours. J’y vois la une forme de reconnaissance du travail accompli. Six ans après ma prise de fonction à la tête de l’Afssaps le bilan m’apparaît donc globalement positif. L’agence est en effet bien installée dans le paysage sanitaire et est reconnue à la fois par les professionnels de santé et par le grand public. Peut-être que la pandémie grippale y a d’ailleurs contribué, car l’Afssaps a joué un rôle de premier plan. Mais plus largement, son métier de régulateur est plutôt bien compris et apparait comme une réponse appropriée à un besoin identifié. Car chacun est désormais bien conscient de la nécessité de veiller à la sécurité des produits de santé, dès les premières phases de développement et jusqu’au suivi des effets. En clair, tout au long de leur cycle de vie, il est indispensable de mesurer le rapport entre les bénéfices et les risques des médicaments et autres dispositifs médicaux. Je mettrai également au crédit de ce bilan, les nouveaux sillons qui ont été creusés. Dans les processus d’évaluation, la transparence est ainsi devenue une réalité avec la mise en ligne, depuis 2006, des comptes rendus détaillés des commissions bimensuelles de pharmacovigilance. Et nous entendons poursuivre dans cette voie, puisque d’ici à 2011 les avis de la totalité des douze autres commissions seront publiés. Un certain nombre de collaborations ont également été instaurées avec des associations de patients. Très opérationnelles, elles ont permis d’améliorer la pharmacovigilance, les notices ou encore les documents d’information destinés au grand public. L’agence s’est aussi employée, depuis un an et demi, à tisser des liens plus étroits avec les professionnels de santé et en particulier avec les médecins généralistes qui demeurent, au quotidien, des interlocuteurs de premiers recours. L’agence s’est par ailleurs investie dans une pharmacovigilance élargie qui s’inscrit dans le cadre des plans de gestion des risques, issue de la directive européenne de 2004 sur le médicament. L’Afssaps a enfin souhaité faciliter ses relations avec les porteurs de projets innovants et en particulier les PME biotech. Depuis 2007, un poste de référent innovation a ainsi été mis en place afin de les orienter au sein de l’agence et de leur rap21
peler un certain nombre d’exigences réglementaires. Nous assurons donc notre mission sans brider l’innovation.
Quels sont vos objectifs ? Il faut avoir à l’esprit que la contrainte de ressources ne permettra pas à l’agence de multiplier à l’infini ses domaines d’intervention. Après les périodes de fortes augmentations enregistrées dans les années 1993 et 1994, depuis 2003, les effectifs de l’agence n’ont en effet cru que de 4 % à 5 %. Et il est évident que le contexte actuel ne permet pas d’envisager une politique active de recrutements. Pourtant un certain nombre de nouveaux textes communautaires ne renvoient pas tous à des éléments centralisés et vont donc avoir un impact sur les échelons nationaux. Le troisième projet d’établissement et le deuxième contrat de performance signé avec l’Etat vont donc devoir tenir compte des nouvelles missions qui seront dévolues aux agences nationales sur la pharmacovigilance, la sécurité de la chaîne pharmaceutique, la contrefaçon, les dispositifs médicaux ou encore les cosmétiques. Par ailleurs, l’Afssaps entend bien tenir son rang dans le réseau européen des agences et dans le concert international. Nous ferons donc tout ce qui est en notre pouvoir pour accomplir les missions qui nous incombent dans les délais impartis. Dans cette perspective, nous allons à la fois adapter notre organisation interne pour continuer à gagner en temps et en énergie et finaliser notre système d’information. Sans oublier la motivation des équipes qui nous a déjà permis d’absorber, dans la période 2007/2008, l’augmentation de 30 % de l’activité liée à l’AMM. Une appréciation plus juste et plus sélective de ses domaines d’intervention devrait enfin permettre à l’agence de privilégier les actions à fort enjeu de santé public et donc de gagner en productivité.
Quelle est l’influence de l’Afssaps au sein de l’Union européenne ? L’Afssaps occupe une place de premier plan dans la procédure d’évaluation centralisée. Avec l’Allemagne, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et la Suède elle fait partie des principaux acteurs. La raison tient bien évidemment au nombre de rapports et de guide-lines fournis et qui lui ont toujours permis de peser dans les décisions européennes. Il n’est donc pas question que la France réduise sa participation et ses efforts à l’évaluation européenne. D’autant que des enjeux importants de santé publique sont associés à la procédure centralisée. Pour 2010, l’objectif a ainsi été fixé à vingt dossiers. Des dossiers qui concerneront principalement des génériques puisque, depuis 2008, leur nombre augmente irrémédiable-
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moderne du bénéfice risque mobilise de plus en plus de données comparatives. Le HTA se distingue néanmoins de l’approche bénéfice/risque en ce qu’elle intègre une dimension médico-économique pour apprécier le coût au regard de l’efficacité. En Australie et en Grande-Bretagne, des perspectives de coopérations renforcées semblent toutefois se dessiner, dans le respect de l’identité de chacune des entités. A l’instar de ces pays où des conseils scientifiques communs sont apportés par le régulateur du bénéfice risque et celui en charge de l’HTA, il est tout à fait envisageable qu’une telle évolution se fasse jour en France afin d’anticiper au mieux les éventuels desiderata.
Quels enseignements tirez-vous de la procédure de retraits de lots ? Globalement, la coopération entre l’agence et les firmes fonctionne bien. Et c’est une bonne chose, puisque la procédure de retrait de lot est au cœur de l’activité de l’Afssaps. En 2009, sur les 1093 signalements répertoriés 50 retraits ont ainsi été enregistrés pour le médicament. Les deux procédures de diffusion des alertes - en officine via les grossistes répartiteurs et en établissement - qui ont été imaginées en collaboration avec le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (Cnop), la chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP) et les Entreprises du médicament (Leem) nous semblent toutefois perfectibles. Dans cette optique, nous envisageons de collaborer plus étroitement avec le Cnop pour alerter les pharmaciens par le biais du dossier pharmaceutique. Un cahier des charges devraient donc être mis en place d’ici à la fin de l’année.
Peut-on parler d’un durcissement des conditions d’évaluation par la commission de la publicité ? En aucun cas. Les chiffres sur dix ans sont d’ailleurs parlants. En 2008, seize interdictions ont été prononcées sur 49 dossiers et autant pour 48 dossiers, en 2009. Quant aux mises en demeures, elles sont également constantes, puisque comprises entre 250 et 350 chaque année. En 2008, 298 ont été prononcées sur 1159 dossiers et 180 sur 709 dossiers, en 2009. Le dialogue permanent établi avec les professionnels peut expliquer ces chiffres.
ment au détriment des princeps. L’influence de la France ne se limite cependant pas à la seule procédure d’évaluation. De nouveaux comités ont ainsi vu le jour et donnent des avis prépondérants. L’Afssaps occupe ainsi la place de leader dans le domaine des médicaments pédiatriques et est particulièrement active dans le comité des thérapies avancées (CAT). C’est un objectif primordial car ce comité va jouer un rôle de premier plan dans le domaine des produits d’ingénierie tissulaire, des produits combinés (médicaments et dispositifs médicaux) et des produits de thérapies cellulaires fabriqués industriellement. Il ne faut toutefois pas réduire le travail de l’Afssaps à l’évaluation car l’inspection est également très importante. L’Afssaps est ainsi très en pointe et cherche à développer son savoirfaire dans les inspections de bioéquivalence et d’essais cliniques.
Faut-il étendre les pouvoirs de l’Afssaps aux produits frontières, tels que les alicaments ? Depuis plusieurs années, une législation européenne et française existe sur les compléments alimentaires. C’est une évolution positive par rapport à la situation des années 2000, puisqu’elle se traduit par un certain encadrement des allégations santé. Cette législation a favorisé également les procédures de reconnaissances mutuelles. Par ailleurs, la collaboration mise en place avec l’Agence française des produits alimentaires (Afssa) contribue à résoudre les problèmes de frontière. Cependant ces problèmes sont encore une réalité et nécessitent que la coordination entre l’Afssa, La DGCCRF et l’Afssaps soient renforcée. D’autant que la directive CE-200429 précise bien qu’en cas de doute sur la nature d’un produit, celuici doit être considéré comme un médicament. Dans le respect de la jurisprudence de la Cour de justice des communautés européennes (CJCE), la requalification d’un produit pourrait ainsi être prononcée. n
Le Health Technology Assesment est-il nécessaire ? Bien évidemment ! Sans Health Technology Assesment (HTA) il ne serait pas possible d’éclairer correctement les décisions publiques de remboursement des produits de santé. Par ailleurs, il me semble utile de préciser que cette évaluation est à la fois proche et différentes du principe du bénéfice risque. Une comparaison d’efficacité des molécules réalisée par la Commission de la transparence repose en effet sur le même type d’expertises scientifiques et recourt aux mêmes données que pour l’AMM. En outre, l’évaluation
Propos recueillis par SLM
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« La vente de médicaments sur Internet favorise la contrefaçon » La proposition d’une distribution sélective, vous semble-t-elle supportable ?
Isabelle Adenot présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (Cnop)
L’Ordre s’inquiète des possibles conséquences attachées à une telle sélection. S’il devait prospérer, ce dispositif pourrait en effet remettre en cause l’organisation actuelle de la chaîne pharmaceutique, pourtant reconnue, au-delà des frontières, pour sa sécurité et son efficacité, notamment pour lutter contre le développement de la contrefaçon. En créant un réseau de distribution sélective, les grossistes répartiteurs sélectionnés s’engageraient à respecter les obligations édictées par ce laboratoire, tandis que les non sélectionnés, n’auraient plus accès à aucune de ses spécialités. Dés lors, l’Ordre s’interroge sur la capacité des grossistes répartiteurs non sélectionnés à respecter leurs obligations générales de service public édictées dans le Code de la santé publique français, notamment, par exemple, l’obligation de disposer d’un assortiment de médicaments comportant au moins les neuf dixièmes des présentations de spécialités pharmaceutiques commercialisées en France.
Quelle est la vision du CNOP de la vente des médicaments devant le comptoir ? Si ce libre accès est maintenant devenu une réalité légale, force est de constater que nombre de confrères n’y adhèrent pas, soit par manque de place soit par volonté. Il est vrai que du jour au lendemain, on est passé de l’interdiction absolue à la recommandation de faire... Aujourd’hui, l’important pour l’Ordre est de rappeler aux confrères et au public que quelle que soit leur place, ces médicaments ne sont pas des « sous »médicaments. Bon usage du médicament, conseil pharmaceutique, alimentation du Dossier Pharmaceutique, pharmacovigilance doivent toujours rester les préoccupations premières des confrères. Ce qui veut aussi dire, pas de confusion entre compléments alimentaires et médicaments, donc des espaces bien identifiés.
Quels préalables vous semblent nécessaires à la vente de médicaments sur Internet ? La vente des médicaments sur Internet est dangereuse. Elle favorise la contrefaçon, ce qui a été encore récemment réaffirmé par le Commissaire européen à la santé John Dalli. Les parlementaires Européens se sont aussi exprimés dans ce sens. Le préalable n’est donc pas d’inciter les français à acheter leurs médicaments sur Internet mais au contraire de leur expliquer les dangers à répondre aux nombreux e-mails qui proposent des offres plus alléchantes les unes que les autres et à aller sur des sites sans savoir ce qu’il y a derrière... De leur rappeler qu’en France, la chaîne du médicament est sécurisée. La question est ainsi davantage, à mon sens : « comment intégrer cet outil de façon cohérente et maîtrisée ? » plutôt que de la restreindre, 23
comme trop souvent, à « vente ou non des médicaments sur Internet ? » alors qu’en France, cette question s’aborde différemment par rapport à d’autres pays, puisque notre organisation des soins permet un accès rapide à une « croix verte » de jour comme de nuit. En revanche, une autre réalité s’impose : les internautes cherchent des informations sur la santé sur Internet. Dans ce sens, pourquoi les pharmaciens ne pourraient pas en fournir une de qualité, par des sites portant sur l’éducation à la santé et l’éducation thérapeutique ? Quoiqu’il en soit, les travaux du groupe de travail lancé par le ministère sur ce sujet ne peuvent et ne doivent pas remettre en cause les fondamentaux professionnels. L’ordre ira toujours vers plus de sécurité et non l’inverse. Sa participation sera guidée par les principes généraux d’éthique et de déontologie auxquels est soumise l’activité pharmaceutique.
Quelle est la position de l’Ordre sur la réorganisation du réseau ? Votre question touche tous les pharmaciens libéraux qu’ils soient biologistes ou officinaux. Le souhait de l’Ordre est que ces métiers continuent de répondre aux attentes du public : sécurité, proximité et indépendance professionnelle. La proximité fait partie de la qualité, et on ne peut imaginer ces professionnels éloignés de la population. Le maillage territorial est important. Le réseau doit continuer de répondre à cette demande de proximité, d’autant plus avec une population vieillissante. Quant à l’indépendance professionnelle, à la base de la confiance du public, elle doit être respectée quelle que soit la structure juridique. Ce qui n’exclue pas, bien sûr, les évolutions, notamment la possibilité attendue par les professionnels de créations de SPFPL. Pour les biologistes, c’est dans l’ordonnance, pour les officinaux rien n’est encore fait. En tout état de cause, les options à prendre devront toujours aller dans ce sens de protection de l’intérêt général santé publique.
Les officinaux sont-ils prêts à assumer les nouvelles missions issues de la loi HPST ? Il n’y a aucun problème de disposition intellectuelle ou de volontarisme. Au contraire. Des études montrent que les pharmaciens d’officine, comme les biologistes et les hospitaliers, se déclarent prêts à participer à des programmes de prévention, de dépistage, d’éducation thérapeutique et à s’engager dans des actions de coopération avec d’autres professionnels de santé. Les syndicats respectifs travaillent au modèle économique. Bien sûr, certaines « nouvelles missions » devront faire l’objet d’une formation spécifique. n Propos recueillis par SLM (avec l’aimable autorisation de CCC)
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« Le pharmacien doit aller plus loin dans sa mission d’éducation thérapeutique et réaliser de nouveaux services à l’officine »
Claude Japhet président de l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF)
L’année 2010 a été marquée par la situation économique dégradée de l’officine. Claude Japhet, président de l’union nationale des pharmacies de France (UNPF) explique les raisons de cette dégradation et expose les solutions que l’UNPF propose pour 2011. Quelles sont les raisons de la dégradation économique de l’officine ? Depuis 2005, nous constatons une tendance négative de l’évolution de notre marge. Celle-ci résulte de plusieurs facteurs : une faible évolution du marché du médicament ; une croissance limitée aux seuls médicaments chers (dont le prix est supérieur à 500€ PFHT) ; des déremboursements en masse ; des baisses de prix tant sur les princeps que sur les génériques ; l’instauration de prix limite de vente sur certains produits de la LPP ; une forte concurrence sur les marchés des produits à prix libre ; le développement des grands conditionnements. Sans oublier une tension sur les conditions commerciales des fournisseurs (grossistes et laboratoires) aggravée par les effets de la loi de modernisation économique (LME) qui resserre les délais de paiement.
Que préconise l’UNPF ? Tous ces facteurs ont eu un impact énorme sur notre besoin en fond de roulement et sur notre trésorerie, d’où les difficultés rencontrées par plus d’un pharmacien sur deux. Les solutions que préconise l’UNPF pour l’avenir sont de trois ordres. Premièrement, nous appelons de nos vœux une linéarisation de la marge, en revalorisant la première tranche à 70 €. La marge dégressive lissée (MDL) qui a été instaurée en 2000 n’a pas été réévaluée depuis. L’augmentation du prix moyen des traitements depuis dix ans engendre une croissance importante des médicaments dont le prix d’achat grossiste se situe entre 22,9 € et 70 €. Cette croissance a engendré la baisse des marges qui est observée chaque année. Cette évolution du prix des médicaments a par ailleurs eu pour conséquence de créer une forte disparité entre les officines dont l’activité consiste à faire du volume sur des médicaments peux coûteux et plus rémunérateurs en terme de marge. L’augmentation de la première tranche aura donc pour
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effet de rendre de la croissance aux officines, de façon durable et corrigera les disparités entre les pharmacies, pour répartir de façon plus juste les revenus au sein de la profession. Deuxièmement, nous souhaitons que les services et les nouvelles missions crées par la loi HPST soient rémunérées. La rémunération d’un acte pharmaceutique est un complément de la marge économique sur le médicament qui ne devra en aucun cas s’y substituer. Les services réalisables par le pharmacien doivent être rémunérés, par l’assurance maladie, les caisses complémentaires ou le patient. Cette avancée permettra aux pharmaciens de valoriser leur rôle incontournable d’acteur de santé publique. Enfin, nous demandons à ce que soient abrogées les dispositions de la LME sur les délais de paiement, afin d’améliorer la trésorerie.
Quels sont pour vous les autres évolutions qui doivent être apportées ? Le pharmacien doit pouvoir aller plus loin dans sa mission d’éducation thérapeutique et réaliser de nouveaux services à l’officine. Les paramètres biologiques, la tension, des entretiens approfondis sur l’utilisation et la prise des traitements afin de lutter contre l’iatrogénie peuvent constituer un bilan thérapeutique, pour lesquels un pharmacien référent serait désigné par patient. Ainsi, les conditions de renouvellement des traitements chroniques devraient être nettement facilitées, ceci en relation étroite avec les médecins : le pharmacien aura une meilleure valorisation de son rôle de coordination, indispensable au bon fonctionnement de notre système de soin. Ce type de pratique a un bénéfice indiscutable pour le patient et doit faire l’objet d’une rémunération spécifique. En outre, le rôle de coordination joué par le pharmacien référent en EHPAD doit être reconnu par la promulgation de la loi. La possibilité pour le pharmacien de pouvoir réaliser à échelle officinale la préparation de doses à administrer, doit être obtenue. Les appels d’offre tronqués lancés par des fabricants d’équipements automatisés sont des moyens de concurrence inacceptables. Le cadre légal et qualitatif est indispensable à la bonne réalisation de ce type de prestations à l’officine. Il est donc indispensable de prévoir une juste rémunération pour que ces actes puissent être réalisés qualitativement. n
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« Restons vigilants et mobilisés ! »
Philippe Gaertner
Dans un contexte général de grandes mutations et de crise économique mondiale, la pharmacie française ne cesse d’avancer. Fondée sur les trois piliers que sont le monopole de dispensation, la répartition démogéographique et l’indépendance capitalistique, notre profession, est régulièrement attaquée. Et le plus souvent par des acteurs qui ne se soucient ni de santé publique, ni du service au patient ; mais qui manœuvrent dans une logique de rentabilité à tout prix. Notre métier présente la particularité d’être une profession de santé à la fois libérale et commerciale. Ce sont néanmoins ses trois piliers fondateurs qui garantissent la sécurité du circuit du médicament et le service au patient. L’actualité récente vous incite-t-elle à l’optimisme ? Concomitamment aux attaques, dont nous sommes régulièrement l’objet, nous venons de vivre deux grands événements pour l’officine. Tout d’abord, la décision de la Cour de Justice de l’Union Européenne qui confirme la capacité des Etats à décider, en fonction des critères de santé publique, de l’organisation qu’ils veulent donner au réseau. Cette décision rappelle l’importance de l’indépendance du professionnel de santé. Pour la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), il est indispensable que les pharmaciens titulaires exerçant, soient majoritaires en capital dans leur officine, afin de garantir leur indépendance dans les prises de décisions. Autre événement marquant : la loi Hôpital, patient, santé, territoire (HPST) qui, en particulier, par ses articles 36 et 38 définit le pharmacien d’officine comme un professionnel de santé acteur du parcours de soins. Cette reconnaissance se traduit la fois par son intervention dans les soins de premier
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recours, mais également par sa place dans l’équipe de soins, en particulier auprès des malades chroniques auprès desquels il joue, sur désignation du patient, le rôle de correspondant.
Ces évolutions sont-elles synonymes de sérénité pour la profession ? L’un des enjeux des prochaines années est de réussir ce virage pour notre profession. Le pharmacien d’officine doit jouer, dans ses interventions aux côtés du patient, un rôle nouveau pour l’accompagner au-delà de l’acte de dispensation. Expliquer les traitements, conseiller, être acteur de l’éducation thérapeutique, être pharmacien référent : autant de défis et d’atouts pour notre métier. En tant que président du syndicat majoritaire de notre profession, ma préoccupation au quotidien consiste à alléger les contraintes économiques qui pèsent sur nos entreprises. Il faut obtenir de toute urgence une nouvelle organisation de notre rémunération et permettre la juste rétribution des nouvelles missions qui nous sont confiées.
La régionalisation de notre système de santé peut-elle contribuer à améliorer la vie des officinaux ? A la fin de cette année 2010, le 16 décembre, nous devrons élire nos représentants aux Unions régionales de professionnels de santé (URPS) de pharmaciens. Si l’on veut garantir, sur tout le territoire, une représentation solide de notre profession face aux pouvoirs publics, si l’on veut peser dans les grands arbitrages sanitaires, il faut nous mobiliser autour de ce scrutin pour que nos représentants aient une légitimité pleine et entière. Si vous partagez notre manière de voir la pharmacie de demain, avec un pharmacien toujours plus professionnel de santé, dans un contexte économique qui le permette, et ayant gardé son indépendance de professionnel libéral, alors soutenez par votre vote les listes présentées par la Fédération. Les pharmaciens d’officine doivent se faire entendre et défendre leurs spécificités. n
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« Les conditionnements trimestriels posent un problème de santé publique » Quelle est la situation économique des officines ?
Gilles Bonnefond président délégué de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (Uspo)
Catastrophique ! L’enquête que nous venons de réaliser à laquelle près de 4 000 officines ont spontanément répondue (du 10 août au 06 septembre) a démontré que près d’une pharmacie sur trois était désormais confronté à des découverts bancaires ou des incidents de paiement et rencontrait des difficultés de trésorerie. Il n’est donc pas possible de prolonger plus longtemps cette situation, au risque de voir le réseau officinal imploser. Dans le cadre des négociations en cours, l’Uspo entend obtenir des autorités de tutelle des garanties financières, telle que l’augmentation de 10 centimes du forfait à la boîte. C’est une mesure essentielle que réclament 95 % de la profession, selon notre enquête. Cette mesure permettrait en effet d’injecter quelque 270 millions d’euros dans le réseau et ne coûterait, au final, que 180 millions d’euros à l’assurance maladie. A charge pour l’ensemble des partenaires de trouver alors des économies. Ces économies pourraient, par exemple, venir des génériques, qui pâtissent encore trop souvent de l’opposition du corps médical. La notion « non substituable » apparait ainsi en large progression pour plus de 85 % des répondants. C’est contre-productif ! D’autant que la convention conclue par la profession et l’assurance maladie impose un objectif de substitution de l’ordre de 90 %. Les médecins conventionnellement aussi contribuent à la promotion des génériques mais la minorité de praticiens qui utilisent la mention « non substituable » de façon inadaptée et parfois systématique n’est plus acceptable... Dans la perspective de réaliser d’importantes économies, nous entendons également obtenir la fin des grands conditionnements.
Pourquoi cet acharnement de l’Uspo contre ces conditionnements trimestriels ? Nous nous battons par conviction et non par acharnement.Nous avons toujours combattu les grands conditionnements car nous étions convaincus qu’il s’agissait d’une fausse bonne idée. Malheureusement, depuis cinq ans, l’Uspo est bien seul à mener ce combat ! C’est d’autant plus regrettable que notre enquête, encore une fois,
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nous conforte dans cette idée. Plus de 93 % des pharmaciens souhaitent en effet la disparition de ces conditionnements trimestriels. Cette mesure apporte 58 millions d’euros d’économies à l’assurance maladie et provoque un gaspillage de 35 millions d’euros Mais l’enquête de l’USPO montre un nouvel élément : la baisse d’observance, en particulier chez les personnes âgées, des autres médicaments de l’ordonnance qui ne bénéficient pas du même conditionnement. Le mélange de traitement entre des boites à 28 et 30 comprimés posaient déjà des problèmes, l’arrivée de boites de 90 comprimés entrainent des arrêts de traitements pendant plusieurs jours voire deux mois complets pour des patients chroniques. Ces conditionnements trimestriels sont donc en totale opposition avec les dispositions de la loi hôpital, patient, santé, territoire (HPST) qui initie un parcours de soins coordonné. Nous allons d’ailleurs porter cette information au collectif interassociatif sur la santé (CISS) car il n’est pas question de perdre avec ces conditionnements tout l’investissement sur le suivi et l’observance. Nous comptons aussi sensibiliser les médecins sur ce point qui interpelle toute l’organisation de l’offre de soins en ville. Il restera ensuite à l’Uspo à motiver les autres syndicats de pharmaciens pour constituer un front commun !
Quelle forme doit prendre le réseau officinal ? Les regroupements doivent être favorisés dans les zones de forte densité par des mesures juridiques et fiscales incitatives. Le dossier des sociétés d’exercice libéral (SEL) et des sociétés de participation financière de professions libérales (SPFPL) est réactivé pour faciliter l’entrée au capital des jeunes diplômés et des pharmaciens adjoints. Il faut limiter la possibilité de participations directes ou indirectes à plus de quatre sociétés pour empêcher la création de chaînes de pharmacies ! A trop attendre, la profession prendra le risque, de se voir dans l’obligation de régulariser des montages qu’elle na pas souhaité ! n Propos recueillis par SLM (avec l’aimable autorisation de CCC)
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« Nouvelles missions, le système de santé et la profession de pharmacien sont en pleine mutation »
Jean-Marc Roubaud pharmacien et député UMP de Villeneuve-lezAvignon (Gard).
La loi Hôpital, patients, santé, territoires (HPST) votée le 21 juillet dernier confère de nouvelles missions au pharmacien d’officine au-delà de la dispensation du médicament. Elle lui donnera un rôle majeur dans les soins de premier recours, notamment en matière de dépistage, de diagnostic et d’éducation pour la santé. Explications de Jean-Marc Roubaud, pharmacien et député UMP de Villeneuve-lez-Avignon (Gard). Pourquoi la loi HPST est-elle novatrice ? Dorénavant les pharmaciens sont invités à développer un service personnalisé de suivi clinique du patient à côté des prestations classiques. L’article 36 de la loi HPST, portant sur le conseil pharmaceutique, et l’article 38 définissent le rôle et la mission des pharmaciens. Ces derniers vont donc prendre une part plus active dans la proximité d’un service de soins aux patients dans leur accompagnement ainsi que dans l’optimisation de la chaîne de soins. Les pharmaciens seront à la fois pharmaciens correspondants et pharmaciens thérapeutiques.
Comment le pharmacien doit-il s’inscrire dans cette évolution ? Cette loi constitue un cadre et il nous appartient d’en construire le contenu. Dès lors, il est indispensable que la profession établisse un état des lieux et fassent des propositions. Il faut donc un vrai projet professionnel d’avenir et une rémunération adaptée aux missions pour répondre aux nouvelles attentes des patients. Alors que l’évolution de ces pratiques professionnelles reposent sur un égal accès aux soins qui ne pourra être garanti sans la préservation d’un maillage territorial satisfaisant, on constate que la restructuration actuelle du réseau se fait en fonction de la fragilité économique des entreprises et non en fonction de critères de santé publique car des officines ferment et d’autres sont au bord du dépôt de bilan.
Quelles solutions préconisez-vous ? Pour faire évoluer les structures d’exercice, il faut se diriger vers des groupements juridiques et une plus grande fluidité des échanges de parts sociales. Le législateur a prévu la possibilité de
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créer des sociétés de holding entre pharmaciens, il est donc temps de mettre en œuvre ces dispositions à l’image d’autres professions libérales tout en veillant à garantir l’indépendance des professionnels. Il est également nécessaire de renforcer la sécurité du circuit du médicament tant à l’hôpital que dans le privé en veillant à ne pas le déstructurer. La libre circulation des marchandises ne doit pas remettre en question la sécurité de la chaîne du médicament telle quelle est organisée en France ! Il convient aussi de développer un système de traçabilité des médicaments pour éviter l’entrée de produits contrefaits et de trancher sur la question des ventes par Internet. Le code de la santé publique se doit de remédier au flou juridique actuel. Enfin, il faut souligner le rôle que jouent les entreprises du médicament dans l’équilibre et la pérennité de notre modèle de santé. Comme les pharmaciens, ces entreprises ont pleinement conscience que la réduction des déficits publics est une préoccupation qui dépasse de loin le seul débat national et qui va au-delà également du seul domaine des dépenses sociales. Nous sommes tous solidaires de l’objectif majeur de réduction massive des déficits publics mais la régulation des dépenses de médicaments ne pourra continuer de fonctionner qu’à la condition de demeurer soutenable pour l’équilibre des entreprises, la pérennisation des emplois ainsi que l’attractivité de nos territoires.
L’avenir du pharmacien n’est-il pas bouché pour autant ? Le système de santé est en pleine mutation et la profession de pharmacien tout autant. Nouvelles missions avec l’instauration du nouveau modèle officinal, déremboursements de médicaments, optimisation du rôle du pharmacien dans le parcours de soins hôpital-ville, regroupements d’officines, déploiement d’un éventail de services et de compétences officinales, développement d’enseignes, ouverture du capital sont quelques uns des bouleversements qui agitent l’activité officinale. Autant de questions qui devront rapidement trouver des réponses pour l’accomplissement des nouvelles missions confiées au pharmacien dans le cadre de la reconnaissance de ses compétences dans le parcours de soins avec bien entendu l’instauration d’une juste rémunération. n
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« Renforcer la compétitivité des entreprises françaises et l’attractivité du territoire » Au cours du XXe siècle le progrès thérapeutique a connu des avancées majeures. De nouveaux défis s’imposent désormais à l’industrie du médicament. Christian Lajoux, président du Leem et auteur du livre « Le médicament, enjeu du 21e siècle », fait le point sur l’avenir de secteur industriel.
une dimension internationale avec la présence des CEO du monde entier. En outre, chacun semble désormais avoir pris conscience que ce secteur d’activité va changer radicalement dans les cinq ans à venir et qu’il est important que nous bougions ensemble, avec le gouvernement, les politiques, et nous, industriels, dans notre façon de nous engager. Enfin, de nombreux engagements ont été pris par les industriels avec des investissements extrêmement importants pour le devenir des biotechnologies et des partenariats avec l’alliance des sciences du vivant. Cette approche gagnant/gagnant qui a prévalu lors de ce conseil stratégique s’est ainsi traduit par onze mesures concrètes.
Quel est l’avenir de l’industrie pharmaceutique en France ? Les prévisions de croissance ne laissent guère augurer une amélioration rapide de la situation. On prévoit en effet que la croissance du marché remboursable ville de l’ordre de 2,3 % en 2009 (2,2 pour le remboursable et 3,6 pour le non remboursable et hors effet vaccins) et de 4,5 % pour l’hôpital. La situation de notre secteur annonce une radicalisation de changement de profil dans les années 2012/2013, si l’on veut bien la comparer à celle d’autres branches d’activité. Nous sommes convaincus que la santé et le médicament sont des leviers économiques de sortie de crise. Le médicament est une réponse de santé, qui génère de la richesse et de la croissance. Et, dans ce secteur à haut potentiel de développement, la France possède des avantages comparatifs indiscutables (une industrie de production solidement implantée, des chercheurs reconnus sur le plan international, huit pôles de compétitivité, des domaines d’excellence en matière de recherche biomédicale, un système de crédit impôt recherche attractif). La mutation actuelle ne doit pas susciter de malentendu : notre secteur d’activité est plus que jamais un secteur d’avenir. Les Entreprises du Médicament veulent exprimer leur vocation fondamentale, leur double identité : être des chercheurs de vie et des partenaires de santé en s’inscrivant comme des acteurs économiques de premier plan. Il est donc de notre responsabilité d’être attentifs à un large accès au progrès thérapeutique et au bon usage des soins. C’est pourquoi nous soutenons activement le Plan Alzheimer, mais aussi les Plan Cancer 2 et Maladies Rares 2, pour lesquels nous avons élaboré un ensemble de propositions. Dans ce contexte général, la santé et le médicament font partie des solutions de sortie de crise. Le médicament est une réponse de santé, qui génère de la richesse et de la croissance. Le médicament est aussi un « économiseur » de coûts (journées d’hôpital, arrêts de travail...). Il contribue largement à l’amélioration des indicateurs de santé en France (longévité, mortalité infantile, taux de survie accru de pathologies lourdes telles que le cancer, le sida...). Et dans ce secteur à haut potentiel de développement, la France possède des avantages comparatifs indiscutables.
Le fond Inobio peut-il constituer une réponse satisfaisante à l’émergence des biotechnologies ? La France compte aujourd’hui environ 400 entreprises de biotechnologie de la santé. Ce chiffre représente un doublement au cours de ces dix dernières années et peut être considéré comme un premier résultat tout à fait encourageant. Cependant, ces entreprises demeurent fragiles car de toute petite taille, peu capitalisées et disposant d’un portefeuille de produits en développement peu nombreux, et à des stades précoces de leur développement où les risques d’échec sont majeurs. Elles ont donc le plus grand mal à financer leur essor, d’autant plus que la crise financière a très fortement réduit les levées de fonds en bourse et touche aujourd’hui le capital risque. Le déficit d’investissement pour 2008 peut ainsi être estimé entre 300 M€ et 600 M€. Le fonds Innobio créé dans le cadre de la quatrième réunion du CSIS en octobre 2009 peut apporter une réponse satisfaisante à cette pénurie de financement. Constitué dans le cadre d’un partenariat entres dix entreprises pharmaceutiques et l’Etat sous la forme d’un apport du Fonds Stratégique d’Investissement et doté de 140 M€, il intervient en fonds propres, seul ou en co-investissement, y compris en position de leader, avec des investissements de 5 M€ à 10 M€ dans des sociétés impliquées directement ou indirectement dans le développement de produits innovants en santé et sciences de la vie, jusqu’à l’introduction en bourse ou la cession de la société.
Quelles solutions ont émergés des états généraux de l’industrie ? Je tiens d’abord à préciser que les Etats Généraux de l’industrie sont en cohérence avec le CSIS et le grand emprunt. La Santé figure parmi ces secteurs stratégiques prioritaires. L’existence d’un groupe de travail consacré à la Santé va dans ce sens et souligne que notre secteur est un secteur d’avenir pour la France, face aux défis sanitaires qui se présentent à nous. En répondant à ces enjeux sanitaires, nous participerons pleinement à la croissance économique et sociale car la santé est un moteur de croissance et, vraisemblablement, un élément de sortie de crise de notre pays. La tenue d’Etats généraux de l’Industrie répond à un vrai besoin aujourd’hui en France car dans un environnement mondial toujours plus concurrentiel, le renforcement de la compétitivité des entreprises françaises et de l’attractivité du territoire est essentiel pour que la France maintienne son leadership industriel dans le domaine de la santé. Le Leem via la Fédération française des industries de santé (Fefis) entend donc contribuer activement aux travaux des Etats Généraux pour faire émerger une véritable politique industrielle en France, soutenant des secteurs stratégiques pour l’économie et la sortie de crise. D’ores et déjà, les premiers constats et pistes d’actions évoqués par le Ministre Christian
Le CSIS peut-il suffire à rendre à la France son attractivité La quatrième réunion du Conseil Stratégique des Industries de santé (CSIS) était très attendue. L’industrie du médicament y a été clairement reconnue comme un secteur stratégique et comme un levier de croissance pour la France. Préparé en concertation entre industriels et pouvoirs publics, le CSIS contient onze orientations, qui portent notamment sur le développement des biotechnologies avec la création d’un fonds doté de près de 140 M€, le développement des partenariats publics/privés dans la recherche biomédicale et l’accompagnement des mutations industrielles pour préserver l’outil de production et contribuer à la ré-industrialisation de la France. Plusieurs points montrent que cette réunion est un CSIS historique. Elle s’est ainsi tenue sous l’impulsion du Président de la république dans 32
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Le Leem célèbre le retour de l’innovation thérapeutique Les entreprises du médicament auront retrouvé le chemin de l’innovation thérapeutique en 2009. Outre un nombre deux fois plus important d’aires thérapeutiques concernées, les formes pédiatriques ont fortement bénéficié des avancées de la recherche. Un bon crû ! L’année 2009 aura été synonyme de découverte pour les entreprises du médicament. Forts de 42 nouvelles solutions thérapeutiques, les industriels peuvent même se féliciter d’un progrès considérable par rapport à l’année précédente où seules 31 avancées avaient alors été répertoriées. Un progrès qui fait dire au président du Leem, Christian Lajoux, que « l’innovation thérapeutique n’est pas tarie ». D’autant que les 42 avis rendus par la Commission de la transparence montrent une légère augmentation de deux niveaux d’améliorations du service médical rendu (ASMR) I (5) et III (10) - et une relative stabilité de deux autres - II (5) et IV (22) -, par rapport à 2008. Des innovations qui touchent par ailleurs un nombre deux fois plus important d’aires thérapeutiques. Pas moins de « seize domaines auront ainsi bénéficié des travaux de recherche des laboratoires », se félicite Catherine Lasalle, directrice des affaires scientifiques, pharmaceutiques et médicales du Leem. Outre l’infectiologie (6 ASMR), l’hématologie (5 ASMR) et la cancérologie (4 ASMR), le cardiovasculaire (2 ASMR), la rhumatologie (2 ASMR), la dermatologie (2 ASMR), la neurologie (2 ASMR), l’endocrinologie (2 ASMR), la psychiatrie (2 ASMR), l’immunologie-transplantation (1 ASMR), la gastro-entérologie (1 ASMR), l’antalgie-anesthésie (1 ASMR), l’allergologie (1 ASMR), l’urologie (1 ASMR) et les procédures diagnostiques (1 ASMR) ont ainsi bénéficié des avancées de la recherche industrielle. Autre motif de satisfaction à la lecture de ce bilan : une adaptation accrue à la population pédiatrique (enfants et adolescents) de traitements auparavant réservés aux adultes. « Les améliorations concernent non seulement des pathologies du plus jeune âge comme certaines formes graves d’épilepsies (syndromes de Lennox-Gastaut), que des maladies généralement développées par l’adulte et peu fréquentes chez l’enfant (maladie de Crohn) ou encore des maladies rares (traitement de l’hyperphénylalaninémie, déficit constitutionnel en fibrinogène, angio-œdème héréditaire, maladie de Niemann-Pick) », ajoute Catherine Lasalle. Des enfants qui seront également les premiers bénéficiaires de la mise à disposition de cinq vaccins contre des maladies graves.
Estrosi répondent aux préoccupations et aux attentes exprimées par la FEFIS dans son Livre Blanc des Industries de Santé : parier sur l’excellence française, qu’il s’agisse de la recherche ou du développement ; capitaliser sur les savoir-faire présents sur le territoire ; considérer le maillage territorial comme la clé pour les industries et la proximité des maillons de la chaîne comme une chance (synergies, réactivité) ; estimer comme fondamental pour l’émergence de l’innovation le développement des collaborations public-privé ; apprécier la présence de champions nationaux comme une chance ; soutenir les PME/PMI dans leur croissance pour qu’elles atteignent une taille critique (tendre vers le modèle allemand) sur le territoire mais aussi dans la conquête de nouveaux marchés.
Comment les membres du Leem perçoivent-ils la mise en place des agences régionales de santé et l’apparente déconcentration ? Le Leem a été favorable à la loi Hôpital, patient santé, territoire (HPST) et aux agences régionales de santé (ARS). L’objectif de la mise en place des ARS est d’optimiser l’accès aux soins, la continuité des soins et la maîtrise des dépenses de santé. La création des ARS répond donc à un souci de simplification et de territorialisation ; l’offre de soins régionale sera concentrée entre les mains d’un seul acteur, afin d’améliorer l’accès aux soins et les parcours de soins. L’articulation entre médecine de ville et médecine hospitalière va permettre aux ARS de mener des politiques de santé publique et d’avoir une meilleure coordination ville/hôpital. Elle permettra, nous l’espérons, de favoriser la recomposition du paysage de l’offre de soins dans notre pays. n Propos recueillis par SdV
Pour encourageant qu’il soit, ce bilan « n’explose pas à la hauteur des sommes de connaissances aujourd’hui à notre disposition », relativise-t-elle néanmoins. D’où une volonté affichée des industriels de faire évoluer leur modèle de recherche et développement en nouant de plus en plus de partenariats. n
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« Pour les génériques, les industriels n’ont plus aucun intérêt à passer par les prestataires de ventes directes » Comment la chambre syndicale de la répartition pharmaceutique réagit-elle au principe d’appel d’offre ?
Emmanuel Dechin Secrétaire général de la chambre syndicale de la répartition pharmaceutique
La généralisation de ce genre d’initiative constituerait très clairement une remise en cause du métier de répartiteur pharmaceutique, tel que la législation française l’a organisé. Dans la mesure où la réglementation les oblige à disposer au moins de 90 % des spécialités commercialisées en France, les répartiteurs doivent en effet bénéficier d’une forme de neutralité des laboratoires pharmaceutiques. A défaut, il est tout bonnement impossible de maintenir une obligation de service public à l’encontre des grossistes répartiteurs, puisqu’ils ne sont plus en mesure d’acheter à tous les laboratoires. Dans cette optique, la réponse du ministère de la Santé à nos interrogations est sans ambigüité : non seulement les pouvoirs publics se sont nettement déclarés attachés au système actuel, qui est une spécificité française, mais ils ont aussi clairement affirmé étudier toutes les voies pour garantir aux grossistes-répartiteurs l’accès à tous les médicaments. En l’état actuel, rien ne permet cependant de dire si cette initiative est illégale. Le refus d’un laboratoire pharmaceutique de vendre ses produits à certains grossistes, n’est en effet constitutif d’un refus de vente, au sens juridique, que s’il correspond à un abus de position dominante. En clair, il faudrait analyser le marché pertinent et attendre que l’autorité de la concurrence se prononce pour être fixé. Quant à une éventuelle infraction au code de la santé publique, elle est tout aussi complexe à démontrer. En revanche, cette initiative pose clairement problème vis-à-vis de l’obligation de service public des grossistes répartiteurs qui se trouveraient, de facto, dans l’impossibilité d’accomplir correctement leur mission de santé publique.
La marge accordée à la distribution permet-elle encore aux grossistes d’accomplir leur mission ? Il est clair que nous sommes aujourd’hui arrivés à un seuil en deçà duquel il ne sera plus possible
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de descendre. Une fois payée la contribution Accoss, dont le montant varie de 270 millions à 285 millions d’euros, les grossistes disposent d’une marge d’environ un milliard d’euros. Soit quelque 56 centimes d’euros par boîtes transportées. Toute réduction de cette marge aurait donc nécessairement des conséquences sur la qualité du service proposé. A l’instar de ce que font un certain nombre de pays européens (Belgique, Allemagne...), il semblerait plus intéressant de réfléchir à une évolution du mode de rémunération et de s’orienter vers un système mixte qui marierait marge et forfait. D’autant que le plafonnement actuel empêche les grossistes-répartiteurs d’être rémunérés pour la partie du prix excédant 400 euros et a pour conséquence la distribution à perte des produits chers. Pour espérer aller au-delà des 14,89 euros qui peuvent aujourd’hui être perçus, dans le meilleur des cas, il faudrait donc s’orienter vers une refonte du système et tenir compte du coût de détention des stocks. La réalité du métier de répartiteur serait ainsi mieux prise en compte.
Les prestataires de ventes directes constituent-ils encore une menace pour les répartiteurs ? Il est clair que la répartition a beaucoup souffert de la concurrence des prestataires de ventes directes. En particulier sur le marché des génériques. Mais les grossistes-répartiteurs ont réagi et ont décidé d’aborder les génériqueurs comme des acheteurs. Conséquence : ils ont obtenu des conditions commerciales qui leur ont permis d’être compétitifs et ont ainsi regagné des parts de marché Au point d’ailleurs de faire désormais jeu égal avec les prestataires de ventes directes. Sur le hors répertoire, en revanche, la répartition perd des parts de marché. Il appartient donc à la chambre syndicale et à chaque grossiste de mettre en avant la qualité de notre service et de convaincre les industriels que le direct n’est pas forcément plus intéressant. n Propos recueillis par SLF (avec l’aimable autorisation de CCC)
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« Marché français du générique son développement pâtit de l'érosion du répertoire » répertoire car, aujourd’hui, celui-ci ressemble à une baignoire qui ne cesse de se vider alors même qu’elle est constamment remplie.
Quels leviers pourraient encore faire progresser le marché français ? Il est incontestable que le marché français a fortement progressé au cours des dernières années. Mais comparé aux grands marchés européens du générique, que sont l’Allemagne et la Grande-Bretagne, la France est encore loin d’être arrivée à maturité. J’en veux pour preuve, les volumes qui sont environ deux fois moins importants dans l’Hexagone. En revanche, la croissance hexagonale a été réalisée sur des bases solides. Outre les pharmaciens dont le soutien ne s’est jamais démenti et qui constituent l’élément central de la politique française du générique, les patients ont été fortement sensibilisés, par des mesures telle que « tiers payant contre génériques ». Quant aux médecins, ils sont certes impliqués depuis 2008 mais encore insuffisamment. Les prescriptions hors répertoire en sont d’ailleurs la parfaite illustration. Bien que le succès soit incontestable, il est encore trop tôt pour mesurer l’efficacité des contrats d’amélioration des pratiques individuelles (Capi). Néanmoins, cette mesure constitue une réponse adaptée aux réticences des médecins à prescrire des spécialités génériquées et au ralentissement de la croissance du marché de ces deux dernières années. Mais elle n’est pas la seule. Il faut être très attentif à ce que les différentes propositions, quelle que soit leur origine, ne viennent pas déstabiliser le modèle et ne conduisent pas à une mise en œuvre trop complexe qui pourrait dissuader les acteurs. Ce sont ces considérations qui nous ont conduits à ne pas forcément soutenir les dernières propositions présentées. Il n’en reste pas moins vrai que le modèle français, où le taux de substitution au sein du répertoire atteint 80 %, est aujourd’hui un modèle performant que bon nombre de pays européens considèrent comme une référence.
Catherine Bourienne-Batista déléguée générale du GEMME (Génériques même médicaments) revient sur les perspectives de développements du marché français du générique. L’année devrait voir d’importantes molécules tomber dans le domaine public. Qu’en attendez-vous ?
Les baisses de prix appliquées par le Comité économique des produits de santé (CEPS) constituent-elles une réplique appropriée au non respect, par certains, de la législation sur les marges arrière ?
Les trois années à venir devraient être fastes pour le marché du générique, puisqu’une vingtaine d’échéances brevetaires sont programmées, dont quelques unes très importantes dès l’année prochaine, tels que l’anastrozole, en cancérologie et en hématologie, la lesloratadine en allergologie, l’acide risedronique en rhumatologie, le losartan et la lercanidipine en cardiologie et en angéologie. Les estimations du chiffre d’affaires des échéances de brevet des huit molécules, qui sont tombées dans le domaine public en 2010, représente environ 1,2 milliard d’euros. Du fait de la décote générique de 55 %, nous espérons donc une progression du marché de 350 millions à 370 millions d’euros pour un taux de substitution moyen de 65 %. A condition bien évidemment qu’aucun complément de protection ne soit obtenu. Dans la mesure où le marché des génériques remboursables représente 23 % du marché du médicament, en volume, nous avons bon espoir d’atteindre le seuil symbolique des 25 %. Quant à la valorisation de ce marché, elle devrait s’approcher des 15 %, puisque les génériques représentaient 10,8 % en 2008 et 12 % en 2009. Encore faudrait-il que les prescriptions ne se reportent pas sur des médicaments hors du
En aucun cas ! Ces baisses de prix sont en réalités la conséquence d’orientations générales issues des dernières lois de financements de la sécurité sociale (LFSS). En outre, depuis la promulgation de la loi de modernisation économique (LME), les marges arrière ont disparu de tout le secteur marchand et, pour les pharmaciens, les marges avant sont plafonnées à 17 % sur les spécialités génériques remboursables. Ce changement dans le principe de calcul des remises s’est accompagné d’une baisse de prix représentant 7 points du marché global du générique. Ces 17 % comprennent maintenant l’ensemble des remises, les ristournes, les avantages commerciaux et financiers... consentis sur les ventes de spécialités remboursables. En dehors de ce champ, les laboratoires peuvent être amenés à contracter avec les pharmaciens. n Propos recueillis par SLM (avec l’aimable autorisation de CCC) 35
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« L’horizon de l’automédication s’éclaircit enfin » Comment se porte le marché de l’automédication en France ? L’année 2009 aura été une année de consolidation. C’est une bonne surprise, car la crise pouvait légitimement nous laisser craindre le pire. Au final, le marché de l’automédication aura légèrement progressé en valeur (+0,6 %). C’est une croissance très légère, mais qui participe de la symbolique, puisque désormais, plus d’un médicament sur sept est un médicament d’automédication. Bien que les prix aient augmenté en moyenne de +1 %, il ne serait pas juste d’y voir la seule raison de la croissance du marché. C’est un réel mouvement de fond qui est en train de se mettre en marche ! Le passage devant le comptoir aura certainement participé de cette évolution des mentalités. Pas question pour autant de parler de surconsommation, puisque selon le ministère de la Santé, les prix des 334 spécialités en libre accès sont plutôt en baisse (-1,5 %/-1,6 %) et les volumes stables. En clair, le libre accès s’inscrit désormais dans une tendance de société. A l’instar de l’étude réalisée auprès de 500 personnes, avec l’université Pierre et Marie Curie, les quelques enquêtes conduites auprès des consommateurs tendent à montrer que le libre accès est globalement bien perçu et largement apprécié du grand public. Les quelques éléments recueillis auprès des groupements de pharmaciens semblent d’ailleurs montrer une nette croissance du chiffre d’affaires des officines ayant opté pour le libre accès. Et pour convaincre l’autre moitié des pharmaciens qui n'avait pas encore franchi le pas, l’AFIPA a mis en place, avec l’ensemble des acteurs du secteur (Cnop, CNGPO, FSPF...) une campagne de communication, juste avant l'été.
tion des consommateurs et donc les inciter à opter pour l’automédication. Et dans ce cadre, il est bien évident que le pharmacien aura un rôle de premier plan à jouer. A condition, cependant, que les prix ne s’envolent pas car le marché est encore en phase de construction.
Comment l’AFIPA imagine-t-elle évoluer le circuit de distribution du médicament en France ? L’AFIPA reste très attachée au circuit de distribution actuellement en vigueur en France car il assure un maillage territorial et une dispensation sécurisée. Il est donc évident qu’un médicament d’automédication ne saurait être vendu que par un pharmacien dans une officine. Le développement d’internet ne saurait donc se faire sans un rattachement à une officine réelle. Outre la nécessité d’adosser chaque site à une officine, la question d’internet pose par ailleurs beaucoup d’autres questions connexes, aujourd’hui sans réponse. Il faudra par ailleurs trouver le moyen de sécuriser au mieux le process, afin d’assurer la meilleure traçabilité possible. Le conseil virtuel du pharmacien ou encore la livraison des produits appellent également des réponses préalables à l’éventuel développement d’internet. Ce sont des points que l’AFIPA ne manquera pas d’évoquer, dans le cadre du groupe de travail qui se réunira à l’initiative du ministère. n
Quelles sont les perspectives de développement ? Malgré la crise économique qui sévit actuellement, je reste convaincue que l’automédication à un avenir prometteur dans l’Hexagone. Aujourd’hui, elle y représente environ 6 % du marché du médicament, alors que dans des pays similaires à la France, elle avoisine les 12 %. Les perspectives d’évolution, à terme, sont donc un doublement du chiffre d’affaires qui passerait ainsi de 1,9 milliard d’euros à 3,5 milliards voire 4 milliards d’euros. Dans cette optique, il faudrait que les Français qui effectuent cinq à six achats par an et dépensent en moyenne 31 euros en médicaments d’automédication, se rapprochent des standards européens, proches des 50 euros. Un objectif tout à fait raisonnable, puisque dans certains pays le panier moyen est encore supérieur. En Belgique, par exemple, il est d’environ 63 euros par an et en Suisse il dépasse même les 70 euros annuels. Cet objectif semble d’autant plus réaliste que la baisse de la démographie médicale et la volonté des professionnels de santé de se « recentrer » sur des pathologies lourdes devraient contribuer à la responsabilisa-
Propos recueillis par SLM (avec l’aimable autorisation de CCC)
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Marché des produits sans AMM « La pharmacie tire son épingle du jeu dans le match Para contre Pharma ! »
Marie-Christine Didier responsable de la communication des panels IMS.
Loin du pessimisme ambiant qui prévaut dans les milieux de la pharmacie et en analysant de plus prés les marchés de l’officine, IMS montre que les pharmaciens occupent une place de choix dans la plupart des grands marchés du hors AMM. Grâce aux études issues des 13 700 pharmaciens qui envoient leurs données via PHARMASTAT et à ses autres panels parallèles de 300 espaces de parapharmacies (chaînes hors indépendants) il apparait que les pharmaciens auraient tort de se décourager car l’officine tire largement son épingle du jeu. D’ailleurs les laboratoires éthiques, les répartiteurs et les groupements ne s’y sont pas trompés. Tous s’intéressent de plus en plus à ces marchés. Bien qu’ils restent un acte d’achat important dans notre contexte économique, les compléments alimentaires n’ont plus le vent en poupe. Avec 43,2 millions d’unités vendues (-2,6 % vs 2008) et 602 millions d’€ de chiffres d’affaires (-4,2 % vs 2008), ce marché confirme sa baisse des années précédentes. Conséquence logique : le prix moyen de vente baisse légèrement pour s’établir à 13,92€ (-1 %). Un prix moyen de vente qui reste, en pharmacie (8,65 €), globalement inférieur à celui des espaces de para (9,73 €). L’essor parallèle de grandes pharmacies spécialisées dans la para et peut être la crainte de la grande distribution... ont certainement contribué à faire baisser les prix du réseau. Une preuve supplémentaire de la nécessité de combattre les a priori dans la bataille sur les prix. Fort de 71 millions d’euros de chiffre d’affaires (soit 11 % du total), le circuit de la parapharmacie est d’ailleurs toujours minoritaire et qui plus est en forte baisse (-14,6 % en valeurs). La crise est sans doute passée par la. De plus en plus vigilant, le consommateur continue certes à acheter, mais est dans doute plus « rassuré et mieux conseillé » en pharmacie. Une pharmacie qui se taille d’ailleurs la part du lion sur 38
l’essentiel des segments du marché des compléments alimentaires. Seuls les segments à « visée plus esthétiques », tels les cheveux, les solaires, la peau et la minceur se révèlent plus porteurs en para pharmacie avec des parts de marché plus « notables ». Preuve, s’il en était besoin, que les efforts des pharmaciens sur les prix et sur le conseil, dans ce marché que tous redoutaient de voir échapper à l’officine, se sont révélés payants En tout état de cause, il apparaît aussi clairement que le nombre de points de ventes compte beaucoup dans la répartition des parts de marché entre les deux réseaux. Et de ce point de vue, avec 22 600 officines contre 300 espaces de parapharmacie (hors indépendants), la lutte est inégale. Il n’en reste pas moins vrai qu’augmenter ses parts de marché, dans un marché très concurrentiel et qui plus est en baisse est une belle performance ! Une tendance qui ne se retrouve pas sur le marché de la dermo-cosmétique. Fort d’un chiffre d’affaires, en 2009, de 2,9 milliards d’euros, celui-ci progresse en effet de +1.7 %. en pharmacie. Il y représente d’ailleurs quelque 46 % des ventes de produits sans AMM non remboursé et se révèle stable par rapport à l’année 2008. Une quasi contreperformance, puisqu’en officine, le dynamisme du marché des produits sans AMM enregistre un taux de croissance de 3 % grâce aux compléments alimentaires santé, aux accessoires bébés, aux pansements, aux tests, aux orthèses et à la contention...
Marché porteur A l’inverse, les parapharmacies qui réalisent un chiffre d’affaires de quelque 518 millions d’euros enregistrent une décroissance du marché de quelque -1.7 %. La dermo-cosmétique n’en demeure pas moins essentiel pour ce circuit de distribution dont elle représente 79 % des ventes malgré une régression d’environ -0,6 %. La raison ? « Du fait de la crise, la dermocosmétique, dans les espace de parapharmacie, est certainement plus sensible, à la concurrence des grandes surfaces où, des produits très proches, sont offerts à des prix plus modérés », explique Marie-Christine Didier, responsable de la communication des panels IMS. La dermocosmétique, bien que souffrant en 2009, au même titre que d’autres marchés, n’en reste pas moins porteuse. Rien d’étonnant dès lors à ce qu’elle s’intègre dans les stratégies de diversification des laboratoires : à l’instar de GSK qui a acheté Stiefel en avril 2009, de Sanofi qui a acquis Oenobiol (cosméto voie orale) fin 2009 ou
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encore de Noreva qui va reprendre Physcience, un certain nombre de rapprochements et de rachats ont ainsi été constatés. Des rachats qui vont certainement porter leurs fruits dans les années à venir !
lèvres, pour les mains ainsi que les activateurs de bronzage qui concentrent l’essentiel des offres et donc en profitent majoritairement. Tourné vers l’innovation, ce marché est également l’occasion pour des tendances fortes de s’affirmer. Outre la Vague du bio/naturel sans paraben, sans phtalates, sans phénoxyéthanol les éco-recharges (pack-recharge en maquillage, shampooings...) ont aussi la côte. La qualité, enfin, devient un argument porteur tant du point de vue des formules que de celui de la conservation des produits. Rien d’étonnant dès lors à ce que les grands groupes - L’oréal avec Sanoflore et Clarins avec Kibio - s’organisent et se développent sur ce segment.
Tendances fortes Les grossistes-répartiteurs et les groupements, eux aussi, ont compris les enjeux de ce marché. Et particulièrement en pharmacie. Tel Alliance HC (Boots) qui a lancé avec succès fin 2008 Serum 7, beaucoup sortent désormais leur propre gamme. Plus Pharmacie a ainsi mis sur le marché B.Concept, Pharmaprix et Plus Pharma ; Evolupharm a lancé Lentipoux et Xermatis ; Nepenthès Nep, et le groupe PHR Inovya, Famivya... Conséquence : les marques de groupements sont en hausse (+ 40 %) sur le marché de la dermo-cosmétique. Et ce sont plus particulièrement les segments de l’hygiène (savons, douche, toilette intime, shampooings, bébés) et des soins pour les
Autant de raisons pour que la présence au point de vente et le conseil, ajoutés à des prix concurrentiels, soient les meilleurs garanties de la pérennité et de l’évolution favorable des marchés de la dermo-cosmétique et des compléments alimentaires comme de l’ensemble de la vente libre à l’officine. n
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Dépenses de médicaments : les trois scénarii du LEEM Des chercheurs au Collège des économistes de la santé (CES) et de l’INSERM ont analysé l’effet du vieillissement de la population sur les dépenses de médicaments remboursables. Cette étude* prospective inédite montre, qu’en 2029, les dépenses augmenteraient de 7,5 à 12,5 milliards d’euros selon trois scénarii définis.
de 12,5 milliards d’euros. Cette évolution correspond à une croissance moyenne annuelle de 1,14 % à 1,77 %, qui, explique le LEEM, équivaut à « un coût pour l’assurance maladie similaire à l’évolution de la production des richesses du pays, hors crise majeure ». Hors période de crise majeure, d’ici à 2029, quelles que soient les hypothèses de vieillissement, « en matière de médicaments l’allongement de la durée de vie représenterait donc un coût pour l’assurance maladie similaire à l’évolution du produit intérieur du brut (PIB) du pays ». Et le président du LEEM, Christian Lajoux, de souligner : « si l’allongement de la durée de vie pose un problème pour le financement des retraites, l’étude montre clairement qu’elle n’en pose pas en matière de dépenses de médicaments ».
LA POPULATION française vieillit. L’espérance de vie d’une personne âgée de 60 ans augmente de deux mois chaque année dans l’Hexagone. Le phénomène est bien connu, à tel point que de nombreux politiques et économistes plaident aujourd’hui pour un report de l’âge légal de la retraite au-delà de 60 ans. Ce qui est moins connu, en revanche, c’est l’effet du vieillissement de la population sur les dépenses de médicaments remboursables. Or, cette catégorie représente aujourd’hui 20 % des Français et 45 % du total des dépenses de santé, en particulier grâce à la qualité du système de santé et aux avancées médicales. Pour le savoir, le LEEM (Les entreprises du médicament) a donc demandé au Collège des économistes de la Santé (CES) de mener l’enquête.
Les auteurs soulignent toutefois qu’il s’agit seulement de prévisions et que d’autres facteurs peuvent jouer, comme l’arrivée de nouvelles molécules, une modification importante des prix, ou encore l’intensification de la demande de santé. « Les comportements de recours aux soins seront aussi dictés par les niveaux de remboursements des médicaments et par la part prise en charge par les assurances complémentaires santé », ajoutent les auteurs de l’étude. Quoi qu’il en soit, Christian Lajoux insiste : « le déficit de la sécurité sociale n’est pas dû au médicament, mais à un défaut de recettes, puisque peu ou prou, nous respectons chaque année l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (ondam), poursuit le président du LEEM. » En clair, le médicament ne serait plus responsable des dérapages. Un point de vue partagé par le Haut comité sur l’avenir de l’assurance maladie (HCAAM) qui, dans son avis « Vieillissement, longévité et assurance maladie » considère que le vieillissement de la population française ne représente pas, par luimême, la menace dominante pour l’évolution globale des dépenses de l’assurance maladie. n
Des chercheurs de l’INSERM ont été mis à contribution afin d’élaborer une méthode permettant d’estimer le niveau de croissance annuelle de ces dépenses entre 2004 et 2029 pour les spécialités vendues en officine*. Pour y parvenir, ils ont « fait vieillir » d’un quart de siècle des Français de 25 ans et plus (sur la base des données de 2004), selon trois scénarii. Premier scénario : les tendances épidémiologiques observées en 2004 sont projetées sans changement jusqu’en 2029. Deuxième scénario : l’âge du moment du décès est identique à l’hypothèse précédente mais la date de survenue de la maladie recule. Troisième scénario, la maladie survient plus tard et le décès intervient à un âge plus élevé. Ainsi, en variant les curseurs de l’âge et de l’état de santé des individus, les auteurs de l’étude observent, selon le scénario 1, que le vieillissement de la population serait à l’origine d’un surcoût de près de 10 milliards d’euros en 2029 par rapport à 2004 ; si l’on suit l’hypothèse n° 2, l’augmentation des dépenses ne s’élèverait plus qu’à 7,5 milliards d’euros, la maladie survenant plus tardivement ; enfin, d’après le scénario 3, les dépenses progresseraient cette fois
SdV * Etude « Simuler les dépenses de médicaments remboursables en ville à l’horizon 2029 : impact du vieillissement et de la morbidité ». Auteurs : Bruno Ventelou (Chercheur au CNRS), Thomas Barnay (Maître de conférence, Université Paris-Est Créteil), Sophie Thiebaut (Doctorante à l’INSERM).
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L’Ordre entre en campagne A l’occasion de l’entrée en vigueur de la réforme des études de santé, l’Ordre des pharmaciens vient d’initier une campagne de communication. Objectif : expliquer la richesse de la filière pour séduire les étudiants.
une démarche informative, à laquelle elle a été étroitement associée, et la découverte de l’Ordre par les futurs pharmaciens.
Le risque de voir « la pharmacie » pâtir de la mise en place de la première année commune aux études de santé est-il important ? Le risque est réel. L’Anepf n’a d’ailleurs pas manqué de le souligner depuis plusieurs années. D’où l’intérêt de cette campagne qui contribuera à promouvoir la pharmacie et évitera aux étudiants de choisir cette filière par défaut ! n
« Un diplôme, une profession, des métiers ! » Selon la présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (Cnop), Isabelle Adenot, « la richesse de la filière pharmaceutique est un atout qu’il faut promouvoir auprès des étudiants engagés dans le cursus santé ». Une promotion d’autant plus nécessaire que la réforme de la première année commune aux études de santé (PACES), vient d’entrer en vigueur. Et avec elle, le risque d’un désintérêt pour la pharmacie. La raison ? À l’issue du premier semestre, bâti comme un tronc commun, les étudiants pourront passer jusqu’à quatre concours distincts : pharmacie, médecine, dentaire et maïeutique. Le Cnop, avec la collaboration de la conférence des doyens et l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) a donc décidé d’initier une campagne de communication : « Pharma, c’est pour moi ».
L’Ordre devient l’unique interlocuteur pour les modalités d’inscription professionnelle La création du répertoire partagé des professionnels de santé (RPPS) fait de l’Ordre des pharmaciens l’unique interlocuteur de tous les pharmaciens, dès lors qu’ils sont diplômés. Une évolution synonyme de simplification. « L’heure est à la simplification ! » Pour la présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (Cnop), Isabelle Adenot, cette simplification peut se traduire en quatre mots : répertoire partagé des professionnels de santé (RPPS). Quatre lettres qui résument la volonté de concentrer en un seul et même endroit le conseil de l’Ordre - l’ensemble des données qui provenaient jusqu’alors des ordres, de l’Etat et de l’Assurance maladie. Concrètement, le RPPS intègre toutes les informations d’état civil, les diplômes et autres qualifications professionnelles des professionnels de santé. Sans oublier, pour certains, les données nécessaires à l’obtention de la carte de professionnels de santé (CPS). Concrètement, les titulaires déclareront leur activité auprès de leur Conseil régional et les adjoints au Conseil central. Un progrès considérable qui va simplifier la vie de tous les professionnels de santé ; et en particulier des pharmaciens. Encore à la pointe de l’innovation, le Cnop est en effet le premier des quatre ordres concernés (sages-femmes, chirurgiens-dentistes et médecins) a franchir le pas. Depuis le 18 janvier, les hommes (et femmes) du médicament n’ont donc plus à courir entre l’Ordre, la direction des affaires sanitaires et sociales (DDASS), la caisse d’assurance maladie du lieu d’exercice et autres organismes sensés délivrer la carte de professionnel de santé (CPS) pour effectuer toutes les démarches préalables au démarrage de leur activité. Sauf pour les dossiers de créations, transferts ou regroupements, qui restent gérés par les DDASS. Dirigé par Patrick Fortuit, membre du CNOP et président du comité de pilotage du RPPS, ce projet devenu réalité présente également l’avantage de la « traçabilité ». Le numéro RPPS suivra en effet le professionnel de santé tout au long de sa carrière. Il sera donc porté sur la carte ordinale et sur la carte CPS et permettra, en cas de reprise d’une officine, de mettre un terme aux problèmes de concordance de dates entre l’Ordre et les DDASS. Issus d’un courrier ministériel de 2003, ce travail de longue haleine est aussi devenu réalité pour les sages-femmes et les dentistes et le sera bientôt pour les médecins. Une preuve de supplémentaire du dynamisme pharmaceutique.
Destinés à promouvoir la filière pharmaceutique, la plaquette de présentation, les affiches et autres bandeaux internet mettront en avant la diversité des métiers de la pharmacie », explique Jérôme Paresys-Barbier, président de la section D de l’Ordre national des pharmaciens et responsable du groupe de travail à l’origine de ce projet. Un film, dont l’Anepf assure le casting, prolongera cette campagne et montrera « les multiples métiers que peut exercer un pharmacien, à l’officine, à l’hôpital, en laboratoire de biologie, dans l’industrie ou la répartition... » précise le président de l’Anepf. Forte de sa connaissance du secteur, l’Anepf a également apporté la vision des étudiants et a fortement influencé le contenu. Les fiches pratiques sont ainsi directement inspirées des guides pratiques édités chaque année par l’Anepf et en particulier de celui sur les professions pharmaceutiques. Une aide précieuse qui devrait contribuer à convaincre les étudiants, puis dans un second temps, les futurs bacheliers.
L’engagement du conseil national de l’Ordre des pharmaciens est-il essentiel pour les étudiants ? Bien évidemment ! l’Ordre est la maison de tous les pharmaciens et, à ce titre, les étudiants qui sont de futurs pharmaciens ne peuvent que se réjouir de l’engagement du conseil national de l’Ordre des pharmaciens (Cnop). D’autant que les jeunes sont rarement l’objet de toutes les attentions. Cette campagne est donc à la fois un motif de satisfaction pour le vivier de futurs professionnels et pour toute la profession qui sera impactée par les décisions prises aujourd’hui.
Pourquoi l’ANEPF s’est-elle associée à cette campagne ? Les étudiants sont en recherche permanente d’informations. Toutes occasions de satisfaire cette curiosité doit donc être encouragées ! A fortiori lorsque cette information émane de l’instance qui est garante de la profession ! L’ANEPF entend donc à la fois soutenir 41
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Cessions d’officines : la chute se poursuit
Dans la grande majorité des régions de France, le marché des transactions d’officine est à la baisse. Petite ou grande, rurale ou installée en centre commercial, l’officine se vend de moins en moins bien, selon la dernière étude Interfimo.
800 000 € et celles qui dégagent plus de deux millions d’euros de chiffre d’affaires s’établit désormais à quinze points. Bien qu’elles demeurent les plus cotées, les pharmacies de centres commerciaux voient ainsi leur prix chuter de plus de dix points, par rapport à 2008. Elles passent même en deçà du seuil symbolique des 100 %, avec un prix de vente qui s’établit à 94 % du chiffre d’affaires.
Rien ne va plus ! Pour la troisième année consécutive, le nombre de mutations a fortement chuté. Selon l’étude annuelle réalisée par Interfimo, sur les prix des pharmacies, le marché des transactions demeure morose depuis le pic des mutations enregistré en 2006. Entre les 1 070 ventes de fond et les quelques cessions de parts sociales, ce sont à peine 1 400 titulaires qui ont ainsi changé en 2009. Soit 10 % de moins qu’en 2008.
La situation géographique ne permet pas non plus d’échapper à ce mouvement baissier qui a concerné dix-huit régions en 2009. Seules Paris, la Haute-Normandie, la Picardie et les régions qui avaient pâtit de baisses importantes les années passées affichent une progression du prix de leurs officines. Quant aux régions traditionnellement les plus chères, comme l’Aquitaine, la Bretagne, le Languedoc-Roussillon, le Midi-Pyrénées et les Pays-de-la-Loire -, elles ont enregistré des baisses de prix particulièrement importantes.
Depuis la fin 2007, les prix continuent pourtant de baisser, au point d’ailleurs d’installer durablement le phénomène des cessions à moins de 65 % du chiffre d’affaires. La raison ? Une dégradation confirmée de la rentabilité. Fort d’une dégradation de son taux, pour la quatrième année consécutive, l’excédent brut d’exploitation s’est ainsi situé à 10,7 % du CA HT. Un chiffre d’affaires qui n’a cette année encore, progressé que +1,5 %. Une tendance qui concerne toutes les catégories d’officine quelle que soit la taille. Une taille qui demeure cependant un critère de référence, puisque l’écart de prix entre les officines réalisant moins de
Rien d’étonnant dès lors à ce que les départs en retraite soient la principale cause de ces transmissions. Pour preuve : la tranche des 56-60 ans a plus que doublé en douze ans. Et le phénomène ne devrait pas être prêt de s’inverser, puisque la limité d’âge devrait concerner 5 000 officinaux dans les cinq ans à venir. n SLM
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La CSMF et le SML livrent le CALM Après six mois de travail, la Commission sur l’avenir libéral de la médecine (CALM) vient d’accoucher d’un livre blanc. Constituée à l’initiative de la CSMF et du SML, cette commission livre 100 recommandations pour « réinventer la médecine libérale ». Les missions se suivent... et ne se ressemblent guère. Après le conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) et avant la remise du rapport d’Elisabeth Hubert, tous deux chargés par le président de la République de réfléchir à l’avenir de la médecine libérale, deux poids lourds du syndicalisme médical viennent de rendre leur copie. Une copie commune, puisque la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) et le Syndicat des médecins libéraux (SML) ont planché ensemble pendant environ six mois sur « l’avenir libéral de la médecine ». Fruit de cette réflexion et de la quarantaine d’auditions de personnalités du monde de la santé qui l’ont nourrie - dans la CALM (commission d’avenir libéral de la médecine) -, cent propositions ont été réunies dans un livre blanc. Toutes les interrogations qui taraudent le corps médical et freinent les étudiants y sont abordées et y trouvent une réponse. Ou pour le moins un début de réponse. L’exercice libéral de la médecine y est ainsi défini, « sur la base de qualifications professionnelles appropriées reconnues, sous la responsabilité personnelle à la fois financière et au niveau de ses actes, de façon indépendante avec la liberté de s’organiser et en offrant des servies avec une dimension éthique ». Quatre critères qui ont permis aux membres de la commission de distinguer l’exercice libéral de la médecine à la fois du salariat et des autres professions libérales. Une approche pragmatique qui a conduit les auteurs de cette plateforme syndicale à proposer d’« intégrer l’exercice médical libéral dans la formation médicale initiale ». Convaincue que l’on est jamais si bien servi que par soi même, la CALM propose une concertation entre les représentants du ministère chargés du DPC, les caisses et les syndicats représentatifs pour « organiser la formation médicale continue et l’évaluation de la profession ». Traduction : un rejet ferme et définitif du dispositif de FMC et d’évaluation que le gouvernement entendait mettre en place. Afin de faire face au nombre croissant de recours contre les médecins et à la mise en cause de leur responsabilité juridique personnelle, des solutions pragmatiques sont avancées : relèvement du
plafond de garantie, prolongement de la couverture au-delà de dix ans après la fin d’activité, interdiction de l’action récursive de l’Oniam. Autant de pistes susceptibles de débloquer une situation enlisée depuis plusieurs mois et de nourrir la réflexion des parlementaires qui ont été sensibilisés, entre autres, par les gynécologues obstétriciens. Car la CALM entend bien faire réviser la loi Kouchner par la voie législative. Dans l’optique d’un juste équilibre entre « la préservation de l’existant et la nécessité d’évoluer », la commission propose également de « favoriser ou d’inciter l’exercice en réseau » tout en laissant le choix aux « médecins d’exercer isolément » ou de préserver les « regroupements déjà existants ». De la même manière, si l’évolution de la rémunération est clairement souhaitée, il ne saurait être question de l’imposer et encore moins de remettre en cause la prépondérance du paiement à l’acte. Exercice libéral oblige ! Un libre choix et un esprit libéral qui prédominent également dans les solutions proposées pour la gestion des tâches administratives, les missions de services public, ou les formes et les modes d’exercice. Car la commission se veut force de proposition et donc ouverte à la discussion. Une position qui permettra à ces deux instigateurs d’apparaître à la fois réformistes et interlocuteurs incontournables. Une force, à quelques semaines de l’ouverture de nouvelles négociations conventionnelles ! n
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Le nouveaux médicaments L’année écoulée a vu l’arrivée d’intéressantes innovations dans des domaines très divers de la thérapeutique. Tant en ce qui concerne de nouveaux principes actifs que de nouvelles formes galéniques, permettant une prise en charge plus efficace de pathologies où il existait des besoins non ou insuffisamment satisfaits. En voici un rapide panorama.
voie intraveineuse mais sans effet de premier passage hépatique, avec une demi-vie de distribution d’environ 6 minutes. Cette voie présente l’avantage d’être notamment utilisable chez les patients souffrant de nausées et/ou de vomissements, de syndrome de la bouche sèche ou de mucite. En plus des contre-indications classiques des opioïdes, ce médicament est déconseillé en cas de radiothérapie antérieure du visage ou d’épisodes récurrents de saignements de nez. Comme tous les morphiniques, Instanyl doit faire l’objet d’une titration progressive, chez des patients ne présentant pas plus de 4 accès douloureux paroxystiques par jour, en commençant par une dose de 50 microgrammes dans une narine.
Allergologie Wystamm Bouchara (rapatadine) Ce nouvel antihistaminique H1 de 2e génération, sans activité anticholinergique, est indiqué dans le traitement symptomatique de la rhinite allergique et de l’urticaire chronique idiopathique, chez l’adulte et l’adolescent à partir de 12 ans. La posologie recommandée est de un comprimé à 10 mg par jour, au cours ou en dehors des repas. Les effets indésirables constatés lors des essais cliniques ont été représentés essentiellement par une somnolence, des céphalées et une fatigue. A savoir : l’absorption de jus de pamplemousse en même temps que le produit est déconseillée en raison du risque de forte augmentation de la concentration plasmatique de ce dernier.
Cancérologie Trois produits ont été commercialisés, représentant autant de progrès significatifs.
Afinitor Novartis (évérolimus) L’évérolimus est un inhibiteur de la tyrosine kinase du facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (VEGF) indiqué dans le traitement du cancer du rein avancé. Il s’administre à la dose d’un comprimé à 10 mg par jour, en prise unique, à la même heure, avec ou sans aliments, sans le mâcher ni l’écraser. Le traitement doit être poursuivi aussi longtemps qu’un bénéfice clinique est observé et que la toxicité demeure acceptable.
Antalgie L’arsenal de la lutte contre les douleurs intenses s’est enrichi de deux présentations transmuqueuses innovantes de fentanyl, dont l’efficacité a été bien établie dans les accès douloureux paroxystiques. Ils s’utilisent chez des patients adultes ayant un cancer recevant déjà un traitement de fond morphinique.
Firmagon Ferring (dégarelix)
Effentora Cephalon/Janssen-Cilag (fentanyl) Effentora est une nouvelle présentation de fentanyl sous forme de comprimé gingival effervescent. Les comprimés doivent être retirés de l’emballage juste avant d’être placés entre la gencive et la joue ou sous la langue. Ils se dissolvent en général entre 14 et 25 minutes. Après 30 minutes, tous les morceaux de comprimés restants peuvent être avalés avec un verre d’eau. Comme pour tous les médicaments de ce type, une phase de titration est indispensable. La dose initiale doit être de 100 microgrammes, avec une augmentation progressive de la posologie, qui demeure strictement individuelle. Les patients présentant une sécheresse buccale boiront un peu d’eau avant l’administration du médicament. Les effets indésirables sont potentiellement les mêmes que ceux des morphiniques en général : dépression respiratoire, somnolence, étourdissement, hypotension, céphalées, asthénie, nausées, vomissements.
Firmagon est un inhibiteur de la synthèse endogène de la testostérone employé dans le cancer prostatique avancé hormono-dépendant. Il s’agit d’un antagoniste sélectif, compétitif et réversible des récepteurs hypophysaires de l’hormone (GnRH) entraînant la libération des gonadotrophine (LH et FSH) et ainsi de la sécrétion de testostérone par les testicules. Il présente l’avantage par rapport aux agonistes de la GnRH de ne pas provoquer de pic initial de LH, et donc de testostérone, avant l’effondrement de la synthèse de cette dernière ; pic pouvant être à l’origine d’une stimulation transitoire de la tumeur et d’une exacerbation des symptômes lors de l’initiation du traitement. Le traitement comprend une dose d’initiation de 240 mg, suivi d’un traitement d’entretien de 80 mg une fois par mois. Les effets indésirables les plus fréquents sont représentés par des bouffées de chaleur et une prise de poids.
Instanyl Nycomed (fentanyl) Instanyl est la première présentation de fentanyl en spray nasal. La voie intranasale permet une absorption très rapide, similaire à la 44
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Iressa AstraZeneca (géfitinib)
sentant une claudication intermittente sans manifestations douloureuses au repos, ni signes de nécrose tissulaire périphérique. La dose recommandée est de 100 mg deux fois par jour. La biodisponibilité de Plétal variant en fonction du moment de sa prise par rapport aux repas crée des contraintes particulières : le médicament doit être administré 30 minutes avant ou 2 heures après le petit-déjeuner et le dîner.
Iressa est un nouvel inhibiteur sélectif de la tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR), indiqué dans le traitement du cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique. Il n’est actif que vis-à-vis des tumeurs porteuses d’une mutation activatrice du récepteur à l’EGFR. La posologie recommandée est d’un comprimé de 250 mg une fois par jour, au cours ou en dehors des repas ; approximativement à la même heure. Il faut savoir que le géfitinib peut augmenter l’activité de certaines antivitamines K, (nécessitant donc une étroite surveillance de l’INR) et que son efficacité peut être diminuée (par baisse de la biodisponibilité) par les médicaments augmentant le pH gastrique, comme les inhibiteurs de la pompe à protons et les anti-H2. Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont représentés par une diarrhée et des réactions cutanées : acné, sécheresse de la peau, prurit.
Dermatologie Ce domaine s’est enrichi d’une innovation majeure dans la prise en charge du psoriasis ainsi que d’une approche intéressante dans celle de l’eczéma chronique sévère, mais qui nécessite d’impératives précautions particulières.
Stelara Janssen-Cilag (ustekinumab) L’ustekinumab est le premier anticorps monoclonal inhibiteur des interleukines pro-inflammatoires IL12 et IL23. Stelara constitue une nouvelle alternative en matière de biothérapie. Il est utilisé dans le psoriasis en plaques modéré à sévère chez l’adulte qui n’a pas répondu, ou qui présente une contreindication, ou encore qui est intolérant aux autres traitements systémiques. Les essais cliniques ont montré ont efficacité supérieure à l’étanercept 50 mg deux fois par semaine ; notamment en termes de pourcentage de patients répondeurs. Il s’administre à raison d’une injection sous-cutanée d’une dose initiale de 45 mg, suivie d’une dose de 45 mg 4 semaines plus tard, puis toutes les 12 semaines (soit tous les 3 mois). Au-delà de 100 kg la posologie doit être augmentée de 45 à 90 mg.
Cardiologie La cardiologie a bénéficié de l’arrivée d’un nouvel antiagrégant présentant des avantages par rapport au clopidogrel et d’un produit améliorant la claudication intermittente, une pathologie difficile à prendre en charge.
Efient Lilly et Daiichi Sankyo (prasugrel) Efient est un nouvel antiagrégant plaquettaire, inhibiteur irréversible des récepteurs plaquettaires P2Y12 de l’adénosine diphosphate, apportant une réelle innovation en ce domaine. En effet, comparativement au clopidogrel, le prasugrel bénéficie d’un métabolisme hépatique rapide, produisant une majorité de métabolites actifs (contre seulement 15 % en ce qui concerne le clopidogrel), d’une activité anti-agrégante s’installant plus rapidement, de moins de résistances et d’une plus faible variabilité inter-patients en termes de réponse au traitement. Efient est actuellement indiqué, en association à l’aspirine, dans la prévention des événements athérothrombotiques chez les patients présentant un syndrome coronaire aigu (angor instable, infarctus du myocarde avec ou sans sus-décalage du segment ST) traités par une intervention coronaire percutanée primaire ou retardée. La posologie d’Efient comprend une dose de charge de 60 mg, suivie d’une dose de 10 mg par jour.
Toctino Basilea (alitrétinoïne) Toctino est le premier médicament administré par voie orale indiqué spécifiquement dans la prise en charge de l’eczéma chronique sévère des mains chez l’adulte. Son principe actif, l’alitrétinoïne, est un rétinoïde modifiant la prolifération cellulaire, la différenciation cellulaire, l’angiogénèse, l’apoptose, la kératinisation, la sécrétion de sébum et l’activité du système immunitaire. Ses puissantes propriétés tératogènes font formellement contre-indiquer son emploi durant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer (ainsi qu’en cas d’allaitement) si toutes les conditions du Programme de Prévention de la Grossesse ne sont pas réunies. Il est essentiel de pratiquer un test de grossesse quelques jours avant l’initiation du traitement, pendant et 5 semaines après l’arrêt du traitement. Une contraception, ininterrompue, doit être mise en oeuvre 1 mois avant le début des prises et poursuivie 1 mois après l’arrêt du traitement.
Plétal Otsuka (cilostazol) Pletal (cilostazol), un inhibiteur des phosphodiestérases de type III, vasodilatateur et antiagrégant plaquettaire réversible, est un médicament actif dans la claudication intermittente, qui est souvent une complication de l’athérosclérose et qui est susceptible d’altérer gravement la qualité de vie. Ce produit est utilisé pour améliorer la distance de marche maximale et la distance de marche sans douleur chez les patients pré45
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Diabétologie
La posologie recommandée est de 25 mg une fois par jour par voie orale, au coucher, pouvant être portée à 50 mg ; indifféremment pendant ou en dehors des repas. L’efficacité antidépressive a été démontrée à court terme (6 à 8 semaines) dans des études réalisées chez des patients dépressifs modérés à sévères. Les effets indésirables les plus fréquents, d’intensité légère à modérée, sont constitués par des nausées et des sensations vertigineuses. En revanche, ce médicament bénéficie d’une bonne tolérance en ce qui concerne le poids, la fonction sexuelle, les effets cardiovasculaires et gastro-intestinaux.
Deux nouveaux produits de la classe des incrétinomimétiques vont faciliter la prise en charge du diabète de type 2.
Onglyza Bristol-Myers Squibb (saxagliptine) Avec ce médicament, la prise en charge du diabète de type 2 s’enrichit d’un nouvel hypoglycémiant oral de la classe des gliptines, inhibiteurs de la DPP-4. Onglyza est indiqué, chez l’adulte, dans le traitement du diabète de type 2 en bithérapie orale, en association à la metformine, un sulfamide hypoglycémiant ou à une glitazone, lorsqu’une monothérapie s’est avérée insuffisamment efficace. Les essais cliniques ont montré une réduction du taux d’hémoglobine glyquée (HbA1c) de l’ordre de 1 %. La dose recommandée est de 5 mg une fois par jour, à n’importe quel moment de la journée, au cours ou en dehors d’un repas. En cas d’oubli, le patient doit prendre aussitôt le médicament dès qu’il s’en rend compte, mais en évitant de prendre une double dose le même jour. Les effets indésirables observés le plus fréquemment lors des essais cliniques ont été essentiellement représentés par des troubles gastro-intestinaux, à type de dyspepsie et de douleurs abdominales.
Rhumatologie Deux arrivées sont à souligner, avec un nouveau coxib et une avancée dans le domaine de l’hyperuricémie, événement rare dans cette classe thérapeutique.
Adenuric Menarini (fébuxostat) Adénuric est un inhibiteur non purinique de la xanthine oxydase douée d’une activité rapide. Il est indiqué dans le traitement de l’hyperuricémie chronique, dans les cas où un dépôt d’urates s’est déjà produit ; ce qui inclut donc des antécédents ou la présence de tophus et/ou d’arthrite goutteuse. La posologie recommandée est de 80 mg une fois par jour. Le traitement doit être débuté à distance d’une crise de goutte et s’accompagner, pendant au moins les 6 premiers mois, de la prise de faibles doses de colchicine ou d’un anti-inflammatoire non stéroïdien, en raison d’un risque initialement augmenté de crise goutteuse. Les effets indésirables les plus fréquents sont représentés par des anomalies du bilan hépatique (fréquence similaire à celle de l’allopurinol), une diarrhée, des céphalées, des nausées et des éruptions.
Victoza Novo Nordisk (liraglutide) Indiqué, chez l’adulte, dans le traitement du diabète de type 2, pour améliorer le contrôle glycémique (en association avec la metformine ou un sulfamide hypoglycémiant, avec la metformine et un sulfamide ou encore avec la metformine et une thiazolidinedione, le liraglutide est le 2e agoniste du GLP-1 à être commercialisé. Il présenté l’avantage de présenter près de 95 % d’homologie avec le GLP-1 humain. En outre, sa longue demi-vie permet une seule injection quotidienne. Victoza s’administre par voie sous-cutané, à n’importe quel moment de la journée et indépendamment des repas ; il est néanmoins recommandé de pratiquer l’injection tous les jours à peu près au même moment, après avoir choisi l’heure la mieux adaptée. Une autosurveillance glycémique n’est pas nécessaire du seul fait de Victoza pour en ajuster la dose.
Arcoxia Merck-Sharp & Dohme (étoricoxib) L’étoricoxib est un anti-inflammatoire non stéroïdien inhibiteur sélectif de la cyclo-oxygénase 2, indiqué dans le traitement symptomatique de l’arthrose. Les essais cliniques ont montré que la prise d’Arcoxia entraîne une amélioration significative de la douleur, de l’incapacité fonctionnelle et de l’état de la maladie, évalués par le patient à l’aide d’une échelle visuelle analogique. La posologie recommandée est de 30 mg, une fois par jour, pouvant être augmentée à 60 mg une fois par jour. Les prises peuvent être réalisée avec ou sans aliment. Les effets indésirables sont représentés essentiellement par des oedèmes (liés à une rétention hydrique), des céphalées, des troubles gastro-intestinaux (douleurs abdominales, brûlures épigastriques, dyspepsie, diarrhée, nausées)... A savoir : notamment à dose élevée, l’emploi de ce médicament peut être associé à une hypertension artérielle.
Psychiatrie Valdoxan Servier (agomélatine) Il s’agit d’un nouvel antidépresseur doué d’un mécanisme d’action innovant impliquant pour la première fois les récepteurs à la mélatonine. En effet, l’agomélatine se comporte à la fois comme un agoniste des récepteurs mélatoninergiques et un antagoniste des récepteurs sérotoninergiques 5 HT2c.
Cimzia UCB Pharma (certolizumab pegol) Cimzia est un nouvel anticorps monoclonal anti-TNF alpha. Ce médicament est indiqué à partir de 18 ans en association au méthotrexate, ou en monothérapie en cas d’intolérance à ce dernier, dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère de l’adulte. 46
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La dose initiale recommandée est de 400 mg, par voie sous-cutanée aux semaines 0, 2 et 4, suivie d’une dose d’entretien de 200 mg toutes les 2 semaines. En cas d’oubli d’une dose, il convient d’injecter celle-ci dès que le patient s’en rend compte, puis d’injecter les doses suivantes toutes les 2 semaines aux dates initialement prévues. Il s’agit d’un médicament soumis à prescription initiale hospitalière annuelle ; prescription initiale et renouvellements étant réservés aux spécialistes en rhumatologie ou en médecine interne.
Des nouveautés pour votre conseil Mopralpro Bayer Santé Familiale (oméprazole) Mopralpro est la première présentation conseil à base d’oméprazole. Présenté sous forme de comprimés gastrorésistants dosés à 20 mg (microgranules gastro-résistants), il est indiqué dans le traitement chez l’adulte et à court terme des symptômes occasionnels du reflux gastro-oesophagien. La posologie recommandée est de 1 comprimé par jour, de préférence avant un repas : du matin en cas de symptômes prédominants durant la journée, ou du soir en cas de symptômes prédominants durant la nuit Il est important de prévenir le patient qu’un délai de 2 ou 3 jours peut être nécessaire avant d’obtenir une amélioration des symptômes.
Vaccins Prévenar 13 Sanofi-Pasteur MSD Prévenar 13 renferme 13 sérotypes du pneumocoque, remplaçant le vaccin Prévenar actuel à 7 valences. Il est indiqué dans la prévention des maladies invasives causées par le pneumocoque chez les nourrissons et les enfants âgés de 6 semaines à 5 ans. La primovaccination standard à 3 doses chez les nourrissons de 6 semaines à 6 mois comprend l’administration de la première dose généralement entre 6 semaines et 2 mois ; les doses devant être séparées par un intervalle d’au moins un mois. Le rappel (4ème dose) est recommandé entre 11 et 15 mois. Les nourrissons et enfants ayant commencé la vaccination avec Prévenar 7 peuvent passer à Prévenar 13 à tout moment du schéma.
Pantoloc Control Nycomed (pantoprazole) Ce médicament renferme 20 mg de pantoprazole par comprimé. Il est indiqué dans le traitement à court terme des symptômes du reflux gastro-oesophagien. La dose recommandée est d’un comprimé par jour (qui ne doit être ni croqué ni écrasé), éventuellement durant 2 à 3 jours consécutifs en fonction des résultats. Le traitement doit être arrêté dès que les symptômes ont disparu et ne pas se prolonger au-delà de 4 semaines sans avis médical.
VOLTARENPLAST Novartis Santé Familiale (diclofénac) Il s’agit d’un emplâtre médicamenteux à 1 % de diclofénac, indiqué, à partir de 15 ans, dans le traitement local de courte durée en cas de traumatismes bénins douloureux, comme les foulures, entorses ou contusions. Celui-ci bénéficie de plusieurs innovations intéressantes : compresses extensibles et repositionnables épousant parfaitement la région douloureuse, imprégnation par un gel aqueux sans alcool, hydratant et renfermant des facilitateurs d’absorption comme le menthol. Il est conseillé d’appliquer un emplâtre 2 fois par jour sur la région douloureuse. L’emplâtre (10 x 14 cm), qui ne doit pas être découpé, peut être éventuellement maintenu en place par un filet élastique. La durée maximale du traitement est de 7 jours.
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E N T R E V U E
Première année commune des études de santé (PACES) Une réforme profitable aux étudiants et à la pharmacie*
Dominique Porquet doyen de la faculté de Châtenay-Malabry et président de la conférence des doyens des Facultés de Pharmacie
Bernard Muller doyen de la Faculté de l’université Victor Segalen Bordeaux 2
A l’occasion de l’entrée en vigueur de la réforme de la première année commune des études de santé, le Pr Dominique Porquet, doyen de la faculté de ChâtenayMalabry et président de la conférence des doyens des Facultés de Pharmacie et le Pr Bernard Muller, doyen de la Faculté de l’université Victor Segalen Bordeaux 2. Quoi de neuf dans la formation des futurs pharmaciens ? Dominique Porquet. La grande nouveauté de cette rentrée 2010, réside dans la mise en place de la PACES (première année commune des études de santé). Depuis plus de dix ans, le projet était à l’étude d’organiser une première année commune pour les futurs médecins, dentistes, pharmaciens, sages-femmes. Le premier objectif de la réforme de cette première année est d’éviter des classements par défaut dans les filières. Les étudiants inscrits en PACES auront ainsi à choisir des enseignements spécifiques leur permettant de préparer et de passer de un à quatre des concours Santé (Médecine, Pharmacie, Odontologie et Maïeutique). Chaque concours est indépendant et s’appuie sur des enseignements communs, mais avec des coefficients différents, et des enseignements spécifiques. Un autre objectif de cette réforme est de favoriser les échanges entre étudiants, futurs professionnels de Santé, au travers du vécu d’une année mutualisée. Bernard Muller. A Bordeaux, grâce à un travail très constructif avec nos collègues de la faculté de médecine, nous avons pu mettre en place cette réforme dès la rentrée 2009, et donc essuyer les plâtres... Même si les concours sont restés distincts, le contenu et l’organisation des enseignements de première année de Médecine et de première année de Pharmacie ont largement préfiguré la réforme qui s’est mise en place au niveau national à la rentrée 2010. Les contraintes organisationnelles sont importantes, liées à un enseignement commun dispensé à près de 3 000 étudiants. Le partage des cours entre enseignants des deux facultés avec des conceptions de la pédagogie parfois divergentes, la mise en place de cours par visiotransmission, de cinquante groupes de travaux dirigés de soixante étudiants, les épreuves du concours au Parc des expositions...Tout cela a 49
demandé plus d’un an de préparation et, comme le dit souvent le Professeur Pierre Dubus, vice-doyen de la faculté de Médecine qui a piloté ce projet, une organisation quasimilitaire ! Ici, le projet s’est vraiment construit dans un très bon état d’esprit, en associant les doyens, les enseignants, les services administratifs (locaux, scolarité...) et les représentants étudiants. Une évaluation des enseignements réalisés l’an dernier est en cours. Elle va sans doute conduire à des ajustements dans les contenus pédagogiques, car le programme peut vite devenir très lourd. Pour accompagner les étudiants, un tutorat est organisé par les associations étudiantes avec un soutien fort de l’Université et de son président, le Professeur Manuel Tunon de Lara.
Ne craignez-vous pas une perte de l’identité pharmaceutique des études ? DP. La commission nationale pédagogique des études de Pharmacie a été très attentive sur ce point. Les enseignements de cette première année commune comprennent des enseignements de chimie, des enseignements relatifs aux médicaments et autres produits de santé ainsi qu’une initiation à la législation et à la déontologie pharmaceutiques. BM. Quand bien même cette première année serait vécue par les étudiants comme la plus importante, puisqu’elle est sanctionnée par le concours d’accès en deuxième année -le fameux passeport -, il ne faut pas oublier qu’elle sera suivie de cinq années d’études, spécifiquement pharmaceutiques.
Quid de la suite des études de Pharmacie, des changements à venir également ? DP. La refonte du programme est assez importante. La commission nationale pédagogique des études de Pharmacie y a longuement travaillé et les textes de cette réforme devraient être publiés très prochainement. Un des objectifs, c’est de mieux coller à l’évolution des besoins, des missions et des pratiques de la profession. A l’heure de la loi HPST, de la réforme de la biologie médicale, des nouveaux besoins des industries de santé, il est indispensable que la formation dispensée à nos étudiants évolue. Il est important de noter que des référentiels de compétence ont été élaborés pour chacun des secteurs d’activités du pharmacien (officine,
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BM. Ces objectifs d’enseignement donnent un cadre général. Il appartient à chaque faculté de les décliner en contenu d’enseignements, en tenant compte notamment des spécificités locales. Ici à Bordeaux, le travail est assez bien avancé pour mettre en place cette réforme des études de pharmacie. Des équipes de l’UFR travaillent, par exemple, en relation avec le nouvel Institut de la Vigne et du Vin, d’autres avec l’Institut du Thermalisme de Dax. La biotechnologie végétale et l’hydrologie seront donc enseignées par des spécialistes de ce domaine. De même, la recherche en chimie, dans le domaine cardiovasculaire et en santé publique, se restructure autour de laboratoires adossés au CNRS ou à l’INSERM. Nos enseignements dans ces domaines vont donc en bénéficier.
Quelles sont les autres spécificités de la Faculté de Pharmacie de Bordeaux ?
industrie, biologie médicale, pharmacie hospitalière...), ce qui est une grande nouveauté et illustre bien l’esprit de cette réforme. Les compétences à acquérir sont à décliner en objectifs d’enseignement. En plus de l’acquisition de compétences scientifiques, la réforme à venir renforce aussi l’acquisition d’aptitudes professionnelles, appelées « compétences transversales » : A titre d’exemples, il est permis de citer la qualitologie, la gestion, la conduite de projets, la communication, le management des ressources humaines... J’ajouterai que la réforme à venir laisse toujours une place très importante pour les stages professionnels, notamment les stages des étudiants en officine (stage d’initiation, stages d’application d’enseignements coordonnés, stage de pratique professionnelle). Ces stages sont un atout important de nos études, et la formation de terrain apportée par nos confrères officinaux est indispensable.
BM. Outre la volonté de l’excellence dans chacune des filières de formation (officine, industrie, préparation à l’internat), sans en privilégier l’une ou l’autre, Bordeaux peut également compter sur la création d’une filière recherche. Un atout considérable, car nos facultés ont besoin de créer un vivier pour leurs futurs enseignants... Une forte implication dans la formation continue des pharmaciens, une interface permanente avec tous les secteurs de la profession, notamment le Conseil régional de l’Ordre des Pharmaciens et les industries de santé sont quelques uns des autres spécificités de l’Université bordelaise...Sans oublier, une vie étudiante très active, des étudiants acteurs et partenaires dans l’UFR, notamment pour organiser des manifestations avec beaucoup de convivialité et de professionnalisme. n
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Éducation thérapeutique : informer et former L’éducation thérapeutique n’est pas un nouveau concept. Elle représente la mise en forme de pratiques utilisées, depuis de nombreuses années, dans un certain nombre de disciplines comme la maladie asthmatique ou le diabète. La pratique de l’éducation thérapeutique a été définie, en 1998, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et a été inscrite dans le texte de la loi « HôpitalPatients-Santé-Territoire » (HPST). Elle se donne pour but de faire que le patient s’approprie sa maladie et la manière de se traiter.
diabète de type inaugural, a besoin de connaitre les équivalences glucidiques, la technique d’injection de l’insuline, l’auto surveillance et l’adaptation. En revanche, il n’a besoin d’aucune éducation sur le risque podologique. Sinon, le patient surveillera en vain ses pieds et s’en désintéressera vers la quinzième ou la vingtième année lorsque le pied commencera à présenter des risques. Ceci montre donc que la bonne éducation, la bonne information donnée au mauvais moment, est inutile, voire nuisible.
Est-ce à dire que l’éducation thérapeutique peut varier dans le temps ? Bien évidemment ! Au-delà du diagnostic qui tiendrait compte du patient et des besoins propres de la maladie à un moment donné, l’éducation thérapeutique se définit comme un programme avec des priorités d’apprentissage. Ce programme est partagé avec le patient qui reconnait avoir besoin de s’approprier ces choses-là et de modifier ses comportements sur tel ou tel point. Ensuite seulement se mettra en place une démarche sous forme d’ateliers ou de séances individuelles ou collectives, avec un élément obligatoire qui est l’évaluation des acquis au cours du déroulement du programme. Car, il n’est pas question d’organiser tout un programme d’éducation thérapeutique si, dès la première phase, les acquis ne sont pas atteints.
Comment caractériser l’éducation thérapeutique ? Il importe tout d’abord de bien faire la différence entre « informer » et « éduquer ». Par informer, il faut entendre donner des renseignements à un patient, lui faire part d’un savoir qu’il n’a pas, lui donner un conseil. Tout ceci fait partie de la relation traditionnelle qui existe entre les patients et les soignants. Eduquer, c’est aider le patient à s’approprier sa maladie et, si besoin, à modifier ses comportements. Il est donc nécessaire d’organiser des activités de sensibilisation, d’apprentissage, d’accompagnement concernant la maladie ellemême, son traitement et les soins qui peuvent y afférer. L’objectif est d’aider le patient et ses proches à prendre en charge le traitement, afin qu’ils gèrent de façon optimale sa vie avec la maladie, et deviennent alors acteurs de sa santé. L’éducation thérapeutique est donc un processus continu, intégré aux soins, et centré sur le patient. Elle peut aussi bien s’adresser à la médecine préventive, chez une personne présentant des facteurs de risques, qu’à la médecine curative. L’éducation thérapeutique doit ainsi se concevoir dans un contexte multi professionnel.
Quels sont les rapports entre éducation thérapeutique et traitement ? L’éducation thérapeutique doit s’inscrire dans le contexte d’une démarche médicale de qualité. Celle-ci est basée sur des règles claires : signes cliniques, diagnostic de la maladie, pronostic de celleci et traitement. Or l’éducation thérapeutique se situe dans l’étape du traitement qui, afin d’éviter tout risque iatrogène, doit être mis en application avec précaution et respect des règles. Dès lors, l’éducation thérapeutique doit se raisonner de la même manière. Elle ne se conçoit donc qu’après un diagnostic médical de qualité. Ainsi, lorsqu’un diagnostic d’asthme est porté et une éducation thérapeutique mise en place pour répondre à une dyspnée paroxystique qui n’est que la forme asthmatiforme de l’insuffisance cardiaque d’un sujet âgé, on comprend l’erreur diagnostique. De la même manière, lorsqu’une éducation thérapeutique centrée sur la diététique est mise en place pour un patient diabétique, alors qu’il s’agit d’un diabète sur pancréatite chronique, il est évident qu’une éducation nutritionnelle dite « standard », ou des avis diététiques de types généraux ne prenant pas en compte le diagnostic méconnu de pancréatite, ne vont conduire qu’à la dénutrition. D’autant que d’une manière générale, le diagnostic de diabète n’existe pas. Il doit toujours être accompagné de son étiologie « Type 1 », Type 2 », « Secondaire », « Atypique » et l’éducation en sera différente. En outre, l’exemple de l’éducation vis-à-vis du risque podologique donné un peu plus haut, démontre le risque iatrogène potentiel de l’éducation thérapeutique lorsque la bonne éducation est donnée au mauvais moment.
Quelles sont les étapes du processus d’éducation thérapeutique ? Plusieurs étapes ont été proposées pour la mise en œuvre de l’éducation thérapeutique. La première correspond à ce que l’on appelle le diagnostic éducatif et le partage d’objectif avec le patient. Le diagnostic éducatif comprend bien sûr une part biomédicale, centrée sur la maladie elle-même. Il importe donc qu’il soit précis. Une part socioprofessionnelle, s’intégrant dans la vie quotidienne, et une dimension cognitive lui sont associées. A cette dernière, qui représente la partie la plus importante, correspondent les connaissances antérieures du patient, ses croyances, ses représentations de la maladie, les concepts qu’il peut en avoir, les mécanismes qu’il croit être ceux de la maladie, ce qu’il se représente des médicaments et ce qu’il peut faire. Sans oublier la dimension psychoaffective dont le but est d’apprécier le degré d’acceptation de la maladie, le stress ou la détresse face au diagnostic, et le projet qu’il peut avoir. Face à cette dimension propre au patient, il importe d’apprécier la dimension propre à la maladie. Dans cette optique, il faut garder à l’esprit que doivent primer non pas les connaissances générales sur la maladie, mais les connaissances précises dont le patient a besoin à un moment donné. D’autant que ce ne sont que sur ces deux dimensions que pourront être définis et discutés, avec le patient, les objectifs partagés. Et ce sera sur ces objectifs partagés que se fera ensuite la construction de l’éducation. A titre d’exemple, pour un patient diabétique, il faut commencer par identifier les représentations propres que le patient se fait de la maladie, car, tant que ces représentations ne sont pas connues et partagées avec les soignants, toutes les informations ou toute l’éducation qui sera donnée, ne s’intègrera pas dans la dimension cognitive et restera donc uniquement au stade d’information. De la même manière, il importe d’avoir une analyse multi-professionnelle, de ce dont le patient a besoin aujourd’hui. A titre d’exemple, un patient qui présente un
En résumé, comment doit s’organiser l’éducation thérapeutique ? Dans la mesure où elle remet le patient au centre de la prise en charge de sa maladie, l’éducation thérapeutique représente un progrès immense. Cependant l’éducation thérapeutique ne peut se concevoir que réalisée par des acteurs formés et travaillant dans une équipe où le diagnostic médical est de qualité. En outre, ce diagnostic doit être raisonné de façon collective, et tenir compte des besoins du patient, à un moment précis, pour la prise en charge de sa maladie. n
H. Gin Université Bordeaux 2 51
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Hôpital, patients, santé, territoires (HPST) Pour qu’entretien et suivi du patient deviennent officinaux
Jean-Michel Mrozovski coordinateur des activités du CVAO
La loi Hôpital, patient, santé et territoire (HPST) a consacré le pharmacien comme acteur de soin. Pour autant cette reconnaissance se doit d’être mise en œuvre dans les faits. Il faudra expérimenter des modes d’action, les « protocoliser » et en mesurer l’efficacité. Autant d’objectifs que s’est fixé le comité pour la valorisation de l’acte officinal (CVAO). Explications de Jean-Michel Mrozovski, coordinateur des activités du CVAO. Le pharmacien s’oriente-t-il aujourd’hui vers une fonction soignante ? Le pharmacien a pour devoir de mettre à la disposition de sa clientèle des médicaments. Il se doit de s’assurer de la qualité de leurs provenances et d’en sécuriser le stockage. Il a également pour obligation de valider et de délivrer, conformément à l’autorisation de mise sur le marché (AMM), la prescription du médecin et de s’assurer de donner la bonne information sur le bon usage des médicaments. Toutes ces actions sont indispensables voire essentiels et ont été le cœur de métier de la pharmacie de ville. Aujourd’hui cette activité doit se propulser vers une dispensation de plus en plus qualitative et un suivi personnalisé des patients.
Quelles sont les fondements de cette évolution ? Cette fonction du pharmacien doit bien évidemment se nourrir de la pratique irremplaçable du comptoir. Elle doit toutefois se construire aussi sur les bases scientifiques de la bibliographie et des recommandations reconnues car il n’est plus temps d’affirmer un savoir faire uniquement issue de la pratique, d’instituer des expérimentations sans en mesurer l’efficacité ou de mettre en place des services dont l’efficacité sanitaire n’est pas validée. Les pharmaciens doivent grouper leurs énergies pour créer des expérimentations « protocolisées » et y introduire des éléments de mesure. Ils doivent être des forces de propositions auprès des tutelles que sont la Haute autorité de santé (HAS), l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) et les agences régionales de santé (ARS). Afin que le pharmacien devienne un interlocuteur du suivi des traitements chroniques, le temps est donc à la création d’un nouveau savoir faire, établi sur des consensus scientifiquement étayés et répondant à des problématiques sanitaires.
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L’entretien et le suivi officinal peuvent-ils être considérés comme les outils de cette conversion ? L’entretien officinal se définit comme un dialogue sanitaire personnalisé entre le client-patient et son pharmacien. Il nécessite des conditions de confidentialité et l’assurance de disposer d’une dizaine de minutes. Ce temps, consacré uniquement à la relation qu’entretient le patient avec son traitement et à la mise en œuvre des mesures hygiénodiététiques, doit permettre au pharmacien de savoir ce que fait le client, ce qu’il pense, et ce qu’il sait de son traitement au sens large, puis de définir avec lui un plan d’action pour favoriser son autonomie. Quant au suivi officinal, il peut être défini comme la mise en pratique dans le temps du plan d’action. Il détermine sa durée, le nombre d’entretiens, leur régularité et leur nature.
Comment peut se traduire cette évolution dans la pratique quotidienne d’un pharmacien ? Chaque pharmacien est confronté à la nécessité de délivrer une information complète sur les effets secondaires car ceux-ci sont susceptibles d’entraîner des conséquences graves. Il est dès lors utile de donner au patient un plan d’action « au cas où ». A contrario, il est peut être contre-productif d’alerter le client sur des effets secondaires très généraux uniquement gênants et/ou désagréables. Dans tous les cas le choix de l’information à dispenser, si elle apparaît comme nécessaire, doit se faire sur une connaissance solide du patient et du médicament, et s’appuyer sur des recommandations validées. Il apparaît évident que la durée d’une première dispensation ne permet pas, faute de temps ou faute d’écoute, d’aborder tout ce qui fera la réussite du traitement (médicament et mesures hygiéno-diététiques). L’entretien officinal « d’inauguration de traitement » est donc l’occasion de fixer un rendezvous avec le client-patient, et d’établir les conditions d’un suivi officinal tout en donnant les indications absolument indispensables pour bien débuter le traitement. Les entretiens suivant permettront d’aborder selon un processus personnalisé tout ce qui favorisera la mise en œuvre, sur le long cours, d’un traitement efficace. Une première prescription d’antihypertenseur doit être, par exemple, l’occasion d’énumérer un nombre important de conseils aussi bien hygiéno-diététiques que comportementaux, et d’aborder l’ensemble des effets secondaires du médicament délivré. Un pharmacien devrait donc parler à son patient de tous ces sujets tout en restant exhaustif. Et, bien entendu, dans le temps compté qu’autorise la dispensation au comptoir. n
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Se donner les moyens du changement
Pascal Louis Président du CNGPO (Collectif national des groupements de pharmaciens d’officine)
Le monde de la pharmacie est confronté à des mutations sans précédent qui touchent tous ses acteurs (laboratoires pharmaceutiques, grossistes-répartiteurs, pharmaciens d’officines). La loi Hôpital, patient, santé territoire (HPST), dite loi Bachelot, a mis la profession d’officinal à l’honneur avec la reconnaissance du conseil pharmaceutique. En contrepartie, elle nous défie sur la mise en place de nouvelles missions. Saurons-nous être à la hauteur de l’enjeu ? Selon le Collectif national des groupements de pharmaciens d’officine (CNGPO*), une évidence s’impose : le changement doit être intégré comme une donnée faisant partie du quotidien avec ses incertitudes, ses remises en cause, ses difficultés mais également ses défis et ses opportunités. En quoi consiste le métier de pharmacien ? Le métier de pharmacien d’aujourd’hui va bien au-delà des acquis de son cursus. Pour être performant, il doit être un professionnel de santé qui sait devancer les attentes de ses patients et anticiper les tendances du marché. En chef d’entreprise accompli, il doit aussi maîtriser à la fois toutes les techniques du marketing et de la vente et permettre à son équipe de se former pour accompagner ces évolutions. Demain, il devra en plus s’adapter pour mieux prévenir, dépister et accompagner, participer à l’éducation thérapeutique, offrir de nouveaux services tout en continuant bien sûr à gérer son officine. Dès lors se posent plusieurs questions. Pourrat-il le faire seul ? Comment peut-il faire évoluer et adapter la structure que représente l’officine pour mettre en place ces nouvelles missions ? Quel business-plan doit-il prévoir ? Une fois les services mis en place, comment le faire savoir ? Comment faire pour que patients et équipes officinales ressortent gagnants de ces évolutions ?
Quelles réponses peuvent apporter les groupements ? Les groupements ont réfléchi aux moyens à mettre en œuvre pour s’orienter du médicament, notre cœur de métier actuel, vers les services de santé, notre métier de demain. C’est dans cette
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optique qu’ils cherchent à proposer la structure idoine à même de garantir la réactivité nécessaire. Ils disposent en effet de toute une palette de services concernant les métiers connexes qui accompagnent et facilitent le quotidien de l’officinal : PLV, marketing, agencement, formation, stratégie d’entreprise, communication, outils de gestion, outils pédagogiques pour le pharmacien et son équipe...
Quelles sont les pistes explorées par le CNGPO ? L’éducation thérapeutique, le dépistage, la prévention nécessitent, en premier lieu, motivation, préparation et logistique. Dans ces domaines tout reste encore à inventer et à construire. Des collaborations entre professionnels de santé ainsi que des partenariats doivent être envisagés. Ils doivent s’articuler autour de cinq axes : formation, « protocolisation », rémunération, évaluation, pérennisation. Les quinze groupements adhérents au CNGPO, ont déjà pu mettre en place ce genre d’opérations pour la plus grande satisfaction des pharmaciens et de leurs patients. Le partenariat avec Allianz sur la rémunération du conseil est un premier exemple concret prouvant que la mutation d’un environnement est aussi une opportunité qui génère des évolutions positives. L’Ordre permet aux pharmaciens partenaires de cette opération d’apposer une vitrophanie sur leur devanture pendant qu’en parallèle, Allianz fait écho de cette opération par des spots publicitaires diffusés sur toutes les grandes chaînes télévisuelles nationales. « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements » disait Charles Darwin. Les quinze groupements du CNGPO entendent donc relever ce défi par l’anticipation et l’organisation. Ils élaborent dès à présent les outils et services qui permettront au pharmacien d’être demain l’acteur indispensable, car efficace et pertinent, de la coordination du système de soins en ville. n * Le Collectif national des groupements de pharmaciens d’officine (CNGPO) réunit, au travers de 15 Groupements (ALPHEGA PHARMACIE FRANCE, ALRHEAS, APSARA, CEIDO, COFISANTE, EUROPHARMACIE, EVOLUPHARM, FORUM SANTE, GIPHAR, GIROPHARM, OPTIPHARM, PHARMACTIV, PHARMODEL GROUP, PLUS PHARMACIE, RESEAU SANTE), 11.000 pharmacies et représente près de 60 % du chiffre d’affaires total de la profession.
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Patients asthmatiques Quels enjeux pour une prise en charge optimale en 2010 ? La prise en charge du patient asthmatique pose aujourd’hui un réel problème de santé publique. Chantal Raherison-Semjen, Professeur des Universités, à l’Université Bordeaux 2 et pneumologue au CHU de Bordeaux, livre quelques clés pour mieux comprendre cette pathologie qui concerne désormais un jeune Français sur dix.
Des questionnaires d’évaluation de contrôle de l’asthme ont été développés en auto-questionnaire. Selon la dernière enquête IRDES, 60 % des asthmatiques ont un asthme partiellement contrôlé ou non contrôlé malgré des thérapeutiques efficaces. Les facteurs de mauvais contrôle sont nombreux : l’inobservance thérapeutique, la mauvaise technique d’inhalation, les facteurs déclenchant non traités (rhinite allergique ou infectieuse, l’existence d’un reflux gastro-œsophagien, l’éviction des allergènes dans l’environnement domestique ou professionnel). Le diagnostic de certitude repose également sur la réalisation d’une spirométrie qui est encore insuffisamment réalisée en médecine de ville. Parmi les facteurs de mauvais contrôle de l’asthme, la prise de traitements inhalés demeure problématique pour bon nombre de patients(6). Les erreurs liées à la technique d’inhalation concernent environ 70 % des patients, certaines erreurs graves peuvent affecter la déposition pulmonaire des médicaments et donc l’efficacité. La connaissance de ces erreurs -dispositif dépendant est importante à connaître afin d’évaluer l’utilisation du dispositif par le patient. La prise en charge optimale du patient asthmatique passe par l’intégration de l’éducation thérapeutique dans la prise en charge habituelle, et par l’implication de l’ensemble des professionnels de santé amenés à rencontrer les patients asthmatiques. n
Comment définiriez-vous l’asthme ? L’asthme est une affection respiratoire qui résulte d’une interaction entre une prédisposition génétique et l’exposition à des facteurs environnementaux (irritants, allergéniques). Elle se manifeste par des épisodes de sifflements, de toux sèche et/ou de gênes respiratoires, parfois par des bronchites à répétition. Le sous-diagnostic de cette affection reste réel même s’il est vrai qu’il a récemment diminué. Le pharmacien est parfois le premier interlocuteur, lorsque le patient va consulter pour un problème récurrent de toux sèche.
Quelle est la prévalence de cette maladie ? Elle concerne 6,7 % des adultes de plus de 15 ns selon la dernière enquête sur l’état de santé de la population française(1), et 10 % des enfants en France(2,3). Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), quelque 300 millions de personnes sont atteintes d’asthme dans le monde avec une augmentation de 20 % d’ici 2025. La mortalité pour cause d’asthme est passée de 2000 décès par an en 1998 à 1126 décès en 2006(4) ; ceci en grande partie grâce à la prescription de la corticothérapie inhalée en traitement de fond. Bien que la mortalité ait diminué depuis 1998, l’asthme reste une cause fréquente de consultations, d’hospitalisations et de recours aux soins.
Références 1. Afrite A. et al. (2008), L’asthme en France en 2006 : prévalence et contrôle des symptômes. Questions d’économie de la santé n°138, IRDES, 8p. 2. Delmas MC, Fuhrman C ; pour le groupe épidémiologie et recherche clinique de la SPLF.Rev Mal Respir. 2010 Feb;27(2):151-9. 3. In utero and childhood exposure to parental tobacco smoke, and allergies in schoolchildren. Raherison C, PénardMorand C, Moreau D, Caillaud D, Charpin D, Kopfersmitt C, Lavaud F, Taytard A, Annesi-maesano I.Respir Med. 2007 Jan;101(1):107-17. 4. The decrease in asthma-related mortality in France. Tual S, Godard P, Bousquet J, Annesi-Maesano I.Rev Mal Respir. 2010 Sep;27(7):e1-5. Epub 2010 Apr 24. 5. Monitoring adult and adolescent asthmatics : the ANAES and AFSSAPS guidelines, September 2004] Roche N, Morel H, Martel P, Godard P; ANAES-AFSSAPS. Rev Mal Respir. 2005 Apr;22(2 Pt 3):4S32-6. French 6. Assessment of handling of inhaler devices in real life : an observational study in 3811 patients in primary care. Molimard M, Raherison C, Lignot S, Depont F, Abouelfath A, Moore N. J Aerosol Med. 2003;16(3):249-54.
Comment améliorer la prise en charge du patient asthmatique ? L’objectif de la prise en charge de l’asthme est l’obtention du contrôle. Ce contrôle est défini par GINA et la SPLF(5) (tableau 1).
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Le pharmacien, spécialiste de la prise en charge de pathologies lourdes chroniques Avec la mise à disposition de traitements innovants et les sorties de la réserve hospitalière, la prise en charge de pathologies lourdes chroniques évolue. Ce nouveau mode de prise en charge engendre une réorganisation du parcours de soins impliquant tous les professionnels de santé. Acteurs importants entre le monde hospitalier et l’ambulatoire, les pharmaciens d’officine se voient ainsi attribuer de nouvelles missions dans l’accompagnement thérapeutique, le dépistage et le suivi des patients atteints de pathologies lourdes. Trois cliniciens exposent leur point de vue sur le rôle du pharmacien d’officine, dans le cadre d’une collaboration Ville-Hôpital assurant une meilleure prise en charge des patients.
Le pharmacien est le partenaire des médecins généralistes et des néphrologues Quelles étaient vos motivations pour participer au lancement d’un programme de dépistage de l’insuffisance rénale chronique (IRC) en officine ?
de maladies cardio-vasculaires, diabétiques, hypertendus, avec des antécédents familiaux). D’où l’intérêt d’un dépistage à la fois massif et ciblé sur ces populations à risque. Le pharmacien d’officine, acteur de proximité par excellence, est parfaitement à même d’identifier ces patients en fonction des critères de dépistage. J’ai une idée très positive du rôle du pharmacien dans la chaîne de soins et je pense qu’ils ont toute leur place dans un programme de dépistage.
L’IRC est une maladie asymptomatique, donc très souvent ignorée des patients et de leurs médecins traitants. Aujourd’hui, 20 % à 40 % des personnes souffrant d’IRC ne sont diagnostiqués qu’au stade terminal, au moment où la dialyse s’impose en urgence. Or, les traitements de l’IRC au stade terminal sont lourds, tant sur le plan de la santé (dialyse, transplantation) que sur le plan financier (4 milliards d’euros par an pour les 60 000 patients greffés ou dialysés). Ces chiffres pourraient être revus à la baisse si la maladie était détecté précocement et si les patients étaient aussitôt adressés à un néphrologue qui appliquerait les règles habituelles du traitement.
Quel est, d’après vous, l’intérêt de ce programme pour les professionnels de santé ? Cela confirme la position du pharmacien dans la prise en charge globale du patient. Véritable partenaire des médecins généralistes et des néphrologues, ils ont permis de mener à bien une opération de dépistage difficile à réaliser par d’autres professionnels de santé (moins bonne connaissance des patients, manque de temps et d’infrastructure...). Le principal intérêt est de démontrer que tout le monde va dans le même sens : développer une véritable collaboration entre professionnels de santé en sollicitant les compétences propres à chacun. n
Aviez-vous a priori pensé aux pharmaciens d’officine pour mener cette opération de dépistage ? Honnêtement, non. Nos actions de sensibilisation au dépistage étaient plutôt destinées aux médecins généralistes. Pourtant, il s’avère que c’est une excellente idée. L’IRC touche en effet certaines catégories de patients (âgés de plus de 65 ans, souffrant 56
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Quels sont les enjeux d’une collaboration Ville-Hôpital pour la prise en charge des patients souffrant d’un cancer ?
besoins des officinaux. Ce programme se distingue ainsi de formations plus théoriques et répond à leurs véritables problématiques. Autre point important : les modules sont présentés par un binôme composé d’un pharmacien hospitalier et d’un médecin au sein d’un centre hospitalier. Les officinaux sont unanimes sur ce point : cette formation leur permet de faciliter leurs échanges avec les hospitaliers, pendant et après la formation.
Pendant longtemps, la prise en charge du cancer était cantonnée à l’hôpital. Avec la volonté de développer les soins à domicile et les sorties de réserve hospitalière, cette prise en charge a complètement évolué. Elle s’ouvre désormais à la ville. Notre défi consiste à entretenir un véritable lien ville-hôpital pour assurer une bonne continuité des soins vis-à-vis du patient. La transmission de l’information est l’élément essentiel de cette collaboration. Parfois difficile à mettre en place au sein d’une même structure, comme l’hôpital, il faut aujourd’hui déployer des moyens de communication efficaces avec la ville qui est un univers encore plus vaste.
D’après vous, quelle serait la meilleure façon de maintenir le lien Ville-Hôpital à l’issue des formations ? L’évolution de la prise en charge du cancer, avec la mise à disposition de nouvelles molécules, exige une formation adaptée et des informations précises destinées aux officinaux (prescriptions, effets secondaires, attitude à adopter face aux patients). Notre objectif est de délivrer au patient un message commun entre le pharmacien d’officine et le prescripteur. C’est essentiel pour obtenir du patient une meilleure acceptation de son traitement et une observance optimale ainsi qu’une plus grande confiance dans la prise en charge globale de sa maladie. n
Quelles sont les spécificités des formations auxquelles vous participez et qui doivent répondre à ces enjeux ? Le concept de ces formations repose sur un principe essentiel de collaboration entre médecins, pharmaciens hospitaliers et pharmaciens d’officine. Chaque module a été élaboré et validé par chacune des parties pour répondre de façon concrète aux
Le pharmacien, spécialiste de la prise en charge des pathologies lourdes chroniques Avec la mise à disposition de traitements innovants et les sorties de la réserve hospitalière, la prise en charge de pathologies lourdes chroniques évolue. Ce nouveau mode de prise en charge engendre une réorganisation du parcours de soins impliquant tous les professionnels de santé. Acteurs importants entre le monde hospitalier et l’ambulatoire, les pharmaciens d’officine se voient ainsi attribuer de nouvelles missions dans l’accompagnement thérapeutique, le dépistage et le suivi des patients atteints de pathologies lourdes. Trois cliniciens exposent leur point de vue sur le rôle du pharmacien d’officine, dans le cadre d’une collaboration Ville-Hôpital assurant une meilleure prise en charge des patients.
Dr Couzi Praticien Hospitalier, Service de Néphrologie, CHU Bordeaux - Hôpital Pellegrin
Quelle est la situation actuelle des patients en attente d’une greffe rénale ? En 2008, en France, sur les 6 509 patients recensés sur la liste d’attente, seuls 2 937 ont pu bénéficier d’une greffe. Et la situation se dégrade chaque année car le nombre d’inscrits est supérieur au nombre de patients transplantés. La liste d’attente ne fait donc que s’allonger alors que la France souffre d’une véritable pénurie d’organes.
En quoi un patient transplanté est-il un « patient à part » ? Il s’agit avant tout d’un point de vue éthique. Le don est à l’origine de la prise en charge de la maladie. Or, cette prise en charge est fragile car la durée de vie des organes transplantés est limitée. Nous savons donc que le patient transplanté retournera un jour en dialyse ou sera à 57
nouveau transplanté. Tout l’enjeu réside ainsi dans le maintien en vie de l’organe le plus longtemps possible et dans les meilleures conditions pour le patient.
Quelle est la spécificité des traitements immunosuppresseurs ? Ces traitements ont en réalité une double spécificité. Ils doivent être pris de manière extrêmement rigoureuse et leur fenêtre thérapeutique, c’est-à-dire la cible dans laquelle ils doivent être maintenus, doit être très précise. C’est la raison pour laquelle les immunosuppresseurs sont dosés régulièrement. En-dessous de la cible définie, le risque de rejet est important ; au-dessus, c’est le risque de toxicité ou d’effets secondaires qui est à prendre en compte. Le bon équilibre est compliqué à atteindre. Et une fois atteint, il ne faut plus y toucher !
Quels sont les enjeux de l’éducation thérapeutique auprès des patients transplantés ? L’objectif est essentiel : améliorer la qualité de vie des patients, en leur apportant des réponses personnalisées en regard du comportement et des croyances de chacun sur la maladie. Aujourd’hui, 25 % à 30 % des patients transplantés ne prennent pas bien leur traitement même s’ils ont conscience des risques encourus quant à la durée de vie de la greffe. L’éducation thérapeutique vise donc à optimiser cette observance et la compliance au traitement.
Quel est le rôle du pharmacien d’officine dans ce contexte ?
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Le pharmacien d’officine a un double rôle. Il doit d’abord assurer le dépistage des interactions médicamenteuses car les traitements immunosuppresseurs présentent de nombreuses interactions avec les autres médicaments. Or le patient transplanté est confronté à plusieurs spécialistes : cardiologue, dermatologue, néphrologue, médecin généraliste... Le pharmacien peut donc intervenir pour éviter toute « prescription malheureuse ». En outre, le pharmacien peut jouer un rôle essentiel en matière d’observance puisqu’il est le mieux positionné pour suivre les patients qui renouvellent (ou non) leur ordonnance. En cas de doute, il serait ainsi à même de le signaler au centre de transplantation ou au néphrologue qui suit ce patient transplanté.
Oui, ce serait l’idéal. Il reste à trouver un mode de communication efficace en cas de suspicion de mauvaise observance du traitement. Chaque officine ne reçoit que deux à trois patients transplantés en moyenne, ce qui représente environ cinq cents officines pour une cohorte de 1 300 patients. Il est donc difficile d’établir un contact direct avec chaque pharmacien. A nous, hospitaliers et officinaux, de réfléchir à cette problématique et de la résoudre ensemble. n
Une collaboration Ville-Hôpital est-elle nécessaire pour une meilleure prise en charge des patients transplantés ?
Roche propose une gamme de produits innovants dans des domaines thérapeutiques tels que la cancérologie, l’anémie-transplantation ou la virologie... Tant dans le cadre des sorties de réserve hospitalière que dans l’accompagnement en matière de dispensation ou de dépistage, Roche initie de nombreuses actions auprès des pharmaciens d’officine. Sa priorité : permettre aux pharmaciens de disposer des informations nécessaires pour accompagner les patients dans les meilleures conditions. Aujourd’hui, la majeure partie du marché Ville de Roche correspond à des produits de prescriptions hospitalières, dans le traitement de pathologies lourdes chroniques comme le cancer -et les soins de support associés-, l’anémie, la transplantation, l’hépatite C, le sida... L’objectif de Roche est de faciliter et de coordonner la diffusion de l’information entre officinaux et hospitaliers, partenaires dans la prise en charge globale du patient. Comment ? En concevant chaque projet sur un mode collaboratif, favorisant ainsi les relations entre cliniciens, pharmaciens hospitaliers et officinaux. Pragmatisme et pérennité des échanges guident chacune des actions initiées par Roche. Roche a toujours privilégié une vision éthique du pharmacien d’officine, acteur de santé parfaitement inscrit dans la chaîne de soins. En tant que spécialiste du médicament, le pharmacien d’officine est un relais essentiel en matière d’accompagnement et de conseils auprès des patients, notamment lors de la dispensation de traitements complexes. D’où l’importance de délivrer aux officinaux une information pertinente et adaptée et d’aider les hospitaliers à leur proposer des formations pratiques, en visant un objectif prioritaire : optimiser la prise en charge des patients. Le principal enjeu pour Roche est la mise à disposition au bon moment du bon produit au bon patient, dans l’officine de son choix, avec des conseils adaptés.
Valérie Durocher Responsable Roche Action Ville
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Surtout ne pas négliger les dispositifs médicaux !
Jacques Callanquin Pharmacien d’officine chargé d’enseignement à la Faculté de pharmacie de Nancy
Pharmacien d’officine chargé d’enseignement à la Faculté de pharmacie de Nancy, Jacques Callanquin a publié, cette année, avec le Professeur Pierre Labrude « Les dispositifs médicaux et les accessoires - Guide à l’usage des praticiens », aux Editions Pharmathèmes à Paris. Il nous parle du grand intérêt de ces dispositifs qui, n’appartiennent pas au monopole pharmaceutique, mais requièrent beaucoup de professionnalisme de la part des pharmaciens. Leur dispensation doit être exacte car elle engage la crédibilité des officinaux auprès des patients comme auprès des prescripteurs. Pourquoi les dispositifs médicaux sont-ils importants ? Les dispositifs médicaux et les accessoires couvrent un large champ de la thérapeutique, allant de la canule trachéale au tampon obturateur anal, en passant par les boutons de gastrostomie, les diffuseurs portables ou les pompes à morphine. Il n’est pas rare que leur utilisation soit requise en urgence et pour des patients en désarroi ou dans des situations de brutales détresses, tels qu’un retour au domicile à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC) ou traumatique, une décompensation chez un patient âgé en fin de vie... Leur dispensation ne souffre donc pas « l’à peu près ». Il faut imaginer et comprendre la déconvenue et le découragement d’un patient - ou de son entourage - lorsqu’il s’évertue à mettre en place, pour la première fois, une poche de stomie dont la taille est inadaptée ou un étui pénien pour lequel l’ensemble du matériel n’est pas compatible. Le problème peut également se poser pour une mère désirant administrer une dose d’aérosol à son enfant en pleine crise d’asthme, à l’aide d’une chambre d’inhalation incompatible avec l’aérosol doseur.
Quel est le rôle du pharmacien dans la dispensation des dispositifs médicaux ? Lorsqu’il est sollicité directement, comme par exemple en cas d’incontinence urinaire, le pharmacien a un rôle de conseil. Il doit respecter la confidentialité, donner confiance au patient et faire preuve de professionnalisme en apportant une réponse satisfaisante à sa
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demande. En cas de prescription médicale, l’officinal doit déterminer les références exactes de l’ensemble du matériel nécessaire au patient, s’assurer de la compatibilité, entre eux, de tous les éléments et les dispenser dans le délai requis, alors que les ordonnances peuvent être incomplètes ou imprécises. Le pharmacien doit donc à la fois comprendre la finalité des dispositifs médicaux et connaître la façon dont ils doivent être mis en place et s’utiliser. En clair, il doit être capable d’apprécier les paramètres nécessaires à la détermination de la référence exacte.
Concrètement, quelle est la difficulté pour le pharmacien d’officine ? Alors que l’utilisation de dispositifs médicaux est banale pour les spécialistes hospitaliers, elle revêt toujours un caractère exceptionnel pour l’officinal rarement confronté, dans l’année, à la prescription de tel ou tel dispositif en particulier. D’autant que la technicité est en constante évolution ! En outre, la multiplicité des références et des différents paramètres indispensables à préciser pour déterminer le dispositif adéquat constituent souvent un véritable casse-tête pour le pharmacien. A chaque occurrence, il doit donc se remémorer les questions qui guident son intervention. Quelle est la fonction attendue du dispositif ? Quels sont les paramètres à préciser ? Comment le dispositif est-il en place sur le patient ? A quoi se raccorde t-il ? Quelle est la quantité nécessaire ? Le dispositif est-il remboursé ? Par exemple pour une sonde urinaire : est-elle à demeure ? Quelle est son extrémité distale ? Quelle est sa charrière ? Sa longueur ? Son extrémité proximale ? Son matériau ? Il est par ailleurs toujours indispensable de se représenter l’ensemble des dispositifs en place sur et autour du patient car chacun d’eux est nécessaire et doit être compatible avec les autres. Bien que les dispositifs médicaux ne fassent pas partie du monopole pharmaceutique, les officinaux se doivent de répondre à la demande. Et pour éviter tous complexes vis-àvis de leurs concurrents non officinaux, ils doivent faire l’effort de se former en permanence. Car en restant le premier recours du patient, ils consolideront la place du pharmacien dans la chaîne de soins. n
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Maux de l’hiver S’affirmer dans le conseil Pharmacien et formatrice-consultante Françoise Martin travaille FM Formation, conseil et formation en communication et vente-conseil en pharmacie. Chargée de cours à la Faculté de Pharmacie de Toulouse, l’auteur de La Vente-Conseil donne quelques conseils primordiaux pour prendre en charge, à l’officine, des pathologies de premier recours ? Françoise Martin Pharmacien et formatrice-consultante
Comment est-il possible de valoriser le conseil officinal et maîtriser les techniques de communication ? L’objectif est de fidéliser sa clientèle et d’assurer son développement. Dans cette optique, en plus de la compétence, il est important d’apporter au client-patient de la bienveillance et de l’empathie. L’attitude de l’officinal est donc déterminante. Par une prise en charge personnalisée, il va en effet conforter son client dans l’efficacité du traitement conseillé. Le savoir-faire passe par une communication non verbale adaptée : ton assuré, posture d’écoute active... Quant à la façon de s’exprimer, elle doit être convaincante, et le vocabulaire ajusté à celui de son interlocuteur. Ce savoir-faire en communication n’est pas forcément chose naturelle ; c’est pourquoi il est utile de travailler la technique pour acquérir l’aisance et mettre en avant ses compétences. Créer un vrai dialogue, poser les bonnes questions, avoir une écoute attentive, parler clairement et simplement, être convaincant dans son argumentation et répondre aisément aux objections, sont autant d’avantages pour s’affirmer dans le conseil.
Quelle sont les différentes demandes qui peuvent être faites au comptoir et pour lesquelles de bons automatismes de
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communication permettent de répondre efficacement et de valoriser ses compétences ? Lors d’une demande de produit, il faut avant tout confirmer le destinataire et vérifier, si possible, l’utilisation qui en sera faite. En outre, il est indispensable de veiller à ce que les questions posées soient plutôt fermées en début d’entretien pour s’assurer de la disponibilité de l’interlocuteur. Ensuite, en fonction de cette disponibilité, il sera possible d’éventuellement développer l’entretien.
Le prix est-il un élément déterminant dans cette relation ? Par rapport à cette demande, se limiter à donner un prix, sans autre information, c’est faire du « service minimum ». Le risque est donc de passer pour indifférent et donc de ne pas valoriser le métier d’officinal. Dans le cas de médicaments en accès direct, il faut vérifier la destination du produit et cibler ses questions pour évaluer la gravité des symptômes. Là aussi, il faut éviter le « service minimum », tout en étant efficace et rapide, même si le contexte se prête plus difficilement au conseil, lorsque le client a déjà fait son choix et qu’il a le produit en main. Lors d’une demande de conseil, on gardera toujours à l’esprit de s’intéresser en priorité au client-patient, à ses symptômes, avant de « penser » médication. Ceci dans le but de préconiser un traitement personnalisé et de renforcer la confiance de son interlocuteur... Autant de bons automatismes pour encourager le réflexe « pharmacien », afin que l’officinal reste l’interlocuteur privilégié pour traiter les pathologies bénignes et courantes, tels que les maux de l’hiver. n
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Boostez votre officine en associant coaching et culture qualité Titulaire pendant 23 ans, puis adjointe dans différents types de pharmacies, Marie-Cécile Juliand-Joly a passé une certification de coaching en 2006 au Centre International du Coach. La même année, sous la marque OfficiQual®, elle a conceptualisé des techniques d’accompagnement. (www.officiqual.com). Fidèle à sa devise, « Apprendre à gagner plutôt que cultiver l’angoisse de perdre », elle dévoile quelques spécificité de son concept.
Pouvez-vous illustrer vos propos par quelques exemples concrets de coaching ? Il nous est en effet arrivée de répondre à plusieurs problématiques auxquelle nous avons toujours su apporter la réponse idoine. Ainsi, lorsqu’il m’a été posée comme question : « Mon organisation ne me permet pas de prendre les bonnes décisions au bon moment et de les mettre en place rapidement ». Nous avons travaillé les priorités du titulaire avec l’outil Le carré du temps en ciblant ses valeurs. De même, lorsqu’il nous a été demandé de trouver une solution pour « un gros turn-over de personnel et une perte de temps liée à la formation des nouveaux employés », nous avons regroupé tous les fondamentaux de l’officine dans un règlement intérieur format A4. Autre exemple : pour répondre au non respect de protocoles préalablement créés, nous avons traité la cohésion de l’équipe au moyen d’outils de teambuilding puis défini la culture qualité avec l’outil blason de l’entreprise. Enfin, lorsqu’il a fallu résoudre un conflit entre différents membres de l’équipe qui, pris isolément étaient compétents, en deux séances de coaching d’équipe de deux heures avec les outils Pow wow, Offrez-vous des fleurs et Blason personnel. D’autres expériences, comme la nécessité de faire comprendre au personnel qu’il doit être en mesure d’accueillir le client dès l’ouverture de l’officine ? », nous ont donné l’occasion d’organiser des réunion d’équipe de 2 heures (outils : remue-méninges et QQOQCCP), pour permettre à l’équipe a d’élaborer un protocole Accueil client et un tableau hebdomadaire de responsable comptoir.
Quelles sont les particularités de votre concept ? Pour booster son officine, il est essentiel d’utiliser des techniques de coaching au service du management officinal. Pour les membres de l’équipe et les dirigeants, l’objectif est à la fois d’élaborer leurs propres solutions et de progresser à une vitesse adaptée à la structure avec la certitude de répondre aux attentes du groupe. Dans cette optique, le coach accompagne la démarche par un système de questionnement dont il pose le cadre et dont il est le garant. Enfin, il doit dynamiser la culture qualité par des outils ludiques mais rationnels.
Pouvez-vous préciser les bases de vos interventions ? Nous débutons toujours par une auto-évaluation de l’ensemble des membres de l’équipe et par une analyse du fonctionnement de l’officine par OfficiQual(r). Dans un deuxième temps un entretien avec le titulaire peut souvent se résumer à « connaistoi toi-même ». Viennent ensuite des interventions ponctuelles ou planifiées sur l’année, au sein de l’officine pour la mise en place et le suivi d’un plan d’action. Les membres de l’officine sont ainsi accompagnés dans la recherche de toutes les options possibles puis vers leurs buts. La démarche concerne les domaines touchant directement ou indirectement la clientèle de l’officine. Nous nous appuyons sur la sectorisation proposée par la norme ISO 9001/2000 : secteur managérial, secteur cœur de métier et secteur support.
En quoi coaching et qualité peuvent-ils booster l’officine ? La culture qualité est un projet d’entreprise fédérateur qui agit sur la rentabilité. Le coût des dysfonctionnements peut se chiffrer entre 8 % et 10 % du chiffre d’affaires de l’officine. Nos outils de coaching révèlent la dynamique de l’équipe au service du client. Chaque client fidélisé permet ainsi d’augmenter la performance de l’entreprise ! n
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Management de crise De l’analyse lucide au plan d’actions réalistes pour rebondir
Gérard Vaël
A l’heure où les conditions d’exercice sont de plus en plus difficiles, il est indispensable de prendre les bonnes options pour assurer le maintien et la pérennité de l’officine. Spécialisé dans le management de crise, CCI Consultants s’emploie à appréhender les difficultés pour apporter des solutions. Explications de son fondateur : Gérard Vaël. Quel est l’objectif de CCI Consultants ? Dans un contexte de mouvement de fond qui engendre l’éclosion de nouveaux paradigmes, il est indispensable de pouvoir partager les constats et les enjeux afin d’analyser lucidement la situation. Créé en 1980 par Georges Vaël, CCI Consultants est la référence dans les domaines du conseil et du coaching. Par divers audits, le cabinet analyse le développement potentiel, apprécie les besoins en ressources humaines, évalue le budget et définit le cahier des charges d’un futur agencement. Un diagnostic et une analyse de la situation permettent également de mesurer l’opportunité de céder ou de conserver une officine. Une étude du marché offre enfin l’opportunité d’aiguiller sur l’opportunité d’une décision de reprise et une juste appréciation des priorités, permet de définir les besoins en formation.
Concrètement quelle est la méthode utilisée ? Afin de poser un diagnostic pertinent, la première étape consiste à distinguer les facteurs exogènes des facteurs endogènes. Les premiers sont, en quelque sorte, des causes externes. Il peut s’agir, par exemples de l’emplacement de la pharmacie qui n’a plus l’impact d’autrefois du fait de changements dans les habitudes de fréquentation, de modifications de l’environnement démographique résidentiel de proximité, de la diminution du nombre d’habitants, de l’émergence de difficultés économiques (chômages, quartiers « dortoirs »...) ; ou encore de modifications de l’environnement commercial
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(déplacement des pôles d’attraction), de départ ou déplacement de prescripteurs non remplacés, de modifications liées à la circulation (rocades de détournement, sens unique...). Quant aux causes internes, elles concernent tantôt l’approche extérieure de la pharmacie (accès à l’officine non optimisé, signalisation, parking insuffisant, marchés...) ; tantôt l’approche intérieure (petite surface, ambiance, décoration...) ou encore le niveau de service (horaires d’ouverture, qualité de l’accueil, attentes, manques obligeant à revenir...). Sans oublier le professionnalisme dans la délivrance, le conseil et les offres (assortiments, politique de prix, évènementiel, politique de services...). A partir de cet état des lieux, un diagnostic peut être posé afin de situer les véritables enjeux et de fixer les priorités. La dernière étape consistera ensuite à dégager des marges de manœuvres pour aboutir au succès.
Quelles sont les conditions du succès ? Le succès est conditionné par les réponses apportées à cinq questions. Que veut-on faire ? Pourquoi faire ? Que doit-on faire ? Que peuton faire ? Que va-ton faire ? Outre le déterminisme, les mobiles, les impératifs, les contraintes et le plan d’action, il est nécessaire d’activer trois leviers : l’intelligence, le cœur et l’énergie. En clair, il faut s’attacher à relativiser et à prendre le recul nécessaire ; prendre soin de soi (équilibre psychique et physique) ; ne pas hésiter à se faire aider, accompagner ; communiquer d’une manière assertive sans noircir ni embellir la situation ; penser « juste » ; dire ce que l’on pense, partager, soutenir ; dire ce que l’on fait et le faire ; informer l’équipe tout au long du processus de redressement des petites avancées et des premiers résultats ;garder toujours présent à l’esprit l’impermanence des situations et l’aspect cyclique des séquences de vie pour garder foi en l’avenir. Un avenir qui dépend d’abord de notre propre engagement. n
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Pharmacie et internet Comment s’assurer un prolongement virtuel réussi ?
Yves Bottin directeur général d’iTek Pharma
Contrairement aux sites industriels, l’éditeur iTek Pharma mise sur la personnalisation et la qualité esthétique pour valoriser l’officine sur Internet. Pour réussir ces sites marchands ou vitrines « haut de gamme », à l’image du pharmacien, les enjeux sont clairement identifiés : savoir se développer en ligne, contribuer à un assainissement de la vente de médicaments sur Internet et participer à une régulation du code déontologique de la santé public en ligne. Explications d’Yves Bottin, directeur général d’iTek Pharma. Quel est l’intérêt pour un pharmacien d’investir dans l’internet ? Quelques chiffres d’abord ! Plus d’un milliard d’internautes sont recensés dans le monde, dont quelque 37 millions en France où 50 % des foyers sont connectés. Avec la standardisation du haut débit et l’internet mobile, internet offre donc aujourd’hui de réelles perspectives aux pharmaciens qui souhaitent se développer sur la toile. Outil de fidélisation « géostratégique », internet permet de valoriser son officine, tout en proposant de nouveaux services comme la préparation et le renouvellement d’ordonnance en ligne ou d’annoncer des événements en officine. L’essor de l’e-commerce est d’ailleurs spectaculaire ! Les « cybershoppers » sont à la recherche de vraies pharmacies en ligne. Internet permet donc de développer le chiffre d’affaires d’une pharmacie et de construire un réseau de nouveaux clients sur les années à venir.
Internet est-il synonyme de prix cassés ? Dans le cadre de l’activité parapharmaceutique en ligne, les produits de santé ne sont pas forcément synonyme de prix cassés car l’internaute recherche avant tout un interlocuteur fiable. Dans cette quête d’un professionnel capable de lui délivrer des conseils et des produits de qualité, la mise en avant de l’image du pharmacien est salvatrice car elle instaure une sérénité dans la prise de commande. Le prix est finalement secondaire ! En outre, sur des petites commandes, il apparaît que l’internaute est prêt à s’acquitter de frais d’envoi supérieurs aux montants des achats réalisés. Les clients d’iTek pharma pratiquent d’ailleurs, en grande majorité, une tarification identique à celle qui existe à l’officine.
Quel est votre avis sur la vente de produits OTC via internet ? Je tiens à saluer la ministre pour sa volonté de légiférer et de clarifier la situation autour de la vente en ligne des médicaments non soumis à prescription médicale. La concurrence déloyale qui sévit sur la toile et l’absence d’un cadre juridique pénalisent fortement le pharmacien français. Actuellement dix-sept pays œuvrent dans ce sens pour permettre à l’internaute d’acheter des médicaments en toute sécurité auprès de pharmacies en ligne. Il est indispensable de réglementer en permettant exclusivement aux pharmaciens titulaires, clairement identifiés, d’utiliser l’outil internet dans l’intérêt général.
Comment se différencier sur ?
Comment réagissez-vous à la critique selon laquelle internet est une porte ouvert à la contrefaçon ?
Un design sur mesure et une approche artistique qualitative retranscrivent une personnalité et contribuent à séduire et à guider l’internaute. En l’absence de réflexion préalable, les sites dupliqués, conçus en quelques jours voir, en quelques semaines, sont donc confrontés au comportement zappeur de l’internaute et donc voués à l’échec. Afin de se différencier et de créer une dynamique, une relation privilégiée avec les internautes clients, Itek Pharma propose chaque année une évolution graphique de toutes ses pharmacies. Les webdesigners se déplacent en officine et conseillent le pharmacien sur la stratégie et le positionnement à adopter. Un positionnement sur une gamme de produit ou un domaine spécifique sont aussi des voies intéressantes à explorer.
Internet est une réalité pourquoi ne pas vivre avec son temps ? Le « cyber shopper » dispose déjà d’une autonomie dans son comportement d’achat ! Malheureusement personne ne peut contrôler la concurrence déloyale provenant de sociétés peu scrupuleuses basées à l’étranger. Le business des faux médicaments en Europe représente déjà à ce jour un marché de plus de 10,5 milliards d’euros et de plus d’un milliard d’euros sur le territoire national. Il est donc nécessaire de permettre aux pharmaciens français de vendre légalement sur Internet afin de contribuer à un assainissement de la vente des médicaments en ligne. Les pharmacies qui souhaitent se lancer doivent respecter la profession et le code de la santé public pour assurer un prolongement virtuel réussi. n
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Le marché réclame une juste et nécessaire adaptation des prix des officines
Philippe Becker directeur du département pharmacie de FIDUCIAL et spécialiste de « la première installation. »
Certaines périodes sont-elles plus propices à une première installation ? Faut-il aujourd’hui franchir le pas ? Est-il préférable d’attendre ? Les niveaux de prix sont-ils incitatifs ? Autant de questions auxquelles répond Philippe Becker, directeur du département pharmacie de FIDUCIAL et spécialiste de « la première installation. »
Faut-il encore attendre pour acheter ?
Est-il opportun de parler de « première installation » à l’heure où l’économie de l’officine souffre tant ?
Dans les prochaines années, la gestion se fera par l’optimisation des charges d’exploitation. Les gains de productivité vont donc être l’axe majeur de progrès dans les pharmacies et un passage obligé pour ceux qui rachètent. Au travers de nos différentes études annuelles sur l’économie des officines françaises, nous avons ainsi constaté que la gestion de la masse salariale était un point faible dans beaucoup d’officines. Alors que ce n’était pas un problème quant l’activité progressait, cela l’est devenu en phase de stagnation. Il est donc permis de dire que la recherche de rentabilité est une véritable révolution culturelle !
Quelle que soit la période, le sujet intéresse toujours. Les jeunes diplômés, comme les moins jeunes, ont pour la plupart un projet et une espérance. Malgré les vicissitudes, il est donc essentiel d’avoir une attitude positive et de les aider. L’entreprise c’est le risque ! Dès lors, il faut simplement leur faire comprendre la différence entre la prise de risques et la gestion des risques.
N’y a-t-il pas malgré tout des périodes plus propices pour acheter sa première officine ? Oui et non ! Aujourd’hui celui qui a un projet sait qu’il ne peut plus compter sur une forte croissance de son chiffre d’affaires. Il est conscient que les déficits sociaux amèneront d’autres mesures de réduction des dépenses de santé. Parfaitement informé, il doit donc bâtir son prévisionnel en tenant compte de cette situation. Ne pas le faire serait suicidaire ! En pratique la clé de la réussite est d’acheter à un prix raisonnable c’est-à-dire « économique ».
Justement les prix sont-ils raisonnables ? L’orientation des prix de ventes est meilleure qu’il y a deux ou trois ans. Les vendeurs prennent conscience progressivement que le marché réclame une juste et nécessaire adaptation ; sauf à être bloqué. La démarche n’est certes pas facile ; mais elle est indispensable si la profession veut conserver la maîtrise de son capital et, au-delà, préserver son indépendance.
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Dès lors que le prix est correct, compte tenu de la rentabilité (cinq à six fois l’excédent brut d’exploitation normatif), il n’y a pas lieu d’attendre. D’autant que les taux d’intérêts, aujourd’hui à un niveau historiquement bas, constituent un effet d’opportunité qui ne durera certainement pas en cas de reprise économique.
Comment améliorer la rentabilité d’une officine en l’absence de croissance ?
Quelle rémunération peut espérer un jeune pharmacien qui se lance dans l’aventure d’une première acquisition ? Trois facteurs vont jouer à la base : le prix de vente de l’officine, l’apport personnel et bien entendu, la rentabilité intrinsèque de la pharmacie. Il est donc difficile de prédire dans l’absolu un niveau de rémunération. Pour être concret il faut donc déterminer avec le futur titulaire un niveau de rémunération souhaité ou souhaitable (en fonction par exemple de ses charges personnelles) et regarder si l’officine lui permet d’atteindre dès la première année ce salaire. Dans la plupart des cas, on « objective » sur une rémunération nette équivalent au cœfficient 400/450. Il faut que les primo accédants assurent a minima le niveau de revenus qu’ils ont lorsqu’ils sont adjoints. En dessous, cela n’a pas de sens ! L’amélioration se fait ensuite par le travail et les innovations. Mais ce n’est pas un scoop... n
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Pharmacie en grande difficulté : quels leviers actionner ? Consultant en Gestion Officinale et chargé de cours de marketing et management à la Faculté de Pharmacie Paris XI et à la faculté de Pharmacie de Tours, Thierry Camuzeaux a défini les causes des difficultés financières des pharmacies
Thierry Camuzeaux
Quelles sont les actions à mettre en place pour résoudre les difficultés de trésorerie de la profession ? Il faut avant tout déterminer les changements à l’origine de ces difficultés qui sont à la fois d’ordre conjoncturel et organisationnel. Dans le premier cas, quatre facteurs communs à toutes les officines se sont conjugués : la baisse des prix - et donc des marges - des spécialités remboursées, les modifications des profils de prescriptions, le déremboursement de certaines spécialités et l’application de la loi de modernisation de l’économie (LME) qui a raccourci les délais de paiement. Dans le second, il convient d’identifier l’organisation propre à chaque officine, qui a manqué d’adaptabilité à cette nouvelle donne.
Pouvez-vous être plus précis ? Quand des problèmes de trésorerie apparaissent, les raisons sont toujours multifactoriels : trop d’achats, pas assez de rotations, un endettement initialement élevé... Il faut donc identifier ce qui peut être corrigé tout de suite de ce qui le sera plus tard. Politique d’achat et surtout dynamique commerciale peuvent ainsi immédiatement être mis en place et donner des résultats rapidement.
Diagnostiquer avec lucidité les raisons des problèmes de trésorerie, est la première étape. Changer ses habitudes d’achats et surtout proposer à ces clients une autre politique commerciale, sont les clés pour une meilleure trésorerie Avez-vous une expérience « terrain » de ce que vous avancez ? Malheureusement, oui. Je dis malheureusement, car si nous étions intervenu six ou huit mois plus tôt, cela aurait permis à l’entreprise de retrouver une dynamique commerciale.
Que voulez-vous dire par manque d’adaptabilité ?
Toute action interviendrait-elle toujours trop tard ?
Cette notion abrite une grande variété de situations, tels que les le choix du circuit, les habitudes d’achat, la politique de prix... Nous avons ainsi constaté qu’un grand nombre d’officine ont voulu acheter au moins cher, au risque de sur stocker, sans tenir compte de leurs rotations ni de leur trésorerie au jour le jour. De la même manière, les circuits d’achat choisis ont souvent été mal analysés et se sont révélés plus coûteux. Enfin, certains officinaux ne se sont pas adaptés à l’évolution de l’approche commerciale des clients/patients, et ont vu une baisse de la fréquentation de leur pharmacie.
Absolument pas. Le plus souvent, la pharmacie peut retrouver de la croissance et donc une trésorerie plus saine. Mais la fuite en avant ou le « ça ira mieux demain » sont les pires ennemis du titulaire. Or les différents éléments et informations dont nous disposons aujourd’hui ne vont pas dans le sens d’une amélioration de la santé des pharmaciens. Pour avoir été confronté à de nombreuses officines en difficulté, j’ai néanmoins acquis la conviction qu’ il est toujours possible de redresser une situation économique. A condition que le titulaire et son équipe soient lucides et prêts à changer de façon de travailler. n
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Etablir une cohésion au travail par la formation
Marc Taris
La formation des personnels est un élément essentiel pour prévenir tout risque de conflits. Des conflits qui sont engendrés principalement par manque de communication, d’objectif ou absence de validation des informations. Les Pharmaciens doivent s’intégrer dans un rôle de manager dont les acquis initiaux compétences techniques - deviennent crédibles par leurs aptitudes à être des dirigeants « leaders » reconnus des collaborateurs et des clients. Sans un réel leadership, les pharmaciens se voient en effet confrontés à des attitudes non professionnelles de leurs collaborateurs engendrant des malaises, des incompréhensions, des jalousies et des luttes internes qui donnent naissance à toutes formes de conflits. D’où l’intérêt d’une formation en ce sens ! Marc Taris s’explique Comment naissent les conflits dans une entreprise ? Au cours des études initiales, aucune formation ne prépare l’étudiant à son intégration en entreprise. Il est donc indispensable d’y pallier dès les premiers jours. Le nouveau collaborateur doit-être mis face à ses responsabilités socioprofessionnelles et y être intronisé. Il faut conjointement prévoir une intégration positive du nouveau. La plupart des conflits ont comme origine un stress accumulé au poste de travail faisant éclater des divergences non résolues, plus ou moins anciennes, ou des frustrations professionnelles vécues comme des injustices. L’absence de dialogue, le renfermement, la désinformation et la surcharge de travail sont, par exempels, sources de conflits. La formation offre divers outils qui permettent de juguler ces situations et de développer une cohésion et un esprit d’équipe : « gestion du stress », « savoir organiser et déléguer », « gestion des conflits au poste de travail », « communication et accueil », « savoir former et informer »...
Comment intégrer les collaborateurs distants ? La tendance à travailler seul est forte. Le travail en solitaire amplifie une problématique de la personne. Elle se protège d’éventuelles frustrations en imposant un personnage « auto protégé » dont les rouages bien réglés accomplissent les tâches sans risques de reproches, renvoyant souvent les responsabilités aux autres. Pour remédier à cette « personnalité distante mais néanmoins professionnelle », une formation est plus que recommandée. La formation doit tenir compte des centres 71
d’intérêt pour amener progressivement les participants à prendre conscience des avantages d’un travail en équipe qui les implique, les motive et les recentre sur leurs spécificités ainsi reconnues.
Comment présenter une image qualitative et professionnelle ? Une formation à la prévention des conflits est nécessaire pour développer au sein de l’entreprise une image qualitative de cohésion du personnel et professionnelle dans la gestion de leurs tâches. Elle permet de prévenir et d’éviter en public toute attitude qui sèmerait le doute chez les clients dans leurs attentes et leurs choix.
Quelle organisation faut-il mettreen place pour atteindre cet objectif ? Il est nécessaire d’établir au sein de la structure une éthique et des spécificités d’entreprise qui doivent avoir une place prépondérante dans toutes les formations pour répondre précisément aux prérogatives des fonctions de chacun. Les conflits se développent dans le contexte d’une organisation aléatoire du travail. Une organisation aléatoire se distingue par une tendance à livrer les collaborateurs à eux-mêmes en misant sur leurs acquis professionnels. Cela provoque des micro-organisations, fonctionnant plus ou moins bien indépendamment mais devenant conflictuelles entre elles. Ce type de conflit génère une concurrence entre collaborateurs et une déstabilisation du client. Il en résulte des autarcies s’opposant directement ou indirectement, parfois sournoisement, au dirigeant. Croyant rétablir le contrôle, le dirigeant n’arrive à gérer que du cas par cas. Cette absence d’organisation crée alors des oppositions de personnes. Le conflit prend progressivement de l’ampleur et s’aggrave en reproches pour n’avoir finalement comme cible que le dirigeant !
Quel est l’intérêt de suivre une formation ? Les différentes formations permettent de créer une réelle cohésion de travail, d’ouvrir le dialogue et de mettre en place des méthodes adaptées et personnalisées pour chaque établissement. Les collaborateurs prendront ainsi conscience de leur importance et participeront à leur niveau respectif aux projets d’établissement en tirant satisfaction. Le choix d’un organisme de formation est cependant un acte professionnel qui se doit de prendre en compte le savoir-faire, la pédagogie et la connaissance du milieu. Il est nécessaire d’établir un cahier des charges précis et de définir les objectifs pour obtenir un plan pédagogique sur mesure adapté. n
C O N F É R E N C E S
Se former pour aborder sereinement le virage de la mutation professionnelle ! L'officine est à un carrefour ! Avec le vote de la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoire (HSPT), les mutations engagées depuis plusieurs années ont pris corps. Délégations de tâches, diversification du métier, globalisation de la prise en charge font du pharmacien l'acteur central d'un système en pleine révolution. Des évolutions qui passent nécessairement par la formation et l'information. Deux maîtres mots du Forum des pharmaciens. Lieu d'échange et de confrontation des idées, le Forum des pharmaciens a, depuis sa création, su apporter des réponses utiles aux questions suscitées par ces bouleversements successifs. Pour répondre aux nouvelles exigences induites par ces évolutions, chacun doit savoir réagir, diriger son entreprise vers la réussite, accompagner ses équipes vers la spécialisation, la performance, porter le service médical et pharmaceutique vers la qualité. Le 6ème Forum des pharmaciens ne dérogera pas à cette règle. Bien au contraire ! Ce congrès d'actualisation et de partage des compétences donnera la parole aux spécialistes de la santé, aux experts hospitalo-universitaires du grand sud-est, aux scientifiques et autres pharmacologues. Les conférences scientifiques enrichiront les connaissances de chacun en intégrant des notions nécessaires et suffisantes pour mieux prendre en charge les patients atteints de maladies chroniques graves. Trois journées de formation organisées à l'initiative du CHU de Bordeaux et du CEFH seront consacrées à l'éducation thérapeutique dans tous les domaines spécifiques qui feront désormais le quotidien des pharmaciens. L'évolution du métier de pharmacien, son avenir, ses nouvelles missions, ses futures responsabilités et attributions seront évoqués par l'ensemble des responsables de la profession présents à Bordeaux. Quant aux nouveaux contours de l'entreprise officinale, experts comptables, avocats, et spécialistes du médicament sauront vous informer efficacement. 72 conférences pour offrir l'opportunité de s'informer, de se former, de partager des idées, d'explorer des réalités nouvelles, des opinions et des connaissances pour savoir, comprendre et agir...
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Samedi 13 novembre 2010 10 h 00 - 11 h 00
ONCO-GERIATRIE : PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE DE LA PERSONNE AGEE
SALLE D1-D2
Présenté par : DPO (Développement Pharmacie Officine) Intervenants : Thierry Camuzeaux, Directeur Général de DPO, Chargé de cours de Marketing et de Management dans les facultés de Pharmacie de Paris XI et Tours, Sébastien Camuzeaux, Responsable des Ressources chez DPO
L’évaluation gérontologique fait appel à des outils standardisés bien connus des gériatres. Elle a fait la preuve de son efficacité en population générale mais aussi chez les personnes âgées atteintes de cancer en diminuant la morbi mortalité et en améliorant la qualité de vie. Un essai clinique national, mené dans les quatorze unités pilotes de coordination en oncogériatrie, valide un outil simple d’utilisation pour dépister les sujets âgés qui bénéficieraient d’une évaluation gérontologique plus approfondie. Les participants à cette conférence se familiariseront avec les outils de l’évaluation gérontologique et l’intérêt d’une prise en charge multi disciplinaire associant oncologues et gériatres, en particulier dans tes cas où une chimiothérapie est envisagée.
LE CONSOMMATEUR ET LE LIBRE ACCES : L’IMPACT DU MERCHANDISING Prés de deux années après la mise en place d’espaces libre accès dans les officines, le consommateur a-t-il changé de comportement ? Pour beaucoup d’officinaux, le client/patient est resté insensible à la possibilité de se servir. Pourtant, une analyse des ventes nous enseigne qu’il y a bien une évolution. Cette conférence propose aux Pharmaciens de découvrir où de redécouvrir que s’il n’y a pas de vérité, il y a des principes précis et intangibles à appliquer pour pratiquer un Merchandising performant. Merchandising qui va impacter positivement la démarche d’achat du consommateur. A travers des exemples de réussites et d’échecs, les Pharmaciens découvriront que le Merchandising est encore plus qu’hier le booster de leurs ventes. 10 h 00 - 11 h 00
10 h 00 - 11 h 00 SALLE F2 Présenté par : CHU de Bordeaux Intervenants : Dr François Sztark, Anesthésiste, Dr Nathalie Robinson, Anesthésiste, Dr Myriam Cadenne, Rhumatologue, Unité Soutien Douleur, CHU de Bordeaux
BON USAGE DES ANTALGIQUES EN PRATIQUE COURANTE
SALLE E1-E2
Les antalgiques constituent la base du traitement symptomatique d’une douleur. La classification des antalgiques repose à l’heure actuelle sur la distinction entre opiacés et non-opiacés, et sur les trois paliers de l’OMS. Les paliers de l’OMS classent les molécules selon leur pouvoir antalgique croissant (du palier I au palier III). Toutes les molécules possédant une action antalgique ne font pas partie de cette classification, en particulier les traitements des douleurs neuropathiques. Le palier I correspond aux non-opiacés soit d’action centrale comme le paracétamol ou le néfopam, soit d’action périphérique comme les AINS et l’aspirine. Le pallier II correspond aux opiacés faibles comme la codéine, la dihydrocodéine ou le tramadol. Enfin, le palier III regroupe les opiacés forts, soit agonistes comme la morphine, le fentanyl, l’oxycodone et l’hydromorphone, soit les agonistes partiels (buprénoprhine) ou les agonistes-antagonistes (nalbuphine). Le choix d’un antalgique suppose que l’évaluation initiale de la douleur ait été conduite correctement (intensité de la douleur, mécanismes générateurs, douleur aiguë ou chronique). Les agents de palier III, correspondant aux opiacés forts, sont de plus en plus utilisés que ce soit pour la douleur aiguë ou chronique, d’origine cancéreuse ou non. Nous disposons aujourd’hui de nombreuses molécules dont il faut connaître les spécificités pharmacologiques. Pour chaque molécule, de nombreuses formes galéniques ont été développées permettant le choix entre voie intraveineuse, per os à libération immédiate ou retardée, voie transmuqueuse... La prescription de ces antalgiques doit être encadrée et nécessite des règles de bon usage en pratique courante.
Présenté par : Formaplus Intervenant : Joëlle Hermouet
TECHNIQUES D’ANIMATIONS ET DE PROMOTION EN PHARMACIE La première étape de la démarche consiste à mettre à plat les différentes techniques d’animations et de promotion dans l’officine, en fonction des objectifs fixés : - faire connaître un nouveau produit, - profiter de la variation de la demande saisonnière, - développer rapidement les ventes d’un produit déjà connu, - entretenir l’image de prix bas de l’officine grâce à une offre prix attractive, - mettre en valeur le conseil de l’officine et sa connaissance des produits. Les moyens de communication et de mise en place dans l’espace de vente devront être adaptés pour chaque type d’animation. Ainsi le message sera clair pour le consommateur et l’opération sera efficace par rapport à sa finalité. La construction d’un programme d’animation et de promotion performant dans la pharmacie passe ensuite par l’identification des emplacements pour chaque type d’animation dans l’officine et la création de supports adaptés. Ceux ci s’intégreront, si c’est le cas, dans le cadre de la communication de son groupement. La négociation et la préparation des opérations seront ensuite des étapes déterminantes pour la réussite du programme d’animation. 10 h 00 - 11 h 00
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SALLE F1
Présenté par : CHU de Bordeaux Intervenants : Pr Muriel Rainfray du CHU de Bordeaux, Pr Pierre Soubeyran (Institut Bergonié), Dr Cécile Mertens du CHU de Bordeaux, Unité de Coordination en Oncogériatrie
10 h 00 - 11 h 00 SALLE G1-G2 Présenté par : CHU de Bordeaux Intervenants : Chantal Raherison-Semjen, Professeur des Universités, Pneumologue, Docteur François Sztark 75
C O N F É R E N C E S
QUELS ENJEUX POUR UNE PRISE EN CHARGE OPTIMALE DES PATIENTS ASTHMATIQUES EN 2010 ?
- Comment reprendre de parts sociales ou des titres de société ? (Attention à leur valorisation et aux conséquences fiscales) Comment prévenir les conflits futurs, quel équilibre trouver ? Fort de leur savoir faire et de leurs expérience, nos intervenants vous apporteront conseils et pistes de réflexion sur les solutions à envisager et les pièges à éviter.
L’asthme est une affection respiratoire qui résulte d’une interaction entre une prédisposition génétique et l’exposition à des facteurs environnementaux (irritants, allergéniques). Elle concerne 6,7 % des adultes de plus de 15 ans, et 10 % des enfants en France. Bien que la mortalité ait diminué depuis 1998, l’asthme reste une cause fréquente de consultations, d’hospitalisations et de recours aux soins. Malgré des thérapeutiques efficaces, l’asthme reste mal contrôlé dans la plupart des cas. Parmi les facteurs de mauvais contrôle de l’asthme, la prise des traitements inhalés demeure problématique pour bon nombre de patients. La prise en charge optimale passe par l’intégration de l’éducation thérapeutique dans la prise en charge habituelle, et par l’implication de l’ensemble des professionnels de santé amenés à rencontrer les patients asthmatiques.
11 h 30 - 12 h 30 SALLE E1-E2 - Table Ronde Présenté par : Le Quotidien Intervenants : Bernard Charles, Président du CEFH, Alain Breckler, Fondateur et responsable de ParaFormePlus Modérateur : Jacques Gravier
FAUT-IL AVOIR PEUR D’INTERNET ? En mars dernier, Roselyne Bachelot ouvrait le débat : "il faut donner un cadre juridique à la vente de médicaments sur Internet". Diversement reçue, l’idée avait braqué l’attention des observateurs sur le marché déjà actif animé par certains sites de vente en ligne basés à l’étranger. Aujourd’hui, le projet de mise en place en France d’une telle mesure pose nombre de questions et anime la controverse. L’Ordre des pharmaciens y a bien sûr son mot à dire. Quant à la grande distribution, elle guette dans l’ombre l’arrivée de ce nouveau mode de distribution pharmaceutique. Quel cadre juridique et réglementaire, et surtout quelle évolution des mentalités supposent une telle évolution ? Réponses à la lumière des expériences étrangères et d’une jurisprudence féconde à l’occasion de la table ronde organisée par “Le Quotidien du Pharmacien”.
10 h 00 - 11 h 00 SALLE H1-H2 Présenté par : EMS (European Marketing Science) Intervenant : Roger Rémery, Président d’EMS
LA 1re RADIOGRAPHIE DES 23 000 OFFICINES EN FRANCE : STRUCTURE ET RESULTATS Comment et où découvrir les potentiels de chiffre d’affaires insuffisamment exploités ? Les leçons de la nouvelle analyse géoradiographique de l’ensemble des officines et du panel de performances comparées. Plus d’un tiers de la population ne dispose pas d’une pharmacie proche car les surconcentrations en officine de certains quartiers s’accompagnent de zones très mal desservies. De plus, la plupart des petites pharmacies ne peuvent répondre rentablement à une demande locale. Les toutes nouvelles études et enquêtes menées, et notamment l’exploitation exhaustive des caractéristiques des résultats de l’ensemble des officines françaises, permettent de mieux comprendre comment adapter localisation et taille de l’officine à la demande de chaque commune ou quartier.
11 h 30 - 12 h 30 Présenté par : HRA Pharma Intervenant : Thierry Harvey, Docteur
SALLE F1
CONTRACEPTIONS ORALES D’URGENCE : ACTUALITES ET PRATIQUE En France, malgré le recours à une contraception fortement médicalisée, une grossesse sur trois est qualifiée de non prévue par les femmes. Et les deux tiers surviennent sous contraception. Les échecs contraceptifs dans la vie courante sont essentiellement expliqués par un changement récent de la méthode contraceptive ou par des écarts d’observance. Pourtant, le recours à la contraception d’urgence reste limité, principalement en raison de la sous perception du risque de grossesse lié à un rapport non ou mal protégé et la méconnaissance des modalités d’utilisation de la contraception d’urgence. L’ulipristal acétate, modulateur synthétique sélectif du récepteur de la progestérone, spécifiquement développé dans cette indication « Contraception d’urgence », enrichit désormais l’arsenal contraceptif. Son efficacité est maintenue jusqu’au cinquième jour après un rapport sexuel non ou mal protégé et supérieure à celle du lévonorgestrel sur la période 0-72 heures, pour un profil de tolérance comparable. Compte-tenu du rôle très important des pharmaciens auprès des femmes, l’arrivée de cette nouvelle génération de contraception d’urgence, disponible uniquement sur prescription médicale, est l’occasion de revenir sur les informations utiles en pratique officinale.
11 h 30 - 12 h 30 SALLE D1-D2 Présenté par : CAA (Conseils et Auditeurs Associés) Intervenants : Michel Watrelos, Professeur Associé à la Faculté de Pharmacie de Lille, Expert-comptable, François Gillot, Expert-comptable,
S’INSTALLER SEUL OU EN ASSOCIATION Dans une conjoncture économique difficile, est-il encore envisageable de s’installer ? Comment peut-on sécuriser le montage et l’optimiser ? Le choix du mode d’exercice (seul ou en association) doit être posé en amont avant toute considération juridique ou fiscale. Une fois ce paramètre posé, diverses questions se poseront : - faut-il exploiter seul l’officine, sans le recours d’aucun associé ? - L’entreprise individuelle est-elle plus appropriée que la société unipersonnelle : EURL ou SELURL, à l’IR ou à l’IS ? - Est-il préférable d’exploiter l’officine en commun, à plusieurs associés exerçants ? Quelle sera la structure juridique la plus adaptée : Société en Nom Collectif, à l’IR ou Société d’Exercice Libéral à l’IS ? 76
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11 h 30 - 12 h 30 SALLE F2 Présenté par : CHU de Bordeaux Intervenant : Dr Noëlle Bernard, Praticien Hospitalier, Service de Médecine Interne et Maladies Infectieuses du Professeur Morlat, Hôpital Saint André Bordeaux
cultés dans le contexte des mouvements de fond qui s’opèrent avec l’éclosion nécessaire de nouveaux paradigmes. Nous visualiserons le cercle des mutations et des résistances nous proposerons ensuite aux participants une démarche structurante : - analyser lucidement la situation et partager avec l’équipe les constats et les enjeux, - dégager les marges de manœuvres et conditions de succès, - activer les trois leviers d’action. Nous échangerons sur les conditions de mise en œuvre avec des applications concrètes.
PRISE EN CHARGE DU PATIENT VIH : ROLE DU RESEAU La pathologie liée au VIH change ! Le suivi aussi ! Comment un réseau Ville Hôpital accompagne cette évolution. En 1994, des professionnels de santé du monde libéral et hospitalier, interpellés par l’épidémie du VIH/SIDA, créaient le Réseau Gironde, réseau Ville-Hôpital, dans le but de faciliter la prise en charge coordonnée médico - psycho - sociale et ambulatoire des personnes infectées par le VIH : communication et coordination entre intervenants, actions d’informations, de formations, de prévention et d’éducation pour la santé... Deux décennies plus tard, les multithérapies ont complètement bouleversé l’évolution de cette pathologie devenue « chronique ». Mais de nouvelles complications émergent (métaboliques, cardiovasculaires, osseuses, neurologiques...), liées aux traitements antirétroviraux et au VIH lui-même (« vieillissement accéléré ») et l’implication de nombreux professionnels reste plus que jamais indispensable... Le réseau Gironde s’adapte à ces nouvelles formes de prise en charge qui seront exposées lors de cette conférence.
14 h 30 - 15 h 30 SALLE D1-D2 Présenté par : Cabinet Fallourd Intervenant : Maître Guillaume Fallourd, Avocat
LA MESENTENTE ENTRE ASSOCIES : REMEDES ET SOLUTIONS ! A l’heure des regroupements, et de la multiplication des SEL et autres sociétés d’officines, les séparations d’associés se font malheureusement de plus en plus nombreuses. Il est dès lors préférable de prévoir, dès la constitution de l’association, un cadre à l’entente cordiale entre associés en mettant en place un règlement intérieur spécifique, et de connaître les moyens d’une rupture convenue. Au demeurant, comment doit-on organiser une séparation équitable des associés, et empêcher ainsi le pire, lorsque le divorce ne peut plus être évité et que le conflit atteint l’organisation, voire la survie de l’officine ?
11 h 30 - 12 h 30 SALLE G1-G2 Présenté par : CHU de Bordeaux Intervenants : Dr David Laharie, Service d’Hépatogastroentérologie, CHU de Bordeaux
14 h 30 - 15 h 30 SALLE E1-E2 Présenté par : Univers Pharmacie Intervenant : Daniel Buchinger, Président d’Univers Pharmacie
TRAITEMENT DES MALADIES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES DE L’INTESTIN EN 2010
PERENNISER SON ACTIVITE PHARMACEUTIQUE DANS UN CONTEXTE DE CRISE
Les Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (MICI), dont les deux entités principales sont la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, touchent environ 100 000 personnes en France. En outre, leur incidence augmente régulièrement dans notre pays. Dans le même temps, la compréhension des mécanismes mis en jeu au cours des MICI a permis de développer l’arsenal thérapeutique, si bien que la prise en charge des patients atteints de MICI a considérablement évolué. Le principe en reste simple : permettre à ces patients le plus souvent jeunes de mener une vie normale sous tous ses aspects, au prix d’une mortalité voisine de zéro. Cet objectif parait de plus en plus accessible avec l’utilisation des anti-TNF et la meilleure connaissance des traitements classiques (corticoïdes et les immunosuppresseurs). Dans l’ensemble, ces traitements sont administrés au domicile ou en ambulatoire.
Les Enseignes Univers Pharmacie, Centre de Santé et Global Pharmacie, pharmacie de proximité ont mis en place des solutions adaptées à toutes les surfaces de vente pour pérenniser l’activité pharmaceutique dans un contexte de crise. Le groupe Univers Pharmacie SAS à également vocation à contribuer au financement des reprises d’officine par leur futur titulaire. Pour y prétendre, ces derniers devront avoir validé les modules de notre Ecole de Formation. 14 h 30 - 15 h 30 SALLE F1 Présenté par : ARTCO (Aide au Regroupement Transfert et Création d’Officines) Intervenants : Serge Veillard, Directeur ARTCO, Anne Lefebvre, Pharmacienne ARTCO
MAILLAGE OFFICINAL ET PERSPECTIVES D’OUVERTURES D’OFFICINES EN AQUITAINE
11 h 30 - 12 h 30 SALLE H1-H2 Présenté par : CCI Consultants Intervenant : Gérard Vaël, Consultant, Responsable DIU Pharmaciens Paris 5 et 11 en Management
Avec 1 279 pharmacies, l’Aquitaine est la cinquième région de France la mieux pourvue en officines. Seule une connaissance précise du maillage et de la croissance démographique permet d’envisager des projets cohérents de restructuration et/ ou de viabilisation. Quelles sont les officines en danger et/ou les plus viables ? Les regroupables ? Les transférables ? Chaque officine, chaque commune a son profil de création de valeur.
MANAGEMENT DE CRISE : DE L’ANALYSE LUCIDE AU PLAN D’ACTIONS REALISTES POUR REBONDIR Les conditions d’exercice de plus en plus difficiles, exigent de prendre les bonnes options pour assurer le maintien et la pérennité de l’officine. Il convient d’appréhender nos diffi77
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logue les besoins du client pour corriger ou éventuellement valider en dispensant ses recommandations et conseils de professionnel. Il se doit ainsi d’acquérir des attitudes et des moyens de prévention donc d’être encore plus à l’écoute de ses clients et d’acquérir leur confiance tout en préservant leur libre arbitre.
ARTCO vous offre cette visibilité entreprenariale et répond aux questions géodémographiques et juridiques liées à vos projets. Zoom Gironde Entre 1999 et 2007, la population municipale de la Gironde a augmenté de 123 271 habitants, soit 15 409 habitants par an. 58 % de cette croissance se situe dans des communes de moins de 10 000 habitants. Dans quelle mesure, cette répartition de la croissance démographique permet-elle d’envisager, à court ou moyen terme, l’ouverture de nouvelles officines ? Peut-on envisager de palier la surdensité officinale des centres-villes des grandes agglomérations par des transferts ou des regroupements, dans ces communes de moins de 10 000 habitants ? D’un point de vue juridique et administratif Depuis 2009, les conditions d’octroi de licences de transfert et de regroupement ont évolué, notamment en ce qui concerne les transferts intra-quartier et l’importance de l’optimisation de l’approvisionnement en médicaments du quartier d’accueil d’un transfert ou d’un regroupement. Ces modifications auront-elles un impact sur la restructuration du maillage officinal en Aquitaine ?
14 h 30 - 15 h 30 SALLE H1-H2 Présenté par : DPO (Développement Pharmacie Officine) Intervenant : Thierry Camuzeaux, Directeur Général de DPO, Chargé de cours de Marketing et de Management dans les facultés de Pharmacie de Paris XI et Tours, Joseph Levy, Président de LJ Conseils- Expert Comptable
PHARMACIE EN GRANDE DIFFICULTE : LES LEVIERS A ACTIONNER ! Depuis le milieu de l’année 2009, bon nombre d’Officines se sont retrouvées en grandes difficultés de Trésorerie. Crise ? Fatalité ? Erreurs de gestion ? Dans cette conférence DPO se propose de passer en revue les faits majeurs qui amènent aujourd’hui les officines à vivre des découverts importants ; découverts pouvant remettre en cause l’existence même de l’entreprise. Des leviers permettent de retrouver une trésorerie positive. Ces leviers sont de 2 ordres : - gestion commerciale qui regroupe les choix marketing (thèmes, produits, marques), les modes d’achat, la stratégie « prix de vente ». - gestion du besoin en fond de roulement qui met en perspective les ressources, les moyens et les objectifs. DPO développera, à partir de cas concrets, les actions mises en place et les résultats obtenus.
14 h 30 - 15 h 30 SALLE F2 Présenté par : IFAS Intervenant : Loïc Bureau, Directeur de l’Institut de Formation des Acteurs de Santé (IFAS)
PHYTOTHERAPIE : ALTERNATIVE AUX PSYCHOTROPES, LE TRI PAR L’EFFICACITE La demande des patients est forte. Les preuves de l’efficacité existent. Elles nous permettent de bien choisir les produits à conseiller. La valeur santé de votre conseil est la clé de la réussite à long terme. C’est la différentiation par la qualité. Le temps d’une conférence, toutes les informations utiles et nécessaires, pour satisfaire votre clientèle : C’est simple, il suffit de connaître les bonnes associations plantes-formes-doses, c’est-à-dire savoir ou aller chercher les bonnes informations. Neutralité et objectivité sont des pré-requis pour un véritable atelier de formation professionnelle, bien au-delà d’une conférence thématique.
16 h 00 - 17 h 00 SALLE D1-D2 Présenté par : Les Experts de la Pharmacie officinale Intervenants : Jean-Yves Pabst, Doyen de la faculté de Strasbourg, Luc-Bertrand Manry, Avocat au Cabinet HavreTronchet, Alain Douche, Expert-comptable et commissaire aux comptes, Président honoraire du groupe CGP, Daniel Buchinger, Président du groupe Univers Pharmacie
GUIDE COMPLET DU PHARMACIEN OFFICINAL : DE L’UNIVERSITE A LA RETRAITE
14 h 30 - 15 h 30 SALLE G1-G2 Présenté par : ICC / EUROMARK (Formation, Coaching et Merchandising en HSB) Intervenant : Marc Taris, Docteur en communication et marketing, Spécialiste en neurosciences et du comportement humain en situations spécifiques
Le monde de la pharmacie est en mutation rapide et entraîne un climat anxiogène qu’il s’agit d’expliquer et de comprendre. Quatre auteurs, quatre experts dans les domaines de la comptabilité, la fiscalité, le contexte législatif et européen de la pharmacie et les métiers de l’officine ont réuni leurs expertises et leur savoir-faire à l’occasion de cette conférence. Ils partageront avec vous, toutes les problématiques des pharmaciens officinaux. - Jean-Yves Pabst, Doyen de la faculté de Strasbourg, est spécialiste des questions législatives européennes. Il intervient pour expliquer ce qu’est et sera le métier de pharmacien d’officine. - Luc-Bertrand Manry, Avocat au Cabinet Havre-Tronchet, est la référence dans le domaine de la pharmacie d’officine sur les questions de fiscalité, de baux, d’acquisition, de vente… - Alain Douche, Expert-comptable et commissaire aux comptes, Président honoraire du groupe CGP (réseau national d’experts-comptables : 2 500 pharmacies clientes) s’at-
LE LIBRE ACCES : VIGILENCE, CONSEIL... LE NOUVEAU SAVOIR-ETRE DU PHARMACIEN Le libre accès dans ses contraintes réglementaires met le Pharmacien face à de nouvelles responsabilités et de nouveaux comportements professionnels. Au-delà des problématiques traditionnelles d’organisation en zones des spécificités des différentes référencements produits, le transfert en zone LibreAccès de gammes ciblées alors réservées au Conseil (OTC) oblige le pharmacien à intégrer une stratégie toute nouvelle à la fois pour être vigilent aux actes d’achats de ses clients mais encore pour former ses collaborateurs aux conseils « exportés ». En effet, seul le contact en comptoir d’accueil au moment du règlement des produits choisis lui permet d’analyser par le dia78
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PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ATTEINTS D’HYPERTENSION ARTERIELLE PULMONIARE/ HOSPITALISATION OU TRAITEMENT A DOMICILE ?
tache à aborder les questions relatives à l’élaboration d’un projet, de l’idée jusqu’à l’achat. - Daniel Buchinger, Président du groupe Univers Pharmacie, est l’un des leaders de l’enseigne et du groupement en France. Il se situe à l’avant-garde des nouvelles techniques qui visent à aider le titulaire et le futur titulaire pharmacien, acteur de santé et entrepreneur, dans son officine ou sa nouvelle officine. Des solutions nombreuses et pérennes existent si nous gardons en tête deux principes simples : nous sommes des entrepreneurs et des acteurs majeurs du parcours de soin. 16 h 00 - 17 h 00
La prise en charge de l’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) est exemplaire en France. Jusqu’à une date assez récente, les patients atteints de cette maladie orpheline et mortelle ne bénéficiaient d’aucune structure adaptée et compétente pour le diagnostic et le traitement. Un important réseau a été créé depuis 2002 comprenant un centre de référence situé à Paris (Hôpital Antoine Béclère) et 22 centres de compétence en région permettant aux patients d’avoir enfin accès à des thérapeutiques ciblées après qu’un bilan complet ait permis un diagnostic précis du type d’HTAP selon la classification de DANA POINT. Le choix et le lieu du traitement de cette maladie dépend en effet de son étiologie, de sa sévérité (classification de la NYHA) et bien entendu du patient et des co-morbidités associées. Après une longue errance des malades n’ayant qu’un traitement dit « conventionnel » et qui associait diurétiques, digoxine et anticoagulant, nous disposons actuellement de nombreuses molécules permettant de jouer sur les 3 voies physiopathologiques actuellement bien connues (les voies de la prostacycline, du monxyde d’azote et de l’endothéline). Le traitement se fait principalement en ambulatoire chez les patients qui sont en stade II et III de la NYHA et privilégie des molécules administrables par voie orale. Les patients en stade IV sont obligatoirement, selon les recommandations, sous prostacyclines par voie intraveineuse ou sous cutanée dont l’initiation se fera exclusivement en milieu hospitalier. C’est ensuite l’état clinique du patient qui permettra de poursuivre le traitement à domicile. Malgré l’amélioration spectaculaire de la prise en charge de ces patient, la mortalité reste encore très lourde, conduisant très souvent à des associations thérapeutiques successives ou concomitantes. Etant donné le coût de toutes ces molécules, il est indispensable que les traitements ne soient prescrits que dans des centres de compétence.
SALLE E1-E2
Présenté par : Formaplus Intervenant : Joëlle Hermouet
LE SUIVI DES PERFORMANCES AU SERVICE DE LA POLITIQUE DE PRIX Dans un contexte économique qui devient plus difficile, la pharmacie doit faire des choix rationnels, pour définir son offre produits et pour construire et faire vivre sa politique de prix. Les ratios de gestion vont nous guider dans ces prises de décisions. En suivant régulièrement les performances des produits et des gammes, pour les principaux secteurs d’activités qui constituent l’offre de l’officine, on va déterminer les produits performants et mesurer l’impact de la politique de prix mise en place sur les volumes et sur la marge de la pharmacie. Le suivi des performances mettra aussi en évidence les secteurs en progression et de bonne rentabilité, qui deviendront prioritaires pour l’officine. Nous allons identifier les informations nécessaires pour cette analyse et les structurer pour faciliter les prises de décisions. 16 h 00 - 17 h 00
SALLE F1
Présenté par : EMS (European Marketing Science) Intervenants : Roger Rémery, Président d’EMS, Didier Doukhan, Rédacteur en chef du Quotidien du Pharmacien
16 h 00 - 17 h 00 SALLE H1-H2 Présenté par : KPMG Intervenants : Bernard Harribey, Expert-comptable, Jérôme Sirot, Expert-comptable
COMMENT MIEUX EXPLOITER LES GISEMENTS DE POTENTIEL DE CHIFFRES D’AFFAIRES ICI OU AILLEURS ? Face à la croissance accélérée du nombre d’officines défaillantes, en difficultés ou dans l’incapacité de trouver acquéreur, il est permis de s’interroger sur : - l’avenir du site exploité vu sa réserve éventuelle de développement tant du chiffre d’affaires que de la marge, - l’intérêt d’un futur transfert ou regroupement. Or, les outils informatiques d’analyse économique intégrant le GPS disponibles actuellement mettant en relation géographie et comportement de la clientèle zone par zone face au potentiel de marché, permettent de découvrir et évaluer les résultats à attendre d’une nouvelle offre, d’un nouvel aménagement, d’un nouvel espace sur le site actuel ou futur et de construire une nouvelle stratégie gagnante. 16 h 00 - 17 h 00
L’OPTIMISATION FISCALE ET FINANCIERE DE L’OFFICINE Chaque année apporte son lot de réformes et le foisonnement des textes rend difficile la prise de décision pour le professionnel de santé qu’est le pharmacien. Les experts de KPMG accompagnent les titulaires dans la gestion de leurs entreprises officinales notamment dans deux grands domaines : le choix du mode d’exercice et la maîtrise de la performance Le choix du mode d’exercice, c’est l’entreprise individuelle, la SEL, la SNC, tous supports juridiques et fiscaux de l’exercice professionnel. La maîtrise de la performance, c’est le contrôle de la marge, le suivi des frais de personnel, la gestion du stock. Cette conférence veut donner des repères au pharmacien pour la conduite de son officine dans un environnement mouvant
SALLE F2
Présenté par : Centre de compétence HTAP en Aquitaine Intervenant : Claire Dromer, Docteur
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Dimanche 14 novembre 2010 10 h 00 - 11 h 00 SALLE D1-D2 Présenté par : Cabinet Fallourd Intervenant : Maître Guillaume Fallourd, Avocat
premier plan, avant qu’il ne se retrouve face à la gestion quotidienne de son traitement médicamenteux et de sa pathologie. Que peut faire en pratique le pharmacien et surtout comment peut-il se former à cette nouvelle mission, quels en sont les outils en formation initiale et en formation tout au long de la vie ? Telles sont les principales questions qui seront abordées lors de cette table-ronde qui se propose de faire le point sur l’existant, de partager des expériences et de donner des solutions concrètes aux pharmaciens officinaux en exercice et en cours de formation.
DE LA PUBLICITE A LA SOLLICITATION : QUELLES SONT LES LIMITES POUR L’OFFICINE ? Face à une concurrence de plus en plus dure et à de lourdes contraintes législatives et règlementaires, la publicité reste un moyen de communication et d’information incontournable pour le pharmacien d’officine. Le développement et l’utilisation de nouvelles technologies, tel que internet, le démontre encore. Or, si le pharmacien est parfaitement libre d’informer ou de solliciter la clientèle, celle-ci ne doit pas être faite par des moyens ou procédés dits de « sollicitation contraires à la dignité de la profession ». Malgré cette limite un peu floue posée par le Code de déontologie, celui-ci apporte un certain nombre de repères concrets permettant au pharmacien de réaliser une publicité en faveur de son officine. Quels sont ces repères, et pour quels types de publicité ?
10 h 00 - 12 h 30 Présenté par : OCP Intervenant : Patrick Mesgouez, Consultant
SALLE G1-G2
INSTALLATION : COMMENT SE LANCER AUJOURD’HUI ? Sur un marché en pleine évolution, l’installation (première installation, succession, transfert, regroupement...) est un sujet au cœur des préoccupations qui connaît également de forts changements : de nouveaux intervenants, des statuts juridiques complexes (SEL...), de nouveaux services d’accompagnement... Un expert répond à toutes les questions que vous vous posez notamment sur les montages financiers, les types de sociétés avantages... Conférence sponsorisée par l’OCP qui vous accompagne sur l’ensemble de votre projet d’installation.
10 h 00 - 11 h 00 SALLE E1-E2 Présenté par : Extencia Intervenants : Bruno Boirie, Expert-comptable, Michel Grosse, Expert-comptable du Cabinet Extencia
S’INSTALLER AUJOURD’HUI : OUI, MAIS... Note de conjoncture : chiffres du 1er semestre 2010 dans la région (évolution CA, marge...). Prix de vente des pharmacies en EBE. - Approche économique : constat du passé. - Faire un prévisionnel : prix de la pharmacie fonction de sa rentabilité. - Approche géomarketing. Mon projet : analyse de la cible et adéquation au projet. Les audits à mener. Cinq règles pour sécuriser mon projet. 10 h 00 - 11 h 00
C O N F É R E N C E S
10 h 00 - 11 h 00 SALLE H1-H2 Présenté par : Profession Pharmacien Intervenant : Jean-Michel Mrozovski, Consultant en communication officinale
VALORISER L’ACTE OFFICINAL DE LA DISPENSATION D’ANTALGIQUE DE PALIER III La délivrance d’antalgique à des patients fragiles est un des enjeux majeurs de la pratique officinale. Outre les aspects techniques de la délivrance, l’accompagnement des patients et de leur entourage est une opportunité pour le pharmacien de devenir un interlocuteur irremplaçable. Cette reconnaissance passe par la connaissance de ce qui fait l’originalité de cet acte de délivrance. Cet atelier à l’initiative de Profession Pharmacien fera le point sur le rôle et les opportunités du pharmacien dans la dispensation d’un antalgique de palier III.
SALLE F1
PREPARATEURS, PREPARATIONS MAGISTRALES ET OFFICINE : QUELLES REFORMES ? 10 h 00 - 11 h 00 SALLE F2 Présenté par : Faculté de Pharmacie de Bordeaux Intervenant : Pr Dominique Porquet, Président le la conférence des Doyens des Facultés de Pharmacie, Françoise Amouroux, Docteur en Pharmacie, Professeur associé à la Faculté de Pharmacie de l’Université Bordeaux 2, Conseiller scientifique UTIP National, Responsable UTIP 33, Secrétaire CQAPO
11 h 30 - 12 h 30 SALLE D1-D2 Présenté par : D Talents Conseil et Formation Intervenant : Fabiole Moreddu, Docteur en pharmacie, Consultante-formatrice auprès des équipes officinales
AMELIORER VOS PERFORMANCES COMMERCIALES
L’EDUCATION THERAPEUTIQUE DU PATIENT : UNE NOUVELLE MISSION A DECLINER EN TERMES DE FORMATION
La Médication Officinale représente un levier majeur pour le développement de votre chiffre d’affaires. Comment mettre en place une véritable « prescription officinale », face à une demande spontanée de conseil ? Comment se préparer à la délivrance de produits complémentaires ? (identifier et lever les freins à la vente, construire une fiche « conseil associé »)
Acteurs incontournables de la santé publique, le pharmacien d’officine se voit confier par la loi HPST un rôle majeur dans l’éducation thérapeutique des patients. Pour le patient, le pharmacien est l’interlocuteur de santé de proximité et de 81
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révélé l’existence de constituants qui conférent au vin des propriétés biologiques justifiant l’intérêt des scientifiques. C’est une invitation a une évocation philosophique scientifique thérapeutique et poétique du vin a laquelle vous êtes convies.
Comment communiquer de façon professionnelle et persuasive (questionnement, annonce du conseil, argumentation, conclusion de la vente) pour mettre en confiance et fidéliser notre patient-client ? Cet atelier vous propose de nombreux outils pratiques, directement applicables au comptoir, pour mener avec succès vos ventes conseil et valoriser vos compétences.
11 h 30 - 12 h 30 SALLE H1-H2 Présenté par : CLASS Assurance / MADP Intervenant : Jean-Christophe Leuret, Bernard Cetre, Gérant Associés
11 h 30 - 12 h 30 SALLE E1-E2 - Table Ronde Présenté par : Le Quotidien Intervenants : Pdt. Philippe Gaertner (FSPF), Président Délégué, Gilles Bonnefond (USPO), Pdt. Claude Japhet (UNPF), Bernard Charles (CEFH), Pdt. Pascal Louis (Collectif des groupements), Michel Rioli (Consultant), Modérateur : Jacques Gravier
CONFERENCES-DEJEUNERS : COMMENT EVITER LES PIEGES DE L’ASSURANCE ? Comment éviter les pièges de l’assurance ? Autour d’un plateau-repas nous vous proposons de partager notre conception de l’assurance du Pharmacien à travers trois thèmes essentiels : l’assurance de l’emprunteur, la prévoyance du Titulaire, la Responsabilité Civile Professionnelle, que nous décortiquerons ensemble. Nous répondrons à la question : Votre assureur vous a-t-il tout dit ? Ou comment éviter les pièges de l’assurance ?
L’EXERCICE OFFICINAL A-T-IL ENCORE DE L’AVENIR ? Lentement, mais sûrement, l’économie de l’officine se dégrade avec pour principale cause l’effondrement de la marge. Ainsi, en Ile-de-France, depuis le début de l’année 2010, chaque semaine une pharmacie baisse définitivement son rideau. En province la situation n’est guère plus florissante. Mais l’espoir est permis. Car les syndicats d’officinaux bataillent pour obtenir une réforme de la rémunération des pharmaciens. Revaloriser la marge désormais jugée inadaptée aux réalités économiques de 2010, et rémunérer les nouvelles missions inscrites dans la loi HPST, sont les deux idées-forces qui animeront cette table ronde du " Quotidien du Pharmacien " alors que les parlementaires examinent le PLFSS pour 2011.
14 h 30 - 15 h 30 SALLE D1-D2 Présenté par : Faculté de Pharmacie de Bordeaux Intervenant : Pr Brigitte Vennat, UFR Pharmacie Clermont-Ferrand, Co-responsable de la filière Officine Présidente de l’Association pour la Promotion des Pharmacies EXPérimentales (APPEX), Dr Françoise Galland, UFR Pharmacie Angers, Directrice de l’Université numérique des sciences pharmaceutiques francophones (UNSPF) Modérateur : Pr Bernard Muller, Doyen de la Faculté de Pharmacie de l’Université Bordeaux 2
LES NOUVEAUX OUTILS DE FORMATION DES PHARMACIENS : PHARMACIES PEDAGOGIQUES, UNIVERSITE NUMERIQUE
11 h 30 - 12 h 30 SALLE F1 Présenté par : Différence Intervenants : Marie-France Perrin CAPEC Dijon, Serge Laurent GFE Nice, Herbert Perrin BDL Valenciennes, Serge Zenou AXIOME Montpellier
Les pharmacies pédagogiques. Interfaces entre UFR et officine, ces structures, déjà implantées dans 18 facultés de Pharmacie, se revendiquent comme des espaces entièrement dédiés à la professionnalisation, mais aussi comme des pharmacies expérimentales, lieux privilégiés pour simuler les différents aspects de la pratique officinale et s’initier à une démarche Qualité. En formation initiale, elles sont des interfaces entre enseignements théoriques et stages officinaux. Les pharmacies pédagogiques sont également des opérateurs de la formation tout au long de la vie professionnelle des pharmaciens, en accueillant des soirées de formation continue et des D.U. Les universitaires et officinaux enseignants associés impliqués dans ces structures sont regroupés au sein d’une association, l’APPEX, qui travaille à l’amélioration constante de la professionnalisation de la filière Officine et de la formation continue des officinaux. Université Numérique. La formation continue est-elle justifiée pour les pharmaciens ? Si la réponse est positive, il reste à fixer un cahier des charges pour que les modalités des formations respectent un certain nombre de contraintes : - assurer une formation de qualité, avec des sujets qui préoccupent effectivement les professionnels ; - trouver des formateurs compétents qui sauront prendre en compte la disparité des niveaux entre les jeunes et les plus anciens pharmaciens ; - prendre en compte les contraintes logistiques et éviter les mobilisations trop longues en dehors des officines ;
EIRL, SPFPL, SEL... FACE AUX EVOLUTIONS : QUELS SONT LES REELS INTERETS ET PIEGES A EVITER POUR LE PHARMACIEN ? Face à l’évolution des formes juridiques d’exercice (entreprise individuelle à responsabilité limitée, société de participation financière de profession libérale, SEL...), chaque pharmacien a la possibilité d’adapter son statut pour tenir compte de sa situation personnelle : fiscalité, financement, trésorerie, protection du patrimoine, et que ce soit lors de l’installation, le développement ou la transmission de l’officine. 11 h 30 - 12 h 30 Présenté par : Pharmacie Jean Galand Intervenant : Jean Galand, Pharmacien
SALLE F2
INTERET THERAPEUTIQUE DES VINS DE BORDEAUX On a attribué au vin dès le début de son apparition une auréole mystique qui n’a jamais entouré aucun autre breuvage. L’utilisation empirique des vertus médicinales du vin faites par les anciens a également traversé les siècles. Si le vin de nos jours n’est plus employé qu’en tant qu’excipient ou véhicule de certaines préparations magistrales, les progrès techniques aidant les méthodes analytiques ont 82
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- mettre en place des modalités qui respecteront des espaces de rencontre et de convivialité entre formateurs et formés... Une formation peut-elle répondre à toutes ces exigences : OUI, c’est ce que nous nous proposons de vous démontrer avec l’Université Numérique.
monde s’accompagne d’un certain nombre de dérèglements environnementaux et autres, susceptibles de retentir sur la santé des hommes. Ces risques environnementaux et sanitaires médiatisés sont sources d’inquiétude pour beaucoup mais restent souvent mal compris. Parmi les professionnels qui doivent sensibiliser la population à ces nouveaux risques, le pharmacien est l’un de ceux les plus concernés. Afin de mieux assurer son rôle d’éducateur de santé et d’acteur de prévention, il doit connaître les tenants et aboutissants de ces dérèglements multiples. Quelles en sont les origines ? Qu’est-ce qu’un écosystème et quelles pourraient être les conséquences d’une érosion trop rapide de la biodiversité ? Quels impacts sur la santé et quelles évolutions à venir ? Certaines maladies infectieuses tropicales ne pourraient-elles pas s’implanter dans nos pays européens tempérés ? Pour prendre la mesure de tous ces changements et des nouveaux risques sanitaires, l’Association Française des Pharmaciens Catholiques organise un atelier-débat.
14 h 30 - 15 h 30 SALLE E1-E2 Présenté par : USPO Intervenant : Gilles Bonnefond, Président délégué de l’USPO
ECONOMIE DE L’OFFICINE : QUEL MODELE POUR LA FRANCE ? Le débat sur l’évolution des modes de rémunération des pharmaciens n’échappe à aucun pays. Cette modification doit accompagner les nouvelles missions du pharmacien et résoudre l’équation de l’évolution du marché des médicaments. Anticiper les baisses de prix, l’arrivée de médicaments très onéreux et spécifiques, l’évolution des génériques, la modification des habitudes de prescription des médecins, la rémunération des actes pharmaceutiques et de coordination. Consolider notre métier sans rien céder sur nos acquis c’est l’engagement que nous prenons. Venez débattre de votre rémunération pour mieux préparer votre avenir.
14 h 30 - 17 h 00
SALLE G1-G2
Présenté par : OCP Intervenant : Jean-François Lagorce, Pharmacien
EDUCATION THERAPEUTIQUE DU PATIENT DIABETIQUE DE TYPE 2
14 h 30 - 15 h 30 SALLE F1 Présenté par : Université Rennes1 Intervenant : Loïc Bureau, Professeur Nutraceutique, Université Rennes1
Ouverte aux pharmaciens depuis la loi HPST, l’éducation thérapeutique est une véritable opportunité pour l’officine. Soyez précurseurs, découvrez parmi les premiers ce qu’est l’éducation thérapeutique : ni conseil, ni commentaire d’ordonnance, vous serez surpris d’entrevoir ses perspectives inattendues, pour vos diabétiques demain plus observant car mieux pris en charge, pour vous-même grâce à un exercice plus gratifiant de votre métier et enfin pour l’officine, combien plus attractive pour les autres diabétiques. Cette session, sera animée par Jean-François Lagorce, formateur OCP et titulaire d’officine, selon une méthode originale et ludique facilitant la mémorisation. Cette formation est extraite d’un stage OCP de Formation Conventionnelle Continue (FCC) agréé.
COMPLEMENTS ALIMENTAIRES ANTIOXYDANTS, QUELS BENEFICES SANTE ? Patients, clients, consommateurs, tous s’intéressent de près aux antioxydants. Les compléments alimentaires antioxydants sont légion. Il y en a pléthore... Les questions foisonnent : comment s’y retrouver ? Quel complément choisir ? A quelle dose le prendre ? Quel apport en nutriment est souhaitable ? Y-a-t-il des risques de surdosage ? Les dernières informations sur la vitamine C sont-elles justifiées ? Que répondre aux questions sur le carotène ? Et les « superfruits » açai, gogi, grenade, canneberge, noni... qu’en penser ? Les réponses sont simples. Elles vous permettent d’apporter une réelle valeur ajoutée santé à vos conseils, le principal moyen de faire la différence par rapport aux autres circuits et de fidéliser votre clientèle. En pharmacie, le rapport qualité/prix compte bien davantage que le prix luimême...
14 h 30 - 15 h 30
SALLE H1-H2
Présenté par : VU Merchandising Identitaire Intervenant : Aurélie Paquier, Brigitte Aaron, Co-fondatrices de Vu Merchandising Identitaire
MERCHANDISING EN PHARMACIE : CREEZ VOTRE IDENTITE ! Le point de Départ de votre Identité c’est le Consommateur. Le connaissez-vous ? Savez-vous ce qu’il attend de vous ? Et quel est votre rôle dans sa vie aujourd’hui ? Le connaître vous aidera à mieux vous définir. Le connaître vous aidera à mieux choisir et implanter vos produits. Le connaître vous installera dans une relation Gagnant/ Gagnant sur le long terme. Le connaitre vous aidera surtout à être unique. VU Merchandising Identitaire a interrogé vos clients et partage les conclusions générales des groupes Consommateurs menés en Mai 2010.
14 h 30 - 15 h 30 SALLE F2 Présenté par : AFPC Intervenants : Gilbert Haumont, Maître de conférences en parasitologie, U.F.R. Sciences Pharmaceutiques Bordeaux 2, Françoise Tessier, Maitre de conférences en bactériovirologie (Bordeaux), Isabelle Gschwind, Pharmacienne, conseil en communication santé
L’OURS BLANC, LE MOUSTIQUE ET LE PHARMACIEN ! Dérèglement climatique, perturbation des écosystèmes et risques pour la santé. Aujourd’hui, l’évolution rapide du 83
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16 h 00 - 17 h 00 SALLE F1 Présenté par : Naturactive Intervenant : Philippe Gaimard, Formateur Naturactive Laboratoires Pierre Fabre
Nous présentons notre Méthodologie Merchandising pour traduire ces attentes Consommateurs concrètement dans votre Officine et bâtir « la nouvelle officine gagnante » dont quatre modèles se dessinent dans l’analyse de ces Etudes. Comment allier “Business” et ”Conseil” ? Deux Univers antinomiques... Ou complémentaires ? C’est le cœur de notre atelier. 16 h 00 - 17 h 00
PHYTOTHERAPIE EN HIVER : POUR UN CONSEIL OFFICINAL ADAPTE ! La Phytothérapie présente de nombreuses possibilités de traitement en réponse aux questions de santé les plus souvent posées à cette période de l’année : prévenir les affections hivernales, lutter contre les états de fatigue passagers, restaurer la qualité du sommeil, lutter contre les douleurs... Naturactive propose des extraits de plantes en gélules ou en fluides et des complexes d’huiles essentielles pour une prise en charge globale de la santé.
SALLE D1-D2
Présenté par : ICC / EUROMARK (Formation, Coaching et Merchandising en HSB) Intervenant : Marc Taris, Docteur en communication et marketing, Spécialiste en neurosciences et du comportement humain en situations spécifiques
CONDUITE DU CHANGEMENT ET ESPRIT D’EQUIPE
16 h 00 - 17 h 00
SALLE F2
16 h 00 - 17 h 00
Le respect des engagements comme fondement de l’esprit d’équipe. L’entreprise est une équipe : partage des objectifs de performance. Le système Entreprise : de l’intellect et des hommes, la collaboration. La place de l’ingénierie avant la recherche des moyens. La conduite du management de proximité a pour objectif la délégation et ses niveaux de responsabilisation. Les différentes formes de raisonnements selon les contextes et les domaines pour augmenter ses capacités de choix, de décisions et de développer sa créativité pour réagir vite et anticiper. Les enjeux du système Entreprise, la flexibilité et la responsabilisation envers le client face aux attraits concurrentiels. Développer l’esprit d’équipe solidaire, constructif, positif, partagé et déterminé en donnant les outils nécessaires d’appropriation à ses collaborateurs, en créant des repères fiables et sécurisants. Mettre en œuvre la responsabilisation en équipe pour un esprit d’entreprise en s’attachant à l’analyse de sens et à la production de sens dans chacun de ses comportements, de ses actes et de ses décisions.
Présenté par : CVAO (Comité de Valorisation de l’Acte Officinal) Intervenant : Jean-Michel Mrozovski, Coordinateur des activités du CVAO, Formateur, Qualiticien et Pharmacien
COMMENT INAUGURER UN TRAITEMENT CHRONIQUE EN FIDELISANT VOS CLIENTS Le CVAO est une association qui œuvre pour la reconnaissance de la fonction soignante du pharmacien. Celui-ci a un rôle évident à jouer dans le suivi des traitements chroniques. Le CVAO a crée des moyens de fidéliser les patients chroniques en les intégrant à des entretiens officinaux réguliers. Le but de cet atelier pratique sera d’envisager avec vous les moyens efficients pour que vos patients chroniques vous considèrent comme une étape indispensable à la qualité de leur traitement. 16 h 00 - 17 h 00
SALLE H1-H2
Présenté par : Astera Intervenant : Patrick Rémond Directeur du réseau Les Pharmaciens Associés (groupe Astera) et un spécialiste du merchandising de l’officine.
SALLE E1-E2
Présenté par : CNOP (D) Intervenants : Pdt. Jérôme Parésys-Barbier, Vice Pdt. Dr Serge Caillier, Trésorier Daniel Lefevre
COMMENT DEVELOPPER VOS VENTES EN S’ADAPTANT A VOTRE ENVIRONNEMENT ?
L’ENGAGEMENT PROFESSIONNEL DES ADJOINTS A TRAVERS LA MISE EN PLACE DE LA LOI HPST
Dans la distribution de détail jusqu’à 40 % des ventes manquées s’expliquent par une mauvaise adaptation de l’offre à son marché. La pharmacie n’échappe pas à la règle. Le pharmacien a donc l’impérieuse nécessité de développer des services et des produits en totale adéquation avec la demande de sa clientèle actuelle mais surtout potentielle, c’est-à-dire celle qui ne fréquentent pas encore son officine. Grâce à l’outil exclusif « Géofficine » couplée à une méthode fine d’analyse de l’environnement et de la concurrence, le pharmacien peut réellement définir une stratégie gagnante. Les résultats : une offre ajustée à la demande, des stocks réduits et des ventes en hausse.
Il s’agit à travers cette mise en place progressive de la loi, de montrer les possibilités concrètes pour les adjoints de s’investir autrement dans leur exercice pharmaceutique au quotidien, d’affirmer que sans leur concours certaines dispositions concernant la pharmacie d’officine ne peuvent devenir une réalité, que leur engagement professionnel affirmé est source de motivation pour tous, corroboré par une prochaine prise de participation financière au sein des officines où ils exercent ; en somme un discours lucide certes mais rassurant et prometteur.
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Lundi 15 novembre 2010 10 h 00 - 11 h 00 Présenté par : CHU de Bordeaux Intervenant : Pr Dominique Breilh
SALLE D1-D2
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enchaînement logique des marques qui s’appuie sur une approche Merchandising rationnelle des espaces linéaires. A l’heure où l’offre de marques est croissante, cet exercice peut s’avérer déterminant pour dynamiser l’activité commerciale.
THERAPEUTIQUES CIBLEES DES ANTICANCEREUX PAR VOIE ORALE
10 h 00 - 11 h 00 SALLE F2 Présenté par : CHU de Bordeaux Intervenant : Dominique Daniel-Lamazière, Cadre supérieur de santé diététicienne CHU de Bordeaux
10 h 00 - 11 h 00 SALLE E1-E2 Présenté par : Roche Intervenants : Valérie Durocher, Responsable Roche Action Ville, Philippe Gaertner, Pdt. de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, Pr Maryvonne Hourmant, Néphrologue, CHU Hôtel-Dieu, Nantes, Aurélie Herlin, Pharmacien en Officine, Avrillé (Maine-et-Loire)
SANTE DE L’ENFANT ET NUTRITION Dès la naissance manger est une activité primordiale. Des recommandations simples et des repères de consommations validés par les instances scientifiques permettent de répondre aux questions des parents mais aussi des professionnels de santé souvent interrogés. Une alimentation adaptée doit permettre un développement optimal adapté à l’âge, la croissance et l’activité physique. Elle doit également prévenir certaines pathologies à moyen et long terme résultants de carences ou de déséquilibres alimentaires mais aussi favoriser une relation de qualité au moment du repas. Cette alimentation varie dans le temps pour s’adapter aux besoins de la petite enfance (de la naissance à 3 ans) et de l’enfance (de 3 à 11ans) en passant par les différentes étapes de la diversification. Les études nutritionnelles montrent que la plupart des enfants de 0 à 3 ans ont une alimentation trop riche en protéines, déficitaire en lipides et en fer. Les enfants de 3 à 6 ans consomment trop de graisses totales et surtout d’acides gras saturés ainsi que trop de saccharose au détriment de glucides complexes.
CO-DEPISTAGE DIABETE ET DYSFONCTIONNEMENT RENAL EN PHARMACIE : UNE OPERATION MENEE PAR LES OFFICINAUX ET RECONNUE PAR LES NEPHROLOGUES En France, le dépistage de l’insuffisance rénale chronique et du diabète reste insuffisant. Ainsi, dans la région NordPas-de-Calais, 60 % des patients souffrant d’insuffisance rénale chronique arrivent au stade de la dialyse sans avoir vu un néphrologue. Quant aux patients diabétiques, 20 % ignorent encore leur maladie sur 2,5 millions de personnes concernées. Pourtant, le dépistage précoce de ces pathologies peut permettre de ralentir de manière significative leur évolution, de retarder le passage en dialyse de 10 à 15 ans et d’agir sur la qualité de vie des patients. Comment agir face à ce problème de santé publique ? Quatre millions de personnes par jour fréquente une officine, ce qui fait du pharmacien un acteur particulièrement bien positionné pour identifier la population candidate à un dépistage de masse. Dans ce contexte, on comprend l’intérêt du programme régional de 2007, puis du programme national de 2008, de co-dépistage diabète et dysfonctionnement rénal à l’officine. Cet atelier vous permettra de comprendre les enjeux et la nécessité d’un dépistage étendu et ciblé, vous décrira en pratique l’opération à l’officine et vous présentera les résultats, avec plus de 4 000 patients qui ont bénéficié de cette opération en quelques semaines. Illustration concrète des missions du pharmacien d’officine dans le cadre de la loi HPST, ce programme innovant met en évidence votre rôle dans le dépistage, la coordination des soins et la prise en charge globale du patient.
10 h 00 - 11 h 00 SALLE G1-G2 Présenté par : OMEDIT Aquitaine Intervenant : Bertrice Loulière, Coordonnateur OMEDIT Aquitaine
QUALITE ET SECURITE DE LA PRISE EN CHARGE MEDICAMENTEUSE DANS LE PARCOURS DE SOINS DU PATIENT L’amélioration de la qualité et la sécurité des soins est un des axes juridiques forts de la Loi « Hôpital, patients, santé, territoires » (HPST). Le processus continu de prise en charge médicamenteuse s’inscrit pleinement dans ces exigences avec un objectif attendu : lutter ensemble contre l’iatrogénie médicamenteuse évitable. A l’image d’une approche globale non cloisonnée du parcours de soins, la qualité et la sécurité du circuit du médicament impliquent la mobilisation de tous les acteurs concernés dont les pharmaciens d’officine aux missions dès lors définies par l’article 38 de la Loi ».
10 h 00 - 11 h 00 SALLE F1 Présenté par : Merchandising Pierre Fabre Intervenant : Jérémie Dumont, Consultant Merchandising Pierre Fabre
OPTIMISER LA CIRCULATION DANS LA PHARMACIE ET ORGANISER LES MARQUES DANS LE POINT DE VENTE POUR DYNAMISER L’ACTIVITE COMMERCIALE
10 h 00 - 11 h 00 SALLE H1-H2 Présenté par : IDCE Intervenant : Nicolas Deguilhem, Consultant IDCE
L’observation du comportement d’achat du patient / consommateur en officine nous amène à « dessiner » un flux de circulation dans le point de vente. L’analyse spécifique de ce flux, nous permet de mettre clairement en évidence des « éléments » majeurs ou mineurs tels que la signalétique, l’éclairage qui influencent ce flux initial et nous impose un
GESTION ET ORGANISATION DE VOTRE EQUIPE : OPTIMISER VOS RESSOURCES Gagnez en efficience quand les indicateurs sont en bernes. Votre équipe est créatrice de valeurs, partagez avec elle une 87
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quant à la fois les médecins, pharmaciens hospitaliers, officinaux et autres professionnels de santé. Une nouvelle donne qui sera évoquée au cours de cette table-ronde illustrée par les retours d’expérience menées sur le terrain.
vision positive et dynamique. Observez votre officine d’un regard différent, offrez du sens à l’action. Des collaborateurs qui se sentent valorisés sont précieux pour l’officine, ils apportent de l’énergie et aident à la progression pour le plus grand bien des vos patients et de votre rentabilité. Une organisation optimisée et un management implicatif peuvent développer votre performance. Nous vous offrons un instant de pause pour prendre le temps d’observer, d’écouter et d’analyser pour mieux anticiper l’avenir et réussir à donner envie à votre équipe de vous suivre vers le succès.
11 h 30 - 12 h 30 SALLE F1 Présenté par : CHU de Bordeaux Intervenant : Pr Didier Lacombe, Service de Génétique Médicale, CHU de Bordeaux, Laboratoire de Génétique Humaine, Université Bordeaux 2, Centre de Référence Anomalies du développement et Syndromes Malformatifs, Bordeaux
MALADIES RARES D’ORIGINE GENETIQUE
11 h 30 - 12 h 30 SALLE D1-D2 Présenté par : Fiducial Intervenant : Philippe Becker, Expert-comptable, Directeur du département pharmacie de Fiducial Expertise
Les maladies rares sont définies pas leur faible prévalence, avec moins d’un individu sur 2 000 atteint. Cette caractérisation purement épidémiologique explique la grande diversité de ces maladies qui partagent cependant de nombreux points communs. Environ 5 % des individus seraient porteurs d’une maladie rare, ce qui représente entre 2 et 3 millions de personnes concernées en France, et environ 25 millions en Europe. Environ 8 000 maladies rares sont aujourd’hui identifiées, allant de maladies extrêmement rares avec quelques cas décrits dans le monde, à des maladies moins rares, comme la mucoviscidose (environ 8 500 patients en France). Toutes les maladies rares ne sont pas d’origine génétique, mais on estime que 85 à 90 % le sont, ce qui pose des questions spécifiques, comme la transmission de l’information familiale, le conseil génétique ou les possibilités de test génétique ou de diagnostic prénatal ou préimplantatoire. Les maladies rares sont des modèles permettant souvent d’avancer sur la compréhension des maladies communes. Un des intérêts de la recherche sur les maladies rares est l’éclairage de la physiopathologie des maladies, permettant souvent des innovations thérapeutiques. On peut citer l’exemple de la perte de l’hétérozygotie du gène PTCH1 à la base du plus fréquent cancer chez l’homme, le carcinome baso-cellulaire, identifié à partir du syndrome de Gorlin. L’errance diagnostique des patients et l’engagement citoyen de la collectivité ont permis l’émergence du premier plan national maladies rares (2005-2008) qui a permis de labelliser des centres de référence maladies rares (131) dont l’expertise est reconnue sur le territoire national, ainsi que d’autres actions comme le soutien au portail d’information Orphanet. La France est aujourd’hui reconnue comme le leader européen au niveau des maladies rares. La mise en place d’un deuxième plan national maladies rares (2010-2014) est prévue d’ici la fin de l’année.
PREMIERE INSTALLATION : COMMENT REUSSIR EN TEMPS DE CRISE ! Le rêve de beaucoup de pharmaciens diplômés est de devenir un jour titulaire. Depuis quelques mois la concrétisation de ce rêve paraît plus difficile car la crise financière et économique a rebattu les cartes. Faut-il attendre une embellie avant de s’installer ? A quel prix acheter une pharmacie ? Quel est l’apport minimum exigé par les banquiers ? Quelle structure juridique choisir ? Tels seront les nombreux thèmes qui seront exposés par les experts-comptables de Fiducial au travers d’exemples concrets et chiffrés. 11 h 30 - 12 h 30 SALLE E1-E2 - Table Ronde Présenté par : Le Quotidien Intervenants : Préfète Nicole Klein (DG de l’ARS), Jean-Marc Roubaud (Député UMP Gard), Jean-Luc Preel (Député Nouveau Centre de Vendée), Pdt. Bernard Charles (CEFH), Philippe Gaertner (Pdt de la FSPF), Pdt. délégué Gilles Bonnefond (USPO), Pdt. Claude Japhet (UNPF)
PATIENT CANCEREUX : CE QUE PEUT FAIRE LE PHARMACIEN ! Discourt d’Introduction par Madame Nicole Klein (Préfète et Directrice Générale des ARS). Grâce à la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST) le rôle des pharmaciens véritables acteurs centraux du système de santé a été une nouvelle fois consacré. Un rôle renforcé, depuis que l’inter professionnalité et les délégations de taches sont devenues des maîtres mots. Trait d’union obligé entre le monde hospitalier et l’ambulatoire, les officinaux sont désormais les piliers d’un système que les Agences Régionales de Santé (ARS) font évoluer. Dans le domaine du cancer, la mise à disposition ces dernières années de nouveaux traitements per os ou intraveineux facilitent l’accès aux soins à domicile. Grâce à ces avancées, la pathologie cancéreuse évolue de plus en plus comme une maladie chronique au cours de laquelle les patients souhaitent concilier vie sociale et vie professionnelle. Parallèlement des recommandations de l’HAS sont parues pour définir les profils des patients éligibles à la chimiothérapie à domicile. Un nouveau mode de prise en charge qui engendre une réorganisation profonde du parcours de soins impli-
11 h 30 - 12 h 30 SALLE F2 Présenté par : CHU de Bordeaux Intervenants : Aurélie Gresser, Dr Joanne Jenne, Hôpital Xavier Arnozan
ROLE DU PHARMACIEN DANS UN SERVICE DE GERIATRIE La polymédication est habituelle et souvent légitime chez le sujet âgé polypathologique. Ceci implique pour le pharmacien de gérer au mieux le risque iatrogéne alors majoré, de favoriser l’observance, d’améliorer la qualité et la sécurité du traitement et le bon usage du médicament. La présence du pharmacien dans le service gériatrique permet de 88
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L’AVC : DE L’HOPITAL A LA MAISON !
retracer un historique médicamenteux précis, d’optimiser les ordonnances avec le médecin et de mener des actions éducatives auprès du patient et/ou de l’aidant. A la sortie, un plan de soin individuel détaillé reprenant l’ordonnance de sortie est remis au patient. Un document similaire est également envoyé au médecin traitant et pharmacien d’officine expliquant les différentes modifications effectuées au cours de l’hospitalisation permettant d’assurer la continuité des soins.
L’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) touche tous les ans plus de 130 000 personnes en France. Nous disposons depuis quelques années de structures dédiées, les Unités Neuro Vasculaires, et de traitements thrombolytiques efficaces qui diminuent les conséquences fonctionnelles de ces lésions cérébrales. Cependant, leur efficacité dépend de la rapidité de la prise en charge des patients et de l’organisation des filières de soins. L’AVC est une urgence au même titre que l’infarctus du myocarde. Une prise en charge rééducative multidisciplinaire est souvent nécessaire pour aider le patient à recouvrer un niveau d’autonomie le plus important possible et limiter son handicap (restrictions de participation). Cette prise en charge, qui va s’échelonner sur plusieurs mois, débute au mieux en unité de rééducation avant de se poursuivre en libéral. Des traitements médicamenteux spécifiques (toxine botulique...) mais également physiques (technique de rééducation, matériel orthétique...) sont utilisés de manière combinée pour lutter contre les déficiences et limitations d’activité séquellaires. Les nouvelles technologies et en particulier la réalité virtuelle ouvrent de nouvelles perspectives en matière de rééducation de certaines déficiences cognitives ou motrices post-AVC.
11 h 30 - 12 h 30 SALLE G1-G2 Présenté par : CHU de Bordeaux Intervenant : Valérie de Précigout, Chef de service
ANEMIE AU COURS DE LA MALADIE RENALE CHRONIQUE : DU BON USAGE DES ERYTHROPOÏETINES L’anémie au cours de la maladie rénale chronique (MRC) est une complication fréquente atteignant environ 45 % de patients ayant une maladie rénale chronique de stade 4 et plus de 90 % des patients dialysés. Les causes en sont multiples mais sont dominées par la carence en érythropoïétine dont l’administration a considérablement modifié la prise en charge du patient urémique diminuant les complications cardiovasculaires et améliorant la survie. Cependant, la normalisation de l’hémoglobine par les agents stimulants l’érythropoïèse(ASE) a un impact négatif sur les complications et la survie peut être par un effet propre aux ASE. De ce fait la cible d’hémoglobine à atteindre se situe entre 11 et 12 g/dl chez les patients atteints de MRC. Les Biosimilaires actuellement disponibles sont de peu d’intérêt car ils ne peuvent être utilisés par voie sous cutanée seule disponible chez les patients non dialysés.
14 h 30 - 15 h 30 SALLE E1-E2 - Table Ronde Présenté par : FM Formation Intervenant : Françoise Martin, Conseil et formation en communication et vente-conseil en officine, Chargée de cours à la Faculté de Pharmacie de Toulouse, Auteur de La Vente-Conseil (3e édition)
LES MAUX DE L’HIVER : S’AFFIRMER DANS LE CONSEIL
11 h 30 - 12 h 30 SALLE H1-H2 Présenté par : Faculté de Pharmacie de Bordeaux Intervenant : Françoise Amouroux, Docteur en Pharmacie, Professeur associé à la Faculté de Pharmacie de l’Université Bordeaux 2, Conseiller scientifique UTIP National, Responsable UTIP 33, Secrétaire CQAPO
Valoriser le conseil officinal et maîtriser les techniques de communication restent les moyens les plus sûrs de fidéliser sa clientèle et d’assurer son développement. Cette conférence, ciblée sur les maux de l’hiver, associe compétences pharmaceutiques et savoir-faire en communication. Elle s’appuie sur une pratique soutenue avec des mises en situation de conseil client, pour une application directe au comptoir : Ne pas se limiter à un « service minimum » lors d’une demande de produit, affirmer ses compétences lors d’une demande de conseil, accompagner le choix du clientpatient en cas de libre accès, autant de bons automatismes pour développer sa clientèle et la fidéliser.
LE CAS DE COMPTOIR DE L’OFFICINE : ANALYSE D’ORDONNANCES De l’analyse de l’ordonnance au conseil au patient, valeur ajoutée de l’acte pharmaceutique... Cet atelier est construit autour de l’analyse d’ordonnances prises dans la pratique quotidienne des pharmaciens d’officine. Différents types d’ordonnances seront analysées et discutées, notamment en gériatrie pour aborder la problématique complexe de la prise en charge du patient âgé poly-médicamenté et la lutte contre la iatrogénie. Cet atelier se veut très pratique, concret et interactif, permettant à chaque participant d’apporter son éclairage, de faire part de retour d’expériences. Pharmaciens, étudiants en Pharmacie se préparant à l’exercice officinal, vous trouverez dans cet atelier de nombreux conseils pour vous aider à répondre au mieux aux attentes de vos patients et aux nouvelles missions de la profession.
14 h 30 - 15 h 30 SALLE F1 Présenté par : CHU de Bordeaux Intervenants : Annie Fournier-Réglat, Pr Bernard Begaud, CHU et Université de Bordeaux
LA PHARMACO-EPIDEMIOLOGIE : DEFINITIONS ET PRINCIPES, LE ROLE DU PHARMACIEN Avant de commercialiser un médicament, un certain nombre d’études sont conduites pour évaluer son efficacité et sa sécurité d’emploi. Il s’agit principalement d’études menées in vitro chez l’animal puis in vivo chez des sujets sains et chez des malades. Les résultats de ces études pré-cliniques et cliniques font partie du dossier présenté aux autorités sanitaires en vue de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) (Commission d’AMM de l’Agence Française de sécurité sanitaire
14 h 30 - 15 h 30 SALLE D1-D2 Présenté par : CHU de Bordeaux Intervenants : Dr François Rouanet, Neurologue, Patrick Dehail, Médecin de Médecine Physique et Réadaptation, CHU de Bordeaux 89
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mon, foie, rein, pancréas ou intestin). Une fois la greffe effectuée, la prise en charge du patient transplanté reste lourde et nécessite une parfaite stabilité des constantes biologiques. Pour garantir cette stabilité, il est essentiel d’accompagner les patients transplantés tout au long du parcours de soins. Le pharmacien d’officine, interlocuteur privilégié des patients sur le long terme, tient un rôle essentiel dans la bonne adhérence au traitement. Cet atelier, animé par un transplanteur et un pharmacien hospitalier, vous expliquera concrètement les enjeux liés au suivi du patient transplanté. Informations sur les traitements immunosuppresseurs, recommandations et conseils pratiques aux pharmaciens d’officine... Les sujets abordés au cours de cet atelier répondent à un objectif essentiel : optimiser la prise en charge du patient transplanté grâce au déploiement d’une collaboration pérenne et efficace entre la Ville et l’Hôpital.
des produits de santé en France, Comité des médicaments à usage humain de l’Union Européenne de l’European Medicine Agency pour l’Europe). L’AMM fixe les conditions d’utilisation des médicaments : indication(s), posologie, durée de traitement, précautions d’emploi, contre-indications… Quand le médicament est commercialisé, il est à disposition des médecins et des malades qui doivent normalement suivre les recommandations fixées par l’AMM. Les conditions des études ayant justifié l’AMM, sont cependant parfois éloignées de celles de la pratique courante des soins (patients moins sélectionnés, utilisation à des posologies différentes, association avec d’autres médicaments, pendant des durées plus prolongées, patients traités beaucoup plus nombreux…). Ces éléments peuvent donc modifier ou compromettre le rapport bénéfice-risque tel qu’il avait été évalué lors de l’AMM. Ceci justifie la poursuite de l’évaluation de l’efficacité et de la sécurité des médicaments au sein de la population. La pharmaco-épidémiologie dont l’objectif est de décrire l’utilisation des médicaments et leurs effets bénéfiques et adverses en vie réelle est devenue une discipline scientifique à part entière dont les résultats des études sont pris en compte dans la plupart des décisions sanitaires. Le rôle du pharmacien dans cette évaluation est essentiel que ce soit dans le cadre de l’évaluation des pratiques, lors de la mise en place de cohortes pour l’identification des patients traités, en tant qu’investigateur lors du recueil de données. 14 h 30 - 15 h 30 Intervenant : Michel Rioli
16 h 00 - 17 h 00 SALLE D1-D2 Présenté par : ARSA (Agence Régionale de Santé d’Aquitaine) Intervenant : Michel Portenart, Pharmacien Général de santé publique
CONSTRUIRE LE PAYSAGE OFFICINAL AQUITAIN DE DEMAIN 10 ans après la mise en place de la réforme sur les créations, transferts et regroupements, où en est-on en Aquitaine ? Une vingtaine d’officines ont disparu en Aquitaine, par faillite, par regroupement, par restitution de licence suite au rachat de clientèle par une ou plusieurs officines voisines. Pour la ville de Bordeaux, le nombre de pharmacies est passé en 10 ans de 150 (nombre égal à celui de 1943) à 136 (soit près de 10 % des officines de la commune), pour les raisons évoquées ci-dessus ou par transfert de 5 d’entre elles sur d’autres communes du département de la Gironde. Un énorme travail reste à faire pour diminuer le nombre de pharmacies excédentaires soit par regroupement soit par rachat de clientèle, que ce soit en milieu urbain, ou en milieu rural. En milieu rural, un nombre croissant d’officines se trouvent en difficulté de par l’absence de médecin dans le village ou par le départ plus ou moins à court terme de celui-ci. Le réseau officinal doit donc se restructurer, dans un contexte économique tendu, en maintenant cette répartition géographique profitable à tous les patients.
SALLE F2
LA TELECONSULTATION... UN OUTIL DE COOPERATION SANITAIRE AU SERVICE DES PATIENTS La loi HPST a donné un cadre légal à la téléconsultation afin de répondre à un impératif de santé publique : l’accès pour tous à des soins de proximité. La baisse de la démographie médicale et la répartition inégale de l’offre de soins de proximité justifie la mise en place de moyens technologiques pour un accès à distance. Le vieillissement de la population avec le développement des pathologies chroniques nécessite un suivi efficace et devrait pouvoir bénéficier du développement de ces technologies. La pharmacie d’officine est un portail d’entrée dans le parcours de soins avec un professionnel de santé accessible et disponible qui peut mettre en relation les patients avec un médecin généraliste ou un médecin spécialiste avec les outils modernes de téléconsultation. Venez découvrir cette opportunité qui va révolutionner les relations entre professionnels de santé.
16 h 00 - 17 h 00 SALLE E1-E2 Présenté par : IMS Health Intervenant : Marie-Christine Didier, Partenariats et Relations extérieures, Panels IMS Health
LA PRESCRIPTION HOSPITALIERE EN VILLE, LES REPORTS DE PRESCRIPTIONS VILLE /HOPITAL : DE VRAI ENJEUX POUR L’ECONOMIE DE L’OFFICINE
14 h 30 - 15 h 30 SALLE G1-G2 Présenté par : Roche Intervenants : Dr Lionel Couzi, Praticien Hospitalier, Service de Néphrologie, CHU Bordeaux - Hôpital Pellegrin
Le marché officinal est largement tiré par la prescription des médecins hospitaliers (+ 8,1 % en CMA août 2010) alors que celle des spécialistes libéraux stagne (+ 1,6 %) et que celle des généralistes régresse (– 2,0 %). Qu’appelle-t-on aujourd’hui un médicament hospitalier ? Un médicament délivré à un patient hospitalisé ? Un médicament prescrit par un médecin hospitalier ? Un médicament acheté par un pharmacien hospitalier ? Un médicament délivré par une
COORDINATION VILLE-HOPITAL : PRISE EN CHARGE DES PATIENTS TRANSPLANTES A L’OFFICINE : CONSEILS ET RECOMMANDATIONS PRATIQUES DES HOSPITALIERS AUX OFFICINAUX En France, en 2009, sur 8 244 patients en attente d’un don d’organe, 4 580 ont pu avoir recours à une greffe (cœur, pou90
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16 h 00 - 17 h 00 SALLE G1-G2 Présenté par : Roche Intervenants : Geneviève Perrocheau, Pharmacien, praticien hospitalier, Centre René Gauducheau, Nantes, Aurélie Herlin, Pharmacien en officine, Avrillé (Maine-et-Loire), Laurent Cenard, Directeur Onco 94 Ouest – Réseau de Cancérologie et de Soins palliatifs.
pharmacie hospitalière ? Un médicament financé par le budget hospitalier ? A chacune de ses définitions peut être attaché un contour différent. On parlera donc, de « prescription hospitalière » qui concerne souvent des patients ambulatoires qui ont consulté à l’hôpital en patient externe, qui ont bénéficié d’une « prescription initiale hospitalière » ou qui font exécuter en ville leur ordonnance de sortie. Faire le point de ces reports sur la ville des prescriptions hospitalières, chiffrés par la CNAMTS à 3,4 milliards d’euros en 2009, n’aurait guère de sens si cela ne s’accompagnait du transfert des financements correspondants. Les patients sont « fongibles » et passent de plus en plus de la ville à l’hôpital et de l’hôpital à la ville pour un même épisode de soins. Les ARS pourront-elles dans l’avenir coordonner la médecine hospitalière et la médecine de ville en fusionnant les enveloppes budgétaires de manière à ce que la croissance des dépenses de santé en ville ne soit pas toujours imputée aux libéraux ?
SUIVI DU PATIENT SOUS TRAITEMENT ANTICANCEREUX : UNE FORMATION PRATIQUE, DIRECTEMENT APPLICABLE A L’OFFICINE ET DISPENSEE A L’HOPITAL POUR UNE MEILLEURE COORDINATION AVEC LA VILLE Thérapies ciblées et soins de supports associés ont permis de faire évoluer de manière significative la prise en charge des patients atteints d’un cancer. Aujourd’hui, la très grande majorité d’entre eux est traitée en ambulatoire. Les sorties de réserve hospitalière, qui ont accompagné cette évolution, impliquent de nouvelles compétences pour le pharmacien d’officine ainsi qu’une étroite collaboration entre la Ville et l’Hôpital. Cet atelier vous permettra de découvrir une formation en oncologie dédiée aux pharmaciens d’officine, conçue de manière collaborative puisqu’élaborée conjointement par des oncologues, des pharmaciens hospitaliers et des officinaux. Chaque session, dispensée pendant deux jours dans un établissement de référence (CLCC ou CHU), accueille une vingtaine de participants. Plus de 600 pharmaciens ont déjà suivi cette formation, proposée par 24 centres hospitaliers répartis sur l’ensemble du territoire. Au cours de cet atelier, pharmaciens officinaux et hospitaliers impliqués vous expliqueront les apports concrets de cette formation pour optimiser la prise en charge des patients.
16 h 00 - 17 h 00 SALLE F1 Présenté par : CHU de Bordeaux Intervenant : Dr Marie-Catherine Receveur, Praticien hospitalier médecine tropicale
ACTUALITES : CONSEILS AUX VOYAGEURS, VACCINATIONS ET PREVENTION DU PALUDISME Les Français effectuent plus de 20 millions de voyages à l’étranger chaque année, et plus de 6 millions en intercontinental. Chaque voyage justifie selon la destination de répondre aux questions suivantes : des précautions d’hygiène, notamment alimentaires, sont-elles nécessaires ? Quelles sont les vaccinations, mises à jour ou vaccins spécifiques, à réaliser ? Une prévention du paludisme est-elle nécessaire ? Les réponses à apporter ici dépendent du voyageur, du type de voyage choisi, de sa durée. Il ne s’agit donc pas de réponse monolithique, mais circonstanciée, adaptée au profil de chacun. Ce sont ces différentes déclinaisons que nous aborderons.
16 h 00 - 17 h 00 SALLE H1-H2 Présenté par : CHU de Bordeaux Intervenant : Pr Jean-François Dartigues, CHU de Bordeaux
ACTUALITES SUR LA MALADIE D’ALZHEIMER La maladie d’Alzheimer (MA) est devenue une priorité majeure de santé publique, notamment en raison du vieillissement de la population et de l’augmentation du risque de MA avec l’âge. Le Président de la République en a fait une des priorités de son quinquennat, avec des résultats déjà probants dans le domaine de la recherche et de la prise en charge médico-sociale. Cependant, cette maladie comme d’autres maladies chroniques est extrêmement complexe sur le plan physiopathologique. Les médicaments bloquant la cascade amyloïde qui représentaient un réel espoir thérapeutique, sont pour le moment en échec. Un des problèmes majeurs est que la MA est précédée d’une phase prodromale très longue (plusieurs années, voire plusieurs dizaine d’année) sans pouvoir bénéficier de biomarqueurs spécifiques, pour le moment en tout cas. Il est probable que l’efficacité thérapeutique passera pourtant par une détection très précoce de cette phase prodromale. C’est l’axe principal des recherches actuellement menées en France.
16 h 00 - 17 h 00 SALLE F2 Présenté par : CHU de Bordeaux Intervenant : Pr Bruno Brochet, Service de Neurologie, CHU de Bordeaux et réseau Aquisep33
SCLEROSE EN PLAQUES : UN TOURNANT DANS LA PRISE EN CHARGE ! La prise en charge des patients atteints de SEP a beaucoup évolué au cours des dernières années. Parmi les progrès on peut citer l’arrivée des nouveaux médicaments immunomodulateurs qui permettent de limiter l’évolution du handicap. Plus récemment des médicaments de deuxième ligne ont enrichi la panoplie thérapeutique (Natalizumab). De nouvelles molécules sont actuellement en développement. Deux molécules par voie orale devraient recevoir leur AMM en 2011 (Fingolimod, Cladribine) et plusieurs autres sont en phase 3. De nouveaux anticorps monoclonaux sont également à l’étude. La prise en charge globale en réseaux a également permis de mieux répondre aux besoins de ces patients.
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L'exposition du Forum est le miroir d'une profession en mutation Les grands acteurs de la Pharmacie seront tous présents à Bordeaux pour faire de ce 6e Forum des pharmaciens une formidable opportunité d'échanges et de développement commercial. Partenaires, prestataires, fournisseurs, laboratoires de médicaments OTC, de produits princeps ou encore de génériques..., chacun reconnu pour son expertise et ses compétences mettra son savoir-faire à disposition des officinaux. Lieu de rencontre entre l'offre et la demande, l'exposition du Forum sera un carrefour naturel d'échanges entre les exposants, les pharmaciens d'officines, et leur équipe officinale. Véritable laboratoire de l'innovation, le 6ème Forum de Bordeaux saura mettre en avant les dernières nouveautés destinées à une profession en pleine mutation. Les fournisseurs, les prestataires et l'ensemble des partenaires présenteront à Bordeaux leurs solutions et leurs nouveaux services pour aider les pharmaciens à rendre encore plus efficiente l'entreprise officinale. Avec le souci permanent de la convivialité et de la proximité, chacun sera heureux de contribuer au développement de l'image de la pharmacie. Au-delà des transactions commerciales qui s'y dérouleront, le Forum des pharmaciens affichera les nouvelles tendances, donnera l'occasion de découvrir les nouveaux médicaments et vous séduira par des offres innovantes. Lors de vos déambulations à travers La Cité des Congrès de Nantes, vous retrouverez parmi les exposants : n les principaux laboratoires pharmaceutiques, n les laboratoires de médicaments génériques, n des laboratoires d'OTC, d'homéopathie, de phytothérapie, n des fabricants de compléments alimentaires, n des prestataires essentiels et des fournisseurs de solutions, n des sociétés spécialisées dans le Soutien à Domicile, n les agenceurs de pharmacies attractives, n les constructeurs d'automates et autres robots efficients, n les éditeurs de logiciels informatique, n les organisations professionnelles pharmaceutiques, n les instances ordinales nationales et régionales, n des cabinets de cession - transaction, n des cabinets d'expertise comptable, n des revues professionnelles, n des centres de formation... Avec ce même souci, qui a prévalu depuis sa création ce 6ème Forum de Bordeaux, sera, cette année encore un lieu de rencontres confraternelles placées sous le signe de la proximité et de la convivialité. Tous ensembles réunis autour d'une offre essentielle les exposants contribueront, sans aucun doute, à l'enracinement de ce rendez-vous pharmaceutique à haute valeur ajoutée.
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Stand N° 6
Stand N° 21
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Contact : Felix BUENO OSA P.I. CANTABRIA I - C/ BARRIGÜELO 6 - 26009 LOGROÑO - LA RIOJA - ESPAGNE Tél. : 05 59 43 02 87 Fax : 34941272726 e-mail : exportacion@buenohermanos.com www.buenohermanos.com
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ASCA spécialiste de l’affichage électronique en officine. Un logiciel d’affichage de prix et de gestion (affichage des stocks, quantités en réserve et en commande, date de dernières ventes…) en temps réel sur vos étiquettes dans vos rayons. Concentrez-vous sur votre métier et laissez notre solution s’occuper de vos changements de prix. La solution compatible avec la plupart des logiciels officinaux du marché. Ne changez pas vos habitudes de travail, la solution est complètement automatique.
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Première coopérative de pharmaciens en Europe avec aujourd’hui 6300 pharmaciens adhérents, Astera est un groupe unique créé par et pour les pharmaciens. Astera se structure autour de 4 pôles : la répartition avec CERP Rouen, les soins à la personne avec oxypharm, les services aux pharmaciens avec notamment Isipharm ou encore le réseau “Les Pharmaciens Associés” et les services à l’industrie. 95
Spécialistes de la gestion du tiers payant Audit Pharm intervient sur l’ensemble des tâches administratives liées au tiers payant, sur place ou à distance, afin de dégagez du temps pour l’équipe officinale. Sous forme de missions ponctuelles (cession, réferencement, bilans) ou de contrat annuel, son équipe expérimenté assure un suivi personnalisé pour une meilleure gestion de votre trésorerie.
AUDIT PHARM INVENTAIRE Stand N° 14
Contact : Stephane GREZE 3 ter rue Condorcet - 33155 CENON Tél. : 05 57 77 89 74 Fax : 05 40 16 30 39 e-mail : inventaires@auditpharm,fr www.auditpharm.fr
Membre de l’Ordre des inventoristes professionnels (ODIP), Audit Pharm Inventaire intervient pour tout inventaire de Fin d’exercice de gestion des stocks ou de cession.
BASILEA
Stand N° 2 Contact : Jenny PENTIAH 121 rue d’Aguesseau - 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT Tél. : 01 41 03 15 12 Fax : 01 41 03 15 14 e-mail : jenny.pentiah@basilea.com www.basilea.com
BASILEA Pharmaceutica est un groupe biopharmaceutique Suisse implanté à Bâle. La recherche intégrée du groupe est résolument tournée vers la mise à disposition et le développement de médicaments en dermatologie ainsi que sur la découverte de nouveaux traitements antibiotiques, antifongiques et anticancéreux. Les produits du groupe sont destinés à traiter des besoins médicaux non satisfaits.
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE Stand N° 1
Contact : Christophe MAQUIGNION 14 rue Jean Antoine de BAI F 75644 PARIS cedex 13 Tél. : 01 44 34 65 25
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Fax : 01 44 34 65 00 e-mail : christophe.maquignon@boehringer-ingelheim.com www.boehringer-ingelheim.com
Au service des Pharmaciens dans 47 pays, avec 138 filiales, BoehringerIngelheim est un acteur de la santé incontournable.
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Contact : Richard BIdAULT 3 allée de la Combe - 69380 LISSIEU Tél. : 04 72 54 90 22 Fax : 04 78 47 60 91 e-mail : assistance@cabinet-bidault.com
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DexSil-Labs, reconnu pour son expertise de la molécule de Silicium, est à l’origine du concept de bio-activation agissant au coeur des cellules (exclusivité mondiale). Leader sur le marché, DexSil-Labs commercialise deux sources de Silicium conformément à la nouvelle réglementation Européenne : Silicium bio activated® en solutions buvables, et Organic Silicium bio activated® en gels d’application.
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domaine d’expertise et d’intervention et ainsi, accroître la qualité de leurs prestations. Dans le domaine de la pharmacie d’officine, Différence apporte une prestation complète pour le titulaire et son officine quelle que soit la situation : installation, gestion du personnel, situation personnelle et patrimoniale, transmission…
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Crée en 2001 par Alain Chikli, Direct Cession est un cabinet de transactions de pharmacie qui propose aux pharmaciens, vendeurs ou acheteurs un interlocuteur national. Une démarche éthique et extrêmement respectueuse du pharmacien. Réseau le plus important de la profession avec 55 départements couverts par plus de 40 agences.
DISTRAIMED Stand N° 9
Contact : Olivier FOUBET 3 RUE GUILLAUME IBOS 31200 Toulouse Tél. : 05 62 89 92 43 Fax : 05 61 13 71 10 e-mail : distraimed@free.fr www.oreus-pilulier.com
Solution hebdomadaire pour la distribution sécurisée des médicaments des résidents en maison de retraite, service de moyen et long séjour, HAD... OréusMULTI permet de regrouper l’ensemble d’une même prise dans des compartiments différents au sein d’une même et unique alvéole, chaque comprimé est ainsi toujours identifiable, du remplissage jusqu’à la distribution.
D’MEDICA
Stand N° 11-12 Contact : vincent LEvARAy 25 rue Jean Monnet - BP14247 Saint-Jean 31242 L’UNION cedex Tél. : 05 62 89 89 00 Fax : 05 62 89 89 09 www.dmedica.com
Spécialiste de l’assistance technologique et des services médicalisés à domicile, D’Medica propose une gamme complète de produits et de services de MAD. Le service logistique assure parallèllement l’intégralité du MAD : vente et location de matériel, livraison, installa-
tion, maintenance (entretien, désinfection, service après vente).
ESTIPHARM Stand N° 18
Contact : Nathalie PERIN 8-10 rue de l’Europe - 31850 MONTRABE Tél. : 05 61 84 96 89 e-mail : estipharm@wanadoo.fr
Spécialiste innovant et précurseur des accessoires d’hygiène, beauté et santé, ESTIPHARM propose des collections de loupes de lecture et de lunettes solaires (adultes et enfants), une gamme complète d’accessoires manucure et pédicure de des préservatifs SAINTEX. Articles de puériculture, PETIPOUCE, de maquillage et soin des ongles (LE PASTILLAGE OFFICINAL, CALYSIA). Fournisseur complet pour l’officine, Estipharm est aussi distributeur.
Spécialisé dans la gestion d’officines pharmaceutiques dans le grand SudOuest. EXTENCIA est le premier cabinet d’experts-comptables (et membre du groupe CGP). EXTENCIA accompagne plus de 300 pharmacies au quotidien chaque année.
FRAGRANCE ET BEAUTÉ FRANÇAISES Stand N° 31
Contact : Cathy dEO 8 rue Anne veaute 81100 CASTRES Tél. : 05 63 62 61 70 Fax : 05 63 62 61 79 e-mail : fbf.contact@orange.fr
Equipement pour la sécurisation du circuit du médicament.
Créée en 2009, Fragrances et Beauté Françaises lance la première gamme d’Eaux de Parfum destinée aux pharmacies et para pharmacies sous le nom « L’Essence des Notes ». C’est à Grasse, berceau de la haute parfumerie française, que les Maîtres parfumeurs de la Société MANE ont créé « L’Essence des Notes », des senteurs résolument contemporaines aux essences naturelles d’agrumes, de fleurs, de bois et d’épices. Ces compositions originales et subtiles ont donné naissance à des fragrances à la fois fraîches et intenses.
EXCO A2A
FUTURAMEDIA
Contact : Carole LEJAS et Franck HUyGHE 23 rue Pascal BP 69 17443 AyTRE Tél. : 05 46 42 42 85 Fax : 05 46 43 45 24 e-mail : spclr@exco.fr www.excoa2a.com
Contact : Joanah ACHOUR 55, rue Louise Michel Tél. : 01 40 89 50 00 Fax : 01 40 89 06 12 e-mail : joanah.achour@futuramedia.com www.futuramedia.fr
Cabinet d’expertise-comptable, d’audit et de conseil EXCO A2A est implanté sur sept sites en Poitou-Charente et Aquitaine. Véritables spécialistes de l’officine depuis plus de 30 ans, XCO A2A accompagne au quotidien plus de 200 officines pharmaceutiques dans la gestion et le développement en anticipant leurs besoins face aux évolutions de la profession.
FUTURAMEDIA est le réseau de communication de panneaux numériques leader en officine.
EURAF
Stand N° 47 Contact : Mr Guillot 32 rue Aristide Briand - 93587 SAINT-OUEN cedex Tél. : 01 46 94 93 40 Fax : 01 46 94 03 16 e-mail : general@euraf.fr www.euraf.fr
Stand N° 39
Stand N° 43
EXTENCIA
Stand N° 17 Contact : Bruno BOIRIE 2 rue Claude Boucher - CS70021 33070 BORdEAUX Cedex Tél. : 05 57 10 28 28 Fax : 05 57 10 28 29 e-mail : extencia@extencia.fr http://www.extencia.fr
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GANZONI FRANCE (SIGVARIS) Stand N° 36
Contact : Clément JABOULAy ZI Sud Andrézieux rue B. Thimonnier 42170 ST-JUST-ST-RAMBERT Tél. : 04 77 36 08 90 Fax : 04 77 55 37 99 e-mail : clement.jabouley@sigvaris.com www.sigvaris.fr
Leader du marché français des bas médicaux de compression, SIGVARIS propose aux personnes atteintes d’insuffisance veineuse une gamme large et inédite de produits à la fois effi-
E X P O S A N T S
caces, confortables et esthétiques, parfaitement adaptés aux exigences et à la morphologie des patients.
GROUPE MORNAY - AGME Stand N° 7
5 à 9 rue van Gogh 75591 PARIS cedex 12 Tél. : 01 40 02 80 80 Fax : 01 40 02 83 82 e-mail : contact@groupemornay.fr https://pharma.groupemornay.com
Le Groupe Mornay entretient depuis 1956 des relations privilégiées avec la Pharmacie d’Officine. Fort de son expertise autour de la retraite complémentaire, la prévoyance santé et l’action sociale. Groupe Mornay - Agme a développé une multitude de services s’adressant à la fois aux employeurs et aux salariés de la professsion tel que : - un site Internet dédié https: //pharma.groupemornay.com qui propose une information complète et variée (suivi des garanties, remboursements frais de santé, documents téléchargeables), - un Relevé Actualisé de Points (RAP): restitution en ligne de l’ensemble des droits de retraite complémentaire acquis depuis le début de carrière accessible depuis notre site www.groupemornay.com.
GUERRY
Stand N° 38 Contact : Ronan GUERRy 3 boulevard de Chézy - CS 66414 35064 RENNES CEdEX Tél. : 02 99 67 13 44 Fax : 02 99 30 62 81 e-mail : contact@cabinet-guerry.com www.cabinet-guerry.com
Le CABINET GUERRY accompagne depuis plus de 30 ans les Pharmaciens en leur apportant des solutions efficaces et sérieuses dans leurs projets de cession ou d’acquisition d’officines. Un réseau national et une connaissance locale, un service juridique intégré, un accompagnement permanent offrent aux pharmaciens une sécurisation maximale de leur transaction.
IDP
Stand N° 43 Contact : Renaud ROLAIN 81 rue Rampart St-Claude - 17000 LA ROCHELLE Tél. : 05 46 37 40 40 Fax : 05 46 29 88 84 e-mail : contact-idp@idpatrimoine.com www.idpatimoine.com
Crée en 2004, ID PATRIMOINE accompagne les particuliers, les chefs d’entreprises, les sportifs et les pharmaciens dans l’optimisation et le développement de leur patrimoine. La fiscalité, la retraite et la transmission sont les points forts d’une réflexion indépendante et objective.
IPV - BIOCYTE Stand N° 1b
Contact : Laurent TOUGHLI 52 boulevard Raymond Poincare 06160 JUAN LES PINS Tél. : 0 800 808 909 Fax : 04 93 61 19 30 e-mail : l.toughli@biocyte.eu www.biocyte.eu
Le Laboratoire BIOCYTE est aujourd’hui le haut de gamme des compléments alimentaires beauté. Chaque produit intègre des ingrédients naturels exclusifs et innovants, comme l’acide hyaluronique, la kératine, le colagène, l’élastine… Une synergie rare d’actifs naturels pour préserver plus longtemps la beauté de la peau et du corps.
ITEK COMMUNICATION Stand N° 48
Contact : yves BOTTIN Le Petra A, 291 rue Albert Caquot 06560 vALBONNE SOPHIA-ANTIPOLIS Tél. : 0 826 62 05 66 Fax : 04 93 61 17 20 e-mail : contact@itekpharma.com www.itekpharma.com
Prestataire des pharmacies qui souhaitent se développer par le biais d’Internet. Itek Pharma propose un projet accompagné du début à la fin pour monter une pharmacie en ligne : site de présentation, solution ecommerce, préparation et renouvellement d’ordonnance, référencement google et maintenance évolutive.
JCDA
Stand N° 24 Contact : Jean-Pierre dEMEyRE ZI du Port 17230 MARANS Tél. : 05 46 00 83 27 Fax : 05 46 00 13 71 e-mail : contact@jcda.fr www.jcda.fr
Fabricant-Agenceur depuis 20 ans, fabrique le mobilier sous trois semaines. JCDA est capables d’intervenir sur toute la France grâce à un 98
réseau de partenaires de proximité. Accompagne ses clients depuis l’analyse de leur besoin jusqu’à la réalisation de leur projet.
JEAN ROLLAND AGENCEMENT Stand N° 32
Contact : Rudy ROLLANd Espace Ccial Fréjorgues Est - rue du Rajol 34135 MAUGUIO Tél. : 04 67 20 09 20 Fax : 04 67 20 01 87 e-mail : contact@jeanrolland.com www.jeanrolland.com
Basé à Montpellier, présent dans le grand Sud de la France, les Dom Tom et l’Afrique. Jean Rolland Agencements accompagne ses clients de la conception à la fabrication depuis plus de 30 ans. Une équipe performante et compétente assure un agencement sur mesure et personnalisé.
LABORATOIRE BSL SOLEIL NOIR Stand N° 15
Contact : Marie FACCENdINI BP 197 73276 ALBERTvILLE Tél. : 04 79 37 17 01 / 06 61 70 75 38 Fax : 04 79 32 24 07 e-mail : contact@soleil-noir.com
Soins et protections solaires - visage, lèvres et corps de la marque SOLEIL NOIR. Notre distributeur en pharmacie : EFFICARE - 6 rue du chevalier StGeorges 75001 PARIS Tél. : 01 47 03 15 00 Fax : 01 47 03 18 59 s.fadeuilhe@societe-efficare.com
LABORATOIRE IDS Stand N° 28
Contact : virginie CHONE LES SONATES - BILANCHON - 32400 vIELLA Tél. : 05 62 69 75 07 Fax : 05 62 69 52 01 e-mail : contact@laboratoire-ids.com www.citizenbio.com
Savons de soin quotidien par excellence, les savons d’Adour de CITIZEN BIO sont fabriqués en France dans le Gers à partir de matières premières naturelles dont chacune apporte ses bienfaits, et issus d’une saponification traditionnelle à partir d’huiles végétales certifiées « BIO ». Ils sont garantis sans parabène ni conservateur chimique et sont vendus exclusivement en pharmacie.
E X P O S A N T S
LABORATOIRE NUTERGIA Stand N° 10 Contact : Claude LAGARdE les Taillades BP52, 12700 Capdenac Tél. : 05 65 64 71 51 Fax : 05 65 80 80 93 e-mail : infos@nutergia.fr www.nutergia.fr
NUTERGIA, laboratoire de nutrithérapie fondé en 1989 est spécialisé dans la recherche, le développement de compléments alimentaires de qualité. NUTERGIA, reconnu par le corps médical se distingue par son concept santé, la Nutrition Cellulaire Active® ayant pour but d’optimiser le fonctionnement de nos cellules.
LABORATOIRES - CRISTERS Stand N° 11-12 Contact : Stéphane JOLy 22 quai du Général Galliéni - 92150 SURESNES Tél. : 01 42 04 94 20 Fax : 01 42 04 94 21 www.cristers.com
Cristers dispose de plus de 70 % du répertoire des génériques en valeur* commercialisé à fin août (73 molécules soit 163 présentations) et de plus de 85 % du répertoire des génériques en volume* disponible courant 2010 (100 molécules et plus de 200 présentations). *source GERS CA CM12 05/2010
LE MONDE PHARMACEUTIQUE Stand N° 62 Contact : Géraldine GAUTIER 81 rue de Paris 92100 Boulogne Billancourt Tél. : 01 41 31 11 52 / 06 62 86 36 59 Fax : 09 81 70 58 25 e-mail : geraldinegautier@lemondepharmaceutique.tv www.lemondepharmaceutique.tv
Le Monde Pharmaceutique, véritable acteur dans le domaine de la formation pharmaceutique, excelle dans la réalisation de vidéos et propose des outils surprenants afin de communiquer et de former d’une façon efficace et ludique les équipes officinales. Sur le site internet gratuit www.lemondepharmaceutique.tv réservé aux équipes officinales, retrouvez des journaux télévisés, des vidéos pédagogiques et un réseau communautaire.
MACH4 PHARMA SYSTEMS Stand N° 4
Contact : Christine ROyER 23 RUE dE LA FORET 67550 vENdENHEIM Tél. : 03 88 59 44 44 Fax : 03 88 59 44 40 e-mail : c.royer@mach4.fr www.mach4.FR
Avec une offre globale pour rentabiliser le back office Robomat et la solution mixte, Robot et Automate combiné avec chargeur et option multipicking entièrement automatique Mach4 Pharma Systems est leader en France et en Europe.
MAVALA
Stand N° 34 Contact : Christophe CRUvELLIER LA CROIX BLANCHE 60250 HONdAINvILLE Tél. : 03 44 26 48 48 Fax : 03 44 26 80 88 e-mail : mavala@mavala.fr www.mavala.com
ACTIVITE : Depuis plus de 50 ans, grâce à ses produits de soin et de beauté spécifiques et hautement performants, Mavala est le spécialiste du soin et du maquillage des ongles, des mains, des pieds, des yeux et du visage.
MEKAPHARM (APOTEKA) Stand N° 1C
Contact : Olivier RESANO BP 30064 - 10 avenue de l’industrie 61200 ARGENTAN Tél. : 02 33 67 87 30 Fax : 02 33 67 87 31 e-mail : info@mekapharm.fr www.mekapharm.fr
Société leader, avec environ 800 pharmacies équipées, Mekapharm fait de l’automatisation des officines un acte de gestion. Alliant vitesse et simplicité : l’automate APOTEKA optimise la masse salariale. Le robot OMEGA pour le rangement, l’inventaire et le réassort automatiques. Le trieur ALPHA, enfin, permet d’améliorer la reconnaissance et le rangement automatiques des commandes.
MLS TECHNOLOGIES Stand N° 3
Contact : Béatrix BARRE-AFFRE 542, Ave F. d. ROOSEvELT ZIA 62400 BETHUNE Tél. : 03 21 56 29 30 e-mail : contact@manrex-europe.com www.manrex-europe.fr
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Manrex Robotik-Technology est une société internationale qui s’est spécialisée dans la préparation des doses à administrer sécurisée. Ses robots proposent l’automatisation de la PDA sous la forme d’un ruban de sachets-doses nominatif. Dotés des dernières innovations technologiques avancées, notamment le FSP, ils sont les seuls à préparer avec l’automatisme les médicaments fractionnés.
PFIZER
Stand N° 33 Contact : Ophélie GRECO 23-25 avenue docteur lannelongue 75668 PARIS cedex 14 Tél. : 01 58 07 37 54 Fax : 01 70 70 61 88 e-mail : ophelie.greco@pfizer.com www.pfizer.com
Laboratoire pharmaceutique - Princeps, génériques, OTC
PHARMA LAB
Stand N° 11-12 Contact : Toussaint MURZI 3 rue d’Edimbourg - 75008 PARIS Tél. : 01 55 30 60 76 Fax : 01 55 30 60 70 www.pharmalab.fr
Pharma Lab est leader de l’exportation de médicaments français en Europe avec 20 ans d’expérience au service des grossistes importateurs européens. Depuis 2007, Pharma Lab est également importateurs parallèle de médicaments européens vers les officines françaises (principe actif et efficacité rigoureusement identiques. Chaque autorisation est délivrée par l’Afssaps. Pharma Lab, précurseur dans ce nouveau métier en constante évolution, se révèle comme la référence dans ce domaine.
PHARMACIE HUMANITAIRE INTERNATIONALE (PHI) Stand N° 49
Contact : Michèle BAZIN 14 route de la Férolle 18200 ORvAL Tél. : 02 48 60 72 68 Fax : 02 48 60 72 85 e-mail : contact-siege@phi.asso.fr www.phi.asso.fr
L’association Pharmacie Humanitaire Internationale a pour objectif de permettre l’accès aux soins pour les plus démunis. En France, l’établissement
E X P O S A N T S
pharmaceutique de distribution en gros à vocation humanitaire de PHI fournit gracieusement des médicaments aux centres caritatifs(1) agréés par les agences régionales de santé (ARS). A l’étranger, les associations locales de PHI apportent une aide efficace et durable en respectant les autorités et l’intérêt économique local.
et organisation avec Profidia, -pôle informatique et gestion avec Pharmagest Interactive-CIP pour accompagner les pharmaciens au quotidien et leur permettre de rester compétitifs, libres et indépendants.
(1) : centres Médecins du monde, Croix rouge Française, Samu social, CPO tours, Comede, Emmaus France, ordre de Malte recoivent une dotation selon une liste établie à partir de la liste OMS.
Stand N° 53
PHARMACOM/WINPHARMA Stand N° 16
Contact : Robert dUBERNET Tél. : 05 57 77 80 20 e-mail : kn@pharmacom.fr
PHARMAGEST INTERACTIVE CIP Stand N° 11-12
Contact : dominique PAUTRAT 5 allée de Saint-Cloud - BP 117 54601 vILLER LES NANCy cedex Tél. : 0 820 90 8100 Fax : 03 83 15 98 08 www.pharmagest.com
Depuis plus de 25 ans, les services patients et la valorisation de l’acte pharmaceutique sont au cœur de l’offre de services de Pharmagest Inter@ctive - CIP qui propose aux pharmaciens, avec le LGPI Global Services en particulier, des outils leur permettant de répondre efficacement aux nouvelles missions de la loi HPST (Hôpital, Patients, Santé et Territoire). Le développement de l’application iPhone “Ma Pharmacie Mobile” est une nouvelle offre qui permet aux pharmaciens d’être en phase avec les nouveaux modes de communication de leurs clients. Ses équipes auront le plaisir de vous accueillir sur le stand Welcoop.
PHARMAGEST WELCOOP Stand N° 12
Contact : Jerôme LAPRAy 7 allée de vincennes - CS 40151 54519 vANdŒUvRE cedex Tél. : 03 83 15 90 63 Fax : 0 820 908 091 e-mail : jerome.lapray@pharmagest.com www.welcoop.com
Nouvelle dénomination du Groupe CERP Lorraine, la coopérative Groupe Welcoop a structuré son offre de services autour de trois pôles métiers : pôle produits avec CristerS, Marque Verte, D’Medica et PharmaLab, - pôle conseil
dans l’éclairage à diodes, le néon et l’impression numérique, ses ateliers (2600 m2) fabriquent l’habillage complet des façades de ses clients. Présents de la Bretagne aux Pyrénées, Plexi neon utilise son réseau de poseurs professionnels.
PHARMATHEQUE Contact : Fanny LAPEBIE Immeuble Bigarrena, 6 chemin Marouette 64100 BAyONNE Tél. : 05 59 22 22 00 Fax : 05 59 22 71 00 e-mail : lapebiefanny@pharmatheque.com www.pharmatheque.com
Phamatheque a pour politique d’être à l’initiative de la réussite des acquéreurs ou vendeurs. Cette politique constante d’amélioration des processus est le gage d’un service unique qui est offert depuis plus de 20 ans en France et dans les DOM TOM, et permet aujourd’hui à Pharmathèque de s’imposer, comme le premier cabinet national de transactions d’officines.
PHYTOBIOLAB Stand N° 55
Contact : Emmanuelle CROS 1 rue AMPERE - ZA LA MENUdE 2 31830 PLAISANCE dU TOUCH Tél. : 05 62 18 05 86 Fax : 05 61 78 97 60 e-mail : emmanuelle.cros@free.fr www.oemine.com
Distributeur de compléments alimentaires naturels destinés aux pharmacies et parapharmacies. Phytobiolab propose vitamines, oligoéléments, nutraceutique et cosméceutique innovante (krill, lécithine marine, oligoéléments marins, sélection d’ingrédients actifs végétaux complémentaires spécialement conçus pour la prescription médicale et le conseil en pharmacie-innovation dans le domaine du psoriasis).
PLEXI NEON SARL Stand N° 46
Contact : Marc CUAdRAdO RN 113 ZA La Gravette - 33140 CAdAUJAC Tél. : 05 56 30 70 03 Fax : 05 56 30 00 90 e-mail : marc.cuadrado@plexi-neon.com
Crée en 1963, Plexi neon fabrique et pose des enseignes lumineuses pour les pharmacies, les groupements d’officines et les opticiens. Spécialisée 100
PRANAROM FRANCE (NATESSENCE) Stand N° 45 Contact : Michel PARy 8 rue du Maréchal de Lattre de Tassigny 59000 LILLE Tél. : 03 20 07 75 15 Fax : 03 20 07 64 46 e-mail : mpary@pranarom.com www.pranarom.com
Pranarôm est un laboratoire dirigé depuis 1991 par Dominique Baudoux, pharmacien et aromatologue mondialement apprécié pour son expertise des huiles essentielles chémotypées. Le laboratoire propose aux pharmaciens un assortiment large des meilleures huiles essentielles labellisées HECT ainsi que plusieurs gammes de produits de santé à base d’huiles essentielles pour une aromathérapie saine et rigoureuse. Pranarôm Forme ses collaborateurs à l’aromathérapie scientifique de façon précise et pédagogique grâce à son réseau didactique sur tout le territoire français et belge. Pranarôm Informe les consommateurs sur l’utilisation des huiles essentielles pour une santé responsable dans le cadre du respect de la tradition de l’aromathérapie scientifique.
PROFIDIA Stand N° 11-12 Contact : Régine MARTIN 7 allée de vincennes - 54500 vANdŒUvRE Tél. : 03 83 97 88 32 Fax : 03 83 90 38 84 www.profidia.fr
Depuis sept ans, Profidia accompagne les pharmaciens pour conquérir et fidéliser leur clientèle, dynamiser leurs ventes, optimiser leur gestion quotidienne et motiver leur équipe officinale. Profidia propose un programme complet pour travailler sur les différents leviers de développement de l’officine, au travers d’outils opérationnels, concrets et personnalisés.
E X P O S A N T S
SEMES - DISTRIBUTEUR DE MARQUE VERTE Stand N° 11-12
Contact : Christine vIGNERON 12 avenue des Erables - BP 70103 54183 HEILLECOURT Tél. : 03 83 55 05 67 Fax : 03 83 53 10 34 www.marqueverte.com
Marque Verte, la Marque du Pharmacien, offre depuis 40 ans, une exclusivité à l’officine avec un catalogue de plus de 700 références produits. En 2010, Marque Verte est la première marque de distribution de produits parapharmaceutiques vendus exclusivement en pharmacie. Venez rencontrer nos conseillers, sur le stand du groupe Welcoop.
SERVILOG CONCEPT Stand N° 23
Contact : Sophie ROUSSEL 369-371 promenade des Anglais, le Crystal Palace 06200 NICE Tél. : 04 93 21 89 89 Fax : 04 93 21 65 76 www.servilog.fr
Venez découvrir les dernières fonctionnalités pro-rentabilité du logiciel de gestion Alliance Premium et toutes les solutions pratiques concrètes aux nouveaux besoins de la profession : Sin Etiq, Clip Santé, Visioprotect, PharmacieLine, Stock Light.
SESC QUOTIDIEN DU PHARMACIEN Stand N° A
Contact : Fabienne BALATRE 21 rue Camille desmoulins 92789 ISSy-LES-MOLINEAUX cedex 09 Tél. : 01 73 28 14 40 Fax : 01 73 28 14 41 e-mail : anne-laure.perez@fr.cmpmedica.com www.quotipharm.com
Le Quotidien du Pharmacien, le journal bi-hebdomadaire d’information professionnelle destiné aux pharmaciens d’officine : actualité, formation thérapeutique, nouveaux produits, conseils à l’officine, marketing et gestion, baromètres mensuels, loisirs, annonces classée. Dossiers thématiques mensuels : diététique, beauté, compléments alimentaires, médi-
cation familiale, médicaments d’exception… Et l’actualité en direct sur Quotipharm.com
de l’officine (réapprovisionnement, flux, gestion de la clientèle…).
WINPHARMA
TECNY FARMA
Stand N° 16
Stand N° 50
Contact : Arnaud Burban Pol. Industrial Bayas C\Bardauri, parcelas 79-80, 09200 MIRANdA dE EBRO (Burgos) - ESPAÑA Tél. : (+34) 947 33 32 31 Fax : (+34) 947 33 32 32 www.tecnyfarma.com
Plus qu’un projet d’agencement ou d’automatisation, Tecny Farma vous offre un concept global intégrant toutes les composantes esthétiques, techniques et commerciales nécessaires à la rentabilisation et la réussite de votre officine. Tecny Farma est depuis trente ans l’un des leaders européens de l’aménagement de pharmacies, mais aussi de l’automatisation au travers de sa filiale Tecny Farma Technology. Nous vous ferons profiter du savoir faire et de l’expérience d’un groupe qui a près de 200 collaborateurs à travers le monde, et réalise plus de 500 agencements chaque année. Nos équipes d’architectes vous accompagnent de la conception jusqu’à la livraison du chantier et mettent tout leur savoir faire et leur créativité au service de votre projet qui sera toujours personnel, unique et surpassera vos attentes.
3 ter rue Condorcet - 33150 CENON Tél. : 05 57 52 00 84 www.winpharma.com
WINPHARMA N°1 des logiciels indépendants. PHARMACOM est le distributeur de WINPHARMA pour les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées. Winpharma est le logiciel de gestion le plus simple et le plus innovant du marché : Gestion de boutique en ligne, gestion plateformes d’achat, commandes directes intelligentes, sécurité des données garanties, sauvegarde à distance… L’enjeu actuel du pharmacien est de maintenir sa rentabilité tout en préservant son indépendance. Nos priorités à travers WINPHARMA sont de vous donner les moyens d’optimiser vos marges de rester indépendant. Parce que c’est VOUS qui gagnez vos points de marge, c’est VOUS qui choisirez librement vos partenaires : laboratoires, groupements, répartiteurs, short liners…
XIRING Stand N° 22
Contact : Sébastien LOEB 38 rue Pierre Louvrier – 92140 - Clamart Tél. : 0 820 821 802 Fax : 01 45 32 46 80 e-mail : contact@videoconsult.fr
Contact : Anne-Flore ROCCA Immeuble "RIvER SEINE" 25, quai Gallieni - 92158 SURESNES Cedex Tél. : 01 46 25 80 00 Fax : 01 46 25 80 20 e-mail : af.rocca@xiring.com www.xiring.com
Vidéoconsult propose une solution clé en main de vidéosurveillance à distance, pour les officines partout en France. Les titulaires ont la possibilité de voir en local ou à distance (via Internet) les images en direct ou enregistrées jusqu’à un mois auparavant (durée limite légale).Très axée sur la sécurité, cette solution de vidéosurveillance est également un véritable outil de travail pour le bon fonctionnement
Leader des terminaux SESAM-Vitale, XIRING commercialise des produits et services adaptés aux besoins des Professionnels de Santé, notamment en pharmacie : le Point XIRING V2 (service de mise à jour Vitale libre-service), le PRIUM-3S (première solution trifente) et son lecteur code-barres 2D. En 2010, XIRING présente son nouveau service de mise à jour Vitale au comptoir, baptisé « PRIUM-Service+ ».
VIDEOCONSULT Stand N° 25
101
E X P O S A N T S
Liste des esposants 3 CLAVELES -BUENO HERMANOS S.A. ACCOSS AGILYS GROUPE ALLIADIS ASCA ASTERA AUDIT PHARM AUDIT PHARM INVENTAIRE BASILEA BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE Cabinet BIDAULT SARL CARRARE LABORATOIRE CARRE CASTAN CONSULTANT CHANNELS CLASS ASSURANCES CPM DEXSIL LABS SPRL DIFFERENCE(SODAREX) Direct CESSION DISTRAIMED D’MEDICA ESTIPHARM EURAF EXCO A2A EXTENCIA FRAGRANCE ET BEAUTÉ FRANÇAISES FUTURAMEDIA GANZONI FRANCE(SIGVARIS) GROUPE MORNAY - AGME GUERRY IDP
6 5 52 21 37 57 14 14 2 1 1D 19 B 20 8 1E 35 51 27 9 11-12 18 47 43 17 31 39 36 7 38 43
IPV - BIOCYTE ITEK COMMUNICATION JCDA JEAN ROLLAND AGENCEMENT LABORATOIRE BSLSOLEIL NOIR LABORATOIRE IDS LABORATOIRE NUTERGIA Laboratoires - CristerS LE MONDE PHARMACEUTIQUE MACH4 PHARMA SYSTEMS MAVALA MEKAPHARM(APOTEKA) MLS TECHNOLOGIES PFIZER PHARMA LAB Pharmacie Humanitaire Internationale (PHI) Pharmacom/winpharma PHARMAGEST INTERACTIVE CIP PHARMAGEST WELCOOP PHARMATHEQUE PHYTOBIOLAB PLEXI NEON SARL PRANAROM FRANCE(NATESSENCE) Profidia SEMES - distributeur de Marque Verte SERVILOG CONCEPT SESCQUOTIDIEN DU PHARMACIEN TECNY FARMA VIDEOCONSULT Winpharma XIRING
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1b 48 24 32 15 28 10 11-12 62 4 34 1C 3 33 11-12 49 16 11-12 12 53 55 46 45 11-12 11-12 23 A 50 25 16 22
P A R T E N A I R E S
AFPC (Association Française des Pharmaciens Catholiques) 5, avenue de l’Observatoire 75006 PARIS Tél. : 01 43 26 51 19 E-mail : afpcassoc@yahoo.fr www.pharmacienchretien.free.fr
L’association française des pharmaciens catholiques (AFPC) réunit des pharmaciens de tous les secteurs de la pharmacie, dans des groupes régionaux ou nationaux, autour de questions d’éthique présentes au quotidien dans nos métiers : l’alcoolisme, la dépression, les relations interprofessionnelles entre l’équipe et le responsable de l’entreprise... Un autre regard sur les nouvelles missions du pharmacien pour trouver des solutions où solidarité, dignité et respect de l’Homme sont présentes.
ALLIEDHEALTH SAS (SANTE LOG) Contact : Pascale Bernanose La Bastide Neuve - Leyes Sud 13680 LANCON PROVENCE Tél. : 06 78 76 63 98 Fax : 04 95 04 67 40 E-mail : pb@santelog.com www.santelog.com
Santé log : Dispositif multimédia destiné aux professionnels de santé francophones, avec publication de revues de formation papier et électronique (soin à domicile, Officine et Petite Enfance), site web 2.0, www.santelog.com communautaire et collaboratif (150 000 visiteurs, 1,5 millions de pages vues-mois), newsletters en santé publique et par spécialité.
ALTAL Editions / ALTAL Communication et Stratégies Contact : Yann Derrien 34, avenue des Bernardines - 73000 ChAmBéRY Tél. : 06 69 38 18 04 E-mail : contact@altal-editions.fr Site web : www.altal-editions.fr
Le groupe ALTAL est basé sur deux pôles : un en Savoie (73) et un à Montpellier (34). Les activités du groupe concernent le pôle Éditions - ALTAL Éditions - qui publie des livres dans les domaines de la gastronomie, du sport, de la politique, ainsi que des romans français et étrangers. La seconde branche du groupe ALTAL - ALTAL Communication - est prestataire de communication stratégique
dans l’univers politique, journalistique et pharmaceutique pour des missions de courtes, moyennes et longues durées ; des prestations haut de gamme et sur-mesure. Vous pouvez nous retrouver sur www.altal-editions.fr
ANEPF (Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France) 4, avenue Ruysdaël 75008 PARIS Tél. : 06 85 40 91 31 E-mail : president@anepf.org www.anepf.org
L’Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France (ANEPF) représente les plus de 33 000 étudiants en pharmacie de France, toutes filières confondues. Elle participe ainsi activement à l’élaboration des programmes et de l’organisation des études. L’ANEPF côtoie aussi régulièrement les organisations professionnelles pour débattre de l’avenir de la profession et apporter le point de vue de la relève.
Artco (Aide aux Regroupements, Transfert et Création d’Officines) Contact : Serge Veillard marlençon 26800 mONTOISON Tél. : 06 16 27 15 18 Fax : 04 75 84 62 02 E-mail : contact.artco@orange.fr www.aidecreationofficine.com
La société ARTCO aide littéralement les pharmaciens à obtenir leurs licences d’ouverture d’officines de pharmacies, que ce soit par regroupements ou par transferts, et ce dans toute la France depuis plusieurs années. Nos études prospectives nous ont permis d’acquérir une visibilité nationale à cinq ans. Le strict respect des conditions quantitatives et qualitatives liées à l’octroi de ces licences, le suivi de la jurisprudence et de l’évolution du maillage officinal nous permettent de participer, en amont, au plan national de restructuration et de viabilisation avec quelque succès. Notre savoir-faire en prospective nous permet de déterminer annuellement pour chaque région: • Le taux de surdensité officinale ainsi que le nombre d’officines en surnombre dans chaque commune, 105
• Les « zones blanches », id est les besoins en approvisionnement en médicaments présents et à venir, et donc, • Les possibilités de regroupements et de transferts au cours des cinq prochaines années. En outre, pour chacune des communes disposant d’au moins une officine de pharmacie nous déterminons: • La compromission éventuelle de l’approvisionnement en médicaments du quartier d’origine; • L’optimisation de l’approvisionnement en médicaments du quartier d’accueil. Notre credo : Le bon pharmacien, au bon endroit, au bon moment.
Astera 39, rue des Augustins BP 2039X 76040 ROUEN cedex 1 Tél. : 02 35 52 70 00 Fax : 02 35 98 10 66 / 02 35 15 17 01 E-mail : contact.artco@orange.fr www.astera.coop
Première coopérative de pharmaciens en Europe avec aujourd’hui 6 300 pharmaciens adhérents, Astera est un groupe unique créé par et pour les pharmaciens. Astera se structure autour de 4 pôles : la Répartition avec CERP Rouen, les Soins à la personne avec Oxypharm, les Services aux pharmaciens avec notamment Isipharm ou encore le réseau “Les Pharmaciens Associés” et les Services à l’industrie.
CAA (Conseils et Auditeurs Associes) 7, rue de Saint Quentin 59000 LILLE Tél. : 03 28 16 08 16 Fax : 03 28 16 08 19
Le cabinet Conseils & Auditeurs Associés, a été créé en 1993 par Michel Watrelos, expert comptable diplômé, enseignant associé dans plusieurs facultés de pharmacie, et spécialisé dans le milieu pharmaceutique, à qui s’est joint François Gillot, expert comptable diplômé, enseignant également au sein de diverses facultés de pharmacie. Il est situé à Lille, 7 rue de Saint Quentin et emploie aujourd’hui un grand nombre de collaborateurs au service d’une clientèle composée de professionnels de santé (grosse majorité de pharmacies, laboratoires, médecins,
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infirmiers, etc.), de PME répartis à travers toute la France. La devise de CAA : Vous aider dans vos choix stratégiques à chaque étape de votre vie - audit - installation, - développement, - mise en œuvre de vos projets, Vous devez faire les bons choix pour assurer vos revenus et votre pérennité : - choix de statut juridique (société en exercice libéral ?...) - décision de vous associer - optimisation de la gestion de votre personnel - choix ou modification de votre lieu d’implantation (centres commerciaux, centre-ville, campagne…) transfert - négociation avec vos fournisseurs et partenaires - spécialisation de vos offres de produits ou de services (parapharmacie, matériel médical …) Vous faire économiser un temps précieux : - tenue de votre comptabilité, - prise en charge de votre gestion sociale, de vos obligations légales et fiscales, - suivi de votre situation financière.
CLASS Pharma 22, avenue des mondaults - BP 59 33274 FLOIRAC cedex Tél. : 05 57 77 29 29 Fax : 05 57 77 29 30 E-mail : contact@classassurances.com
Notre métier au service du pharmacien : - La protection des personnes - La protection des biens professionnels - L’assurance de l’activité professionnelle - La protection des biens personnels - La gestion du patrimoine Class Pharma dispose d’un réseau commercial national qui assure aux pharmaciens les bénéfices d’un service de proximité associés à des prestations calculées au juste coût. Class Pharma c’est la garantie d’une assurance qui vous va bien.
Extencia Contact : Bruno Boirie 2, rue Claude Boucher - CS 70021 33070 BORDEAUX cedex Tél. : 05 57 10 28 28 Fax : 05 57 10 28 29 E-mail : extencia@extencia.fr http://www.extencia.fr
EXTENCIA est le premier cabinet d’experts-comptables (et membre du groupe CGP) spécialisé dans la gestion d’officines pharmaceutiques dans le grand Sud-ouest. Accompagner plus de 300 pharmacies au quotidien chaque année, nous donne une connaissance unique de votre univers professionnel. Ainsi, nos collaborateurs spécialisés savent mieux que quiconque répondre à vos questions (comptabilité, social, juridique...).
Cabinet Fallourd 5, rue Saint-Brice 28800 ChARTRES Tél. : 02 37 47 41 18 Fax : 02 37 47 23 22 E-mail : guillaumeffallourd.avocats@wanadoo.fr www.cabinet-fallourd.com
Le cabinet Guillaume FALLOURD se caractérise par une large culture et une compétence très pointue dans le domaine du droit de la santé, et intervient aux cotés des pharmaciens dans des affaires relevant de la responsabilité civile, pénale, disciplinaire. Maître Guillaume FALLOURD est en outre auteur d’une thèse sur la concurrence entre pharmaciens d’officine.
CCI Consultants 25, rue de Ponthieu 75008 PARIS Tél. : 06 82 90 51 68 E-mail : vaelh@free.fr www.cciconsultants.fr
CCI Consultants: 30 ans d’expérience dans la pratique du Conseil et la Formation auprès des Professions de Santé. Les conditions d’exercice de plus en plus difficiles, exigent de prendre les bonnes options pour assurer le maintien et la pérennité de l’officine. Nos prestations s’adaptent à vos besoins en associant Conseil, Coaching et Formation. Nous accompagnons les Pharmacies depuis 1980, avec des aides à la décision et des concours concrets au développement. L’équipe d’intervenants est composée de Pharmaciens, Médecins et Cadres de santé, Consultants et Formateurs experts.
CNOP 4, avenue Ruysdaël 75379 PARIS cedex 08 Tél. : 01 56 21 34 34 Fax : 01 56 21 35 69 www.ordre.pharmacien.fr
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L’Ordre national des pharmaciens regroupe tous les pharmaciens exerçant en France. Ses missions sont : - assurer le respect des devoirs professionnels ; - assurer la défense de l’honneur et de l’indépendance de la profession ; - veiller à la compétence des pharmaciens ; - contribuer à promouvoir la santé publique et la qualité des soins, notamment la sécurité des actes professionnels ; - mettre en œuvre le Dossier Pharmaceutique.
CNOP – Section A 4, avenue Ruysdaël 75379 PARIS cedex 08 Tél. : 01 56 21 34 34 Fax : 01 56 21 35 69 www.ordre.pharmacien.fr
La section A réunit les “pharmaciens titulaires d’officine”, elle est administrée par un Conseil central composé de 21 présidents des Conseils régionaux et de délégués supplémentaires en faveur des régions comportant le plus grand nombre de pharmaciens d’officines. Sa mission est de tenir à jour le tableau national des pharmaciens titulaires d’officine et de coordonner les actions des différents Conseils. Il transmet aussi les “vœux” des Conseils régionaux au Conseil national. Il peut proposer toute mesure intéressant la moralité et la déontologie professionnelles ; il coordonne tous les projets émanant des différents services partenaires (Ministère, Administration, CPAM etc.). Le Conseil central de la Section A ne siège pas en formation disciplinaire. Cette attribution relève des Conseils régionaux.
CNOP – Section D 4, avenue Ruysdaël 75379 PARIS cedex 08 Tél. : 01 56 21 35 70 Fax : 01 56 21 33 29 E-mail : webd@ordre.pharmacien.fr www.ordre.pharmacien.fr
Avec près de 27000 inscrits, la section D, de l’Ordre National des Pharmaciens, regroupe : - les pharmaciens exerçant en officine (adjoints, remplaçants, gérants après décès de titulaire d'officine, gérants et adjoints des pharmacies mutualistes ou
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des CARMI) et autres exercices (chargés de la distribution à domicile des gaz à usage médical, de l'assurance maladie ou relevant d'équipes mobiles de soins). Le Conseil central de la section D est constitué de 33 membres avec une représentativité dans 21 régions. Pour en être au plus près, la section y organise des rencontres. La section D : - assure le contrôle de l'accès à l'exercice professionnel des pharmaciens par la tenue de son tableau et contibue à la mise en place du Répertoire Partagé des Professionnels de Santé ; - participe à des groupes de travail sur l'évolution de l'exercice professionnel des pharmaciens adjoints ; - siège en matière disciplinaire en cas notamment de non respect du Code de déontologie ; - coordonne à l'échelle nationale l'action des élus régionaux sur le terrain. Mais aussi, la section D a de plus la particularité d’accueillir le plus souvent les confrères pour leur première inscription et demeure attentive avec ce premier contact institutionnel.
CVAO (Comité de Valorisation de l’Acte officinal) 23, rue de Paris 92110 CLIChY E-mail : contact@cvao.org www. cvao.org
Le CVAO (Comité de Valorisation de l’Acte officinal) est une association qui regroupe à ce jour une cinquantaine de Pharmaciens, Préparateurs, Médecins, Infirmières. Son ambition est de concrétiser la notion de pharmacien acteur de soin. Elle fonde son activité sur les critères de fiabilité de la démarche qualité et créée des recommandations touchant à la pratique de comptoir à destination des officinaux.
D Talents Conseil et Formation Contact : Fabiole moreddu, docteur en pharmacie 18 ter, avenue Saint Exupéry Tel : 09 61 45 26 40 - 06 11 09 09 65 Fax : 01 60 02 57 89 E-mail : fabiole.moreddu@wanadoo.fr www.pharmatalents.com
Vous souhaitez améliorer vos performances commerciales, développer vos compétences relationnelles et managériales, étoffer vos connaissances scientifiques ?
Fabiole MOREDDU (titulaire d’une officine puis formatrice et manager dans l’industrie pharmaceutique) et son réseau d’experts (pharmaciens, médecins, directeurs des ventes…) vous accompagnent dans l’évolution de votre métier (Conseil, Formation, Coaching).
Différence 71, avenue Victor hugo 75116 PARIS Tel. : 01 53 64 99 80 Fax : 01 53 64 99 97 E-mail : difference@difference.tm.fr www.difference.tm.fr
Différence est un réseau de cabinets d’Expertise Comptable indépendants qui se sont choisis et regroupés pour mettre en commun leurs compétences, élargir leur domaine d’expertise et d’intervention et ainsi, accroître la qualité de leurs prestations. Dans le domaine de la pharmacie d’officine, nous apportons une prestation complète pour le titulaire et son officine quelle que soit la situation : installation, gestion du personnel, situation personnelle et patrimoniale, transmission...
DPO (Développement Pharmacie Officine) 3, rue Jean Giono 78370 PLAISIR Tél.: 09 75 94 29 40 – 06 03 21 86 14 Fax : 01 30 07 78 71
DPO est une société de conseils spécialisée en développement commercial et humain pour les Pharmacies ; le domaine de compétence couvre le développement du chiffre d’affaire et de la marge, et l’accompagnement à la gestion des ressources humaines de l’officine.Thierry Camuzeaux, Directeur Général de DPO, est aussi chargé de cours de Marketing et de Management dans les Facultés de Pharmacie de Paris XI et de Tours.
EDITIONS BGM Contact : Eric GERARG 12, rue Soddy - 94000 CRéTEIL Tél. : 01 56 71 18 40 Fax : 01 43 39 67 09 E-mail : contact@editionsbgm.fr www.nutriform.fr
Nutriform magazine est le bimestriel des compléments alimentaires. Il permet aux pharmaciens d’officine de s’informer de l’actualité du marché, des nouveaux produits et des nouvelles tendances, du merchandising, avec des interview de points de vente, des cas 107
de comptoirs, des dossiers thématiques, formulation, réglementation, Nutriform est le magazine de la nutrition et de la supplémentation pour l’officine et les professionnels de santé.
EG LABO Le Quintet - Bâtiment A 12, rue Danjou - 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT Tél. : 01 46 94 86 86 Fax : 01 46 94 86 95 E-mail : contact@eglabo.fr www.eglabo.com
EG LABO, filiale du groupe allemand STADA, 5e génériqueur mondial vous accompagne depuis déjà plus de 14 ans. EG LABO c’est plus de 400 références disponibles à fin 2010. EG LABO concentre la fabrication de ses médicaments sur des sites de production basés en France et dans le reste de l’Europe. En respectant ses engagements, EG LABO a développé un partenariat pérenne particulièrement apprécié de tous ses clients. Avec EG LABO, l’Excellence Générique prend tout son sens.
EMS (European Marketing Science) 161, rue de la République 92800 PUTEAUX Tél. : 01 41 02 98 28 Fax : 01 49 01 22 15 E-mail : r.remery@ems-institut.eu
EMS depuis plus de 20 ans au service des professions de la santé, met à disposition tant des laboratoires, que de l’officine, l’ensemble de ses banques de données exclusives sur la géographie du marché, au niveau local le plus fin et les profils de comportement de la clientèle, en vue d’éclairer et de fiabiliser tout projet, tout investissement : achat, vente, transfert, regroupement, audit de performances face au marché.
Euromark 38, rue Dunois 75647 PARIS cedex 13 Tel. : 01 40 75 05 65 Fax : 01 77 72 27 51 E-mail : euro-mark@orange.fr
Depuis 1930, laboratoire situé à DRESDEN en Allemagne. Les soins du bien-être : des gammes Dermocosmétiques ciblées pour tous les âges FEMME et HOMME. « La force de la vraie beauté à la source de la nature pour un résultat au service de votre harmonie et votre sérénité : confiance en soi sûre de plaire ».
P A R T E N A I R E S
FIDUCIAL Contact : Domitille AUDIBERT 38, rue sergent michel Berthet - CS 50614 69258 LYON cedex 09 Tél. : 04 72 20 14 12 Fax : 04 72 20 36 56 E-mail : d.audibert@fiducial.net www.fiducial.fr
FIDUCIAL est le leader des services pluridisciplinaires aux petites entreprises, artisans, hôteliers, restaurateurs, professions libérales et agriculteurs. A ce titre, elle leur garantit une offre complète et évolutive de produits et de services à valeur ajoutée et met à leur disposition ses multiples compétences pour optimiser leur gestion.
FM Formation (Pharmacien Consultant) 12, rue Berdeil 31270 FROUZINS Tél. : 05 61 92 04 16 – 06 80 30 72 06 Fax : 05 61 31 16 07
Conseil et formation en communication et vente-conseil en pharmacie. - Intervention “in situ“ dans les pharmacies, pour des formations personnalisées. - Conception et animation de formations pour les laboratoires pharmaceutiques, les grossistes répartiteurs, les groupements de pharmaciens.
Formaplus Clos du Roy 33141 SAILLANS Tel. : 05 57 55 07 40 Fax : 05 57 55 07 45 E-mail : hermouetformaplus@wanadoo.fr
Cabinet de conseil et de formation, spécialisé en merchandising et stratégie commerciale en pharmacie. Nous travaillons essentiellement auprès des pharmaciens en direct, des groupements de pharmaciens, des grossistes répartiteurs et des laboratoires pharmaceutiques.
GIROPHARM Contact : Claire DUBERNARD Parc d’affaires Silic BP80223 Bâtiment Dublin 2, place Gustave Eiffel - 94528 RUNGIS cedex Tél. : 01 49 79 98 58 Fax : 01 49 79 98 56 E-mail : contact@giropharm.fr
Un groupement au positionnement éthique qui rapporte. La démarche qualité favorisant montée en compétence et rentabilité. L'école de formation avec des thématiques cœur de
métier et commerciales. La politique de prix personnalisée, attractive et préservant votre marge. Le Giroprogrès, exclusivité participant à l'équilibre de votre compte d'exploitation avec des reversements réguliers liés à vos achats.
HRA PHARMA FRANCE Contact : Perrine KOCh 14/16, rue des Petits hôtels - 75010 PARIS Tél. : 01 53 24 81 03 Fax : 01 42 46 94 33 E-mail : p.koch@hra-pharma.com http://www.hra-pharma.com
HRA Pharma est une société pharmaceutique privée qui développe et commercialise des médicaments, dispositifs et services associés dans le domaine de la santé reproductive et de l’endocrinologie puis les met à disposition des patients dans le monde. En ciblant des marchés de niche et en développant des solutions adaptées, notre objectif est de répondre à des besoins thérapeutiques majeurs mais non ou mal couverts par les acteurs déjà présents sur le marché.
ICC (Information Conseil Communication) - EUROMARK 102, avenue des Champs Elysées 75008 PARIS Tél. : 01 40 75 05 45 / 65 Fax : 01 77 72 27 51 E-mail : adupart@formationconsulting.com www.formationconsulting.com
L’organisme ICC réalise depuis 20 ans : des Formations spécialisées et personnalisées, des Audits, du Coaching dans les domaines de la communication, de la relation humaine, du travail en équipe, du management, de la qualité. ICC intervient auprès de toute la chaine des acteurs de la Santé : Industrie, Pharmaceutique, Pharmaciens, CHU, MAD, SAD, Gérontologie.
ICC-EUROMARK Contact : Annie DUPART 102, avenue des Champs Elysées 75008 PARIS Tél. : 01 40 75 05 45 / 06 80 72 50 14 Fax : 01 77 72 27 51 E-mail : adupart@formationconsulting.com
ICC-EUROMARK est reconnu pour ses spécificités et son éthique depuis 30 ans. Il intervient dans divers domaines professionnels en France, en Europe, aux DOM-TOM, au Vietnam. 108
Le choix d’un organisme de formation est un acte professionnel qui prend en compte le savoir-faire et la connaissance du milieu. Il est impératif de définir des objectifs précis pour établir un plan pédagogique sur mesure. ICC Organisme de formation et de développement personnel. Reposant sur les neurosciences. EUROMARK Audit, Conseil, Marketing, Communication et Merchandising. Psychologie de la perception et de la mémoire
IFAS (Institut de Formation des Acteurs de Santé) Contact : Loïc BUREAU 43, rue du 11 novembre - 49130 LES PONTS DE CE Tél. : 02 41 45 00 86 Fax : 02 34 00 03 30 E-mail : ifas@orange.fr
Texte de présentation: Partenaire pour le développement des compétences des pharmaciens et de leur équipe depuis 15 ans, Loïc BUREAU et IFAS (Institut de Formation des Acteurs de Santé) offrent des formations dans des domaines spécialisés à fort potentiel tels que la micronutrition et la supplémentation nutritionnelle, l’aromathérapie et la phytothérapie. Au delà de la prise en charge OPCA-PL ou FIF-PL, IFAS développe de nouveaux programmes dans le cadre de la Formation Conventionnelle Continue (FCC) prise en charge par la CPAM. IFAS est membre de l’UNO Formation, et adhère à la charte de qualité de cette association des Organismes de formation des professions de santé. Dans un monde qui bouge, où la concurrence est plus présente, la formation reste l’un des moyens de faire la différence et préparer l’avenir sereinement.
IMS Health 91, rue Jean Jaurès 92807 PUTEAUX Tél. : 01 41 35 10 00 Fax : 01 41 35 10 10 www.imshealth.com
Présent dans plus de 100 pays, IMS Health est le leader mondial des études et du conseil pour les industries du médicament et de la santé. Avec un chiffre d’affaires de 2,3 milliards de dollars en 2009 et plus de 50 ans d’expérience, IMS propose à ses clients une large gamme d’études, de services et
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d’offres de conseil pour les accompagner au quotidien dans la gestion de leurs activités, en particulier en termes de gestion du portefeuille produits, d’efficacité commerciale, de santé grand public et de consulting, afin de leur permettre d’améliorer leur productivité et de proposer des soins de qualité. IMS Health recueille des données de prescriptions et de délivrances directement auprès des professionnels de santé, au travers ses divers réseaux informatisés de médecins, de pharmaciens, (PHARMASTAT) et d’hospitaliers. IMS Health a passé des accords de partenariat avec les divers organismes professionnels représentatifs (syndicats, groupements, centrales d’achats hospitalières…) pour les faire bénéficier des informations recueillies et de ses conseils. A travers une combinaison unique de données et de consulting, IMS aide ses clients et ses partenaires à élaborer leurs stratégies et à prendre les meilleures décisions.
SCEA VIGNOBLES GALAND La malatie FRONSAC Tél. : 05 57 25 20 72 Fax : 05 57 58 20 81 E-mail : contact@chateau-galand.fr www.chateau-galand.fr
Château Galand, le talent du Bordeaux supérieur et Château Canon, le plus ancien vignoble en Canon Fronsac, deux vignobles situent au cœur du pays fronsadais qui produisent tous deux des vins aromatiques et puissants répertoriés dans tous les guides pour leurs qualités gustatives ! Vendangent a la main élaborés comme de grands crus ils sont a même de satisfaire l amateur éclairé le plus exigeant !
KPMG Contact : Bernard harribey Domaine de Pelus 11, rue Archimède 33692 mERIGNAC cedex Tél. : 05 56 42 43 44 Fax : 05 56 18 81 86 E-mail : bharribey@kpmg.fr www.kpmg.fr
KPMG S.A., membre du réseau KPMG, est le premier cabinet français d’audit, d’expertise comptable et de conseil en France. (Source : La Profession Comptable 2009). Avec près de 7 200 salariés,
KPMG intervient sur tous les marchés. Présents dans 194 villes, les expertscomptables du réseau "Professions de Santé" de KPMG accompagnent aujourd’hui près de 1 200 pharmaciens(ne)s à chaque étape de la vie de leur l’officine : création et rachat, gestion et développement, transmission et vente. Les pharmaciens, femmes et hommes de science, à l’écoute de leurs patients et clients, doivent aussi être capables de faire des choix d’investissement et de financement tout en assumant les tâches quotidiennes de gestion, le tout dans un contexte de plus en plus difficile.
LABORATOIRE CONTAPHARM Contact : Patrick SOYER BP 16 - 77390 VERNEUIL Tél. : 01 64 25 03 33 Fax : 01 64 06 37 72 E-mail : contapharm@contapharm.com www.contapharm.com
Laboratoire pharmaceutique Contapharm, spécialiste de la dermocosmétique Haute tolérance, créateur et fabricant des marques Eye Care Cosmetics, Natorigin et Pharmasouples (solution d’entretien pour lentilles de contact souples vendue exclusivement en pharmacie).
LEEM Contact : Eric GRANJON 88, rue de la Faisanderie 75116 PARIS Tél. : 01 45 03 88 81 Fax : 01 45 04 47 71 E-mail : egranjon@leem.org www.leem.org
Les entreprises du médicament ont pour mission de créer et de développer des médicaments et vaccins nouveaux à usage humain, pour les maladies graves comme pour les pathologies du quotidien. Elles agissent dans leur relation avec l’Etat et les professionnels de santé, au contact des patients, en acteur responsable, soucieux du progrès thérapeutique et du bon usage du médicament. Elles sont représentées en France par le Leem dont le rôle consiste à élaborer, à faire respecter l’éthique de la profession, à faciliter les échanges entre ses membres, à défendre leurs intérêts collectifs, à établir et à faire vivre des liens avec les autres professions de santé, à promouvoir des démarches collectives de progrès, de qualité et de valorisation du secteur. 109
Monde Pharmaceutique (Le) 144, Bd Jean Jaurès 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT Tél. : 01 41 31 11 52 E-mail : contact@lemondepharmaceutique.tv www.lemondepharmaceutique.tv
Lemondepharmaceutique.tv est un site Internet moderne télévisuel et interactif, au service des pharmaciens et de leur équipe officinale. Grâce à ce nouveau média, les pharmaciens optimisent leur temps en ayant accès sur une plateforme unique et gratuite, à des vidéos pédagogiques, de l’actualité pharmaceutique sous forme de JT et un réseau communautaire où ils retrouvent des confrères, envoient des messages et échangent des idées.
OCP REPARTITION Contact : Isabelle LASLIER OKALA 2, rue Galien 93587 SAINT-OUEN cedex Tél. : 01 49 18 75 75 Fax : 01 49 18 72 92 E-mail : isabelle.laslier-okala@ocp.fr www.ocp.fr
Leader français de la répartition pharmaceutique, l’OCP présente au Forum des Pharmaciens une conférence-formation pour aider les pharmaciens adjoints à réaliser leur choix d’officine pour leur (ré)installation.
Omedit Aquitaine Contact : Bertrice Loulière Espace Rodesse 103 bis, rue Belleville - CS 91 704 33063 BORDEAUX cedex Tél. : 05 57 01 47 00 E-mail : bertrice.louliere@omedit-aquitaine .fr http://www.omedit-aquitaine.fr
L’OMEDIT d’Aquitaine est une structure placée auprès de l’ARS. Cette structure d’appui, d’évaluation et d’expertise est chargée de l’animation d’une politique coordonnée de bon usage des produits de santé et de bonnes pratiques en termes de qualité, sécurité et efficience. L’OMEDIT s’inscrit dans une démarche transversale. Il centre ses actions au plus près du processus de prise en charge médicamenteuse au cours du parcours de soins du patient intégrant les interfaces « ville/hôpital ». L’OMEDIT accompagne les professionnels de santé dans la mise en œuvre du management de la qualité et de la sécurité de la prise en charge médicamenteuse, et dans la lutte contre l’iatrogénie médicamenteuse évitable.
P A R T E N A I R E S
PIERRE FABRE A-DERMA Les Cauquillous - 81506 LAVAUR Tél. : 05 63 58 88 00 Fax : 05 63 58 86 66
Toute l’efficacité et la douceur naturelle de l’Avoine Rhealba® A-DERMA est la référence dans le domaine du soin dermatologique et cosmétique grâce à l’actif végétal unique, l’Avoine Rhealba® et à son expertise médicale. Ses produits apaisent et réparent les peaux les plus irritées ou abîmées et accompagnent au quotidien les peaux fragiles et réactives.
PIERRE FABRE ARTHRODONT / LABORATOIRES PIERRE FABRE SANTE 29, avenue du Sidobre - 81106 CASTRES cedex Tél. : 05 63 51 68 00 Fax : 05 63 51 68 75 www.pierre-fabre.com
De la prévention à la santé, Pierre Fabre Santé vous propose une offre complète de médication officinale couvrant plus de 40 classes thérapeutiques par une structure unique. PFS c’est aussi une équipe et des services élargis grâce à un réseau de 41 formateurs en développement Officinal (formation des équipes officinales, motivation et mise en avant des produits). Ce sont vos produits de conseil, mais aussi les produits de prescription des Chirurgiens Dentistes et des Médecins, Podologues, etc… Pierre Fabre Santé votre premier partenaire OTC Nicopatch® (leader en France sur le marché du sevrage tabagique par patch à la nicotine), l’ORL avec Drill® et Necyrane®, la santé féminine avec Percutaféine?, le soin de la peau avec Cetavlon® et Cicatryl®, l’aide au mouvement avec Cliptol®, Biofreeze, et Pédi Relax®, mais aussi Pré Butix®, Optrex®, et Carbolevure®, Zyrtecset. L’hygiène bucco dentaire, Arthrodont, Elgydium, Alibi, Eludril, Nutri Email, Pansoral, Inava.
PIERRE FABRE DUCRAY Les Cauquillous – 81506 LAVAUR Tél. : 05 63 58 88 00 Fax : 05 63 58 86 66 www.pierre-fabre.com
Ducray La dermo-cosmétique par tradition. L’innovation par vocation. Notre expertise de près d’un demi-siècle est au service d’une approche glo-
bale de la dermo-cosmétique. Elle s’appuie sur des innovations galéniques et des actifs proches du médicament qui concilient efficacité et bonne tolérance. Elle s’honore d’améliorer la qualité de vie de chacun dans le plus grand respect de l’environnement et s’épanouit grâce à un partenariat de tous les instants avec les pharmaciens et avec les dermatologues.
PIERRE FABRE MAGNIOLIA / KLORANE Les Cauquillous - 81506 LAVAUR cedex Tél. : 05 63 58 88 00 Fax : 05 63 58 86 72 http://www.laboratoires-klorane.com/
Les Laboratoires Klorane cherchent et sélectionnent dans le monde végétal les réponses les plus efficaces et les plus sûres aux attentes des clients du circuit pharmaceutique. Ils ont mis en place une structure unique, la Phytofilière, qui leur permet de contrôler rigoureusement chaque étape du développement de leurs produits dermo-cosmétiques, de la recherche des principes actifs végétaux à la fabrication du produit fini. Une offre de produits de toilette et de soin haute efficacité en toute sécurité : capillaires, produits bébé et junior, hygiène et soin corporels, solaires (Polysianes), soins pour hommes (Cible) et démaquillage et soin des yeux (ligne Bleuet). Laboratoires Klorane, le pouvoir des plantes.
PIERRE FABRE MEDICAMENT SA DÉPARTEMENT NATURACTIVE Contact : Christine INCAURGARAT 29, avenue du Sidobre - 81106 CASTRES cedex Tél. : 0811 022 022 E-mail : christine.incaurgarat@pierre-fabre.com www.pierre-fabre.com
Convaincu des pouvoirs de la nature, Naturactive propose des solutions de santé d’origine naturelle, sûres et efficaces : • Phytologie : Elusanes, Poconéol, Phytaroma • Minceur : Affinex • Dermo-nutrition : Doriance et les nouveautés Autobronzant, Eclat Jeunesse, Hydratant et Peaux Réactives • Nutrition-santé : la nouvelle gamme Vitamines & Minéraux • Médecine générale : Rhumadol, Ysoméga, Urisanol et Sériane. 110
PIERRE FABRE MERCHANDISING Tél. : 05 63 58 88 00 www.pierre-fabre.com
Un Merchandising adapté à votre évolution : - Missions d’expertises sur l’agencement - Création de concepts de Pharmacies - Conseils sur plans, implantation OTC - Réagencements, balisage - Gestion des espaces vitrines et points chauds. Quotidiennement, des Equipes au service des pharmaciens.
PIERRE FABRE NATURACTIVE 29, avenue du Sidobre - 81106 CASTRES cedex Tél. : 0811 022 022 www.naturactive.fr
Convaincu des pouvoirs de la nature, Naturactive propose des solutions de santé d’origine naturelle, sûres et efficaces : • Phytologie : Elusanes, Poconéol, Phytaroma • Minceur : Affinex • Dermo-nutrition : Doriance et les nouveautés Autobronzant, Eclat Jeunesse, Hydratant et Peaux Réactives • Nutrition-santé : la nouvelle gamme Vitamines & Minéraux • Médecine générale : Rhumadol, Ysoméga, Urisanol et Sériane.
PIERRE FABRE NICOPASS / LABORATOIRES PIERRE FABRE SANTE 29, avenue du Sidobre - 81106 CASTRES cedex Tél. : 05 63 51 68 00 Fax : 05 63 51 68 75 www.pierre-fabre.com
De la prévention à la santé, Pierre Fabre Santé vous propose une offre complète de médication officinale couvrant plus de 40 classes thérapeutiques par une structure unique. PFS c’est aussi une équipe et des services élargis grâce à un réseau de 41 formateurs en développement Officinal (formation des équipes officinales, motivation et mise en avant des produits). Ce sont vos produits de conseil, mais aussi les produits de prescription des Chirurgiens Dentistes et des Médecins, Podologues, etc… Pierre Fabre Santé votre premier partenaire OTC Nicopatch® (leader en France sur le marché du sevrage taba-
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gique par patch à la nicotine), l’ORL avec Drill® et Necyrane®, la santé féminine avec Percutaféine®, le soin de la peau avec Cetavlon® et Cicatryl®, l’aide au mouvement avec Cliptol®, Biofreeze, et Pédi Relax®, mais aussi Pré Butix®, Optrex®, et Carbolevure®, Zyrtecset. L’hygiène bucco dentaire, Arthrodont, Elgydium, Alibi, Eludril, Nutri Email, Pansoral, Inava.
PIERRE FABRE TRIACNEAL / AVENE Les Cauquillous - BP 100 - 81506 LAVAUR Tél. : 05 63 58 88 00 Fax : 05 63 58 86 67 www.eau-thermale-avene.com
Connue en France depuis 1743, l’Eau thermale d’Avène est une véritable source de bienfaits pour les peaux fragiles et sensibles. Ses vertus apaisantes et anti-irritantes sont confirmées par de nombreux travaux scientifiques et par les soins dispensés à la Station thermale d’Avène dans le sud de la France. L’Eau thermale d’Avène est naturellement adaptée aux peaux les plus sensibles. De surcroît, tous les produits des Laboratoires Dermatologiques Avène obéissent à de strictes garanties de qualités.
Quotidien du Pharmacien (Le) 21, rue Camille Desmoulins 92789 ISSY-LES-mOULINEAUX cedex 9 Tél.: 01 73 28 14 40 Fax : 01 73 28 14 41 www.quotipharm.com
Le Quotidien du Pharmacien, bi-hebdomadaire d’information professionnelle destiné aux pharmaciens d’officine : actualité professionnelle, formation thérapeutique, conseil à l’officine, marketing et gestion, baromètres mensuels, loisirs, annonces classées... Dossiers thématiques mensuels : diététique, beauté, compléments alimentaires, médication officinale. Le site internet www.quotipharm.com complète l’offre éditoriale du titre par une information en continue et des services dédiés aux pharmaciens.
Roche Contact : Cécile POIROUX 52, boulevard du Parc 92200 NEUILLY-SUR-SEINE Tél. : 01 46 40 27 06 Fax : 01 46 40 52 83 E-mail : cecile.poiroux@roche.com www.roche.fr
Roche Action Ville, service dédié aux pharmaciens d’officine, s’est donné pour mission de proposer des services innovants et à forte valeur ajoutée aux pharmaciens « acteurs de santé », particulièrement impliqués auprès de patients atteints de pathologies lourdes et/ou chroniques comme le cancer, l’hépatite C , les patients transplantés insuffisants rénaux… Sa volonté est de construire chaque projet et chaque programme sur un mode collaboratif, en y associant les pharmaciens d’officine, les hospitaliers, les cliniciens et les prescripteurs. L’ambition de Roche Action Ville : faciliter le rapprochement des professionnels de santé officinaux et hospitaliers, notamment pour une meilleure prise en charge des patients. Pour accompagner les professionnels de santé dans leur métier au quotidien, Roche Action Ville met à leur disposition des informations et des supports de formation pratiques et rapidement accessibles. Pour les professionnels de santé : Planète Officine – www.planeteofficine.fr
Terra Santé 242, avenue Pasteur 78630 ORGEVAL Tél. : 01 39 08 17 17 Fax : 01 39 08 17 00 www.duolppro.com
Créé en en 2004, le laboratoire Terra Santé a pour vocation le développement de produits innovants dans les domaines de la parapharmacie, de la santé et du bien-être. Son savoir-faire lui a permis une croissance rapide et le développement de trois gammes complètes. La gamme leader Duo LP-Pro et sa lotion anti-poux, prouvée efficace en 1 seule application. Créée en 2007, Duo LP-Pro se place déjà en 2ème meilleure vente, et son succès ne cesse de croitre. Sa formule, sans insecticide neurotoxique, ni alcool, ni parfum, ni huiles essentielles, possède une excellente tolérance cutanée. Le Shampooing Bio Duo LP-Pro® et le spray Spécial Environnement complètent la gamme. Les anti-moustiques Manouka, à base d’IR3535, connus notamment pour les exclusivités que sont la boule-diffuseur et le bracelet Kaméléo. La gamme Brumizea, pour le bien-être et l’hygiène : sprays assainissant pour la maison, purificateurs d’aspirateurs, spray respi111
ratoire aux huiles essentielles. Terra Santé possède également une filiale, Phyto Terra, spécialisée dans la fabrication de compléments alimentaires.
Téva Santé Le Palatin 1 1, cours du Triangle 92936 PARIS LA DEFENSE CEDEX Tél. : 01 55 91 78 55 Fax : 01 55 91 78 74 www.tevasante.com
TEVA est un groupe pharmaceutique spécialisé dans le développement, la production, et la commercialisation de médicaments générique (ville + hôpital), de médicaments innovants (Copaxone, Azilect), de produits respiratoires de marques déposées (Qvar, Airomir, Ecobec).
UNPF (Union Nationale des Pharmacies de France) 57, rue Spontini 75116 PARIS Tél. : 01 53 65 61 71 Fax : 01 47 04 70 15 E-mail : unpf@unpf.org www.unpf.org
Syndicat représentatif au plan national, l’UNPF assure la défense des intérêts économiques et professionnels des officinaux. Elle préconise avant tout une adaptation des structures pharmaceutiques aux nouvelles donnes du marché de la santé. Son secrétariat permanent assiste les confrères en matière juridique, fiscale et sociale.
Univers Pharmacie SAS Contact : Frédéric Lamoth 97, Route de Neuf-Brisach 68000 COLmAR Tél. : 03 89 41 68 45 Portable : 06 84 56 27 02 Fax : 03 89 23 37 35 www.universpharmacie.com
Univers Pharmacie Groupe est un réseau de 820 Officines adhérentes au groupement et 140 pharmacies affiliées aux enseignes Univers Pharmacie, centre de santé et Global Pharmacie, pharmacie de proximité. Univers Pharmacie s’appuie sur une idée simple : se battre pour son indépendance professionnelle et financière en étant c-o-a-l-i-s-é-s. Cette idée est celle de « l’indépendance dans l’interdépendance ». Notre philosophie repose sur trois socles : l’éthique, les résultats économiques et la solidarité.
P A R T E N A I R E S
Les concepts offrent des outils efficients pour développer et pérenniser son activité.
URGO SOINS ET SANTÉ Contact : René LIORET 42, rue de Longvic - 21300 ChENOVE Tél. : 03 80 44 27 92 Fax : 03 80 44 70 02 E-mail : b.lacoste@urgo.fr
USPO (Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine) 43, rue de Provence 75009 PARIS Tél. : 01 46 47 20 80 Fax : 01 71 18 34 10 E-mail : uspo@uspo.fr www.uspo.fr
Un syndicat représentatif à l’écoute de l’ensemble des pharmaciens. Une force de propositions pour préparer la pharmacie de demain dans le cadre des nouvelles missions du pharmacien fixées par la loi HPST. L’USPO est l’alternative syndicale des pharmaciens responsables dans un système de santé qui se réforme.
UTIP (Formation Pharmaceutique Continue) 28, rue Saint-Dominique 75007 PARIS Tél. : 01 45 55 26 76 E-mail : utip.national@wanadoo.fr www.utip.fr
57 ans d’innovation permanente. Avec rigueur et éthique, l’UTIP propose un large choix de formations (soirées, stages, journées, formations ouvertes à distance) reposant sur des programmes qualifiants. Elle permet aux pharmaciens d’avoir les compétences indispensables pour suivre l’évolution des pratiques officinales, telle qu’elle se dessine dans la loi HPST.
tance (e-Detailing) et e-Learning en particulier.
VIVACTIS MAILCALL
Expertes en Merchandising auprès de grandes enseignes de la distribution, nous mettons notre connaissance du Consommateur et notre savoir-faire du Libre Service à l’échelle de l’Officine. Nous transmettons aux professionnels de Santé - pharmaciens, groupements, laboratoires - les meilleures pratiques Merchandising et anticipons l’Officine de Demain. Notre objectif : augmenter l’efficacité de l’Officine tout en valorisant son Identité Conseil Nos services : audit, logo et charte graphique d’officine, gestion/organisation d’assortiment et choix des marques, zoning et plan de circulation, planification promotionnelle, outils de gestion Merchandising, formation Nos forces : déployer une identité d’officine forte, implanter votre rayon Libre Accès performant, vendre les Médecines Alternatives et la Médecine Préventive, installer la Consultation à l’Officine.
Contact : Thomas BRIENT 2, rue Sainte-marie - 92418 COURBEVOIE cedex Tél. : 01 46 67 62 00 Fax : 01 46 67 63 33 E-mail : tbrient@vivactis-mailcall.fr www.vivactis-mailcall.fr
Vivactis Mailcall, partenaire depuis 1998 des laboratoires pharmaceutiques, réalise des opérations multicanales dans le cadre de campagnes promotionnelles et commerciales auprès des professionnels de Santé et du grand public. Conscient que le contexte économique actuel oblige les laboratoires à repenser leur stratégie, Vivactis MailCall propose des alternatives innovantes et impactantes. Nous sommes désormais certifiés pour notre activité de "Prestataire de la Visite médicale à distance", ce qui traduit l’engagement de Vivactis MailCall quant au respect des exigences de la HAS dans la réalisation d’opérations de Visite médicale à dis-
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VU - Merchandising & Identité Contacts : Brigitte Aaron et Aurélie Paquier 189, rue de Versailles 92410 VILLE D’AVRAY Tél. : 06 87 68 61 58 / 06 88 44 22 39 E-mail : brigitte.aaron@vu-merchandising.com / aurelie.paquier@vu-merchandising.com www.vu-merchandising.com
P A R T E N A I R E S
Liste des partenaires AFPC (Association Française des Pharmaciens Catholiques) ALLIEDHEALTH SAS(SANTE LOG) ALTAL Editions / ALTAL Communication et Stratégies ANEPF (Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France) Artco (Aide aux Regroupements, Transfert et Création d’Officines) Astera CAA (Conseils et Auditeurs Associes) Cabinet Fallourd CCI Consultants CLASS Pharma CNOP CNOP – Section A CNOP – Section D CVAO (Comité de Valorisation de l’Acte officinal) D Talents Conseil et Formation Différence DPO (Développement Pharmacie Officine) EDITIONS BGM EG LABO EMS (European Marketing Science) Euromark Extencia FIDUCIAL FM Formation (Pharmacien Consultant) Formaplus GIROPHARM HRA PHARMA FRANCE ICC (Information Conseil Communication) - EUROMARK ICC-EUROMARK IFAS (Institut de Formation des Acteurs de Santé)
IMS Health KPMG LABORATOIRE CONTAPHARM LEEM Monde Pharmaceutique (Le) OCP REPARTITION Omedit Aquitaine PIERRE FABRE A-DERMA PIERRE FABRE ARTHRODONT / LABORATOIRES PIERRE FABRE SANTE PIERRE FABRE DUCRAY PIERRE FABRE MAGNIOLIA / KLORANE PIERRE FABRE MEDICAMENT SADÉPARTEMENT NATURACTIVE PIERRE FABRE MERCHANDISING PIERRE FABRE NATURACTIVE PIERRE FABRE NICOPASS / LABORATOIRESPIERRE FABRE SANTE PIERRE FABRE TRIACNEAL / AVENE Quotidien du Pharmacien (Le) Roche SCEA VIGNOBLES GALAND Terra Santé Téva Santé Univers Pharmacie SAS UNPF (Union Nationale des Pharmacies de France) URGO SOINS ET SANTÉ USPO (Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine) UTIP (Formation Pharmaceutique Continue) VIVACTIS MAILCALL VU - Merchandising & Identité
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