QUAND 13,14, et 15 novembre 2009
OU Acropolis de Nice 1 esplanade Kennedy BP 4083 06302 Nice cedex 4
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Accès à Nice ...........
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Rédaction Stéphane Le Masson L’équipe du Forum Houri Chichmanian, Marine Frachon, Thibaut Jouvet, Jean Guillaume Lacoste, Louisiane Mairesse, Christine Marquès, Christine Miéral, Quentin Pouillard, Pascale Pouyet, Nathacha Sosnowski, Elisabeth Vital Durand, Elma Zerzaihi. Régie publicité Carbone Santé, Vanessa Toubon L’organisation du Forum PACKAGE ORGANISATION Groupe GL EVENTS 10, quai Charles de Gaulle 69006 Lyon Tél : 04 78 17 62 31 Fax : 04 78 17 62 57 PACKAGE ORGANISATION PARIS 38-40, avenue de New York 75016 Paris Tél : 01 44 31 52 60 Fax : 01 44 31 52 61 La communication Forum - Editeur : Package Organisation - Conception : all inclusive – Booster - Mise en page : Composer - Imprimé en France par Imprimerie BRAILLY 62, route du Millénaire – BP 34 69564 St-Genis - Laval cedex
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Surfez sur l’évolution du système de santé ! HPST ! Quatre lettres réconfortantes pour les officinaux. HPST. Un sigle synonyme de reconnaissance pour les pharmaciens. HPST, une loi qui sonne le réveil de la pharmacie ! Acteur de soin de premier recours, chargé de l’éducation thérapeutique des patients, responsable de missions de santé publique, en charge de la permanence des soins, référent pour les EHPAD (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes)… seront désormais quelques unes des missions quotidiennes des Hommes et des Femmes du Médicament. Autant de nouvelles missions qui devraient satisfaire l’ensemble des représentants de la profession. Objets des combats menés par l’Ordre et les Syndicats depuis de longues années, la coordination, la prévention, le dépistage, l’éducation du patient sont maintenant une réalité pour les pharmaciens. La reconnaissance officielle de ce rôle d’acteur de santé doit forcer à un certain optimisme. Après les multiples attaques subies en 2008, la place centrale qui est accordée aux pharmaciens dans la loi Bachelot ne peut que rassurer
Thierry MARANGÉ
Finie l’époque où les Attali, Beigbeider et consorts n’avaient de cesse de vouloir libéraliser un marché aux apparences juteuses ; au mépris du rôle social des pharmaciens. Terminé le temps où l’Europe imaginait pouvoir sacrifier sur l’autel des profits le modèle français de dispensation du médicament. Révolue l’heure où la Cour des comptes préconisait la fin du monopole pharmaceutique, au moins sur les produits non remboursés. Pour toutes ces raisons, le Forum de Nice veut être l’occasion de célébrer la victoire de l’Officine. Une victoire qui ne doit cependant pas inciter les pharmaciens à s’endormir sur leurs lauriers. Car les embûches seront encore nombreuses. A commencer par le PLFSS 2010 qui ne manquera pas de mettre en danger, une nouvelle fois, l’officine. Rendez-vous donc à Nice pour trouver les outils qui vous permettront de construire l’avenir de l’officine. Venez nous rejoindre à ce grand rendez-vous annuel de la profession pour dialoguer, apprendre, réfléchir et comprendre les enjeux de demain. Pendant trois jours, sur les bords de la Riviera, vous conforterez votre place d’acteur privilégié de la chaîne de soins, vous complèterez votre formation d’entrepreneur officinal et trouverez les réponses et les pistes pour préparer la pharmacie du XXIe siècle.
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Bienvenue à Nice Côte d’Azur ! Nice accueille cette année avec grand plaisir la 5ème édition du Forum des Pharmaciens. La santé est un enjeu majeur, une préoccupation très importante pour un grand nombre de nos concitoyens. Ici, à Nice, j’ai voulu mettre en place une politique tournée vers l’innovation, vers l’utilisation des dernières technologies en matière de santé avec un atout majeur sur ce territoire, la technopole de Sophia Antipolis. Grâce aux engagements que nous avons pris, Nice accueillera bientôt l’Institut Claude Pompidou pour les malades d’Alzheimer qui allie recherche et accueil des malades. C’est également à Nice qu’un Centre de référence pour la Santé à Domicile et l’Autonomie verra le jour avec comme objectifs le développement des soins et l’accompagnement des patients avec l’aide des dernières technologies de l’information et de la communication. Au cœur de tout ce système de santé, les pharmaciens ont un rôle primordial. Ils participent pleinement à l’amélioration et à l’optimisation des parcours de soins. Ils sont sur le terrain au plus près de la population, et mettent ainsi leurs compéChristian ESTROSI Ministre chargé de l’Industrie Maire de Nice Président de Nice Côte d’Azur
tences au service des malades. La loi « Hôpital, patients, santé et territoires » adoptée en juin 2009, comporte d’ailleurs des avancées significatives pour la profession de pharmacien en reconnaissant ce rôle essentiel. Je veux saluer l’organisation de ce forum, un lieu d’échange,
de réflexion qui doit permettre à cette profession de s’adapter, d’anticiper les évolutions futures pour préserver ce statut de véritables acteurs de la santé. Je souhaite à tous les participants un excellent forum et un agréable séjour dans la ville de Nice !
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Un forum au cœur de l’actualité pharmaceutique Conseillers ordinaux, universitaires, syndicalistes, formateurs, hospitaliers, répartiteurs, industriels… toute la Pharmacie s’est donné rendez-vous à Nice, pour le 5ème FORUM DES PHARMACIENS. Lieu d’échanges, de formation, d’actualisation des compétences et des connaissances ce forum est aussi une source unique d’informations, dans une période riche en évènements et en mutations pour la profession de pharmacien. La reconnaissance récente et réactualisée du pharmacien comme professionnel de santé avec des missions renforcées oblige en effet la profession à se mobiliser sur le thème de la qualité. D’autant que l’économie de l’officine subit de plein fouet les effets de la régulation sur les soins de ville et les médicaments. Fidèle à sa réputation, ce rendez-vous utile et désormais indispensable réunira tous les acteurs qui ont fait, font et feront encore la Pharmacie de demain. A l’heure où le décloisonnement entre l’hôpital et la ville devient réalité, il est évident qu’un acteur reconnu par les pharmaciens hospitaliers et les officinaux doit être présent.
Bernard CHARLES, Député honoraire, Coordonnateur scientifique du Forum, Président du CEFH
Je suis donc très heureux avec toutes les équipes du CHU de Nice et le Centre d’Etudes et de Formation Hospitalières (CEFH), dont chacun connaît toute l’implication dans la pharmacie hospitalière et de ville, d’apporter notre concours à la coordination et au pilotage du programme d’actualisation des connaissances du 5ème Forum national des pharmaciens.
Qualité du service, compétence et donc Développement Professionnel Continu (DPC), amélioration de l’accueil, compétitivité dans les achats, efficience des équipes officinales, nécessité de trouver de nouveaux marchés périphériques à développer sont autant de défis à relever. Les conférences, ateliers pratiques et tables rondes animées par les journalistes du Quotidien du Pharmacien, sont les éléments qui feront incontestablement de ce 5ème Forum, à Nice, une réussite et nous permettront d’aborder avec sérénité les enjeux qui feront que, demain, la pharmacie ne sera plus jamais comme avant.
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De l’ombre à la lumière Le Pharmacien au cœur de la réforme du système de santé Les officinaux ont retrouvé le sourire. La reconnaissance du modèle français de dispensation par Bruxelles puis la loi HPST leur ouvrent de nouvelles perspectives. Après deux années particulièrement difficiles, au cours desquelles les officinaux se sont sentis victimes de remises en cause et d’attaques parfois brutales, 2009 devrait donc rester dans les annales de l’officine comme une année charnière. La réalité doit néanmoins tempérer cet optimisme car nombre de pharmacies sont aujourd’hui confrontées à une situation économique particulièrement difficile. Conséquence d’une maîtrise médicalisée rendue nécessaire par l’état des comptes sociaux, la crise financière à laquelle sont confrontés les pharmaciens les incitent donc à réfléchir à une évolution du réseau et à de nouveaux modes de rémunérations.
Eric WOERTH
Roselyne BACHELOT
Jean-Pierre DAVANT
Rupture ! Telle aura été le maître mot en 2009. Rupture des équilibres budgétaires, avec l’arrivée ô combien prévisible de la crise économique ; conséquence d’une spéculation aveugle des élites financières. Rupture avec l’habitude devenue quasi naturelle de dialoguer avec un interlocuteur unique – le médecin – au détriment, le plus souvent des autres professionnels de santé. Rupture avec la crainte de modifier un système de santé hérité de l’après-guerre et que d’aucuns voulaient intouchables mais qui avait atteint ses limites. Car depuis les grandes lois sur la protection sociale de 1945, la France est allée de réformes en réformes du système de Santé sans qu’aucun changement notable n’apparaisse. Et pour cause ! Chacune des réformes engagées a essayé de résoudre le problème d’un déficit financier chronique sans chercher à résoudre la complexité du système. Or cette complexité rendait inopérante toute réforme dès lors qu’elle était parcellaire. Vouloir agir sur des problèmes conjoncturels
sans remettre en cause la structure même du système revenait à agir dans l’instant. En clair, toutes ces réformes, faute d’une analyse de l’ensemble des éléments, n’ont été que partielles et ne pouvaient donc résoudre qu’une partie des problèmes posés et pour un temps limité. La voie à la prochaine réforme était ainsi ouverte.
Santé est incontestablement l’artisan de l’évolution de notre système de santé. Et les acteurs, quels qu’ils soient ne s’y trompent pas, puisqu’ils ont tout simplement rebaptisé de son nom le texte fondateur de cette (r)évolution. Et pour cause ! la loi HPST ne fait rien de moins que de redistribuer les cartes d’un jeu, dont les joueurs semblaient tous fortement lassés. Patients, professionnels de santé, partenaires sociaux… tous souhaitaient de nouvelles règles. Mais des règles qui ne les privaient pas de leurs acquis ! Il aura donc fallu être confronté à une quasi faillite de notre système de protection sociale et l’abnégation d’un ministre pour, enfin, voir les choses évoluer… et s’instaurer un nouvel équilibre entre les professionnels de santé. Un nouvel équilibre, dont les pharmaciens d’officine ne seront pas les derniers bénéficiaires. Dès lors, il était logique que la profession dans son ensemble salue d’une même voix l’avènement de cette nouvelle ère.
ANNÉE
CHARNIÈRE Toutes ces évolutions font incontestablement de l’année 2009, une année charnière. Et en particulier pour le pharmacien d’officine. En quête de légitimité, depuis que le droit de substitution lui a été reconnu, l’officinal aura finalement gagné ses lettres de noblesses assez rapidement. Car moins de dix ans se seront écoulés avant que la loi Hôpital, Patient, Santé et Territoire (HPST) ne voit le jour. Une évolution somme toute rapide qui n’aurait certainement pas été possible sans l’arrivée d’un pharmacien avenue de Ségur. Car l’actuelle ministre de la
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Christian LAJOUX
Jean PARROT
Dominique AMAURY
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libre économique global tant au plan national qu’européen et mondial, il ne peut rester indifférent à la croissance des dépenses de santé. Sa responsabilité politique l’amène à intervenir afin que soit assurée la mise en place de la politique de santé dans le respect des valeurs d’équité et de justice auxquelles les citoyens sont attachés et qui sont le fondement même de notre démocratie. Aujourd’hui de nouvelles voies de progrès s’ouvrent et incitent à passer d’une politique de soins individuels à une politique de santé pour une population d’individus. Les programmes de prévention, la gestion des épidémies et l’éducation thérapeutique ont un potentiel inexploité qui permettrait d’améliorer encore le niveau de santé de la population.
différents niveaux, d’une gouvernance fondée sur un principe du type directoire et conseil de surveillance. Le directoire associerait des compétences pratiques responsables de la mise en œuvre de la politique définie par un conseil de surveillance qui, lui même, réunirait les différents acteurs de la politique de santé : Etat, élus locaux, assurance maladie, complémentaires, professions de santé, consommateurs. A charge pour l’Etat de veiller au respect des grands principes et valeurs de la République et de se concentrer de plus en plus sur ses responsabilités régaliennes tandis que les autres parties verront, selon leurs souhaits, leur participation s’élargir. D’autant que la mobilité des personnes, l’augmentation des populations urbaines, l’appauvrissement des services en campagne et l’augmentation de la dépendance des personnes âgées sont quelques unes des raisons qui vont contribuer à modifier en profondeur une demande en soins qui a déjà fortement évolué. D’où la nécessité de garantir un accès aux soins, tant géographique que financier, pour tous et une permanence de ces soins. Or les contraintes financières de plus en plus prégnantes exigent la recherche de l’efficience et la diminution des coûts, qu’ils soient liés à la production ou à la distribution. Conséquence : les situations de rente sont remises en question, sans qu’aucun secteur d’activité ne soit épargné.
OUBLIÉS DE LA RÉFORME La mise en route de la réforme de l’organisation hospitalière, la création d’agences régionales de santé (ARS), la reconnaissance de l’éducation thérapeutique du patient, la mise en place du développement professionnel continu ou encore la réforme de la biologie sont quelques uns des chantiers de cette nouvelle ère. Sans oublier les mesures de l’article 38 de la loi HPST, « qui redéfinit, en les élargissant, les missions des pharmaciens d’officine, et met en place le pharmacien correspondant, dans le cadre d’une coopération entre professionnels de santé ». Un article dont la finalité est « l’amélioration de la prise en charge des pathologies chroniques », comme l’a encore récemment souligné Roselyne Bachelot. Et pourtant, douze mois auparavant, rien ne prédisait une telle conclusion. Les pharmaciens semblaient bel et bien oubliés dans la réforme de notre système de santé. Tout comme ils avaient été oubliés lors de l’instauration du dossier médical personnel (DMP) ! Tout était donc à écrire. Un défi que la profession a relevé ensemble. A l’instar du dossier pharmaceutique, dont le bien fondé et l’utilité ont été portés par les pharmaciens, le rôle central du pharmacien dans le système de santé s’est imposé aux patients et aux gouvernants. Ce système de santé qui s’est complexifié, diversifié, ramifié pose en effet un véritable problème de gouvernance. Celle-ci est mise en cause à tous les niveaux. Et la question de la place de l’Etat est posée. Responsable d’un équi-
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GOUVERNANCE Encore fallait-il élargir les débats et sortir de la dialectique catégorielle qui consistait à préserver les intérêts de chacun et poussait à l’immobilisme. C’est tout l’intérêt de cette loi HPST qui, afin de garantir l’efficacité du système, offre la possibilité à l’Etat de s’appuyer sur des régions correspondant elles mêmes à des territoires de santé dans lesquels sont intégrés les hôpitaux et l’offre ambulatoire. Deux piliers qui sont désormais appelés à se prolonger l’un l’autre pour ne former qu’un seul ensemble sous le contrôle de chefs d’orchestre aux pouvoirs étendus : les directeurs des agences régionales de santé (ARS). Cette réforme devrait donc aboutir, dans un second temps, à la mise en place, aux
ACTEUR PIVOT C’est donc la fin de la pratique individuelle du travail avec l’émergence et le
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Philippe GAERTNER
Gilles BONNEFOND
Isabelle ADENOT
développement des coopérations entre professionnels, le partage des compétences, la mise en place de filières. Et le corollaire de ce travail en réseau est incontestablement l’évolution de l’offre de soins vers le maintien à domicile avec le développement des alternatives à l’hospitalisation (l’hospitalisation à domicile) et la constitution de platesformes (maisons médicales) et de réseaux de santé, dans un contexte de régionalisation et d’organisation territoriale des producteurs de soins. Du fait du développement du maintien à domicile, le pharmacien est amené et le sera encore plus demain à investir un nouveau secteur d’intervention et à offrir des prestations externalisées : visite au domicile du patient et accompagnement thérapeutique (renouvellement d’ordonnance, gestion du pilulier…), chimiothérapie en ville… Les programmes d’accompagnement des patients peuvent et pourront donc s’appuyer sur le pharmacien d’officine qui est désormais un acteur incontournable dans le dispositif de services à la personne. De même ce professionnel de santé publique est-il et sera-t-il encore plus demain le spécialiste du médicament et le conseiller du patient, tant sur la nature ou les effets du produit, qu’en terme de prix. Et pas seulement pour la personne âgée ! La technicité du médicament devenant de plus en plus grande et l’exigence du patient en termes d’information et de conseil augmentant également, le rôle du pharmacien va en effet devenir de plus en plus important. Outre sa fonction dans la
distribution des produits pharmaceutiques et dans la pharmacovigilance, le pharmacien deviendra, du fait de la transition épidémiologique et de la chronicisation des pathologies, un acteur pivot dans le suivi thérapeutique mais également dans la prévention, l’éducation pour la santé et la promotion de la santé.
fois avec les autres professionnels de santé, par exemple dans le cadre d’un réseau de santé, et avec les établissements de santé, les établissements sociaux et médico-sociaux, les structures de permanence de soins (maisons médicales, maisons de santé). Parallèlement, le développement professionnel continu (DPC) devra être réellement mis en place et se révéler adapté à l’évolution des besoins et demandes de la population. Enfin, des supports de partage d’informations devront être développés. A ce titre, et dans l’optique de le rendre cohérent avec le dossier médical, il serait opportun d’étendre le dossier pharmaceutique à l’hôpital voire d’accroître sa durée de vie. Car dans un contexte d’allongement de l’espérance de vie et de prédominance des maladies chroniques, il est permis de se demander si une durée de quatre mois est suffisante pour bien suivre l’iatrogénicité. Ces nouvelles compétences nécessiteront également de faire évoluer la rémunération des pharmaciens afin de l’adapter aux nouvelles missions du pharmacien qui ne pourra plus être rétribué en fonction seulement du volume de médicaments vendus. Enfin, il est évident qu’une réflexion devra être menée sur sa responsabilité et sur la réglementation dans le cadre de ces nouvelles compétences. Autant de pistes de réflexion qui devraient occuper l’ensemble des protagonistes d’une histoire qui n’en est qu’à ses balbutiements.
QUELQUES
PRÉALABLES Très souvent premier contact pour le patient, le pharmacien a un rôle incontournable dans la prévention primaire. La raison ? Avant la survenue de la maladie, outre sa fonction de conseil, le pharmacien a également une mission de repérage et d’orientation dans le système de santé. Son périmètre d’intervention va également couvrir la prévention secondaire dans le cadre d’actions de dépistage (repérage précoce de la maladie) et se poursuivra dans la prévention tertiaire par l’éducation thérapeutique du patient et l’amélioration de l’observance afin d’éviter les récidives, les rechutes ou les complications. Le pharmacien est enfin un acteur incontournable dans la veille portant sur l’iatrogénie. Qui mieux que lui peut en effet assumer la triple mission de veille, d’alerte et de suivi des patients (survenue d’effets secondaires, d’effets inattendus, renforcement de l’adhésion du patient au traitement afin d’améliorer la motivation et l’observance…) et des médicaments ? Cet élargissement des compétences va néanmoins nécessiter, préalablement, que le pharmacien se coordonne à la
Stéphane Le Masson
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Nice, la belle attractive Alpes maritimes et communauté d’agglomération de Nice Nice, est à la fois une ville mais est aussi une zone géographique marquée par des dotations officinales et médicales remarquables à plusieurs égards. Coup de projecteur sur la région, réalisé par le spécialiste de la géopharmacie, la société EMS.
LES ALPES MARITIMES, EN « ZONES DE DESSERTE » Pour caractériser au mieux le niveau de cohérence entre effectif de population et équipement en pharmacie, on a adopté une découpe dite « zone de desserte ». On rappelle que ces zones de desserte ont été constituées par la DDASS en vue de regrouper autour d’une commune bénéficiant d’une pharmacie, un certain nombre de communes situées dans sa zone d’attraction et regroupant un minimum de 2 500 habitants. Le département compte ainsi 28 zones de desserte disposant d’une pharmacie. Par ailleurs, les communes importantes représentant une population de 5 000 habitants ou plus figurent sur la carte avec l’indication du nombre de pharmacies dont elles disposent. Ainsi, à Nice se trouvent rattachées 3 communes, la population correspondante ayant conduit à déterminer le nombre réglementaire de pharmacies.
DES
DISPARITÉS
DE NIVEAU D’ÉQUIPEMENT La ville de Nice, y compris les trois communes rattachées, représentait une population de 347 075 en 1999 et 351 334 habitants en 2006 avec un effectif de pharmacies de 180 (accroissement moyen annuel de l’ordre de 0,2 %), soit une pharmacie pour 1944 habitants en 2006. Autre interprétation de ce chiffre : en divisant la population en 2006 de Nice, avec ses trois communes de rattachement, par la norme de 2 500 habitants, on arrive à un effectif réglementaire de pharmacies de 140, inférieur de 40 unités à l’effectif réel, d’où un excédent théorique de 40 pharmacies. La carte en dégradé, soit de vert soit de rouge, indique par zone de desserte le nombre de pharmacies en déficit (vert) ou en excédent (rouge). Les quatre com-
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moyenne nationale contre 24 % pour la densité médicale. On ne s’étonnera pas de la forte incidence globale de la présence des prescripteurs sur la présence officinale. Les écarts observés entre les deux densités montrent le risque consistant à déduire le niveau de la demande locale en médicaments de la densité des prescripteurs. Les « zones de chalandise » des médecins et des officines obéissent en effet, à des mécanismes forts différents. * En raison de l’élargissement de son expertise, les activités présentées antérieurement sous le nom de Proscop sont désormais assurées par EMS (European Marketing Science), toujours présidée par Roger Rémery. N’hésitez pas à appeler EMS au 01 41 02 98 28 qui répondra gracieusement à toutes vos questions pour une meilleure utilisation de ces informations ou toutes informations complémentaires.
Glossaire munes les plus importantes du département, Antibes, Cannes, Menton et Nice se distinguent par un excédent d’officines. Excédent trouvant une part importante de justification par le poids de leur flux touristique. Alors, que la commune de Grasse se trouve déficitaire. La carte en dégradé de rouge visualise le potentiel de demande « médicament » par pharmacie. Le chiffre d’affaires par pharmacie d’une zone de desserte à l’autre, hors les grandes villes, varie considérablement de 0,3 million d’euros (Isola) à 4,3 millions d’euros (La Turbie), alors que par définition les zones de desserte comportent des populations voisines de l’ordre de 2 500 habitants. On ne s’étonnera pas du constat que les zones à faible potentiel par pharmacie sont, pour une bonne part également, celles ayant un excédent d’officines.
DENSITÉ
MÉDICALE ET DENSITÉ OFFICINALE La communauté d’agglomération de Nice compte 24 communes avec 512 160 habitants en 2006, soit 47,7 % de la population du département (Alpes-Maritimes).
Le graphique en nuage de points (un point par commune) met en évidence la relation entre densité médicale et densité officinale. On voit : – l’amplitude des écarts de densité officinale d’une commune à l’autre, SaintJean-Cap-Ferrat se distinguant avec 1 officine pour 1 000 habitants ; – la densité médicale (généralistes) varie considérablement, de 1 médecin pour 3 000 habitants (La Gaude) à 1 médecin pour 550 habitants (Falicon) ; – les communes se répartissent pour respectivement 1/3 et 2/3 en dessous et au-dessus de la moyenne nationale, de 2,61 médecins généralistes pour une pharmacie ; – la ville de Nice comparée à la France entière bénéficie d’une densité médicale par habitant supérieure de 32 % contre 29 % pour ce qui est de la densité officinale ; – pour la communauté d’agglomérations hors Nice, la densité médicale est de 3,8 % au-dessus de la moyenne nationale, alors que la densité officinale lui est inférieure de 13 % ; - si on se réfère à l’échelon départemental le taux d’équipement officinal se situe à 10 % au-dessus de la
• Les calculs de potentiels « médicaments » ainsi que les parts de marché de la parapharmacie prennent en compte les profils de population de chaque quartier ou fraction de quartier et leur traduction en terme de demande, vu l’incidence des divers paramètres constitutifs de ces profils (dont âge, composition de la famille, métier, pouvoir d’achat…). • La mesure de cette incidence résulte de l’analyse de l’ensemble des sources d’information actualisées, qu’il s’agisse de l’INSEE pour la population et le budget des ménages, ou de l’ensemble des enquêtes et panels disponibles au plan national et européen (dont la CNAM) touchant les mécanismes de la consommation en matière de santé. • Les mêmes données au niveau de familles de produits plus spécifiques peuvent être calculées sur les mêmes bases par fractions de quartier ou groupes d’îlots. • Le potentiel calculé exprime le niveau de demande résultant des profils de la population et de ses comportements face à l’offre proposée.
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Nouveautés thérapeutiques en officines L’année 2009, bien que non terminée, s’annonce d’ores et déjà comme un cru intéressant. Cela à plus d’un titre et dans des domaines très variés, avec un mélange de grandes innovations en matière de mécanismes d’action et de nouvelles applications originales de molécules déjà utilisées avec des modes différents. En voici un panorama en forme de bilan d’étape présenté par grands domaines.
CARDIOLOGIE La cardiologie a été marquée par trois importantes innovations : un antihypertenseur de nouvelle génération et deux anticoagulants actifs par voie orale beaucoup plus maniables que les très classiques antivitamines K.
PRADAXA Boehringer Ingelheim (dabigatran) Pradaxa est un nouvel anticoagulant actif par voie orale dont le mécanisme d’action repose sur une inhibition directe, compétitive et réversible de la thrombine. Ce médicament est actuellement indiqué dans la prévention primaire des événements thromboemboliques veineux chez l’adulte ayant bénéficié d’une chirurgie programmée pour prothèse totale de hanche ou de genou. Le schéma posologique comprend d’abord l’absorption d’une demi-dose (110 mg) 1 à 4 heures après l’intervention, puis de 220 mg une seule fois par jour, pendant 10 jours pour une prothèse de genou et 28 à 35 jours pour une prothèse de hanche. Pradaxa apporte un certain nombre d’avantages par rapport aux produits antérieurs, comme une puissante et rapide activité par voie orale et un gain en maniabilité.
angiotensine I, réduisant donc le taux d’angiotensine II. Rasilez est indiqué dans le traitement de l’hypertension artérielle essentielle, en monothérapie ou en association, à la posologie recommandée de 150 mg en une seule prise quotidienne, pouvant être éventuellement augmentée à 300 mg une fois par jour. L’effet indésirable le plus fréquent (10 % dans les essais cliniques) est représenté par une diarrhée. En revanche, il n’entraîne ni toux, ni d’hypotension survenant après la première dose. A l’arrêt du traitement, on n’observe pas d’effet rebond sur la pression artérielle, mais une remontée progressive des chiffres tensionnels. A savoir : ce médicament doit être absorbé avec un repas léger (la biodisponibilité de l’aliskiren est diminuée par les repas à haute teneur en graisses), de préférence à la même heure de la journée.
XARELTO
DIABÉTOLOGIE GALVUS Novartis Pharma (vildagliptine) La vildagliptine est un nouveau représentant des inhibiteurs de la dipeptidylpeptidase 4 (DPP-4), actif par voie orale. Galvus est indiqué dans le traitement du diabète de type 2, en bithérapie avec la metformine, un sulfamide hypoglycémiant ou une thiazolidinedione. En association avec la metformine ou une thiazolidinedione, sa posologie recommandée est de 50 mg matin et soir. Posologie réduite à 50 mg une fois par jour, le matin. Signalons également la mise sur le marché par le même laboratoire d’une association vildagliptine – metformine sous le nom de Eucréas (50 mg / 1000 mg). A savoir : Galvus peut être administré pendant ou en dehors des repas.
GYNÉCOLOGIE/ HORMONOLOGIE
RASILEZ
Novartis Pharma (aliskiren) Rasilez est un nouvel antihypertenseur inaugurant la classe des anti-rénines directs actifs par voie orale. Il bloque la conversion de l’angiotensinogène en
Xarelto ne nécessite pas en routine de surveillance des paramètres de la coagulation. A savoir : en cas d’oubli d’une prise, le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre normalement le traitement le lendemain.
Bayer Schering Pharma (rivaroxaban) Le rivaroxaban est un inhibiteur direct, compétitif, réversible et spécifique du facteur Xa. Xarelto présente les mêmes indications que Pradaxa. La dose recommandée est d’un comprimé à 10 mg par jour en une seule prise. La dose initiale doit être absorbée 6 à 10 heures après l’intervention chirurgicale, à condition qu’une hémostase ait pu être obtenue. La durée de traitement recommandée dépend du risque thromboembolique veineux individuel et du type d’intervention : 2 semaines dans la prothèse de genou et 5 semaines dans la prothèse de hanche.
L’arrivée de deux médicaments est à souligner : la « pilule du surlendemain » et un contraceptif renfermant pour la première fois un estrogène naturel.
ELLAONE
HRA Pharma (ulipristal) Ellaone est indiqué pour la contraception d’urgence dans les 120 heures (5 jours) suivant un rapport sexuel non
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protégé ou en cas d’échec d’une méthode contraceptive. Le traitement consiste à prendre 1 comprimé par voie orale le plus tôt possible. Le comprimé peut être pris au cours ou en dehors des repas et utilisé à n’importe quel moment du cycle menstruel. En cas de vomissement dans les 3 heures suivant la prise, un autre comprimé doit être pris. A savoir : Ellaone n’est pas recommandée chez les femmes atteintes d’asthme sévère insuffisamment contrôlé par un glucocorticoïde oral.
QLAIRA
Bayer Schering Pharma (estradiol + diénogest) Qlaira est le premier contraceptif estroprogestatif oral à renfermer un estrogène naturel, en l’occurrence l’estradiol. Le conditionnement renferme des comprimés de 4 couleurs différentes corres-
pondant à autant de compositions différentes. Les comprimés doivent être pris chaque jour, au même moment de la journée, en respectant l’ordre indiqué sur la plaquette ; soit pendant 28 jours consécutifs. Une nouvelle plaquette doit être commencée dès le jour qui suit la prise du dernier comprimé de la plaquette précédente. Une hémorragie de privation débute généralement lors de la prise des derniers comprimés de la plaquette précédente. A savoir : en cas d’absence de contraception hormonale antérieure, la prise des comprimés doit commencer le 1er jour du cycle, autrement dit le premier jour des règles ; en cas de relais d’une contraception estroprogestative, le premier comprimé de Qlaira doit être pris le jour suivant la prise du dernier comprimé estroprogestatif actif.
INFECTIOLOGIE Deux antirétroviraux sortis de la réserve hospitalière sont maintenant disponibles en ville, dont le représentant d’une nouvelle famille, celle des inhibiteurs de l’intégrase.
ISENTRESS
MSD Chibret (raltégravir) Le raltégravir est le premier inhibiteur de l’intégrase du VIH-1 à être commercialisé. Rappelons que l’intégrase est l’une des trois enzymes permettant la réplication du VIH, avec la transcriptase inverse (qui transcrit les informations codées dans l’ARN viral simple brin en créant une copie d’ADN viral double brin) – l’intégrase assurant l’intégration de cet ADN viral au sein de l’ADN de la cellule hôte – et la protéase qui joue un rôle clé dans l’assemblage des nouveaux virus. Isentress est indiqué dans le traitement de l’infection par le VIH, chez des adultes prétraités et présentant une charge virale détectable, en association avec d’autres antirétroviraux.
Alli Glaxo Smith Kline (orlistat) L’orlistat (un inhibiteur des lipases gastro-intestinales) un traitement du surpoids disponible depuis une dizaine d’années sur prescription médicale est maintenant accessible en pharmacie sans prescription, sous le nom d’Alli, avec un dosage plus faible, 60 mg au lieu de 120. On sait qu’un poids excessif, surpoids ou obésité, représente un facteur de risque à moyen ou long terme, de diverses pathologies et, notamment, de diabète et de maladies cardiovasculaires. Mais la perte de poids doit impérativement s’intégrer dans une prise en charge globale prenant en compte l’ensemble des caractéristiques de chacun. Selon son AMM, Alli ne doit être utilisé que chez les personnes dont l’indice de masse corporelle ou IMC (IMC = poids/taille²) est supérieur ou égal à 28, en association à un régime modérément hypocalorique et pauvre en graisse et cela pour une durée maximale de 6 mois. La posologie est d’une seule gélule, immédiatement avant, pendant ou jusqu’à une heure après chacun des repas principaux, trois fois par jour. A savoir : le patient doit suivre un régime contenant environ 30% de l’apport calorique sous forme de graisses et la prise d’Alli doit être supprimée si un repas est sauté ou ne contient pas de graisses.
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La posologie recommandée est de 400 mg, deux fois par jour. Les effets indésirables sont représentés par des diarrhées, nausées, céphalées, sensations vertigineuses, vertiges, douleurs abdominales, lipodystrophies, arthralgies, ainsi que par une constipation, un prurit, une hyperhidrose, de la fatigue et une asthénie. A savoir : attention en cas d’association à des anti-acides élevant le pH gastrique, en raison d’un risque potentiel d’augmentation de l’absorption du raltégravir.
prise en charge de la constipation liée aux morphiniques majeurs.
ABSTRAL
INTELENCE
Janssen Cilag (étravirine) L’étravirine est un nouvel inhibiteur non-nucléosidique de la transcriptase inverse du VIH de type 1. Intelence est indiqué, en association avec un inhibiteur de protéase boosté et d’autres antirétroviraux chez les patients adultes prétraités par des antirétroviraux, à la dose recommandée de 200 mg (soit 2 comprimés à 100 mg) une fois par jour, après un repas.
PREZISTA Janssen Cilag (darunavir) Il est dorénavant utilisable en première ligne chez des patients naïfs de traitement, alors qu’auparavant il n’était autorisé que chez les patients prétraités ayant connu un échec avec au moins deux antiprotéases.
NEUROLOGIE On peut signaler un certain nombre d’avancées intéressantes en ce domaine, notamment en ce qui concerne la maladie de Parkinson, les douleurs paroxystiques et une approche originale de la
Prostrakhan (fentanyl) Abstral est une nouvelle forme galénique de fentanyl indiquée dans les poussées douloureuses des cancers. C’est la première fois que ce puissant morphinique, doué d’une activité rapide et courte, est présenté en comprimés sublinguaux. Agissant en 15 à 30 minutes, il est indiqué chez les patients adultes souffrant d’accès douloureux paroxystiques en rapport avec une pathologie cancéreuse chronique, utilisant déjà un morphinique de fond et considérés comme tolérants aux morphiniques. Abstral doit faire l’objet d’une titration individuelle progressive, avec une posologie initiale de 100 microgrammes. Ce médicament expose aux mêmes types d’effets indésirables que les morphinomimétiques en général. A savoir : les comprimés doivent être placés sous la langue, le plus loin possible et ne doivent être ni avalés, ni mâchés, ni sucés. Il ne faut ni boire ni manger avant dissolution complète du comprimé.
AZILECT Lundbeck (rasagiline) Azilect est le 2e inhibiteur de la MAO B (après la sélégiline - Déprényl) à être commercialisé en France dans le traitement de la maladie de Parkinson. La rasagiline est un puissant inhibiteur sélectif et irréversible de la monoamine oxydase-B (IMAO-B) actif par voie orale. Azilect est indiqué dans le traitement de la maladie de Parkinson idiopa-
thique, en monothérapie ou en association avec la lévodopa, chez les patients présentant des fluctuations motrices de fin de dose. La dose recommandée chez l’adulte est de 1 mg par jour, en une seule prise, avec ou sans lévodopa. Les effets indésirables les plus fréquents sont surtout des céphalées. A savoir : il existe un risque d’interactions médicamenteuses avec certains produits renfermant du dextrométhorphane ou des sympathomimétiques (éphédrine, pseudoéphédrine).
RELISTOR
Wyeth (méthylnaltrexone) La méthylnaltrexone est un dérivé quaternaire de la naltrexone capable de bloquer les effets périphériques des opioïdes, surtout liés aux récepteurs mu, sans interférer avec les effets analgésiques centraux, car ne franchissant pas la barrière hémato-encéphalique. RELISTOR, qui se présente sous la forme d’une solution injectable (12 mg dans 0,6 ml) destinée à être administrée par voie sous-cutanée (cuisses, abdomen, haut des bras), est indiqué, chez l’adulte, dans le traitement de la constipation liée aux opioïdes, lorsque la réponse aux laxatifs habituels a été insuffisante. La posologie recommandée est de 8 mg (soit 0,4 ml) pour les patients pesant de 38 à 61 kg et de 12 mg (soit 0,6 ml) pour les patients pesant de 62 à 114 kg. La reprise du transit est rapide : dans les 30 à 60 minutes qui suivent l’injection, en moyenne. A savoir : les effets indésirables les plus fréquemment observés consistent en douleurs abdominales, nausées, flatulences et diarrhées. Dr Patrick Fay
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Thierry BARTHELMÉ
Priorité absolue à la formation Le développement professionnel continu : une obligation pour le pharmacien Thierry Barthelmé, président de l’UTIP Formation pharmaceutique continue, hausse le ton. Alors que la loi HPST conforte le pharmacien d’officine dans ses missions et élargit son champ d’action, satisfaire à l’obligation de développement professionnel continu fait partie du devoir de chacun. Un devoir ! Une nécessité ! La loi Hôpital, Patients, Santé, Territoire (HPST), parue cet été au J.O., est une avancée fondamentale. Désormais le pharmacien d’officine contribue aux soins de premier recours, coopère avec les autres professionnels de santé, participe à la mission de service public de la permanence des soins, concourt aux actions de veille et de protection sanitaire organisées par les autorités de santé, intervient dans l’éducation thérapeutique des patients, peut assurer la fonction de pharmacien référent dans les EHPAD et peut être désigné correspondant au sein de l’équipe de soins, par le patient. À ce titre, il peut, à la demande du médecin traitant ou avec son accord, renouveler périodiquement des traitements chroniques, ajuster au besoin leur posologie et effectuer des bilans de médication destinés à en optimiser les effets. Il peut aussi proposer des conseils et prestations destinées à favoriser le maintien ou l’amélioration de l’état de santé des personnes.
S’ADAPTER
À UN LARGE CHAMP Dans l’attente des décrets d’application qui vont préciser ces diverses missions du pharmacien, il faut se préparer à renforcer ses connaissances et à les enrichir. Pour le pharmacien, il ne s’agit plus seulement de mettre à jour ces dernières, mais aussi d’évaluer ses pratiques professionnelles, d’améliorer la qualité et la sécurité des soins et de prendre en compte les priorités de santé publique. C’est ainsi que l’on
parle dorénavant d’obligation de développement professionnel pharmaceutique continue (DPPC). Le DPPC constitue une obligation pour le pharmacien. Il regroupe la formation continue des pharmaciens et des préparateurs en pharmacie et l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) à laquelle il faudra être capable de satisfaire. Là aussi les décrets sont attendus…
CONCRÈTEMENT… Le pharmacien entre dans une ère où deux dispositifs principaux vont dominer : le développement professionnel continu et la formation conventionnelle
« LE DPPC
CONSTITUE
UNE OBLIGATION POUR LE PHARMACIEN. IL REGROUPE LA FORMATION CONTINUE ET L’ÉVALUATION DES PRATIQUES PROFESSIONNELLES
(EPP)
À LAQUELLE IL FAUDRA ÊTRE CAPABLE DE SATISFAIRE
».
continue (FCC). L’avenant n° 2, relatif à cette dernière, a été signé le 11 juin dernier, lors de la réunion de la Commission paritaire nationale (CPN) chargée de la convention pharmaceutique. Sa publication est attendue, après validation par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), le Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi et le Ministère de la Santé.
La FCC résulte d’un objectif de maîtrise médicalisée des dépenses de santé, initié par la caisse d’assurance maladie sur des programmes prioritaires qui sont, dans un premier temps l’asthme, les diabètes de type 1 et 2, la grippe, la réglementation des médicaments, l’iatrogénie chez les personnes âgées, le premier recours / médication officinale, la cardiologie, l’accompagnement du patient cancéreux, les maladies neurodégénératives et les addictions (1 j).
LE
DÉFI DE L’UTIP L’article 22 de cette convention débute par la déclaration suivante : « la formation continue des pharmaciens est une garantie indispensable à l’optimisation de la qualité de la dispensation pharmaceutique ». On ne peut être plus clair. Enfin, il faut rappeler l’existence du plan de formation qui permet au titulaire de mettre ses projets de développement en phase avec les besoins exprimés par son équipe et sa clientèle. L’UTIP, forte du travail d’anticipation qu’elle accomplit depuis 57 ans, est prête à s’adapter à ce nouveau cadre de la formation et à proposer les formations qui s’intègrent dans ce nouveau paysage, non seulement par les thèmes choisis, mais aussi par les méthodes pédagogiques utilisées et les dispositions prises pour pouvoir évaluer l’amélioration des pratiques après le suivi d’une formation. Thierry BARTHELMÉ, Président de l’UTIP Formation pharmaceutique continue
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Gilles BONNEFOND, Président Délégué l’UPSO
« Pharmacien un métier d’avenir » ! L’USPO un syndicat déterminé à accompagner les changements Il n’était pas simple de convaincre l’ensemble des parlementaires d’écrire dans la loi les différentes missions du pharmacien, de l’associer à la coordination des soins, d’inscrire et d’identifier l’acte de conseil pharmaceutique dans le premier recours. Cette base législative était indispensable pour l’évolution de notre métier. Nous avons créé l’USPO pour cette orientation et cette évolution de notre profession, nous n’allons pas ménager nos efforts pour concrétiser ce travail.
LA
COORDINATION DES SOINS
POUR LES PATIENTS CHRONIQUES Extrait art 38 : Les pharmaciens peuvent, dans le cadre des coopérations prévues par l’article L. 4011-1 du présent code, être désignés comme correspondants au sein de l’équipe de soins par le patient. A ce titre, ils peuvent, à la demande du médecin ou avec son accord, renouveler périodiquement des traitements chroniques, ajuster, au besoin, leur posologie et effectuer des bilans de médications destinés à en optimiser les effets. Nous allons proposer des programmes d’organisation des soins autorisés par les ARS et validés par l’HAS. Nous serons attentifs à développer des liaisons entre la ville et l’hôpital, la prévention, le dépistage, l’éducation thérapeutique et les autres services, autant de pistes et de partenariats possibles. Nos espaces de pharmacie se transforment et nous aurons besoin de plusieurs espaces de confidentialité, pour exercer nos missions.
EQUILIBRE ÉCONOMIQUE La valorisation de ces nouveaux actes ne peut être proportionnelle au prix des médicaments, la rémunération des pharmaciens devra s’adapter à ces nouvelles missions, sans déstabiliser l’équilibre économique déjà fragile, la marge de manœuvre est nulle. Nous devons
retrouver les 150 millions de marge perdus depuis deux ans.
LA
FIN DES CONDITIONNEMENTS
TRIMESTRIELS ! Une enquête USPO sur les conditionnements trimestriels montre que 23,1 % des patients chroniques changent de traitement pendant l’année. Les confrères voient dans leur carton de MNU de plus en plus de grandes boites. Après cinq ans aucune évaluation de ce mécanisme n’a été effectuée, alors que l’on a mesuré 36 millions d’euros de gâchis sur un an.
BON
USAGE DE LA MÉDICATION
OFFICINALE Le parcours de soins des personnes commence au franchissement de la porte de l’officine. Ce réflexe de premier recours à la pharmacie doit être un réflexe de bon usage du médicament et non de consommation. Les spots publicitaires sur les médicaments vantent leur position en accès direct dans la pharmacie et restent toujours muets sur la sécurité en oubliant « demandez conseil à votre pharmacien ! ». L’industrie doit mettre à la disposition des officines des molécules récentes et des présentations innovantes, le passage de certains médicaments du statut de PMO vers PMF doit s’accélérer. Le dossier pharmaceutique, utilisé dans la moitié des officines, permet de tracer ces médicaments et de partager demain l’information avec les médecins. Des assureurs santé proposent des prises en charge du conseil pharmaceutique et des médicaments conseillés de premier recours il faut les encourager. Cet accès aux soins directs par la pharmacie,
quand il n’est pas nécessaire d’avoir un diagnostic médical, est un parcours de soins rationnel, sécurisé, facile et économique. Nous avons tenu les engagements de baisse de prix mais si l’industrie ne joue pas le jeu il faudra le dire clairement.
DÉVELOPPER
LA FORMATION Rien de tout cela ne peut se faire sans formation, le développement professionnel continu, inscrit dans la loi est primordial les outils de formation à distance moins chronophages et moins coûteux doivent être reconnus.
DÉMOGRAPHIE La démographie médicale évolue en milieu rural et dans les quartiers difficiles, ceci rend la présence d’une pharmacie plus que jamais indispensable. Dans ces zones l’éloignement du prescripteur doit être compensé par une coopération plus grande avec la pharmacie et il est indispensable de renforcer prioritairement les coopérations et délégations de tâches notamment pour le suivi des patients chroniques et des personnes âgées. Dans les zones de surdensité comme les centres-villes, mais aussi parfois en campagne, les regroupements commencent à se concrétiser. Nous devons créer des outils comptables et fiscaux quel que soit le mode d’exploitation de l’officine. Les SEL et SPFPL doivent être adaptées à notre exercice pour faire fonctionner la solidarité entre les générations et permettre aux adjoints et aux jeunes confrères de devenir progressivement titulaires. Gilles BONNEFOND, Président Délégué l’UPSO
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PLFSS 2010
Yves BUR, député du Bas-Rhin
Préserver les mérites du système de protection sociale Fort d’une progression du taux de l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam) de 3 %, le PLFSS 2010 est révélateur de la volonté gouvernementale de soutenir l’économie. Un soutien qui concerne au premier chef le secteur de la santé, puisqu’à de rares exceptions les professionnels de santé sont peu concernés par les mesures. Ou du moins, à l’instar des pharmaciens, indirectement impactés. Preuve, s’il en était besoin, que de nouvelles règles sont à inventer, en particulier pour la rémunération. Analyse d’Yves Bur, député du Bas-Rhin.
COMMENT JUGEZ-VOUS LE PROJET
cit.
DE LOI DE FINANCEMENT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE 2010 ? Ce projet de loi est révélateur à bien des égards. Révélateur de la volonté de la majorité de ne pas remettre en cause les mérites de notre système de protection sociale qui, dans ce contexte de crise exceptionnelle et d’une ampleur supérieur à celle de 1929, joue pleinement son rôle d’amortisseur. Révélateur également du souhait que nous avons de ne pas compromettre les timides prémisses de la reprise par des mesures de recettes à la hauteur des actuelles dépenses. Mais aussi révélateur des réformes qui n’ont pas été menées depuis longtemps. La crise nous frappe alors que nous sommes fragiles financièrement et que nous allons l’être encore plus dans les années qui viennent. La pente actuelle nous conduit à une dette qui avoisinera les 170 milliards d’euros. Prenons-en conscience ! A cet égard, le rendez-vous de 2010 pour la réforme des retraites ne devra être ni reporté, ni un faux semblant.
CONSIDÉREZ-VOUS QUE LA RÉFORME DES ALD EST SUFFISANTE ?
UN ONDAM À 3 % VOUS SEMBLE-T-IL RÉALISTE ? Je serais tenté de répondre non, mais pas dans le sens traditionnellement revendiqué. Alors que l’effet de la crise est majeur en terme de recul de création de richesses, les pouvoirs publics décident de continuer à accroître de façon très significative le volume d’argent consacré à la santé. Cette année l’ondam est de 3,8 % alors que le produit intérieur brut (PIB) devrait reculer de 2,25 %. Autrement dit, cette année nous dépensons pour la santé 6 % de plus que l’évolution de la richesse nationale. Et l’an prochain, alors que le PIB ne devrait progresser que de 0,8 %, le différentiel sera encore positif de 2,2 %. Or il faut savoir que 3 % correspondent à 5 milliards d’euros, ou plutôt devront correspondre à des cotisations, des taxes ou des impôts, puisque pour le moment le choix est celui du défi-
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Il est certain que cette seule mesure ne peut constituer la réponse aux difficultés et interrogations que pose l’évolution du régime des affections longue durée (ALD). Il nous faut mener une réflexion globale sur le système. L’ALD n’est pas un statut attaché à la personne. C’est une réponse de solidarité face à une maladie grave et aux conséquences lourdes financièrement pour le malade. Heureusement, il est possible de guérir d’une maladie. Dès lors, pourquoi devrait-on maintenir une personne en ALD ? La modestie de la mesure prévue dans le PLFSS 2010, ne doit pas servir de prétexte pour plaider l’immobilisme en considérant qu’il n’y aurait que des droits acquis.
BIEN QUE NON VISÉS DIRECTEMENT, LES PHARMACIENS SEMBLENT CETTE ANNÉE ENCORE IMPACTÉS. N’EST-CE PAS DANGEREUX À L’HEURE OÙ L’ÉCONOMIE DES OFFICINES SEMBLENT FORTEMENT AFFECTÉE ? La fonction de l’assurance maladie estelle d’assurer aux professionnels de santé un chiffre d’affaires en progression ? Evidemment non ! La mission de l’assurance maladie est de permettre l’accès aux médicaments au meilleur coût et en tout point du territoire. La France comme ses voisins cherche à payer le juste prix du médicament et à rendre les innovations thérapeutiques accessibles financièrement à tous. C’est la justification d’une politique ambitieuse pour le générique, d’une régulation des prix comme des volumes prescrits et même des déremboursements. Les pharmaciens sont impactés par ces mesures et il faudra réfléchir à
élargir leurs missions en les rémunérant différemment.
COMMENT JUGEZ-VOUS LE PASSAGE DE CERTAINS MÉDICAMENTS À SMR INSUFFISANT AU TAUX DE 15 % ? Il y a là un parallèle avec les ALD. La meilleure preuve pour un malade de son état est d’être en ALD et la meilleure preuve de l’efficacité d’un médicament est son remboursement. Dès lors, si l’on suivait le discours de certains, tous les médicaments seraient remboursés à 100% et tous les malades seraient en ALD. Ce n’est insulter aucun produit que de constater que leur niveau de service médical rendu (SMR) n’est pas identique et que les niveaux vont de très actifs à faiblement actifs. En conséquence, est-il juste de traiter identiquement ce qui ne l’est pas ? Pour ma part, je pense qu’un taux de 15% n’aide pas à clarifier la lecture du système pour les Français. Il aurait fallu avoir le courage de dérembourser en laissant le choix aux complémentaires de les prendre en charge ou non.
VOUS AVIEZ ENVISAGÉ, L’ANNÉE DERNIÈRE, LA MISE EN PLACE D’APPELS D’OFFRES POUR PRENDRE EN CHARGE CERTAINES PATHOLOGIES PAR DES GÉNÉRIQUES. EST-CE TOUJOURS D’ACTUALITÉ ? J’en reviens à ce que je disais précédemment. Les Français ont-ils accès aux médicaments dans les meilleures conditions de qualité et au meilleur prix ? Pour que le système vive, il faut des Français capables d’acquitter les cotisations et une fiscalité qui payent les produits, des pharmaciens qui mettent à disposition les médicaments et des industriels qui puissent les produire. Je considère qu’aucune proposition n’est tabou et que toutes méritent d’être expertisées, puis mises en œuvre, dès lors qu’elles peuvent être utiles à la pérennisation d’un haut niveau de solidarité face à la maladie.
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Philippe GAERTNER, président de la FSPF
Apprivoiser le changement La FSPF : un syndicat attentif à la présentation des fondamentaux Confortés par la loi HPST qui nous offre d’ambitieuses perspectives d’avenir, nous sommes maintenant à l’heure des choix. Un nouveau système est en route, à nous d’être les acteurs de sa mise en place. Consécration d’une longue bataille, l’article 38 de la loi HPST, intitulé « pharmacie d’officine », liste les missions qui nous sont confiées, le pharmacien étant plus que jamais reconnu comme un véritable professionnel de santé. Nous devons maintenant opérer des choix stratégiques déterminants quant au modèle de développement professionnel, économique et organisationnel que nous souhaitons promouvoir. Il s’agit maintenant d’appréhender la manière dont les pouvoirs publics envisagent de mettre concrètement en œuvre certains points fondamentaux de cette loi. Notamment savoir comment seront définis les champs d’intervention du « pharmacien de premier recours » et du « pharmacien correspondant » au sein de l’équipe de soins. Sera aussi à traiter la question de l’éducation thérapeutique et de l’évaluation de nos pratiques professionnelles. Le renforcement de nos missions ne saurait nous faire oublier nos fondamentaux : assurer partout une dispensation de qualité. C’est à nous de créer des outils permettant d’assurer le plus haut niveau de qualité de nos pratiques professionnelles, sur tout le territoire.
DANS
UN CONTEXTE DIFFICILE Il est évident que ces évolutions s’opèrent dans un contexte économique très tendu : un nombre croissant d’officines voit leur économie plus que fragilisée et certains confrères ont pu nous reprocher de ne pas engager des actions fortes. Les pharmaciens sont volontaires pour assumer de nouvelles missions, conscients que leur répartition homogène sur le territoire leur permet de jouer
un rôle important, notamment auprès des personnes âgées et des patients atteints de maladies chroniques. Je souhaite les rassurer sur un point : ces nouvelles missions devront bien entendu appeler de nouvelles formes de rémunération. Il n’est pas question pour la Fédération qu’économie et pratique professionnelle soient déconnectées. Si les officinaux acceptent d’évoluer pour remplir de nouvelles missions, ils n’en sont pas moins tenus d’assurer l’équilibre économique et financier de leur entreprise ! Il existe tout un champ à développer mais il ne pourra l’être qu’à condition que les moyens soient présents, à la fois en termes d’équipes, de formation mais aussi de financement. C’est la raison pour laquelle nous pensons qu’une rémunération exclusivement liée au produit doit évoluer, pour une partie, vers une rémunération à l’acte. Cette rémunération à l’acte pourra être financée à périmètre constant et sans perturber l’équilibre du réseau. Dès lors que nous faisons la preuve que nous permettons une baisse des dépenses dans d’autres champs ou une amélioration de l’état de santé ou de son évolution pour le patient, nous avons toute légitimité pour obtenir une reconnaissance de notre intervention. De plus, le passage à une rémunération mixte repose essentiellement sur notre capacité à prouver notre « amélioration du service médical rendu (ASMR)». La création d’un statut de pharmacien référent au sein des Ehpad préfigure certainement un nouveau cadre professionnel où de nouvelles missions,
accompagnées de rémunérations spécifiques, viennent enrichir notre cœur de métier. Le pharmacien référent sera rémunéré pour un service rendu en sus de la dispensation, et la création de ce statut représente un formidable défi pour notre profession.
DES
ÉVOLUTIONS
ACCESSIBLES À TOUS Nous serons très vigilants sur la mise en œuvre de dispositifs spécifiques d’accompagnement fiscaux, comme la mise en place d’une caisse de péréquation ou d’un fond de solidarité afin d’accompagner nos confrères dans ces évolutions. Si les pouvoirs publics souhaitent faciliter les procédures de regroupement afin d’aider les officines concernées à atteindre une taille critique suffisante, et donc à leur permettre de prendre en charge de nouvelles missions, il n’en reste pas moins que trouver le juste équilibre entre une bonne répartition territoriale et rester en adéquation avec les territoires de santé va s’avérer un vrai casse-tête… Ne perdons pas de vue que la FSPF défendra toujours le maillage harmonieux des 23 000 pharmacies. Syndicat majoritaire de la profession, nous ne souhaitons pas la dislocation du réseau que nous soutenons depuis toujours. Nous défendons les intérêts de la profession, et donc de tous les pharmaciens, et ce dans l’intérêt des patients. Des changements sont à l’œuvre, soyons-en les acteurs, en préservant nos fondamentaux. Philippe Gaertner, président de la FSPF
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Claude JAPHET, président de l’UNPF
Retour sur 2009 et cap sur 2010 L’UNPF : un syndicat impliqué sur les grands chantiers Claude Japhet, président de l’UNPF, revient sur les faits marquants de 2009 et esquisse les grands chantiers pour 2010.
QUELS
ONT ÉTÉ SELON VOUS LES
FAITS MARQUANTS DE 2009 ? A mon sens, 4 événements auront marqué la Profession cette année : la loi HPST, les décisions de la Cour de justice européenne, le crac économique mondial et le « trou » de la Sécurité Sociale. Premièrement, la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires sera sans aucun doute une révolution dans le monde de la santé, et ce, à plusieurs points de vue. D’abord, parce que c’est une réorganisation du système au travers de la création des ARS, Agences Régionales de Santé, en régionalisant la politique nationale que souhaite mener l’Etat. Par ailleurs, pour l’officine, c’est une reconnaissance du rôle du pharmacien, de son conseil, de son implication dans l’accompagnement du patient en l’intégrant dans la coopération entre professionnels de santé. La pharmacie d’officine est enfin portée au même niveau que les autres professionnels de la chaîne de santé. Deuxièmement, concernant la Cour de justice européenne, ses dernières décisions et les orientations prises par les commissaires et avocats généraux montrent un changement dans les orientations de l’Europe. Si le principe de libre circulation des biens, des personnes et des services est maintenu, en matière de santé, un assouplissement a été apporté, concernant la propriété et l’installation des pharmaciens, laissant la responsabilité à chacun des Etats membres de décider. Toutefois, ces Etats devront respecter certains principes, telles que la nondiscrimination, l’intérêt général et la non disproportion. La France ne devrait pas, au vu de son organisation, avoir de
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problème quant aux actions qui ont été menées contre elle. Troisièmement, le crac économique aura engendré une baisse sensible de la consommation : la Pharmacie, comme l’ensemble des commerces, aura subi ses effets. De plus, l’augmentation forte du chômage aura eu un effet catastrophique sur les recettes de l’assurance maladie.
LA
LOI
HPST
RECONNAÎT
LE RÔLE DU PHARMACIEN, SON CONSEIL, SON IMPLICATION DANS L’ACCOMPAGNEMENT DU PATIENT, EN L’INTÉGRANT DANS LA COOPÉRATION ENTRE PROFESSIONNELS DE SANTÉ. Quatrièmement, le « trou » abyssal de la Sécurité Sociale dépasse tous les records que nous avons connus. Comme il a été dit précédemment, ce déficit est principalement dû à un manque profond de recettes, alors que les dépenses, et plus particulièrement le poste santé, restent dans les objectifs fixés en 2008 dans la loi de financement de la Sécurité Sociale. Quant aux dépenses en médicaments, elles deumeurent en deçà des objectifs fixés.
ET
2010, QUELS CHANTIERS, QUELLES ATTENTES ? POUR
Pour 2010, il est à craindre que le déficit reste toujours là, toujours plus grand. Concernant le médicament, bon élève de l’année 2009, les mesures prévues dans le PLFSS de cette année ne devraient pas impacter fortement l’officine. Les déremboursements seront limités, les baisses de prix mesurées, les baisses de taux de remboursement sans
impact ; quant au TFR généralisé, la question n’a même pas été envisagée. Le véritable danger pour l’Officine viendra des médecins, de par leur mode de prescription et leur entrée dans les CAPI (contrats d’amélioration des pratiques individuelles). Toujours du point de vue économique, une plus grande implication de la Profession dans les services que l’officine devraient être en mesure de proposer est à envisager, pour récupérer le manque à gagner sur la marge du médicament. Les décrets concernant la loi HPST dans ce domaine seront essentiels pour le devenir de la Profession, tant au niveau économique qu’au point de vue des nouvelles missions qui lui ont été confiées. La mise en place de la formation continue conventionnelle ou du développement professionnel continu verra l’aboutissement, en ce qui me concerne, de 20 années de travail, de négociations, de tractations. Les structures actuellement en cours de mise en place devraient être opérationnelles rapidement. Enfin le décret sur les SPF-PL devra voir le jour : ce sera un objectif prioritaire de l’UNPF. Quant à la modification des textes sur les SEL, seule l’UNPF à ce jour, dans les organisations syndicales professionnelles, souhaite une plus grande ouverture, permettant à un pharmacien d’officine de détenir majoritairement plusieurs points de vente. L’UNPF continuera d’oeuvrer en ce sens, espérant que les autres organisations ne se réveillent pas trop tard ! Claude JAPHET Président de l’Union Nationale des Pharmacies de France
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Catherine LEMORTON, député de la Haute-Garonne
PLFSS 2010, mauvais diagnostic et mauvais traitement Le Projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociale (PLFSS) sera débattu au Parlement dans les semaines à venir. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la situation des comptes de la Sécurité Sociale est particulièrement alarmante. Analyse de Catherine Lemorton, pharmacien et député PS de Haute-Garonne. La Commission des Comptes de la Sécurité Sociale (CCSS) prévoit un doublement du déficit du régime général entre 2008 et 2009 pour arriver à un chiffre de 23,4 milliards d’euros. Les explications données par la CCSS sont, hélas, implacables : L’effondrement de la masse salariale (- 4 points entre 2008 et 2009, un point de masse salariale correspondant à 2 milliards d’euros), la diminution du nombre d’heures supplémentaires effectuées et l’augmentation très forte du recours au chômage partiel (exonéré de cotisations patronales) occasionneraient de lourdes pertes de recettes. Pour 2010, les prévisions (actuelles) estiment à 30 milliards d’euros le déficit du régime général et tablent sur 60 milliards d’euros de besoins financiers (déficits 2009 et 2010, déficit du FSV, besoins de trésorerie...) que devrait supporter l’Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS).
CHOIX STRUCTURELS Cette situation met doublement en cause l’actuel gouvernement. D’abord dans le refus d’envisager les prévisions pour 2009 et 2010 en tenant compte de la réalité de la situation économique et sociale. En basant son plan de financement sur une croissance du PIB de 1 % en 2009, le gouvernement a volontairement « oublié » la situation de crise dans laquelle l’ensemble de l’économie mondiale se trouve et, de fait, les conséquences sociales (en termes de besoins et de manque à gagner) que cela induit. Ensuite, en ayant recours à la « titrisation » (technique financière qui consiste à transformer des créances en titres financiers émis sur le marché des capi-
taux) par le biais de l’ACOSS. Sur ce dernier point, des voix de l’UMP se sont même élevées pour dénoncer le caractère « peu vertueux et surtout risqué » du comportement du gouvernement. Pour rappel, c’est bien la « titrisation » qui fut à l’origine du séisme bancaire qui a constitué le point de départ de la crise actuelle... Cette mise en cause aurait pu être pondérée par une prise de conscience (tardive certes...) du Gouvernement quant aux choix structurels à opérer pour ramener les comptes dans une tendance plus vertueuse... Hélas, aucune piste réelle n’est explorée dans le PLFSS 2010. Pis, le gouvernement persiste dans sa volonté d’utiliser des recettes minimes pour justifier une tendance à rendre coupables les bénéficiaires de notre système de sécurité sociale.
PACTE SOCIAL Pour ne pas être accusée de caricaturer l’action gouvernementale, voici une petite liste des propositions émises : déremboursement de certains médicaments qui passeront d’un taux de 35 % à un taux de 15 % (traitement des brûlures, vasodilatateurs, magnésium, antihémorroïdaires...), hausse du forfait hospitalier de 2 euros par journée d’hospitalisation (soit une hausse de 12,5 %)... Ces décisions stigmatisent l’usagé du système de soins qui, implicitement, est ainsi « accusé » de coûter à la collectivité par son mauvais état de santé. Et que dire encore de l’idée pour la moins saugrenue, défendue par M. COPPE, de taxer les arrêts pour accidents du travail ? Personne ne peut contester la situation budgétaire dramatique de notre système de sécurité sociale. Mais il est tout aussi incontestable que ce système solidaire
doit être sauvegardé et que ses bénéficiaires ne doivent pas être tenus pour « responsables » de cette situation. Les choix gouvernementaux des derniers mois doivent aussi nous conduire à réfléchir. En dehors de toute volonté de caricaturer à outrance les positions des uns et des autres, l’opportunité (tant économique que morale) du bouclier fiscal (qui demeure une injustice favorisant une part minime des Français les plus nantis) ou de la baisse de la TVA dans la restauration (qui est malheureusement trop peu répercutée sur les clients) doit être posée. Le PLFSS 2010 devra donc être un moment de débat où tous les sujets évoqués ci-dessus devront être abordés. La Sécurité Sociale reste l’un des piliers du pacte social qui unit tous les Français. Sa fragilité persistante est une fissure d’un modèle qui, pourtant, a su faire la preuve de son efficacité et que nous devons collectivement faire perdurer. Chères Consoeurs, Chers Confrères, dans la loi HPST votée en juin dernier, le législateur a actualisé les missions du pharmacien dans le Code de la Santé Publique et a inscrit dans la loi la notion d’éducation thérapeutique. Au même moment, une enquête sans indulgence d’UFC-Que Choisir pointe du doigt les carences de certains d’entre nous. J’en appelle à la responsabilité de chacun et chacune. Oeuvrons pour prendre notre place, ne gâchons pas ce rendez-vous. A défaut d’être des acteurs de santé, ne devenons pas des franchisé(e)s Edouard Leclerc ! Catherine LEMORTON, Pharmacien, Député Haute-Garonne (PS)
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Pascal LOUIS, président du CNGPO
Réorganiser et préserver le réseau Permettre aux pharmaciens de répondre aux enjeux de demain La profession d’officinal est à un tournant de son histoire. De nouvelles règles d’exercice sont à inventer. Pascal Louis, président du Collectif national des groupements de pharmaciens d’officine (CNGPO)*, livre quelques pistes.
QUELLE
EST VOTRE ANALYSE
DE LA SITUATION ACTUELLE ? Notre profession n’est pas ménagée en ce moment. La loi HPST a permis de clarifier et de conforter notre position de professionnel de santé mais sur le plan économique des fragilités voient le jour et risquent de s’amplifier. Si notre réseau reste encore porteur, il faut se rendre à l’évidence, dans l’état actuel des choses, toutes les officines n’auront pas le même avenir. Nous devons donc être vigilants et proposer des solutions qui répondent à la fois aux enjeux économiques de notre profession et respectent l’attachement de nos confrères au maillage démo-géographique, au monopole pharmaceutique officinal et à la réservation de la propriété du capital aux pharmaciens.
QUELLES
SOLUTIONS
PROPOSEZ-VOUS ? Plusieurs chantiers doivent être envisagés. L’économie et l’image de l’officine doivent être renforcées. Nous devons travailler à de nouveaux modes de rémunérations pour le pharmacien : notre partenariat avec Allianz est un exemple de ce qui peut être mis en place. Les attaques sur la qualité de services délivrés (cf la récente enquête
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de Que Choisir ?) ou la campagne de Leclerc sur les prix proposés par la profession nous confortent également dans l’idée de revendiquer le droit à la communication des groupements. Notre réseau doit se réorganiser tout en se préservant à la fois de systèmes capitalistiques déviants (comme les SEL en cascade) et des attaques de la GMS. Par ailleurs, l’apparition de nouvelles missions inscrites dans la loi HPST oblige notre réseau à évoluer en augmentant les capacités financières des officines. Avec l’apparition de nouvelles missions, les titulaires auront besoin de davantage de moyens humains, de disponibilité pour se former et de surface. Notre projet de pharmacies succursalistes permet d’y répondre.
QUEL
EST LE PRINCIPE DES
PHARMACIES SUCCURSALISTES? Une pharmacie principale peut « acheter » trois autres officines appelées succursales. L’ensemble des quatre pharmacies constitue une seule entité juridique. Avec notre proposition, le gérant est forcément un pharmacien diplômé, mais pas obligatoirement un investisseur. Autre particularité : la licence reste attachée à chacun des points de vente. Ce montage offre ainsi
une réelle souplesse et il n’y a pas de risque de paralysie de fonctionnement. On pourra revendre l’ensemble de la structure ou seulement un point de vente. Notre projet vise, de plus, à proposer de réels plans de carrière à nos adjoints qui pourraient devenir responsables d’une succursale et/ou être associés de la SEL exploitant la pharmacie principale et les succursales et/ou participer au capital de la holding détentrice des titres de l’officine dans laquelle ils exercent, ce qui n’est pas le cas avec nos structures actuelles. Concernant l’installation des adjoints, cette proposition a l’avantage de clarifier le marché, ce qui est une nécessité dans le contexte des transactions actuelles. Enfin, il permet également à nos jeunes confrères de se regrouper afin d’acheter une officine dont la structure pourra répondre aux exigences de l’avenir. Pascal Louis, président du CNGPO * Le Collectif national des groupements de pharmaciens d’officine (CNGPO) réunit, au travers de 14 Groupements (ALRHEAS, APSARA, CEIDO, COFISANTE, EUROPHARMACIE, EVOLUPHARM, FORUM SANTE, GIPHAR, GIROPHARM, OPTIPHARM, PHARMACTIV, PHARMODEL GROUP, PLUS PHARMACIE, RESEAU SANTE), 10.000 pharmacies et représente près de 60% du chiffre d’affaires total de la profession.
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Jean-Luc PRÉEL, député de la Vendée
Pharmacien d’officine, un acteur majeur de la santé À un moment où quelques nuages semblent s’amonceler sur la santé, son financement solidaire, le médicament et le pharmacien d’officine, restons optimistes ! Le pharmacien doit être reconnu comme acteur de la santé, encore faut-il revendiquer et occuper cette place ! Le déficit de notre protection sociale va atteindre, cette année, 22 milliards d’euros et probablement 30 milliards d’euros en 2010. Ce déficit important, 11 milliards d’euros pour la maladie, est dû pour l’essentiel à une diminution des recettes, conséquence de la crise. Cependant, il n’est pas possible de transférer ces déficits à nos enfants, c’est à chaque génération de financer ses propres dépenses. Il est donc logique de transférer ces déficits à la CADES et d’augmenter le CRDS de 0,2 %. Toute autre décision serait irresponsable. Bien entendu, si nous voulons maintenir une protection sociale basée sur la solidarité, il convient d’obtenir l’efficience. À ce titre, le pharmacien d’officine a un rôle à jouer.
NOMBREUX NUAGES Le médicament n’est pas un produit comme un autre. Il a pour vocation de soigner, si possible de guérir, et mieux encore de prévenir des pathologies plus ou moins invalidantes. Mais, tout médicament actif peut induire des effets pervers. Sa dispensation doit donc être assurée par un professionnel bien formé, attentif à chaque personne. C’est en principe le cas dans notre pays. Les 23 162 officines sont harmonieusement réparties sur le territoire et 54 380 pharmaciens sont au service des patients. La chaîne du médicament est bien organisée et sécurisée : recherche, autorisation de mise sur le marché, procédés de fabrication, distribution et coût ! Le pharmacien est toujours propriétaire de son officine et ne vit pas si mal : Tout va bien !
En réalité, de nombreux nuages apparaissent, suscitant des inquiétudes souvent justifiées : - soutenabilité financière de notre protection sociale basée sur la solidarité ; - menace sur la propriété de l’outil de travail, de l’officine ; - menace de la grande distribution ; - menace sur le maillage du territoire (rentabilité des petites pharmacies, difficultés lorsque le médecin de la commune n’est pas remplacé) ; - plusieurs centaines de faillites par an ; - inquiétudes liées à la possibilité de commander sur Internet ; - développement de la contrefaçon.
ACTEUR
DE SANTÉ
Toutes ces inquiétudes sont bien réelles et il convient de les prendre en compte et d’y apporter des réponses. Mais, restons optimistes. Le pharmacien est aussi un entrepreneur. Il doit savoir anticiper et s’adapter, prévoir les regroupements nécessaires pour être au service de la population. Surtout, le pharmacien n’est pas seulement un distributeur de médicaments, il est et doit être reconnu comme un acteur de la santé. Il a déjà toute sa place pour conseiller le patient et « corriger » éventuellement les ordonnances. Initiateur du dossier pharmaceutique, il favorisera la qualité des soins, la sécurité de la dispensation et évitera la iatrogénie, les doublons… Il doit mettre en œuvre le soin pharmaceutique, participer à la prévention, à l’éducation à la santé, donner des conseils, participer au suivi notamment des maladies chroniques (diabète, hypertension artérielle, asthme, obésité…), développer
avec les autres professionnels la coordination thérapeutique et assurer la nécessaire observance. Mais, il est indispensable de disposer réellement d’un espace de confidentialité. Le pharmacien doit prendre toute sa place pour favoriser le maintien à domicile des personnes âgées en coordination avec les autres professionnels et services. Il doit également, pour améliorer la sécurité de la dispensation à domicile ou en EHPAD dépourvue de pharmacie intérieure, mettre en place un dispositif individualisé : la PDA. Pour toutes ces actions, le pharmacien est un réel acteur de la santé. Dès lors, il semble souhaitable, voire indispensable, de faire évoluer sa rémunération pour qu’elle devienne mixte : une partie basée sur la marge pour tenir compte du stock, une partie forfaitaire par patient. La pharmacie d’officine a évolué et continuera à évoluer. L’essentiel est de maintenir un réseau dense et sécurisé au service de la population. Le pharmacien a un rôle majeur à jouer comme acteur de la santé, encore faut-il qu’il le revendique et le réalise effectivement. Il convient d’innover et de ne pas se replier sur une défense strictement corporatiste, mais revendiquer la reconnaissance de l’acte thérapeutique préventif, éducatif et curatif. Le pharmacien doit trouver sa place dans les futures Unions Régionales des Professions de Santé (URPS). Jean-Luc PRÉEL Député de la Vendée Vice-Président de la Commission des affaires culturelles, familiales et sociales Porte-parole du Nouveau Centre Secrétaire National chargé de la Santé
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Jean-Marc ROUBAUD, député du Gard
L’officine en mutation bilan mitigé et perspectives encourageantes Pharmacien et député UMP du Gard, Jean-Marc Roubaud se veut confiant en l’avenir de la pharmacie ; quand bien même l’année écoulée lui a semblé relativement morose. Explication !
QUELLE EST VOTRE POSITION SUR LA LOI HÔPITAL, PATIENTS, SANTÉ ET TERRITOIRES (HPST) ? Ce texte apporte des modifications en profondeur du paysage de la santé et de ses modes de gouvernance. Cette loi contient aussi de grands espoirs d’évolution pour la pharmacie d’officine qui peut prétendre prendre sa place dans la coordination des soins et dans le suivi personnalisé de certains patients. La loi HPST confie au pharmacien un rôle accru dans l’accès aux soins et aux missions de santé publique. Le pharmacien d’officine contribue ainsi aux soins de premier secours, participe à la coopération entre professionnels de santé, à la permanence des soins, aux actions de veille et de protection sanitaire, à l’éducation thérapeutique, à la prévention et au dépistage. Il peut également assurer la fonction de pharmacien référent pour un établissement d’hébergement de personnes âgées dépendantes (EHPAD) ne disposant pas de pharmacie à usage intérieur (PUI).
COMMENT
QUALIFIERIEZ-VOUS
LA SITUATION GLOBALE DE L’ÉCONOMIE OFFICINALE ? Dans un contexte de crise globale de l’économie, il faut veiller à prendre en considération les problèmes de l’ensemble de la population. L’officine va mal comme les autres secteurs de l’économie, même si ça n’est pas pour les mêmes raisons. La trésorerie des officines est fragilisée avec une baisse continue depuis sept ans des marges commerciales et une augmentation des charges. La morosité du climat
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ambiant, la frilosité des banques, la contraction des délais de paiement aux fournisseurs pénalisent la trésorerie des pharmacies et rend problématique la gestion de l’entreprise par son titulaire. En 2008, plus de trois officines sur quatre ont vu leur résultat d’exploitation se dégrader et plus d’un tiers ont déclaré avoir une trésorerie négative. L’officine est économiquement à bout de souffle et ne peut plus supporter de nouvelles mesures pénalisantes. Le réseau officinal, maillon fort de notre système de santé publique, est en récession en 2008 et connaît une année 2009 particulièrement difficile.
QUE PENSEZ-VOUS DE LA DÉCISION QUI CONFORTE L’INDÉPENDANCE DU PHARMACIEN ET RÉSERVE À LA PROFESSION LE CAPITAL DE SON OUTIL DE TRAVAIL
?
Les médicaments occupent une place importante dans notre système de santé. Ce ne sont pas des produits de consommation courante et ils ne peuvent donc être dispensés que par le pharmacien. Le monopole dans sa distribution doit être préservé en ce qu’il constitue un maillon indispensable de la politique intégrée du médicament. En empêchant des personnes n’ayant pas la qualité de pharmaciens de détenir et d’exploiter des pharmacies, la CJCE a confirmé, en mai dernier, que le pharmacien apparaît de plus en plus comme un acteur clé pour la qualité et la sécurité de l’approvisionnement en médicaments. C’est une bonne nouvelle.
QUELS
DÉFIS DEVRONT RELEVER
DEMAIN LES QUELQUE
23 000 OFFICINES EN FRANCE ? Par sa compétence et sa proximité, le pharmacien devra répondre de plus en plus aux enjeux importants de prévention et de coordination des soins mais également aux problèmes démographiques et de vieillissement de la population. Par exemple, en apportant conseils et services aux personnes maintenues à domicile, le pharmacien pallie les déserts médicaux de plus en plus importants dans certaines zones géographiques. Par ailleurs, l’exercice officinal évolue vers une pratique davantage axée sur le patient impliquant un approfondissement de la relation pharmacien-patient et un suivi thérapeutique à l’officine, avec notamment le dossier médical du patient (DMP) et le dossier pharmaceutique (DP) pour une meilleure traçabilité de l’acte pharmaceutique et de l’observance des traitements. Sur le plan financier, ces évolutions devront concilier les contraintes du pouvoir d’achat des patients, de la protection sociale collective et de l’économie officinale. Pour que le pharmacien puisse exercer au mieux sa mission d’intérêt général, il est urgent de mettre en place une politique du médicament ambitieuse, réaliste et volontariste en prenant en compte le problème du déficit de l’assurance maladie pour maîtriser les dépenses, réformer en profondeur et pérenniser les soins apportés aux patients. Jean-Marc ROUBAUD, pharmacien, député du Gard (UMP)
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Yves TROUILLET
La pharmacie rurale est irremplaçable Jamais la pharmacie n’a connu autant de bouleversements en si peu de temps. Jamais non plus le pharmacien d’officine n’a été au carrefour de tant de décisions engageant son avenir. Yves Trouillet, Président de l’APR décrypte l’impact de ces bouleversements sur la pharmacie rurale.
EN
MOINS D’UN AN, ON EST
PASSÉ DE L’EXPECTATIVE À LA CONCRÉTISATION DE PLUSIEURS ANNÉES DE COMBAT.
SATISFAIT
DE CES DÉCISIONS ? Il y a de bonnes choses incontestablement. La première bonne nouvelle est arrivée avec la décision de la Cour de justice européenne. Il est vrai que toute la profession s’était unie derrière les politiques pour démontrer une évidence, à savoir que le médicament ne peut être considéré comme un produit ordinaire. C’était à la fois l’avenir et l’essence même de notre métier qui était en jeu. Les juges ont entendu nos arguments et ont ainsi redonné espoir à tous nos confrères.
ET
LA LOI HPST ? C’est la seconde bonne nouvelle. Mais il faut se souvenir que les choses n’avaient pas bien commencé. Dans les projets de textes initiaux, on faisait à peine référence aux pharmaciens. Avec cette loi, nous avons désormais les moyens d’exercer pleinement notre métier au sein d’une approche globale soucieuse du malade et respectueuse des règles de santé publique. En mettant le pharmacien au cœur du système du médicament on lui reconnaît sa compétence et son rôle de proximité. Il devient un acteur indispensable des soins de premier recours tant pour la dispensation, l’administration des médicaments et produits et dispositifs
médicaux que pour le conseil aux malades. En période de pandémie comme actuellement, on mesure encore mieux l’importance de ce rôle.
ET POUR CE QUI EST DES EHPAD ? Des progrès ont été faits, mais il reste encore un certain nombre de choses à régler notamment en ce qui concerne les doses unitaires. Mais que l’on ait réussi à faire admettre l’idée du pharmacien référent est un progrès incontestable. Chose que nous demandions depuis longtemps car l’implication d’un pharmacien dans le parcours de soins est le seul moyen d’assurer une cohérence thérapeutique, d’éviter la iatrogénie et l’abus de médicaments.
N’AVEZ-VOUS PAS LE SENTIMENT QUE L’ON SE DIRIGE PEU À PEU VERS UNE POLITIQUE DE SANTÉ À DEUX VITESSES ? Bien sûr que si, tout y concourt. Il suffit de regarder le PLFSS 2010 pour s’en convaincre : déremboursement, augmentation du forfait hospitalier… on rogne partout. Mais ce sont les plus pauvres qui en pâtissent le plus. On le voit bien en milieu rural, les malades hésitent à acheter leurs médicaments dès lors qu’ils ne sont plus remboursés.
ET L’ÉCONOMIE DES OFFICINES RURALES S’EN RESSENT ? C’est assez inégal mais d’une manière générale, oui. Les plus faibles d’entre
nous sont au point de rupture. Encore quelques mesures d’étranglement en plus et ce sera quelques centaines d’officines rurales en moins. Le plus paradoxal, c’est que les pouvoirs publics ne cessent de mettre en avant le rôle de premier recours des pharmaciens et ferment les yeux quand certains d’entre nous disparaissent. C’est illogique et dangereux.
CELA
EST DANGEREUX POUR
L’ÉQUILIBRE DU RÉSEAU ? C’est une évidence. C’est dans des périodes comme aujourd’hui que l’on mesure l’extraordinaire efficacité de notre réseau de pharmacies. Il faut bien se dire que dans les dix ans à venir, les petites pharmacies de campagne vont devenir les seuls points d’accès quotidien à la santé pour des millions de personnes. C’est vrai pour près de 20 % des départements à forte ruralité. Je suis pour l’idée des regroupements chaque fois que cela est possible mais il faut impérativement que les pouvoirs publics acceptent l’idée qu’il y a des déserts médicaux en France et que les pharmacies rurales seront demain des oasis pour toutes ces personnes, souvent âgées, qui n’auront pour seul recours que la pharmacie. C’est un superbe défi à relever mais il faut aussi que l’on nous donne les moyens de le faire. Yves TROUILLET Président de l’APR
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Jean-Jacques ZAMBROWSKI
Exercice officinal il faut raison et optimisme garder… Les officInaux peuvent voir l’avenir en rose. Entre la reconnaissance bruxelloise du modèle français de dispensation du médicament et l’octroi de nouvelles missions par la loi HPST, les perspectives sont encourageantes. La situation financière difficile que connaissent aujourd’hui nombre d’officines doit néanmoins inciter à réfléchir sur un nouveau modèle économique. Chacun le sait : avant même la crise économique majeure que traverse le monde depuis 2008, les systèmes de financement de l’assurance maladie étaient à la peine. En France, le déficit de la branche maladie du régime général de la sécurité sociale était proche de 5 milliards d’euros par an. Et ceci grâce à, ou malgré, de rigoureuses mesures dont les professionnels de santé, en particulier les pharmaciens, avaient douloureusement ressenti les effets. Aujourd’hui, l’économie semble donner des signes annonciateurs d’une certaine reprise. Mais selon les meilleurs analystes, les conditions du marché de l’emploi, et donc des recettes de la sécurité sociale, vont demeurer tendues pendant deux ou trois ans. D’ici à 2013, le déficit de la Sécurité sociale restera élevé, malgré une hausse notable des recettes liée à un retour significatif à l’emploi. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2010 estime que le déficit du régime général devrait atteindre 30,6 milliards d’euros en 2010 sans se résorber à mieux que 29,2 milliards en 2013. Mais c’est la branche vieillesse qui devrait ici pénaliser la résultante de la sécurité sociale. On s’attend en effet à ce que la branche maladie améliore son bilan de quelque 3 milliards d’euros par an d’ici à 2013.
PLUS
DE 10 000 CAPI Alors que la croissance de l’économie nationale devrait être d’environ 0,5 % l’an prochain, le gouvernement a proposé aux parlementaires de voter un objectif national des dépenses d’assurance maladie à 162,4 milliards d’euros, en progression de 3 %. Nous
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sommes donc devant une situation dans laquelle la puissance publique affiche indiscutablement un effort en faveur de la santé, tout en sachant que cet effort ne peut qu’être en deçà de la croissance « automatique » des dépenses de santé, liées au vieillissement de la population et à l’impact du coût de l’innovation médicale, tant diagnostique que thérapeutique. C’est donc sans surprise que les représentants de la profession ont pris connaissance des premières mesures, qui visent à réaliser 2,2 milliards d’euros d’économies. Parmi les mesures annoncées, citons le relèvement du forfait hospitalier, l’application des nouveaux instruments de maîtrise médicalisée, notamment les référentiels médico-économiques de la Haute autorité de santé, les nouveaux cas d’application de la mise sous entente préalable et les fameux CAPI (contrats d’amélioration des pratiques individuelles des médecins) dont le succès inattendu (10 000 signataires d’un contrat rémunéré au mieux 500 euros par mois…) permet de mesurer le désarroi et les difficultés de nombreux jeunes médecins. On compte aussi sur une meilleure maîtrise des dépenses liées aux affections de longue durée (ALD), une baisse des tarifs de radiologie et de biologie et un nouveau mécanisme de régulation des dépenses de transports sanitaires. Les mesures qui intéressent le plus les pharmaciens sont des diminutions de prix sur les produits de santé, en particulier les médicaments, ainsi qu’une réduction de 35 % à 15 % du taux de remboursement des médicaments à service médical rendu faible dans toutes leurs indications. Les vignettes
orange vont donc sans doute réapparaître. Et la confusion chez les complémentaires, assurances ou mutuelles, également…
NOUVELLES
PERSPECTIVES Faut-il pour autant céder au pessimisme et désespérer de son avenir professionnel ? Certainement pas ! D’intéressantes perspectives viennent, dans cet environnement difficile, éclairer le tableau de l’exercice officinal. Il faut d’abord rappeler les décisions, fortement étayées, des juges et de l’avocat général de la Cour de justice des communautés européennes, qui reconnaissent le bien-fondé des législations nation ales réservant aux seuls pharmaciens en exercice le capital de leurs officines ou qui régulent le réseau sur la base de critères démo-géographiques. La pharmacie indépendante a donc encore de beaux jours devant elle. Pour autant, elle doit rechercher les moyens d’optimiser son modèle économique. Le décret instaurant les centrales d’achats et les structures de regroupement à l’achat ouvre à cet égard des perspectives qu’il faudra savoir exploiter. Surtout, la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoire (HPST), portée et défendue avec fermeté par Roselyne Bachelot, a officiellement replacé le pharmacien au sein du système de santé, le plaçant sans ambigüité parmi les acteurs de premier recours et consacrant son rôle de correspondant désigné par le patient dans le cadre d’un parcours de soins bien compris et efficient. La loi ayant été publiée le 22 juillet, juste avant les vacances, peu de pharmaciens en dehors des responsables d’instances syndicales, ordinales ou de
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groupements en ont lu ne serait-ce que les articles qui concernent directement leur exercice. C’est d’autant plus regrettable qu’ils y auraient trouver de très réelles raisons d’avoir foi en l’avenir de l’officine. Certes pas sur la base de ce qu’elle était il y a quelques années, mais bien renforcée, confortée par la reconnaissance que le gouvernement et les parlementaires ont voulu inscrire dans la réforme majeure de notre système de santé qu’amène la loi HPST.
RECONNAISSANCE D’UN RÔLE MAJEUR Quatre des huit nouvelles missions dont le pharmacien est investi sont des obligations : celles de contribuer aux soins de premier recours, de participer à la coopération entre professionnels de santé, de participer à la mission de service public de la permanence des soins et de concourir aux actions de veille et de protection sanitaire organisées par les autorités de santé. Il s’agissait jusqu’ici d’options, soumises à la bonne volonté ou à la conscience professionnelle de chaque officinal. Il s’agit désormais de quatre composantes inscrites dans l’ordre de mission
de l’ensemble du réseau, et donc de chaque pharmacien. Les quatre autres nouvelles missions sont au moins aussi passionnantes, même si on comprend qu’il n’ait pas été question de les imposer à tous les officinaux. Il s’agit en effet de proposer à ceux d’entre les pharmaciens qui le souhaiteront, et le pourront, de participer à l’éducation thérapeutique et aux actions d’accompagnement de patients désormais définies par le Code de la santé publique, ou encore d’ assurer la fonction de pharmacien référent pour un EPHAD. Surtout, un pharmacien d’officine peut dorénavant – sous réserve de la publication d’un certain nombre de décrets et arrêtés d’application –, et dans le cadre des coopérations prévues par le même code, être désigné comme correspondant au sein de l’équipe de soins par le patient. À ce titre, il peut, à la demande du médecin ou avec son accord, renouveler périodiquement des traitements chroniques, ajuster, au besoin, leur posologie et effectuer des bilans de médications destinés à en optimiser les effets. Enfin, un pharmacien d’officine peut désormais proposer des conseils et prestations destinés à favoriser l’amélioration ou le maintien
de l’état de santé des personnes. Huit nouvelles missions reconnues par la loi, s’ajoutant à celles qui traditionnellement concernaient la délivrance et la dispensation des médicaments et autres produits de santé, c’est non seulement l’expression de ce que la population est en droit d’attendre aujourd’hui des officinaux et de leurs équipes, mais aussi la reconnaissance d’un rôle qui dépasse le produit pour s’élargir officiellement au service. Une telle évolution ouvre, indiscutablement, la voie à une éventuelle révision du mode de rémunération. Elle est aussi une réponse ferme à ceux qui voyait la pharmacie ou en tous cas certains médicaments glisser vers la grande distribution. La pharmacie aux pharmaciens. Tout simplement. Mais complètement. C’est-à-dire à condition de savoir évoluer pour répondre aux attentes de la population qui, on le sait, leur fait confiance et attend d’eux des services étendus et désormais reconnus, au-delà de la mise à disposition du médicament. Jean-Jacques Zambrowski Economiste de la santé Enseignant à l’Université Paris-Descartes
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Roselyne BACHELOT, ministre de la Santé
HPST : la voie de la pharmacie est tracée Préservation du système français de distribution du médicament, développement du dossier pharmaceutique, instauration du libre accès, reconnaissance de nouvelles missions, mise en place du développement professionnel continu… L’année 2009 aura été riche en évènements pour les pharmaciens. Une richesse issue, entre autre de la loi HPST, dite loi Bachelot. La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, revient sur ces évolutions. « Je suis plutôt naturellement tournée vers l’avenir ; mais il n’existe pas d’avenir serein sans bilan solide car c’est là le meilleur moyen de partir à l’assaut de nouveaux défis ! » Selon la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, l’année 2009 aura été une année riche et porteuse, tant pour le système de santé que pour la pharmacie dans son ensemble. « Pour les pharmaciens, outre une reconnaissance du modèle français de distribution du médicaments, les nouvelles missions qui ont été reconnus aux pharmaciens laissent présager d’un avenir prometteur ». Il est vrai que la décision de la Cour de justice des communautés européenne (CJCE) peut laisser augurer d’un avenir plutôt favorable. Au-delà de la consécration du principe de subsidiarité ce succès laisse en effet espérer une reconnaissance du système français de distribution des médicaments. La ministre n’a d’ailleurs pas cherché à dissimuler sa joie. « En tant qu’Européenne convaincue, c’est avec une très grande satisfaction que j’ai accueilli, en mai dernier, le jugement de la CJCE concernant la détention du capital des officines. »
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Et pour cause ! La Cour a estimé que le fait de réserver le capital à des pharmaciens était justifié par un intérêt supérieur : celui de la protection de la santé et de la vie des personnes. « Je ne peux donc que me réjouir de ce succès qui a nécessité la mobilisation de toute la profession derrière le gouvernement », a-t-elle expliqué. Avant d’ajouter : « Plus récemment, les conclusions de l’avocat général dans une procédure en cours contre l’Espagne sur le maillage pharmaceutique peut nous permettre d’espérer que notre système de répartition des officines sur le territoire ne soit pas remis en cause ». Le combat n’est certes pas terminé, mais la mobilisation de la profession et l’engagement du gouvernement incitent à la confiance.
UN
PATIENT RESPONSABLE D’autant que la profession a déjà su montrer sa capacité de mobilisation à l’occasion du dossier pharmaceutique. « Le déploiement très important du dossier pharmaceutique est la preuve de la capacité de la profession à se mobiliser sur des sujets cruciaux pour la santé de nos concitoyens. » Les chiffres parlent d’ailleurs d’eux-mêmes : plusieurs millions de dossiers ont été déjà créés et le nombre de pharmacies qui le renseignent progresse tous les mois de façon significative. Outre la mobilisation de ses confrères, la ministre peut en effet se réjouir des progrès qu’apporte le dossier pharmaceutique sur le plan de la santé publique. « Grâce à cet outil, les accidents dus à la surmédication ou aux interactions pourront être évités. » C’est donc à la fois un progrès incontestable et une belle réussite qui va s’étendre encore avec les premières expérimentations du dossier pharmaceutique dans les pharmacies hospitalières. Cette nouvelle phase, qui concerne les médicaments rétrocédés par les pharmaciens des établissements de santé,
permettra d’avoir une vision globale des traitements en cours pour un patient donné. Il s’agit donc d’une illustration des liens qu’il faut créer entre la ville et l’hôpital pour sécuriser davantage encore le parcours de soins et le circuit pharmaceutique du patient. Un patient que la ministre a également voulu plus responsable avec l’instauration du libre accès aux médicaments de médication officinale. Et deux ans plus tard, force est de constater que « le libre accès est devenu une réalité qui s’intègre, progressivement et harmonieusement, à notre quotidien », a-telle déclaré. Aujourd’hui, près d’une pharmacie sur deux a mis en place un espace dédié qui permet aux patients de devenir des acteurs de leur santé, tout en bénéficiant des conseils des spécialistes du médicament.
BOUFFÉE D’OXYGÈNE Selon la ministre, « cette réussite ira crescendo, puisque la liste des médicaments concernés s’étoffe régulièrement ». L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) vient en effet de publier une nouvelle liste de médicaments autorisés à figurer dans cet espace. Elle s’investit également en développant l’information, grâce à des fiches thématiques. Les industriels, pour leur part, adaptent leur ligne de produits pour répondre à cette nouvelle demande. Quant aux patients, ils trouvent dans ce nouvel espace plus de choix, d’information, de transparence et de conseil pour mieux prendre en charge leur santé. Pour transformer cette réussite en succès, il est cependant nécessaire que la délivrance de ces médicaments soit systématiquement accompagnée des conseils nécessaires à leur prise. « C’est le rôle du pharmacien, professionnel de santé de premier recours, et l’occasion de répondre à l’attente de nos concitoyens qui souhaitent être gui-
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dés et sécurisés dans cette démarche de soins » a-t-elle tenu à précisé. Des pharmaciens qui pourront ainsi espérer une bouffée d’oxygène dans un environnement économique difficile et dont les conséquences sur la santé financière des officines peuvent sembler préoccupantes. D’autant que le décret sur les délais de paiement est récemment paru. « Il va permettre aux pharmaciens de s’adapter progressivement aux nouvelles conditions de paiement prévues par la loi de modernisation de l’économie (LME) » explique Roselyne Bachelot. Avant d’ajouter : « Le décret relatif aux centrales d’achat pharmaceutiques, paru il y a quelques mois, complète ce dispositif et permettra d’ailleurs de développer la médication officinale dans les meilleures conditions économiques possibles pour les pharmaciens et les patients. »
DÉVELOPPER L’ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE Mais le réel motif de satisfaction de la profession, selon la ministre de la Santé, reste indubitablement la loi qui porte son nom. La loi Hôpital patient santé et territoire (HPST), promulguée l’été dernier, reconnaît en effet aux pharmaciens un certain nombre de prérogatives. Son article 38 définit ainsi les missions du pharmacien et consacre sa place parmi les professionnels de santé. « Cet article ouvre des chantiers nouveaux et offre des perspectives d’avenir pour toute la profession pharmaceutique » a-t-elle expliqué. Il appartient donc aux officinaux de faire preuve d’imagination pour à la fois prendre en charge de façon optimale
les patients qui souffrent de pathologies chroniques et développer la prévention, en partenariat avec les nouvelles agences régionales de santé (ARS) dont les directeurs viennent d’être nommés. Des ARS qui auront un rôle prépondérant dans le développement de l’éducation thérapeutique. La raison ? Le développement de la prévention passe par l’instauration de l’éducation thérapeutique du patient. « Avec la technicité grandissante des traitements et l’utilisation de dispositifs médicaux de plus en plus sophistiqués, l’éducation thérapeutique du patient (ETP) est un enjeu majeur de la prise en charge des malades » a encore expliqué la ministre de la Santé. Un enjeu consacré par la loi HPST qui a également reconnu aux pharmaciens un rôle de premier plan en la matière. C’est un aboutissement logique. Professionnels de santé accessibles et qualifiés, les pharmaciens sont en effet particulièrement bien placés pour apporter aux patients toutes les réponses nécessaires à l’amélioration de leur prise en charge.
DÉVELOPPEMENT
PROFESSIONNEL
CONTINU Mais pas seulement ! La loi reconnaît en effet aux pharmaciens la possibilité de devenir référent et correspondant. Dans le premier cas, elle renforce également le statut du pharmacien comme spécialiste du médicament dans la prise en charge des personnes hébergées dans les maisons de retraite. Le pharmacien référent va pouvoir ainsi jouer un rôle prépondérant dans la lutte contre l’iatrogénie et dans l’optimisation des traitements
des personnes hébergées. « L’expérimentation prévue va concerner plus de trois cents EHPAD et elle commencera d’ici à la fin de l’année » a-t-elle précisé. Avant d’ajouter : « Son évaluation, à l’issue d’une période d’un an, permettra d’étendre ce nouveau dispositif dans les meilleures conditions pour tous les acteurs ». Dans le second, le pharmacien joue le rôle de coordinateur dans la prise en charge des patients souffrant de pathologies chroniques. Il peut ainsi être désigné par le patient comme correspondant au sein de l’équipe de soins, dans le cadre des coopérations mises en place entre professionnels de santé. « L’initiative doit partir du terrain afin de répondre à un besoin identifié » a encore expliqué Roselyne Bachelot. Et pour aider les pharmaciens dans cette démarche, la loi HPST a réuni au sein d’un nouvel ensemble dénommé développement professionnel continu (DPC), le système de formation médicale continue (FMC) et l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP). Les pharmaciens vont ainsi pouvoir s’engager dans une démarche continue de développement professionnel, fondée sur l’analyse des pratiques au bénéfice des patients. « Je ne veux pas que cette formation soit vécue comme une contrainte, mais au contraire comme une chance pour les pharmaciens et leur patients » a expliqué la ministre de la Santé. L’occasion pour les officinaux d’améliorer encore la qualité du service qu’ils apportent au quotidien, partout sur le territoire et au plus près de chez eux. Stéphane Le Masson
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Naissance des agences régionales de santé La Réforme prend corps Le virtuel devient réel. Un peu plus de trois mois après le vote de la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) dont le titre IV portait constitution des agences régionales de santé (ARS), les dirigeants de ces nouvelles structures viennent d’être nommés en conseil des ministres. Des nominations très attendues qui permettent à la loi HPST d’entrer dans une nouvelle phase, puisque les ARS peuvent bel et bien être considérées comme la clé de voûte du système de santé rénové. Peu de surprises en définitive. La liste finale des préfigurateurs (*lire cicontre) n’aura finalement surpris personne ou presque. A quelques rares exceptions prêts, les noms publiés correspondaient bien à ceux qui circulaient dans les couloirs ministériels. L’officialisation n’en était pas moins très attendue, tant l’ampleur du chantier paraît énorme. Ces 26 « préfigurateurs » devront en effet mettre en place le pilotage de la réforme sanitaire et médico-social de notre système de soins. Rien de moins ! Un défi d’autant plus difficile à relever qu’il devra être surmonté entre le 12 octobre 2009, date de leur prise de fonction et le 30 juin 2010. Soit moins de neuf mois ! Neuf mois quasiment de course contre la montre car ces dixneuf hommes et sept femmes (27 %) partiront d’une feuille à peu près blanche. Outre l’étape du lieu, qu’il faudra rapidement trouver, chacun devra constituer son équipe pour être à même
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d’absorber au plus vite et dans les meilleures conditions les sept entités administratives qui existaient jusqu’alors (*ARH, URCAM, GRPS, DRASS, DDASS, MRS et CRAM). A charge aux préfigurateurs de mettre en œuvre, au niveau régional, la politique de santé publique et la régulation de l’offre de santé. Car la loi a confié aux ARS l’organisation de la veille et de la sécurité sanitaire, la définition, le financement et l’évaluation des actions de prévention et de promotion de la santé ainsi que l’anticipation, la préparation et la gestion des crises sanitaires. Les personnels des entités absorbées devront donc apprendre au plus vite à travailler ensemble, alors même que les cultures divergent souvent et que l’envie n’est pas forcément toujours au rendez-vous.
POLITIQUES
DE SANTÉ ADAPTÉE Nul doute par ailleurs qu’à l’heure des négociations conventionnelles, l’établissement de nouvelles relations avec la médecine de ville sera au cœur des préoccupations des patrons des ARS. Et dans cette optique la mise en place de nouvelles formes d’exercice - collectif et pluridisciplinaire – constituera un bon baromètre de l’étendue de leurs pouvoirs.
C’est dans cette optique que la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, la secrétaire d’Etat à la Famille et à la Solidarité, Nadine Morano et la secrétaire d’Etat chargée des ainées, Nora Berra, avaient réunis, cet été, les directeurs des réseaux concernés : DDASS, DRASS, ARH, CRAM, Urcam et DRSM. Objectif : « définir leur feuille de route pour la préparation de la mise en place des ARS ». En clair, prévoir la mise en place de politiques de santé adaptées aux spécificités de chaque région, améliorer la permanence des soins et mettre en place une organisation fluide des parcours de santé élaborés autour des besoins de santé. Des objectifs que le Conseil national de pilotage des ARS avait clairement identifié lors de sa première réunion tenue fin juillet. Coprésidé par la ministre chargée de la Santé et le ministre du Travail, Xavier Darcos, des Relations Sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville, ce conseil regroupe les directeurs d’administration centrale concernés par les ARS, les directeurs généraux des caisses nationales d’assurance maladie et le directeur de la CNSA. Chargé par la loi de quatre missions principales - mise en cohérence des politiques nationales déployées par les ARS et validation des objectifs des ARS, pilotage et animation du réseau des ARS, évaluation et suivi des résultats des ARS et répartition des financements entre ARS -, le conseil national de pilotage devra notamment veiller à la cohérence des politiques que les agences régionales de santé ont à mettre en œuvre en termes de santé publique, d’organisation de l’offre de soins, de prise en charge médicosociale, de gestion du risque. Des
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LA
LISTE DES RESPONSABLES
PRÉFIGURATEURS Alsace : Laurent Habert Aquitaine : Nicole Klein Auvergne : François Dumuis Basse-Normandie : Pieer Jean Lancry Bourgogne : Cécile Courrèges Bretagne : Alain Gautron Centre : Jacques Laisne Champagne-Ardenne : Jean-Christophe Paille Corse : Dominique Blais Franche-Comté : Sylvie Mansion Guadeloupe : Mireille Willaume Guyanne : Philippe Damie Haute-Normandie : Gilles Lagarde Ile-de-France : Claude Evin Languedoc-Roussillon : Martine Aoustin Limousin : Michel Laforcade Lorraine : Jean-Yves Grall Martinique : Christian Ursulet Midi-Pyrénées : Xavier Chastel Nord-Pas-de-Calais : Daniel Lenoir Pays de la loire : Marie-Sophie Dessaule Picardie : Christophe Jacquinet Poitou-Charente : François-Emmanuel Blanc Provence-Alpes-Côte d’Azur : Dominique Deroubaix Réunion : Chantal de Singly Rhône-Alpes : Denis Morin objectifs qui sont d’ores et déjà testés sur le terrain puisque des projets pilotes ont été initiés, juste avant l’été, dans quatorze régions et seront évalués en fin d’année. Autant de raisons qui laissent augurer d’une mise en place réussie des ARS. *Agence régionale de l’hospitalisation (ARH) ; Unions régionales des caisses d’assurance maladie (URCAM) ; Groupements régionaux de santé publique (GRPS) ; Directions régionales des affaires sanitaires et sociales (DRASS) ; Directions départementales des affaires sanitaires et sociales (DDASS) ; Missions régionales de santé (MRS) ; Caisses régionales de santé (CRAM). Stéphane Le Masson
DOMINIQUE DEROUBAIX
À LA TÊTE DE LA RÉGION PACA Formé à l’école nationale de santé publique (ENSP) de Rennes (Ile-etVilaine), après une formation en droit et un passage à l’Institut d’étude politique (IEP) de Paris, Dominique Deroubaix est un pur produit de la fonction publique hospitalière. Après six ans passés au centre hospitalier de Chartres, il est devenu directeur adjoint puis directeur de l’hôpital Saint-Antoine (Paris). Un bref passage à l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP), en tant que directeur de la stratégie, puis trois ans à la direction du groupe hospitalier Necker-enfants malades, ont complété son bagage et lui ont permis de prendre ensuite la direction de l’agence régionale d’hospitalisation (ARH) d’Aquitaine. Un rapide retour à l’AP-HP, au poste de secrétaire général, puis la direction de la maison départementale de retraite Reignier en Haute Savoie avant de prendre la direction de l’ARH Nord-Pas-de-Calais ont complété ce parcours de grand serviteur de l’Etat.
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Mobilisation générale face à la grippe H1N1 des acteurs de la chaîne du médicament font front commun ensemble Conscients de leurs rôles respectifs, dans la lutte contre le risque de pandémie grippale, les acteurs de la chaîne du médicament ont décidé d’afficher leur unité et leur complémentarité. Mobilisés, ils entendent assumer pleinement leur mission d’acteurs de santé et travailler main dans la main pour garantir une plus grande efficacité au combat à mener contre le virus H1N1.
indispensables à la lutte contre la menace pandémique et les traitements des complications de la grippe ». Une mission d’acteur de santé que l’ensemble des laboratoires pharmaceutiques a su accomplir en un temps record, puisque la France a d’ores et déjà acquis quelque 94 millions de doses de vaccins. De quoi « vacciner l’ensemble des Français s’ils le souhaitent, puisque environ 74 millions d’individus pourront ainsi recevoir une injection » a rappelé Roselyne Bachelot devant la commission des affaires sociales de l’assemblée nationale.
Les acteurs de la chaîne du médicament sont prêts. Ils l’ont dit et répété et affichent une volonté sans faille de faire barrage au risque de pandémie grippale. L’Ordre National des Pharmaciens, le Leem (les Entreprises du Médicament), la Chambre Syndicale de la Répartition Pharmaceutique (CSRP), la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France (FSPF), l’Union des des Syndicats Pharmaciens d’Officine (USPO) et l’Union Nationale des Pharmacies de France (UNPF) ont décidé de faire front commun et d’afficher ouvertement leur volonté d’enrayer tout risque pandémique de la grippe H1N1.
Mais au-delà des vaccins, les entreprises pharmaceutiques sont également capables de garantir l’approvisionnement des traitements indiqués dans la prise en charge des pathologies graves aiguës ou chroniques. Des médicaments qui ont été identifiés, en 2008, par l’Agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé (AFSSAPS) et dont les entreprises devaient garantir la continuité de production et donc l’approvisionnement en cas de grippe. Un approvisionnement qui relève plutôt du domaine des entreprises de la répartition pharmaceutique, puisqu’elles sont « responsables du bon approvisionnement des officines du pays et des hôpitaux » explique le président de la CSRP, Emmanuel Dechin. Et pour éviter tout grippage, et ainsi assurer la fluidité du système, les grossistesrépartiteurs peuvent compter sur un niveau élevé d’automatisation et des systèmes d’information performants. Conséquence : « En sus de leur mission traditionnelle et quotidienne, les entreprises de la répartition pharmaceutiques sont mobilisées pour distribuer les quelque 40 millions de kit patients ». La sécurisation de la chaîne de
94 MILLIONS DE DOSES Par la voix de son directeur, Philippe Lamoureux, le Leem a ainsi rappelé que « l’industrie pharmaceutique a pris toutes les dispositions nécessaires pour garantir le suivi de la sécurité des vaccins et la sécurité des patients inclus dans les essais cliniques ». Une mobilisation qui a permis aux entreprises du médicament d’assumer leur rôle premier : « mettre à la disposition des populations, dans les meilleurs délais, les vaccins ainsi que les antiviraux
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distribution permet en effet un fonctionnement optimal et donc la mise à disposition, en un temps record, des produits recherchés, en pharmacie de ville et d’hôpital. Enfin, derniers maillons mais non des moindres, les officinaux se sont également déclarés prêts à relever le défi pandémique. Parlant quasiment d’une même voix, les présidents des trois syndicats de pharmaciens ont ainsi garanti une mobilisation tous azimuts des 24000 officines. Gilles Bonnefond, viceprésident de l’USPO, se dit ainsi prêt à« doubler voire même tripler, si nécessaire, les services de garde afin de renforcer la permanence des soins ». Claude Japhet, président de l’UNPF, garantit, pour sa part, « une plus grande disponibilité de l’équipe officinale en cas de pandémie ». Quant à Philippe Gaertner, président de la FSPF, il rappelle que « la collaboration entre officines a d’ores et déjà été organisée, en particulier avec l’instauration d’un système d’astreinte ». Une mobilisation qui donne entière satisfaction à la présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (Cnop), Isabelle Adenot. Une mobilisation qui ne la surprend cependant pas puisque « l’article 1 du code de déontologie des pharmaciens précise que les officinaux doivent contribuer aux actions de veille et de sécurité », se plait-elle à rappeler. Ainsi, depuis le début de l’alerte sanitaire, les pharmaciens relaient avec toutes leurs équipes officinales les messages officiels et incitent la population aux « gestes barrières ». Un rôle de prévention, d’éducation et d’information auprès du public qu’ils jouent d’autant plus volontiers que la loi HPST leur a reconnu un certain nombre de nouvelles missions. Stéphane Le Masson
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Prise en charge du patient VIH Le pharmacien au cœur de la collaboration interprofessionnalité À l’occasion d’une soirée débat, divers professionnels de santé, membres du Club des Spécialistes de l’OCP, ont partagé leurs expériences sur la prise en charge du patient VIH. Un tour d’horizon qui a permis de mettre en évidence la place centrale du pharmacien et la nécessité de travailler en réseau. Plus de vingt-cinq années se sont écoulées depuis que les équipes dirigées par le Professeur Luc Montagnier ont identifié le virus responsable du sida. Un quart de siècle plus tard, le sida est toujours là. Et bien là ! A ce titre, le dernier rapport de situation sur le VIH-sida, rendu public par l’OMS, l’Unicef et l’ONUSIDA, est sans appel : la pandémie est loin d’être contrôlée. Et pas seulement sur le continent africain. En France, par exemple, de plus en plus de cas sont dépistés au stade clinique. Il est donc essentiel de renforcer, à la fois, les actions de prévention et de dépistage ; en particulier auprès de populations dites à risque. Car dans l’Hexagone, plus de 30 000 personnes ignoreraient leur séropositivité. L’effort doit également porter sur les traitements et plus particulièrement sur le risque iatrogène et sur l’observance.
RESPECT
DE LA CONFIDENTIALITÉ D’autant que l’évolution de ces traitements tend à faire du sida une maladie chronique. La raison ? « Les progrès thérapeutiques considérables réalisés lors de la dernière décennie », explique Jacques Gilquin, médecin infectiologue à l’hôpital Necker à Paris. Une chronicité qui ne doit toutefois pas entraîner la banalisation du VIH. Bruno Spire, Président de l’association Aides, consi-
dère en effet que le VIH est une affection « stigmatisante dont la prise en charge nécessite beaucoup de professionnalisme et de confidentialité car un certain nombre de patients subissent encore un regard particulier de la société ». D’où leur souhait de voir la confidentialité respectée au mieux. Selon Séverine Fouran-Peralta, Directrice d’Actions traitements, cette confidentialité peut se traduire « simplement au quotidien par une délivrance discrète des médicaments, l’absence de mention à voix haute de la pathologie, d’une prise en charge à 100% ou encore du nom du patient ». Françoise Regnier-Aeberhard, psychologue clinicienne, considère également que le secret est un maître mot dans le domaine du VIH et en particulier au moment de l’annonce de la sérologie. D’où l’intérêt d’« un travail en réseau qui donne l’occaion de réunir des cultures différentes et d’inciter à la collaboration des professionnels et des associatifs ».
RÔLE D’INFORMATION Il est bien évident que dans cette perspective, les pharmaciens ont un rôle central à jouer au sein des réseaux villehôpital. Des réseaux qu’Agnès Certain, Pharmacien hospitalière, considère comme « la clé d’une bonne prise en charge des patients atteints par le VIH. » Car dans la prise en charge des patients atteints du VIH, la collaboration interprofessionnelle est bel et bien le maître mot. C’est d’ailleurs cette collaboration qui a permis la création d’un certain nombre d’outils prônés par Nathalie Tobal, coordinatrice de projets Hépatologie au sein des laboratoires Roche, car indispensables pour permettre aux officinaux d’assumer correctement le rôle d’information qu’ils sont censés assumer. Un rôle de premier plan que les pharmaciens sont prêts à jouer dans le cadre de la prise en charge du patient
atteint du VIH. A la fois acteur de proximité et vecteur de la bonne observance, le pharmacien est en effet au cœur du système de santé. Une place centrale que la loi Hôpital, Patient, Santé et Territoires, dite HPST a encore renforcée.
BINOME
GAGNANT Outre un décloisonnement entre « la ville » et l’hôpital, cette loi Bachelot, du nom de la ministre qui la porta sur ses fonds baptismaux, a également reconnu aux pharmaciens le droit d’être référents ou encore correspondants. Il leur appartient donc désormais de coordonner les soins entre les différents acteurs de santé. Cette interprofessionalité et la délégation de tâches que la loi a également reconnu sont désormais les maîtres mots de notre système. Un système qui se veut au service du Patient. Rien d’étonnant dès lors à ce que ladite loi ait également reconnu aux associations de patients, un rôle de premier plan. Pharmacien, patient, un binôme gagnant dans le cadre de la prise en charge des pathologies lourdes ; et en particulier du sida. « Mieux préparés et dotés d’outils adéquats, les pharmaciens sont ainsi plus à mêmes de démarrer une démarche de soins avec les patients ». Un avis partagé par Jean Lamarche, président fondateur de l’association Croix vertes et rubans rouges qui se veut aujourd’hui un relais efficace des campagnes mises en place par l’organisme de formation du Cnop : le Cespharm. Un dossier sida, qui comprend toute une partie sur l’accompagnement thérapeutique a d’ailleurs été édité dans cette optique. Car, comme le résume Igor Domininguez, officinal installé dans le Marais à Paris, « une bonne prise en charge ne peut se concevoir qu’avec une équipe très compétente et très impliquée ». Stéphane Le Masson
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Compléments alimentaires
Philippe MILLET
La bataille est-elle perdue ? Les ventes de compléments alimentaires dans les officines reculent. Il semble bien qu’une page s’est tournée et que le désamour se soit installé avec les marques. Jusqu’à quand ? La guerre des compléments alimentaires semble perdue par les officines. Et le terme de guerre n’est pas trop fort, tant la concurrence est forte entre les différents circuits de distribution, sur le marché français des compléments alimentaires (1,2 milliard €). Même si les ventes sont largement réalisées dans les officines (630 millions € soit plus de la moitié des ventes dans l’Hexagone), il n’en demeure pas moins que ce circuit est de plus en plus concurrencé par la distribution via Internet, la Evolution 2008/2007 des ventes des compléments alimentaires en pharmacie Segments
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CA 2008 2008/2007
Minceur
169
-9%
Toniques
103
-1 %
Ophtalmologie
50
+ 12 %
Stress/sédatifs
42
-2%
Reminéralisants osseux
42
-4%
Défenses immunitaires
40
+ 30 %
Cheveux/phanères
36
+4%
Ménopause
33
- 15 %
Génito-urinaire
28
+ 20 %
Peau
26
- 15 %
Solaires
25
-5%
Circulation
11
+ 50 %
Grossesse
10
+ 15 %
TLCV
6
- 10 %
Autres
10
-8%
Total
630
-1%
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VPC… Une nébuleuse (car difficile à estimer) qui pèserait quelque 250 millions € et surtout afficherait un taux de croissance de l’ordre de 25 %. De quoi énerver les officines, qui ont vu leur chiffre d’affaires reculer en 2008 de 1,5 % à 630 millions €. Une première historique pour un marché habitué jusque-là à des taux de croissance à deux chiffres. Mais ce n’est qu’une demi surprise : depuis quelques mois, des signaux d’alarme s’allumaient. Pour certains segments, ils sont désormais au rouge fixe.
POUR
QUELLES RAISONS
CE RECUL DES VENTES
?
En 2008, les compléments à visée minceur ont vu leurs ventes reculer de 9 % à 169 millions €. Et dans la mesure où, à lui seul, ce segment représente près de 30 % des ventes en officines (29 % exactement), il est normal que son ralentissement se traduise par un essoufflement du marché dans son ensemble. Pourquoi plonge-t-il ? Plusieurs raisons peuvent expliquer cette contre-performance : une météo peu favorable l’an dernier (ce qui pourrait aussi expliquer – en partie – le recul des solaires) ; un essoufflement de certaines références leaders et/ou de certaines marques ; des lancements qui n’ont pas rencontré le succès escompté ; le ralentissement des investissements publicitaires (une valeur à retenir : les compléments alimentaires étaient dans un ratio pub/ventes de 1 € investi pour 10 € de ventes). A ce recul de la minceur, s’ajoutent ceux des toniques (–1 %), des compléments pour le stress (–2 %), des reminéralisants osseux qui englobent les complexes pour les articulations (–4 %). Force est de constater que parmi les cinq premiers segments du marché (près des deux tiers des ventes), le seul qui progresse est celui des compléments pour la vision qui atteint la barre des 50 millions € (avec une hausse 2008 de 12 %).
Prix de vente 14,2 €. C’est le prix de vente moyen des compléments alimentaires en officines en 2008. Il aurait reculé, selon les fabricants, de près de 1 % en 2008. 13,65 € c’est le prix de vente moyen des compléments en parapharmacies en 2008.
UN
ENSEIGNEMENT À TIRER
?
Les compléments alimentaires dont les ventes ont progressé en 2008 (outre la vision, figurent ceux pour les défenses immunitaires à + 30 %, les troubles génito-urinaires à + 20 %) sont ceux qui ont fait la preuve de leur efficacité. Soit directement, soit au niveau de leurs ingrédients incorporés : probiotiques, cranberry, lutéine, oméga 4. On est presque tenté de dire que ces ingrédients forment le quatuor gagnant des formules de compléments alimentaires. Des formules testées, validées cliniquement, reconnues par les autorités réglementaires et scientifiques de nombreux pays, dont celles de l’Hexagone, pourtant réputées pour leur rigueur – si ce n’est rigidité – et qui ont par exemple été les premières à Top 10 des laboratoires en pharmacies Laboratoires Arkopharma Merck Médication Familiale
Part de marché 15,5 % 8%
Phythea
7,8 %
Oenobiol
6,5 %
Forte Pharma
5,5 %
Oméga Pharma
3,7 %
Pierre Fabre/Plantes et Médecine
3%
Bayer Santé Familiale
2,5 %
Théa
2,5 %
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Evolution 2008/2001 des segments à plus de 25 millions € Segments
Ventes 2001 (millions €)
Minceur
Ventes 2008 (millions €)
Evolution 2008/2001 + 177 %
61
169
Toniques
46,3
103
+ 122 %
Ménopause
34,2
33
– 0,03 %
Peau Cheveux/phanères Stress/sédatifs
20
26
+ 30 %
22,5
36
+ 60 % + 180 %
15
42
22,5
25
+ 11 %
Ophtalmologie
1,8
50
+ 2670 %
Reminéralisants osseux
7,6
42
+ 450 %
Solaires
accorder en 2004 une allégation santé à un actif végétal, la cranberry en l’occurrence. Si l’on ajoute à cela le choix d’une communication tournée le plus souvent vers le corps médical (exemple avec les compléments pour la vision ou pour les troubles urinaires), se dessine ainsi le profil du complément alimentaire gagnant : correspondre à une vraie attente (besoin ?) des consommateurs ; et être validé scientifiquement et communiquer auprès des professionnels de santé. La cosmétique orale 41 %. C’est le poids des compléments alimentaires de cosmétique orale versus le marché total. Leur part de marché recule de plus de 2 points (43,5 % en 2007).
QUELLE
CONSÉQUENCE ? Pour les officines, elle est simple. Elles n’ont pas su prendre le train en marche. Elles avaient entre les mains une mine d’or, au propre et au figuré. Les compléments alimentaires sont en effet une source de rentabilité évidente pour les pharmacies (lire les nombreux articles que Nutriform’Magazine a consacré à ce sujet). Ce sont aussi des produits qui grâce à un bon conseil du pharmacien lui permettent de fidéliser une clientèle. Au lieu de cela, de nombreuses officines ont préféré ne référencer que des marques qui investissaient en communication. De fait, les pharmacies se sont inscrites dans une spirale classique : puisqu’elles référençaient toutes les mêmes marques, leur seule voie de différenciation a été le prix. Ce qui a rogné leurs marges sur les compléments alimentaires, accentué la pression sur les laboratoires, qui à leur tour ont accru
leur communication. Jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus investir. Conséquence : le « système » a craqué. C’est ce qui arrive aujourd’hui. En fait, en 2003, lorsque Nutriform’Magazine s’est créé, les ventes des compléments alimentaires dans les officines représentaient quelque 300 millions €. Leurs taux de progression étaient alors de l’ordre de 20 %/an… Avec une croissance estimée à 25 %/an, la distribution via Internet et la VPC des compléments alimentaires pourrait d’ici cinq ans dépasser la pharmacie. Auquel cas la bataille des compléments alimentaires sera alors définitivement perdue… A moins que les officines ne réagissent. Et vite… Philippe MILLET, Rédacteur en chef Nutriform
Les compléments alimentaires en France • Pharmacies : 630 millions € (- 1,5% en 2008) • Internet, VPC, VAD, etc. : 250 millions € (+ 25 %) • Parapharmacies : 83 millions € (- 4,5 % en 2008) • Magasins spécialisés : 120 millions € (n.c.) • Grande distribution : 100 millions € (n.c.)
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ENTREV
Serge VEILLARD
Installation : mode d’emploi Peu d’ouvertures en perspectives en PACA Création ou regroupement ? Reprise ou transfert ? Autant de question auxquelles répond Serge Veillard, directeur d’Arteo.
A
PARTIR DU
1er
JANVIER
2010,
LES CRÉATIONS SERONT-ELLES
À NOUVEAU POSSIBLES ? En théorie, les créations ne seront plus possibles que dans certaines ZFU, ZUS, ZRU ou ZRR, ou dans les communes dépourvues d’officine, si… pendant deux ans après publication des chiffres de la population municipale aucune demande n’a été faite pour un transfert ou un regroupement dans ce quartier. En pratique, les créations tarderont un peu et se compteront sur les doigts d’une main… les titulaires les plus proches ne vont pas se croiser les bras pendant deux ans vu le prix des officines transférables et la possibilité de participer à cette ouverture par le biais d’une SEL, en bloquant la création. Néanmoins, il est possible d’imaginer un village de 2 500 habitants, sans médecin, où un couple médecin-pharmacien dépose un dossier de création et attend patiemment deux ans…
PEUT-IL Y AVOIR UNE OUVERTURE DANS UNE COMMUNE DE MOINS DE 2 500 HABITANTS ? Les dessertes sont supprimés. Il n’est donc plus possible de rassembler des communes limitrophes pour atteindre 2 500 habitants. Sauf, si une officine qui regroupait ultérieurement une desserte de 2 500 habitants (sur plusieurs communes) vient à fermer; alors une autre pharmacie peut venir prendre sa place. La réflexion porte alors sur les centaines d’officines seules dans des villages de moins de 500 habitants. Seront-elles reprises pour être gérées, seront elles fermées et remplacées ou vont-elles disparaître ? Considérant que 15 % de la
population française n’a pas de pharmacie dans sa commune, soit 10 millions d’habitants, la question est pertinente.
COMBIEN DE POSSIBILITÉS D’OUVERTURE EN 2009 ? En PACA, hormis les regroupements et les transferts intra-muros : aucune. Comme dans beaucoup d’autres régions, des villages de 2 000 habitants attendent de franchir le seuil de 2 500 pour ouvrir une officine par transfert. Quant aux transferts intra-muros, le Conseil d’Etat s’est prononcé clairement cet été : le transfert d’une officine au sein d’un même quartier ne peut être autorisé que si la nouvelle implantation répond de façon optimale aux besoins de la population... Le temps des déménagements sauvages de 20 ou 30 mètres sans prévenir la préfecture et le tribunal de commerce est révolu.
OÙ
TROUVER UNE OFFICINE
TRANSFÉRABLE ET À QUEL PRIX
?
Dans toutes les grandes agglomérations, le centre-ville fourmille d’officines transférables. C’est à se demander comment nous en sommes arrivés là… Paris et Marseille comptent leurs officines surnuméraires en centaines. Bordeaux, Nice et Cannes ont des taux de surdensité officinale supérieurs à 50 %. Le record étant Saint Tropez et le 8e arrondissement de Paris, avec 75 % de surdensité officinale, soit 3 officines sur 4 surnuméraires, mais ce ne sont pas pour autant les moins chères… À notre connaissance, la moins chère s’est vendue à 50 000 euros. En principe, une officine transférable c’est une barque qui coule (déficitaire) et qu’il va falloir écoper le temps que le transfert soit octroyé. Actuellement les agences de transactions et les pharmaciens proposent des prix d’environ 250 000 euros,
stock et frais de rédaction d’actes inclus, et sans licenciement à négocier. Maintenant, certains préfèrent investir dans une officine non déficitaire, plus chère à l’achat, mais qui permet éventuellement de vivre en attendant le transfert. Un doute subsiste : si cette officine est viable c’est peut être qu’elle correspond à un besoin dans son quartier d’origine, alors peut-elle vraiment partir...?
QUEL INTÉRÊT À SE REGROUPER ? Au mieux, il peut être triple : personnel, stratégique et financier. – Personnel, pour gagner du temps par exemple. Plus besoin de chercher et de payer un adjoint pour partir en vacances, de travailler tous les mercredis et les samedis, d’assumer seul le loyer… – Stratégique, parce qu’un regroupement peut bloquer un transfert. Prenez l’exemple d’Haguenau, en Alsace. Dans cette ville, la population officielle est de 34 891 habitants au 1er janvier 2009 : il manque donc 109 habitants pour qu’une dixième officine ouvre par transfert. Si deux des titulaires de la commune proposent de se regrouper, toute possibilité de transfert sera « gelée » pendant au moins 5 ans. – Financier, car les modalités d’ouverture de pharmacies ont été prévues afin de privilégier les regroupements. Cas récent : dans un village de 7 000 habitants, les deux seules officines distantes de 40 mètres se sont regroupées dans le local de l’une d’elle. La préfecture a récupéré les 2 licences, afin de les comptabiliser pendant cinq ans minimum sur la commune, et a octroyé une licence de regroupement. C’est le fameux 1 pharmacie + 1 pharmacie = 3 licences (2 rendues et toujours considérées et une octroyée). Serge VEILLARD, Directeur d’Arteo
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Brigitte BOUZIGE
Pharmaciens Giphar : une enseigne qui trace Brigitte Bouzige, présidente du groupement Giphar, nous présente le groupement, ses innovations et ses perspectives pour l’avenir de la profession.
QU’EST-CE
QUE LE GIPHAR ? Giphar est un groupement indépendant de pharmaciens. Il est composé de 1 350 pharmaciens réunis dans 150 groupements locaux qui sont euxmêmes fédérés en 7 Intergroupements régionaux et animés par un Bureau National (BN) de pharmaciens d’officines bénévoles élus tous les 3 ans. Des commissions ouvertes à tous et composées de pharmaciens bénévoles mènent une réflexion approfondie sur les différentes problématiques de l’officine et proposent les solutions les mieux adaptées.
COMMENT
EST-IL ORGANISÉ ? Nous organisons un forum annuel majeur permettant à tous les Giphar de se retrouver et de décider ensemble des grandes orientations du réseau. Nous avons également notre propre coopérative : Sogiphar. Créée il y a 34 ans, elle est un véritable outil économique et logistique remplissant une large mission de centrale d’achat, centrale de référencement, dépositaire pharmaceutique, grossiste répartiteur, grossiste vétérinaire et fabricant de produits à marque de distributeur (MDD). Située à Grandvilliers dans l’Oise, elle compte plus de 9 000 références en stock. Un projet d’extension du site est prévu pour 2011 avec un doublement de surface des plateformes.
QUEL
SERAIT L’INTÉRÊT POUR
UN PHARMACIEN DE REJOINDRE
experts dans leurs domaines et puissent proposer à leurs clients le meilleur conseil. Depuis la rentrée 2009, trois parcours de formation sont imposés, comprenant chacun 6 modules de 30 à 40 minutes par an. Les produits à marque tiennent également une place très importante au sein de l’enseigne et font bien sûr partie intégrante du NEMO. Leur nouvelle identité visuelle fera son apparition à partir de 2010, en réponse aux besoins et aux attentes des consommateurs. Reconnaissance de la marque, modernité du graphisme, efficacité et clarification du message ont été les maîtres-mots de ce projet d’envergure mené en collaboration avec nos pharmaciens.
VOTRE ENSEIGNE AUJOURD’HUI ? Aujourd’hui plus que jamais les pharmaciens ont besoin de rompre leur isolement et d’être unis face aux évolutions du marché, des consommateurs, de la thérapeutique et des contraintes économiques. En rejoignant notre enseigne, les pharmaciens Giphar sont assurés de pouvoir faire des économies d’échelle en mutualisant les services comme l’IEP (l’Institut d’Etudes et de Perfectionnement) ou l’E-commerce mais également d’un point de vue plus économique en regroupant les achats. Le pharmacien Giphar au contact du patient choisit de pratiquer une politique commerciale « au juste prix ».
DE NOMBREUSES ÉVOLUTIONS
QUE
PROFESSION ET NOTAMMENT
PRÉCONISEZ-VOUS
EN TERME DE STRATÉGIE DU POINT DE VENTE GIPHAR ? Notre objectif est de renforcer la compétitivité de nos officines et nous adapter au mieux aux évolutions de notre profession. L’enseigne Giphar est une enseigne de pharmacies indépendantes, de proximité alliant maîtrise et modernité du métier. Aujourd’hui nous consolidons cela avec le NEMO (Niveau d’Exigence Minimum Obligatoire de l’Enseigne) : socle commun de l’enseigne Giphar et garant d’une promesse 100 % lisible et crédible pour le patient – consommateur. La mise en place progressive du NEMO dans toutes les officines inclura également une partie E-learning qui est un des éléments moteur de ce projet. La formation professionnelle est une nécessité pour que les pharmaciens Giphar restent des
SONT À PRÉVOIR DANS LA UNE REDISTRIBUTION DES MISSIONS DU PHARMACIEN. COMMENT DEVRA ÊTRE, LE PHARMACIEN DE DEMAIN ? L’évolution du métier repose sur l’innovation économique au travers de la valorisation des actes pharmaceutiques et de la rémunération des nouvelles missions (par des mutuelles ou des assureurs). Demain les groupements et par voie de conséquence les pharmacies qui les composent, ne pourront pas ou ne voudront pas offrir tous les services et toutes les missions définies par la Loi HPST. La spécialisation des officines est irréfutable. Brigitte BOUZIGE Présidente des Giphar
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ENTREV
Martine CHAUVÉ
Préparations magistrales au cœur de la pharmacie Instaurer une qualité et une traçabilité impecable pour garantir l’avenir Aujourd’hui le médicament industriel occupe une place prépondérante par rapport au médicament préparé par le pharmacien. Les bonnes pratiques de préparations rendues opposables et communes à l’hôpital et à l’officine montrent néanmoins une reconnaissance de la préparation dans l’arsenal thérapeutique ainsi que la volonté des pouvoirs publics de promouvoir la qualité du médicament au service des soins délivrés aux patients. La préparation magistrale est aujourd’hui justifiée et incontournable en cas d’adaptation posologique réalisée par déconditionnement de spécialités pharmaceutiques principalement en pédiatrie ou en gériatrie lorsqu’il n’existe pas de dosage ou de formes galéniques adaptés. Le développement de la thérapeutique génique permettra de personnaliser plus que jamais le traitement du patient et cette personnalisation ne saurait se soustraire à la préparation magistrale. A condition toutefois de répondre aux exigences imposées : surface des locaux, équipement, personnel, formation, documentation, outils de traçabilité… Devons-nous accepter l’idée que seules certaines officines auront demain la capacité voire l’autorisation de réaliser des préparations magistrales pour leur propre compte ou pour le compte d’autres confrères ? La qualité n’est pourtant
pas liée à la quantité ; si la sous-traitance est une activité maintenant reconnue, le pharmacien ne devrait y avoir recours que dans certains cas mais peut être pas systématiquement. Envisager de réaliser des préparations signifie accepter de mettre en place un système qualité irréprochable qui assure une traçabilité sans faille. De la matière première utilisée à la réalisation du médicament toutes les étapes doivent être définies et tracées. En effet, le patient doit recevoir un médicament de qualité toujours irréprochable, que celui-ci ait été fabriqué par l’industrie pharmaceutique, par une pharmacie hospitalière ou en encore par une officine de pharmacie. Il est légitime qu’un patient traité à l’hôpital n’ait pas de rupture dans son traitement ; ainsi donc, le pharmacien de ville doit pouvoir assurer la continuité des soins administrés à l’hôpital ; pourtant, certaines préparations magistrales posent problème, notamment lorsque la matière première n’est pas disponible dans les établissements industriels auprès desquels le pharmacien a l’habitude de s’approvisionner. Certaines formules hospitalières sont déclarées auprès de l’agence du médicament dans un but d’harmonisation et l’hôpital reste le précurseur de certaines préparations très spécifiques. Nos voisins européens travaillent en étroite collaboration avec les médecins prescripteurs et la préparation magistrale reste une activité pratiquée par une grande majorité des officines. Comment imaginer que certaines pharmacies en Espagne disposent de salles blanches
afin de pouvoir fabriquer des collyres ? (pour répondre aux problèmes d’allergies aux conservateurs, les pharmaciens préparent des collyres sans conservateur). En France, les études de médecine sont elles toujours adaptées afin que les futurs médecins sachent prescrire des préparations magistrales ? Nos préparateurs en pharmacie reçoivent-ils une formation en adéquation avec la pratique officinale ? L’enseignement qui leur est proposé dans les CFA est toujours basé sur une devise qui répond à trois critères : Ordre, Application, Méthode (Olivier Allo responsable de l’enseignement au CFA de Nice). Mais une réalité économique s’impose à nous. Investir aujourd’hui dans son préparatoire est-il une opération rentable ? Les conditions de remboursement des préparations contribuent elles au développement d’une telle activité ? Oui, la préparation magistrale a un avenir ! Mais aurons-nous les moyens à la fois humains et économiques d’y faire face ? La réalisation des préparations magistrales s’inscrit tout naturellement dans les missions des pharmaciens de la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST) et dans ce cadre, sans doute faut il envisager une meilleure coopération entre professionnels de santé au service du patient. Aujourd’hui, réaliser des préparations magistrales c’est accepter de délivrer au patient un médicament fait pour lui, rien que pour lui dans des conditions optimales de qualité et sécurité parce qu’il le vaut bien ! Reste à savoir si nous pourrons relever ce défi. Martine CHAUVÉ, Pharmacien, Présidente de la section officine de la FIP (Fédération Internationale de la Pharmacie)
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ENTREV
Jean-Michel MROZOVSKI
Vers la spécialisation pharmaceutique De l’importance des recommandations de la pratique La pharmacie est à la croisée des chemins. Reconnu comme un acteur de santé à part entière, le pharmacien doit désormais s’attacher à améliorer la qualité de son conseil. La pharmacie va vivre des transformations importantes de son activité. Hier, la demande majoritaire de la société visà-vis du pharmacien était la délivrance sécurisée de produits de santé ; et en très grande part de médicaments remboursés par les organismes sociaux. Demain, cette demande sera de plus en plus qualitative et spécifique ou à contrario encore plus économique. Il est certain que l’alternative du tout économique apparaît, en première approximation, simple et efficace et dans la continuité de ce qu’a vécu majoritairement la profession. Mais elle se heurte à des réalités économiques finies, necessite une transformation complète des rapports entre clients, fabricants, prestataires et laboratoires. En outre cette voie contribue au risque d’une banalisation du médicament et à des dérives vers une spécialisation par l’économique des officines.
ACTEUR DE SANTÉ Dans ce schéma les acteurs vont se confronter sur des choix de rentabilité, qui risquent d’aboutir à des limitations de services à la collectivité et dont la conséquence peut être la perte du monopole.
La démarche qualitative est dans la droite ligne d’une demande d’amélioration du service. Elle permet par ailleurs démontrer que le pharmacien est un acteur de santé légitime. Cette nouvelle vision supportée par de nombreux groupements et conclusive de la loi HPST doit encore se concrétiser par des preuves de son efficacité aux yeux du public. Il est certain que cette démonstration passera par la spécialisation des pharmacies et la professionnalisation des démarches.
EDUCATION
THÉRAPEUTIQUE
DU PATIENT La spécificité du travail du pharmacien d’officine se ressent à plus d’un titre. Il l’est de par sa réalité déontologique. Le pharmacien est entre autre garant de l’information sur le bon usage du médicament et doit mettre en œuvre toutes les conditions nécessaires à la sécurisation et à la fiabilité de sa délivrance. Il le devient de par la valeur ajoutée qu’il donne à son acte de dispensation. C’est tout l’intérêt du suivi thérapeutique. Il le sera encore davantage lorsque le pharmacien interviendra dans l’Education Thérapeutique du Patient. La relation avec les autres acteurs de santé est appelée à largement se concrétiser par l’intermédiaire de réseau véritable carrefour de rencontre entre acteurs de santé et patients. Le pharmacien et son équipe ne peuvent plus rester à la périphérie du système de santé depuis la promulgation de la loi HPST, et il se doit de se construire acteur de santé et soignant.
COTE
DE POPULARITÉ ENVIABLE Dans cette démonstration professionnelle et publique, la démarche qualité tient une place indéniable et centrale. Aujourd’hui la pharmacie ne manque pas de « savoir », mais de « faire ». Les récentes enquêtes sur la capacité du conseil des pharmaciens en sont des illustrations malheureusement négatives. Il est urgent pour les équipes de construire un faire homogène et fiable. La pharmacie d’officine a trop souvent fonctionné sur une sorte de tradition orale du conseil et a négligé le suivi thérapeutique. Il est aujourd’hui essentiel que nous revisitions collectivement ce que nous croyons savoir faire, et que nous établissions largement sur des éléments bibliographiques et des consensus argumentés l’amélioration de nos conseils et de notre suivi thérapeutique. De ce travail nous dégagerons plus intimement ce qui fait la spécificité du rôle du pharmacien, et de ces capacités à être un acteur de soin. La pharmacie est à la croisée des chemins. Elle est sortie pour beaucoup de décideurs de son invisibilité et le pharmacien bénéficie d’une cote de « popularité » enviable. Il est évident que nous pouvons nous en réjouir. Mais il est aussi indéniable que nous n’avons pas le droit de décevoir. Il nous appartient d’en apporter collectivement la charge de la preuve. Jean-Michel MROZOVSKI Coordinateur des travaux du CVAO (Comité de Valorisation de l’Acte officinal)
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ENTREV
Sophie SCHEFFER
Renforcer les défenses immunitaires un geste conseil essentiel face aux pollutions multiples Fatigue chronique, troubles digestifs, douleurs articulaires… sont autant de manifestations d’un dysfonctionnement de l’organisme. Pour y remedier, il est essentiel de renforcer les défenses immunitaires et conseiller des solutions de détoxication préventive et curative.
POURQUOI
SE DÉTOXIFIER ? Les médecines traditionnelles ont depuis des siècles enseigné et recommandé des protocoles de jeûnes ou des diètes personnalisées à pratiquer à des périodes très spécifiques de l’année. Les cures de détoxication hépatique en début de printemps, ou les cures stimulantes avant l’hiver sont des exemples bien connus. Plus qu’une hygiène de vie ces pratiques menées à titre préventif ou curatif entretiennent vitalité et santé. La vie actuelle justifie d’autant plus cette pratique. Les rythmes s’accélèrent, la suractivité, la sédentarité, les habitudes alimentaires, la pollution en constante progression induisent de nouvelles formes d’expressions cliniques résultant de l’intoxication de nos organismes et de la saturation des voies naturelles d’élimination.
COMMENT
RECONNAÎTRE
CES SIGNES AU COMPTOIR ? Les signes de ce cette « saturation » se traduisent de manière variée et spécifique à chaque personne. Toutefois, on retrouve souvent une fatigue chronique, des troubles digestifs, des troubles urinaires ou cutanés, des douleurs articulaires, des troubles du sommeil… Une saturation des fonctions naturelles d’élimination peut être induite ou aggravée par un manque d’exercice physique (oxygénation), une mauvaise hygiène alimentaire, par le stress ou des chocs émotionnels… Autant de facteurs, le plus souvent combinés, qui réduisent les défenses immunitaires face aux pathologies hivernales entre autres.
QUEL
EST L’INTÉRÊT
DES DRAINEURS ? Les draineurs stimulent la détoxication et les défenses naturelles. En cas de fatigue, de refroidissement, quand les systèmes métaboliques sont perturbés, et que les voies de détoxification ne sont plus suffisantes, les flores pathogènes (bactéries, virus, champignons), se développent plus facilement. Dans un certain nombre de situations, ces états deviennent chroniques et diminuent l’efficacité ou la rapidité habituelle d’un traitement. La détoxication « préventive » ou « curative » stimule les fonctions et organes d’élimination, et favorise la relance des mécanismes de défense immunitaire ou anti-infectieuse.
En accompagnement ou en première intention, le conseil d’un draineur adapté apportera donc une solution et soulagera le patient de manière efficace.
QUELLE EST LA VALEUR DE SEVENE PHARMA ?
AJOUTÉE
Sevene pharma observe l’impact de la pollution et de la vie moderne sur la santé et propose, parmi sa gamme, des médicaments stimulant les fonctions d’élimination ceux-ci favorisent ainsi les défenses physiologiques de l’organisme. Les médicaments Sevene pharma reposent sur une conception originale de l’homéopathie végétale. Médicaments conseils, formulés pour répondre aux troubles fonctionnels, ils se déclinent sur cinq systèmes physio-métaboliques majeurs : système digestif, respiratoire, circulatoire, neuro-végétatif et urogénital. Ces complexes qui associent trois souches végétales complémentaires sont formulés en basses dilutions homéopathiques. Les phyto-actifs homéopathiquement dynamisés répondent aux troubles fonctionnels par une action à la fois générale et spécifique. Certains médicaments Sevene pharma sont déjà présentés en libre accès, ils sont adaptés au conseil du pharmacien. Dr Sophie Scheffer, médecin généraliste, homéopathe, phytothérapeute, micronutritionniste et membre de l’Association Le Vivant qui promeut des études sur la santé de l’Homme...
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Patrice VANELLE
Pharmacien, un métier d’avenir ! Médecine, odonthologie, maïeutique et pharmacie auront désormais une année commune. Cette conséquence de la réforme LMD n’obère en rien l’avenir du métier de pharmacien. Explications du doyen de la Faculté de Marseille.
QUE SONT DES ÉTUDES DE PHARMACIE ? Après une première année difficile et un concours très sélectif, les études de pharmacie s’articulent autour de disciplines pointues, dans un système éducatif qui se veut toujours plus performant, pour former des professionnels d’excellence, dans trois principales familles d’activités : l’Officine, l’Hôpital et l’Industrie. Les enseignants ont su relever le défi des dernières réformes en adaptant leur formation à une plus grande professionnalisation et en introduisant de nouvelles disciplines comme la pharmacoéconomie, la bioéthique, les biotechnologies, la thérapie génique et la thérapie cellulaire. Les études ont ainsi été modernisées et rendues plus attractives.
EN QUOI LA PROFESSION DE PHARMACIE EST-ELLE MULTIPLE ? Au cœur du système de santé, le Pharmacien demeure un acteur essentiel, avec plus de 5 millions de contacts assurés quotidiennement dans l’Hexagone, dans les 23 000 officines conférant à toute médication une dimension individuelle, personnelle et sécurisée : le Pharmacien ne distribue pas mais dispense le produit de santé. Il en est de même en milieu hospitalier, avec des interventions toujours conséquentes en terme de qualité des soins
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et de maîtrise des dépenses. Le Pharmacien a également sa place privilégiée au sein de l’industrie, notamment avec les étudiants qui optent pour la double formation Pharmacien-Ingénieur, apportant une réponse aux besoins de ce secteur avec toutes les compétences requises. Trois volets de la profession qui en font à la fois son essence, sa richesse et son attractivité.
POURQUOI
sitif constitue une révolution dans le cursus. Outre une première année encore plus sélective, nous devrons travailler à une refonte globale de tous les niveaux d’étude, afin de mettre en place la réforme LMD et garantir l’excellence que nous visons constamment. Parallèlement, nous devrons valoriser notre offre de formation en initiant, en concertation avec la profession, de nouveaux diplômes pour professionnaliser encore davantage la formation de nos étudiants.
AVOIR RÉFORMÉ
LA FORMATION INITIALE DE PHARMACIEN ? La mise en place de la première année commune de santé, associant les quatre filières, médecine, pharmacie, odontologie et maïeutique, a été actée pour la rentrée 2010. Favorables à une culture commune de santé, nous devrons veiller au maintien de nos disciplines fondamentales. Les Facultés de Pharmacie ont déjà fourni un travail très important pour répondre de façon équitable et cohérente, en collaboration étroite avec les Facultés de Médecine, au cahier des charges de cette première année. Ce nouveau dispo-
« L’ÉVOLUTION DE LA PROFESSION DE PHARMACIEN EST INÉLUCTABLE »
QUEL
DEVENIR
POUR LA PROFESSION ? Au moment où notre système de soins subit une profonde mutation cherchant à maîtriser les dépenses de santé pour les adapter plus étroitement aux besoins de chaque patient, nous devons nous rendre à l’évidence, l’évolution de notre profession, l’évolution de tous les
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ENTREV
métiers de la pharmacie est inéluctable. Dans une logique économique, la profession devra rester soucieuse de la sécurité et de la proximité du service rendu aux patients. Le Pharmacien jouit d’une cote de sympathie indéniable, 92 % des patients jugent utile le rôle du pharmacien dans le bon usage du médicament, dans la vérification des interactions médicamenteuses, dans la prévention d’éventuels effets indésirable, 97 % estiment important de disposer d’une pharmacie près de chez eux. Pour 95 % des patients, la croix verte représente la meilleure garantie vis-àvis des contrefaçons. Dans ce contexte, nous devons apprendre à encore mieux valoriser notre rôle et à prouver la valeur ajoutée qu’apporte le Pharmacien.
A
QUOI CORRESPOND
CETTE VALEUR AJOUTÉE ? Le Pharmacien est le dernier et principal maillon de la chaîne du médicament, garantissant la qualité et la sécurité de l’acte de dispensation. Ce pharmacien est également un éducateur sanitaire, un acteur essentiel dans le domaine de la vigilance, de la gestion des risques sanitaires, de la maî-
trise des dépenses de santé… Enfin, ce pharmacien est un humaniste à l’écoute des souffrances du malade. Nous devrons à l’avenir, revendiquer de nouvelles responsabilités : consultation thérapeutique, droit de prescription, coordination du maintien à domicile des personnes malades, âgées ou handicapées, animation des campagnes de prévention, gestion des crises sanitaires majeures… Ces nouveaux services nécessiteront naturellement des formations complémentaires appropriées et une évaluation des pratiques professionnelles correspondantes.
ET L’INTÉGRATION DE LA PHARMACIE AU CHU ? Jusqu’à présent, il n’existait pas de statut hospitalo-universitaire pour les pharmaciens hospitaliers qui enseignent en Faculté de Pharmacie, comme c’est le cas pour les médecins (PU-PH), alors que les doubles fonctions hospitalières et universitaires se justifient pleinement. Dans le cadre de l’enseignement, le cursus pharmaceutique comprend un stage en milieu hospitalier d’un an (5e année HU) dans les pharmacies à usage intérieur (PUI),
dans les laboratoires de biologie médicale et dans les unités de soins. De même, il existe un concours d’internat en pharmacie amenant les internes à exercer, en tant que praticiens en formation, les activités soit de pharmacien hospitalier dans les PUI, soit de biologiste dans les laboratoires, en parallèle d’une formation universitaire spécifique. Enfin, il est nécessaire que les enseignants-chercheurs pharmaciens aient un accès direct au monde hospitalier, afin de bénéficier de la complémentarité des moyens et des compétences et de permettre à la recherche fondamentale universitaire de trouver ses applications dans les domaines cliniques, pharmaceutiques ou biologiques. C’est ce brassage des compétences entre la faculté et l’hôpital que concrétise le nouveau statut hospitalo-universitaire pour les pharmaciens exerçant conjointement des fonctions universitaires et hospitalières. Cette interconnexion est indispensable pour les disciplines pharmaceutiques sur le plan de l’enseignement et de la recherche. Patrice VANELLE, Doyen de la Faculté de Marseille
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ENTREV
Patrick MÉLIÈRES, Président
Valoriser le conseil pharmaceutique S.I.D.Nutrition, partenaire du pharmacien Laboratoire créé et dirigé par des professionnels de la santé, financé par un groupe européen, partenaire de « Swiss International Development in Nutrition ». S.I.D.Nutrition est présent sur tout le territoire français avec un réseau de proximité de 30 délégués pharmaceutiques. S.I.D.Nutrition, véritable partenaire du pharmacien propose des produits innovants et originaux qui dynamisent le marché et valorise le conseil du pharmacien.
QUEST-CE QUE S.I.D.NUTRITION ? Le laboratoire S.I.D.Nutrition a pour vocation de proposer, exclusivement en officine, une nouvelle génération de compléments alimentaires potentialisant l’efficacité de molécules naturelles fondamentales par l’utilisation des plus récentes évolutions scientifiques, galéniques et technologiques. Le groupe participe également au développement pharmaceutique d’un médicament antipaludéen en collaboration avec le Faculté de Pharmacie de Marseille et le Service de Santé des Armées.
EN
QUOI VOS GAMMES
SONT-ELLES SPÉCIFIQUES ? Notre gamme de phytothérapie en microgranules utilise un procédé technologique jusqu’ici réservé aux médicaments. Ce sont en effet des microgranules d’extraits titrés standardisés (de la partie active de la plante),
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et chaque microgranule est enrobé d’un polymère gastro-résistant qui assure la protection des actifs jusqu’au niveau intestinal, où leur libération est alors plus complète et plus rapide. Cette optimisation de la biodisponibilité, permet une posologie simplifiée d’une gélule par jour, améliorant l’observance, la sécurité et l’efficacité. Cette gamme de phytothérapie est complétée par une gamme d’oligo-éléments pour permettre des associations personnalisées renforçant l’activité des plantes. Nous sommes les premiers à avoir introduit, dans notre gamme Preventlife® un actif innovant tout récemment validé par le comité scientifique de la Commission Européenne, la pulpe de fruit du baobab, véritable concentré d’actifs, vitamines, acides aminés, calcium, fer, fibres… Au baobab, sont associées, dans chaque formule de cette gamme au moins quatre familles d’actifs, pour assurer une action multimodale, facteur d’efficacité.
QUELLES
SONT VOS DERNIÈRES
INNOVATIONS ? Notre nouvelle gamme Oligoroyal®, est une association inédite de gelée royale et d’oligo-éléments pour offrir une réponse ciblée en fonction du type de fatigue. Notre gelée royale est titrée en 10-HDA, traceur de qualité, à qui est attribuée une partie des propriétés de la gelée royale. Notre gamme Minceur Sculpting Act, avec des formules ultra complètes et des dosages en actifs significatifs, apporte une réponse « santé » aux problèmes de surpoids. Cécile POGGI, Pharmacien, Directeur Scientifique
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ENTREV
Philippe BESSET
Service pharmaceutique : vers une modernisation européenne Grâce à la mobilisation de la FSPF et de l’ensemble de la profession, le rôle du pharmacien est désormais reconnu dans la loi « H ôpital, Patient, Santé et Territoires ». Parce que cette loi va modifier notre exercice professionnel en profondeur, le Bureau national de la Fédération travaille, depuis plus d’un an, à définir les contours d’un avenir pour l’officine. Les travaux des Etats généraux de l’organisation des soins qui ont précédés l’examen de la loi HPST ont réellement été pour nous l’occasion d’une large réflexion sur la place qu’occupe le pharmacien dans le système de santé, mais aussi sur l’évolution nécessaire de notre métier. Cette « loi Bachelot », qui va faire entrer le pharmacien dans le parcours de soins et définit ses missions, invite également la profession à mettre en place de nouveaux services selon des protocoles à définir. Parallèlement, et presque dans le même temps, la décision de la Cour européenne de justice nous invitait à investir de manière plus radicale notre rôle de professionnel de santé. Ainsi les avancées des dossiers européens nous ont conduits à confirmer nos arguments et nos idées en étudiant les modèles de nos confrères de l’Union. Nous avons beaucoup travaillé au sein du GPUE à la confrontation de nos différences et
ces échanges ont été, plus que jamais, riches d’enseignement. Nous nous sommes inspirés des évolutions professionnelles observées en Italie, aux Pays-Bas, en Belgique mais surtout en Grande-Bretagne.
TROIS
NIVEAUX DE SERVICES Si nous avons écarté dans le modèle anglo-saxon la multipropriété, les chaînes – et la commercialisation de produits qui n’ont rien à voir avec la santé – nous avons été séduits par l’approche qui a prévalu à l’occasion de la refonte du National Health Service, à savoir la définition et la segmentation en trois niveaux du service pharmaceutique :
• 1er niveau : les services essentiels – Chaque pharmacien est tenu de les accomplir : dispensation, conseil, orientation dans le parcours de soins, permanence des soins, concours aux actions de veille et de protection sanitaire… • 2e niveau : les services avancés – Ils sont rendus possibles par la loi HPST, évoquons le cas du pharmacien de coordination ville-hôpital ou du pharmacien correspondant au sein de l’équipe de soins, ou encore du pharmacien référent auprès d’un Ehpad… • 3e niveau : les services optionnels – Les PDA, sous réserve de légalité, le portage à domicile, les conseils ciblés selon les publics… Ces services pourraient ouvrir droit à des prises en charge par le régime complémentaire ou à une rétribution par le patient, sans prise en charge.
POUR
UN SYSTÈME ACCESSIBLE
À TOUTES LES OFFICINES Cette approche permettra d’appliquer la loi HPST en ouvrant la voie aux nouvelles missions du pharmacien et en préservant l’unité et la solidité du réseau. En effet, il s’agit d’abord d’affirmer que l’essentiel de la mission du pharmacien est la dispensation du médicament et que toutes les pharmacies sont à même de l’assurer, avec la même qualité de service. Il faut trouver de nouveaux moteurs de croissance en répondant aux besoins de la population. Les services avancés doivent pouvoir être mis en place par tous ceux qui le souhaitent, et à condition évidemment de trouver un juste financement. Enfin, il faut encourager l’innovation et permettre de proposer des prestations non prises en charge par les régimes d’assurance maladie. Concilier efficacité et innovation avec aménagement du territoire et accès aux soins pour tous est une tâche extrêmement complexe. Notre volonté est de réaffirmer le rôle déterminant de nos 23 000 officines pour la population française et d’ouvrir de nouveaux champs pour l’avenir. Ces services ouvrent des horizons. A nous de faire valoir nos choix auprès des pouvoirs publics en apportant des idées concrètes, en montrant notre engagement et notre détermination à participer aux futurs changements qui marqueront la profession. Philippe BESSET, Président de la commission Economie de la FSPF
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ENTREV
Martine DELÉTRAZ-DELPORTE
L’Europe des prescriptions prescriptions qui est une nécessité liée à l’application aux services de santé du principe fondamental de l’Europe qu’est la libre circulation. C’est sur ce principe que se base le projet de directive relative à l’application des droits des patients en matière de soins de santé transfrontaliers. Ce projet a pour objectif la prise en charge des frais de santé engagés par un assuré ressortissant d’un Etat Membre à l’occasion de soins de santé effectués dans un autre EM. Cet assuré ne serait remboursé que si les frais engagés peuvent être remboursés dans son propre Etat.
Il y a plus de 10 ans, des enseignants, membres de l’Association européenne des enseignants de Droit pharmaceutique, ont proposé un modèle-type d’ordonnance européenne. Il n’a pas reçu l’accueil escompté, sans doute trop « avant-gardiste » ! Nous l’avons repris et actualisé.
QU’EST-CE
QUE L’EUROPE
DES PRESCRIPTIONS ? C’est une autre façon d’aborder la question de la reconnaissance mutuelle des
EN
QUOI CE PROJET DE
DIRECTIVE PEUT INTÉRESSER LES PHARMACIENS ? A l’heure actuelle, entrent dans les frais de santé non seulement les prestations des professionnels de santé mais également les frais pharmaceutiques.
COMMENT
METTRE
EN ŒUVRE LE PRINCIPE DE
l’objectif de la libre circulation du « citoyen européen » ?
MAIS
PLUS CONCRÈTEMENT ? Pourquoi ne pas mettre en place un modèle-type, d’ordonnance européenne pour chaque catégorie de prescripteurs habilités répondant à la fois aux exigences requises pour garantir un niveau élevé de protection de la santé et à celles requises par les organismes de protection sociale.
QUEL
INTÉRÊT REPRÉSENTE
POUR L’OFFICINAL LA MISE EN PLACE D’UN FORMAT STANDARD D’ORDONNANCE ? Une ordonnance européenne est un outil de qualité et de sécurité. Le pharmacien d’officine pourra trouver plus facilement les informations nécessaires à la triple validation de la prescription : administrative, juridique et scientifique. De plus, le projet de directive suscitée laisse présumer que les états membres refuseront la prise en charge des frais de soins qui seront effectués sans l’assurance d’un « environnement » de qualité et de sécurité. Le projet d’ordonnance européenne est un outil de qualité et donc de sécurité. Elle serait donc d’un INTERET MAJEUR pour l’officinal européen.
RECONNAISSANCE MUTUELLE DES PRESCRIPTIONS? La reconnaissance mutuelle passe nécessairement par une harmonisation « technique ». Pourquoi ne pas fixer des « exigences essentielles générales » auxquelles devrait répondre toute prescription thérapeutique dans
Martine DELÉTRAZ-DELPORTE, Droit pharmaceutique UFR de Pharmacie de Grenoble I Membre de l’Association Européenne de Droit et d’Economie pharmaceutiques
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ENTREV
Hervé OLIEL
La location en meublé demeure-t-elle attractive ? Dans le cadre des mesures de restriction des avantages fiscaux qui permettaient aux contribuables de réduire leur impôt sur le revenu, la loi de finances pour 2009 a considérablement réduit le champ du régime de la location meublée professionnelle.
QUELS
SONT LES NOUVEAUX
CRITÈRES DE LA LOCATION MEUBLÉE PROFESSIONNELLE ? Les critères de la location en meublé professionnel ont été durcis. Les avantages fiscaux sont limités et le régime est aménagé… en douceur, un régime transitoire ayant en effet été introduit en faveur des contribuables visés par ce « brutal » changement. L’activité de location directe ou indirecte de locaux d’habitation meublés ou destinés à être loués meublés est exercée à titre professionnel lorsque les 3 conditions suivantes sont réunies, étant précisé que le caractère professionnel ou non-professionnel de la location meublée s’apprécie au niveau du foyer fiscal et doit s’appliquer à l’ensemble des locations meublées du foyer fiscal : • un membre du foyer fiscal au moins doit être inscrit au registre du commerce et des sociétés (RCS) en qualité de loueur professionnel ; • les recettes annuelles retirées de cette activité par l’ensemble des membres du foyer fiscal excèdent 23 000 € ; • ces recettes excèdent les revenus du foyer fiscal soumis à l’impôt sur le revenu dans les catégories des traitements et salaires, des bénéfices industriels et commerciaux autres que ceux tirés de l’activité de location meublée, des bénéfices agricoles, des bénéfices non commerciaux et des revenus des
gérants et associés de SARL ou SNC. Il convient de retenir le revenu net de chacune de ces catégories d’imposition, c’est-à-dire après déduction des charges ou abattements. Les revenus exonérés d’impôt ne sont pas retenus et les déficits éventuels doivent être pris en compte au titre de l’année au cours de laquelle ils sont réalisés à hauteur de leur montant imputable sur le revenu global. La loi a instauré un mécanisme transitoire pour l’appréciation de la prépondérance des recettes de location par rapport aux autres revenus, qui prend la forme d’une surpondération des recettes afférentes aux locations. La surpondération des recettes s’effectue en les multipliant par un coefficient égal à 5, diminué de 2/5e par année écoulée depuis le début de la location, dans la limite de 10 années à compter du début de celle-ci. Le coefficient multiplicateur doit être calculé local d’habitation par local d’habitation et varie en fonction de l’ancienneté de chacun. En pratique, les anciens loueurs en meublé ne sont pas exclus du régime du jour au lendemain, mais bénéficient, selon le cas, de une à 5 années de sortie en moyenne.
QUEL
EST DÉSORMAIS
LE RÉGIME FISCAL APPLICABLE AUX LOCATIONS EN MEUBLÉ ? Le régime des locations meublées varie selon que l’activité est exercée à titre professionnel ou non-professionnel. Aussi, le régime d’exonération des plusvalues de cession des immeubles loués est désormais quasiment fermé à la location meublée, qu’elle soit exercée à titre professionnel et non professionnel, afin de rapprocher la charge fiscale qui en résulte de celle qui serait constatée, en revenus fonciers, pour la location nue. A compter du 1er janvier 2009, les locations meublées sont considérées comme des prestations de services, alors qu’elles étaient jusqu’à présent
considérées comme des ventes de marchandises, ce qui exclut de facto la plupart des loueurs en meublé de l’exonération à la sortie, qui était un des points d’attractivité du régime.
A
QUEL RÉGIME EST SOUMIS
LA PLUS VALUE ? Le passage de la qualité de loueur en meublé professionnel (LMP) à celle de loueur en meublé non professionnel (LMNP) ne peut se présenter que pour les personnes dont l’un des membres du foyer fiscal est inscrit au RCS en qualité de loueur en meublé. En cas de cession d’immeuble par un contribuable ayant eu alternativement la qualité de loueur en meublé professionnel et celle de loueur en meublé non professionnel, la plus-value afférente à cette cession est soumise au régime d’imposition applicable lors de la cession. Alors que le régime de loueur en meublé professionnel est moins accessible, certaines acquisitions de résidences de services bénéficient d’une nouvelle réduction d’impôt. Ce n’est donc plus, à notre sens, un produit de défiscalisation à acquérir tel qu’il fut « packagé ». Il faut en revanche en considérer l’opportunité dans un cadre nouveau, non professionnel. Revue et corrigée par la loi de finances rectificative pour 2009, la réduction d’impôt accordée aux loueurs en meublé non professionnels, qui investissent dans les résidences avec services, s’aligne en effet désormais sur le régime de la loi Scellier, assez attractif. D’autres aménagements récents, notamment dans le cadre de la LODEOM (loi de développement pour l’outre-mer), réservent par ailleurs d’intéressantes possibilités d’investissements de repli dans l’immobilier locatif… Hervé OLIEL, Avocat fiscaliste, Cabinet CEJEF Enseignant à l’Université Paris 1-Sorbonne
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ENTREV
Stéphane PICHON
Un métier en évolution : le pharmacien au cœur de la cité Bienvenue au sein de notre belle région Provence-Alpes Côte d’Azur (PACA). Bienvenue à Nice, chères consœurs et chers confrères. Bienvenue à l’Acropolis, où les gourmands d’informations sur la profession de pharmacien d’officine vont se régaler. Enfant de la région, je suis extrêmement heureux que ce forum ait lieu dans cette ville. Je suis né à Toulon, j’ai passé toute mon enfance à Nice puis j’ai intégré la faculté de pharmacie de Marseille où je me suis installé. Je suis donc un pur méditerranéen, fier de ses racines et amoureux de cette ville. Nice est une cité splendide dont vous découvrirez tous les petits secrets en déambulant de « ruba capéu », au bout de la promenade des anglais ; puis en passant devant les palaces de Napoléon III ; avant de visiter le vieux Nice en dégustant une socca prise au son de l’hymne niçois : la Bella Nizza ! Je suis très heureux également de représenter le conseil régional de l’Ordre des pharmaciens qui est ancré à Marseille. Fort des conseillers des huit départements (Alpes Maritimes, Var, Bouche-du-Rhône, Vaucluse, Hautes Alpes, Alpes de Haute Provence, ainsi que de l’ile magique « kalliste » avec la Haute Corse et la Corse du Sud), il fédère diverses actions menées par la profession au profit des patients et de la population dans son ensemble. Très actifs sur le terrain, dans une région parfois bouillonnante, le conseil régional de l’Ordre fait ainsi la preuve de
l’engagement des pharmaciens auprès des différentes institutions et des politiques locaux. Ce 5e Forum des pharmaciens, qui rassemble toutes les branches de notre profession, nous donne également l’occasion de prendre la juste mesure de l’évolution de notre métier. Un métier en pleine mutation. Un nouveau métier depuis l’époque de nos ancêtres les apothicaires. Un métier révolutionné depuis ces pharmaciens du XVIIIe siècle. Un métier qui n’a cessé de progresser, à chaque bouleversement, à chaque mutation. Un métier fabuleux qui nécessite aujourd’hui la technicité du professionnel de santé, l’écoute et le réconfort de l’humaniste de terrain, la gestion et la stratégie du chef d’entreprise. Pour bénéfiques qu’elles soient, ces mutations sont pourtant génératrices de peur et parfois d’incompréhension de notre part ! Mais une profession qui stagne ne prend-t’-elle pas à terme le risque de disparaître ? Chaque coup porté, chaque changement apporté, déclenche une prise de conscience. La conscience qu’il nous faut être armés, afin que toutes les actions et tous les services des pharmaciens soient connus et reconnus. Cette évolution est inéluctable pour rester éveillé, pour se moderniser, grandir et rester les incontournables acteurs de santé au sein de la Cité. Mon rôle de président du Conseil Régional de l’Ordre des Pharmaciens PACA-CORSE, est en grande partie lié à la reconnaissance de ce qu’est le pharmacien d’officine et de son action au sein de la Cité, au sein de sa ville, dans son quartier, pour la population.
C’est également la mission de tous les conseillers à travers les régions de France et jusqu’au plus haut niveau de notre institution présidée par Isabelle ADENOT. C’est pour vous aider dans toutes ces tâches que le conseil de l’Ordre à initié le Dossier Pharmaceutique. Cette idée novatrice, qui met en avant la qualité et l’importance du réseau pharmaceutique, est un véritable faire valoir qui nous appartient et nous permet d’entamer une fois de plus le dialogue avec le patient sur, notre cœur de métier : le médicament. Le « contrôle qualité » à l’officine est un autre grand chantier qui permettra à chacun de se positionner dans sa ville, sa région, et au niveau national. Le site EQO, lancé sur ce thème, doit donc être perçu comme une grande aide car il évitera au pharmacien de rester isolé dans son exercice quotidien. La formation pharmaceutique continue, enfin, doit nous permettre d’acquérir les connaissances nécessaires à l’exercice optimal de notre métier. Face à des contraintes chronophages, qui ne nous permettent plus de nous déplacer pour maîtriser l’emploi de nouvelles molécules, toujours plus nombreuses et des traitements émergents de plus en plus complexes, tout particulièrement en cancérologie, internet et le E-Learning sont des alternatives indispensables. Tous ces éléments sont en notre faveur et permettront au Pharmacien de demeurer une référence, utile et indispensable au coeur de la Cité. Stéphane PICHON, Président du CROP de la région PACA
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David THIERRY
Réfléchir ensemble : prendre le temps de la réflexion sur l’actualité Le Cercle du Carla avait été créé par Pierre Fabre sous la direction de Jean Lagoutte. Le Cercle des Pharmaciens est l’association loi de 1901 qui prend la suite. Notre objectif : un certain nombre de projets ont vu le jour parmi les adhérents, plusieurs ont mis en application les idées produites par le Cercle. David Thierry, trésorier du Cercle des Pharmaciens, répond à nos questions.
POUVEZ-VOUS EN QUELQUES MOTS CERCLE DES PHARMACIENS ?
DÉFINIR CE QU’EST LE
C’est fort d’expériences réussies que nous nous proposons de fédérer un groupe de pharmaciens indépendants dans Le Cercle des Pharmaciens pour : prendre le temps de la réflexion sur les sujets d’actualité, voire en anticipant celle-ci, favoriser une évolution choisie de notre métier, dans le respect de l’éthique à laquelle nous sommes tous attachés. Unir des pharmaciens dynamiques, entrepreneurs, désireux de partager leur expérience. Ainsi, nous avons, deux mois après la constitution du « nouveau » cercle, réuni presque 100 pharmaciens au cours des huit réunions organisées au printemps dans les régions.
A
QUOI CELA VA-T-IL SERVIR ? Faire en sorte que tout le monde puisse échanger et profiter de l’expérience de chacun. On pourrait ainsi créer probablement des labels en rapport avec les nouvelles pratiques qui apparaissent au sein du métier de pharmacien. Rompre l’isolement caractéristique de notre métier, permettre de valider ses propres choix grâce à la comparaison en s’appuyant sur l’expérience de confrères.
Faciliter l’accès aux informations indispensables à nos projets ou interrogations.
QUELS
SONT SES PRINCIPES
ET SES VALEURS
?
Le Cercle des Pharmaciens, est basé sur trois principes : – constituer une couveuse où des projets, même les plus différents possibles, peuvent être analysés, étudiés et développés ; – créer un espace de liberté pour réfléchir dans un esprit de prospective ; – donner vie à un groupe où les échanges entre professionnels de la pharmacie sont facilités par le partage de valeurs communes fortes : Convivialité, Dynamisme, Performance, Ethique, Ouverture et Transparence.
QUELS
SONT VOS PRINCIPAUX
SUJETS DE TRAVAIL
?
Regroupements, transferts, Mutualisation de moyens, Pharmacien et EHPAD, Oncologie à l’officine… Sont quelques unes des réflexions que nous menons.
QUELLES SONT LES RÉALISATIONS QUI VOUS DONNENT LE PLUS DE SATISFACTIONS
?
Lors de nos 8 premières réunions, nous avons commencé la comparaison des différentes façons de former des groupes d’officines, indépendantes, selon différentes formes d’organisation, du GIE à des groupes sans structure juridique en passant par SA et SEL. Ces comparaisons nous ont amenés à réaliser un tableau d’analyse, unique à ma connaissance. Les échanges et discussions qu’il suscite me semblent être la base même de la raison d’exister du Cercle des Pharmaciens. Nous avons pris la décision de créer notre site WEB : http://cercledespharmaciens.net/ Notre ambition c’est de permettre à nos adhérents de poursuivre les
échanges en dehors de nos réunions, d’enrichir progressivement le site d’éléments utiles à l’exercice de notre métier d’officinal. Le plus important c’est que le site reste dans la continuité de nos valeurs d’éthique et de transparence.
COMMENT
ÊTES VOUS
ORGANISÉS DE TRAVAIL ? Le Conseil d’Administration et le bureau sont constitués de confrères «très occupés». L’organisation du travail n’est donc pas facile. Chacun doit donner un peu de temps pour recevoir. Les adhérents sont en plus tous entrepreneurs et doivent mener leurs propres projets ! Henri Hirsch coordonne nos activités, nous représente souvent dans différentes réunions et manifestations extérieures. Le Conseil d’Administration est constitué de Bruno Sidi, Président, Bruno Lamaurt Vice Président, ancien président du Cercle du Carla, Luc Seigneur, Julie Denjean, Jérôme Roustan, Christophe Legall, Christophe Fougeray. Dominique Petton et Pierjean Bisiau feront partie du prochain conseil dont je devrais prendre la présidence en 2010 succédant à Bruno Sidi qui se doit de libérer plus de temps pour conduire un important projet dans sa région. Je le remercie beaucoup de son aide et de son énergie pour relancer le Cercle. Je terminerai en remerciant Jean Lagoutte et Pierre Fabre sans qui le Cercle des Pharmaciens n’existerait pas !
QUEL MESSAGE AIMERIEZ-VOUS FAIRE PASSER À VOS CONFRÈRES ? Si vous voulez partager votre vécu de l’officine avec des confrères qui adhèrent à vos valeurs, anticiper les changements de la profession, évoluer plus facilement et avec plus d’assurance, bénéficier et partager l’expérience sur vos projets de développement, Rejoignez nous ! David THIERRY
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J.-M. MAZZOTTA
Pharmacie virtuelle : site internet officinal, où se situe la ligne Jaune ? « Un site officinal ne doit être apparenté directement ou indirectement à un « site discount » à dominante commerciale. Prolongement direct de l’officine, il doit être conçu dans le respect des règles applicables à l’officine. Il peut ainsi proposer des conseils, des liens vers des produits de Para-pharmacie, et présenter… des offres spéciales. Les modes de consommation évoluent au rythme d’Internet, il est naturel que les pharmaciens puissent aujourd’hui bénéficier de ce formidable outil de communication et d’information ».
QUELLES
SONT LES
RECOMMANDATIONS ÉDICTÉES PAR L’ORDRE ? Un site Internet de pharmacie ne peut être considéré que comme le prolongement virtuel d’une officine. L’internaute doit être en mesure d’identifier le site officinal comme étant celui d’une officine. Le choix du nom du site devra respecter l’honneur et la dignité de la profession.
Les seules activités qui peuvent être présentées sur le site sont celles dont l’exercice est autorisé en officine. L’existence de liens à partir d’un site officinal vers d’autres sites devront être en relation directe avec les missions de l’officine et ne pas constituer l’occasion de s’affranchir des règles établies. Toute information, doit être véridique, loyale et formulée avec tact et mesure.
Q’EN PENSENT LES PHARMACIENS ? Si la question de la création de sites Internet est l’une des préoccupations actuelles du Conseil de la concurrence qui s’oppose à une interdiction de la vente sur Internet, une forte majorité de pharmaciens respectueux des règles, s’appuie sur les recommandations de l’Ordre en prenant toutefois la mesure de la notion de « prolongement de l’officine ». Ainsi, ils reconnaissent bien volontiers qu’un site Internet doit être informatif avant tout objectif commercial ou promotionnel mais ne peut exclure de communiquer des informations sur les « marques phares » les produits et les offres promotionnelles.
QUELLES
SOLUTIONS
PROPOSE
ALCOM ?
Alcom a axé sa réflexion en trois étapes : • Un Site Vitrine Officinal : Pour les nou-
veaux entrants, une première présence dans le Monde d’Internet, dans la lignée des conseils prodigués en officine, dédié aux pharmaciens désireux de créer un site à dominante informative, interactif et comportant des liens vers des sites institutionnels, sites conseil, N° et adresses utiles. Cette solution permet de se positionner sur les moteurs de recherche… Site évolutif vers… • Un Site Informatif et Promotionnel : Dans le respect des règles, il comporte des « espaces produits », offres spéciales en parapharmacie, soin beauté, soin visage, maintien à domicile, homéo, phyto… Il est alimenté d’outils d’inscription en ligne pour participer à une animation en officine ou bénéficier d’offres promotionnelles. • Site de vente en ligne : Exclusivement dédié à la vente de parapharmacie hors du contexte officinal. L’achat en ligne ne fait aucune référence au conseil du pharmacien. Commande en ligne, livraison sur le plan national et international. J.-M. MAZZOTTA, Responsable Marketing Alcom, Création et Référencement de Site Internet Officinal
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ENTREV
“Au sein du bureau KPMG Nice : les animateurs du réseau Professions de Santé” (de gauche à droite) : Nicolas Talon, Norbert Seize et Cécile Massart.
Chiffres : quelles perspectives pour l’officine ? Pour la troisième année consécutive, KPMG a interrogé 300 professionnels du secteur dont 63 % de titulaires, 6 % de membres de l’Ordre des pharmaciens et 10 % de membres des syndicats officinaux.
LES PERSPECTIVES
CHIFFRÉES
• Evolution du chiffre d’affaires : contrairement à 2008, plus de la moitié des titulaires voient leur chiffre d’affaires baisser en 2009. Seul le secteur de l’OTC semble épargné puisque près de 80 % des pharmaciens interrogés pensent que le chiffre d’affaires de ce secteur d’activité va augmenter ou au moins se maintenir en 2009. A l’inverse, la parapharmacie très fortement soumise à la concurrence, est un secteur menacé.
EN
CETTE PÉRIODE TOURMENTÉE,
LE TABLEAU DE BORD EST UN OUTIL INDISPENSABLE POUR BIEN GÉRER SA TRÉSORERIE. MESURES A PRENDRE ? Dans l’exercice du métier, plusieurs possibilités s’offrent dans les mesures à prendre dans le mode d’exercice. La SEL soumise à l’impôt sur les sociétés fait débat, la vente de parts s’avérant plus difficile que la vente d’un fonds de commerce d’officine soumise à impôt sur le revenu. Le changement de régime fiscal n’a pas non plus la cote. L’association reste un recours peu généralisé, même si les acquisitions à plusieurs permettent de mutualiser le travail et l’apport. En matière de gestion, dans un contexte de gestion des officines de plus en plus serré, l’officine doit se doter d’outils
LES
de pilotage fins et anticipatifs. Aujourd’hui, 43 % des pharmaciens titulaires déclarent avoir mis en place un tableau de bord de gestion. 30 % envisagent de recourir à un système de motivation du personnel. 25 % pensent mettre en place un plan de trésorerie et 44 % déclarent suivre leur marge en valeur et non en taux. Les mesures mises en place l’an dernier et en particulier la Loi de Modernisation de l’Economie du mois d’août 2008 influent de manière significative sur la trésorerie des officines au second semestre 2009. Les accords dérogatoires à la LME seront sans doute des bouffées d’oxygène mais les mesures du PLFSS 2010 encourageront les titulaires à être de plus en plus vigilants dans la gestion et le suivi des indicateurs de leur exploitation.
• Evolution du taux de marge : la tendance qui se dégageait des enquêtes en 2007 et 2008 se poursuit cette année. Les professionnels anticipent massivement une baisse du taux de marge en 2009. En effet, l’attente par 89 % des sondés d’une diminution de taux de marge confirme la menace sur la rentabilité. La Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2009 n’inversera pas cette tendance. • Evolution du résultat : les craintes sur l’évolution du chiffre d’affaires et de la marge auront un impact direct sur l’évolution du résultat. En conséquence, 73 % des titulaires attendent une baisse du résultat, contre 48 % en 2008. Cette crainte est partagée par tous les acteurs et pourraient peser sur le prix des officines.
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ENTREV
Karl PARANCE
Automédication raisonnée Nycomed s’engage auprès du pharmacien Le groupe Nycomed figure parmi les trente premiers laboratoires pharmaceutiques mondiaux avec un chiffre d’affaires de 3,5 milliards d’euros et occupe le 15e rang sur le marché mondial de l’OTC. Un large portefeuille de produits (antalgiques, calcium D3, vitamines, anti-allergiques…) et une forte position en Allemagne, Russie, Amérique latine laisse augurer de nouvelles performances pour l’avenir.
CETTE
DIVISION
NOUVELLE EN
OTC
EST-ELLE
FRANCE ?
Tout à fait ! L’activité en France se limitait, jusqu’à présent, à l’anti-acide Riopan. Nycomed a donc décidé de créer cette division OTC en France, à l’occasion du lancement de Pantozol Control, le premier IPP conseil. Aujourd’hui, avec l’AMM européenne, accordée en juin dernier à Pantozol Control 20 mg en OTC, Nycomed France fait « bouger les lignes » dans le domaine de l’OTC.
QUEL
RÔLE PEUT JOUER
LE PHARMACIEN DANS CE LANCEMENT
?
Nous voulons positionner Pantozol Control comme un produit de conseil et surtout nous appuyer sur l’expertise du pharmacien. D’autant que ce médicament est bien connu de la profession. Deux raisons expliquent cette bonne connaissance. Il est, d’une part, issu de la prescription qui a débuté il y a plus de 15 ans ; et il est, d’autre part, le premier représentant en OTC d’une classe thérapeutique majeure, les IPP (inhibiteur de la pompe à protons). Nous pensons que cette molécule (pantoprazole), qui a largement fait la preuve de son
efficacité et de sa bonne tolérance, valorise à la fois le conseil du pharmacien dans le reflux gastro-œsophagien (RGO) et les brûlures d’estomac, mais aussi l’automédication en général.
COMMENT NYCOMED COMPTE-T-IL S’ENGAGER DANS LE LANCEMENT DE PANTOZOL CONTROL EN PHARMACIE ? Nous avons prévu d’accompagner son lancement avec de nombreux éléments pour que les pharmaciens puissent à la fois bien conseiller le produit à leurs patients et contribuer au respect de son bon usage. Dans cette optique, différents outils (présentoirs de comptoir, panneaux vitrines, brochures…) seront disponibles à l’officine pour aider le pharmacien dans son conseil. Par ailleurs, Nycomed va lancer, en étroite collaboration avec la Société nationale de gastro-entérologie (SNFGE), un grand programme de formation dans plus de 60 villes à travers toute la France. Cette caution de la SNFGE est très importante pour nous.
QUELLES
SERONT VOS ACTIONS
DE COMMUNICATION AUPRÈS DU GRAND PUBLIC ? Parce que c’est une réelle nouveauté, nous ferons bien évidemment une communication auprès du grand public mais elle sera néanmoins raisonnée afin d’éviter tous risques de banalisation de ce médicament. Dans un premier temps, des brochures d’information sur le RGO, rédigées en partenariat avec la SNFGE, seront disponibles en officine et accessibles à partir d’un site internet dédié : www.pantozolcontrol.fr. Dans un second temps, une campagne de presse sera mise en place pour mieux faire connaître notre produit et ses indications. Et encore une fois, nous continuerons à privilégier le conseil du pharmacien en parallèle.
A QUEL TYPE DE PATIENTS S’ADRESSE PANTOZOL CONTROL ? Une grande enquête européenne réalisée par Gfk auprès de 27 000 patients pour Nycomed Corporate dresse pour la première fois le comportement des patients souffrant de brûlures d’estomac et de régurgitations acides. En France, 1/3 de la population adulte souffre de tels symptômes et pratiquement la moitié de ces patients se plaignent d’une altération importante de leur bien-être ou de leur qualité de vie. De nombreux patients interrogés lors de cette enquête expriment le souhait de pouvoir disposer d’un médicament facilement accessible et efficace, c’est-à-dire disponible en conseil officinal. Dans ce contexte, l’arrivée d’une nouvelle alternative en médication conseil pourra répondre aux attentes des patients symptomatiques.
LE
LIBRE ACCÈS A-T-IL
CONTRIBUÉ À DÉVELOPPER LE MARCHÉ DE L’OTC EN FRANCE ? A ce jour, les effets de cette mesure ne nous semblent pas encore concluants (faible progression du CA de l’OTC). En revanche, elle va inciter à de nouveaux comportements en automédication autant de la part des pharmaciens que des clients.
VOS
PROCHAINS LANCEMENTS ? Nycomed dispose d’un portefeuille OTC assez conséquent et nous sommes en train d’étudier des lancements sur lesquels nous aurions une bonne valeurajoutée, dans la lignée du lancement de Pantozol Control. Karl PARANCE, Directeur de la BU médicaments OTC, Nycomed France
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Christine SALVAN
Formation : définir de nouveaux enjeux Dans ce contexte de réels changements, Christine Salvan, Directrice de Form’Utip, souligne l’importance de définir un plan de formation qui s’intègre pleinement à la stratégie globale de développement de l’officine. Spécialisation, performance, compétences font, plus que jamais, partie de l’évolution des pratiques professionnelles. Il s’avère primordial de dispenser des modules de formation qui apportent, aux titulaires et aux équipes officinales, les moyens d’anticiper les mutations pour s’y adapter au mieux. Form’UTIP propose aux titulaires et aux équipes officinales, pharmaciens adjoints et préparateurs, des formations d’une durée de 1 à 4 jours. Elles permettent d’acquérir ou d’approfondir leurs connaissances dans les domaines où l’officine est fortement impliquée. Une quarantaine de thèmes fondamentaux, parfaitement adaptés aux nouveaux enjeux de l’officine, sont ainsi traités chaque année.
PROGRAMMES
PRIS EN CHARGE
Les programmes sont conçus sur la base d’une pédagogie interactive alternant théorie, cas pratiques et mises en situation concrète. Ils bénéficient des prises en charge par l’OPCA et le FIFPL et sont éligibles au titre du plan de formation et à celui du droit individuel à la formation (DIF). Nos formateurs interviennent régulièrement dans une soixantaine de villes (45 fixes et 15 variables) tant en métropole que dans les D.O.M. Il sont tous des spécialistes reconnus dans leurs domaines respectifs et savent répondre au mieux aux attentes et besoins des stagiaires.
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ACTE
DE MANAGEMENT
Il n’est pas question ici de plonger et de se complaire dans un univers uniquement théorique, ce n’est pas le but recherché. Si le domaine étudié exige bien évidemment des connaissances précises voire pointues, Form’utip ne néglige jamais l’incontournable rapport au client. « La relation avec la personne qui entre dans l’officine, l’aspect pratique, le conseil – dans le meilleur sens du mot – sont au centre de nos formations. Les stagiaires apprécient vraiment cette approche. » précise Christine Salvan. « Avec une valeur ajoutée transférable dès le lendemain au quotidien officinal », des répercussions positives largement constatées, les stages proposés par Form’Utip visent juste ! Ils s’intègrent idéalement au concept global de formation de toute l’équipe officinale. Le plan de formation devient ainsi, pour le titu-
laire, un véritable acte de management.
DU SAVOIR FAIRE AU SAVOIR ÊTRE Christine Salvan tient solidement les rênes de Form’Utip qui, à ce jour, délivre en moyenne plus de 6 000 journées – stagiaires par an. « L’éventail des modules de formation va continuer à s’étoffer afin de coller à l’évolution de la profession et d’accompagner le pharmacien sur toutes ces thématiques » souligne-t-elle. Form’utip apporte non seulement le « savoir-faire », mais transfère en plus le « savoir-être » qui forgeront de nouvelles mentalités et permettront de gagner demain ! Qualité et performance sont au rendezvous. Christine SALVAN, Directrice de Form’Utip
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ENTREV
Marouane BOULOUDHNINE
Conduite à tenir devant une plaie de la main Marouane Bouloudhnine, chirurgien orthopédiste a suivi des études médicales à la Faculté de Montpellier. Ancien Interne des Hôpitaux et ancien Chef de Clinique-Assistant des Hôpitaux de Montpellier dans le service du Professeur Y. ALLIEU. Il a fait plusieurs séjours de perfectionnement en chirurgie de la Main à Strasbourg, à Paris et à la Mayo Clinic aux USA. Il a co-fondé il y a 5 ans le centre de la main à la Clinique du Parc Impérial à Nice.
EXISTE-T-IL UNE FORMATION PARTICULIÈRE POUR DEVENIR CHIRURGIEN DE LA MAIN ? On peut y accéder soit par la filière de la chirurgie orthopédique soit par la chirurgie réparatrice, suivie de deux années validantes en chirurgie de la main ainsi qu’un DU en chirurgie de la main et un DU en microchirurgie. D’ailleurs le titre de chirurgie de la main est reconnu par le Conseil National de l’Ordre des Médecins. QUELLES SONT LES STATISTIQUES DES PLAIES DE LA MAIN ? Leur bénignité apparente cache souvent des lésions de réparation délicate. Les urgences de la main, ce sont 1 400 000 blessés par an en France. De graves accidents comme l’amputation d’un doigt ou d’une main, mais aussi de petites plaies peuvent masquer des lésions graves. D’importants traumatismes entraînent non seulement des fractures évidentes, mais également des traumatismes d’apparence bénigne : attention aux « fausses entorses » du poignet et des doigts. La clef d’un diagnostic et d’un traitement correct est l’examen clinique systématique et minutieux ; cela suppose une connais-
sance anatomique précise de la main. La main n’est que tendons, nerfs, artères et articulations, et le tout dans un espace restreint.
Les tendons extenseurs au dos de la main.
Quant au pharmacien, il doit savoir que : • un simple rinçage de la plaie au sérum physiologique suffit ; • ne pas refermer la plaie avec un strip, le patient croyant son traitement fini ; • pas d’antiseptique et surtout pas d’antiseptique coloré ; • faire un simple pansement compressif avec des compresses posées sur la plaie et une bande de tissu enroulée autour des compresses ; • pas de garrot, ni au doigt, ni à la main, le pansement compressif suffit ; • en cas d’amputation totale, le fragment sectionné doit être bien conditionné (transporté sur de la glace et non dans la glace, dans un contenant étanche). Le délai écoulé depuis l’amputation pour la réimplantation ne doit théoriquement pas excéder les 6 heures.
QUEL Les artères, les nerfs et les tendons fléchisseurs (FCS et FCP) à la face palmaire.
UN
PHARMACIEN A-T-IL UN RÔLE À JOUER DANS CETTE PRISE EN CHARGE ? Les accidents surviennent le plus souvent sur la voie publique ou au domicile. Le premier réflexe du blessé est de se rendre chez son pharmacien pour les premiers soins ou conseils. Il est évident que le pharmacien est un maillon important dans la chaine de prise en charge des urgences de la main et cela est vérifié tous les jours.
QUELS
CONSEILS DONNEREZ VOUS AU PHARMACIEN CONFRONTÉ À UNE PLAIE DE LA MAIN ? De ne jamais négliger une plaie de la main surtout celles qui peuvent paraitre « bénignes ». • Il est essentiel que le patient garde son calme, reste à jeun, ne boive pas et ne fume pas.
RISQUE PEUT PRENDRE UN PHARMACIEN ? Sous estimer une lésion d’apparence bénigne dont les conséquences peuvent être graves pour le patient. Un exemple : l’absence d’hémorragie extériorisée n’est pas une preuve d’absence de lésion artérielle grave. Il faut toujours garder à l’esprit le vieil adage disant que « toute plaie sur un trajet tendineux, nerveux, artériel ou articulaire doit être explorée par un spécialiste jusqu’à l’affirmation de l’absence de toutes lésions sousjacentes ». La conduite à tenir devant une plaie de la main est facile à concevoir: c’est l’exploration systématique de toute plaie et la réparation de tous les tissus lésés, le tout en un temps suivi d’une mobilisation précoce protégée ou non. Des centres spécialisés existent dans toutes les villes, parfois même plusieurs par grandes villes où les urgences sont assurées 24h/24 par un Chirurgien Sénior spécialisé en chirurgie de la main. Dr Marouane BOULOUDHNINE, Chirurgien orthopédiste spécialisé en chirurgie de la main
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ENTREV
Gérard KOUCHNER
Le Quotidien : accompagner tous les pharmaciens ! CMP Médica France est la société éditrice du Quotidien du Pharmacien. Son président Gérard Kouchner brosse un rapide portrait du titre leader de la presse pharmaceutique.
POURQUOI
AVEZ-VOUS CRÉÉ
UN NOUVEL ÉVÈNEMENT ? Cette année, nous avons créé « Les Grands Prix de la Pharmacie » qui ont été remis en juin dernier. Pour nous, cela a été une expérience exceptionnelle que nous renouvellerons en 2010. Les dossiers que nous avons reçus et bien sûr les témoignages des gagnants nous ont permis de mieux appréhender la vraie vie professionnelle des pharmaciens sur le terrain dans leur officine. Chacun, en fonction des catégories, a fait part d’une expérience originale, toujours au service des patients et de la qualité. Ces prix, en outre, nous ont permis d’enrichir le contenu éditorial du Quotidien du Pharmacien et, bien sûr, les pharmaciens qui ont participé à la remise des prix, si j’en crois les nombreux témoignages que nous avons reçus, ont été ravis de cette célébration et aussi de la créativité et du professionnalisme de la profession. A chaque parution, Le Quotidien innove et ses lecteurs lui en sont gré. Les enquêtes d’audience le confirment avec éclat.
COMMENT CARACTÉRISEZ-VOUS LE « QUOTIDIEN DU PHARMACIEN » ? Il aborde toutes les informations qui intéressent l’équipe officinale. Cette information est très riche en ce moment. Ce qui le caractérise c’est avant tout sa réactivité sur l’événement. Il peut ainsi informer complètement et très rapidement le pharmacien sur l’évolution de son métier, qu’il s’agisse de la réglementation, des paramètres économiques, du management, de l’agence-
ment de son officine et, bien évidemment aussi, de l’actualité sur le médicament. La « pharmacovigilance » est vraiment l’un de nos points forts. Nous avons également fait le pari de la convivialité, j’allais dire de la complicité, avec le lecteur, à travers des rubriques comme les portraits, « Mon équipe », les billets d’humeur, et, bien sûr, les perles de comptoir. La forte progression de notre audience, mesurée par des organismes indépendants, montre que ce choix éditorial, fondu sur la proximité avec notre lectorat, est payant. Nous sommes en effet désormais largement leader auprès des titulaires.
LE
RYTHME BI-HEBDOMADAIRE
PERMET-IL DE REMPLIR CES OBJECTIFS ? Le fait de paraître deux fois par semaine est un « plus » car cela nous permet d’être plus rapides sur l’information, traitée à la fois comme dans un quotidien pour la réactivité et un magazine pour l’info de fond.
LA
FORMATION EST-ELLE
UNE PRIORITÉ ? Oui, et depuis longtemps. Nous consacrons plusieurs dossiers et rubriques régulières à la formation : Formation thérapeutique, sur les principales pathologies, Conseil à l’officine, sur les cas couramment rencontrés au comptoir. Rendez-vous Pharmaco, sur les différentes classes pharmacologiques. Nos dossiers mensuels thématiques, qui abordent transversalement de grands sujets, comme la santé de la femme, les seniors, les allergies, l’hygiène… sont également l’occasion d’une remise à niveau des connaissances, traitée dans un style « magazine ».
UTILISEZ-VOUS
LES AUTRES
MÉDIA ? Notre site internet Quotipharm.com reprend toutes les informations parues
sur le papier, mais nous permet également de donner l’information « en direct », avec des « infos flash ». Nous développons aussi d’autres services interactifs : nous avons notamment un accord avec le Vidal. Nous proposons également sur internet des modules d’e-learning et d’autoformation en partenariat. Un autre média qui nous paraît essentiel, ce sont les réunions que nous organisons dans toute la France et qui rencontrent un grand succès. Tout cela nous permet d’être plus proches des préoccupations de nos lecteurs et d’y répondre de la façon la mieux adaptée. J’ajoute que nous sommes partenaires du Forum des pharmaciens depuis ses débuts et « Le Quotidien du Pharmacien» anime trois conférences débat sur des sujets d’actualité.
VOUS
ADRESSEZ-VOUS
PLUTÔT AUX TITULAIRES OU AUX ADJOINTS ? Nous nous adressons en priorité aux titulaires, mais également aux adjoints qui sont des pharmaciens à part entière des titulaires en puissance. Nous avons d’ailleurs créé une rubrique qui leur est destinée. Nous avons pu mesurer l’intérêt de cette nouvelle rubrique puisque notre audience auprès des adjoints et en hausse constante. « Le Quotidien du Pharmacien », de tous les pharmaciens, est devenu un outil indispensable pour cette profession en pleine mutation, qui traverse, comme d’autres, des turbulences, mais dont le rôle est de plus en plus reconnu et qui se verra confier, dans un futur très proche, de nouvelles missions de santé publique. Nous serons bien sûr présents pour les accompagner. Gérard KOUCHNER, Président CMP Médica France
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Dr Michel TOURRASSE
Formation : la phytothérapie essaime sur la toile ! A ce jour, près de 100 % des pharmacies vendent des plantes médicinales sous une forme ou sous une autre, mais seules 4,5 % peuvent être considérées comme “phyto-compétentes”. D’où l’intérêt du projet Hippocratus !
POURQUOI LA FORMATION EN PHYTO-AROMATHÉRAPIE EST CLASSÉE PRIORITAIRE PAR L’OPCAPL
?
Parce que les plantes médicinales ne sont plus enseignées, ni en faculté de pharmacie, ni dans les écoles de préparateurs. Or, le nombre de clients qui utilisent les plantes médicinales est en progression constante. Le risque est que la clientèle quitte petit à petit l’officine pour la para ou la grande surface, par manque de conseil adapté. Cela a déjà commencé avec plus de 25 % de parts de marché déjà hors officine.
LE
CONSEIL EN OFFICINE
DÉVELOPPE-T-IL LES VENTES
?
Oui, Le conseil officinal en phyto-aromathérapie est primordial. Il permet le développement du chiffre d’affaires dans un secteur porteur. Les clients sont demandeurs de conseils et achètent quand ils sont bien conseillés. Nous avons fait réaliser une étude d’impact en 2006 sur un nombre représentatif d’officines ayant suivi la formation Hippocratus en ligne. Au bout de 6 mois, le secteur progresse en moyenne de plus de 60 %. De plus le conseil développe la notoriété. Les patients qui
ont le bonheur de trouver du personnel phyto-compétent dans une pharmacie reviennent. Et donnent l’adresse à tout leur réseau…
POURQUOI AVOIR CHOISI L’OUTIL INTERNET POUR CES FORMATIONS ? Parce qu’Internet permet à l’apprenant de se former à son rythme, en personnalisant son parcours pédagogique. Celui qui préfère commencer par les cours théoriques et la botanique n’aura qu’à suivre le parcours de cours standard. Celui qui veut un parcours plus “pratique” commencera par les cours de généralités, puis verra les fiches plantes, les exemples de prescriptions ou de conseils au comptoir, puis les cours de phyto-médecine, et alternera par exemple avec la législation, la galénique, les familles végétales. Chacun peut créer son propre parcours et avancer en fonction de ses disponibilités et de ses priorités. Le rythme de la vie moderne et les contraintes de la vie professionnelle dans une officine sont de réels obstacles à la formation présentielle. Ici, pas besoin de se déplacer, chacun utilise dès qu’il le peut un moment de libre pour apprendre, pas à pas, à son rythme.
MALGRÉ
TOUT, L’APPRENANT
EST ACCOMPAGNÉ ? Oui ! Tout au long de son parcours, qu’il détermine lui-même. L’apprenant est accompagné par deux personnes. Un chargé de formation répond aux questions techniques, suit et relance l’apprenant, lui donne des conseils pratiques sur le contrôle des connaissances ou sur l’utilisation de l’outil, qui reste malgré tout très simple. Il peut aussi s’appuyer sur son tuteur, médecin
phytothérapeute, qui répond aux questions “médicales” qui peuvent se poser. Cet accompagnement de l’apprenant est assuré pendant toute la durée du parcours. Et même au-delà, s’il le désire. Certains de nos premiers apprenants continuent à utiliser le site comme base de données, et à poser des questions de temps en temps.
QUI
EST À L’ORIGINE
DE CE PROJET ? A l’origine d’Hippocratus, le Pr Jacques Pellecuer, qui a créé le D.U. de phytoaromathérapie à faculté de pharmacie de Montpellier, et moi-même, médecin homéopathe et phytothérapeute. La plupart des enseignants (professeurs, pharmaciens, médecins, – 30 enseignants en tout) qui enseignaient dans ce D.U. ont accepté de se joindre à nous dans cette grande aventure. La mise en ligne d’Hippocratus a demandé plus de 100 000 heures de travail de 2001 à 2003. Des ajouts et mises à jour sont faits régulièrement et nous préparons de nouveaux cursus pour 2010.
LA
FORMATION EST RECONNUE
ET REMBOURSÉE ? La formation Hippocratus a été la première formation Internet agréée par le HCFPC de l’Ordre des pharmaciens en 2006. Ceci pour la reconnaissance. Elle a été également la première formation Internet prise en charge par l’OPCAPL et le FIF-PL, en 2009. Ce qui fait que chaque officines peut bénéficier maintenant pour toute son équipe, titulaire et salariés, de la prise en charge totale de notre formation à distance. Dr Michel TOURRASSE*, médecin phytothérapeute et enseignant
*Co-fondateur avec le Pr Jacques Pellecuer, de la faculté de pharmacie de Montpellier, d’Hippocratus, organisme de formation en ligne en phyto-aromathérapie.
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ENTREV
Jérôme PARÉSYS-BARBIER
Ecrire l’histoire Les adjoints ont entrouvert la porte de l’officine L’année dernière à Nantes. Il avait été question de l’avenir des adjoints ! Cette année c’est certain, toutes les conditions sont réunies pour avancer, mais alors que c’est il passé depuis un an ? La section D de l’ordre national des pharmaciens qui vous accueille dimanche 15 Novembre au forum de Nice sera là pour en débattre avec vous et sensibiliser solennellement la profession sur l’urgence en la matière, ainsi que sur tous les sujets d’actualités que vous avez envie d’aborder alors… ?
LE
CONSTAT Les données démographiques de la profession montrent qu’à 5 à 10 ans, peut être un peu moins, une proportion importante d’officines vont devoir trouver de nouveaux acquéreurs en raison de départs à la retraite (environ 5 000 d’ici à 2012 – source CAVP). L’Europe semble indiquer à travers des débats récents que le modèle de la pharmacie à la Française est bon et que seuls des pharmaciens d’officine peuvent être propriétaires de ces mêmes officines ; il est donc urgent tous ensemble d’en parler aux 26 000 adjoints de France qui attendent pour s’investir d’une manière ou d’une autre, d’améliorer leurs revenus et
d’aboutir à terme plus facilement à leur propre installation.
ENTRER
EN SOUPLESSE
DANS LE CAPITAL L’économie de l’officine étant ce qu’elle est en ce moment, il est certainement opportun de changer de dogme et d’intégrer en douceur une réelle entrée des adjoints dans le capital des officines dans lesquelles ils exercent (au minimum). Tout doit donc être exploré quant au statut, y compris pour les anciens exerçants. Enfin, en dehors des rapports officiels récents qui vont dans ce sens, il faut surtout tenir compte de l’avis des adjoints qui pour plus de la moitié d’entre eux, ne souhaitent pas s’installer trop rapidement. En revanche ils veulent commencer à capitaliser dès qu’ils sont en mesure d’établir avec leur titulaire un projet d’officine en commun. N’oublions pas que plus de 80 % de ces adjoints sont des consœurs, qui doivent mener de front une vie professionnelle et personnelle. Le choix qui s’impose au début de leur carrière est donc une intégration souple dans le capital. En bref prenons exemple sur les autres professions réglementées qui ont trouvé des solutions pour elles.
PISTES À EXPLORER Comment donner envie de continuer ? C’est précisément l’objet du débat de ce dimanche à propos du capital des officines. Nous devrons en particulier répondre aux questions du statut, à l’inscription à une section plutôt qu’à
une autre, à la hauteur de la participation dans le capital, à l’avenir des parts en industrie, du décret MURCEF pour la pharmacie qui reglerait les sociétés de participations financières ? Pour ce faire nous devons partir d’un postulat reconnaitre que titulaires et adjoints sont des libéraux qui exercent ensembles. Car rien n’exclut que des salariés participent à de telles sociétés et la dénomination de professions libérales doit se comprendre comme une expression générique sans considération sur la forme ou sur les modalités d’exercice de nos professions. Autrement dit le débat que nous vous proposons ne doit pas vous faire confondre : envie, besoin, régimes fiscaux ou de retraites. Il doit répondre à la question : les adjoints vont-ils pouvoir intégrer le capital des officines (SEL) au moins à travers les SPF-PL ? Avec quel statut ? Pourquoi avoir attendu si longtemps ces textes ? Nous souhaitons également dialoguer avec vous à propos des nouvelles missions de l’adjoint à travers la loi HPST (coopérations entre professionnels de santé, éducation thérapeutique du patient…), vous informer sur les textes à paraitre qui organisent notre quotidien au comptoir : EHPAD, Développement professionnel continu… et vous exposer nos projets ordinaux pour mieux communiquer avec vous (inscription en ligne, cartographie…) Jérôme PARÉSYS-BARBIER Ordre national des Pharmaciens, section D.
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Lucien BENNATAN
Le groupe PHR, au service de tous les pharmaciens Le Groupe PHR leader dans la lutte contre le dénigrement de la profession mene des campagnes de promotion de la profession et de l’officine pharmaceutique. Présentation par son président Lucien Bennatan.
COMMENT RÉSUMERIEZ-VOUS LA STRATÉGIE DU GROUPE PHR ? Le Groupe PHR a un principe depuis sa création et un seul : Etre au service de tous les pharmaciens, de toutes les pharmacies. C’est pourquoi nous proposons 3 offres : • L’offre Solo (790 pharmacies) permettant à tout confrère d’accéder à notre centrale d’achats. • L’offre Groupement PHR Référence (1 654 pharmacies) permet d’accéder à la centrale d’achats et à nos centrales de services (27 services). • L’offre Enseigne Viadys (296 pharmacies) et Pharma Référence (302 pharmacies). Toutes nos actions concourent à générer plus de trafic (augmenter le nombre de clients) à développer le panier moyen, à développer la fidélité des clients, à accroître la marge tout en maitrisant le stock et développer un exercice pharmaceutique de qualité seul garant de la pérennité des entreprises officinales. Dès lors que la pharmacie intègre le concept Enseigne elle retrouve PHR à ses côtés pour développer la notoriété du point de vente par des actions de formations, d’information et de communication. Pour conclure, je confirme que le Groupe PHR n’a qu’une seule ambition : être au service de la pharmacie et du pharmacien en l’aidant à innover, à anticiper, à maîtriser les évolutions, à lutter contre tous ceux qui galvaudent la profession et qui veulent cantonner
le pharmacien dans un rôle de simple distributeur.
QUEL REGARD PORTEZ-VOUS SUR L’AVENIR DE LA PROFESSION ? L’environnement évolue et oblige la pharmacie à s’adapter si elle veut rester dans la course. La profession a déjà commencé son processus de mutation. L’année dernière, il y a eu de violentes remises en question des fondements de notre profession. Elle a certes résisté, mais ces coups de semonces ne sont sans doute que les prémices de conditions concurrentielles plus difficiles. C’est pourquoi les mutations doivent s’accélérer. Aujourd’hui la pharmacie quitte une longue ligne droite et entre dans une grande courbe. Ce n’est pas un virage à 90° qui signerait un grand chambardement, mais bel et bien un changement de cap qu’il faut vite négocier. Si on n’anticipe pas ce virage, le
risque de sortie de route est grand. Les actions du Groupe PHR concourent toutes à aider les Confrères à assurer la sécurité de la conduite de leur entreprise sur un parcours plus sinueux.
LE
PESSIMISTES DE CERTAINS
EST-IL JUSTIFIÉ ? La nature humaine a horreur du changement. Il est générateur de stress. Pour autant, notre profession à la chance d’intervenir dans un secteur d’activité, la santé, extrêmement porteur et offrant d’exceptionnelles opportunités. Il n’y a donc aucune raison objective de céder au pessimisme pour le moyen ou long terme. De plus, la loi HPST ouvre clairement de nouvelles perspectives pour les pharmaciens. Le rôle du pharmacien est, à travers elle, reconnu au-delà de la seule dispensation des médicaments. Huit missions sont dorénavant listées. Quatre sont
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obligatoires : soins de premier recours (délivrance soins-OtC conseil – « prescription » du pharmacien) ; coopération entre professionnels de santé (réseau local-DP observance) ; permanence des soins (garde entre autre) veille et protection sanitaire (pharmaciens investigateurs). Quatre sont facultatives : éducation thérapeutique (il va falloir sortir de l’officine ou s’appuyer sur des collaborateurs type infirmière – diététicienne) pharmacien référent des EHPAD ; pharmacien « correspondant » (prise en charge et suivi et accompagnement dans traitements lourds) ; conseils et prestations destinés à améliorer ou maintenir l’état de santé des personnes (prévention – observance – paniers de soins – compétences particulières…). La différenciation est officialisée. La possibilité de dire que l’on offre certains services va ouvrir la voie à la communication !
FAUT-IL
PLONGER DANS
UN OPTIMISME DÉBRIDÉ
?
La pharmacie d’officine a commencé à vivre un paradoxe : les prévisions de croissance du marché de la santé sont très bonnes alors que celles du marché du médicament sont plutôt médiocres. L’univers santé est en expansion. La planète médicament est en contraction. La concurrence entre pharmaciens est
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déjà devenue plus vive. Elle va continuer à se renforcer. Pour défendre ses parts de marché, il devient vital de proposer une offre différente de celle de ses voisins. Si la pharmacie n’engage pas rapidement et profondément les réformes évoquées plus haut, elle ne profitera pas de la croissance de son secteur. Elle ne peut en effet plus espérer une augmentation automatique de ses recettes au prétexte que le marché global va croître. Il va falloir faire de sérieux efforts pour proposer une nouvelle offre au citoyen qui alternativement attend des réponses à ses envies de consommateur ou à ses besoins de patients. Quant aux Pouvoir Publics et aux payeurs, ils attendent eux aussi que la pharmacie fasse en permanence la démonstration de sa valeur ajoutée au titre du service public. De la crédibilité de cette évaluation, dépend en partie le maintien des règles d’exception qui régissent le fonctionnement de la profession. La pharmacie a par le passé toujours montré une très grande capacité d’adaptation. Cette nouvelle étape n’a rien d’insurmontable. Elle n’est sans doute pas plus difficile mais elle est assurément plus complexe.
QU’EN
EST-IL DE LA STRUCTURE
CAPITALISTIQUE DES OFFICINES
?
La décision de la cour de justice Européenne a provisoirement repoussé la
question de l’ouverture du capital des officines à des non pharmaciens. Cette question relève désormais de chaque état membre. Mais elle reviendra dans l’actualité, peut être même à l’initiative de pharmaciens eux-mêmes. Si la profession a gagné un peu de temps, elle ne peut s’anesthésier, croire que le dossier est définitivement clos et s’engourdir dans une dangereuse torpeur. D’autres attaques pourraient provoquer un réveil bien brutal pour ceux qui n’auraient pas mis ce répit à profit pour faire évoluer leur exercice. Aujourd’hui, les pharmaciens utilisent pour s’organiser, les ressources juridiques actuelles, notamment les SEL. Il n’y a pas de solution universelle mais des cas particuliers auxquels il convient de répondre avec beaucoup de circonspection en fonction des situations patrimoniales de chacun. Nous avons souvent mis en garde contre un recours trop hâtif aux SEL pour lesquelles toutes les réponses fiscales n’ont pas été apportées lors de la cession des parts. Il est évident que nous devons très vite résoudre la problématique de l’acquisition des fonds par les jeunes diplômés. Car une profession qui ne se renouvelle pas suffisamment est une profession qui meurt ! Lucien BENNATAN Président du Groupe PHR
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ENTREV
Jean-Marie HARDRÉ
Grippe saisonnière, grippe H1N1 : Les pharmaciens en première ligne… Les professionnels de santé informatisé et plus spécifiquement les pharmaciens ont un rôle incontournable dans la veille sanitaire.
VOUS
ÊTES RESPONSABLE
CHEZ
IMS,
ENTRE AUTRE,
DE LA COLLECTE DES DONNÉES AUPRÈS DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ.
EN
CETTE PÉRIODE
D’ÉPIDÉMIE VOUS DEVEZ ÊTRE TRÈS SOLLICITÉ ? C’est vrai, nous avons déjà souvent démontré, grâce à notre collaboration de longue date avec l’INSERM, en particulier pour la grippe et la gastroentérite et aussi pendant la canicule de 2003, que les dispensations de médicaments sur ordonnance et de médicament OTC en pharmacie étaient, sur tout le territoire, révélatrices de l’avancée d’un phénomène épidémique. Grâce aux professionnels de santé qui transmettent régulièrement leurs prescriptions et leurs dispensations d’ordonnance et de conseil, IMS peut réaliser des observatoires de pathologies et d’épidémie, même les plus communes, avec un degré de finesse, de précision géographique et de réactivité (moins d’une semaine). Ils peuvent permettre aux responsables de la santé, professionnels et autorités de tutelle de mettre en place une vraie politique de prévention, d’anticipation des crises et risques épidémiques. Ces observatoires pourraient être à l’origine de mises en place de procédures adaptées, à déclencher dès que les signaux commencent à clignoter.
AUJOURD’HUI
QUE PEUT-ON
DIRE DE LA PROGRESSION DE LA GRIPPE ? Nous sommes tous mobilisés pour fournir des données pertinentes aux syndicats de médecins et de pharmaciens; nous suivons pas à pas, grâce aux transmissions des 13 500 pharmaciens et des 1 200 médecins informatisés qui participent à nos études, la progression de l’épidémie par semaine et par département.
EN
PRATIQUE COMMENT
PROCÉDEZ-VOUS
?
Nous avons deux sources d’informations quasi en temps réel : les déclarations des cas diagnostiqués par les médecins de notre réseau Medical 21, et les transmissions des pharmaciens.
La première courbe vous montre une estimation sur 7 jours mobiles du nombre de patients atteints de la grippe depuis début septembre jusqu’au 4 octobre (voir graphique 1). Par ailleurs, nous suivons les dispensations sur ordonnance du paracétamol et de Tamiflu® via les 13 500 pharmacies du réseau PHARMASTAT. Pour le paracétamol la moyenne s’établit à 30 prescriptions pour 1 000 habitants par semaine en temps normal et pour le Tamiflu® à 5 par semaine pour 100 000 habitants. Nous suivons donc de façon hebdomadaire comment évoluent ces chiffres (voir graphique 2 et 3). Pour Tamiflu®, on peut constater des pics de prescriptions du 18 au 25 juillet plus spécifiquement dans le Sud et en Ile de France en septembre à partir de la rentrée.
Graphique 1
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Le paracétamol, n’étant pas spécifiquement un médicament de la grippe l’interprétation est plus délicate, en revanche les ordonnances de Tamiflu® permettent de révéler sans ambiguïté un environnement grippal.
SI
JE COMPRENDS BIEN, JE VOUS
PASSE UN COUP DE FIL QUAND JE DOIS ME DÉPLACER POUR CONNAÎTRE LES RISQUES
Graphique 2
Graphique 3
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D’ATTRAPER LE GRIPPE ? Sans plaisanter, nous sommes fiers que ces indicateurs que nous avons mis en place grâce aux pharmaciens et aux médecins. Ils permettent de contribuer pour une part à la veille sanitaire. Etant pharmacien moi-même je pense qu’au travers des données qu’il transmet le Pharmacien Pharmastat incarne parfaitement le rôle de professionnel de santé en première ligne, à proximité du patient, que vient de confirmer la loi HPST. Jean-Marie HARDRÉ, Directeur Général Adjoint IMS HEALTH.
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ENTREV
Daniel RONCALEZ
Patients atteints de cancer Le pharmacien au centre de la prise en charge A l’heure ou le nouveau plan cancer vient de voir le jour et que la loi HPST reconnaît aux pharmaciens le droit d’exercer bon nombre de missions, se pose clairement la question de leur implication dans la prise en charge du patient cancéreux.
LE
CANCER DEVIENT UNE
PATHOLOGIE CHRONIQUE.
QUELLE CONSÉQUENCE CELA PEUT-IL AVOIR SUR LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT ? C’est la réorganisation du système qui constitue l’autre pan de l’innovation en cancérologie. Cette réorganisation peut être envisagée à la fois sous l’angle d’une restructuration de l’offre hospitalière et dans le cadre d’une prise en charge ambulatoire. Il est donc nécessaire de réfléchir à un transfert de charge en matière d’offre de soins. De plus en plus de cancers sont diagnostiqués et de plus en plus tôt grâce à un dépistage nettement amélioré. En clair, l’incidence augmente. Parallèlement, les patients cancéreux vivent de plus en plus longtemps. Et dès lors que 80% des chimiothérapies sont réalisées en ambulatoires et 20% des chiothérapies injectables sont administrées à domicile, la prise en charge des patients en ambulatoire devient donc une nécesité. Or la durée moyenne de séjour et le taux d’occupation des lits diminuent. Il faut donc développer la prise en charge ambulatoire
QUEL
RÔLE PEUVENT JOUER LES
PHARMACIENS DANS CETTE PRISE EN CHARGE ? La sortie de nombreux médicaments de la réserve hospitalière a modifié l’arsenal médicamenteux couramment disponible dans les pharmacies de ville et a eu pour
conséquence de placer le pharmacien d’officine comme un acteur de santé indispensable à la réussite d’une prise en charge globale d’un malade atteint de cancer. D’autant que la sortie de la réserve hospitalière répond bien à une évolution du profil des malades et s’accompagne de la mise à disposition de soins de support performants qui renforcent l’acceptabilité et l’observance de traitements lourds ; dans la mesure où la meilleure façon d’augmenter la survie globale relève d’un diagnostic plus précoce et d’un suivi beaucoup plus long. Les pharmaciens d’officine sont donc aujourd’hui à la croisée des chemins car ils doivent connaître les dosages et les effets secondaires des anticancéreux qu’ils seraient amenés à dispenser.
COMMENT
PEUVENT-ILS ÊTRE
CAPABLES DE RÉPONDRE À CES OBLIGATIONS ? Par la formation, bien évidemment. Il est donc primordial de développer les relations entre pharmaciens hospitaliers et officinaux. Car dans le cadre de cette nouvelle organisation, il convient d’améliorer l’articulation entre le traitement dispensé dans un établissement de santé et celui suivi en ambulatoire. A défaut, d’assurer ce continuum dans le domaine de la prescription comme dans celui de la délivrance, le patient risque de ressentir un trou d’air. La complémentarité entre les pharmacies à usage intérieur (PUI) et les officines est donc évidente, nécessaire et utile. il est fondamental de faire progresser la notion même de réseau puisque la transmission des soins entre le secteur hospitalier et le secteur ambulatoire suggère une activité collective et la mobilisation d’un groupe de soignants. Et il est évident qu’au sein de ces réseaux territoriaux de cancérologie, la croix verte doit jouer un rôle central. D’autant que l’approche comme la stratégie thérapeutiques évo-
luent pour laisser de plus en plus de place à la chimiothérapie orale.
QUELLES
DOIVENT ÊTRE LES
CARACTÉRISTIQUES D’UNE FORMATION SUR LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ATTEINTS ? Pour être percutante, une telle formation doit d’abord avoir un état d’esprit, puisqu’elle est réalisée par des cliniciens et des pharmaciens hospitaliers en collaboration avec des pharmaciens d’officines. Elle est donc conçue dans un objectif de rapprochement entre la ville et l’hôpital afin de faciliter l’échange et la convivialité. Le pharmacien hospitalier est ainsi perçu comme le contact privilégié du pharmacien d’officine à l’hôpital. Elle doit ensuite être évolutive. En clair, elle doit régulièrement intégrer des mises à jour et des recommandations des formateurs dans le respect des référentiels. L’idéal est qu’une charte en garantisse l’esprit. Enfin, elle doit s’appuyer sur l’outil internet en proposant, par exemple, la mise en ligne d’une synthèse des différents modules présentés.
ET
SON CONTENU ? Sans rentrer dans le détail, il me semble nécessaire qu’une formation sur la prise en charge des patients atteints d’un cancer appréhende à la fois les pathologies et les stratégies thérapeutiques afin de donner les moyens aux pharmaciens d’officine de devenir des spécialistes de la prise en charge globale en ville des patients atteints d’un cancer. Enfin comme toute formation, un dispositif d’évaluation doivent être proposé et articulé en 2 temps, à chaud pendant les séminaires et à froid par l’intermédiaire du site internet du RFPC : ORFEO. Daniel RONCALEZ, président du RFPC
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L’accompagnement thérapeutique
des patients à VIH
La pandémie VIH n’est pas derrière nous. Aujourd’hui en France un nombre important de patients déclare la maladie. C’est ainsi que plus de 30 000 personnes ignoreraient leur séropositivité. Il est dès lors essentiel de renforcer la vigilance des acteurs de santé, d’améliorer la communication vers le grand public et d’assurer une éducation thérapeutique des patients.
LE SIDA MALADIE CHRONIQUE Alors que des questions comme l’arrêt des traitements ou le traitement de patients de plus en plus âgés peuvent être légitimement posés et non pas encore de réponse. Les enjeux d’observance, d’adhésion et de persistance des traitements sont cruciaux. Dans ce cadre le suivi thérapeutique des patients à l’officine doit être bien évidemment renforcé et devra être très certainement protocoles. Dans ce suivi thérapeutique le pharmacien d’officine valide et vérifie les compétences du patient, facilite la mise en œuvre des traitements, gère les effets secondaires, prévient le mésusage, informe et met en œuvre les mesures de protection et hygiéno-diététiques… La création d’équipe d’éducation thérapeutique des patients, dans le cadre des nouveaux rôles dévolus au pharmacien de ville par la loi HPST et la nécessité d’une convergence des actions entre la ville et l’hôpital, devront inté-
grer dans leurs équipes multidisciplinaires les pharmaciens d’officine comme recruteur, éducateur voire coordinateur, afin de profiter de l’accessibilité de l’officine et de la compétence des équipes. Suivi thérapeutique comme intervention du pharmacien dans une équipe multidisciplinaire pour l’éducation thérapeutique du patient sont des processus longs, et répondent à des protocoles nécessitant une formation préalable à la nature, et aux spécificités des traitements et des comportements des patients souffrant de Sida. Aujourd’hui il est nécessaire que les pharmaciens d’officines participent à la mise en œuvre de protocole collectif afin que ces derniers puissent être implémentable à la réalité du travail officinal. Il est aussi nécessaire que de plus en plus d’officinaux se forment et expérimentent la relation face-face et le colloque singulier avec les patients.
SIDA ET TRAITEMENTS Les traitements antirétroviraux ont quatre cibles. Ils empêchent l’intégration du virus par la cellule cible (enfuvirtide, maraviroc). Ils inhibent la transformation de l’ARN viral en ADN par la transcriptase inverse ; ce sont les analogues nucléosidiques et les inhibiteurs nucléosidiques ou non de la transcriptase reverse (lamivudine, zalcitabine, zidovudine, didanosine, stavudine, abacavir, emtricitabine, delavirdine, efavirenze, névirapine, tenofovir, etravirine). Ils contrarient l’intégration de l’ADN issue de ARN viral dans le génome de la cellule hôte; ce sont les anti-intégrases (raltégravir). Enfin, ils interdisent l’action de
la protéase enzyme nécessaire à l’assemblage des protéines constitutives du virus (amprénavir, indinavir, saquinavir, ritonavir, nelfinavir, lopinavir+ritonavir, fosamprénavir, atazanavir). Le risque d’apparition de résistance virale est une préoccupation pour les médecins traitants le Sida. Cette résistance peut être souvent le fait d’un mésusage voire d’une mauvaise observance des traitements. Pour un officinal, il est incontournable de délivrer la totalité du traitement. Sa prise partielle par le patient majore de façon très importante le risque d’apparition d’une résistance. A l’officine la vérification d’une bonne observance passe donc par la délivrance régulière du traitement complet et l’assurance auprès du patient de son adhésion au traitement. Les nouveaux traitements mis à disposition apportent : soit un enrichissement d’une classe thérapeutique déjà existante en favorisant la lutte contre les résistances (etravirine) ; soit une nouvelle proposition thérapeutique (maraviroc) ; ou enfin l’inauguration d’une nouvelle classe thérapeutique (raltégravir). La lutte contre le Sida, n’est pas derrière nous. Encore trop de patients infectés s’ignorent et peuvent propager la maladie. Les traitements s’enrichissent de nouvelles thérapeutiques, mais doivent lutter contre l’apparition de résistances. La protection reste la meilleure des mesures, et le pharmacien d’officine se doit de la promouvoir par tous les moyens possibles plus particulièrement auprès des adolescents. Jean-Michel BOSSIÈRE
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Simple clic : Géraldine GAUTIER
le monde pharmaceutique Géraldine Gautier, créatrice du site Internet www.lemondepharmaceutique.tv, a répondu à nos questions.
Le quotidien en officine est tellement prenant qu’il est très difficile de gérer son temps pour accéder à une formation efficace. J’ai donc décidé de créer une WebTV où l’enseignement s’adapte aux impératifs des pharmaciens d’officine.
COMMENT
POUR
DÉFINIR
LEMONDEPHARMACEUTIQUE.TV ? Le site Internet lemondepharmaceutique.tv est une WebTV exclusivement dédié aux pharmaciens et à l’équipe officinale. Il propose gratuitement des formations, une information hebdomadaire de qualité, des micro-comptoirs pour répondre aux questions du quotidien et surtout un réseau communautaire où les pharmaciens peuvent discuter entre eux et échanger.
D’OÙ VOUS EST VENUE L’IDÉE DE CRÉER LEMONDEPHARMACEUTIQUE.TV ? Etant moi-même pharmacien, j’ai pu constater l’importance de la formation et de l’accès à l’information pour remplir entièrement notre rôle de conseil.
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GARANTIR LA QUALITÉ
DE LA FORMATION, VOUS AVEZ PRIVILÉGIÉ LA VIDÉO ET SURTOUT ÉTABLI UN COMITÉ D’EXPERTS, POUVEZ-VOUS NOUS EN PARLER UN PEU PLUS ? Nos sujets sont traités de manière pédagogique sous forme de vidéos concises et claires pour faciliter la mémorisation. L’information délivrée est pertinente, traitée avec expertise pour une assimilation aisée et rapide. Outre les vidéos, nous avons mis à disposition des articles et un réseau d’échange pour que chacun soit acteur, à son rythme, dans son processus de formation. Le comité d’expert mis en place permet de garantir la qualité de la formation
ainsi que la pertinence des sujets traités. Il est formé de pharmaciens d’officine en activité, de pharmaciens hospitaliers et de pharmaciens hospitalo-universitaires.
QUE
FAUT-IL SOUHAITER
AU MONDE PHARMACEUTIQUE POUR LES PROCHAINES ANNÉES ? Lemondepharmaceutique.tv séduit déjà beaucoup de pharmaciens. Nous espérons que nous continuerons sur notre lancée. Lemondepharmaceutique.tv est un site gratuit, l’accès à l’information et à la formation y est facile et le réseau communautaire crée un véritable intérêt chez les pharmaciens. A nous d’enrichir continuellement notre site et de répondre au mieux aux attentes. Une remise en question régulière à partir des suggestions des pharmaciens est importante pour que lemondepharmaceutique.tv soit un outil du quotidien, pertinent et indispensable à la vie officinale. Géraldine GAUTIER
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Didier BARRET
Génériques : «le pharmacien est l’acteur essentiel» pour Mylan DIX
ANS APRÈS LA
RECONNAISSANCE DU DROIT DE SUBSTITUTION, LE MARCHÉ FRANÇAIS DU GÉNÉRIQUE EST-IL MATURE ? Cet anniversaire des dix ans témoigne certainement d’un long chemin déjà parcouru. Des étapes importantes ont été franchies et l’on peut affirmer que les génériques font désormais partie intégrante du paysage, mais il y dix ans le marché français des génériques était encore embryonnaire. Sommes-nous pour autant déjà à maturité ? Plusieurs éléments me font plutôt penser que nous sommes encore dans une phase d’adolescence. Certes, plusieurs acteurs se détachent aujourd’hui sur le marché. Cependant, le potentiel en termes de nombre de brevets arrivant à échéance, de taux de pénétration des génériques, de politiques volontaristes des pouvoirs publics pour sauvegarder le système de santé, ouvre encore la voie à de nombreuses évolutions, voire révolutions sur le marché.
LE
RACHAT DE
MERCK MYLAN A-T-IL
GÉNÉRIQUES PAR
PERMIS AU LEADER MONDIAL DU GÉNÉRIQUE D’ÊTRE LE PREMIER ACTEUR DU MARCHÉ HEXAGONAL ? Le rachat et le « rebranding » de Merck génériques se sont effectués pour Mylan de manière à préserver et consolider sa position de leader sur le marché hexagonal. Avec une part de marché de l’ordre de 30 %, Mylan demeure le leader incontesté, tant sur le marché ville qu’à l’hôpital,et prouve ainsi la pertinence de ses choix stratégiques : le pharmacien, la gamme, le service. Ce succès du « rebranding » et du positionnement de la marque Mylan a béné-
ficié à l’ensemble de nos clients et partenaires en France, mais aussi en Europe.
COMMENT
SE SITUE
MYLAN
SUR LEMARCHÉ MONDIAL ? Présent dans plus de 140 pays et territoires, Mylan Inc. fait partie des leaders mondiaux des médicaments génériques et spécialités pharmaceutiques. La société offre l’un des portefeuilles de produits les plus étendus et de la plus haute qualité du secteur. Soutenue par un solide vivier de produits en développement, elle possède le troisième plus grand fabricant d’ingrédients pharmaceutiques actifs au monde et propose des spécialités pharmaceutiques dans les domaines thérapeutiques des voies respiratoires et des allergies.
UNE
GAMME LARGE EST-ELLE
LA CLÉ DE LA RÉUSSITE ? C’est certainement l’une des clés, l’une de celles dont Mylan dispose aujourd’hui à son trousseau. Mais la gamme ne fait pas tout. Il faut aussi être capable de proposer les molécules au marché le plus tôt possible, tout en garantissant l’excellence dans la qualité des produits et de l’approvisionnement. Ces paramètres, Mylan les maîtrise également.
QUELS
SERVICES PROPOSEZ-VOUS
AUX PHARMACIENS POUR LES AIDER DANS LEUR PRATIQUE QUOTIDIENNE ? Le plus valorisant des services est de fournir aux pharmaciens des produits le jour J, si possible en étant les premiers sur le marché, dans des conditions optimales de qualité / supply / logis-
tique. Notre objectif quotidien est l’absence de rupture. Le pharmacien sait qu’il peut compter sur nous pour avoir dans son officine les produits dont il a besoin. De nombreux autres services existent pour lui faciliter sa pratique, tels que les outils d’aide à la substitution que nous avons mis en place depuis de nombreuses années et que nous nous attachons à faire évoluer en fonction des besoins du pharmacien. Et pour ce qui de notre actualité, Mylan lance un programme ambitieux d’information et de formation des équipes officinales sur la prise en charge officinale des seniors. Ce programme est présenté lors de symposiums qui se tiendront sur ce dernier trimestre dans toute la France. Une formation e-learning sur ce sujet sera également prochainement disponible sur notre site internet.
COMMENT
SE CARACTÉRISE
ÉGALEMENT VOTRE PROXIMITÉ AVEC LES OFFICINAUX ? La proximité avec les officinaux se traduit tout d’abord par une présence forte sur le « terrain ». Au sein des laboratoires de génériques, notre réseau de visiteurs pharmaceutiques est le plus dense. Nos délégués ont su tisser des liens privilégiés avec les pharmaciens et cela passe entre autre par l’objectif d’une visite mensuelle de chacun de leurs clients pour échanger, récolter leurs besoins et leur apporter des réponses. Mais il y a également bien sûr la proximité de métier. Mylan est le laboratoire leader de ce marché du générique et ce depuis plus de dix ans. Nous avons, dès le départ, considéré le pharmacien comme l’acteur essentiel de cette activité et nous continuons d’avancer avec lui dans ce sens. Didier BARRET
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Jean WEISENHORN
La para tisse sa toile Pharmaprivée, la vente en ligne accessible à tous les pharmaciens Un nouveau concept vient de naître dans l’Est de la France. Il s’agit d’un site de vente en ligne… pas comme les autres ! www.pharmaprivee.com propose aux officines de toutes tailles d’adhérer afin de proposer la vente de produits parapharmaceutiques sur internet. Chaque officine peut ainsi devenir actrice de la toile. Explication de Jean Weisenhorn, Pharmacien à Illfurth (HautRhin), et associé au projet.
POURQUOI
LA VENTE EN LIGNE ? Il y a une quinzaine d’année, les pharmaciens n’ont pas tous su réagir face aux évolutions du marché de la parapharmacie… Il serait donc dommage qu’aujourd’hui ils reproduisent la même erreur face à la rapide évolution de la vente de produits para-pharmaceutiques sur internet. C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité donner naissance à www.pharmaprivée.com Une solution s’impose…
QUELLE
EST L’ORIGINE
DU PROJET ? Avoir sa propre parapharmacie en ligne est le souhait de beaucoup de pharmaciens. Mais nombre d’obstacles empêchent souvent de passer du rêve à la réalité. Les problèmes techniques, de personnel, de logistique, de création, de communication, sans oublier les frais à engager mettent le plus souvent un point final au projet. C’est en partant de ce constat que notre équipe, composée de cinq pharmaciens, de professionnels
de la logistique et de la communication, a eu l’idée de créer pharmaprivee.com avec un objectif commun : concevoir un site haut de gamme, proposant un service de qualité adapté aux attentes des consommateurs. L’objectif étant de proposer à chaque pharmacien titulaire la possibilité d’accéder au marché de la parapharmacie en ligne.
COMMENT
FONCTIONNE
VOTRE SITE ? La méthode est simple. Le pharmacien demande à adhérer, paye une cotisation trimestrielle et reçoit un code qu’il pourra communiquer largement à ses clients. Toutes les commandes passées sur le site par ses clients génèreront une commission qui lui sera reversée. Aucune avance d’argent n’est demandée puisque la cotisation est directement déduite des commissions. Si les commissions ne sont pas suffisantes, aucune cotisation ne sera exigée. Le pharmacien adhérent peut communiquer son code d’accès aussi largement qu’il le souhaite (en respectant les dispositions du Code de la santé publique relatives à la publicité) et Pharmaprivée gère la vente de la commande à la livraison, en passant par la facturation.
QUELS
24 heures sur 24. Leur image est alors redynamisée à moindre frais Ce concept leur permet par ailleurs de conserver des clients qui se tourneraient naturellement vers les offres du net, en leur proposant d’accéder à des milliers de références, au meilleur prix. Bien entendu, l’avantage majeur est la commission qu’ils perçoivent sur toutes les ventes effectuées via leur code d’accès.
QUELS SONT LES ATOUTS DE PHARMAPRIVÉE PAR RAPPORT À UN D’AUTRES SITES ? Qualité et réactivité sont les maîtres mots de l’entreprise. Le personnel, les locaux et toute l’infrastructure mise en place permettent de proposer des prestations de qualité en termes de logistique. Les outils de communication mis à disposition des adhérents pour communiquer ont été pensés et créés par des professionnels de la communication. L’adhérent bénéficiera aussi d’une communication générale au niveau national qui poussera les internautes à demander le code d’accès à leur pharmacie adhérente la plus proche. La Charte Pharmaprivée témoigne des engagements que nous prenons et tout est organisé de manière à satisfaire au mieux les exigences des clients.
SONT LES AVANTAGES
POUR LES PHARMACIENS ? En premier lieu, les pharmaciens adhérents n’ont ni personnel, ni stock à gérer. En outre, ils accèdent immédiatement au marché de la parapharmacie en ligne, sans aucun souci de gestion ou de logistique. Ils proposent ainsi une offre en adéquation avec les exigences des clients : qualité des produits, rapidité de traitement, transparence de l’offre, avec une présence 7 jours sur 7 et
COMMENT
ADHÉRER ? Le plus simple est de se rendre sur le site et de remplir une demande d’adhésion en ligne dans l’espace pharmacien. Sinon, notre équipe peut être contactée par téléphone au 03 89 37 60 70 ou par mail contact@pharmaprivee.com. Jean WEISENHORN
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Jean-Marie SOYER
Un exercice officinal particulier Pharmacien sur la Côte d’Azur : entre villégiature et profusion Région mythique, la Côte d’Azur est par nature le lieu où chacun rêve de vivre et d’exercer. Un exercice officinal qui nécessite néanmoins d’avoir à l’esprit quelques spécificités locales. Décryptage par Jean-Marie Soyer, président de la Chambre syndicale des pharmaciens des Alpes Maritimes.
LA CÔTE D’AZUR
EST SOUVENT
PRÉSENTÉE COMME UNE RÉGION À FORTE DENSITÉ DE POPULATION.
EST-CE
ÉGALEMENT
LE CAS POUR LES PHARMACIENS D’OFFICINE DES
ALPES
MARITIMES ? Coincé entre la mer et les montagnes, la bande littorale accueille environ 90 % des 466 officines du département. La densité est donc évidente. Cependant, les montagnes de l’arrière pays abritent également des pharmacies et la population y est nettement moins importante. L’été, néanmoins, le nombre de visiteurs change totalement la donne. Durant l’été 2009, par exemple, la Côte d’azur a accueilli plus de onze millions de touristes. Il est évident que ces touristes représentent un apport de clientèle non négligeable pour toute les pharmacies réparties sur la bande littorales et participent donc à la spécificité de l’exercice officinale dans les Alpes Maritimes. Rien d’étonnant dès lors à ce que certaines d’entre elles présentent une pratique plus saisonnière. La position frontalière de notre département entraîne de surcroît un apport en clientèle italienne.
QUELLES
SONT LES AUTRES
SPÉCIFICITÉS DE L’EXERCICE OFFICINAL DANS LES
ALPES
MARITIMES ? L’absence de faculté de pharmacie participe également d’une spécificité de l’exercice local. D’autant que la douceur du climat et la qualité de vie attirent nombre de confrères venus de toute la France. D’où un brassage géographique important et ô combien enrichissant ! Un véritable melting-pot. Quand bien même la mer et la montagne constitueraient des pôles attractifs et ludiques, les officinaux n’en doivent pas moins rester réactifs et efficaces face à une concurrence toujours plus rude. C’est aujourd’hui une règle commune à toutes les pharmacies françaises. L’exercice est donc semblable à celui d’autres régions hexagonales. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que le coût élevé de l’achat des officines dans les Alpes Maritimes peut entraîner certaines difficultés chez les repreneurs ; d’autant que les banques ont désormais conscience des difficultés financières auxquelles est confronté le secteur officinal.
CES
CARACTÉRISTIQUES
ONT-ELLES UNE INCIDENCE SUR LA PHYSIONOMIE DES OFFICINES
?
Absolument pas. Dans les Alpes Maritimes, les officines sont semblables à celles réparties sur l’ensemble du territoire. Il en existe des “petites”, des “moyennes” et des “grosses”… Quant aux officinaux, il en est de même. on assiste depuis quelques années à une féminisation importante de la pharmacie d’officine. Seule petite différence : la moyenne d’âge est un peu plus élevée, dans la mesure où, comme je viens de l’expliquer, une installation sur la Côte d’Azur est rarement une première
installation. Il est vrai en revanche, que l’âge de la population locale a une incidence sur les produits dispensés. En clair, les pathologies des seniors sont un peu plus fréquentes sur les bords de la Riviera que dans d’autres régions de France.
EST-IL
POSSIBLE D’EN DÉDUIRE
QUE LES
ALPES MARITIMES
SONT ÉGALEMENT UNE RÉGION DE VILLÉGIATURE POUR LES OFFICINAUX ? Il ne faut pas croire que seuls des seniors habitent la Côte d’Azur. Bien que la pyramide des âges révèle une forte concentration de personnes âgées, le département des Alpes Maritimes demeure très attractif. J’en veux pour preuve le rang de Nice, cinquième ville française et la taille de son aéroport. Classé à la deuxième place des aéroports français, son trafic suffit à lui seul à démontrer toute l’attractivité de Nice et de ses environs. D’ailleurs, le pôle industriel et de recherche de Sophia Antipolis en est la preuve vivante, puisqu’il attire des entreprises et des cerveaux du monde entier. Il n’en demeure pas moins vrai que les officinaux sont, en moyenne, un peu plus âgés que sur l’ensemble du territoire hexagonal. Rien d’étonnant, puisque ces pharmaciens, pour la plupart en sont à leur deuxième ou troisième installation et viennent dans les Alpes Maritimes pour « exercer au soleil ». Jean-Marie SOYER, Président de la Chambre syndicale des pharmaciens des Alpes Maritimes, Membre du conseil d’administration de la FSPF, Membre du conseil d’administration de la Fed Med
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Franck LE DUFF Arnaud CLAQUIN
Le pharmacien, les réseaux, les territoires
quelles articulations en 2010 ? La Loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires montre la volonté de la France d’améliorer la qualité de son système de santé. La réforme propose une modernisation globale du système de santé et apporte des réponses aux grands enjeux que sont l’accès de tous aux soins, le décloisonnement entre l’ambulatoire, l’hôpital et le médico-social, l’amélioration de la prise en charge des maladies chroniques, la santé des jeunes et, d’une manière générale, la coordination du système de santé. Dans ce contexte, le concept de « santé en réseau » représente le cœur de la réorganisation souhaitée.
3. Améliorer l’accès aux soins de ville sur le territoire. Afin d’assurer un meilleur accès au système de santé (médecin de garde), la permanence des soins sera désormais organisée au niveau de chaque région, prenant ainsi en compte les spécificités locales. Le nombre de médecins formés dépendra davantage des besoins locaux. Par ailleurs, une réflexion sur la coopération entre les professionnels de santé sera facilitée.
La tendance actuelle souhaite en effet répondre à quatre problématiques. 1. Accroître la collaboration des établissements de santé avec les acteurs publics et privés du territoire. Le fonctionnement de l’hôpital est modernisé, ses missions sont précisées et les liens entre médecine de ville et hôpital sont renforcés. Le pilotage de l’hôpital est recentré sur le projet médical, coeur du projet d’établissement en lien avec les attentes des usagers du territoire, ou bassin sanitaire lié à l’établissement.
4. Améliorer la coordination du système de santé. La loi crée les agences régionales de santé (ARS). Ces nouveaux organismes réuniront les moyens de l’Etat et de l’Assurance maladie au niveau régional en simplifiant les structures. Les agences déclineront dans un cadre territorial les objectifs du projet de loi : faciliter l’accès aux soins et l’accès à l’information, décloisonner les soins de ville et ceux dispensés à l’hôpital afin de simplifier le parcours de santé des patients, et développer la qualité et la sécurité du système de santé.
2. Améliorer la qualité de l’offre de soins. L’évolution de la médecine impose notamment de travailler sur les complémentarités entre l’hôpital de proximité et les plateaux techniques les plus sophistiqués. C’est le sens de la création des communautés hospitalières de territoire, qui permettront aux établissements de coordonner leurs interventions et leurs ressources, dans une logique de gradation des soins, pour mieux répondre aux besoins de la population. L’ensemble de ces communautés de territoires se réunit au sein des réseaux de santé polyvalents de territoire.
En définitive, l’ensemble des réformes vise à renforcer l’idée de « travailler ensemble » entre institutions, entre métiers et entre territoires. Comment réussir à soutenir et accompagner la mise en place de cette organisation efficiente ? L’exemple à citer dans l’expérience du travail en réseau sur un territoire est celui que nous mettons en oeuvre a travers la création d’un « Centre de Soutien aux Réseaux de Santé ». Le postulat est qu’il n’existe pas de modèle prédéfini adapté à l’ensemble des territoires, la démarche mise en place nécessite de conduire les équipes, les partenaires par des méthodes de gestion de projets en santé publique, dans le respect des individus et des visions de chacun. On tente alors de construire un réseau polyvalent, de territoire « sur mesure », c’est à dire en utilisant aux mieux les ressources (humaines, techniques et financières) selon les besoins et attentes de la population présente sur le territoire. La place du pharmacien et des groupements de pharmaciens apparaît alors naturelle si l’on a pris le soin de repérer en amont et avec les acteurs eux-mêmes, les interfaces de travail permettant de bâtir des échanges gagnant-gagnant. Franck LE DUFF Médecin de Santé Publique Département de santé publique CHU Nice Arnaud CLAQUIN Coordonnateur Centre de Soutien aux Réseaux de Santé PACA
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Florence GUILLAUD Rémy COLLOMP
Environnement et officine pourquoi et comment le pharmacien doit s’engager ? La prise de conscience des problèmes environnementaux est grandissante au sein de la population depuis quelques années. Pour nombre d’entre nous, c’est même devenu une priorité citoyenne. L’impact de l’environnement sur la santé a été largement étudié mais son évaluation n’est pas toujours évidente du fait de données plurifactorielles.
QUEL
RÔLE PEUT JOUER LE
PHARMACIEN D’OFFICINE SUR L’ENVIRONNEMENT ? Notre besoin actuel est de recueillir des données de terrain qui présentent l’avantage d’être exploitables en temps réel. Le pharmacien d’officine, de par ses compétences scientifiques, et son contact direct et journalier avec la population, se positionne donc logiquement comme le professionnel de santé de référence dans le domaine de l’environnement. Il permet d’une part de diffuser des informations auprès du grand public (informations descendantes), mais également de recueillir des informations du terrain (informations ascendantes). Son rôle est donc transversal.
COMMENT UN PHARMACIEN D’OFFICINE PEUT-IL S’ENGAGER DANS L’ENVIRONNEMENT ? Le pharmacien d’officine dispose de plusieurs atouts « naturels » : sa répartition géographique, la bonne connaissance de ses patients désormais renforcée par le déploiement du dossier pharmaceutique. Il faut néanmoins une organisation ou un maillage réfléchi en amont pour « mettre en musique » les personnes volontaires afin de garantir la
validité et l’exploitation des données recueillies. Dans notre cas, elle a été assurée par notre laboratoire de Soins Pharmaceutiques et de Santé Publique (L2SP). Et comme tout projet, cela nécessite l’implication active du pharmacien et de son équipe, que l’on retrouve de plus en plus en cette période de recherche de valorisation de nouvelles activités.
AVEZ-VOUS UN EXEMPLE D’UN PROJET RÉCEMMENT MENÉ DANS LE THÈME DE L’ENVIRONNEMENT ? Oui, le projet « Pollen et Allergies » mené en 2008/2009. Initié en 2008 avec la participation de 5 pharmacies pilotes, ce projet a été réitéré en 2009 à plus grande échelle, et a permis de rassembler au total une trentaine de pharmacies réparties dans les Alpes Maritimes. L’objectif était d’apporter en temps réel à la population générale et vulnérable des informations sur le taux de pollen local, ainsi que les recommandations pharmaceutiques correspondantes au niveau du risque.
CONCRÈTEMENT, COMMENT AVEZVOUS MENÉ CE PROJET INNOVANT ? En amont, nous avons élaboré des documents d’information avec l’aide du RNSA (Réseau National de Surveillance Aérobiologique / Dr Ruth Navarro), ainsi que des questionnaires à visée épidémiologique et sur l’attente des patients vis-à-vis des informations souhaitées. Nous avons également présenté ce projet lors d’une soirée formation FMC organisée par notre Réseau Ph@re. Au final, 30 officines ont été volontaires (soit 100 personnes) pour participer au projet qui s’est déroulé de février à juin 2009. Durant cette période, elles ont reçu le « menu de la semaine » qui correspondait au bulletin pollinique présentant le taux de pollen, le niveau de
risque allergique et la recommandation pharmaceutique spécifique correspondante. Parallèlement, les questionnaires patients ont été complétés. Conscients du quotidien parfois « chargé » d’une officine, nous avons souhaité faciliter au maximum le travail des équipes officinales en minimisant leur charge de travail au sein du projet.
LES
RÉSULTATS OBTENUS
ÉTAIENT-ILS À LA HAUTEUR DE VOS ESPÉRANCES ? A partir des 538 questionnaires recueillis, nous avons pu élaborer la cartographie de la population concernée. Nous avons également identifié, grâce aux consommations et aux réponses, les médicaments sentinelles pertinents en terme d’alerte. Nous avons retenu pour la poursuite du projet l’envoi des informations personnalisées par mail. Le principal retour des participants concernait l’amélioration de la relation et de l’image du pharmacien. Au final un véritable réseau de Pharmaciens Sentinelles Pollen s’est constitué et sera de nouveau activé en 2010.
DORÉNAVANT,
QUELLES SONT
VOS PERSPECTIVES ? Nous souhaitons d’une part, poursuivre notre étude pollen et allergies en 2010 selon la méthodologie désormais validée ; et d’autre part, étendre notre concept à d’autres thématiques, déjà proposées aux officinaux à titre prospectif, comme les méduses, le soleil, ou encore les moustiques qui nous ont largement envahi ces derniers mois dans la région. Rémy COLLOMP Réseau de pharmaciens ville hôpital PH@RE et Florence GUILLAUD Laboratoire de Soins Pharmaceutiques et de Santé Publique
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Olivier ALLO
Un avenir à construire Les Préparateurs en pharmacie ont des atouts à faire valoir Olivier ALLO est préparateur en pharmacie de formation. Rapidement formateur au Centre de Formation d’Apprentis (C.F.A.), il est adjoint pédagogique de l’Institut de Formation Pharmacie Santé de la Côte d’Azur. Il est également vice président de l’Association Nationale de la Formation Professionnelle de la Pharmacie (A.N.F.P.P.) qui regroupe pratiquement tous les C.F.A. de France métropolitaine et d’Outre Mer. LA PROFESSION DE PRÉPARATEUR EN PHARMACIE EST-ELLE MENACÉE DE DISPARAÎTRE
?
Pas du tout ! Quand je me suis lancé dans cette formation, voici plus de trente ans, « on » disait déjà que la profession allait disparaître… Je pense qu’aujourd’hui le préparateur a plus que jamais sa place dans l’équipe officinale, au côté du pharmacien et des « autres » personnes. Le Contrat d’Etude Prospective, le Livre Blanc, la loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires (HPST) confirment les attributions actuelles des pharmaciens et en listent de nouvelles. Les pharmaciens ne pourront pas assumer, seuls, toutes ces tâches. Ils ne pourront pas non plus travailler qu’avec des pharmaciens adjoints. Je ne suis donc pas inquiet sur l’avenir du préparateur !
L’APPELLATION PRÉPARATEUR N’EST-ELLE PAS DÉSUÈTE ? Certes… le métier a évolué depuis quelques années, mutant du prépara-
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toire au comptoir. Il est possible de dire qu’aujourd’hui, c’est un préparateur d’ordonnance plutôt qu’un préparateur de suppositoire ! Nos collègues européens s’appellent « technicien », « assistant technique »… Là n’est pas, à mon avis, l’important. L’essentiel est que le préparateur soit un collaborateur, un bras droit compétent et performant. Ce qui est désuet aujourd’hui, c’est la formation du préparateur. Le référentiel de formation date de 1997 et vous n’êtes pas sans savoir que la Pharmacie a énormément évolué ces dix dernières années. COMMENT VOYEZ-VOUS LA FORMATION DU PRÉPARATEUR DE DEMAIN ? La formation en alternance telle qu’elle existe aujourd’hui est tout à fait adaptée car l’apprenant est intégré dans la vie réelle de l’officine. Les pharmaciens titulaires en sont très satisfaits. Le maillage des Centres de Formation est suffisant pour couvrir tout le territoire. De plus les Centres sont à la pointe des technologies pédagogiques et donc très performants. En revanche, la durée de formation devrait, à mon sens, passer du niveau IV au niveau III et de deux à trois ans. J’imagine depuis longtemps déjà un « tronc commun » de deux ans de formation obligatoire pour tous les apprenants centrée sur le patient et sur le médicament, puis une année complémentaire de « spécialisation » en homéopathie, phytothérapie, diététique, cosmétologie, orthopédie, vétérinaire, préparation magistrale, pharmacie hospitalière, industrie… les thèmes sont nombreux et variés. Les apprenants pourraient faire plusieurs années de « spécialisation ». Je le répète, le préparateur ne peut avoir sa place dans une entreprise que s’il est compétent et performant.
ET LE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL CONTINU ? Après avoir obtenu des bases solides, le préparateur doit mettre à jour ses connaissances. Le développement professionnel continu est obligatoire, hors, à ma connaissance, aucun décret d’application n’est paru. Les médecins l’ont eu, les pharmaciens viennent de l’avoir, gageons que les préparateurs l’auront bientôt. Quoiqu’il en soit, j’invite tous les apprenants de l’Institut de Formation Pharmacie Santé de la Côte d’Azur à assister à toutes les formations qui leurs sont proposées (au C.F.A., par les laboratoires, dans les officines…) et à celles proposées par les organismes agréés, lorsqu’ils seront diplômés. Il ne fait aucun doute que la journée des préparateurs, dans le cadre du Forum des Pharmaciens de l’Acropolis de Nice, sera un immense succès. Je remercie les organisateurs d’avoir consacré un espace aux préparateurs à qui je donne rendez-vous le 13 novembre 2009 pour assister à des conférences sur des thèmes d’actualité, pour participer à des ateliers indispensables pour améliorer leur pratique quotidienne et enfin pour visiter les nombreux stands des laboratoires afin de découvrir les dernières nouveautés. Je remercie également Mary-Claude BAUZIT, Directrice de l’Institut de Formation Pharmacie Santé de la Côte d’Azur qui a aménagé un emploi du temps spécial pour la journée du 13, afin que les apprentis puissent se rendre au Forum.
Olivier ALLO, adjoint pédagogique à l’IFPSCA
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ENTREV
Un rôle bien défini L’Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France prépare l’avenir L’Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France (ANEPF) est le porteparole des 24 associations qui la composent, soit au total la représentation des 33 000 étudiants en Pharmacie de France. Elle est représentée par son Président, un Trésorier général, un Secrétaire général, sept Vice-Présidents (éducation et réformes, formation des élus, partenariats, communication, international, mobilité, humanitaire et santé publique), un Rédacteur en chef des Guides et des chargés de missions. Les objectifs de l’ANEPF résident dans la représentation de manière asyndicale, apolitisée et aconfessionnelle au quotidien de toute la communauté étudiante (en Pharmacie), la promotion et la défense de leurs droits, l’encouragement à l’unité nationale des étudiants en Pharmacie. Les contacts établis avec les associations européennes (European Pharmaceutical Students’ Association – EPSA) et internationales (International Pharmaceutical Students’ Federation – IPSF) permettent à l’ANEPF de favoriser les échanges des étudiants en Pharmacie de France vers l’étranger (Student’s Exchange Program). Ces contacts permettent également de connaître les études de Pharmacie et
ses débouchés en Europe et dans le monde. IPSF et EPSA sont très impliquées dans les grandes campagnes de Santé de l’OMS et de l’Union Européenne, et l’ANEPF est le relais de ces campagnes au niveau de la France et des étudiants en Pharmacie. Pour atteindre ses objectifs, l’ANEPF participe aux différentes commissions régissant les études pharmaceutiques : Commission Pédagogique Nationale des Études Pharmaceutiques, Commission Pédagogique Nationale pour la Première Année des Etudes de Santé, Conseil National des Maîtres de Stage. Elle entretient des relations étroites avec les Doyens des Facultés de Pharmacie, ainsi qu’avec l’Ordre National des Pharmaciens (où se trouve par ailleurs le siège social de l’ANEPF). Les relations avec les syndicats professionnels de pharmaciens sont nombreuses (réunions de travail, rencontres lors de Congrès). La rémunération des étudiants en Pharmacie lors de leurs emplois en Pharmacie pendant leurs études ou leurs vacances est le fruit des négociations entre les deux syndicats de Titulaires de Pharmacie et l’ANEPF. L’ANEPF se réunit avec ses membres (les associations locales d’étudiants en Pharmacie) lors de son congrès annuel (en octobre, 250 à 300 participants), et à l’occasion de cinq assemblées générales (200 à 250 participants) rassemblant une délégation de chacune des 24 associations membres, ainsi que lors du critérium annuel de ski (900 à 1 000 participants).
Les Assemblées Générales sont l’occasion de partager des idées, des réflexions sur les thèmes d’actualité, de discuter des projets de l’ANEPF et de ses membres. Des professionnels de différents domaines de la Santé ou de la Pharmacie sont invités à des conférences, ainsi que des représentants étudiants d’autres filières, ou des étudiants en Pharmacie d’autres pays. L’ANEPF se met en valeur sous la forme de différentes réalisations comme l’Antidote (journal d’information bimestriel), l’IJP (Installation du Jeune Pharmacien, document de synthèse sur les études et l’arrivée dans le monde professionnel), le Guide pratique de l’Étudiant en Pharmacie et principales interactions médicamenteuses (petit guide pratique pharmacothérapeutique, et d’aide au comptoir et lors des révisions...), le Guide des Facultés (guide à l’usage des étudiants en première et deuxième années ainsi que les lycéens afin de leur expliquer les études de Pharmacie, les guider dans leur Faculté - chaque guide est personnalisé dans chaque fac) ainsi que le guide des professions (guide permettant de visualiser les différents débouchés de la profession...). Elle possède également son site internet www.anepf.org, sur lequel on retrouve toutes les informations concernant l’ANEPF, ses membres, ses activités nationales et internationales. Matthieu HUSSON, président de l’ANEPF
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ENTREV
Le pharmacien et les déchets de soins produits par ses clients en auto-traitement Georges PRIEUR, Directeur de GAP Hygiène Santé, titulaire de brevets spécifiques adaptés au stockage des déchets infectieux et leader en matière de traçabilité en France et en Europe, a créé PHARMA COLLECT® et a promu le projet mondial Pac iD DASRI*.
positionnés pour reprendre et stocker les déchets produits par leurs clients, le plus souvent dans des conditions artisanales et non sécurisées. Il convient néanmoins de se féliciter de ce constat. Reste maintenant à faire en sorte que cette démarche soit effectuée dans un cadre réglementaire et que les coûts de stockage, collecte et traitement soient pris en charge dans le cadre de la REP et/ou par les Collectivités Territoriales. Il faut prendre aussi en considération le fait que des collectivités territoriales se sont équipées chez GAP Hygiène Santé de bornes automatisées, telles que PRADAS®Tri, ECODASRI® ou Point CONTAINOR® pour les plus connues. Le Pharmacien dans ces cas là, dirige gratuitement son client vers ces Points d’Apport Volontaire Automatisés.
QUELLES
POURQUOI AVOIR CRÉE PHARMA COLLECT® ? Il est essentiel de séparer les déchets médicaux des déchets ménagers afin d’éviter les risques d’infection et de contamination pour toute personne entrant en contact avec ces déchets. Cette préocupation a conduit Georges Prieur à créer PHARMA COLLECT®.
QUELLE EST LA SITUATION EN FRANCE EN MATIÈRE DE DÉCHETS DE SOINS PRODUITS PAR LE PARTICULIER À SON DOMICILE ? Pour mémoire, en France, plus de 7 000 Pharmaciens se sont déjà
SONT LES VOLUMES
ET QUI SONT LES PRODUCTEURS ? Aujourd’hui, 4 % de la population souffre de pathologies de type diabète, hépatites, stérilité, VIH et suit un traitement à son domicile ; ces traitements génèrent des déchets, telles seringues, aiguilles, lancettes, traduits comme PCT (Piquant, Coupant, Tranchant).
POURQUOI
AVOIR VOULU DÉDIER
UNE BORNE À LA D’OFFICINE
PHARMA COLLECT® EST-ELLE ADAPTÉE POUR LA GRIPPE H1N1 ? De fait oui, puisque les DASRI sont stockés en toute sécurité à l’intérieur. La population, cliente de la pharmacie, pourra y déposer masques et gants qui présenteraient un risque classique ou avéré, de sorte à assurer leurs collectes dans des conditions sécurisées. Dans le cas du virus de la grippe A, les Collectivités se penchent vers PHARMA COLLECT® pour envisager de l’implanter aussi à proximité des écoles, collèges, gares et lieux où la population se « croise ».
VOS INNOVATIONS ? Les laboratoires SANDOZ, Novartis company se sont positionnés auprès de GAP Hygiène Santé afin de s’investir dans une démarche environnementale et d’anticiper leur participation à la REP. D’autres laboratoires et groupements de Pharmaciens sont en discussion, dans le même esprit, avec GAP Hygiène Santé pour la France et certains pays d’Europe. Georges PRIEUR, directeur GAP Hygiène Santé, créateur Pharma Collect contact@gap-hygiene-sante.com www.gap-hygiene-sante.com
PHARMACIE
?
PHARMA COLLECT®, borne automatisée, répond à une demande nationale. En effet, le Pharmacien équipé de cette borne totalement sécurisée, offre à son client un service de proximité. De surcroît, une traçabilité confidentielle est effective dans la borne et ce, jusqu’à élimination du déchet.
*Ce projet de traçabilité RFID des déchets infectieux labellisé en janvier 2009, a reçu le concours du Pôle de Compétitivité SCS, Solutions Communicantes Sécurisées (pôle de compétitivité mondiale) de la Région PACA et de l’Europe.
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ENTREV
Françoise MARTIN
Avoir les bons automatismes Développer les conseils associés à l’ordonnance Dans un contexte de réels changements, la pharmacie d’officine doit s’affirmer sans ambiguïté comme le service de santé publique de proximité. Le conseil associé s’inscrit dans cette logique.
A
QUEL MOMENT PRATIQUER
LE CONSEIL ASSOCIÉ
?
La démarche du conseil associé à l’ordonnance est en premier lieu un atout majeur pour valoriser les compétences et le savoir-faire officinal. Le pharmacien a l’occasion de le mettre en pratique dans le cadre des pathologies aiguës courantes, d’autant que l’on constate depuis quelque temps que les prescriptions sont écourtées, du fait de la maîtrise médicalisée des coûts de santé. Ce qui se traduit par moins de lignes par ordonnance. À partir de ce constat et pour optimiser le traitement, l’équipe officinale a tout intérêt à dispenser des conseils personnalisés et à proposer au patient un complément à son ordonnance, s’il est justifié. Il est, bien entendu, indispensable d’être soimême convaincu du bien-fondé du conseil associé et de l’envisager comme un véritable service rendu. Doigté et perspicacité sont nécessaires car il faut que le patient, auquel on
propose une vente associée, la perçoive comme le conseil d’un professionnel de santé et non comme une démarche purement mercantile. Il faut savoir introduire le conseil associé avec discernement et spontanéité.
COMMENT
METTRE EN PLACE
CETTE DÉMARCHE DANS L’OFFICINE ? La vente associée à l’ordonnance est un atout majeur pour le développement de l’officine. C’est un apport financier non négligeable, mais c’est avant tout une mise en avant des compétences de l’équipe officinale. Prodiguer des conseils gratuits hygiéno-diététiques à partir de la prescription est une démarche courante, alors qu’inciter à la vente associée semble être plus difficile. Il y a souvent un frein psychologique dont il faut prendre conscience : l’impression de vente forcée, peu compatible avec la notion de santé publique. Oser la vente associée nécessite de lever ces freins d’origines psychologique et/ou technique. Il est bon de s’entraîner à ces conseils associés avec l’équipe officinale, par exemple, lors de réunions, à partir d’ordonnances traitant de pathologies courantes et saisonnières, cela permet d’étudier les produits à proposer, mais aussi de travailler la démarche de prise en charge du patient lors de la délivrance de son ordonnance. Ce travail
collectif entretient la motivation de l’équipe et permet de laisser s’exprimer les doutes.
QUELS
POURRAIENT ÊTRE LES
REVERS DU CONSEIL ASSOCIÉ ? La démarche du conseil associé est ludique et valorisante ; il faut la pratiquer avec tact et discernement. La proposition systématique est à proscrire, car mal perçue. La pratique du conseil associé se fait « à la carte ». Une relation de confiance et de compétence s’établit et l’introduction du conseil associé doit couler de source. Aussi, lorsque l’attitude du patient laisse présager un refus, il faut savoir « lever le pied » à temps. Il ne faut pas insister si son intérêt pour la proposition faite semble faible ou nul, cela transformerait le conseil pertinent et justifié en un mauvais réflexe de vente. Il faut garder à l’esprit que l’objectif de cette démarche est avant tout de véhiculer une bonne image de l’officine, par la pratique de conseils justes et personnalisés. C’est un outil indéniable de fidélisation. Françoise MARTIN, Pharmacienne-consultante FM FORMATION Conseil et formation en communication et vente-conseil en pharmacie. Chargée de cours à la Faculté de Pharmacie de Toulouse. Auteur de La Vente-Conseil
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Marie-Cécile JULIAND-JOLY
Boostez votre officine en associant coaching et culture qualité ! Titulaire pendant 23 ans puis adjointe dans différents types de pharmacies, Marie-Cécile Juliand-Joly a passé une certification de coaching en 2006 au Centre International du Coach. La même année, sous la marque OfficiQual®, elle a conceptualisé des techniques d’accompagnement (www.officiqual.com).
QUELLES
SONT LES
PARTICULARITÉS DE VOTRE CONCEPT ? OfficiQual® présente deux spécificités : 1. L’utilisation des techniques de coaching au service du management officinal qui permettent aux dirigeants et aux membres de l’équipe : • d’élaborer leurs propres solutions ; • de progresser à vitesse adaptée à la structure avec la certitude de répondre aux attentes du groupe. Le coach accompagne la démarche par un système de questionnement dont il pose le cadre et dont il est le garant. 2. La dynamisation de la culture qualité par des outils ludiques et rationnels.
QUELLES
SONT LES ÉTAPES
DE VOS INTERVENTIONS ? • Elles débutent par une auto-évaluation de l’ensemble des membres de l’équipe et par une analyse du fonctionnement de l’officine par OfficiQual®. • Dans un deuxième temps un entretien avec le titulaire peut souvent se résumer à Connais-toi toi-même. • Viennent ensuite des interventions ponctuelles ou planifiées sur l’année,
au sein de l’officine pour la mise en place et le suivi d’un plan d’action. • Les membres de l’officine sont accompagnés dans la recherche de toutes les options possibles puis vers leurs buts. • La démarche concerne les domaines touchant directement ou indirectement la clientèle de l’officine. Nous nous appuyons sur la sectorisation proposée par la norme ISO 9001/2000 : secteur managérial, secteur cœur de métier et secteur support.
POUVEZ-VOUS
ILLUSTRER
VOS PROPOS PAR QUELQUES EXEMPLES CONCRETS DE COACHING ? • Officine BM : « Mon organisation ne me permet pas de prendre les bonnes décisions au bon moment et de les mettre en place rapidement ». Nous avons travaillé les priorités du titulaire avec l’outil Le carré du temps en ciblant ses valeurs. • Officine LB : « J’ai un gros turn-over de personnel et je perds du temps à former les nouveaux employés ». Nous avons regroupé tous les fondamentaux de l’officine dans un règlement intérieur format A4. • Officine JP : « J’ai créé des protocoles, mais ils ne sont pas respectés ». Ici la cohésion de l’équipe a été traitée au moyen d’outils de teambuilding puis la définition de la culture qualité avec l’outil blason de l’entreprise. Un travail sur le leadership du titulaire est en cours. • Officine DD : « Chaque membre de l’équipe pris isolément est compétent mais il y a un conflit entre eux et la clientèle s’en aperçoit ». Sujet abordé en deux séances de coaching d’équipe
de 2 heures avec les outils Pow wow, Offrez-vous des fleurs et Blason personnel. • Officine QC : « Comment faire comprendre au personnel qu’il doit être en mesure d’accueillir le client dès l’ouverture de l’officine ? » Suite à une réunion d’équipe de 2 heures (outils : remue-méninges et QQOQCCP), l’équipe a élaboré un protocole Accueil client et un tableau hebdomadaire de responsable comptoir. • Officine VP : « Mes préparatrices et adjoints ne prennent pas d’initiatives et ne se sentent pas concernés par la marche de l’officine ». Sujet abordé par un coaching d’équipe de 2 fois 2 heures, outil pow wow, travail par groupes de 2, mise en relief des points forts puis création d’un tableau Activités/responsable/ remplaçant et préparation du titulaire aux entretiens personnels.
EN
QUOI COACHING ET QUALITÉ
PEUVENT-ILS BOOSTER L’OFFICINE ? La culture qualité est un projet d’entreprise fédérateur qui agit sur la rentabilité. Le coût des dysfonctionnements peut se chiffrer de 8 à 10 % du CA de l’officine. Nos outils de coaching révèlent la dynamique de l’équipe au service du client. Chaque client fidélisé permet d’augmenter la performance de l’entreprise ! Si je devais résumer cette démarche par une devise, elle serait : « Apprendre à gagner plutôt que cultiver l’angoisse de perdre ». Marie-Cécile JULIAND-JOLY OfficiQual
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Séverine DEHAES Gérard MARTINEZ
Sociétés d’Exercice Libéral comment optimiser leur utilisation Tout à la fois instrument d’association, de regroupement, de transmission et d’optimisation, la SEL est plus que jamais d’actualité ; encore faut-il savoir l’utiliser en posant préalablement les avantages et inconvénients de cette structure. Explications de deux avocats spécialisés.
QUELLES
SONT LES QUESTIONS
À SE POSER AVANT D’OPTER POUR UNE SEL Quelle que soit la raison du recours à la SEL, le pharmacien devra s’assurer des conditions d’entrée et de sortie de la société ainsi que de la fiscalité attachée à l’opération, sous peine d’être lourdement pénalisé. Utiliser la SEL s’est s’inscrire dans un contexte juridique, économique et fiscal, qu’il faut nécessairement appréhender en amont.
CONCRÈTEMENT,
QUELLES SONT
LES AVANTAGES D’UNE SEL La SEL comme les autres sociétés (SARL, SNC …) est un instrument d’association. Son régime juridique spécifique lui confère cependant une plus grande souplesse et une liberté, qui doit trouver ses limites dans le règlement intérieur et le pacte d’associés, indispensables à toute association. Le cadre des relations humaines et écono-
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miques sera d’autant plus important si l’association est constituée d’investisseurs ou de « seniors ». La pérennité d’une association réside souvent dans l’équilibre entre les associés. C’est ce vers quoi il faudra tendre. La SEL est un instrument de regroupement des officines de manière plus ou moins intégrée, en permettant à des pharmaciens exploitants et non exploitants de s’associer par le biais de détentions croisées (minoritaires/majoritaires). Souvent initiés entre des structures localement proches, dans le but de faire face en partie à la crise actuelle en négociant en commun les achats, ces regroupements peuvent à terme réduire les coûts d’exploitation par la mutualisation de certaines charges. Ici encore, il faudra fixer les règles de fonctionnement afin que chaque structure bénéficie du montage. Les projets de l’Ordre sur les SEL à plusieurs points de vente vont dans ce sens. La SEL est un instrument de transmission de l’officine, que ce soit dans le cadre du cercle familial (vente à une SEL constituée avec un enfant pharmacien suivie de cession/donation) ou hors du cercle familial (mise en société pour cession progressive à un salarié ou non). De nombreux régimes fiscaux permettent d’alléger la fiscalité de la transmission sous réserve de respecter un certain nombre d’obligations, dont il faut prendre connaissance préalable-
ment à tout engagement. Toute opération de transmission nécessite du temps. L’anticipation est donc le maître-mot en la matière. La SEL peut aussi être utilisée comme un instrument d’optimisation du patrimoine pour dégager des liquidités ou équilibrer des patrimoines (entre époux par exemple) par le biais de « vente à soi-même » directe ou indirecte. Mais une vigilance accrue sera nécessaire si le mécanisme est combiné avec des régimes d’exonération de plus value professionnelle afin d’éviter toute requalification en abus de droit notamment.
SE
CONSTITUER UNE
SEL
NECESSITE-T-IL UNE STRATÉGIE ? Savoir utiliser la SEL, c’est d’abord se poser des questions : « pourquoi ai-je recours à cette structure ? », « répond-t’-elle à ma demande ? », « mes conditions d’entrée et de sortie sont-elles définies ? »… Réfléchir à une stratégie, c’est avoir une vision à plus ou moins long terme, anticiper l’évolution de la profession en prévoyant l’adaptation nécessaire de la SEL aux éventuelles modifications législatives et réglementaires. Séverine DEHAES Avocate ADVIS – Département PHARMADVIS Gérard MARTINEZ Avocat ADVIS – Département PHARMADVIS
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ENTREV
Christian SEYRIG
Micronutrition et Phytothérapie pour renforcer votre mission de conseil en santé La nouvelle loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires » (juillet 2009) reconnaît pour la première fois le rôle de conseil du pharmacien, qui devient officiellement, un acteur clé des soins de premier recours. Pour développer ou renforcer cette mission de santé, de nombreuses possibilités s’offrent à lui dans la prévention, l’éducation à la santé et certains soins curatifs. L’occasion de conseiller micronutrition et phytothérapie. Les équipes officinales vont s’ouvrir de plus en plus à de nouvelles dimensions, notamment par une collaboration active avec des laboratoires proposant non seulement des solutions validées scientifiquement mais aussi adaptées à leur conseil et leurs souhaits de formation. A cet égard, le Groupe PiLeJe se positionne depuis près de 20 ans comme le laboratoire des professionnels de santé, avec des produits élaborés pour leur prescription et des formations correspondant aux spécificités de leur pratique. Fondateur de la Micronutrition et acteur principal de la phytothérapie de préparation magistrale, PiLeJe continue à apporter son savoir-faire à travers de véritables partenariats de compétence. La micronutrition comme la phytothérapie individualisée sont véritablement efficaces si elles répondent à un besoin identifié par un professionnel. Elles ont montré leur intérêt de manière complémentaire ou alternative à l’allopathie classique. En effet, plus de 50 % des
plaintes ne concernent pas une vraie maladie mais des troubles fonctionnels plus ou moins complexes : - de l’humeur (sommeil, anxiété, déprime, stress, mal être) ; - du système digestif (troubles du transit, ballonnements, digestion) ; - du système de défense (affections à répétition, intolérances, allergies) ; - de l’appareil locomoteur (douleurs osteoarticulaires, musculo-tendineuses) ; - de l’appareil circulatoire (troubles veino-lymphatiques) ; - des problèmes de peaux (chute des cheveux, ongles cassants) ; - des syndromes de fatigue chronique, d’asthénie ; - de situations de sevrage tabagique, alcoolique… Souvent, les médicaments se révèlent inefficaces, inadaptés ou iatrogènes alors qu’il existe des solutions, à base de compléments alimentaires ou de plantes, qui peuvent remédier à ces problèmes de santé, quand elles sont conseillées de manière individualisée. Autre domaine où il y a une forte attente de la population : la prévention. La maladie est souvent la conséquence d’états intermédiaires non traités. Un exemple frappant : le diabète, véritable maladie de civilisation, est dépisté lorsque la glycémie est supérieure à 1,27 g/l. Or, aujourd’hui de nombreuses études tendent à démontrer que les personnes atteintes d’un syndrome polymétabolique ont des risques accrus de développer un diabète ou un accident cardiovasculaire, ces pathologies étant les suites logiques de cet état intermédiaire. Autre problématique à prendre en compte dès le plus jeune âge, la surconsommation de sel – 8 g/jour en moyenne/habitant alors que l’OMS recommande moins de 5 g/jour – avec le déséquilibre de plus en plus grand
du rapport sodium/potassium, principal facteur de risque d’hypertension et de maladies cardiovasculaires. Il est aujourd’hui possible d’agir et de modifier les comportements avec une information nutritionnelle favorisant le changement, des conseils simples et opérationnels. Qu’il s’agisse de la prise en charge de troubles fonctionnels ou de gestes de prévention personnalisés, le groupe Pileje a développé avec les médecins et ses pharmaciens partenaires, des produits, outils et formations, dans un dialogue et une écoute permanente avec les patients. Cette médecine de santé dont nous revendiquons la place dans l’offre thérapeutique moderne construit sa recherche en collaboration avec de grands organismes (INSERM, INRA, Institut Pasteur…) et se renforce avec la formation continue, grâce aux très nombreuses rencontres organisées chaque année. En 2009, nous avons conduit près de 600 réunions avec des professionnels de santé et réuni plus de 25 000 consommateurs depuis 2006 lors de conférences sur l’alimentation santé sous l’égide de notre Fondation d’entreprise, en synergie avec les mairies et écoles. Forts de nos brevets, équipes de recherche, innovations industrielles et de notre position de pionnier dans de nombreux domaines (probiotiques depuis 1991), le groupe PiLeJe est heureux d’apporter à son niveau, modestement par rapport à l’ampleur du chantier à venir, des moyens aux professionnels pour remplir pleinement leurs missions de santé. Christian Seyrig, Pharmacien Directeur général du groupe PiLeJe
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ENTREV
Olivier RESANO
L’automatisation moins chère et plus rentable que ce qu’en pensent les pharmaciens ! Il existe aujourd’hui une large gamme de produits d’automatisation correspondant à des besoins différents. Tous les types d’officines peuvent donc trouver la solution leur correspondant le mieux en termes de productivité et/ou de confort. Comment évolue l’automatisation des officines ? Entretien avec Olivier RESANO, directeur commercial APOTEKA, leader du marché français.
COMMENT ANALYSEZ-VOUS L’ÉVOLUTION DE L’OFFICINE FRANÇAISE ? Depuis quelques temps, on entend dire que le nombre de boîte par ordonnance a diminué et va diminuer de manière drastique. Hors il n’en est rien car sur 10 ans, cette diminution n’a été que de 6 %. En parallèle, l’impact de l’augmentation du nombre de prescriptions est bien plus important (vieillissement de la population, baby boomer en âge de retraite, et allongement de la durée de vie). Ceci oblige notre système de santé à essayer de figer le montant de la facture globale avec le blocage des prix, les déremboursements partiels ou totaux, les génériques... En clair tenter de diminuer le prix moyen d’une boîte prescrite et remboursée car le volume augmente et continuera ainsi durant les 15 prochaines années. Les pharmacies ont de plus en plus d’ordonnances à traiter, mais pour un C.A. stagnant ; donc au mieux, travailler plus pour gagner autant !
EN
QUOI L’AUTOMATISATION
PEUT-ELLE AIDER LES OFFICINES À SE DÉVELOPPER
?
CERTAINS
PHARMACIENS PENSENT-ILS ENCORE QUE L’AUTOMATISATION N’EST PAS FAITE POUR EUX
DIFFÉRENTES TECHNOLOGIES
PROPOSÉES FOURNISSENT DONC DES SERVICES DIFFÉRENTS POUR
Tout simplement en augmentant la productivité afin de maîtriser la masse salariale, tout en améliorant la qualité de service. Avec 700 officines qui ont choisi nos produits en France, nous prouvons tous les jours que nos solutions sont les meilleurs outils de productivité. D’ailleurs, de plus en plus de comptables appuient notre discours : augmentation du chiffre d’affaires supérieur à la moyenne, augmentation de la productivité, augmentation de l’EBE et donc de la valeur de revente de l’officine.
POURQUOI
LES
?
Malgré le développement du marché, certaines craintes ou idées faussent persistent. Tout d’abord, beaucoup pensent que les automates et les robots sont tout simplement proposés à un prix trop élevé. De plus en plus de témoignages montrent pourtant qu’aujourd’hui, des officines rentabilisent leur investissement à partir de 950 € H.T. par mois sur 6 ans en optant pour un automate bien dimensionné. Ensuite, la course au « marketing technologique » a vu apparaître des produits très onéreux, high-tech mais très lents et ne pouvant pas gérer une part importante du stock pour des raisons techniques. S’en suit une impression de complexité et de non rentabilité qui fait peur à certains pharmaciens.
DES PRIX TRÈS VARIABLES ? Tout à fait et dans certains cas, l’investissement le plus onéreux est loin d’être le plus rentable, quelle que soit la taille de l’officine concernée ! C’est pour cela que nous proposons une gamme variée qui va de la rentabilité maximale en automatisant la délivrance de 90 % des boîtes prescrites avec notre automate APOTEKA jusqu’au confort maximal en délivrant plus de 98 % des boîtes prescrites avec notre robot indépendant OMEGA en complément de l’automate. Il existe aussi des solutions intermédiaires et évolutives qui permettent d’optimiser l’investissement initial. La différence de prix est très variable suivant la solution retenue ! Il faut donc étudier les besoins réels sans oublier surtout de choisir le bon compromis entre retour sur investissement et fonctions « confort » perçues.
QUELS
CONSEILS
PROMULGUERIEZ-VOUS AUX PHARMACIENS ? L’investissement dans une automatisation rentable n’est pas aussi onéreux qu’on peut le penser mais il faut étudier de près quelles économies réelles sont apportées par tel ou tel type de machine. Il y a énormément de différences dans les offres et les titulaires doivent donc prendre du temps pour comparer les services rendus, notamment aux comptoirs, point stratégique pour réussir son automatisation ! Olivier RESANO, Directeur commercial d’Apoteka
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Loïc BUREAU
Phytothérapie raisonnée l’opportunité d’une pratique professionnelle de santé Entre les phytomédicaments d’usage traditionnel et les compléments alimentaires à base de plantes, la phytothérapie raisonnée représente une pratique alternative pour le pharmacien.
QU’EST
CE QUE LA
PHYTOTHÉRAPIE RAISONNÉE ? Depuis l’avènement des compléments alimentaires, la confusion règne autour des produits à base de plantes. D’un côté la phytothérapie traditionnelle avec les phytomédicaments à dossier d’AMM allégé d’évaluation pharmacoclinique ; de l’autre une « pseudo-phytothérapie » commerciale avec des compléments affublés d’allégations souvent fantaisistes, et soutenue par la publicité … Le pharmacien, un peu perdu, essaie, comme il peut, de répondre à la demande. Soit on laisse faire cette situation et la phytothérapie va disparaître progressivement de l’officine, soit on essaie de la défendre. La phytothérapie raisonnée s’inscrit dans le courant de la médecine basée sur les preuves. Tout simplement, il s’agit d’une pratique raisonnée de la phytothérapie, basée sur l’ensemble des données pharmaco-cliniques publiées. Les plantes, leurs formes d’emploi et les posologies associées sont choisies en fonction des données de l’évaluation en termes d’efficacité.
POUVEZ-VOUS ÊTRE PLUS PRÉCIS ? La présence d’une plante dans un produit ne suffit pas. Celle-ci doit être présente en quantité suffisante maté-
rialisée par une teneur en traceur pertinent. Pour une indication donnée, selon la plante, il est préférable d’utiliser un extrait ou de la poudre. Par exemple, la poudre de prêle est reminéralisante alors que l’extrait est diurétique. Pour certaines plantes la forme la plus adaptée est la poudre (harpagophytum, gingembre, fucus, ginseng, séné) alors que pour d’autres c’est l’extrait (cassis, vigne rouge, artichaut, fumeterre, orthosiphon).
COMMENT
ACCÉDER AUX
DONNÉES D’ÉVALUATION PHARMACO-CLINIQUES
?
Plusieurs ouvrages de référence existent (Bruneton, Anton, Ernst). Des monographies peuvent être consultées sur des sites internet officiels (ESCOP et EMEA en Europe, Santé Canada). Tous les ans, plus de 10 000 publications concernent les plantes médicinales. La croissance du nombre de publications est exponentielle. Les pratiques professionnelles peuvent ainsi évoluer en fonction de l’état des connaissances.
CONCRÈTEMENT, COMMENT PROCÉDER À L’OFFICINE ? La formation continue des équipes officinales est la première action à mettre en œuvre. Pour faciliter l’accès à la formation continue, IFAS vient de lancer un ensemble de modules de formation à distance en phytothérapie. Pour simplifier encore cette démarche un livre est en préparation sur ce sujet spécifiquement destiné aux pharmaciens. Sa parution est prévue pour 2010. La
seconde est de repenser le référencement produit et la troisième de faire une sélection et de construire une offre conseil.
QUELLES
AUTRES
RECOMMANDATIONS OU PRÉCONISATIONS
?
Opter pour un merchandising conseil et non plus de marques ; adapter la politique de prix, essayer de s’affranchir de la publicité et globalement adopter une attitude de conseiller santé et non plus de distributeur. Une communication personnalisée avec, par exemple, des fiches conseils pertinentes et le rappel en vitrine sont autant de moyens de différentiation et de valorisation.
EN CONCLUSION, COMMENT QUALIFIER LA PHYTOTHÉRAPIE RAISONNÉE
?
La valeur ajoutée Santé est un levier de la réussite du pharmacien. Les enjeux de la phytothérapie raisonnée vont plus loin que la bonne pratique professionnelle officinale et la réponse aux attentes des patients. Elle doit devenir une thérapeutique complémentaire à la médecine conventionnelle et une véritable alternative à l’allopathie dans certaines indications. Loïc BUREAU, Dr en pharmacie, DEA pharmacochimie, est directeur de l’Institut de Formation des Acteurs de Santé (IFAS) et Professeur associé à l’UFR pharmacie de Rennes 1. Contact : bureau.loic@hotmail.fr
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Anne BAILLE
Ranbaxy : un génériqueur pas comme les autres Fort d’une large gamme et d’un portefeuille constamment étoffé, Ranbaxy entend devenir un partenaire de premier plan pour les pharmaciens.
outil industriel de qualité qui permet au groupe d’être fournisseur des principaux groupes pharmaceutiques mondiaux. Le rapprochement récent avec Daïchi Sankyo va accroître les synergies et accélérer la sortie de nouvelles molécules.
Implanté depuis 2004 dans l’Hexagone, RPG est la filiale française d’un groupe indien créé en 1961. Leader sur son marché domestique et sur le marché asiatique, il entend jouer un rôle de premier plan sur le marché européen, et en particulier en France. Comment ? En maintenant un rythme soutenu de mises sur le marché et en offrant ses gammes de diagnostics et de soins LINEA à forte rentabilité.
NOMBREUX SERVICES POUR LES PHARMACIENS Ranbaxy peut également miser sur son statut de leader en identité parfaite qui lui permet de présenter des génériques ressemblant le plus possible aux princeps tant dans leur goût que dans leur aspect extérieur et dans leur forme en particulier. La lisibilité et la clarté du packaging favorisent la délivrance et l’observance. Les boîtes des médicaments bénéficient toutes d’un double code couleur d’identification, avec un espace dédié à la notification du princeps, ce qui renforce leur sécurité d’utilisation.
PRÉSENT
SUR QUATRE
CONTINENTS Le portefeuille, déjà riche de près de 250 références qui proviennent des 25 sites de production du groupe ainsi que d’un réseau de partenaires industriels européens, s’étoffe au rythme de plus de 3 nouvelles références produits par mois. Répartis sur quatre continents et tous agréés par les agences internationales (AFSSAPS, EMEA, FDA et MHRA), les sites fabricants de Ranbaxy forment un
Les services proposés aux pharmaciens sont enfin une arme essentielle dans le développement que Ranbaxy entend mener en France. De nombreux accords sont conclus avec l’ensemble des grossistes hexagonaux et le laboratoire est doté d’un site internet www.ranbaxy.fr pour commander facilement, compatible pharma ML.
UNE
NOUVELLE GAMME DE
COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES Quant à son nouveau segment, le marché des compléments alimentaires, chahuté actuellement comme l’ensemble du marché pharmaceutique, il représente une réelle opportunité. L’estimation du marché global est en pleine expansion, elle atteindrait un milliard d’euros en valeur. L’officine comptabilisant à elle seule 59 % des ventes soit un CA de 630 millions d’euros. Afin de redynamiser le tonus des patients et répondre à toutes leurs attentes au quotidien, Ranbaxy a conçu une gamme LINEA ORO composée d’une association de multivitamines et minéraux, de probiotique et de magnésium B6. Cette gamme a la particularité d’être sans sucre, adapté au nomadisme grâce à son stick et accessible à tous en terme de prix. Celle-ci est complétée par une gamme de soins LINEA Care et une gamme de tests diagnostics LINEA Test, toujours avec la même philosophie. Anne BAILLE, PDG Ranbaxy
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ENTREV
Françoise ROSENBLATT
Allo Parents bébé Un soutien nécessaire relayé par les pharmaciens Un nouveau-né peut être source de bonheur, mais aussi d’angoisse. Quand les parents ne savent plus quoi faire, ils peuvent appeler le premier Numéro Vert anonyme et gratuit d’aide à la relation parents-bébé. Du lundi au vendredi, de 10 h à 13 h et de 17 h à 21 h, le 0800 003 456 propose, écoute et dialogue ; soutien et accompagnement ou encore orientation. Selon l’étude réalisée par TNS-Sofres en janvier 2008 pour Enfance et Partage, 1 mère sur 5 – soit près de 50 000 femmes – ne sait pas vers qui se tourner pour trouver de l’aide face aux réactions et au comportement de son bébé, ainsi qu’à ses propres sentiments. C’est pour pallier cette absence qu’Enfance et Partage a créé en février 2008 Allo Parents Bébé. Cette ligne d’écoute et de soutien répond à un besoin qu’Enfance et Partage, association qui lutte depuis plus de 30 ans pour la reconnaissance et la défense des droits des enfants, avait identifié au cours des dernières années à travers son expertise.
UN
NOUVEAU BESOIN
: L’AIDE
À LA RELATION PARENTS-BÉBÉ Un réel besoin d’accompagnement de la cellule familiale s’affirme car la grossesse et la naissance ne sont pas toujours vécues comme des événements heureux. Même lorsque la naissance est vue comme une bonne nouvelle, la réalité des premières semaines avec un bébé à la maison ne correspond pas toujours à l’idée que le jeune couple
s’en faisait. L’apprentissage des gestes de la vie quotidienne avec un nourrisson, le manque de sommeil, l’incompréhension et l’inquiétude devant les pleurs du bébé peuvent être vécus comme des expériences déstabilisantes. D’autant qu’avec la brièveté des séjours en maternité et la rupture fréquente de la transmission mère-fille, cet apprentissage se fait au jour le jour, sans les repères et les soutiens traditionnels sur lesquels des générations de jeunes accouchées se sont appuyées.
QUESTIONS
DE PUÉRICULTURE
OU APPEL DE DÉTRESSE ? Environ 80 % des appels concernent trois grands thèmes de la vie quotidienne d’un nouveau-né, c’est à dire l’allaitement, l’alimentation et les troubles digestifs, les pleurs et le sommeil, et enfin la fatigue de la mère accentuée par le baby blues. 20 % des appels sont de véritables appels de détresse. Derrière des questions concrètes et pratiques de puériculture ou d’éducation peuvent se cacher de véritables demandes d’aide et d’accompagnement que l’entourage n’a pas décelées ou auxquelles il n’est pas en mesure de répondre.
UN
CENTRE D’ÉCOUTE
ET DE SOUTIEN GÉRÉ PAR DES PROFESSIONNELLES DE LA PETITE ENFANCE Trois psychologues, deux puéricultrices et une assistante sociale composent l’équipe des écoutantes d’Allo Parents Bébé. Elles sont placées sous la responsabilité de Françoise Rosenblatt, ancien cadre infirmier de pédiatrie. Dotées d’une empathie naturelle à l’égard de leurs interlocuteurs, elles ont été recrutées en fonction de leurs com-
pétences médico-sociales dans les domaines de la petite enfance et selon des critères de sélection très précis, parmi lesquels une expérience clinique en milieu hospitalier. Elles bénéficient d’un encadrement de proximité et d’un training professionnel régulier et se réfèrent dans leur pratique quotidienne à un cahier des charges. Une supervision mensuelle animée par une psychologue clinicienne psychanalyste complète le dispositif.
TROIS
MISSIONS Écouter et dialoguer est la première mission d’Allo Parents Bébé, car être écouté est un besoin fondamental. Chez Allo Parents Bébé, l’écoute n’est assortie d’aucun jugement de valeur, d’aucune appréciation morale, ce qui fait souvent la différence avec l’entourage familial, amical ou relationnel de l’appelant. Soutenir et accompagner, ensuite, car la transmission du « savoir-vivre avec un nourrisson » n’est pas toujours possible entre mère et fille. La troisième mission d’Allo Parents bébé est d’orienter. L’écoutante sert de relais pour diriger l’appelant vers d’autres professionnels socio-médicaux : PMI, médecin généraliste, pédiatre. Il est intéressant de noter qu’en août 2009, 36,3% des appels provenaient de l’Ile-de-France, 12,6 % de la région PACA. Dans ces régions existe un véritable travail de relais d’information et de soutien. Les professionnels de la santé, notamment les pharmaciens, sont des relais d’informations essentiels pour faire connaitre Allo Parents Bébé. Des kits d’informations composés d’affichettes et de flyers sont disponibles sur simple demande à contacts@alloparentsbebe.org. Françoise ROSENBLATT
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ENTREV
Claude BAROUKH
Les Préparations des Doses à Administrer
en question
Les préparations des doses à administrer posent problème tant en ville qu’en Ehpad. Qui peut les préparer ? Pour qui ? Comment ? selon quelles règles. Autant de questions auxquelles la FSPF s’emploie à reprendre par la voix de Claude Baroukh. La profession s’est vue soumettre il y a quelques mois par le Ministère de la Santé un projet de décret relatif aux PDA (préparations des doses à administrer), ainsi qu’un arrêté relatif aux bonnes pratiques de dispensation des médicaments. L’idée étant qu’elle analyse ces textes et surtout donne son avis éclairé... Après une étude approfondie de ces documents, et forte de la connaissance qu’elle a du terrain, la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France (FSPF) a formulé une réponse, assortie des modifications qu’elle souhaitait pour la profession. Si, à l’heure actuelle, aucune nouvelle mouture n’est encore parue, il est à noter que le projet décrit la préparation des doses à administrer comme un acte pharmaceutique. La question de savoir « par qui ? » devrait être ainsi résolue... Ce qui représente une réelle victoire pour la FPSF.
POUR
QUI ? La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France a toujours défen-
due la même la réponse : pour ceux qui en ont le plus besoin, c’est à dire tous les patients qui ne seraient plus en mesure de gérer d’une manière sécurisée leurs traitements médicamenteux. Ceci implique, compte-tenu du vieillissement de la population, qu’à un horizon de cinq à dix ans, la préparation des doses à administrer sera un acte qui concernera plusieurs millions de personnes.
réaliser les PDA suivant les bonnes pratiques de dispensation, et non un protocole figé. Par ailleurs, il faudra s’assurer que le déconditionnement du médicament soit légal, afin que le pharmacien d’officine ne puisse pas être mis en cause pénalement. D’un point de vue juridique, le déconditionnement représente une atteinte au droit des marques car la notice n’est plus délivrée en même temps que le médicament...
ET
Enfin, les modalités de prise en charge par les organismes obligatoires ou complémentaires doivent faire l’objet de discussion afin que les PDA puissent être à la portée de tous les patients qui en auraient besoin. La meilleure observance du traitement devrait être l’objectif de tous les acteurs du système de soins.
COMMENT ? Il faudra dès-lors gérer cette activité chronophage pour le pharmacien et son équipe. Comment ? Tout d’abord, en obtenant l’inscription de la PDA comme un acte de nomenclature pharmaceutique, assorti d’une tarification. En effet, le « SPR » (Service pharmaceutique rendu) d’un tel acte n’est plus à démontrer. Il serait en conséquence inconcevable que ce travail soit fait bénévolement, car cette prestation, qui nécessite, encore une fois, du temps de travail, mais également une qualification et une responsabilité, mérite en toute légitimité d’être accompagnée d’une rémunération spécifique. Ensuite, il devrait être admis que ce service puisse être rendu par toutes les officines qui souhaitent le proposer à leurs patients. Ceci implique une multiplicité des systèmes permettant de
Encore une fois, nous sommes tout à fait d’accord pour accompagner les PDA, mais avec une rémunération à la clé. La rémunération « à la capitation » est d’ailleurs une possibilité de rémunération envisagée par la FSPF. Reste à savoir ce que prendront en compte nos autorités de tutelle sur ce dossier complexe à multiples entrées... Claude BAROUKH, Chargé de la prospective en lien avec l’économie et l’exercice professionnel à la FSPF
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ENTREV
Cyril BORONAD
Prendre le cap du Ph@re Rompre l’isolement avec un réseau ville - hôpital Apparu au siècle précédent, les réseaux sont désormais bien ancrés dans l’offre de soins. Les dernières évolutions de la profession leur offrent de nouvelles perpectives.
VOUS
AVEZ CRÉÉ IL YA
5
ANS
UN RÉSEAU DE PHARMACIENS VILLE
-
HÔPITAL.
QUELLE A ÉTÉ
VOTRE DÉMARCHE ? Notre réseau PH@RE « les Pharmaciens en réseau » a été effectivement créé en 2004, sous statut d’association de loi 1901 et comporte aujourd’hui plus de 500 membres. C’est un réseau accessible à tous (patients, entourage, professionnels de la santé) et articulé autour de deux missions prioritaires : l’information et le bon usage des médicaments auprès des professionnels de la santé et des patients, et l’amélioration de la coordination entre professionnels de la santé de ville ou à l’hôpital (pharmaciens essentiellement), entre professionnels de la santé et patients. Elaboré à l’époque de la sortie massive de médicaments de la réserve hospitalière, PH@RE, avec l’aide des répartiteurs, a mis au point des préannonces pour en informer les pharmaciens de ville. Dans un deuxième temps, des fiches produits sont envoyées aux pharmaciens d’officine. Enfin, lors de la sortie du patient de l’hôpital une lettre de liaison hôpital-ville est jointe à l’ordonnance de sortie.
AUJOURD’HUI LA SITUATION A CHANGÉ. QUELLES SONT VOS DIFFÉRENTES ACTIVITÉS ? Le volet Formation continue de jouer un rôle important. PH@RE, qui est agréé
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au niveau national pour les hospitaliers et les officinaux, organise 5 soirées de formation à thèmes par an à destination commune des pharmaciens d’officine et hospitaliers. Environ 80 à 100 personnes assistent à chaque session. Cette année, PH@RE a débuté en parallèle un cycle de journée de formation plus spécifique aux pharmaciens hospitaliers. Au cours de ces séances, de nombreux experts, médecins et pharmaciens, interviennent et les vidéos et diaporamas sont ensuite disponibles sur le site PHAREMED (www.pharemed.com). Les autres actions portent sur l’élaboration puis le déploiement de projets de santé publique : Evaluation d’une coordination hôpitalville sur l’observance des médicaments en post infarctus ; Campagne d’information sur le dépistage et la prévention de l’insuffisance rénale chronique ; Mise en place d’un réseau de pharmaciens sentinelles sur la santé et la qualité de l’air…
QUEL
EST L’INTÉRÊT POUR
UN PHARMACIEN D’OFFICINE D’APPARTENIR À UN RÉSEAU COMME PH@RE ? Le pharmacien d’officine est effectivement déjà bien occupé par ses tâches quotidiennes. Mais il peut se sentir isolé, notamment devant certains patients ou pathologies particulières. Le réseau est là pour apporter soutien et informations très rapidement, via le site ou en contact direct en cas de question sur un traitement ou une pathologie. Les soirées de formation ou de débat permettent à l’ensemble de l’équipe pharmaceutique de trouver une information de qualité.
Le réseau PH@RE permet aussi de décloisonner la pratique ville-hôpital afin d’éviter que les patients ne soient perdus, en mettant en place une continuité dans la prise en charge du patient après sa sortie d’hôpital. Par ailleurs, en appartenant au réseau les officinaux deviennent des forces de proposition. Notre objectif est aussi de démontrer, dès que cela est possible, la valeur ajoutée de notre profession réunie dans la prise en charge des patients.
COMMENT VOYEZ VOUS L’AVENIR DE PH@RE ET DES RÉSEAUX EN GÉNÉRAL POUR LES 5 ANS À VENIR ? La Loi HPST récemment votée montre la volonté d’améliorer la qualité du système de santé en France. La réforme met l’accent sur l’accès de tous aux soins, le décloisonnement entre l’ambulatoire, l’hôpital et le médico-social, l’amélioration de la prise en charge des maladies chroniques, la santé des jeunes et, d’une manière générale, la coordination du système de santé. Dans ce contexte, les réseaux comme le nôtre ont toute leur place, en termes de collaboration entre les acteurs et d’amélioration de la qualité de l’offre de soins. Le défi restant est d’obtenir un label de pharmacien de santé publique et une valorisation de ces nouvelles actions qui rentrent dans le cadre des soins pharmaceutiques. Ces 2 sujets sont les thématiques retenues par PH@RE pour 2010-2011. Cyril BORONAD, Pharmacien CH Cannes, Co Fondateur du Réseau PH@RE
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ENTREV
Annie COHEN WACRENIER
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur
les clauses essentielles d’un compromis
L’achat d’une officine constitue l’acte fondateur de l’activité du pharmacien qui devient alors titulaire. Autant dire qu’il convient d’être particulièrement vigilant, de telle sorte que ne surgissent pas, dès le commencement d’exploitation, de mauvaises surprises liées à l’insuffisance des informations recueillies. Explications de Mme Annie Cohen.
réparations, la taxe foncière, les travaux de mise en conformité sont-ils à la charge du locataire ? Le bail a-t-il été conclu pour une durée initiale supérieure à 9 ans ou est-il entré en vigueur depuis plus de 12 ans ? Dans l’affirmative, le loyer du bail renouvelé sera déplafonné, c’est-à-dire que son augmentation ne sera pas plafonnée à une indexation sur l’indice INSEE du coût de la construction.
PEUT-ON
LICENCIER DU
PERSONNEL À LA DATE DE PRISE
AU MOMENT DE LA CESSION ? Le bailleur ne peut subordonner son autorisation de consentir à la cession du droit au bail en contrepartie d’une augmentation du loyer. Mais attention : sans bail, pas de licence et sans licence, pas de pharmacie. Aussi, les déclarations du vendeur doivent être précises. Elles doivent en particulier révéler s’il existe des risques de non renouvellement du bail à son échéance, en regard des incidents de paiement qui auront pu emailler les relations contractuelles.
DE POSSESSION ? Gare aux prévisionnels qui envisageraient d’emblée le licenciement d’un ou plusieurs salariés au motif que la masse salariale est trop importante pour permettre le remboursement de l’emprunt qui finance l’acquisition. Il ne s’agit pas, au sens de la jurisprudence de la Cour de Cassation, d’un motif économique. Le risque judiciaire est donc important. Existerait-t’il des salariés en congé parental ou en arrêt maladie depuis de nombreux mois, au point que le vendeur ait oublié jusqu’à leur existence ? Peu importe ! Lors de leur retour dans l’entreprise, le nouveau titulaire a l’obligation de les reprendre.
Certaines clauses du bail modifient l’équilibre d’un contrat : les grosses
PEUT-ON EXIGER DU VENDEUR QU’IL MAINTIENNE LE CHIFFRE
LA
SITUATION LOCATIVE
EST-ELLE RENÉGOCIABLE
D’AFFAIRES JUSQU’À LA DATE DE CESSION ? En pratique, cela pose des difficultés car la baisse du chiffre d’affaires peut avoir une cause extérieure au vendeur (par exemple des déremboursements). En revanche, il faudra s’attacher à détailler la consistance du chiffre d’affaires : • l’officine réalise-t-elle une partie de son chiffre d’affaires avec des collectivités ? • existe-t-il des rétrocessions ? • l’officine perçoit-elle des honoraires liés à la transmission d’analyses médicales ? • quelle est la proportion du chiffre d’affaires réalisé en traitements lourds ? • quel est le taux de substitution ?
L’ACQUÉREUR
EST IL TENU DE
POURSUIVRE TOUS LES CONTRATS PRÉCÉDEMMENT SOUSCRITS ? Les contrats de location, leasing, maintenance, doivent entrer dans le champ de la négociation du prix de vente ; car s’ils ne sont pas poursuivis par l’acquéreur, il appartiendra au vendeur de les résilier, à charge pour lui d’acquitter la totalité des échéances restant dues jusqu’à la fin du contrat. Annie COHEN WACRENIER, Avocat à la cour, ACW Conseil
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ENTREV
Gérard VAËL
Maîtriser le coaching officinal : Quelles sont les pratiques adaptées à l’officine ? Alors que le XXe siècle a été essentiellement consacré aux sciences physiques, le XXIe sera celui des sciences de la vie. Une vie plus longue, qui necessite de recourir au coaching. La pratique du pharmacien, fondée pour l’essentiel sur le savoir-faire du médicament, avec un positionnement à dominante « distributeur », est révolue. Le pharmacien d’aujourd’hui, centré sur le patient, est devenu un fournisseur direct de soins et de services, allant de la prévention de la maladie jusqu’au suivi thérapeutique. Il est désormais un acteur clé dans la promotion du bienêtre, dans l’éducation du patient et dans la prévention de la maladie. Il contribue aussi activement à la gestion de la maladie en collaboration étroite avec les médecins prescripteurs.
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C’est ainsi que les pharmaciens sortent aujourd’hui de leur rôle originel et multiplient leurs approches novatrices un peu partout dans le monde. Au Portugal, les pharmaciens peuvent vacciner leurs patients contre la grippe. En Suisse, ils animent des cercles de qualité avec des médecins pour améliorer leurs pratiques de prescriptions et, in fine, baisser les coûts pour la collectivité.
CATALISEUR DANS UN PROCESSUS DE DÉVELOPPEMENT La morosité du contexte mondial actuel active le processus d’évolution tant personnelle que professionnelle. L’individu vit des moments difficiles. Il a besoin d’aide, de conseils, de processus pour se situer, trouver ses repères et avancer. Ce besoin d’accompagnement a d’abord été ressenti en France dans le monde du sport puis dans les grandes entreprises depuis les années 1990. C’est le terrain du coaching.
Entreprendre un coaching n’est évidemment pas la seule façon d’avancer, cela deviendrait alors une sorte d’obligation sociale, une mode. Certes, le mot coaching est à la mode mais il reste inconnu. Qu’est-ce que c’est ? A quoi cela sert-il ? Combien de temps cela prend-il ? Il est utile de comparer coaching, conseil et formation. Plusieurs types de coaching existent et de multiples définitions se cotoient au sein de la profession. Simplement, le coaching peut se définir comme une série d’entretiens entre un coach et un coaché dont le but est d’aider le coaché à réaliser concrètement les domaines de vie qui sont importants pour lui et à progresser avec succès sur la ou les thématiques retenues. Le coach accompagne donc le coaché, déboussolé, là où il veut aller quand son chemin est bloqué. L’individu n’a plus d’objectif, ses peurs sont réelles, il n’est plus en phase avec ses valeurs,
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ENTREV Quelques exemples de faits énoncés par un titulaire en guise d’illustration : certains des membres de mon équipe reprochent mon absence du comptoir et d’autres la souhaitent… Je suis obligé d’aller régulièrement à la pêche aux informations… J’ai un emploi du temps surchargé et n’arrive pas à dégager du temps … Je suis cassant quand la pression monte. Avec des titulaires associés le coach focalise son premier travail sur leurs objectifs communs et leurs valeurs. Sont-ils faits pour faire ensemble ? Quelle est leur vision commune de leur officine ? ses motivations ou bien il ne sait plus comment faire. Le coach fonctionne comme un catalyseur dans un processus de développement. Avec le coaché, il définit les objectifs, les moyens, les résultats puis s’en va.
ANALYSE
DE LA SITUATION Le coaching est soit centré sur la personne (c’est le coaching de réalisation de soi qui se développe sous cette forme dans le Grand Public), soit centré sur les acteurs de l’entreprise, quelle que soit sa taille, petite comme celle de la pharmacie d’officine ou plus importante. Les entreprises y ont de plus en plus recours en s’adressant à des coachs professionnels extérieurs ainsi qu’à des coachs internes. Contrairement au conseil, le coach ne pose pas de diagnostic, ne donne pas ses solutions et ne prescrit rien. Il permet au coaché de faire une analyse de la situation qu’il souhaite explorer pour un mieux être et de décider des actions à entreprendre pour y contribuer. L’objectif : lui permettre de se poser les bonnes questions, y apporter ses réponses et faire émerger ses solutions avec les conditions de mise en œuvre et de succès. Dans cet accompagnement, le coach représente un point d’appui, un levier avec une méthodologie structurée. Il se positionne comme un technicien, avec bienveillance mais sans complaisance. Si l’officine connaît des difficultés, le titulaire peut nier complètement ces difficultés et ne pas y faire face (« il n’y a rien à faire ! »). Il peut aussi en traiter les effets secondaires (stress et émotions) de façon négative (médicaments, manger, boire…) et de façon positive (yoga, nager, respirer…). Le titulaire peut aussi vouloir gérer la difficulté. La gestion de la difficulté est
une approche de la réalité comme une gestion de projet. On cherche des ressources, on planifie, on s’inscrit dans le temps avec une mise en œuvre pour traverser la difficulté et « grandir ». Le coaching officinal revêt donc trois dimensions : – Bénéficier de l’accompagnement d’un coach pour éclairer une problématique et une prise de décision à fort enjeu ; – Manager les talents et les compétences pour faire « grandir » les collaborateurs ; – Valoriser l’acte pharmaceutique pour enrichir la relation client. Ce qui fonde la démarche de coaching relève autant de la résolution de problèmes que de la potentialisation des ressources et de l’optimisation de la performance. Un coach professionnel navigue entre les outils et méthodes adaptés à chacune de ces dimensions selon une démarche holistique (appréhender l’individu dans sa globalité), structurée et transparente. Voici un bref aperçu de chacune de ses dimensions avec un exemple pour l’illustrer.
BÉNÉFICIER DE L’ACCOMPAGNEMENT D’UN
COACH Le titulaire sera plus à même de prendre une décision à fort enjeu. Le coach propose un état des lieux de la situation qui doit permettre au coaché de répondre aux quatre questions clés suivantes: 1/ Est-ce que je sais vers où je veux aller ? (ma direction, mes objectifs) ; 2/ Est-ce que je sais pourquoi je veux y aller ? (mes valeurs et celles de l’entreprise) ; 3/ Est-ce que je sais ce qui m’empêche d’y arriver ? (mes freins) ; 4/ Est-ce que je sais comment y parvenir en terme pratique ? mon plan d’action ; Cette démarche fait émerger des blocages et des opportunités.
Illustration par un retour d’expérience Le contexte : Un pharmacien, Madame X, exerce depuis 10 ans dans le cadre d’une officine qu’elle a créée. Equipe fidèle, clientèle de quartier. Officine moyenne, croissance régulière. Bonne rentabilité… Son conjoint pharmacien, Monsieur X, cadre dans l’industrie pharmaceutique, quitte son activité. Ils se disent prêts à travailler ensemble. La demande : Nous souhaitons un avis et une aide extérieure pour ne pas faire d’erreur et réussir notre association. La reformulation des besoins et les questions à investiguer : Quel est le projet professionnel de Madame ? Souhait d’évolution, changements désirés ou non… Quel est le projet professionnel de Monsieur ? Ces projets coïncident-ils ? Sont-ils conciliables dans l’officine actuelle de Madame ? Si oui, quelle cohabitation est réaliste ? Places et rôles respectifs ? Si non, quel pourrait être leur projet commun ? Le cheminement du coaching a permis aux deux conjoints de se positionner et d’éclairer leur vision propre. La posture du coach permet de faire émerger leurs solutions sans influencer. Le cheminement très synthétisé a été le suivant: Les projets des deux conjoints ne coïncident pas. Madame souhaite garder sa qualité de vie (professionnelle & familiale) elle souhaite même être un peu plus disponible pour ses 3 enfants (9, 13 & 15 ans). Monsieur souhaite diriger une pharmacie avec un grand potentiel de développement. Pourtant ils ont l’envie et la volonté de travailler ensemble. La pharmacie de Madame ne répond pas aux critères de développement de
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ENTREV Monsieur et ne permettrait pas une cohabitation épanouissante ou chacun pourrait trouver sa place. De plus c’est l’officine de Madame aux yeux des clients et de l’équipe. Monsieur serait une pièce rapportée. La piste de l’association de Monsieur dans l’officine de Madame n’est donc pas pertinente. Vendre et acheter ensemble ailleurs est étudié. Ils réalisent qu’ils ne souhaitent pas quitter leur quartier (maison agréable, intégration sociale et scolaire, qualité de vie…) L’accompagnement de type coaching leurs permettra d’aboutir à la piste suivante : transférer et construire ensemble notre nouvelle pharmacie. A ce stade le «Conseil» a pris le relais du «Coach» pour étudier avec le couple d’associés les conditions de succès de leur projet d’entreprise officinal. Les résultats ont dépassé leurs espérances.
MANAGER
LES TALENTS
ET LES COMPÉTENCES POUR FAIRE
«
GRANDIR
»
LES COLLABORATEURS Le coaching peut être centré soit sur un membre de l’équipe ; soit sur la relation entres les membres (synergies, dynamique et cohésion de l’équipe). Les champs d’action du coaching sont multiples : l’amélioration de la performance, l’intégration d’un nouveau membre au sein de l’équipe officinale, le développement des talents au sein de l’organisation… Pour que l’équipe fonctionne correctement et soit performante, le titulaire doit se poser des questions spécifiques telles que : comment motiver mon équipe, choisir les responsables, fixer les objectifs, répartir les missions, s’assurer des compétences, gérer les conflits internes, animer, déléguer ? Quels sont les signes de reconnaissance, les règles affichées de fonctionnement, le stade de développement de l’équipe. (concept développé par Vincent Leenhardt, Les responsables de sens). S’agit-il d’un groupe d’individus qui font bien leur métier ou s’agit-il d’une équipe performante, régulée, avec une conscience collective, un réel sentiment d’appartenance où chacun peut être le porte-parole du groupe? Quels sont les leaders effectifs, de processus, de soutien, vers lequel l’équipe se tourne pour résoudre des problèmes de travail sur le plan technique, pour trouver la meilleure façon de travailler en équipe, pour résoudre les problèmes relationnels ?
Le coaching de l’équipe, c’est-à-dire l’intervention temporaire d’un coach auprès de l’équipe, a pour objectif de donner un coup de pouce au processus du groupe pour le débloquer, le mettre en dynamique. Nos quatre questions clés restent les mêmes : • Ma direction, ma vision de l’objectif ? • Mes valeurs et celles de l’entreprise ? • Mes peurs, mes préjugés ? • Mes compétences, ma stratégie ? Illustration par un retour d’expérience La demande : Un problème relationnel s’est installé entre une préparatrice et un pharmacien adjoint. Ce dernier ne sait comment améliorer la situation. Voici quelques termes de l’échange entre le coach et le coaché : Il : Elle est toujours en retard quand j’ouvre la pharmacie. Je dois faire la caisse et servir le client en même temps. Je ne supporte pas. Je : Quel est alors ton comportement avec elle ? Il : je suis très directif et plus exigeant. Je : Quel résultat cela peut il produire sur elle ? Il : peur, colère. Je : Que pourrais-tu faire pour obtenir un résultat plus positif ? Il : je ne sais pas, je perd patience. Je : Que pourrais-tu faire pour trouver de la patience ? Il : changer ma voix, parler moins fort, mois vite. Je : Quels seraient les effets sur elle ? Il : la mettre en confiance, diminuer les bruits de couloir, la contamination de l’équipe. Je : peux-tu essayer cette semaine ?
un verre d’eau et dîtes vous que c’est votre moment de paix. Je : Pouvez-vous imaginer une seule bonne chose à faire en arrêtant de fumer ? Elle : oui, reprendre le tennis. Je : pouvez-vous vous voir sur le court en train de vous amuser et de bouger ? Si, oui, pensez–y très fort à chaque envie de fumer. La connaissance des deux ingrédients du « changement d’habitude » que sont la répulsion à (trop boire, trop manger, trop fumer, trop bronzer….) et l’attraction à (la liberté, la beauté…) permet au pharmacien d’aider le patient à accéder à son bien-être. Le bien-être du patient est important. Etre bien dans l’officine est essentiel. C’est une des clés de la réussite de l’officine d’aujourd’hui, de demain, et constitue un des piliers de sa valeur ajoutée. Gérard VAËL, Conseil de Direction accompagne les Pharmaciens et leurs équipes depuis 1980 Coach Certifié MBTI 06 82 90 51 68 Dominique MARESMA, Docteur en Pharmacie Coach & Conseil RH En charge de la Formation et des RH dans l’Ind. Pharmaceutique jusqu’en 2008 06 50 01 75 91 Commerce Conseil International CCI consultants 25 rue de Ponthieu 75008 PARIS
VALORISER L’ACTE PHARMACEUTIQUE Pour « enrichir » la relation client, la connaissance et la maîtrise des techniques de coaching valorisent l’acte pharmaceutique et enrichissent la relation client. Illustration par un retour d’expérience Une patiente vient chercher sa boîte de nicorette et avoue ne pas réussir à se séparer de sa cigarette. Elle n’est donc pas assez engagée. Il lui manque du courage pour arrêter de fumer. Je dis : qu’est ce que vous aimez dans la cigarette ? Elle : une belle habitude, mon moment de paix 3 minutes sur mon balcon, mon rituel. Je : quand vous avez envie de fumer, allez sur votre balcon, 3 minutes avec
Si vous souhaitez prendre contact avec nous, nous serons très heureux d’échanger avec vous. Nos interventions sont dynamiques et opérationnelles. Elles font l’objet d’un contrat bi ou tripartite, imputable au budget formation ou au DIF. Il s’agit d’une démarche volontaire dans un cadre strictement professionnel. Les informations échangées sont confidentielles. Nos accompagnements débutent par un entretien exploratoire visant à définir l’objectif, la durée et le rythme des entretiens.
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ENTREV
Rémy COLLOMP
Pharmacien de santé publique fantasme ou réalité ? Le « Pharmacien de santé publique » est de plus en plus évoqué aujourd’hui dans le milieu pharmaceutique, mais aussi par le grand public.
CONSIDÉREZ-VOUS QUE C’EST UNE ÉVOLUTION OU UNE RÉVOLUTION ? Je dirais plus l’aboutissement logique de l’évolution et de la maturité de notre profession pharmaceutique, qu’elle soit officinale ou hospitalière. Celle-ci s’est profondément modifiée parallèlement à l’évolution du médicament. De la potion artisanale, le médicament est passé à un stade industriel avec initialement des exigences limitées à la qualité du produit puis désormais, la prise de conscience de la iatrogénie, du bon usage, de l’éducation thérapeutique jusqu’à la sensibilisation à la protection de l’environnement. Notre activité quotidienne porte désormais essentiellement sur la validation des prescriptions et le conseil. Celle-ci commence à s’enrichir avec de nouveaux concepts plus larges, mais restant toujours ciblés sur le patient ou la population générale (en prévention).
QUELLES
SONT LES
THÉMATIQUES DE CES MISSIONS DE SANTÉ PUBLIQUE IMPLIQUANT LE PHARMACIEN ? Dans son rapport de 2005, l’Académie Nationale de Pharmacie avait cité : – La prévention avec l’éducation en santé ; – Le dépistage auprès de la population générale visant une amélioration du taux d’adhésion de la population ; – Les soins (les nouvelles règles encore renforcées par la loi HPST nécessitent des liens plus étroits entre les pharma-
ciens et les autres acteurs : médecins, institutions pour une meilleure organisation des soins) ; – La vigilance. Par la transmission de ses sources de données, par sa fonction de relais d’informations ascendantes et descendantes dans le domaine du risque sanitaire, le pharmacien a ici également un rôle propre fondamental.
QUELS
SONT LES PRINCIPAUX
ATOUTS DU PHARMACIEN DANS CE CADRE ? Tout d’abord, la formation : pluridisciplinaire, de haut niveau, elle est une des mieux adaptées pour aborder l’ensemble des domaines de la santé publique, préparant ainsi le pharmacien à en devenir un des acteurs majeurs. Ensuite, le contact journalier que le pharmacien entretient avec la population fait de lui un observateur privilégié de l’état de santé de la population. N’oublions pas que c’est le seul professionnel de santé accessible gratuitement, sans rendez-vous, sur de très larges plages horaires. Dans son officine, espace libre et ouvert au public, il renseigne, informe, éduque, réconforte et explique avec confidentialité, s’associant ainsi au travail du médecin. Il peut détecter les personnes vulnérables ou à risques, identifier les besoins ou les dysfonctionnements. Il est, enfin pour les pouvoirs publics, un relais efficace pour diffuser des informations et recommandations de santé publique et pour favoriser la remontée d’informations du terrain vers les décideurs, jouant ainsi un rôle dans la veille et l’alerte sanitaires.
ALORS
TOUT EST ROSE ? Malheureusement nous sommes encore loin d’une situation satisfaisante. Si le concept de pharmacien acteur de santé publique est désormais acquis en
France avec le soutien de l’Ordre, des syndicats, et inscrit dans le code de santé publique et dans la nouvelle loi HPST, l’application de ces nouvelles missions nécessite des formations spécifiques, associant officinaux, hospitaliers et universitaires. Si notre compétence est déjà reconnue par le citoyen (voir les différents sondages), il n’en est pas de même pour les institutions qui font encore rarement appel aux pharmaciens de manière spontanée, et en ce qui concerne la valorisation (financière ou autre) de nos actions, celleci est encore bien loin ! C’est pourquoi nous devons absolument montrer à travers des projets concrets et validés l’impact réel du pharmacien de santé publique.
AVEZ-VOUS
DES EXEMPLES
DE CE TYPE DE PROJET ? Oui. Nous avons mené cette année durant la saison pollinique avec 30 officines des Alpes maritimes un projet avec remise de documents sur les pollens et les allergies aux patients, communication au niveau du comptoir du calendrier pollinique local avec toutes les semaines, taux de pollen, niveau de risque et conseil pharmaceutique correspondant. L’analyse des questionnaires complétés montre un accueil très favorable tant des patients que des équipes pharmaceutiques participantes. Ce réseau de pharmaciens sentinelles est désormais opérationnel et sera de nouveau déployé en 2010. Nous travaillons désormais à la création d’un label Pharmacien de santé publique qui serait délivré par des instances externes. Rémy COLLOMP, Pharmacien hospitalier, CHU de Nice Responsable du Laboratoire des Soins Pharmaceutiques et de Santé Publique Pôle Pharmacie, CHU de Nice
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Stéphane CORTHIER
La diversification comme solution Alliance Healthcare ouvre la voie à la répartition pharmaceutique de demain Face aux difficultés rencontrées par la répartition pharmaceutique, Alliance Healthcare France a su s’adapter en diversifiant sa gamme de services auprès des laboratoires et des pharmaciens. Maîtrise des dépenses de santé, montée en puissance des génériques, développement des ventes directes, fin des blockbusters… « Le secteur de la répartition connaît des difficultés depuis de nombreuses années. Pour répondre a ces mesures Alliance Healthcare s’est diversifié. » « Cette diversification se traduit à la fois par une croissance externe et interne. Alliance Healthcare France a ainsi étendu son offre en rachetant des sociétés spécialisées telles que la plateforme de répartition dédiée aux groupements, ORP (rachat en 2002).
GUICHET
UNIQUE Alliance Healthcare France s’est également développé dans les soins et le maintien à domicile, avec Locapharm, et dans la vente directe à l’officine, avec Pharmadep (acquisition en 2005). Enfin, l’entreprise a lancé ses propres gammes, avec Serum7 Boots Laboratories (crèmes anti-âges), Almus (génériques), Soltan (produits solaires) et Alvita (gamme blanche, produits orthopédiques, de soins et d’hygiène) ».
« Alphega Pharmacie, le réseau de pharmaciens indépendants d’Alliance Healthcare France, s’est également adapté aux évolutions du marché en proposant un nouveau service aux pharmaciens, Platinium. Celui-ci est un véritable guichet unique pour toutes les commandes de l’officine, avec la possibilité de s’approvisionner au fil de l’eau sur de faibles quantités. Il s’accompagne d’un programme de formation et de suivi juridique et marketing. Platinium, qui allie des avantages économiques à la finesse et à la qualité logistique de la répartition, permet donc aux pharmaciens de se concentrer sur leur valeur ajoutée : la relation et le conseil aux patients, en les déchargeant des contraintes du back office. »
CENTRALE D’ACHAT « Sur son métier traditionnel de grossiste-répartiteur, Alliance Healthcare France a développé il y a deux ans des offres combinant le savoir-faire et la souplesse d’approvisionnement de la répartition avec les conditions avantageuses du direct. L’offre Primo propose des remises optimales sur des produits OTC et Para avec des solutions de commande et de livraison adaptées aux ventes des pharmaciens. Ces derniers ont donc la possibilité de commander au fil de l’eau et à l’unité tout en bénéficiant de tarifs préférentiels équivalents à ceux de la vente directe. L’offre Duo propose l’équivalent pour les génériques. » « Alliance Healthcare France doit également s’adapter aux évolutions du
contexte législatif. Avec l’entrée en vigueur récente du décret sur les centrales d’achat, le législateur offre la possibilité aux grossistes-répartiteurs d’agir en centrale d’achat pharmaceutique pour le compte de pharmaciens. Ces derniers vont donc pouvoir bénéficier à la fois du savoir-faire des grossistes-répartiteurs et des conditions économiques du direct. Grâce à sa plate-forme dédiée aux groupements de pharmaciens, DirectLog, Alliance Healthcare France est capable d’apporter une réponse immédiate et opérationnelle à ce décret. »
PRESTATAIRE DE SERVICE « Face aux changements économiques et règlementaires du marché, le métier de grossiste-répartiteur a largement évolué ces dernières années. Son rôle ne se limite plus à distribuer des médicaments aux pharmaciens. Alliance Healthcare France est devenu un véritable prestataire de services à haute valeur ajoutée à destination des laboratoires et des pharmaciens. Aujourd’hui, grâce à son organisation en business units (répartition – forces de vente – maintien et soins à domicile), Alliance Healthcare France est en mesure de proposer une offre globale, combinant l’ensemble de ses services, aux pharmaciens et aux laboratoires. » Stéphane CORTHIER, Président-Directeur Général d’Alliance Healthcare France
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Joëlle HERMOUET
Les pharmaciens évoluent : un métier qui fait appel à de nouvelles compétences Le pharmacien a vu, sur ces dernières années, son métier évoluer de façon très rapide. De nouvelles compétences sont devenues nécessaires pour pouvoir exercer dans de bonnes conditions. Joëlle Hermouet du Cabinet Formaplus, intervient depuis plus de 20 ans en conseil et formation en merchandising et stratégie commerciale dans le milieu pharmaceutique.
COMMENT S’EST
STRUCTURÉE
L’ACTION DES PHARMACIES FACE AUX CHANGEMENTS DE CES DERNIÈRES ANNÉES DANS LA PROFESSION ? Il y a une vingtaine d’année la marge dégressive lissée et l’ouverture de la concurrence sur les produits de parapharmacie ont poussé les pharmaciens à mettre en place des moyens pour limiter le risque de baisse de marge dans leurs officines. Les pharmacies ont développé un plan d’action qui s’articulait autour de quatre grands axes : – la formation continue pour que les équipes puissent mettre en valeur leur compétence professionnelle auprès de leur clientèle ; – le merchandising pour rendre l’offre plus attractive dans leur espace de vente ; – la politique de prix pour développer les ventes et modifier l’image de l’officine vis-à-vis de la clientèle. Celle-ci risquait sinon de transférer ses achats vers les parapharmacies jugées « moins chères » ;
– L’animation produits pour apporter une dynamique à l’officine. Tous ces efforts ont donné des résultats. À présent le circuit pharmaceutique est reconnu comme étant un de ceux qui a le plus contribué au développement du marché des produits d’hygiène beauté, sur ces dernières années. La pharmacie a prouvé qu’elle avait les moyens de s’imposer sur ce secteur d’activité. Sont arrivées ensuite les vagues successives de déremboursements, le plafonnement des remises sur les génériques et les réductions des délais de paiement. Face aux risques économiques qu’entraînent toutes ces évolutions, les pharmaciens renforcent actuellement leurs compétences en gestion et en management.
QUELLES
DOIVENT-ÊTRE LES
PRIORITÉS DES PHARMACIENS POUR ENVISAGER L’AVENIR DE FAÇON PLUS SEREINE
?
Toute officine doit avoir aujourd’hui pour priorité la fidélisation de sa clientèle. Le comportement des patients évolue rapidement. Avec les déremboursements ils n’hésitent pas à faire quelques infidélités à leur pharmacie habituelle et sont tentés de s’orienter vers des officines qui leur proposent de faire des économies sur le prix de leur traitement. La pharmacie se trouve alors face à un dilemme : baisser ses prix sur les spécialités non remboursables, pour ne pas perdre de clientèle tout en maîtrisant sa marge et garantir une qualité de service à ses patients. L’enjeu se situe à présent sur tous les domaines d’activités de l’officine et plus particulièrement sur le médicament, cœur du métier de la pharmacie.
QUELLES SERONT LES FORCES DE L’OFFICINE DE DEMAIN ? La réussite de l’officine pour demain va reposer sur : – la compétence et la motivation des équipes pour apporter un conseil efficace au patient et le fidéliser ; – la communication pour valoriser le pharmacien dans son rôle de prévention et d’accompagnateur dans le suivi de la santé de ses patients ; – le plan d’assortiment pour que l’offre produits réponde aux attentes de la clientèle potentielle de la pharmacie ; – la politique d’achat et la politique de prix pour pouvoir proposer des prix « justes » et maîtriser la marge de l’officine ; – la politique d’animation du point de vente dont l’animation promotionnelle, pour développer et entretenir l’image de prix attractifs de la pharmacie et pour accélérer les rotations. L’animation sur des thèmes de conseil et de prévention, renforcera en parallèle l’image professionnelle de la pharmacie ; – le suivi régulier des tableaux de bord pour réagir en fonction de l’évolution des principaux ratios de gestion de l’officine. La sensibilité aux chiffres va devenir nécessaire. Ils nous aident en effet à prendre des décisions rationnelles. Les multiples compétences nécessaires aujourd’hui ne sont pas toujours réunies au sein d’une même officine, mais les moyens existent. Les groupements, les laboratoires, les grossistes, les prestataires spécialisés ont développé des services pour accompagner de façon efficace la pharmacie dans toutes ces phases d’évolution. Joëlle HERMOUET, FORMA PLUS
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ENTREV
Véronique MITON MONDAIN Florence LIEUTIER
Antibiotiques le bon usage devenu réellement automatique ? La France est l’un des pays les plus consommateurs d’antibiotiques et la conséquence en est une épidémiologie bactérienne particulièrement riche en germes résistants. Cette sur-consommation est également à l’origine d’accidents iatrogènes et de dépenses injustifiées.
QUELLES ONT ÉTÉ LES PROPOSITIONS NATIONALES POUR AMÉLIORER LA SITUATION
?
Plusieurs axes de réflexion ont vu le jour : Des campagnes « grand public » touchant essentiellement les pratiques de ville (Antibio quand il faut, les Antibiotiques ce n’est pas automatique...) ainsi que de nombreuses formations auprès des généralistes, permettant une franche diminution des prescriptions surtout chez les enfants et une diminution des résistances bactériennes notamment du pneumocoque. L’ANDEM, la HAS, puis une conférence de consensus de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF) publiée en 2002, ont jeté les bases de l’organisation souhaitable de la prescription des antibiotiques dans les établissements de soins.
ET AU NIVEAU LOCAL ? A l’exception de l’informatisation des prescriptions qui pourrait être opérationnelle en 2010/11, les principales actions connues pour améliorer la prescription ont toutes été mises en application au CHU de Nice : • ordonnance nominative spécifique à la prescription d’antibiotiques avec durée prévisionnelle inscrite ; • protocoles d’antibiothérapie basée sur le référentiel Antibiogarde disponible informatiquement ;
• une liste d’Antibiotiques à dispensation contrôlée en raison de leur large spectre ou de leur index thérapeutique étroit (délivrés pour 48-72 h et dont l’utilité devant être confirmée par la Cellule Interventionnelle en Anti Infectieux) ; • mise en place de référents, dont 2 praticiens temps plein ; • mise en place d’alertes : - Bactéries Multi Résistantes par le service de microbiologie et expertise du service d’hygiène sur la conduite à tenir ; - hémocultures, communiquées au praticien à l’infectiologue référent pour aider au choix optimal initial du traitement.
TRAVAILLER ENSEMBLE, UNE PARTICULARITÉ NIÇOISE ? Une des particularités de l’organisation niçoise est d’avoir créé deux cellules multidisciplinaires, validées en CME, qui travaillent ensemble. La CIAI, centrée sur la gestion des antibiotiques, qui repose sur la communication quotidienne d’un trio (microbiologiste, pharmacien, infectiologue). Le rôle des pharmaciens est pivotal dans ce système et certains d’entre eux sont dédiés à cette surveillance. La CAF, cellule anti-fongique, qui rassemble infectiologue mycologue pharmacien et hygiéniste et se réunit de façon hebdomadaire pour discuter de tous les patients suspects d’infection fongique invasive et aider à leur prise en charge.
QUELS RÉSULTATS ? Grâce à cette organisation et à l’implication de chacun (environ 4 500 avis en 2008), nous observons une réduction pérenne des dépenses en anti-infectieux depuis 2002 et notamment en anti-fongiques dont le coût est considérable. En ce qui concerne la quantification de la consommation en antibiotiques (DDJ qui mesure la quantité d’antibiotiques
consommés rapporté à 1 000 J. d’hospitalisation), même si la comparaison entre hôpitaux est difficile vu la différence des profils des patients, le CHU de Nice se positionne avec un des chiffres de DDJ les plus bas (350), attestant de sa prise de conscience du problème et de l’efficacité des mesures mises en place. Sur le plan qualitatif, on note une nette diminution du taux de SARM (staphylocoque doré méthicilline résistant) qui est un indicateur du CLIN pour évaluer la maîtrise des prescriptions et les efforts des français pour limiter la pression de sélection et la réduction des SARM sont maintenant cités dans la littérature internationale.
COMMENT AMÉLIORER LA FORMATION DES PHARMACIENS D’OFFICINE ? La formation des acteurs est incontournable. Au CHU de Nice, une FMC à destination des internes, et une autre à destination des seniors médecins et pharmaciens sont aujourd’hui proposées. Des formations proposées aux pharmaciens sont également organisées par le réseau ville hôpital Phare. Un journal bimensuel local dédié à l’infectiologie paraît depuis septembre 2009. Son objectif est de fournir à tous les acteurs concernés de l’information et une formation continue sur l’épidémiologie, les traitements, l’actualité des recommandations… Nous souhaitons le mettre à disposition aussi des pharmaciens hospitaliers et de ville, afin que chacun ait les éléments nécessaires pour participer au Bon Usage des anti-infectieux. Florence LIEUTIER, pharmacien et Dr Véronique MITON MONDAIN, infectiologue, Hôpital Archet, CHU de Nice
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Aline MOUSNIER
Bon usage du médicament Le pharmacien au cœur des préoccupations de l’OMEDIT Coordonnatrice de l’Observatoire du Médicament et de l’Innovation Thérapeutique (OMIT) des régions PACA et CORSE, Aline Mousnier anime une politique de bon usage auprès des professionnels de santé et en particulier des pharmaciens.
QU’EST-CE QUE L’OMIT ? l’Observatoire du Médicament et de l’Innovation Thérapeutique a été créé en région PACA en 2001 sous l’impulsion du Professeur Jean-Paul CANO, ancien doyen de la faculté de pharmacie de Marseille. Un peu plus tard, le décret d’août 2005 relatif au contrat de bon usage des médicaments et des produits et prestations, a officiellement rendu obligatoire la mise en œuvre à l’échelon régional ou inter-régional d’Observatoires du Médicament et des Dispositifs médicaux et de l’Innovation Thérapeutique qualifiés actuellement d’OMEDIT. Tous les OMEDIT sont des structures régionales à l’exception des trois qui sont inter-régionales : PACA et Corse, Bretagne-Pays de Loire et Rhône Alpes-Auvergne.
actualiser la connaissance de la qualité des prises en charge et à prioriser la mise en œuvre d’actions d’amélioration dans le cadre d’une politique coordonnée menée sur les produits de santé au niveau régional.
QUELLE
EST LA PLACE DES
PHARMACIENS D’OFFICINE DANS L’OMEDIT ? Les OMEDIT ont été mis en place initialement pour améliorer la prise en charge des produits de santé dans le secteur hospitalier. Avec la création des ARS, le périmètre d’activités de l’OMEDIT intégrera l’ensemble des établissements de santé, établissements médico-sociaux et l’ambulatoire, incluant de ce fait les pharmaciens exerçant en officine de ville. L’OMEDIT poursuivra ainsi son rôle transversal, déjà initié dans certaines régions, dans l’animation de la politique coordonnée des médicaments et des dispositifs médicaux, intégrant la prise en charge globale du patient, tout au long de son parcours de soins.
QUE
POUVEZ-VOUS NOUS DIRE
DE L’AVENIR DANS LE DOMAINE DE LA POLITIQUE DES PRODUITS DE SANTÉ ? La mise sur le marché de médicaments et de dispositifs innovants tout au long du XX e siècle a largement contribué à la qualité et à l’allongement de l’espérance de vie de nos concitoyens. Ces excellents résultats ne doivent pas occulter la gravité des évènements indésirables liés aux médicaments et l’iatrogenèse médicamenteuse. Depuis ces dernières années, une prise de conscience s’est fait jour du côté des politiques et des professionnels de santé pour renforcer la qualité et la sécurité de prise en charge médicamenteuse du patient, l’OMEDIT est missionné pour coordonner en région cette politique de qualité et sécurité définie à l’échelon national. Aline MOUSNIER, coordinatrice OMEDIT PACA et Corse
QUELLES
SONT LES PRINCIPALES MISSIONS DE L’OMIT OU OMEDIT ? Les OMEDIT ont pour objectif la promotion des bonnes pratiques en matière de produits de santé. Ils animent donc une politique coordonnée de bon usage auprès des professionnels en termes de qualité, sécurité, lutte contre l’iatrogénie et d’efficience et favorisent ainsi une prise en charge thérapeutique sécurisée du patient, sur tout le territoire national. Les évaluations réalisées en continu par l’OMEDIT contribuent à
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Arnaud CAZALBOU
Bien choisir son groupement Tenir compte de la typologie en fonction de ses besoins Comment choisir un groupement ou un réseau ? Eclairages d’Arnaud Cazalbou, président de Labo Pharma Conseils (LPC), société éditrice de L’Observatoire LPC® de la distribution pharmaceutique et du Guide de la Distribution Pharmaceutique®.
QUEL EST LE POIDS, AUJOURD’HUI, DES GROUPEMENTS OU RÉSEAUX D’OFFICINES ? On dénombre en France plus de 200 groupements ou réseaux d’officines organisés en société (SA, SAS, SARL, Coopérative). Les GIE doivent être de l’ordre de plusieurs centaines, de même que les associations loi 1901. Face à ces chiffres, il est important de relativiser, car certaines entités sont des émanations ou des structures locales d’un même groupe. Une fois les organigrammes rétablis, il y a un peu plus de soixante groupements, ou réseaux, constitués en sociétés de plus de 15 adhérents (ou membres, ou sociétaires, ou affiliés selon la forme juridique choisie). Ce chiffre, de 15 à 20 officines groupées, est une étape qui oblige les fondateurs à passer de l’état de groupement « associatif » à un groupe « constitué ». C’est pour cela que ces groupes de 15/20 officines et plus sont structurés en société dans la plupart des cas. Quant à la différence entre « groupement » ou « réseau », elle apparaît importante pour certains dirigeants de la distribution pharmaceutique quant à l’image véhiculée par ces termes. Mais elle n’a pas, à proprement parler, une étymologie fondée sur des caractéristiques structurellement différentes.
TOUS LES GROUPEMENTS ET RÉSEAUX CONSTITUÉS EN SOCIÉTÉ SE RESSEMBLENT-ILS ? Oui et non. La principale ressemblance est l’aventure humaine qui se cache derrière chacun de ces groupes. C’est l’histoire de pionniers qui, à juste titre, sont toujours persuadés que l’union fait la force. C’est un message parfois difficile à faire passer aux indépendants que sont les pharmaciens d’officine. Mais c’est une réalité économique évidente. Les créateurs de ces groupes, que ce soit dans les années 60 pour le plus ancien d’entre eux, ou lors de cette décennie pour les plus récents, ont toujours mis beaucoup de conviction dans leur modèle de développement. Et ceux-ci sont parfois très différents. Reconnaissons qu’au moins l’une des caractéristiques communes est une forme de centralisation d’achats et la mise en commun de moyens marchands et/ou administratifs. Mais les différences entre ces groupes sont très importantes. Il y a en effet peu de points communs, en dehors de ceux mentionnés plus tôt, entre un groupe qui développe sa stratégie sur la formation, la certification, la qualité et son voisin qui la base sur l’enseigne et la communication.
EXISTE-T-IL DONC DES TYPOLOGIES DE GROUPEMENTS ET RÉSEAUX ? Bien sûr ! Prenons déjà la dimension géographique: national, régional, local. De cette base, on établira des stratégies très différentes et des moyens sans comparaison possible. Et puis, on regardera les items proposés par ce groupement ou réseau. Par exemple, en termes d’achats, de merchandising, d’agencement, de formation, de communication interne, d’informatisation, de logistique, de partenariats… Il n’y
a pas de miracle possible : chacun de ces sujets exige des stratégies et des moyens. Si vous voulez tout faire, tout proposer, il faut beaucoup de moyens, humains et financiers.
COMMENT CHOISIR « SON » GROUPEMENT OU « SON » RÉSEAU ? Tout simplement en définissant correctement ses besoins. On n’utilise pas le même véhicule selon que l’on soit célibataire ou que l’on transporte une famille nombreuse ! C’est la même chose pour les groupements ou réseaux. Par exemple, les possibilités en termes de merchandising et agencement sont très différentes si votre officine a pour surface 40 m2 ou 150 m2… vos besoins en formation seront à adapter selon que vous êtes 2 ou 8 ou 10… et votre informatique sera à revoir selon la date de vos derniers investissements. Au-delà des stricts moyens, il y a aussi l’affectif. Est-ce que l’on est « plus proche » dans un groupement local ou régional ? Souhaite-t-on participer à la vie de son groupe ? La seule chose dont nous sommes sûrs est que faire du commerce seul est souvent très difficile.
OÙ TROUVER LES INFORMATIONS NÉCESSAIRES ? LPC, qui publie déjà un Observatoire de la distribution pharmaceutique à l’attention des laboratoires, va éditer un guide simple, sous forme de fiches d’identité, des principaux groupements et réseaux nationaux et régionaux. Cet ouvrage est à paraître au cours du 1er trimestre 2010. L’objectif ne sera pas d’émettre un quelconque avis mais de mettre en forme les principales caractéristiques de chacun de ces acteurs du circuit de distribution pharmaceutique. Arnaud CAZALBOU, Directeur Général Labo Pharma Conseils
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Philippe BECKER
Comment gérer son installation en période de crise ? Philippe Becker, Directeur du département pharmacie de FIDUCIAL, revient sur la situation économique du monde officinal et les difficultés d’installation des jeunes diplômés.
mauvaises nouvelles économiques et la valeur moyenne des fonds officinaux. La clé de voûte d’un plan prévisionnel d’acquisition d’une pharmacie est l’évolution positive de l’activité sur les cinq premières années. Si la croissance n’est plus au rendez-vous, les prix de vente devront, à mon sens, être revus à la baisse.
COMMENT EXPLIQUEZ-VOUS QUE L’ANNÉE 2009 AIT ÉTÉ MARQUÉE
ANTICIPEZ-VOUS UNE BAISSE DES PRIX DANS LES PROCHAINS MOIS ?
PAR LA STAGNATION VOIRE LA BAISSE DES CHIFFRES D’AFFAIRES DES OFFICINES FRANÇAISES ? Plusieurs facteurs ont joué dans le même sens sur une courte période. La crise économique, tout d’abord, qui touche au portefeuille et qui rend la clientèle plus attentive. Le forfait de 0,50 € par boîte qui, ensuite, a atteint son objectif lorsque les malades ont compris qu’il faudrait mettre la main à la poche plus fréquemment puisque les mutuelles ne complétaient pas. Enfin, la baisse de prescriptions des médecins qui sont enjoints par la CPAM à faire attention.
COMMENT
VOYEZ-VOUS 2009 ? Les premières données ne sont guère encourageantes car la crise économique est toujours là. Selon le gouvernement plus de 10 000 médecins ont signé des accords « capi » qui visent, entre autre, à modérer leurs prescriptions. Ajoutons que les chiffres du déficit de la sécurité sociale – branche maladie – étant mauvais, on peut s’attendre à un nouveau plan d’économie qui visera le médicament.
S’INSTALLER DANS UN TEL CONTEXTE, N’EST-CE PAS UN PEU SUICIDAIRE ? Il est évident qu’il fallait mieux s’installer il y a dix ans… En fait ce qui pose problème c’est la déconnexion entre les
Pas partout et pas forcément d’une même ampleur ! Il y a des officines qui, sur la base des prix demandés, ne sont plus finançables. Cette situation a pour conséquence de bloquer le marché de la transaction qui a perdu de sa fluidité. Sur ce plan ce que l’on peut voir pour l’immobilier neuf et ancien se dupliquera pour le marché des officines. De plus beaucoup de pharmaciens vont prendre en même temps leur retraite dans les prochaines années. Je pense qui si un pharmacien est vendeur, il doit revoir rapidement ses prétentions car le marché va tourner au bénéfice des acquéreurs. J’ajoute que les dispositifs d’exonération des plus values qui sont très favorables pourraient être revus dans leurs contours dans le cadre de la suppression des niches fiscales ou encore si la CSG augmentait.
FAUT-IL
DONC ATTENDRE POUR
ACQUÉRIR UNE PHARMACIE ? Tout dépend de son prix en rapport avec l’excèdent brut d’exploitation. Si le prix divisé par l’excédent brut d’exploitation est inférieur à 6, il est possible que l’opération puisse se faire. La présence d’un expert-comptable qui connaît l’officine est indispensable à ce stade car l’achat d’une pharmacie devient assez complexe surtout s’il s’agit d’un rachat de parts sociales.
LES SEL
SEMBLENT AVOIR DE
PLUS EN PLUS DE SUCCÈS LORS
Analyse de l’évolution du chiffre d’affaires (exercice 2007 / exercice 2008) DE L’ACHAT D’UNE OFFICINE. EST-CE TOUJOURS PERTINENT ? La SEL garde un attrait fort pendant la période de remboursement de l’emprunt. En effet étant soumise à l’impôt sur les sociétés, elle bénéficie d’un coût fiscal et social plus faible que les structures qui sont à l’impôt sur le revenu. La problématique de la revente reste néanmoins toujours posée tant que les sociétés « holding » ne seront pas apparues dans le paysage pharmaceutique français.
QUEL APPORT PERSONNEL FAUT-IL POUR ACHETER DANS DE BONNES CONDITIONS UNE OFFICINE ? Le « standard » c’est de disposer de 25 % de l’investissement global. Mais là encore, il faut tenir compte du prix de vente et de la rentabilité intrasèque de l’affaire à reprendre ! C’est pourquoi rien n’est perdu si un jeune diplômé a un apport faible. Cela lui prendra tout simplement plus de temps pour trouver la pharmacie qui correspond à son apport. Philippe BECKER, Directeur du Département Pharmacie Fiducial Expertise
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Laure-Emmanuelle COFFIN
Connais-toi, toi-même Apprenez à décoder les émotions pour gagner en production Laute-Emmanuelle Coffin est spécialisée dans le conseil et la formation auprés des professionnels de santé. Au sein de pratform, elle a mis au point un outil pour améliorer la performance. Explications.
COMMENT
RENFORCER
LA PERFORMANCE COMMERCIALE DE L’OFFICINE ? En s’intéressant à l’autre et en misant sur le capital humain ! Qu’il se nomme client, collaborateur, associé ou titulaire, chaque être humain attend d’être reconnu et compris. Au quotidien, nous adaptons tous notre communication et nos attitudes en réponse à notre environnement. En situation de stress, de pression ou tout simplement de fatigue, nos réactions et notre comportement peuvent changer. A l’heure où le contexte des officines devient complexe, savoir gérer les situations difficiles et créer un climat de confiance favorable à l’échange et au dialogue passe avant tout par une meilleure connaissance de sa communication. Se connaître permet de prendre conscience de son style de communication, naturel et adapté, et d’influencer les réactions des autres que ce soit dans sa relation client au comptoir, en vente-conseil, en management avec ses associés ou encore pour travailler la cohésion d’équipe. Renforcer la performance commerciale de l’officine passe d’abord par l’amélioration de votre performance : parce que vous percevez au mieux le comportement de ceux qui vous entourent, vous améliorez votre communication, vous gagnez en productivité et vous gérez les moments de tension pour arriver toujours à des solutions « gagnant/gagnant ».
CONCRÈTEMENT,
COMMENT
FAITES-VOUS POUR ÉLABORER LE PROFIL DE COMMUNICATION ? Nous vous invitons à répondre, sur internet, à un questionnaire simple et
rapide de 24 questions. A chaque question sont associés 4 adjectifs, vous devez alors choisir l’adjectif qui vous correspond le moins et celui qui vous correspond le plus. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses, seulement vos réponses, comme il n’y a pas de bon ou de mauvais comportement... seulement votre comportement ! Le questionnaire donne ensuite lieu à un rapport personnalisé qui vous apporte les clés sur votre comportement. Ce rapport s’adapte à votre besoin et votre poste, que vous soyez titulaire manager, collaborateur de l’officine, commercial, DR, conseiller de vente... Afin d’aider le répondant à comprendre son profil de communication, nous proposons une aide à la lecture lors de la remise du rapport. Ensuite, avec ceux qui veulent aller plus loin, nous mettons en place un suivi et un accompagnement terrain personnalisé. Pour les équipes officinales (collaborateurs et titulaires), nous organisons régulièrement des sessions de formations: comprendre son style de communication pour savoir mieux maîtriser toutes les situations de communication à l’officine et viser la performance individuelle (relation au client au comptoir) et collective (management, cohésion d’équipe, relation entre les collaborateurs...).
CET
OUTIL PEUT-IL ÊTRE UTILISÉ PAR TOUS ? Par tous et partout ! Récemment, nous avons organisé un séminaire de motivation d’équipe pour un groupement pharmaceutique, qui, convaincu de l’efficacité, souhaite désormais le faire partager à ses adhérents pharmaciens, mais aussi le remonter en interne, « au siège ». Cet outil nous permet de comprendre que chacun est unique, doit le rester et doit profiter de cette unicité pour aller de l’avant en management, communication et avec son équipe. En fait, il s’agit de faire des différences une force, pour donner envie de travailler ensemble, dans un objectif commun.
EST-IL POSSIBLE DE COMMUNIQUER AVEC TOUS ? Absolument, c’est un langage universel, qui interpelle de la même façon même si les profils sont différents. Une interaction efficace entre les personnes peut faire la différence entre la réussite et l’échec, dans la vie professionnelle comme dans la vie personnelle… … ET DANS LA VIE AU COMPTOIR ? Aussi. Au comptoir, nous rencontrons tous les profils de communication, puisque tous nos clients sont différents. C’est pourquoi il est important d’apprendre à les décoder et de prendre aussi en compte la dimension des émotions, à l’officine comme ailleurs. Le but étant de faciliter la communication entre les individus, afin de savoir gérer toutes les situations lors de la délivrance de l’ordonnance, lors d’un conseil, ou tout simplement dans le cadre de l’éducation thérapeutique. Cela vaut aussi en management, dans la gestion du back office...
PEUT-ON IMAGINER QUE CELA SE DÉCLINE AUSSI DANS L’ESPACE OFFICINAL ? Oui bien sûr : on peut décliner ce langage universel au travers du merchandising, en communication visuelle, en signalétique, dans les vitrines et aussi pour sa communication promotionnelle. Trois mots me semblent bien définir cet outil : Opérationnel, Précis, Universel. Et si vous m’en permettez un quatrième... LUDIQUE ! Diplômée ESC, Laure-Emmanuelle COFFIN dirige PRAXIPHARM depuis 2006. Spécialisée dans le conseil et la formation auprès des professionnels de santé, elle est aussi consultante en communicationmanagement, certifiée SUCCESS INSIGHT, leader mondial des évaluations comportementales.
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Patrick FORTUIT
Faciliter la mobilité en Europe HPRO Card : la nouvelle carte de professionnel de santé Le projet de carte européenne de professionnel de santé vise principalement à favoriser leur libre circulation en Europe tout en garantissant la sécurité des patients.
QUEL
EST L’INTÉRÊT
DE CETTE CARTE ? Afin d’avancer dans l’harmonisation, une première étude financée par la Commission européenne et dénommée Hpro Card a été menée sur les questions d’interopérabilité, d’usages de la carte, de techniques d’authentification des professionnels de santé. Cette étude a également permis d’identifier la liste des autorités compétentes. Dans le futur, cette carte pourrait avoir d’autres usages comme, par exemple, la validation de la formation continue ou encore l’accès aux dossiers médicaux dans tous les pays européens.
QUAND
et occasionnelle sans être inscrit auprès de l’Ordre du pays d’accueil.
QUELLES
SONT SES CARACTÉRISTIQUES ? Cette carte a la taille d’une carte de crédit. Elle a une face nationale (spécifique à chaque profession et à chaque état membre) contenant les informations suivantes : le nom, le prénom, la signature et la photo du titulaire, son numéro d’inscription, la date d’expiration de la carte, et prochainement, une puce qui, en France, devrait être celle de la carte CPS. L’autre face est une face européenne harmonisée entre tous les états membres, mentionnant la profession et les coordonnées de l’autorité compétente d’enregistrement, ainsi qu’un hologramme de sécurité.
EST NÉE CETTE IDÉE
DE CARTE EUROPÉENNE ? La directive européenne sur la reconnaissance des qualifications professionnelles, publiée au Journal officiel de l’Union européenne en Septembre 2005, fut une étape capitale. Le considérant n° 32 adopté par le Parlement et le Conseil dispose en effet que : « La création, au niveau européen, de cartes professionnelles par des associations ou des organisations professionnelles pourrait faciliter la mobilité des professionnels, notamment en accélérant l’échange d’informations entre l’État membre d’accueil et l’État membre d’origine ». Cette directive a également introduit une notion qui rend une telle carte d’autant plus nécessaire : la prestation temporaire de services. Un professionnel légalement établi dans un Etat membre pourra fournir ses services dans un autre Etat membre de façon temporaire
matique de leurs diplômes : médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, infirmiers et pharmaciens.
QUELLE
COMMENT
CARTE AVEC UNE FACE
EUROPÉENNE EST-ELLE DÉJÀ UTILISÉE ? Dès 2008 la carte sans puce a commencé à être utilisée. La carte ordinale des pharmaciens français ou des médecins espagnols comporte ainsi d’ores et déjà une face européenne. Les travaux sur l’interopérabilité permettront l’arrivée progressive des puces sur les cartes vers 2010.
QUELS
SERONT LES
UTILISATEURS DE LA CARTE ? Tous les professionnels de santé listés dans la directive 2005/36/CE et qui bénéficient de la reconnaissance auto-
FONCTIONNERA
CE SYSTÈME ? Ce système est fondé sur l’interrogation directe de la base de données de l’autorité compétente du pays d’origine via la puce ; ce qui permet une mise à jour en temps réel puisque les informations ne sont pas dans la puce, mais dans la base de données du pays d’origine. Il ne s’agit pas de créer un serveur centralisé européen mais de relier entre elles les bases de données nationales et locales existantes.
QUAND CETTE
SERA L’AUTORITÉ
ÉMETTRICE DE LA CARTE ? Les autorités compétentes telles que listées dans la directive européenne 2005/36/CE et recensées par notre étude sont compétentes pour émettre cette carte. Il peut s’agir d’Ordres professionnels, mais aussi, dans certains pays, de ministères ou de tout autre structure habilitée.
CE SYSTÈME SERA-T-IL
OPÉRATIONNEL DANS L’ENSEMBLE DE L’UNION EUROPÉENNE ? C’est un sujet ambitieux. Il est certain que les autorités compétentes nationales ont de plus en plus besoin de cet outil. Il faut avoir une approche commune pour éviter une superposition de plusieurs systèmes nationaux incompatibles entre eux. Nous entamons un processus permettant d’organiser cet outil commun aux 27 états en partenariat avec la Commission européenne. Cela pourrait être opérationnel progressivement assez rapidement, pays par pays. Patrick Fortuit, Coordinateur du projet HPRO card.
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ENTREV
Philippe FRICHOT
Coup d’arrêt aux capitaux externes
profiter de l’accalmie ? L’année qui s’achève a été riche en péripéties affectant positivement ou négativement l’officine. Un professionnel impliqué de longue date aux côtés des officinaux dresse un panorama et leur propose des solutions.
CJCE :
VICTOIRE OU RÉPIT ? L’année 2009 aura vu l’attention de tous les officinaux se tourner vers l’Europe et la Cour de Justice des Communautés Européennes (C.J.C.E.). Et leurs regards ne devraient pas s’en détourner dans l’avenir, puisque cette juridiction est saisie de la question essentielle du maillage pharmaceutique (Autriche et Asturies : conclusions de l’avocat général POIARES MADURO du 30 septembre 2009). Mais, le chapitre des bonnes nouvelles restera marqué par les arrêts rendus par cette Cour le 19 mai 2009 qui consacrent une victoire de la thèse des officinaux sur la propriété du capital des officines.
POUR AUTANT, CETTE VICTOIRE EST-ELLE DÉFINITIVE OU S’AGIT-IL D’UN SIMPLE RÉPIT ? Pour le savoir, on ne peut qu’analyser le raisonnement des Juges, en commençant par constater qu’ils reconnaissent que la règle d’exclusion des nonpharmaciens du capital des officines constitue une restriction à la liberté d’établissement (art 43 C.E) et à la libre circulation des capitaux (art. 56 CE). Mais, se fondant sur la subsidiarité instituée par l’article 152 du traité, la Cour juge qu’un état peut exiger que la distribution de médicaments soit assurée par un pharmacien jouissant d’une indépendance professionnelle réelle. La Cour adopte donc la thèse selon laquelle l’indépendance professionnelle du pharmacien est garantie par son statut libéral. Or, pour d’autres professionnels de santé (médecins, dentistes ou biologistes) la cause est entendue
depuis longtemps : leur indépendance n’est pas fonction de leur statut juridique. Pourquoi le pharmacien ferait-il exception ? Et cette exception est-elle durable ? On peut légitimement s’interroger en se rappelant que la même juridiction avait préalablement (arrêt Doc Morris 11 décembre 2003) admis la possibilité de vente par correspondance de médicaments non soumis à prescription médicale. Il faut également rappeler que les procédures contre la France et l’Autriche sont toujours pendantes devant la Cour. La vigilance demeure donc de mise d’autant plus que les phénomènes sous-jacents à l’ouverture du capital demeurent. Les déficits abyssaux des comptes sociaux poussent la sécurité sociale à exercer chaque année une pression sur les marges. La crise économique entraîne par ailleurs une stagnation du chiffre d’affaires, comme s’accordent à le constater les différents observateurs (INTERFIMO, FIDUCIAL, KPMG). Cela n’est pas sans conséquence, puisqu’en 2008, sur la seule région parisienne, 85 pharmaciens ont rendu leur licence faute de repreneurs. Dans le même temps, certains rapports (Cour des Comptes, 60 Millions de Consommateurs, DREES, INSEE) ont tendance à présenter les officinaux comme des nantis. Ce serait donc une grave erreur de considérer qu’une victoire – pour significative qu’elle soit – peut permettre aux officinaux de s’enfermer dans l’immobilisme.
QUELLES OPPORTUNITÉS D’ACTION ? La dégradation récurrente des conditions d’exercice rend l’immobilisme suicidaire particulièrement en temps de crise. Le temps est donc à l’action. Celle-ci doit s’articuler autour de 2 axes : – le praticien d’officine doit plus que jamais demeurer un professionnel de santé qualifié (raison qui a conduit la CJCE à réserver aux pharmaciens le monopole de détention du capital de leurs officines) ;
– le pharmacien devra également gérer son officine « dans l’objectif de la recherche de bénéfice » (expression de la Cour qui implique qu’il n’y a pas d’antinomie entre ces 2 notions). Différentes pistes peuvent ainsi être mises en œuvre pour la sauvegarde et le meilleur rendement de vos officines : • la mutation du mode juridique d’exploitation (évolution vers une structure soumise à l’IS, optimisation de ces structures par intégration fiscale…) ; • l’amélioration de la gestion (outils informatiques, Internet, dossier pharmaceutique, sociétés de moyens, mutualisation des tâches, flexibilité des équipes et amplitude horaire, accords d’intéressement, révision des modes d’approvisionnement, périmés moindres, exploitation des faiblesses des concurrents, accueil…) ; • l’optimisation des points de vente par mutation (voies de transferts et de regroupements) ou par mise en valeur de l’emplacement existant grâce à un meilleur agencement… ; • l’intégration de nouvelles missions au sein de l’officine, telles que prévues par la Loi HPST ou telles qu’elles restent à obtenir par rapport aux confrères européens ou américains, ce qui nécessitera formation continue et spécialisations, en vue d’en tirer un complément de rémunération pour le praticien ; • les chaînes, groupements, centrales d’achats, coopératives, qui regroupent des réalités juridiques et commerciales fort différentes et qui sont à mettre en balance avec les nouvelles mesures gouvernementales sur les achats groupés et les délais de paiement… En résumé, l’officine de demain sera différente de celle d’aujourd’hui en ce qu’elle sera en constante évolution ; l’officinal devenant, pour sa part, outre un professionnel de santé, un véritable entrepreneur. Philippe FRICHOT, Avocat au barreau des Hauts de Seine, en collaboration avec Présence et Innovations
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ENTREV
François-Xavier BOITEAUD
Personnaliser et optimiser L’agencement d’une officine doit être sur mesure ?
En quelques années, FX AGENCEMENT s’est fait connaître par des agencements spécifiques à chaque pharmacie, associant merchandising et déco intérieure.
QUEL EST L’INTÉRÊT D’UN AGENCEMENT ? Voilà plusieurs années que la pharmacie doit faire face à de considérables mutations. Trouver le point d’équilibre passe par le besoin de pérenniser son investissement et de sécuriser un avenir instable. Un agencement adapté à chaque cas, permet cela. D’un point de vue esthétique tout d’abord, même si cela change petit à petit, la pharmacie est encore très en retard par rapport à d’autres commerces. Trop souvent, vitrine rime avec PLV en carton et néon vert en encadrement. Les colonnes tiroirs et/ou le back office sont encore trop fréquemment à
la vue des clients. Aucun autre commerce moderne ne ressemble à cette description. C’est là que nous intervenons avec le pharmacien, qui est le seul à connaître sa clientèle, son quartier… Pour moderniser ensemble son outil de travail, transformer son officine en un cadre agréable, fonctionnel et surtout vendeur. le personnel se sent alors mieux, travaille mieux et augmente sa productivité. Quand vous mixez le tout avec un merchandising précis, basé sur de vraies règles marketing, et une déco intérieure ou il fait bon vivre, vous fidélisez et augmenter votre clientèle, ainsi que le panier moyen par client. D’un point de vue financier, ensuite, en cas de revente de son officine, il est évident qu’une pharmacie, agencée « sur mesure », et qui voit son CA progresser, offrira à son titulaire une meilleure garantie d’effectuer une très bonne opération financière avec un prix de cession élevé. L’agencement permet clairement de sécuriser son investissement.
POURQUOI
NE FAIRE
QUE DU SUR MESURE
?
Pour deux raisons principales : chaque pharmacie est différente et chaque titu-
laire possède ses propres envies d’agencement, avec des goûts différents. L’exemple du comptoir, lieu très vendeur est révélateur. Dessiné et fabriqués pour chaque officine il varie selon les désirs et souhaits du pharmacien. Chaque pièce est unique, et correspond à l’ambiance et au décor que le titulaire a souhaités. Une autre raison essentielle à la fabrication « sur mesure » est l’optimisation de l’espace de vente et du nombre de linéaires dans les pharmacies de petite et moyenne tailles. Nous ne perdons pas d’espace pour une plus grande présentation et mise en avant des produits.
ET
LA DECO ? Elle joue un rôle majeur de bien-être et de « détente » pour le client. Le côté cocooning d’un espace commercial fait partie intégrante du marketing pour fidéliser une clientèle. L’espace BIO, par exemple, doit être différent de celui de la parapharmacie, plus Feng shui. Ce sont ces raisons qui incitent nos clients à préférer notre approche plus approfondie, pour réussir leur projet. François-Xavier BOITEAUD FX Agencement
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Se former pour aborder sereinement le virage professionnel !
L’officine est à un carrefour ! Avec le vote de la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HSPT), les mutations engagées depuis plusieurs années ont pris corps. Délégations de tâches, diversification du métier, globalisation de la prise en charge font du pharmacien l’acteur central d’un système en pleine révolution. Des évolutions qui passent nécessairement par la formation et l’information. Deux maîtres mots du Forum des pharmaciens. Lieu d’échange et de confrontation des idées, le Forum des pharmaciens a, depuis sa création, su apporter des réponses utiles aux questions suscitées par ces bouleversements successifs. Pour répondre aux nouvelles exigences induites par ces évolutions, chacun doit savoir réagir, diriger son entreprise vers la réussite, accompagner ses équipes vers la spécialisation, la performance, porter le service médical et pharmaceutique vers la qualité. Le 5ème Forum des pharmaciens ne dérogera pas à cette règle. Bien au contraire ! Ce congrès d’actualisation et de partage des compétences donnera la parole aux spécialistes de la santé, aux experts hospitalo-universitaires du grand sud-est, aux scientifiques et autres pharmacologues. Les conférences scientifiques enrichiront les connaissances de chacun en intégrant des notions nécessaires et suffisantes pour mieux prendre en charge les patients atteints de maladies chroniques graves. Trois journées de formation organisées à l’initiative du CHU de Nice et du CEFH seront consacrées à l’éducation thérapeutique dans tous les domaines spécifiques qui feront désormais le quotidien des pharmaciens. L’évolution du métier de pharmacien, son avenir, ses nouvelles missions, ses futures responsabilités et attributions seront évoqués par l’ensemble des experts et des responsables de la profession présents à Nice. Quant aux nouveaux contours de l’entreprise officinale, experts comptables, avocats sauront vous informer efficacement pour agir sur les bons leviers. 72 conférences pour s’informer, se former, partager des idées, explorer des réalités nouvelles, des opinions et des connaissances pour savoir, comprendre et agir…
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ENCES
Vendredi 13 novembre Salle 1
Salle 2
Salle 3
Salle 4
Salle 5
Salle 6
1 0h 00 – 1 1h 0 0
1 0h 0 0– 1 1h 0 0
1 0h 0 0– 1 1h 0 0
1 0h 0 0– 1 1h 0 0
1 0h 0 0– 1 1h 0 0
10 h 00 – 11 h 00
Merchandising et médication officinale en libre accès : les raisons du succès !
Pathologies hivernales : axes de traitement et de prévention en homéopathie
- M. Michel Kindig
- Dr Sophie Scheffer
Panorama du paysage officinal : perspectives à 3 ans
Migraine : Comment éviter la prise de tête ?
- M. Dominique Béchu - M. Matthieu Skuli - M. Guillaume Barbara - M. Eric Barthélémy
- Dr Michel Lantéri Minet
1 1h 30 – 1 2h 3 0
1 1h 3 0– 1 2h 3 0
Regroupement : fatalité ou nécessité absolue ?
Petits groupes, SEL, SA, Réseaux, GIE… Parlons-nous !
- Maître Alain Fallourd - Maître Assunta Sapone - Pr. Michel Druneau - Pdt Stéphane Pichon - Pdt Yves Trouillet
- M. David Thierry - M. Christophe Legall - M. Dominique Petton - M. Christophe Fougeray - M. Jérôme Roustan - M. Luc Seigneur - M. Pirjean Bisiau
1 4h 30 – 1 5h 3 0 S’installer : les différents montages financiers et fiscaux - M. Michel Watrelos - M. François Gillot
1 6h 00 – 1 7h 0 0 Comment capitaliser dans une holding de pharmacies indépendantes ?
1 4h 3 0– 1 5h 3 0
1 1h 3 0– 1 2h 3 0 Contraception d’urgence : état des lieux et nouveautés - Dr Françoise Tourmen
1 4h 3 0– 1 5h 3 0
1 1h 3 0– 1 2h 3 0 L’Europe de la pharmacie en marche - Pdt Georges Marssan - Pdt Patrick Fortuit - Pr Martine Deletraz
1 4h 3 0– 1 5h 3 0
Médication officinale : les vrais chiffres des principaux marchés
Les demandes de perte de poids : rôle du pharmacien
Nouvelles formes galéniques en aromathérapie
- Mme Marie-Christine Didier
- M. Jean-Luc Grandguillotte - Mme Martine Frey
- M. Loic Bureau
1 6h 0 0– 1 7h 0 0 Micronutrition et phytothérapie : Pour renforcer votre mission de conseil en santé !
- M. Luc Seigneur - M. Sébastien de Larminat - M. Christian Seyrig - M. Jean-Philippe Carre - M. Maxime Mendelsohn
1 6h 0 0– 1 7h 0 0 Mode d’emploi pour un nouveau paysage pharmaceutique SEL et Pactes d’Associés : - Maître Annie Cohen Wacrenier
Pharmacien de santé publique : mission impossible ? - Dr Denis Refait - Pdt Philippe Gaertner - Pdt délégué Gilles Bonnefond - Pdt Claude Japhet - Dr Rémy Collomp
1 1h 3 0– 1 2h 3 0 PLFSS 2010 : régime minceur pour le médicament ? - Pdt Philippe Gaertner - Pdt délégué Gilles Bonnefond - Pdt Claude Japhet - Mme Catherine Lemorton - M. Jean-Luc Preel - M. Jean-Marc Roubaud - M. Yves Bur
1 4h 3 0– 1 5h 3 0 Le Pharmacien, la coordination de soins, les Territoires en 2010 : quelles articulations ? - Dr Franck Le Duff - Dr Valérie Auguste - Pdt Philippe Gaertner - Pdt délégué Gilles Bonnefond - M. Jean-Luc Preel
1 6h 0 0– 1 7h 0 0
1 6h 0 0– 1 7h 0 0
Les réponses du pharmacien face aux risques de la diarrhée du nourrisson - M. Jean-Michel Mrozovski
11 h 30 – 12 h 30 Prise en charge du patient diabétique et Education thérapeutique : quoi de neuf ? - Dr Nicolas Chevalier
14 h 30 – 15 h 30 Prendre en charge le patient cancéreux en ville - Pr Nicolas Mounier - Dr Sandra Ruitort - Pr Daniel Roncalez
16 h 00 – 17 h 00
Education thérapeutique et Post Infarctus : à tout cœur !
Préparateurs et préparations magistrales : quel avenir ?
Latrogénie médicamenteuse chez la personne âgée : comment agir ?
- Pr Emile Ferrari - Dr Katia Muller
- M. Olivier Allo - Dr Marie-Laure Duchene - Mme Martine Chauvé
- Dr Françoise Capriz Ribière - Dr Bernadette Baldin
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Vendredi 13 novembre 10 h 00 – 11 h 00 SALLE 1 Présenté par : ESC Toulouse Intervenants : Dominique Béchu, Responsable communication et marketing ; Matthieu Skuli, Ingénieur commercial dispositif médical ; Guillaume Barbara, Chargé d’études ; Eric Barthélémy, Docteur en pharmacie.
PANORAMA DU PAYSAGE OFFICINAL : PERSPECTIVES A 3 ANS Si le début de la décennie a été plutôt favorable à l’économie de la Pharmacie, la rupture constatée depuis 2006 impacte fortement le paysage pharmaceutique : diminution du nombre d’officines, écart croissant de performances commerciales et économiques, vieillissement de la population officinale, diminution du turnover, développement des S.E.L., tension croissante avec les fournisseurs… Tous ces éléments préfigurent d’une recomposition en profondeur du paysage pharmaceutique dont certains sauront tirer profit et d’autres seront les victimes. L’activité officinale traverse actuellement une période de turbulence. En effet, la rentabilité diminue un peu plus chaque année mettant en péril le modèle actuel. La volonté durable de limiter les dépenses de santé publique et les nouvelles missions de la loi HPST imposent aux officinaux de s’adapter à ce nouvel environnement. L’objectif de ce rendez-vous est de faire un point sur : – la situation économique au premier trimestre 2009 ; – les limites des structures actuelles du réseau officinal ; – les freins et les attentes des pharmaciens ; – les évolutions d’organisations possibles à moyen terme. Membres du groupe de recherche : Emir Berkane, affaires règlementaires ; Sonia Coralin, chef de produit junior ; Benjamin Savignac, cadre commercial. Etude réalisée sous la responsabilité de Françoise Le Deist, professeur à l’ESC Toulouse et du Dr Michel Laspougeas, président du Conseil Régional de l’Ordre des pharmaciens de Midi-Pyrénées.
10 h 00 – 11 h 00 SALLE 2 Présenté par : CHU de Nice Intervenant : Dr Michel Lantéri-Minet, algologue, Département d’Evaluation et Traitement de la Douleur-Médecine.
MIGRAINE : COMMENT EVITER LA PRISE DE TETE ? Les objectifs de cette présentation seront de : – rappeler les recommandations de la Haute Autorité de Santé en termes de traitement pharmacologique de la migraine ;
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– faire une mise au point sur les abus médicamenteux portant sur les traitements de crises et le risque d’induire une céphalée chronique quotidienne ; – discuter du rôle du pharmacien dans le bon usage des médicaments anti-migraineux ; – présenter les nouveaux médicaments anti-migraineux qui pourraient être mis sur le marché dans les deux à trois ans.
10 h 00 – 11 h 00 SALLE 3 Présenté par : Argos Consulting Intervenant : Michel Kindig, Directeur de la société de conseil ARGOS Consulting, Spécialiste des approches marketing et Category Management.
MERCHANDISING ET MEDICATION OFFICINALE EN LIBRE ACCES : LES RAISONS DU SUCCES ! Le libre accès de la médication officinale : une révolution ; en tout cas, une réelle évolution ! Pourquoi est-ce indubitablement un facteur de développement ? Qu’est-ce qui (ou qui) va pousser le client vers cette forme de proposition ? Quelles sont les règles à respecter au minimum pour que cet espace ne soit pas un no man’s land à produits, mais un réel levier de croissance pour l’officine ?
10 h 00 – 11 h 00 SALLE 4 Présenté par : Sevene Pharma Intervenant : Sophie Scheffer, Docteur, Médecin homéopathe à Limal (Belgique).
PATHOLOGIES HIVERNALES : AXES DE TRAITEMENT ET DE PREVENTION EN HOMEOPATHIE Le traitement homéopathique des pathologies hivernales prend en compte la manifestation des symptômes du patient, la stimulation de ses défenses immunitaires et le traitement du terrain. Pour répondre à une demande de prévention de ces pathologies, diverses solutions en homéopathie, oligothérapie et nutrithérapie peuvent être proposées. L’objectif est de dynamiser l’immunité et de stimuler les voies de drainage, c’est-à-dire les fonctions d’élimination de l’organisme, notamment l’axe de détoxification digestif.
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ENCES
Le Dr Sophie Scheffer présentera plusieurs situations et conseils possibles au comptoir, en insistant sur la prise en charge globale pour une meilleure efficacité du traitement.
parents parfois catastrophiques. Le but de cette conférence sera d’étudier, les éléments de cette requête et de réagir à des propositions de recommandations.
10 h 00 – 11 h 00 SALLE 5 – Table Ronde
11 h 30 – 12 h 30 SALLE 1
Présenté par : Le Quotidien du Pharmacien Intervenants : Pdt Philippe Gaertner (Fédé) ; Vice Pdt Délégué Gilles Bonnefond (USPO) ; Pdt Claude Japhet (UNPF) ; Dr Denis Refait, DRASS, Responsable de Projets. Modérateur : Dr Rémy Collomp, CHU de Nice.
Présenté par : Cabinet Fallourd Intervenants : Maître Alain Fallourd, Avocat, Maître Assunta Sapone, Avocat ; Michel Duneau, Professeur à la Faculté de Pharmacie de Paris ; Pdt Stéphane Pichon (CROP) ; Pdt Yves Trouillet (APR).
PHARMACIEN DE SANTE PUBLIQUE : MISSION IMPOSSIBLE ?
REGROUPEMENT : FATALITE OU NECESSITE ABSOLUE ?
Dans la majorité des problématiques de santé publique le pharmacien est impliqué. Le cadre général de ses missions le place en première ligne au sein de l’équipe des professionnels de santé. Grâce à une formation scientifique pluridisciplinaire de haut niveau, qu’il soit officinal, hospitalier, biologiste, industriel, universitaire ou autre, il agit et doit savoir agir encore plus, au sein de notre système de santé. Il est, pour les pouvoirs publics, un relais efficace pour diffuser des informations et recommandations de santé publique et pour favoriser la remontée d’informations du terrain vers les décideurs, jouant ainsi un rôle dans la veille et l’alerte sanitaires, mais aussi d’acteur. Il participe également aux campagnes nationales et internationales de santé publique : tabac, alcool, contraception, diabète, ostéoporose, drogues, vaccinations… L’enjeu aujourd’hui est de formaliser, développer et valoriser ces nouvelles missions de pharmacien de santé publique.
10 h 00 – 11 h 00 SALLE 6 Présenté par : CVAO (Comité de Valorisation de l’Acte officinal) Intervenant : Jean-Michel Mrozovski, Coordinateur des actions du CVAO.
LES REPONSES DU PHARMACIEN FACE AUX RISQUES DE LA DIARRHEE DU NOURRISSON La prise en charge par le pharmacien d’une demande de conseil pour la diarrhée d’un nourrisson voire d’un jeune enfant est un acte, dont les enjeux sanitaires sont importants et les conséquences pour l’enfant et ses
Qu’il soit choisi ou subi, le regroupement peut-être un formidable outil de développement. Dans un monde économique qui souffre, le regroupement apparaît comme un moyen de rationaliser le réseau tout en optimisant le service de qualité qu’attend la population. Pourtant, force est de reconnaître que les regroupements sont rares : – trop coûteux, – trop complexes, – trop risqués, Tels sont les qualificatifs qui sont en général employés. Alors, que faut-il faire pour réussir son regroupement ?
11 h 30 – 12 h 30 SALLE 2 Présenté par : Le Cercle des Pharmaciens Intervenants : David Thierry, Pharmacien, Trésorier du Cercle des Pharmaciens ; Christophe Legall, Pharmacien Dominique Petton, Pharmacien ; Christophe Fougeray, Pharmacien ; Jérôme Roustan, Pharmacien ; Luc Seigneur, Pharmacien ; Pirjean Bisiau, Pharmacien.
PETITS GROUPES, SEL, SA, RESEAUX, GIE… PARLONS NOUS ! Le Cercle des Pharmaciens prend la suite du Cercle du Carla, créé par Pierre FABRE. Un certain nombre de projets ont vu le jour parmi les adhérents, plusieurs ont mis en application les idées produites par le Cercle. L’analyse comparative de ces différentes organisations pour rester centrés sur le vrai métier de Pharmacien, rester indépendants et garantir l’avenir par une croissance soutenue, sera commentée par certains membres du bureau du Cercle des Pharmaciens.
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L’ambition du Cercle ? Rassembler ceux qui ont un projet comparable avec ceux qui ont déjà mis en œuvre de nouvelles organisations, pour échanger les « recettes gagnantes », trouver des solutions innovantes pour faire face aux nouvelles contraintes.
11 h 30 – 12 h 30 SALLE 3 Présenté par : HRA Pharma Intervenant : Dr Françoise Tourmen, Vice Présidente de l’Association Française pour la Contraception (AFC)
CONTRACEPTION D’URGENCE : ETAT DES LIEUX ET NOUVEAUTES La France est un pays qui connaît l’un des plus forts taux d’utilisation de la contraception au monde. En 2005, 73 % des femmes âgées de 15 à 54 ans et sexuellement actives déclaraient utiliser un moyen de contraception. Malgré cette forte couverture contraceptive, une grossesse sur trois est qualifiée de non prévue par les femmes, dont les deux tiers surviennent sous contraception. Dans ce contexte, le recours à la contraception d’urgence reste limité. Ceci s’explique principalement par la sous perception du risque de grossesse lié à un rapport non ou mal protégé et la méconnaissance des modalités d’utilisation de la contraception d’urgence. De ce fait, les pharmaciens jouent un rôle très important auprès des femmes : conseil dans le choix d’une contraception, recommandations appropriées lors de la délivrance d’une contraception, information sur les différentes méthodes de rattrapage en cas de rapport mal ou non protégé, tout en précisant leurs modalités d’utilisation. La mise sur le marché par HRA Pharma d’une nouvelle contraception d’urgence orale, efficace jusqu’à 5 jours après un rapport sexuel non protégé et disponible sur prescription médicale, amène à renforcer l’information et la formation des pharmaciens d’officine dans ce domaine.
11 h 30 – 12 h 30 SALLE 4 Présenté par : CNOP (Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens) Intervenants : Pdt Patrick Fortuit (CNOP), Membre du conseil National de l’Ordre des Pharmaciens, Pr Martine Deletraz, Faculté de Grenoble.
L’EUROPE DE LA PHARMACIE EN MARCHE Le projet de directive relative aux soins transfrontaliers évoque la reconnaissance mutuelle des prescriptions.
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Cela nécessite une harmonisation du fond et de la forme dudit support thérapeutique. Pourquoi ne pas envisager, dans un premier temps un modèle-type d’ordonnance européenne avant de reprendre les dispositions des résolutions successives du Conseil de l’Europe sur la classification des médicaments. L’un des aspects les plus concrets de l’Europe pour les pharmaciens est certainement la libre circulation des professionnels, qui a été encouragée par la construction du marché intérieur. Il importe aujourd’hui de faciliter cette mobilité sur le plan pratique et non plus juridique, par de nouveaux outils, tout en garantissant la sécurité des patients. C’est là tout l’objet de la « carte européenne de professionnel de santé. Le 2 juillet 2008, la Commission a présenté une proposition de directive relative à l’application des droits des patients en matière de soins de santé transfrontaliers. Cette proposition comprend trois piliers : garantir des soins de santé sûre et de qualité pour tous les patients, aider les patients à faire usage de leurs droits à des soins transfrontaliers et favoriser la coopération entre les systèmes de santé. L’objectif du deuxième pilier est la codification de la jurisprudence de la Cour de Justice (CJCE) et notamment la reconnaissance mutuelle des prescriptions. Pourquoi ne pas envisager, dans un premier temps, une harmonisation dudit support thérapeutique sous la forme d’un modèle-type avant d’envisager l’harmonisation du fond et de reprendre, par exemple, les dispositions des résolutions successives du Conseil de l’ Europe sur la classification des médicaments.
11 h 30 – 12 h 30 SALLE 5 – Table Ronde Présenté par : Le Quotidien du Pharmacien Intervenants : Pdt Philippe Gaertner (Fédé) ; Vice Pdt Délégué Gilles Bonnefond (USPO) ; Pdt Claude Japhet (UNPF) ; Catherine Lemorton (PS) ; Jean-Luc Preel, Député de Vendée (Modem) ; Jean-Marc Roubaud, Député du Gard (UMP) ; Yves Bur, Député du Bas Rhin (UMP). Modérateur : Didier Doukhan
PLFSS 2010 : REGIME MINCEUR POUR LE MEDICAMENT ? Depuis 2006, les projets de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) successifs ont pesé lourdement sur l’économie des pharmacies. Plafonnement des marges arrière, baisses de prix, TFR, dérembourse-
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ments, plusieurs leviers ont été activés pour tenter de remettre à flot les comptes de l’assurance maladie. Quelles seront cette année les conséquences pour l’officine des mesures du PLFSS version 2010 ? La voie des baisses de prix sera une nouvelle fois privilégiée et devrait concerner les princeps, les génériques et les dispositifs médicaux. Autre mesure envisagée : la réduction du taux de remboursement de 35 % à 15 % d’une centaine de médicaments dont le service médical rendu est jugé faible ou insuffisant.
11 h 30 – 12 h 30 SALLE 6 Présenté par : CHU de Nice Intervenant : Dr Nicolas Chevalier, Endocrinologue, Hôpital Archet, CHU Nice.
PRISE EN CHARGE DU PATIENT DIABETIQUE ET EDUCATION THERAPEUTIQUE : QUOI DE NEUF ? L’éducation thérapeutique (ETP) occupe une place centrale dans l’amélioration de la qualité de vie immédiate et à long terme des patients atteints de maladies chroniques, dont le diabète. L’ETP est devenue une priorité des programmes de soins et suit une articulation rigoureuse autour de quatre axes relayés par des professionnels formés et dédiés à l’ETP (médecins, infirmières, diététiciennes) : diagnostic éducatif (connaissance du patient), définition d’objectifs réalistes et réalisables, mise en œuvre de séances collectives et/ou individuelles et évaluation individuelle terminale. L’orientation actuelle se fait vers un partenariat avec les réseaux locaux et les acteurs de santé environnants.
14 h 30 – 15 h 30 SALLE 1 Présenté par : CAA (Conseils et Auditeurs Associés) Intervenant : Michel Watrelos, Expert Comptable ; François Gillot, Expert Comptable.
S’INSTALLER : LES DIFFERENTS MONTAGES FINANCIERS ET FISCAUX Dans un contexte économique où la pharmacie d’officine n’est pas épargnée, une question semble récurrente : est-il toujours opportun de s’installer ? Si oui… Comment ?... Et dans quelles conditions ?
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C’est pour tenter de répondre à cette grande interrogation que nous vous ferons partager nos expériences professionnelles et nos mises en garde sur le sujet.
14 h 30 – 15 h 30 SALLE 2 Présenté par : IMS Health Intervenant : Marie-Christine Didier, Partenariats et Relations extérieures Panels IMS HEALTH.
MEDICATION OFFICINALE LES VRAIS CHIFFRES DES PRINCIPAUX MARCHES Le marché de l’automédication est à un moment clé de son développement. Comment a-t-il affronté la crise ? Que deviennent les classes déremboursées, durant les deux années précédentes dans une conjoncture difficile ? Les prix des médicaments avec AMM non remboursés ont-ils baissé comme le souhaitaient les autorités de tutelle ? Le Libre Accès : mythe ou réalité ? Quelles en sont les conséquences et les implications pour le pharmacien ? IMS Health, observateur impartial des évolutions des 13 500 officines du réseau PHARMASTAT, livrera son analyse et son diagnostic. Chaque pharmacien pourra ainsi réévaluer sa politique d’achat, de stock et son offre produits à la lumière des vraies données des marchés OTC.
14 h 30 – 15 h 30 SALLE 3 Présenté par : GSK Santé Grand Public Intervenants : Jean-Luc Grandguillotte, Responsable Scientifique et Formation ; Martine Frey, Directeur Marketing médical, GSK Santé Grand Public.
LES DEMANDES DE PERTE DE POIDS : ROLE DU PHARMACIEN Beaucoup de personnes essaient de perdre du poids, en particulier les femmes. Toutes ne souhaitent pas s’en remettre d’emblée au corps médical. Il s’agit avant tout d’un engagement personnel visant à préserver sa santé. Même si l’appui régulier d’un professionnel de santé est important, la capacité de se prendre en charge est une condition de la réussite. Les candidats à la perte de poids se voient proposer d’innombrables moyens, parmi lesquels le meilleur côtoie le pire. Il est logique de mobiliser les pharmaciens pour encourager la lutte contre l’excès pondéral et orienter
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les patients vers des choix de traitements validés. La pharmacie peut aussi devenir un relais important pour sensibiliser aux enjeux de santé des personnes qui considèreraient leur surcharge pondérale comme un simple problème de confort ou d’esthétique. Le pharmacien de proximité peut aussi redonner confiance à un obèse déçu par des expériences antérieures, raisonner quelqu’un qui espère une solution miracle, convaincre un sujet à risque de prendre au sérieux son état de santé. La motivation des personnes en surpoids peut être encouragée. Comment ? En leur facilitant, entre autres mesures, l’accès à des médicaments ne nécessitant pas d’ordonnance mais sécurisés par la délivrance officinale. Le Rapport remis au gouvernement sur l’automédication souligne que « le fait que le pharmacien soit proche du patient lui permet d’être l’interlocuteur privilégié en termes de prévention de certains risques encourus par le patient. Son rôle de conseil, d’information et d’orientation des patients fait de lui un des piliers du développement de l’automédication.
14 h 30 – 15 h 30 SALLE 4 Présenté par : SID Nutrition Intervenant : Loïc Bureau, Professeur associé, UFR Pharmacie Rennes 1.
NOUVELLES FORMES GALENIQUES EN AROMATHERAPIE L’utilisation des huiles essentielles pures n’est pas souhaitable, car non dénuée de risques. L’innovation en galénique permet d’obtenir de nouvelles formes plus sûres du fait de la dilution, mais aussi plus simples et pratiques à mettre en œuvre. Les triglycérides à chaîne moyenne (TCM) constituent un excellent vecteur lipophile incolore, inodore pour le passage transcutané en usage externe. Les micro-émulsions, translucides en apparence, permettent de diluer les HE dans les tisanes ou boissons sans l’apparition de trouble. La microencapsulation sur bêta-cyclodextrine est un moyen de mettre les HE sous forme pulvérulente. Les principes, des exemples et des applications sont présentés. Les renseignements utiles (matières premières, approvisionnement) et les astuces pour la réalisation au préparatoire sont également donnés. Découvrez ces solutions pour concilier efficacité, sécurité et rentabilité : en deux mots simples et pratiques.
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14 h 30 – 15 h 30 SALLE 5 – Table Ronde Présenté par : CHU de Nice Intervenants : Dr Franck Le Duff, Département de santé publique, CHU de Nice, responsable plate forme des réseaux ; Valérie Auguste, Pharmacien officinal, Réseau Phare ; Pdt Philippe Gaertner (Fédé) ; Vice Pdt Délégué Gilles Bonnefond (USPO) ; Jean-Luc Preel, Député de Vendée (Modem). Modérateur : Dr Rémy Collomp, CHU de Nice
LE PHARMACIEN, LA COORDINATION DE SOINS, LES TERRITOIRES EN 2010 : QUELLES ARTICULATIONS ? Face aux changements de pratique et au développement de l’intersectorialité, les réseaux de santé, par nature, ouverts aux différents professionnels du secteur de la santé, doivent également s’adapter. L’expérience d’adaptation des réseaux de santé des Alpes Maritimes aux conditions du milieu s’appelle le Centre de Soutien aux Réseaux de Santé (CSRS). Le CSRS vise l’efficience de l’organisation par territoire de santé, sur la base des ressources actuelles allouées aux réseaux du département. Il a pour objectif d’optimiser la productivité des réseaux de santé afin d’améliorer le parcours médico-psycho-social des personnes vulnérables identifiées parmi la population des réseaux adhérents au CSRS. La productivité étant entendue ici comme le rapport entre l’amélioration de la santé (ou du moins la prévention de sa détérioration) et la quantité de ressources déployées (en tenant compte de leur diversité au plan de la disponibilité et des coûts).
14 h 30 – 15 h 30 SALLE 6 Présenté par : Roche Pharma Intervenants : Pr Nicolas Mounier, Oncologue médical, CHU de Nice ; Dr Sandra Ruitort, pharmacien, CHU de Nice ; Pr Daniel Roncalez, Médecin Chef, Pôle Pharmacie Stérile, CH-Colmar.
PRENDRE EN CHARGE LE PATIENT CANCEREUX EN VILLE Le lymphome est l’hémopathie maligne la plus fréquente, au 6e rang des cancers chez l’homme et chez la femme. Entre 1980 et 2005, l’augmentation annuelle d’incidence des LNH était de 2,7 % chez l’homme et de 2,9 % chez la femme. Actuellement, les
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taux d’incidence sont stabilisés, respectivement de 12,2 et 8,2/1 000 000. Le nombre de nouveaux cas annuels est de 10 000 (pour 320 000 nouveaux cancers) et le nombre de décès annuels (9e rang) est de 4 000 (pour 150 000 décès par cancer). Nous allons nous attacher dans cette présentation à présenter les traitements en insistant sur les différences entre les sous-types histologiques permettant un traitement véritablement individualisé. De nombreux aspects thérapeutiques (chimio + soins de supports) sont pris en charge en HDJ et en relation avec la ville, faisant du lymphome un véritable modèle de la cancérologie à venir. Depuis les années 1980, l’incidence des cancers a quasiment doublé chez l’homme (+ 93 %) et fortement augmenté chez la femme (+ 84 %). A l’inverse, la mortalité par cancer en France a nettement diminué. La pathologie cancéreuse s’est ainsi transformée en une maladie chronique au cours de laquelle les patients souhaitent désormais concilier vie sociale et vie professionnelle. Avec la mise en place du Plan Cancer en 2003, la chimiothérapie à domicile est devenue une des priorités nationales. La mise à disposition ces dernières années de nouveaux traitements per os ou intraveineux facilite l’accès aux soins à domicile. Des recommandations de l’ANAES sont parues pour définir les profils des patients éligibles pour la chimiothérapie à domicile. Parallèlement, ce nouveau mode de prise en charge engendre une réorganisation profonde du parcours de soins impliquant à la fois les médecins, pharmaciens hospitaliers et officinaux et autres professionnels de santé.
16 h 00 – 17 h 00 SALLE 1 Présenté par : HPI (Holding de Pharmacies Indépendantes) Intervenants : Luc Seigneur, Pharmacien, Pdt de HPI ; Sébastien de Larminat, Pdt du Comité Stratégique ; JeanPhilippe Carré, Pharmacien en charge du recrutement ; Maxime Mendelsohn, Pharmacien.
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– groupement d’employeur, – centrale d’achat, – site internet. Venez découvrir des solutions pour rester indépendants et performants.
16 h 00 – 17 h 00 SALLE 2 Présenté par : PiLeJe Intervenant : Christian Seyrig, Directeur Général du Groupe PiLeJe.
MICRONUTRITION ET PHYTOTHERAPIE : POUR RENFORCER VOTRE MISSION DE SANTE ! La nouvelle loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires » (HPST) de juillet 2009 reconnaît pour la première fois le rôle de conseil du pharmacien, qui devient officiellement, à travers l’article 38, un acteur clé des soins de premier recours. Pour développer ou renforcer cette mission de santé, de nombreuses possibilités s’offrent à lui aussi bien dans les domaines de la prévention et de l’éducation à la santé que pour certains soins curatifs. Il est clair que les équipes officinales vont s’ouvrir de plus en plus à de nouvelles dimensions, avec notamment une collaboration active avec des laboratoires proposant non seulement des solutions validées scientifiquement mais aussi adaptées à leur conseil et leur souhait de formation. A cet égard, le Groupe PiLeJe se positionne depuis près de 20 ans comme le laboratoire des professionnels de santé, avec des produits élaborés pour leur prescription et des formations correspondant aux spécificités de leur pratique. Fondateur de la micronutrition et acteur principal de la phytothérapie de préparation magistrale, PiLeJe souhaite continuer à apporter son savoir-faire à travers de véritables partenariats de compétence.
COMMENT CAPITALISER DANS UNE HOLDING DE PHARMACIES INDEPENDANTES ?
16 h 00 – 17 h 00 SALLE 3
L’avenir organisé par des pharmaciens entrepreneurs. L’ouverture du capital étant repoussée, une trentaine de pharmaciens associés réorganise leur profession par le biais d’une holding : – certification ISO 9001, – informatique commune,
MODE D’EMPLOI POUR UN NOUVEAU PAYSAGE PHARMACEUTIQUE : SEL ET PACTES D’ASSOCIES
Présenté par : ACW Conseil Intervenant : Maître Annie Cohen Wacrenier, Avocat à la cour.
La baisse de rentabilité actuelle ou à venir, l’ouverture du capital a plus ou moins long terme, la dévalorisation
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du capital, la désinformation : autant de raisons de faire naître l’inquiétude chez le pharmacien d’officine. Faut-il : se résigner ou s’adapter ? Le législateur a mis en place un arsenal juridique contenant autant d’outils que le pharmacien doit s’approprier au mieux de ses objectifs et de son projet d’entreprise. Moyennant une nouvelle approche de la concurrence, le paysage pharmaceutique s’en trouvera transformé. Les outils de cette nouvelle indépendance : les SEL et les pactes associés.
16 h 00 – 17 h 00 SALLE 4 Présenté par : CHU de Nice Intervenants : Pr Emile Ferrari, Hôpital Pasteur, CHU de Nice ; Dr Katia Muller, Pharmacienne CHU Nice.
EDUCATION THERAPEUTIQUE ET POST INFARCTUS : A TOUT CŒUR ! L’infarctus du myocarde est une, sinon la, principale cause de mortalité dans les pays riches. D’importants progrès ont été réalisés dans sa prise en charge en 25 ans, avec une mortalité hospitalière passant de 30 % à moins de 5 %. Les problèmes essentiels restant sont : – Le délai de prise en charge (la privation du myocarde en oxygène peut se traduire dans 1/3 des cas par une arythmie ventriculaire grave équivalent d’arrêt cardiaque qui ne peut être traitée que par une défibrillation donc en présence d’une équipe médicale d’urgentistes structurée) ; – la prévention secondaire qui nécessite une bonne compréhension de la situation par le malade (dans ce domaine tous les acteurs de la santé ont un rôle important à jouer) : la sensibilisation du patient à son traitement qui va durer toute sa vie, la surveillance des effets indésirables, la prévention des interférences avec d’autres traitements sont autant de points qui peuvent permettre une meilleure complaisance et assurer un bon pronostic après infarctus du myocarde. L’éducation thérapeutique du patient vise notamment « à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec la maladie chronique ». Dans ce processus complexe et multidisciplinaire, le pharmacien doit jouer un rôle dans le cadre du suivi du traitement et de l’observance médicamenteuse.
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Le projet PRIM AZUR a pour objectif d’évaluer l’impact d’un dispositif formalisé, multidisciplinaire, ville-hôpital sur l’observance et la réduction des facteurs de risques vis-à-vis des stratégies de prévention secondaire de syndromes coronaires aigus. Ce projet associe les centres hospitaliers d’Antibes, Cannes et Nice. L’objectif est de démontrer le rôle majeur du pharmacien dans le suivi des traitements chroniques des patients en favorisant notamment leur observance thérapeutique.
16 h 00 – 17 h 00 SALLE 5 – Table Ronde Présenté par : FIP (Fédération Internationale Pharmaceutique) Intervenants : Olivier Allo, Adjoint pédagogique ; Dr Marie-Laure Duchene, Pharmacienne ; Martine Chauvé, Présidente FIP Community Pharmacy Section.
PREPARATEURS ET PREPARATIONS MAGISTRALES : QUEL AVENIR ? La réglementation encadrant la réalisation des préparations a fait l’objet d’évolutions récentes destinées, d’une part, à renforcer leur qualité, leur traçabilité et, d’autre part, à recentrer l’activité des pharmaciens sur des préparations qui ont toute leur place dans l’arsenal thérapeutique. Les bonnes pratiques de préparations (publiées en novembre 2007), opposables aux pharmaciens hospitaliers et officinaux permettent aux pharmaciens de maîtriser la qualité et la sécurité des préparations. Les préparations répondent ainsi à un réel besoin de santé publique pour lesquelles les pouvoirs publics ont souhaité renforcer la sécurité sanitaire. Le « statut du préparateur » date de 1946… A cette époque quelques centres de formations professionnelles ont vu le jour, dont celui de Nice. La Préparation tenait alors une place très importante dans la formation. Suppositoires, pilules, potions, paquets, élixirs…. étaient des formes courantes. Aujourd’hui, la Préparation n’occupe plus qu’une faible partie de l’enseignement dispensé aux futurs préparateurs en pharmacie. En revanche, les formes pharmaceutiques et le matériel ont évolués : logiciels, balances électroniques, imprimantes, gélules, émulsions, gels… L’accent est mis sur le respect des Bonnes Pratiques de Préparations : qualité, traçabilité, sécurité.
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16 h 00 – 17 h 00 SALLE 6 Présenté par : Centre Régional de PharmacoVigilence Intervenants : Dr Françoise Capriz-Ribière, Gérontologue, Service de Médecine Interne Gériatrique CHU de Nice ; Dr Bernadette Baldin, Centre Régional de Pharmacovigilance CHU Nice.
IATROGENIE MEDICAMENTEUSE CHEZ LA PERSONNE AGEE : COMMENT AGIR ? Le risque iatrogène médicamenteux est un réel problème de Santé Publique de par ses conséquences dans la population âgée. Une cause médicamenteuse doit être systématiquement évoquée devant toute altération de l’état de santé d’une personne âgée dont l’explication n’est pas évidente.
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Les signes sont souvent peu spécifiques et la recherche étiologique médicamenteuse tient compte de critères chronologiques précis. 4 facteurs de fragilité sont identifiables : la polymédication (dont l’automédication), les modifications des paramètres pharmacologiques, le manque de coordination dans le suivi médical, et les handicaps. Les principales classes médicamenteuses incriminées sont celles les plus prescrites dans cette population (psychotropes, médicaments cardiovasculaires, antalgiques…). Il faut avoir présent à l’esprit l’ensemble de ces facteurs de risque au moment de l’instauration, de la surveillance ou de la poursuite du traitement médicamenteux afin de limiter la survenue d’événements indésirables.
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Samedi 14 novembre Salle 1
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1 0h 00 – 1 1h 0 0
1 0h 0 0– 1 1h 0 0
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1 0h 0 0– 1 1h 0 0
1 0h 0 0– 1 1h 0 0
10 h 00 – 11 h 00
Aromathérapie : L’Essentiel du conseil officinal en 15 cas de comptoir
Nouveaux enjeux de notre pratique officinale : préparons-nous !
- Dr Guilhem Jocteur
- M. David Thierry - Mme Julie Denjean - M. Christophe Fougeray - M. Jérôme Roustan - M. Luc Seigneur - M. Pirjean Bisiau
1 1h 30 – 1 2h 3 0 Ordonnance et conseils associés : les bons automatismes ! - Mme Françoise Martin
1 1h 3 0– 1 2h 3 0
Pratiques du coaching adaptées à l’officine : puissants leviers de développement personnel et professionnel - M. Gérard Vaël - M. Dominique Maresma
1 1h 3 0– 1 2h 3 0
Réussir la Pharmacie ! Dynamiser les - Pdt Daniel Buchinger compléments alimentaires à l’officine - Pdt Anne Baille - M. Philipe Millet
1 4h 30 – 1 5h 3 0 Comment capitaliser dans une holding de pharmacies indépendantes ?
1 4h 3 0– 1 5h 3 0
1 4h 3 0– 1 5h 3 0
Coaching et mise en pratique de l’assurance qualité : boostez votre officine !
Achat, transfert, regroupement : comment garantir son succès par une mesure objective des atouts et des risques ?
- M. Luc Seigneur - Mme Marie-Cécile - M. Sébastien de Larminat Juliand-Joly - M. Jean-Philippe Carre - M. Maxime Mendelsohn
1 6h 00 – 1 7h 0 0 Comportement des clients face au libre accès - M. Marc Taris
1 6h 0 0– 1 7h 0 0 Typologie des groupements et réseaux pharmaceutiques : bien choisir ! - M. Arnaud Cazalbou
Mettre l’innovation technologique au service de la personne âgée ? - Dr Véronique Mailland Putegnat - Mme Cécile Cridelich
1 1h 3 0– 1 2h 3 0 Maîtriser les risques assurantiels ! - M. Jean-Pierre Bonglet - M. Roland Creusevau - M. Maurice Moulin
1 4h 3 0– 1 5h 3 0
Bonnefond - Pdt Pascal Louis - Mme Catherine Lemorton - Pdt Stéphane Pichon - Pdt Jean-Charles Tellier
1 1h 3 0– 1 2h 3 0
Le dossier pharmaceutique : 1er bilan et perspectives
Santé et environnement : quelle place pour le pharmacien ?
- Dr Edith Dufay - Pdt Michel Laspougeas
- Dr Florence Guillaud - Pdt Philippe Besset
11 h 30 – 12 h 30 Insuffisance rénale : prise en charge et place du pharmacien
- Mme Marie-France Perrin - M. Serge Laurent - M. Serge Zenou - M. Constant Viano
- Mr. Michel Coulomb - Pr Vincent Esnault - Dr Corinne Passeron
1 4h 3 0– 1 5h 3 0
- Mme Claire Bagnis - Dr Rémy Collomp - Pdt Philippe Besset - Pdt Stéphane Pichon
1 6h 0 0– 1 7h 0 0
- Pr Stéphane Schneider - Dr Christian Roux - M. Alain Olympie
Perspectives de l’exercice officinal !
Phytothérapie Déchets à risque raisonnée et infectieux : pathologies hivernales à récupérer par qui - M. Loïc Bureau et comment ?
- Pdt Roger Rémery - M. Didier Doukhan
1 6h 0 0– 1 7h 0 0
Les nouvelles missions : Maladies de l’intention inflammatoires et à l’action ! immunomodulateurs : - Pdt Philippe Besset une prise en charge du - Pdt délégué Gilles patient particulière ?
1 6h 0 0– 1 7h 0 0
14 h 30 – 15 h 30 Le bon usage des antibiotiques : devenu réellement automatique ? - Dr Véronique Miton-Mondain - Dr Florence Lieutier
16 h 00 – 17 h 00
3 Assemblée des Pharmacien acteur Pharmaciens en colère : des 1er secours les actions évoluent ! - Dr Sonia Djordjic e
- Pdt Frédéric Abécassis - M. Philippe Pieret - Mme Marion Rogier-Gélérat - Mme Sophie Gonneville - M. Michel Siffre
- Pdt Stéphane Pichon
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Samedi 14 novembre 10 h 00 – 11 h 00 SALLE 1
10 h 00 – 11 h 00 SALLE 3
Présenté par : Apoticarius Intervenant : Guilhem Jocteur, Docteur en Pharmacie, Aromatologue, Enseignant vacataire à la Faculté de Pharmacie de Montpellier.
Présenté par: CCI Consultants Intervenants : Gérard Vaël, Conseil de Direction ; Dominique Maresma, Pharmacien, Responsable Ressources Humaines, Coach.
AROMATHERAPIE : L’ESSENTIEL DU CONSEIL OFFICINAL EN QUINZE CAS DE COMPTOIR
PRATIQUES DU COACHING ADAPTEES A L’OFFICINE : PUISSANTS LEVIERS DE DEVELOPPEMENT PERSONNEL ET PROFESSIONNEL
Nous vous proposons ici, par le biais de cas de comptoir interactifs, de redécouvrir quelques huiles essentielles majeures du conseil officinal et ainsi d’évaluer vos connaissances sur le conseil en Aromathérapie. Par votre contribution à cet atelier de formation accélérée, vous pourrez acquérir les réflexes de comptoir qui vous permettront de faire face aux pathologies les plus courantes. En guise de synthèse, vous réaliserez un tableau récapitulatif, outil indispensable mettant en avant les indications majeures des plantes évoquées ainsi que leurs diverses précautions d’utilisation.
10 h 00 – 11 h 00 SALLE 2 Présenté par : Le Cercle des Pharmaciens Intervenants : David Thierry, Pharmacien, Trésorier du Cercle des Pharmaciens ; Julie Denjean, Pharmacien, Secrétaire du Cercle des Pharmaciens ; Christophe Fougeray, Pharmacien ; Jérôme Roustan, Pharmacien ; Luc Seigneur, Pharmacien ; Pirjean Bisiau, Pharmacien.
NOUVEAUX ENJEUX DE NOTRE PRATIQUE OFFICINALE ? PREPARONS-NOUS ! Le Cercle des Pharmaciens prend la suite du Cercle du Carla, créé par Pierre FABRE. Un certain nombre de projets ont vu le jour parmi les adhérents, plusieurs ont mis en application les idées produites par le Cercle. L’ambition du Cercle ? Rassembler ceux qui ont un projet comparable avec ceux qui ont déjà mis en œuvre de nouvelles organisations, pour échanger les « recettes gagnantes », trouver des solutions innovantes pour faire face aux nouveaux enjeux de notre pratique officinale. Quel label pour des officines innovantes ? Pour le suivi de l’oncologie à l’officine, une bonne information du patient… L’analyse comparative de différentes organisations face à ces nouvelles contraintes peut aider certains à envisager les meilleures organisations d’avenir.
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Après avoir bien précisé la notion même de coaching, nous proposerons aux participants trois dimensions du coaching adaptées à la pratique officinale. – Manager les talents et les compétences pour faire « grandir » son équipe ; – Valoriser l’acte pharmaceutique pour « enrichir » la relation client ; – Bénéficier de l’accompagnement d’un coach pour «éclairer» une problématique et une prise de décision à fort enjeu où nous échangerons sur les conditions de mise en œuvre avec des applications concrètes.
10 h 00 – 11 h 00 SALLE 4 Présenté par : CHU de Nice Intervenants : Véronique Mailland Putegnat, Docteur, CHU de Nice ; Cécile Cridelich, Centre Innovation Usage et Santé.
METTRE L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE AU SERVICE DE LA PERSONNE AGEE ? Depuis quelques années, nous assistons à une révolution dans le domaine des technologies : le développement des Technologies de l’Information de la Communication (TIC), comme outils de prise en charge de la personne âgée. De nombreuses technologies envahissent le marché des seniors, sans que celles-ci aient été véritablement évaluées. Même si ces technologies contribuent indéniablement à l’amélioration de la qualité de vie des personnes âgées, elles sont aussi une nouvelle forme de dépendance pour les personnes âgées (PA) qui deviennent des seniors « techniquement assistés ». C’est pourquoi il nous est apparu fort intéressant d’évaluer de manière objective, l’ensemble des technologies mises à disposition des seniors, et d’en décrire leur intérêt ou non.
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10 h 00 – 11 h 00 SALLE 5 – Table Ronde Présenté par : Le Quotidien du Pharmacien Intervenants : Pdt Philippe Besset ; Vice Pdt Délégué Gilles Bonnefond (USPO) ; Pdt Pascal Louis (Collectif) ; Catherine Lemorton (PS) ; Stéphane Pichon (CNOP) ; Pdt Jean-Charles Tellier (CCA). Modérateur : Didier Doukhan
LES NOUVELLES MISSIONS : DE L’INTENTION A L’ACTION ! Il y a un “avant” et un “après” la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST). Car jusqu’à l’adoption de cette loi portée par Roselyne Bachelot, les officinaux étaient les seuls professionnels de santé dont le code de la santé publique ne précisait pas le champ d’activités, au-delà de la dispensation des médicaments. La loi HPST répare cette injustice et ouvre de nouvelles perspectives pour la profession. L’officinal se voit notamment confié le rôle de pharmacien correspondant au sein de l’équipe de soins. A ce titre, ils pourront, à la demande du médecin ou avec son accord, renouveler périodiquement des traitements chroniques, ajuster, au besoin, leur posologie et effectuer des bilans de médications destinés à en optimiser les effets.
10 h 00 – 11 h 00 SALLE 6 Présenté par : AFA (Association François Aupetit) Intervenants : Pr Stéphane Schneider, Gastro-entérologue CHU Nice ; Dr Christian Roux, Rhumatologie, CHU Nice, Alain Olympie, Directeur Fondation Aupetit.
MALADIES INFLAMMATOIRES ET IMMUNOMODULATEURS : UNE PRISE EN CHARGE DU PATIENT PARTICULIERE ? Biothérapies et immunomodulateurs représentent une avancée majeure dans la prise en charge des maladies inflammatoires cryptogénétiques de l’intestin. A ce jour, ont été autorisés l’infliximab (maladie de Crohn et rectocolite ulcéro-hémorragique) et l’adalimumab (maladie de Crohn), le certolizumab pegol représentant un recours possible sous la forme d’une autorisation temporaire d’utilisation dans la maladie de Crohn. L’infliximab, administré sous forme de perfusions intra-veineuses, est réservé aux établissements de soins. L’adalimumab, administré sous forme d’injections sous-cutanées, peut par contre être perçu et administré en ville. Plusieurs
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années vont s’écouler avant que de nouvelles molécules soient disponibles. La recherche aujourd’hui s’oriente en conséquence vers l’optimisation de leur emploi : moment optimal d’introduction, modalités d’administration (durées, intervalles, doses), utilisation consécutive ainsi qu’association ou non avec des immuno-suppresseurs. Le pharmacien est une des principales sentinelles de notre système de santé. Dans les MICI, il a un rôle dans le diagnostic, dans l’information, mais aussi dans le suivi et dans l’orientation. Qui mieux que lui connaît le malade et le réseau de soins ? Aujourd’hui, il nous faut inventer ensemble de nouveaux outils, de nouveaux lieux pour l’éducation thérapeutique. Il doit être un des acteurs de proximité en lien avec les associations et les autres professionnels de santé. Le pharmacien est au cœur des attentes exprimées par les malades lors de nos Etats généraux et portées dans le Livre-propositions remis aux autorités politiques et de santé.
11 h 30 – 12 h 30 SALLE 1 Présenté par : FM Formation Intervenant : Mme Françoise Martin, Docteur en Pharmacie, Formatrice en communication et vente-conseil à l’officine, Chargée de cours à la Faculté de Pharmacie de Toulouse.
ORDONNANCE ET CONSEILS ASSOCIES : LES BONS AUTOMATISMES Dans un contexte de réels changements, la pharmacie d’officine doit s’affirmer sans ambiguïté comme le service de santé publique de proximité. Conscient de cet enjeu, vous souhaitez mettre en place une démarche de conseils associés à l’ordonnance et renforcer ainsi votre image de professionnel de santé incontournable. Quels sont les points clés de réussite de cette démarche ? – La disponibilité : établir une relation de confiance. – La compétence : pratiquer une dispensation de qualité et donner des conseils personnalisés. – Le savoir-faire : maîtriser les bons automatismes d’une communication efficace. Au-delà de l’intuition, une méthodologie de communication est utile pour acquérir l’aisance et les techniques nécessaires pour induire des réflexes de conseils en de multiples occasions et proposer sans jamais imposer. Étude de cas concrets avec des ordonnances types, pour une application directe au comptoir.
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11 h 30 – 12 h 30 SALLE 2 Présenté par : Univers Pharmacie Intervenant : Daniel Buchinger, Président du Groupement Univers Pharmacie.
d’atteinte à la personne, les risques de gestion ainsi que les risques d’exploitation (qui vont de l’erreur de délivrance, à l’incendie en passant par les catastrophes naturelles et les explosions).
REUSSIR LA PHARMACIE !
11 h 30 – 12 h 30
Les pharmaciens attendent des solutions immédiates aux difficultés qu’ils rencontrent. Avec le concept Univers Pharmacie, les pharmaciens restent de véritables indépendants par une exclusivité territoriale tout en étant interdépendants entre les villes. Ceci permet d’associer l’expertise du professionnel de santé à celui d’entrepreneur par une juxtaposition de savoir-faire. Ainsi les nouveaux services proposés sont des sources de revenus supplémentaires tout en se positionnant du côté du patient. La pharmacie de demain sera, par les nouvelles missions du pharmacien, un véritable centre de santé : Univers Pharmacie se positionne depuis 2007 comme tel.
11 h 30 – 12 h 30 SALLE 3 Présenté par : Ranbaxy Intervenants : Philippe Millet, Rédacteur en chef de NutriForm’Magazine ; Anne Baille, PDG des Laboratoires Ranbaxy, des pharmaciens d’officine témoignent
DYNAMISER LES COMPLEMENTS ALIMENTAIRES A L’OFFICINE Comment développer les ventes en officine des Compléments alimentaires ? Les pharmacies auraient-elles laissé filer le marché pourtant prometteur des compléments alimentaires ? Quels sont les leviers clés pour reconquérir les consommateurs ? Quels produits référencer ? Quelle est la rentabilité d’un espace compléments alimentaires ?
11 h 30 – 12 h 30 SALLE 4 – Table ronde Présenté par : Groupe Pasteur Mutualité et Pharmateam Intervenants : Jean-Pierre Bonglet, Associé-gérant de Pharmateam ; Roland Creusevau, Président de l’Association Générale des Pharmaciens de France ; Maurice Moulin, Président de l’Association Pharmateam.
MAITRISER LES RISQUES ASSURANTIELS ! Cette conférence va aborder les 3 préoccupations assurantielles majeures du pharmacien. A savoir, les risques
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SALLE 5 – Table Ronde
Présenté par : Différence Intervenants : Marie-France Perrin, Expert-comptable et commissaire aux comptes ; Serge Laurent, expert-comptable ; Serge Zenou, Expert-comptable et spécialiste en pharmacie ; Constant Viano, Expert-comptable, commissaire aux comptes, expert judiciaire.
PERSPECTIVES DE L’EXERCICE OFFICINAL Perspectives de l’exercice officinal (groupement, regroupement, associations, investisseurs, holdings…) Dans un contexte d’évolution réglementaire et de crise économique, les difficultés des officines sont de plus en plus nombreuses : baisse des prescriptions, diminution des marges, difficultés financières liées à l’importance de l’endettement, phénomènes de concentration… Les spécialistes de Différence vous proposent des méthodes et des solutions pour anticiper ces difficultés et vous aider à prendre les décisions stratégiques qui s’imposent. Apports théoriques, retours d’expériences, cette conférence est incontournable pour faire les bons choix.
11 h 30 – 12 h 30 SALLE 6 Présenté par : Centre Hospitalier de Cannes Intervenants : Pr Vincent Esnault, Néphrologue, Hôpital Pasteur, CHU Nice ; Dr Corinne Passeron, Néphrologue, CH de Cannes ; M. Michel Coulomb, Président d’une association de patients.
INSUFFISANCE RENALE : PRISE EN CHARGE ET PLACE DU PHARMACIEN Le service de néphrologie dialyse de l’hôpital de Cannes prend en charge les patients atteints d’insuffisance rénale chronique à tous les stades de leur maladie. Au stade du besoin de suppléance rénale, il propose les trois techniques de suppléance : l’hémodialyse, la dialyse péritonéale et la transplantation rénale réalisées à Nice et dont le service de Cannes assure le suivi.
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L’éducation thérapeutique du patient (ETP) est un projet de service intéressant tout le personnel, nécessitant d’y inclure des modifications dans l’accueil du patient, de l’entourage, et de l’information donnée. La mise en place d’un projet d’ETP nécessite une prise de conscience du changement du rapport soignant/patient et d’acquérir des connaissances relevant des sciences de l’éducation. Notre projet se singularise par la volonté d’inclure les patients, dans l’élaboration initiale et le suivi du dispositif d’éducation à tous les stades.
14 h 30 – 15 h 30 SALLE 1 Présenté par : HPI (Holding de Pharmacies Indépendantes) Intervenants : Luc Seigneur, Pharmacien ; Sébastien de Larminat, Président du comité stratégique ; Jean-Philippe Carré, Pharmacien en charge du recrutement ; Maxime Mendelsohn, Pharmacien.
COMMENT CAPITALISER DANS UNE HOLDING DE PHARMACIES INDEPENDANTES ? L’avenir doit être organisé par des pharmaciens entrepreneurs. L’ouverture du capital étant repoussée, une trentaine de pharmaciens associés réorganise leur profession par le biais d’une holding : – certification ISO 9001, – informatique commune, – groupement d’employeur, – centrale d’achat, – site internet. Venez découvrir lors de cette conférence des solutions pour rester indépendants et performants.
14 h 30 – 15 h 30 SALLE 2 Présenté par : OfficiQual Intervenant : Marie-Cécile Juliand-Joly, Docteur en Pharmacie.
COACHING ET MISE EN PRATIQUE DE L’ASSURANCE QUALITE : BOOSTEZ VOTRE OFFICINE ! Une marge en baisse, des coûts fixes qui augmentent, la concurrence de plus en plus agressive. Comment
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améliorer la performance de l’entreprise en utilisant les ressources matérielles et humaines existantes ? Comment répondre au manque d’entrain de certains dirigeants et/ou de leurs équipes à appliquer la démarche qualité, alors qu’ils ont suivi les formations adéquates en ayant les outils en mains ? Comment répondre au malaise perceptible dans certaines structures ? En partant de ces questions, nous proposons le concept OfficiQual®. C’est une nouvelle approche pour l’amélioration continue des pratiques et du « climat » de l’entreprise officinale. Les méthodes de coaching d’équipe, de dirigeants et de team building sont nos bases de travail. La façon de placer ces pratiques dans le processus de démarche qualité en est l’articulation. Notre qualité de pharmacien d’officine expérimenté est un des facteurs clés d’une adéquation aux demandes de nos confrères. Nous espérons contribuer à renforcer en couleurs positives la « culture qualité ». Nous voulons donner l’envie aux petites et moyennes entreprises de la mettre en place.
14 h 30 – 15 h 30 SALLE 3 Présenté par : EMS (European Marketing Sciences) et Le Quotidien du Pharmacien Intervenants : Roger Rémery, Président d’EMS (European Marketing Science) ; Didier Doukhan, rédacteur en chef du Quotidien du Pharmacien
ACHAT, TRANSFERT, REGROUPEMENT : COMMENT GARANTIR SON SUCCES PAR UNE MESURE OBJECTIVE DES ATOUTS ET DES RISQUES ? Peut-on accepter qu’une opportunité, un projet séduisant se solde au final une fois sur deux par un résultat décevant voire désastreux ? D’autant qu’existent désormais les moyens de s’assurer de la validité de ce que le projet peut apporter, des conditions de son succès, et notamment de savoir : – Quel potentiel de chiffre d’affaires accessible actuel et futur, et sous quelles conditions ? – Comment se différencier face aux concurrences ? – Comment découvrir les attentes insatisfaites de la clientèle et leur donner une réponse ? – Comment programmer, tester et développer des actions commerciales mieux ciblées ?
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14 h 30 – 15 h 30 SALLE 4 Présenté par : IFAS (Institut de Formation des Acteurs de Santé) Intervenant : Loïc Bureau, Formateur, IFAS (Institut de Formation des Acteurs de Santé).
PHYTOTHERAPIE RAISONNEE ET PATHOLOGIES HIVERNALES La phytothérapie présente un potentiel inégalé et sans équivalent : entre l’échinacée et le lentin de chêne aux propriétés immunostimulantes, les espèces pectorales, l’Erysimum pour l’extinction de voix, la propolis contre les inflammations bucco-pharyngées et les huiles essentielles antiseptiques, sans oublier l’eucalyptus et les autres plantes à tropisme broncho-pulmonaire, l’arsenal thérapeutique est large. En pratique, c’est la présentation d’un choix de plantes avec les formes galéniques et les posologies efficaces. La sélection est établie selon les données pharmaco-cliniques les plus récentes. Face à l’avènement des compléments alimentaires à base de plantes et, en conséquence, les dérives commerciales d’une « pseudophytothérapie », dénuée d’effets pharmacologiques, la pratique raisonnée de la phytothérapie ouvre de nouvelles perspectives pour l’officine. L’objectif : les enjeux de la pharmacie de demain, la santé au cœur du métier et l’amélioration des pratiques professionnelles.
14 h 30 – 15 h 30 SALLE 5 – Table Ronde Présenté par : CHU de Nice Intervenants : Claire Bagnis, Conseil Général ; Stéphane Pichon, Membre du bureau du CCA, Président Conseil Régional de l’Ordre PACA ; Dr Rémy Collomp, CHU Nice, Pdt Philippe Besset (FSPF).
DECHETS A RISQUE INFECTIEUX : A RECUPERER PAR QUI ET COMMENT ? Les déchets d’activités de soins à risque infectieux (DASRI) posent des problèmes d’hygiène et de sécurité, que ce soit lors du soin, de la collecte, du transfert, du tri ou au niveau de la décharge. La réglementation fixe précisément les responsabilités de chacun. Ainsi, le patient ambulatoire, en tant que producteur, est responsable réglementairement de leur élimination. Cependant, il ignore très souvent cette responsabilité et actuellement, il ne dispose pas ou ne connaît pas des moyens adéquats. La position du pharmacien dans cette problématique évolue, de la délivrance du collecteur vide à la récupération éventuelle une fois rempli. Mais les pratiques restent encore très variables selon les
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pharmaciens, le territoire avec des implications variées des collectivités. De même, la traçabilité tout au long de la chaîne est encore imparfaite. Cet atelier pratique fera le point sur la réglementation, les retours d’expériences et présentera un projet innovant en terme de traçabilité via RFID impliquant les pharmaciens officinaux.
14 h 30 – 15 h 30 SALLE 6 Présenté par : CHU de Nice Intervenants : Dr Florence Lieutier, Pharmacien ; Dr Véronique Miton Mondain, Infectiologue, Hôpital Archet, CHU Nice.
LE BON USAGE DES ANTIBIOTIQUES : DEVENU REELLEMENT AUTOMATIQUE ? La France est toujours un des pays les plus consommateurs d’antibiotiques. La conséquence en est une épidémiologie bactérienne particulièrement riche en germes résistants. Cette sur-consommation est également à l’origine d’accidents iatrogènes et de dépenses injustifiées. Des campagnes “grand public” touchant essentiellement les pratiques de ville ont permis une franche diminution des prescriptions surtout chez les enfants et une diminution des résistances bactériennes. Le rôle du pharmacien est pivotal dans cette organisation. Parmi nos actions, la formation des acteurs est incontournable et proposée à tous : médecins juniors, seniors, infirmiers et pharmaciens hospitaliers, mais aussi officinaux dans le cadre des formations organisées par le réseau ville-hôpital Phare. Un journal bimensuel local ville-hôpital dédié à l’infectiologie paraîtra fin 2009 avec pour objectif de fournir à tous les acteurs de l’information sur l’épidémiologie, les traitements, l’actualité des recommandations.
16 h 00 – 17 h 00 SALLE 1 Présenté par : ICC (Information Conseil Communication) Intervenant : Marc Taris, Docteur en neurosciences et en pédagogie, Spécialiste du comportement humain et de la communication en secteurs spécialisés.
COMPORTEMENTS DES CLIENTS FACE AU LIBRE ACCES Le conseil va à la rencontre du client et permet de prendre en compte l’évolution comportementale des clients dans leurs actes d’achat. Les espaces vente d’une pharmacie ne sont plus des axes de stockage quels qu’en soient les besoins, quels
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qu’en soient les différents concepts de merchandising. Les accueils, les linéaires, les gondoles, l’organisation en zoning et en espaces spécialisés doivent parler, rassurer, capter et orienter le client pour répondre à ses besoins réfléchis et spontanés. Le pharmacien devient alors le référent qui valide, aide et entérine l’acte d’achat. A quoi sert le Libre Accès ? Faut-il attendre du secours pour un produit dont la présentation a changé mais qui est en réalité l’objet de sa venue ? Pour être performant, le pharmacien se doit de développer une démarche d’équipe en tant que coach pour mieux professionnaliser ses collaborateurs à tout niveau de fonction et de responsabilité.
Il permet lors de celle-ci de se concentrer sur les interactions et risque de surdosage en renforçant le lien avec le patient. Le DP permet aux patients d’accroître leur connaissance du rôle de conseil de leur pharmacien. Cependant, des améliorations peuvent encore être apportées au DP, notamment créer un pont entre la ville et l’hôpital. En étant accessible aux pharmaciens hospitaliers, une meilleure connaissance de la continuité du traitement (entrée, modifications et traitement de sortie) permettra de sécuriser encore plus le circuit global et d’éviter sans aucun doute des événements indésirables.
16 h 00 – 17 h 00 SALLE 2
16 h 00 – 17 h 00 SALLE 4
Présenté par : Labo Pharma Conseils Intervenant : Arnaud Cazalbou, Directeur Général de Labo Pharma Conseils (LPC).
Présenté par : CHU de Nice Intervenants : Dr Florence Guillaud, Pharmacien, Laboratoire de Soins Pharmaceutiques et de Santé Publique, CHU Nice ; Pdt Philippe Besset (FSPF).
TYPOLOGIE DES GROUPEMENTS ET RESEAUX PHARMACEUTIQUES : BIEN CHOISIR ! Le nombre de groupements et réseaux pharmaceutiques en France est très important. De la simple association, en passant par les GIE, jusqu’aux sociétés sous formes diverses (SARL, SAS, Coopératives…), on dénombre plus de 1 000 entités ! Qu’appelle t’on un groupement ou un réseau pharmaceutique ? Comment les définir géographiquement ? Quels en sont les contours économiques et juridiques ? Quelles sont leurs typologies et principales caractéristiques ? Et les nouvelles centrales d’achats ne viennent-elles pas apporter d’autres solutions aux pharmaciens ? Tous ces éléments, identifiés permettent aux officines de faire leur choix… une fois leurs besoins clairement identifiés. Tel est l’objectif de cette conférence.
16 h 00 – 17 h 00 SALLE 3 Intervenants : Dr Edith Dufay, Pharmacienne CH Luneville ; Pdt Michel Laspougeas (CROP Midi-Pyrénées), Membre du bureau du CCA.
LE DOSSIER PHARMACEUTIQUE : 1er BILAN ET PERSPECTIVES Le Dossier Pharmaceutique ou DP est un vif succès. Sa mise en œuvre dans les officines s’inscrit dans la continuité de l’exercice pharmaceutique et apporte une sécurisation de la dispensation de tous les traitements.
SANTE ET ENVIRONNEMENT : QUELLE PLACE POUR LE PHARMACIEN ? Depuis quelques années, l’environnement est une problématique de Santé Publique à part entière bien reconnue par l’ensemble des citoyens et au plus haut niveau politique. Son impact sur la santé a été largement démontré dans de nombreuses publications même si l’étude des liens directs reste délicate. Ce domaine nécessite une approche globale et multidisciplinaire où le pharmacien d’officine a toute sa place. Ses compétences, son implantation géographique et la connaissance fine de ses patients représentent des atouts majeurs. Observateur privilégié de l’état de santé de la population, il est également en première ligne afin de donner les conseils de prise en charge pertinents et adaptés aux contraintes locales. Cependant, pour être réellement efficace, une organisation spécifique doit être mise en place et développée en partenariats entre hospitaliers, officinaux, et tutelles.
16 h 00 – 17 h 00 SALLE 5 – Table Ronde Présenté par : APC (Association des Pharmaciens en Colère) Intervenants : Pdt Frédéric Abécassis (Association des Pharmaciens en colère ; Philippe Pieret, Pharmacien ; Marion Rogier-Gélérat, Pharmacienne ; Sophie Gonneville, Pharmacienne ; Michel Siffre, Pharmacien.
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3e ASSEMBLÉE DES PHARMACIENS EN COLÈRE : LES ACTIONS ÉVOLUENT ! Répondre systématiquement aux attaques contre la profession ! Toujours prôner l’unité des pharmaciens ! Agir au quotidien, refuser un avenir moins solidaire et avec moins de pharmaciens ! Telles sont les actions menées par les Pharmaciens en Colère. Elles n’ont pas faibli au cours de l’année. Mieux elles ont pris diverses formes et seront rendues encore plus visibles par l’évolution du blog des Pharmaciens en Colère et la création d’un site « grand public », son complément indispensable. Ensemble pour continuer à promouvoir l’esprit qui est à l’origine du mouvement et qui refuse l’image que les médias peuvent « coller » à la profession. Un Pharmacien Ethique et Conseil, solidaire et attentif, prêt à assumer pleinement son rôle d’acteur de santé.
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16 h 00 – 17 h 00 SALLE 6
Présenté par : CROP (Conseil Régional de l’Ordre PACA) Intervenants : Dr Sonia Djordjic, Pharmacienne à la Croix Rouge ; Stéphane Pichon, Président Conseil Régional de l’Ordre PACA, Membre du bureau du CCA.
PHARMACIEN ACTEUR DES 1er SECOURS Le Pharmacien est un acteur de santé au quotidien et l’officine un espace de santé largement accessible à la population qui peut être considéré comme un pôle de premier recours. Il est donc important pour l’équipe pharmaceutique de savoir : évaluer la situation et alerter les secours, effectuer les bons gestes de survie et transmettre aux équipes d’urgences les informations précises. De même les équipements doivent être adaptés. Cet atelier permettra de faire le point sur ces connaissances avec un focus pratique sur le positionnement du défibrillateur.
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Dimanche 15 novembre Salle 1
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1 0h 00 – 1 1h 0 0
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10 h 00 – 11 h 00
Gestion de vos FSE : un enjeu pour l’officine, les réponses du CM-CIC !
Comment capitaliser dans une holding de pharmacies indépendantes ?
- M. Philippe Faucher - M. Eddy Mootoosamy - Pdt Romain Migliorini
- M. Luc Seigneur - M. Philippe Laffaille - M. Sébastien de Larminat - Mme Christine Salvan - M. Jean-Philippe Carre - M. Maxime Mendelsohn
1 1h 30 – 1 2h 3 0
1 1h 3 0– 1 2h 3 0
1 installation : comment réussir en temps de crise ?
Distribution : les nouvelles règles du jeu !
- M. Philippe Becker
- M. Jean-Jacques Zambrowski
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Politique commerciale en officine : comment valoriser vos promotions et vos prix
1 1h 3 0– 1 2h 3 0
Le risque médicamenteux en ville et à l’hôpital : même combat !
Nouvelles rémunérations : des solutions pour demain !
- Dr Rémy Collomp - Dr Aline Mousnier - Dr Philippe Michel
- Pdt délégué Gilles Bonnefond - Pdt Claude Japhet - Pdt Pascal Louis - Pdt Claude Baroukh
1 1h 3 0– 1 2h 3 0
Le consommateur et le libre accès : l’impact du merchandising - M. Thierry Camuzeaux
1 6h 00 – 1 7h 0 0 Relation client au comptoir : mieux communiquer pour mieux conseiller - Mme Laure-Emmanuelle Coffin
1 4h 3 0– 1 5h 3 0
11 h 30 – 12 h 30
Coup d’arrêt aux Agencement Préparations des capitaux externes. du point de vente : doses à administrer en Profiter de l’accalmie ! place à l’étonnement ! ville et EHPAD : Pour - Maître Philippe Frichot - M. Alfonso Maligno qui ? Par qui ? Com- M. Salvatore Maligno ment ?
Ouverture du Capital : les pharmaciens adjoints entrouvrent la porte
1 4h 3 0– 1 5h 3 0
1 4h 3 0– 1 5h 3 0
- Pdt Claude Baroukh - Pdt délégué Gilles Bonnefond - Pdt Jean-Luc Preel
1 4h 3 0– 1 5h 3 0
Bien conseiller les mères pendant leur allaitement maternel
Comment acquérir une officine qui me convienne vraiment ?
Mieux comprendre la demande du patient au comptoir
Les Etudes pharmaceutique en 2010
- Mme Emmanuelle Lassource - Mme Patricia Coutable
- M. Jean-Christophe Lauzeral
- Mme Anne-Marie Mellet - Mme Isabelle Gschwind
- Vice-Doyen Philippe Charpiot - Pr Dominique Porquet - Pdt Camille Oddou - Pdt David Christmann
1 6h 0 0– 1 7h 0 0 Suivi et accompagnement du patient HIV - Dr Albert Darque
- M. Jean Saide - Pr Jean-Philippe Lacour
1 1h 3 0– 1 2h 3 0
- M. Philippe Levy
1 4h 30 – 1 5h 3 0
Maladies rares : vraiment si rares ?
1 6h 0 0– 1 7h 0 0 Automatisation de la P.D.A : mise en place pratique et retours d’expériences - M. Alain Levy - M. Jean-Baptiste Guillot
1 6h 0 0– 1 7h 0 0 Education thérapeutique du patient asthmatique : un défi quotidien ! - Pdt Thierry Barthelmé - Dr Michel Malka
1 6h 0 0– 1 7h 0 0
- Pdt Jérôme Paresys-Barbier - Vice Pdt Serge Cailler - Doyen Daniel Vion (de la Faculté de Lille)
14 h 30 – 15 h 30 Le développement professionnel continu : révolution ou évolution ? - Dr Albert Darque - Dr Cyril Boronad - Pdt Thierry Barthelmé
16 h 00 – 17 h 00
Pharmaco-Géodémographie et ouvertures d’officines en PACA
Les nouvelles technologies en santé : une réelle utilité ?
- M. Serge Veillard - Mme Anne Lefebvre
- M. Patrick Mallea
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Dimanche 15 novembre 10 h 00 – 11 h 00 SALLE 1 Présenté par : CM-CIC Solyphar Intervenants : Philippe Foucher, Directeur Marché Professions de Santé ; Eddy Mootoosamy Responsable Flux Professions de santé CIC ; Pdt Romain Migliorini, Président de la MTRL (Mutuelle des Travailleurs de la Région Lyonnaise).
GESTION DE VOS FSE : UN ENJEU POUR L’OFFICINE, LES REPONSES DU CM-CIC ! CMC-CIC Solyphar : Acteur global du secteur de la santé, développe et met à votre disposition des solutions dans les domaines de la gestion de flux de vos Feuilles de Soins Electroniques (FSE), du financement et des stratégies de protection. Grâce à la compétence du réseau CIC en région et à celle des différents centres de métier, CM-CIC Solyphar est votre partenaire santé. Trois bonnes raisons de nous rejoindre : – de vraies solutions d’optimisation de vos flux avec ACTIV FSE ; – une réponse pertinente pour une nouvelle approche de la santé avec Réflexe Prévention Santé ; – des solutions de financement personnalisées pour vous accompagner dans toutes les étapes de votre développement.
10 h 00 – 11 h 00 SALLE 2 Présenté par : HPI (Holding de Pharmacies Indépendantes) Intervenants : Luc Seigneur, Pharmacien ; Sébastien de Larminat, Président du comité stratégique ; Jean-Philippe Carré, Pharmacien en charge du recrutement ; Maxime Mendelsohn, Pharmacien.
COMMENT CAPITALISER DANS UNE HOLDING DE PHARMACIES INDEPENDANTES ? L’avenir organisé par des pharmaciens entrepreneurs. L’ouverture du capital étant repoussée, une trentaine de pharmaciens associés réorganise leur profession par le biais d’une holding : – certification ISO 9001, – informatique commune, – groupement d’employeur, – centrale d’achat, – site internet.
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Venez découvrir lors de cette conférence des solutions pour rester indépendants et performants.
10 h 00 – 11 h 00 SALLE 3 Présenté par : Form’Utip Intervenants : Philippe Laffaille, Expert en communication et stratégie d’entreprise ; Christine Salvan, Directrice Form’Utip.
POLITIQUE COMMERCIALE EN OFFICINE : COMMENT VALORISER VOS PROMOTIONS ET VOS PRIX Face à des consommateurs de plus en plus mobiles, exigeants et avertis, il est primordial de développer de nouveaux réflexes pour optimiser votre politique commerciale. Nous vous proposons une méthodologie rigoureuse pour construire une politique de promotion et de prix percutante avec l’élaboration d’outils performants vous apportant des réponses pratiques à vos préoccupations majeures illustrées par de nombreux exemples. Cette conférence interactive vous permet d’adopter une stratégie qui s’inscrit dans une véritable démarche marketing et commerciale, directement applicable à l’exercice quotidien pour capter, satisfaire et fidéliser votre clientèle.
10 h 00 – 11 h 00 SALLE 4 Présenté par : OMEDIT (Observatoire du médicament des dispositifs médicaux et de l’Innovation Thérapeutique) Intervenants : Dr Philippe Michel, Haut Conseil de la Santé Publique ; Dr Aline Mousnier, ARH Paca Corse, Coordination Omedit Paca Corse ; Dr Rémy Collomp, Pharmacien, CHU Nice.
LE RISQUE MEDICAMENTEUX EN VILLE ET A L’HOPITAL : MEME COMBAT ! Le risque iatrogène médicamenteux est un risque important, évitable dans un cas sur deux dont la France a pris conscience à la fin des années 90. En établissement de santé, le nombre des intervenants auprès d’un patient, les difficultés de communication en temps réel pour l’ensemble des professionnels dans la prise en charge d’un patient constituent de réels facteurs de risques dans la prise en charge thérapeutique du patient. Dans un souci de sécurisation des malades, la réglementation
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depuis 2006, a rendu obligatoire le renforcement de la qualité des soins pour les établissements de santé, dans le cadre de leur contractualisation, avec les agences régionales d’hospitalisation (ARH, et ARS en 2010), notamment au travers du contrat de bon usage du médicament et des produits et prestations. Ce contrat s’inscrit dans un cadre prédéfini réglementairement visant à sécuriser les processus de prescription médicale, dispensation pharmaceutique et administration infirmière. L’évaluation du respect des contrats est effectuée annuellement par l’ARH en se basant sur un suivi d’indicateurs prédéfinis, le non respect des contrats pouvant entraîner une sanction financière qui peut être considérable. L’ensemble de ces actions à l’échelle régionale est décliné sous l’égide de l’OMEDIT (Observatoire du médicament des dispositifs médicaux et de l’Innovation Thérapeutique) dont les missions sont d’évaluer, et de promouvoir les actions de bon usage des produits de santé. L’étude ENEIS a montré que les médicaments sont les plus fréquemment impliqués dans la survenue d’hospitalisations pour événement indésirable évitable, et causent 20 % des EIG survenus en cours d’hospitalisation. Leur réduction figure à ce titre parmi les objectifs de la loi de Santé Publique. De nombreuses interventions nationales, régionales et locaux ont déjà été mises en œuvre, sans pour autant que des progrès majeurs aient été observés en terme de réduction du risque (étude EMIR). L’analyse approfondie des causes des événements survenus en ville (étude EVISA) montre que la lutte contre le risque lié aux médicaments doit être pensée de façon radicalement différente en ville et en établissements de santé. La mise en place d’un pilotage par des indicateurs enfin doit venir compléter le dispositif de lutte actuellement en place.
10 h 00 – 11 h 00 SALLE 5 – Table Ronde Présenté par : Le Quotidien du Pharmacien Intervenants : Pdt Claude Baroukh (FSPF) ; Vice Pdt Délégué Gilles Bonnefond (USPO) ; Pdt Claude Japhet (UNPF) ; Pdt Pascal Louis (Collectif des groupements). Modérateur : Didier Doukhan
NOUVELLES REMUNERATIONS : DES SOLUTIONS POUR DEMAIN ! Reconnaissance de nouvelles missions pour le pharmacien, pression de plus en plus sévère sur le prix et la
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consommation des médicaments : le système de rémunération actuel reposant uniquement sur la marge commerciale a vécu. Alors quel modèle pour demain ? Une rémunération à l’acte ? Un forfait à la boîte ? Un honoraire de dispensation ? Le chantier est ouvert. Quoi qu’il en soit, la ministre Roselyne Bachelot a envoyé un signal fort aux pharmaciens à l’occasion du Congrès de Strasbourg, en se déclarant favorable à la mise en place d’un nouveau mode de rémunération... à condition qu’il se situe dans le cadre de l’ONDAM (Objectif national des dépenses d’assurance-maladie).
10 h 00 – 11 h 00 SALLE 6 Présenté par : Alliance Maladies Rares Intervenants : Jean Saide, Vice Président Alliance Maladies Rares ; Pr Jean-Philippe Lacour, Dermatologie, CHU de Nice.
MALADIES RARES : VRAIMENT SI RARES ? Une maladie est dite rare quand elle atteint moins d’une personne sur 2 000. Les maladies rares sont nombreuses et concernent environ 3 millions de personnes en France. Les maladies rares ont une spécificité qui ont conduit à une organisation structurée de l’offre de soins basée sur une répartition des rôles entre des centres nationaux d’expertise les centres de référence et des structures régionales de prise en charge, les centres de compétences. La recherche et l’information ont été développées au cours du premier plan national maladies rares qui visait à assurer aux malades l’équité pour l’accès au diagnostic, au traitement et à la prise en charge. Parmi les dispositifs d’information, Maladies Rares Info Services et Orphanet, jouent un rôle tout particulier. Le second plan maladies rares s’appliquera à partir de 2010.
11 h 30 – 12 h 30 SALLE 1 Présenté par : Fiducial Expertise Intervenant : Philippe Becker, Expert-comptable, Directeur du département pharmacie de Fiducial Expertise.
1er INSTALLATION : COMMENT REUSSIR EN TEMPS DE CRISE ? Le rêve de beaucoup de pharmaciens diplômés est de devenir un jour titulaire. Depuis quelques mois la concrétisation de ce rêve paraît plus difficile car la crise
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financière et économique a rebattu les cartes. Faut-il attendre une embellie avant de s’installer ? A quel prix acheter une pharmacie ? Quel est l’apport minimum exigé par les banquiers ? Quelle structure juridique choisir ? Tels seront les nombreux thèmes qui seront exposés par les experts-comptables de FIDUCIAL au travers d’exemples concrets et chiffrés lors de cette conférence.
11 h 30 – 12 h 30 SALLE 2 Présenté par : Alliance Healthcare Intervenant : Jean-Jacques Zambrowski, Economiste de la Santé.
DISTRIBUTION : LES NOUVELLES REGLES DU JEU ! L’exercice officinal ne cesse d’évoluer, de se transformer en profondeur, pour mieux répondre aux attentes de la population et s’adapter aux contraintes d’un environnement économique, scientifique et réglementaire également en pleine transformation. La loi HPST a conféré de nouvelles missions aux pharmaciens. Un nouveau type d’établissement pharmaceutique est créé, la centrale d’achats, assortie d’une "structure de regroupement à l’achat". Il faudra en préciser l’intérêt comme les limites, et bien en comprendre l’impact potentiel sur la distribution du médicament. Enfin, l’Europe semble déterminée à ne pas imposer aux Etats membres un mode d’organisation du réseau officinal uniformisé, laissant chacun d’eux maître de l’accès à la détention du capital comme de la répartition démo-géographique des pharmacies sur son territoire. Si la France défend jusqu’ici fermement le “trépied irréfragable” monopole – capital – numerus clausus, cela n’interdit pas de réfléchir à de nouveaux modes d’organisation et d’abord... entre pharmaciens !
11 h 30 – 12 h 30 SALLE 3 Présenté par : Présence et Innovations Intervenant : Maître Philippe Frichot, Avocat au barreau des Hauts de Seine.
COUP D’ARRET AUX CAPITAUX EXTERNES. PROFITER DE L’ACCALMIE ? Bien que la Cour Européenne ait mis un coup d’arrêt aux ambitions des capitaux extérieurs, la menace demeure et avec elle, les raisons du malaise officinal :
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chiffre d’affaires en berne et baisse récurrente des marges font que l’immobilisme équivaut aujourd’hui à une petite mort. Le salut passe donc par l’action et notamment : – par l’adaptation des structures juridiques et de la gestion ; – par l’optimisation du point de vente (par voie de transfert ou regroupement) ; – par l’intégration de nouvelles missions au sein de l’officine ; – et/ou par l’incorporation de l’officine à un groupement (sous ses différentes formes). Invitation à un tour d’horizon des opportunités pour des officinaux en temps de crise.
11 h 30 – 12 h 30 SALLE 4 Présenté par : Cabinet d’Architecture Alfonso Maligno Intervenants : Alfonso Maligno, Pdt Cabinet Alfonso Maligno Architecture & Design) ; Salvatore Maligno (Directeur Général) ; Philippe Levy, Consultant Formateur.
AGENCEMENT DU POINT DE VENTE : PLACE À L’ÉTONNEMENT ! Transformer l’environnement de vente suivant une vision précise d’innovation, devient pour la pharmacie un facteur déterminant pour sa croissance, un élément indispensable sur lequel elle doit reformuler son offre en termes de produits et de services. Pour suivre cette vision, le Cabinet Alfonso Maligno développe des projets « hors-série » selon un modèle dynamique d’interactions sensorielles. Les objectifs clefs de la conception d’une pharmacie hors-série sont : – offrir de nouvelles sensations d’achat et des modalités relationnelles différentes, en devenant une référence constante et quotidienne pour le consommateur ; – impliquer le client dans une sensation de bien-être naturel et l’accompagner dans son rapport avec le produit et dans son expérience d’achat ; – dynamiser l’image de la pharmacie, en la rendant variable selon les saisons, les campagnes promotionnelles et les événements ; – créer des occasions d’interactions entre le pharmacien, le client, le produit et l’environnement, répondre, dans des temps de crise, par des solutions efficaces, performantes et avec des coûts de réalisation compétitifs et cohérents.
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11 h 30 – 12 h 30 SALLE 5 – Table Ronde Présenté par : Le Quotidien du Pharmacien Intervenants : Pdt Claude Baroukh ; Pdt Délégué Gilles Bonnefond (USPO) ; Jean-Luc Preel, Député de Vendée (Modem). Modérateur : Dr Rémy Collomp, CHU de Nice
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autant de sujets, parmi tant d’autres, pour lesquels vous n’avez pas, adjoints les réponses. Venez nous faire part de vos inquiétudes, de vos interrogations, mais aussi partager vos espoirs, vos aspirations.
14 h 30 – 15 h 30 SALLE 1
PREPARATIONS DES DOSES A ADMINISTRER EN VILLE ET EHPAD : POUR QUI ? PAR QUI ? COMMENT ?
Présenté par : DPO (Développement Pharmacie Officine) Intervenant : Thierry Camuzeaux, Directeur Général de DPO, Chargé de cours de Marketing et de Management dans les facultés de Pharmacie de Paris XI et de Tours.
La préparation des doses à administrer ou PDA fait depuis longtemps débat au sein de la profession pharmaceutique, avec les tutelles et au niveau juridique. Réel intérêt pour le patient, la forte demande des EHPAD, suffit-elle à en faire une des activités de la pharmacie d’officine ? La réalisation aujourd’hui des PDA répond-t-elle aux vrais enjeux sanitaires : la réalité de l’information et du conseil, la garantie de qualité et de traçabilité ? Comment y parvenir, avec quelle organisation et quelle réponse technique ? Cet atelier fera le point sur ce dossier des PDA et évoquera les textes réglementaires en attente de parution proche.
LE CONSOMMATEUR ET LE LIBRE ACCES : L’IMPACT DU MERCHANDISING
11 h 30 – 12 h 30 SALLE 6 Présenté par : CNOP (Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens), Section Centrale D Intervenants : Jérôme Paresys-Barbier, Président de la Section D de l’Ordre National des Pharmaciens ; Serge Cailler, Vice Président de la Section D de l’Ordre National des Pharmaciens ; Daniel Vion, Doyen de la Faculté de pharmacie de Lille, Membre du bureau du Conseil Central de la Section D de l’Ordre National des Pharmaciens.
Depuis 16 mois, le consommateur a la possibilité physique de prendre et de manipuler certains médicaments. Cette révolution matérialisée par la création d’un espace « Libre Accès » a conduit les pharmaciens à construire des verticaux avec un cahier des charges précis : – retenir les spécialités autorisées par l’AFSAPS ; – choisir parmi ces spécialités celles qui correspondent aux besoins des consommateurs ; – réaliser une « présentation » (Merchandising) attractive. Cette conférence apporte des solutions concrètes, à partir d’expériences vécues en officine, et donne des principes et des règles applicables, en livrant également des résultats. Le Libre Accès doit, aussi et surtout, être accompagné de formation et d’implication de l’équipe officinale, afin d’aider et de conseiller le consommateur.
14 h 30 – 15 h 30 SALLE 2
OUVERTURE DU CAPITAL : LES PHARMACIENS ADJOINTS ENTROUVRENT LA PORTE
Présenté par : Medela Intervenants : Patricia Coutable, Consultante en lactation ; Emmanuelle Lassource, Chargée de marketing, Medela France.
Il faut donner envie aux adjoints de s’investir dans les officines au sens propre comme au sens figuré, d’aborder avec eux les différentes solutions d’entrer dans le capital et de faire un tour d’horizon des sujets professionnels du moment. Pharmacien adjoint, vous vous souciez de votre avenir, venez à cette conférence, parlons-en ensemble ! La première installation et l’ouverture du capital des officines aux adjoints, la loi HPST, les nouvelles missions du pharmacien, la formation continue, l’Europe,
BIEN CONSEILLER LES MERES PENDANT LEUR ALLAITEMENT MATERNEL Les avantages et les bienfaits de l’allaitement maternel pour la mère et l’enfant ne sont plus à démontrer, c’est pourquoi de plus en plus de mamans décident d’allaiter leur bébé. Pour les accompagner au mieux pendant cette période unique, Medela a développé une large gamme de produits vendue en pharmacie : une solution pour tous les besoins ; des produits sûrs garantis sans
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bisphénol-A. Toujours soucieuse du confort des mamans, Medela est la seule société à avoir engagé des recherches pointues dans le domaine de la lactation humaine grâce à l’équipe australienne du Professeur Peter Hartmann. Après avoir lancé les tire-laits uniques munis de la technologie d’expression à 2 phases, Medela vous invite à découvrir ses dernières innovations telles que les téterelles PersonalFit™ ou encore ses nouvelles compresses hydrogel d’allaitement… Profitez de cette occasion pour enrichir vos connaissances dans ce domaine !
14 h 30 – 15 h 30 SALLE 3 Présenté par : OCP Répartition Intervenant : Jean-Christophe Lauzeral, Ex-titulaire d’officine.
COMMENT ACQUERIR UNE OFFICINE QUI ME CONVIENNE VRAIMENT ? L’OCP vous propose de vous aider à cadrer votre projet d’installation, en vous apportant une méthode pour élaborer concrètement votre cahier des charges personnalisé, afin de choisir l’officine qui vous convienne vraiment, et d’éviter ainsi le risque de vous perdre dans les méandres de la recherche d’officines. Cette conférence est extraite du stage OCP “Demain, je m’installe”. A l’issue de cette conférence, un tirage au sort permettra de gagner 1 participation au stage "Demain, je m’installe" dans l’une des villes dans lesquelles cette formation est actuellement programmée.
14 h 30 – 15 h 30 SALLE 4 Présenté par : AFPC (Association Française des Pharmaciens Catholiques) Intervenant : Anne-Marie Mellet, Formatrice en management, communication et publicité, Professeur vacataire à Polytech’Nice Sophia et à l’IUP de tourisme à Nice ; Isabelle Gschwind, Consultante Formatrice.
MIEUX COMPRENDRE LA DEMANDE DU PATIENT AU COMPTOIR « J’ai du mal à dormir, auriez-vous quelque chose pour m’aider ? Je suis angoissé, je ne veux pas aller voir le médecin, donnez moi quelque chose ! » Ces questions, après un temps de silence ou une simple demande de précision de notre part, peuvent en faire émerger d’autres : « Comment faire avec mon garçon qui commence
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à être grossier et violent ? ». « Comment annoncer à ma fille que son père a un cancer ? »... Les professionnels de santé sont sollicités pour apporter d’abord une réponse « technique » en fonction de leur discipline. Face aux demandes de conseil officinal, le pharmacien dispense des médicaments ou oriente si nécessaire vers un médecin. Mais ce que les personnes attendent de ces professionnels, c’est leur attention, leur disponibilité. A côté de la réponse « technique », il y a « ce plus » qui risque de compter peut-être d’avantage. Mais ce dialogue doit se travailler. Alors comment parfaire notre écoute ? Comment améliorer la manière d’entendre les questions de nos patients : ce qu’ils n’osent pas dire, ce qu’ils mettent derrière les mots qu’ils utilisent ; quelles sont les questions que nous pouvons poser ou celles que nous ne devons pas poser pour qu’un vrai dialogue puisse s’établir et ainsi donner le conseil ou l’orientation approprié.
14 h 30 – 15 h 30 SALLE 5 – Table Ronde Présenté par : Faculté de Pharmacie de Marseille Intervenants : Vice-Doyen Philippe Charpiot, Pdt De l’ANERP (Association National des Etudiants en Pharmacie de France) ; Pr Dominique Porquet ; Pdt Camille Oddou, Présidente de l’AEDP ; Pdt David Christmann, vice-président Partenariats de l’ANEPF (Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de france).
LES ETUDES PHARMACEUTIQUES EN 2010 La loi portant création d’une première année commune aux études de santé et facilitant la réorientation des étudiants a été définitivement votée. Elle instaure une première année d’études commune pour les étudiants en médecine, pharmacie, dentaire et sage-femme et, sous certaines conditions, aux masseurs-kinésithérapeutes et sera appliquée dès 2010. Il est également proposé de faciliter l’accès aux études de santé par l’instauration d’une passerelle d’accès en deuxième année réservée notamment aux titulaires d’un diplôme de master, aux diplômés des écoles de commerce délivrant le grade de master et aux diplômés des instituts d’études politiques, offrant ainsi une possibilité de rattrapage aux étudiants réorientés en première année. Une façon d’éviter le concours, mais qui rallongera des études déjà très longues... Quels changements pratiques, quel en sera le déroulement en pratique, redoublement éventuel, réorientation, tous ces points seront abordés au cours de cette table ronde.
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14 h 30 – 15 h 30 SALLE 6 Présenté par : APHM (Assistance Publique Hôpitaux de Marseille) Intervenants : Dr Albert Darque, Pharmacien, Conception, AP Hôpitaux de Marseille ; Dr Cyril Boronad, Pharmacien, Réseau Phare ; Pdt Thierry Barthelmé, Président de l’UTIP.
LE DEVELOPPEMENT PROFESSIONNEL CONTINU : REVOLUTION OU EVOLUTION ? Sur le département des Alpes-Maritimes, le réseau Phare organise depuis 2005 des soirées de formation continue à raison de 5 soirées annuelles. Ces formations, axées sur la pratique, sont conçues pour répondre aux attentes communes des pharmaciens d’officine et des pharmaciens hospitaliers. Dés que possible, ces soirées sont couplées avec la promotion d’actions concrètes de terrain impliquant les pharmaciens et associant différents professionnels de santé sur une thématique précise : par exemple le dépistage de l’insuffisance rénale. Ce type de démarche sera développé à l’avenir sur d’autres thématiques avec pour objectif de s’appuyer sur des professionnels de santé formés spécifiquement pour mettre en place des actions de prévention, d’information ou d’éducation ciblées sur le patient et pouvant initier une démarche d’évaluation des pratiques professionnelles. D’autre part, la formation continue devra à court et moyen terme intégrer de nouvelles modalités de suivi et les nouveaux outils de communication (e-learning, téléconférence…), la difficulté actuelle étant de répondre au plus près aux attentes des pharmaciens. Partageons nos expériences pour progresser ensemble.
16 h 00 – 17 h 00 SALLE 1 Présenté par : Praxipharm Intervenant : Laure-Emmanuelle Coffin, Formateur-consultant, Communication vente-conseil.
RELATION CLIENT AU COMPTOIR : MIEUX COMMUNIQUER POUR MIEUX CONSEILLER Délivrance active de l’ordonnance, vente-conseil, libre accès ou conseil en parapharmacie... autant de situations de l’officine où votre style de communication s’exprime. Vous êtes unique, votre client l’est aussi. Au comptoir, comment décoder et comprendre les compor-
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tements de chacun ? Comment gérer les situations difficiles ? Comment créer les conditions d’un climat de communication favorable ? Il vous est certainement arrivé de sortir d’un magasin en vous promettant de ne plus jamais y retourner… Pourquoi serait-ce différent pour nos officines ? A l’heure où les environnements des officines deviennent complexes vous devez savoir gérer les situations difficiles, créer un climat de confiance favorable pour la délivrance des ordonnances, accompagner les patients… Venez apprendre comment il est simple de prendre en compte la dimension des émotions dans une pharmacie. Découvrez votre style de communication et améliorez vos interactions pour gagner en aisance relationnelle. et développer votre performance conseil ! Parce que ceux qui réussissent le mieux sont ceux qui se connaissent le mieux !
16 h 00 – 17 h 00 SALLE 2 Présenté par : Janssen Cilag Intervenant : Dr Albert Darque, Pharmacien, Conception, AP Hôpitaux de Marseille.
SUIVI ET ACCOMPAGNEMENT DU PATIENT HIV Très récemment, des essais cliniques ont relancé l’optimisme vis-à-vis d’un futur vaccin dans le VIH. Durant les futures années, en attendant qu’il soit réellement au point, la prise en charge efficace repose encore sur la prévention (préservatif notamment) et la prise d’un traitement actif et bien suivi. Aujourd’hui, l’arsenal thérapeutique à disposition, outre les inhibiteurs nucléosidiques et non nucléosidiques, antiprotéases, inhibiteurs de fusion s’est vu renforcé par de nouvelles classes d’antirétroviraux : inhibiteurs d’intégrase et anti CCR5 (inhibiteur d’entrée). Le choix de(s) stratégie(s) est donc complexe et doit être conforme aux recommandations (rapport Yéni) tout en tenant compte de chaque cas particulier : le patient. Le pharmacien, qu’il soit hospitalier ou officinal, est en 1ère ligne lors de la délivrance du traitement pour accompagner le patient en lui apportant les informations et conseils adaptés et pertinents. Cet atelier permettra de faire le point sur les connaissances nécessaires vis-à-vis des traitements et des conseils associés.
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16 h 00 – 17 h 00 SALLE 3
16 h 00 – 17 h 00 SALLE 5 – Table Ronde
Présenté par : Euraf Intervenants : Alain Levy, Pharmacien à Nice ; Jean-Baptiste Guillot, Gérant de la Société Euraf.
Présenté par : Artco Intervenants : Serge Veillard, Directeur ARTCO ; Anne Lefebvre, Pharmacien ARTCO.
AUTOMATISATION DE LA P.D.A. : MISE EN PLACE PRATIQUE ET RETOURS D’EXPERIENCES
PHARMACO-GÉODÉMOGRAPHIE ET OUVERTURES D’OFFICINES EN PACA
La préparation des doses à administrer est actuellement au cœur de l’actualité. Chaque pharmacien peut être amené à préparer des piluliers pour les maisons de retraite avec lesquelles il travaille, ses patients en hospitalisation à domicile, ses clients particuliers ou les sujets âgés qu’il accompagne. La préparation des doses à administrer obéit à un certain nombre de procédures de qualité, de production, de nettoyage, et d’utilisation à mettre en place. A ce titre, Mr Alain Levy, premier pharmacien niçois équipé en France avec ce type de matériel en Janvier 2005 évoquera la mise en place de cette solution avec son équipe et son organisation pratique.
16 h 00 – 17 h 00 SALLE 4 Présenté par : Les UTIP Intervenants : Pdt Thierry Barthelmé, Président de l’UTIP ; Dr Michel Malka, Pneumologue.
EDUCATION THERAPEUTIQUE DU PATIENT ASTHMATIQUE : UN DEFI QUOTIDIEN ! Quelle valeur ajouter à chaque dispensation d’une ordonnance d’un patient chronique ? Cet atelier vous apportera des réponses en pratique quotidienne et vous ouvrira les pistes des actions d’éducation thérapeutique applicables aux patients chroniques. Sur un mode interactif vous envisagerez comment amener le patient à bien connaître sa maladie, utiliser correctement les dispositifs d’inhalation, savoir limiter les risques d’apparition de crises, être capable d’évaluer ses symptômes et interpréter les résultats donnés par les différents outils d’évaluation du contrôle de l’asthme.
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Les problèmes de surdensité officinale dans certains centres-villes, et, à contrario, l’absence totale de réseau officinal de proximité dans d’autres communes et/ou quartiers devraient, sous la pression de l’économie, accélérer les transferts et les regroupements. Encore faut-il que toutes les conditions pharmaco-géodémographiques qui y sont attachées soient remplies… Zoom sur la région PACA.
16 h 00 – 17 h 00 SALLE 6 Présenté par : Centre Innovation et Usage en Santé Intervenant : Patrick Mallea, Responsable du Centre Innovation et Usage en santé.
LES NOUVELLES TECHNOLOGIES EN SANTE : UNE REELLE UTILITE ? La santé, et plus particulièrement les médicaments, sont aujourd’hui à la une de l’actualité, non seulement dans le domaine médical, mais aussi économique, sociétal et politique. Les professionnels de santé, et plus particulièrement le pharmacien et le médecin, doivent s’assurer de la qualité de leurs divers soins ainsi que de la sécurité de leurs patients. Une des solutions prometteuses repose sur les nouvelles technologies permettant l’apport et l’échange de la bonne information au bon moment, que ce soit au professionnel de santé, au patient lui-même ou à son entourage, notamment autour du médicament. Au cours de ces dernières années, de nombreux outils ont ainsi émergé, mais le plus souvent sans réflexion approfondie en amont sur leur usage et leur intérêt propre. Les travaux actuels, menés par exemple par le Centre d’Innovation et d’Usages en Santé récemment créé à Nice, doivent permettre d’évaluer précisément leur impact réel pour le patient.
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L’exposition du Forum est le miroir d’une profession en mouvement
De grands acteurs de la Pharmacie seront présents à Nice pour faire de ce 5ème Forum des pharmaciens une formidable opportunité d’échanges et de développements commerciaux. Lors de vos déambulations à travers L’Acropolis, partenaires, prestataires, fournisseurs, laboratoires de médicaments OTC, de produits princeps ou de génériques, chacun reconnu pour son expertise et ses compétences mettra ses savoir-faire à disposition des officinaux. Lieu de rencontre entre l’offre et la demande, l’exposition du Forum sera un carrefour naturel d’échanges entre les exposants, les pharmaciens d’officines, et leur équipe officinale. Véritable vitrine de l’innovation, le 5ème Forum de Nice saura mettre en avant les dernières nouveautés. Les fournisseurs, les prestataires et l’ensemble des partenaires présenteront à Nice leurs solutions et leurs nouveaux services pour aider les pharmaciens à rendre encore plus efficiente l’entreprise officinale. Avec le souci permanent de la convivialité et de la proximité, chacun sera heureux de contribuer au développement de l’image de la pharmacie. Au-delà des transactions commerciales qui s’y dérouleront, le Forum des pharmaciens affichera les nouvelles tendances, donnera l’occasion de découvrir les nouveaux médicaments et vous séduira par des offres innovantes. Avec ce même souci, qui a prévalu depuis sa création ce 5ème Forum de Nice, sera, cette année encore un lieu de rencontres confraternelles placées sous le signe de la proximité et de la convivialité. Tous ensemble réunis autour d’une offre essentielle les exposants contribueront, sans aucun doute, à l’enracinement de ce rendez-vous pharmaceutique à haute valeur ajoutée.
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ACCOSS Stand n° 92, avenue du Colonel Fabien 94400 Vitry-sur-Seine Tél. : 01 47 26 85 19 Fax : 0147 26 58 75 E-mail : accoss@accoss.com Site web : www.accoss.com Editeur du logiciel BP’PREP, le logiciel qui gère toutes les formes de fabrication, ALLOPATHIQUE, HOMEOPATHIQUE, CHIMIOTHERAPIQU,. Structurant votre méthode de travail et assurant la sécurité et la traçabilité. Logiciel conforme au nouveaux textes. Logiciel utilisé depuis des années dans les officines sous-traitantes et dans les hôpitaux. Confidentialité et réactivité assurées par une équipe entièrement dédiée.
AOC / AGILYS SUD-EST Stand n° 16-17 93, avenue du Sorbier Technopole Athelia IV Tél. : 04 42 719 209 Fax : 04 42 737 850 E-mail : aoc@agilysgroupe.com identysign@orange.fr Site web : www.agilysgroupe.com Pour réussir votre agencement, une synergie de compétences, de la conception à la réalisation: conseils, designers, architectes d’intérieur, hommes de terrain… Fabrication dans nos usines. Reconnus comme des professionnels de l’agencement de pharmacie, notre raison d’être s’appuie sur des critères de qualité et d’efficacité, une charte de comportement sans concessions, qui privilégiera toujours le détail au profit d’un grand objectif : votre réussite.
ALCOM Stand n° 82 Agence Space Antipolis 2323, chemin de Saint-Bernard 06220 VALLAURIS Tél. : 08 20 65 57 00 Fax : 04 93 65 27 76 E-mail : contact@alcom-site.com Site web : www.alcom-site.com Création de Sites Internet Officines, Hébergement, Référencement, Développement de catalogues, E-Commerce en parapharmacie.
ALFONSO MALIGNO CABINET DE CONCEPTION STRATÉGIQUE Stand n° 84 Viale Angeli 1 12100 CUNEO - Italie Tél. : 0039 0171 698348 Fax : 0039 0171 66811 E-mail : info@alfonsomaligno.com Site web : www.alfonsomaligno.com Une réponse unique à chaque projet, des valeurs novatrices, une approche personnalisée
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pour une réalisation “sur mesure” qui donne à chaque espace de vente une identité propre, un label, des signes de reconnaissance impactants et commercialement attractifs. Un retour sur investissement inégalé. Les confrontations incessantes des fondateurs et collaborateurs du Cabinet Alfonso Maligno avec les différentes facettes de la réalité architecturale et marchande dans toute l’Europe, le sens de l’analyse des tendances sociales, économiques et culturelles, l’intuition et l’interprétation des signes et aspirations du temps, ont abouti à l’élaboration de projets architecturaux uniques, attractifs, hautement fidélisant pour leurs usagers, en prise totale avec les impératifs commerciaux et marchands des points de vente. Créer des ambiances feutrées liées à la « domesticité », stimuler les sensations, les émotions à travers des expériences inédites, et mettre l’architecture au service d’un lieu, signent la croyance d’Alfonso Maligno dans le fait, avéré aujourd’hui en matière d’architecture commerciale, que ce sont les personnes qui investissent les lieux et se les approprient. C’est pour ces raisons, que, grâce à une démarche de recherche et d’innovation constante, Le Cabinet Alfonso Maligno réalise des projets “émotionnels” et fonctionnels qui sont en harmonie et en symbiose avec les attentes du consommateur d’aujourd’hui.
ALGOVITAL LABORATOIRE Stand n° 31 50, avenue de la Croix des Gardes 06400 CANNES Tél. : 06 30 61 09 60 Fax : 04 90 40 02 34 E-mail : algovital@algovital.com Site web : www.algovital.com Il y a un peu moins de 30 ans, le laboratoire ALGOVITAL, fondé par une équipe de thérapeutes, a été précurseur du concept des soins naturels « sur mesure ». Ses recherches sur l’association des algues et des huiles essentielles sont le fruit de l’exérience de professionnels, maintenant au service de tous. Crèmes de massage, cryothérapie, antalgiques naturels, huiles essentielles et végétales bio, fabrication à façon. Laboratoire de cosmétiques bio certifié Ecocert.
ALLIANCE HEALTHCARE
222, rue des Caboeufs 92622 GENNEVILLIERS cedex Tél. : 01 40 80 51 00 Fax : 01 40 80 18 16 E-mail : alliancehealthcare.communication@alliance-healthcare.fr Site web : www.alliance-healthcare.fr Alliance Healthcare France, filiale du groupe Alliance Boots, est l’un des leaders de la distribution de services et de produits de santé. La société offre une large palette de services aux pharmaciens et aux laboratoires via ses filiales
: AHR et ORP (répartition), Alphega Pharmacie (réseau de pharmaciens indépendants), Locapharm (maintien et soins à domicile) et Pharmadep prestataire de solutions commerciales et marketing à destination des laboratoires. Alliance Healthcare a également développé des gammes pour l’officine : Serum7 Boots Laboratories (crèmes anti-âge), Almus (génériques), Alvita (gamme blanche, orthopédie, hygiène) et Soltan (produits solaires).
ALLIADIS GROUPE Stand n° 77 369-371, Promenade des anglais 06200 NICE Tél. : 04 93 21 89 89 Fax : 04 93 21 65 76 Site web : www.alliadis.com Leader de l’informatique officinale, le groupe Alliadis (Alliadis, Data Conseil, Servilog) compte 9300 utilisateurs de ses solutions logiciels pour la gestion d’officine. Venez découvrir Alliance Premium, le nouveau logiciel de gestion du groupe Alliadis et sa palette de solutions pour une politique d’achat efficace, une stratégie commerciale concurrentielle, une prise en charge et un accompagnement du patient exhaustifs. Le groupe Alliadis propose également via son réseau NTPharm toute une gamme de produits d’animation du point de vente ainsi qu’une solution de vidéosurveillance. Avec ses 28 centres de compétence répartis sur toute la France, vous êtes sûrs de bénéficier d’un service de proximité assuré par les équipes professionnelles d’Alliadis. Marques du groupe : Alliance Premium, Sin Etiq, Clip Santé, Visioprotect.
ALLIEDHEALTH - SANTE LOG Stand n° A4 La Bastide Neuve - Leyes Sud 13680 LANCON-PROVENCE Tél. : 06 78 76 63 98 Fax : 04 95 04 67 40 E-mail : inst@santelog.com Site web : www.santelog.com Dispositif multimédia et communautaire des professionnels de santé comportant 3 revues Santé log Officine, Soin à domicile et Petite Enfance, un site web 2.0 www.santelog.com ( Plus d’1 million de pages vues-mois), un blog www.santeblog.com et 3 newsletters.
APOTEKA Stand n° 4 10, avenue de l’industrie 61200 ARGENTAN Tél. : 02 33 67 87 30 Fax : 02 33 67 87 31 E-mail : info@apoteka.fr Site web : www.apoteka.fr Spécialiste de l’automatisation des officines comme acte de gestion. L’automate APOTEKA pour optimiser la masse salariale. Le robot OMEGA pour le
EXPOSA confort du rangement, de l’inventaire et du réassort automatiques. Leader avec environ 700 officines clientes. Nombreux services pré et post installation.
APOTHEKA-IMEDISA Stand n° 62 Ctra. De Valencia, Km.14 Tél. : +34 976 126690 Fax : +34 976 125077 E-mail : apotheka@apotheka.com Site web : www.apotheka.com Concepteur & Agenceur de pharmacies, Apotheka a un vrai savoir-faire au service de l’officine dans le monde. Un service et des résultats à la hauteur de vos attentes professionnelles. APOTHEKA, une signature espagnole unique, créative, qui maîtrise l’art de la couleur en pharmacie.
ARKOPHARMA LABORATOIRES Stand n° 3 Zone industrielle de Carros - BP 28 06511 CARROS cedex Tél. : 04 93 29 11 28 Fax : 04 93 29 11 62 E-mail : info@arkopharma.com Site web : www.arkopharma.fr N°1 du marché français et européen de la Phytothérapie et des compléments alimentaires, les Laboratoires pharmaceutiques Arkopharma conçoivent et développent des produits innovants dans les domaines majeurs de la santé et du bien-être avec plus de 1 600 enregistrements et AMM commercialisés dans plus de 60 pays. Partenaire historique et privilégié du monde officinal, les Laboratoires Arkopharma veillent au respect des référentiels et normes de qualité tout au long du processus de fabrication et garantissent la qualité, la sécurité et l’efficacité de leurs médicaments de phytothérapie, compléments alimentaires et produits cosmétiques en répondant aux normes BPF, Iso 22000 ou Ecocert... A l’un des plus importants réseau de commerciaux au niveau national s’ajoutent les services d’une équipe de promotrices de vente pour former et guider l’équipe officinale dans la mise en avant des gammes, le conseil et la vente des produits Arkopharma. Un réseau de délégués médicaux présente également, aux généralistes et spécialistes, les produits du Groupe répondant à une problématique médicale.
ARX ROWA Stand n° 11 La Petite Périche 72200 BAZOUGES-SUR-LE-LOIR Tél. : 02 43 48 00 50 Fax : 02 43 45 98 58 E-mail : info@arxinter.net Site web : www.arx.fr Les robots Rowa : solutions complètes d’automatisation pour votre officine. Rowa est le
leader européen avec plus de 2 500 robots vendus. Des solutions à partir de 75 000 €. Robot Vmax, un ou deux bras capable de saisir en un seul mouvement plusieurs boites d’une même référence ou des boites différentes. Rangement et délivrance simultanés. Scala, robot hybride de nouvelle génération un ou deux bras. Le ProLog, chargeur 100 % automatique, est optionnel sur toutes nos installations robotiques. Rationalisez votre masse salariale, développez la qualité du conseil, l’efficacité de vos collaborateurs: les systèmes ROWA veillent sur votre stock et accompagnent votre croissance.
ASM - EUROMARK Stand n° 85 102, avenue des Champs Elysées 75008 PARIS Tél. : 01 40 75 05 65 Fax : 01 69 38 06 18 E-mail : asm-promotion@orange.fr Site web : euro-mark.eu Spécialiste en Stratégies et en Gestion des Performances en Pharmacies et Parapharmacies depuis 1990. Concepteur du merchandising global sur mesure. Nos Prestations Du sur mesure De l’intervention simple à la trilogie : du panneau, de la vitrine prestige au Covering - du linéaire à la TG - de l’événementiel à la formation du personnel du client. Réseau Europe avec notre Partenaire DORLAND GMBH, membre du groupe international WPP. 120 intervenants sur la France métropole et les DOM-TOM.
BIO-LIFE Stand n° 10 Parc Scientifique CREALYS Rue Camille Hubert 33 B - 5032 ISNES BELGIQUE Tél. : +32 81 665 000 Fax : +32 81 665 009 E-mail : info@biolife.be Site web : www.biolife.be Installé au cœur de la Belgique, au Parc Scientifique Créalys, le laboratoire Bio-Life crée et distribue une gamme complète de compléments alimentaires de qualité supérieure et hautement assimilables, d’huiles essentielles et de produits phytothérapeutiques biologiques. Bio-Life est un leader incontesté sur le marché européen dans le domaine des nutriments alimentaires naturels : minéraux (orotates…), vitamines naturelles, acides gras essentiels, probiotiques.
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BOERHINGER INGELHEIM LABORATOIRE Stand n° 76 14, rue Jean-Antoine De Baif 75013 PARIS Tél. : 01 44 34 65 65 E-mail : stéphane.biagioni@boehringeringelheim.com Site web : www.boehringer-ingelheim.com Promouvoir la Santé et le bien être de tous.
CELTIPHARM Salon VIP 3, allée Nicolas Le Blanc, CP 130 56038 VANNES 2, rue Récamier PARIS 7e Site web : www.celtipharm.org Société d’ingénierie marketing-ventes, notre équipe est composée d’experts en pharmacie. Nous aidons les laboratoires et les institutions à optimiser durablement les ressources marketing-ventes dans la chaîne de santé, en intégrant en particulier l’officine dans les stratégies. Nous sommes en effet convaincus que la pharmacie d’officine est un facteur d’efficience pour la collectivité. Nos outils tels que la Celtinews® ou les sites internet, créés il y a maintenant près de 10 ans, permettent à tous les pharmaciens de s’informer et d’échanger. Parmi nos réalisations, nous sommes fiers d’êtres aux côtés des officines dans le déploiement du Dossier Pharmaceutique. CELTIPHARM, unique au cœur de la pharmacie.
CHU DE NICE (Centre Hospitalier Universitaire de Nice) Stand n° 56 Hôpital de Cimiez 4, avenue Victoria 06003 NICE Tél. : 04 92 03 41 03 Fax : 04 92 03 41 06 Site web : www.chu-nice.fr Pôle de référence régional et hôpital de proximité, intégré à la ville, le CHU de Nice présente une offre de soins adaptée aux besoins de la population du territoire, en investissant dans de nouveaux projets comme le futur hôpital Pasteur 2, l’Institut de la Face et du Cou, l’Institut Claude Pompidou, le GCS CHU-Lenval Hôpitaux Pédiatriques de Nice. Il perpétue une tradition d’échanges et d’ouverture sur l’extérieur. Acteur de santé et de formation, le CHU entretient des liens étroits avec la Faculté de Médecine et les autres structures universitaires. Par ailleurs, le CHU de Nice souhaite donner aux personnes qu’il accueille un environnement humain et réconfortant et développe parallèlement une politique culturelle associant les usagers.
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CM-CIC SOLYPHAR Stand n° 24 8, rue du Bât d’Argent 69001 LYON Tél. : 04 78 92 02 70 Fax : 04 78 92 37 19 E-mail : fauchepi@lb.cic.fr Site web : www.solyphar.fr CM-CIC Solyphar, acteur spécialisé sur le secteur de la santé, développe et met à la disposition de ses clients, professionnels de la santé des services dédiés. CM-CIC Solyphar intervient auprès des Laboratoires d’analyses médicales, des Pharmacies, des centres d’imagerie médicale et des établissements privés de soins. Grace aux compétences réunies du réseau CIC en région et à celles des centres de métier (Flux, Financement, Banque Privée…) CM-CIC Solyphar propose des solutions adaptées à chaque situation et accompagne ses clients dans les grandes étapes de leur développement : installation, croissance, cession/transmission…
CONEXIAL Stand n° 74 L’européen, 1390, avenue du Campon 06110 LE CANNET Tél. : 06 21 46 04 88 Fax : 04 93 46 54 11 E-mail : r.ceravolo@conexial.com Site web : www.conexial.com la socité CONEXIAL est spécialisée dans le conseil et la transaction de pharmacies en région PACA. Que vous soyez en phase d’installation, de reprise, de cession ou de transmission de votre officine, nous vous accompagnons de façon permanente tout au long de la réalisation de votre projet : – Analyse de votre projet, étude de sa faisabilité et conseils sur le montage de l’opération (aspects économiques, financiers, juridiques et fiscaux). – Assistance dans la négociation avec l’acquéreur ou le vendeur. – Montage du dossier de financement, recherche de financement et accompagnement dans les négociations avec les banques. – Accompagnement lors des formalités juridiques liées aux actes de cession - reprise de l’officine, en relation directe avec le cabinet d’avocat missionné.
COSMETIC RESEARCH GROUPE Stand n° 45 Les Algorithmes - Bât.A 2000, route des Lucioles - B.P.29 06901 SOPHIA-ANTIPOLIS - France Tél. : 04 93 08 85 84 Fax : 04 93 08 74 75 E-mail : info@crgfrance.com Site web : www.cosmetic-researchgroup.com Les Laboratoires Cosmetic Research Group [CRG] implantés dans le Sud de la France à
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Sophia Antipolis, ont développé plusieurs gammes de soin dont la gamme phare SOSKIN propose le meilleur de la régénération cellulaire grâce à la technique A.M.S. : Advanced Microcaps System, procédé d’encapsulation d’actifs. HélioNature : gamme de soins naturelle et « éco-conscience ». TOM ROBINN : gamme de soin spécifiquement adaptée à l’homme. Ligne OTC : Dentifrices Perle Email, ArniSkin…
la conception à la fabrication : analyse et organisation du point de vente, conception du projet dans notre bureau d’études par nos designers et architectes d’intérieur, fabrication du mobilier par des compagnons spécialisés dans nos ateliers, maîtrise de la réalisation par nos équipes de professionnels, communication, identité et signalétique gérées par notre département marketing publicité.
CPM (Comptoir Pharmaceutique et Médical)
DECTRA PHARM
Stand n° A2 46, route de l’Etrat 42 580 L’Etrat. Tél. : 04 77 93 05 05 Fax : 04 77 74 53 34 E-mail : contact@cpmfrance.fr Site web : www.cpmfrance.fr Dynamiser votre espace santé avec la borne Autodiagnostic CPM ! Appareils permettant la prise de tension, poids, taille et IMC personnalisés au design et aux couleurs de votre pharmacie. Après plus de 20 ans d’expérience en tant que fabricant, notre connaissance de la technologie électronique et de la pharmacie vous permet de proposer à vos clients un diagnostic complet et de grande fiabilité. Venez tester notre nouvel appareil de diagnostic de la peau qui propose l’unique test de la peau ENTIEREMENT AUTOMATIQUE. Venez découvrir également la signalétique CPM ! Croix et enseignes à DIODES simple double et triple animation avec messages et animations programmables par ordinateur. Nouvelle gamme de lettrage rétro éclairé à diodes.
CSO SANTÉ Stand n° 50 134, rue de la Carreterie 84000 AVIGNON Tél. : 04 32 76 21 21 Fax : 04 90 85 65 60 E-mail : csosante@hotmail.fr Site web : www.pharmacorporate.com CSO Santé - 1er Réseau National dirigé et représenté par des Pharmaciens - a su se développer sur toute la Fance depuis 10 ans d’une manière à la fois originale et prospective sur le plan des transactions pharmaceutiques et le co-développement des Pharmaciens sur leur territoire.
DANIEL BOISSON + PARTNERS Stand n° 75 68, avenue Chanoine Cartellier 69230 SAINT-GENIS-LAVAL Tél. : 04 78 56 48 91 Fax : 04 78 56 05 99 E-mail : boisson.partners@wanadoo.fr Site web : www.boissonpartners.com Nous sommes une entreprise familiale, agenceur de pharmacies, regroupant le savoir-faire nécessaire à la bonne conduite des projets, de
Stand n° 86 10, rue Ettore Bugatti - BP 48053 67038 STRASBOURG cedex 2 Tél. : 03 88 78 80 81 Fax : 03 88 78 76 78 E-mail : serviceclients@dento.net Site web : www.dectrapharm.com DectraPharm est le spécialiste du diagnostic grand public avec la marque Exacto® regroupant outre une gamme de Home-Tests (grossesse, ovulation, infections urinaires…), des matériels d’auto-mesure (thermomètres digitaux, thermomètres infra rouge, tensiomètres…). La société est bien connue des médecins et des hôpitaux pour être depuis près de 4 ans le fournisseur du test angine Exacto Streptatest® dans le cadre du dépistage des angines à Streptocoques A Béta hémolytiques, mais aussi pour la compétitivité et la fiabilité de sa ses bandelettes urinaires multiparamètres Exacto Uritop® utilisées régulièrement par les médecins en pratique quotidienne. DectraPharm est également propriétaire des marques SuperWhite® (hygiène buccodentaire) et Visioloop® (loupes de lecture) et assure la distribution en France de FittyDent® (fixatifs dentaires sans zinc et non hydro solubles), de Beaba leader de la petite puériculture et de Tomydoo leader des mouches bébés électriques.
DERPHA LABORATOIRE Stand n° 36 8, bd Henri Chapu 77000 MELUN Tél. : 01 64 39 73 73 Fax : 01 64 39 26 75 E-mail : derpha@derpha.com Site web : www.derpha.com Héritiers d’une expérience centenaire, et après avoir développé des extraits végétaux (TITREX®, Phytélènes®…) reconnus dans le monde entier comme des références, l’Institut Jacques VERNIN et les Laboratoires DERPHA ont conçu PHYTESCENS®, l’innovation PhytoAromatique globale sous forme de gélules (association brevetée d’extraits végétaux titrés et d’huiles essentielles micro-encapsulées), capsules et gels dermaceutiques, pour une réponse rapide et efficace des professionnels de santé, à la demande des personnes soucieuses de leur capital santé. Nous vous attendons sur le stand 36 pour de plus amples informations.
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DIFFERENCE ACTERIS
ELYSAMBRE
Stand n° 83
Stand n° 67
71, avenue Victor-Hugo 75116 PARIS Tél. : 01 53 64 99 80 Fax : 01 53 64 99 97 E-mail : difference@difference.tm.fr Site web : www.difference.tm.fr Différence est un réseau de cabinets d’expertise comptable indépendants qui se sont choisis et regroupés pour mettre en commun leurs compétences, élargir leur domaine d’expertise et d’intervention et ainsi, accroître la qualité de leurs prestations. A travers le pôle santé, des experts spécialistes apportent pour le titulaire et son officine une prestation complète, en interaction avec les principaux partenaires de la profession, quelle que soit la situation : installation, association, regroupement, investissement, suivi au quotidien (comptable et social), situation personnelle et patrimoniale, transmission...
DR THEISS Stand n° 95 11 rue du Chêne 67150 NORDHOUSE Tél. : 03 88 90 00 60 Fax : 03 88 90 00 61 E-mail : info@drtheiss.fr Site web : www.drtheiss.fr Filiale française du groupe Dr Theiss, notre activité consiste a distribuer et aussi produire de la cosmétique et des compléments alimentaires bio et ou naturels. Le groupe existe depuis 30ans et la filiale France depuis 15 ans. Notre maison mère est N° 2 en cosmétique en pharmacie avec la gamme Doliva. Nous sommes en France présents, en magasins diététiques, parfumeries et pharmacies grâce a la gamme els sens de fleurs première gamme de cosmétique bio aux fleurs de bach.
EDSYLVER CIGARETTE ELECTRONIQUE / ADAR INNOVATIONS Stand n° 53 13, impasse Théodore-Lenotre 31500 TOULOUSE Tél. : 06 61 93 29 10 Fax : 01 43 52 46 78 E-mail : info@edsylver.com Site web : www.edsylver.com Nous sommes inventeurs de la Cigarette Electronique EdSylver. Ce produit vous permet de fumer sans nuire à votre santé. Il s’agit d’un inhalateur de nicotine qui permet de recréer la sensation exacte que vous éprouvez lorsque vous fumez une cigarette traditionnelle. Aucun tabagisme passif ne se produit. Notre produit fonctionne uniquement à base de vapeur d’eau. EdSylver est en vente dans plus de 500 Pharmacie partout en Europe et commence à dépasser les frontières.
ZI Sud allée du Royans 26300 BOURG-DE-PEAGE Tél. : 04 75 71 79 00 Fax : 04 75 71 79 01 E-mail : elysambre@naturecos.fr Site web : www.elysambre.com Maquillage d’origine naturel et Soin Bio rechargeables… Elysambre, du groupe Nature.cos, propose depuis 2006 une gamme de maquillage d’origine naturelle rechargeable. Distribuée en pharmacies, parapharmacies et spas de Luxe (+ 170 m2), Elysambre Natural make-up est présente dans 950 points de vente en France et 11 distributeurs pour l’export, soit une augmentation de 600 % en 2 ans. Avec près de 250 références dont 80 % rechargeables, la marque propose une des gammes les plus larges en cosmétique naturelle et bio. Elle permet de réaliser un achat plaisir, écologique et respectueux tout en proposant une qualité professionnelle. La ligne teint, le dissolvant ainsi que toutes les nouvelles tendances sont labellisés Cosmébio par Ecocert. Nouveauté 2009 : la gamme soin visage Bio rechargeable. Un concept astucieux de recharges à prix accessibles, labellisé Cosmebio, pour prendre soin de sa peau tout en respectant l’environnement !
ESC TOULOUSE GROUPE Stand n° 18 20, bd Lascrosses - BP 7010 31068 TOULOUSE cedex 7 Tél. : 05 61 29 49 66 Fax : 05 61 29 48 06 E-mail : m.heitz@esc-toulouse.fr Site web : www.esc-toulouse.fr Dans un contexte de maîtrise des dépenses de santé, les industries de santé doivent s’appuyer sur des collaborateurs multicompétents. Le Mastère Spécialisé en Management des Industries de la Santé du Groupe ESC Toulouse forme à la double compétence scientifique et en management, tout en s’appuyant sur un large réseau de partenaires et une forte notoriété. Dans l’attente de votre retour, veuillez accepter, Madame, Monsieur, nos plus sincères salutations. L’équipe Organisatrice du 5eme Forum des Pharmaciens.
EURAF Stand n° 30 32, rue Aristide Briand 92130 ISSY-LES-MOULINEAUX Tél. : 01 46 94 93 40 Fax : 01 46 94 03 16 E-mail : guillot@euraf.fr Site web : www.euraf.fr Leader hospitalier sur le circuit du médicament, nous proposons depuis plusieurs années
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notre système EURAF d’automate de Préparation des Doses à Administrer. La solution de pilulier nominatif automatisé améliore aujourd’hui, et de manière significative, la sécurité, la traçabilité, optimise le temps de préparation, et permet un gain de temps infirmier important. Nous équipons plusieurs officines et cela depuis plusieurs années ; notre système, leader européen, permet au pharmacien de fidéliser et de développer sa clientèle Ehpad, mais également en maintien à domicile ou aux particuliers.
FIDUCIAL Stand n° 9 41, rue du Capitaine Guynemer 92925 LA DEFENSE cedex Tél. : 01 47 78 13 36 Fax : 01 49 00 07 99 E-mail : contact.pharmacie@fiducial.fr Site web : www.fiducial.fr Firme pluridisciplinaire : expertise comptable, commissariat aux comptes, audit, informatique. Conseil de 1 600 clients pharmaciens : installation, développement. Accompagnement des pharmaciens dans tous les domaines de la gestion et du droit par un réseau de 568 agences de proximité.
FRAGRANCE ET BEAUTÉ FRANÇAISES Stand n° 80 8, rue Anne Veaute 81100 CASTRES Tél. : 05 63 62 61 70 Fax : 05 63 62 61 79 E-mail : fbf.contact@orange.fr Une nouvelle opportunité est offerte aux pharmaciens par la sortie de la première gamme eaux de parfum pour l’officine. L’Essence des Notes de FRAGRANCE ET BEAUTE FRANÇAISES vous propose une gamme créée à Grasse par la Société MANE. Cette gamme est constituée de 9 fragrances aux essences naturelles d’agrumes, de fleurs, de bois et d’épices. Ces eaux de parfum, plus concentrées que des eaux de toilette, se déclinent en 5 senteurs mixtes, 2 senteurs féminines et 2 senteurs masculines. Elles vous permettront de séduire vos clients par leurnaturalité et leur diversité. Grâce à cette nouvelle offre, vous pourrez : – recruter et fidéliser de nouveaux clients au sein de votre officine, – vous démarquer des autres points de vente grâce à des produits originaux, – animer vos linéaires cosmétiques ou votre espace beauté, – profiter d’un nouveau relais de croissance qui vous permettra d’accroître votre chiffre d’affaires, – offrir à vos clients un excellent rapport qualité/prix. Ces parfums sont destinés à tout consommateur voulant se faire plaisir ou offrir un produit
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de « luxe » à un prix accessible. A l’approche des fêtes de fin d’année : un cadeau idéal.
FX AGENCEMENT Stand n° 27 52 bis, avenue du Commandant Bret 06400 CANNES Tél. : 06 60 17 51 93 Fax : 04 93 65 04 44 E-mail : fx@fxdiffusion.com Parce que chaque officine est différente, nous imaginons et réalisons votre projet avec vous, SUR MESURE. Nos agencements sont tous spécifiques, nos pharmacies ne se ressemblent pas. Parce qu’un merchandising précis, une décoration intérieure originale et un tarif raisonnable sont parfaitement compatibles, nous mettons toute notre créativité à votre service pour réussir votre projet.
GALLIA Stand n° 34 - 43 183, rue Philippe Héron 69400 VILLEFRANCHE-SUR-SAONE Tél. : 04 74 62 63 64 Fax : 04 74 62 61 87 Le Laboratoire Gallia, spécialiste du lait infantile, depuis plus de 60 ans, élabore une offre adaptée aux besoins des bébés et aux attentes des mamans. Gallia est la marque N° 1 du marché des laits infantiles, présente notamment en pharmacie avec des produits à forte prescription comme Gallia AR et Diargal, et des produits de conseil comme Gallia Calisma et Gallia Digest Premium. Le laboratoire Gallia s’appuie sur deux réseaux : un réseau de visiteurs médicaux qui informent le corps médical (maternités, pédiatres, médecins généralistes) et un réseau de délégués pharmaceutiques qui aident et conseillent les pharmaciens à développer les ventes du rayon bébé.
GAP HYGIÈNE SANTÉ
pression médicale. Référence en termes d’efficacité thérapeutique, la marque allie de façon inédite, connaissances scientifiques et qualités technologiques pour répondre aux exigences de confort, d’esthétisme et de modernité. La garantie de l’observance du traitement est un enjeu majeur pour SIGVARIS, qui invente et réinvente la compression médicale pour vaincre les réticences des patients et rendre le traitement acceptable.
GENEVRIER LABORATOIRES Stand n° A1 280, rue de Goa Parc de Sophia Antipolis 06600 ANTIBES Tél. : 04 92 91 15 60 Fax : 04 92 91 15 30 E-mail : mail@laboratoires-genevrier.com Site web : www.laboratoires-genevrier.com 4 laboratoire français indépendant les laboratoires Genévrier sont experts en rhumatologie, traumatologie, dermatologie et gynécologie. A présent, ils élargissent leurs domaines de compétences en développant la médication officinale. Les réseaux de formateurs et de commerciaux vous proposent de développer vos conseils associés, grâce à leurs produits innovants et à forte notoriété. Retrouvez les laboratoires Genévrier sur leur stand pour redécouvrir Flector Tissugel EP® 1% et la nouvelle gamme Codotussyl®. e
G’DIODES Stand n° 90 10, rue Chomier 42100 SAINT-ETIENNE Tél. : 04 77 93 77 25 Fax : 04 77 35 27 23 E-mail : gdiodes@orange.fr Fabricant d’enseignes lumineuses à diodes, spécialiste de la croix de pharmacie et des enseignes de pharmacie.
Stand n° 6 124, rue Saint-Sauveur 06110 LE CANNET Tél. : 04 93 45 23 95 Fax : 04 93 46 09 35 E-mail : contact@gap-hygiene-sante.com Site web : www.gap-hygiene-sante.com Le Pharmacien et les déchets de soins produits par ses clients en auto traitement.
GANZONI FRANCE Stand n° 48 5, rue du Rhin - CS 80265 68332 HUNINGUE Tél. : 03 89 70 24 24 Fax : 03 89 69 48 49 E-mail : yohann.vaquero@sigvaris.fr Site web : www.sigvaris.fr Dans le monde entier, SIGVARIS est synonyme d’une compétence absolue en matière de com-
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GROUPE PASTEUR MUTUALITÉ PHARMATEAM Stand n° 19 34, bd de Courcelles 75017 PARIS Tél. : 0810 229 505 Fax : 01 40 54 54 87 E-mail : laura.denisi@gpm.fr Site web : www.gpm.fr Groupe Pasteur Mutualité, premier acteur mutualiste des professionnels de santé et Pharmateam, l’expertise Pharmaciens de Groupe Pasteur Mutualité, proposent une gamme de garanties complètes et performantes en santé, prévoyance, responsabilité civile professionnelle, multirisque habitation et automobile, multirisque professionnelle, assurance de prêt, garantie autonomie et en assurance vie.
GLAXOSMITHKLINE SANTÉ GRAND PUBLIC Stand n° 1 100, route de Versailles - BP 23 78164 MARLY-LE-ROI cedex Tél. : 01 39 17 60 82 Fax : 01 39 17 61 02 E-mail : olivier.r.roth-le-gentil@gsk.com GlaxoSmithKline Santé Grand Public au top ten des médicaments en santé familiale et le N° 2 de la santé bucco-dentaire. – Des marques pour la santé au quotidien : sevrage tabagique, herpès labial, traumatologie, surpoids, constipation… – Des marques internationales fortes, mythiques avec un portefeuille qui s’étoffe.
HOLTEX Stand n° 190, rue Paul Langevin ZA La Robole 13856 AIX-EN-PROVENCE cedex 3 Tél. : 04 42 90 31 31 Fax : 04 42 90 31 41 E-mail : officine@holtex.fr Site web : www.holtex.fr L’hypertension artérielle est un facteur de risque important dans la survenue des maladies cardiovasculaires. Omron, leader mondial de la tensiométrie électronique avec plus de 60 millions de tensiomètre vendus dans le monde, propose une gamme complète de tensiomètres électroniques au bras et au poignet, validés cliniquement et présents sur la liste AFSSAPS. Tous sont munis du système Intellisense, système exclusif adaptant automatiquement la pression de gonflage, pour une prise de tension plus rapide et plus confortable, sans aucune sensation douloureuse ou désagréable.
IDS LABORATOIRE Stand n° 20 SONATE – 32400 VIELLA Tél. : 05 62 69 75 07 Fax : 05 62 69 75 07 E-mail : contact@laboratoire-ids.com Site web : www.savondadour.fr Issus d’une saponification traditionnelle à partir d’huiles certifiées BIO et mis au point par un médecin phytothérapeute, les savons d’Adour® – Soin quotidien Visage & Corps – sont fabriqués en France dans le Gers à base d’ingrédients naturels jusque dans leurs parfums. Ils sont garantis sans Paraben ni conservateur chimique et sont vendus exclusivement en pharmacie. Contenant du Baume d’Adour, ces savons sont composés de plantes et d’huiles nobles traditionnellement utilisées pour aider la peau à lutter contre le vieillissement et les agressions : savon clair enrichi en Huile d’Argan et Cameline, connues pour leur action nourrissante et hydratante / savon marbré enrichi en Bambou et Argile Rose riche en oligo-éléments favorisant la régénération cellulaire.
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IFPS (Institut de Formation Pharmacie-Santé de la Côte d’Azur) Stand n° 57 120, boulevard du Point du Jour 06700 SAINT-LAURENT-DU-VAR Tél. : 04 93 31 49 69 Fax : 04 93 14 47 31 E-mail : contact@cfa-pharma-sante.com Site web : www.cfa-pharma-sante.com Créé en 1948, ce centre de formation par alternance était spécifique à la pharmacie. Aujourd’hui, la direction, l’équipe pédagogique et l’équipe administrative s’investissent au cœur des réalités socio-économiques afin d’offrir à différents publics des formations variées dans les secteurs de la santé.
INELDEA LABORATOIRES Stand n° 7 45, allée des Ormes Parc de Sophia Antipolis 06250 MOUGINS Tél. : numéro Azur 0 810 06 17 06 Fax : 04 93 68 03 34 E-mail : info-ineldea@ineldea.com Site web : www.ineldea.com Nos laboratoires sont spécialisés dans la formulation, la fabrication et la distribution de produits naturels innovants : compléments alimentaires, produits diététiques et biologiques, produits cosmétiques et d’hygiène mais également produits de soins à usage professionnel. Tous nos produits fabriqués en France et de qualité irréprochable, réunissent les meilleurs actifs naturels, savamment dosés et associés pour leurs effets synergiques en fonction des besoins de chacun. – PEDIAKID, 1re gamme de sirops 100 % d’origine naturelle et de compléments alimentaires spécialement formulés pour les enfants. Produits de soin et d’hygiène COSMEBIO. – SCIENTEC NUTRITION, diététique sportive. – OLIOSEPTIL, 1re gamme d’huiles essentielles micro-émulsionnées en gélules végétales. – INELDEA, Nutraceutical solutionsgamme de micro-nutrition. – Les Spécialités INELDEA, des produits répondant à des besoins spécifiques, associant lorsque cela se justifie, complément nutritionnel + cosmétique pour une action synergique maximale. Nos laboratoires sont certifié ISO 9001.
ITEK PHARMA Stand n° 26 Galerie du Mas de Tanit 14 chemin du Tanit 06160 ANTIBES-JUAN-LES-PINS Tél. : 04 93 65 05 66 Fax : 04 93 61 17 20 E-mail : contact@itekpharma.com Site web : http://www.itekpharma.com iTek Pharma pour un prolongement virtuel de votre officine sur internet.
100 % dédié à la santé sur le web, iTek Pharma vous propose des solutions technologiques sur mesure, pour valoriser votre officine: Site de présentation, solution ecommerce, préparation et renouvellement d’ordonnance en ligne, base de données produits, maintenance évolutive, référencement… iTek Pharma se positionne comme le prestataire de référence des professionnels de la santé qui souhaitent se développer par le biais d’internet.
JCDA Stand n° 32 ZI du Port 17230 MARANS Tél. : 05 46 00 83 27 Fax : 05 46 00 13 71 E-mail : contact@jcda.fr Site web : www.jcda.fr Nous sommes Concepteur et fabricant, spécialiste de mobiliers modulaires d’agencement d’officines de pharmacies. Nous sommes capables de construire et d’accompagner un projet complet d’agencement grâce à un réseau de partenaires architectes d’intérieurs régionaux. Nous pouvons aussi intervenir en complément de mobilier existant. Les atouts de JCDA : La compétitivité : Concepteur et fabricant de Mobilier Modulaire d’Agencement,équipé des matériels de dernières générations. La Créativité produits : Notre relation directe avec les titulaires nous assure une information constante de l’évolution des besoins dans les officines. L’expérience : un catalogue riche de 2 000 références conçues avec et pour les pharmaciens. L’efficacité : Des délais de 3 à 4 semaines garantis. La flexibilité : Mobilier modulaire réalisable dans plus de 150 coloris.
JEAN ROLLAND AGENCEMENT Stand n° 39 93, rue Rajol Espace Commercial de Fréjorgues Est Mas de Figuières 34135 - MAUGUIO Tél. : 04 67 20 09 20 Fax : 04 67 20 01 87 E-mail : contact@jeanrolland.com Site web : www.jeanrolland.com Spécialiste de l’agencement de pharmacies, nous avons accompagné plusieurs générations de pharmaciens dans leurs projets professionnels. Notre entreprise familiale à taille humaine propose des solutions personalisées, respecte les particularités des pharmaciens et optimise leurs investissements.
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KPMG Stand n° Salon Privilège 2 bis, rue de Villiers 92309 LEVALLOIS PERRET cedex Tél. : 01 78 66 00 10 Fax : 01 78 66 00 01 Site web : www.kpmg.fr KPMG S.A., membre du réseau KPMG, est le premier cabinet français d’audit, d’expertise comptable et de conseil en France. (Source : La Profession Comptable 2009). Avec près de 7200 salariés, KPMG intervient sur tous les marchés. Présents dans 194 villes, les experts-comptables du réseau “Professions de Santé” de KPMG accompagnent aujourd’hui près de 1 200 pharmaciens(ne)s à chaque étape de la vie de leur l’officine : création et rachat, gestion et développement, transmission et vente. Les pharmacien(ne)s, femmes et hommes de science, à l’écoute de leurs patients et clients, doivent aussi être capables de faire des choix d’investissement et de financement tout en assumant les tâches quotidiennes de gestion, le tout dans un contexte de plus en plus difficile.
MACH4 PHARMA SYSTEMS Stand n° 64 23 rue de la Foret 67550 VENDENHEIM Tél. : 03 88 59 44 44 Fax : 03 88 59 44 40 E-mail : c.royer@mach4.fr Site web : www.mach4.fr – www.mach4.de UNE OFFRE GLOBALE POUR RENTABILISER VOTRE BACK OFFICE. ROBOMAT, la solution MIXTE, Robot et Automate combinée avec chargeur entièrement automatique leader en France et en Europe. UNIDOSE, notre nouveauté pour soigner et fidéliser vos maisons de retraite.
MEDELA FRANCE Stand n° 5 14 rue de la Butte Cordière 91154 ETAMPES cedex Tél. : 01 69 16 10 30 Fax : 01 69 16 10 32 E-mail : info@medela.fr Site web : www.medela.fr La société Medela est spécialisée dans les produits d’aides à l’allaitement maternel depuis plus de quarante ans. Leader mondial dans ce domaine, nous sommes reconnus en milieu hospitalier et la demande des mamans pour trouver nos produits en pharmacies ne cesse d’augmenter. Notre gamme de produit est en constante évolution grâce à notre engagement dans la recherche, la contribution des professionnels de santé ainsi que l’expérience de milliers de mamans.
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MEDITECH Stand n° 89 Lod de Raetlaan,n° 16 B-8870 IZEGEM Tél. : 00 32 (0) 51 31 21 81 Fax : 00 32 (0) 51 31 57 85 E-mail : vincent.deltour@meditechpharma.com Site web : www.meditech-pharma.com L’unique société disposant d’une gamme complète en robotisation et automation. L’unique société disposant d’un rangement automatique simple et compact. Un partenaire Unique pour un projet sur Mesure.
MEDISSIMO Stand n° 29 Le Technoparc 26, rue Jeanneret 78306 POISSY cedex Tél. : 01 3006 3006 Fax : 01 3006 3007 E-mail : cblochet@medissimo.fr Site web : www.medissimo.fr et www.medipac.fr MEDISSIMO commercialise son service d’amélioration du bon usage des médicaments pour les patients polymédiqués en EHPAD et en ambulatoire. Ce service innovant associe la sécurité d’un pilulier inviolable à l’efficacité d’un système d’information en traçabilité totale. Le pharmacien d’officine, en sa nouvelle qualité de « pharmacien correspondant » devient l’acteur du service par le soutien qu’il apporte au patient, par le suivi de son observance, la maîtrise du risque sanitaire et des coûts. Pour en savoir plus, demander notre catalogue 2010 sur info@medissimo.fr.
MANREX ROBITKDOSE
des pharmaciens et de leur équipe officinale. Grâce à ce nouveau média, les pharmaciens optimisent leur temps en ayant accès sur une plateforme unique et gratuite, à des vidéos pédagogiques, de l’actualité pharmaceutique sous forme de JT et un réseau communautaire où ils retrouvent des confrères, envoient des messages et échangent des idées.
MORNAY GROUPE Stand n° 8 5 à 9, rue Van Gogh 75591 PARIS cedex 12 Tél. : 01 40 02 80 80 Fax : 01 40 02 83 82 Site web : www.groupemornay.com https://pharma.groupemornay.com Partenaire historique des pharmacies d’officine, le Groupe Mornay travaille en collaboration avec les partenaires sociaux de la profession. Un comité de gestion composé de représentants de l’IPGM (Institution de Prévoyance du Groupe Mornay) et de membres signataires de la Convention Collective Nationale veille à adapter les garanties à vos besoins et au bon fonctionnement du régime conventionnel. Le site Extranet dédié aux pharmacies d’officine, https://pharma.groupemornay.com, s’adresse à la fois aux employeurs et aux salariés du secteur. Simple et pratique, cet Extranet offre une information variée et complète : Accords conventionnels, Suivi des garanties, Régimes de Prévoyance et de Retraite, Documents téléchargeables/ imprimables… Il donne également la possibilité aux bénéficiaires d’accéder aux remboursements frais de santé. Près de 24 000 pharmacies d’officine adhèrent aujourd’hui au Groupe Mornay en retraite complémentaire et prévoyance/santé.
Stand n° A3 542, avenue FRANKLIN ROOSEVELT 62400 BETHUNE Tél. : 03 21 56 29 30 Fax : 03 21 56 44 07 E-mail : ghislaine.delchambremanrex@wanadoo.fr Site web : www.mlstechnologie.fr Société spécialisé dans la préparation des doses à administrer : ROBOTIKDOSE ROBOTIKTECHNOLOGIE MLSBOX P.D.A MANREX M .A.D.DOSE
LE MONDE PHARMACEUTIQUE Stand n° 144, bd Jean-Jaurès 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT Tél. : 01 41 31 11 52 E-mail : contact@lemondepharmaceutique.tv Site web : www.lemondepharmaceutique.tv Lemondepharmaceutique.tv est un site Internet moderne télévisuel et interactif, au service
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NYCOMED Stand n° 33 13 rue Watt CS 41308 75214 PARIS cedex 13 Tél. : 01 56 61 48 92 Fax : 01 56 61 48 00 Site web : www.nycomed.com Nycomed est un laboratoire pharmaceutique international qui a un portefeuille varié de médicaments dans les domaines des maladies respiratoires et inflammatoires, de la douleur, de l’ostéoporose et de l’ingénierie tissulaire. La gastro-entérologie est également un domaine d’expertise clé pour Nycomed qui présente une gamme complète dans le traitement du reflux gastro-œsophagien. Nycomed a décidé de créer une division OTC en France, à l’occasion du lancement de Pantozol Control, le premier IPP en conseil. Avec l’AMM européenne accordée à Pantozol Control 20 mg en OTC, Nycomed France franchit une étape importante.
ONAGRINE LABORATOIRE Stand n° 69 108, bd de Sébastopol Tél. : 08 80 88 50 20 Fax : 08 80 88 50 29 E-mail : info@onagrine.com Site web : www.onagrine.com Soins naturels à l’huile d’onagre et autres végétaux des terres extrêmes. Créée en 1981, la marque ONAGRINE, spécialiste du soin de la peau, revient avec une nouvelle gamme conçue en collaboration avec les dermatologues, et basée sur la capacité de l’Onagre et des végétaux des terres extrêmes à développer des systèmes naturels de défense biologique pour subsister à des conditions de survie difficiles (froid, UV, salinité, sécheresse). Venez découvrir la nouvelle gamme de soins Onagrine et son complexe breveté « Onaphyline », qui a su concilier naturalité, efficacité, et plaisir d’utilisation pour le bien-être et la santé de la peau.
PHARMADEP Stand n° 34-43 15 rue Armand Silvestre 92400 COURBEVOIE Tél. : 01 56 37 71 00 Fax : 01 56 37 71 01 E-mail : info@pharmadep.fr Site web : www.pharmadep.fr Spécialiste de la vente directe, Pharmadep est un prestataire de services pour le compte de Laboratoires. Via ses 3 réseaux de Délégués Pharmaceutiques, Depsanté, Depexpert et Depcare, Pharmadep propose aux pharmaciens une offre complète de gammes et produits couvrant l’ensemble des segments du marché de l’officine. Au-delà de la vente en pharmacie, Pharmadep assure des missions de merchandising et de formation auprès des équipes officinales via son réseau Depsell-out.
PHARMA TRADE HEALTHCARE GAMME PHARMA NORD Stand n° 25 Bât. 6 rue de la Grande Ourse BP 48383 95805 CERGY-PONTOISE cedex Tél. : 01 30 17 01 51 Fax : 01 30 30 40 43 E-mail : aelholm@pharmanord.com Site web : www.pharmanord.fr Le laboratoire PHARMA NORD a été fondé au Danemark en 1981, est présent aujourd’hui dans plus de 45 pays, et développe essentiellement des compléments alimentaires de très haute qualité et à la pointe de l’innovation. Haute tolérance et biodisponibilité optimale sont les maîtres mots du laboratoire.
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LE PHARMACIEN DE FRANCE
PLUM AS
Stand n° 47
Stand n° 21
13, rue Ballu 75009 PARIS Tél. : 01 42 81 15 96 Fax : 01 42 81 96 61 Site web : www.lepharmacien.fr Chaque mois, Le Pharmacien vous offre un panorama sélectif et engagé de l’actualité professionnelle. Une info puisée à la source, en lien constant avec la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France. Une équipe de journalistes au plus près de vos préoccupations, avec la volonté affichée de vous aider à mieux comprendre votre environnement, et à vous fournir une meilleure visibilité sur l’avenir de la profession. Un regard exigeant, une écriture directe, une présentation dynamique... un news magazine résolument taillé pour l’officine. Chaque mois, l’essentiel de l’actualité professionnelle, scientifique et pratique est dans Le Pharmacien.
PHARMAX Stand n° 59 27 Raphele ZAC du Blavet 83520 ROQUEBRUNE-SUR-ARGENS Tél. : 04 94 44 07 70 Fax : 04 94 44 08 84 E-mail : contact@pharmax.fr Site web : www.pharmax.fr Concepteur et fabricant d’une solution complète d’automatisation adaptée à tous les types d’officines. – Automates de délivrance à canaux amovibles intelligents alliant vitesse et compacité (brevets européens). – Option : chargement automatique avec contrôle du stock et délivrance des produits à faibles rotations. – Ilôt de distribution associant automate et colonnes tiroirs. Mais aussi un des leaders européens de colonnes tiroirs depuis plus de 20 ans.
PILEJE GROUPE Stand n° 51 7, rue des Deux Provinces 49270 ST-LAURENT-DES-AUTELS Tél. : 02 40 83 93 76 Fax : 02 40 83 93 74 E-mail : contact.pharmacie@pileje.com Site web : www.pileje-micronutrition.fr Le Groupe PiLeJe crée des solutions santé en Micronutrition et en Phytothérapie pour le conseil des professionnels, alternatives ou complémentaires aux traitements allopathiques, dans un but de prévention et de santé durable. Il regroupe les marques PiLeJe et PhytoPrevent et propose des gammes pour un conseil officinal individualisé.
2, rue des Fougères 57565 NIDERVILLER Tél. : 06 09 43 66 68 Fax : 03 87 23 71 97 E-mail : ch.heckmann@wanadoo.fr Site web : www.plum.eu Fabrication et distribution de produits de Premiers-Secours déstinés à l ‘industrie et au grand public. Lave-oeil neutralisant les produits chimiques: de marque pH Neutral. Distributeur de pansements: QUICK FIX. Crêmes de soins cutanés et Gels Hydroalcooliques. PLUM est le leader scandinave pour son gel Hydroalccolique en Scandinavie.
Q-MATIC Stand n° 46 42, avenue de Stalingrad 94800 VILLEJUIF Tél. : 01 53 14 17 50 Fax : 01 53 14 35 20 E-mail : commercial@q-matic.fr Site web : www.q-matic.fr Q-MATIC est le n°1 mondial de la gestion d’accueil et de files d’attente avec plus de 40.000 installations dans 110 pays. Les systèmes informatisés de Q-MATIC permettent à nos clients d’améliorer la qualité de leur accueil, de mesurer la performance de leurs services et d’adapter leur organisation. En France, une centaine de pharmacies utilisent nos systèmes pour transformer l’attente en vente.
QUOTIDIEN DU PHARMACIEN Stand n° 61 -72 21, rue Camille-Desmoulins 92130 ISSY-LES-MOULINEAUX cedex 9 Tél. : 01 73 28 13 68 Fax : 01 73 28 12 99 Site web : www.quotipharm.com Le Quotidien du Pharmacien est le leader incontesté de la presse pharmaceutique française. Adressé chaque lundi et jeudi à 22 000 pharmaciens titulaires, il traite d’actualité professionnelle et médicale. C’est aussi un outil de formation continue avec son site internet www.quotipharm.com
SAVONS GEMME (LES) Stand n° 12 996 chemin du Bruguet VALBONNE Tél. : 04 93 12 13 69 Fax : 04 93 12 15 01 E-mail : contact@savons-gemme.com Site web : www.savons-gemme.com Etonnants de beauté, de douceur et d’originalité, découvrez notre gamme de savons “Pierres Précieuses”. Parfumés et extra doux, les
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Savons Gemme sont testés par des dermatologues (indice d’irritation cutanée de “0”) et riches en extraits naturels, vitamines et minéraux. Spécialement adaptés au visage. Pour plus d’informations : www.savons-gemme.com
SECUDERM Stand n° 49 45, avenue de Coriandre – ZI Athélia 2 13600 LA CIOTAT Tél. : 04 91 28 38 29 Fax : 04 91 28 38 28 E-mail : info@secuderm.com Site web : www.secuderm.com La performance ultime au service de votre quotidien ! Secuderm est le pansement secondaire révolutionnaire qui permet de vous protéger tout en pratiquant vos passions en toute liberté. Enfin le pansement qui tient et… qui satisfait. Un concept innovant breveté, testé et approuvé par les médecins de la Marine Française sur les Nageurs de Combat en action (– 60 m). Présenté au dernier Congrés National des Soins d’Escarre. Lauréat Act’Santé 2008. Plusieurs hôpitaux, centres de dialyse et/ou de rééducations l’ont adopté. Simple, particulièrement respirant, adapté à toutes zones, plis, articulation avec une application sur-mesure, Secuderm résiste aux souillures, transpirations, mouvements, durant les activités sportives, professionnelles, d’hygiène ou..commandos. Il protège sans les altérer: pansements de soins (escarres…), patchs, cathéters, crèmes, gerçures, coupures, eczéma, plaies diabétiques ou tatouages.
SERVICES INTÉGRÉS Stand n° 28 Tour Autoport BP 10200 66161 LE BOULOU Tél. : 0975 17 08 00 Fax : 04 68 51 36 51 E-mail : france@keito.com Site web : www.keito.com Fabricant d’appareils multifonctions pour mesurer le poids,la taille, la tension et l’indice de masse corporelle.Nos appareils sont totalement automatiques avec des instructions audiovisuelles et un dispositif de reconnaissance biomètrique.Appareils médicaux agrées CE.
SERUM 7 - BOOTS LABORATORIES Stand n° 34 - 43 15, rue Armand-Silvestre 92400 COURBEVOIE Tél. : 0 820 825 250 Fax : 01 56 37 71 01 E-mail : marketing@alliance-healthcare.fr Site web : www.boots-laboratories.com Un an après son lancement en France, la gamme de soins anti-âge avancés SERUM7 de Boots Laboratories s’est imposée comme un incontournable de l’univers dermo-cosmétique.
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Composée de 7 références – dont l’efficacité a été prouvée par 30 tests indépendants menés sur la peau de près de 2 000 femmes – la gamme lance à l’occasion des fêtes de fin d’année 2 coffrets de beauté en édition limitée… l’occasion idéale d’inviter les non-initiées à succomber aux charmes de SERUM 7 !
SEVENE PHARMA Stand n° 22 Mazet Pailhès, 30170 Monoblet Tél. : 01 49 08 96 26 Fax : 01 49 08 90 22 E-mail : infocom@sevenepharma.com Site web : www.sevenepharma.com Nouveau laboratoire pharmaceutique, Sevene Pharma élabore et distribue des médicaments, des plantes et des produits diététiques issus du monde végétal. Les laboratoires sont installés au cœur des Cévennes méridionales, dans un lieu protégé, au sein d’un site de cultures et de cueillettes de plantes médicinales biologiques.
S.I.D.NUTRITION Stand n° 55 33 chemin des Fades 06110 LE CANNET Tél. : 04 93 43 74 45 Fax : 04 93 94 96 09 E-mail : info@sidnsante.com Site web : www.sidnsante.com S.I.D.Nutrition, véritable partenaire du pharmacien, propose exclusivement en officine une nouvelle génération de compléments alimentaires. Des gammes qui innovent par leurs actifs, leurs formules, leur galénique et leur marketing moderne et audacieux.
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STAFF 3 S.R.L
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Stand n° 62
Stand n° 70
Via C. Menotti 61 20017 PASSIRANA DI RHO (MI) – Italie Tél. : +39 02 93 02 447 Fax : +39 02 93 02 387 E-mail : staff3@staff3.com Site web : www.staff3.com Laissez-vous séduire par le charme d’un agencement « made in Italy ». Nos réalisations sont le fruit d’une expertise artisanale et de technique de signature que nous exportons dans toute l’Europe. 30 ans d’expérience et de création sont au service de votre officine, contactez nous !
STYL PACK Stand n° 37 Z.I. Route d’Abbaretz 44170 NOZAY Tél. : 02 40 79 38 44 Fax : 02 22 06 84 20 Site web : www.styl-pack.fr Aux côtés de milliers de pharmaciens depuis plus de 17 ans, STYL-PACK vous accompagne dans votre communication et vous aide à mettre en place une véritable politique de fidélisation et d’animation des ventes par une expertise reconnue dans la création et la fabrication de sacs publicitaires et d’objets promotionnels personnalisés. Avec quatre nouvelles collections de produits par an, une offre écologique, des produits coup de cœur, une offre 1er prix… nos 35 commerciaux répartis sur l’ensemble du territoire agissent quotidiennement pour développer votre efficacité commerciale et vous aider à renforcer le lien qui vous unit avec vos propres clients.
Stand n° 14 50 avenue du Point du Jour 69005 LYON Tél. : 04 78 36 65 78 Fax : 04 72 38 71 05 E-mail : commercial@sokei.fr Site web : www.sokei.fr Numéro 1 en France et en Afrique, a votre service depuis 1992. Distributeur “Point Santé”, appareils à monnayeurs unique à regrouper poids, taille, tension, masse graisseuse, analyse du rythme cardiaque, pèse-bébé et calcul de données idéales avec système de carte à puce. Vente, Location, Maintenance.
SOLEIL NOIR Stand n° 2 BP 197 – 73276 ALBERTVILLE CEDEX Tél. : 04 79 37 17 01 / 06 61 70 75 38 Fax : 04 79 32 24 07 E-mail : contact@soleil-noir.com Soins et protections solaires – visage, lèvres et corps de la marque SOLEIL NOIR.
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SYREY Stand n° 38 L’Epinet/ 71220 MORNAY Tél. : 03 85 24 40 54 Fax : 0821 46 37 82 E-mail : cosmodsyrey@gmail.com Offrez-vous la qualité au juste prix tout en minimisant vos stocks. Fort de notre expérience depuis 5 ans, nous vous proposons une très belle gamme de maquillage hypoallergénique et à petit prix de la marque COSMOD. Notre gamme de produits bien être Plantes et Parfums de Provence sera également un atout dans votre officine avec toutes nos gammes de savons (Marseille, Alep, Beurre de Karité, Huile d’Argan...), pierre d’Alun, gels douche… Notre politique: de faibles tarifs pour préserver vos marges et une souplesse commerciale pour préserver votre trésorerie. Venez nous découvrir!
Les Espaces du Chêne 30, rue du 35e régiment d’aviation 69500 BRON Tél. : 04 72 37 95 11 Fax : 04 72 37 95 15 E-mail : tecnilab-france@wanadoo.fr Site web : www.tecnilab.com Tecnilab est un des leaders mondiaux en matière d’automatisation de pharmacies. 40 ans d’expérience, une présence mondiale et une approche exclusivement dédiée à la génération de valeur pour ses clients en fait un partenaire de premier choix pour les Pharmaciens. Ses systèmes d’automatisation DreamTec et TwinTec répondent aux exigences de la grande majorité des officines. Ses professionnels hautement qualifiés et répartis sur tout le territoire accompagnent le Pharmacien dans toutes les phases de son projet : avant, pendant et après l’acquisition, générant une relation de confiance et garantissant un suivi sur le long terme.
TERRA SANTÉ Stand n° 34 - 43
242, avenue Pasteur 78630 ORGEVAL Tél. : 01 39 08 17 17 Fax : 01 39 08 17 00 Site web : www.duolppro.com Créé en en 2004, le laboratoire TERRA SANTE a pour vocation le développement de produits innovants dans les domaines parapharmacies, santé & bien-être. Son savoir-faire lui a permis une croissance rapide et le développement de trois gammes complètes : nLa gamme leader DUO LP-PRO® et sa lotion anti-poux, prouvée efficace en 1 seule application. Créée en 2007, Duo LP-Pro® se place déjà en 2e meilleure vente, et son succès ne cesse de croitre. Sa formule, sans insecticide neurotoxique, ni alcool, ni parfum, ni huiles essentielles, possède une excellente tolérance cutanée. Le Shampooing Bio Duo LP-Pro® et le spray Spécial Environnement complètent la gamme. n Lesanti-moustiques MANOUKA®, à base d’IR3535, connus notamment pour les exclusivités que sont la Boule-Diffuseur et le Bracelet Kaméléo ®. nLa gamme BRUMIZEA®, pour le bien-être et l’hygiène : Sprays assainissants pour la maison, Purificateurs d’aspirateurs, Spray respiratoire aux huiles essentielles… TERRA SANTE possède également une filiale, PHYTO TERRA, spécialisée dans la fabrication de Compléments Alimentaires.
VIDEO CONSULT Stand n° 73
38, rue Pierre-Louvrier 92140 CLAMART Tél. : 0820 821 802 Fax : 01 45 32 46 80 E-mail : contact@videoconsult.fr Site web : www.videoconsult.fr Vidéo Consult propose une solution clé en main de vidéosurveillance à distance, pour les offi-
EXPOSA cines. Vidéo Consult installe la vidéosurveillance partout en France. Solution avec enregistrement, les titulaires ont la possibilité de voir de leur officine ou à distance (via Internet et téléphone portable) les images en direct ou enregistrées jusqu’à un mois auparavant (durée limite légale). Très axée sur la sécurité, cette solution de vidéosurveillance est également un véritable outil de travail pour le bon fonctionnement de l’officine (réapprovisionnement, flux dans l’officine, gestion de la clientèle…)
VÉTO-CENTRE LABORATOIRES Stand n° 66 2, rue des Ribes 63170 AUBIÈRE Tél. : 04 73 27 06 10 Fax : 04 73 27 90 31 E-mail : biocanina@biocanina.fr Site web : www.biocanina.com Présentation de l’activité (5 lignes maximum). Créé en 1947 par des pharmaciens, cela fait plus de 60 ans que Biocanina présente une gamme complète de spécialités vétérinaires exclusivement dédiée à la pharmacie. Biocanina est plus que jamais la
marque vétérinaire à plus forte notoriété chez votre patientèle. Bénéficiant d’une activité en pleine croissance, nous n’avons cessé d’œuvrer pour entretenir cette nouvelle dynamique. Soucieux de répondre de manière la plus simple et la plus moderne possible aux besoins des maîtres et de leurs animaux, biocanina vous présente jours après jour une gamme toujours plus innovante.
WALMARK Stand n° 34 - 43 10-12, avenue de la Marne 92120 MONTROUGE Tél. : 01 79 71 84 00 Fax : 01 79 71 83 95 E-mail : info@walmark.fr Site web : www.walmark.fr Le Laboratoire pharmaceutique Walmark fabrique et commercialise depuis plus de 20 ans des compléments alimentaires mais aussi plus récemment des médicaments. Walmark est certifié GMP (Good Manufacturing Practice). Cette certification assure à nos consommateurs et partenaires des produits de qualité comme les gammes :
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Arthrostop, Imuneffect, Minimartiens et Urinal Activ. Le site www.walmark.fr est mis à votre disposition pour plus de détails sur notre Laboratoire et ses différents produits.
WINPHARMA - EVERYS Stand n° 23 Espace Atlantica, ZA du Redo 56640 ARZON Tél. : 0825 070 303 Fax : 0820 220 302 E-mail : commercial@everys.com Site web : winpharma.com WINPHARMA : Je gagne ! L’outil informatique intelligent pour valoriser mon métier de pharmacien, gagner plus de clients et augmenter ma rentabilité. Win iPhone : je gagne à être mobile ! WinProduitsConseil : 100 % des ventes associés proposées ! WinPrix : + 4 points de Marge gagnés en 1 clic ; WinMarge : 300 à 900 € par mois de marge supplémentaire ; Commandes Directes intelligentes : Fini le surstock ! Fini les rendez-vous inutiles !
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Liste des exposants Accoss Alcom Alfonso Maligno Cabinet de Conception stratégique Algovital Laboratoire Alliadis Groupe Alliedhealth - Sante Log magazine Aoc / Agilys Sud-Est Apoteka Apotheka-Imedisa S.A. Arkopharma Laboratoire Arx Rowa Asm - Euromark Bio Projet Bio-Life Boerhinger Ingelheim Laboratoire Celtipharm Chu de Nice (Centre Hospitalier Universitaire de Nice) CM-CIC Solyphar Conexial Cosmetic Research Groupe CPM (Comptoir Pharmaceutique et Médical) CSO Santé Daniel Boisson + Partners Dectra Laboratoire DERPHA Laboratoireoratoire Difference Acteris Dr Theiss EdSylver Cigarette Electronique / Adar Innovations Elysambre ESC Toulouse Euraf Famadem Fiducial Fragrance et Beauté Française Fspf Fx Agencement Gallia Ganzoni France Gap Hygiène Santé G’Diodes Genevrier Laboratoire GlaxoSmithKline Santé Grand Public Groupe Pasteur Mutualité - Pharmateam Holtex
40 82 84 31 77 A4 16-17 4 62 3 11 85 34-43 10 76 Bar VIP 56 24 74 45 A2 50 75 86 36 83 95 53 67 18 30 agora 1 9 80 47 27 34-43 48 6 90 A1 1 19 34-43
Ids Laboratoire 20 Ifps (Institut de Formation Pharmacie-Santé de la Côte d’Azur) 57 Inelda Laboratoire 7 iTek Pharma 26 Jcda 32 Jean Rolland Agencement 39 Kpmg Salon privilège Lytess 34-43 Mach4 Pharma Systems 64 Manrex Robitkdose A3 Medela France SARL 5 Medissimo 29 Meditech 89 Monde Pharmaceutique (Le) 94 Mornay Groupe 8 Neodia 65 Nycomed 33 Onagrine LABORATOIRE 69 Pharma Trade Healthcare Gamme Pharma Nord 25 Pharmacien de France (Le) 47 Pharmadep 34-43 Pharmax 59 PiLeJe Groupe 51 Plum as 21 Q-Matic 46 Quotidien du Pharmacien 61-72 S.I.D.Nutrition 55 Savons Gemme (Les ) 12 Secuderm 49 Serum 7 - Boots Laboratoire 34-43 Services Intégrés 28 Sevene pharma 22 Sokei 14 Soleil Noir 2 Staff 3 S.R.L 62 Styl Pack 37 Syrey 38 Tecnilaboratoire 70 Terra Santé 34-43 Véto-centre Laboratoire 66 Vidal 61-72 Video Consult 73 Walmark 34-43 Winpharma - Everys 23
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A PARTEN
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AFA (Association François Aupetit) La Maison des MICI 78, quai de Jemmapes 75010 PARIS Tél. : 01 43 07 00 39 MICI Infos 0 811 091 623 E-mail : info-accueil@afa.asso.fr directeur@afa.asso.fr Site web : www.afa.asso.fr L’AFA est l’association nationale des malades qui souffrent de maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI = maladie de Crohn et recto-colite hémorragique). Son objectif : la recherche, l’information et le soutien. Reconnue d’utilité publique en 1996, agréée pour représenter les patients dans les systèmes de santé en 2007, elle met particulièrement en avant l’éducation thérapeutique avec la formation de « patients experts » qui interviennent auprès de leurs pairs ou/et des professionnels de santé. 20 délégations régionales.
AFPC (Association Française des Pharmaciens Catholiques) 5, avenue de l’Observatoire 75006 PARIS Tél. : 01 43 26 51 19 E-mail : afpcassoc@yahoo.fr Site web : www.pharmacienchretien.free.fr L’association française des pharmaciens catholiques (AFPC) réunit des pharmaciens de tous les secteurs de la pharmacie, dans des groupes régionaux ou nationaux, autour de questions d’éthique présentes au quotidien dans nos métiers : l’alcoolisme, la dépression, les relations interprofessionnelles entre l’équipe et le responsable de l’entreprise... Un autre regard sur les nouvelles missions du pharmacien pour trouver des solutions où solidarité, dignité et respect de l’Homme sont présentes.
ALLIANCE HEALTHCARE FRANCE 222, rue des Caboeufs 92622 GENNEVILLIERS cedex Tél. : 01 40 80 51 00 Fax : 01 40 80 18 16 E-mail : alliancehealthcare.communication@alliance-healthcare.fr Site web : www.alliance-healthcare.fr Alliance Healthcare France, filiale du groupe Alliance Boots, est l’un des leaders de la distribution de services et de produits de santé. La société offre une large palette de services aux pharmaciens et aux laboratoires via ses filiales : AHR et ORP (répartition), Alphega Pharmacie (réseau de pharmaciens indépendants), Locapharm (maintien et soins à domicile) et Pharmadep prestataire de solutions commerciales et marketing à destination des
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laboratoires. Alliance Healthcare a également développé des gammes pour l’officine : Serum7 Boots Laboratories (crèmes anti-âge), Almus (génériques), Alvita (gamme blanche, orthopédie, hygiène) et Soltan (produits solaires).
ALLIANCE MALADIES RARES
Hôpital Broussais 102, rue Didot 75014 PARIS Site web : www.alliance-maladies-rares.org Alliance Maladies Rares est une association à but non lucratif créé en 2000. Elle regroupe 198 associations de malades atteints de maladies rares et a pour but de faire connaître et reconnaître les maladies rares et leurs enjeux scientifiques, sanitaires et sociaux auprès du grand public et des pouvoirs publics. Elle contribue notamment à l’élaboration des plans maladies rares, organise chaque année la Journée européenne et la Marche des maladies rares. En 2009, elle a lancé une campagne de sensibilisation auprès de 50 000 enfants des écoles élémentaires.
ANEPF (Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France) 4, avenue Ruysdaël 75008 PARIS Tél. : 06 85 40 91 31 E-mail : president@anepf.org Site web : www.anepf.org
L’Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France (ANEPF) représente plus de 33 000 étudiants en pharmacie de France, toutes filières confondues. Elle participe ainsi activement à l’élaboration des programmes et à l’organisation des études. L’ANEPF côtoie aussi régulièrement les organisations professionnelles pour débattre de l’avenir de la profession et apporter le point de vue de la relève.
APHM (Assistance Publique Hôpitaux de Marseille) 80, rue Brochier 13354 MARSEILLE cedex 5 Tél. : 04 91 38 20 16 Fax : 04 91 38 20 40 E-mail : com.contact@ap-hm.fr Site web : www.ap-hm.fr
Etablissement public de santé, regroupant 4 hôpitaux et plus de 3 500 lits et places, l’AP-HM est le premier centre hospitalier de la région PACA. Soins, enseignement, recherche, telles sont les trois missions que l’AssistancePublique-Hôpitaux de Marseille réalise quotidiennement. L’AP-HM, spécialisée dans toutes
les disciplines, dispose d’un niveau technologique qui lui permet de prendre en charge les demandes médicales les plus pointues. Elle exerce aussi dans des domaines d’excellence tels que Hôpital d’enfants, médecine néonatale, pathologies rares (grands brûlés, hématologie, neurochirurgie), transplantation d’organes, traumatologie, greffes osseuses… L’institution est le principal lieu d’apprentissage pour les étudiants des filières de soins. Cette mission est renforcée par une étroite collaboration avec les facultés de médecine et de pharmacie de Marseille et les écoles de formation paramédicales. Les services hospitaliers de l’AP-HM assurent la formation pratique des médecins et des futurs professionnels de santé et la formation initiale et spécialisée des professionnels de santé. La recherche développée au CHU de Marseille, s’efforce de comprendre les grands processus physiologiques et pathologiques. Elle évalue, par ailleurs, l’efficacité des médicaments et participe à l’amélioration de l’action des molécules.
APOTICARIUS 435, chemin de Fontgème 83780 FLAYOSC Tél. : 09 52 45 75 85 E-mail : info@apoticarius.com Site web : www.apoticarius.com Apoticarius, société indépendante du secteur pharmaceutique, propose de vous initier et de vous perfectionner au conseil en Aromathérapie. Nos formations scientifiques, rigoureuses et claires seront certainement bientôt dans votre région. Nos stages s’adressent à vous qui souhaitez conseiller les huiles essentielles, plus sereinement, faisant ainsi face à la demande croissante du grand public, souvent mal informé.
APR (Association de Pharmacie Rurale) 24, rue de Vintimille 75009 PARIS Tél. : 01 48 74 64 26 Fax : 01 45 26 13 37 E-mail : apr.pharmacie@wanadoo.fr L’Association de Pharmacie Rurale, seule organisation s’occupant des pharmaciens ruraux, a pour vocation de défendre la spécificité de l’exercice officinal en milieu rural et en milieu périurbain. A l’origine de la loi de répartition, de la loi sur la dispensation des médicaments vétérinaires et de la dispensation des médicaments en EHPAD, l’APR contribue notamment à l’avancée de tous les gros dossiers sociaux professionnels défendus par l’ensemble de la profession.
A PARTEN
ARGOS CONSULTING 17, rue des Tilleuls 78960 VOISINS-LE-BRETONNEUX Tél. : 01 39 30 55 22 E-mail : info@argos-fr.com Site web : www.argos-fr.com Argos Consulting est le premier cabinet de formation au merchandising et au Category Management en France. Quelques exemples de missions qu’ARGOSConsulting réalise pour ses clients (Officines, Groupements, Laboratoires) : – Développer des démarches merchandising innovantes ; – Structurer des approches pricing performantes ; – Former les équipes de manière opérationnelle ; – Etudier le comportement du Patient-consommateur ;
ARTCO (Aide aux Regroupements, Transfert et Création d’Officines) Marlençon 26800 MONTOISON Tél./Fax : 04 75 84 62 02 06 16 27 15 18 E-mail : contact.artco@orange.fr Site web : www.aidecreationofficine.com Notre cœur de métier : Installer le bon pharmacien au bon endroit au bon moment. Artco aide d’une part, les titulaires à transférer leur officine au sein de leur quartier, voire à 7 000 km de leur quartier d’origine et, d’autre part, les adjoints à s’installer via l’achat d’une officine dont le transfert est prioritaire en termes de pharmaco-géodémographie officinale. Artco participe à la restructuration du réseau officinal, dans le but d’optimiser l’approvisionnement en médicaments de la population des différentes régions de France.
CAA (Conseils et Auditeurs Associes) 7, rue de Saint Quentin 59000 LILLE Tél. : 03 28 16 08 16 Fax : 03 28 16 08 19 Le cabinet Conseils & Auditeurs Associés, a été créé en 1993 par Michel Watrelos, expert comptable diplômé, enseignant associé dans plusieurs facultés de pharmacie, et spécialisé dans le milieu pharmaceutique, à qui s’est joint François Gillot, expert comptable diplômé, enseignant également au sein de diverses facultés de pharmacie. Il est situé à Lille, 7 rue de Saint Quentin et emploie aujourd’hui un grand nombre de collaborateurs au service d’une clientèle composée de professionnels de santé (majorité de pharmacies, laboratoires,
médecins, infirmiers…) de PME répartis à travers toute la France. La devise de CAA : vous aider dans vos choix stratégiques à chaque étape de votre vie. – audit, – installation, – développement, – mise en œuvre de vos projets. Vous aider à faire les bons choix pour assurer vos revenus et votre pérennité : – choix de statut juridique (société en exercice libéral...), – décision de vous associer, – optimisation de la gestion de votre personnel, – choix ou modification de votre lieu d’implantation (centres commerciaux, centre-ville, campagne…) – transfert, – négociation avec vos fournisseurs et partenaires, – spécialisation de vos offres de produits ou de services (parapharmacie, matériel médical…). Vous faire économiser un temps précieux : – tenue de votre comptabilité, – prise en charge de votre gestion sociale, de vos obligations légales et fiscales, – suivi de votre situation financière.
CABINET ALFONSO MALIGNO ARCHITECTURE & DESIGN Viale degli Angeli, 1 12100 CUNEO - Italie Tél. : +39 0171 69 83 48 Fax : +39 0171 66 811 E-mail : comunicazione@alfonsomaligno.com Site web : www.alfonsomaligno.com Alfonso Maligno propose une réponse unique à chaque projet, des valeurs novatrices, une approche personnalisée pour une réalisation “sur mesure” qui donne à chaque espace de vente une identité propre, un label, des signes de reconnaissance impactants et commercialement attractifs. Un retour sur investissement inégalé. Les confrontations incessantes des fondateurs et collaborateurs du Cabinet Alfonso Maligno avec les différentes facettes de la réalité architecturale et marchande dans toute l’Europe, le sens de l’analyse des tendances sociales, économiques et culturelles, l’intuition et l’interprétation des signes et aspirations du temps, ont abouti à l’élaboration de projets architecturaux uniques, attractifs, hautement fidélisant pour leurs usagers, en prise totale avec les impératifs commerciaux et marchands des points de vente. Créer des ambiances feutrées liées à la « domesticité », stimuler les sensations, les émotions à travers des expériences inédites, et mettre l’architecture au service d’un lieu, signent la croyance d’Alfonso Maligno dans le
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fait, avéré aujourd’hui en matière d’architecture commerciale, que ce sont les personnes qui investissent les lieux et se les approprient. C’est pour ces raisons, que, grâce à une démarche de recherche et d’innovation constante, Le Cabinet Alfonso Maligno réalise des projets “émotionnels” et fonctionnels qui sont en harmonie et en symbiose avec les attentes du consommateur d’aujourd’hui.
CCI CONSULTANTS
25, rue de Ponthieu 75008 PARIS Mobile : 06 82 90 51 68 Créé en 1980 par Georges Vaël, CCI Consultants est la référence dans les domaines du conseil et du coaching. Divers audits sont proposés par le cabinet pour analyser le développement potentiel, apprécier les besoins en ressources humaines, évaluer le budget et définir le cahier des charges d’un futur agencement. Un diagnostic et une analyse de la situation vous aideront également à mesurer l’opportunité de céder ou de conserver votre officine. Une étude du marché vous aiguillera sur l’opportunité d’une décision de reprise. Notre juste appréciation de vos priorités, nous permet enfin de définir vos besoins en formation.
CEFH (Centre d’Etudes et de Formation Hospitalières) 64, impasse Alfonse Juin - BP 98 46002 CAHORS cedex Tél. : 05 65 23 06 04 Fax : 05 65 23 06 09 Site web : www.cefh-ceps.com
Le CEFH, association Loi de 1901 créée en 1978, est le fruit du consensus entre les syndicats de pharmaciens hospitaliers, l’administration, les facultés de pharmacie et de médecine, et le syndicat national de l’industrie pharmaceutique. Artisan de ce consensus, Bernard Charles, président fondateur du CEFH, a ainsi réuni une équipe permanente de professionnels, un comité scientifique, des comités pédagogiques, des coordonnateurs… et plus de 400 enseignants, tous professionnels hospitaliers, universitaires, libéraux ou industriels. Le CEFH contribue à : – La formation permanente de tous les personnels des établissements de santé publics ou privés, des établissements de soins et d’hébergement pour personnes âgées, des organismes médico-sociaux, des structures de maintien à domicile ; – La formation permanente des professionnels de santé libéraux (pharmaciens, dentistes, médecins, kinésithérapeutes...) ; – Favoriser la recherche sur le médicament, sur
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la stérilisation, les activités hospitalières médicales ou pharmaceutiques ; – L’information et la formation pour les personnels des industries de la santé ; – Mettre en place des stages théoriques ou pratiques, programmés ou à la demande, en centres de formation, ou intra-muros dans l’établissement ou en inter-établissements ; – Organiser des journées nationales d’études annuelles (Journées Nationales d’Etudes sur la Stérilisation dans les établissements de soins : 2 000 participants) ; – Initier des colloques, des données thématiques ; – Créer des groupes d’études et de recherche : Groupe d’Etudes de Désinfection et de Stérilisation des Matériels. Le C.E.F.H. soutient également, en partenariat avec l’industrie et par le biais du Prix C.E.F.H. des travaux de recherche dans les domaines de la Stérilisation et de l’innovation, de la Stérilisation et des enjeux économiques et de l’Organisation des soins et de la traçabilité ; du Prix Poster, à l’occasion des Journées annuelles.
Le Comité d’éducation sanitaire et sociale de la pharmacie française (Cespharm) est une commission permanente de l’Ordre national des pharmaciens chargée d’aider les pharmaciens à s’impliquer dans la prévention, l’éducation pour la santé et l’éducation thérapeutique du patient. Le Cespharm vous propose gracieusement une sélection de documentation à usage professionnel, d’affiches et de brochures à remettre aux patients sur plus de 50 thèmes de santé. Il participe à la mise en place de programmes de formation et relaie les campagnes nationales de santé publique sur des thèmes aussi divers que le bon usage des médicaments, les vaccinations ou la prise en charge des maladies chroniques.
CENTRE RÉGIONAL DE PHARMACOVIGILANCE DE NICE
Pôle de référence régional et hôpital de proximité, intégré à la ville, le CHU de Nice présente une offre de soins adaptée aux besoins de la population du territoire, en investissant dans de nouveaux projets comme le futur hôpital Pasteur 2, l’Institut de la Face et du Cou, l’Institut Claude Pompidou, le GCS CHU-Lenval Hôpitaux Pédiatriques de Nice. Il perpétue une tradition d’échanges et d’ouverture sur l’extérieur. Acteur de santé et de formation, le CHU entretient des liens étroits avec la Faculté de Médecine et les autres structures universitaires. Par ailleurs, le CHU de Nice souhaite donner aux personnes qu’il accueille un environnement humain et réconfortant et développe parallèlement une politique culturelle associant les usagers.
Hôpital de Cimiez 4, avenue Reine Victoria - BP1179 06003 NICE cedex 1 Tél. : 04 92 03 47 08 Fax : 04 92 03 47 09 Site web : www.pharmacovigilance-nice.fr Le Centre Régional de Pharmacovigilance a plusieurs missions notamment la surveillance, l’évaluation et la prévention des risques médicamenteux, la promotion du bon usage du médicament. Pour plus de détails sur nos multiples fonctions visitez notre site.
CERCLE DES PHARMACIENS (LE)
28, Grande rue 03800 GANNAT Mobile : 06 12 56 76 01 E-mail : cercledespharmaciens@gmail.com Site web : www. cercledespharmaciens.net Le Cercle des Pharmaciens est l’association loi de 1901 qui prend la suite du Cercle du Carla créée par Pierre Fabre sous la direction de Jean Lagoutte. C’est une couveuse où des projets, même les plus différents, peuvent être partagés, analysés, étudiés et développés.
CESPHARM (Comité d’Education Sanitaire et Sociale de la Pharmacie Française)
17, rue Margueritte 75017 PARIS Fax : 01 56 21 35 09 E-mail : cespharm@ordre.pharmacien.fr
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CHU DE NICE (Centre Hospitalier Universitaire de Nice) Hôpital de Cimiez 4, avenue Victoria 06003 NICE Tél. : 04 92 03 41 03 Fax : 04 92 03 41 06 Site web : www.chu-nice.fr
CIU-SANTÉ (Centre d’Innovation et d’Usages-Santé)
Centre Hospitalier Universitaire de Nice Hôpital de Cimiez Grand Hôtel – 5e étage – DRCI 4, avenue Reine Victoria 06003 NICE cedex 03 Tél. : 04 92 03 41 99 Fax : 04 92 03 40 75 Le CIU-Santé (Centre d’Innovation et d’Usages – Santé) est un centre de ressources et de compétences destiné à permettre à des industriels de conduire des expérimentations dans le domaine de la santé. Cette structure a donc pour rôle de fédérer l’ensemble des acteurs et des expérimentations existantes. Ce centre est dédié à l’innovation, l’expérimentation, l’évaluation et la valorisation.
CM-CIC SOLYPHAR
8, rue du Bât d’Argent 69001 LYON Tél. : 04 78 92 02 70 Fax : 04 78 29 37 19 E-mail : fauchepi@lb.cic.fr Site web : www.solyphar.fr CMC-CIC SOLYPHAR, acteur global du secteur de la santé, développe et met à votre disposition des solutions dans les domaines de la gestion de flux, du financement et des stratégies de protection. Grâce à la compétence du réseau CIC en région et à celle des différents centres de métier, CMCIC Solyphar est votre partenaire santé. Trois bonnes raisons de nous rejoindre : – De vraies solutions d’optimisation de vos flux avec ACTIV FSE (Eddy Mootoosamy, Responsable Flux Professions de santé CIC) ; – Une réponse pertinente pour une nouvelle approche de la santé avec Réflexe Prévention Santé (Romain Migliorini, Président MTRL) ; – Des solutions de financement personnalisées pour vous accompagner dans toutes les étapes de votre développement.
CNOP
4, avenue Ruysdaël 75379 PARIS cedex 08 Tél. : 01 56 21 34 34 Fax : 01 56 21 35 69 Site web : www.ordre.pharmacien.fr L’Ordre national des pharmaciens regroupe tous les pharmaciens exerçant en France. Ses missions sont : – assurer le respect des devoirs professionnels ; – assurer la défense de l’honneur et de l’indépendance de la profession ; – veiller à la compétence des pharmaciens ; – contribuer à promouvoir la santé publique et la qualité des soins, notamment la sécurité des actes professionnels ; – mettre en œuvre le Dossier Pharmaceutique.
CNOP – SECTION A
4, avenue Ruysdaël 75379 PARIS cedex 08 Tél. : 01 56 21 34 34 Fax : 01 56 21 35 69 Site web : www.ordre.pharmacien.fr La section A réunit les « pharmaciens titulaires d’officine », elle est administrée par un Conseil central composé de 21 présidents des Conseils régionaux et de délégués supplémentaires en faveur des régions comportant le plus grand nombre de pharmaciens d’officines. Sa mission est de tenir à jour le tableau national des pharmaciens titulaires d’officine et de coordonner les actions des différents Conseils. Il transmet aussi les « vœux » des Conseils régionaux au
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Conseil national. Il peut proposer toute mesure intéressant la moralité et la déontologie professionnelles ; il coordonne tous les projets émanant des différents services partenaires (Ministère, Administration, CPAM…). Le Conseil central de la Section A ne siège pas en formation disciplinaire. Cette attribution relève des Conseils régionaux.
CNOP – SECTION D
4, Avenue Ruysdaël 75379 PARIS cedex 08 Tél. : 01 56 21 35 70 Fax : 01 56 21 33 29 E-mail : webd@ordre.pharmacien.fr Site web : www.ordre.pharmacien.fr Avec près de 27 000 inscrits, la section D, de l’Ordre National des Pharmaciens, regroupe les pharmaciens exerçant en officine (adjoints, remplaçants, gérants après décès des titulaires d’officines, gérants et adjoints des pharmacies mutualistes ou minières) et autres exercices (distribution à domicile de gaz médicaux, organisme de Sécurité Sociale et humanitaires). Le Conseil central représentant la section D est constitué de 33 membres avec une représentativité dans les 21 régions. Pour être au plus près des régions, la section y organise des permanences et des rencontres. La section D : – assure le contrôle de l’accès à l’exercice professionnel des pharmaciens par la tenue à jour du tableau de l’Ordre avec une contribution à la mise en place du Répertoire Partagé des Professionnels de Santé ; – participe à des groupes de travail sur l’évolution et la mutation de l’exercice professionnel des pharmaciens adjoints ; – joue un rôle disciplinaire en cas de non respect du Code de déontologie ; – coordonne à l’échelle nationale l’action des élus régionaux sur le terrain ; – collabore à une veille réglementaire y compris vis-à-vis du droit européen et demeure une force de proposition auprès des pouvoirs publics ; – la section D a de plus la particularité d’accueillir le plus souvent les confrères pour leur première inscription et demeure attentive avec ce premier contact institutionnel.
CSPH (Pharmaciens en Colère)
Maison des professions libérales 285, rue Alfred Nobel Zone du Millénaire 34000 MONTPELLIER Tél. : 04 67 69 75 13 Fax : 04 67 22 46 87 E-mail : pharmaciensencolere@gmail.com Site web : www.pharmaciensencolere.net A l’occasion de la 3e Assemblée des Pharma-
ciens en Colère, les actions évoluent ! Répondre systématiquement aux attaques contre la profession ! Toujours prôner l’unité des pharmaciens ! Agir au quotidien, refuser un avenir moins solidaire et avec moins de pharmaciens ! Les actions menées par les Pharmaciens En colère n’ont pas faibli au cours de l’année. Elles ont pris diverses formes et seront rendues encore plus visibles par l’évolution du blog des Pharmaciens En Colère et la création d’un site « grand public », son complément indispensable. Ensemble pour continuer à promouvoir l’esprit qui est à l’origine du mouvement et qui refuse l’image que les médias peuvent « coller » à la profession. Un Pharmacien Ethique Et Conseil, solidaire et attentif, prêt à assumer pleinement son rôle d’acteur de santé.
CVAO (Comité de Valorisation de l’Acte Officinal) 23, rue de Paris 92110 CLICHY E-mail : contact@cvao.org Site web : www. cvao.org Le CVAO (Comité de Valorisation de l’Acte officinal) est une association qui regroupe à ce jour une cinquantaine de Pharmaciens, Préparateurs, Médecins, Infirmières. Son ambition est de concrétiser la notion de pharmacien acteur de soin. Elle fonde son activité sur les critères de fiabilité de la démarche qualité et créée des recommandations touchant à la pratique de comptoir à destination des officinaux.
DIFFÉRENCE 71, avenue Victor-Hugo 75116 PARIS Tél. : 01 53 64 99 80 Fax : 01 53 64 99 97 E-mail : difference@difference.tm.fr Site web : www.difference.tm.fr Différence est un réseau de cabinets d’expertise comptable indépendants qui se sont choisis et regroupés pour mettre en commun leurs compétences, élargir leur domaine d’expertise et d’intervention et accroître la qualité de leurs prestations. A travers le pôle santé, des experts spécialistes apportent pour le titulaire et son officine une prestation complète, en interaction avec les principaux partenaires de la profession, quelle que soit la situation : installation, association, regroupement, investissement, suivi au quotidien (comptable et social), situation personnelle et patrimoniale, transmission...
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DPO (Développement Pharmacie Officine)
3, rue Jean Giono 78370 PLAISIR Tél.: 09 75 94 29 40 – 06 03 21 86 14 Fax : 01 30 07 78 71 DPO est une société de conseils spécialisée en développement commercial et humain pour les Pharmacies ; le domaine de compétence couvre le développement du chiffre d’affaire et de la marge, ainsi que l’accompagnement à la gestion des ressources humaines de l’officine. Thierry Camuzeaux, Directeur Général de DPO, est aussi chargé de cours de Marketing et de Management dans les Facultés de Pharmacie de Paris XI et de Tours.
ESC (Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse) 20, Boulevard Lascrosses BP 7010 31078 TOULOUSE cedex 7 Tél. : 06 83 21 91 84 Site web : www.esc-toulouse.fr/
Deuxièmes au classement SMBG 2009, les Mastères spécialisés en Management de la Santé du Groupe ESC Toulouse, Industries de Santé et Structures Sanitaires et Sociales (certifié Niveau I, inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles) forment des managers et dirigeants de haut niveau sachant comprendre et appréhender avec efficacité les problématiques et les nouveaux enjeux du secteur de la santé.
EMS (European Marketing Science)
161, rue de la République 92800 PUTEAUX Tél. : 01 41 02 98 28 Fax : 01 49 01 22 15 E-mail : r.remery@ems-institut.eu EMS depuis plus de 20 ans au service des professions de la santé, met à disposition tant des laboratoires, que de l’officine, l’ensemble de ses banques de données exclusives sur la géographie du marché, au niveau local le plus fin et les profils de comportement de la clientèle, en vue d’éclairer et de fiabiliser tout projet, tout investissement : achat, vente, transfert, regroupement, audit de performances face au marché.
FACULTÉ DE PHARMACIE DE MARSEILLE
27, bd Jean-Moulin 13385 MARSEILLE cedex 05 Tél. : 04 91 83 55 00 Fax : 04 91 80 26 12 Site web : www.pharmacie.univ-mrs.fr La Faculté de Pharmacie est l’une des composantes de l’Université de la Méditerranée (Aix-
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Marseille II). Elle est rattachée au Secteur Santé qui comprend : la Faculté de Médecine, la Faculté de Pharmacie, la Faculté d’Odontologie, regroupées sur le campus de la Timone. La Faculté occupe un immeuble de 30 mètres de haut, classé I.G.H. (Immeuble de Grande Hauteur) et d’une superficie de 29 000 m2. C’est en 1818, plus précisément le 3 novembre, qu’a eu lieu l’inauguration de l’Ecole Secondaire de Médecine et de Pharmacie en présence du Comte de Villeneuve, « Président » du Conseil d’Administration des Hôpitaux et du Marquis de Montgrand, Maire de Marseille. L’Ecole évolue : de secondaire, elle devient préparatoire, puis de plein exercice et enfin Faculté en 1922. La construction d’une Faculté sur le site de la Timone date de 1952. Elle se concrétise pour la Médecine en 1958 et pour la Pharmacie en 1972. Depuis 1978, six Doyens ont été élus à la tête de la Faculté, qui compte aujourd’hui près de 250 personnels enseignants et BIATOSS et près de 2 300 étudiants.
FM FORMATION (Pharmacien Consultant) 12, rue Berdeil 31270 FROUZINS Tél. : 05 61 92 04 16 – 06 80 30 72 06 Fax : 05 61 31 16 07 Conseil et formation en communication et vente-conseil en pharmacie. – Intervention “in situ” dans les pharmacies, pour des formations personnalisées. – Conception et animation de formations pour les laboratoires pharmaceutiques, les grossistes répartiteurs, les groupements de pharmaciens.
FORM’UTIP 122, avenue de Lavaur 31500 TOULOUSE Tél. : 05 61 63 18 37 E-mail : info@formutip.fr Site web : www.utip.fr Des formations pour optimiser les performances de votre équipe face aux nouveaux enjeux de la profession. Calendrier élargi : plus de dates, plus de lieux, plus d’intervenants, nouveaux thèmes et toujours nos formations au cœur du métier.
GALLIA 183, rue Philippe Héron 69400 VILLEFRANCHE-SUR-SAONE Tél. : 04 74 62 63 64 Fax : 04 74 62 61 87 Le Laboratoire Gallia, spécialiste du lait infantile, depuis plus de 60 ans, élabore une offre
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adaptée aux besoins des bébés et aux attentes des mamans. Gallia est la marque N°1 du marché des laits infantiles, présente notamment en pharmacie avec des produits à forte prescription comme Gallia AR et Diargal, et des produits de conseil comme Gallia Calisma et Gallia Digest Premium. Le laboratoire Gallia s’appuie sur deux réseaux : un réseau de visiteurs médicaux qui informent le corps médical (maternités, pédiatres, médecins généralistes) et un réseau de délégués pharmaceutiques qui aident et conseillent les pharmaciens à développer les ventes du rayon bébé.
HPI (Holding de Pharmacies Indépendantes) 121, avenue des Champs-Elysées 75008 PARIS Tél. : 03 25 73 38 46 Site web : www.hpi.sas.com L’avenir organisé par des pharmaciens entrepreneurs. L’ouverture du capital étant repoussée, une trentaine de pharmaciens associés réorganise leur profession par le biais d’une holding : – certification ISO 9001, – informatique commune, – groupement d’employeur, – centrale d’achat, – site internet. Venez découvrir des solutions pour rester indépendants et performants.
HRA PHARMA LABORATOIRES 15, rue Béranger 75003 PARIS Tél. : 01 40 33 11 30 Fax : 01 40 33 12 31 E-mail : accueil@hra-pharma.com Site web : www.hra-pharma.com HRA Pharma est une société pharmaceutique privée qui développe et commercialise des médicaments, dispositifs et services associés dans le domaine de la santé reproductive et de l’endocrinologie puis les met à disposition des patients dans le monde. En ciblant des marchés de niche et en développant des solutions adaptées, son objectif est de répondre à des besoins thérapeutiques majeurs mais non ou mal couverts par les acteurs déjà présents sur le marché. Alors que le siège social est basé à Paris, HRA Pharma, société européenne émergente ouverte à l’international fait la différence en combinant sa mission de santé avec une approche citoyenne, en s’efforçant toujours de faciliter l’accès à ses produits à l’ensemble des patients dans le monde.
ICC (Information Conseil Communication)
102, avenue des Champs-Elysées 75008 PARIS Tél. : 01 40 75 05 45 Fax : 01 40 75 05 66 E-mail : adupart@formationconsulting.com Site web : www.formationconsulting.com L’organisme ICC réalise depuis 20 ans des Formations spécialisées et personnalisées, des Audits, du Coaching dans les domaines de la communication, de la relation humaine, du travail en équipe, du management, de la qualité. ICC intervient auprès de toute la chaine des acteurs de la Santé : Industrie Pharmaceutique, Pharmaciens, CHU, MAD, SAD, Gérontologie.
IFPS (Institut de Formation Pharmacie-Sante de la Côte d’Azur) 120, boulevard du Point du Jour 06700 SAINT-LAURENT-DU-VAR Tél. : 04 93 31 49 69 Fax : 04 93 14 47 31 E-mail : contact@cfa-pharma-sante.com Site web : www.cfa-pharma-sante.com
L’Institut de Formation Pharmacie-Santé de la Côte d’Azur prépare à la fois des formations en alternance et des formations continues dans les secteurs de la pharmacie, de la santé, du social et du commerce.
IMPACT PHARMACIEN
152, avenue de Malakoff 75116 PARIS Site web : www.impact-sante.fr Impact Pharmacien édite 19 numéros par an et 2 hors-séries pour accompagner le pharmacien dans toutes ses facettes – homme du médicament, acteur de santé, chef d’entreprise – et l’aider à anticiper les évolutions afin de mieux rebondir. Retrouvez : – Toute l’actualité professionnelle et médicale qui impacte votre exercice ; – Des mises en perspective sur l’évolution de la pharmacie, de votre exercice et de votre métier ; – Des stratégies et des solutions pratiques pour la gestion de l’officine, la mise en place de vos actions marketing, l’aménagement de votre officine… – Des dossiers de synthèse pour une mise à jour de vos connaissances sur les pathologies et les classes thérapeutiques ; – Des fiches conseil au comptoir pour engager le dialogue avec vos patients et appuyer votre conseil ; – Des fiches pratiques « médicaments » pour délivrer à bon escient.
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www.impact-sante.fr, c’est, d’un simple clic : – Toute l’actualité de la pharmacie et de la médecine ; – Des interviews originales (notamment en vidéo) d’acteurs du monde pharmaceutique et des témoignages de pharmaciens d’officine ; – Des newsletters et des alertes e-mails adaptés à vos besoins d’information ; – Votre revue et ses archives en version numérique (recherche par mots-clés).
1 200 pharmacien(ne)s à chaque étape de la vie de leur l’officine : création et rachat, gestion et développement, transmission et vente. Les pharmaciens, femmes et hommes de science, à l’écoute de leurs patients et clients, doivent aussi être capables de faire des choix d’investissement et de financement tout en assumant les tâches quotidiennes de gestion, le tout dans un contexte de plus en plus difficile.
IMS HEALTH
L2SP - PÔLE PHARMACIE (Laboratoire de Soins Pharmaceutiques et de Sante Publique)
91, rue Jean Jaurès 92807 PUTEAUX Tél. : 01 41 35 10 00 Fax : 01 41 35 10 10 Site web : www.imshealth.com Présent dans plus de 100 pays, IMS Health est le leader mondial des études et du conseil pour les industries du médicament et de la santé. Avec un chiffre d’affaires de 2,3 milliards de dollars en 2008 et plus de 50 ans d’expérience, IMS propose à ses clients une large gamme d’études, de services et d’offres de conseil pour les accompagner au quotidien dans la gestion de leurs activités, en particulier en termes de gestion du portefeuille produits, d’efficacité commerciale, de santé grand public et de consulting, afin de leur permettre d’améliorer leur productivité et de proposer des soins de qualité. IMS Health recueille des données de prescriptions et de délivrances directement auprès des professionnels de santé, au travers de ses divers réseaux informatisés de médecins, de pharmaciens, (PHARMASTAT) et d’hospitaliers. IMS Health a passé des accords de partenariat avec les divers organismes professionnels représentatifs (syndicats, groupements, URML…) pour les faire bénéficier des informations recueillies et de ses conseils. A travers une combinaison unique de données et de consulting, IMS aide ses clients et ses partenaires à élaborer leurs stratégies et à prendre les meilleures décisions.
KPMG 2 bis, rue de Villiers 92309 LEVALLOIS-PERRET cedex Tél. : 01 78 66 00 10 Fax : 01 78 66 00 01 Site web : www.kpmg.fr KPMG S.A., membre du réseau KPMG, est le premier cabinet français d’audit, d’expertise comptable et de conseil en France. (Source : La Profession Comptable 2009). Avec près de 7200 salariés, KPMG intervient sur tous les marchés. Présents dans 194 villes, les expertscomptables du réseau “Professions de Santé” de KPMG accompagnent aujourd’hui près de
Hôpital Pasteur 30, av de la Voie Romaine 06002 NICE Tél. : 04 92 03 76 90 Fax : 04 92 03 76 94 Site web : www.pharmaciensantepublique.com Le Pôle Pharmacie du CHU de Nice regroupe les différentes Pharmacies à Usage Intérieur du CHU de Nice (Hôpitaux Pasteur, Archet, St Roch, Tende et la Pharmacie Centrale). Il assure une dispensation individuelle des médicaments à destination des patients hospitalisés, la délivrance des dispositifs médicaux ainsi que les activités de préparation des chimiothérapies et de médecine nucléaire, études cliniques et vente au public des médicaments rétrocédables. Fortement impliqué dans la sécurisation du circuit du médicament, la prévention de l’iatrogénie médicamenteuse et la santé environnement, ses activités de Formation Enseignement et Recherche sont structurées au sein du Laboratoire de Soins Pharmaceutiques et de Santé publique (L2SP) afin de valoriser les activités pharmaceutiques dans ces domaines.
LABO PHARMA CONSEILS
Villa Marthe 15, avenue de l’Agent Sarre 92700 COLOMBES Tél.: 01 47 82 41 41 Fax : 01 47 82 50 06 E-mail : info@labopharmaconseils.fr Site web : www.labopharmaconseils.fr Forts de notre expérience d’analyse et de pratique de différents canaux de distribution et tout particulièrement la pharmacie, nous apportons aux acteurs de ce circuit des outils d’aide à la décision et une réflexion sur l’évolution et l’adaptation de leur politique commerciale. Les 4 domaines de compétence de Labo Pharma Conseils : – Editions LPC (L’Observatoire LPC® et le Guide de la distribution pharmaceutique) ; – Les études LPC (Enseignes de pharmacie, forces de vente) ;
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– Les rencontres professionnelles de l’Observatoire LPC ; – L’accompagnement commercial / les missions conseils en politique commerciale auprès des laboratoires.
LABORATOIRES DERMATOLOGIQUES AVENE
Les Cauquillous – BP 100 81506 LAVAUR Tél. : 05 63 58 88 00 Fax : 05 63 58 86 67 N° Vert Station Thermale : 08 00 24 87 47 Connue en France depuis 1743, l’Eau thermale d’Avène est une véritable source de bienfaits pour les peaux fragiles et sensibles. Ses vertus apaisantes et anti-irritantes sont confirmées par de nombreux travaux scientifiques et par les soins dispensés à la Station thermale d’Avène dans le sud de la France. L’Eau thermale d’Avène est naturellement adaptée aux peaux les plus sensibles. De surcroît, tous les produits des Laboratoires Dermatologiques Avène obéissent à de strictes garanties de qualités.
LABORATOIRES DERMATOLOGIQUES DUCRAY Les Cauquillous 81506 LAVAUR Tél. : 05 63 58 88 00 Fax : 05 63 58 86 66
La dermo-cosmétique par tradition l’innovation par vocation. Notre expertise de près d’un demi-siècle est au service d’une approche globale de la dermocosmétique. Elle s’appuie sur des innovations galéniques et des actifs proches du médicament qui concilient efficacité et bonne tolérance. Elle s’honore d’améliorer la qualité de vie de chacun dans le plus grand respect de l’environnement et s’épanouit grâce à un partenariat de tous les instants avec les pharmaciens et avec les dermatologues.
LABORATOIRES KLORANE Les Cauquillous 81506 LAVAUR cedex Tél. : 05 63 58 88 00 Fax : 05 63 58 86 72
Les Laboratoires Klorane cherchent et sélectionnent dans le monde végétal les réponses les plus efficaces et les plus sûres aux attentes des clients du circuit pharmaceutique. Ils ont mis en place une structure unique, la Phytofilière, qui leur permet de contrôler rigoureusement chaque étape du développement de leurs produits dermo-cosmétiques, de la recherche
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des principes actifs végétaux à la fabrication du produit fini. Une offre de produits de toilette et de soin haute efficacité en toute sécurité : capillaires, produits bébé et junior, hygiène et soin corporels, solaires (Polysianes), soins pour hommes (Cible) et démaquillage et soin des yeux (ligne Bleuet). Laboratoires Klorane, le pouvoir des plantes.
LABORATOIRES PIERRE FABRE SANTE 29, avenue du Sidobre 81106 CASTRES cedex Tél. : 05 63 51 68 00 Fax : 05 63 51 68 75
De la prévention à la santé, Pierre Fabre Santé vous propose une offre complète couvrant plus de 40 classes thérapeutiques par une structure unique. C’est aussi une offre de service élargie grâce à un réseau de Formateurs en développement Officinal (Formation des équipes officinales, motivation et mise en avant des produits). Pierre Fabre Santé votre premier partenaire OTC : Nicopatch® (leader en France sur le marché du sevrage tabagique par patch à la nicotine), l'ORL avec Drill® et Necyrane®, la santé féminine avec Percutaféine®, le soin de la peau avec Cetavlon® et Cicatryl®, l'aide au mouvement avec Cliptol®, Biofreeze, et Pédi Relax®, mais aussi Pré Butix®, Optrex®, et Carbolevure®, Zyrtecset. L’hygiène bucco dentaire, Arthrodont, Elgydium, Alibi, Eludril, Nutri Email, Pansoral, Inava.
LABORATOIRE TRADIPHAR
176, rue de l’Arbrisseau 59000 LILLE Tél. : 03 20 97 13 70 Fax : 03 20 97 09 70 E-mail : chrystel@tradiphar.com Site web : www.tradiphar.com Tradiphar est le laboratoire des remedes traditionnels. Spécialiste dans la médication familiale et la cosmétique naturelle, Tradiphar met à la disposition du pharmacien son portefeuille de 150 références exclusives à l’officine pharmaceutique : Hyfac – www.hyfac.net, M.O. Cochon – www.pommade-cochon.com, Nozoair – www.nozoair.fr, Pharmastyle – www.pharmastyle.fr, Replens, Rephresh, Engadyne, Audigiène.
LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN
21, rue Camille Desmoulins 92789 ISSY-LES-MOULINEAUX cedex 9 Tél.: 01 73 28 14 40 Fax : 01 73 28 14 41 Site web : www.quotipharm.com
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Le Quotidien du Pharmacien, bi-hebdomadaire d’information professionnelle destiné aux pharmaciens d’officine aborde l’actualité professionnelle, la formation thérapeutique, le conseil à l’officine, le marketing et la gestion et propose des baromètres mensuels, des loisirs, des annonces classées... Les dossiers thématiques mensuels concernent : diététique, beauté, compléments alimentaires, médication officinale. Le site internet www.quotipharm.com complète l’offre éditoriale du titre par une information en continue et des services dédiés aux pharmaciens.
MONDE PHARMACEUTIQUE (LE) 144, bd Jean Jaurès 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT Tél. : 01 41 31 11 52 E-mail : contact@lemondepharmaceutique.tv Site web : www.lemondepharmaceutique.tv Lemondepharmaceutique.tv est un site Internet moderne télévisuel et interactif, au service des pharmaciens et de leur équipe officinale. Grâce à ce nouveau média, les pharmaciens optimisent leur temps en ayant accès sur une plateforme unique et gratuite, à des vidéos pédagogiques, l’actualité pharmaceutique sous forme de JT et à un réseau communautaire où ils retrouvent des confrères, envoient des messages et échangent des idées.
MYLAN 117, allée des Parcs 69792 SAINT-PRIEST cedex Tél. : 04 37 25 77 43 Fax : 04 37 25 79 32 E-mail : marielle.tionnais@mylan.fr Site web : www.mylan.fr 2e laboratoire pharmaceutique en volume et leader du médicament générique en France, Mylan met à disposition du pharmacien la plus large gamme de médicaments (près de 500 spécialités) et la plus dynamique (près de 70 nouveautés lancées depuis janvier 2009). Mylan continue à s’engager aux côtés des pharmaciens en proposant des services innovants. Mylan, votre nouvelle référence santé.
NATURACTIVE des Laboratoires Pierre Fabre 29, avenue du Sidobre 81106 CASTRES cedex Tél. : 05 63 51 68 00 Fax : 05 63 51 68 74 Contact téléphonique : 0811 022 022 • Phytothérapie - Aromathérapie ELUSANES extraits de plantes en gélules et en fluides - POCONEOL gouttes homéopathiques
- PHYTAROMA complexes d’huiles essentielles (Gouttes aux essences, Aromasol…). • Minceur - Dermo-nutrition AFFINEX expert minceur - DORIANCE dermonutrition : Solaire, Capillaire. Nouveautés 2009 : Autobronzant, Eclat Jeunesse, Hydratant, Peaux Réactives. • Médecine générale - Nutrition santé RHUMADOL mobilité articulaire - YSOMEGA triglycérides d’Oméga 3. URISANOL gênes urinaires récidivantes SERIANE : Stress, Sommeil. Nouveautés 2009 : VITAMINES & MINERAUX femme active, femme 45+ senior, magnésium.
NUTRIFORM’MAGAZINE 12, rue Sir Frédéric Soddy ZAC des Coteaux de Sarrazin 94044 CRETEIL cedex Tél. : 01 56 71 18 40 Fax : 01 43 39 67 09 E-mail : contact@editionsbgm.fr Site web : www.editionsbgm.fr La société Editions BGM édite plusieurs magazines de presse professionnelle. Nutriform’Magazine est l’outil indispensable à tous les distributeurs de compléments alimentaires et aux professionnels de santé. Il leur permet de suivre toute l’actualité de ce marché : produits nouveaux, merchandising, pertinence des formulations, attentes consommateurs, réglementation... Autres publications : Actif’s Magazine (bilingue, actualité des ingrédients fonctionnels et santé), Doses (bilingue, packaging des produits de santé).
OFFICIQUAL Le Planchon 38610 VENON Tél. : 04 76 01 82 03 Fax : 04 76 54 68 33 E-mail : contact@officiqual.com Site Web: www.officiqual.com Ex-titulaires pendant plus de 20 ans et coachs certifiés, nous accompagnons nos confrères dans la mise en pratique de la démarche qualité, dans la cohésion de l’équipe, dans le développement du leadership et dans l’organisation de l’entreprise, pour plus de performance. Nous travaillons au sein des officines en gardant le contact par Skype, téléphone et newsletter. Nos processus de coaching permettent aux coachés d’identifier, d’analyser, et d’engager leurs solutions à partir de leurs propres ressources et capacités. Cette méthode de travail nous différencie du métier de conseiller.
A PARTEN
OMEDIT PACA CORSE
ARH PACA 141, avenue du Prado 13008 MARSEILLE Tél. : 04 92 03 62 71 Fax : 04 92 03 62 99 E-mail : omit-paca-corse@arh-paca.com Site web : www.e-omedit.fr www.parhtage.sante.fr L’OMEDIT est une structure créée auprès de l’ARH. Elle a pour objectif d’animer et de promouvoir une politique de qualité, de sécurité et d’évaluation dans l’utilisation des produits de santé en région. Elle a, en outre, un rôle d’expertise auprès de l’ARH dans ces domaines et notamment dans la mise en œuvre des contrats de bon usage des médicaments et des produits et prestations, et du suivi des médicaments innovants et dans la lutte contre l’iatrogénie médicamenteuse. Elle est également l’interface en région entre les établissements de santé et les Agences nationales (AFSSAPS, HAS, INCA) dans le domaine des produits de santé.
OMRON
HOLTEX 190, rue Paul Langevin ZA La Robole 13856 AIX-EN-PROVENCE cedex 3 Tél. : 04 42 90 31 31 Fax : 04 42 90 31 41 E-mail : officine@holtex.fr Site web : www.holtex.fr L’hypertension artérielle est un facteur de risque important dans la survenue des maladies cardiovasculaires. Omron, leader mondial de la tensiométrie électronique avec plus de 60 millions de tensiomètre vendus dans le monde, propose une gamme complète de tensiomètres électroniques au bras et au poignet, validés cliniquement et présents sur la liste AFSSAPS. Tous sont munis du système Intellisense, système exclusif adaptant automatiquement la pression de gonflage, pour une prise de tension plus rapide et plus confortable, sans aucune sensation douloureuse ou désagréable.
PHARMADEP
15, rue Armand Silvestre 92400 COURBEVOIE Tél. : 01 56 37 71 00 Fax : 01 56 37 71 01 E-mail : info@pharmadep.fr Site web : www.pharmadep.fr Spécialiste de la vente directe, Pharmadep est un prestataire de services pour le compte de laboratoires. Via ses 3 réseaux de Délégués Pharmaceutiques, Depsanté, Depexpert et
Depcare, Pharmadep propose aux pharmaciens une offre complète de gammes et produits couvrant l’ensemble des segments du marché de l’officine. Au-delà de la vente en pharmacie, Pharmadep assure des missions de merchandising et de formation auprès des équipes officinales via son réseau Depsell-out.
PHARMAPRIVEE 7, rue de l’Industrie 68360 SOULTZ-HT-RHIN Tél. : 03 89 37 60 70 Fax : 03 89 37 60 71 E-mail : contact@pharmaprivee.com Site web : www.pharmaprivee.com Aujourd’hui, avoir sa propre parapharmacie en ligne est le souhait de beaucoup de pharmaciens ; les problèmes techniques, de personnel, de logistique, de création, de communication, les frais qui en découlent mettent le plus souvent un point final au projet. C’est en partant de ce constat que notre équipe, composée de cinq pharmaciens, de professionnels de la logistique et de la communication, a eu l’idée de créer pharmaprivee.com avec un objectif commun : concevoir un site haut de gamme, proposant un service de qualité adapté aux attentes des consommateurs. Les pharmaciens adhérents permettent ainsi à leurs clients d’accéder à des milliers de références au meilleur prix et cela, en toute sécurité.
PRAXIPHARM Immeuble Le Carré 57, rue des vignerons 44220 COUERON Tél. : 02 28 03 00 00 Fax : 02 40 50 28 87 E-mail : contact@praxipharm.fr Dédié à l’efficacité commerciale des professionnels de santé, Praxipharm apporte des solutions personnalisées en matière de formations et de conseil pour agir sur tous les leviers de la performance commerciale. Particulièrement pour les laboratoires, les officines et groupements, Praxipharm vous aide à définir votre projet d’évolution et vous accompagne dans la mise en œuvre et le suivi de votre plan d’actions.
PRÉSENCE ET INNOVATIONS 24, avenue Bourgain 92130 ISSY-LES-MOULINEAUX Tél. : 01 46 38 92 58 - 06 88 31 07 54 E-mail : pres.innpharma@wanadoo.fr. 18 ans d’expérience au service des officinaux nous ont permis d’être le centre d’un réseau comprenant les meilleurs professionnels et à l’origine de nombreuses jurisprudences avec :
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– une structure souple permettant une approche globale de la pharmacie, – une compétence pluridisciplinaire offrant une solution adaptée aux officinaux, – une expérience et une créativité au service de votre développement et de votre patrimoine professionnel. Nos activités : transferts, regroupements et également avec chaque avocat spécialisé collaborant avec notre société, suivant en concertation chaque dossier confié : structures juridiques, défense disciplinaire, baux commerciaux, contentieux (Tribunal Administratif, Cour Administrative d’Appel, Conseil d’Etat, TGI, Tribunal de Commerce…).
RÉSEAU PH@RE Service Pharmacie Hôpital archet 151, route de Ginestière 06202 NICE Tél. : 04 92 03 62 74 Fax : 04 92 03 62 81 Site web : www.pharemed.com Le réseau PH@RE, crée en 2004, est un réseau de pharmaciens ville hôpital ouvert à tous. Comportant plus de 500 membres répartis sur les Alpes Maritimes mais aussi sur l’ensemble du territoire, ses actions visent à favoriser le « Bon Usage du Médicament » et valoriser les activités pharmaceutiques à travers des projets de santé publique appliqués sur le terrain. Il est également fortement impliqué sur les évaluations des nouvelles technologies et en Santé-Environnement. PH@RE travaille en étroite collaboration avec le CHU de Nice, le Conseil Général des AlpesMaritimes, les collectivités locales du département ainsi que le Centre d’Innovation et d’Usage en Santé, crée récemment sur Nice.
SERUM7 Boots Laboratoires Pharmadep (distributeur) 15, rue Armand Silvestre 92400 COURBEVOIE Tél. : 0 820 825 250 Fax : 01 56 37 71 01 E-mail : marketing@alliance-healthcare.fr Site web : www.boots-laboratories.com Un an après son lancement en France, la gamme de soins anti-âge avancés SERUM7 de Boots Laboratories s’est imposée comme un incontournable de l’univers dermo-cosmétique. Composée de 7 références, dont l’efficacité a été prouvée par 30 tests indépendants menés sur la peau de près de 2 000 femmes – la gamme lance à l’occasion des fêtes de fin d’année 2 coffrets de beauté en édition limitée… l’occasion idéale d’inviter les non-initiées à succomber aux charmes de SERUM7 !
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TERRA SANTÉ 242, avenue Pasteur 78630 ORGEVAL Tél. : 01 39 08 17 17 Fax : 01 39 08 17 00 Site web : www.duolppro.com Créé en en 2004, le laboratoire Terra Santé a pour vocation le développement de produits innovants dans les domaines de la parapharmacie, de la santé et du bien-être. Son savoirfaire lui a permis une croissance rapide et le développement de trois gammes complètes. La gamme leader Duo LP-Pro et sa lotion antipoux, prouvée efficace en une seule application. Créée en 2007, Duo LP-Pro se place déjà en deuxième meilleure vente, et son succès ne cesse de croitre. Sa formule, sans insecticide neurotoxique, ni alcool, ni parfum, ni huiles essentielles, possède une excellente tolérance cutanée. Le Shampooing Bio Duo LP-Pro® et le spray Spécial Environnement complètent la gamme. Les anti-moustiques Manouka, à base d’IR3535, connus notamment pour les exclusivités que sont la boule-diffuseur et le bracelet Kaméléo. La gamme Brumizea, pour le bienêtre et l’hygiène : sprays assainissant pour la maison, purificateurs d’aspirateurs, spray respiratoire aux huiles essentielles. Terra Santé possède également une filiale, Phyto Terra, spécialisée dans la fabrication de compléments alimentaires.
TÉVA SANTÉ Le Palatin 1 1, cours du Triangle 92936 PARIS LA DEFENSE cedex Tél. : 01 55 91 78 55 Fax : 01 55 91 78 74 Site web : www.tevasante.com TEVA est un groupe pharmaceutique spécialisé dans le développement, la production, et la commercialisation de médicaments générique (ville + hôpital), de médicaments innovants (Copaxone, Azilect), de produits respiratoires de marques déposées (Qvar, Airomir, Ecobec).
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UNPF (UNION NATIONALE DES PHARMACIES DE FRANCE) 57, rue Spontini 75116 PARIS Tél. : 01 53 65 61 71 Fax : 01 47 04 70 15 E-mail : unpf@unpf.org Site web : www.unpf.org
Syndicat représentatif au plan national, l’UNPF assure la défense des intérêts économiques et professionnels des officinaux. Elle préconise avant tout une adaptation des structures pharmaceutiques aux nouvelles donnes du marché de la santé. Son secrétariat permanent assiste les confrères en matière juridique, fiscale et sociale.
UNIVERS PHARMACIE
97, route de Neuf-Brisach 68000 COLMAR Tél. : 03 89 41 68 45 Fax : 03 89 23 37 35 Site web : www.universpharmacie.com Univers Pharmacie est une enseigne de pharmacies indépendantes présente en France Métropolitaine et dans les DOM-TOM avec un réseau de 650 Officines adhérentes au groupement et 120 pharmacies affiliées. Le réseau propose un certain nombre de savoir faire autour du métier de pharmacien afin de l’aider à appréhender et à optimiser la gestion de son officine : une stratégie prix, des services et corners innovants, une communication dynamique, un management participatif, des achats optimisés, une relation privilégiée avec les professionnels de santé. Le concept offre des outils efficients pour développer et pérenniser son activité.
USPO (Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine) 43, rue de Provence 75009 PARIS Tél. : 01 46 47 20 80 Fax : 01 71 18 34 10 E-mail : uspo@uspo.fr Site web : www.uspo.fr
L’USPO est un syndicat représentatif à l’écoute de l’ensemble des pharmaciens et une force de
propositions pour préparer la pharmacie de demain dans le cadre des nouvelles missions du pharmacien fixées par la loi HPST. L’USPO est l’alternative syndicale des pharmaciens responsables dans un système de santé qui se réforme.
UTIP (Formation Pharmaceutique Continue) 28, rue Saint-Dominique 75007 PARIS Tél. : 01 45 55 26 76 E-mail : utip.national@wanadoo.fr Site web : www.utip.fr
Fort de 57 ans d’innovation permanente, avec rigueur et éthique, l’UTIP propose un large choix de formations (soirées, stages, journées, formations ouvertes à distance) reposant sur des programmes qualifiants. Elle permet aux pharmaciens d’avoir les compétences indispensables pour suivre l’évolution des pratiques officinales, telle qu’elle se dessine dans la loi HPST.
WALMARK LABORATOIRE 10-12, avenue de la Marne 92120 MONTROUGE Tél. : 01 79 71 84 00 Fax : 01 79 71 83 95 E-mail : info@walmark.fr Site web : www.walmark.fr
Le Laboratoire pharmaceutique Walmark fabrique et commercialise depuis plus de 20 ans des compléments alimentaires mais aussi plus récemment des médicaments. Walmark est certifié GMP (Good Manufacturing Practice). Cette certification assure à nos consommateurs et partenaires des produits de qualité comme les gammes : Arthrostop, Imuneffect, Minimartiens et Urinal Activ. Le site www.walmark.fr est mis à votre disposition pour plus de détails sur notre Laboratoire et ses différents produits.
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Liste des partenaires Actavis
HRA Pharma
Afa (Association François Aupetit)
Hypocratus
AFPC (Association Française des Pharmaciens Catholiques)
IPFS (Institut de Formation Pharmacie-Sante de la Côte d’Azur)
Alliance Maladies Rares
Impact Pharmacien
ANEPF (Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France)
IMS Health France
APHM (Assistance Publique Hôpitaux de Marseille)
Janssen Cilag (J&J)
Apoticarius
Klorane Laboratoires
APR (Association de Pharmacies Rurales)
Labo Pharma Conseils
Argos Consulting
LEEM (Les entreprises du Médicament)
Arrow Génériques
Mairie de Nice
Artco (Aide aux Regroupements, Transfert et Création d’Officines)
Mavala
Avene
Mayoly-Spindler Laboratoires
Bayer Healthcare
Medela
Bayer Schering Pharma
Ministère de la Sante et des Sports
CAA (Conseils et Auditeurs Associes)
Mylan
CCI Consultants
Nice Côte d'Azur
CEFH (Centre Etude Formation Hospitalière)
Novartis
Centre Innovation et Usage en Sante
NutriForm
Centre Régional de PharmacoVigilance
OCP Répartition
Cercle des Pharmaciens (Le)
Officiqual
CESPHARM (Comité d’Education Sanitaire et Sociale de la Pharmacie Française)
Omedit Paca Corse
Centre Hospitalier de Cannes
Pharmaciens en Colère (Les)
CIU-Santé (Centre d’Innovation et d’Usages-Santé)
Pharma Reference
Class Assurance
Pierre Botton Création
CMC
Pierre Fabre
CNOP-Section A CNOP-Section D
L2SP (Pôle Pharmacie) Laboratoire de Soins Pharmaceutiques et de Sante Publique
CROP de la région PACA-Corse
Pharmaprivée
Croisière Pharmacie
Praxipharm
CVAO (Comité de Valorisation de l’Acte Officinal)
Présence et Innovations
Data Healthcare
Ranbaxy
DPO (Développement Pharmacie Officine)
Ratiopharm
Ducray
Réseau Ph@re
Editions BGM
Roche Pharma
EG Labo
Schering Plough
EMS (European Marketing Sciences)
Terra Santé
Ethi'cap
Téva Santé
Faculté de pharmacie de Grenoble
Tradiphar (pommade cochon)
Faculté de pharmacie de Marseille
UNPF (Union Nationale des Pharmacies de France)
FM Formation (Pharmacien Consultant)
Univers Pharmacie
Form’Utip
Urgo
HAS (Haute Autorité de Santé)
Vivactis Mail Call
HPI (Holding de Pharmacies Indépendantes)
Welcoop - Pharmagest
Ora
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NS BON PLA
Bienvenue à Nice, capitale de la Côte d’Azur ! Nice, seconde destination touristique de France… Son charme « à l’italienne » se conjugue au pluriel, entre mer et montagne. Sa célèbre Promenade des Anglais, les couleurs de la vieille ville baroque, la saveur de sa cuisine, la richesse de ses grands musée et sa tiédeur hivernale en ce mois de novembre vous combleront. En partant à la découverte de Nice, la ville vous étonnera par sa personnalité, son dynamisme et sa passion pour les arts et la culture. On juge Nice en deux temps, d’abord les couleurs et les humeurs, parfum d’époques et parfum de ville ; puis en seconde lecture des retrouvailles inattendues avec créateurs et artistes, des lieux et des souvenirs.
Mes balades en ville… VIEUX NICE C’est la Nice baroque qui séduit les touristes par son charme méridional, animé de commerces aux couleurs de la Provence, de bistrots ou petits restaurants proposant la typique « cuisine nissarde ». Le Cours Saleya est l’une des places les plus animées du vieux Nice où se tient tous les matins (sauf dimanche et lundi) le marché aux fleurs qui transforme le cours en un grand jardin. Le lundi est réservé au marché à la brocante sur la place de la cathédrale, n’oubliez pas de vous arrêtez au Glacier Fenocchio où plus de cent parfums vous attendent. A visiter : La cathédrale Sainte-Réparate (Place Rossetti) dont le décor intérieur baroque des chapelles et du chœur est particulièrement somptueux et le Palais Lascaris (15 rue droite), illustration unique et brillante du baroque civil niçois. Cette belle demeure abrite une magnifique pharmacie du XVIIIe.
historique et mérite qu’on s’y arrête. Un peu plus loin, il faut entrer prendre un verre au Négresco pour admirer la superbe verrière de Gustave Eiffel, ornée d’un lustre de cristal de Baccarat, don du tsar Nicolas II. Enfin, en longeant le jardin Albert 1er, on découvre la Place Masséna construite dans les années 1840 qui est l’un des joyaux de Nice avec ses élégants immeubles sur arcades au célèbre rouge pompéien.
LE
LE
FRONT DE MER Impossible de séjourner à Nice, sans flâner sur la Promenade des Anglais ! L’avenue épouse l’immense courbe de la Baie des Anges le long de 5 km de plages. La monumentale façade Art Déco, vestige du majestueux Palais de la Méditerranée est classée monument
GOLF D’OPIO-VALBONNE Route de Roquefort-les-Pins 06650 OPIO (A 30 minutes de l’Acropolis) Tél. : 04 93 12 00 08 opiovalbonne@opengolfclub.com www.opengolfclub.com Entre mer et montagne, dessiné en 1966 par l’architecte anglais Donald Harradine, le parcours doté d’une grande personnalité à la fois sportive et raffinée, est l’un des plus anciens de la région. Les neufs premiers trous requièrent une bonne maîtrise des approches et des fers. Le retour, quant à lui nécessite des bois longs et réguliers. 2e Trophée de Golf du Forum : vendredi 13 novembre 2009. Golfeurs vous êtes attendus ! Infos : contact@executin.fr
LA
COLLINE DU CHÂTEAU La colline du château est un espace de détente et de promenade. Dans le parc se trouvent plusieurs vestiges de l’ancien château et de la cathédrale médiévale Sainte Marie. Tous les jours, à l’heure de midi, un coup de canon y est tiré. Très beaux points de vue sur la mer, la Baie des Anges, Nice et son port (durée de la promenade : 1h30 Accès par ascenseur des Ponchettes – Vieux Nice).
LA
COLLINE DE CIMIEZ Plusieurs sites d’intérêt touristique sont regroupés dans cet espace de verdure où règnent l’harmonie et la paix : Le Musée Matisse logé dans une belle villa génoise du XVIIe au cœur d’une oliveraie, le Monastère franciscain et son magnifique jardin avec un large point de vue sur la ville, le site archéologique et son musée gallo-romain ; sans oublier les vestiges des thermes.
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NS BON PLA POUR
DÎNER…
LA PETITE MAISON Entre le vieux Nice et la Promenade des Anglais, la Petite Maison est une quintessence de la ville, une institution incontournable ! Le beau monde plus que le menu fretin y est admis, parmi les derniers épisodes, le président russe Dimitri Medvedev entraîné par Nicolas Sarkozy. Si vous recherchez une table nissarde, généreuse, fantasque et festive, je ne vois pas d’autres adresses à conseiller ! (11 rue Saint François de Paule – 04 93 92 59 59 – Fermé le dimanche – Compter 100-150 euros).
Nice fut un véritable foyer artistique dans les années 1960 ; l’art moderne et contemporain s’exposent aujourd’hui à travers différents musées dont la richesse est souvent mise en valeur par la qualité architecturale des bâtiments qui les abritent.
Une trentaine de toiles qui résument parfaitement l’itinéraire d’Henri Matisse est exposée, mais aussi des bronzes, et par roulement les esquisses et maquettes pour la Chapelle du Rosaire à Vence et les études préparatoires à la Danse de Merion. (fermé le mardi)
MUSÉE MARC CHAGALL
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Mes musées
Ce musée national fut conçu par A. Hermant, collaborateur de Le Corbusier, pour mettre en valeur l’imposante collection des 17 grandes toiles du Message Biblique léguées par Marc Chagall.(fermé le mardi)
MUSÉE D’ART MODERNE ET D’ART CONTEMPORAIN Ce château fort moderne de marbre gris témoigne du rôle important joué par Nice dans le développement des mouvements novateurs des années 60 et 70 à nos jours : les nouveaux réalistes (César, Arman, Niki de Saint Phalle), le Pop’Art (Warhol, Wesselmann), le groupe Fluxus (Ben Vautier), l’Art Minimal ou Art Conceptuel, l’Ecole de Nice, le Groupe Supports-Surface... (fermé le lundi)
MUSÉE MATISSE Dominant la mer du haut de l’antique site de Cimiez, cette belle villa du XVIIe de style génois et couleur terre de Sienne abrite la collection personnelle du peintre.
En son centre ville : rue Paradis, rue Jean Médecin, Alphone Karr, Avenue de Suède et de Verdun, mais aussi dans le secteur de la place Masséna et les rues piétonnes avoisinantes, Nice réunit une cinquantaine d’enseignes et de marques prestigieuses. Mais c’est dans la vieille ville que l’on trouve les meilleures huiles d’olive, les tissus provençaux, les santons...
Mes restaurants
POUR DÉJEUNER À PROXIMITÉ DE L’ACROPOLIS… PIZZA
COCO Restaurant italien situé face à l’Acropolis, c’est vraiment le lieu où l’on peut manger les yeux fermés. Les plats sont délicieux et le service très chaleureux. Pensez à réserver c’est souvent plein ! (38 boulevard Risso – 04 93 26 92 93 fermé le dimanche) Et dans la vieille ville, vous pourrez toujours goûter à la sour et à la pissaladière, deux spécialités locales.
LE SAFARI Le « Lipp niçois » ! Une excellente cuisine provençale dans un cadre décoré avec soin d’affiches et de reproductions d’artistes. Terrasse chauffée en hiver pour pouvoir rester dehors pour admirer le Cours Saleya… (1 Cours Saleya 04 93 80 18 44 – service en continu) LE BISTROT D’ANTOINE On se passe l’adresse de bouche à oreille. Un cuisiner-vrai, simple, actuel proposé à l’ardoise, au carrefour des envies de bistrot et de bonne brasserie. Prix très raisonnables (27 rue de la Préfecture – 04 93 85 29 57 – Fermé le dimanche).
LA VOGLIA Brasserie à l’italo-niçoise qui rassemble. Un décor moderne sans clinquant et un service efficace … qui sourit ! Eté comme hiver La Voglia ne désemplit pas. Pensez donc à arriver tôt car ici on ne prend pas de réservation ! (2 rue Saint-François de Paule, sur le Cours Saleya).
Mon bar à vins…
VINIVORE Très fréquenté par les Niçois. Décor convivial, tables noires, rayonnages de bouteilles, bar, cave vitrée. Les amateurs accourent à cette adresse aux plus de 400 références (des bons, des grands, des «bio» !) que l’on peut apprécier avec charcuterie, salades de queues d’écrevisses, noix de saint jacques, petit salé aux lentilles ou un brie de Meaux truffé d’anthologie ! (32 avenue de la République 04 93 26 90 17 - Ouvert tous les midis, vendredi et samedi soirs, fermé le dimanche).
5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009
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