Le travail invisible. Les mutations économiques du Grand Orly

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D’ARCHITECTURE DE LA VILLE ET TERRITOIRES À MARNE-LA-VALLÉE

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MÉTROPOLES 2013

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Guillaume Baillard

Thomas Beillouin

Valérie Dumont

Charles Durand

Raphaël Zéphir



LE TRAVAIL [IN]VISIBLE

LES MUTATIONS ÉCONOMIQUES DU GRAND ORLY

Guillaume Baillard - Thomas Beillouin - Valérie Dumont - Charles Durand - Raphaël Zéphir Étude dirigée par David Mangin et Yannick Beltrando

Réalisé dans le cadre des ateliers de création urbaine 2013 au sein de l’école d’architecture de la ville et des territoires à marne la vallée



avant-propos Dans un contexte économique difficile, s’intéresser à la notion d’emploi dans la conception des projets urbains semble être primordiale. Cependant, mesurer les répercussions économiques que ceux-ci peuvent entraîner sur le territoire n’est pas toujours évident. Dans le cadre de notre projet de fin d’étude en architecture, nous nous sommes ainsi saisis de l’intitulé proposé par les Ateliers de Création Urbaine : « les mutations économiques des territoires » pour traiter de ce sujet. La région proposait d’explorer cette thématique sur le territoire du Grand Orly ; vaste périmètre composé des quatorze communes encerclant le deuxième aéroport parisien. Cette étude a été pour nous le moyen de développer, en groupe, une analyse urbaine approfondie de ce territoire à travers le prisme de l’emploi, afin d’enrichir nos diplômes. Dans cette étude, nous nous sommes intéressés aux emplois dit «indirects», «induits», à ces «travailleurs invisibles» souvent oubliés et pourtant omniprésents qui représentent près de 30% de l’emploi en Île-de-France. Notre formation nous a amené à produire un travail graphique, basée sur des croquis, des relevés cartographiques, des axonométries... Ces supports, complétés par des enquêtes et des visites de terrain, sont à notre sens justifiés pour mêler à la notion d’économie, celle d’espace. « Tout territoire est économique, ça doit être ça votre slogan ! ». Cette idée soufflée par nos enseignants fut notre point de départ.

5


Dominique, 47 ans emloyĂŠe dans un restaurant


Cathy, 42 ans emloyée dans une société de restauration


Joseph, 38 ans gardien


Dominique, 62 ans fonctionnaire


LEXIQUE ÉCONOMIQUE


Emplois directs : emplois internes au système étudié. Emplois indirects : emplois créés par un système extérieur mais dont l’activité en dépend (ex : sous traitance). Emplois induits : emplois d’un système extérieur tirant parti des bénéces d’une implantation proche du système étudié. Économie résidentielle : L’économie résidentielle est basée sur l’idée que la population qui réside sur un territoire génère une activité économique en même temps que des besoins de services. Economie présentielle: Elle regroupe les activités mises en œuvre localement pour la production de biens et de services visant la satisfaction des besoins de personnes présentes dans la zone, qu’elles soient résidentes ou touristes. Économie informelle : activités économiques de travailleurs et d’entreprises qui ne sont pas couverts, au regard de la législation ou de la pratique, par des dispositions formelles. Elles peuvent être décrit de façon générale comme un ensemble d’unités produisant des biens et des services, en vue de créer, principalement, des emplois et des revenus pour les personnes concernées. Elle regroupe différentes sous-catégories telles que l’économie « souterraine » , « familiale » et « conviviale » . Services à la personne : il s’agit des services à la famille (garde d’enfants, soutien scolaire...), des services à la vie quotidienne (travaux ménagers, bricolage...), des services aux personnes âgées, dépendantes ou handicapées et de l’intermédiation et la coordination. Dans 80 % des cas, l’employeur est un particulier.

Source : INSEE

11


LEXIQUE URBAIN


Trame : réseau de voies homogènes Maillage : ensemble de trames différentes et connectées les unes aux autres, formant un tissu ininterrompu. Itinéraire ou axe structurant : liaison routière majeure traversant et irriguant un maillage. À la différences d’une autoroute, il est plus en relation avec le territoire parcouru. Tissu urbain : association d’une forme urbaine et d’une trame Assemblage : deux tissus urbains différents qui se côtoient malgré des trames différentes (ex : grand ensemble et pavillonnaire). Enclaves : tissu urbain circonscrit par un périmètre qui interrompt sa trame interne Frange : épaisseur formant la limite d’un tissu urbain

13


SOMMAIRE


I. TOUT TERRITOIRE EST ÉCONOMIQUE !

19

I.1 Habitat I.2 Bureaux I.3 Zones d’activités

21

II. FOCUS SUR LE GRAND ORLY II.1 Les principales zones d’emploi II.2 Et l’économie présentielle ?

III. STRATÉGIES DE MUTATION III.1 Mutations spontanées III.2 Leviers de mutations

29 37

49 53 71

93 97 111

15



introduction Notre réflexion part du postulat que l’économie est présente dans tout territoire.

dès lors deux types d’économie : celle dite « non présentielle» , dont l’activité ne dépend pas de

Si les quartiers de bureaux et les zones d’activités

l’échelon local, et celle dite «présentielle » , qui

ont effectivement pris une place importante

au contraire se lie au territoire environnant. Notre

dans le paysage économique de l’Île-de-France,

démarche vise à rendre visible la complémentarité

il nous semble important de rappeler que ces

et l’interdépendance de ces deux formes

deux types de formes urbaines ne sont pas des

d’économie. La mixité fonctionnelle, basée sur

modèles exclusifs. Ils prennent place dans un une diversité d’activités et une multiplicité de

l’échange des services, ne renforce-t-elle pas l’ancrage de l’économie dans un territoire-? Dans quelle mesure permet-elle de réduire la

formes.

vulnérabilité des territoires face aux crises ?

système économique plus large, caractérisé par

Afin d’illustrer la diversité de ces formes, nous avons donc basé notre réflexion sur l’étude du territoire de l’agglomération parisienne plutôt que sur les grands modèles réputés exemplaires en matière d’économie. Dans ce but, nous avons dressé un inventaire (non exhaustif ) des formes urbaines et des différentes manières dont l’économie pouvait s’y manifester. Ces formes urbaines constituent des archétypes très contrastés, facilement identifiables dans le paysage francilien. Quelles activités génère la présence de logements pavillonnaires, d’un équipement ou la concentration d’activités ? En préalable au projet urbain, il semble donc nécessaire de rendre compte de l’activité humaine ; mais les modes de calcul habituels suffisent-ils à nous renseigner face à la diversité de ces activités ? Tout aménagement engendre des besoins spécifiques, favorisant l’implantation d’activités satellites : des employés mangent au restaurant, des jardiniers et personnels d’entretien vendent leurs services aux particuliers... Nous distinguons

17


GĂŠrard, 57 ans jardinier


I. TOUT TERRITOIRE EST ÉCONOMIQUE !


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de l’emprise bâtie d’Île-de-France Source : INSEE et IAU

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I. 1. HABITAT A

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CENTRE-VILLE / RUEIL-MALMAISON

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GRANDS ENSEMBLES / ARGENTEUIL

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PAVILLONNAIRE / CHAMPS-SUR-MARNE

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Source : Google

PAVILLONNAIRE / CHAMPS-SUR-MARNE

1

Le tissu pavillonnaire se caractérise par l’absence

en locaux professionnels. On note une certaine

d’emplois directs. En revanche, on remarque l’importance des emplois indirects et induits.

concentration de ces activités au niveau de micro-

Ceux-ci sont principalement liés aux services à

un potentiel d’attractivité.

centralités telles que les carrefours, offrant ainsi

la personne. Les emplois induits s’installent de manière ponctuelle dans des pavillons transformés

HABITAT PAVILLONNAIRE BAR

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L’économie présentielle est relevée en orange sur les axonométries

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8h

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temporalités travailleur habitant

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Source : Google

CENTRE-VILLE / RUEIL-MALMAISON

2

Le tissu de centre-ville regroupe un grand nombre

nombre d’emplois et nombre de résidents. La

de services et de commerces au cœur d’une

mixité fonctionnelle y est également importante.

densité bâtie importante. Habitat et commerces cohabitent. L’importance des flux qui traversent ce type de tissu, caractérisé par un maillage viaire assez serré, favorise un certain équilibre entre

IMMEUBLE BOULANGERIE GARDE D’ENFANTS

BAR

BOUCHERIE EMPLO IS IND UITS

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LIVRAISONS

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temporalités travailleur habitant

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Source : Google

GRANDS ENSEMBLES / ARGENTEUIL

3

Le tissu urbain des grands ensembles est distendu.

« d’espace crèche » ou « d’espace commerces »

Au pied des immeubles, il existe un vide considérable

pour tous les habitants des ZUP. Ces équipements,

dans lequel s’implantent des activités : commerces de

bien qu’éparpillés dans la grille viaire, induisent

proximité, équipements scolaires... Cette disposition

des emplois et une économie présentielle. Comme dans le pavillonnaire, un certain nombre d’emplois

s’inspire de la « grille Dupont » , modèle né en 1958 d’une directive visant à répartir équitablement les équipements. Elle définit les normes et les

« cachés » (cabinets de médecins...) sont implantés directement dans les immeubles.

ratios d’équipements, assurant la même étendue

GRAND ENSEMBLE BOULANGERIE

IMPRIMEUR

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GARDE D’ENFANTS

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A 15

A1

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de l’emprise bâtie d’Île-de-France

Source : INSEE et IAU

A

emplois à l’hectare

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Fr an

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I. 2. BUREAUX

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A1 15 A

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1

1

BACK-OFFICE / VAL-DE-FONTENAY

2

QUARTIER CENTRAL D’AFFAIRES (QCA) / PARIS 8

3

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CENTRE D’AFFAIRES / LA DÉFENSE

1 3

2

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Source : Google

LA DÉFENSE / PUTEAUX

1

La Défense est un moteur de l’économie à l’échelle

Le centre commercial des 4 temps est en effet l’un

nationale. Le quartier est très dense en emplois (environ 700 emplois à l’hectare). Il se compose

des plus grands d’Europe. Enfin, on peut mentionner

principalement de tours (en moyenne 50 000 m2).

que l’ensemble des infrastructures développées par ce type de quartier impliquent une grande

Le site présente, malgré la dominante de bureaux, une certaine mixité fonctionnelle : il est également

quantité d’emplois induits (nettoyage, transports,

attractif sur le plan touristique, mais aussi commercial.

« support » de la métropole.

gardiennage...). Ils constituent les fonctions dites

TOUR DE BUREAUX IMPRIMEUR

EMPLO IS IND UITS

BRASSERIES RESTAURATION RAPIDE

RESTAURANT D’ENTREPRISE

EMPLO IS IND IREC TS

BOULANGERIE

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GARDIENNAGE

MAINTENANCE

TABAC PRESSE

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temporalités travailleur habitant

non-présentielle

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Source : Google

« BACK OFFICE » DE LA DÉFENSE / VAL-DE-FONTENAY

2

Le centre d’affaires de Val-de-Fontenay, implanté

quartier présente une mixité fonctionnelle moins

au-dessus d’une station de la ligne A du RER,

importante. Un centre commercial fait face aux

fonctionne comme un quartier complémentaire

immeubles de bureaux. Lorsque les employés de

de la Défense. Certaines sociétés implantées dans les deux centres d’affaires y organisent

ces derniers ne déjeunent pas dans les restaurants

des rendez-vous. Contrairement à la Défense, le

restaurants du centre commercial.

d’entreprise, ils prennent leur pause dans les

IMMEUBLE DE BUREAUX BOULANGERIE

EMPLOI S INDU

BRASSERIE

ITS

EMPLO IS IND IRECT S

MAINTENANCE

STATION SERVICE

EMPLO IS DIR ECTS

BANQUE

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RESTAURANT D’ENTREPRISE

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LIVRAISONS

CENTRE COMMERCIAL

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temporalités travailleur habitant

non-présentielle

33


Source : Google

QUARTIER CENTRAL D’AFFAIRES / 8 ARRONDISSEMENT E

3

Le quartier central d’affaires, réparti sur plusieurs

sont présents, dont le fonctionnement repose

arrondissements, est une exception en ce qui concerne les quartiers de bureaux. La densité d’emplois y atteint 500 emplois à l’hectare. Le

en partie sur la présence d’un grand nombre

tissu urbain présente un équilibre entre nombre d’emplois et résidents. De nombreux commerces

habituée à l’after work et aux déjeuners d’affaires.

d’employés de bureaux. On trouve notamment des bars à tendance « chic », destinés à une clientèle

IMMEUBLE DE BUREAUX BRASSERIE

RESTAURATION RAPIDE

EMPLO IS IND UITS

BOULANGERIE

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EMPLOYÉS RESTAURANT D’ENTREPRISE

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TABAC PRESSE PERSONNEL ADMINISTRATIF

LIVRAISONS KIOSQUE À JOURNAUX

MAINTENANCE

GARDIENNAGE NETTOYAGE

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34

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temporalités travailleur habitant

non-présentielle

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A 15

de l’emprise bâtie d’Île-de-France Source : INSEE et IAU

A

emplois à l’hectare

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Fr an

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I. 3. ZONES SPÉCIALISÉES A

1

ZONE D’ACTIVITÉS / ÉMERAINVILLE

1

ZONE INDUSTRIELLES / CITÉ DESCARTES, MLV

2

STRIP COMMERCIAL / PIERRELAYE

3

2 1


Source : Google

ZONE D’ACTIVITÉ / ÉMERAINVILLE

1

Les zones d’activités, logistiques ou industrielles,

ce qui renforce le caractère ultra-spécialisé de

sont généralement organisées selon des trames

ces zones. Si leur fonctionnement génère une

viaires orthogonales. L’intégration urbaine de ces

importante économie, leur densité d’emplois reste

zones est souvent problématique car la trame viaire qui les structure se lie rarement à celle des tissus résidentiels aux alentours. Très peu de fonctions

modérée (en moyenne 30 emplois à l’hectare).

présentielles sont ainsi associées aux entrepôts,

ENTREPÔT LOGISTIQUE STATION SERVICE

EMPLO IS IND UITS

EMPLOI S INDI RECT S

NETTOYAGE

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PERSONNEL ADMINISTRATIF

EMPLOYÉS GARDIENNAGE

38

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24h

temporalités travailleur habitant

non-présentielle

39


Source : Google

CAMPUS / MARNE-LA-VALLÉE

2

Le campus de Marne-la-Vallée engendre

du campus. D’autre part, on note que chaque école

d’importants déplacements d’usagers : professeurs,

dispose de services associés indispensables à la vie

étudiants, travailleurs divers... Quotidiennement,

interne du bâtiment : restauration, gardiennage,

ils arrivent et repartent en transports en commun,

entretien... Le campus génère donc une économie

générant un flux important de piétons, notamment

importante à tous les échelons : emplois directs, indirects et induits.

au niveau de l’artère principale, reliant la gare aux écoles. On remarque l’implantation de commerces le long de cet axe, directement dépendants du public

ÉCOLE D’ARCHITECTURE BOULANGERIE

BRASSERIE APPARITEURS

ÉTUDIANTS MONITEURS

EMPLOI S INDU ITS

EMPLO IS IND IRECT S

EMPL OIS D IREC TS

AGENTS DE MAINTENANCE NETTOYAGE

CAFÉTERIA

ÉTUDIANTS

PIZZERIA

PERSONNEL ADMINISTRATIF

LIVRAISONS ENSEIGNANTS

GARDIENNAGE IMPRIMEUR

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travailleur

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habitant

informelle

8h

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18h

24h

temporalités travailleur habitant

non-présentielle

41


Source : Google

STRIP COMMERCIAL / PIERRELAYE

3

Les zones d’activités commerciales, étalées en bord

permettant d’accueillir la clientèle. A l’arrière de la

de route, ont une densité d’emplois supérieure

zone, à l’opposé de la « vitrine », des entreprises

aux zones d’activités logistiques et industrielles.

à vocation plus industrielle se greffent à la zone

La zone d’activités de Pierrelaye est structurée

commerciale ; elles occupent les espaces les moins

en deux parties. Le long de l’axe principal se

en vue et disposent de parking plus réduits, la

concentrent la plupart des boîtes commerciales, dont les enseignes sont visibles depuis la route ;

clientèle visée n’étant pas le grand public.

elles sont entourées de vastes étendues de parkings

BOÎTE COMMERCIALE EMPLOIS INDU ITS

PROFESSIONS LIBÉRALES

EMPLOI S INDI RECT S

EMPLO IS DIR ECTS

PERSONNEL ADMINISTRATIF NETTOYAGE

EMPLOYÉS CHAINES DE RESTAURANTS LIVRAISONS

42

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type d’éco.

travailleur

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18h

24h

temporalités travailleur habitant

43


TABLEAU RÉCAPITULATIF / LES FORMES URBAINES DE L’ÉCONOMIE FORME URBAINE rouge = économie présentielle

PAVILLONNAIRE

HABITAT

Champs Sur Marne

CENTRE-VILLE Rueil Malmaison

GRAND ENSEMBLE Argenteuil

CENTRE D’AFFAIRE

BUREAUX

La Défense

BACK-OFFICE Val De Fontenay

QUARTIER CENTRAL D’AFFAIRES

FORME PARCELLAIRE

TAUX OCCUPATION surface construite sur surface parcelle

0,2 2,27 1,15 4,54 1,51 3,9

Paris 8e

ZONES SPÉCIALISÉES

STRIPS COMMERCIAUX Pierrelaye

ZONE D’ACTIVITÉS Émerainville CAMPUS UNIVERSITAIRE Université Descartes

44

0,41 0,32 0,5

OCCUPATION DU SOL

surface en %:

bâti

privé

public

NOMBRE

par


COEFFICIENT HUMAIN

D’EMPLOI

ctare

q emploi / habitant

TYPE D’ÉCONOMIE

TEMPORALITÉ

Non présentiel Présentiel informel Présentiel formel

clients, touristes et résidents travailleurs

MOBILITÉ

q"

q 0h

8h

12h

18h

q"b 0h

8h

12h

18h

q"b 0h

8h

12h

18h

Accessibilité TC: Mutabilité:

Accessibilité TC: Mutabilité: Entretien:

24h

q"br>

qqqqqqq

Mutabilité:

Entretien:

24h

q

Accessibilité TC:

Entretien:

24h

qq

QUALITÉ URBAINE

Accessibilité TC: Mutabilité: Entretien:

0h

8h

12h

18h

24h

q"b>

qqqqqqqqqq 0h

8h

12h

18h

q"br 0h

8h

12h

18h

"b 0h

8h

12h

18h

" 0h

8h

12h

18h

q"b> 0h

8h

12h

18h

24h

Accessibilité TC: Mutabilité:

Accessibilité TC: Mutabilité: Entretien:

24h

qqqqqq

Mutabilité:

Entretien:

24h

qqqqqqqqqq

Accessibilité TC:

Entretien:

24h

qqqqqqqqqq

Mutabilité: Entretien:

24h

qqqqqq

Accessibilité TC:

Accessibilité TC: Mutabilité: Entretien: Données : enquête de terrain

45



bilan Ces relevés effectués à travers les différentes formes urbaines présentes en Île-de-France, nous ont permis de démontrer que l’économie est présente partout. Celle définie comme présentielle prend place dans tout type de tissu urbain. Dans les tissus résidentiels, les emplois sont fonction de la densité d’habitants. On retrouve une forte présence d’emplois liés à l’économie présentielle, qui constitue la dominante de ces tissus. Les zones de bureaux concentrent toujours une forte densité d’emplois. Quand les bureaux sont couplés avec du logement, le coefficient humain (nombre d’emplois / nombre d’habitants) s’équilibre, garant d’une forte mixité fonctionnelle. La densité d’emplois est généralement liée à une bonne accessibilité en transports en commun, ce qui favorise la fréquentation et donc le développement d’économie présentielle. L’économie des zones d’activités est très spécialisée. Ces zones se caractérisent par une faible densité d’emplois et de grandes emprises. L’accessibilité de ces zones en transports dépend de leur spécialité. En comparaison avec les zones logistiques, les campus sont en effet très bien desservis par les transports en commun. Par ailleurs, les zones commerciales favorise l’économie présentielle du fait de leur forte fréquentation. Le nombre d’emplois et l’accessibilité en transports dépendent ainsi de l’occupation du sol ; plus un quartier est dense, plus il crée d’emplois. Si le coefficient humain d’un tissu est équilibré, la mixité et la fréquentation sont favorisées, garantissant le développement d’une économie présentielle et diversifiée.

47


Le Cockpit 6 emplois


II. FOCUS SUR LE GRAND ORLY



souhaité mettre en évidence les différents

développent peu de liens avec le territoire. A l’issue de cette analyse, il nous semble

modes d’assemblage des tissus urbains. Lors de

important de rappeler que le succès économique

cette phase, nous nous sommes intéressés plus

d’un territoire ne doit pas être évalué selon le critère

particulièrement au territoire du Grand Orly. En

unique de la rentabilité. Un territoire performant

effet, malgré le zoning très marqué qui caractérise

doit aussi proposer un certain degré de qualité

ce territoire, les formes urbaines se confrontent,

de vie urbaine. En mettant en valeur l’importance

s’interrompent, s’entrecroisent. Il en résulte

de l’économie présentielle dans tout type de tissu

de nombreux points de friction, au niveau

urbain, nous avons tenté de montrer en quoi la

desquels se développent de nouvelles activités

mixité fonctionnelle était un atout.

Dans cette deuxième partie, nous avons

économiques. Toutefois, la mixité fonctionnelle ne En nous intéressant à ces situations où les tissus urbains se rencontrent, nous avons repéré

résout pas à elle seule l’ensemble de l’équation.

plusieurs modes d’assemblage. Ces recherches

avant tout dans un cadre spatial, urbain, dont les

nous ont permis de dégager deux tendances sur

qualités propres doivent à leur tour être étudiées.

le territoire du Grand Orly : un système de maillage

Les principales zones d’activités économiques

au Sud et un système d’enclaves au Nord. Au Sud de l’aéroport, les activités se développent

semblent pourtant négliger trop souvent ces deux facteurs, au détriment de leur attractivité, mais

de manière spontanée dans les tissus à dominante

aussi de la qualité de vie des travailleurs qui les

résidentielle ; ces mutations, d’ordre économique,

font vivre !

Si elle apporte de nombreux services, elle s’inscrit

se traduisent également par des mutations dans les formes urbaines : au niveau des voies structurantes, les pavillons se transforment pour accueillir commerces et services. Ces tissus sont très bien irrigués par des voies locales et des grands itinéraires qui assurent une continuité à l’échelle du territoire. À l’inverse, au Nord se situent de gros objets (le M.I.N., la SOGARIS, la Sénia...) enserrés par de grandes infrastructures. Les difficultés d’accès et de franchissement, ajoutées au caractère monofonctionnel de ces secteurs, en font de véritables enclaves. Si le fonctionnement économique de ces zones est avéré, elles n’en demeurent pas moins des espaces fermés, qui

51



II. 1. LES PRINCIPALES ZONES D’EMPLOI


12 000

VENTE GROS

LES EMPLOIS DES ZONES

emplois 70 emplois / ha MIN

3 500

emplois 175 emplois / ha CC. Belle Epine

2 000

18 000 emplois 285 emplois / ha SILIC

LOGISTIQUE

TERTIAIRE

emplois 60 emplois / ha SOGARIS

3 200

emplois 30 emplois / ha SÉNIA

22 000 emplois 14 emplois / ha AEROPORT

2 500

emplois 37 emplois / ha ZA Villemain

2 500

emplois 22 emplois / ha ZA de Morangis


En regardant où se localise l’emploi dans le Grand Orly, on constate rapidement qu’il se concentre dans quelques zones très spécialisées : commerce de gros, logistique, industrie, tertiaire... Leurs densités d’emploi varient, de la Silic (285 emplois/ha) à la zone de la Carelle (8 emplois/ ha). Même si en majorité, ces grands secteurs ne s’adressent pas directement au territoire, ils sont

INDUSTRIES

néanmoins les principaux moteurs de l’économie du Grand Orly.

1 000

emplois 8 emplois / ha ZI de la Carelle

Source : INSEE

55


Impact économique de l’aéroport d’Orly Source : CDT du Grand Orly juin 2012 - Analyse BIPE

DIRECT

( fournisseurs directs de biens et services aéroportuaires )

INDIRECT

( consommations intermédiaires des fournisseurs directs )

INDUIT

( dépenses des employés directs et indirects )

CATALYTIQUE

( dépenses touristiques en Île-de-France )

TOTAL ( 1 unité de trafic = 1 passager ou 100 kg de fret )

56


Emplois salariés

Valeur ajoutée

( Rémunération + EBE )

26 750

3,7 MDS €

1 050 emplois directs / million de passagers 1 000 emplois directs / million d’unités de trafic

18 458

1,3 MDS €

22 810

1,4 MDS €

17 153

1,4 MDS €

85 171

7,8 MDS €

Soit 3 200 emplois / million d’unité de trafic

Soit 300€ / unité de trafic

57


LES ZONES SPÉCIALISÉES EN DÉTAIL

SILIC

63 ha

285

e / ha

58

E X PA NS I

ON

situation économique

surface construite

+

niveau de qualification


59


MIN DE RUNGIS A6

N7

180 ha

A86

70 e / ha

60

E X PA NS I

ON

situation ĂŠconomique

-

+

surface construite niveau de qualification


61


WISSOUS D167

A6

rt

po

éro

a ite

lim

75 ha

37 e / ha

62

S TA B I L I T É

situation économique

surface construite

+

niveau de qualification


63


SÉNIA

A86

N7 Pont de Rungis

RC

V/ / TG

ET

FR

RE

115 ha

30 e / ha

64

FRAGILITÉ

situation économique

surface construite

+

niveau de qualification


65


MORANGIS

100 ha

22 e / ha

66

S TA B I L I T É

situation économique

-

+

surface construite niveau de qualification



LA CARELLE D

C

D

128 ha

8 e / ha

68

FRAGILITÉ

situation économique

surface construite

+

niveau de qualification


69



II. 2. ET L’ÉCONOMIE PRÉSENTIELLE ?


L’ÉCONOMIE PRÉSENTIELLE BELLE ÉPINE / Thiais 3 500 emplois 175 emplois / ha

7

6

Bourg ancien / Wissous 20 emplois / ha

ÉCONOMIE PRÉSENTIELLE

Centralité linéaire / Savigny-sur-O ur-Org 45 emplois / ha

3

1 Pavillonnaire / Morangis 5 emplois / ha

4


Si l’on s’intéresse à l’économie présentielle identifiée précédemment, on observe qu’elle est largement présente dans le Grand Orly. Elle apparaît dans l’ensemble du territoire et s’implante suivant différents critères. Son développement est facilité au niveau des polarités, représentées par les centres-villes, anciens ou nouveaux (le bourg de Wissous, le centre ancien d’Athis-Mons ...), mais également le long d’axes fortement empruntés, que nous avons définis comme étant des itinéraires privilégiés (la RN7, la D118). Le succès de ces voies structurantes s’explique par une forte fréquentation, 2

offrant une grande visibilité aux activités qui les

Grands Ensembles/ Choisy-le-Roi

bordent.

8 emplois / ha

À la jonction de deux tissus différents, 5

par exemple un secteur résidentiel et une zone d’activités, la mixité fonctionnelle favorise le développement de l’économie présentielle. Nous avons identifié différents types d’assemblages de ces tissus urbains.

rge

73


EXEMPLES D’ASSEMBLAGES 1

INCLUSION / LE NOYER RENARD À ATHIS-MONS

Equipements sportifs Commerces alimentaires Services municipaux Hôtels Concessionnaires / Garages Agences immobilières Restaurants et bars Equipement de la personne Stations service Equipement de la maison Autres activités économiques

74


1. Quelques rues du grand ensemble sont en impasses, interrompant la trame viaire.

2. Opposition directe entre les rezde-chaussée du grand ensemble distancés et les portails des maisons issues du tissu pavillonnaire.

3. Le grand ensemble accueille beaucoup d’équipements au sein de sa trame, souvent trop déconnectée du tissu pavillonnaire.

75


2

ÉPARPILLÉ / CHOISY LE ROI

Equipements sportifs Commerces alimentaires Services municipaux Hôtels Concessionnaires / Garages Agences immobilières Restaurants et bars Equipement de la personne Stations service Equipement de la maison Autres activités économiques

76


1. Les typologies d’habitations sont très diversifiées.

2. Le recul des bâtiments le long de la rue ne favorise pas l’implantation d’économie présentielle.

3. Pavillonaire, immeubles collectifs, équipements et commerces se cotoient le long d’itinéraires structurants

77


3

ENTRE DEUX / ZONE D’ACTIVITÉ DE MORANGIS

Equipements sportifs Commerces alimentaires Services municipaux Hôtels Concessionnaires / Garages Agences immobilières Restaurants et bars Equipement de la personne Stations service Equipement de la maison Autres activités économiques

78


1. Des restaurants se greffent en marge mais également à l’intérieur de la zone commerciale.

2. Les abords et les espaces publics sont entretenus. Il y a parfois un redécoupage de la zone en parcelles de petite taille.

3. Les activités liées à l’automobile s’implantent le long des grands axes.

79


4

CENTRALITÉ LINÉAIRE / RN 7 - SUD D’ORLY

Cimetières Equipements sportifs Commerces alimentaires Services municipaux Hôtels Concessionnaires / Garages Agences immobilières Restaurants et bars Equipement de la personne Stations service Equipement de la maison Autres activités économiques

80


1. C’est essentiellement au nord et au sud de la RN7 que se regroupent les hôtels.

2. Tout au long de la nationale se multiplient les stations de lavage et les stations service.

3. Au nord de l’axe, contre l’aéroport, s’est développé un centre commercial.

81


5

ENCLAVÉ / LA CARELLE À VILLENEUVE-LE-ROI

Equipements sportifs Commerces alimentaires Services municipaux Hôtels Concessionnaires / Garages Agences immobilières Restaurants et bars Equipement de la personne Stations service Equipement de la maison Autres activités économiques

82


1. De grandes parcelles sont dédiées à des activités industrielles ou de logistique. Fermées par des barrières franches (murs, grillages), ces grandes enclaves composent la zone industrielle.

2. Des quartiers d’habitat jouxtent la zone industrielle, sans lien réel avec celle ci.

3. Sur les franges de la zone industrielle se développent de petits commerces, en rez-de-chaussée des immeubles qui bordent les voies structurantes.

83


6

CHEVAUCHEMENT / WISSOUS

Equipements sportifs Commerces alimentaires Services municipaux Hôtels Concessionnaires / Garages Agences immobilières Restaurants et bars Equipement de la personne Stations service Equipement de la maison Autres activités économiques

84


1. La zone d’activité est bien entretenu et les trottoirs sont dans la continuité du tissu pavillionnaire.

2. Le chevauchement ne présente pas une limite franche, permettant une mixité entre Z.A. et tissu résidentiel.

3. Des commerces s’implantent dans le tissu pavillonnaire proche de la zone d’activité.

85


7

PLAQUES / CENTRE COMMERCIAL BELLE ÉPINE

N7

A86

Equipements sportifs Commerces alimentaires Services municipaux Hôtels Concessionnaires / Garages Agences immobilières Restaurants et bars Equipement de la personne Stations service Equipement de la maison Autres activités économiques

86


1. Le centre commercial Belle Épine occupe à lui seul un des 4 secteurs découpé par le grand echangeur « N7- A86 » .

2. La zone d’activité de SENIA regroupe des activités logisitiques et quelques boîtes commerciales.

3. Dans les secteurs ,les grandes marques exploitent l’intensité du trafic routier pour faire leur publicité grâce aux enseignes, totems et autres accessoires.

87


TABLEAU RÉCAPITULATIF / LES ASSEMBLAGES DE TISSUS URBAINS TISSUS CONFRONTÉS

TYPE DE CONTACT inclusion

1

PAVILLONNAIRE/GRAND ENSEMBLE

ASSEMBLAGES DE TISSUS

Le Noyer Renard

éparpillé

2

MIX Domaine Gazier - Choisy le Roi

entre-deux

3

ZONE D’ACTIVITÉS/ PAVILLONNAIRE Zone d’activités de Morangis

centralité linéaire

4

AXE STRUCTURANT / PAVILLONNAIRE

ENCLAVES

SEMI-ENCLAVES

RN7 - Sud de l’aéroport

88

5 6

ZONE INDUSTRIELLE/ PAVILLONNAIRE

enclave partielle avec assemblage orienté

ZI de la Carelle, Villeneuve-le-Roi ZI de Villemilan, Wissous

juxtaposition de plaques

7

ZONE D’ACTIVITÉS/ZONE COMMERCIALE Sénia et Belle Épine

LIMITE


FLUX

TRANSFORMATION

ÉCONOMIE CRÉÉE

VIE URBAINE GÉNÉRÉE

1

Données : enquête de terrain

89


ENCLAVES ET MAILLAGES

ENCLAVES

MAILLAGES


bilan À la suite de ces relevés, nous avons déterminé deux grands systèmes urbains sur le territoire du Grand Orly. L’un au Nord est lié aux infrastructures développées pour desservir l’aéroport (A6, A106, A86) et d’autres plus anciennes (la grande ceinture). L’autre au Sud se caractérise par un tissu plus diffus principalement résidentiel et beaucoup moins touché par les grands réseaux métropolitains. Le premier système se définit comme un ensemble d’enclaves. Les trames internes de cellesci ne se connectent que très ponctuellement avec le tissu environnant. Leurs jonctions se caractérisent par de grandes infrastuctures consacrées à une desserte métropolitaine. La rare économie présentielle s’y installant est caractérisée par de grandes enseignes, qui recherchent la visibilité. Le second système est quant à lui défini par un maillage continu. Il est irrigué par des voies de dessertes locales et territoriales. Ces dernières, plus importantes, sont qualifiées d’itinéraires. Ce système de ville passante est beaucoup plus sujet à des transformations spontanées et à un développement d’économie présentielle important et diversifié. Si au Sud de l’aéroport le développement de l’économie est assez spontané, les enclaves du Nord, sont plus problématiques d’un point de vue urbain, malgré leurs densités d’emploi élevées. Quelles sont leurs possibilités de mutation et comment les lier aux tissus urbains environnants afin d’y développer l’économie présentielle ?

91



III. STRATÉGIE DE MUTATIONS



Si l’on souhaite intervenir sur le Grand Orly, s’intéresser aux leviers « classiques » tels que l’arrivée d’infrastructures et de grands projets métropolitains est indispensable. Ceux-ci entraînent en effet des mutations économiques évidentes dans le territoire dans lequel ils s’inscrivent : nouveau quartier de gare avec l’arrivée du TGV et du Grand Paris Express, grands programmes d’équipements tels que la Cité de la Gastronomie... Ces projets phares, par leur fréquentation humaine et la mixité des usages qu’ils développent, par les nouveaux liens qu’ils créent entre les territoires, favorisent les transformations urbaines dans les tissus environnants. Mais, face à un territoire soumis à un grand nombre de nuisances, tel que le Grand Orly, d’autres facteurs peuvent entrer en compte comme moteurs de projet. Les contraintes pourraient ainsi jouer un rôle plus important dans l’aménagement du territoire et dans ses mutations économiques : zones SEVESO, bruits aériens, pollution des sols... Comment se saisir de ces contraintes pour les détourner en atouts ? Les périmètres réglementaires définis par ces contraintes ne peuvent-ils pas accueillir des programmes spécifiques, adaptés aux nuisances et créateurs d’emplois ?

95



III.1. MUTATIONS SPONTANテ右S


AUTO ÉCOLE emplois

3


Comme vu précédemment, le maillage urbain du Sud a tendance à favoriser les mutations spontanées dans les centralités et le long des itinéraires structurants. La présence d’un axe structurant dans le territoire engendre le développement d’activités et de commerces dans des zones initialement résidentielles ou logistiques. La présence de flux routiers importants entraîne la mutation progressive des formes urbaines. Des habitations et des entrepôts sont alors transformés afin d’accueillir ces activités. Ce phénomène introduit une certaine mixité dans un environnement jusqu’alors organisé en zones. Ainsi, le long de ces itinéraires, des commerces de proximité et des services se greffent, permettant le développement d’une économie plus locale.

99


1

LA VISIBILITÉ

LA MAISON PUBLICITAIRE Le pavillon conserve sa destination résidentielle et l’espace de la parcelle reste un jardin privé, délimité par une clôture ou une haie. La visibilité sur l’axe routier est exploitée par l’implantation d’un panneau publicitaire dans le jardin.

100


MÈCHE EN L’HAIR emplois

4

LA FAÇADE-ENSEIGNE La présence d’une activité en rez-de-chaussée entraîne un besoin de visibilité sur la rue. Le bâti est transformé avec la création d’une façadeenseigne, au dessus du rez-de-chaussée.

101


2

L’EXTENSION

ATELIER CRÉATIONS emploi

1

L’ATELIER L’activité s’ajoute à la fonction résidentielle en densifiant la parcelle. L’extension occupe l’espace disponible entre l’habitation et la rue, pour profiter d’une visibilité et d’un accès indépendant.

102


CHEZ BRIGITTE emplois

4

L’EXTENSION DU REZ-DE-CHAUSSÉE L’ activité occupant le rez-de-chaussée a un besoin d’espace supplémentaire. L’extension est accolée au bâtiment principal, en continuité avec l’espace du rez-de-chaussée. L’accès se fait ainsi par l’extension.

103


3

L’APROPRIATION DE LA PARCELLE

AUX BONS AMIS

5 emplois

LA TERRASSE ET LE PARKING L’activité qui occupe le rez-de-chaussée investit la parcelle. La restauration se développe sur l’espace extérieur avec une terrasse et l’espace du jardin devient parking pour la clientèle.

104


ROSA PRESSING emplois

PIZZA RAPIDO emplois

6

3

LA MUTUALISATION DES PARKINGS Les rez-de-chaussée de deux parcelles attenantes sont occupés par de l’activité commerciale. L’espace extérieur est alors mutualisé pour créer un parking commun.

105


4

LA RÉ-UTILISATION DE L’ENTREPÔT SUPER MARKET emplois

12

LA GRANDE ENSEIGNE L’entrepôt est utilisé pour une destination commerciale par une grande enseigne de distribution. La structure et l’enveloppe de la boîte sont conservées, car le magasin nécessite une vaste surface et une hauteur importante. Un grand parking est créé, ainsi que des aménagements extérieurs.

106


TEAM TERTIAIRE emplois

17

LES BUREAUX L’activité tertiaire utilise la trame de l’entrepôt et ses possibilités de modularité. La boîte est re-cloisonnée pour créer de petits espaces. Les ouvertures sont intégrées à la façade de l’entrepôt.

107


5

LA SUBDIVISION DE L’ENTREPÔT GARAGE MICHEL emplois

CHEZ MARIO emplois

3

MARTIN PLOMBERIE emplois

7

4

LA SUBDIVSION HORIZONTALE Pour créer de petites surfaces destinées à des PME, l’entrepôt est divisé en « tranches » en utilisant la régularité de la trame. Chacune des activités transforme ensuite sa section de l’entrepôt en y ajoutant sa propre façade.

108


FITNESS

8

CLUB emplois

LE NIVEAU INTERMÉDIAIRE L’activité utilise la hauteur de l’entrepôt, avec la création d’un plancher intermédiaire. L’activité occupe ainsi le niveau supérieur. Il s’agit d’un niveau autonome avec son propre accès par un escalier.

109



III.2. LEVIERS DE MUTATIONS


1

TGV entrant en gare de « pont de rungis »

2

des espaces mutables le long de la RN7 pour la cité de la gastronomie

3

promenade le long des pépinières de la ville de paris

112


4

agriculteurs de la plaine de montjean

5

dépôt pétrolier de la carelle

6

les couloirs aériens : une contrainte sonore

113


GPE

ATOUTS ET CONTRAINTES

Cité de la Gastronomie

Plaine de Montjean

3

1 000 000 visiteurs / j.

1

Gare GPE

RC RE

170ha d’espaces ouverts

Tram 7

2

30 000 voyageurs / j.

4

Cœur d’Orly 600 000 m2 de bureaux

Zone d 65dB

Zone de bruit 65dB


Le système urbain du Nord, organisé par enclaves, ne favorise pas la diversification des T VM

e bruit

activités au sein des zones, ni leurs éventuelles mutations. Cependant, de nombreux leviers sont susceptibles d’avoir un très fort impact sur ces zones et ainsi de déclencher des transformations. Deux types de leviers peuvent être mis en évidence : d’une part, les grands projets

La Carelle Site pollué 5

d’équipements ou d’infrastructures constituant des atouts pour le territoire, tels que l’arrivée du Grand Paris Express (GPE) ou la Cité de la Gastronomie. D’autre part, les contraintes peuvent être tournées en avantages afin de valoriser

6

les secteurs concernés. Les emprises foncières situées sous les couloirs aériens pourraient par exemple se densifier en accueillant des programmes n’étant pas gênés par le bruit et créateurs d’emplois (bureaux, industries, autres activités...).

115


FRANGE M.I.N. LE LONG DE LA RN7

GARE RER ET PARKING

AÉROGARE ET PARKING INUTILISÉ

116


gastro

nomie

i

LA GASTRONOMIE DE LA CITÉ

PONT DE RUNGIS TGV

CŒUR D’ORLY

1 million

de visiteurs annuels

25 000

voyageurs par jour

63 000

nouveaux travailleurs

117


PLAINE DE MONTJEAN

!

LA CARELLE

ZONE DE BRUIT

118


LA PLAINE DE VERRE

10 000 t +

+

+ +

+

+

+

+

+

+

++

+

+

+

+

+

++

+

de légumes produits par an

+ +

+ +

+

+

+

+

+

+

BAYOU DE LA CARELLE

+

+

+

+

++

+

+

+

+

+

++

+

+ +

+

+

+

+

+

+

++

+

+ +

+

+

+

+ +

+

+

+

+

+

+

+

++

+

+

+

+

+

+

++

+

+ +

+

120 000 t

SOUS LE BRUIT L’EMPLOI

+

de déchets traités par an

1 200 ha

de terrain à densifier

119


LA VILLE EN FRANGES

+ 3 000 emploi

+ 250 emplois

+ 800 emplois

+ 6 000 em


bilan Notre stratégie à l’échelle du Grand Orly consiste à reconsidérer les relations de l’aéroport avec son territoire en tentant de requalier ses franges. Cette stratégie « périphérique » tente de recréer du lien entre les grandes entités qui entourent l’enclave aéroportuaire. Ces dernières constituent de véritables pièces urbaines dont les caractéristiques et les

is

rapports aux leviers de mutation diffèrent. Au Sud, les grands itinéraires et l’arrivée du

+ 200 emplois

tramway T7 permettent de renforcer l’économie présentielle déjà fortement implantée (viaire orange). Sous les cônes de bruit, l’activité devrait se renforcer de manière à constituer de zones d’emploi consistantes (aplats oranges). Les grandes clairières, où l’activité agricole perdure, sont peu nombreuses mais constituent un atout paysager autour de cet aéroport urbain. Néanmoins, elles sont soumises à la forte pression foncière qui touche le secteur. Comment les rendre plus productives tout en préservant leur caractère ouvert ? Pour préserver ces espaces vides, il faut simultanément y développer l’emploi (zones vertes) et densier les secteurs résidentiels sur eux-mêmes (zones violettes). Les lieux très fortement contraints et disposant également d’un important potentiel paysager, tels que la Carelle, doivent être revalorisés. On peut y favoriser l’implantation d’éco-industries, attirées par le faible coût du foncier, tout en les réintégrant dans la ville en ménageant des ouvertures. Enn, les grandes enclaves du Nord, peuvent tirer profit de l’implantation de programmes exceptionnels (Gare, Cité de la Gastronomie...) pour requalifier leur franges, entamer un dialogue avec les tissus voisins, et ainsi assurer une potentielle reconversion.

121


122


conclusion Afin que les projets développés autour de ces grands leviers ne se transforment pas euxmêmes en enclaves, il est nécessaire d’accompagner leur développement par la création d’un minimum de liens au niveau local. Si la ville passante est aujourd’hui une idée communément acceptée, notamment pour favoriser les circuits courts, éviter l’entre-soi et la dépendance à l’automobile, nous avons pu observer que ces nouveaux liens pouvaient aussi être des moteurs pour le développement de l’économie présentielle. Ainsi, les grandes enclaves du Nord, coupées du milieu urbain environnant pour protéger leur activité et sécuriser l’emploi, sont paradoxalement très difficilement mutables. En intervenant sur leurs franges afin de leur permettre une plus grande ouverture sur la ville, nous favorisons l’installation d’économie présentielle et ainsi le maintien d’activités diversifiées et ancrées dans le territoire à long terme.

123



IV. LA VILLE EN FRANGES


GPE

AXE RN7 Cité de la Gastronomie

PLAINE DE MONTJEAN

Gare GPE

30 000 voyageurs / j.

RC RE

170ha d’espaces ouverts

Tram 7

1 000 000 visiteurs / j.


T VM

LA CARELLE Site pollué

Suite à cette analyse et à l’élaboration d’une stratégie périphérique commune sur le territoire du Grand Orly, nous avons identifié trois grands sites d’interventions. Le premier site est localisé sur l’axe de la RN 7. D’ores et déjà en mutation, cet axe nord-sud est voué à assumer un caractère de plus en plus urbain La requalification des franges de la RN7 est déjà en cours, à travers différents projets d’aménagement. Le deuxième site est la plaine de Montjean, dernier grand espace agricole et paysager du Grand Orly. Ce vaste espace non bâti interroge parallèlement la préservation du paysage et le développement économique. Enfin, le troisième se situe le long de la Seine, il s’agit de la Carelle. Cette zone est marquée par une forte histoire industrielle, et cumule aujourd’hui de nombreux risques et contraintes.

127



IV.1. LE LONG DE LA RN7


130


La RN7 est l’axe reliant les enclaves du nord à la ville diffuse du sud en passant par l’aéroport d’Orly. On observe aujourd’hui une mutation des franges de cette route avec la requalification de la partie entre SENIA et l’aéroport avec l’installation d’un futur cœur tertiaire appelé « cœur d’Orly ». D’autres ZAC sont également en chantier plus au nord comme le triangle des meuniers ou la ZAC Anatole France. L’ensemble de ces requalifications cherchent à redonner un caractère de boulevard urbain à la RN7 dans cette partie du Grand Orly. Les deux projets développés le long de cet axe s’inscrivent dans cette logique. La création d’une gare multimodale au niveau de SENIA complèterait le système de Cœur d’Orly et l’implantation d’une cité de la gastronomie entre le M.I.N. de Rungis et le centre commercial de Belle Epine permettrait la requalification de ces deux franges.

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M.I.N. DE RUNGIS/BELLE ÉPINE


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T7 - vers Paris

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4

T7 - Aéroport

3

Garage Galerie Lafayette

Multiplex

Administration Carrefour

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Scénarios d’assemblages

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MARCHER DANS LE MARCHÉ Le Marché d’Intérêt Nationale de Rungis est longé à l’est par la route nationale 7. C’est sur cette frange qu’est aujourd’hui prévu le projet de la cité de la gastronomie. Cette frange est prise dans l’enclos du M.I.N. et fait face au centre commercial de Belle Epine. Le projet développé ici aura pour but d’éviter la création d’une nouvelle enclave avec le programme de la cité de la gastronomie qui s’ajouterait à l’enclave du M.I.N. et de Belle Epine. Mais, à tirer partie des éléments qu’on trouve de part et d’autres de la RN7 pour que l’économie présentielle généré par les nouveaux programmes profite à touts les éléments urbains présents. Le programme de la cité de la gastronomie est ainsi réparti en trois catégories qui permettront de créer trois portes d’entrées piétonnes dans le M.I.N. relié entre elle par les transports en commun en place (TVM). Ainsi, chaque partie du marché de gros pourra bénéficier du type de programme lui correspondant au mieux et permettra la création d’un ensemble de promenades diffuse dans le site. Chaque porte se compose d’un ensemble d’élément programmatique la caractérisant. La première porte est une entrée professionnelle composée d’une crèche et d’un centre de formation. Elle serait située au niveau de l’actuel centre administratif du marché et apporterait un minimum de 200 emplois. La seconde aura une destination plus locale et se composera d’un marché forain et d’un ensemble d’habitation autour d’un parc urbain. Elle amènerait 300 emplois. Enfin, la troisième porte serait l’entrée métropolitaine et se situerait au niveau de la route nationale. Elle se composerait de 3 éléments, une gare du Grand Paris Express regroupant le métro 14, le TVM et le T7 ; de la cité de la gastronomie (musée, centre des congrès, médiathèque, laboratoires, cuisines,…) et d’un observatoire offrant une vue sur l’ensemble du M.I.N. L’ensemble de ces éléments permettrait la création de plus de 2500 emplois.

137


Entrée Professionnelle CRÈCHE :

+ 200

places

CENTRE DE FORMATION :

EMPLOIS

Entrée locale PARC URBAIN :

+ 2 Ha MARCHÉ FORAIN :

EMPLOIS

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Entrée Métropolitaine GARE :

+1

millions

de voyageurs annuel

CITÉ DE LA GASTRONOMIE : EMPLOIS

OBSERVATOIRE :

+ 60m

de haut

139



GARE PONT DE RUNGIS/SENIA


LOGISTIQUE

A86

SOGARIS

N7 PARKING AIR FRANCE

PARKING AIR FRANCE

CENTRE D’ORLY AIR FRANCE

CŒUR D’ORLY

LA SÉNIA : UNE ZONE ULTRA-SPÉCIALISÉE EN LOGISTIQUE

A86

SOGARIS

211

N7

GARE PARKING AIR FRANCE

PARKING AIR FRANCE

Plus de 100 emplois 60 à 100 emplois

CŒUR D’ORLY

AIR FRANCE

20 à 60 emplois 10 à 20 emplois

EMPLOI : UN CONTRASTE ENTRE CŒUR ACTIF ET FRANGES EN DÉCLIN

142

Entrepôt vacant

CENTRE D’ORLY


PONT DE RUNGIS TGV La zone de la Sénia présente plusieurs traits marquants. D’une part, elle est mono-fonctionnelle : les entreprises implantées sur le site sont en grande majorité liées à la logistique. D’autre part, les franges de la zone déclinent sur le plan économique : les entreprises quittent le secteur, des entrepôts sont désaffectés. Comment requalifier la frange Sud de Sénia, secteur le plus durement touché ? Plusieurs leviers permettent une mutation partielle de la zone : l’arrivée de la nouvelle gare du GPE (ligne 14 prolongée jusqu’à l’aéroport) désenclavera la frange Sud (croisement avec le RER C à la station Pont de Rungis). Le site pourrait également accueillir la nouvelle gare TGV de l’aéroport. De plus, la zone jouxte la RN7, axe majeur qui structure plusieurs projets d’envergure (cité de la gastronomie, Cœur d’Orly...). Enfin, le secteur ne subit pas la nuisance du bruit aérien, ce qui permet la réaffectation du foncier à de nouveaux usages (logements, bureaux...). Comment constituer un véritable quartier de gare au Sud de Sénia ? En apportant une certaine mixité fonctionnelle, le projet permettra de répondre à la situation conflictuelle entre tissu résidentiel et activités logistiques. De plus, il favorisera une liaison Est-Ouest entre ville d’Orly et RN7. Les activités logistiques ne seront pas entravées, puisque le projet se concentre principalement sur les terrains vides ; le «cœur actif» de la zone est préservé. Une nouvelle trame viaire est créée, permettant une densification en bureaux et logements de part et d’autre des voies ferrées. Le tissu résidentiel existant (cité-jardin ouvrière) est mis en relation avec le nouveau quartier. Au Nord et au Sud des voies ferrées, deux grandes masses bâties sont constituées, dégageant entre elles un vide qui accueille les grands équipements : la gare ainsi qu’un entrepôt réhabilité (activités de loisir). Un important réseau d’espaces publics est mis en place : il accompagne les édifices importants et encourage les déplacements piétons (mail planté, parvis de la gare, série de passerelles...). L’implantation de l’économie présentielle le long de ces parcours est favorisée. L’hypothèse de l’arrivée du TGV sur le site est retenue, associée au prolongement de l’Orlyval. L’architecture de la nouvelle gare reprend et amplifie les principes d’organisation de la gare actuelle : intermodalité verticale, construction en dalle. En situation de flottement au-dessus des voies ferrées, la gare est un balcon duquel on observe le paysage lointain : au-delà des voies ferrées, on devine la vallée de la Seine. La gare s’étire en longueur jusqu’au parvis, devenant elle-même un espace public.

143


RER C

PARKING SILO

MÉTRO GPE (PROLONGEMENT LIGNE 14)


ORLYVAL

TRAM PARIS / ORLY / PONT DE RUNGIS

LGV / INTERCONNEXION SUD


OUPE 1/200e SUR LA GARE EXISTANTE / UNE DALLE SOULEVÉE AU-DESSUS DES VOIES

OUPE 1/200e SUR LA GARE EN PROJET / ACCÈS À L’ORLYVAL

- 6,50 m

OUPE LONGITUDINALE 1/500e SUR LA GARE EN PROJET / SUPERPOSITION DES MODES DE TRANSPORTS

146


Hall principal

Accès TGV et RER

Accés à l’Orlyval

147



IV.2. LA PLAINE DE MONTJEAN



Afin de traiter de la mutation économique des territoires, deux projets ont été développés autour de la plaine de Montjean. Cette entité représente aujourd’hui l’un des derniers espaces non-bâtis autour de l’aéroport d’Orly. Composée d’une multitude de «parcs» qui font sa richesse, la plaine accueille aujourd’hui des usages et des fonctions variés tant ludiques (bois de Montjean, parc de la colline cacao, terrain d’aéromodélisme,) que productifs (usine de recyclage, pépinières de Paris ou culture céréalière intensive). Aujourd’hui, si la culture intensive crée peu de travail, les pépinières sont un bon exemple d’espaces à la fois générateurs d’emploi et conservant un caractère paysager bénéfique pour la biodiversité. Les deux projet tentent ainsi de s’inscrire dans cette démarche : l’un se situant au Sud de la plaine contre la commune de Wissous et l’aéroport, l’autre au nord de la plaine contre la commune de Rungis et les pépinières de Paris.

151



WISSOUS/PLAINE DE MONTJEAN


Frange du corridor

Quatre « parcs »

154

Programmes et nuisances

Trame piétonne et routière


UNE PLAINE, DES PARCS Le premier projet s’appuie sur deux futurs événements potentiels : la volonté de la commune de Wissous d’agrandir son parc de logements (2500 logements neufs) et la possible extension du pôle tertiaire Orlytech sur les emprises nord-ouest de l’aéroport. Il s’agissait tout d’abord de montrer comment les activités et les logements pouvaient être implantés au coeur ou sur les franges de l’urbanisation actuelle de la commune de Wissous. Dans la zone de bruit, les activités pourraient s’inclure dans un tissus souvent trop peu dense et les logements, le long d’infrastructure, dans des entrepôts vacants... Ces dispositions permettraient de préserver la plaine et de renforcer le tissu urbain déjà présent, favorisant, entre autre, le développement de l’économie présentielle. Dans un second temps, il s’agissait de déterminer un «corridor actif», préservant la fonction «écologique» de la plaine et s’inspirant de la multiplicité de ses parcs.Ainsi, encadré par la densification de la commune et le futur pôle tertiaire, un ensemble de programmes non-bâtis et créateur d’emplois pourrait prendre forme : un centre aéré (moniteurs), un parc sportif (entraîneurs) , des jardins ouvriers (jardiniers, maraîchers) et une place en lien avec le parc de Wissous (vendeurs, serveurs). A la convergence de ces nouveaux parcs, un équipement de «silo-salle de concert», permettrait de gérer le stationnement des véhicules et de profiter de la plaine pour accueillir des événements indifférents aux nuisances sonores de l’aéroport. Ces programmes viseraient à articuler les projets de logements et de bureaux, requalifier l’entrée de ville et mettre en valeur de nouveaux itinéraires piétons et routiers afin de créer du lien entre les grandes entités du territoire.

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156


157


LOGEMENTS COLLECTIFS ET INDIVIDUELS, JARDINS PARTAGÉS

LOGEMENTS COLLECTIFS, MARCHÉ, COMMERCES

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CENTRE DE LOISIRS, PEUPLERAIE

SILO, SALLE DE CONCERT, BAR, BOUTIQUES

TERRAINS ET SALLE DE SPORT, PISCINE

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LA PLAINE DE VERRE


M.I.N. d

TVM

Centre Horticole Ville de Paris

Plaine de verre

Tram 7

Plaine maraÎchère

162


LA PLAINE DE VERRE

Rungis

Cité de la Gastronomie C.C. Belle Epine

Le nord de la plaine de Montjean est dédié au développement d’une agriculture maraîchère favorisant les circuits courts. Proche du MIN de Rungis, de la future cité de la gastronomie et du centre commercial Belle Epine, ce projet s’insère dans un contexte déjà très fortement marqué par le domaine de l’alimentaire. C’est pourquoi il était important de concevoir une seule pièce architecturale réunissant les programmes autour d’une trame et d’un alignement de serre lui conférant une véritable identité. La trame permet d’assurer une grande mutabilité du site et un développement contrôlé des serres vers l’intérieur de la plaine. Les programmes créant de l’emploi s’insèrent directement à l’intérieur de serres afin d’entretenir un lien direct avec les cultures, et sont repartis selon trois orientations représentant les échelles locale, régionale et métropolitaine. C’est l’implantation de ces programmes spécifiques liés directement aux cultures sous serres (des restaurants, des bars, un espace d’exposition, des ateliers, un centre recherche et des AMAP) qui permet d’augmenter considérablement le nombre d’emploi d’un site de production maraichère classique, tout en le rendant attractif pour la population. Par exemple l’atelier de cuisine se fourni en produits frais sous la même serre, et les personnes qui mange au restaurant mange les légumes qui poussent à côté de leur table, ils mangent directement dans la serre. Deux grands axes structures le projet. A la rencontre des trames viaires et agricoles le long de la ville de Rungis sont implantés des jardins partagés, faisant la transition entre la ville et la plaine. Le long du seul axe routier traversant la plaine se trouve la partie logistique du site et les accès voiture. Ce projet développe une certaine forme d’urbanisation de la plaine favorisant l’interdépendance ville campagne. Au total, moins de 10% des surfaces occupées dans le nord de la plaine de Montjean sont imperméabilisées au sol, assurant une pérennité forte au caractère végétal de la plaine.

163


AMAP

Accueil horticole AMAP

Recherche Ateliers

Expositions / dĂŠcouverte

Bar

164

Bar

Bar

Bar


165



IV.3. LA CARELLE



La zone industrielle de la Carelle, à Villeneuvele-Roi est un site industriel historique, avec des darses de la Seine. Elle est située à l'Est de l'aéroport d'Orly. Aujourd'hui, on y trouve principalement des entreprises de construction et un peu de logistique. Au sud, la ZAC des vœux de St Georges est plus orientée vers le secteur tertiaire. La Carelle est dans une position de territoire servant de la métropole, avec un dépôt pétrolier connecté au TRAPIL (l'oléoduc Paris - Le Havre) et des usines de recyclage de dimension régionale. Il s'agit également de l'un des cinq périmètres d'étude de l'EPA Orly-Rungis-Seine-Amont. Le site est soumis à plusieurs risques et contraintes. La zone industrielle est sous un couloir aérien de l'aéroport. Les sols sont pollués par l'activité industrielle et la présence du dépôt pétrolier engendre un périmètre SEVESO. Enfin, par sa proximité avec la Seine et la présence des darses, le site est fortement inondable.

169



LE BAYOU DE LA CARELLE


PARIS

BOIS DE VINCENNES

CHARENTON-LE-PONT IVRY-SUR-SEINE RSA

AO EP

AVENIR GAMBETTA BORDS DE MARNE STATION DE TRAITEMENT DES EAUX

MAISON-ALFORT RSA

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VITRY-SUR-SEINE

ALFORTVILLE

STATION D’ÉPURATION

SEINE ARDOINES LUGO - CHOISY CENTRE

CRÉTEIL

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CHOISY-LE-ROI STATION D’ÉPURATION USINE DES EAUX

VALENTON

EPA ORSA

SA

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SENIA - PONT DE RUNGIS - RN7

CENTRALE DE STÉRILISATION DES EAUX A EPA ORS DE LA VILLE DE PARIS

SECTEUR TRIAGE

VILLENEUVE ST-GEORGES

LA CARELLE VILLENEUVE-LE-ROI AÉROPORT D’ORLY ABLON-SUR-SEINE

CROSNE

ATHISMONS VIGNEUX-SUR-SEINE

JUVISY-SUR-ORGE DRAVEIL

FORÊT DOMANIALE DE NOTRE DAME

172


LE BAYOU DE LA CARELLE

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La situation économique de la zone industrielle est en mutation. Les activités traditionnelles sont globalement en perte de vitesse mais l’activité tertiaire et les éco-industries sont en expansion et génèrent de l’emploi sur le site. Ces éco-industries se sont implantées sur les parcelles polluées en raison du faible coût du foncier. Le tertiaire se développe de façon autonome dans la ZAC.

Maillage D

C

D

Risques technologiques

Face à ces contraintes, le site de la Carelle possède néanmoins un fort potentiel paysager. Les rives des darses sont restées très végétales. Actuellement, elles ne sont pas accessibles à pied. Pour découvrir le caractère singulier du lieu, l’itinéraire navigable est le plus approprié. Le site possède également un espace naturel de 12 hectares, appartenant à la commune de Villeneuvele-Roi.

La stratégie développée considère que la régénération du site de la Carelle doit passer par une phase de désindustrialisation partielle, initiant un processus de dépollution. Un cœur productif est conservé, avec le dépôt pétrolier et les écoindustries, que viendra entourer la forêt. L’unique accès aux darses se fait en connexion directe avec la gare de RER de Villeneuve-le-Roi. Les éco-industries entourent le dépôt pétrolier en se densifiant et viennent ainsi renforcer le cœur productif dans un périmètre restreint et concentrer les nouveaux emplois. Les parcelles industrielles sont progressivement mises en friche et la forêt se développe tout autour des darses. Le caractère ‘sauvage’ des rives est conservé. Des promenades en bateau sont mises en œuvre. Deux projets à l’échelle du site illustrent cette stratégie : l’embarcadère de la Carelle et la Grande Volière du Val-de-Marne. Le premier traite le point d’entrée sur le site, depuis la gare de RER. Un espace public vient articuler cette liaison avec les darses ; il mène à l’embarcadère et donne accès à la passerelle vers l’île. Le second projet entre plus dans une dimension métropolitaine, il s’agit d’une réserve naturelle d’oiseaux. L’île de 8 hectares est recouverte d’une structure légère en maille.

173


174


175


176


177


WORK IN PROCESS

178


EXPOSITION

179


BIBLIOGRAPHIE


Ouvrages Laurent Davezies, La République et ses territoires : la circulation invisible des richesses, Paris, Éd. Du Seuil, 2008. - 110 p. François Bellanger, Raphaël Ménard, Soline Nivet, Catherine Sabbah, Work in process = Nouveaux bureaux, nouveaux usages, Paris, Pavillon de l’Arsenal, 2012. - 285 p. Didier Rebois, Résultats Europan 11, Paris La Défense, 2012, 276 p. Méthode David Mangin, La ville franchisée : formes et structures de la ville contemporaine, Paris, Éd. De La Villette, 2004. - 397 p. Presse Catherine Sabbah , «Les concept buildings, laboratoires de R&D de l’architecture». Les Echos. En ligne. Publié le 11.04.2013. Catherine Sabbah , «La logistique, de plus en plus urbaine». Les Echos. En ligne. Publié le 28.03.2013. «La pépinière de Paris pourrait ouvrir au public». Le Parisien. En ligne. Publié le 21.09.2010. Données Institut d’urbanisme et d’Aménagement en Île-France www.sigr.iau-idf.fr/ Institut National de l’Information Géographique et Forestière www.ign.fr/ Institut National de la Statistique et des Études Économiques www.insee.fr/ Atelier Parisien d’Urbanisme www.apur.org/ Graphisme David Trottin, Jean-Christophe Masson, Usages : analyse subjective et factuelle des usages de l’espace public, tome 1 , Shanghai Paris Bombay, Paris, Éd. French Touch, 2011. - 351 p. Momoyo Kaijima, Junzo Kuroda, Yoshiharu Tsukamoto, Made in Tokyo : guide book, Tokyo, Kajima publishing, 2008. - 190 p.

181


TABLE DES MATIÈRES


Avant-propos

5

Lexiques

11

Sommaire

15

Introduction

17

I. Tout territoire est économique I.1 Habitat I.2 Bureaux I.3 Zones d’activités Bilan

19 21 29 37 47

II. Focus sur le Grand Orly II.1 Les principales zones d’emploi II.2 Et l’économie présentielle ? Bilan

49 53 71 91

III. Mutations III.1 Mutations spontanées III.2 Leviers de mutations Bilan

93 97 111 121

Conclusion

123

IV. La ville en frange IV.1 Long de la RN7 IV.2 Plaine de Montjean IV.3 Carelle

125 129 149 167

Working process/Exposition

179

Bibliographie

183

183


REMERCIEMENTS


Nous n’aurions pu élaborer ces travaux sans la contribution de la région Île-de-France. à travers les Ateliers de Création Urbaine. Nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont soutenus et qui ont contribué à l’élaboration de ce travail collectif et de nos diplômes individuels. David Mangin et Yannick Beltrando, nos enseignants, pour leur précieux conseils et leur engagement. Arié Natan pour son aide. Alain Derey, Amina Sellali et Isabelle Vierget-Rias pour leur soutien et leur patience, ainsi que l’équipe administrative de l’ENSAVT. Chloé, Anne, Laurent et toutes les petites mains qui nous ont apporté une aide précieuse et nous ont soutenus tout au long de cette aventure. L’ensemble des étudiants du master Métropoles, pour la bonne ambiance et les fous rires de ces deux dernières années. ENSAVT 12 avenue Blaise Pascal Champs-sur-Marne 77447 Marne-la-Vallée cedex 2 http://www.marnelavallee.archi.fr/

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