Viêt Nam

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2013


ViĂŞt Nam Jonques et Sampans


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uiné et dévasté par 30 années de combat pour l’indépendance, prisonnier d’un système bureaucratique inapte à le sortir du marasme, le Vietnam semblait abandonné aux ténèbres de l’histoire et de l’actualité. Allait-il sortir un jour de son long silence ? Vaincre la paralysie ? Il avait bien chassé de son sol deux puissantes armées (les Français et les Américains). Et il n’arrivait pas à vaincre la pauvreté. Aujourd’hui, l’huître fermée de l’Asie du Sud-Est s’ouvre au monde extérieur. Le malade se remet à marcher. Un miracle ? Non, une convalescence seulement. Même si la démocratie reste encore un sujet tabou... Le Viêt Nam est un pays splendide dont la silhouette géographique dessine la forme d’un dragon, symbole de force et de bienfaits, en Extrême-Orient. Là, tout n’est que rizières noyées sous le soleil, haies de bambous et chapeaux coniques. Images d’une Asie éternelle, miraculeusement préservée, intacte, simple, rustique même. Un voyage ici, c’est encore une aventure, tant les infrastructures sont parfois réduites au minimum. De la baie d’Ha Long au delta du Mékong, en passant par Hanoï, ville à l’architecture coloniale unique, et Hô Chí Minh-Ville, la grande cité du Sud, ne vous attendez pas à un voyage tranquille si vous cherchez les clichés et la facilité. Le Viêt Nam revient de loin. Pourtant, tout y change actuellement très vite, dans une espèce d’impatience, d’imprudence même, à vouloir rattraper le temps perdu. Le Viêt Nam serait-il à l’aube d’un nouveau destin ? Mieux que ça, il y est déjà plongé.


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Jour 1 Jour 2 Jour 3 Jour 4 Jour 5 Jour 6 Jour 7 Jour 8 Jour 9 Jour 10 Jour 11 Jour 12 Jour 13 Jour 14 Jour 15 Jour 16 Jour 17 Jour 18 Jour 19 Jour 20

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Bruxelles - Hanoï Hanoï Hanoï Hanoï - Ha Long Ha Long Ha Lonh - Hué Hué Hué - Hoï An Hoï An Hoï An Hoï An Hoï An - Da Nang - Siem Reap Angkor Angkor Siem Reap - Saigon Saigon Saigon - Cân Tho Cân tho - Saigon Saigon Saigon - Doha - Bruxelles Infos Pratiques

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Jour 1

Bruxelles - Hanoï

Départ de Bruxelles pour Hanoï, sur vols Qatar Airways (via Doha). Lun,Mer,Ven,Dim 15:15 Brussels (BRU) 23:35 Doha (DOH) QR 942 Non-stop Airbus A330-200 (332) 6:20 Effective 2013 - 02 - 01 through 2013 - 03 - 29 Lun,Mar,Ven,Sam 01:20 Doha (DOH) 14:50 Hanoï (HAN) QR 614 1 - stop Boeing 777-300ER (77W) 8:15 Effective 2012 - 11 - 20 through 2013 - 03 - 30 [P : petit déjeuner / L : déjeuner / D : dîner]

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SONT INCLUS Logement avec petit déjeuner Tour et transferts dans des véhicules avec air conditionné Guide francophone Droits d’entrée pour les sites indiqués Repas tels que mentionnés dans le programme Eaux et serviettes pendant le circuit NE SONT PAS INCLUS Le visa pour le Cambodge (20 $ US par personne) Tours en option (voir supplément) Dépenses personnelles (souvenirs, blanchisserie, etc.) Autres tours et repas que ceux mentionnés dans le programme


Population totale : 87.840.000 Accroissement naturel : 1,0% Densité : 280 habitants/km² Population urbaine : 31,0% Population des principales villes : Hô Chi Minh ville (5.650.000), Hanoï (2.250.000), Haiphong (825.000), Danang (700.000). Origines ethniques : Il y a plus de 54 minorités ethniques dans le pays, mais les Kinh représentent la culture dominante. La plupart des minorités ethniques comme par exemple les Muong, sont proches de l'ethnie des Kinh et se trouvent pour la plupart dans les collines qui recouvrent plus des 2/3 du pays. Les Hoa (chinois ethniques) et les Khmer Krom se trouvent principalement dans les basses terres. Les plus grands groupes de minorités ethniques se trouvent parmi les Hmong, Dao, Tay, Thai et Nung. Langue officielle : Viêtnamien Autres langues parlées : Le français et le chinois sont aussi parlés. Religion : Bouddhistes, 85%, Chrétiens 8%, Autres, 7%.

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Jour 2

02.03.13

Hanoï Hôtel Sunway

Arrivée dans l’après-midi à Hanoï. Accueil et transfert à l’hôtel Sunway. Dîner à l’hôtel.

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Hôtel Sunway Tel. 00 84 4 3971 3888 19 Pham Dinh Ho Street, Hai Ba Trung District, Hanoï

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Jour 3

03.03.13

circuit j&s

Hanoï (p-l-d) Hôtel Sunway

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Visite de la capitale Viêtnamienne

le Lac de l’Epée Restituée, le Temple de la Littérature, le mausolée d’Ho Chi Minh, l’ancien palais du gouverneur, l’opéra, le pont Paul Doumer, la cathédrale St. Joseph, le musée Ethnologique, la pagode Tran Quoc et balade en cyclopousse à travers le vieux quartier.


hanoï

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n 2010, Hanoï célèbre l’anniversaire du millénaire de sa longue histoire. Hanoï est restée authentiquement viêtnamienne bien que forgée par deux cultures, chinoise et française, qui ont apporté leur contribution au physique et au caractère unique de la ville. Hanoï signifie "la ville en deçà du fleuve". Elle s’étend sur la rive occidentale du

fleuve Rouge (Sông Hông), venu des montagnes chinoises du Yunnan. Hanoï est sans doute une des capitales les plus captivantes d’Asie du Sud-Est. Une belle ville à taille humaine, profondément humaine, qui plaira aux trekkeurs urbains.

Le Lac de l‘épée Restituée Le Lac de l‘épée Restituée est sans doute la première image que le mot Hanoï évoque chez les hanoiens habitant loin du pays et la première source d`inspiration des romantiques. Ce « bouquet » de fleurs au cœur de Hanoï doit son nom à une légende selon laquelle le roi s`était vu confier la Loi par la tortue sacrée du lac, alors qu`il y pêchait un jour, une épée dont il s`est servi pendant toute la résistance contre les envahisseurs Ming au 15ème siècle. L`indépendance reconquise, le souverain se promenait un jour en barque dans le lac quand la tortue revint à la surface de l`eau pour réclamer l`épée, que le roi lui restitua sans hésitation. Il changea d`emblée le nom du lac, appelé jusqu`alors « Lac d`émeraude » en raison de la couleur verte de l`eau.

Cette légende suscite des interprétations très diverses. Les uns y voient toute la philosophie du bouddhiste qui veut que tout ait une fin et qu`il faille savoir rendre les choses à qui elles appartiennent. Pour les autres, l`histoire traduit le tempérament pacifique du peuple vietnamien, qui ne prend les armes que lorsqu`il y est forcé. Dressée sur un îlot au milieu du lac, Thap Rua, la tour de la Tortue sert souvent d’emblème à Hanoi. Les bords du lac ombragés d`arbres centenaires connaissent une grande activité dès très tôt le matin, lorsque les habitants viennent y faire la gymnastique. Dans la soirée, il est un des lieux de rendez-vous les plus fréquentés par les amoureux.

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Le Temple de la Littérature Situé face au musée des Beaux-Arts, le Temple de la littérature - également connu sous le nom de Van Mieu - constitue le plus grand édifice du genre à Hanoi. De même, certains diront qu'il est la représentation la plus aboutie de l'architecture vietnamienne traditionnelle. Il fut construit en 1070, à l'initiative de l'empereur Ly Tong, pour vénérer Confucius - philosophe chinois, ayant vécu à l'Antiquité, à l'origine d'une des trois religions principales de Chine et dont la doctrine était fondée sur le perfectionnement moral de l'être humain. Dès son édification, le temple servit de centre intellectuel et spirituel. Tout d'abord réservé à la famille royale et aux grands mandarins, l'école devint accessible au peuple tout entier. Mais le droit d'entrée passait nécessairement par la réussite à un examen, dit difficile, fondé sur le talent, les compétences et l'engagement loyal envers le pouvoir impérial. Mais, lorsque Hanoi fut privée de son titre de capitale au XIXème siècle, cette institution devint le Temple de la Littérature, nom actuel du lieu. Malgré tout, on le considère encore aujourd'hui comme la première université nationale. L'entrée du Temple de la Littérature s'effectue par son extrémité Sud. L'ensemble architectural se compose en réalité d'un temple et de plusieurs bâtiments, le tout s'articulant autour de cinq cours intérieures successives. 12

Après avoir passé la porte Cong Van Mieu Mon -surmontée de dragons- puis traversé une première cour, on franchit la porte Dai Trung avant d'entrer dans une seconde cour remplie de manguiers. C'est alors que l'on se retrouve face à un premier pavillon, celui de Van Khue Gac, construit en 1805 et consacré à la « Constellation de la littérature ». La troisième cour comporte 82 stèles (sur les 117 d'origine), alignées tout autour d'un bassin de forme carrée, connu sous le nom de Thieu Quang (« puits à l'état céleste » en français). Sur ces différentes stèles sont gravés les noms des lauréats des examens des mandarinaux qui avaient lieu une fois tous les trois ans. La quatrième cour renferme un pavillon, Khue Van Cac, édifié en l'honneur du prodige de littérature du même nom. Et, ce n'est finalement que dans la dernière et cinquième cour que se tient le sanctuaire proprement dit, appelé Dai Bai Duong (« Grande Maison des Cérémonies » en français). Surmonté de quarante piliers à l'extérieur, le bâtiment est paré à l'intérieur. Sur le buffet d'autel, entouré de statues de tortues et de grues, sont posés des brûle-parfums et des candélabres. Une représentation statuaire de Confucius ainsi que des statues de quatre de ses disciples complètent ces ornements. Sachez également qu'une exposition permanente de bonsaïs se tient dans le temple.


Mausolée de Hô Chi Minh. Situé à 2 km à l'ouest du lac Hoan Kiem, le mausolée de Hô Chi Minh (Lang Chu Tich Hô Chi Minh) constitue un véritable lieu de pèlerinage en l'honneur du «père de la nation». Il fut construit entre 1973 et 1975, à l'emplacement même où, en 1945, Hô Chi Minh, alors à la tête du parti communiste révolutionnaire, fit son discours de déclaration de l'Indépendance du Vietnam. D'allure massive et géométrique, ce bâtiment ressemble étrangement à celui de Lénine à Moscou. A l'intérieur, se trouve la dépouille embaumée de Hô Chi Minh, mort en 1969. L'embaumement, qui dura près d'un an, fut exécuté par le soviétique Sergai Debrov, et ce dans une grotte, à l'abri des bombardements américains. Par ailleurs, il faut savoir que ce mausolée va à l'encontre des volontés d'Hô Chi Minh. Celui-ci désirait, en effet, être incinéré - car il jugeait que

« la crémation était bonne pour la terre en plus d'être hygiénique » - et que ses cendres soient réparties dans trois urnes placées au sommet de trois collines du pays, une première dans le Nord, une seconde dans le Centre et la dernière au Sud. Quoiqu'il en soit, vous aurez la possibilité d'observer la dépouille d'Hô Chi Minh, installée dans un cercueil vitré, protégé en permanence par deux gardes. A noter : quelques règles sont à respecter lors de votre visite du mausolée. Tout d'abord il faut être vêtu de manière « respectueuse » (bras et jambes couverts). De plus, les appareils photos ainsi que les sacs doivent impérativement être laissés au vestiaire (Ban To Chuc) gratuit, situé au n°8, Hung Vuong (à l'angle de Lê Hong Phong et de Ngoc Ha). Enfin, à l'intérieur du mausolée, vous devrez rester silencieux, ne pas mettre les mains dans vos poches et ne pas vous arrêter devant la dépouille d'Hô Chi Minh.

Hô Chi Minh

Place Ba Dinh Horaires : tous les jours sauf le lundi et le vendredi, de 8h à 11h (10h30 l'été). Fermé du 5 septembre au 10 décembre Entrée gratuite

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l’ancien palais du gouverneur Niché au coeur du quartier dédié à Hô Chi Minh, en plein centre de la capitale viêtnamienne, l'ancien palais du gouverneur d'Indochine, également souvent appelé palais présidentiel, est l'un des bâtiments les plus jolis de l'ensemble. Il s'agit d'un lieu chargé d'histoire, puisqu'il fut pris d'assaut lors de la révolution d'août 1945, mais également parce qu'Hô Chi Minh, conformément au voeu de pauvreté et de modestie qu'il avait

émis, refusa de l'habiter, lui préférant une toute petite maison sur pilotis, à quelques mètres seulement de là. Après la visite du mausolée d'Hô Chi Minh au pas militaire, se promener dans ce vaste parc boisé et autour du lac se révèle bien agréable, tout en découvrant ce palais à l'architecture typiquement coloniale.

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Le pont Paul Doumer Le pont Long Biên, appelé anciennement pont Paul-Doumer permet au Chemin de fer Nord-Sud du Viêt Nam venant de Hô-Chi-Minh-Ville de franchir le fleuve Rouge après la gare de Hanoï et continuer sur la rive gauche du fleuve vers Lào Cai pour ensuite se diriger vers le Yunnan en Chine. Il est de type à pont à poutres en porte-à-faux et a une longueur totale de 1 680 m. Il a été construit à l'époque de l'Indochine française par l'entreprise Daydé & Pillé, société absorbée depuis par le groupe Eiffel, pour un montant de 10,5 million de francs de l'époque. Les travaux, lancés en 1898, se sont achevés le 28 février 1902. Le pont a été mis en service en 1903. À cette époque, il était seulement accessible aux vélos, aux trains et aux piétons. La voie routière, ajoutée en 1923,

n’est plus en usage de nos jours. Il est néanmoins prévu d’y faire passer quatre voies destinées à la circulation automobile, séparées par une voie piétonne centrale en place du chemin de fer. La rapidité de cette construction est exceptionnelle vu l'éloignement géographique de la France et la faiblesse de la sidérurgie locale de l'époque. Ce fut donc une véritable prouesse logistique. Il était alors l’un des quatre plus longs ponts du monde et le plus marquant en Extrême-Orient, un grand symbole de la révolution industrielle imposée en Asie. Il fait partie des très nombreuses structures métalliques construites dans le style Eiffel, que l'on retrouve aussi à Dà Lat. De nos jours, les traces de l’année de la construction et des noms des créateurs sont encore visibles sur la butée du pont. Un certain manque d'entretien et surtout les intenses bombardements qu'il a subis de la part des États-Unis lors de la guerre du Viêt Nam à partir de 1967, s'ils n'ont jamais pu le détruire définitivement, ont sérieusement mis à mal sa structure2,3. Des piles ont été ajoutées pour le consolider. Les Hanoïens y restent très attachés.


L'Opéra de Hanoï L'Opéra de Hanoï est un bâtiment du centre de Hanoï. Il a été édifié par l’administration coloniale française entre 1901 et 1910, sur les plans des architectes Broyer et Harlay, inspiré de l'architecture de l'opéra Garnier de Paris avec 900 sièges. Il est généralement considéré comme un exemple classique de l’architecture coloniale française.

L’Opéra de Hanoi (ou Théâtre municipal) est un symbole du prestige colonial. Les 6 et 7 juin 2006, le groupe de rock français Indochine y donne deux concerts exceptionnels avec l'orchestre national de Hanoï et en présence du vice-premier ministre du Viêt Nam et de l'ambassadeur de France au Viêt Nam.

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Le musée ethnographique Le Musée d’Ethnographie du Viêt Nam est à la fois un centre de recherches et un musée public présentant les groupes ethniques du Viêt Nam. Les missions du Musée sont multiples et recouvrent des domaines telles la recherche scientifique, les collections, la documentation, la conservation, l’exposition et la préservation du patrimoine culturel et historique des différents groupes ethniques présents sur le territoire vietnamien Dans le futur, il est prévu que le Musée accueille des collections et de la documentation sur les cultures et les civilisations d'autres nations du Sud-est asiatique.

Fruit de la collaboration entre chercheurs viêtnamiens et français, a été inaugure le 12 novembre 1997 par Jacques Chirac, lors du sommet de la francophonie. Il a pour objectif principal de témoigner de la richesse ethnique du Vietnam, qui regroupe aujourd'hui 54 peuples différents. En 1999, si la majorité de la population est Viet (67 millions), les autres groupes (11 millions) sont diversement représentés, depuis les Tay au nombre d'un million et demi jusqu'aux 197 membres du peuple O Du.


Pagode Trân Quôc La pagode Trân Quôc située sur l'île du lac de l'Ouest construite au VIe siècle, sous le r ègne de Lý Nam Dê, reconstruite au XVIIe siècle, rénovée en 1815, est la plus ancienne pagode de Hanoï .Elle est considérée comme le centre du bouddhisme de Thang Long dans la Ly et le Tran, et est le lieu sacré des croyants bouddhistes, des visiteurs vietnamiens et des étrangers. Sous le règne de l'empereur Lý Nam Dê (544-548), la pagode construite à l'origine sur les rives du Fleuve Rouge, proche du village de Hoa, se trouve actuellement entre le quartier de Yen Phu, et le quartier de Tran Vu district de Tay Ho aujourd'hui. Le temple nommé successivement Khai Quoc, puis Thai Tong au XVe siècle, a été rebaptisé Tran Quoc au XVIIe siècle par l'empereur Lê Hy Tông. En 1615, les rives du fleuve Rouge instables, présentent un danger pour le temple et les pèlerins, le gouvernement prend la décision de déplacer le temple tout entier sur l’île Kim Ngu située près de la rive est du lac de l'Ouest. On s'y re nd par une passerelle en bois se trouvant entre le lac de l'Ouest et le lacTruc Bach, accès achevé en 1620. La pagode a été reconstruite et agrandie sous le règne de Lê Hy Tông en 1639. La signature gravée Nguyen Xuan Chinh en 1639, confirme la restauration à cette date.

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La pagode Tran Quoc est construite sur la digue Thanh Nien, située sur le plus grand lac d'eau douce d'Hanoï. En 1815, le docteur Pham Quy relate par écrit la restructuration du temple en ruine, travaux commencés en 1813 et terminés en 1815. Derrière la pagode se trouve plusieurs tours relatant la vie des quartiers de Vinh Huru et de Canh Hung (XVIIIe siècle). Le site comporte le grand stupa haut de 15 mètres, composé de 11 étages, érigé à la mémoire du grand dignitaire bouddhiste. Chaque étage à porte cintrée, renferme la statue du Bouddha Amitabha Un grand jardin est aménagé sur le site. Le temple est reconnu en 1989, monument historique de la culture nationale viêtnamienne.

Cathédrale Saint-Joseph Située au coeur d'une petite place, à l'ouest du lac Hoan Kiem, la cathédrale Saint-Joseph (Nha Tho Lon) compte parmi les plus anciens édifices coloniaux de Hanoï. Elle fut construite en 1886 par les Français sous l'épiscopat de Mgr Paul-François Puginier (1835-1892). Sa construction s'acheva en 1886, soit un an après le traité de Tienstan, autorisant la France à prendre le contrôle du Viêt Nam. Edifiée dans un style néo-gothique, elle affiche encore quelques vitraux d'origine. Mais globalement, son état de conservation n'est pas merveilleux. Le quartier de la cathédrale compte parmi les plus appréciés des jeunes gens fortunés de la capitale. Le temps et l'absence de rénovation ont eu raison de l'édifice.


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Jour 4

04.03.13

circuit j&s

Ha Long (p-l-d) Nuit à bord

Journée d’excursion vers Ninh Binh

Merveilleuse balade en sampan à travers les rizières et les magnifiques paysages vers les grottes de Tam Coc. Déjeuner au temple de Thai Vi, visite des temples charmants des dynasties Le et Dinh. Après-midi trajet vers Ha long. Installation à l’hôtel Héritage****

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hanoï HA LONG

NINH BINH

290 km


ninh binh

N

inh Bình est une ville du Viêt Nam, aussi connue sous le nom de «Baie d'Halong terrestre». Centre politique, économique, social et culturel de la province du même nom, elle en est également un centre touristique avec ses nombreux vestiges et de magnifiques paysages comme le mont Non Nuoc, le temple Truong Han Sieu le mont Ky Lan…

Ninh Binh ville est très proche de nombreuses destinations touristiques célèbres de la province de Ninh Binh, comme l’ancienne capitale de Hoa Lu, Tam Côc-Bích Dông, Pagode de Bái Dính, Parc national de Cuc Phuong ou bien Phat Diem. Sur le plan historique, c'est au rocher de Ninh Binh que le lieutenant Bernard de Lattre de Tassigny, 23 ans, fils du Maréchal de France, fut tué le 30 mai 1951. Le rocher fut repris par le 1er Régiment de Tirailleurs Algériens 19

Les grottes de Tam Coc Tam Coc est à 7km au sud-ouest de Ninh Binh dans le village de Van Lam. Tam Coc signifie 3 grottes, dénommées Ca, Hai, Ba. Le seul moyen d’accès est le bateau pour une croisière de 3 heures. Jadis, cette région était recouverte par la mer qui a érodé au cours des siècles les formations de rochers calcaires. Ce lieu est appelé la « baie d'Ha long terrestre ». Du parking de Dong Gung, les visiteurs doivent faire environ 50 mètres à pied

pour accéder au quai Dinh Cac. Des canots à rames les emmèneront tranquillement à la grotte Ca, la plus belle et la plus grande de Ninh Binh avec ses 127m de profondeur. Dès son entrée apparaissent de magnifiques stalactites qui nourrissent depuis longtemps l’imagination des hommes. En sortant de la grotte, les visiteurs pourront apprécier le calme et l’air pur des chaînes de montagne s’élevant au-dessus des rizières. Sérénité et beauté sont telles que personne ne peut rester indifférent à ce lieu.


Temple de Thai Vi à Hoa Lu En 1258, les habitants de Van Lam ont construit le Hanh Cung Vu Lam, littéralement la « résidence du roi ». Il a été construit au XVIIème siècle en suivant la forme du caractère chinois « Nôi công ngoai quôc », devant un étang de jade. Une fois passé la porte droite, on peut apercevoir un clocher en bois de fer de 2 étages, couvert de 8 toitures superposées en forme de chaussures anciennes. Leurs extrémités sont courbées comme le cou de phénix. À l’intérieur se trouve une cloche qui a été fondue en 1689. Dans la Cour d’Honneur se dresse une grande porte à 5 entrées délimitées par 6 colonnes en marbre sculpté représentant les “quatre animaux sacrés”(Dragon, tortue, phénix,...). La pièce centrale abrite une statue de Trân Thanh Tông, un des empereurs de la dynastie Trân. Comme d’habitude, chaque année, le festival de Thai Vi a lieu le 14 mars lunaire. Considéré comme une fête nationale, il est une grande occasion pour le peuple de Ninh Binh et celui du pays de commémorer les empereurs Trân qui ont considérablement contribué à l’essor du village Van Lam.

Les temples charmants des dynasties Le et Dinh 20

Peu après la libération des Viêts du joug chinois, Hoa Lu devint la capitale du royaume sous les dynasties des Dinh et des Le (Xème et XIème siècles). Elle eut une existence éphémère qui prit fin lorsque le siège du pouvoir fut transféré à Thang Long, l'actuelle Hanoï. Le destin de la dynastie des Dinh fut tragique comme en témoigne l'histoire du roi Dinh Tiên Hoang. Il avait réussit par l'épée à rétablir l'unité du royaume ébranlée par des luttes entre 12 grands seigneurs dans les périodes troubles qui suivirent l'indépendance du pays et la mort du libérateur Ngô Quyên. Le roi et le prince héritier furent assassinés par un bonze illuminé (Dô Thich) qui, par une révélation dans son sommeil, se croyait confier le mandat céleste pour être le nouveau souverain du royaume.

Il existe aujourd'hui deux temples à Hoa lu pour commémorer ces deux souverains. On a longtemps supposé que les deux temples étaient construits sur l'emplacement de l'ancien palais royal. En 1998, des archéologues viêtnamiens ont creusé autour du temple de Dinh Tiên Hoang à deux mètres de profondeur, et ont mis à jour des sols dallés et de nombreux objets en céramique. On reconnaît des représentations de monstres qui ornaient probablement les toitures du palais.


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Jour 5

Ha Long (p-l-d) Nuit à bord

Après le petit déjeuner, temps libre. Vers midi, embarquement sur une jonque traditionnelle pour une croisière dans la baie pour y découvrir les fabuleuses falaises aux formes variées. Cette croisière vous emmènera à travers un dédale de 3000 îles verdoyantes aux formes toujours plus étranges. Visite des grottes du Palais Céleste, du Pélican et de la grotte des Merveilles. Dégustation de fruits de mer sur le bateau. 22

05.03.13

circuit j&s


ha long

L

a baie d'Ha Long s’ouvre sur le Golfe du Tonkin sur les villes d'Ha Long et de Cam Pha, ainsi que sur une partie du district de l'île de Van Don. La baie s'étend sur une superficie totale de 1 553 km2 et va jusqu’à l’'île de Cat Ba au sud-est. Ses eaux émeraude abrite non moins de 1.969 îles, dont seulement 989 sont baptisées. Deux catégories d'îles ont été répertoriées: les îles de calcaire et de schiste. Leur formation remonterait à 250 ou 280 millions d'années. Des grottes et des cavernes dorment tranquillement sur ces îles enchanteresses. L’ensemble de ce paysage d’eau et de pierre donne un spectacle à couper le souffle. La baie d'Ha Long est d’ailleurs reconnue comme Patrimoine de l’humanité par l’UNESCO depuis 1994. Une croisière sur la baie donne au visiteur la curieuse impression qu'il se tient devant un monde légendaire, figé dans l'immobilité de la

pierre. Les formes de ces pains de sucre surgissant des flots, s'apparentent curieusement à des formes humaines ou animales. Suivant l'angle de vue et la lumière, des formes fascinantes se détachent des nombreux îlots.

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La grotte du palais céleste

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Cette grotte découverte récemment est célèbre pour sa beauté. Elle est située dans le sud-ouest de la baie d'Ha Long, à 4 km du quai des bateaux d’excursions touristiques. Elle se trouve dans une rangée d’îles qui ressemblent à un trône abritant deux magnifiques grottes. La grotte est un peu difficile d’accès et le chemin y menant passe dans une forêt touffue. Après avoir franchi une entrée étroite, la grotte s'ouvre sur un espace de 130 m de longueur. Selon la légende, une belle jeune fille nommée May (Nuage) conquit le cœur du Prince Dragon, et leur somptueux mariage eut lieu au beau milieu de la grotte, pendant sept jours et sept nuits. De petits dragons volaient entre les stalactites et les stalagmites, les éléphants dansaient, les serpents s'enroulaient autour des arbres de pierre et, au-dessus de l'île, les aigles déployaient leurs larges ailes dans l'immensité du ciel. L'atmosphère animée de ce mariage auquel assistèrent les génies de l'étoile du nord et du sud paraît s’être fossilisée sur les murs de la grotte. Au centre, 4 piliers sculptés par les éléments supportent le "toit du paradis". De la base au sommet, ces piliers semblent être sculptés de

scènes vivantes: oiseaux, poissons, et scènes de la vie quotidienne. Sur les murs, une fresque naturelle offre le spectacle des groupes de fées qui dansent et chantent en l’honneur du mariage. Le vent résonnant dans les entrailles de la terre rappelle les sons rythmés des fêtes villageoises, tandis que la voûte immense et les stalactites bleutées plongent le visiteur dans un monde féerique. Dans la dernière salle de la grotte, un ruisseau naturel s’écoule doucement toute l’année. Il y a aussi 3 petits étangs d'eau claire et limpide. Un sentier étroit trouve son chemin hors de la grotte.

La grotte du Pélican (Hang Bo Nau) Cette grotte, qui couvre une superficie de 200 m2, a la forme d'une mâchoire de grenouille. La base est large, sans relief et peu profonde; plusieurs stalactites et stalagmites ornent les parois. À l'entrée, trois sculptures naturelles s'apparentent à deux bonzes jouant aux échecs, avec un troisième qui les observe. La grotte du Pélican donne sur le sud, et l’on sent des courants d’air frais. On peut entendre le bruit des vagues qui frappent les falaises.


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Jour 6

06.03.13

Ha Long - Hanoï - Hué Hôtel Huang Giang

circuit j&s

(p-l-d)

Après le petit déjeuner, poursuite de la croisière. Après-midi, débarquement puis retour à Hanoï, avec en cours de route la visite de Bac Ninh, situé à 30 km de la ville. Dans l’après-midi, transfert à l’aéroport et vol pour Hué. Installation et dîner à l’hôtel Huang Giang****. hanoï - hué

bac ninh

154 km

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hanoï

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bac ninh

L

a province de Bac Ninh se trouve à quelques dizaines de kilomètres au Nord de Hanoï. On la traverse pour aller à la baie d’Ha Long. C’est une région de campagne typique du Delta du Fleuve Rouge avec de gros villages entourés de champs de riz à perte de vue. La province est connue au Viêt Nam grâce notamment aux chants de Quan Ho qui y prennent l’origine et qui sont désormais inscrits au patrimoine culturel mondial. La fête LIM, qui a lieu au début de l’année lunaire, est une occasion annuelle pour assister à des spectacles de chant de Quan Ho, spectacles qui ont lieu le plus souvent sur les surfaces des étangs. Bac Ninh ne constitue pas en elle – même une destination touristique. Quelques villages artisanaux et pagodes méritent néanmoins un petit stop, lorsque vous avez du temps : le village d’estampes traditionnelles de Dong Ho, le village de poterie de Phu Lang, la pagode de But Thap avec une architecture originale, la pagode de Dau petite mais authentique ou encore la maison communale de Dinh Bang considérée comme l’une des plus grandes et des plus typiques du Viêt Nam.

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Hôtel Huong Giang 51 Le Loi Street, Hué Berges et rivières parfumées

S

itué au bord de la rivière des parfums (exiger une chambre du côté de la rivière), dans le quartier des hôtels, il est proche de la cité impériale. L'hôtel est équipé d'un restaurant de bonne qualité (piano avec chanteuse le soir) avec vue sur la rivière, d'un simili casino chambres sont spacieuses, climatisées avec des lits immenses, et la TV avec chaînes internationales. Aux abords de l'hôtel une multitude de transporteurs (voiture, moto,...) vous proposent leurs services pour aller à la cité impériale, mais on trouve aussi un petit théâtre de marionnettes sur l'eau, ainsi que le port fluvial qui permet de prendre des bateaux pour naviguer sur la rivière et se rendre vers divers lieux touristiques (par ailleurs spectacles nocturnes le soir sur les bateaux: folklorique, dépaysant et poétique!) Un des très bons souvenirs du Vietnam.

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Jour 7

07.03.13

circuit j&s

Hué (p-l-d) Nuit à Bord

Croisière en bateau sur la rivière des parfums pour visiter la pagode de la Vieille Dame Céleste avec sa célèbre tour octogonale dominant la rivière, les tombeaux Minh Mang, Tu Duc dans un site enchanteur planté de pins et parsemé d’étangs, puis, la Citadelle et l’ancienne Cité Impériale, avec sa célèbre Cité Pourpre Interdite et le palais de la plus haute Harmonie. Déjeuner pendant les visites. Après le dîner, spectacle musical avec célébration des lanternes flottantes.

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H 30

ué est l'ancienne capitale impériale du Viêt Nam (1802-1945). Elle est située au centre du pays, juste au sud du fameux 17e parallèle, non loin de la mer. Le fleuve Sông Huong (rivière des Parfums) la traverse et sépare la vieille ville au nord de la cité moderne au sud. Hué est aujourd'hui la capitale de la province de Thua Thiên et vit essentiellement de la pêche et du tourisme. Sa population est d'environ 340 000 habitants. Elle est desservie par l'aéroport international de Phú Bài et la gare de Hué. Le fait qu'elle ait été capitale impériale du Viêt Nam, l'aristocratique culture de la cour mandarinale, la finesse de sa poésie et son agilité intellectuelle donnent à Hué un caractère particulier.

Histoire Capitale des Nguyên, les seigneurs du Sud, au XVIe siècle, Hué devient la capitale du Viêt Nam tout entier après sa réunification par Gia Long

La rivière des Parfums (en viêtnamien : sông Huong) est un fleuve côtier du Viêt Nam, long d'une trentaine de kilomètres qui traverse Hué avant de se jeter en mer de Chine méridionale dans la lagune de Tam Giang. Elle fut ainsi nommée car en automne, les fleurs des arbres fruitiers qui tombent dans la rivière embaument ensuite la ville de Hué.

en 1802. La Cité impériale de Hué se bâtit tout au long du XIXe siècle. Devenue la résidence impériale et le siège de la cour, Hué acquiert un grand prestige et un grand raffinement qui se traduisent notamment dans la musique et dans la cuisine. La cité interdite est partiellement détruite en 1885, puis en 1947. Sous la colonisation française, Hué devient la capitale de l'Annam, l'une des subdivisions de l'Indochine française. La monarchie est maintenue mais passe sous tutelle. Les Français encouragent alors le développement architectural de la ville, gardant à Hué son statut de ville impériale jusqu'en 1945, date de l'abdication de l'empereur Bâo Dâi. Le 29 janvier 1968 dans le cadre de l'offensive du Têt les Nord-Vietnamiens attaquèrent la ville. Après avoir massacré plus de deux mille cinq cents habitants de ceux considérés comme l'« élite », ils tentèrent un assaut sur le camp retranché qui échoua. Les forces de l'armée populaire vietnamienne ne reprendront la ville que le 25 mars 1975 lors de l'offensive de Tay Nguyen contre l'armée sudiste de Thiêu.


La Pagode Thien Mu La Pagode Thien Mu est un des bâtiments les plus symboliques de Hué voire du Viêt Nam tout entier. Fondée sur les restes d’un ancien temple Cham en 1601 par le seigneur du coin après qu’il a entendu parler de la prédiction d’une vieille femme concernant cet emplacement, elle fut ensuite maintes fois restaurée avant de prendre sa forme actuelle à la moitié du XIXe siècle. Deux éléments subsistent néanmoins de ses formes antérieures et vous les découvrirez dès vos premiers pas sur le site. À droite se trouve une stèle de

1715 posée sur une grosse tortue de marbre, à gauche une lourde cloche de 1710 que l’on peut entendre sonner, parait-il, à plus de 10 km à la ronde. Entre ses deux pavillons, on découvre la fameuse pagode de 21 mètres de haut dont les sept étages symbolisent les réincarnations de Bouddha, sept états de grâce qui se terminent par le Nirvana. Ce type de pagode à étages n’est pas le plus répandu au Viêt Nam, en effet ici on appelle souvent pagode, ce qu’ailleurs on appelle tout simplement temple. Habituellement, les viêtnamiens considèrent la pagode comme un lieu de prière et le temple comme un lieu de culte à la gloire d’un personnage histoire. En Asie plus généralement, la différence entre un temple et une pagode tient au fait que le premier est ouvert à tous tandis que la seconde, qui renferme des reliques, reste fermée aux visiteurs. C’est donc le cas ici, une grille octogonale empêche les visiteurs d’approcher de la pagode, elle-même fermée à clé. On en fait donc le tour avant de se retrouver dans une cour qui mène au véritable sanctuaire où sont conservées plusieurs pièces intéressantes comme les trois statues de bouddha en cuivre brillant (le bouddha du passé, le bouddha historique et le bouddha du futur), un gong de cuivre de la fin du XVIIe et un panneau laqué d’or de 1714 et où se déroulent les prières.

En effet, dans un des pavillons qui bordent la cour (le premier sur la gauche en arrivant, avant les différents locaux dédiés à la vie des moines), se trouve la fameuse Austin qui servit au bonze Thich Quang Duc pour se rendre à Saigon en 1963 afin de s’immoler publiquement pour protester contre la politique antibouddhiste de Ngo Dinh Diem, le président sud-viêtnamien de l’époque. Celui-ci, catholique et anticommuniste, choisit le camp occidental, interdit les partis d’opposition, fait fermer les monastères et enfermer les moines donnant ainsi naissance à de nombreuses vocations communistes et provoquant un soulèvement général ponctué d’immolations dont les images restent gravées dans les esprits. Celle de Thich Quang Duc, relayée dans le monde entier, est la plus connue. Vous connaissez forcément la photographie affichée derrière l’Austin même si vous n’étiez pas né dans les années 60. Un pan de l’Histoire viêtnamienne (qui se conclura d’ailleurs par l’assassinat de Diem) se révèle ainsi aux visiteurs de la pagode. À l’heure d’aller admirer le coucher du soleil sur la rivière des Parfums depuis la balustrade, on reste pensif en se remémorant cette époque où tous les regards étaient tournés vers le Vietnam et où les mouvements de révolte dont il était le théâtre allaient bientôt donner lieu à un des conflits les plus dramatiques de la seconde moitié du XXe siècle.

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Le tombeau de Minh Mang Le tombeau est situé à l’extérieur, sur le mont Cam Ke, à 12 km de Hué, sur la rive ouest de la rivière des Parfums. En avril 1840, le roi Minh Mang changea le nom du mont Cam Ke en mont Hieu Son et donna au futur tombeau le nom de Hieu Lang. Sa construction commença en septembre 1840. En janvier 1841, le roi Minh Mang fut emporté par la maladie et son successeur, Thien Tri, poursuivit cette œuvre. En août 1841, le cadavre du roi Minh Mang fut enseveli à Buu Thanh, mais la construction du tombeau ne fut totalement achevée qu’en 1843.

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Le tombeau du roi Minh Mang est un ensemble architectural comptant 40 monument (palais, pavillons, temples, etc.) disposés symétriquement sur un axe allant de la Porte Dai Hong (à l'extérieur) jusqu'au pied du mur d’enceinte La Thanh, derrière le tombeau royal. Les monuments sont disposés sur 3 grands axes parallèles, avec l'allée Than Dao au centre ¬ La grande Porte Dai Hong Mon: C’est la porte d'entrée principale du tombeau. Elle comprend 3 entrées et 24 toits merveilleusement décorés. La porte principale n’a été ouverte qu’une seule fois, pour laisser passer le cercueil royal. Depuis, elle est restée définitivement close. Pour entrer et sortir, on doit passer par les deux portes latérales. ¬ Le pavillon de la Stèle: En passant par la Grande Porte, on voit deux

rangées de statues en pierre représentant des mandarins, des éléphants et des chevaux. Situé sur la colline Phung Than Son, le temple renferme la stèle Thanh Duc Than Cong, sur laquelle, le roi Thien Tri a fait inscrire la biographie et les mérites de Minh Mang, son père. ¬ Le temple du Culte du roi: On passe ensuite dans la cour à 4 niveaux. Il y a d’abord la porte Hieu Duc, puis le temple Sung An qui renferme les tablettes de culte du roi et de la reine Ta Thien Nhan. La porte Hoang Thach termine la zone de culte, entourée de fleurs odoriférantes ¬ Le pavillon Minh Lau (de la Lumière): On passe les trois ponts, Trung Dao (au milieu), Ta Phu (à gauche), Huu Bat (à droite) sur le lac Truong Minh pour arriver au pavillon Minh Lau à flanc du mont Tam Dai Son. Le monument de forme carrée comprend un étage surmonté d’un toit octogonal. De chaque côté se trouvent deux grandes colonnes en pierre installées sur les collines Binh Son et Thanh Son. Derrière le pavillon, deux jardins esquissent la forme du caractère Tho (longévité), symétriquement étendus de part et d’autre de l’allée Than Dao. ¬ Buu Thanh (l’enceinte du tombeau): Le lac Tan Nguyet, en forme de croissant de lune, épouse les contours de l’enceinte Buu Thanh. Traversant les ponts de l’Intelligence et de la Droiture, enjambant, le lac Tan Nguyet, il faut ensuite gravir 333 marches de pierre, pour arriver à la tombe funéraire du roi contre de la colline Khai Trach Son. ¬ Le tombeau royal de Minh Mang, le pavillon de la Stèle, le temple Sung An et l'Étage Minh Lau et leurs 60 tableaux sculptés forment une véritable anthologie de poèmes choisis du XIXe siècle. Doté d’une architecture symétrique majestueuse, le tombeau de Minh Mang est un modèle d’harmonie avec la nature.


La Citadelle et l’ancienne Cité Impériale L'ancienne cité impériale se situe dans l'enceinte de la Citadelle Royale Construite au bord de la Rivière des Parfums à partir de 1805, celle-ci est entourée de larges douves qui délimitent sensiblement un carré sur un périmètre de plus de 10 km ainsi que de murs de 6 m de haut sur un périmètre de 2,5 km. La largeur des murs atteint par endroit 20 m. La citadelle est accessible par 10 portes fortifiées, chacune munie d'un pont. À l'intérieur de l'enceinte constituée par la citadelle, se trouve les deux ensembles de la Ville Impériale et de la Cité Pourpre Interdite, séparée par sept barrières. Le site a souffert de l'attaque de 1968 et a perdu plusieurs bâtiments. C'est essentiellement la Cité Pourpre Interdite, c'est-à-dire les bâtiments où vivait l'empereur et sa famille, qui a été anéantie. On y trouve la porte Ngo Môn (Porte du Midi) percée de 5 entrées, où l'empereur faisait part de ses décisions ; le Palais de la Suprême Harmonie, salle du trône aux 100 colonnes laquées de pourpre et jaune; et le Musée Impérial qui abrite les vêtements royaux, des meubles et de la porcelaine. Le tout se situe dans un parc. La Cité Pourpre Interdite regroupe également de nombreux pavillons et palais reliés par de nombreuses longues galeries, ainsi que le Théâtre Royal où sont encore donnés aujourd'hui des spectacles de la musique

traditionnelle de la Cour de Hué reconnue comme Patrimoine Culturel Immatériel du Monde en 2003. Depuis 1993, cet ensemble de monuments est classé patrimoine mondial de l'Unesco. Hué est l’ancienne capitale impériale du Vietnam, titre qu'elle acquit en 1802 lors de la réunification du pays par Gia Long. Elle ne fut déchue de ce titre que lors de l'abdication du dernier empereur en 1945. C'est une ville plutôt calme, et le calme aide à prendre son temps pour la visite des lieux. ça nous change d'Hanoi ... Hué est entourée d'un rempart "à la Vauban" avec fossés, canaux et bastions. Ce style "à la Vauban" est dû à la présence française lors de son édification.

La tour du drapeau

Une des porte-enceinte de la citadelle, après le pont Phu Xuan

Un peu avant l'entrée de la cité impériale on trouve neuf canons sacrés. Ces canons n'ont jamais été utilisés et sont les défenseurs symboliques de la cité. • •

A gauche de l'entrée, cinq canons symbolisent les 5 éléments: métal, bois, eau, terre et feu. A droite de l'entrée, quatre canons symbolisent les 4 saisons

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On entre dans la cité impériale via la porte du midi. Elle a été construite en 1834. C'est par cette porte que l'on commence la visite de la cité impériale pour atteindre un tout petit peu plus loin les différents bâtiments constituant la résidence de l'empereur (la cité pourpre). La porte du midi est percée de 5 entrées parmi laquelle la porte du milieu exclusivement réservée à l'empereur. Les portes adjacentes étaient réservées aux mandarins civils et militaires, et les portes latérales pour les soldats, les chevaux et les éléphants. Le belvédère (ou tribune) de la porte du midi permettait à l'empereur d'informer les dignitaires des décisions prises ou de promulguer les lois. Elle servait aussi de tribune pour les grandes cérémonies et les défilés militaires.

Partie gauche du belvédère, avec le tambour

34 La cloche du belvedere les dragons entrelacés

Les voraces poissons rouges

Depuis la porte du midi, nous pouvons apercevoir le palais de la suprême harmonie (Dine Thaï Hoa) ou palais de la concorde absolue. Il s'agit de l'entrée de la cité interdite dans laquelle on pénètre en franchissant le pont d'or dont les bassins sont emplis de voraces poissons rouges.


A la sortie de la salle du trône, on pénètre dans la cité pourpre interdite. En entrant dans la cour impériale, c'est le sceau impérial qui nous accueille.

la cité pourpre inerdite

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La cité pourpre interdite formait une enclave au cœur de la cité impériale et était le domaine réservé de la famille impériale. La cité interdite renfermait également les bâtiments réservés aux proches de

l'empereur dont ses 500 épouses et concubines. Notre guide nous fera savoir que les nombreux enfants des épouses et concubines sont tous élevés par la reine. Rôle ingrat ...

Au premier plan, nous pouvons apercevoir une des vasques en bronze du XVIIème siècle. Ces vasques symbolisent le succès, le pouvoir et les vœux de longévité pour la dynastie des Nguyen. Un rôle moins envieux leur était également donné. Remplie d'huile bouillante, elle servait à punir les mandarins ayant fauté.


le pavillon de lecture

Le pavillon de lecture de l'empereur a été construit sous le règne de Thieu Tri (1841-1847). La cité interdite ne pouvait accueillir que des eunuques qui n'étaient pas une menace pour la vertu des concubines royales. La construction de la cité commença en 1804 et se termina en

1833 sous le règne du fondateur de la dynastie des Nguyen (Gia Long). La cité interdite fut partiellement détruite en 1885, puis par un immense incendie en 1947. L'Unesco travaille actuellement à sa restauration. Parmi cette restauration, on peut voir les pavillons de l'est et de l'ouest.

la cite inerdite

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La bibliothèque impériale

Le quartier est de la cité pourpre interdite


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Jour 8

08.03.13

circuit j&s

Hué - Da Nang - Hôi An (p-l-d) Hôtel Hôi An Beach Resort****

Suite de la visite, puis, départ pour Da Nang. Visite du Musée d’Art Cham. Continuation vers Hôi An via le Col des Nuages, une route panoramique. A l’arrivée à Hôi An, découverte de cette charmante petite cité, avec ses demeures en bois chinoises et japonaises, son pont japonais, ses marches typiques au bord du fleuve et ses temples au charme provincial.

135 km col des nuages Da nang hoï an

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Col de Hai Vân La route transviêtnamienne s'étire de Lang Son jusqu'à Ca Mau. À mi-parcours, elle franchit un site naturel du Centre de toute beauté: le Col des Nuages (Hai Vân). Il se situe sur le trajet entre Hué et Danang. C’est un des beaux sites du Viêt Nam. La route sinueuse à flanc de montagne donne de magnifiques panoramas sur la baie, où de petites voiles blanches tanguent sur la mer d’un bleu d’azur. Le col est souvent entouré d’un brouillard épais et de nuages qui créent un effet surréel. Cet endroit à la beauté magique est une source d’inspiration inépuisable pour les hommes de lettres et les poètes.

Le Col des Nuages (en viêtnamien : Dèo Hai Vân) est un col au Centre du Viêt Nam. Le col non seulement fait la frontière naturelle entre la province de Thua Thien-Hueet la ville de Da Nang mais aussi marque la différence de l'accent de leur population. Il fait 21km de long. Avant la mise en place du tunnel de Hai Van en 2005, il représentait un important goulet d'étranglement routier. Au sommet de la montagne, il y a une porte (Hai Van Quan) sur laquelle sont gravés les mots « La première porte du Viêt Nam ».

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da nang

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a Nang, appelée Tourane pendant la colonisation française, est une ville du centre Viêt Nam, à proximité de Hué, sur l'estuaire du fleuve Han. Elle compte 728 000 habitants (en 2001) pour 1 250 km². Elle est desservie par l'aéroport international Da Nang et la gare de Da Nang. C'est un port facile d'accès et bien abrité, qui occupe une place importante dans les routes commerciales du Pacifique.

Da Nang est le centre du commerce, de l'éducation et des transports du Viêt Nam central. Située dans une plaine littorale au pied des montagnes, au fond d’une baie protégée des vents, c'est une ville moderne. Aussi active que Hô Chí Minh-Ville, Da Nang, 3e ville du Viêt Nam, connaît un boom économique symbolisé par ses nombreux (et récents) gratte-ciel. Le centre-ville est animé avec ses rues et leurs nombreux petits cafés. Et puis, surtout, il y a le remarquable musée Cham.

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Histoire En août 1858, les troupes françaises débarquèrent sur ordre de Napoléon III, pour commencer l'occupation coloniale de la région. Comme pour une concession, la région a été rebaptisée Tourane (translittération en français de Cua Han, embouchure de la rivière Han). Elle vint à être considérée comme une des cinq plus grandes villes de l'Indochine, entre Hanoï, Saigon, Cholon et Haiphong. Pendant la guerre du Viêt Nam, la ville fut le siège d'une base aérienne importante utilisée tant par les Viêtnamiens du Sud que par les forces aériennes des États-Unis. La population a augmenté ensuite jusqu'à plus de 1 million d'habitants. Les réfugiés de la ville de Hué ont contribué à la hausse aux lendemains de Hué en 1968.

La 21e d'infanterie «Gimlet» et la 196e brigade d'infanterie légère se sont regroupées le 15 février 1969 pour former la 23ème division d'infanterie (Americal). L'une des missions de cette division était d'aider à mener des opérations offensives pour assurer la sécurité de la base de Chu Lai. Le 11 août 1972, avec la désescalade de la guerre du Viêt Nam, les Vrilles (Gimlet) est devenue la dernière unité de combat à résister face aux forces communistes. Plus tard, les Vrilles est la dernière unité à quitter le pays.


Le Musée d'Art cham à Da Nang Il fut créé en 1919, à l’initiative de l’Ecole Française d’Extrême-Orient, afin de rassembler les sculptures découvertes sur les sites archéologiques des alentours, My Son, Tra Kieu, Binh Dinh et Khuong My. Ce musée expose des œuvres que l’on attribue aux Chams, ethnie originaire de l’Inde qui, à partir du IIème siècle après JC, s’installa dans les plaines centrales du Vietnam. Ce peuple y développa des sculptures très raffinées inspirées du panthéisme hindou.

Le musée se divise en quatre espaces principaux agrémentés de couloirs, de galeries et d'un pavillon : Salles My Son, Tra Kieu, Dong Duong, Thap Mam, pavillon Quang Nam, Galerie Quang Tri, Quang Ngai, Quang Binh et Binh Dinh. A l’origine, il présentait plus de 300 pièces datant du VIIe au XVe siècle. Malheureusement, dans les années 1980, plusieurs de ces sculptures furent volées. Aujourd'hui il reste 294 pièces d'une grande qualité artistique. Ces œuvres - des statues et reliefs en grès représentent l’évolution de l’Art cham au fil des siècles, et principalement entre le VIIème et le XVème siècle.

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Hoï An Beach Resort 1 Cua Dai Street, Hoï An Dîner et nuit à l’hôtel.

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iché entre la plage Cua Dai et le fleuve De Vong, le complexe Hoï An Beach dispose de 2 piscines extérieures. Il dispose d'une connexion Wi-Fi gratuite et propose un service de navette (aller-retour) vers la vieille ville d'Hoï An. Les chambres du complexe Hoï An sont dotées d'un balcon privé donnant sur le jardin, le fleuve ou la mer. Toutes les chambres sont équipées d'une télévision, d'un coffre-fort et d'un plateau/bouilloire. Les cours de cuisine locale proposés commencent par une visite guidée du marché de Hoï An, où vous vous rendrez en bateau. Le spa ZEN propose des

massages viêtnamiens. Les autres activités auxquelles vous pourrez vous adonner comprennent le billard ou le sport, dans la salle de remise en forme. Le restaurant Cua Dai vous propose de déguster vos repas à l'intérieur ou sur le balcon surplombant le fleuve. Vous pourrez savourer des collations et des rafraîchissements au bar de la piscine et au bar Sands, en bord de plage. Le complexe Hoï An Beach se trouve à 45 minutes de route de l'aéroport international de Danang et à 4 km du centre-ville de Hoï An. Une navette aéroport est disponible moyennant un supplément.


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Jour 9

09.03.13

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Hoï An - My Son - Hoï An (p-l-d) Hôtel Hoï An Beach Resort**** Départ vers My Son, considéré comme le plus important site archéologique du Royaume Champa, et repris par l’Unesco au patrimoine Mondial de l’humanité. à 10km de la côte, My Son est un sanctuaire constitué d’un ensemble de temples tours en briques dont l’architecture et les motifs sculptés relèvent d’une influence hindoue. Le site aurait subi des pillages, mais dans des proportions moindres qu’à Angkor. Retour à Hoï An. Après-midi libre pour profiter de la plage ou de la découverte de cette charmante ville.

Muong Khuong

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135 km

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hoï an

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oï An est une ville du Viêt Nam, située dans la province de Quang Nam, à trente kilomètres au sud de Da Nang, sur la rivière Thu Bôn. Elle compte environ 120 000 habitants. La vieille ville de Hoï An est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO le 4 décembre 1999. Hoï An était une ville prospère, située sur les routes maritimes du commerce de la soie. Elle connut une expansion à partir du XVe siècle, les riches marchands y installèrent des comptoirs et construisirent de grandes et solides maisons en bois.

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Suite à l'ensablement de la rivière, l'activité du port a décliné au profit de celui de Da Nang. Il n'est plus fréquenté que par des sampans. Divers styles architecturaux se retrouvent à Hoï An: chinois, japonais, français. Huit cent quarante-quatre bâtiments sont répertoriés pour leur intérêt historique et architectural. Certaines toitures sont recouvertes de milliers de tuiles concaves et convexes, de style yin et yang. Ce symbole se retrouve également sur les portes des maisons et protège ainsi ses habitants.

L'un des monuments les plus intéressants est le pont-pagode japonais,

un pont couvert construit en 1593 pour relier les quartiers habités par les communautés chinoises et japonaises. Chaque extrémité est gardée par un couple de statues, figurant des chiens d'un côté et des singes de l'autre. De nombreuses maisons sont construites dans un bois noir et très dur, le jaquier. Les maisons aux façades colorées de jaune et aux volets turquoise qui se reflètent dans la rivière, le trafic des sampans, son marché riche aux mille produits, parfums et saveurs sont autant d'images typiques de la ville. Au petit matin, les pêcheurs amènent leur prises nocturnes au très pittoresque marché aux poissons.


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Jour 10-11

08.03.13

Hoï Han Hôtel Hoï An Beach Resort****

Hoï An est le paradis des amoureux du shopping. En 24h, faites vos chaussures et vêtements sur mesure. Des touristes du monde entier s'y rendent pour refaire toute leur garde robe. Pour moins de 50 euros, repartez avec une paire de bottes en cuir véritable. Pour moins de 70 euros, faites vous le costume de vos rêves. Le tout, sur mesure! Friendly Shop

18 Tran Phu Street, Hoï An city (city center) En 12h, Friendly Shop vous promet la paire de chaussures de vos rêves. Vous choisissez la matière, la couleur parmi des échantillons, les vendeuses prennent vos mesures et vous reprenez vos chaussures le lendemain

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Jour 12

12.03.13

circuit j&s

Hoï Han - Da Nang - Siem Reap Sokha Angkor Resort

Extension à Angkor La Féerie de pierre d’Angkor 4 jours / 3 nuits au départ de Da Nang

da nang - siem reap extension angkor

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30 KM DA NANG hoï an

thaïlande

SIEM ReaP

DA NANG

laos

cambodge

VIêTNAM


siem reap Arrivée à l’aéroport international de Siem Reap, accueil et transfert à l’hôtel. Cocktail de bienvenue offert pendant le check-in.

Sokha Angkor Resort

AEROPORT

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Sokha Angkor Resort National Road No 6, Sivatha Street Junction Siem Rap. Cambodge. 1km from Old Market and Pub Street. Dîner et nuit à l’hôtel.


Jour 13

14.03.13

EXTENSION ANGKOR

Angkor (p-l-d) Sokha Angkor Resort Petit déjeuner à l’hôtel.

ses épaules et de longues jupes ou pantalons couvrant les jambes (pas de shorts, de mini-jupes)

Le matin, départ pour visiter Kbal Spean qui signifie littéralement « la tête de la rivière”. C’est une des rivières aux 1000 Lingas faits de lingas sculptés sur le lit rocheux de la rivière Siem Reap. La croyance dit que les lingas fertilisent spirituellement les eaux qui remplissent le Baray Oriental et irriguent les champs de riz.

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Au retour du temple de Banteay Srey, arrêt dans un village pour déguster une boisson fraîche à la noix de coco et observer les villageois récolter le sucre de palme et travailler dans un champ de riz (en fonction de la saison).

Continuation avec un petit circuit pour découvrir: Prasat Kravan, Banteay Kdei et le lac artificiel de Srah Srang, Pique-nique sur le site Ta Keo et Ta Prohm, datant de 1186 et entièrement recouEnsuite visite du temple de Banteay Srei, le célèbre tem- vert par la jungle. ple rose des femmes ainsi surnommé du fait de la couleur rose de ses briques et considéré comme un tribut à la Dîner dans un restaurant local. beauté des femmes. Note: Pendant la visite du temple de Banteay Srey, le Nuit à l’hôtel. visiteur doit porter des vêtements qui couvrent ses bras,

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Kbal Spean "La rivière aux milles Lingas"

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bal Spean est un site archéologique d'Angkor, bien connu pour son spectaculaire lit de rivière sculpté, enfoncé dans la jungle au nord-est d'Angkor sur le plateau du Phnom Kulen. Son nom signifie «La tête de pont», en référence à la passerelle de roche naturelle du site enjambant un cours d'eau. Les lingas (ou lingam) ont été minutieusement sculptés dans le lit de la rivière, et des images de

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divinités hindoues sont présentes sur tout le plateau. Le site est séparé de la rivière aux mille Lingas par la passe du rat. Kbal Spean a été découvert en 1969, par l'ethnologue Jean Boulbet. La zone fut inaccessible de 1975 jusqu'en 1998 du fait de la guerre et des nombreuses mines disséminées sur ce plateau stratégique. Kbal Spien, Connu sous le nom de "la rivière aux milles Lingas" est composé de sculptures creusées dans la roche du lit de la rivière sur une longueur de 200 mètres entre un pont et une cascade. Ces sculptures pour sanctifier l'eau de la rivière, datent du XI au XIII ème siècle. Pour s'y rendre après avoir vu les superbes sculptures de Bantey Srey, il y a d'abord une route en terre d'une dizaine de km, et ensuite environ 40 minutes de marche dans la jungle par un petit sentier aménagé. Plusieurs centaines de "lingas" (représentation du sexe du dieu Shiva

dans l'hindouisme) sont sculptés par groupes importants dans la rivière avec des espaces sculptés d 'Hanuman (le dieu singe), de Rama et Lakshmi ainsi que celle de Vishnou couché méditant dans un sommeil cosmique sur l'océan primordial. L'eau de Kbal Spien va rejoindre les rivières Sieam Reap et Puok en passant par le temple d'Angkor Wat.


Description

Banteay Srei L

e temple de Banteay Srei (la citadelle des femmes, ou de la fortune ou de Lakshmi) est situé sur le site de l'ancienne ville d'Iśvarapura (la cité du seigneur, c'est-à-dire la cité de Shiva) à 20 km au nord-est d'Angkor.

Histoire Il a été construit au xe siècle dans du grès rose et de la latérite, et probablement consacré en 967, sous le règne de Jayavarman V et dédié à Tribhuvanamaheśvara (le Seigneur des Trois Mondes). Il fut découvert et dégagé tardivement en 1924 par les archéologues de l'École française d'Extrême-Orient qui mirent en valeur l'exceptionnel état de fraîcheur de ses décorations. En 1923, cherchant à dérober des bas-reliefs et autres éléments du site encore peu connu, André Malraux, sa femme Clara et son ami Louis Chevasson ont été pris en flagrant délit de pillage à leur retour à Phnom Penh. Les sculptures découpées par Malraux sont déposées au musée national de Phnom penh avant d'être intégrées dans la restauration du monument conduite par Henri Marchal. C'est à l'issue de cette restauration exemplaire qu'il fut décidé de protéger deux frontons dans des musées. Le premier a été envoyé au musée national de Phnom Penh, le second a été offert à la France en témoignage de la restauration et est conservé, depuis 1936, au musée Guimet, à Paris. C'est sur ce site qu'à partir de 1931, l'équipe de l'EFEO dirigée par Henri Marchal mit au point la restauration par anastylose qui a permis de redonner tout leur lustre à plusieurs autres monuments d'Angkor (Baphuon, Terrasse du Roi lépreux notamment).

Ceinturé par des douves extérieures à l'enceinte, Banteay Srei est un temple plat. Son plan d'ensemble a la forme générale d'une raquette. La troisième enceinte, la plus extérieure, forme un grand quadrilatère de 95m de large sur 110m de long, pour une hauteur moyenne de 2m. Le gopura est se compose de deux porches sur piliers, d'une salle centrale cruciforme avec fenêtres et de deux vestibules-passages au nord et au sud, accolés au mur d'enceinte. La deuxième enceinte de 38m de large sur 42m de long présente des gopuras (Dans l'architecture des temples hindouistes, un gopura est une construction par laquelle on pénètre dans les enceintes successives d'un temple) l'est et à l'ouest, aux frontons magnifiquement décorés. La première enceinte, très dégradée, de 24m de côté est construite en brique, contrairement aux autres. On la franchit par deux portes situées à l'est et à l'ouest. Cette enceinte contient les "bibliothèques", le sanctuaire central et les sanctuaires annexes. Les multiples gopuras de ses trois enceintes en briques et latérite, la finesse des sculptures des frontons à scènes, notamment ceux des "bibliothèques" nord et sud, la belle couleur de son grès rose, la qualité exceptionnelle de sa décoration et de ses sculptures, ses proportions réduites évoquant une maquette, font que ce temple est bien un des joyaux de l'art khmer. Les linteaux, très nombreux, portent des sculptures tirées de la mythologie indienne avec de nombreuses représentations de Vishnu, Indra et autres scènes Mahabharata (une épopée sanskrite de la mythologie hindoue )et du Ramayana.( c'est-à-dire en sanskrit « le parcours de Rāma », est la plus courte des deux épopées mythologiques de langue sanskrite) Actuellement, devant l'afflux de touristes, il n'est plus possible de visiter le sanctuaire central, du fait de sa petite taille (2 m de côté).

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Prasat Kravan L

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es cinq tours en brique du Prasat Kravan ("temple des cardamomes"), alignées dans le sens nordsud et orientées à l’est, furent édifiées en 921 pour le culte hindou. La structure ne fut pas commandée par un roi, ce qui est inhabituel et explique sa localisation, un peu à l’écart du centre de la capitale. Les tours se trouvent juste au sud de la route qui relie Angkor Vat au Banteay Kdei. L’ensemble, en partie restauré en 1968, mérite la visite pour ses superbes bas-reliefs ciselés dans la brique des murs intérieurs. Dans la tour centrale, la plus grande des cinq, Vishnou aux huit bras orne le mur du fond ; sur le mur de droite, il chevauche un garuda. Des bas-reliefs représentant Lakshmi l’épouse de Vishnou, ornent la tour la plus septentrionale. Le nain Vamana, l’un des avatars préférés de Vishnou, entreprit la conquête du monde possédé par le démon-roi Bali. Le nain demanda au démon un lopin de terre sur lequel il pourrait méditer, arguant qu’il n’avait besoin que d’une parcelle qu’il puisse traverser en trois enjambées. Le démon accepta et vit alors le nain se transformer en géant et arpenter l’univers en trois puissantes foulées. À cause de cette légende, Vishnou est parfois surnommé "La Grande".


Banteay Kdei L

Description

La terrasse cruciforme qui franchit les douves du coté ouest est protégée par des lions gardiens et est ceinturée par des "Nâgas balustrades" à Garudas. La troisième enceinte est également entourée d'un mur en latérite. Le gopura, à plan cruciforme et piliers intérieurs, est plus ancien. Les deux passages latéraux sont indépendants de la porte centrale. La "Salle de Danse" était, à l'origine, un bâtiment couvert à toit soutenu par des colonnes ornées d'apsaras, – les danseuses célestes qui divertissent les dieux – et de divinités secondaires les Devatas. Le gopura principal de la seconde enceinte se trouve à l'ouest. Celui de l'est est d'importance moindre et de simples portes permettent d'accéder au nord et au sud. Les angles de l'enceinte intérieure sont marqués par une tour. Chacune d'entre elles est séparée par un gopura de taille identique, relié au sanctuaire central par une galerie axiale. Deux des quatre cours intérieures abritent des "bibliothèques" dont celle, superbe, située à droite de la voie d'accès, à l'intérieur de l'enceinte.

Histoire

e Banteay Kdei (littéralement la citadelle des cellules monastiques) est un temple d'inspiration bouddhique édifié par Jayavarman VII vers 1185 sur le site d'Angkor au Cambodge. Il est situé à 2 km à l'est d'Angkor Thom, au sud du baray oriental.

Entourant le bâtiment central probablement dédié au père mythique du roi, Lokeçvara, quatre murs d'enceinte sont encore visibles, entrecoupés de gopuras (portes) ornées de quatre visages d'incarnations du bouddha. Ces décorations sont dans le style d'Angkor Thom. Il reprend les enceintes concentriques des temples-montagnes mais seule la structure centrale est surélevée sur 4 niveaux de latérite. Très peu de sculptures ou de bas-reliefs, même sur les 5 tours édifiées principalement en briques.

Ce monument a eu une histoire mouvementée, son édification a certainement utilisé des éléments antérieurs, puis il fut victime de nombreuses retouches et destructions dues à la réaction shivaïte après la mort de Jayavarman VII. Envahi par la végétation, le temple, malgré les travaux de dégagement, est encore occupé par de gigantesques fromagers dont les racines minent l'édifice à plusieurs endroits. De nombreuses représentations, notamment des têtes de Bouddha, ont été découvertes enterrées lors des travaux de restauration. Immédiatement à l'est du Banteay Kdei se trouve le Srah Srang, le bain royal.

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Srah Srang S

rah Srang ou « le bain royal » est un bassin parementé situé à Angkor (Cambodge), au sud du baray oriental, immédiatement à l'est du temple de Banteay Kdei. Il mesure 700 m par 350. La terrasse et les pourtours sont en grès.

Histoire

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D’après les inscriptions lapidaires, la zone autour du bassin du Sras Srang aurait été en partie occupée à partir de la première moitié du ixe siècle. Au début du xe siècle, les grands travaux commencent avec le roi Yasovarman I qui entreprend la construction d’un vaste réservoir, le baray oriental nommé Yaçodharatatâka. Au milieu du xe siècle, Rajendravarman II investit ensuite la zone et y conduit de grands travaux de constructions de temples, de réhabilitation d’ouvrages antérieurs, de routes. Il construit ainsi le premier état du bassin du Sras Srang et réalise des travaux hydrauliques tels la dérivation de la rivière de Siem Reap. À la fin du XIIe siècle, Jayavarman VII fait construire les temples monumentaux de Banteay Kdei et de Ta Prohm et réaménage le bassin du Sras Srang. Des fouilles ont été menées par Bernard-Philippe Groslier au début des années 1960 à l'Ouest du bassin du Sras Srang. Elles ont permis d’établir que le terrain est resté vierge de toute occupation jusqu’au Xe siècle. Ensuite, plusieurs phases se sont succédé jusqu’au début du XVe siècle. Les fouilles ont mis au jour deux états du bassin du Sras Srang, des campements et des ateliers datant de l’époque de la construction de Banteay Kdei et du Sras Srang ainsi qu’une nécropole. Celle-ci s’étendrait également le long de la bordure Nord du bassin du Sras Srang. Là, des jarres emplies de bouddhas, et d’objets en bronze ont été trouvées. Cette pratique s’est poursuivie dans la période post angkorienne de façon plus épisodique. Le rapport mentionne qu’au XVe siècle, le temple de Bantey Kdei sera réutilisé comme monastère bouddhique et transformé en pagode.Les inscriptions du xe siècle indiquent que l'eau était amassée là pour le bien de toutes les créatures, à l'exception des éléphants, briseurs de digues.

Le Ta Keo L

e Ta Keo est le temple d'État de Jayavarman V, construit sur le site d'Angkor au Cambodge au début du XIe siècle. Les travaux continuèrent pendant le règne de Jayaviravarman mais furent interrompus par l'accession au trône de son rival Siryavarman I en 1010. Ils ne reprirent jamais, d'où l'aspect "brut" de ce temple, qui est construit en grès et latérite, et donc propice à la sculpture des superbes bas-reliefs khmers. Ta Keo est un temple-montagne classique avec cinq tours élevées sur la plate-forme pyramidale à cinq niveaux très escarpés (21 m de haut pour une base de 120 m sur 105 m ; la terrasse est un carré de 50 m de côté). C'est l'un des premiers temples comportant une galerie pourtournante, au deuxième niveau.


Ta Prohm T

a Prohm (Rajavihara) est un temple sur le site d'Angkor au Cambodge, construit selon le style du Bayon à la fin du XIIe siècle. Son nom signifie "grand-père Brahma".

Édification

Situé un kilomètre à l'est d'Angkor Thom, sur le bord sud du baray oriental, il a été construit sous le règne de Jayavarman VII comme monastère et université bouddhique Mahayana sous le nom Rajavihara (le monastère du roi). Jayavarman VII est le seul roi khmer à avoir édifié deux grands temples. Le premier des deux, Ta Prohm fut consacré en 1186 et dédié à la famille du roi : l'idole principale (Prajnaparamita, la personnification de la sagesse) a pris modèle sur sa mère, tandis que les deux temples satellites de la troisième enceinte étaient consacrés l'un à son guru (nord) et l'autre à son frère aîné (sud). Il édifiera ensuite le Preah Khan en l'honneur de son père, identifié à Lokesvara. Grand bâtisseur, il dote également Angkor de nombreux édifices de moindre taille dont le Banteay Kdei et construit dans tout l'empire khmer de l'époque.

Redécouverte

À la différence de la plupart des autres monuments d'Angkor, Ta Prohm a été laissé dans un état proche de sa redécouverte au début du XXe siècle.

Il a été choisi à cet effet par l'École française d'Extrême-Orient comme "concession au goût général pour le pittoresque". Néanmoins beaucoup de travail a été nécessaire pour stabiliser les ruines et en permettre l'accès, afin de maintenir "cet état de négligence apparente". Une inscription sur le Ta Prohm indique que 12 640 personnes servaient dans ce seul temple. Elle rapporte aussi que plus de 66 000 fermiers produisaient plus de 2 500 tonnes de riz par an pour nourrir la multitude de prêtres, de danseuses et d'ouvriers du temple. Si l'on ajoute trois grands temples (le Preah Khan et les deux ensembles encore plus vastes d'Angkor Vat et du Bayon), on atteint vite 300 000 cultivateurs, soit à peu près la moitié de la population estimée du Grand Angkor.

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Description Comme les autres temples khmers, Ta Prohm est inclus dans une enceinte de grande dimension (1 km sur 700m soit environ 60ha) dont les portes (une à chaque point cardinal) sont ornées d'une tour à quatre visages d'un style proche de celles d'Angkor Thom. Une cinquième porte plus discrète se trouve sur le mur nord - peut-être servait-elle de "porte de service". Cinq enceintes constituent le plan général du site. Une fois franchie le gopura de la 5e enceinte, une longue allée tracée dans la forêt conduit à une terrasse cruciforme, franchissant les douves. Cette terrasse, chaotique, est envahie par de grands arbres au tronc blanc argenté, appelés fromagers, dont les longues racines ondoyantes déforment le dallage de grès. Passé la porte de la 4e enceinte, on débouche sur une cour (40 m par 55m), bordée de murs de latérite. On atteint ensuite une nouvelle enceinte par une longue allée dallée de grès conduisant au gopura d'où

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part un préau bordé de piliers. Traversant le gopura ouest de cette 3e enceinte, on se trouve dans une deuxième cour où d'immenses arbres s'agrippent par leurs racines à des tours isolées et se posent sur les murs, dont certains ont cédé sous le poids. Dans cette cour, on pénètre dans un petit cloître également surmonté d'immenses arbres. On peut y voir des frontons sculptés, notamment sur le côté ouest du sanctuaire cruciforme central, couronné d'arbres gigantesques. On se glisse ensuite entre deux petits édifices et on se trouve alors en présence d'un grand bâtiment rectangulaire, construit en grès. De nombreux éboulis, formés principalement par les blocs de la toiture écroulée, obstruent en grande partie l'édifice. Plusieurs linteaux de portes encore en place montrent de beaux reliefs d'Apsara laissant supposer que l’on se trouve en présence d'une « salle des danseuses ». Vers l'est, une grande terrasse en grès, surélevée prolonge le gopura que l'on vient de traverser. À l'intérieur de cette enceinte devaient se trouver de nombreux édifices monastiques dont seul subsiste aujourd'hui un gîte d'étape près de l'entrée Est de la deuxième enceinte. Celle-ci, entourée de douves d'environ 25 m de large, délimite l'espace carré d'environ 250 m de côté du temple proprement dit. Le sanctuaire central, très dépouillé, occupe le milieu de la cour. On le traverse et on arrive dans la courette sud. Aussitôt passé le gopura ouest de la 1re enceinte, on voit sur la gauche un énorme fromager, tel une pieuvre, juché sur le toit de la galerie, qui semble l’écraser de son poids colossal. Mais les énormes racines de l'arbre en forme de mains, plongeant verticalement vers le sol et se répandant ensuite aux alentours, semblent vouloir servir de supports, pour soulager la toiture oppressée. L'entrelacs des racines et des murs, l'alternance des arbres et des pierres en fait l'un des sites les plus photographiés d'Angkor.


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Jour 14

14.03.13

EXTENSION ANGKOR

Angkor (p-l-d) Sokha Angkor Resort

Petit déjeuner à l’hôtel. Le matin, grand tour comprenant: Neak Pean et Preah Khan ou le gigantesque temple de l’Epée Sacrée. Lunch dans un restaurant local. L’après-midi, visite des « Artisans d'Angkor », une visite complète de cette école d’artisanat vous montrera les différentes formations et les ateliers de production. Vous découvrirez les techniques traditionnelles utilisées pour la sculpture du bois, de la pierre, les objets en laque, la patine de la pierre. Vous bénéficierez des explications d’un guide. www.artisansdangkor.com

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Ensuite, visite du temple d’Angkor Wat, l’ancienne ville-temple du Cambodge est l’une des merveilles du monde oriental. Pièces maîtresses des détails décoratifs ainsi que du style architectural, ces ruines magnifiques ont survécu comme testament des réalisations spectaculaires de la plus grande civilisation de l’Asie du Sud-Est.

Angkor Gondola est un service unique de bateaux traditionnels khmers situé près de la porte sud d’Angkor Thom sur un petit baray, un type de réservoir khmer traditionnel pour la gestion des eaux. Vous glisserez doucement sur les eaux, au coucher du soleil sur la porte d’Angkor Thom. Si vous le souhaitez, il est possible de faire un petit trek jusqu’aux ruines de Prasart Chrung, point de vue magnifique pour le coucher de soleil. Dîner avec danses traditionnelles à l’hôtel. (Le show dépend de la disponibilité et de l’horaire de chaque hôtel). Après le diner, visite du marché de nuit d’Angkor Le premier, le meilleur et le plus authentique marché de nuit de Siem Reap. Situé au centre de la ville, ce marché s’ouvre dans le milieu de l’après-midi et reste ouvert au moins jusqu’à minuit. Il comprend plus de 100 boutiques, offrant souvenirs, artisanat, vêtements, livres, DVD, équipement électronique, bijoux, objets d’art. L’atmosphère y est paisible et relaxante.

Note: Pendant la visite d’Angkor Wat, le visiteur doit porter des vêtements qui couvrent bras, épaules et jambes (pas de shorts ou de mini-jupe).

Note: Le guide et le transport seront à votre disposition jusqu’à 09:00pm. Si vous souhaitez rester plus longtemps, vous devrez payer un supplément ou rentrer à l’hôtel par vos propres moyens.

Option: Survol en ballon d’Angkor (Voir prix séparé)

Nuit à l’hôtel. Sokha Angkor Resort

Option: Tour en gondola d’Angkor (1 heure) (Voir prix séparé)

Découvrez Angkor à bord d’un ballon fixe, un nouveau et passionnant moyen d’avoir une vue panoramique de ce site classé. Localisé à environ 500 m à l’ouest d’Angkor Wat, ce ballon fixe offre une vue d’Angkor, de la ville de Siem Reap et des Barays. Ce ballon d’hélium s’élève à200m du sol et la durée de cette expérience est d’environ10 minutes. Note: Le ballon ne survole pas les temples et il dépend des conditions atmosphériques.

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Neak Pean L

e Neak Pean (« Nâgas enchevêtrés ») est un petit temple bouddhique à Preah Khan. Il fut construit et modifié par Jayavarman VII à la fin du XIIe siècle. Il est de proportions régulières, avec un bassin carré entouré de quatre bassins plus petits. Au centre du grand bassin, une «île» circulaire sur laquelle est édifié le phrasât central (14m de haut) est entourée de deux nâgas. Les têtes des serpents forment l'entrée, leurs queues entremêlées ont donné son nom au temple. Quatre statues ornaient autrefois le grand bassin. Il n’en reste qu’une à l'Est, savamment reconstituée à partir des morceaux récupérés par les archéologues français qui ont déblayé le site. Cette étrange statue représente un cheval doté d’un entrelacs de jambes humaines. Elle évoque la légende selon laquelle Avalokiteshvara sauva un groupe de disciples naufragés sur une île de l'attaque de goules en se transformant en un cheval volant appelé Balaha. Autrefois, l’eau s’écoulait du bassin central dans les bassins périphériques par quatre gargouilles ornementales, en forme de têtes d’éléphant au Nord, de cheval à l'Ouest, de lion au Sud et d’homme à l'Est, toujours visibles dans les pavillons portés à chaque axe du grand réservoir. Ce dernier servait aux rites de purification. L’ensemble du site était luimême au centre de l'immense baray de Preah Khan de 3km sur 900m, aujourd’hui asséché et envahi par la végétation. Le site est supposé représenter l'univers dans la cosmogonie khmère, avec le mont Meru au centre des quatre océans, à moins qu'il s'agisse d'une réplique d'un lac mythique et sacré de l'Himalaya, source des quatre grands fleuves d'Asie.

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Preah Khan L

e Preah Khan est un temple bouddhiste construit par le roi khmer Jayavarman VII vers 1191 au nord de la cité d'Angkor Thom, sur le site d'Angkor

Histoire

Le Preah Khan (épée sacrée en khmer) était un complexe monastique bouddhiste nommée Jayaçri (victoire glorieuse en sanskrit) en l'honneur de la victoire sur les Chams de Jayavarman VII qui l'érigea en 1191. Le site a servi de ville provisoire pendant la construction d'Ankgor Thom et le monastère fut terminé après que Jayavarman VII se soit installé dans son nouveau palais (1190). Il est dédié à Dharanindra Varman II, le père du roi bâtisseur qui est idéalisé ici sous la forme du Bodhisattva Avalokitesvara.

Description

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Ce temple "à plat", beaucoup moins impressionnant que les temples-montagnes, est entouré d'une première enceinte d'environ 800m sur 700 pour m de haut, elle-même bordée de douves de plus de 20m de large. Le complexe couvre tout de même 56 hectares car il est formé d'une multitude de constructions réalisées à plat, dont l'enchevêtrement est assez complexe, du fait des diverses fondations religieuses qui y ont été édifiées. Le mur en latérite de la 4e enceinte - la plus extérieure - est décoré de 62 immenses garudas de grès, gardiens du temple. Les chaussées dallées qui franchissent les douves sont, comme à Angkor Thom, ornées de balustrades composées de géants fabuleux (deva) tenant un naga. Originalité, le soubassement de ces chaussées est orné de bas-reliefs. Le grand espace entre les murs était probablement occupé autrefois par de nombreuses habitations principalement en bois. Pour seuls témoins, un gîte d'étape sur le côté de la route d'accès Est et un bassin creusé dans l'angle Nord-Ouest. Le gopura ouest de la 3e enceinte est en forme de croix. Son porche à quatre piliers est surmonté d'un fronton sculpté. L'entrée est précédée de part et d'autre du passage par des gardiens (Dvarapala) de grès, de haute stature, malheureusement décapités. Au centre, le temple, entouré d'un mur d'enceinte de 210m sur 160m muni aux quatre points cardinaux d'importants pavillons d'entrée dont le plus complexe est celui de l'Est

précédé d'une grande terrasse d'accès. L'enceinte du temple comprend de nombreux édifices annexes dont une "salle aux danseuses", des bassins, des "bibliothèques", des "cloîtres" interconnectés par des galeries que l'on doit traverser pour atteindre l'enceinte du sanctuaire, lui-même un entrelacs dense de galeries et de salles à colonnades entourant la tour-sanctuaire centrale. Deux arbres géants ont poussé sur la toiture d'un gopura. Leur grande hauteur et leur position inclinée défient les lois de l'équilibre, car ils sont uniquement «amarrés» par leurs longues racines qui coulent de la toiture pour serpenter ensuite sur le sol. Près du temple, à l'est un petit baray, le Jayatataka, dont le Neak Pean marque le centre. C'est le dernier baray érigé à Angkor ; devant l'ensablement rapide de ces grands réservoirs, les Khmers vont construire désormais des ponts-barrages avec un succès mitigé.


Angkor Vat A

ngkor Vat est le plus grand des temples du complexe monumental d'Angkor. Il fut construit par Suryavarman II au début du XIIe siècle en tant que « temple d'État » et capitale. Temple le mieux préservé d'Angkor, l'une des plus grandes villes médiévales du monde, il est le seul à être resté un important centre religieux depuis sa fondation, premièrement hindou et dédié à Vishnou, puis bouddhiste. Il est l'archétype du style classique de l'architecture khmère. Il est devenu le symbole du Cambodge, figurant même sur son drapeau national, et il est le principal lieu touristique du pays. Angkor Vat combine deux bases de l'architecture khmère pour les temples : le côté temple-montagne et le côté temple à galeries. Il est conçu pour représenter le mont Meru, la maison des dieux dans la mythologie hindoue. À l'intérieur d'une douve et d'un mur externe de 3,6km de longueur se trouvent trois galeries rectangulaires, chacune construite l'une à l'intérieur de l'autre. Au centre du temple se dressent des tours en quinconce. Contrairement à la plupart des temples d'Angkor, Angkor Vat est orienté vers l'ouest, probablement parce qu'il est orienté vers Vishnou. Le temple est admiré pour la grandeur et l'harmonie de son architecture et les nombreux bas-reliefs sculptés qui ornent ses murs. Sa beauté et sa taille sont telles que beaucoup le considèrent comme la huitième merveille du monde. Il donne également des indices sur l'important système hydraulique d'Angkor. Il est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Historique

Angkor Vat fut construit dans la première moitié du XIIe siècle par le roi Suryavarman II dont le règne s'étala de 1113 à 1150. Comme le Baphuon était dédié à Shiva et que Suryavarman II honorait Vishnou, il décida la construction d'un nouveau temple au sud de la ville. Ceci pourrait expliquer que l'entrée d'Angkor Vat est orientée vers l'ouest — vers Vishnou —, contrairement aux autres temples khmers. Le travail de construction semble avoir pris fin à la mort du roi, laissant inachevés quelques-uns des bas-reliefs décoratifs. En 1177, Angkor fut pillé par les Chams, les ennemis traditionnels des Khmers. Par la suite, l'empire fut restauré par Jayavarman VII, qui mit en place une nouvelle capitale, Angkor Thom et un temple d'État, le Bayon, quelques kilomètres plus au nord. Au XIVe siècle ou XVe siècle, le temple fut adapté au culte bouddhiste avec un remaniement notable du sanctuaire central. Aujourd'hui encore, le temple est visité quotidiennement par des moines bouddhistes. Parmi les temples d'Angkor, Angkor Vat fut l'un des temples les mieux conservés car, même s'il fut quelque peu négligé après le

XVIe siècle, il n'a jamais été complètement abandonné. Sa préservation étant due en partie au fait que ses douves fournirent une protection contre le développement de la jungle sur le site. L'un des premiers visiteurs occidentaux du temple fut António da Madalena, un moine portugais qui s'est rendu sur le site en 1586 et a déclaré que le temple « est d'une telle construction extraordinaire qu'il n'est pas possible de le décrire sur papier, d'autant plus qu'il n'est pas comme les autres bâtiments dans le monde. Il a des tours, des décorations et tous les raffinements que le génie humain peut concevoir ». Toutefois, le temple n'a été popularisé en Occident que dans le milieu du XIXe siècle grâce à la publication des notes de voyage du naturaliste français Henri Mouhot. Celui-ci écrivit d'ailleurs : « Qui nous dira le nom de ce Michel-Ange de l'Orient qui a conçu une pareille œuvre, en a coordonné toutes les parties avec l'art le plus admirable, en a surveillé l'exécution de la base au faîte, harmonisant l'infini et la variété des détails avec la grandeur de l'ensemble et qui, non content encore, a semblé partout chercher des difficultés pour avoir la gloire de les surmonter et de confondre l'entendement des générations à venir ! Mouhot, comme d'autres visiteurs occidentaux au début, a été incapable de croire que les Khmers pouvaient avoir construit le temple, et le data faussement vers à peu près la même époque que la Rome antique. En fait, faute d'écrits, la véritable histoire d'Angkor Vat n'a été rassemblée qu'à partir des seules données stylistiques et épigraphiques accumulées pendant les travaux de restauration effectués sur l'ensemble du site d'Angkor.

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Angkor Vat a nécessité de considérables efforts de restauration au XXe siècle, principalement par l'enlèvement de la terre accumulée et de la végétation. Le travail a été interrompu par la guerre civile lorsque les Khmers rouges prirent le contrôle du pays pendant les années 1970 et 1980. Relativement peu de dégâts ont eu lieu au cours de cette période, autres que le vol et la destruction de la plupart des statues datant des époques post-angkoriennes. Le temple est devenu le symbole du Cambodge et est une source de grande fierté nationale. Depuis environ 1863, une représentation d'Angkor Vat figure sur le drapeau du Cambodge. C'est le seul bâtiment à apparaître sur un drapeau national. Depuis 1992, tout le site d'Angkor fut classé sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO et même jugé « en péril » jusqu'en 2004. En 2008, c'était le seul site cambodgien distingué de la sorte par l'UNESCO. En janvier 2003, des émeutes ont éclaté à Phnom Penh car une fausse rumeur prétendit qu'une actrice thaïlandaise de soap opéra aurait affirmé qu'Angkor Vat appartenait à la Thaïlande.

Architecture

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Le complexe occupe une surface totale de 1 500 mètres sur 1 300 mètres. La décoration khmère, abondante mais harmonieuse, est principalement composée de représentations de dieux, d'hommes et d'animaux, qui remplissent chaque surface plane. Les combats et les épisodes de légendes sont fréquents. Les décorations florales sont réservées aux bordures, aux moulures et aux chapiteaux. Les principaux matériaux utilisés sont des grès de différentes couleurs et la latérite. La pierre était découpée en blocs énormes assemblés avec une grande précision sans emploi de ciment, probablement par rodage sur place.

LA BIBLIOTHèQUE


Des douves et trois galeries encerclent le sanctuaire central. Depuis l'ouest du complexe, une chaussée pavée longue de 200 mètres permet de traverser les douves et mène à une large terrasse précédant le magnifique gopura, qui marque l'entrée principale de l'édifice central. La première galerie est constituée de piliers carrés vers l'extérieur et d'un mur aveugle vers l'intérieur. Le plafond entre les piliers est décoré de rosaces en lotus. L'extérieur du mur aveugle est décoré de fenêtres à colonnes, d'apsaras (nymphes célestes), qu'on trouve sur toutes les galeries, et de figures masculines qui dansent sur des animaux caracolant. À partir de la première galerie, une avenue décorée de nagas longue de 350 mètres mène à la seconde enceinte à travers un parc. De part et d'autre de cette allée, on rencontre d'abord deux constructions dont on ignore l'utilité (mais qu'on appelle couramment « bibliothèques »), puis deux petits bassins. On arrive à la seconde galerie par une plate-forme surélevée flanquée de lions de part et d'autre d'une cage d'escalier. Le mur intérieur de la seconde galerie est orné d'un bas-relief narratif sur toute sa longueur. Sur le mur occidental sont représentées des scènes de l'épopée du Mahabharata.

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La troisième galerie délimite un espace de 150 mètres sur 200 mètres. On y pénètre par une terrasse en forme de croix. Cet espace est découpé en trois niveaux, reliés par de nombreux escaliers extérieurs. Ces niveaux sont de dimensions décroissantes. Chaque niveau est formé d'une terrasse entourée d'une galerie. Le plus élevé est le sanctuaire, qui est surmonté en son centre d'une grande tour de forme pyramidale. Des tours surmontent aussi les quatre angles des terrasses des deux étages supérieurs. La galerie extérieure du sanctuaire central, longue de 800 mètres, est décorée de bas-reliefs décrivant des scènes tirées d'épopées indiennes ou de l'histoire d'Angkor. Trois galeries dont les voûtes sont supportées par des colonnes mènent des trois portes occidentales de la troisième galerie au deuxième niveau. Elles sont reliées par une galerie transversale, qui forme donc quatre cuvettes carrées. La galerie du sud est surnommée la galerie des mille Bouddhas, car les Khmers avaient coutume d'y laisser des statues de Bouddha. La plupart de celles-ci furent détruites pendant la guerre civile. De part et d'autre de ces galeries se trouvent deux bibliothèques. On atteint ainsi le deuxième niveau en traversant un portique à travers une autre enceinte rectangulaire. On y trouve une surface pavée, où se trouvent encore deux bibliothèques. Ces cours pourraient originellement avoir été inondées, afin de représenter l'océan entourant le mythique mont Meru. Elle est traversée par une courte allée soutenue par des piliers et menant au troisième niveau. On atteint le sanctuaire central par douze escaliers très raides qui représentent la difficulté d'atteindre le royaume des dieux. Au sommet de ces escaliers se trouve une plate-forme pavée de forme carrée divisée en quatre cours par deux couloirs surélevés qui se coupent à angles droits. Un autre couloir surélevé court le long du bord extérieur de la plate-forme, entourant l'ensemble du niveau. À chaque coin de ce couloir se trouve une tour et on en trouve une cinquième au milieu de la plate-forme. Ces cinq tours forment la silhouette bien connue d'Angkor Vat.

La base carrée de la tour centrale contient un petit sanctuaire sur chaque face, derrière lesquels se trouve le sanctuaire central. Ces sanctuaires sont reliés par des galeries sur les toitures desquelles est représenté le corps d'un serpent se terminant par des têtes de lions ou de garudas. Des linteaux et des frontons sculptés ornent les entrées des galeries et des sanctuaires. Le sanctuaire central était initialement dédié au dieu hindouiste Vishnou, mais sa statue d'or a été enlevée et on trouve aujourd'hui dans chaque sanctuaire des statues de Bouddha.


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Jour 15

15.03.13

EXTENSION ANGKOR

Siem Reap - Saigon (p-l-d) Hôtel Grand

Petit déjeuner à l’hôtel. Le matin, découverte de la porte sud d’Angkor Thom. Ensuite, visite du Bayon avec ses grandes sculptures de têtes en pierre (une des images les plus reconnaissable de l’art classique khmer), le palais royal, la terrasse des Eléphants, un mur impressionnant de 2.5 mètres de haut utilisé par le Roi comme estrade géante pour ses apparitions aux cérémonies officielles, ainsi que la terrasse du Roi lépreux, par référence à la statue qui se trouve en haut de la plateforme. Option: Trek à dos d’éléphant de la porte Lunch à l’hôtel. Sud au Bayon ou autour des temples du Dans l’après-midi, transfert à l’aéroport de Siem Reap et départ pour Saigon. Bayon (Voir prix séparé)

SIEM REAP – SAIGON extension angkor

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porte Nord


angkor thom

A

ngkor Thom est la cité royale construite par Jayavarman VII (qui régna probablement de 1181 à 1220), roi bouddhiste de l'Empire khmer, à la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe siècle, après la conquête et la destruction d'Angkor par les Chams. Son nom actuel, Angkor Thom, signifie «la grande cité» ; son nom sanskrit était Mahanagara. Elle est le témoin de la grandeur de l'empire. Cette cité se situe à environ deux kilomètres de la rive droite du Siem Reap, une rivière tributaire du Tonlé Sap. La cité royale a la forme d'un carré, d'environ trois kilomètres de côté, entouré d'un rempart haut de 8 mètres bordé par des douves. Au milieu de chacun des quatre murs de l'enceinte se trouve une porte monumentale, ornée d'immenses visages d'un des quatre Grand Rois du panthéon hindouiste et de la représentation d'Indra chevauchant son éléphant tricéphale. Ces quatre portes sont reliées par deux voies perpendiculaires qui se rejoignent au centre de l'enceinte où se situe le Bayon. Une cinquième porte, la porte de la Victoire, se situe un peu au nord de la porte du mur

Est (la porte de la Mort). Elle permettait d'accéder à la Terrasse des éléphants du Palais Royal, par une route pavée probablement destinée à accueillir les défilés victorieux. Cette porte est dans l'alignement du centre du baray oriental, marqué par le Mebon. À chaque porte correspond une chaussée qui franchit les douves. Celle de la porte Sud est gardée de chaque côté par 54 géants, des yaksa qui tiennent le serpent fabuleux, le nâga montant la garde devant les quatre grands rois. Selon une autre interprétation, cette chaussée (comme les quatre autres à l'origine) est bordé d'un côté par des génies bienfaisants (les deva) et de l'autre par les démons (asura) qui tirent ensemble sur Vasuki le roi des Nagas lors du Barattage de la mer de lait. Les constructions de Jayavarman VII sont représentatives par leur décoration du syncrétisme réussi par les Khmers entre le bouddhisme Mahayana et les cultes hindouistes de Siva et de Visnu.

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Les monuments À l'intérieur de cette enceinte, se trouvent les ruines de palais, de temples et d'autres bâtiments, envahies par la forêt. Les principales sont : ¬ Les vestiges du Palais Royal, construit sous le règne de Suryavarman I, 150 ans avant l'érection de l'enceinte dont on peut encore voir les principaux édifices à usage royal. ¬ Deux édifices dont la destination reste mystérieuse : les Khléang Nord et Sud ; bordant à l'Est la route du Bayon à la porte Nord, douze petites tours dites Suor Prat à usage festif.

Temple Bayon

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Le Bayon est le temple central de l'ancienne ville d'Angkor Thom, capitale des souverains khmers au début du xiiie siècle. Il est situé à l'intersection des routes Nord-Sud et Est-Ouest. C'est le dernier des « temples-montagnes » du site d'Angkor, il fut le restaurateur de la puissance du royaume khmer d'Angkor après l'invasion des Chams. Sa décoration est d'une exceptionnelle richesse, à l'apogée de l'art bouddhique, elle est comme corsetée dans un périmètre extrêmement réduit d'environ 150m de côté pour l'enceinte extérieure. Ce fantastique monument avec ses tours à visages fut dédié par le souverain au Bouddha dont il diffusa la doctrine. Sous le règne de Jayavarman VIII, vers 1350, le temple fut converti à l'hindouisme et les remaniements opérés ont ajouté à l'impression de confusion de son plan. Le nom de Bayon dérive du pâli Vejayant (sanskrit Vaijayant) désignant le palais céleste du dieu Indra dont, selon la légende fixée par écrit en moyen-khmer, le Bayon est le reflet terrestre.

Le Phimeanakas Le Phimeanakas, structure religieuse pyramidale qui se trouve dans la même enceinte que le Palais Royal, Palais Céleste où, selon la légende, le roi passait la première partie de chaque nuit avec la Reine-Soleil.


Le bassin Sras Srei Angkor Thom avait un système de gestion de l'eau très perfectionné. Dans l'angle sud-ouest, le Bang Thom recueille les eaux usées collectées par un fossé courant au pied de la muraille. Il était réservé aux ablutions royales. À l'ouest du Palais Royal, un petit baray était alimenté par un canal en provenance du Baray occidental. Dans l'enceinte du palais, la grande mare royale Sras Srei, d'environ 45m sur 125m, dont la margelle est ornée entre autres d'animaux aquatiques finement sculptés.

Deux petits temples bouddhiques Le Preah Palilay, à une seule tour, décoré de scènes de la vie de Bouddha, et le Tep Pranam dont ne subsiste plus guère qu'une très grande statue du Bouddha assis

La Terrasse des éléphants Elle s'étend sur 300m de longueur. Du haut de cette terrasse le roi Jayavarman VII regardait défiler son armée victorieuse de retour de la guerre contre les Chams. Ce sont ces éléphants en hauts-reliefs très découpés décorant les escaliers secondaires (Sud et centraux) qui lui ont donné son nom actuel.

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Le Baphûon

L

e Baphûon est un temple du complexe monumental d'Angkor au Cambodge. Il se situe dans l'enceinte d'Angkor Thom, entre le Palais Royal et le Bayon. Le Baphûon fut construit vers 1060, sous le règne de Udayadityavarman II, qui régna de 1050 à 1066, à la gloire de Shiva. Il fut un temple d'État, connu comme la « montagne d'or » (svarnadri). Il se dressait au sommet d'une colline artificielle, mais avait pratiquement disparu avant d'être dégagé et consolidé en plusieurs étapes de 1908 à 1918, par l'École française d'Extrême-Orient, sous la direction de Jean Commaille. Assassiné en 1916, il est remplacé par Henri Marchal. D'importants éboulements, notamment en 1943, ont obligé à reprendre la consolidation en 1950. À la fin des années 1960, il est décidé de démonter le temple bloc par bloc en les numérotant : cette opération d'anastylose doit durer dix ans. La guerre civile cambodgienne (19671975) interrompt les travaux en 1971, et les différents relevés et archives sont détruits. Le conflit indochinois (1978-1999) qui suit provoque la fin du projet, et les ruines du Baphûon sont laissées à l'abandon. Envahi par la végétation, il est en restauration depuis 1995, dans un projet de dix millions d'euros soutenu par l'EFEO, sous l'égide des architectes Jacques Dumarçay et Pascal Royère, dirigeant une équipe de 300 ouvriers cambodgiens. L’inauguration du Baphûon restauré a eu lieu le 3 juillet 2011, en la présence du roi Norodom Sihamoni et du premier ministre français François Fillon.

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hô chi minh-ville

H

ô Chi Minh-Ville, nommée Saigon ou Saïgon jusqu'en 1975, est la plus grande ville du Viêt Nam et son poumon économique, devant la capitale Hanoï. Hô Chi Minh-Ville dont le statut correspond à celui d'une province viêtnamienne, se divise en 19 arrondissements et 5 districts possédant une superficie de 2 090 km2 pour une population de 7 400 100 habitants. Elle se trouve sur les rives de la rivière Saigon. Située à proximité du delta du Mékong, cette ville est la métropole du sud du pays. Elle n'était qu'à

l'origine un village de pêcheurs khmer et devint à partir du xviie siècle une ville de peuplement viêt (et chinois) sous l'impulsion de la cour impériale des Nguyên à Hué. Pendant la colonisation française, elle fut d'abord la capitale de la Cochinchine, puis celle de l'Indochine française de 1887 à 1901. Après la partition du pays issue de la fin de la guerre d'Indochine, Saigon devint la capitale de la République du Viêt Nam (dès 1954).

La rivière de Saïgon

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Hotêl Grand adresse 8 Dong Khoi Street, District 1- Hô Chi Minh City, Viêt Nam

thaïlande

siem reap

cambodge

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viêt nam


Jour 16

16.03.13

circuit j&s

Saigon (p-l-d) Hôtel Grand

Départ pour Tay Ninh à la frontière avec le Cambodge, pour la visite du Grand Temple Caodaïste, un impressionnant édifice religieux. Après le lunch, visite des tunnels de Cu Chi, un labyrinthe souterrain construit par les Vietcongs pendant la guerre du Vietnam.

hô chi minh-ville Tay Ninh cu chi 76

90 km

Horaires : Les offices religieux ont lieu à 6h, 12h, 18h et minuit. Entrée gratuite


tay ninh

S

ituée à 100 km au nord-ouest de Hô Chi Minh-Ville, la localité de Tay Ninh vaut une excursion, ne serait-ce que pour son temple caodaïste (ou cao dai). Révélé à partir de 1926, le caodaïsme est à mi-chemin entre religion et secte. Il reprend les préceptes du christianisme, du taoïsme, du bouddhisme, du confucianisme et du culte des « génies » ; d'où le caractère universel du mouvement religieux. Mais celui-ci impose à ses fidèles des principes quelque peu drastiques être végétarien, ne pas boire d'alcool, ne pas avoir de relations sexuelles et des pratiques plus ou moins loufoques proches du spiritisme la consultation, via un médium, de personnalités défuntes. Après la construction du temple en 1933, la petite ville du Sud du Viêt Nam est, en quelque sorte, devenue le siège de la secte caodaïste. L'édifice à l'effigie de cette doctrine religieuse s'intègre à un ensemble d'édifices jaune pastel, renfermant des écoles ou des administrations. Cela offre donc un décalage architectural, d'autant que le temple, lui-même, affiche une diversité de styles. Les deux clochers sont emprunts d'architecture européenne tandis que le dallage intérieur affiche des lignes orientales. Par ailleurs la façade est ornée de hauts-reliefs figurant des saints cadoïstes. A l'intérieur, seuls les piliers sur lesquels sont sculptés des cobras et des dragons évoquent l'Asie. En effet, on peut voir, sur les murs, des peintures où se côtoient les trois « maîtres spirituels » du caodaïsme : Victor Hugo, le poète vietnamien Nguyen Binh Khien et le nationaliste chinois Sun Yat Sen. Le temple demeure aujourd'hui encore un lieu où se déroulent des offices religieux bouddhiste, chrétien et spirite. Les visiteurs peuvent assister à l'une des quatre messes quotidiennes depuis l'une des galeries aménagées en hauteur, de part et d'autre de la nef. Les cérémonies, d'une heure

environ, sont hautes en couleur. Les prêtres portent une coiffe noire. Les religieux sont affublés d'une robe jaune, bleue ou rouge selon qu'ils sont bouddhistes, taoïstes ou chrétiens. Enfin, les fidèles sont vêtus d'une robe blanche. Prières et combustion d'encens accompagnent le rituel. Il faut compter 2h30 de trajet entre Hô Chi Minh-Ville et Tay Ninh. Il est autorisé de prendre des photos. Toutefois, par respect des lieux, il est nécessaire de porter une tenue correcte et de se déchausser à l'entrée. Enfin, il faut savoir que les femmes rentrent par la porte de gauche et les hommes par la porte de droite.

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Les tunnels de Cu Chi L

es tunnels de Cu Chi sont un immense système de tunnels souterrains situés dans la zone de Cu Chi, un des 5 districts suburbains de Hô Chi Minh Ville au Viêt Nam. Ills sont situés à une quarantaine de kilomètres au Nord-Ouest du centre ville et à 25 km seulement de l'aéroport Tan Son Nhat.

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Instalment creeps par le Viêt Minh sous l'Indochine française (le réseau faisait alors une vingtaine de kilomètres), ces tunnels ont été considérablement développés lors du conflit américano-viêtnamien pour atteindre environ 250km. Les tunnels de Cu Chi ont été le lieu de plusieurs campagnes militaires pendant la Guerre du Viêt Nam, et étaient la base d'opération du Viêt Cong lors de l'offensive du Tet en 1968. Connus comme étant l'un des points d'arrivée de la Piste Hô Chi Minh, les tunnels ont été utilisés par les combattants du FNL (Viêt Cong) en tant que caches durant les combats, de voies de communication, d'approvisionnement, d'hôpitaux, de réserves de nourriture, d'armurerie et de véritables quartiers où ils vivaient dans des conditions effroyables. Au plus fort de la guerre, ils abritaient 16.000 personnes.

Ils furent déclarés par l'État-Major américain comme "zone overkill", mais toutes les tentatives armées pour les neutraliser ont échoué et aucune technique mise en œuvre ne viendra à bout de ce réseau (bombardements, défoliants, napalm, utilisation de chiens et de rats des tunnels: commandos spécialisés dans les opérations "search and destroy" des tunnels). L'importance de ce système de tunnels souterrains ne devrait pas être sous estimée dans la résistance que le FNL a opposée aux opérations américaines. Leur rôle dans l'arrêt de la guerre n'est pas négligeable.


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Jour 17

17.03.13

circuit j&s

Cân Tho Hôtel Victoria Cân Tho Resort Après le petit-déjeuner, départ pour My Tho dans le delta du Mékong, où le fleuve se divise en de multiples canaux. A l’arrivée, excursion en bateau à travers des îlots plantés de vergers tropicaux. Embarquement dans des sampans pour une croisière rythmée par le bruit discret des rameuses, à travers d’étroits canaux bordés d’arbres. Déjeuner au jardin des bonsaïs d’un habitant. Continuation de la route vers Cân Tho. Installation à l’hôtel Victoria Cân Tho Resort****.

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cân tho


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S

itué à quelque soixante-dix kilomètres de Hô Chi Minh-Ville, My tho est le tranquille chef-lieu de la province de Tien Giang au cœur du delta du Mékong. Son économie repose principalement sur la pêche, la riziculture et la production fruitière (noix de coco, bananes, mangues, longanes…) à laquelle son climat chaud se prête particulièrement bien.

Promenades en bateau

Les balades en bateau forment l’attrait principal de la petite ville. Elles permettent de découvrir le réseau imbriqué de petits canaux entre des arroyos luxuriants et la vie dans les villages ruraux. Plusieurs destinations sont possibles. Les plus touristiques sont une fabrique de bonbons à la noix de coco, une ferme d'apiculteur et un jardin d'orchidées.

Marché central

Le marché constitue le principal centre d’activité de My Tho. On y trouve principalement des fruits et des produits maraîchers. 81


c창n tho

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C

ân Tho est une ville du Viêt Nam dont la population était estimée à environ 1.000.000 d'habitants en 2006 en tenant compte de l'ensemble des arrondissements la constituant. Située sur le Bassac, ou Hau Giang, c'est la plus grande ville du Delta du Mékong et le chef lieu de la province portant le même nom. Elle fut le théâtre de violents combats entre les troupes américaines et nord-vietnamiennes en août 1967. Ville universitaire du delta et nœud de communications important, elle connaît actuellement un essor économique important ainsi qu'un dével-

oppement du tourisme grâce à ses nombreux centres d'intérêt (marché flottant, quai Ninh Kieu). Elle abrite le village antique de Long Tuyen. Une flottille de pirogues et de sampans chargés de fruits et légumes anime chaque jour le marché flottant de Cân Tho, centre politique et économique du delta du Mékong. Formé par le limon du fleuve qui donne aux eaux leur couleur terreuse, cet immense delta qui actuellement s'étend sur 40.000 kilomètres carrés gagne tous les ans 79 mètres sur la mer.

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Hôtel Victoria Cân Tho Resort adresse Cai Khe Ward, Cai Khe, Cân Tho

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“Une merveille au bord du Mékong”

"un moment merveilleux”

"Très bel hôtel de style colonial situe au bord du Mékong entouré d' un magnifique jardin. le hall d'entrée grandiose est très bien décoré et un vrai jus de fruit de la passion nous a ete offert à notre arrivée quel régal! Nous avions une superbe chambre avec vue sur le Mékong très calme L'hôtel dispose d'un bateau navette pour nous emmener au centre de Cân Tho , quel bonheur de refaire un petit tour en bateau sur le Mékong en soirée , dommage de n'être resté qu'une seule nuit. Hôtel à recommander"

"Tout d'abord l'arrivée à l'hôtel: majestueuse. Demeure de style colonial, vaste hall donnant sur une piscine et un superbe jardin coloré. A notre arrivée, le personnel de l'hôtel nous a offert un verre de jus de fruits de la passion frais: très agréable vue les fortes chaleurs. La chambre était parfaite: très spacieuse, très propre, literie de bonne qualité, corbeille de fruits. Mon époux et moi nous sommes offert chacun un massage viêtnamien: un pur moment de détente. L'hôtel est éloigné du centre ville mais l'hôtel dispose de sa propre navette sur l'eau ce qui fait que le centre ville n'est finalement qu'à 5 minutes en bateau. L'arrivée par bateau la nuit à l'hôtel est splendide. Le petit déjeuner: très très copieux, multiples fruits, jus de fruits, buffet continental et viêtnamien."


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Jour 18

18.03.13

circuit j&s

Cân Tho - Saigon (p-l-d) Hôtel Grand Le matin excursion en barque vers le marché flottant de Cai Rang, le plus grand marché de tout le Delta du Mékong. Après le déjeuner, retour à Saigon. Fin d’après-midi libre. Dîner d’adieu avec spectacle de chants et musique traditionnels.

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cai rang

L

e Marché flottant de Cai Rang est situé pas très loin de la ville de Cân Tho. Sur un bras du Mékong, au soleil levant, on aperçoit des centaines d'embarcations équipées d'une longue perche en bambou au bout de laquelle est planté un ananas, une tomate, un fruit du dragon... C'est ce que vendent les paysans du delta. Chacun a remonté le fleuve sur son sampan chargé d'une pyramide de fruits ou de légumes. Le marché est très animé de bonne heure jusqu’à 8-9h. C’est un spectacle très intéressant, tant au niveau social que visuel. Contraste de couleurs étonnant entre les produits des marchands et les eaux marron du Mékong!

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H么 Chi Minh-Ville

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Jour 19

17.03.13

circuit j&s ET TRANSFERT

Saïgon (p-l)

Découverte de Saïgon “la perle de l’Extrême-Orient”, la plus grande ville et le plus grand port du pays. Dîner libre. Transfert à l’aéroport et envol pour Bruxelles, via Doha. Le vol de retour de Saigon est à 01h10 (la nuit du 19 au 20/03). Le 19e jour vous devez quitter la chambre vers 12h00 mais vous serez transféré à l'aéroport en fin de soirée, vers 22h00.

90 Population : 6 650 942 (2008) Superficie : 2 095 km² Date de fondation : 1698

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A. Hôtel Grand B. Catédrale Notre - Dame

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C. General Post Office D. Opéra

E. Hôtel de Ville F. Pagode Giac Lam

G. Marché Cholon H. Temple Thien Hau

I. Marché de Ben Thanh


saïgon

H

ô Chi Minh-Ville, nommée Saigon ou Saïgon jusqu'en 1975, est la plus grande ville du Viêt Nam et son poumon économique, devant la capitale Hanoï. Hô Chi Minh-Ville dont le statut correspond à celui d'une province vietnamienne, se divise en 19 arrondissements et 5 districts possédant une superficie de 2 090 km2 pour une population de 7 400 100 habitants (2005). Elle se trouve sur les rives de la rivière Saïgon. Située à proximité du delta du Mékong, cette ville est la métropole du sud du pays. Elle n'était qu'à l'origine un village de pêcheurs khmer et devint à partir du xviie siècle une ville de peuplement viet (et chinois) sous l'impulsion de la cour impériale des Nguyên à Hué. Pendant la colonisation française, elle fut d'abord la capitale de la Cochinchine, puis celle de l'Indochine française de 1887 à 1901. Après la partition du pays issue de la fin de la guerre d'Indochine, Saigon devint la capitale de la République du Viêt Nam (dès 1954). Pendant la guerre du Viêt Nam, Saigon était le siège du commandement américain ; son activité économique fut également dopée par la présence de centaines de milliers de soldats américains et son port était embouteillé par l'arrivée d'énormes importations de matériel. Sa prise par les communistes le 30 avril 1975 (chute de Saïgon), marqua la fin du conflit, et les vainqueurs débaptisèrent la ville au profit du nom de leur « leader » historique, Hô Chí Minh, décédé plus de cinq ans auparavant. Néanmoins, de nombreux Viêtnamiens continuent de désigner l'ensemble de la ville sous le nom de « Saïgon », même si, officiellement, cette dénomination ne correspond plus qu'au seul 1er arrondissement de HôChi-Minh-Ville. Les Khmers, premiers habitants des lieux, désignaient cette ville sous le nom de Prey Nokor ( la « ville (nokor, du sanskrit nagara) de la forêt (prey)

»). Ce nom est toujours d'usage pour les Cambodgiens ainsi que pour la minorité Khmer Krom vivant dans le delta du Mékong. À l'arrivée des Viêts au xviie siècle, la ville prit le nom usuel de Sài Gòn, désignant à l'origine la rivière éponyme, tandis que le nom officiel, en usage jusqu'à la colonisation française, était Gia Dinh. Deux étymologies concurrentes expliqueraient cet hydronyme : pour les uns, il s'agirait d'un déformation du terme Taï-kong, signifiant « le fleuve (kong, mandarin) de l'ouest (taï) », tandis que pour les autres, il viendrait de Xaï-gon, c'est-à-dire « la digue (gon) extrême (xaï) ». Les Français, quant à eux, pérennisent le nom Sài Gòn, mais avec une orthographe francisée qui se prononce « Ségon » contrairement à ce que l'on peut penser. De 1931 à 1956, ce nom sera officiellement associé à celui de Cholon, la ville limitrophe à forte communauté chinoise, avec laquelle elle sera fusionnée : Saïgon-Cholon, avant de reprendre le seul nom de Saïgon. Enfin, le 2 juillet 1976, les vainqueurs communistes imposent le nom actuel, Hô-Chi-Minh-Ville, déjà adopté par le premier gouvernement en 1945 de la République démocratique du Viêt Nam, en hommage à Hô Chí Minh.

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Cathédrale Notre-Dame de Saigon La cathédrale Notre-Dame de Saïgon est une cathédrale au centre de HôChi-Minh-Ville (ancienne Saïgon), au sud du Viêt Nam, dans l'ancienne Cochinchine. Elle fut construite par les Français de 1877 à 1880.

La poste centrale de Saigon

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Après la conquête de la Cochinchine et de Saigon, les colons français voulurent établir une église pour leurs offices religieux. La première église fut construite dans la rue 5 (actuellement rue Ngô Duc Ke). C'était une pagode abandonnée par les vietnamiens durant la guerre de conquête. Mgr Lefebvre a transformé cette pagode en une église. Mais celle-ci était trop petite, et en 1863, le gouverneur de Cochinchine, l'amiral Louis Adolphe Bonard, décida de faire construire une église en bois sur la rive du canal de Charner. L'évêque, Mgr Lefebvre, en posa la première pierre le 28 mars 1863. La construction toucha son terme en 1865 et l'édifice fut appelé l'église de Saïgon. Lorsque la construction fut endommagée par les termites, les offices furent tenus dans la chambre des invités du palais du gouverneur français en Cochinchine (ce palais fut transformé en séminaire jusqu'à ce que la cathédrale Notre-Dame soit érigée).

Culte Type Construction Style

Catholique Romain Cathédrale/Basilique 1880 Néoromane

La poste centrale de Saigon est un bâtiment situé au centre de Hô-ChiMinh-Ville. Elle a été construite au début du XXe siècle par l´administration des Postes françaises, à l´époque où l´Indochine était colonisée. L´architecture de la poste est en harmonie avec son environnement. La charpente métallique fut conçue par Gustave Eiffel.

L'Opéra de Saigon L'Opéra de Saigon est un bâtiment du 1er arrondissement d'Hô-Chi-MinhVille. Inspiré de l'architecture de l'opéra Garnier de Paris, il a été construit en 1900. La façade de l'opéra est une réplique du Petit Palais à Paris. Durant la Guerre du Viêt Nam, ce théâtre a été le siège du parlement du République du Viêt Nam. L'opéra de Saigon possède ses caractéristiques spécifiques. Il a été conçu par l'architecte Félix Olivier, la construction a été réalisée en 1900 sous la supervision du cabinet d'architectes Ernest Guichard et Eugène Ferret. Son modèle architectural est influencé par le style flamboyant de la troisième République française. La façade est inspirée du Petit Palais construit la même année en France. L'aménagement intérieur est bien équipé, avec une acoustique et un éclairage parfaits. Le bâtiment inclut un parterre et 2 balcons, capables de proposer jusqu'à 1800 sièges. Décors, inscriptions et meubles ont été dessinés par un artiste français célèbre et envoyés de France. Cependant, le décor de façade a subi quelques critiques. Suivant le modèle gothique, la façade du bâtiment a été décorée d'inscriptions et de reliefs (comme l'hôtel de ville), ce qui lui valut d'être décrite comme compliquée. En 1943, une partie de cette décoration a été enlevée. En 1998, à l'occasion du 300e anniversaire de Saigon, le gouvernement de la ville a fait reconstituer une partie du décor de la façade.


La pagode Giac Lam La pagode Giac Lam est une pagode bouddhiste historique d'Ho Chi Minh Ville, la plus grande ville du Vietnam. Construite en 1744, c'est un des temples les plus anciens de la ville, classé site historique par le Département Vietnamien de la Culture.

le marché cholon Appelé aussi le marché Chinois de Hô Chi minh Cholon signifie "le grand marché". Il regroupe les grossistes de tout ce que l'on peut imaginer trouver dans les boutiques et les autres marchés de la ville .Cela va des biens de consommation (bibelots , vaisselle, linge, vêtements , etc...) au grossiste en oeufs, champigons , thé, épices. Le spectacle des vendeurs et vendeuses perdus au milieu de leur fournitures est tout à fait insolite . Une vie intense au milieu d'un quartier en effervescense où circuler voir traverser la rue relève du miracle! Une visite à ne pas manquer

L'Hôtel de ville L'Hôtel de ville de Hô Chi Minh-Ville est un palais construit par l'architecte français Paul Gardès de 1902 à 19081 au centre de Hô Chi Minh-Ville au Viêt Nam qui était à l'époque Saigon en Indochine, la plus grande ville du pays. C'est un très bel exemple de l'architecture coloniale française. Aujourd'hui il est illuminé par les services d'éclairage de la ville française de Lyon, spécialiste dans ce domaine. Il se trouve dans le 1er arrondissement de Hô Chi Minh-Ville.

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Bâtons d'encens offerts en offrande à la Déesse Thiên Hâu

Temple taoïste de Thiên Hâu Thiên Hâu (appelée aussi Mazu) est une divinité traditionnelle chinoise, vénérée dans les provinces maritimes du sud de la Chine (Canton,..) et dans les communautés chinoises expatriées, comme ici à Hô Chi Minh-Ville, l'ancienne Saïgon. C'est une Déesse-mère (Dame de la mer, Dame céleste,..), protectrice des marins mais elle est également priée par les femmes en particulier pour avoir des enfants. Les prières qui lui sont faites peuvent être inscrites sur des papiers rouges qui sont brulés dans un poële dans la cour du temple pour que la fumée emporte les requêtes jusqu'à elle. Les offrandes à la Déesse sont de divers types : bâtons et spirales d'encens, fruits, argent. Selon les croyances populaires, des âmes errantes se trouvent aussi dans le temple, ce sont celles des morts qui ne reçoivent pas de culte ou celles de damnés, ces âmes peuvent être dangereuses pour les vivants, il faut donc tenter de les satisfaire, en leur faisant des offrandes et en leur rendant un culte particulier. Le temple taoïste Thien Hâu a été construit au début du XIXe siècle (1827), il est situé au coeur du quartier chinois de Cholon, près du marché de gros.

Le marché de Ben Thanh 96

Le marché de Ben Thanh, situé non loin de la cathédrale Notre Dame et de la poste centrale, est le plus grand, le plus ancien et le plus populaire des marchés de Saigon. Il est ouvert tous les jours jusqu'à la tombée de la nuit et on y trouve presque de tout : de la nourriture aux vêtements en passant par de la quincaillerie et des souvenirs. De nombreux étals permettent d’y manger sur le pouce ou boire un verre pour trois fois rien. La fréquentation du marché par les touristes qui souhaitent mieux découvrir le Viêt Nam fait que les commerçants augmentent un peu leur prix mais cela reste raisonnable. Pour les personnes qui n’aiment pas marchander, rendez-vous dans les allées du fond, côté est, car les commerçants y affichent des prix fixes.


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Jour 20

Saigon - Doha - Bruxelles

18.03.13

VOL QATAR AIRWAYS



les infos utiles Infrastructures médicales

Ambassade Belge à Hanoï

Hanoi Towers – 9ème étage 49, rue Hai Ba Trung Tél. : + (84 - 4) 3 934.61.77 (ou 78/79/80/81)

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Hanoi - Hôpital Français: Phuong Mai, Dong Da. Tél : (84-4) 3577.11.00 - Société SOS International : 31 Hai Ba Trung. Tél : (84-4) 3934.05.55 (urgences) ou 3934.06.66 - Hanoi Family Medical Practice : A1 Van Phuc, Kim Ma. Tél : (84-4) 3846.17.48/49 ou 3843.0748, urgences 24h/24 : 0903.401.919

Consulat Belge à Ho Chi Minh-Ville The Manor GBLK 5 A 91, Nguyen Huu Canh - Ward 22 Tél. : + (84 - 8) 3 512.79.68

Hô Chi Minh Ville : - Hôpital franco-vietnamien : 6, rue Nguyen Luang Bang, Salle Than Phu, District 7. Tél : (84-8) 3411.33.33 - Société SOS International : 65, Nguyen Du, District 1 Tél : (84-8) 3829.84.24 - Centre médical international : 1, rue Han Thuyen, District 1. Tél : (84-8) 3865.40.25 (urgences, 24h/24), 3827.23.66

PRÉCAUTIONS CONCERNANT L'ALIMENTATION

RÈGLES DE BONNE CONDUITE

La cuisine vietnamienne peut vous convenir parfaitement. Néanmoins, pendant un voyage de plusieurs jours, il peut arriver un moment où vous voulez reprendre un peu vos habitudes. Notez que dans les grandes villes du Vietnam : Hanoi, Hue, Danang, Ho Chi Minh ville…, vous pouvez trouver de bons restaurants européens. N’hésitez pas à demander à votre guide ou au service clientèle de votre agence de voyage quand vous voulez trouver un tel restaurant pour les repas non compris dans le programme.

Bien observer quelques règles minimales de conduite vous permettra d’avoir un séjour plus agréable et de minimiser les risques d’incompréhension avec la population locale. Voici quelques conseils qui peuvent vous aider :

Quand vous prenez les plats vietnamiens, il y a un ingrédient sur lequel nous voulons attirer votre attention : le Glutamate de Sodium (Mi Chinh ou Bot Ngot). Il s’agit d’un rehausseur de goût, fabriqué à partir du sucre, très largement utilisé dans la cuisine asiatique. Il possède des propriétés irritantes bien connues survenant environ 20 minutes après l’ingestion : c’est le syndrome du restaurant chinois caractérisé par une sensation de brûlures, des maux de ventre et de tête, et parfois une éruption cutanée facile ou thoracique. Le glutamate est très répandu au Vietnam. Si vous avez des allergies alimentaires connues, il vous faudra éviter ces effets en exigeant des plats sans glutamate au restaurant. En cas d’éruption, un antihistaminique apaisera le grattage. Le Vietnamien est comme le Français : Un bon vivant. Le moment du repas est très important. Cependant, quelques précautions s’imposent. En règle générale, les conditions d’hygiène sont bonnes dans les restaurants. Dans les petites échoppes aux coins des rues, si vous n’avez pas l’estomac "blindé", évitez les légumes et herbes crues, sauf si épluchées par vous-même ou trempés dans de l’eau avec des pastilles de stérilisation). Ne pas boire l’eau du robinet ; Préférer les eaux en bouteilles capsulées, d’origine locale ou importées. A défaut, filtrer l’eau et la faire bouillir avant consommation. A éviter également les glaçons dans les petits restaurants. Vous pouvez demander à tremper vos boissons dans un gros bol d’eau rempli de glaçons, cela les rafraîchit en général rapidement.

A ne pas faire : Avec votre guide : Sachez que le guide est votre premier interlocuteur et votre premier secours en cas de problème. Maintenir de bonnes relations avec le guide est donc particulièrement important. Certains voyageurs accordent peu de crédit aux explications du guide et cherchent souvent à le démentir en évoquant les informations données dans les livres tels que « le Guide du routard » « le Petit Futé » ou encore « Lonely Planet ». Evitez ce comportement qui peut gêner votre accompagnateur et préférez toujours le dialogue en acceptant les différences de points de vue. Quand une visite ne vous intéresse pas, il vaut mieux le dire franchement à votre guide que de le suivre en montrant une attitude désintéressée. Evitez de vous froisser avec votre guide. S’il ne vous satisfait pas, téléphonez à notre agence pour en changer. Pour se saluer, on se sert simplement la main, voire les deux pour davantage de cordialité. Il est rare que les Vietnamiens s’embrassent ou fassent la bise lorsqu’ils se rencontrent. Il est déconseillé de porter les vêtements provocateurs. Certes, le mode vestimentaire européen est de plus en plus importé chez nous mais quand vous allez à la campagne où la discrétion et la délicatesse sont encore gravées dans l’esprit des gens, préférez les vêtements avec col et à manches. Lorsque vous entrez dans une pagode, il ne faut jamais porter de shorts car pour les Vietnamiens, il s’agit d’un lieu sacré et donc à respecter absolument. Déchaussez-vous aussi à la porte, parlez à voix basse et ne touchez pas aux objets d’ornements. À table, ne plantez jamais les baguettes dans un bol rempli de riz. Il s’agit en effet d’un rituel que l’on fait pour les morts. N'accorder qu'une confiance très relative à la réponse par l'affirmative d'un Vietnamien. Le vietnamien a des difficultés à avouer son ignorance ou son incompréhension. Donc méfiez vous, assurez vous que le “Oui" en est vraiment un. Cela doit même, pour vous, devenir un reflexe afin de ne pas avoir à gérer des situations compliquées. Ne pas interpeler un Vietnamien en lui demandant de s'approcher la pomme de la main orientée vers le haut, ce geste est considéré comme un manque d'éducation. Il faudra faire le geste la pomme de la main orientée vers le sol. Perdre son calme dans une conversation serait un affront pour le Vietnamien. Si une


où les serveurs les apportent. Un plat qui s'apparente à une entrée arrivera probablement en fin de repas. C'est presque une constante

COMMUNICATION La langue officielle est le vietnamien. L’anglais est assez largement utilisé dans les affaires. L’anglais est pratiqué dans la rue depuis l’ouverture économique et l’afflux des touristes. Le français se pratique également, mais d’une façon moins courante et moins commerciale, malgré le sommet de la Francophonie qui s'est tenu en novembre 1997. Cependant, vous trouverez toujours des érudits parlant la langue de Molière avec un style parfait. Les échanges commerciaux s'intensifiant, la langue française ne saurait tarder à s'imposer….

Téléphone :

situation est délicate à gérer, conservez votre calme sans monter le ton. Si non, vous ne feriez qu'aggraver la situation.

A faire : Appelez un chat, un chat : les vietnamiens ne prennent pas de pincettes. Ils sont souvent très directs. Un gros est un gros et non une personne enrobée, un moche est un moche et non une personne peu gâtée par la nature. Ne soyez pas choqué par ce que l'on dira de vous ou de votre pays. A vous de savoir où sont les limites du correct quand vous vous sentirez visé par des propos un peu rudes. Appelez toujours votre interlocuteur par son prénom, qu’il s’agit d’un ami ou d’une nouvelle connaissance. Le prénom est le plus souvent le dernier mot qui compose le nom complet. Par exemple : Tran Quang Van (Tran = nom de famille ; Quang = mot intercalaire ; Van = prénom). Demander l’âge des gens même des dames et des personnes âgées n’est pas à éviter. Vivre longtemps est d’ailleurs une fierté des gens. De même, ce n’est pas du tout gênant pour un vietnamien si vous demandez s’il est marié ou s’il a des enfants. Si vous souhaitez prendre des photos de souvenir avec les gens dans les lieux que vous visitez, n’hésitez pas, mais avec un sourire : ils vont en être très contents et l’acceptent donc volontiers.

Et ce que vous devriez faire : Quand vous invitez quelqu’un pour un repas, bien sûr vous payez ce que vous commandez. Mais lorsque vous accompagnez quelqu’un dans un restaurant, soit celui-ci paie, soit c’est vous. En pratique, on ne partage jamais le tarif. Si l’un paie un jour, son ami l’invitera un autre jour. C’est ainsi mal vu pour les vietnamiens que l’on a un grand sens du détail. Si on vous offre le repas, n'insistez pour payer que si vous pouvez payer pour tout le monde. Il est nécessaire de marchander quand vous achetez hors des supermarchés. Même si le prix est indiqué sur les articles, il est de coutume que ce sont des prix qui vous en donnent une idée et que vous pouvez tout à fait faire réduire. Mais soyez toutefois raisonnable et sachez que dans plusieurs boutiques le prix est fixe et acceptable ! Les vietnamiens ont tous du respect pour les personnes âgées. Et au Vietnam, vivez à ce point comme les vietnamiens : lorsque vous les rencontrez, baissez la tête en formulant votre salutation ou simplement en souriant. Une fois à table, il n’est pas question de commencer à manger avant que chaque convive soit servi. D’ailleurs, chacun se sert soi-même dans tous les plats disposés au centre de la table, mais ce par petites quantités, une à deux bouchées à chaque fois. Témoignez de votre sentiment d’amitié vous aussi en donnant des bonbons aux enfants que vous croisez pendant votre trajet et surtout dans les milieux rural et montagneux : ils vous remercient par des sourires très sympathiques et aussi par des gestes très enfantins. Ne soyez pas surpris si lors d'une conversation, un ou une vietnamienne inconnu aborde des sujets qui vous semblent très personnels (êtes-vous mariés, quel est votre travail) Acceptez que les plats arrivent, non pas dans l'ordre où vous l'imaginez, mais dans l'ordre

Pour téléphoner au Vietnam depuis l’étranger : composez le 00 84 + l’indicatif régional (sans le 0 initial ; par ex : 4 pour Hanoi) + le numéro de votre correspondant. Pour téléphoner à l’étranger depuis le Vietnam : Il faudra composer le 00, suivi du code de votre pays (33 pour la France) puis l’indicatif régional (1 pour la région parisienne) et enfin le numéro de votre correspondant. Les services de téléphonie mobile et fixe sont désormais de bons marchés. Choisissez un bureau de poste près de votre hôtel (plus économique qu'à l'hôtel).

Accès au réseau Internet Très répandu.

Il existe dans les villes partout au Vietnam des cafés Internet (cybercafés). Il est ainsi particulièrement facile d’envoyer et de recevoir des mails. L’accès Internet est gratuit dans les hôtels de 4 et 5 étoiles.

Couverture GMS :

Le relais au Vietnam est bon, excepté dans les régions retirées et montagneuses. Toutefois, nous vous conseillons de vous renseigner auprès de votre opérateur (la réception dépend de lui) sur l´ouverture d´une ligne internationale.

PRATIQUE DU POURBOIRE Les pourboires constituent un sujet délicat et peuvent vous tracasser durant le voyage. Il est à noter qu’ils ne sont pas obligatoires et varient en fonction du budget du voyageur et du niveau de satisfaction des prestations fournies. Il est conseillé de ne pas donner de trop petits pourboires. il vaut mieux ne rien donner que de donner une somme trop modique, qui peut vexer. Selon les usages au Vietnam, les pourboires sont généralement donnés aux guides, chauffeurs, porteurs, rameurs. Pour le pourboire pour les guides, à prévoir environ de 3 à 4 Euros par jour par voyageur, si vous êtes contents de leurs services. Lorsque votre groupe se compose de plusieurs participants (6 ou plus), chaque voyageur peut en donner de 2 à 3 Euros. Le pourboire pour le chauffeur est généralement moins important que pour le guide.

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PRATIQUE DE MARCHANDAGE Pour vos achats courants, nous vous conseillons de payer en devises locales (1 euro = 25000 dôngs environ), sauf pour les grosses sommes. On peut obtenir des dongs, soit par retrait carte bleue, soit contre des chèques de voyage dans les grandes banques (qui prennent une commission). Ne pas changer dans la rue mais dans des endroits officiels : le dong est stable et cela évite "les arnaques ".

Marchandage:

Il est de rigueur au Vietnam pour tout achat et même pour les mini-hôtels. On ne marchande par contre généralement pas au restaurant. Et lorsque les prix sont affichés, ne marchander que s'il vous apparaît que les prix sont sensiblement plus chers qu'ailleurs.

TRANSPORTS Transport aérien

Sur le marché des transports aériens domestiques, la Vietnam Airlines détient encore le monopole, même s’il existe des vols de Jetstar Pacifique Airlines, moins cher mais moins réguliers. Les vols intérieurs de Vietnam Airlines sont assez denses et couvrent les plus grandes villes du pays, avec une flotte récente composée essentiellement des Airbus et des Boeing. Sur certains courts trajets, cette compagnie exploite les ATR 72 et quelques Fokker. Les horaires des vols peuvent parfois faire l’objet d’un changement sans préavis. Des annulations inopinées peuvent intervenir. Il appartient à votre agence de voyage d’y adapter votre programme.

Réseau ferroviaire : 102

Il s’améliore et constitue un moyen de transport intéressant (vous pouvez en profiter pour gagner une nuit sur les trajets qui durent au moins 12 heures : Hanoi - Sapa, Hanoi - Hué, Nha Trang –Saigon…), mais le train reste vétuste, peu confortable et lent. Deux trains de nuit quotidiens permettent d’effectuer le trajet Hanoï-Lao Cai (Sapa), l’un en couchettes rudimentaires, l’autre en couchettes un peu plus confortables. En outre, un wagon tout confort est accessible aux clients de l’hôtel Victoria tous les jours de la semaine, sauf le samedi.

Infrastructure routière :

Le réseau est de qualité inégale mais en amélioration constante au service du développement économique. Vous pourrez ainsi rencontrer de temps en temps des travaux en cours de route dans des régions de montagne. En bus et en voiture : Vous voyagerez dans de grands bus climatisés ou des voitures très neuves (la concurrence est forte, et les compagnies offrent en générale de très bons services) avec de bons chauffeurs qui klaxonnent la nuit durant! Le trafic restant désordonné mais c'est, il faut le dire, le transport le plus rapide (et le plus sûr) pour rallier les différentes destinations.

En taxi, en mototaxi ou en vélo :

Le taxi, on peut payer sa course soit forfaitairement, soit au compteur, mais le prix reste très raisonnable. Comptez environ 0,5 Euro le kilomètre. La moto et le vélo sont les moyens de transport les plus utilisés au Vietnam. Il est très facile de trouver des mototaxis (xe-ôm) partout en ville et à un prix particulièrement raisonnable.

Laissez vous tenter et enfourchez la liberté. Dans les villes comme Hué ou Hoi An, le scooter et surtout le vélo sont très agréables. Cela vous permet de vous écarter des centres villes, la brise légère vous rafraîchit, mais attention aux coups de soleil et aux brûlures des pots d'échappements, blessure reconnaissable des touristes. Le port du casque de moto est obligatoire. Les casques disponibles sur le marché local étant de qualité variable, il est conseillé d’apporter un casque aux normes européennes si l’on a l’intention de se déplacer à motocyclette.

Possibilité de location de voiture / moto :

Les permis de conduire étrangers n’étant pas reconnus au Vietnam en tant que tels : il est interdit aux touristes de conduire une moto ou une voiture ; il est donc nécessaire de recourir aux services d’un chauffeur. Seuls les étrangers résidant au Vietnam (ou en mission de longue durée, au-delà de 6 mois) sont autorisés à conduire après avoir fait transformer leur permis en permis de conduire vietnamien.

Cyclo-pousse :

La promenade en cyclo-pousse est un vrai plaisir dans les petites villes comme Huê ou Hoi An ou encore, dans le vieux quartier d’Hanoi. Ce moyen de transport pittoresque ressemble à une sorte de triporteur à pédales, le pilote est derrière vous. A négocier bien le prix avant de monter, s'assurer qu'il a compris la destination, qu'il s'y rend sans détour! Pas la peine de montrer un plan de la ville, cela va le perturber, de toute manière le conducteur de cyclo-pousse dit toujours oui et avec le sourire...

PRÉCAUTIONS À PRENDRE POUR VOTRE SÉCURITÉ Risque de délinquance :

Le niveau de criminalité de droit commun reste faible même si l’on observe un développement de la petite délinquance dans les régions touristiques (Sapa, Nha Trang notamment) qui tend à s’organiser en bandes spécialisées, les étrangers constituant des cibles de choix pour les pickpockets et les vols à l’arraché effectués en moto.

Il est conseillé de :

- ne pas porter de bijoux et de sacs - ne pas marcher au bord de la chaussée - de laisser papiers et billets d’avion dans le coffre de l’hôtel - d’éviter de prendre des cyclo-pousse la nuit - ne pas laisser de l’argent dans le même endroit que les papiers et billets d’avion A Ho Chi Minh-Ville et à Hanoï, il convient d’être toujours vigilant, particulièrement dans les rues touristiques des deux centres villes : rues Dong Khoi, Nguyen Hue, Le Loi et quartier routard Pham Ngu Lao pour Ho Chi Minh-Ville ; quartier des 36 rues et du lac Hoan Kiem pour Hanoï. En cas de perte ou de vol de votre passeport durant le voyage, vous devez en faire la déclaration au commissariat de police le plus proche du lieu où s’est produit l’événement. Muni de cette déclaration, vous devez, après avoir obtenu de l’ambassade de France un nouveau document de voyage, vous présenter à la Direction centrale de l’immigration, afin d’obtenir un visa de sortie. Direction centrale de l’immigration : 40A rue Hang Bai - Hanoi. Bureaux ouverts du lundi au vendredi de 8 heures à 11 heures, et de 14 heures à 16 heures, et le samedi matin. Délais d’obtention du visa de sortie : 5 jours - coût : 30 dollars américains.


un voyageur averti en vaut deux. PASSEPORT INTERNATIONAL AVEC VISA VALABLE. Tout Belge souhaitant se rendre au Vietnam doit disposer d’un passeport INTERNATIONAL valable avec visa. Ce visa doit être demandé au préalable auprès de l’Ambassade du Vietnam à Bruxelles, Service Consulaire, Avenue Maurice 2A 1050 Bruxelles Tel: +32-2-379 27 36 + 37 - Fax: +32-2-374 93 76 Email: vnemb.brussels@skynet.be Le Service Consulaire est ouvert le lundi, mercredi et vendredi de 14 h à 17 h. Pour plus d’informations, voir sur notre site : Visa touristique pour le Vietnam

ATM ou «Bancontact» local: (par retrait : max. 2 millions VN Dong) cartes de crédit + cartes bancaires belges (fonction : Maestro - Cirrus …) ANZ Bank, Vietcombank et HSBC disposent de plusieurs ATM · à HANOI e.a . VCB à l’entrée du bâtiment qui abrite l’Ambassade – ou l’ANZ (LacHoan Kiem) – Sofitel Plaza etc… · à HCMV (Dist. 1) e.a : à l’entrée du bâtiment qui abrite le Consulat : ou l’ANZ : 11 Me Linh Square - HSBC: 235 Dong Khoi Str.

HYGIENE ET SANTE EN VOYAGE

Consultez certainement la rubrique « Informations aux Voyageurs » sur le site Internet du SPF Santé publique. Pour un avis médical vous pouvez prendre contact avec un centre reconnu, cf. “UN VOYAGEUR AVERTI”, sous la rubrique VOTRE SANTE ou contacter un centre spécialisé comme l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers, Travelphone’ n° 0900/10110 ou consulter un site comme la liste de pays de l’OMS ou le site du CDC - Centers for Disease Control and Prevention. Pour connaître la situation des flambées épidémques consultez le site de l’OMS (WHO-Anglais) et l’avis de voyage (voir à la fin de ce message). A cet effet vous pouvez aussi utiliser l’outil de recherche préparé par l’Ambassade de Belgique à Hanoi. Cliquez ici . Officiellement il ne faut pas de vaccins pour entrer au Vietnam. Un voyage pour le Vietnam est toutefois une bonne occasion pour se mettre en règle avec les vaccinations contre le tétanos, la diphtérie et la polio. Un rappel est valable pour 10 ans. Dans certaines conditions l’IMT conseille d’envisager une vaccination contre l’hépatite A , l’encéphalite japonaise et la rage : voir Médecine des Voyages avec des conseils de sante durant un voyage. La malaria et la dengue sont considérées comme des problèmes dans certaines régions de l’intérieur. Lorsque vous prévoyez un voyage d’aventures, mieux vaut consulter un médecin dans un centre d’avis de voyages. Dans les grandes villes et centres touristiques l’hygiène est relativement bonne. Il faut rester vigilant avec les légumes crus, les fruits non pelés et la glace. L’eau minérale en bouteille est hautement conseillée.

QUELQUES CONSEILS PRATIQUES Veuillez noter qu’il y a beaucoup d’accidents de roulage, surtout avec des mobylettes. Le permis de conduire belge n’est pas valable au Vietnam. A cet effet lisez la notice Information pour Belges à l'étranger Il est conseillé de faire des photocopies (réduites) de vos documents de voyage importants (passeport et carte d’identité, assurances, vouchers, billets.) et les conserver séparément des originaux. À l’arrivée au Vietnam il faut déclarer devises, bijoux et objets dont la valeur est supérieure à 3.000 USD. Il en est de même à la sortie du territoire. Il faut bien conserver la déclaration ad hoc (feuillet jaune). Attention : A la sortie du Vietnam, il y a lieu de payer une taxe d’aéroport. (actuellement +/- 14 USD). Pour des renseignements pratiques : http://vietnamtourism.com Heure : Lorsqu’il est 10 h en Belgique, il est au Vietnam 15 h en été - 16 h en hiver.

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Graphisme & Design Thomas Daems Tel. 0471.20.97.58 thomasdaems89@gmail.com



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