TOP100 start-up PME

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Top 100

Les meilleures start-up suisses Hors-sĂŠrie, octobre 2013 - en collaboration avec Handelszeitung et Venturelab

Bravez l’hiver.

La nouvelle Classe E avec 4MATIC, la transmission intégrale de Mercedes-Benz.

Maintenant avec pack d’équipements «Executive».

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Valeur du véhicule E 250 CDI 4MATIC break avec pack d’équipements «Executive» CHF 79 495.– Votre avantage prix CHF 10 410.–1 Prix de vente au comptant CHF 69 085.– Leasing à 4,4 % à partir de CHF 679.–/mois 2

E 250 CDI 4MATIC break avec pack d’équipements «Executive», 2143 cm3, 204 ch (150 kW), prix de vente au comptant: CHF 69 085.– (valeur du véhicule de CHF 79 495.– (hors avantage prix de CHF 6000.–) moins avantage prix de 6 %). Consommation: 5,9 l/100 km (équivalent-essence: 6,6 l/100 km), émissions de CO2: 155 g/km (moyenne de toutes les voitures neuves vendues: 153 g/km), catégorie de rendement énergétique: C. Modèle illustré avec options: CHF 87 130.– 2 Exemple de leasing: durée: 48 mois, kilométrage: 10 000 km/an, taux annuel effectif: 4,49 %, 1er versement plus élevé: CHF 14 000.–, versement mensuel à partir du 2e mois: CHF 679.–. Hors assurance des mensualités PPI. Une offre de Mercedes-Benz Financial Services Schweiz AG. Assurance casco complète obligatoire. L’octroi d’un crédit est interdit s’il est susceptible d’entraîner le surendettement du preneur de leasing. Sous réserve de modifications. Offre valable jusqu’au 30.11.2013. Immatriculation jusqu’au 31.03.2014.

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Arnaud Bertrand. HouseTrip, fondée en 2009 à Lausanne, arrive en tête de notre classement. Pour la deuxième fois.

impRessum «Start-up» est un hors-série commun à «PME Magazine» et «Handelszeitung» Concept et réalisation IFJ Institut für Jungunternehmen, Saint-Gall, en collaboration avec Venturelab; bureau de journalistes Niedermann Sàrl, Lucerne. Rédaction: Jost Dubacher, Stefan Kyora, Claus Niedermann Rédaction «Handelszeitung» et «pme magazine» Förrlibuckstrasse 70, 8021 Zurich, Tél. 043 444 59 00, Fax 043 444 59 30, mail: redaktion@handelszeitung.ch, www.handelszeitung.ch Rédacteur en chef Stefan Barmettler Rédacteur en chef adj Pascal Ihle (responsable de ce hors-série) Collaborateurs de cette édition Stefan Mair, Laurina Waltersperger, Markus Köchli, Pirmin Schilliger production Roger Cavalli (Art Director), Charlotte Pauk (texte).

Photographes: Martin Heimann, Bruno Arnold.

Chef d’édition et coordination Susann Tamisier, Roger Cavalli Correctrice: Samira Payot Traducteur Gian Pozzy editeur Thomas Garms (directeur), Maike Juchler (dir. adjointe) publicités Renato Oliva, Adi Frei, Verena Tschopp, Karin Urech, Eveline Fenner, tél. 043 444 58 44, mail: inserate@handelszeitung.ch publicité pour la suisse romande Servais Y.F. Micolot, Brigitte Lopez-y-Martin (vente), mail: brigitte.lopez@axelspringer.ch, tél. 021 943 76 20

PHOTOS: BEN CAWTHRA

marketing Patrizia Serra (direction), Laura Hayek (Product Manager), Sabine Carrieu (adj. PM) société éditrice Axel Springer Suisse SA Förrlibuckstrasse 70, Postfach, 8021 Zurich Notification des participations importantes au sens de l’art. 322 StGB: Amiado Group SA isBN-Nr. 978-3-9523947-7-9 impression IRL plus SA, Renens

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iwan märki et Nicolas Durand. Abionic a développé un système de tests médicaux ultra-simple.

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Yann Tissot et simon Rivier. Grâce à la startup lausannoise L.E.S.S., les écrans consomment moins.

Sommaire Le top 100 des start-up suisses Comment les start-up ont été sélectionnées - Les critères de sélection - La méthode - Les sortants

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- startupticker.ch Guide pratique pour lancer son entreprise Nos conseils pour les entrepreneurs qui aimeraient se lancer

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Le cLassement: Le top 10 1 housetrip – La qualité romande à l’assaut du monde 2 BioVersys – Mort aux infections 3 abionic – un test d’allergie en vingt minutes 4 L.E.s.s. – La fin des LED 5 Insphero – Des tumeurs virtuelles 6 Bcomp – Des végétaux dans l’espace?

7 Dacuda – Natel scanner 8 GetYourGuide – tour du monde 9 Kandou – Economiser le courant 10 Qualysense – Le robot trieur

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Le cLassement: ceux qui viennent ensuite Rangs 11 à 100

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Les experts 100 connaisseurs du monde des start-up

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startup.ch 2013 PME MagazinE 3

Un lancement réussi – sur toute la ligne.

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critères

Les critères de sélection

Le choix Pour la troisième fois, 100 experts ont choisi les 100 meilleures start-up de Suisse.

Claus niedermann

L

e choix du classement Top 100 Start-up 2013 pour la Suisse est fait.

Non moins de 35 jeunes pousses entrent dans la liste. La plupart de ces nouvelles venues n’ont été fondées que l’an dernier. La zurichoise Glycemicon, spécialisée dans le «medical food», ne l’a même été qu’en janvier de cette année.

Certaines sont sorties de la liste des 100.

Elles sont toute une série à avoir amélioré leur classement, tandis que d’autres y ont laissé des plumes.

Cela corrobore les dires des initiateurs du classement lors de son lancement, soit qu’il représente un instantané dans leur vie.

Certaines entreprises que les experts ont évaluées comme de futures stars y sont parvenues, d’autres sont tendance. Pour choisir un dénominateur commun: les jeunes entreprises du Top 100 sont les start-up les plus branchées, les plus bouillonnantes et les plus cool de l’année 2013.

Les conditions: pour les start-up, il doit s’agir de sociétés créées de manière indépendante, en d’autres termes de véritables démarrages en pionnier. Les externalisa-

tions d’entreprises existantes ont été exclues de la sélection. La fondation doit remonter à 2008 ou plus tard. Si dans ce laps de temps une entreprise modifie sa forme juridique, passant par exemple de Sàrl à SA, elle ne peut être prise en compte pour le Top 100.

Les sociétés qui ont pu annoncer de récents succès sont bien positionnées dans le peloton de tête. Plusieurs jeunes pousses sont en train de boucler un tour de table financier ou de négocier d’importants contrats avec des partenaires commerciaux ou des clients. Au rythme élevé auquel travaillent les créateurs des meilleures startup, le classement sera déjà bien différent dans six mois. C’est pourquoi il vaut la peine de consulter régulièrement le Top 100 Startup: certaines jeunes entreprises feront bientôt les gros titres. Sur www.startup.ch, vous trouverez une nomenclature de toutes les sociétés du Top 100 Start-up ainsi que les portraits de plus de 700 entreprises promises au succès. Il est possible de consulter le profil de chaque entreprise, la compilation des infos les concernant et les étapes atteintes.

LeS SorTanTS

Succès persistant pour les anciens L’an dernier, des entreprises de pointe comme paper.li ou Doodle sont sorties de la liste Top 100 parce qu’elles avaient dépassé l’âge de 5 ans. Dans la liste de cette année, ce sont dix jeunes entreprises qui n’en font plus partie, parce que fondées avant 2008.

Telle la société Poken (2012: rang 17). Elle a récemment réussi à obtenir un brevet américain pour sa technologie NFC servant à transmettre des brochures, bons d’achat, cartes de visite et vidéos. Parmi les sortantes, la medtech lausannoise Biocartis (2012: rang 28) qui, à la fin de l’an dernier, a

bouclé un tour de table de 42 millions supplémentaires. Un an auparavant, elle avait généré un afflux de capitaux de 100 millions.

Ou Virtamed (2012: rang 36), qui a remporté cette année le Swiss Economic Award dans la catégorie high-tech: Virtamed développe, produit et distribue des simulateurs de réalité virtuelle pour la chirurgie. Citons encore Secu4 (2012: rang 70), routeRANK (2012: rang 75), Telormedix (2012: rang 83), Augurix Diagnostics (2012: rang 89), RedElec Technologie (2012: rang 92), Covagen (2012: rang 99) et NeMoDevises (2012: rang 100).

Top 100 STarT-up 2013

La méthode

Cent experts ont choisi.

Chacun a pu proposer dix start-up et leur attribuer des points: 10 pour le 1er rang, 1 pour le 10e rang. Ce classement indique la tendance dans l’économie suisse. Ce classement a été créé en 2011 par Jordi Montserrat (en haut) et Beat Schillig (en bas) de l’IFJ (Institut für Jungunternehmen). Ensemble, ils ont également mis sur pied depuis 2004 le programme national de formation Venturelab et le programme américain Venture Leaders avec l’équipe nationale suisse de start-up. Depuis 2007, ils assurent également la gestion opérationnelle de l’initiative philanthropique Venture Kick, qui soutient les spin-off des hautes écoles suisses à l’aide de capitaux de départ issus de fondations privées. Le bureau de presse lucernois Niedermann est co-initiateur et partenaire dans la réalisation du classement. Le projet est financièrement et intellectuellement soutenu par la Fondation Gebert Rüf, la Swiss Private Equity & Corporate Finance Association et Switzerland Global Enterprise.

Partenaires médias: PME Magazine pour la Suisse romande et Handelszeitung pour la Suisse alémanique.

STarTupTicker.ch

plaque tournante La plateforme startup.ch collabore avec le site d’informations startupticker.ch pour la promotion en ligne du Top 100 Start-up ainsi que pour la nomenclature de leurs succès et de ceux de toutes les autres jeunes entreprises suisses porteuses de croissance.

Startupticker.ch est la plateforme centrale pour l’information sur l’univers des start-up suisses. En plusieurs langues (français, allemand, anglais), elle informe sur les événements et les stages d’entraînement. Elle fournit tous les jours des infos issues des entreprises porteuses de croissance.

startup.ch 2013 PME MagazinE 5

iStockphoto

Guide pratique pour lancer son entreprise Concret La Suisse offre un espace propice aux affaires et des soutiens ciblés et efficients pour les nouveaux entrepreneurs. Petit guide pratique et romand pour se lancer.

Par Mélanie Mojon

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armi les 100 meilleures start-up suisses figurent 43 romandes, ce qui illustre le dynamisme et le résultat des efforts du soutien à l’innovation et à la création d’entreprise effectués ces dernières années. Les pouvoirs publics et les entreprises privées ont identifié l’importance de soutenir l’innovation. Le lancement d’Innovaud en février de cette année, grâce au soutien du canton de Vaud qui a attribué 25 millions de francs sur dix ans à ce projet, en est un bon exemple.

«L’objectif est de stimuler le dynamisme économique en soutenant les PME et start-up innovantes dans leurs projets d’avenir», explique Patrick Barbey, directeur d’Innovaud.

«L’approche se fonde sur un partenariat public-privé, afin d’offrir aux entrepreneurs, soit en mode direct ou par le biais de prestations de nos partenaires, les ressources permettant d’accélérer la réalisation des projets.

Combinés à un tissu industriel dynamique et

6 PME MagazinE startup.ch 2013

des hautes écoles, véritables sources d’innovation, ces outils et programmes constituent pour de nombreux porteurs de projet des rampes de lancement idéales», précise-t-il.

Voilà pour la théorie. Maintenant, vous souhaitez franchir le pas? Vous trouverez ciaprès un guide pratique pour lancer votre entreprise. Il suffit d’entrer en contact avec les soutiens nécessaires, le plus souvent simplement par un coup de fil. Et se souvenir qu’un contact amène souvent le suivant grâce au réseau. Le plus important étant d’activer le système pour faire avancer son projet.

A la lecture de ce guide, vous constaterez aussi que les outils à disposition sont nombreux, se combinant le plus souvent les uns avec les autres pour relever les principaux défis entrepreneuriaux. Acquérir un savoir-faire, développer son réseau, créer sa société, convaincre les premiers clients, se financer… autant d’étapes à franchir qui peuvent être grandement facilitées si l’on sait où s’adresser.

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La transition vers l’entrepreneur Premier défi, acquérir les compétences commerciales et managériales nécessaires. «Pour gagner du temps et éviter les erreurs de débutant, je recommande une bonne formation», assure Nicolas Durand, fondateur et CEO d’Abionic. Venturelab, programme soutenu par CTI Entrepreneurship, propose gratuitement aux étudiants et chercheurs souhaitant se plonger dans l’entrepreneuriat high-tech de commencer par Venture Ideas pour rencontrer des entrepreneurs à succès, puis d’enchaîner avec les cours semestriels Venture Challenge. CTI Entrepreneurship organise également des séminaires Business Creation de cinq jours. Pour ces cours, il faut compter une participation de 300 francs par module.

Le Prix Venture Leaders propose un entraînement avec «l’équipe nationale des startup» en sélectionnant chaque année 20 entrepreneurs pour un programme de développe-

Pratique

ment entrepreneurial et commercial de dix jours à Boston (USA). Idem pour le Swisscom Start-up Challenge lancé en 2013, qui emmène cinq start-up IT pendant cinq jours à Silicon Valley (USA) en compagnie d’investisseurs et d’experts en développement d’affaires. Existe également des Start-up Weekend pour se glisser dans la peau d’un entrepreneur pendant une fin de semaine.

L’entrepreneur doit se construire un solide réseau qui constituera l’une des clefs de son succès. Les possibilités sont nombreuses dans ce domaine: club d’entrepreneurs, petits déjeuners des PME & Start-up, Venture Ideas, apéro entrepreneurs ou événements Rezonance. «Dans le réseautage, il faut embrasser beaucoup de grenouilles pour trouver son prince ou sa princesse», rappelle Jordi Montserrat, responsable romand de Venturelab.

Liens utiles Formations: venturelab.ch, ventureleaders. ch, start-uptraining.ch, start-up.swisscom.ch Réseautage: petitsdejeuners-vaud.ch, petitsdejeuners.ch, neode.ch, theark.ch, start-upweekend.org, rezonance.ch

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L’accompagnement personnalisé Lorsque l’implémentation de son projet débute, il faut un support plus personnalisé. C’est là où interviennent les structures d’accompagnement. Après sélection, l’entrepreneur peut bénéficier du soutien d’un coach commercial sans frais qui aide à structurer le plan d’affaires et à le mettre en contact avec les bonnes personnes.

Dans le domaine high-tech, le réseau CTI Start-up offre gratuitement un coaching d’une durée de six à vingt-quatre mois avec un label de qualité à la clef. Platinn propose également un soutien gratuit pour le développement d’affaires, la mise sur pied de partenariats et la recherche de financement. On peut aussi s’adresser à Genilem pour un coaching bénévole d’une durée de trois ans pour les projets innovants qui ne doivent pas nécessairement être high-tech.

Pour répondre aux questions techniques, les chambres de commerce et associations patronales sont d’excellentes sources. Guides de l’employeur, guides pour les créateurs d’entreprise, fascicules sur les assurances sociales, autant de mines de renseignements pour les futurs patrons d’entreprise. Dans le canton de Vaud, la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI) ou le Centre patronal sont à votre disposition et dans le canton de Genève, c’est la Fédération des entreprises romandes (FER). Sans oublier les promotions économiques ou des structures du genre Innovaud, qui agissent

comme guichet d’information sur les soutiens disponibles.

Finalement, on peut s’adresser à des professionnels lorsqu’il s’agit de sujets pointus, tels les questions de propriété intellectuelle, contacts commerciaux et autres thèmes stratégiques. «Une invention dont la confidentialité n’aurait pas été strictement conservée avant le dépôt d’un brevet risquerait de ne plus pouvoir être protégée par la suite. Pour éviter ce type de soucis et pouvoir communiquer librement sur son innovation, il est nécessaire de démarrer le travail avec un professionnel de la propriété intellectuelle en amont du projet», souligne Christophe Saam du cabinet PT&S. Liens utiles innovaud.ch, ctistart-up.ch, platinn.ch, genilem.ch, cvci.ch, centrepatronal.ch, fer-ge.ch, ipi.ch

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Trouver le financement L’idéal est bien entendu d’avoir soimême les fonds nécessaires, ce qui est rarement le cas. Il faut donc se tourner vers l’extérieur, à commencer le plus souvent par la famille et les amis. Ces dernières années, de nombreux prix et soutiens ont également été mis sur pied. Au-delà du financement, ils sont l’occasion de tester son idée et d’offrir visibilité et crédibilité à son projet. Venture Kick offre jusqu’à 130 000 francs en pré-amorçage (sur trois étapes) à 50 projets par an dans toute la Suisse.

En plus de ce capital, des workshops axés sur l’exécution des projets ayant gagné une étape sont organisés entre chaque palier.

Tous les deux ans, le concours de business plan venture.ch récompense les dix meilleures idées et les dix meilleurs business plan. Et la Fondation de Vigier met au concours annuel cinq fois 100 000 francs pour des start-up prometteuses.

Les Fondations jouent un rôle important dans les premières étapes du financement des projets lorsque personne d’autre n’entre en matière. «Encourager l’innovation, l’expérimentation et la prise de risques est essentiel pour soutenir la culture entrepreneuriale et bâtir la société de demain, relève Karin Jestin, secrétaire générale de la Fondation Lombard Odier. C’est dans cet esprit que nous soutenons les programmes tels que Venture Kick ou Innogrants à l’EPFL avec un accent sur des projets qui visent à apporter des solutions concrètes aux enjeux sociétaux.»

Lorsque le business plan est bien ficelé et que les premiers prototypes ou clients sont sous toit, c’est généralement la phase où interviennent les business angels (investisseurs privés) ou les capital-risqueurs, (inves-

tisseurs professionnels). Les business angels peuvent être cherchés dans son propre réseau ou dans les clubs d’investisseurs, comme Business Angels Switzerland, Go Beyond, A3 Angels ou investiere.ch. On peut alternativement passer par les plateformes de mise en relation, telles CTI Invest ou Capitalproximité. Ces dernières permettent de se présenter directement devant les investisseurs professionnels.

Liens utiles fondation-fit.ch, fondetec.ch, finergence.ch, theark.ch, venturekick.ch, devigier.ch, venture.ch, capitalproximite.ch, cti-invest.ch, gobeyond.biz, businessangels.ch

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Concrétiser son projet Pour être l’heureux patron de sa startup, il faut la fonder et lui trouver des locaux. La création débute par une visite sur le site de StartBiz, offert par le Secrétariat à l’économie (Seco), qui montre les étapes nécessaires à la création d’une entreprise avec des liens vers les enregistrements pour les assurances sociales, la TVA et autres exigences administratives. La fondation et l’inscription au Registre du commerce se feront ensuite soit chez un notaire, soit directement en ligne, par exemple sur le site ifj.ch.

Si le travail à la maison est souvent un premier recours, avoir des bureaux dédiés et si possible en profiter pour être en contact avec d’autres entrepreneurs constitue un atout supplémentaire pour son projet. «Il est essentiel que l’entrepreneur ne reste pas isolé», rappelle Jean-Philippe Lallement, directeur du Parc scientifique sur le site de l’EPFL. Aujourd’hui, de nombreux parcs scientifiques et technologiques mettent à disposition des incubateurs pour les porteurs de projets, tels l’espace d’incubation de La Forge au Parc scientifique de l’EPFL, l’Incubateur The Ark en Valais, la Fongit ou la Fondetec à Genève, Neode à Neuchâtel ou FriUp et BlueFactory à Friboug. On trouve également des espaces de coworking dans différents cantons à l’exemple de La Muse à Lausanne.

«Lancer son entreprise reste un véritable défi, et l’objectif est d’enlever un certain nombre d’écueils pour que l’entrepreneur puisse se concentrer sur l’essentiel, à savoir amener son innovation sur le marché», conclut Sébastien Mabillard, directeur de l’incubateur The Ark, fondation qui organise et coordonne les activités de soutien à l’innovation en Valais.

Liens utiles startbiz.ch, ifj.ch/gruenden, theark.ch, parc-scientifique.ch, y-parc.ch, eclosion.ch, fongit.ch, neode.ch, creapole.ch, friup.ch, la-muse.ch startup.ch 2013 PME MagazinE 7

Arnaud Bertrand Sa startup a déjà donné accès à plus de 4 millions de locations.

classement

Rang 1

La qualité romande à l’assaut du monde Housetrip Ce site Internet est une des start-up à plus forte croissance en Europe. C’est

pourquoi elle figure pour la deuxième fois en tête de peloton. Housetrip porte la marque de son fondateur, Arnaud Bertrand, qui est aujourd’hui à la tête de 200 collaborateurs.

StEFan kyora (tExtE), bEn cawthra (photo)

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our les vacanciers européens, 2013 a concédé un été sur mesure! A peine les vacances scolaires avaient-elles débuté que le temps s’est mis au beau et y est resté. Cela a réjoui les touristes, les hôteliers, loueurs et autres intermédiaires, dont Housetrip.

Fondée il y a quatre ans à Lausanne par Arnaud Bertrand et celle qui est devenue son épouse, Junjun Chen, la plateforme que le couple dirige désormais depuis Londres s’est rapidement imposée. A ce jour, la start-up propose sur son site 250 000 appartements et maisons de vacances. Pour les capitales européennes, il est difficile d’échapper à Housetrip quand on cherche à louer un logement de vacances de manière simple et sûre.

La start-up a déjà donné accès à plus de 4 millions de locations. Pour continuer de croître rapidement, voici l’étape suivante: «Actuellement, nous acquérons de manière ciblée des appartements de vacances dans des régions rurales de Provence ou de la Costa Brava», explique Arnaud Bertrand.

Le financement de la croissance est assuré par trois sociétés de capital-risque réputées de Suisse, de Grande-Bretagne et des EtatsUnis, qui ont investi quelque 60 millions de francs dans Housetrip. En dépit d’une croissance musclée, ce n’est pas n’importe quel loueur qui peut présenter sa maison ou son appartement sur la plateforme. «Nous déclinons 30% des loueurs pour des raisons de qualité», souligne Arnaud Bertrand.

L’entreprise assure aussi en tant qu’intermédiaire. Les vacanciers paient d’abord le loyer à Housetrip. Puis la start-up ne transfère le montant au loueur que trois jours après le début de la location, après en avoir soustrait sa commission d’intermédiation. Une garan-

tie si le logement ne devait pas correspondre aux attentes des vacanciers.

Pour Arnaud Bertrand, la qualité est le premier facteur de succès: «La moitié de nos clients sont des familles et elles n’apprécient guère les mauvaises surprises.» Question qualité, Housetrip se distingue de certains concurrents tels qu’airBnB, de la Silicon Valley, dont les descriptifs fourmillent de fautes d’orthographe et de photos floues.

Pour mettre en évidence ses valeurs dès la page d’accueil, les loueurs sont assistés au

«arnaud Bertrand n’est pas le genre de cEO qui ne se concentre que sur la stratégie.» moment de rédiger les contenus Web à l’aide d’un logiciel spécial ou par téléphone. Les offres les mieux présentées remontent au sommet de la liste des cibles recherchées ou sont distinguées par un badge spécial.

La gestion du patron de 28 ans trahit l’accent placé sur la qualité. Arnaud Bertrand n’est pas du tout le genre de CEO qui ne se concentre que sur les questions stratégiques.

«Je m’occupe de plein de détails de notre site et de nos produits», admet-il. Et il ne nie pas que sa conception de la direction a déjà engendré des conflits avec le management.

Une autre caractéristique de son style de direction est son insistance pour tout mettre en œuvre immédiatement. Ce n’est pas un hasard si l’entreprise dispose de sa propre

équipe IT qui, par exemple, vient de développer une appli pour les loueurs. Ils ont ainsi à disposition toutes les fonctions pour mettre leur offre en valeur, y compris sur terminal mobile. C’est un atout important pour ceux qui possèdent plusieurs maisons ou appartements et sont souvent en déplacement.

Dernièrement, Arnaud Bertrand a eu une attention particulière pour les vacanciers. En juin, Housetrip a lancé un programme de fidélisation: celui qui loue dix nuitées par le biais de Housetrip en obtient une onzième gratuite. Si répandues que soient de nos jours de telles offres, Housetrip reste pionnière parmi les plateformes de réservation. Le jeune directeur est convaincu que le nombre de clients fidèles augmentera. En tout cas, les utilisateurs ont déjà bénéficié de quelque 10 000 nuitées gratuites.

Pour la conception de son programme de fidélisation, l’entrepreneur a eu le soutien du conseil d’administration. On y trouve des représentants des fameuses sociétés de capital-risque qui ont investi dans Housetrip et ont aussi financé des entreprises comme Facebook et Spotify. Actuellement, le président du conseil est Michael van Swaaij, l’ancien patron de Skype et responsable d’eBay pour l’Europe. «Mes administrateurs savent exactement ce qui fonctionne sur le Net et ce qui ne marche pas», commente Arnaud Bertrand. En outre, les administrateurs disposent d’un excellent réseau et Housetrip y recourt intensivement pour occuper ses postes de cadres. Car la start-up est aussi en croissance exponentielle au niveau de ses collaborateurs: ces douze derniers mois, ils sont passés de 130 à 200.

Fondation: 2009; Effectif: 200; www.housetrip.com

startup.ch 2013 PME MagazinE 9

Schweizerische Eidgenossenschaf t Confédération suisse Confederazione Sviz zera Confederaziun svizra

PORTAILPME www.pme.admin.ch

Créer une entreprise en ligne:// pme.admin.ch Le portail PME du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) est la plateforme d’information de référence pour les petites et moyennes entreprises en Suisse. Economisez du temps et de l’argent en inscrivant votre entreprise au registre du commerce, à la TVA, à l'AVS ou à l'assurance-accidents via notre guichet en ligne. Un service taillé sur mesure pour les entrepreneurs.

Rang 2

Mort aux infections

Bioversys La résistance des agents pathogènes

aux antibiotiques est une bombe à retardement que les biochimistes bâlois Marc Gitzinger et Marcel Tigges s’échinent à désamorcer.

Jost DubachEr

L

e génome fonctionne comme une bibliothèque. Pour faire fructifier une information élaborée avec soin, il faut que quelqu’un la lise. Dans le cas d’une bibliothèque, la décision de le faire revient à un être humain, dans le patrimoine génétique à un commutateur moléculaire. Au Département des biosystèmes de l’EPFZ à Bâle, on étudie ces commutateurs depuis des années. C’est là aussi qu’en 2008 deux doctorants, Marc Gitzinger et Marcel Tigges, se sont plongés dans les spéculations: ces facteurs de transcription jouent-ils un rôle important dans la résistance aux antibiotiques des agents pathogènes? Et si oui, pourrait-on les rendre inertes avec une substance active appropriée?

C’est ainsi que naquit le TRIC (Transcriptional Repressor Inhibiting Compounds).

L’approche est originale. Car le TRIC ne surmonte pas une résistance en tant que telle, il interromp son activation. Ce qui a deux avantages décisifs: d’une part, cela ralentit la formation de nouvelles résistances, d’autre part – et c’est plus important encore –, il devient possible de restituer toute sa vigueur à l’antibiotique utilisé. L’hypothèse scientifique s’est avérée tellement performante que Marc Gitzinger et Marcel Tigges ont franchi le pas suivant: à l’enseigne de Bioversys, ils sont deve-

Marc Gitzinger et Marcel Tigges Ils ont récolté 2,5 millions de francs de capital de départ.

nus indépendants, récoltant 2,5 millions de francs de capital de départ, et ont déménagé au Parc technologique de Bâle.

«Actuellement, nous travaillons sur deux options», explique le CEO Marc Gitzinger. Au centre des recherches figurent, d’une part, un agent de la tuberculose sur lequel le jeune entrepreneur avait déjà travaillé à l’EPFZ et, de l’autre, un groupe de six espèces de bactéries que l’on peut, sommairement, baptiser nosocomiales. Parmi elles, les très redoutées bactéries E. Coli et les entérocoques.

Les infections nosocomiales (hospitalières) sont pour la médecine une bombe à retardement car il y a de plus en plus d’agents pathogènes qui résistent à toute espèce d’antibiotique autorisé. Aux seuls Etats-Unis, de tels «super-bugs» sont responsables de près de 100 000 décès par an. En Europe, le Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies estime les infections nosocomiales à quelque 3 millions par année et les décès à 50 000.

Il y a urgence et, du coup, le tableau de marche de Marc Gitzinger est ambitieux.

D’ici à la fin de 2014, il aura fallu identifier un candidat aux tests précliniques pour un des six agents nosocomiaux. Et cela grâce à la technologie de screening de Bioversys qui consiste en une douzaine de protocoles de

recherche hautement spécifiques et peut analyser des dizaines de milliers de molécules quant à leur adéquation et à leurs possibles effets secondaires.

Si tout marche comme prévu, le candidat TRIC choisi sera essayé dès 2016 pour la première fois sur l’homme. Pour pouvoir financer le développement ultérieur, Marc Gitzinger et Marcel Tigges ont bouclé cet été, avec des business angels, un deuxième tour de table qui a rapporté plusieurs millions.

Le marché de l’augmentation du potentiel d’antibiotiques déjà autorisés serait énorme.

Du fait notamment des multirésistances, les hôpitaux et les médecins prescrivent chaque année des préparations à hauteur de 50 milliards de francs. La plus grande partie d’entre elles concerne les pays industrialisés. Dans le tiers-monde, en revanche, des thérapies coûtant plusieurs centaines de francs par jour sont hors de portée. Chaque année, plus d’un million de personnes succombent à la seule tuberculose. C’est pourquoi, chez Bioversys, on poursuit aussi activement la recherche sur un TRIC contre le microbacterium tuberculosis. Marc Gitzinger parle d’une «obligation morale». Le développement est financé par des ONG et des fondations d’utilité publique.

Fondation: 2008; Effectif: 8; www.bioversys.com

startup.ch 2013 PME MagazinE 11

re année 1 a l e t Gratui

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Rang 3

Un test d’allergie en vingt minutes Abionic La jeune société

de technologies médicales a développé une méthode de test d’allergie unique. Un produit qui devrait arriver en 2014 sur un marché qui pèse des milliards.

Stefan Korya

s

Iwan märki et nicolas Durand «un système de test ultra-simple.»

ouvent les visites des bureaux des start-up ne sont guère révélatrices.

Chez les Lausannois d’Abionic, il en va tout autrement. Dans ses locaux, des collaborateurs assemblent des appareils qui partiront vers les hôpitaux suisses. Quelques pas plus loin se trouve la ligne de montage semi-automatique des consommables. Abionic est dans une phase décisive. Après des années de développement, les tests dans les hôpitaux suisses devraient fournir la preuve statistique de la précision des appareils et apporter des éclaircissements sur d’éventuelles petites faiblesses. Au terme des adaptations indispensables, le produit de la start-up devrait arriver sur le marché en 2014.

Les chances de succès sont bonnes car Abionic a développé une méthode de tests d’allergie unique au monde. C’est devant la machine à café que Nicolas Durand, le CEO, illustre la performance: «Notre système rend les tests d’allergie aussi simples que la préparation d’un café en capsule.»

Le système de la start-up repose sur un appareil de lecture et des biosenseurs. Des biosenseurs se trouvent dans une capsule, dont plusieurs exemplaires sont hébergés

sur un support appelé abioDISC. Celui-ci est inséré dans un appareil de lecture après qu’une goutte de sérum sanguin du patient mélangé à une substance chimique ait été déposée sur la capsule. Chaque senseur est constitué de minuscules chambres et tubes dans lesquels se produit la réaction. Dès lors l’appareil de lecture peut identifier les biomarqueurs et établir la présence d’allergies.

L’appareil est analogue à ceux des laboratoires en plus petit et moins coûteux. Il se prête très bien aux cabinets de médecins qui ont ainsi, pour la première fois, la possibilité de réaliser eux-mêmes des tests sanguins éloquents. Et les patients bénéficient de diagnostics «point-of-care», soit directement sur le lieu de soins. «Jusqu’ici, ils devaient attendre deux semaines pour avoir le résultat. Notre système fournit un profil d’allergies personnel en vingt minutes», explique Nicolas Durand.

Des milliards sont dépensés chaque année pour des tests d’allergies, car celles-ci représentent désormais une véritable pandémie. Un quart à un tiers de la population en souffre dans les pays industrialisés.

Beaucoup de patients se font tester pour comprendre à quoi ils sont allergiques et

pouvoir prendre les mesures adéquates. Un seul appareil pour un marché pesant des milliards, cela devrait se vendre aisément.

Mais Nicolas Durand n’y compte pas encore. Il a fait réaliser des études de marché dans plusieurs pays. «Ce qui nous intéresse, c’est le type de clients qui entrent en ligne de compte dans chaque pays, où ils travaillent, comment les contacter et quels sont les obstacles particuliers.»

Le CEO sait que ce genre d’études ne suffit pas: «Ce qui importe, c’est la mise en œuvre.» En tout cas, la société a fait la preuve par le passé qu’elle était en mesure de livrer.

Abionic dispose déjà depuis des mois du label CE indispensable et depuis plus d’un an des certifications ISO. Vu les circonstances, les prévisions de tour de table ultérieures ne surprennent pas. Bien qu’Abionic soit pour l’heure extrêmement svelte avec ses 8 collaborateurs et pourrait avoir besoin d’effectifs supplémentaires, Nicolas Durand n’entend rien précipiter. Il lancera un nouveau tour de table après les premières ventes. Cela dit, il a déjà commencé à préparer ledit tour de table… fondation: 2010, effectif: 8; www.abionic.com

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Rang 4

La fin des LED

L.E.S.S. Grâce à la fibre de la start-up lausannoise, les écrans nécessitent moins de courant.

a

vec sa start-up, Yann Tissot, le CEO de L.E.S.S., a déjà convaincu quelques jurys de prix d’entrepreneurs. L.E.S.S. a notamment remporté le Venture Kick, le Prix Vittoz et celui de la fondation de Vigier.

L.E.S.S. a développé une nanofibre extrêmement fine qui génère de la lumière et la diffuse tout à la fois. Son domaine d’application par excellence: les écrans de lap-tops et de tablettes. Actuellement, il leur faut des dizaines de LED pour le rétroéclairage. Le système lausannois consomme 30% d’énergie en moins, ce qui allonge d’autant la durée de fonctionnement des batteries.

En outre, la nanofibre procure deux autres avantages décisifs qui accroissent sensiblement la probabilité que l’industrie électronique y recoure. D’une part, elle permet de fabriquer des écrans très plats et sans cadre, de sorte que sur ce marché de masse âprement disputé, les fabricants pourraient se

Yann tissot et simon Rivier Ils accumulent les prix.

distinguer du tout-venant par un design particulier. D’autre part, à la différence des technologies concurrentes, le produit de L.E.S.S. peut être intégré sans problème aux processus de fabrication habituels. Les fabricants d’écrans peuvent ainsi remplacer les LED par la fibre lumineuse plus écologique, sans devoir investir beaucoup.

C’est en revanche chez L.E.S.S. qu’il y a actuellement un grand besoin d’investir. La société dispose certes déjà d’appareils de démonstration fonctionnels mais, pour pouvoir entrer en affaires avec les grands producteurs d’écrans, il faut mettre à leur disposition, suivant les usages de la branche, entre 100 et 1000 exemplaires à des fins de test. Et pour les

produire, la start-up doit construire un site de production au prix de plusieurs millions.

«Notre grand défi, en ce moment, est de financer une ligne de fabrication», explique Yann Tissot.

La recherche d’investisseurs n’est pas une mince affaire, car l’équipe de L.E.S.S. vise les fournisseurs de capital-risque les plus appropriés et un montant substantiel en millions.

D’ici à ce que ce tour de table financier soit assuré, la société lance des sous-produits pour des marchés de niche. La start-up entend mettre sur le marché cette année encore des lampes d’inspection spéciales. (S.K.) Fondation: 2012; Effectif: 4; http://less.optics.com

Rang 5

Des tumeurs virtuelles InSphero La jeune pousse simule des

organes avec des tissus tridimensionnels.

Jens Kelm, Jan lichtenberg et Wolfgang moritz Ils y croient.

14 PME MagazinE startup.ch 2013

L

es tests de médicaments sur des échantillons de tissus sont à ce jour peu convaincants, car les échantillons consistent en une seule couche de cellules et ne ressemblent donc que de loin à des organes humains. InSphero a développé une technologie grâce à laquelle il est possible de produire de manière automatique et en trois dimensions des tumeurs cancéreuses, des micro-foies et autres micro-organes.

Ils se comportent presque comme des organes complets.

Pour pénétrer le marché, la start-up a choisi un chemin semé d’embûches: «Nous voulions d’abord convaincre les grandes pharmas, qui sont potentiellement les plus gros clients», indique Jan Lichten-

berg, CEO d’InSphero. Une stratégie lente mais qui a payé.

Vu le succès, InSphero a pu cravacher ces derniers mois: la production largement automatisée a démarré, le portefeuille de produits a été étendu à de nouvelles sortes de tissus, des collaborateurs supplémentaires ont été embauchés et un bureau a été ouvert aux Etats-Unis. En dépit de ce rythme de croissance élevé, la start-up zurichoise entend passer dans les chiffres noirs dès l’an prochain. Jan Lichtenberg se réjouit de son succès car le rude boulot abattu ces dernières années se révèle rentable pour toute l’équipe. «Actuellement, c’est une phase d’euphorie pour tout le monde.» (S.K.) 2010; Effectif: 28, www.insphero.com

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Rang 6

Des végétaux dans l’espace?

Bcomp La start-up fribourgeoise a pris pied dans le monde du sport avec ses matériaux

de lin. Place maintenant aux nouveaux marchés.

D

«Notre matériau est aussi léger que le carbone, mais il absorbe mieux et il est constitué pour l’essentiel de fibres végétales», dévoile Cyrille Boinay, co-CEO de Bcomp.

La société a été fondée en 2011. L’équipe a commencé par aborder le secteur du sport. Avant Bcomp, Cyrille Boinay avait dirigé une entreprise de skis, acquérant ainsi de l’expérience et des relations dans l’indus-

Martin heimann

es matières premières végétales dans l’espace? Grâce à Bcomp, ce pourrait être bientôt le cas. Début août, la start-up fribourgeoise a remporté un appel d’offres portant sur le développement de matériaux légers pour l’industrie aérospatiale. Bcomp produit des matériaux hightech à base de lin. Le lin est filé, tissé et enduit de résine. Le résultat est époustouflant:

christian Fischer et cyrille Boinay Du vrai durable.

trie. Bcomp a rapidement pu convaincre de petites marques de skis et de snowboards innovantes de recourir à ses matériaux.

Ceux-ci sont plus légers que les habituels noyaux de bois et amortissent mieux les chocs que les skis de haute technologie en vogue jusqu’ici. Avec Stöckli, c’est désormais aussi un important fabricant de skis qui se sert des noyaux fribourgeois. De grandes marques américaines suivront l’année prochaine. Tandis que les quantités sont en hausse constante pour les noyaux de skis, le nombre des champs d’application pour lesquels Bcomp développe des solutions sur mesure s’accroît. Actuellement, Bcomp travaille sur un premier produit de l’industrie du luxe. Cette évolution favorable se traduit dans les chiffres: «L’an dernier, nous avons pu doubler le chiffre d’affaires», se réjouit Cyrille Boinay. (S.K.) Fondation: 2011; Effectif: 7; www.bcomp.ch

Rang 7

Natel scanneur

Dacuda La technologie de scannage zurichoise conquiert

sans cesse de nouveaux marchés.

L

a technologie de base de Dacuda s’appelle SLAM Scan. Cette innovation permet de scanner à main levée et d’archiver des textes et photos en temps réel.

Cette spin-off de l’EPFZ a déjà pris pied sur le marché des souris. Plusieurs marques internationales, dont le géant LG, proposent dans leur assortiment des souris pourvues de la technologie Dacuda.

L’étape suivante a été l’adaptation de la technologie SLAM Scan au smartphone. Un premier projet a été bouclé avec succès. Le zurichois Crealogix a intégré la technologie SLAM sur sa plateforme destinée aux banques et développé une appli permettant

d’enregistrer des bulletins de versement par le biais d’un smartphone.

Les ambitions des fondateurs de Dacuda vont plus loin: la technologie SLAM Scan ne doit pas servir que de base au développement d’applis, elle entend devenir un élément constitutif de l’architecture des téléphones mobiles. Selon le patron des finances et cofondateur Michael Born, les négociations avec l’industrie du téléphone mobile battraient leur plein: «Nous espérons conclure un premier accord cette année encore.» (Jost Dubacher) Fondation: 2009; Effectif: 23; www.dacuda.com

alexander Ilic et michael Born un vrai boom. startup.ch 2013 PME MagazinE 17

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Rang 8

Tour du monde

GetYourGuide La plateforme de réservation globale

G

etYourGuide est en ligne depuis 2009.

Le site de réservation est rapidement devenu leader mondial du marché. Il propose aujourd’hui, pour 2100 destinations, quelque 22 000 offres de tours, excursions, sightseeing et autres attractions. Grâce à la jeune entreprise zurichoise, les voyageurs peuvent planifier leurs excursions à la maison déjà et, par exemple, réserver leurs billets pour visiter des sites dignes d’être vus.

Avantages essentiels: les touristes évitent les files d’attente aux guichets et auront des places réservées et garanties.

GetYourGuide est né d’un projet d’étudiant dans le cadre d’un semestre de cours Venture Lab à l’EPFZ. La spin-off opère au-

jourd’hui à Zurich, à Berlin et à Las Vegas avec une équipe de développeurs et des spécialistes de la vente et du marketing. Début 2013, la jeune société a récolté 14 millions de dollars de capital-risque. «Ce tour de table constitue un des plus gros investissements qu’une start-up européenne ait jamais obtenus de la part de sociétés de capital-risque américaines», assure Pascal Mathis, qui dirige l’entreprise avec le CEO Johannes Reck.

Ces nouvelles ressources sont maintenant mobilisées pour une croissance ultérieure et la conquête de nouveaux marchés.

Car les deux jeunes entrepreneurs ne misent plus tant sur une croissance organique mais

Bruno Arnold

d’activités touristiques a levé 14 millions de dollars.

Pascal mathis Il rêve de croissance rapide.

étendent leurs affaires par le biais de reprises. En avril dernier, GetYourGuide a racheté la plateforme peer-to-peer Gidsy, domiciliée à Berlin. Et tout récemment, en août, elle a repris la plateforme IGottaGuide, dont l’offre est concentrée avant tout sur New York – qui est accessoirement une des plus importantes destinations de vente de GetYourGuide. (Claus Niedermann) Fondation: 2008; Effectif: 110; www.getyourguide.com

puBlIcIté

Hébergement

VALorISAtIon

AccompAgnement

fInAncement

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Rang 9

Economiser le courant

Kandou Amin Shokrollahi a développé un nouveau système de transfert du signal, qui réduit massivement la consommation d’énergie dans tous les appareils électroniques.

c

Parc scientifique de l’EPFL à Ecublens. Actuellement, par exemple, ce qui compte pour le transfert d’un signal entre deux chips est de savoir si le courant électrique passe dans une connexion par fil. La méthode Kandou recourt à d’autres paramètres pour le transfert d’informations, afin que davantage de données puissent être transférées sans qu’il y faille davantage de fils élec-

Martin heimann

es dernières années, la vitesse à laquelle les signaux numériques sont transférés n’a cessé d’augmenter. En même temps, la consommation d’énergie pour le transfert de données s’est accrue.

«En transférant les signaux plus intelligemment, nous pouvons augmenter l’efficience énergétique», déclare Amin Shokrollahi, fondateur et CEO de Kandou, locataire du

amin shokrollahi Il économise lui aussi de l’énergie.

triques ou d’énergie. «Grâce à notre technologie, les données sont transférées deux fois plus vite avec une consommation d’énergie d’un quart de ce qui était nécessaire jusquelà», souligne Amin Shokrollahi. L’affaire est rentable pour les appareils mobiles dont la durée des batteries est augmentée, ainsi que partout où il peut exister des goulets d’étranglement dans la transmission de données.

Ce qui est le cas avec les puces mémoire.

Le potentiel de l’innovation va beaucoup plus loin et le patron de Kandou est en mesure de l’exploiter. Aux Etats-Unis, il a déjà monté une entreprise avant de la vendre. Il connaît la branche et dispose d’un réseau de contacts hors du commun. Et il ne manque pas d’ambition: «Mon but est que notre système de transfert de signal soit utilisé dans tous les appareils électroniques.» (S.K.) Fondation: 2011; Collaborateurs: 30; www.kandou.com

Rang 10

Le robot trieur

QualySense Des robots contrôleurs trient pièce par pièce

I

l y a un peu plus d’un an, QualySense s’est lancé dans trop de directions à la fois, confesse le CEO Francesco Dell’Endice. Il a donc décidé de se concentrer sur les grands groupes internationaux. Avec succès: aujourd’hui, ces grands groupes ont en test les robots contrôleurs de la start-up zurichoise.

QualySense travaille depuis quelque temps avec la SGS, à Genève, le plus grand groupe de surveillance du monde. «L’annonce du partenariat, il y a un an et demi, nous a valu beaucoup de crédibilité», concède le CEO. La confiance de la SGS s’est avérée cruciale, car QualySense emprunte des voies complètement nouvelles dans le contrôle des

grains, graines et autres céréales. Les robots contrôleurs de la société trient chaque grain en fonction de divers critères. Ils ne sélectionnent pas que des paramètres visibles tels que la taille ou la forme mais aussi, par exemple, le taux de protéines. Et tout cela en un temps record: le premier appareil de l’entreprise examine 50 grains à la seconde.

Les tests auprès des clients sont en phase finale et QualySense se prépare à vendre.

Deux représentants, pour la Russie et l’Allemagne, s’activent déjà sur ces deux marchés fort intéressants pour la start-up. (S.K.) Fondation: 2010; Effectif: 10; www.qualysense.com

Bruno arnold

les grains et autres fèves en un temps record.

Francesco Dell’endice Le cEO (au milieu) avec les cofondateurs de Qualysense, Olga Mykhailova et paolo D’alcini. startup.ch 2013 PME MagazinE 19

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11. Biotechnologie Biognosys, Schlieren La technologie de Biognosys permet de déterminer simultanément dans le même échantillon le nombre de plusieurs centaines de protéines. Les clients de la start-up peuvent mener eux-mêmes ces tests avec les réactifs et les logiciels de la société ou faire appel au service à la clientèle de Biognosys pour effectuer ces mesures. Les deux procédés marchent bien: l’entreprise a pratiquement doublé son chiffre d’affaires en 2012 et est en bonne voie de sortir des chiffres rouges. www.biognosys.ch

12. Micro/nanotechnologie Lemoptix, Lausanne Les microprojecteurs développés par l’équipe bien rodée de Lemoptix conviennent à toutes sortes d’usages. Ils sont non seulement compacts mais requièrent aussi peu de courant tandis que leur production est avantageuse. Un domaine porteur est celui des head-up displays pour voitures qui projettent des informations sur le pare-brise. www.lemoptix.com

13. Biotechnologie Proteomedix, Schlieren Lors des tests actuels pour détecter un cancer de la prostate, trop de fausses alertes débouchent sur des biopsies inutiles. Proteomedix propose de changer cela grâce à un test novateur. La technologie de cette spin-off de l’EPF convient également au développement d’autres tests de dépistage du cancer tout en permettant de choisir des thérapies taillées sur mesure pour chaque patient. www.proteomedix.com

14. Biotechnologie Malcisbo, Zurich Son cofondateur Bruno Oesch a pris la direction de la jeune pousse Malcisbo spécialisée dans les vaccins pour animaux. Il peut maintenant annoncer l’amorce d’une démarche importante: la spin-off de l’Institut de microbiologie de l’EPF envisage de lancer à la fin de l’année des essais sur trois mois d’un vaccin contre le parasitisme gastro-intestinal qui affecte particulièrement les moutons. www.malcisbo.com

15. Micro/nanotechnologie SWISSto12, Lausanne Cette année, l’entreprise spécialisée dans les composants pour la transmission des signaux térahertz, jusqu’alors peu utilisés, a pu annoncer de bonnes nouvelles. Elle a déniché un président de conseil d’administration chevronné, elle a décroché le fameux Prix De

Les huit secteurs de ce listing Microtechnologies, nanotechnologies Medtech Internet Cleantech Biotechnologie Logiciels Consumer: produits et services destinés aux consommateurs finaux

18. Internet joiz, Zurich La TV sociale joiz a franchi le pas: depuis août, elle émet de Berlin avec 50 collaborateurs un programme continu pour l’Allemagne. Comme en Suisse, joiz mise sur la fusion du Web, de la communication par mobiles, des médias sociaux et de la TV. Par ce biais, elle veut toucher les 15-34 ans, particulièrement intéressants, pour les annonceurs. www.joiz.ch

19. Medtech Aïmago, Lausanne Le système d’Aïmago détecte tôt les tissus mal irrigués par le sang, cela de manière simple et fiable. L’an dernier, cette spin-off de l’EPFZ a réuni les conditions préalables pour conquérir le marché américain: le système dispose d’une utilité clinique documentée, il a été agréé par la FDA. www.aimago.com

Vigier, elle a reçu l’adjudication pour son projet KTI et a trouvé un investisseur, en l’espèce la Banque Cantonale Zurichoise.

20. Logiciels Faceshift, Zurich Le CEO de Faceshift, Thibaut Weise, n’a pas besoin de mots pour expliquer son logiciel. Il installe simplement une caméra usuelle dotée d’un capteur de mouvement et de profondeur permettant de saisir les mouvements de son visage. Puis il met en marche son logiciel faceshift. Sur l’écran apparaît alors un avatar dont le visage, grâce au logiciel, imite ainsi en temps réel tous les mouvements.

www.swissto12.com

www.faceshift.com

16. Medtech Aleva Therapeutics, Lausanne Les micro-électrodes inédites d’Aleva stimulent de manière ciblée certaines zones du cerveau chez les patients atteints de maladies neurologiques. De surcroît, les électrodes sont produites selon un processus innovant issu de l’industrie des semi-conducteurs.

Derrière cette innovation mondiale avec un remarquable potentiel de marché, il y a huit ans de recherches à l’EPFL.

21. Mobile Park it, Zurich Avec l’application park it, on peut très simplement louer et mettre en location des places de parc. Lancée en janvier seulement, l’entreprise a déjà beaucoup progressé: elle s’est étendue à plusieurs villes suisses, a trouvé des partenaires comme les CFF et la filiale de Migros m-way et aussi lancé, après la version pour iPhone au printemps, celle pour Android.

www.aleva-neuro.com

www.parkit.ch

17. Internet Staff Finder, Zurich Staff Finder a été fondée il y a deux ans. L’entreprise fournit aux employeurs du personnel temporaire disponible à court terme. En l’occurrence, son système en ligne ne les décharge pas seulement de la recherche mais aussi de l’administration des contrats et du personnel, ce qui se révèle d’une efficacité redoutable. Le succès est à la clé: Staff Finder fournit déjà des milliers d’emplois par mois.

22. Biotechnologie Glycemicon, Zurich En cas de diabète, les cellules graisseuses ne réagissent plus à l’insuline qui régularise le taux de glycémie. Le principe actif du Glycemicon devrait réactiver la capacité de réaction des cellules graisseuses et aider en cela les personnes obèses à retrouver une régulation de leur glycémie qui fonctionne. Ce principe actif donné sur ordonnance devrait entrer dans la catégorie «medical food».

www.staff-finder.jobs

www.glycemicon.com

Mobile: software et services destinés aux appareils mobiles

STARTUP.CH 2013 PME MAGAZINE 21

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27. Logiciels Jilion, Lausanne Son produit Horizon, lancé fin 2012, Jilion le présente comme un «vidéo application framework». Avec lui, ses clients peuvent développer des videoplayers taillés sur mesure qui fonctionnent dans chaque browser sur chaque appareil. Les entreprises et les publicitaires ont ainsi la possibilité de construire des videoplayers convenant, par exemple, exactement à la corporate identity d’une société. www.jilion.com

Nadja Mrosek, fondatrice de Glycemicon

LES RAPIDES AU DÉMARRAGE

Rythme élevé dans tous les secteurs La plus jeune start-up du Top 100 développe un produit contre le diabète. Etonnant, puisque les biotechs ont besoin de beaucoup de temps pour mettre un produit sur le marché. Toutefois, Glycemicon (rang 22) ne travaille pas sur un médicament, mais sur ce qu’on appelle un «medical food», qui est évidemment testé de fond en comble quant à sa sécurité et son efficacité. Vu que ce «medical food» est basé sur une substance que l’on trouve naturellement dans l’organisme humain et les aliments, la difficulté est un peu moindre.

23. Logiciels Adello, Zurich Une entreprise en pleine expansion. Cette start-up qui se concentre entièrement sur la publicité pour mobiles a entamé ces derniers mois des activités en Allemagne, en Pologne, en Autriche et en Grande-Bretagne. De surcroît, elle a lancé en mars un produit très prometteur, l’ADCTRL. Cette technologie propose Realtime Analytics pour la publicité sur mobiles. www.adello.com

Nadja Mrosek, la cofondatrice de Glycemicon, estime le temps de développement à quatre ou cinq ans, soit la moitié de ce qu’il faut pour développer un médicament.

Les cinq meilleures de la catégorie des rapides au démarrage 1. Glycemicon (rang 22) 2. Newscron (rang 38) 3. Koring (rang 54) 4. ParkU (rang 59) 5. Amphasys (rang 98)

25. Logiciels Trekksoft, Interlaken Les fournisseurs de voyages et autres activités trouvent en Trekksoft une solution de réservation et de paiement qu’ils peuvent intégrer simplement à leur propre site. A mi-août, l’entreprise bernoise a fait parler d’elle lors d’un tour de table de financement. En plus d’investisseurs institutionnels, Trekksoft a réussi à s’attacher des bailleurs de fonds privés de haut vol comme les anciens CEO de Kuoni et d’Hotelplan. www.trekksoft.com

24. Logiciels BugBuster, Lausanne Cette spin-off de l’EPFZ résout un problème ardu dans le développement des logiciels.

L’outil de cette entreprise analyse en effet automatiquement les applications Web pour sites Web et smartphones. Grâce à cela, le coût des essais baisse jusqu’à 90%. Simultanément, la qualité des applications augmente. Cet outil est pour l’heure mis gratuitement à disposition en tant que Software as a Service (saas) en version bêta dans le cloud.

26. Cleantech Climeworks, Zurich Le CO2 n’a pas que des aspects négatifs. On peut recourir à ce gaz de diverses manières.

On peut, par exemple, l’utiliser comme atmosphère de protection lors de l’emballage de produits alimentaires ou pour accélérer la croissance des plantes dans les serres. Avec la technologie Climeworks, on peut neutraliser ce gaz en recourant à la chaleur résiduelle.

Les installations le tirent simplement de l’air extérieur.

www.bugbuster.com

www.climeworks.com

22 PME MAGAZINE STARTUP.CH 2013

28. Consumer Gastros, Zurich Le système Inductwarm de Gastros propose une solution originale pour garder au chaud les plats de la haute gastronomie. Il se compose d’éléments de chaleur d’induction et de récipients de porcelaine à revêtements spéciaux. Inductwarm est peu gourmand en énergie et préserve les aliments. Actuellement, le fondateur Timo Hafner, à peine 25 ans, et son équipe préparent la production en série. Elle devrait débuter en 2014. www.gastros.ch

29. Logiciels Agilentia, Zurich Lors de l’organisation des assemblées générales des grandes sociétés, les sévères prescriptions légales provoquent une véritable guerre du papier. Une équipe de juristes et de spécialistes des logiciels vient précisément de développer une solution. Cette plateforme de logiciel s’appelle Sherpany. Elle simplifie l’échange d’informations entre les entreprises, les administrateurs et leurs actionnaires. www.agilentia.ch

30. Consumer The Rokker Company, Widnau Depuis 2008, la jeune société saint-galloise de Kai Glatt et Michael Kuratli fait bouger le marché de l’habillement pour motocyclistes et marie l’utilitaire au modeux. Ce faisant, ils ont conquis des fans en Europe et aux EtatsUnis. Leur spécialité est un jeans auquel ils ont ajouté à l’intérieur un tissu de protection spécial très utile lors de chutes ou en cas de pluie. www.therokkercompany.com

31. Consumer Limmex, Zurich La montre d’appel d’urgence brevetée Limmex est sur le marché depuis octobre 2011.

Grâce à elle, on peut demander du secours par simple pression sur un bouton. L’année

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dernière, déjà, cette start-up a reçu de France sa première commande en millions. Son lancement sur le marché allemand a également été un succès. Pour la suite de son expansion, les investisseurs autour de Andy Rihs ont trouvé en Martin Reber un CEO aguerri.

nu sa start-up en lui accordant 130 000 francs.

De plus, cette entreprise de biotech a obtenu un crédit sans intérêt de la Fondation suisse pour la promotion de l’économie suisse grâce à la recherche scientifique.

avec siège dans le Technoparc d’Aarau a réussi son tour de table de financement et s’est lancée à l’assaut de l’Europe et des Etats-Unis.

www.mabimmune.com

36. Logiciels Typesafe, Lausanne Scala est une langue de programmation pour le développement des logiciels les plus modernes. Elle convient par exemple aux applications de cloud computing. Le développement de cette langue est dû à Martin Odersky, professeur à l’EPFL et cofondateur de Typesafe. La start-up propose du soutien, des outils, de l’entraînement et des conseils relatifs à cette langue. Parmi ses clients, on trouve LinkedIn et Twitter.

www.limmex.com

32. Consumer CombatGroup, Molondin C’est une solution high-tech pour la culture écologique des salades que veut lancer sur le marché CombatGroup: en cultivant les plants dans une sorte de mousse et en lui donnant un mouvement rotatif grâce à un robot spécialement conçu pour ça, l’efficacité est quintuplée et l’empreinte environnementale nettement diminuée. Une installation pilote est prévue pour cet automne.

34. Medtech Compliant Concept, Dübendorf Avec son Mobility Monitor, la spin-off de l’Empa a développé un assistant électronique pour le personnel soignant des hôpitaux et des EMS. Cet instrument de mesure sans contact relève si les patients bougent suffisamment afin d’éviter les escarres. Parallèlement à son lancement sur le marché au début de l’année, la jeune entreprise a annoncé le succès de sa quête de financiers.

www.typesafe.com

www.compliant-concept.ch

www.combagroup.com

33. Biotechnologie Mabimmune Diagnostics, Schlieren Mabimmune développe un test et un médicament pour prévenir les infarctus cardiaques. Ces douze derniers mois, son fondateur Chad Brokopp a reçu deux importantes distinctions tandis que Venture Kick a soute-

www.credentis.com

35. Medtech Credentis, Windisch Lors de caries au stade initial, le dentiste ne doit plus fraiser. Credentis a développé une préparation grâce à laquelle les dents abîmées se reminéralisent elles-mêmes. Une deuxième ligne de produits couvre le marché de la prévention. En janvier 2013, la société

37. Medtech YouRehab, Zurich Le lien entre un jeu d’ordinateur et la rééducation de patients atteints dans leur mobilité peut paraître osé mais il s’impose. En se concentrant sur le jeu, les patients agissent plus intensément. Les produits de YouRehab se trouvent dans de nombreuses cliniques qui soignent des patients victimes d’AVC, de la

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maladie de Parkinson, de blessures à la moelle épinière et d’autres troubles de la mobilité. www.yourehab.com

38. Mobiles Newscron, Lugano Avec l’application de Newscron, pratiquement tout le monde peut obtenir les journaux du jour sur son smartphone. Chaque jour, plus de 11 000 articles de plus de 250 sources d’infos de Suisse, d’Allemagne, de France, d’Autriche, de Belgique, d’Espagne, d’Angleterre et d’Irlande sont mis en circulation. Plus de 2 millions d’articles sont lus chaque mois.

La société tessinoise réalise son chiffre d’affaires grâce à la publicité. www.newscron.com

39. Cleantech ActLight, Lausanne Actuellement, ça n’a pas beaucoup de sens d’équiper de cellules solaires de petits appareils électroniques. Le degré d’efficacité des cellules ordinaires est très bas quand elles sont utilisées en petit format et à l’intérieur.

ActLight veut quadrupler l’efficacité des cellules solaires utilisées dans ces conditions. www.act-light.com

40. Micro/nanotechnologie Sensima, Gland Dans son assortiment de produits, Sensima possède des capteurs magnétiques entièrement nouveaux. L’an dernier, cette société a atteint plusieurs objectifs capitaux: elle a poursuivi le développement de ses produits, enregistré les premières commandes importantes et bouclé un deuxième tour de table de financement. Avec ces fonds, Sensima agrandira ses capacités de production et ainsi poursuivra sa croissance. www.sensimatech.com

41. Logiciels Sophia Genetics, Lausanne Aujourd’hui, les informations issues de séquences du génome des patients sont, par exemple, utilisées pour estimer certains risques de maladie ou pour choisir les meilleures thérapies possibles. La start-up de bioinformatique Sophia Genetics épaule les médecins et les hôpitaux, les scientifiques et l’industrie pharmaceutique dans l’analyse, la visualisation, le stockage et la garantie de qualité de telles données. www.sophiagenetics.com

42. Cleantech Ampard, Zurich Le paysage de l’approvisionnement électrique est en pleine mutation. La production 24 PME MAGAZINE STARTUP.CH 2013

d’électricité par le vent et le soleil augmente nettement. Le défi consiste à fournir du courant au bon endroit et au bon moment. La solution est son stockage décentralisé. Ampard planifie de telles solutions sur mandat de ses clients et dispose d’un logiciel de pilotage qui garantit l’utilisation optimale des installations. http://ampard.com

43. Cleantech Smixin, Bienne Smixin est une cleantech au sens littéral du terme, car cette start-up possède une technologie toute nouvelle pour un lavage des mains respectueux de l’environnement. Elle mélange le savon et l’eau de façon optimale. La consommation d’eau peut alors diminuer jusqu’à 90%. Une entreprise française commercialise déjà cette technologie sous forme de produit pour cuisines professionnelles. www.smixin.com

44. Internet Politnetz, Zurich En mars, le Conseil des Etats a décidé de voter électroniquement. L’impulsion est venue de Politnetz. La plateforme politique avait découvert que, lors d’un vote à main levée, le décompte des voix était erroné. Le débat qui suivit déboucha sur de nombreux comptesrendus positifs. Au plan international, la start-up se fit aussi remarquer en recevant une Grimme Online Award. www.politnetz.ch

45. Medtech MindMaze, Ecublens Retrouver sa mobilité après un accident ou un AVC prend du temps et coûte cher. La plateforme neurotechnologique de la spin-off de l’EPFL MindMaze – mélange de processus imagé, de technique 3D et de réalité virtuelle – accélère le processus parce que le patient s’entraîne lui-même, en quelque sorte. Ce produit a été lancé en août. www.mindmaze.com

46. Biotechnnologie Stemergie, Genève Les tumeurs du cerveau constituent le champ d’action central de Stemergie. En l’occurrence, la start-up pratique une approche nouvelle. Elle dispose d’une plateforme technologique pour le développement de médicaments centrés sur les cellules à l’origine d’un cancer. Elles sont responsables de la croissance des tumeurs. Comme ça ne concerne pas que les tumeurs du cerveau, l’expansion vers d’autres domaines va de soi. www.stemergie.com

47. Medtech Swisstom, Landquart La technologie de Swisstom permet de scruter les poumons et le cœur de patients vivants et de les surveiller en temps réel. Après avoir prouvé sa faisabilité sur des prototypes, la jeune entreprise a pu conclure en janvier un deuxième tour de table de financement et se procurer les moyens de poursuivre son développement. Son lancement sur le marché est prévu pour octobre. www.swisstom.com

48. Micro/nanotechnologie Zurich Instruments, Zurich Suivre de faibles signaux de mesure du monde micro et nano et les filtrer, voilà ce que font les amplificateurs lock-in de Zurich Instruments. Ses acheteurs en sont les laboratoires high-tech et les centres industriels F+E. La jeune entreprise, une spin-off du département des biosystèmes de l’EPF, est en pleine expansion et a ouvert en mars une filiale en France. www.zhinst.com

49. Consumer HYT, Bienne En 2012, cette start-up a lancé une nouveauté qui a bluffé le monde horloger: la montrebracelet mécanique H1 affiche les heures grâce à un liquide coloré. Deux minuscules pompes rendent la chose possible. En 2013, un deuxième modèle a suivi, doté de la même technologie. Cette année, la jeune entreprise veut produire 250 exemplaires de cette montre de luxe, en 2014 le double. www.hytwatches.com

50. Micro/nanotechnologie SwissLitho, Zurich Grâce au nanofrazer de SwissLitho, on peut fabriquer des nanostructures tridimensionnelles. Les nombreux domaines où l’utiliser offrent un vaste potentiel. Les laboratoires de recherche et les entreprises de l’électronique, de la médecine, des sciences de la vie et de l’optique peuvent ainsi travailler plus simplement, plus vite et plus avantageusement.

Rien d’étonnant, donc, que cette start-up ait reçu de nombreux prix ces derniers temps. www.swisslitho.com

51. Medtech SwissLeg, Lugano SwissLeg montre que les objectifs économiques et sociaux ne doivent pas s’opposer.

Ses prothèses de jambes originales et peu coûteuses peuvent aussi être livrées dans le tiers-monde. Début juillet, cette entreprise a été soutenue par les 130 000 francs de l’Initia-

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tive Venture Kick, et a également gagné le Social Entrepreneurship Award suisse. www.swissleg.com

leurs de fonds privés. Cet argent financera des études cliniques et l’immatriculation dans l’Union européenne. www.qvanteq.com

52. Medtech SAV-IOL, Hauterive La mise en place d’implants de cristallin sur des gens qui souffrent de cataracte est d’une des interventions chirurgicales les plus courantes qui soit. La start-up neuchâteloise SAV-IOL a développé une lentille à focale multiple qui améliore nettement la qualité de la vue des patients. Ce produit est déjà autorisé en Suisse et dans l’Union européenne et sera prochainement lancé aux Etats-Unis.

54. Medtech Koring, Bâle Chaque année, dans le monde, on pose 300 000 anus artificiels. Après cette opération, il n’est pas rare que se forment des hernies abdominales. Le koring, une innovation du chirurgien bâlois Philipp Kirchhoff résout ce problème. En 2012, il a reçu le Swiss Technology Award dans la catégorie «inventeur».

www.cascination.com

www.koring.ch

55. Cleantech greenTEG, Zurich En janvier, greenTEG a lancé un capteur de flux calorique capable de mesurer avec précision et rapidité, par exemple, les pertes de chaleur d’un bâtiment. Mais ce n’est que le premier pas. L’objectif de greenTEG est de produire des films high-tech transformant directement les différences de température en courant électrique.

57. Logiciels DomoSafety, Lausanne Toute prévention est meilleure qu’une thérapie. La spin-off de l’EPFL a développé un système de surveillance de logement intelligent basé sur une technique de capteurs sans fil à destination des personnes âgées et exigeant des soins. Ce système est déjà en activité dans le canton de Vaud, d’autres cantons suivront.

En juin, DomoSafety a conclu un tour de table de financement d’un million de francs.

www.greenteg.com

www.domosafety.ch

www.sav-iol.com

53. Medtech Qvanteq, Zurich Les vaisseaux sanguins qui rétrécissent sont aujourd’hui dilatés de façon routinière à l’aide de ce qu’on appelle des stents. La technologie de surface de Qvanteq fait en sorte que les stents ne se bouchent pas à leur tour, ce qui impliquerait un nouveau rétrécissement. En janvier 2013, cette spin-off de l’EPF a récolté 4 millions de francs auprès de bail-

56. Medtech CAScination, Berne Les métastases du foie ne peuvent être opérées selon les méthodes classiques que dans un cas sur cinq. En l’occurrence, un système de navigation pour le pilotage et la sclérothérapie des métastases du foie sont d’un grand secours. Il a été développé par CAScination, une spin-off de l’Artorg Center for Biomedical Engineering de l’Université de Berne. L’entrée sur le marché a eu lieu. On estime le volume commercialisable à 600 appareils.

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58. Consumer Koubachi, Zurich La spin-off de l’EPFZ commercialise un capteur grâce auquel des plantes transmettent par smartphone quand il faut les arroser ou si elles ont besoin de davantage d’ombre. Deux versions sont disponibles, pour l’intérieur et pour l’extérieur. Ce capteur couronné d’un prix de design est apprécié et fait partie aux Etats-Unis des accessoires les plus prisés parmi les produits de complément d’Apple. www.koubachi.com

59. Mobile ParkU, Zurich Les uns gagnent de l’argent avec leur place de parc inutilisée, les autres en trouvent une quand ils en ont besoin. Après un démarrage réussi en Suisse alémanique, ParkU se lance à l’assaut de la Suisse romande avec son système d’échange. Son partenariat avec le géant des portables Samsung qui installe automatiquement l’application ParkU sur tous ses nouveaux appareils lui donne un sacré coup de pouce. www.parku.ch

60. Mobile LogoGrab, Lugano Avec l’application LogoGrab, les texteurs des marques et les consommateurs de publicité ont à leur disposition tout simplement plus d’informations sur un produit. L’appli fait de chaque logo un lien. Les utilisateurs de l’appli doivent juste photographier le logo avec leur smartphone et déjà ils obtiennent davantage d’infos, ont accès à des loteries, à des offres spéciales et autres. www.logograb.com

61. Internet Recommerce, Baar verkaufen.ch (vendre.ch) achète des portables, des tablettes et des iPods, les conditionne et les revend. Sur la plateforme, le vendeur peut communiquer la valeur de son appareil et l’envoyer gratuitement. Ensuite, il reçoit rapidement son argent. A la tête de Recommerce, l’entreprise derrière verkaufen. ch, on trouve des familiers d’Internet comme le fondateur d’Exsilia, Rouven Küng, ou l’ancien CEO de ricardo.ch, Peter Oertlin. www.verkaufen.ch

62. Cleantech Designergy, Lugano Transformer le facteur de coûts qu’est un toit en source de revenu, voilà ce que projette de faire la jeune entreprise tessinoise Designergy. Ce sera possible en façonnant un élément de construction intégrant isolation ther26 PME MAGAZINE STARTUP.CH 2013

MEDTECH

Jeunes entreprises à l’assaut Les cinq meilleures start-up dans les medtechs ont accompli des progrès cruciaux ces derniers mois. A l’instar d’Aleva Neurotherapeutics (rang 16) qui vient de développer des microélectrodes pour la stimulation profonde du cerveau. La méthode est utilisée en cas de Parkinson ou d’autres maladies neurologiques. Les électrodes Aleva dispensent les impulsions avec plus de précision et devraient donc causer moins d’effets secondaires. A l’hôpital de l’Ile, à Berne, ces électrodes ont fait leurs preuves lors d’un premier test clinique. Les résultats sont meilleurs que prévu. «Ces résultats constituent pour nous un jalon essentiel», commente Jean-Pierre Rosat, CEO d’Aleva.

mique et photovoltaïque. Si tout marche comme prévu, les premiers projets commerciaux arriveront en 2014. www.designergy.ch

63. Logiciels Searchbox, Lausanne Searchbox propose des moteurs de recherche pour la recherche sémantique, y compris aussi une solution basée sur le cloud. Il permet aux entreprises d’accéder à toutes les informations pertinentes, de les trier et de les filtrer. Ces offres convainquent aussi les investisseurs: en automne 2012, à l’occasion d’un tour de table de financement, la société lausannoise Debiopharm, entre autres, est aussi entrée chez Searchbox. www.searchbox.com

64. Micro/nanotechnologie Winterthur Instruments, Winterthour Les appareils de cette jeune société déjà plusieurs fois couronnée d’un prix mesurent sans contact par impulsion lumineuse l’épaisseur et la qualité de revêtements de surface. On peut ainsi, par exemple, contrôler les couches de laque directement après les avoir appliquées. On ne doit pas attendre que la laque soit sèche. Winterthur Instruments est une spin-off de la Haute Ecole de Zurich des sciences appliquées (ZHAW). www.winterthurinstruments.ch

65. Mobile Lotaris, Yverdon-les-Bains Aujourd’hui, on peut acheter des optimisa-

André Mercanzini, CTO d’Aleva

Les cinq meilleures medtechs 1. Abionic (rang 3) 2. Aleva Neurotherapeutics (rang 16) 3. Aïmago (rang 19) 4. Compliant Concept (rang 34) 5. Credentis (rang 35)

tions au sein d’une appli. Et dans les jeux de smartphones, l’achat de biens virtuels procure des avantages. Lotaris rend ces transactions possibles – également pour les développeurs indépendants avec la plateforme in-appCommerce. Ce qui rend Lotaris également intéressante pour les pointures de la branche, c’est qu’en août, elle a conclu un partenariat avec PayPal. www.lotaris.com

66. Micro/nanotechnologie Optotune, Dietikon En 2011, Optotune a occupé la première place du palmarès Top 100, l’année dernière la sixième. Voilà maintenant cette entreprise reléguée loin derrière. La raison: selon de nombreux spécialistes, les Zurichois ont largement dépassé la phase de lancement. Les lentilles déformables électriquement de cette spin-off de l’EPF sont considérées comme «the next big thing» de l’optique industrielle. www.optotune.com

67. Logiciels Iprova, Lausanne Les innovations soutenues par ordinateur constituent l’objectif d’Iprova. L’entreprise a développé un logiciel qui trouve sur Internet des informations sur les nouvelles technologies existantes. Sur la base de ces résultats de recherche, les clients devraient pouvoir obtenir des brevets nettement plus vite que jusqu’à présent. Iprova a déjà convaincu plusieurs grandes entreprises avec son offre. www.iprova.com

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68. Micro/nanotechnologie Attolight, Lausanne L’appareil d’Attolight combine un laser ultrarapide et un microscope électronique à balayage et peut, pour cette raison-là, filmer par exemple des électrons en mouvement. Ses domaines d’utilisation sont, par exemple, le contrôle de qualité des chips d’ordinateur ou des cellules solaires. Pour les sociétés et les installations de recherche asiatiques, c’est un pas important. Attolight a déjà livré un de ses appareils en Asie.

70. Consumer PharmAlp, Conthey Les probiotiques sont des micro-organismes apparentés à des bactéries, présents dans la flore intestinale. La jeune pousse valaisanne PharmAlp développe des compléments alimentaires probiotiques ayant des effets bénéfiques scientifiquement et cliniquement prouvés sur le système digestif. Trois produits attendent leur enregistrement à l’Office fédéral de la santé (OFS).

72. Cleantech Elmove, Zurich La mobilité électrique est en marche. La société zuricoise Elmove développe et vend des unités électriques de propulsion pour les deux et trois roues. Les partenaires avec lesquels elle collabore sont un constructeur de véhicules italien et un autre allemand. Son réseau de vente et de service à la clientèle est en cours de constitution. Au nombre de ses investisseurs, elle compte la SVC-SA, une filiale de Credit Suisse, pour le capital-risque des PME.

www.attolight.com

www.pharmalp.ch

www.elmove.com

69. Biotechnologie NBE Therapeutics, Bâle Les tout nouveaux médicaments de NBE marient les anticorps et les matières toxiques qui, par exemple, devraient attaquer les cellules cancéreuses. Cette start-up du Parc technologique de Bâle a une bonne première année derrière elle. Elle a réussi un tour de table de financement, annoncé deux brevets, mis sur pied l’infrastructure de laboratoires nécessaire et lancé deux projets de recherche.

71. Consumer Suitart, Zurich La confection sur mesure est au centre des activités de SuitArt. En septembre dernier, cette start-up a réussi un coup d’éclat quand l’ancien patron de Vögele, André Mäder, a investi dans cette jeune entreprise. Cet argent a permis une expansion internationale de la société. Alors que son chiffre d’affaires a déjà doublé en 2012, il devrait une nouvelle fois croître fortement cette année, si l’on en croit des dirigeants.

www.nbe-therapeutics.com

www.suitart.com

73. Medtech Thelkin, Winterthour Le remplacement d’un implant est délicat.

Rien d’étonnant à ce que chaque année le marché des tests augmente fortement. Les appareils d’essai de Thelkin se sont déjà taillé une jolie place sur le marché et sont vendus en Europe et outre-Atlantique. Ils fonctionnent entièrement à l’électronique et non pas hydrauliquement ou pneumatiquement, comme ceux de sa concurrence. C’est pour cette raison qu’ils sont nettement plus efficaces.

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79. Micro/nanotechnologie Celeroton, Zurich Cette spin-off de l’EPZ fondée voilà cinq ans développe et commercialise des systèmes de propulsion électriques dont le nombre de tours va de 200 000 à 1 million à la minute – ce qui est clairement un record du monde.

Les compresseurs turbo miniatures sont légers et compacts. On les utilise dans de nombreux ustensiles ménagers, des machines high-tech, des pompes à chaleur ou encore à l’aération. Ils sont vendus dans le monde entier.

INNOVAUD

La nouvelle porte d’entrée vaudoise pour les start-up Créée au début 2013, l’association Innovaud est la nouvelle porte d’entrée de l’innovation du canton de Vaud.

Cette association travaille avec un réseau de partenaires publics et privés afin de mettre les porteurs de projets et les startup en relation avec les entreprises du canton (PME et multinationales), les différents instituts de recherche et de transfert de technologie.

Patrick Barbey, directeur d’Innovaud se dit fier d’accompagner les cinq start-up mentionnées ci-dessous, tant au niveau du coaching que du financement. Il se réjouit de suivre leur évolution en mettant à leur disposition tous les moyens pour accélérer leur croissance.

Iwan Maerki et Nicolas Durand d’Abionic.

Les cinq jeunes pousses soutenues par Innovaud 1. Abionic 2. Domo Safety 3. AVK System 4. SWISSto12 5. Combagroup

www.thelkin.com

74. Consumer Flatev, Zurich Dans le fond, ça fonctionne comme la machine Nespresso: on place les capsules dans l’appareil mais au lieu de café, la capsule contient de la pâte. L’appareil, lui, est un automate à tortillas. Sur simple pression d’un bouton, il produit alors des galettes mexicaines ou autres. Le marché cible le plus important est l’Amérique du Nord, selon son CEO Carlos Ruiz. En août 2013, cette startup a mené à bien un tour de table de financement. www.flatev.com

75. Medtech Distalmotion, Lausanne Les techniques opératoires peu invasives raccourcissent la convalescence des patients et sont donc moins coûteuses que les interventions classiques. Leur point faible, cependant, est la transmission des mouvements du chirurgien de l’extérieur du corps à l’intérieur de celui-ci. Cette spin-off de l’EPFL a maintenant construit un appareil de transmission révolutionnaire qui promet une précision inconnue à ce jour. www.distalmotion.com

76. Medtech Andrew Alliance, Genève Il existe de nombreux systèmes de pipetage.

Ils sont tous de grande taille, soumis à un haut débit et chers. Le robot de pipetage d’Andrew Alliance peut prendre place sur 28 PME MAGAZINE STARTUP.CH 2013

n’importe quelle table de labo, il offre une grande souplesse et est nettement meilleur marché que les grands systèmes. En juin de cette année, cette jeune entreprise genevoise a été couronnée du label de la CTI. www.andrewalliance.com

77. Logiciels Koemei, Martigny Au centre de l’offre de Koemei, on trouve un logiciel qui transcrit automatiquement les vidéos. Tout autour, la start-up valaisanne a mis en place un service complet à la clientèle avec une plateforme en ligne et son propre lecteur de vidéos grâce auquel on peut monter, traiter, chercher et stocker des vidéos. Des clients comme l’Université de Genève ou la City University de New York font appel à ses services. www.koemei.com

78. Mobiles EverdreamSoft, Genève Les jeux de cartes à collectionner ou, en anglais, les «trading card games», sont populaires auprès des jeunes depuis les années 1990. Avec «Moonga», EverdreamSoft a développé un tel jeu pour les smartphones.

Actuellement, il comprend 500 cartes différentes qu’on peut collectionner et échanger, ou avec lesquelles on peut se mettre en concurrence avec d’autres. Depuis son démarrage il y a trois ans, Moonga a été téléchargé 250 000 fois. www.everdreamsoft.com

www.celeroton.com

80. Cleantech glass2energy, Yverdon-les-Bains Le nom de la société révèle à lui seul la particularité des cellules solaires de l’entreprise.

Elles sont effectivement en verre, transparentes et peuvent ainsi être facilement intégrées à des bâtiments. De premiers panneaux ont été installés en avril sur le bâtiment principal de l’aéroport de Genève, à Cointrin.

Après un tour de table de financement en mai, cette start-up est prête à étendre son champ d’action. www.g2e.ch

81. Micro/nanotechnologie Geosatis, Le Noirmont Un séjour en prison coûte cher à la collectivité et rend difficile la réinsertion du prévenu.

La surveillance de localisation électronique de la société jurassienne Geosatis vient à la rescousse. Un logiciel avec une fonction d’alerte comprend un bracelet traçable, une station de base ainsi qu’un appareil qui tient le délinquant à distance de victimes potentielles. www.geo-satis.com

82. Cleantech Urban Farmers, Zurich La spin-off de la Haute Ecole spécialisée de Wädenswil a développé une serre urbaine.

Cette aquaponic farm, première du genre au monde, a pu être installée sur le toit du dépôt de locomotives du Dreispitz, à Bâle. On y produit des légumes et des poissons vendus maintenant dans le grand magasin Migros du coin. L’objectif est de vendre des systèmes de production complets qu’on peut surveiller avec une appli. www.urbanfarmers.com

83. Biotechnologie Numab, Wädenswil Numab développe des médicaments sur la base des anticorps. Ces derniers mois, cette start-up a pu se réclamer de nombreux suc-

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cès. Parmi eux, le paiement de plus de 3 millions de francs issus d’une coopération avec l’entreprise pharmaceutique Sucampo. De surcroît, la société participe à un projet récemment mis en route, soutenu par 900 000 francs de la CTI. www.numab.com

84. Logiciels Pix4D, Lausanne Aujourd’hui, grâce aux drones et aux hélicoptères sans pilote, il est simple et peu coûteux de prendre des prises de vue aériennes.

Pix4D, une spin-off du Computer Vision Lab de l’EPFL, a développé un logiciel qui assemble des milliers de photos de ce genre en cartes en 2D et en modèles en 3D. Ses clients potentiels sont les entreprises de construction en montagne, les autorités environnementales ou les organisations d’aide en cas de catastrophe. www.pix4d.com

jeune entreprise neuchâteloise permet la production de panneaux solaires pliables et légers. Misant là-dessus, Iland green technologies a développé toute une palette de générateurs de courant portables. Ils sont employés dans le domaine des activités de plein air – par exemple pour recharger les portables – ainsi que dans les pays émergents peu électrifiés. www.iland-solar.com

87. Logiciels Upicto, Zurich Le traitement des vidéos devient facile comme tout. La spin-off du Computer Vision Lab de l’EPFZ a développé un algorithme qui analyse le contenu des vidéos, choisit les moments pertinents et les rend facilement accessibles. Le logiciel est doté d’une fonction d’auto-initialisation. Il s’adresse en priorité aux fournisseurs principaux du domaine de la surveillance vidéo. www.upicto.com

85. Cleantech Susi Partners, Zurich Tirer parti des bouleversements climatiques: en collaboration avec un fournisseur de fonds luxembourgeois, Susi Partners Investmenthaus donne aux investisseurs l’occasion de placer leur argent dans le domaine des infrastructures durables. Les fonds conseillés par SUSI vont directement dans des installations énergétiques, des réservoirs d’énergie ou des améliorations de l’efficacité énergétiques d’installations déjà existantes.

88. Consumer Dahu Sports Company, Fribourg L’idée est aussi simple que géniale: une chaussure de ski avec une coque extérieure amovible. Quand on fait du ski, la coque reste attachée à la chaussure, quand on marche à pied, on l’enlève. En juillet, la start-up a conclu un tour de table de financement de plus d’un million de francs. La production va s’accélérer. Cet hiver, ces chaussures de ski d’un genre nouveau devraient déjà trôner sur les étalages.

www.susi-partners.ch

www.dahusports.com

86. Cleantech Iland green technologies, Neuchâtel La technologie des couches minces de la

89. Mobiles 42matters, Zurich Il existe actuellement des centaines de mil-

liers d’applications. La spin-off de l’EPFZ fait partie des pionniers qui ont développé des solutions pour trouver des applis. Elle a lancé deux offres: Appaware, qui met l’accent sur les recommandations d’applications au sein d’une communauté, et Playboard, avec lequel les utilisateurs d’applis peuvent dresser des listes thématiques et les partager. De cette manière, on peut transmettre des recommandations pour certaines applis. www.42matters.com

90. Medtech Advanced Osteotomy Tools, Bâle La start-up de technique médicale AOT développe un nouvel appareil qui améliorera la précision, la sécurité et la rapidité au moment de couper ou d’enlever un os. Le produit est un robot doté d’un élément coupant au laser. S’y ajoute un système de planification et de navigation. La jeune entreprise bénéficie des travaux de recherches menés pendant de longues années à l’Hôpital universitaire de Bâle. www.aot-swiss.com

91. Medtech Aeon Scientific, Zurich Juste une année après son premier tour de table de financement, Aeon en a déjà lancé un deuxième en juin 2013. Des privés et la Banque Cantonale de Zurich y ont investi 4 millions de francs. Ces fonds permettront maintenant de mener à bien le développement de son premier produit. Aeon développe un appareil grâce auquel on peut piloter avec davantage de précision un cathéter pendant une opération. Domaine prioritaire, les opérations du cœur. www.aeon-scientific.com

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L’équipe nationale suisse des startups à la conquête de l’international

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Depuis son lancement en 2004, plus de 20'000 entrepreneurs ont bénéficié des cours venturelab englobant des formations semestrielles sur l’entrepreneuriat et workshops intensifs pour accélérer la croissance. Chaque année, venture leaders sélectionne les 20 meilleures startups pour un programme de développement intensif à Boston sous l’égide de l’équipe nationale suisse des startups.

Les supporters de venture leaders :

www.venturelab.ch

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92. Consumer Slyde Watch, Luins Pour ses montres, Slyde marie le high-tech et la tradition horlogère suisse, avec un nouveau concept: une plateforme Internet permettant de personnaliser sa montre et offrant la possibilité de télécharger de nouveaux mécanismes virtuels L’écran tactile de luxe des montres affiche des mouvements virtuels extrêmement complexes. Ils n’indiquent pas seulement l’heure mais aussi, par exemple, les phases de la lune. La jeune entreprise constituée d’une équipe très expérimentée vise une expansion globale. En juillet, elle a ouvert sa propre boutique en Chine, à Pékin. www.slyde.ch

93. Logiciels AVK Systems, Lausanne Les produits d’AVK permettent la retransmission des manifestations sportives les plus diverses sur Internet, à la radio et à la télévision en audio HD. L’entreprise forte de 25 collaborateurs a aussi fait pas mal parler d’elle au plan international ces douze derniers mois: elle figure en effet dans la prestigieuses liste des 100 meilleures jeunes entreprises européennes de Red Herring.

95. Biotechnologie Preclin Biosystems, Lausanne L’entreprise de services Preclin Biosystems, basée à Lausanne, se veut un organe centralisé pour les tests précliniques des nouveaux médicaments. Elle livre aux entreprises pharmaceutiques qui développent de nouveaux principes actifs des informations sur leurs propriétés, leurs effets secondaires et le marché cible. La plateforme de cette startup raccourcit ainsi nettement la phase préclinique de développement d’un médicament.

98. Micro/nanotechnologie Amphasys, Root Avec l’appareil de cette start-up, il est possible d’analyser simplement et rapidement des cellules végétales, animales ou humaines. Comme il est transportable, on peut donc aussi procéder à ces analyses en dehors des laboratoires. Il est, ainsi, possible de tester, par exemple, la qualité des semences dans une serre. Voilà pourquoi un fabricant de graines hollandais soutient cette entreprise dans le développement de ses produits.

www.preclinbiosystems.com

www.amphasys.com

96. Mobiles Uepaa!, Zurich Lancer un appel d’urgence avec son smartphone même en dehors de son réseau de portable peut se révéler assez utile. Voilà ce que Uepaa! permet. L’appli épaule la mise en alerte de sa centrale de secours et augmente ainsi nettement la sécurité des sportifs en montagne tant en hiver qu’en été. Depuis début juillet, cette application est disponible pour 2 francs sur les portables android et les iPhone. Les ventes ont amorcé un départ en fanfare.

99. Consumer PumpTire, Zurich Tous les amateurs de petite reine le savent. les pneus de vélo bien gonflés roulent mieux, augmentent le confort et vieillissent moins vite. Mais comme les pneus perdent toujours un peu d’air, les cyclistes doivent sans cesse recourir à la pompe à vélo. Ce qui est, on peut le concéder, moyennement agréable. Pour remédier à ce problème aussi vieux que les deux-roues, PumpTire propose sa solution: cette start-up développe un boyau d’un nouveau genre qui se regonfle pendant qu’on roule.

www.uepaa.ch

www.avksystems.com

www.pumptire.com

94. Micro/nanotechnologie Imina Technologies, Lausanne Le nano-manipulateur d’Imina n’est pas plus gros qu’un morceau de sucre. Pourtant, «mibot» est un instrument à haute performance grâce auquel on peut bouger avec une extrême précision sous le microscope des objets de la taille du nanomètre. On peut non seulement y recourir très vite, mais il se montre particulièrement souple. C’est ainsi que le mibot peut être employé, par exemple, sous vide.

97. Consumer Ethical Skincare Company, Neuchâtel Cette jeune société de cosmétiques s’est fixé comme objectif ambitieux de marier le luxe et le respect de l’environnement. Elle surfe donc sur la vague des cosmétiques naturels. Ainsi, par exemple, les produits de la marque Zilooa ne contiennent pas de matières qui, dans d’autres crèmes courantes, polluent les eaux. Actuellement, cette start-up produit une crème solaire et des crèmes hydratantes pour femmes et pour hommes.

100. Cleantech Bluetector, Root Bluetector combine l’évacuation des eaux usées et la fabrication d’énergie en un même système qui prend place dans un conteneur. Les clients peuvent économiser jusqu’à 75% des coûts qu’ils devaient assurer auparavant pour évacuer des eaux fortement polluées. Un tour de table de financement au début de l’été a fourni à cette start-up les moyens de livrer à ses clients les premiers produits.

www.imina.ch

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Le choix des experts

Jury Ce ne sont pas moins de 100 experts qui ont choisi les start-up de ce Top 100.

Chacun a pu élire et coté dix favoris. Le total des points a donné le classement.

A

D

Expert de la Fondation Vigier.

Carole Ackermann, Zurich. Présidente Business Angels Suisse (BAS). CEO de Diamondscull, société d’investissement dans le medtech et l’environnement. www.diamondscull.ch Flavio Agosti, Saint-Gall. Responsable du programme Venturelab en Suisse alémanique ainsi que de Swiss South African venture leaders. www.venturelab.ch

Domenico Alexakis, Zurich. Directeur Swiss Biotech Association. www.swissbiotech.org Olivier Allaman, Fribourg. Directeur du guichet unique fribourgeois pour les jeunes entreprises Fri Up. www.friup.ch Claude Amiguet, Neuchâtel. Directeur Neode, le parc scientifique de Neuchâtel. www.neode.ch Lukas André, Zurich. Managing Partner chez Affentranger Associates, société de Venture Capital. Cofondateur de start-up IT. www.aasa.com

B Thomas Bähler, Berne. Spécialiste auprès du cabinet d’avocats Kellerhals, pour le Private Equity/Venture Capital. Cofondateur SEF. Membre du jury du Swiss Economic Award. www.kellerhals.ch

Peter Balsiger, Zurich. Partner aventic partners, Directeur chez AM-Tec Kredit, Fondation pour la promotion des PME. www.aventicpartners.ch Luc-Olivier Bauer, Zurich. Membre du Investment Advisory Committee de l’entreprise de Venture Capital NanoDimension.

www.volkswirtschaft-stiftung.ch

Jan Bomholt, Saint-Gall. Cofondateurs du réseau de Business Angels b-to-v (BrainsToVentures).

Fondateur du portail MeinEinkauf. https://meineinkauf.ch

Silvio Bonaccio, Zurich. Dirigeant EPF-Transfer/ Spin-offs, membre du Steering Committee du venture Business Plan Competition à l’EPF www.vpf.ethz.ch Zurich.

Jacques Bonvin, Genève. Spécialiste chez Tavernier Tschanz, avocats d’affaires pour Venture Capital, Private Equity, M&A, nouvelles technologies. www.taverniertschanz.com

Marc P. Bernegger, Zoug. Créateur d’entreprises, entre autres usgang.ch et Amiando. Angel Investor. Partner chez Next Generation Finance Invest. www.nextgfi.com Christoph Birkholz, Zurich. Cofondateur et Managing Director du réseau HUB Zurich. www.zurich.the-hub.net

Philip Bodmer, Dübendorf. Business Angel.

Président de la fondation Volkswirtschaft.

Membre CTI Invest et StartAngels Network.

32 PME MagazinE Startup.ch 2013

Pascal Dutheil, Lausanne. Fondateur Andromède Consulting. Orienté Seed & Early Stage Venture Capital. Coach CTI Startup. www.andromede.ch

F Claude Florin, Lausanne. Business Angel.

Fondateur et président du groupe d’investisseurs Association A3 Angels, Seed & Early Stage Venture Capital. Orienté Medtech, Mobile Télécom. www.a3angels.ch

Pierre Bordry, Lausanne. Directeur de CapitalProximité, initiative réseau pour investisseurs et start-up des cantons en Suisse www.capitalproximite.ch romande.

Sébastien Flury, Delémont. Activiste start-up.

Fondateur et blogueur de startupolic. Fondateur et Manager chez Geeks of the Arc.

Diego A. Braguglia, Zoug. General Partner VI Partners, société de Venture Capital oriéntée Life www.vipartners.ch Sciences/Biotech.

Alan Frei, Zurich. Entrepreneur, investisseur.

Dirigeant de la plateforme start-up Startup@ UZH de l’Université de Zurich. www.startup.uzh.ch

Peter E. Braun, Saint-Gall. Business Angel actif.

Fondateur et CEO du réseau d’investisseurs www.mountain-club.ag Mountain Club.

Patrik Frei, Zurich. Fondateur et CEO Venture Valuation, analyse des sociétés Hightech. Orienté Life Sciences, ICT, Nanotech, énergies renouvelables. www.venturevaluation.com

David Brown, Lausanne. Business Angel actif.

Fondateur et cofondateur de diverses start-up, dont buy.at/Poken. Conseil d’administration SalsaDev. Membre de Go Beyond. http://ch.linkedin.

Jan Fülscher, Männedorf. Directeur Business Angels Suisse (BAS). Juriste et coach dans divers concours de start-up. www.businessangels.ch

com/in/spacecubist

www.startupolic.com

G

Peter E. Burckhardt, Bâle. CEO EVA – the Basel life sciences start-up agency. CEO Basel Inkubator. Président BioBac. www.basel-inkubator.ch

www.nanodimension.com

Nicolas Berg, Zurich. Créateur d’entreprises et Business Angel. Cofondateur de Redalpine Venture Partners. Membre de divers jurys de prix destinés aux jeunes entrepreneurs et animateur de cours chez venturelab. www.redalpine.com

Alberto De Lorenzi, Bioggio. Business Angel orienté ICT start-up, Partner chez De Lorenzi & Partners. Coach CTI Startup. www.delorenzi.ch

C Heinrich Christen, Zurich. Partner Ernst & Young.

Orienté Medtech. Partner in Charge of www.ey.com Entrepreneur Of The Year.

Frank Gerritzen, Lausanne. Président Business Angels Suisse (BAS) Romandie. Conseil d’administration chez Careerplus Group.

Fondateur de la filiale suisse de Wealth Peer Group. www.businessangels.ch Eric Gisiger, Zurich. Membre fondateur et Chartered Financial Analyst (CFA) chez SVC – SA pour capital-risque des PME. www.svc-risikokapital.ch

Gert Christen, Zurich. CEO BlueLion, incubateur pour entreprises ICT- et Cleantech. CEO www.bluelion.ch Startzentrum Zurich.

Gabriel Gomez, Lausanne. Cofondateur et président de la société de Private Equity Venture Capital DEFI Gestion. www.defigestion.com

Pierre Comte, Neuchâtel. Business Angel, orienté Medtech. Fondateur et CEO Sigma Professional. Lecteur à l’EPFL et IMD. CTI-Startup www.venturelab.ch Coach et venturelab Trainer.

Denis R. Grisel, Berne. Dirigeant de la Promotion économique du canton de Berne.

Alexandre Coquoz, Neuchâtel. Associate Director d’Innobridge. CEO Jade Invest. www.innobridge.com

www.berneinvest.com

Patrick Griss, Schlieren. Executive Partner Zühlke Ventures. Orienté start-up Hightech. Membre du comité du centre technologique Empa glaTec. www.zuehlke.com

les experts

Daniel Gutenberg, Zoug. Business Angel of the Year 2011. General Partner VI Partners, société de Venture Capital. Orienté IT. www.vipartners.ch

Cédric Köhler, Zurich. Venture Capitalist. Partner Creathor Venture. Orienté IT, télécoms, médias, nouvelles matières. www.creathor.ch

Rudolf Gygax, Zurich. Venture Capitalist, Managing Partner Nextech Invest. Orienté oncologie. www.nextechinvest.com

André Kühni, Aarau. Dirigeant services aux PME, conseiller start-up de la Banque Cantonale d’Argovie. www.akb.ch

H Peter Harboe-Schmidt, Schwerzenbach.

Cofondateur de diverses sociétés pharma dont SpiroChem et Xigen Pharma ainsi que Glycemicon, spin-off de l’EPF dont il est Executive Board Member. www.glycemicon.ch Reto Hartinger, Zurich. Serial Entrepreneur et Business Angel (entre autres search.ch, insider. management, etc.). Président du groupe Erfa Internet Briefing. www.insi.ch Philipp Hasler, Zurich. Business Angel.

Investment Director Emerald Technology Ventures. Orienté Cleantech. www.emerald-ventures.com

René Hausammann, Winterthour. Dirigeant du Technoparc Winterthour et Transfer ZHW. www.tpw.ch

Wolfgang Henggeler, Zurich. Dirigeant secteur Physical Sciences chez Unitectra, organisation de transferts de technologies des universités de Zurich, Berne, Bâle. www.unitectra.ch

Pius Küng, Saint-Gall. Fondateur du cabinet de conseils pour entreprise et marketing Dr. Pius Küng & Partner et VRP Institut für Jungunternehmen. Trainer venturelab. www.kueng-partner.ch

Stefan Kyora, Lucerne. Cofondateur et Managing Editor de startupticker.ch. Copropriétaire du bureau de journalistes Niedermann. Journaliste économique. Orienté start-up Hightech et financement d’entreprises. www.startupticker.ch

L Jean-Philippe Lallement, Lausanne. General Manager Science Park EPFL. Président SwissParks.ch. Business Angel. www.parc-scientifique.ch Dr. Hervé Lebret, Lausanne. Manager Innogrants EPFL. Ex-Principal d’Index Ventures, société de venture capital. www.epfl.ch Peter Letter, Baar. Business Angel. Cofondateur et Principal de paprico, expert pour Private

Equity Capital & Companies.

www.paprico.ch

Hansruedi Lingg, Root-Längenbold. Directeur Technopark Lucerne. www.technopark-luzern.ch

M Pascal Marmier, Shanghai. Executive Director et Vice-Consul General Swissnex China. CoOrganisator venture leaders in Boston USA. www.swissnexchina.org

Davide Mauri, Lausanne. Vice-président technologies médicales – Eurofin Ventures / Polytech Ventures. www.eurofinventures.com Dominique Mégret, Berne. Dirigeant Swisscom Ventures. Cofondateur Kickstart Ventures. www.swisscom.ch/ventures

Simon Meier, Bâle. Investment Director Roche Venture Fund. Membre du jury chez venture kick. www.venturefund.roche.com

Didier Mesnier, Genève. Executive Officer Alp ICT, Hightech-Cluster Romandie. www.alpict.com Jordi Montserrat, Lausanne. Cofondateur XO3.

Responsable Management chez Venture Kick et Venturelab. www.venturekick.ch Carolina Müller-Möhl, Zurich. Présidente du CA

Nicole Herzog, Saint-Gall. Avocate. President of the Board de la plateforme des actionnaires Sherpany-Agilentia, cofondatrice et Member of the Board chez Haufe-umantis, Talent Management. www.umantis.com Matthias Hölling, Zurich. Technology Manager – dirigeant de groupe spin-offs EPF Transfer. www.vpf.ethz.ch/transfer

Markus Hosang, Bâle. Venture Capitalist. General Partner chez BioMedinvest. Orienté Life Sciences. www.biomedvc.com Bruno Arnold

Patrick Hug, Zurich. Dirigeant adjoint Startup Finance de la Banque Cantonale de Zurich, ZKB. www.zkb.ch

J

SwissLeg: le cEO roberto agosta et le cOO paulo Gonçalves.

Michel Jaccard, Lausanne. Fondateur et Partner au cabinet d’avocats id est. Expert entre autres pour Corporate Finance, nouvelle technologie et médias. www.idest.pro

Le top des cantons

Mario Jenni, Schlieren. Cofondateur et directeur BIO-Technopark Schlieren, centre de Life Science dans la région zurichoise. Co-initiant glaTec.

Quatorze cantons sont représentés dans le classement. Les entreprises prometteuses ne naissent pas qu’à Zurich et à Lausanne. Elles sont par exemple quatre au Tessin, avec un fort potentiel et une croissance rapide. Parmi elles, SwissLeg (rang 51) qui produit des prothèses de jambe innovantes et bon marché. Soutenue par une organisation intergouvernementale, elle a installé un centre orthopédique en Jordanie. La start-up prévoit de construire un total de 12 centres orthopédiques du même type.

www.bio-technopark.ch

K Kilian Kämpfen, Flamatt. Chief Business Development de Ringier Digital, centre de compétence suisse rénommé pour les places de marché en ligne et e-Commerce. www.ringierdigital.ch

Fernand Kaufmann, Zurich. Business Angel.

Fokus: Cleantech. Advisor bei Emerald Technology Ventures.

Zurich et Vaud mènent la danse Les sept cantons avec le plus de start-up du Top 100

Neuchâtel 3

Zurich 45

Genève 3 Tessin 4 Berne 4 Bâle 4

Vaud 27

www.emerald-ventures.com

Startup.ch 2013 PME MagazinE 33

les experts

de Müller-Möhl Group, Investment Managements.

Présidente du Swiss Economic Award. www.mm-grp.com

N Michael Näf, Zurich. Business Angel. Fondateur et CEO du planificateur en ligne doodle.com. www.doodle.com

Alain Nicod, Zoug. Business Angel. Fondateur et cofondateur de divers start-up, dont LeShop.ch.

Fondateur et Managing Partner VI Partners, société de risque capital. Orienté ICT, Life Sciences. www.vipartners.ch Peter Niederhauser, Zurich. Serial Entrepreneur et Business Angel. General Partner Redalpine Venture Partners, société de venture capital.

www.1741am.com

Markus Oswald, Schwyz. Venture Capitalist.

CEO Innovationsstiftung KB Schwyz. Coach CTI Startup. www.szkb.ch/innovationsstiftung

P

Peter Pfister, Zurich. Business Angel actif depuis 2001. Aktif chez StartAngels Network. www.startangels.ch

Eric Plan, Sion. Secrétaire général CleantechAlps, Cleantech Cluster Suisse romande. www.cleantech-alps.com

Lutz Nolte, Berne. Vice-président de la commission pour technologie et innovation (KTI) et président de la promotion dans le secteur start-up et entreprenariat. Directeur de l’Institute for Surgical Technology and Biomechanics à l’Université de Berne. www.istb.unibe.ch

Jim Pulcrano, Lausanne. Executive Director IMD – International Institute for Management Development, responsable pour IMD Startup Competition. www.imd.org

Magne Y. Orgland, Teufen. Business Angel.

Managing Partner chez Norga Capital. Conseil d’administration chez 1741 Asset Management.

Les secteurs porteurs

Forces suisses

Ce n’est pas seulement dans les medtech que les start-up s’appuient sur les valeurs suisses.

Voyez Uepaa! (rang 96).

L’appli de cette start-up change le smartphone uepaa!: Mathias de millions d’amateurs haussmann, cEO. de grand air en un appareil de traçage, d’alarme et de sauvetage, qui fonctionne aussi hors de tout réseau téléphonique. Tandis que bien des jeunes entreprises doivent rapidement s’étendre à l’étranger, Uepaa! a trouvé ici des partenaires tels que la Rega, Mammut et Swisscom. Notre pays est un marché idéal pour son produit. C’est pourquoi, en juillet, Uepaa! a lancé son produit en Suisse. Et l’expansion internationale devrait commencer cette année encore.

Start-up par secteurs

Medtech Cleantech Software Micro-/Nanotech Consumer Biotech Mobile Internet

18 15 15 13 13 11 9 6

34 PME MagazinE Startup.ch 2013

http://wpfsi.fongitseedinvest.com

T

Alexandre Peyraud, Lausanne. Venture Capitalist dans l’IT, Cleantech. Private Equity Manager chez Debiomanagement (Debiopharm Group). www.debiomanagement.com

www.redalpine.com

O

Pierre Strübin, Plan-les-Ouates. Directeur technique Fongit – Fondation Genevoise pour l’Innovation Technologique. Vice-président du CA de Fongit Seed Invest.

Erika Puyal Heusser, Zurich. Dirigeante Startup Finance et Pioneers, Banque Cantonale de Zurich.

Membre du comité «Go! Ziel selbstständig».

Jean-Philippe Tripet, Zurich. Cofondateur de diverses sociétés biotech, dont Glycart et Cytos.

Fondateur, Managing Partner et CFA d’Aravis, société de venture capital. Orienté Energie/Life Sciences. www.aravis.ch

V Paul-André Vogel, Sion. Directeur CimArk, réseau de support pour start-up. Coach CTI Startup. www.cimark.ch Pascale Vonmont, Bâle. Directrice adjointe Fondation Gebert Rüf. Déléguée au conseil stratégie de Venture Kick. Membre du jury de Venture Leaders. Conseil consultatif de «sei», Social Entrepreneurship Initiative Suisse. www.grstiftung.ch

www.zkb.ch

R Jost Renggli, Zurich. Cofondateur et Partner Venture Valuation, évaluation et jugement de start-up high-tech pour investisseurs. Orienté Life Sciences. www.venturevaluation.com Balz Roth, Zurich. Business Angel. Dans l’équipe de management de Go Beyond, réseau Business Angels. www.go-beyond.biz Jan Rothenberger, Zurich. Ex-dirigeant startwerk.ch, nouveau spécialiste Community au quotidien 20 minuten. www.startwerk.ch

S Beat Schillig, Saint-Gall. Fondateur et partenaire gérant IFJ Institut für Jungunternehmen, Business Angel of the Year 2012. www.ifj.ch Michael Schmitt, Zurich. Angel Investor.

Anciennement Lead Engineer chez Google, maintenant chez Early Investor Go Beyond et membre du jury chez Venture Kick. www.go-beyond.biz

Christian Schütz, Saint-Gall. Partner chez b-to-v Partners, réseau de Business Angels. membre du jury chez Venture Leaders. www.b-to-v.com Florian Schweitzer, Saint-Gall. Cofondateur et Partner b-to-v Partners, réseau de Business Angels. Membre du conseil d’administration SECA. www.b-to-v.com Peter Seitz, Zurich. Serial Entrepreneur. Directeur d’Innovation and Entrepreneurship Lab (ieLab) de l’EPF. www.ethz.ch/research/ielab Michael Sidler, Zurich. Business Angel. General Partner Redalpine Venture Partners. Partner Intro International. www.redalpine.com François Stieger, Yverdon-les-Bains. Multiple Angel Investor. Cofondateur d’Eurofin Ventures.

Board Member de Lotaris. www.lotaris.com

Jean-Pierre Vuilleumier, Soleure. Directeur de la fondation W.A. de Vigier. Managing Director CTI Invest. www.devigier.ch

W Lucian Wagner, Zurich. General Partner chez EuroUS Ventures, Investing for US Growth.

Cofondateur et président de Launch in US Alliance. www.eurousventures.com Steffen Wagner, Zurich. Cofondateur et Managing Partner chez Investiere et Verve Capital Partners. www.investiere.ch Josef Walker, Coire. Dirigeant «Entrepreneurial Management» de HTW Coire. Au Committee d’E-Tower. Conseil consultatif Neuunternehmer Ostschweiz. Membre Band of Angels. www.fh-htwchur.ch

Christian Wenger, Zurich. Business Angel.

Partner chez Wenger & Vieli, avocats économiques. Orienté Private Equity, Venture Capital et M & A. Membre du comité SECA. Président CTI Invest. www.wengervieli.ch Sandy Wetzel, Yverdon-les-Bains. General Manager Y-Parc – Swiss Technopole. www.y-parc.ch

Z Roland Zeller, Binningen. Business Angel.

Cofondateur et CEO de l’agence de voyages en ligne travel.ch. Conseil d’administration de GetYourGuide. Actionnaire de Crearis et de diverses boutiques en ligne. www.crearis.ch Jürg Zürcher, Zurich. Partner et Biotechnology Leader EMEIA (Europe, Moyen-Orient, Inde, Afrique) chez Ernst & Young. www.ey.com

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