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# 1.2

LE MAGAZINE DES SPORTS MÉCANIQUES · ANTILLES-GUYANE

#AUTO

COUPE DE LA MONTAGNE CANAL +

s d n o F s d n a r Les G #RALLYE ! s a p s d n a r g à arrivent #(AUTO) PORTRAIT OLIVIER DEVIN

#SUPERMOTARD

#(aUTO) FOCUS

CITROEN DS3 R3 : UNE NOUVELLE DEESSE !

AU FÉMININ !

16 PAGES DE NEWS & infos ...

100% COMPéTITION !

#JETSKI

RENCONTRE AVEC LE CRAZY JET RACING (GUYANE)

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MAI 2014 A N T I L L E S - G U YA N E

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Hyundai SGDM - rue Ferdinand Forest - Z.I de Jarry - 97122 Baie-Mahault

100% ESPRIT COMPETITION SOMMAIRE MAI 2014 # 1.2

04

SPORT

(PIERRE NèGRE)

04 news Tout savoir sur la planète mécanique

06 RALLYE Les Grands-Fonds arrivent à grands pas

07

07 AUTO QUI A EU la côte ?

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Rencontre avec Olivier Devin

(AUTO) PORTRAIT

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CITROEN DS3 R3 : UNE NOUVELLE DEESSE !

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(AUTO) RUN

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RENAULT TROPHY ... AU FÉMININ

(AUTO) FOCUS

08

(OLIVIER DEVIN)

LÂCHEZ LES CHEVAUX !

(AUTO) CROSS

EDITO

12 JETSKI Rencontre avec le crazy jet racing (Guyane)

14 SUPERMOTARD la discipline se féminise

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www.100espritauto.com 100% esprit Competition 51, Rue Becqauerel - Jarry - 97122 Baie-Mahault contact@100espritauto.com 100% esprit Competition est édité par One4All média S.A.R.L. de presse au capital de 82 500 € Direction de la publication : Eric Gruszka Rédaction : Eric Pommier - epommier@100espritauto.com Directeur Artistique & Mise en page : SALAM - Deborah Goeusse (deborah@salam-gp.com)

Publicité : ventes@100espritauto.com Directrice commerciale : Sandra Vellayandom 0690 74 82 82 - ventes971@100espritauto.com Sylvie Constant • 0690 16 35 32 sconstant@100espritauto.com Pierre Legras • 0690 09 38 00 plegras@100espritauto.com Crédit Photos et illustrations : © Eric Pommier et Evelyne Menard (vision O’tantik) © Yann.R photo, © constructeurs, © fotolia.com

IMMORTEL !

Il y a des hommes dont on ne peut chaque année omettre de saluer la mémoire. J’ai pour exemple ce cas précis en ce mois de mai si précieux aux yeux des passionnés de sports mécaniques, un nom. Celui d’ Ayrton Senna. Oui, le pilote de formule 1. Le « plus grand » dirons nous en toute objectivité.

Qui aurait pensé le 1er mai 1994, que le brésili en à bord de sa monoplace, lancée à 210 km/h, aurait eu rende z-vous avec la mort sur le circuit d’Imola au Grand Prix de SaintMarin en Italie ! Ayrton Senna était rapide, incisif mais surtou t un gagnant, un perfectionniste, soucieux de la sécurité sur les circuits. C’est pourtant dans le virage de Tamburello, le premier après le départ que tout va basculer. Le pilote percute un mur en béton. Le choc est d’une rare violence. Il est 14h18. Comp te tenu de la gravité de ses blessures, il décédera quelques heure s après son transfert à l’hôpital. La planète entière est plong ée dans une tristesse profonde. « Magic » n’est plus.

1994/2014, vingt ans sont passés et les image s d’un pilote exceptionnel hante nos esprits. Il s’en est allé brutal ement après une carrière brillante. Il aura été trois fois champion du Monde de la discipline, en 1998,1990 et 1991. Ayrton Senna adulé chez lui au Brésil était plus qu’un sportif. En Franc e et surtout en Guadeloupe nombreux sont ceux qui lui vouen t encore cette même admiration. 41 Grands Prix remportés, 65 pôles position, le palmarès se passe de tout commentaire. L’équi pe 100 % Esprit compétition ne dresse qu’un constat, d’une telle carrière: respect !

Eric POMMIER

100% ESPRIT AUTO

Imprimé en Guadeloupe sur papier PEFC par Antilles Imprimerie Toute reproduction, même partielle, par quelque procédé que ce soit, est interdite ou subordonnée à l’autorisation écrite de 100% esprit Auto. Les prix mentionnés le sont à titre purement indicatif, ils ne sauraient engagerla responsabilité du magazine.

Ne pas jeter sur la voie publique.

ISSN : en cours.

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100 % ESPRIT COMPETITION • MAI 2014

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#news

News

100%

JEAN MARY REIMONENQ

COMPETITION

RETOUR AUX PREMIERS AMOURS POUR JEAN MARY REIMONENQ

Fidèle compagnon de bord de Vincent Pardo pendant de très longues années, ces derniers temps sur Mitsubishi, Jean-Marie Reimonenq, le copilote « survitaminé » a semble t’il pris sa retraite à l’issue du titre de vice champion décroché en Martinique. Pour rappel , la saison 2012 , toujours en Martinique, s’était en revanche soldée par le titre suprême de champion. Sportif dans l’âme, Jean Mary n’entend pas pour autant décrocher du sport.

Ancien champion de cyclisme de la Guadeloupe dans sa catégorie, c’est tout logiquement qu’il a endossé son vélo. Peut être pour de nouvelles envies de gagner. Badaw !

BILAN POSITIF POUR LA KARUJET 2014

KARUJET 2014

66 pilotes au départ et un suspense entier jusqu’à la dernière manche. On a espéré, chauvinisme oblige, la victoire d’un guadeloupéen. C’est le pilote de l’ile sœur Ugo Fidelin qui a le mieux tiré son épingle du jeu, bouclant ainsi la 17 ème édition. Et ensuite ? A l’heure du bilan, quelques rumeurs ça et là fusent.

La Karujet va t-elle être vendue ? Les dates de la manifestations vont elles être revues ?

Affaire à suivre. Une seule certitude. Une autre course d’un tout autre genre devrait voir le jour. Et toujours sur sur notre plan d’eau. Il s’agirait d’une course de vitesse, également labellisée championnat du Monde.

On parle même d’une convention déjà signée. En cas d’officialisation de cette « bonne » nouvelle, n’est ce pas là l’occasion rêvée de démontrer que la Guadeloupe est bien la destination qui s’approprient désormais des événements nautiques majeurs !

JEAN JOSEPH ENSEIGNE LA SÉCURITÉ EN VOITURE

C’est toujours un honneur de voir le double champion d’Europe des rallyes, Simon Jean Joseph, fouler le sol guadeloupéen. L’ancien pilote du championnat du Monde était le mois dernier venu à la demande de la BAC, la brigade Anti criminalité. Objectif : enseigner la technique de pilotage , plus précisément la conduite à avoir dans le cadre d’une course poursuite en voiture. A donc été étudié la notion de freinage d’urgence, la maitrise du véhicule, la glisse et bien d’autres exercices. Pour renforcer l’équipe pédagogique, Simon Jean Joseph a bénéficié du soutien de notre champion de Guadeloupe des rallyes, Olivier Badlou.

CÉDRIC TEL

CÉDRIC TEL TIENT LES COMPTES DE L’ASAG

Plutôt à l’aise dans un baquet, le volant entre les mains, Cédric Tel a pourtant choisi cette année de faire un break. Que fait t-il donc maintenant ? Trop passionné pour se détacher de la grande famille auto, c’est tout généreusement que ce pilote, jeune papa, a rejoint l’équipe de l’association de Max Montout. Sa mission, tenir les comptes de la structure avec Ludovic Kancel. Si ces deux là gèrent les comptes aussi habilement qu’ils pilotent une auto, à coup sûr, l’ASAG cette année, sera sortie d’affaire financièrement. Elle en a bien besoin.

VINCENT KARAM PILOTE GLAMOUR

Difficile de voler la vedette à Vincent Karam. Pilote toujours favori lors des grands rendez-vous, Vincent Karam n’en oublie pas son une image de marque qu’il doit assumer. Disponible, souriant, sympathique, il fait l’unanimité auprès de la gente féminine et généralement aux yeux du public. La séance photo est toujours la bonne opportunité pour les fans d’immortaliser la pose avec le champion. Un exercice auquel Vincent se prête au jeu favorablement et en toute simplicité. C’est aussi cela être un champion de grande envergure... et ce n’est pas donné à tout le monde !

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SOUFFRIR POUR ÊTRE … AU TOP DE SA FORME !

Justement Vincent Karam ne néglige rien pour être opérationnel à tout moment. Ca passe forcément par quelques séances de torture. Un bain de glace pour « réparer » les micros fractures dûes à l’intensité des efforts sur les scooters, rien de tel pour tout vous requinquer le physique voir le moral. Mais au grimaces déformant les visages des athlètes, la douleur semble insupportable. Pas facile finalement d’être un champion.

VINCENT KARAM

100% ESPRIT COMPETITION PIERRE NÈGRE

PIERRE NÈGRE JOUE LA CARTE DU RALLYE CARIBÉEN

Petit veinard Pierre Nègre en s’expatriant à la Barbade début mai pour disputer, avec son inséparable Escort Cosworth, un rallye. L’ile indépendante sous le Commonwealth est une terre de rallyes avec des autos en tout genre. Côté mécanique en effet, on compte un nombre impressionnant de WRC, mêlées à des autos « locales » au look atypiques mais au potentiel à jouer dans la cour des grands.

Serge Barrière ancienne pointure du championnat de Guadeloupe et ancien président de l’ASA Guadeloupe est du voyage pour gérer la logistique de cette belle aventure pour le gosérien. Après quelques reconnaissances déjà opérées sur le terrain, l’expérience selon Serge vaut qu’elle soit vécue dans une ambiance so british... spécifique à la Barbade !

LA TONDEUSE LA PLUS RAPIDE DU MONDE !

Qu’est ce que l’on ne va pas inventer pour se faire une bonne montée d’adrénaline !!! Comment peut on concevoir une tondeuse pour battre des records. C’est pourtant ce qu’à entrepris Honda en concevant une machine en effet peu ordinaire pour souffler les chronos. Comment ?

En implantant un moteur de moto Honda VFR Firestom de 1000 cc sous le capot d’une tondeuse à gazon, de type tracteur. Verdict, la machine prototype a atteint les 210 km/h. Le 0 à 100 est effectué en 4 secondes.

Une performance signée Honda Team Dynamics.

WTCC : LES CITROËN ENCORE PLUS CHEVRONNÉES QUE JAMAIS

On les attendait au premier virage de la première compétition de la saison, elles n’ont pas déçu. Les Citroëns C-Elysée version WTCC ont joué 100% la gagne à Marrakech pour assurer les seules et uniques places sur le podium. Autre surprise mais si l’on sait le pilote Alsacien talentueux, c’est évidemment Sébastien Loeb qui s’est octroyé dès le début de cette nouvelle aventure, la deuxième place derrière l’espagnol José Garcia Lopez. La C-Elysée en définitive est bien née tout comme la DS4 et la DS3 version rallye. Citroên assure et assoie sa notoriété en tant que constructeur dans le milieu de la compétition. Avec qui plus est les meilleurs pilotes aux commandes, la concurrence certes va réagir mais aura fort à faire. C’est de bon augure pour la qualité d’un championnat que le public ne connaissait pas forcément bien.

ANTICIPER LA BLESSURE

Frédéric Boudillon, kinésithérapeute et Malik Merion, ostéopathe font la paire depuis l’an dernier sur la Karujet. Ils oeuvrent dans l’ombre des coulisses de la Karujet sauf que cette année ils ont travaillé à visage découvert car aujourd’hui ils sont devenus incontournables. Les pilotes ont pris conscience de leur efficacité. Frédéric et Malik avant, pendant et surtout après n’ont cessé d’enchainer les exercices propres à leur profession respective pour prévenir, soigner et faire récupérer.

Résultat des courses, moins de séquelles lors de cette karujet 2014.

GO PRO : LE TROISIÈME ŒIL

XAVIER URGON EXAMEN REUSSI POUR XAVIER URGON

A son rythme et avec qu’un seul objectif, apprendre et progresser, le tout nouveau de la bande des pilotes Xavier Urgon a organisé sa première journée de course intelligemment à Boromée.

Entouré de sa précieuse équipe, le pilote de la 206 RC du groupe N (ex Joel Derussy) a tout simplement au fil des montées, descendu ses propres chronos. Meilleure montée en 1’07’’57.

En voilà un qui a bien compris qu’il ne fallait pas confondre vitesse et précipitation.

Elles sont désormais partout, quelque soit la discipline. C’est l’oeil qui enregistre les meilleurs moments, les exploits des sportifs. La petite caméra go pro a envahi ces dernières années également le monde du jet. C’est régulièrement qu’elles apparaissent sur le casque des pilotes. Solides, étanches, elles en voient de toutes les couleurs et permettent des souvenirs magiques. Fini le temps où l’exploit se vivait seul. Aujourd’hui, la Go pro permet de partager. Information de dernière minute, ce gadget vidéo est devenu obligatoire en rallye auto. La caméra embarquée n’est donc plus simplement un témoin de vos performances mais également une trace pour expliquer certaines sorties de route.

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#RALLYE

Les Grands-Fonds arrivent à grands pas !

Qui signera le plus grand nombre de temps scratch pour « pavoiser » à l’issue de deux jours de course ? Les paris sont ouverts. A l’horizon d’une 31 ème édition annoncée à rebondissements, le verdict sera sans appel.

Ce sera un beau... et grand vainqueur.

Chaque année, la question demeure toujours aussi capitale voire cruciale pour les engagés du rallye mythique de la saison auto, le rallye des Grands-Fonds : comment regagner la ligne d’arrivée ? Et donc, comment éviter les pièges des spéciales du programme. Une chose est sûre, il faut y venir le cœur bien accroché et surtout avec une mécanique bien huilée. Le rallye National des Grands-Fonds ne pardonne pas. Un équipage averti en vaut deux, l’adage prend ici tout son sens. Qui plus est avec deux ténors de retour sur la scène, Edmond Bhiki et surtout Frantz Pradel, déjà auréolé de deux victoires récentes en courses de côte : Caféière en avril et Boromée en mai dernier, il va y avoir du sport.

Q

ue du beau monde !

Attention , ils sont loin d’être les seuls favoris plongés dans l’aventure. Pierre Nègre , Jean-Pierre Vilmen ont toujours leur mot à dire pour jouer les troubles fêtes. Quant à Alain Pyrame, en grande démonstration sur une Renault Clio Maxi dès l’ouverture de saison, il est attendu.

Oui, mais sur quelle monture ?

A l’unanimité, les fans préfèreront leur idole sur la fameuse Subaru plus adaptée, pour bousculer la hiérarchie kit car. Très efficace en rallye, la Citroën DS3 R3 bénéficiera t-elle du coup de volant hargneux dont elle a besoin pour démontrer son efficacité ?

Pour Philippe Ninou comme pour les autres il y aura du pain sur la planche.

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Ne parlons même pas du rythme que les copilotes devront orchestrer dans les habitacles chauffés à plus de 50 °. C’est aussi cela que les inscrits, privilégiés d’une épreuve tant convoitée, viennent chercher. Dans la douleur, le couteau entre les dents et les moteurs en surchauffe, chacun devra trouver très vite ses marques.

Rester concentré jusqu’au bout pour éviter la faute, gérer sa machine mais surtout tenir le rythme infernal s’impose. C’est à ce prix que Pierre Nègre l’an dernier a bluffé tout le monde avec son inusable « grand mère » de Ford Escort Cosworth.

Ne dit-on pas que c’est dans les vieux canaris que l’on fait les bonnes soupes !

Et dire que l’ASAG va souffler sa 40 ème bougie d’activité avec à son tableau de palmarès, l’organisation de 30 Grand-Fonds, la première affiche était en 1984, remportée par Cabasson/Hubert. En 1986 Pierre Nègre y posait déjà son empreinte sur son Alfa GTV.

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#AUTO

Coupe de la Montagne Canal + QUI A EU la côte ?

Petite trêve après la course de Boromée du 27 avril dernier. Prochain exercice du même type Mamelles probablement en septembre. La course de côte est un exercice sprint ou la précision du pilotage fait la différence. A condition également d’avoir un gain de puissance pour grimper vers les sommets de la victoire.

C’est même en tout logique le terrain favori des monoplaces.

Elles sont cinq à figurer chaque année dans le calendrier des épreuves du championnat de la Guadeloupe. Priorité à Caféière qui ouvre régulièrement le bal.

S’enchainent, Boromée, les Mamelles (l’unique course Nationale de 3,200 kms), Dolé et Bananier. Chacune a sa spécificité de tracé. La plus pentue demeure

certainement la course de côte de Bananier : 15%. C’est dire

qu’il faut passer la barre des 200 chevaux de puissance pour grimper plus aisément.

Reste que la trajectoire parfaite détermine un unique champion pour cet exercice. A ce jeu, figure en tête une auto particulière, dite monoplace. Elles ont le look d’une F1 , moins performante bien sûr mais tout aussi efficaces, assises à quelques millimètres du sol. Certaines voitures dites « fermées », Ford Escort Cosworth, Mégane ou 306 kit car , Mitsubishi, peuvent tirer leur épingle du jeu. Mais elles sont, comme une DS3 R3 ou une C2 super 1600, plus performantes dans l’exercice du rallye. De grands noms ont fait le show pour cet exercice d’un autre type : Christian Boureau et un certain Frantz Owen dans les années 90.

E

n septembre est au programme,

la course de côte des Mamelles, la plus belle, la plus rapide, la plus longue et donc la plus convoitée. C’est la course où il faut avoir le gros cœur. Les pointes de vitesses sont hallucinantes. Les plus beaux passages se vivent aux enfilades au niveau du zoo. Le record qui y est établi est resté la propriété d’ un certain Christian Debiaz sur monoplace. Environ 1’35 ‘’… Record qui restera indubitablement dans les annales du sport automobile guadeloupéen.

COURSES DE CÔTE À VENIR Course de côte des Mamelles (ASAG) Septembre Course de côte de Dolé (ASA CARAIB) 14 septembre Course de côte de Bananier (ASA CARAIB) 5 octobre

ILS ONT DIT ...

NICOLAS PEROUMALKAN (Ford Fiesta Groupe N). « La course de côte est un exercice à part entière, très particulier. Il faut être dedans tout de suite.

Chaque virage et il n’y en a pas beaucoup compte.

C’est toujours un challenge. On ne sait jamais ce qui va se passer. J’apprécie particulièrement Caféière qui a été ma première course de côte. »

BERNARD ERIN, pilote Martinique (Renault 19 16 S) « Ce n’est pas la même chose que le rallye. Les virages viennent vite. Il faut beaucoup de repères pour bien rouler.

Il ne faut surtout pas confondre vitesse et précipitation, bien travailler ses trajectoires et ses freinages. Il faut avoir le cœur bien accroché, d’autant plus que pour moi je découvre toutes les courses de côte de Guadeloupe donc ce n’est pas évident. Mais je m’y plais... »

ALAIN PYRAME (Renault Clio Maxi) « Pour faire un bon chrono en course de côte, il faut être patient.

On a 5 montées, deux d’essai, trois de classement. Quand on est bien concentré on peut aborder une course de côte dans un rythme soutenu. L’exercice qui plus est changé je suis habitué à une quatre roues motrices et donc les trajectoires sont différentes.

Les appuis ne sont pas les mêmes. Mais j’ai beaucoup de roulage avec quelques épreuves courues en championnat de France et d’Europe donc en course de côte je m’adapte vite. »

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#(AUTO) PORTRAIT

Olivier DEVIN : « Je suis conscient qu’il me reste beaucoup à apprendre pour davantage progresser » Ancien grand joueur de tennis doté d’un service très puissant, Olivier Devin a pourtant laissé tomber la petite balle jaune pour visser ses fesses depuis peu dans le baquet d’une auto de course. Drôle de reconversion penserez-vous. Quoique la vitesse est toujours le mot clé pour ce grand gaillard. Servir à 200 à l’heure ou piloter à fond de 5 , Le pilote de la Renault Clio Ragnotti du groupe N a tranché. C’est bien la course son nouveau moteur de passion.

100% : Comment expliquer le passage de la petite balle jaune à une voiture de course.

OD : « Le tennis était une passion j’en ai fais mon métier. Mais piloter une auto de course était en moi depuis tout petit. Il fallait que l’opportunité se présente. Depuis quelques années maintenant le rêve est devenu accessible, ce grâce à quelques passionnés comme moi qui m’ont permis de franchir le pas. C’est magnifique. Il me fallait un sport nouveau, de nouveaux challenges, une remise à zéro. D’autant plus qu’il n’y a pas d’âge pour débuter dans ce sport. J’ai beaucoup appris même s’il reste encore beaucoup de choses à assimiler. Mais franchement je me régale, je prends un plaisir fou à participer aux courses ici en Guadeloupe. C’est que du bonheur. » 100% : Entre la liberté qu’offre l’espace d’un court de tennis et se retrouver confiné dans un habitacle d’une auto, l’adaptation n’a pas été

difficile ?

#INTERVIEW

OD : « Non, j’irais même à dire qu’il y a quelques similitudes car quand j’étais sur un terrain de tennis, j’étais dans ma bulle. Mais ca reste deux sports complètement différents mais l’adrénaline est la même la veille de la course comme la veille d’un match. C’est de la pression, mais positive. Non franchement, c’est un réel plaisir. » 100% : Une course de côte, course sprint, c’est comme une balle de match pour toi ?

OD : « Malheureusement on n’en joue pas beaucoup. Il faut être bon dès la première montée de classement. Il faut mettre tous les atouts de son côté. Je n’arrive pas encore à me mettre dedans d’entrée contrairement au rallye où je me sens bien plus à l’aise. Au fil du temps je trouve mes marques. Mais en course de côte, je suis conscient qu’il me reste encore à apprendre. Mais ça ira... » 100% : Dans quel secteur penses tu avoir le plus progressé ?

OD : « J’ai énormément travaillé mon freinage car c’est un peu la base du pilotage. Et puis le regard, c’est très important. J’ai suivi un stage à cet effet qui m’a permis d’apprendre quelques petites astuces. Je n’occulte pas la voiture dont je dispose depuis l’an dernier qui est beaucoup plus homogène que l’ancienne. Elle est plus aboutie que l’ancienne et me met plus en confiance. Je savais qu’il fallait y aller crescendo. Il faut manger son pain noir avant d’y arriver. Ça a toujours été ma devise. Donc pas de précipitation. Tout se passe comme je l’avais prévu. On verra d’ici deux ou trois ans comment les choses vont évoluer, si je change encore de voiture. En tous les cas pour le moment je ne regrette rien. » 100% : Olivier, je te sais proche de Benoit Rousselot, ex grosse pointure du championnat de France. Quels sont les conseils qu’il t’a prodigué

pour assurer ta montée en puissance dans ce sport ?

OD : « C’est un ami, c’est le parrain de ma fille. C’est également un partenaire. Il est prévu qu’il vienne en Guadeloupe. A voir. Sinon c’est quelqu’un qui n’est pas avare de conseils. Il suit mes courses sur vidéos par le biais d’internet. Ce n’est pas facile car 8000 kilomètres nous séparent. Mais bon, tous ces conseils sont de bonne augure. Je prends ».

Entretien réalisé par Eric POMMIER.

OLIVIER DEVIN EN QUELQUES MOTS MUSIQUE PRÉFÉRÉE : Tous les types de musique Hard Rock, Techno PILOTE PRÉFÉRÉ : Thierry Neuville (Belgique) pilote officiel Hyundai WRC 8

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LIEU PRÉFÉRÉ EN GUADELOUPE : Le lagon de Saint-François SON ÉPREUVE FÉTICHE : Le rallye des Grands-Fonds

100% ESPRIT COMPETITION

#(AUTO) FOCUS

Citroën DS3 R3 Une nouvelle Déesse !

On l’attendait, on la vue, elle n’a pas déçu. Premiers roulages de la DS3 à la course de côte de Caféière plutôt prometteurs. La petite bombe de Philippe Ninou s’est offerte son premier podium.

Qu’est ce qu’une DS3 R3 si ce n’est qu’un petit bolide bien né. Et on n’en doute pas avec le savoir faire de Citroën racing, précurseur en matière de technologie automobile. On connaissait le potentiel de la DS3 WRC. La DS3 R3 ne déroge pas à la règle, véritable petit bijou, vitrine d’un expérience d’une équipe multiple championne du Monde.

Philippe Ninou est l’heureux propriétaire d’une auto conçue... pour gagner en rallye.

Montée en 17 pouces, la DS3 se présente avec fière allure avec un esthétisme moderne. Attention sa beauté n’est pas qu’apparente. La DS3 est belle à tous les niveaux jouant à la fois la carte de la pure finition façon WRC à celle de l’efficacité, vain mot pour cette chevronnée. Parlons puissance car c’est là le plus important pour les puristes, la DS3 est dotée d’un moteur d’une puissance de 210 chevaux à 4700 tr/ mn. Elle surprend par son couple : 35 mkg à 3500 trs.

P

our faire chanter cette motorisation,

Citroën a franchement innové avec une commande pilotée avec palette au volant. A cela une tenue de route irréprochable. C’est le résultat d’un berceau qui reçoit désormais des triangles tubulaires. Bref fini de rentrer dans les détails tellement l’auto surprend grâce une finition pensée dans le soucis du moindre détail. C’est Philippe Ninou qui pourra le mieux vous en parler.

L’auto d’une efficacité déconcertante

Particularité de ce 1600, l’inversion du turbo pour faire passer la ligne d’échappement au dessus de la boîte de vitesse

Le must de cette DS3, sa palette au volant

L’intérieur est très bien soigné quoique vide

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#(AUTO) RUN

Lâchez les chevaux !

Dans le domaine de l’automobile et du sport mécanique en particulier, le départ arrêté constitue une notion de performance mécanique permettant de comparer des véhicules au même titre que la vitesse de pointe ou l’accélération latérale. Pour ces diverses mesures, l’objectif est le même : effectuer un parcours en ligne droite sur une longueur prédéfinie et le plus rapidement possible.

200 mètres et 400 mètres, l’exercice semble le même, mais la technique diffère du fait d’une longueur plus importante et donc une stratégie de course plus spécifique. Mais le plus important reste le départ. Celui-ci est donné au moyen d’un dispositif électronique communément appelé « arbre de Noël ».

Il présente un système vertical de feux (d’où son nom), affichant un compte à rebours visuel pour chaque pilote. De feux blancs pour l’appel et le prédépart, il passe à une succession de feux jaunes qui s’allument en cascade jusqu’au feu vert qui est le signal de départ. Un feu rouge s’allume en cas de faux départ. Les pilotes connaissent bien cet exercice et le pratiquent tant bien que mal depuis maintenant quelques bonnes années sous le commandement d’une équipe finement rodée du nom d’ASA Archipel.

P

uissance « maxi » pour descendre les chronos

Au tout début, dans les années 2000, on a assisté à des prestations en tout genre allant de la simple Peugeot 205 GTI ou Citroën Saxo à des voitures d’exception de type Cobra ou Viper. De quoi susciter des convoitises.

Les années se sont écoulées toujours avec la même ferveur côté organisation, le même enthousiasme côté pilotes. Et des chevaux sont apparus, beaucoup de chevaux !!!!!! N’ayons pas peur des chiffres : + de dix milles chevaux toutes machines confondues. Des machines et pas des moindres. Depuis 2012, le parc est exceptionnel à plus d’un titre. Le plateau est digne du championnat de France : Nissan Skyline, Golf de plus de 600 chevaux, Subaru survitaminée etc. Pourtant bizarrement depuis peu des petites autos viennent avec, sous leur petite robe mécanique, de drôles de grosses cylindrées.

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Les « mécanos » se sont transformés en petits génies pour donner du fil à retordre aux têtes d’affiche.

Conséquence, le run aujourd’hui n’est plus une course de pilotes mais avant tout une course au savoir faire en matière de préparation. Ca augmente le suspense.

L’ambiance des paddocks parfois s’enflamme. Mais un objectif est à atteindre pour tous et un seul : descendre sous la barre des 10 secondes. Une mission logiquement réservée aux pilotes de la catégorie « super gaz » mais en vain. Rudy Losange s’est offert le titre l’an dernier mais pas davantage. Le plus respecté sera donc celui qui justement qui fera tomber ce « fameux chrono ». Alors les autos sont attendues sur programmées cette saison 2014. Le verdict devait tomber le 11 mai dernier pour l’ouverture de la saison. Les intempéries en ont décidé autrement.

Qu’importe vous dira le patron des lieux Robert Corvo, c’est faire machine arrière pour mieux accélérer. Rendez-vous donc le 29 juin prochain à Goyave La Rose. On ne change pas une formule gagnante.

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#(AUTO) CROSS

Renault Trophy... au féminin Apte à vous faire mordre la poussière !

Elles ne se contentent pas d’être des épouses de pilotes. Elles ont également le sens de la trajectoire et de l’attaque. Eh oui, femmes au volant la mort au tournant, il y a bien longtemps que cet adage est sorti de la route.

Il faut penser à tout pour satisfaire un public de plus en plus exigeant au fil des saisons. Fort heureusement à Bellevue, on ne manque pas d’idées. Faire dans l’originalité en effet, l’équipe en place sait y faire. Une course réservée exclusivement à la gente féminine. Il fallait y penser bien qu’il n’y a franchement rien d’exceptionnel dans le fond.

Là où ce type d’événement prend tout son sens, c’est évidemment lorsque vous installez derrière le volant de drôle de nanas et non des moindres. Des femmes « qui en ont » pour assurer le spectacle, genre masculin.

Pas de « chichi » !

Mettez sur une grille de départ Addeline Pardo, Barbara Acquadro, Christelle Martinière et Janyce Deldebat, on est assuré d’assister, non pas à un crépage de chignons mais à une course. Que dis-je... à une vraie course. Les autos qui ronflent sur la ligne de départ ont donné le ton d’une course ou les copines se sont transformées en concurrentes. Finie donc la galanterie, place à l’attaque, aux dépassements, aux collés de parcechocs et autres arguments d’intimidation. Sur le circuit la règle n’a pas changé, il faut faire mordre la poussière à ses adversaires en mode sport bien sûr, règlement oblige. Avec finesse et dextérité , les autos défilent sur le circuit, l’aiguille du compte tours affolée dans la zone rouge. Tout confirme que nos drôles de dames ont été à la bonne école.

C

lin d’oeil au professeur diplômé Gary Maya qui leur a inculqué les bases.

Les maris y ont certainement rajouté leur grain de sel pour inculquer quelques ficèles pour grapiller quelques précieuses secondes efficaces. En bonnes élèves, elles ont écouté puis appliqué à la lettre. A l’unanimité, le public vous dira qu’il en a eu pour son argent. L’euphorie palpable dans les paddocks a confirmé une fois de plus, que le pari était gagné. Le Renault Trophy au féminin, l’opération séduction a fonctionné. En espérant les revoir toutes. Et pourquoi pas plus nombreuses. Avis aux amatrices...

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#JETSKI

Chez nos voisins

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« Crazy Jet Racing » en ordre de mission de promotion Un seul et unique objectif pour une bande de copains passionnés de sport mécanique et particulièrement de jet : faire décoller la discipline en Guyane.

Patrice ADIN, David OSTORERO et Jonathan MAGNAN auraient pu égoïstement se contenter d’assouvir leur passion pour la glisse. À l’édition Karujet 17 ème du nom, ils étaient tous les trois inscrits. Ils vous avouent respectivement que participer à une épreuve du calibre de la karujet, vaut son pesant d’or. Se frotter à l’élite mondial tous en rêvent et pourquoi pas dans le meilleur des cas lui voler la vedette. A cette course offshore IUM, tout peut arriver. Autant tenter l’impossible. Pour nos mousquetaires de la glisse, l’impossible peut devenir réalité. Pour Jonathan, le plus jeune de la bande, le dernier a avoir intégré l’équipe en 2014, la karujet sonne comme le meilleur défi pour se faire la main. Ancien joueur de tennis, c’est en octobre 2013 qu’il a littéralement craqué pour la glisse. Il ne jure désormais que par les sensations procurées par le jet. Tout comme ses compagnons Patrice et David, il fait partie intégrante du crazy jet racing.

David évoque même le projet d’un raid en jet qui pourrait voir le jour. Une sorte de Paris-Dakar nautique. Nos mousquetaires s’impatientent en se creusant la tête pour se faire entendre.

En attendant c’est au sein d’un petit championnat de trois courses qu’ils accélèrent leur kawasaki. Bien sûr, quand l’occasion se présente « d’aller voir ailleurs », Patrice ADIN, David OSTORERO et Jonathan MAGNAN ne se font pas prier.

Quoiqu’il en soit nos pilotes de jet demeurent confiants. La Martinique depuis peu a sa course offshore intitulée Jet Race. Tout vient à point à qui sait attendre. Les efforts des hommes du « Crazy » finiront probablement par payer. Du moins, on l’espère...

Le plus dur : assurer la promotion du jet Patrice, David et Jonathan sont sans aucun doute des compétiteurs dans l’âme. A la karujet, ils ont engrangé des milles mille. Ils ne regrettent pas d’être venus. C’est donc la tête pleine de belles images qu’ils ont regagné la Guyane pour raconter l’aventure folle d’un championnat du Monde à rebondissements. Et revenir très vite à la triste réalité d’une discipline qui peine à décoller. Les adeptes existent et ils sont nombreux à espérer un terrain de jeu digne de ce nom. Mais en Guyane les autorités maritimes ne voient pas tout cela d’un bon œil. C’est là que le bas blesse. L’utilisation des cours d’eau dans le 9.7.3 est spécifique à plus d’un titre. Ce ne sont pourtant pas les infrastructures nautiques qui manquent chez eux confirme David Ostorero agacé, conscient qu’il existe des zones d’eau où la navigation n’existe pas. Le terrain est donc propice pour assouvir sa passion en toute quiétude.

C

razy Jet Racing ?

Ils ont la tête bien sur les épaules et donc, ne sont pas si fous que l’appellation du team pourrait le laisser entendre. Le « crazy » est juste la démonstration d’un sport quoiqu’on en dise, physique et mentalement épuisant. Par ailleurs qu’il est fou de s’adonner à des vitesses folles avec ses machines qui aujourd’hui avoisinent les 310 chevaux. Mais en grande famille qu’est le Crazy Jet Racing », tout le monde veille au grain en toute sérénité, dans la plus grande convivialité. La performance reste le vain mot.

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#SUPERMOTARD

La discipline se féminise Elles ont choisi la trace de papa ou du petit copain pour un exercice d’adrénaline, d’un autre genre. Le supermotard fait l’affaire ... et rien d’autres !

Les femmes sont désormais partout dans le monde des sports mécaniques et le font savoir sans gène et sans complexe. Florence Boisel et Shanone Fissier dit « nonone » ont choisi le supermotard pour assouvir une passion qu’elles ont choisi mécanique. Difficile d’échapper à ces sports dits « réservés aux mecs » quand , pour « nonone » par exemple, le père est déjà un mordu. Pascal dit el diablo est champion en 2013 de Run Moto en streek bike sur BMW S 1000 RR, distance 400 mètres.

Sa moto de supermotard, dernier cri, une 450 KTM SMR démontre qu’il n’est pas prêt d’arrêter. Shanone a donc dû comprendre qu’il valait mieux attraper le virus, parler ainsi le même langage. Elle ne s’est pas faite prier. Karting, motocross, l’adolescente de 14 ans aime quand ça va vite.

Une réalité difficile à vivre pour la maman Tania. Técylia Jean-Baptiste, la bonne copine de Shanone, est là fort heureusement pour soutenir tout ce beau petit monde.

E

t de deux !

LAlors en supermotard ça donne quoi concrètement ? La jeune Fissier progresse. Avant dernière le 16 mars dernier, l’orgueil de la jeune demoiselle a dû être froissé. La course suivante, le pilote de la kawa 85 KX numéro 90 s’est acheté une conduite pour terminer à la 5ème place sur dix engagés. Bref « Nonone » prend du galon au fil des compétitions. Son point fort, les virages confirme le père exigeant. Reste que la belle doit parfaire sa technique de démarrage. Chez les Fissiers en apparence, on ne met pas trop la pression.

Qu’importe la jeune relève est prête à tout pour y arriver. Shanone espère dans quelques années, marquer de son empreinte le championnat de la Guadeloupe de super motard.

C’est bien connu, ce que femme veut...

Pour Florence Boissel, le challenge est d’un tout autre acabit. Elle n’est autre que la copine de l’enfant terrible du circuit Bruno Collonneau. Difficile à vivre direz vous. Notre chabine, si elle est tendue ne laisse rien paraître et prend ses marques aisément dans la catégorie élite. Aucune critique n’est relevée dans les paddocks côté masculin. Les hommes sont en admiration. Florence tout comme Shanone a été la bienvenue. Le pilotage est propre, calculé, agressif à la ré accélération.

Florence peaufine sa technique pendant que son « homme » joue les ténors à l’avant. Chacun fait sa course. Chacun a ses supporters et ses fans. Quoiqu’il en soit Florence et Shanone sont désormais la touche glamour du super motard loin de vouloir faire de la figuration. Elles ont un objectif commun : apprendre très vite les ficelles de la discipline.

SHANONE FISSIER EN QUELQUES MOTS

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TRAIT DE CARACTÈRE : très timide MUSIQUE PRÉFÉRÉE : tout sauf le reagge MOTO PRÉFÉRÉE : Yamaha R1 SES PILOTES RÉFÉRENCES : Marc Marquez et Lorenzo OBJECTIF : devenir championne SOUHAIT : avoir un circuit en Guadeloupe.

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