Love & Money De : Dennis Kelly
Mise en scène : Francis Aïqui
Love and Money
De : .............................................................................. Dennis Kelly
Mise en scène : ........................................................ Francis Aïqui
Traduction : . .............................................................. Philippe Le Moine En collaboration avec Francis Aïqui
Avec : Laurianne Baudouin • Hervé Herpe • Hélène Hardouin • Pearl Manifold Christian Ruspini • Pierre Salasca
Costumes et accessoires : ..................................... Agnès Dary
Création lumière : .................................................... Paolo Cafiero
Scénographie et création sonore : ....................... Yann Even Editeur et agent théâtral : L’Arche Editeur Coproduction Théâtre Point / Fabrique de Théâtre-Site Européen de Création-Bastia La Fabrique Scène conventionnée de Guéret / Ville d’Ajaccio
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L’histoire THÉÂTRE / durée : 1h30
Dans notre société obnubilée par l’argent et la réussite sociale, comment survivent les sentiments amoureux ? Peut-on espérer être heureux ?
Une narration disloquée, qui brosse le portrait d’un mariage que les pressions financières poussent vers sa destruction brutale. David vit une romance de bureau par emails interposés. Il a l’amour au bout des doigts. Mais une confession choquante défait sa relation morceau par morceau. Jess aime David, elle croit que le bonheur peut s’acheter ! Mais il se paye au prix fort dans un monde où le crédit facile fait loi. Jess et David partagent un idéal qui mêle l’amour et l’argent et finit par les tuer. À la fois drôle et déchirant, ce drame ingénieux nous met au défi de pénétrer dans un monde disloqué, jonché de détritus toxiques et de désirs plus néfastes encore.
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Dennis KELLY Biographie Répertoire des pièces de théâtre Acide Désoxyribo Nucléique • Après la fin • Débris • Love & Money • Mon prof est un troll • Occupe-toi du bébé • Orphelins
Né en 1970 à New Barnet (nord de Londres), il intègre vers l’âge de 20 ans une jeune compagnie théâtrale et commence à écrire. À la fin des années 90, il entame des études universitaires au Goldsmiths College de Londres. S’il dit n’y avoir guère appris en matière d’écriture théâtrale, il y affirme le choix de formes en rupture avec le théâtre social réaliste anglais, à l’image de celles développées par Antony Neilson, Sarah Kane ou Caryl Churchill. Conjuguant le caractère provocateur du théâtre in-yer-face et l’expérimentation de styles dramatiques diversifiés, ses textes abordent les questions contemporaines les plus aiguës. Après Débris en 2003 (créée au Theatre 503 à Londres), il écrit Osama the Hero (Young Vic Theatre, Londres, 2004), After the end (Bush Theatre/Compagnie Paines Plough, Londres, 2005, tournée à Saint-Pétersburg, Moscou et New York), Love and Money (Royal Exchange, Manchester/Young Vic, Londres, 2006), Taking Care of Baby (Birmingham Rep/Hampstead Theatre, Londres, 2007, qui reçoit le John Whiting Award), DeoxyriboNucleic Acid/D.N.A. (National Theatre Connections Festival, Londres, 2007), Orphans (Traverse Theatre, Édimbourg/Birmingham Rep/Soho Theatre, Londres, 2009), The Gods Weep (Hampstead Theatre/Royal Shakespeare Company, Londres, 2010). Pour le théâtre, il adapte également La Quatrième Porte de Péter Kárpáti, Rose Bernd de Gerhart Hauptmann, plus récemment Le Prince de Hombourg de Kleist (Donmar Warehouse, Londres, 2010). Pour la radio, il écrit Colony (BBC Radio 3, 2004) et 12 Shares (BBC Radio 4, 2005), pour la télévision, co-signe (avec Sharon Horgan) le scénario de la série Pulling (Silver River/BBC 3, 2006-2009). Dernièrement, il a signé le livret de Matilda, A Musical d’après Roald Dahl (Royal Shakespeare Company, 2010) et achevé un premier scénario cinématographique : Blackout (Big Talk/Film 4). Son œuvre est régulièrement traduite et créée en Allemagne (il est élu Meilleur auteur dramatique 2009 par la revue Theater Heute). En France, Débris (trad. P. Le Moine et P. Sales, Théâtrales/Traits d’union, 2008) a été lues à plusieurs reprises (notamment au Festival d’Avignon 2008 par P. Pineau, créée par W. Steyaert à la Comédie de Saint-Étienne en 2010). A.D.N. (trad. P. Le Moine, inédite en français) a fait l’objet de lectures dirigées par G. Vincent (Festival actOral 7, La Colline, 2008) ou S. Delétang (Théâtre des Ateliers, Lyon, 2009). Mon prof est un troll (coll. Théâtre Jeunesse) et Occupe-toi du bébé (les deux pièces traduites par P. Le Moine et P. Sales) ont dernièrement paru à L’Arche Éditeur. mise à jour décembre 2010. Création 2011 «Théâtre Point», Love and Money de Denny Kelly, mise en scène par Francis Aïqui, Traduction «de l’anglais» : Philippe Le Moine, en collaboration avec Francis Aïqui. Éditeur et agent théâtral.
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Francis AÏQUI Metteur en scène et auteur C’est par l’écriture que Francis Aïqui rencontre le théâtre, au début des années 80, avec une adaptation bilingue (franco-anglais) du Petit Prince de Saint-Exupéry. Pour l’occasion, il fonde L’Aico Theatre Company, compagnie subventionnée par le Scottish Arts Council, pour laquelle il met en scène, entre autres, des textes de Strindberg, Camus, Beckett, Tournier… Il met en scène également son premier texte original, The bridge, écrit en anglais (création au festival d’Edimbourg).
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C’est encore avec un texte qu’il adapte et met en scène, Momo de Michael Ende, que la Compagnie Théâtre Point voit le jour à Londres, en 1985, avant de s’installer un an plus tard à Ajaccio.
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Depuis cette date, son parcours se confond avec celui de Théâtre Point, Compagnie conventionnée depuis 1999, dont il est le directeur artistique et le metteur en scène, et pour laquelle il crée des pièces du répertoire, des textes contemporains ainsi que ses propres écrits.
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En 2007, il co-écrit et réalise, avec Catherine Sorba, Looking for Paoli, film documentaire.
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Depuis 1998, il est également le directeur artistique de l’Aghja, Scène conventionnée Théâtre et Musiques Actuelles.
Il a publié : Paoli, Boswell, Bonaparte (La Marge Édition) L’École du Jeu avec Paul Grenier (Éditions Du CRDP) Gran’Testa (La Marge Édition) Les Frères Corses en collaboration avec Helen Edmundson (La Marge Édition) L’Avant-Scène consacre un numéro à sa mise en scène des Richesses de l’hiver de Fatima Gallaire. Paoli City en collaboration avec Catherine Sorba (Éditions Albiana)
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Notes d’intention Un texte théâtral en forme de puzzle littéraire et dramaturgique Les premiers pas. Le texte que l’on découvre. Comme un coup de poing. En version originale. J’essaie de l’imaginer, une fois traduit. Il faudra être vigilant, l’écriture de Dennis Kelly est faussement simple. Narration disloquée. J’ai cru à la première lecture que ça commençait mal mais finissait bien. Mon choix de ce texte s’est arrêté à ce moment-là et à cause de cela. À la deuxième lecture, j’ai réalisé que je m’étais trompé. C’est l’inverse qui est vrai. Et pourtant… Les derniers mots de Jess sont des mots d’anticipation heureuse : «I’m just so looking forward !» «J’ai tellement hâte.» Je persiste dans mon choix. Ce quiproquo initial sera mon fil rouge. Dennis Kelly se joue des conventions, des codes, du parti pris unique : «Je voulais que Love and Money se déplace à chaque fois que l’on arrive à une nouvelle scène, de sorte que l’on ait l’impression qu’il se passe tout le temps quelque chose de différent ». La mise en scène se devra d’emprunter ces chemins parfois contradictoires, ce fil ténu tendu entre le réel et le virtuel, l’argent et l’amour. Définir un espace étroit d’humanité encore possible entre dettes et désirs. Suivre au microscope cette dette qui monte en spirale et son effet sur l’amour. Rendre visible enfin une part de cet invisible, l’argent, notre pire ami. Quelques lectures et une traduction plus tard… Je pense à cette phrase terrible de Matthew Dunster, auteur de la première mise en scène de la pièce en anglais : « Le texte est tellement fantastique que, tant que l’on ne se met pas en travers de son chemin, il est très difficile de le rater ! » La force d’une histoire donc, construite un peu comme un tableau cubiste, dans laquelle surgiraient ça et là des inserts hyper réalistes. « Un extraordinaire puzzle de la vie moderne », qui décrit comme jamais peut-être le désenchantement du matérialisme, un miroir tendu mais brisé, recollé de façon à être légèrement décalé et donnant ainsi l’illusion étrange de réfléchir non pas les corps, mais les âmes. Âmes en peine, tourmentées par une sensation de vide qu’elles essaient de combler, tant bien que mal, par l’accumulation de possessions. Ici, le « shopping » peut être aussi destructif que l’alcoolisme ou la dépendance aux drogues, la victime devient alors « shopaholic », atteinte d’un «Compulsive buying disorder». Jess sent que quelque chose manque, alors elle essaie de combler le vide. Ce faisant elle accumule des dettes énormes avec les compagnies de crédit, qui savent que plus l’emprunteur est désespéré et endetté, plus ils peuvent charger d’intérêt. Cette dépendance-là a aussi ses dealers ! Dennis Kelly ne juge jamais ses personnages, il les accompagne avec tendresse et humour. Il les met à nu face à nous et nous face à eux. In-yer-face. Ce qu’ils ont à nous dire, parfois
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sur le mode de la confession, est souvent terrible et profondément choquant et pourtant, pourtant ils ne paraissent ni diaboliques, ni monstrueux, mais simplement humains ; comme nous, avec leurs faiblesses. Théâtre de crise, mais pas théâtre de « la crise ». Love and Money a été créé pour la première fois en Angleterre en 2006. Texte prémonitoire ou visionnaire ? Peu importe. Nous sommes toujours dans les années « fric », que l’on soit en pleine crise financière ou un plein boum économique… La force d’une histoire donc, qu’il est urgent de raconter. Une histoire dans le désordre, qui dit notre désordre, ce que nous vivons, qui nous met en garde et nous oblige à réexaminer notre vision du bonheur, qui transforme l’endettement toujours plus grand dans nos sociétés contemporaines en quelque chose de presque métaphysique. Et tout cela, tout cela sans pesanteur, sans ennui, et avec humour. Francis AÏQUI
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Love and Money De Dennis Kelly Mise en scène Francis Aiqui
« Jess La semaine dernière j’étais devant cette vitrine à regarder ce sac que je n’avais pas les moyens d’acheter, et - c’était vraiment un très beau sac…
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A propos de la Compagnie Francis Aïqui s’installe sur l’île avec une expérience théâtrale acquise en Écosse et fortement influencée par l’école anglaise : il est avant tout un «praticien», un «artisan» du théâtre, plus rompu aux exigences qu’ implique la mise en œuvre de cet «art» qu’à la théorisation de sa démarche. Son origine anglo-corse, faisant coexister en lui deux manières d’être au monde, le conduira à privilégier les échanges, à ouvrir des espaces de rencontres. Théâtre Point naît en 1985 de ce désir de désenclaver et de confronter deux cultures dites minoritaires, dans leur recherche d’un lien entre tradition et modernité. Da qui (d’ici) o da fora (d’ailleurs), pour affirmer sa certitude que tous les particularismes mènent à l’universel – de même que l’universel englobe tous les particularismes. Dans un premier temps, il puise ses sources dans les traditions corses et écossaises et évoque le monde onirique des légendes. A partir d’une relecture des contes (Momo, Pignata), il propose des spectacles graves et divertissants. Dans cette veine, Grantesta écrit à partir du conte Il faut mourir recueilli par Ortoli (la recherche de l’immortalité d’un savant corse formé en Italie), reste une incontestable réussite. Francis Aïqui tente d’aborder sans conflit la question du bilinguisme, d’utiliser les langues avec souplesse là où elles conviennent le mieux à ce qu’il s’agit d’exprimer. Une initiative remarquable dans cette direction a été en 92 la transposition originale de deux textes de l’auteur irlandais J.M Synge par Ghjuvan Lucca Rancelli en langue corse : Cavallieri in li cavalloni et une comédie Les noces du Ferblantier en français «régional» où le concept de «diglossie» trouve une illustration amusante. Dans cette exploration de l’univers du conte, il rencontre aussi Fatima Gallaire, qui écrit pour Théâtre Point Les richesses de l’hiver (présentation en 1995). On trouve aussi chez lui un questionnement plus directement politique sur la société corse d’aujourd’hui. Cette direction a été inaugurée par le spectacle Paoli, Boswell, Bonaparte, trois hommes et des révolutions. Le spectacle s’articule autour de l’amitié, réelle, entre deux hommes, Paoli et Boswell. Mais de ces deux héros, Boswell, chroniqueur enthousiaste pour les idéaux révolutionnaires, et Paoli, rédacteur et acteur de la première constitution démocratique, que restera-t-il ? Le passé peut-il être aussi l’avenir ? Même volonté d’éclairer le présent dans Les Frères Corses (1994) qu’il écrit à partir de cette ambivalence que chacun porte en soi entre racines, traditions, et monde en «à venir». Un texte emblématique, évocateur qui conduit le dramaturge, au vu des événements dramatiques qui ont secoué la Corse ces dernières années, à monter ce diptyque provocateur pour qui veut l’entendre, où Les Frères Corses rencontre Hamlet (1999). Une interpellation qui est prolongée et amplifiée encore dans le «cycle méditerranéen», un ensemble de quatre spectacles – Les Frères Corses, Les Richesses de l’hiver, Les Années
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perdues et Bar – qui prend la Corse, ses problèmes identitaires, sa difficulté de vivre dans le présent et la violence qui l’agite, comme un reflet concentré des enjeux plus largement méditerranéens. En rupture avec le théâtre réaliste ou psychologique, ce théâtre ne cherche pas pour autant à faire resurgir des énergies obscures ; il s’adresse plutôt aux consciences éveillées ; mais cette interrogation sur le présent ne développe pas seulement un argument intellectuel. À côté du monde visible, un monde invisible existe, d’où viennent des forces et des pouvoirs surnaturels qu’il convient d’incarner dans des personnages «visionnaires» (tel Perceval dans Graal d’après Alan Poolman, créé en 2002). À côté de la raison, une part d’irrationnel ; à côté du soi, une part d’altérité : à côté du réel familier, une part d’inconnue. Cette dualité qui habite Francis Aïqui s’impose dans son parcours artistique à travers la thématique récurrente du double. C’est bien sûr dans Les Frères Corses, adapté d’Alexandre Dumas par Francis Aïqui et Hélène Edmundson que ce thème a trouvé son accomplissement le plus abouti. Pas de formalisme esthétisant, au contraire, masques, costumes, chorégraphies, décors, s’exhibent dans tous leurs artifices, créant une atmosphère irréelle – cette étrangeté est accentuée par le mélange des langues, les accents, provoquant des «décalages». Le texte, très travaillé, reste important. Les éléments scéniques, la lumière, les sons composent avec les acteurs un ensemble polyphonique que le metteur en scène harmonise. Francis Aïqui affirme la prévalence des comédiens. Il récuse la suprématie d’un metteur en scène imposant sa vision. Le comédien n’est ni simple interprète, ni sujet-créateur, il trouve sa place, dans le plaisir du jeu, dans les variations qu’il propose autour de l’argument initial du metteur en scène. Cette approche sensible et spiritualiste – derrière les mots, toujours des images – relève le défi de donner à chacun dans «l’événement théâtral» les moyens de voir autrement, d’accéder à un autre état de conscience. Marie-Jeanne Nicoli. Conseillère Théâtre et spectacle vivant à la DRAC de Corse jusqu’en 2003. Aujourd’hui, Directrice des Affaires culturelles de la Ville d’Ajaccio. Extrait du MÉMORIAL DE LA CORSE
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Historique de la Compagnie 1985 • Momo d’après le roman de Michaël Ende, adapté par Francis Aïqui (Londres : Bridge Lane Theatre – Fringe Festival Edimbourg : Richard Demarco Theatre) 1986/1987 • Les Samedis de l’Alba. Créations collectives. Repas mis en spectacle à Ajaccio. 1988 • Pignatta de Francis Aïqui d’après un conte écossais de tradition orale (en tournée dans toute la Corse) 1989/1990 • Paoli, Boswell, Bonaparte de Francis Aïqui, pour le bicentenaire de la Révolution française (en Corse et à Paris). • Le Monte-plats de Harold Pinter (Ajaccio) 1991/1992 • Gran Testa de Francis Aïqui (en Corse et au Festival d’Avignon) • Illes ou Elles, Opéra-Roc : textes, musiques et mise en scène de Paul Grenier. • Cavallieri in li Cavallioni et Les Noces du ferblantier, deux pièces courtes de Synge, adaptées en corse et en français régional de Corse par G.L. Rancelli 1993/1994 • Les Frères Corses (inspiré du roman d’Alexandre Dumas) d’Helen Edmunson et Francis Aïqui (Propriano et Ajaccio). • La Marelle de I. Horovitz (Ajaccio) 1995 • Huis clos de Jean-Paul Sartre (Corse) 1996/1997 • Les Richesses de l’hiver de Fatima Gallaire (Corse - PACA - Italie - Sardaigne - Sicile - Paris). 1998/1999 • Les Frères Corses/Hamlet (Corse – F estival d’Avignon – Paris – PACA) 2000/2001/2002 • Les Années perdues d’après Vitaliano Brancati, adaptation de Francis Aïqui et Marie-Claude Cesari-Lauters (Corse - Italie - Paris - Tournées nationales C.C.A.S.) • Graal d’Alan Poolman, traduction et adpatation de Francis Aïqui (Corse) • Troisième tournée estivale des Années perdues dans les villages corses. • Tournée des Frères Corses en Macédoine (Bitola, Tetovo, Skopje) 2004 • Bar de Spiro Scimone (Corse) • Première étape de travail de Don Juan [Project] sur des textes de Zoé Valdès, Leïla Sebbar et Isabel Wright (Villeurbanne - Ajaccio)
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2005 • Ça s’est passé près de chez vous, spectacle-cabaret pour les 20 ans de Théâtre Point • Tournée de Bar en Corse 2006 • Momo de Michaël Ende • Mise en lecture de Voyages de Jacques Mondoloni, avec la participation de François Marthouret • Mise en lecture de Don Petru de Marie-Jean Vinciguerra • Le Fétichiste de Michel Tournier (Corse) • Mise en lecture de Marie, que m’as-tu fait ? de Michèle Acquaviva-Pace 2007 • Mise en lecture de Paoli, Boswell, Bonaparte de Francis Aïqui, dans le cadre de la semaine Paoli. • Looking for Paoli, film documentaire, coécriture et coréalisation : Catherine Sorba et F. Aïqui • Le Fétichiste au Festival d’Avignon 2008 • Mise en lecture de Jeanne sans nom de Marie-Claude Cesari-Lauters • Mise en lecture de Veilleur de Philippe Stima • Paoli City de Catherine Sorba et Francis Aïqui 2009 • Les Frères Corses : création d’une nouvelle version. • Tournée en Corse de 14/18 Lettres des Balkans. 2010 • Reprise des Frères Corses à l’Aghja, puis tournée sur le Continent • Tournée de 14/18 Lettres des Balkans en Serbie. • Tournée du Fétichiste en Corse • Tournée de 14/18 Lettres des Balkans en Corse • Reprise du Fétichiste à l’Aghja 2011 • Work in progress de Love and money de Dennis Kelly (création automne 2011) • Création Love and money de Dennis Kelly, création à Ajaccio, puis tournée sur le Continent (La Fabrique/Guéret, Le Carré/Scène Nationale de Château-Gontier, Espace les Tisserands/Lomme) • Traduction (de l’anglais) : Philippe Le Moine, en collaboration avec Francis Aïqui. Éditeur et agent théâtral : L’Arche. • Puis tournée en Corse et sur le Continent. • 14/18 Lettres des Balkans à Corte. Février 2012 • Le Fétichiste en Guadeloupe et au Carré, scène nationale de Château-Gontier. • Love and money à l’Espace Les Tisserands, Lomme, et au Carré, scène nationale de Château-Gontier 2013 • Love and money à l’Heure Bleue, Saint-Martin d’Hères , au Théâtre Astrée, Villeurbanne, L’Aria - A Stazzona, Pioggiola «corse», Théâtre du Grand Marché Centre Dramatique de l’Océan Indien, L’Artchipel scène nationale de la Guadeloupe, Théâtre Varia Bruxelles
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Love and Money De Dennis Kelly Mise en scène Francis Aiqui
Nos existences peuvent-elles se résumer en deux mots Love and Money ? Que vaut l’argent dans nos vies ? Que vaut l’argent dans nos amours
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Les comédiens Laurianne BAUDOUIN Après une formation au Centre Dramatique National du Limousin, et plusieurs stages avec Étienne Pommeret et Claude Buchvald, elle joue dans de nombreux spectacles : Le ciel veut pas de toi de James Stock, mise en scène de Laurence Such ; Divan, mise en scène de Michel Didym ; Le cercle de craie caucasien de Brecht, mise en scène d’Étienne Pommeret, La cuisine de Wesker, mise en scène de Claudia Stavisky, L’homme aux valises de Ionesco, mise en scène de Pierre Pradinas ; Quel cirque de Rodrigo Garcia, mise en scène d’Yves Gay ; Encore un jour sans de Samuel Gallet, mise en scène de Laurence Such. Depuis 2009, elle travaille régulièrement avec Filip Forgeau et la Compagnie du Désordre : Tout foutre en l’air, texte et mise en scène de Filip Forgeau ; L’histoire de la princesse de Sonia Ristic, mise en scène de Filip Forgeau. Elle dirige également des ateliers théâtre, en milieu scolaire (options théâtre) et dans des centres sociaux.
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Hélène HARDOUIN Son parcours éclectique s’organise autour de rencontres variées et diverses. Elle joue, chante, et enseigne dans des ateliers. Au théâtre, elle a travaillé avec François Rancillac, Marcel Cuvelier, Jean Le Poulain, Yves Carlevaris, Mehmet Ulüsoy et dans plusieurs créations de Francis Aïqui (Les Richesses de l’hiver, Les Années perdues, Les 20 ans de Théâtre Point, 14/18 Lettres des Balkans, es Frères Corses). Elle travaille depuis 10 ans avec Susanna Lastreto. Elle joue depuis plusieurs années le rôle d’une élève dans La leçon de Ionesco, au Théâtre de la Huchette. Elle a joué dans des spectacles musicaux, notamment avec Susanna Lastreto. Elle a créé plusieurs tours de chant et cabarets. Au cinéma, on a pu la voir dans des films de Sally Potter, Michel Spinosa, Roschdy Zem, Christian Vincent, et très récemment dans Séraphine de Martin Provost.
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Hervé HERPE Pendant de longues années Monsieur Loyal dans le cirque Mentalos Circus, Hervé Herpe est comédien au sein de la Compagnie du Désordre. Il a joué sous la direction de Filip Forgeau dans de nombreux spectacles (Alice et le pays merveilleux, Tout foutre en l’air, Un atoll dans la tête, La chambre noire...), d’Alban Coulaud (Inconnu à cette adresse, Blanche la nuit...). Il assiste Filip Forgeau à la mise en scène sur La dispute de Marivaux et La mouette de Tchekhov. Il prête sa voix à de nombreux documentaires (Une histoire galicienne, Jardins d’auteurs...) Il fait de nombreuses infidélités au théâtre pour retrouver son groupe de rock musette déjanté, Moi et son orchestre, dans lequel il est chanteur et guitariste.
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Les comédiens Pearl MANIFOLD Après une formation à l’École Régionale d’Acteurs de Cannes, auprès de divers intervenants (Alain Neddam, André Markowicz, Catherine Marnas, Alain Françon, Jacques Rebotier, David Lescot…), elle joue pour de nombreux metteurs en scène : La Cerisaie de Tchekhov, mise en scène de Guillaume Dujardin ; Naître de Edward Bond, mise en scène d’Alain Françon ; La douzième bataille d’Isonzo de Howard Barker, mise en scène de Guillaume Dujardin ; Les larmes amères de Petra von Kant de Fassbinder, mise en scène de Stratis Vouyoucas et Alexis Moati ; Le fruit de la discorde, texte et mise en scène de Charles-Éric Petit ; Conférences et petits fours, texte et mise en scène de Georges Lavaudant ; Le Dyscolos de Ménandre, mise en scène de Catherine Marnas. Elle tourne quelques courts-métrages et pour la télévision.
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Christian RUSPINI Il se forme à Nice avec Henri Legendre, puis avec Mireille Baudon à Porto-Vecchio. En 2001, il rencontre Robin Renucci et depuis collabore régulièrement avec l’A.R.I.A. (Rencontres Internationales et Artistiques). Comédien, formateur, il y travaille aux côtés de Pierre Vial dans L’Avare de Molière et de Noël Casale avec qui il présente Antoine et Cléopâtre de Shakespeare au Théâtre de la Tempête, à Paris en 2006. Il a suivi des stages de clown avec Anne Cornu et Vincent Rouche et de masques avec Myriam Azencot. En 2007, il adapte et interprète le personnage de 51 Pegasi tiré du roman de Marco Biancarelli. Ce spectacle effectuera une tournée Chaînon Manquant de février à mai 2010 à Toulouse, Aix, Vernouillet… En 2010, il participe au Festival de Naples avec Nuits de pleine lune, dirigé par Patrick Palmero. En 2011, deux projets de création sont en route : Le garçon de passage de Dominique Richard, mise en scène de Paul Grenier et Les Trois, création collective sous la direction de Paul Grenier.
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Pierre SALASCA Après une formation au Cours Simon, il enchaîne les rôles dans différentes compagnies et auprès de metteurs en scène indépendants, comme Patrick Olivier, Xavier Marcheschi, Marc Ange Sanz. En 1998, après avoir tourné dans toute la France, il décide de regagner son île natale, la Corse, culturellement négligée par les pouvoirs publics depuis toujours, pour participer à son développement artistique auquel s’attellent courageusement quelques personnes et associations. Il rejoint alors Théâtre Point et son metteur en scène, Francis Aïqui. Il joue dans plusieurs créations de la Compagnie : Les Richesses de l’hiver, Les Frères Corses, Hamlet, Les Années perdues, Graal, Bar, 14/18 Lettres des Balkans. Il travaille également pour le cinéma : The Man Inside (long-métrage de Bobby Roth) ; X-Making (longmétrage de Gérard Guerrieri) ; L’Enquête corse (long-métrage d’Alain Berbérian) ; Fin de règne (long métrage de Gérard Guerrieri). Il dirige également des ateliers de Théâtre Point.
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L’équipe technique Agnès DARY / Costumes et accessoires Après une formation dans une école de costumes à Paris, elle effectue un stage costumière avec Dominique Borg au Théâtre du Rond Point, pour Lorenzaccio, m. en scène : Francis Huster. Elle est assistante costumière et créatrice des maquillages pour la comédie musicale Embrasse-moi idiot, m. en scène : Patrick Timsit avec le groupe Bill Baxter. Elle est chef costumière au Théâtre Hébertot de 1989 à 2001 : Art de Yasmina Reza, m. en scène : Patrice Kerbrat ; L’Atelier de Jean-Claude Grumberg, m. en scène : Gildas Bourdet ; Raison de famille de G. Aubert, m. en scène : Gildas Bourdet ; Droit de retour, de Vladimir Yordanoff, m. en scène : V. Yordanoff ; Comédie sur un quai de gare de Samuel Benchétrit, m. en scène : S. Benchétrit. Elle est créatrice costumes de : Mémoires d’un fou de Gustave Flaubert, m. en scène : Philippe Noël ; La Contrebasse de Patrick Suskind, m. en scène : Philippe Ferran ; Mon cœur mis à nu de Charles Baudelaire, m. en scène : Jacques Connort (Théâtre du Lucernaire) ; La Traversée de M.A. Sevilla, m. en scène : Nathalie Sevilla (Théâtre de l’Atalante) ; Naïs de Marcel Pagnol, m. en scène : Philippe Uchan (Comédie de Picardie, Amiens). Depuis 2002, elle crée les costumes des spectacles de Francis Aïqui : Graal de Alan Poolman ; Bar de Spiro Scimone, Le Fétichiste de Michel Tournier, Paoli City de Catherine Sorba et Francis Aïqui, Les Frères Corses de Francis Aïqui et Helen Edmundson.
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Yann EVEN / Scénographie et création sonore
Après l’obtention d’un bac technologique, il suit une formation à l’École Louis Lumière, et récemment une formation IMCS « Acoustique et modélisation ». De 1990 à 1995, il travaille à l’IRCAM (Institut de recherche et de coordination acoustique et musique) pour la maintenance et l’exploitation des 6 studios de production de l’Institut. Il est également musicien arrangeur d’une formation pop/rock avec laquelle il fait une centaine de concerts dans toute la France. De 1995 à 2009, il fait de nombreuses prestations d’ingénieur du son « live » : concerts, théâtre… De 2000 à 2005, il est également intervenant en MAO (musique assistée par ordinateur) dans diverses formations : Beatep, Bemf, et régisseur son du théâtre l’Aghja (Ajaccio). Il a mixé et enregistré plusieurs albums : La shadow stratégie de Franco Mannarra ; Le nombril du monde du groupe Qui ; Interdit aux mineurs de Spoke Orkestra ; Circa Vita de Cinqui so ; Aligria de Dominique Ottavi ; Stéréotype du groupe Qui. Il est régisseur son des dernières créations de Théâtre Point. Depuis 2009, il est régisseur général de cette compagnie et de l’Aghja, Scène Conventionnée Théâtre et Musiques Actuelles.
Paolo CAFIERO / Création lumière
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Après avoir travaillé plusieurs années en Italie (théâtres de Venise, Padoue, Florence…), il s’installe en France où il est créateur son, lumière, et même comédien sur de nombreux spectacles. Ses principales créations lumière sont : La plainte d’Ariane, mise en scène : Brigitte Lallier-Maisonneuve et Laurent Dupont ; Skappa Skappa, Cie Skappa (Marseille) ; Amélie va au bal de C. Menotti et Le Secret de Suzanne de E. Wolf Ferrari, m. e. s. Pierpaolo Pacini ; Comme ça et Syncope, Cie Skappa ; Je vais, Cie Eclats d’Etats (Amiens) ; Hamlet Machine de Heiner Müller, m. e. s. Dominik Barbier ; Il était une fois, Cie Intermezzo (Marseille) ; Le banquet de la mandibule, écriture scénique de Laurent Dupont, composition musicale de Barbara Trojani ; Magic XX century Tour, Cie Skappa ; L’Anthologie du théâtre d’objet, La Répétition, une odyssée et Une veillée singulière : m. e. s. Christian Carrignon, Cie Les Théâtres de cuisine (Marseille) ; Joyeux anniversaire, Cie Anteprima (Lyon).
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Presse
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Contact Fodil KHADRAOUI Tél : 06 95 03 58 17 Email : fodkha@gmail.com
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