Fiche vivants - Petits Mammifères - FR - 012022

Ma fiche d’identité

Je suis un animal social, grégaire, joueur et dynamique, qui a besoin de compagnie, d’attention et de beaucoup d’espace. Je suis un petit mammifère lagomorphe, et non un rongeur ! Les lagomorphes ont 4 grandes incisives à la mâchoire supérieure, alors que les rongeurs n’en ont que 2.

• NOM SCIENTIFIQUE

Oryctolagus cuniculus

• CLASSIFICATION

Lagomorphe de la famille des léporidés

• ORIGINE Européenne

• ESPÉRANCE DE VIE

5 à 8 ans (12 ans selon la race)

• POIDS À L’ÂGE ADULTE

De 1 à 7 kg

• RÉGIME ALIMENTAIRE

Herbivore strict et caecotrophe

• BIOTOPE NATUREL

Prairies, terres agricoles, buissons et bois

• REPRODUCTION

Maturité sexuelle femelle vers 4 à 6 mois, mâle 6 à 7 mois - espèce nidicole

• COMPORTEMENT SOCIAL

Grégaire, vit en communauté

• STYLE DE VIE

Animal diurne avec un pic d’activité en fin de journée

• SANTÉ

Vaccins contre les virus RHD et la myxomatose conseillés + stérilisation

MON COÛT MOYEN ANNUEL : 600 €

MON HUMAIN : Niveau d’expérience intermédiaire. Je ne conviens pas aux très jeunes enfants

MON COMPORTEMENT NATUREL

Comme tout herbivore, le lapin agit dans son environnement naturel comme une proie. Il est actif principalement à l’aube et au crépuscule. Son instinct le pousse à se protéger des prédateurs, en s’échappant ou en se cachant dans son terrier. Dans la nature, il creuse des terriers et des galeries jusqu’à 3 m de profondeur sur 45 m de long

Le lapin est un animal grégaire, il vit en groupe. Le lien entre les individus d’un même groupe est

étroit, ils jouent les uns avec les autres et pratiquent l’allogrooming (toilettage social).

Une hiérarchie entre mâles détermine qui peut s’accoupler avec les femelles. Les lapins marquent leur territoire et tout individu étranger est chassé de la colonie le lapin peut alors se montrer agressif, se battre et mordre.

•

Le trousseau du lapin

CHECK-LIST ☐ Une cage assez grande par lapin : min. 120x50 cm pour 1 lapin

Un enclos min. 2 m2 pour 1 lapin nain, 3 m2 pour 1 lapin taille moyenne, + de 3 m pour 1 grand lapin, hauteur min. 70 cm

Une maisonnette en bois avec de préférence un toit plat = poste d’observation !

Un biberon + une gamelle à eau assez lourde ou fixée

Une mangeoire en céramique

Un bac à litière (type bac à chat)

Litière de chanvre ou de pellets non traités

Foin de qualité, contenant peu de calcium

Un râtelier à foin

Un tunnel en liège

Du matériel à ronger : branches, bâtons de saule, jouets en bois, etc.

Un petit bac à sable

Des jouets pour lapin

Nourriture extrudée ‘’lapin’’

Snacks pour herbivore strict ☐ Une balle à snacks

POUR AVOIR UN LAPIN HEUREUX…

Il est important de connaître et de lui fournir les conditions de vie qui lui permettront d’exprimer le comportement spécifique naturel de son espèce. Et de le garder en bonne santé en lui offrant une alimentation complète et équilibrée, et les soins requis. Encore plus d’infos sur www.tomandco.com

LE GUIDE PRATIQUE DU LAPIN

COMMENT BIEN L’ACCUEILLIR ?

Tout savoir pour bien en prendre soin

BIENVENUE !

Comment bien l’héberger

Un lapin heureux est un lapin qui a de l’espace et de l’activité : il a en effet besoin de se dépenser tous les jours. Le faire vivre en cage ne répond pas à ses besoins.

UNE CAGE ET UN ENCLOS

Un lapin a besoin d’un lieu refuge où se reposer ou se cacher, et d’un espace où gambader. Installez le tout dans un endroit calme, à l’abri du soleil. Ou dehors quand il fait beau.

• 1 CAGE ASSEZ GRANDE PAR LAPIN : min. 120x50 cm pour chaque lapin. La hauteur minimale est en réalité de 40 cm, mais 50 cm ou 60 cm est mieux pour qu’il puisse tenir debout sur ses pattes arrière.

• OUVERTE SUR UN ENCLOS : 2 m2 pour un lapin nain, 3 m2 pour un lapin de taille moyenne, + de 3 m2 pour un lapin de grande taille. Par lapin supplémentaire : 1,5 fois plus grand. Hauteur min. 70 cm. Si enclos extérieur couvert d’un grillage et avec zones d’ombre.

• AU SOL : dry bed (doux pour les pattes) ou chanvre pour l’intérieur, sable, terre ou herbe pour l’extérieur.

UN COIN LITIÈRE

Un lapin est très propre, on peut l’éduquer à faire ses besoins dans un bac à litière, aménagé de chanvre ou de pellets en bois. Veillez à ne pas mettre la même litière que dans la cage. Le mieux chanvre dans la cage, pellets dans le bac.

UN ESPACE DE LIBERTÉ

Il faut lui prévoir des sorties fréquentes : min. 2 h/ jour, de préférence avant qu’il ne fasse noir. Soit dans un enclos plus vaste. Soit en liberté dans une ou plusieurs pièces de la maison pensez à protéger les fils électriques. Cela lui permet de gambader et d’explorer son environnement en frottant son menton dans les endroits stratégiques

Comment bien le nourrir

Le lapin est un herbivore strict : dans la nature, son alimentation est constituée d’herbe fraîche, de feuilles, d’écorces et de racines. En captivité, il s’agit de suivre sa nature.

FOIN À VOLONTÉ

Le lapin n’a pas besoin de céréales dans son alimentation Il lui faut du foin de qualité à volonté, toute la journée. Mâchouiller en permanence est primordial pour user ses incisives et lui assurer un bon équilibre digestif.

DE L’EAU FRAÎCHE

L’eau est fondamentale pour une bonne assimilation de sa nourriture. Le lapin doit toujours avoir libre accès à son biberon et à sa gamelle d’eau. Il lui faut les 2 : un biberon dans sa cage et une gamelle stable dans son enclos. Vérifiez bien le niveau le lapin boit environ 150 ml/kg de son poids quotidiennement.

UN PETIT COMPLÉMENT DE GRANULÉS

Complétez son menu foin par 20 à 25 g (1 à 2 c. à s.) de granulés extrudés complets et équilibrés pour lapins par jour. Des extrudés évitent le tri, le gaspillage et donc les carences alimentaires. Attention de ne pas surdoser les granulés pour éviter l’obésité et d’autres soucis de santé

LÉGUMES ET FRUITS AVEC MODÉRATION

Le lapin a un transit intestinal complexe et fragile, il est prédisposé aux affections digestives.

> On déconseille de donner des légumes frais aux jeunes lapins, âgés de moins de 6 mois, cela peut provoquer des diarrhées.

> Si vous voulez absolument donner des légumes frais à votre lapin adulte, commencez par quelques feuilles ou petits bouts, lavés et séchés, et augmentez progressivement. Retirez tout ce qui n’est pas consommé dans les 12 h.

IL MANGE SES CROTTES ?

C’est normal Le lapin est caecotrophe, c’est-à-dire qu’il ingère une partie de ses excréments pour compléter sa digestion et l’assimilation d’éléments nutritifs supplémentaires comme de la vitamine B, des acides gras et des protéines.

Comment bien l’acclimater

Un lapin est un animal très sensible, demandant calme et patience. Il n’aime ni les mouvements brusques et violents ni d’être soulevé. Il ne convient donc absolument pas aux jeunes enfants… ce n’est pas une peluche même s’il est « trop mignon ».

SES RÉACTIONS DE PEUR

S’il n’a pas le choix, il pourrait griffer, voire mordre et même se briser la colonne vertébrale en essayant de s’extirper.

LES 3 PREMIERS JOURS

L’idéal est de le laisser tranquille pour qu’il découvre sans stress son nouvel habitat. Veillez à ce qu’il ait à boire et du foin à volonté. Et commencez par lui parler calmement d’une voix douce, sans le manipuler.

LE 4E JOUR

Astuce POUR QU’IL BOUGE, METTEZ SES GRANULÉS DANS UNE BALLE À SNACK !

Proposez-lui une rencontre en mettant vos mains en avant. S’il vient les renifler, c’est gagné vous pouvez essayer de le toucher et le caresser, avec respect. C’est également le moment d’ajouter des granulés extrudés dans son alimentation pour couvrir tous ses besoins.

DE QUOI S’ACTIVER

Profitez de son enclos pour enrichir son espace de vie : des tunnels, des tapis de fouille, un bac à sable où creuser, des griffoirs en carton… et un poste d’observation en hauteur

DE QUOI RONGER

Ronger est une activité à part entière, mais surtout un besoin physiologique du lapin. Ses incisives poussent continuellement, elles doivent s’user en mâchant la nourriture et en rongeant. Il a donc besoin de matériaux sur lesquels user ses dents des accessoires constitués de bois non traité ou de foin compressé. ATTENTION, JAMAIS DE PAIN DUR !

Adopter, c’est...

Merveilleux, mais c’est un acte responsable ! Abandonner un animal est puni par la loi, et le relâcher dans la nature est interdit.

•

Comment en prendre bien soin

UNE BONNE HYGIÈNE

CHAQUE JOUR

Renouvelez la nourriture et l’eau, et nettoyez leurs récipients.

•

CHAQUE SEMAINE

Changez la litière, nettoyez et désinfectez le bac et toute la cage (à rafraîchir si besoin entre 2 grands nettoyages).

•

UN BEAU POIL

Si votre lapin a les poils longs, brossez-le régulièrement pour éviter les nœuds. En période de mue, tous les lapins doivent être brossés pour éviter les boules de poils, sources potentielles d’arrêt de transit.

VISITES CHEZ VOTRE VÉTÉRINAIRE

RÉGULIÈREMENT

Nettoyez et désinfectez tous ses accessoires.

Vaccins, stérilisation et identification sont recommandés. Tout comme une visite annuelle de prévention. Et au moindre changement de comportement ou d’état général, consultez.

ET APRÈS ?

Observez-le, allez-y petit à petit. Certains lapins aimeront des moments câlins, d’autres moins : respectez son caractère. Lui proposer sans imposer grandira sa confiance et donc votre relation.

SA RELATION AVEC LES AUTRES ESPÈCES

• CHIENS ET CHATS : OUI, AVEC ATTENTION

Un lapin est un animal de proie ! Il faut être vigilant et gérer l’espace de vie de chacun pour que l’instinct de chasse du chien ou du chat ne soit pas stimulé.

• COBAYES NON !

La cohabitation lapin-cobaye est à proscrire. Ils n’ont pas les mêmes codes de communication ni les mêmes besoins alimentaires. Ils peuvent, de plus, être porteurs d’une maladie qui peut être mortelle pour l’autre la pasteurellose et la bordetellose.

Les signaux d’alerte

IL MORD LES BARREAUX DE SA CAGE

C’est un signe d’ennui son espace de vie est trop petit ou trop peu stimulant. Il faut y remédier.

IL GÉMIT ET GROGNE

C’est le signal avant une éventuelle morsure il n’est pas à l’aise, se sent acculé... N’insistez pas.

IL POUSSE MA MAIN AVEC SON MUSEAU

Il veut qu’on le laisse tranquille.

IL SECOUE LA TÊTE

Vérifiez ses oreilles, elles sont fragiles. Croûtes, odeurs, squames ? En cas de doute, consultez son vétérinaire.

Qui es-tu, chinchilla

• Le trousseau du chinchilla

Ma fiche d’identité

Je suis un animal très grégaire, indépendant, grimpeur et cascadeur ! Je ne peux être le seul chinchilla de la maison. Je suis crépusculaire/nocturne. Je demande un contact très respectueux : je n’aime pas être caressé, je ne conviens pas aux enfants.

• NOM SCIENTIFIQUE

Chinchilla lanigera

• ●CLASSIFICATION

Rongeur de la famille des chinchillidés

• ORIGINE

Amérique du Sud

• ESPÉRANCE DE VIE 10 à 15 ans

• TAILLE À L’ÂGE ADULTE 25 à 30 cm (hors queue)

• RÉGIME ALIMENTAIRE

Herbivore strict

• BIOTOPE NATUREL

La cordillère des Andes, dans les zones de rochers désertiques

• ●REPRODUCTION

Maturité sexuelle des femelles vers 8 mois, des mâles vers 6 mois – espèce nidifuge

• COMPORTEMENT SOCIAL Grégaire, vit en communauté

• STYLE DE VIE Nocturne

• SANTÉ

Digestion très fragile si alimentation non conforme

MON HUMAIN : Niveau d’expérience intermédiaire. Je ne conviens pas aux enfants, mais bien aux ados et aux adultes respectueux.

MON COMPORTEMENT NATUREL

Le chinchilla domestique est issu du croisement entre 2 espèces sauvages. Excellent grimpeur et sauteur, il vit dans des crevasses rocheuses ou des terriers dans le sol.

Le chinchilla est très grégaire et vit en groupes ou colonies d’environ 10 à 100 individus. Il communique en utilisant une grande variété

de sons, notamment des grognements, des aboiements, des cris et des pépiements.

Il est crépusculaire : il commence à s’éveiller en début de soirée et s’active jusqu’au petit matin.

Lorsqu’il est menacé, le chinchilla peut mordre, perdre sa fourrure ou émettre un jet d’urine.

CHECK-LIST

☐ Une cage haute, type volière min. 100x50x150 cm ou 120x55x120 cm pour un

duo, l’idéal étant 2x2x2 m, et plus grande pour un groupe ☐ Des maisonnettes en bois et/ou des écorces de liège : 2 par chinchilla ☐ Un bac à sable de nettoyage ☐ Un biberon de taille adaptée ☐ Une mangeoire en céramique ☐

Sol : litière de chanvre, paille ou dry bed ☐ Du matériel à ronger : branches, bâtons de saule, jouets en bois, etc.

Des palissades et plateformes en bois, des tunnels ☐

Des branches noueuses… ☐

Des jouets pour rongeurs

Du foin de qualité

Nourriture extrudée pour chinchilla ☐

Friandises pour chinchilla

POUR AVOIR UN CHINCHILLA HEUREUX...

Il est important de connaître et de lui fournir les conditions de vie qui lui permettront d’exprimer le comportement spécifique naturel de son espèce. Et de le garder en bonne santé en lui offrant une alimentation complète et équilibrée, et les soins requis.

Encore plus d’infos sur www.tomandco.com

Tout savoir pour bien en prendre soin

MON COÛT MOYEN ANNUEL : 300 €

BIENVENUE

!

Comment bien l’héberger

Un chinchilla heureux dans son habitat est un chinchilla qui a avant tout de quoi grimper, assez d’espace pour son énergie et son côté cascadeur… et la compagnie d’autres chinchillas !

UNE CAGE HAUTE MULTI-ESPACES

Un chinchilla a besoin d’un espace où se reposer, se cacher, et surtout s’activer en grimpant. Installez la cage dans un endroit calme, à l’abri du soleil et des courants d’air. Idéalement contre un mur.

• 1 GRANDE CAGE HAUTE : de type volière, de min. 100x50x150 cm ou 120x55x120 cm pour un duo, l’idéal étant 2x2x2 m, et plus grande pour un groupe

• DES CACHETTES 2 par chinchilla

• DIFFÉRENTS NIVEAUX plateformes avec planchettes

• AU SOL : litière de chanvre, paille ou dry bed (urine peu) - jamais de copeaux de bois (risque de problèmes respiratoires)

DE QUOI GRIMPER, SAUTER

Le chinchilla est sauteur, grimpeur et escaladeur il a besoin d’une cage qui correspond à ces comportements naturels. Une hauteur de 120 cm est le minimum Enrichissez-la de branches noueuses (de bois autorisés), de plusieurs plateformes ou plateaux, de tunnels, de palissades...

DE QUOI PRENDRE UN BAIN

Pour se nettoyer et entretenir son poil, le chinchilla a besoin de se rouler dans un sable spécifique (sorte d’argile) : mettez-en une bonne épaisseur dans un récipient, ou mieux, dans une baignoire spéciale.

DE QUOI SE CACHER

Son habitat doit aussi comporter des maisonnettes en bois ou des écorces de liège pour dormir et se réfugier : il en faut 2 par chinchilla.

DE QUOI RONGER

Ronger est une activité à part entière, mais surtout un besoin physiologique. Ses incisives poussent continuellement, elles doivent s’user en mâchant la nourriture et en rongeant. Il a donc besoin de matériaux sur lesquels user ses dents : des accessoires constitués de bois non traité ou de foin compressé. ATTENTION, JAMAIS DE PAIN DUR !

EN PETIT GROUPE

Le chinchilla ne peut vivre seul. Il faut le faire vivre en groupe, en nombre pair, avec un mâle stérilisé si vous ne voulez pas de reproduction 1 mâle et 1 femelle, 1 mâle pour 3 femelles. Un groupe de mâles stérilisés (avant maturité) est possible aussi.

BIEN VERROUILLÉ !

Évitez de fermer la cage d’un simple loquet : très habile et futé, le chinchilla trouvera le moyen de l’ouvrir !

Adopter, c’est...

Merveilleux, mais c’est un acte responsable ! Abandonner un animal est puni par la loi, et le relâcher dans la nature est interdit.

Comment bien le nourrir

Le chinchilla est un herbivore strict et a un transit très fragile : il faut faire très attention à son alimentation, toute erreur pouvant causer de graves ennuis de santé.

DE L’EAU FRAÎCHE

L’eau est fondamentale pour une bonne assimilation de sa nourriture. Le chinchilla doit toujours avoir libre accès à un biberon adapté à sa petite taille. Il boit 50 à 100 ml par jour. Vérifiez le niveau d’eau 2 fois par jour.

FOIN À VOLONTÉ

Le chinchilla n’a pas besoin de céréales dans son alimentation. Il lui faut du foin de qualité à volonté, toute la journée. Mâchouiller en permanence est primordial pour user ses incisives et lui assurer un bon équilibre digestif.

UNE PETITE RATION DE GRANULÉS

Complétez son menu foin par 20 à 25 g (1 à 2 c. à s.) de granulés extrudés complets et équilibrés pour chinchilla, par jour. Des extrudés évitent le tri, le

gaspillage et donc les carences alimentaires. Attention de ne pas surdoser les granulés pour éviter l’obésité et d’autres soucis de santé !

UNE FRIANDISE HERBIVORE

Proposez-lui occasionnellement des snacks pour herbivores ou des boutons de rose : parfaits pour user les dents et lui offrir une activité supplémentaire.

Pas de végétaux frais !

Il faut proscrire les fruits et légumes frais, ainsi que les graines de tournesol et les noix.

Comment bien l’acclimater

Le chinchilla est un animal sensible et indépendant, demandant calme et patience. Il est gentil et affectueux… mais n’aime pas les câlins. Une fois en confiance, il appréciera le contact d’un ado ou d’un adulte, mais toujours respectueux.

SES RÉACTIONS DE PEUR

Dès qu’il est effrayé, le chinchilla peut se dresser sur ses pattes arrière, crier… et projeter de l’urine sur l’objet (ou le sujet !) de sa peur.

LES 3 PREMIERS JOURS

L’idéal est de le laisser tranquille pour qu’il découvre sans stress son nouvel habitat. Veillez à ce qu’il ait à boire et à manger. Commencez par vous asseoir près de la cage et par lui parler calmement d’une voix douce, sans le manipuler.

LE 4E JOUR

Faites-lui accepter plus de présence en mettant la main près de la cage, tout en parlant doucement. Puis, progressivement, proposez-lui votre main ouverte, dans la cage, avec une petite friandise. S’il vient la grignoter, laissez-le se familiariser avec votre main.

JAMAIS PAR LA QUEUE !

Comme les lézards, le chinchilla abandonne un morceau de sa queue aux prédateurs pour leur échapper. Mais elle ne repoussera jamais Le chinchilla risque alors de souffrir de perte d’équilibre et d’avoir du mal à se dresser sur les pattes arrière. Ne le saisissez donc jamais par la queue, mais laissez-le grimper spontanément sur votre bras, sans lui faire peur.

SA RELATION AVEC LES AUTRES ESPÈCES

Comment en prendre bien soin

UNE BONNE HYGIÈNE

• CHAQUE JOUR

Renouvelez la nourriture et l’eau, et nettoyez les récipients.

• TOUTES LES 2 SEMAINES

Nettoyez et désinfectez toute la cage, changez la litière. Faites-le chaque semaine si la cage est de dimension minimale.

• RÉGULIÈREMENT

Nettoyez et désinfectez tous les accessoires.

UN BEAU POIL

Vérifiez régulièrement l’apparence de son pelage : est-il hirsute, remarquez-vous des marques de blessures, une perte de poils, des croûtes, des poils humides à certains endroits…

VISITES CHEZ VOTRE VÉTÉRINAIRE

Une visite annuelle, c’est toujours bien pour contrôler que tout va bien. Mais au moindre changement de comportement ou d’état général, il vaut mieux consulter.

ET APRÈS ?

Allez-y petit à petit, faites grandir la confiance. Proposez au lieu d’imposer. Tout va bien ? Incitez-le doucement à grimper sur votre bras. Vous pouvez ensuite le caresser, un peu, avec respect, mais sans venir par-dessus la tête. Une fois en confiance, vous pouvez le tenir contre vous.

• CHIENS, CHATS ET GRANDS OISEAUX : DE LOIN !

Le chinchilla est un animal de proie il faut donc faire attention aux chiens et aux chats.

Et comme dans la nature, les rapaces sont aussi ses prédateurs, il peut être effrayé par la présence d’un grand oiseau.

• AUTRES RONGEURS : NON !

La cohabitation avec d’autres rongeurs est à proscrire.

Les signaux d’alerte

IL RONGE TOUT

Tout son matériel y passe ? C’est le signe que son habitat est trop petit, il faut y remédier , lui apporter de l’enrichissement.

IL ME MORDILLE

Le chinchilla peut mordiller les doigts de manière assez douce : une façon d’entrer en contact, de nous découvrir… ou de goûter une odeur d’aliment sur nos doigts

IL « ABOIE »

C’est son cri d’alarme. Il peut répéter ce cri plusieurs fois sur un temps rapproché. Il le fera au début pour toute chose nouvelle… comme un simple claquement de porte.

IL EST PROSTRÉ

Il reste dans un coin de sa cage, recroquevillé, et perd ses poils : c’est le signe d’un stress important, ou d’une maladie si cette léthargie perdure.

Qui es-tu, cobaye ?

Ma fiche d'identité

Je m’appelle cobaye ou cochon d’Inde. Je suis un animal sociable et grégaire, un affectueux qui n’aime pas du tout la solitude et a besoin de compagnie. Je suis sensible et peureux. Une fois en confiance, j’aime le contact respectueux… et je suis très bavard !

• NOM SCIENTIFIQUE

Cavia porcellus

• CLASSIFICATION

Rongeur de la famille des cavidés

• ORIGINE Amérique du Sud

• ESPÉRANCE DE VIE

4 à 8 ans (voire 10)

• POIDS À L’ÂGE ADULTE

De 500 g à 1,7 kg

• RÉGIME ALIMENTAIRE

Herbivore strict et caecotrophe

• BIOTOPE NATUREL

Aucun : n’existe pas à l’état sauvage

• REPRODUCTION

Maturité sexuelle possible à partir de 4 à 5 semaines - espèce nidifuge

• COMPORTEMENT SOCIAL Grégaire, vit en communauté

• STYLE DE VIE

Animal diurne, actif en journée

• SANTÉ

Carence en vitamine C, stérilisation

MON COÛT MOYEN ANNUEL : 360 €

MON HUMAIN : Niveau d’expérience débutant.

Je peux convenir aux jeunes enfants, mais toujours sous la surveillance d’un parent.

MON COMPORTEMENT NATUREL

Cavia porcellus n’existerait pas à l’état sauvage.

Notre cobaye actuel est vraisemblablement un hybride issu de 2 espèces sauvages. C’est un animal domestiqué depuis 5000 ans, qui était chassé pour sa viande.

Celui qui lui ressemble le plus à l’état sauvage, c’est Cavia aperea, un rongeur du sud de

l’Amérique du Sud, dont l’habitat est la pampa et autres milieux herbeux tempérés et subtropicaux, et qui vit souvent en colonies à forte densité.

Le cobaye est un animal grégaire vivant en petit groupe, il a besoin de contacts avec ses congénères. Et comme tout herbivore, il se comporte naturellement comme une proie.

POUR AVOIR UN COBAYE HEUREUX…

Il est important de connaître et de lui fournir les conditions de vie qui lui permettront d’exprimer le comportement spécifique naturel de son espèce. Et de le garder en bonne santé en lui offrant une alimentation complète et équilibrée, et les soins requis.

Encore plus d'infos sur www.tomandco.com

JE M’APPELLE AUSSI COCHON D’INDE

BIENVENUE

!

Comment bien l'héberger

Un cobaye heureux est un cobaye qui a de l’espace, de l’activité et surtout du contact : soit d’un autre cobaye, soit de son humain. Et le faire vivre rien qu’en cage ne répond pas à ses besoins.

UNE CAGE ET UN ENCLOS

Un cobaye a besoin d’un lieu refuge où se reposer et se cacher, et d’un espace où s’activer. Installez le tout dans un endroit calme, à l’abri du soleil et des courants d’air. Ou dehors quand il fait beau.

• 1 CAGE POUR COBAYE : min. 100x40 cm pour 1 cobaye, min. 120x50 cm pour 2 cobayes. Avec une hauteur minimale de 40 cm. Et une maisonnette par cobaye !

• UN ENCLOS : pour ses moments de liberté. Suffisamment grand pour pouvoir y disposer ses accessoires. Si enclos extérieur couvert d’un grillage et avec zones d’ombre.

• AU SOL : dry bed, chanvre ou pellets de bois non traités pour la cage, dry bed dans l’enclos.

DE QUOI S’ACTIVER

Idéalement, le cobaye vivra max 12 h par jour en cage. Le reste du temps, offrez-lui des moments d’interaction avec vous et des moments de liberté dans un enclos enrichi d’accessoires stimulants.

DE QUOI RONGER

Ronger est une activité à part entière, mais surtout un besoin physiologique du cobaye. Ses incisives poussent continuellement, elles doivent s’user en mâchant la nourriture et en rongeant. Il a donc besoin de matériaux sur lesquels user ses dents des accessoires constitués de bois non traité ou de foin compressé. ATTENTION, JAMAIS DE PAIN DUR !

À DEUX, C’EST MIEUX

Le cobaye n’aime pas la solitude l’idéal est d’en avoir au moins 2 et plutôt 2 femelles ou un couple stérilisé (question d’éviter la famille nombreuse). Seul, il aura besoin chaque jour de minimum 2 h d’interaction avec vous câlins, jeux...

Comment bien le nourrir

Le cobaye est un herbivore strict : son alimentation est constituée de foin et de verdure riche en vitamine C.

FOIN À VOLONTÉ

Le cobaye a plus de papilles gustatives que les autres rongeurs, et ne stocke pas la nourriture : il doit donc manger en continu. Il lui faut du foin de qualité à volonté, toute la journée. Mâchouiller en permanence est en outre primordial pour user ses incisives.

DE L’EAU FRAÎCHE

L’eau est fondamentale pour une bonne assimilation de sa nourriture. Le cobaye doit toujours avoir libre accès à un biberon (il boit plus facilement en aspirant) un par cobaye, de min. 250 ml, à placer dans le coin le plus calme. Vérifiez le niveau 2 fois par jour.

2 ASSIETTES DE VERDURE

Le frais doit être proposé dès le plus jeune âge au cobaye. On l’introduit par petites quantités. Composez 2 assiettes par jour, avec un mix de légumes, verdure, herbes aromatiques et fruits informez-vous des aliments autorisés. Un cobaye consomme environ 150 à 200 g de verdure par jour. Retirez tout ce qui n’est pas consommé dans les 12 h.

DE LA VITAMINE C !

Le cobaye ne synthétise pas la vitamine C : il lui faut un complément quotidien en gouttes ou en granulés.

UN COMPLÉMENT

Complétez le menu du jeune cobaye par 1 c. à s. de granulés extrudés pour cobayes par jour. Préférez donner au cobaye adulte un mélange de plantes séchées.

IL MANGE SES CROTTES ?

C’est normal Le cobaye est caecotrophe, c’est-àdire qu’il ingère une partie de ses excréments pour compléter sa digestion et l’assimilation d’éléments nutritifs supplémentaires comme de la vitamine B et des acides aminés.

Comment bien l'acclimater

Le cobaye est placide, facile à apprivoiser. Mais il est fragile, sensible physiquement et émotionnellement.

Il est très vite stressé, et déteste la nouveauté, l’inconnu. Il convient aux enfants sous la surveillance d’un parent et aux ados sensibilisés au bien-être de leur animal.

SES RÉACTIONS DE PEUR

La morsure d’un cobaye est très rare, mais peut survenir en cas de gros stress. Il préviendra cependant toujours par un claquement de dents.

LES 3 PREMIERS JOURS

L’idéal est de le laisser tranquille pour qu’il découvre sans stress son nouvel habitat. Veillez à ce qu’il ait à boire et du foin à volonté. Et commencez par lui parler calmement d’une voix douce, sans le manipuler.

LE 4E JOUR

Attention calcium

Le cobaye est sujet aux problèmes urinaires, il faut éviter les apports riches en calcium

• Préférer de l’eau faiblement minéralisée

• Pas de foin de luzerne !

Le cobaye est gourmand : proposez-lui une friandise en mettant vos mains en avant. S’il vient les renifler, c’est gagné : vous pouvez essayer de le toucher et

le caresser, avec respect. Vous pouvez également essayer de le soulever en glissant délicatement une main sous son ventre et le poser ensuite contre votre cœur.

CŒUR À CŒUR

Pour le rassurer, posez-le sur votre cœur entendre les battements l’apaisera.

ET APRÈS ?

Observez-le, proposez au lieu d’imposer. Le cobaye adore les caresses et les câlins, il aime rester sur les genoux à se faire dorloter… Allez-y petit à petit, faites grandir la confiance.

SA RELATION AVEC LES AUTRES ESPÈCES

• CHIENS ET CHATS OUI, AVEC ATTENTION

• LAPINS NON !

Adopter, c'est...

Merveilleux, mais c’est un acte responsable ! Abandonner un animal est puni par la loi, et le relâcher dans la nature est interdit.

Comment en prendre bien soin

UNE BONNE HYGIÈNE

• CHAQUE

JOUR

Renouvelez la nourriture et l’eau, et nettoyez les récipients.

• CHAQUE SEMAINE

Changez la litière, nettoyez et désinfectez toute la cage (à rafraîchir si besoin entre 2 grands nettoyages).

• RÉGULIÈREMENT

Nettoyez et désinfectez tous ses accessoires.

UN BEAU POIL

Si votre cobaye a les poils longs, brossez-le régulièrement pour éviter les nœuds. En période de mue, tous les cobayes doivent être brossés pour éviter les boules de poils, sources potentielles d’arrêt de transit.

VISITES CHEZ VOTRE VÉTÉRINAIRE

Une visite annuelle est recommandée pour contrôler ses dents, son cœur et sa respiration. Et au moindre changement de comportement ou d’état général, il vaut mieux consulter.

Un cobaye est un animal de proie Il faut faire attention et gérer l’espace de vie de chacun pour que l’instinct de chasse du chien ou du chat ne soit pas stimulé.

La cohabitation lapincobaye est à proscrire. Ils n’ont pas les mêmes codes de communication ni les mêmes besoins alimentaires. Ils peuvent, de plus, être porteurs d’une maladie qui peut être mortelle pour l’autre : la pasteurellose et la bordetellose.

Les signaux d'alerte

IL MORD LES BARREAUX DE SA CAGE

C’est un signe d’ennui son espace de vie est trop petit ou trop peu stimulant. Il faut y remédier.

IL CLAQUE DES DENTS

C’est le signal avant une éventuelle morsure il n’est pas à l’aise, se sent acculé... Il ne faut pas insister.

IL SEMBLE PARALYSÉ, IMMOBILE

C’est peut-être le symptôme d’une carence : consultez rapidement son vétérinaire.

IL COUINE, FAIT DES VOCALISES

C’est juste sa façon de communiquer avec vous : le cobaye parle beaucoup. Surtout pour réclamer à manger

Ma fiche d’identité

Qui es-tu, gerbille ?

• Le trousseau de la gerbille

Je suis un animal très grégaire, curieux et très joueur Je ne peux être la seule gerbille de la maison. Je suis crépusculaire/nocturne, mais j’ai en réalité des cycles d’activité de 4 h toute la journée. Je suis peu craintive, mais demande un contact respectueux.

• NOM SCIENTIFIQUE

Meriones unguiculatus

• �CLASSIFICATION

Rongeur de la famille des muridés

• ORIGINE Mongolie (désertique)

• ESPÉRANCE DE VIE 3 à 5 ans

• TAILLE À L’ÂGE ADULTE 12 cm (20-24 cm avec la queue)

• RÉGIME ALIMENTAIRE Omnivore

• BIOTOPE NATUREL

Région semi-désertique

• REPRODUCTION

Maturité sexuelle à partir de 60 à 85 jours –espèce nidicole

• COMPORTEMENT SOCIAL Grégaire, vit en communauté

• STYLE DE VIE Périodes d’activité et de repos en alternance toutes les 4 h

• SANTÉ

Proscrire tout apport en vitamine C

150 €

MON HUMAIN : Niveau d’expérience débutant. Je peux convenir aux enfants, mais toujours sous la surveillance d’un adulte.

MON COMPORTEMENT NATUREL

À l’état sauvage, la gerbille vit en colonies, dans des terriers pouvant atteindre 8 m de long et 1 m de profondeur, composés de nombreuses galeries.

C’est un animal très social, qui vit en clans familiaux. Le groupe se constitue dès le plus jeune âge, sans introduction d’autres congénères par la suite. La gerbille possède une glande

sébacée ventrale qui lui permet de marquer son territoire.

Elle aime se dresser sur ses pattes pour observer ce qui l’entoure. Animal de proie, sa morphologie est adaptée à la fuite et ses griffes sont des outils redoutables pour creuser autant que des armes de défense.

CHECK-LIST

☐ Une cage assez grande ou un terrarium : min. 100x40x40 cm pour un duo, plus grand pour un groupe ☐ Des maisonnettes en bois 1 par gerbille ☐ Un bac à sable ☐ Un biberon de taille adaptée ☐ Une mangeoire en céramique ☐ Sol mélange de sable et de terre argileuse ☐ Substrat : litière de chanvre, de lin ou de maïs ☐ Du matériel à ronger : branches, bâtons de saule, jouets en bois, etc.

Foin pour matériel de nidification

Des palissades en bois, tunnels, branches

Une roue, en bois, sans barreaux

Des jouets pour rongeurs

Nourriture extrudée pour gerbille ☐ Friandises pour gerbille

POUR AVOIR UNE GERBILLE HEUREUSE...

Il est important de connaître et de lui fournir les conditions de vie qui lui permettront d’exprimer le comportement spécifique naturel de son espèce. Et de la garder en bonne santé en lui offrant une alimentation complète et équilibrée, et les soins requis. Encore plus d’infos sur www.tomandco.com

Tout savoir pour bien en prendre soin

MON COÛT MOYEN ANNUEL :

BIENVENUE !

Comment bien l’héberger

Une gerbille heureuse est une gerbille qui a avant tout de quoi creuser, assez d’espace pour son énergie et son côté joueur… et la compagnie d’autres gerbilles !

UNE CAGE MULTI-ESPACES

Une gerbille a besoin d’un espace où se reposer, se cacher, et surtout s’activer. Installez la cage dans une pièce très calme, un peu sombre, à l’abri du soleil et des courants d’air. Idéalement en hauteur et contre un mur.

• 1 CAGE À HAUT FOND : spacieuse et bien ventilée, ou un terrarium, de min. 100x40x40 cm pour un duo, plus grand pour un groupe

• MAISONNETTES EN BOIS : 1 par gerbille, pour dormir bien à l’abri

• AU SOL : mélange de sable et de terre argileuse + litière de chanvre, de lin ou de maïs – jamais de copeaux de bois (risque de problèmes respiratoires)

• BAC À SABLE

DE QUOI CREUSER

La gerbille a un besoin fondamental de creuser des galeries. L’héberger dans une cage assez spacieuse, à haut fond permettant d’accueillir un substrat bien épais de min. 15 cm, c’est lui offrir un habitat qui répond au mieux à ses besoins et comportements naturels.

DE QUOI JOUER, S’ACTIVER

Elle est aussi très curieuse et joueuse. Les aires de jeu, palissades, ponts, branches pour grimper et maisonnettes feront son bonheur. Et la roue (en bois, à fond plein, sans barreaux) sera un must

DE QUOI RONGER

Ronger est une activité à part entière, mais surtout un besoin physiologique. Ses incisives poussent continuellement, elles doivent s’user : en mâchant la nourriture et en rongeant. La gerbille a donc besoin de matériaux sur lesquels user ses dents : des accessoires constitués de bois non traité ou de foin compressé.

DE QUOI PRENDRE UN BAIN

La gerbille a besoin d’un bac à sable pour se nettoyer et entretenir son poil, l’idéal étant de lui créer une zone sablonneuse dans sa cage.

EN PETIT GROUPE

La gerbille ne peut vivre seule. L’idéal est donc de la faire vivre avec au moins un congénère, idéalement plusieurs, du même sexe. Et de constituer un groupe stable dès le début il est difficile d’introduire une nouvelle gerbille dans un groupe constitué.

Comment bien la nourrir

La gerbille est granivore à tendance omnivore. Dans la nature, elle se nourrit de céréales, légumes, fruits, protéines animales (petits insectes).

DE L’EAU FRAÎCHE

L’eau est fondamentale pour une bonne assimilation de la nourriture. La gerbille doit toujours avoir libre accès à un biberon adapté à sa petite taille. Elle boit 20 à 40 ml par jour. Vérifiez le niveau d’eau 2 fois par jour.

UNE RATION DE GRANULÉS

Proposez-lui entre 10 et 15 g de granulés extrudés complets et équilibrés pour gerbille, par jour. Des extrudés évitent le tri, le gaspillage et donc les carences alimentaires.

UNE FRIANDISE OMNIVORE

Proposez-lui un bâtonnet pour gerbille par semaine parfait pour user les dents et lui offrir une activité supplémentaire.

Attention à la vitamine C !

La gerbille ne la supporte pas bien évitez donc les fruits et légumes acides riches en eau et en vitamine C.

Comment en prendre bien soin

UNE BONNE HYGIÈNE

• CHAQUE JOUR

Renouvelez la nourriture et l’eau, et nettoyez les récipients.

• TOUTES LES 2 SEMAINES

Nettoyez et désinfectez toute la cage, changez la litière. Faites-le chaque semaine si la cage est de dimension minimale.

• RÉGULIÈREMENT

Nettoyez et désinfectez tous les accessoires.

UN BEAU POIL

Vérifiez régulièrement l’apparence de son pelage : est-il hirsute, remarquez-vous des marques de blessures, une perte de poils, des croûtes, des poils humides à certains endroits …

VISITES CHEZ VOTRE VÉTÉRINAIRE

Une visite annuelle, c’est toujours bien pour contrôler que tout va bien. Mais au moindre changement de comportement ou d’état général, il vaut mieux consulter.

Comment bien l’acclimater

La gerbille est très curieuse mais assez craintive, elle s’apprivoise avec beaucoup de patience et de douceur. Étant plutôt nocturne, les jeunes enfants ne la verraient que fort peu, elle est donc plutôt une compagne pour les ados. Une fois en confiance, elle appréciera le contact, mais toujours respectueux.

SES RÉACTIONS DE PEUR

La gerbille ne mord que si elle se sent stressée, en danger, apeurée. Ou si on la manipule mal, ou au mauvais moment.

LES 3 PREMIERS JOURS

L’idéal est de la laisser tranquille pour qu’elle découvre sans stress son nouvel habitat. Veillez à ce qu’elle ait à boire et à manger. Et commencez par vous asseoir près de la cage et par lui parler calmement d’une voix douce, sans la manipuler.

LE 4E JOUR

Faites-lui accepter plus de présence en mettant la main près de la cage, tout en parlant doucement. Puis, progressivement, proposez-lui votre main ouverte, dans la cage, avec une petite friandise. Si elle vient la grignoter, laissez-la se familiariser avec votre main.

ET APRÈS ?

Observez-la avec patience. Proposez au lieu d’imposer. Tout va bien ? Incitez-la doucement à grimper sur votre main placée en forme de cuvette au sol. Vous pouvez ensuite la caresser, avec respect, autour des oreilles, mais sans venir par-dessus la tête. Allez-y petit à petit, faites grandir la confiance.

JAMAIS PAR LA QUEUE !

Comme les lézards, la gerbille abandonne un morceau de sa queue aux prédateurs pour leur échapper. Mais elle ne repoussera jamais La gerbille risque alors de souffrir de perte d’équilibre et aura du mal à se dresser sur les pattes arrière. Ne la saisissez donc jamais par la queue, mais laissez-la monter spontanément dans votre main, sans lui faire peur.

SA RELATION AVEC LES AUTRES ESPÈCES

• CHIENS, CHATS ET RAT : DE LOIN !

La gerbille a besoin de calme et est un petit animal de proie. Il faut donc la faire vivre dans la pièce la plus calme de la maison, fermée aux petits enfants comme aux chats, chiens et rats.

• AUTRES RONGEURS : NON !

La cohabitation avec d’autres rongeurs est à proscrire. Évitez aussi d’introduire une nouvelle gerbille dans un groupe déjà constitué.

Adopter, c’est...

Merveilleux, mais c’est un acte responsable ! Abandonner un animal est puni par la loi, et le relâcher dans la nature est interdit.

Les signaux d’alerte

ELLE MORD LES BARREAUX DE SA CAGE

C’est un signe d’ennui son espace de vie est trop petit ou trop peu stimulant. Il faut y remédier.

ELLE M’A MORDU LA MAIN

C’est une auto-défense vous l’avez tenue trop serrée, manipulée trop brusquement… Ne jamais oublier que l’humain est un géant pour elle et représente une menace (au début).

ELLE TAPE DU PIED

Le tambourinage est un signal de peur « attention, prédateur ». Elle tape du pied quand elle vous voit ? Elle vous considère comme un prédateur…

ELLE NE SE MONTRE PAS

Elle se cache dans ses tunnels et cachettes toute la journée… et ne sort que quand vous dormez ? Elle a encore peur de vous, continuez à la rassurer.

Qui es-tu, hamster doré ?

• Le trousseau du hamster doré

Ma fiche d’identité

Je suis avant tout un animal solitaire et territorial, je préfère vivre en solo ! Je vis le soir et la nuit et suis hyper dynamique. Je suis sensible et peureux. Une fois en confiance, je peux apprécier un contact respectueux.

• NOM SCIENTIFIQUE

Mesocricetus auratus

• CLASSIFICATION

Rongeur de la famille des cricétidés

• ORIGINE

Syrie et Turquie

• ESPÉRANCE DE VIE

2 à 3 ans

• POIDS À L’ÂGE ADULTE

Entre 90 et 160 g

• RÉGIME ALIMENTAIRE

Omnivore

MON COÛT MOYEN ANNUEL : 150 €

• BIOTOPE NATUREL

Région agricole, climat sec et températures extrêmes

• REPRODUCTION

Maturité sexuelle à partir de 4 semaines – espèce nidicole

• COMPORTEMENT SOCIAL Solitaire et très territorial

• STYLE DE VIE Animal nocturne

• SANTÉ

Obésité si trop nourri

MON HUMAIN : Niveau d’expérience débutant. Je peux convenir aux enfants, mais toujours sous la surveillance d’un parent.

MON COMPORTEMENT NATUREL

À l’état sauvage, le hamster doré vit dans les régions désertiques et agricoles du nord de la Syrie et du sud de la Turquie. C’est un animal qui boit très peu. Il est solitaire et territorial. Les mâles et les femelles se côtoient uniquement pendant la période d’accouplement.

Le hamster est principalement actif à la tombée du jour et la nuit il peut parcourir jusqu’à 5 km par nuit Durant ce périple, il amasse nourriture

et matériel de nidification dans ses abajoues. Proie de nombreux prédateurs, il est farouche et prend rapidement la fuite pour se réfugier dans son terrier.

Son autre activité principale creuser son terrier de multiples galeries jusqu’à 1 m de profondeur, et chaque galerie mène à des pièces à rôles distincts chambre, pièce WC, pièce à provisions…

CHECK-LIST

☐ Une cage assez grande min. 60x60x40 cm, 100x50x50 cm est l’idéal

Des maisonnettes en bois pour hamster ☐ Un petit bac à litière pour hamster ☐ Un biberon de taille adaptée ☐ Une mangeoire en céramique ☐ Litière de chanvre ☐ Sable de toilettage ☐ De quoi se créer des nids foin, paille fine… ☐ Du matériel à ronger : branches, bâtons de saule, jouets en bois, etc. ☐ Des palissades en bois, tunnels, mousse naturelle ☐ Une roue en bois, sans barreaux ☐ Des jouets pour hamster ☐ Nourriture extrudée pour hamster ☐ Friandises pour hamster

POUR AVOIR UN HAMSTER HEUREUX…

Il est important de connaître et de lui fournir les conditions de vie qui lui permettront d’exprimer le comportement spécifique naturel de son espèce. Et de le garder en bonne santé en lui offrant une alimentation complète et équilibrée, et les soins requis. Encore plus d’infos sur www.tomandco.com

Tout savoir pour bien en prendre soin

BIENVENUE

Comment bien l’héberger

Un hamster doré heureux est un hamster qui a de quoi creuser, se faire des nids, qui a assez d’espace pour son énergie débordante… et qui peut s’activer de nuit !

UNE CAGE MULTI ESPACES

Un hamster a besoin d’un espace où se reposer, se cacher, et surtout s’activer. Installez la cage dans un endroit calme, à l’abri du soleil et des courants d’air. Idéalement en hauteur et contre un mur.

DE QUOI PRENDRE UN BAIN

Le hamster apprécie un bac à sable chinchilla pour se nettoyer et entretenir son poil, l’idéal étant de lui créer une zone sablonneuse dans sa cage.

DE QUOI RONGER

Comment bien le nourrir

Le hamster est omnivore. Dans la nature, il se nourrit de graines, plantes, baies, légumes, fruits, racines et parfois d’insectes voire d’escargots… Et étant donné ses origines, il ne boit pas beaucoup.

DE L’EAU FRAÎCHE

L’eau est fondamentale au hamster pour une bonne assimilation de sa nourriture. Il doit toujours avoir libre accès à un biberon adapté à sa petite taille. Il boit environ 20 ml par jour. Vérifiez le niveau 2 fois par jour.

UNE RATION DE GRANULÉS

Proposez-lui entre 10 g et 15 g de granulés extrudés complets et équilibrés pour hamster, par jour. Des extrudés évitent le tri, le gaspillage et donc les carences alimentaires.

UNE DOSE, PAS PLUS !

Ce petit gourmand stocke sa nourriture dans ses abajoues. Ne dépassez donc pas sa dose quotidienne le hamster est facilement sujet à l’obésité.

UNE FRIANDISE OMNIVORE

Offrez-lui un bâtonnet hamster par semaine parfait pour user les dents, apporter une source complémentaire de vitamines et minéraux et lui offrir une activité supplémentaire.

Comment bien l’acclimater

Le hamster commence à s’activer dès la fin du jour et ça dure une partie de la nuit Et la journée, il ne faut surtout pas le réveiller quand il dort : ça peut écourter son espérance de vie… Les jeunes enfants ne le verraient donc que fort peu, mais il sera le compagnon parfait des ados !

SES RÉACTIONS DE PEUR

La morsure d’un hamster peut survenir en cas de gros stress. Il préviendra cependant toujours par un grognement, un cri...

LES 3 PREMIERS JOURS

L’idéal est de le laisser tranquille pour qu’il découvre sans stress son nouvel habitat. Veillez à ce qu’il ait à boire et à manger. Et commencez par lui parler calmement d’une voix douce, sans le manipuler.

LE 4E JOUR

Comment en prendre bien soin

UNE BONNE HYGIÈNE

• CHAQUE JOUR

Renouvelez la nourriture et l’eau, et nettoyez les récipients.

• TOUTES LES 2 SEMAINES

• 1 CAGE POUR HAMSTER min. 60x60x40 cm, mais l’idéal est 100x50x50 cm pour lui créer un espace stimulant qui répond à tous ses besoins

• 1 PETIT BAC À LITIÈRE : à placer dans le fond de sa cage.

• AU SOL : litière de chanvre, fibre de coco, foin, mousse - jamais de copeaux de bois (risque de problèmes respiratoires)

UN HABITAT ENRICHI, OU « HAMSTERSCAPING »

Créer un paysage dans sa cage (de 1 m) avec un substrat de 30 cm pour creuser, des palissades en bois à escalader, des maisonnettes, une roue (en bois, à fond plein, sans barreaux) et de quoi façonner des nids, c’est lui offrir un habitat répondant au mieux à ses besoins et comportements naturels.

Ronger est une activité à part entière, mais surtout un besoin physiologique. Ses incisives poussent continuellement, elles doivent s’user : en mâchant la nourriture et en rongeant. Il a donc besoin de matériaux sur lesquels user ses dents des accessoires constitués de bois non traité ou de foin compressé. ATTENTION, JAMAIS DE PAIN DUR

UNE VIE EN SOLO

Le hamster ne supporte pas de vivre avec un congénère ! C’est un solitaire qui préfère être seul dans sa cage. Et si on veut un 2e hamster, ce sera chacun dans une cage différente.

Adopter, c’est...

Merveilleux, mais c’est un acte responsable !

Abandonner un animal est puni par la loi, et le relâcher dans la nature est interdit.

Nettoyez et désinfectez toute la cage, changez la litière (faites-le chaque semaine si la cage est de dimension minimale).

• RÉGULIÈREMENT

Nettoyez et désinfectez tous les accessoires.

UN BEAU POIL

Vérifiez régulièrement l’apparence de son pelage : est-il hirsute, remarquez-vous des marques de blessures, une perte de poils, des croûtes, des poils humides à certains endroits… ?

VISITES CHEZ VOTRE VÉTÉRINAIRE

Une visite annuelle est recommandée pour contrôler ses dents, son cœur, sa respiration… et son poids ! Et au moindre changement de comportement ou d’état général, il vaut mieux consulter.

Dès qu’il commence à sortir de son nid, faiteslui accepter votre présence en mettant la main près de la cage et en lui parlant doucement. Puis progressivement, proposez-lui votre main ouverte, dans la cage, avec une petite friandise. S’il vient la grignoter, vous pouvez essayer de le caresser, avec respect sans venir par-dessus la tête.

SA RELATION AVEC LES AUTRES ESPÈCES

• CHIENS ET CHATS : DE LOIN !

Le hamster est un animal de proie, et petit ! Il faut faire attention et gérer l’espace de vie de chacun pour que l’instinct de chasse du chien ou du chat ne soit pas stimulé.

ET APRÈS ?

Observez-le avec patience. Proposez au lieu d’imposer. Tout va bien ? Essayez de le prendre délicatement, en glissant vos doigts sous son ventre, et offrez-lui de douces caresses… Allez-y petit à petit, faites grandir la confiance.

Sentiment de sécurité

Quand vous le tenez au creux de votre main, posez l’autre main au-dessus de lui, comme un petit toit sécurisant.

• AUTRES RONGEURS NON !

La cohabitation avec tout autre rongeur et même congénère est à proscrire avec cet animal ultra territorial. Si vous voulez 2 hamsters, ce sera chacun sa cage, son territoire.

Les signaux d’alerte

IL MORD LES BARREAUX DE SA CAGE

C’est un signe d’ennui son espace de vie est trop petit ou trop peu stimulant. Il faut y remédier.

IL MONTRE SES DENTS

C’est un signal très clair avant morsure il n’est pas à l’aise, se sent acculé, tout ce qui est plus grand que lui et vient d’en haut l’effraie... N’insistez pas.

IL S’APLATIT, OREILLES EN ARRIÈRE

C’est un signe de peur quand il est dans un environnement neuf (hors de sa cage, aire de jeux…), sans cachette.

IL S’IMMOBILISE, DROIT COMME UN I

Il est en éveil, cherche à comprendre un bruit, un mouvement.

Ma fiche d’identité

Je suis un animal très grégaire, actif, joueur et très vif Je ne peux être le seul octodon de la maison. Je ne conviens absolument pas aux enfants : n’aimant au départ pas trop le contact, je suis un compagnon plutôt à observer.

• NOM SCIENTIFIQUE

Octodon degus

• ●CLASSIFICATION

Rongeur de la famille des octodontidés

• ORIGINE

Amérique du Sud

• ESPÉRANCE DE VIE

4 à 5 ans

• TAILLE À L’ÂGE ADULTE

30 à 40 cm (dont queue de 16 cm)

• RÉGIME ALIMENTAIRE

Herbivore strict

MON COÛT MOYEN ANNUEL : 250 €

MON HUMAIN : Niveau d’expérience expert.

• BIOTOPE NATUREL

Sol aride, légèrement rocheux, végétaux clairsemés

• REPRODUCTION

Maturité sexuelle des femelles vers 6-8 semaines, des mâles vers 3 mois – espèce nidifuge

• COMPORTEMENT SOCIAL Grégaire, vit en communauté

• STYLE DE VIE Diurne, plutôt matin et fin d’après-midi

• SANTÉ

Attention au diabète et à la cataracte

•

Le trousseau de l’octodon

LE GUIDE PRATIQUE DE L’OCTODON

CHECK-LIST

Une cage haute, type volière min. 100x50x70 cm ou 120x45x70 cm pour un duo, l’idéal étant 2x2x2 m, et plus grande pour un groupe

Des maisonnettes en bois et/ou écorces de liège : 2 par octodon

Un bac à sable de nettoyage

Un biberon de taille adaptée

Une mangeoire en céramique

Sol : litière de chanvre, paille ou dry bed

Du matériel à ronger : branches, bâtons de saule, jouets en bois, etc.

Des palissades et plateformes en bois, des tunnels

Des branches noueuses…

Des jouets pour rongeurs

Du foin de qualité

extrudée pour octodon

Je ne conviens absolument pas aux enfants. Je suis un compagnon à observer.

MON COMPORTEMENT NATUREL

Comme son nom l’indique, le dègue du Chili -ou octodon- vient du Chili central, où il vit dans un climat souvent aride, alternant les températures très chaudes en été et très froides en hiver.

L’octodon est très grégaire et vit en groupes ou colonies. Il est fouisseur et creuseur : il vit dans des terriers qu’il creuse jusqu’à parfois 2 m de

profondeur, constitués de nombreuses galeries reliant diverses chambres. Sa communication est faite de nombreux cris et vocalises.

Dans la nature, le danger vient surtout des airs. Ses prédateurs sont essentiellement les rapaces (buse, aigle ou chouette), mais aussi le renard, le grison et le lézard andin.

POUR AVOIR UN OCTODON HEUREUX…

Il est important de connaître et de lui fournir les conditions de vie qui lui permettront d’exprimer le comportement spécifique naturel de son espèce. Et de le garder en bonne santé en lui offrant une alimentation complète et équilibrée, et les soins requis.

Encore plus d’infos sur www.tomandco.com

JE M’APPELLE AUSSI DÈGUE DU CHILI

BIENVENUE

!

Comment bien l’héberger

Un octodon heureux dans son habitat est un octodon qui a avant tout de quoi grimper et creuser, assez d’espace pour son énergie… et la compagnie d’autres octodons

UNE CAGE HAUTE MULTI-ESPACES

L’octodon a besoin d’un espace où se reposer, se cacher, grimper et creuser des galeries. Installez la cage dans un endroit calme, à l’abri du soleil et des courants d’air. Idéalement contre un mur, un peu en hauteur.

• 1 GRANDE CAGE HAUTE : de type volière, de min. 100x50x70 cm ou 120x45x70 cm pour un duo, l’idéal étant 2x2x2 m

• DES CACHETTES 2 par octodon

• DIFFÉRENTS NIVEAUX plateformes avec planchettes

• AU SOL : litière de chanvre, paille ou dry bed (urine peu) – jamais de copeaux de bois (risque de problèmes respiratoires)

DE QUOI GRIMPER ET CREUSER

L’octodon est grimpeur et creuseur, il a besoin d’une cage qui correspond à ces comportements naturels assez haute et à fond profond pour accueillir une bonne couche de substrat de min. 30 cm, idéalement 50 à 60 cm. Enrichissez cet espace de branches noueuses (de bois autorisés), de plusieurs plateformes ou plateaux, de tunnels, de palissades...

DE QUOI SE CACHER

Son habitat doit aussi comporter des maisonnettes en bois ou des écorces de liège pour dormir et se réfugier : il en faut 2 par octodon.

DE QUOI RONGER

Ronger est une activité à part entière, mais surtout un besoin physiologique. Ses incisives poussent continuellement, elles doivent s’user en mâchant la nourriture et en rongeant. Il a donc besoin de matériaux sur lesquels user ses dents : des accessoires constitués de bois non traité ou de foin compressé. ATTENTION, JAMAIS DE PAIN DUR !

DE QUOI PRENDRE UN BAIN

Pour se nettoyer et entretenir son poil, l’octodon a besoin de se rouler dans un sable spécifique (sorte d’argile) mettez-en une bonne épaisseur dans un récipient, ou mieux, dans une baignoire spéciale.

EN PETIT GROUPE

Il ne peut vivre seul. Il faut le faire vivre en groupe, idéalement de 5 octodons 1 mâle stérilisé et 4 femelles, ou uniquement des mâles stérilisés de la même portée ou des femelles de la même portée. Il est très difficile d’intégrer un adulte à un groupe constitué.

Comment bien le nourrir

L’octodon est un herbivore strict. Il a une fragilité au niveau diabète : il faut éviter tout apport de sucre.

DE L’EAU FRAÎCHE

L’eau est fondamentale pour une bonne assimilation de sa nourriture. L’octodon doit toujours avoir libre accès à un biberon adapté à sa petite taille. Il boit 50 à 100 ml par jour. Vérifiez le niveau d’eau 2 fois par jour.

FOIN À VOLONTÉ

L’octodon n’a pas besoin de céréales dans son alimentation. Il lui faut du foin de qualité à volonté, toute la journée. Mâchouiller en permanence est primordial pour user ses incisives et lui assurer un bon équilibre digestif. Disposez plusieurs sources de foin dans son habitat.

UNE PETITE RATION DE GRANULÉS

Complétez son menu foin par 10 à 15 g (1 c. à s.) de granulés extrudés complets et équilibrés pour octodon, par jour. Des extrudés évitent le tri, le gaspillage et donc les carences alimentaires. Attention de ne pas surdoser les granulés pour éviter l’obésité et d’autres soucis de santé

PAS DE SOURCE DE SUCRE !

Ne lui donnez pas de snacks, de fruits secs ou frais, de mélasse ou tout autre apport en sucre.

Comment bien l’acclimater

L’octodon est un animal sensible et complexe, demandant calme et patience. Il fera confiance à l’humain après un certain temps. Il sera donc plutôt un compagnon à observer au départ, puis à apprivoiser si tout se passe bien.

LES 3 PREMIERS JOURS

L’idéal est de le laisser tranquille pour qu’il découvre sans stress son nouvel habitat. Veillez à ce qu’il ait à boire et à manger. Commencez par vous asseoir près de la cage et par lui parler calmement d’une voix douce, sans le manipuler.

LE 4E JOUR

Faites-lui accepter plus de présence en mettant la main près de la cage, tout en parlant doucement. Puis, progressivement, proposez-lui votre main ouverte, dans la cage, avec une petite friandise. S’il vient la grignoter, laissez-le se familiariser avec votre main.

Comment en prendre bien soin

UNE BONNE HYGIÈNE

• CHAQUE JOUR

Renouvelez la nourriture et l’eau, et nettoyez les récipients.

• TOUTES LES 2 SEMAINES

Nettoyez et désinfectez toute la cage, changez la litière. Faites-le chaque semaine si la cage est de dimension minimale.

• RÉGULIÈREMENT

Nettoyez et désinfectez tous les accessoires.

UN BEAU POIL

Vérifiez régulièrement l’apparence de son pelage : est-il hirsute, remarquez-vous des marques de blessures, une perte de poils, des croûtes, des poils humides à certains endroits…

VISITES CHEZ VOTRE VÉTÉRINAIRE

Une visite annuelle, c’est toujours bien pour contrôler que tout va bien. Mais au moindre changement de comportement ou d’état général, il vaut mieux consulter.

ET APRÈS ?

Allez-y petit à petit, faites grandir la confiance. Proposez au lieu d’imposer. Tout va bien ? Incitez-le doucement à grimper sur votre main. Vous pouvez ensuite le caresser, un peu, avec respect, mais sans venir par-dessus la tête.

UN PORTAGE RASSURANT

Proie en permanence sur le qui-vive, l’octodon associe le décollement de ses pattes du sol avec la prise par un prédateur. Pour le porter, enrayez le réflexe de panique en lui donnant confiance placez une main sous son ventre et l’autre sous ses pattes arrière, en soutien.

JAMAIS PAR LA QUEUE !

Comme les lézards, l’octodon abandonne un morceau de sa queue aux prédateurs pour leur échapper. Mais elle ne repoussera jamais Il risque alors de souffrir de perte d’équilibre et d’avoir du mal à se dresser sur les pattes arrière. Ne le saisissez donc jamais par la queue.

SA RELATION AVEC LES AUTRES ESPÈCES

• CHIENS, CHATS ET GRANDS OISEAUX : DE LOIN !

L’octodon est un animal de proie il faut donc faire attention aux chiens et aux chats. Et comme dans la nature, les rapaces sont aussi ses prédateurs, il peut être effrayé par la présence d’un grand oiseau.

• AUTRES RONGEURS : NON

!

La cohabitation avec d’autres rongeurs est à proscrire.

Adopter, c’est...

Merveilleux, mais c’est un acte responsable ! Abandonner un animal est puni par la loi, et le relâcher dans la nature est interdit.

Les signaux d’alerte

IL MORDILLE SES BARREAUX

C’est le signe que son habitat est trop petit, pas assez enrichi, il faut y remédier.

IL A DES POILS ARRACHÉS

Si c’est autour des pattes ou des cuisses, il s’automutile. Si c’est sur la tête, autour des yeux, du museau ou sur le dos, c’est une mutilation par un autre octodon. Dans tous les cas, c’est un trouble du comportement qui trahit un mal-être.

IL VOCALISE TOUT LE TEMPS

C’est normal ! L’octodon est un bavard qui a un répertoire vocal complexe de 11 sons de base pour communiquer avec les autres membres du groupe.

IL BAT DE LA QUEUE

Sa queue bat le sol, vivement, en arc de cercle ? Comme chez les chats, cette attitude signifie « je suis énervé » !

Qui es-tu, rat ?

•

Le trousseau du rat

Ma fiche d’identité

Je suis un animal très sociable, grégaire, et très intelligent. Je ne supporte pas la solitude, j’ai besoin d’énormément d’attention et de stimulation. Une fois en confiance, j’adore le contact, toujours respectueux, avec l’humain.

• ●NOM SCIENTIFIQUE

Rattus norvegicus

• CLASSIFICATION

Rongeur de la famille des muridés

• ORIGINE

Asie, mais a conquis tous les continents grâce aux bateaux de commerce

• ESPÉRANCE DE VIE

2 à 3 ans

• TAILLE À L’ÂGE ADULTE

Entre 18 et 25 cm (+ queue de 18 à 25 cm)

• RÉGIME ALIMENTAIRE

Omnivore

• BIOTOPE NATUREL

Vit à proximité ou dans les entrepôts, les maisons,

les fermes, mais aussi dans les dépôts d’ordures, le long des rivières et dans les égouts

• REPRODUCTION

Maturité sexuelle à partir de 8 à 12 semaines –espèce nidicole

• ●COMPORTEMENT

Très social et grégaire

• STYLE DE VIE

SOCIAL

Animal crépusculaire, mais s’adapte au rythme de l’homme

• SANTÉ

À surveiller troubles respiratoires et tumeurs, en particulier de l’appareil reproducteur

CHECK-LIST

☐ Une cage assez grande, à étages min. 80x150x70 cm pour 2 rats ☐ Des maisonnettes en bois pour rat, 1 par étage ☐ Hamac(s) ☐ Des tunnels en plastique pour relier les étages ☐ Un petit bac à litière pour rat ☐ Un biberon de taille adaptée ☐ Une mangeoire en céramique ☐ Litière de chanvre ☐ Matériel de nidification ☐ Du matériel à ronger branches, bâtons de saule, jouets en bois, etc. ☐ Des jouets pour rat ☐ Nourriture extrudée pour rat ☐ Friandises pour rat

MON COÛT MOYEN ANNUEL : 180 €

MON HUMAIN : Niveau d’expérience débutant. Je conviens aux enfants en âge de responsabilisation la relation affective fondée sur la compréhension et le respect favorise le développement psychique chez l’enfant.

MON COMPORTEMENT NATUREL

À l’état sauvage, le rat est social et organisé, il vit en communauté très hiérarchisée de 25 à plus de 250 individus. Les dominants sont au centre de la colonie (près des sources de nourriture) et les dominés en périphérie (rôles de sentinelles et de recherche de nourriture pour le groupe).

Les rats marquent leur territoire en urinant. Leur communication est fondée sur des ultrasons inaudibles à l’homme ou des cris variés (aigus).

Le rat sauvage est nocturne, principalement actif au crépuscule et la nuit.

POUR AVOIR UN RAT HEUREUX…

Il est important de connaître et de lui fournir les conditions de vie qui lui permettront d’exprimer le comportement spécifique naturel de son espèce. Et de le garder en bonne santé en lui offrant une alimentation complète et équilibrée, et les soins requis. Encore plus d’infos sur www.tomandco.com

Tout savoir pour bien en prendre soin

BIENVENUE

!

Comment bien l’héberger

Un rat heureux dans son habitat est un rat qui a assez d’espace pour dépenser toute son énergie dans une cage adaptée, avec de quoi escalader, donc en hauteur, et avec un congénère.

UNE CAGE MULTI-ÉTAGES !

Un rat a besoin d’un espace à plusieurs étages, chaque étage étant un nid. Installez la cage dans un endroit calme, à l’abri du soleil et des courants d’air. Idéalement en hauteur et contre un mur.

• 1 CAGE POUR RAT : la cage ne sera jamais trop grande Prévoir min. 80x50x80 cm pour 1 rat ou min. 80x150x70 cm pour 2 rats, à barreaux horizontaux (pour grimper) espacés de max. 1,25 cm.

• 3 ÉTAGES : c’est l’idéal, avec 1 maisonnette à chaque étage, et reliés par des tunnels. Préférez les étages en plastique, évitez le bois qui s’imprègne de l’urine. Ajoutez des hamacs, très appréciés des rats pour s’y prélasser et dormir.

• 1 PETIT BAC À LITIÈRE : à placer dans un coin de sa cage.

• AU SOL : litière de chanvre - jamais de copeaux de bois (risque de problèmes respiratoires)

DE QUOI S’ACTIVER

Animal extrêmement intelligent, le rat a besoin de beaucoup de stimulation. Proposez-lui jeux et activités stimulantes. Hyper dynamique, il a également besoin

de place pour courir, jouer, découvrir, faire des courses-poursuites…

DE QUOI RONGER

Ronger est une activité à part entière, mais surtout un besoin physiologique du rat. Ses incisives poussent continuellement, elles doivent s’user en mâchant la nourriture et en rongeant. Il a donc besoin de matériaux sur lesquels user ses dents des accessoires constitués de bois non traité ou de foin compressé.

LIBERTÉ HORS CAGE

Le rat a énormément besoin d’attention, mais aussi d’être hors de sa cage : offrez-lui de nombreux moments d’interaction variée hors cage, avec vous.

À DEUX, C’EST MIEUX

Le rat déteste la solitude : l’idéal est d’en avoir deux 2 femelles ou 2 mâles. Seul, il aura besoin… de presque un plein temps avec vous !

Comment bien le nourrir

Le rat est omnivore. Dans la nature, il se nourrit de céréales, légumes, fruits, protéines animales (viande, fromage, œufs).

DE L’EAU FRAÎCHE

L’eau est fondamentale au rat pour une bonne assimilation de sa nourriture. Il doit toujours avoir libre accès à un biberon adapté à sa taille. Un rat adulte boit environ 30 ml par jour. Vérifiez le niveau d’eau 2 fois par jour.

UNE RATION DE GRANULÉS

Proposez-lui entre 25 et 30 g de granulés extrudés complets et équilibrés pour rat, par jour. Des extrudés évitent le tri, le gaspillage et donc les carences

alimentaires, ils permettent également de réduire le volume d’excréments et les mauvaises odeurs. Nourrissez-le le soir à heure fixe, vous éveillerez son attention.

UNE FRIANDISE OMNIVORE

Offrez-lui un bâtonnet rat par semaine parfait pour user les dents, apporter une source complémentaire de vitamines et minéraux et lui offrir une activité supplémentaire.

Comment bien l’acclimater

Le rat est nocturne, principalement actif au crépuscule et la nuit. Mais en tant qu’animal de compagnie, le rat domestique s’adapte facilement au rythme de l’humain. Il est en attente de relation, celle-ci pourra bien démarrer sur une base de respect, après une période de petits pas progressifs.

SES RÉACTIONS DE PEUR

La morsure d’un rat est rare, mais peut survenir en cas de gros stress. Il préviendra cependant toujours par un claquement de dents ou une posture agressive...

LES 3 PREMIERS JOURS

L’idéal est de le laisser tranquille pour qu’il découvre sans stress son nouvel habitat. Veillez à ce qu’il ait à boire et à manger. Et commencez par lui parler calmement d’une voix douce, sans le manipuler.

DÈS LE 4E JOUR

Comment en prendre bien soin

UNE BONNE HYGIÈNE

• CHAQUE JOUR

Renouvelez la nourriture et l’eau, et nettoyez les récipients.

• TOUTES LES SEMAINES

Nettoyez et désinfectez toute la cage, changez la litière (faites un rafraîchissement entre 2 si besoin).

• RÉGULIÈREMENT

Nettoyez et désinfectez tous les accessoires.

UN BEAU POIL

Vérifiez régulièrement l’apparence de son pelage : est-il hirsute, remarquez-vous des marques de blessures, une perte de poils, des croûtes, des poils humides à certains endroits…

VISITES CHEZ VOTRE VÉTÉRINAIRE

Une visite annuelle est recommandée pour contrôler ses dents, son cœur et sa respiration. Et au moindre changement de comportement ou d’état général, il vaut mieux consulter.

Faites-lui accepter votre présence progressivement. Chaque jour, mettez la main dans sa cage, en lui parlant doucement, pour le laisser la humer. Au début, il sera timide, mais la curiosité va vite l’emporter Puis proposez-lui votre main ouverte avec une petite friandise. S’il vient la grignoter, vous pouvez essayer

SA RELATION AVEC LES AUTRES ESPÈCES

• CHIENS ET CHATS : DE LOIN !

Le rat est un animal de proie. Il faut faire attention et gérer l’espace de vie de chacun pour que l’instinct de chasse du chien ou du chat ne soit pas stimulé.

de le caresser, avec respect sans venir par-dessus la tête.

ET APRÈS ?

Observez-le, allez-y petit à petit. Proposez au lieu d’imposer. Tout va bien ? Vous pouvez le prendre sur vous. D’abord quelques minutes, puis plus progressivement. Quand il est habitué et en confiance, vous pouvez alors lui faire découvrir d’autres pièces de la maison.

Liberté sans stress

Lorsque votre rat sort de sa cage, c’est toujours sous surveillance et en lui causant le moins de stress possible.

• AUTRES RONGEURS, OISEAUX, LÉZARDS DE TRÈS LOIN !

Mais le rat peut aussi être prédateur, il faut être très vigilant avec les petits rongeurs, les petits oiseaux et les lézards.

Les signaux d’alerte

IL GRINCE DES DENTS

C’est un signe de plaisir quand on le caresse, mais peut également avertir d’un mécontentement ou d’une douleur.

Adopter, c’est...

Merveilleux, mais c’est un acte responsable ! Abandonner un animal est puni par la loi, et le relâcher dans la nature est interdit.

IL CLAQUE DES DENTS

C’est un signal très clair avant morsure... N’insistez pas.

IL A LE POIL ÉBOURIFFÉ, AVEC POSTURE AGRESSIVE

Il défend son territoire, il peut mordre si on persiste.

IL A LE POIL ÉBOURIFFÉ, AVEC POSTURE DE RETRAIT…

Et il reste dans un coin de sa cage sans bouger ? Il ne va pas bien, il faut consulter son vétérinaire.

Qui es-tu, souris ?

• Le trousseau du souris domestique

Ma fiche d’identité

Je suis un animal sociable et grégaire, curieux et joueur ! Je n’aime pas la solitude et j’ai besoin de la compagnie d’une autre souris. Je vis le soir et la nuit et suis très active. Une fois en confiance, je peux apprécier un contact respectueux.

• ●NOM SCIENTIFIQUE

Mus musculus

• CLASSIFICATION

Rongeur de la famille des muridés

• ORIGINE

Proche-Orient

• ESPÉRANCE DE VIE

2 à 3 ans

• TAILLE À L’ÂGE ADULTE

7 à 10 cm

• RÉGIME ALIMENTAIRE

Omnivore

• BIOTOPE NATUREL

Broussailles/savanes, côtes, forêts, plantations forestières, prairies, zones agricoles, zones urbaines

• REPRODUCTION

Maturité sexuelle à partir de 45 jours pour le mâle et 60 jours pour la femelle – espèce nidicole

• COMPORTEMENT SOCIAL

Grégaire, vit en communauté

• STYLE DE VIE

Animal nocturne

• SANTÉ

Très sensible aux changements de température

MON HUMAIN : Niveau d’expérience débutant.

Je peux convenir aux enfants, mais toujours sous la surveillance d’un adulte.

MON COMPORTEMENT NATUREL

En nature ou en ville, la souris grise vit dans un terrier peu profond (3 à 5 cm sous la surface) mesurant de 10 cm à 1 m, construit près d’une source de nourriture et d’eau. Les terriers sont occupés par un mâle ou une femelle, ou les deux. C’est un animal nocturne ou crépusculaire.

La souris grise vit en groupes familiaux territoriaux stables de taille variable d’environ

10 individus. Il existe des mâles et des femelles dominants au sein du groupe hiérarchisé. Et il y a une agressivité forte envers les individus des autres groupes.

La souris a une excellente audition. Pour communiquer, elle utilise son odorat très développé ou des vocalisations inaudibles pour l’oreille humaine.

CHECK-LIST

☐ Une cage assez grande min. 50x30x30 cm, 100x50x50 cm est l’idéal ☐ Des maisonnettes en bois pour souris ☐ Un biberon de taille adaptée ☐ Une mangeoire en céramique ☐ Litière de chanvre ☐ De quoi se créer des nids : foin, paille fine… ☐ Du matériel à ronger : branches, bâtons de saule, jouets en bois, etc. ☐ Des palissades en bois, tunnels, mousse naturelle

Une roue, en bois, sans barreaux

Des jouets

Nourriture extrudée pour souris

Friandises pour souris

POUR AVOIR UNE SOURIS DOMESTIQUE HEUREUSE…

Il est important de connaître et de lui fournir les conditions de vie qui lui permettront d’exprimer le comportement spécifique naturel de son espèce. Et de la garder en bonne santé en lui offrant une alimentation complète et équilibrée, et les soins requis.

Encore plus d’infos sur www.tomandco.com

Tout savoir pour bien en prendre soin

MON COÛT MOYEN ANNUEL : 150 €

BIENVENUE

Comment bien l’héberger

Une souris domestique heureuse est une souris qui a de quoi creuser, se faire des nids, qui a assez d’espace pour son énergie et son côté joueur… et qui peut s’activer de nuit !

UNE CAGE MULTI-ESPACES

Une souris a besoin d’un espace où se reposer, se cacher, et surtout s’activer. Installez la cage dans un endroit calme, à l’abri du soleil et des courants d’air. Idéalement en hauteur et contre un mur.

• 1 CAGE POUR SOURIS min. 50x30x30 cm, mais l’idéal est 100x50x50 cm pour lui créer un espace stimulant qui répond à tous ses besoins

• ●AU SOL litière de chanvre - jamais de copeaux de bois (risque de problèmes respiratoires)

UN HABITAT ENRICHI

Créer un paysage dans sa cage avec un substrat pour creuser, des palissades en bois à escalader, de quoi grimper, des maisonnettes et de quoi façonner des nids lui offre un habitat qui répond au mieux à ses besoins et comportements naturels.

DE QUOI ASSOUVIR SA CURIOSITÉ

La souris est très curieuse et il lui en faut peu pour s’amuser. Les aires de jeu, ponts et autres accessoires feront son bonheur. Et la roue (en bois, à fond plein, sans barreaux) sera un must

DE QUOI RONGER

Ronger est une activité à part entière, mais surtout un besoin physiologique. Ses incisives poussent continuellement, elles doivent s’user en mâchant la nourriture et en rongeant. La souris a donc besoin de matériaux sur lesquels user ses dents : des accessoires constitués de bois non traité ou de foin compressé.

À DEUX, C’EST MIEUX

La souris domestique n’aime pas la solitude : l’idéal est d’en avoir au moins 2 pour éviter qu’elle se laisse mourir de solitude et d’ennui. Et plutôt 2 femelles ou un couple stérilisé (question d’éviter la famille nombreuse).

Comment bien la nourrir

La souris est omnivore. Dans la nature, elle se nourrit de céréales, légumes, fruits, protéines animales (viande, fromage, œufs).

DE L’EAU FRAÎCHE

L’eau est fondamentale pour une bonne assimilation de sa nourriture. La souris doit toujours avoir libre accès à un biberon adapté à sa petite taille. Elle boit 5 à 10 ml par jour. Vérifiez le niveau d’eau 2 fois par jour.

UNE RATION DE GRANULÉS

Proposez-lui entre 5 à 6 g de granulés extrudés complets et équilibrés pour souris, par jour. Des extrudés évitent le tri, le gaspillage et donc les carences alimentaires.

Ils permettent également de réduire le volume d’excréments et les mauvaises odeurs. Nourrissez la souris le soir à heure fixe, vous éveillerez son attention.

UNE FRIANDISE OMNIVORE

Offrez-lui un bâtonnet souris par semaine parfait pour user les dents, apporter une source complémentaire de vitamines et minéraux et lui offrir une activité supplémentaire.

Comment bien l’acclimater

La souris commence à s’activer dès la fin du jour et ça dure une partie de la nuit ! Et la journée, il ne faut surtout pas la réveiller quand elle dort : ça peut écourter son espérance de vie… Les jeunes enfants ne la verraient donc que fort peu, mais elle est la compagne parfaite des ados

SES RÉACTIONS DE PEUR

La souris ne mord que si elle se sent stressée, en danger ou apeurée. Le mieux est de la laisser toujours venir à vous et grimper sur vous plutôt que la saisir subitement. Mais si vous devez le faire, évitez gestes brusques et surprises, procédez avec délicatesse et douceur, car elle peut mordre pour se dégager et ensuite chuter pour se libérer, ce qui peut la blesser grièvement, voire la tuer.

LES 3 PREMIERS JOURS

Comment en prendre bien soin

UNE BONNE HYGIÈNE

•

CHAQUE JOUR

Renouvelez la nourriture et l’eau, et nettoyez les récipients.

• TOUTES LES 2 SEMAINES

Nettoyez et désinfectez toute la cage, changez la litière. Faites-le chaque semaine si la cage est de dimension minimale.

• RÉGULIÈREMENT

Nettoyez et désinfectez tous les accessoires.

UN BEAU POIL

Vérifiez régulièrement l’apparence de son pelage : est-il hirsute, remarquez-vous des marques de blessures, une perte de poils, des croûtes, des poils humides à certains endroits…

VISITES CHEZ VOTRE VÉTÉRINAIRE

Une visite annuelle, c’est toujours bien pour contrôler que tout va bien. Mais au moindre changement de comportement ou d’état général, il vaut mieux consulter.

L’idéal est de la laisser tranquille pour qu’elle découvre sans stress son nouvel habitat. Veillez à ce qu’elle ait à boire et à manger. Et commencez par lui parler calmement d’une voix douce, sans la manipuler.

LE 4E JOUR

Dès qu’elle commence à sortir de son nid, faites-la accepter votre présence en mettant la main près de la

cage et en parlant doucement. Puis, progressivement, proposez-lui votre main ouverte, dans la cage, avec une petite friandise. Si elle vient la grignoter, vous pouvez essayer de la caresser, avec respect sans venir par-dessus la tête.

ET APRÈS ?

Observez-la avec patience. Proposez au lieu d’imposer. Tout va bien ? Essayez de la prendre délicatement, en glissant vos doigts sous son ventre, et offrez-lui de douces caresses… Allez-y petit à petit, faites grandir la confiance.

Sentiment de sécurité

Quand vous la tenez au creux de votre main, posez l’autre main au-dessus d’elle, comme un petit toit sécurisant.

SA RELATION AVEC LES AUTRES ESPÈCES

• CHIENS ET CHATS : DE LOIN !

La souris est un animal de proie, et petit ! Il faut faire attention et gérer l’espace de vie de chacun pour que l’instinct de chasse du chien ou du chat ne soit pas stimulé.

Les signaux d’alerte

ELLE MORD LES BARREAUX DE SA CAGE

C’est un signe d’ennui son espace de vie est trop petit ou trop peu stimulant. Il faut y remédier.

ELLE A DES GESTES RÉPÉTITIFS

Adopter, c’est...

Merveilleux, mais c’est un acte responsable ! Abandonner un animal est puni par la loi, et le relâcher dans la nature est interdit.

Tourner en rond ou se lécher inlassablement ces attitudes répétitives sont un signe de troubles du comportement, le mieux est de consulter son vétérinaire.

•

AUTRES RONGEURS NON !

La cohabitation avec d’autres rongeurs est à proscrire.

ELLE MORD PONCTUELLEMENT

C’est son réflexe de défense quand elle se sent en danger. Revoyez votre manière de l’aborder sans brusquerie ni surprise.

ELLE MORD DÈS QUE VOUS L’APPROCHEZ

Si son agressivité est perpétuelle, si elle vous mord dès que vous approchez la main, il y a un problème plus profond, il faut consulter son vétérinaire.