Édition 2013
Magazine
1er Guide du Multimédia Audiophile La Hifi autour de l’ordinateur
14 dac usb à moins de 1 000 € 7 convertisseurs haut de gamme 11 enceintes actives Adam, ADL, Alesis, Arcam, AudioQuest, Benchmark, Blue Aura, Bowers & Wilkins, Cambridge, Elac, Dynaudio, Focal, Fostex, Hegel, HRT, KEF, M2Tech, McIntosh, Micromega, Musical Fidelity, Naim, NuForce, Parasound, PS Audio, Scansonic, Teac, UCube
+ une sélection
d’accessoires indispensables
3 dac sans fil
Arcam, NAD, NuForce
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LA MUSICALITÈ AU BOUT D’UNE USB Nous le savons bien, l’ordinateur et les appareils connectés prennent une place de plus en plus prépondérante dans chaque foyer. Que ce soit, pour écouter sa musique préférée, regarder des films, l’informatique et l’Internet sont aujourd’hui au centre des activités de loisir que ce soit avec un PC, un Mac, une tablette ou un smartphone. Mais voilà, les ordinateurs, aussi bons soient-ils et aussi chers soient-ils n’offrent en général qu’une piètre qualité de son. Cela est essentiellement dû aux performances limitées de leurs puces de traitement audio internes qui ne sont pas conçues pour être d’un niveau audiophile. Les fabricants de produits Hi-Fi pour qui la qualité sonore est une priorité ont bien compris ce problème et beaucoup d’entre eux proposent désormais des appareils disposant d’une entrée audionumérique sur USB qui permettent d’obtenir, à partir d’une chaîne stéréo haut de gamme, d’un casque, ou d’enceintes amplifiées de qualité, des performances sonores bien meilleures. Ce guide ON Magazine sous-titré «Le Multimédia Audiophile» présente une sélection des divers convertisseurs externes allant de moins de 100 €, jusqu’aux appareils haut de gamme à plus de 1000 €. Nous avons complété cette sélection par plusieurs enceintes amplifiées de qualité dont les prix s’échelonnent de 130 € à presque 2 000 € la paire. Les critères de nos choix ont été une certaine compacité des appareils, une simplicité de fonctionnement et avant tout une qualité sonore améliorant dans des proportions non négligeables la qualité de nos ordinateurs domestiques. Les tests et les écoutes ont été réalisées avec trois ordinateurs, un PC HP Pro, un MacBook Pro et un iMac dans des conditions strictement similaires pour chaque famille de produits avec un système Hi-Fi au-dessus de tout soupçon et un casque Denon HD-600 pour les convertisseurs et amplis casque. Vous trouverez dans les pages qui suivent les tests de plus de vingt convertisseurs, d’une dizaine d’enceintes amplifiées et une sélection d’accessoires et interfaces USB bien utiles pour amener votre ordinateur à un niveau de performances sonores véritablement audiophiles.
Bonne lecture et bon choix Ce guide vous est offert par ON Magazine. Vous avez le droit de le consulter, l’imprimer, le diffuser, le redistribuer dans son intégralité sans restriction. Cependant, tout découpage, tout retrait et toute modification sont interdits sauf autorisation préalable de notre part. Rédaction : Pierre-Yves Maton et Pierre Stemmelin - Publicité : Manuel Courbo, Régie Catset
D100
Convertisseur D/A / Préamplificateur Entrées USB 2.0 32 bits/192 kHz S/PDIF : 2 coaxiales et 2 optiques Toslink Sorties : fixe symétrique / asymétrique variable symétrique / asymétrique Banc d’essai : disponible ici
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SOMMAIRE les accessoires indispensables
p 6 : Les câbles USB p 10 : M2Tech HiFace Two p 12 : Bel Canto uLink
3 DAC sans fil p 16 : Arcam rBlink p 17 : NAD DAC 1 p 18 : NuForce Air DAC
7 convertisseurs à plus de 1 000 €
p 48 : Benchmark DAC1 USB p 50 : Fostex HPA-8C p 52 : M2Tech Young p 54 : McIntosh D100 p 56 : Naim Audio DAC-V1 p 58 : NuForce DAC-100 p 60 : PS Audio NuWave
11 enceintes actives audiophiles
p 64 : Adam Audio ARTist 3 p 66 : Alesis ActiveM1 520 USB p 67 : Blue Aura WS30i p 68 : Bowers & Wilkins MM-1 p 69 : Elac AM 50 p 70 : Dynaudio Xeo 3 p 72 : Focal XS Book p 73 : Fostex PM0.3 p 74 : KEF X300A p 75 : Scansonic S5 Active p 76 : Ufi UCube by UltraLink
14 DAC USB à moins de 1 000 €
p 22 : ADL GT-40 p 24 : Arcam rPac p 25 : Audioquest DragonFly p 26 Cambridge Audio DacMagic Plus p 28 : Fostex HP-A3 p 30 : Hegel HD11 p 32 : M2Tech HiFace DAC p 34 : HRT MicroStreamer p 35 : Meridian Explorer p 36 : Micromega MyDac p 38 : Musical Fidelity VDAC II p 40 : NuForce uDAc 2 p 42 : Parasound ZDAC p 44 : Teac UD-501
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LES INDISPENSABLES Un bon convertisseur externe avec entrée USB mérite aussi un bon câble de liaison. Même si ce dernier fait partie du monde informatique par son utilisation, les exigences en matière de performances sont exactement les mêmes que pour n’importe quel autre câble Hi-Fi digne de ce nom. Nous en avons retenu quelques-uns qui valent l’investissement qu’ils représentent.
Les câbles USB abordables AudioQuest Cinnamon AudioQuest est un grand spécialiste des câbles américains à prix de revient très serré, même si sa gamme va beaucoup plus loin en termes de tarif. Le modèle Cinnamon utilise des brins en cuivre dans une technologie Solid LGC comprenant 1.25 % d’argent. Les connecteurs sont là aussi plaqués or. AudioQuest propose même des adaptateurs mini-USB vers USB pour les DACs possédant ce type de prise. Prix pour 1 m : 59 € (disponible jusqu’en 5 mètres)
WireWorld Ultraviolet 7 WireWorld est un spécialiste américain des câbles de qualité avec une gamme de prix qui s’étend de l’abordable au très cher, un peu de la même façon que chez d’AudioQuest. La construction interne sur ce câble Ultraviolet est très poussée avec des conducteurs plats mis en hélice au sein d’une structure dite DNA Helix, qui a fait la réputation de la marque. Ce modèle d’entrée de gamme possède aussi un tout nouvel isolant et les connecteurs sont choisis avec le plus grand soin. Prix pour 1 m : 60 € (disponible jusqu’en 5 mètres)
Supra USB Audio 2.0 Les câbles Supra sont très reconnaissables par leur couleur bleue vive. Ils bénéficient d’une double structure avec une paire de brins torsadés pour les données audio et une autre pour véhiculer la tension issue des ports USB. Chaque paire a sa propre isolation afin d’éliminer les interférences de toutes provenances. Les connecteurs sont moulés et plaqués or 24 carats. Prix pour 1 m : 39 € (disponible jusqu’en 5 mètres)
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8 ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
Les câbles USB haut de gamme AudioQuest Carbon Si vous désirez aller un peu plus loin dans cette démarche afin d’obtenir de meilleures performances de votre DAC, le modèle AudioQuest Carbon fera l’affaire. La grosse différence se trouvera dans la constitution des conducteurs qui offrent une teneur en argent de 5 % par rapport au modèle AudioQuest précédent. Prix pour 1 m : 119 € (disponible jusqu’en 5 mètres)
WireWorld Starlight 7 Nous revenons avec la marque WireWorld dont le catalogue est très fourni. Avec le Starlight 7, donc de toute dernière génération, vous obtiendrez un plus à l’écoute incontestable. WireWorld va ici plus loin tout en conservant les mêmes technologies : DNA Helix et un nouvel isolant à base de matériau tout à fait unique, Compolisex 2. Il s’agit d’un alliage qui élimine toutes les distorsions de modulation de bruit. Une construction hyper sérieuse et des résultats garantis. Vous voulez encore mieux dans la même philosophie, passez au modèle Starlight Silver 7. Prix pour 1 m : 120 € (disponible jusqu’en 5 mètres)
Nordost Leif Blue Heaven USB 2.0 La marque Nordost fait partie des fabricants de câbles à haute technologie, car travaillant aussi dans le domaine médical. Le modèle Leif Blue Heaven ne déroge pas à la règle avec sa technologie FEP. Elle utilise des micros mono filaments torsadés par paires et dont chaque brin est isolé par un fil en Teflon pour une isolation à base d’air : la meilleure. Tous les câbles Nordost sont fabriqués aux États-Unis et à la main. Ils sont reconnaissables par leur magnifique couleur bleue nuit et leurs connecteurs or. Prix pour 1 m : 200 € (disponible jusqu’en 5 mètres)
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LES INDISPENSABLES M2Tech HiFace Two Petite mais indispensable Cette HiFace Two est la seconde version d’une petite interface USB vers S/PDIF. Elle reformate le signal reçu sur le port USB pour le délivrer les données audionumériques au format S/PDIF sur une prise coaxiale femelle. Elle peut, au sein d’un système dématérialisé, jouer plusieurs rôles. Si vous n’avez pas de convertisseur externe équipé d’une entrée USB ou si vous avez un ampli ou encore préampli-processeur Home Cinéma qui en manquerait, c’est la petite interface rêvée. D’autre part, cette nouvelle version permet de lire des fichiers audio de la plus haute résolution ce que n’autorisent pas les sorties numériques des ordinateurs (lorsqu’ils en proposent) et en mode asynchrone. Mais comment cela fonctionne-t-il ? Le transfert des données informatiques en mode asynchrone, mais musicales est dans ce cas, beaucoup plus fiable, car incluant une sorte de mémoire tampon au niveau du convertisseur. Le fameux jitter, dont nous vous avons si souvent parlé dans ce guide, est donc réduit de façon drastique, ce qui joue bien entendu sur les résultats sonores. Donc deux apports de tailles : traitement des fichiers audio HD et réduction du jitter. L’interface HiFace Two est autoalimentée par la sortie USB donc nul besoin de rajouter une quelconque alimentation supplémentaire et elle est compatible nativement avec les systèmes d’exploitation Mac OS X (à partir de 10.5) tandis qu’un pilote est nécessaire pour les systèmes Windows. À l’achat, vous pouvez choisir entre deux versions pour la prise de sortie coaxiale : RCA ou BNC (plus stable en impédance). L’ajout de cette interface M2Tech apporte à l’écoute, par rapport à une configuration simple, un surcroît de dynamique, d’ouverture sur toute la largeur de la bande passante comme si on repoussait plus loin les limites du spectre audio. Le son est beaucoup plus présent, avec une multitude de détails et micro-informations que l’on ne perçoit guère lorsque l’on ne l’utilise pas. Pour le prix, c’est l’accessoire indispensable pour s’initier à la musique dématérialisée sans trop dépenser d’argent.
130 €
Spécifications
• Entrée : USB (type A), compatible avec le format USB 2.0 Audio • Sortie : numérique S/PDIF sur prise coaxiale RCA ou BNC (selon version) • Fréquence d’échantillonnage : 44.1, 48, 88.2, 96, 176.4 et 192 kHz • Résolution : 16 à 24 bits • Dimensions : 102 x 22 x 20 mm • Poids : environ 50 g
NuForce MMP Mobile Music Pump Amplificateur casque audio nomade.
Caractéristiques caractéristiques Entrée Audio: 1x Jack 3.5mm analog., 1x micro USB (rechargement accu.) Sortie Audio: 2x Jack 3.5mm analog. Gain: 3x ou 5x, selecteur. Durée de vie (batterie): > 8H.
Avantages
1
Meilleure puissance de 3X ou 5X le gain pour piloter tous les casques audio, pour une meilleure dynamique et un grave maitrisé.
2
Alimenté par batterie rechargeable, pour tous les appareils audio nomades.
NuForce MMP? Le NuForce Mobile Music Pump (MMP), est un petit amplificateur nomade pour écouteurs et casque audio. Aujourd’hui, la majorité des lecteurs audio portables n’a pas suffisamment de puissance pour alimenter correctement les nombreux écouteurs de qualités. Avec le MMP, votre casque se fera entendre distinctement, plus de clarté et plus de naturel. Créé pour faire de vos musiques un véritable moment Ou que vous soyez!
Distribué en France par
- www.nuforce.com
12 ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
Bel Canto uLink Pour aller encore plus loin Vous désirez aller plus loin dans qu’avec le M2Tech HiFace Two (voir page précédente), où vous ne possédez toujours pas d’appareils possédant une entrée USB, le Bel Canto uLink est fait pour vous. Pour rappel, Bel Canto est une marque américaine haut de gamme d’électroniques qui comprennent, bien naturellement, des convertisseurs séparés de haut niveau. Ce uLink va donc s’intercaler entre votre ordinateur et votre DAC ou préampli-processeur de haute qualité. Cet uLink est équipé d’une liaison asynchrone ou «High Speed Reference Link» développé par les ingénieurs de Bel Canto. Il possède deux horloges à très faible bruit de phase, deux horloges pilotées par un DSP dont le rôle sera de resynchroniser le flux et donc d’éliminer le fameux jitter. À ce stade de qualité, il est conseillé d’utiliser un câble numérique de haute qualité. Le Bel Canto propose donc une alternative en sortie : une BNC qui offre une véritable impédance de 75 ohms, ou mieux encore une prise pour fibre optique dite ST (ATT). Ce type de liaison est préférable puisqu’elle permettrait de transporter le flux numérique sur une bande passante très large, et ce sur une longueur allant jusqu’à 10 mètres sans aucune perte. Une solution idéale lorsque l’ordinateur est loin du système Hifi. Le seul petit problème est de trouver un Dac possédant ce type de prise ST en entrée (les Dac Bel Canto en possèdent), ce qui n’est pas fréquent, mais on peut déjà utilisé l’appareil en S/PDIF avec un bon câble coaxial avec prise BNC, les résultats sont à la hauteur du prix de l’appareil. Nous avons pu comparer les deux (M2Tech et Bel Canto) sur notre système de référence, et effectivement, le uLink va plus loin en matière de densité sonore, de précision, mais aussi de dynamique. On sent assez vite que la fluidité du son est bien supérieure, avec une précision sur tous les détails accrue. On pourrait s’inquiéter que plus de détails et d’analyse peuvent apporter un côté un peu plus raide à la restitution sonore. Ici ce n’est pas le cas, bien au contraire, le uLink amène aussi plus de douceur générale.
750 €
Spécifications
• Entrée : port USB High Speed de type B • Sorties : coaxiale S/PDIF sur BNC 75 Ω et fibre optique ST LightLink • Fréquences d’échantillonnage (kHz) : 44.1, 48, 88.2, 96, 176.4, 192 kHz • Résolution : jusqu’à 24 bits • Adaptateur BNC vers RCA inclus • Dimensions : 103 x 120 x 30 mm • Poids : 0,45 kg
TH600 L e H P A 8Cr e p r é s e n t e u n e n o u v e l l e r é f é r e n c e q u i p l a c e l a b a r r e t r è s h a u t , d a n s l e d o ma i n e d e s a mp l i fi c a t e u r s d e c a s q u eD A C . L u x u e u xa v e cs as u p e r b ef a ç a d ee nv e r r e , l eH P A 8s ec a r a c t é r i s ep a r d e sc i r c u i t sa n a l o g i q u e se t n u mé r i q u e sàl ac o n c e p t i o ns o i g n é eo ff r a n t u n er e s t i t u t i o na u d i od ’ e x c e p t i o n , u nl a r g ec h o i xd ’ e n t r é e se t d e s o r t i e s e t u nl e c t e u r d ec a r t eS D H Cp o u r l al e c t u r ed efi c h i e r s D S Da u d i o . C ’ e s t l ema t é r i e l d o n t o n t t o u j o u r s r ê v é l e s a u d i o p h i l e s , l e s c o mp o s i t e u r s d emu s i q u ee t l e s i n g é n i e u r s d us o n . E n fi n , i l yal ’ é t o n n a n t n o u v e a uc a s q u eT H 9 0 0–p r e mi e r c a s q u ed eh a u t d eg a mmed eF o s t e x , é q u i p éd ’ u n t r a n s d u c t e u r d ’ u n ec o n c e p t i o nn o u v e l l ea v e cc i r c u i t ma g n é t i q u ed e1 , 5T e s l a( 1 5 . 0 0 0G a u s s ) e t d i a p h r a g me b i o d y n a mi q u ed e5 0mm, s ’ a j o u t a n t àd e s c o q u e s àl afi n i t i o nl a q u é e«U r u s h i »i s s u ed el ’ a r t i s a n a t t r a d i t i o n n e l j a p o n a i s , e t àd e s c â b l e s 7 NO F C( s a n s o x y g è n e ) , u n ea s s o c i a t i o nq u i v o u s p o r t ea un i r v a n aa c o u s t i q u eg r â c eàu n e s p a c es t é r é o p h o n i q u el a r g ee t àu n er e s t i t u t i o ns o n o r ec r i s t a l l i n e , s a n s t r a c ed ec o l o r a t i o n .
TH900
C i r c u i t ma g n é t i q u ea un é o d y meu t i l i s a n t u ns y s t è mema g n é t i q u er é p u l s i f d ’ u n ed e n s i t éd efl u x ma g n é t i q u ed e1 , 5T e s l a ( 1 5 . 0 0 0G a u s s ) , o ff r a n t u n eé t e n d u ed y n a mi q u eu l t r aé t e n d u e . D i a p h r a g mee x c l u s i f «B i o d y n a»p o u r u n er é s o l u t i o ne x t r ê med ur e n d us o n o r e . C o q u e s d ’ o r e i l l ee nb o u l e a ume r i s i e r d uJ a p o n( b e t u l ag r o s s a ) , d o n t l ar i g i d i t ée t l ad e n s i t és o n t l e s g a r a n t s d e p e r f o r ma n c e s a c o u s t i q u e s o p t i ma l e s . C o q u e s d ’ o r e i l l ea ul o o kl u x u e u x a v e c l e u r fi n i t i o nl a q u é e«U r u s h i »i s s u ed el ’ a r t i s a n a t t r a d i t i o n n e l . L o g o s F o s t e x i n c r u s t é s àl af e u i l l ed ep l a t i n e . C o u s s i n e t s d ’ o r e i l l ee np r o t é i n e s d ec u i r f a b r i q u é s àp a r t i r d eme mb r a n e s i n t e r n e s d ec o q u i l l ed ’ œu f , p o u r v o u s o ff r i r u nc o n f o r t o p t i ma l . C o r d o n s d ed e g r é7 N( c u i v r eO F Cs a n s o x y g è n eà9 9 , 9 9 9 9 9%d ep u r e t é ) a v e c p r i s ej a c ke nd u r a l u mi n .
HPA8C
C o n v e r t i s s e u r D / A3 2b i t ( l emo d è l eA K 4 3 9 9d eA s a h i K a s e i ) a v e c t o u s l e s c i r c u i t s a n a l o g i q u e s e nc o mp o s a n t s d i s c r e t s Mo d ea s y n c h r o n eg r â c eàu n eh o r l o g ep r é c i s eT C X O* A j u s t e me n t u l t r a p r é c i s d un i v e a up a r «v o l u meé l e c t r o n i q u e» L e c t u r ed e s fi c h i e r s D S Dp a r u n ec a r t eS D ( S D H C ) i n t é g r é eo up a r b u s U S B* * F o n c t i o n n a l i t é s d es u r é c h a n t i l l o n n a g ei n t é g r é s 2 Xe t 4 X F i l t r e s n u mé r i q u e s a uc h o i x : c o n v e n t i o n n e l «àp e n t er a i d e»( s h a r pr o l l o ff )o uà«r e t a r dmi n i ma l »( mi n i mu md e l a y ) , d é v e l o p p ép a r A s a h i K a s e i p o u r é l i mi n e r l e s e ff e t s d ep r é é c h o s . Mo d e«s o r t i ed i r e c t e»( D i r e c t O u t ) , p o u r b y p a s s e r l ec o n t r ô l ed ev o l u me A mp l i fi c a t e u r d ec a s q u eàg a i nv a r i a b l ed e0 d Bà– 1 2 d Bp a r p a s d e0 , 5 d B D e u x p r i s e s j a c kp o u r c a s q u ed i s p o s é e s c ô t eàc ô t ee nf a ç a d e C h o i x d ’ e n t r é e s p r a t i q u e s c o mp o r t a n t : U S B , A E S / E B U , C o a x i a l e , O p t i q u e( 2 ) e t a n a l o g i q u e( R C A ) C h o i x d es o r t i e s n u mé r i q u e s ( C o a x i a l e , O p t i q u e ) e t a n a l o g i q u e s ( R C A ) T é l é c o mma n d es p é c i fi q u ep o u r c emo d è l e C o ff r e t i mp r e s s i o n n a n t a v e c s af a ç a d ed ev e r r ee t s e s p a n n e a u x l a t é r a u x s c u l p t é s Ma g n i fi q u ea ffic h a g eL E Do r g a n i q u eb l a n c à«h a u t ev i s i b i l i t é» ( * ) T C X O=T e mp e r a t u r eC o mp e n s a t e dC r y s t a l O s c i l l a t o r ( * * ) s e r aa c c e s s i b l el o r s d emi s e s àj o u r àv e n i r
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ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
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DAC USB SANS FIL
Votre chaîne Hi-Fi se trouve dans une autre pièce ou à plusieurs mètres de distance de votre ordinateur. Pas de souci, il existe des solutions et les technologies de transmission sans-fil se sont beaucoup perfectionnées ces dernières années en même temps que la qualité de codage des fichiers audio. Nous avons sélectionné trois de ces solutions, parmi les plus dignes d’intérêt, qui ne retireront rien de la musicalité des supports véhiculés. L’usage en est d’une grande facilité, et les résultats sont surprenants.
16 ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
ARCAM Arcam rBlink Seul récepteur Bluetooth de ce guide, l’Arcam rBlink défend les couleurs de cette technologie avec un certain brio. Il a aussi pour lui une qualité de fabrication haut de gamme pour un produit proposé à un prix fort raisonnable.
Le rBlink se présente sous la forme d’un petit boitier avec, comme seul signe extérieur, une petite antenne qui se visse à l’arrière. Au même endroit, on trouve aussi les deux prises RCA de sortie analogique haut niveau pour la connexion à n’importe quel amplificateur intégré ou préamplificateur. Sur le plan technique, cet Arcam rBlink est le seul appareil d’aujourd’hui qui fonctionne en mode Bluetooth. Celui-ci a l’avantage d’être une norme universellement reconnue par la plupart des smartphones, tablettes et ordinateurs. Beaucoup d’appareils sont donc compatibles avec l’Arcam rBlink et peuvent s’y connecter. En outre, pour permettre une transmission audio de bon niveau. L’Arcam rBlink est compatible avec les codecs audio AAC et AptX qui sont des options de la norme Bluetooth AD2P. L’AAC autorise déjà une qualité audio très supérieure à celle du codec audio de base SBC, avec un beaucoup plus faible taux de compression et un débit pouvant atteindre 350 kbits/s. Il est aussi utilisé sur tous les iPhone, iPad et iPod touch depuis iOS 5. L’AptX est quant à lui un codec audio
développé par la société irlandaise APT (Audio Processing Technology). D’après les chiffres de la compression de cette technologie, rien à voir avec ce que l’on connaît du MP3 par exemple, APT affirmant une qualité réellement proche du CD. Les smartphones, tablettes et ordinateurs pouvant transmettre du son en Bluetooth avec codec AptX sont plus rares, mais commencent à se généraliser. La présence d’une grosse antenne, généralement utilisée en Wi-Fi, à l’arrière de l’appareil est également étonnante. Elle sert certainement à augmenter la distance et la qualité de transmission. À l’écoute, manifestement et dès les premières minutes, cet Arcam rBlink ne peut renier ses origines, car c’est bien un Arcam dont il s’agit ici. Cet appareil est très musical avec des timbres magnifiques et un soyeux dans le haut du spectre qui ravira les mélomanes de tous bords. Il sait à la fois manier haut niveau de détails et richesse des timbres au sein d’un message d’une absolue cohérence. La restitution est, pour ce prix, d’une rare élégance sonore. Ce convertisseur a de la classe, bon sang.
200 € Spécifications
• Résolution : 24 bits/48 kHz • Sortie : analogique et numérique sur RCA • Réception audio Bluetooth : SBC, AAC et AptX • Niveau de sortie : 2.15 Vrms • Dimensions : 75 x 100 x 26 mm • Poids : 350 g
Notre avis Fabrication Fonctions Musicalité Intérêt
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NAD NAD DAC 1
NAD nous a habitués à des appareils à la fois très sobres, mais musicaux et ce depuis la création de la marque en 1972. Le DAC 1 n’échappe pas à cette règle, mais tiendra–t’il ses promesses en terme de sonorité ?
244 €
Spécifications
• Résolution : 16 bits/48 kHz • Sorties : analogique et numérique sur RCA • Niveau de sortie : 2 V • Transmission : RF 2.4 GHz (technologie Kleer Audio) • Dimensions : 135 x 35 x 70 mm pour le convertisseur et 73 x 35 x 15 mm pour le transmetteur • Poids : 380 g
Notre avis Fabrication Fonctions Musicalité Intérêt
Le DAC 1 arbore un châssis en métal noir dans un format des plus classiques, mais possédant une sortie numérique qui en facilitera l’usage dans beaucoup de systèmes domestiques. Il pourra, à ce titre, se connecter avec les préampliprocesseurs NAD T748, T757, T787. Le NAD DAC 1 utilise une technologie de transmission sans fil «point à point» fonctionnant sur la bande de fréquence 2.4 GHz, assurant un signal audio non compressé. Il s’agit de la technologie Kleer Audio, ce que ne précise pas le constructeur, mais que la présence d’une carte référencée DWAM81 à l’intérieur de l’appareil indique clairement. L’appareil est donc fourni avec un dongle USB qui se branche sur l’ordinateur et qui assure le rôle de transmetteur pour envoyer le flux audio au convertisseur. Le NAD DAC 1 incorpore un convertisseur Burr-Brown 24 bits/192 kHz, PCM1781, mais fonctionnera en résolution maximale de 16 bits/48 kHz. Le côté positif de cet appareil reste aussi sa capacité à multiplier les points d’écoute. Il est effectivement possible de connecter plusieurs DAC 1 dans un système multiroom à partir d’un seul ou plusieurs
transmetteurs USB. Il suffit pour cela d’affecter à l’appareil récepteur le bon numéro (trois canaux RF disponibles) correspondant à l’émetteur auquel on veut le connecter. C’est là un avantage que ne propose aucun des deux autres appareils sans fil présents dans ce guide. NAD annonce une distance de fonctionnement de 40 mètres avec un délai de connexion inférieur à 18 ms. Nous l’avons vérifié, c’est extrêmement rapide. À l’écoute, là aussi, NAD ne renie pas ses origines avec un petit convertisseur sans fil dont le médium est très travaillé. Même si la restitution peut, au début paraître un peu austère, c’est plutôt le fruit du travail des concepteurs qui privilégient une certaine forme de neutralité à toutes autres colorations flatteuses que l’on retrouve trop souvent. La cohérence des différents registres est très réussie, comme la dynamique qui honore ces derniers avec un sens de l’équité magnifique. On peut regretter cependant que la restitution ne soit pas un peu plus énergique, avec une meilleure précision générale.
18 ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
NUFORCE NuForce Air DAC
Le convertisseur NuForce Air DAC utilise une liaison sans fil de type SKAA, d’une technologie concurrente aux modes Bluetooth et Kleer. Il peut aussi bien fonctionner (selon l’option choisie) avec un ordinateur ou avec un appareil iOS d’Apple.
SKAA est un standard de diffusion sans fil qui peut s’effectuer entre de nombreux appareils (suivant le dongle choisi) que ce soit un ordinateur MAC ou PC ou encore une tablette, un smartphone, que ce soit vers une paire d’enceintes, un préamplificateur ou même un casque. Ce standard, comme l’AptX est aujourd’hui reconnu pour sa qualité de restitution, équivalente, voire supérieure au CD (16 bits/48 kHz). Le SKAA fonctionne sur une transmission radiofréquence à 2,4 GHz, mais afin d’éviter les conflits et interférences avec les autres appareils domestiques utilisant cette même fréquence, il fait appel au protocole spécifique WFD (Walking Frequency Diversity). Sa portée est annoncée pour 30 mètres avec, là aussi, un délai de commutation très court. L’Air DAC offre la possibilité de choisir (ou d’avoir les deux d’ailleurs) entre deux dongles émetteurs. Le premier se connecte à un ordinateur MAC ou PC, sur un port USB, c’est le modèle utX Transmiter appelé Ursula. Le second se branche directement sur la prise (format dock
connector) d’un appareil mobile Apple (iPod, iPhone ou iPad), c’est l’itX Transmitter, appelé lui Izabella. Le NuForce Air DAC intègre un convertisseur AKM4426 de la société Asahi Kasei qui fonctionne en 24 bits/192 kHz avec filtre numérique incorporé et donc ne nécessite pas d’autres étages de filtrage à base d’amplificateurs opérationnels en sortie. Un simple bouton pressoir sur le dessus permet la connexion avec le ou les dongles pour une installation en multiroom. Une boule de nerf, voilà ce qu’est à l’écoute ce Dac sans fil, à l’air aussi inoffensif qu’un petit galet qui tiendrait dans la main. Le son de ce convertisseur n’est pas sans nous rappeler l’écoute «studio» avec une foule de détails et une dynamique à couper le souffle. Très ferme dans le bas du spectre et pourvu de mille détails des enregistrements, ce NuForce Air DAC va réveiller tous les systèmes auxquels il est connecté. À conseiller à tous ceux qui veulent sentir la musique physiquement, car ce Dac a une personnalité sonore très «extravertie».
180 €
Spécifications
• Résolution : 16 bits/48 kHz • Transmission : SKAA • Niveau de sortie : 2.1 Vrms • Dimensions : 80 x 82 x 2.8 mm • Poids : 680 g • Prix : 180 € (avec uTX) et 200 € (avec iTx)
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DISTRIBUTION
SÉLECTIONNEUR DE HIFI D’EXCEPTION DEPUIS 1978
Être aussi proche de la musique est une expérience émotionnelle intime.
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ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
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DAC USB À MOINS DE 1000 €
Quatorze convertisseurs en lice, du plus abordable à 100 €, à celui qui se situe juste en dessous de la barre symbolique des 1000 € voilà qui rassemble une part importante de l’offre audiophile et multimédia que tout possesseur d’un ordinateur est susceptible de mettre au bout de son Mac ou de son PC afin de jouir d’une qualité de son hautement musical. Il y a des modèles terriblement nomades que l’on peut emmener avec soi, dans sa poche, et d’autres de salon, plus imposants qui seront capables de rendre votre informatique digne d’une chaîne Hi-Fi de haut niveau. Et si l’envie vous prend d’écouter au casque, la plupart des appareils testés dans les pages qui suivent offrent cette possibilité.
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ADL
Alpha Design Labs GT40 Un DAC USB avec ampli casque qui possède aussi une entrée phono MM/MC pour platine vinyle, voilà qui a de quoi surprendre, mais l’idée est loin d’être absurde. Le GT-40 est conçu par Alpha Design Labs (ADL), un département pour produits nomades de la société Furutech, bien connue pour ses câbles et solutions de filtrage du courant secteur. Immédiatement et dès la sortie de l’emballage, l’aspect «pro» de cet appareil surprend et rassure par un boitier tout en métal amagnétique d’une couleur argent avec un gros potentiomètre de volume placé en pleine face avant et mise au côté d’une sortie jack 6.35 mm pour casque. La construction est fort bien réalisée, jusque là rien de surprenant, ce qui l’est plus, c’est le bouton poussoir situé à droite qui offre la possibilité de sélectionner soit l’entrée numérique USB, soit une entrée Ligne analogique. Mais, et c’est là où nous voulons arriver, c’est que cette entrée ligne est directement en rapport avec un autre inverseur placé à l’arrière, qui offre lui le choix entre plusieurs sensibilités d’entrée. Il est donc possible de raccorder une source classique de type Ligne ou une platine phono (correction RIAA incluse) avec cellule à aimant mobile (MM) ou à bobine mobile (MC). Effectivement, l’idée est originale, mais pas dénuée d’intérêt, car il est ainsi possible d’avoir sous la main un préampli phono de qualité, mais aussi de
numériser nos chères galettes noires sur l’ordinateur et ce grâce à un logiciel prévu à cet effet.
Un appareil multitâche
À l’intérieur du boitier, chaque circuit est totalement séparé physiquement, on ne dénombre pas moins de trois cartes reliées entre elles par des câbles dont une principale qui contient une puce de la marque Tenor qui sert à la fois de convertisseur numériqueanalogique (DAC) et de convertisseur analogiquenumérique (ADC), donc une conversion à double sens, justement pour «numériser» les signaux venant de l’entrée analogique et éventuellement d’une platine vinyle. Le tout est bien fabriqué, très professionnel en somme. Il est également à préciser que le volume est totalement analogique et non via le convertisseur, ce qui garantit une certaine qualité de restitution sonore. Le taux d’échantillonnage comme la résolution sont fixés à 24 bits/96 kHz avec un niveau d’entrée Ligne somme toute un peu faible de 1 V n’autorisant pas toutes les sources haut niveau. En tout cas, ce Dac est une exception dans ce guide,
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490 € nous apprécions grandement les fonctions d’étages phono pour faire fonctionner toutes les platines analogiques quelle que soit la cellule ; bravo !
À l’écoute
Inutile de préciser que l’écoute de l’entrée USB a été le principal sujet pour l’essai de ce modèle atypique, véritable couteau suisse des convertisseurs. Il mérite une place un peu à part et on lui pardonnera volontiers des caractéristiques techniques limitées (24 bits/96 kHz dû à la double technologie de conversion). À l’écoute, dès les premières minutes, c’est un sentiment de plénitude qui se dégage de cet appareil. On est loin du pouvoir d’analyse d’un Cambridge Audio, d’un M2Tech HiFace DAC ou même d’un Musical Fidelity, mais l’écoute reste en toutes circonstances, assez claire tout en conservant des qualités de douceur, un peu à la façon d’un son analogique. Nous avons apprécié une image stéréophonique qui privilégie l’ampleur à la précision parfois chirurgicale de certains de ses concurrents. On remarque aussi que l’ADL GT-40 joue plutôt sur la corde du naturel, de la neutralité que sur celle des sonorités soyeuses et chatoyantes parfois un peu trop artificielles que l’on retrouve sur d’autres modèles de ce guide. Nous l’avons même branché sur notre platine vinyle et les résultats furent très convaincants, ce qui fut une excellente surprise. Une valeur sûre en quelques sortes, avec des fonctionnalités hors normes.
Spécifications
• Connectique : USB B, entrée et sortie analogiques sur RCA, prise casque sur jack 6.35 mm • Résolution : 24 bits/96kHz • Résolution d’enregistrement USB : 32 kHz à 96 kHz • Niveau de sortie ligne : 1V RMS • Niveau d’entrée : MC 0.4 mV, MM 5 mV, Ligne 1 V • Impédance recommandée pour casques : 16 à 300 Ω • Puissance maximum casque : 80 mW sous 32 Ω • Dimensions : 150 x 111 x 57 mm
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24 ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
ARCAM Arcam rPac La série «R» du constructeur britannique Arcam comprend plusieurs solutions pour ordinateurs ou périphériques nomades. Ce petit convertisseur rPac bénéficie comme tous les autres produits de la marque d’une conception soignée, mais les surprises ne s’arrêtent pas là.
Pour toute sa série «R», Arcam a choisi et c’est compréhensible le même format, le même petit châssis en métal teinté noir mat dont le fonds légèrement amortissant permet à l’utilisateur de le poser sur toutes surfaces sans risque de railler quoi que ce soit. L’Arcam rPac est donc un convertisseur et amplificateur pour casque alimenté directement par son entrée USB. Il intègre une puce Texas Instruments PCM5102, modèle qui figure dans d’autres appareils plus haut de gamme de la marque. Sa résolution monte jusqu’à 24 bits/96 kHz ce qui lui permet de lire tous les fichiers semihaute définition jusqu’à 96 kHz, fichiers que l’on trouve de plus en plus sur les boutiques de musique en ligne. Toutes les connexions, à part la sortie casque, sont à l’arrière. On y trouve l’entrée USB au format 2.0, mise au côté de deux prises de sorties ligne RCA pour un raccordement à un système Hi-fi de qualité ou même à une paire d’enceintes amplifiées. La sortie casque s’effectue sur le devant via une prise mini-jack 3.5 mm et sur le dessus de l’appareil, l’utilisateur pourra ajuster le volume à l’aide de deux
touches, mais que pour la sortie casque. On peut regretter que ce réglage ne se fasse pas aussi pour les sorties ligne arrières, ainsi que l’absence d’une sortie numérique supplémentaire. Pour ce qui est des performances audio, l’Arcam rPAC développe des sonorités d’une grande élégance. L’écoute est toujours d’un équilibre agréable sans pour autant être flatteur ou coloré. En écoutant certains passages de musique classique, le domaine de prédilection de ce Dac, les mélomanes seront aux anges face à la cohérence des timbres, comme face à l’homogénéité de toute la bande passante avec un aspect «respect des timbres» assez unique. Même si certains autres modèles de ce guide affichent une dynamique plus énergique, la sensation de présence et la vérité des timbres sont les atouts majeurs de cet Arcam rPAC. Donc les amateurs de musique moderne et qui n’écoutent que cela, auront tendance à aller vers un autre modèle. Mais pour nous, ses qualités de naturel l’emportent avec un son soyeux dans le haut du spectre et une présence incroyable.
190 €
Spécifications
• Port USB : asynchrone 2.0 • Résolution max. : 24 bits/96 kHz • Sortie analogique RCA : 2,15 Vrms • Sortie casque : 138 mW • Dimensions : 100 x 25 x 62 mm
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ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
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AUDIQUEST Audioquest DragonFly
250 €
Spécifications
• Conversion : 24 bits/96 kHz • Entrées numériques : USB asynchrone • Sortie Ligne : mini-jack 3.5 mm • Niveau de sortie : 2 Vrms (ajustable) • Impédance minimum : 12 Ω • Dimensions : 19 x 11 x 73 mm
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La marque américaine Audioquest fut la toute première à proposer un convertisseur type «dongle» que l’on branche directement sur la prise USB d’un ordinateur et dont la taille en fait le compagnon de voyage idéal des audiophiles.
Le DragonFly est donc un petit convertisseur de haute qualité, aujourd’hui concurrencé par le tout nouveau M2Tech HiFace Dac par son format de poche et ses qualités sonores. Tous deux présentent l’avantage, outre leur mobilité, d’éviter d’ajouter un câble et donc de risquer de dégrader la qualité du signal audio. Le DragonFly possède aussi un autre atout : son niveau de sortie ajustable indispensable pour l’utilisation avec un casque et bien pratique lorsque l’on utilise des enceintes amplifiées. Ce réglage de volume se fait directement à partir du réglage de volume de l’ordinateur. La section analogique a fait l’objet d’une grande attention, et lorsque vous contrôlez le volume directement par un logiciel de lecture sur l’ordinateur, c’est le contrôleur de gain analogique du DragonFly qui opère. Il convertit la commande numérique en analogique pour une optimisation de la sonorité globale. Le transfert de données depuis le port USB est du type asynchrone, avec deux horloges maîtresses (une pour les fréquences multiples de 44,1 kHz et l’autre pour les multiples de 48 kHz) qui évitent les problèmes de fluctuations. La puce de conversion est d’origine Sabre ESS 24 bits, une marque bien connue et surtout très appréciée par les audiophiles
pour son côté analogique du son. De plus, et c’est aussi assez agréable, la couleur de la libellule incrustée sur le dessus change de couleur suivant le taux d’échantillonnages supportés avec une lumière verte (44,1 kHz), bleue (48 kHz), jaune (88,2 kHz) ou blanche (96 kHz). Même si le DragonFly n’opère que jusqu’à 96 kHz, ce qui est, pour la plupart de nous le taux d’échantillonnage le plus haut vis-à-vis des fichiers audio vendus aujourd’hui, il n’en perd pas pour autant son côté très musical donc attachant. Moins vif que son nouveau concurrent, le M2Tech Hiface Dac, la libellule offre immédiatement un son plus plein avec une excellente articulation de tous les registres. Manifestement, le son est plus doux et bénéficie d’un médium d’une grande aération, ce qui lui donne une présence scénique tout en profondeur. On se laisse facilement transporter par les ambiances des prises de son même si on se retrouve moins proche des interprètes qu’avec le M2Tech. La restitution est très joliment timbrée, avec une certaine élégance sonore ce qui de ce côté rapproche le DragonFly de l’Arcam rPac. En conclusion, le DragonFly est une bonne synthèse des qualités de neutralité du convertisseur que l’on vient de citer et la vivacité qui ne manque pas de poids de l’HiFace DAC.
26 ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
CAMBRIDGE AUDIO
500 €
Cambridge Audio DacMagic Plus Pour un prix très abordable, le DacMagic Plus a de solides arguments en matière de connectique. Il va plus loin qu’un simple petit DAC USB. Il est conçu pour accueillir toutes les sources numériques d’un système Hi-Fi. Et la qualité de fabrication est aussi là. D’une présentation assez sobre, mais non dépourvue d’une certaine élégance, le DacMagic Plus répond parfaitement aux critères esthétiques de la marque Cambridge Audio, un incontournable fabricant anglais d’appareils audiophiles à prix raisonnables. Disponible en finition noire ou argent, le châssis tout en métal avec une façade de forte épaisseur fait immédiatement bonne impression. L’alimentation est totalement externalisée dans un petit boitier afin de ne pas perturber la qualité des signaux internes. Si la face avant est fort bien fournie en boutons et indicateurs, c’est que ce DacMagic Plus est capable de traiter bien d’autres sources que celle d’un simple ordinateur. En effet, on n’y trouve pas moins de trois entrées numériques : une USB, et deux autres doublées
d’une prise coaxiale RCA et d’une Toslink optique (utilisable simultanément). Même chose pour les sorties numériques qui sont doublées en coaxiale et optique. Un petit bouton à bascule permet de raccorder directement la masse de l’appareil à celle du port USB, ou la filtrer en mettant cet inverseur sur la seconde position « Lift ». On trouve aussi à l’arrière de l’appareil un port USB A qui permet le branchement d’accessoires Cambridge Audio comme un adaptateur Bluetooth BT100 (A2DP et AptX). Cet ajout transforme l’appareil en un véritable «streamer» sans fil, avec une résolution maximale de 16 bits/44 kHz. Enfin, les sorties analogiques sont, elles aussi doublées pour, soit une liaison asymétrique via deux RCA, soit une seconde, symétrique cette fois par deux embases XLR.
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De larges possibilités
Comme nous venons de le dire, la face avant est bien remplie. Au centre, un gros potentiomètre qui sert au réglage du volume que ce soit avec un casque ou pour les sorties ligne analogiques. Une prise jack 6.35 mm est prévue pour brancher un casque de haute qualité, elle se situe juste à droite d’une rangée de LEDs indiquant la fréquence des fichiers lus entre 44,1 et 192 kHz. (Cambridge Audio précise que pour une fréquence de 32 kHz, aucun LED ne sera allumé). Un peu plus à gauche, un petit bouton poussoir a de multiples fonctions. Il peut inverser la phase absolue de l’appareil, chose que l’on voit que très rarement et qui a son utilité suivant les enregistrements qui peuvent être parfois dans une phase totalement inversée (un défaut auquel certains audiophiles sont particulièrement sensibles). Ce même bouton sélectionne l’un des trois filtres : à phase linéaire, à phase minimum et enfin un filtre à pente de coupure forte (le choix se fera à l’écoute). Mais ce bouton a une troisième fonction et pas des moindres. Si on désire bénéficier des pilotes nécessaires au traitement des fichiers 24 bits/192 kHz, il convient de basculer l’entrée USB en 2.0 (elle est d’origine en 1.0). En allumant l’appareil avec cette touche enfoncée, on peut choisir avec le bouton de volume entre les deux standards (voir notice). Les signaux entrants sont traités par un processeur numérique Analog Devices en 24 bits/384 kHz pour être convertis ensuite par deux puces Wolfson WM8740 utilisées en mode différentiel. La partie amplification pour casque est, elle, confiée à un circuit comprenant un ampli op NE5532 suivi d’un double étage push-pull de transistors BC327 et BC337. La qualité de réalisation est de type industriel, c’est-à-dire très propre et soignée. Tout y est, sans fioriture, mais les composants ont été choisis avec soin lors de la conception. Il ne manque qu’une entrée ligne analogique pour parfaire le tableau.
À l’écoute
Le DacMagic Plus fait preuve immédiatement d’une grande transparence sonore avec un aspect chantant et rythmé. Nous sommes loin de certaines sonorités quelque peu colorées, le choix de Cambridge Audio étant plutôt celui du «fil droit avec du gain». Nous nous sommes fait d’ailleurs la même remarque avec l’amplificateur intégré 351A testé il y a peu. Nous notons une profusion de détails, un équilibre tonal plutôt clair et limpide, mais surtout une aisance à faire passer tous types de messages sonores. Le grave sur des passages symphoniques assez forts se tient très bien, sans grosseur superflue, ni tassement de la dynamique et l’image stéréophonique est très «focalisante» grâce à un aigu qui fourmillent de mille détails. Le rendu dynamique est parfait et homogène sur toute la largeur du spectre. Un autre atout majeur de ce convertisseur tient dans ses possibilités qui dépassent de loin celles de ses concurrents directs. Un choix réfléchi donc que personne ne pourra regretter.
Spécifications
• Entrée USB : 1.0 (32 kHz à 24 bits/96 kHz) ou 2.0 (jusqu’à 24 bits/192 kHz en mode Asio ou Wasabi) • Entrées numériques : 2x RCA et 2x optiques Toslink • Sorties numériques : 2x RCA et 2x optiques Toslink • Résolution maximale : 24/192 kHz • Niveau de sorties analogiques : 2.1 Vrms (asymétrique) et 4.2 Vrms (symétrique) • Sortie casque : 6.35 mm • Dimensions : 520 x 191 x 215 mm
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28 ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
FOSTEX Fostex HP-A3
Fostex est, depuis plusieurs décennies, une marque japonaise de matériel audio professionnel reconnue auprès des utilisateurs exigeants. Elle s’est lancée depuis peu sur le marché du grand public avec des convertisseurs très aboutis, dont ce modèle d’entrée de gamme HP-A3.
Dès le premier coup d’œil, ce HP-A3 ne peut renier ses origines, car ce convertisseur frise une austérité digne des meilleurs équipements professionnels dont le souci du design n’est pas la priorité. Fostex a même été jusqu’à mettre une prise jack 6,35 mm avec écrou apparent comme nous pouvons encore les trouver sur des amplificateurs pour guitare de la bonne époque. Même les deux boutons poussoirs sont très basiques, mécaniques et en plastique, ce qui d’ailleurs ne tranche pas avec les deux grosses LEDs dont l’une indique la mise sous tension (via l’USB) et l’autre si le convertisseur est synchronisé avec la source choisie. Ces deux sélecteurs offrent le choix de la source et celle du mode de sortie : casque ou ligne vers un amplificateur ou vers des enceintes amplifiées. La connectique arrière se compose d’un port d’entrée USB de type B pour un ordinateur, une entrée numérique S/PDIF optique Toslink, une sortie de même nature et enfin une sortie analogique stéréo par deux prises RCA. Ne possédant aucune alimentation autre que celle issue de la prise USB, une utilisation en mode optique demandera de laisser le HP-A3 connecté à un ordinateur (ou à un bloc d’alimentation USB). La fabrication extérieure est d’un bon niveau, Fostex
n’a pas cherché à plaire à tout prix avec un châssis teinté noir en tôle d’acier avec face avant et arrière légèrement granitée. L’interface d’entrée USB est confiée à un circuit de marque Tenor TE7022L tandis que les deux prises optiques sont gérées, elles, par un circuit Circus Logis CS8416. Vient ensuite l’étage de conversion occupé par une puce Asahi Kasei AK4390 pouvant travailler jusqu’à 32 bits/216 kHz. Mais ce convertisseur a sa particularité, il ne travaille qu’en 24 bits/96 kHz quel que soit le flux envoyé même de résolution supérieure. À l’écoute, le HP-A3 cache bien son jeu sous son aspect très austère, car s’il a une qualité à mettre en avant, c’est la dynamique, la vivacité de la restitution. Ce ne sera pas le genre à faire des cadeaux aux enregistrements, loin de là. Il peut même devenir un peu trop brillant, dans le haut du spectre et dans le médium qui semblent parfois se détacher du reste du spectre. En contrepartie, ce convertisseur, raccordé à un système hifi de qualité, propose une belle focalisation des divers musiciens avec moult détails. Un peu plus de chaleur ou de sensualité auraient été les bienvenues. Le résultat est un peu raide, mais a l’avantage de ne pas colorer le message musical.
390 €
Spécifications
• Entrées numériques : USB (type B), et optique Toslink • Sortie numérique : optique Toslink • Résolution maximale : 24 bits/96 kHz sur les 2 entrées • Sortie analogique RCA • Sortie casque : 100 mW, 32 Ω • Dimensions : 108 x 36 x 140 mm
Notre avis Fabrication Fonctions Musicalité Intérêt
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30 ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
Hegel Audio HD11
En cas de crash d’avion, c’est très certainement la boîte que l’on chercherait le plus, vu son design ressemblant à une simple boîte noire. Le design est sobre, limite monastique, mais la technologie est assez poussée, comme quoi le ramage ne ressemble pas forcément au plumage ! Le Hegel Audio HD-11 se distingue de tous les autres convertisseurs de ce guide par son aspect sobre, épuré à la limite de l’austérité. C’est vrai qu’un DAC ne se montre pas comme une belle sculpture dans une pièce, mais là on aurait assez envie de le placer loin des yeux. Ceci n’a d’ailleurs guère d’importance, car il ne possède aucun bouton, tout se passe avec une petite télécommande qu’il ne convient donc pas de perdre. Le châssis est tout en métal noir mat avec comme seules indications les 4 diodes bleues qui affichent la source connectée. Pas d’informations non plus sur la fréquence d’échantillonnage ou autres, et pas de commande de volume, ni de sortie casque non plus. Décidément avec lui, nous sommes au régime sec. À l’arrière, nous trouvons disposée toute la connectique qui comprend quatre entrées numériques : deux coaxiales par RCA, une optique type Toslink et enfin un port USB. À gauche les sorties analogiques, une
paire d’embases XLR et une paire de prises RCA, assurent les deux types de liaison : symétrique et asymétrique. Le bouton de mise en service est également situé sur cette même face arrière avec un porte fusible de protection.
USB limité à 96 kHz
La sophistication intérieure de l’appareil tranche avec la sobriété de l’extérieur. Sous le capot, on peut voir un montage électronique très bien organisé autour de composants de haute qualité. On remarque tout de suite un beau transformateur torique labellisé Hegel Audio suivi d’un filtrage à 2 x 10 000 µF montés sur une seule et même carte qui accueille le reste des composants. L’interface USB est gérée par une puce Tenor TE7022L qui supporte une résolution maximale de 24 bits/96 kHz, ceci expliquant les caractéristiques assez limitées, mais suffisantes de cette entrée. En revanche, la puce
de conversion à proprement parlé est un excellent modèle (Asahi Kasei) AKM AK4399, 32 bits/192 kHz, avec filtrage numérique 32 bits et rapport signal/bruit de 105 dB. L’appareil est donc capable de traiter des signaux HD en entrées S/PDIF (176,4 et 192 kHz), par contre l’entrée USB reste limitée à 96 kHz, ce qui semble dommage pour un appareil de ce prix, face à une concurrence accrue. Enfin, les étages de sorties tournent autour d’amplificateurs Texas Instruments NE5532 : un pour la sortie asymétrique et deux pour celle opérant en symétrique. On note le soin porté à la fabrication de cette carte avec composants de surface, le tout très bien agencé. Connecté à un ordinateur, nul n’est besoin d’installer un quelconque pilote vu les résolutions maximales. Si vous cherchez absolument à lire des fichiers de plus haute résolution et toujours via un ordinateur, nous
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HEGEL conseillons, comme nous l’avons fait, d’utiliser une des deux entrées numériques coaxiale avec en sortie de la source informatique une interface type Hiface Two de chez M2Tech. La lecture de fichiers HD est alors tout à fait possible.
À l’écoute
Immédiatement, ce Dac Hegel HD11 dispense une musicalité empreinte d’une grande douceur avec une belle image stéréophonique, très en profondeur. Nous sommes dans un monde sonore très différent du Teac UD-101, mais sans être non plus à son opposé sur tous les plans. Par exemple, on note une tout aussi belle souplesse dans la reproduction du jeu des musiciens, de la fluidité donc, mais également moins de détails et moins de transparence sonore sur l’ensemble de la bande passante. Les timbres sont chauds, bien charpentés et plairont très certainement aux amateurs de piano, de voix, mais laisseront un peu sur leur
faim ceux qui aiment une restitution détaillée et aérée. Le Hegel HD11 est chaleureux en timbre, son image stéréophonique est profonde et large, il conviendra donc mieux aux mélomanes en recherche de sonorités de type analogique qu’à tous ceux qui veulent la musique comme s’ils étaient au plus proche des musiciens. Mais attention, la dymanique est quand même au rendez-vous, sur la reproduction des notes les plus basses, ce convertisseur est un redoutable concurrent pour les autres DAC dans cette gamme de prix. Ce Hegel Audio HD-11 n’est pas poussif ni anorexique, bien au contraire. Vu ses fonctions limitées : pas de sortie casque, pas de niveau de sortie réglable, et le look un peu triste, on aurait apprécié un gros plus en musicalité pour compenser tout ça. Cependant, cet appareil peut plaire pour sa restitution sonore chaude et exceptionnellement charpentée.
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950 € Spécifications
• Entrées numériques : USB asynchrone (24 bits/96 kHz), RCA et Toslink S/PDIF (24 bits/192 kHz) • Résolution : 24 bits/192 kHz • Étage de sortie : classe A en composants discrets • Sorties analogiques : symétrique (XLR) et asymétrique (RCA) • Dimensions : 210 x 260 x 60 mm
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32 ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
M2TECH
Spécifications
• Entrée USB asynchrone 2.0 • Sortie analogique sur mini-jack stéréo 3.5 mm • Résolution : de 16 à 32 bits • Fréquences d’échantillonnage : 44.1, 48, 88.2, 96, 176.4, 192, 352.8, 384 kHz • Tension de sortie : 2.0 Vrms, 10 kΩ Dimensions : 88 x 14 x 20 mm
220 €
M2Tech HiFace DAC Après le succès des interfaces HiFace et de convertisseurs très musicaux, la jeune société italienne lance un petit Dac en forme de dongle d’un orange vif. Mais attention, ce convertisseur est capable de travailler jusqu’en 32 bits/384 kHz. Très attendu suite au succès de M2Tech dans le monde de la conversion audionumérique, cet HiFace Dac reprend l’esthétique bien connue des interfaces Hiface, mais avec une couleur orange vif qui ne passera pas inaperçue. Si la couleur dérange, une rallonge USB peut être utilisée, mais il est important alors de trouver un câble de qualité qui ne ternira pas la sonorité assez joyeuse de ce convertisseur. En dehors de cela, cet HiFace DAC se branche donc directement à un ordinateur ou même une tablette (avec l’accessoire adapté) et de l’autre côté, un mini-jack permet de le raccorder, soit à un appareil hifi (toujours avec un adaptateur), soit à un casque de haute qualité. Rien à dire de plus sur les fonctionnalités de cet appareil d’ailleurs, le minimum et suffisant est bien présent, l’intéressant se trouve plus à l’intérieur. Fidèle à sa tradition, M2Tech n’a pas hésité à intégrer dans ce petit dongle
qui tient dans la main, ce qui se fait de mieux en matière de technologie numérique. Le principal problème en dehors de la qualité intrinsèque des composants est pour ce style de convertisseur l’élimination du fameux jitter. M2Tech a donc disposé une interface XMos de la série U comme USB, qui est accompagnée de deux oscillateurs de haute précision, du même type que ceux qui équipent les interfaces pour liaison asynchrone de ce constructeur. Pour la conversion, une puce Burr-Brown PCM5201 a été implantée sur l’autre face du circuit. Elle travaille effectivement jusqu’en 32 bits/384 kHz, comme ce qui est annoncé, à condition, bien entendu, que les ordinateurs et logiciels de lecture soient configurés dans ce sens. Le niveau de sortie est assez élevé pour une utilisation avec des casques, des enceintes amplifiées ou n’importe quel amplificateur d’un système Hifi digne de ce nom (le réglage de volume se faisant directement depuis
Notre avis Fabrication Fonctions Musicalité Intérêt
l’ordinateur). À l’écoute : Vivente ! en italien, vivente c’est-à-dire très extraverti, joyeux avec des qualités d’analyse, de transparence qui le place, sur ce terrain bien audessus des autres convertisseurs de cette gamme de prix. Nous arrivons avec lui à percevoir une multitude de détails, comme les bruits de la salle d’enregistrement, les placements des doigts sur une corde de guitare par exemple avec une acuité unique. L’équilibre tonal est plutôt assez clair, mais, attention, avec une richesse des harmoniques supérieures jamais prise en défaut et un grave sublime par sa densité et sa fermeté. L’inflexion des violons, le coup sec d’une percussion, le HiFace DAC se régale de tout avec une image stéréophonique très «focalisante». Il donne l’impression par rapport aux autres modèles d’ouvrir une fenêtre sur le son. Il n’est pas sans nous rappeler un certain M2Tech Young sur cet aspect joie de vivre, et liberté sonore.
34 ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
MERIDIAN Meridian Explorer
Le britannique Meridian est connue depuis longtemps comme un précurseur de l’audionumérique L’Explorer est un petit Dac avec ampli casque à l’image de la marque : praticité et confort d’écoute signés Meridian.
Spécifications
• Entrée : USB 2.0 mini type B • Sortie casque : mini-jack 3.5 mm pour casque, 130 mW sous 16 Ω ou • Sortie ligne : 2 Vrms • Sortie numérique : optique mini • Toslink (< 96 kHz) • Dimensions : 102 x 32 x 18 mm
300 €
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L’Explorer se présente sous la forme d’un petit boitier ovale en aluminium extrudé qui tient dans la main, ce qui prouve son aspect nomade à l’image du HRT de ce guide. Il est doté d’un côté d’une prise miniUSB travaillant en mode asynchrone jusqu’à 24 bits/192 kHz et le choix de cette mini-USB a, très certainement, été guidé par l’encombrement réduit de l’appareil. De l’autre côté, nous trouvons deux prises femelles mini-jack. La première, avec niveau ajustable depuis l’ordinateur, sert à connecter un casque audio (jack 3.5 mm), tandis que l’autre a un double rôle. Cette seconde prise est à la fois une sortie analogique de niveau fixe que l’on peut connecter à tout système audio, mais aussi une sortie numérique optique 24 bits/96 kHz de type mini-Toslink. Ce convertisseur Explorer travaille sans problème avec tous les systèmes d’exploitation que ce soit Apple, Windows et même Linux. Toutefois, les possesseurs de Mac
pourront brancher cette interface directement à leur ordinateur alors que sous PC un pilote est à télécharger et à installer (pour pouvoir bénéficier d’une résolution de 24 bit/192 kHz). L’Explorer incorpore une technologie asynchrone de transfert qui minimise les erreurs de traitement numérique, technologie héritée de celles qui sont développées pour la fameuse série 800 de ce constructeur, mais en format réduit. Pour la conversion, Meridian a choisi une puce TI PCM5102 avec un récepteur USB XMOS L-1 en entrée. Malgré la petite taille du circuit, l’Explorer incorpore des composants de haute qualité comme des capacités et des résistances «Audio Grade» pour le filtrage de la sortie du DAC. À l’écoute, Meridian a, comme tous les autres fabricants, une signature sonore que l’on retrouve ici sans véritablement de surprise. Ce petit convertisseur fait immédiatement preuve d’une grande douceur
générale sans pour autant manquer de tonus et de vivacité. Les timbres sont magnifiquement rendus, avec une excellente densité et majesté. En le comparant avec le Musical Fidelity V Can II (les deux appareils étant proposés à un prix très proche), on obtient moins de détails sur les attaques de notes, moins de profondeur dans le bas du spectre, mais on gagne très certainement en vérité des timbres, en naturel en quelque sorte. Les voix sont chaudes, avec du corps, le V Can II les positionnant mieux dans l’espace grâce à son pouvoir de résolution et d’analyse plus fouillée. Le Meridian, un peu à l’image de l’Arcam rPAC conviendra bien mieux aux amateurs de musique classique qu’aux auditeurs qui recherchent avant tout, de l’énergie et de la vivacité. En tout cas, un gros plus sur la neutralité et la praticité car au niveau des sorties, on peut tout faire avec lui.
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HRT HRT MicroStreamer
La société californienne High Resolution Technologies (HRT) est spécialisée dans les petites interfaces audio pour ordinateur, s’adressant aussi bien aux musiciens qu’aux audiophiles.
190 €
Spécifications
• Port mini-USB asynchrone • Résolution max. : 24 bits/96 kHz • Sortie analogique mini-jack : 2.25 Vrms, 50 Ω • Sortie casque mini-jack : 1.4 V, 5 Ω • Dimensions : 100 x 25 x 62 mm
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Pour ce guide, nous avons choisi chez HRT un convertisseur USB de poche, le modèle MicroStreamer, un condensé de tout le savoir-faire de la marque dans une taille lilliputienne. Dernier né de chez HRT, le MicroStreamer est en effet, très certainement l’appareil le plus compact de notre guide (en dehors des dac de type dongle USB). C’est une sorte de petit boitier en métal gris, sans fioriture esthétique d’ailleurs, mais qui offre l’essentiel de ce que l’on peut attendre d’un tel objet. Manifestement, HRT penche plutôt vers des équipements de type professionnel que grand public, le châssis austère en est une preuve indiscutable. C’est donc un modèle miniature autoalimenté par la prise mini-USB, mais qui est équipé de deux sorties. La première de ces sorties est de niveau fixe. La seconde par contre, destinée à alimenter un casque, a un niveau de sortie variable, grâce à un atténuateur analogique que l’on pilote avec le volume de l’ordinateur. Le tour de force de la taille minuscule de cet appareil a été rendu possible par le choix, comme nous venons de le préciser
d’une prise mini-USB d’un côté, mais aussi de deux mini-jacks pour les sorties analogiques de l’autre. Le châssis est certes d’une apparence sobre, mais intègre des composants d’un haut niveau technologique avec une résolution numérique allant jusqu’à 24 bits/96 kHz. Le HRT MicroStreamer sera donc capable de lire la plupart des formats actuels du MP3 aux fichiers semi-HD. Une petite ligne de LEDs signale d’ailleurs la résolution en cours. À, l’écoute, ce HRT MicroStreamer fait état d’une belle cohérence sonore, même s’il n’atteint pas l’élégance et le naturel du Arcam rPac. Toutefois, il va plus loin dans la restitution de détails, notamment dans le haut du spectre avec une belle précision de l’image sonore. Sa dynamique est également très homogène sur l’ensemble de la bande passante, offrant une parfaite synthèse entre l’Arcam et le NuForce, tous deux présents dans ce guide. Un soupçon de grave plus confortable et cela aurait été encore meiux. Le HRT MicroStreamer n’en demeure pas moins un vrai bon Dac nomade dans le meilleur sens du terme.
36 ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
MICROMEGA 290 €
Micromega MyDac Micromega est le pionnier français en matière de traitement numérique depuis 1987. L’année 2011 a été pour lui riche en événements avec la sortie de ce petit Dac qui connait depuis un grand succès, même à l’étranger.
Spécifications
• Entrées numériques : USB asynchrone 1.0 ou 2.0 (commutable), otique TosLink, coaxiale RCA • Résolution maximale : 24 bits/192 kHz • Sortie analogique RCA : 2 Vrms • Dimensions : 140 x 35 x 140 mm
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Le MyDac fut le tout premier appareil d’une série baptisée My et qui ne comprendra au final pas moins de cinq produits dont ce convertisseur, auquel s’ajoutent un amplificateur pour casque, un préampli pour platine vinyle, un streamer sans fil et un bloc amplificateur. Un système complet donc qui couvre la totalité des besoins que ce soit de la lecture de nos chers vinyles à l’écoute de musique dématérialisée. Le MyDac se présente sous la forme d’un petit boitier carré de 14 cm de côté pour une hauteur de 3.5 cm. La fabrication est bien réalisée malgré le choix d’un châssis en plastique moulé. Deux finitions existent pour toute la gamme des produits My : noire ou blanche. Sur l’avant de l’appareil, une mollette avance ses formes arrondies, elle permet de choisir la source à écouter et à l’arrière l’utilisateur a le choix entre trois entrées numériques : une optique TosLink, et une coaxiale RCA et enfin, ce qui nous intéresse le plus ici, une USB, cette dernière pouvant être au choix en 1.0 ou 2.0 grâce à un petit inverseur. Sur un ordinateur MAC, en USB 2.0, aucun pilote n’est à installer tandis que sur PC, c’est le cas pour pouvoir lire des fichiers jusqu’à 24 bits/192 kHz. Micromega a porté son choix, concernant l’interface d’entrée sur un circuit Wolfson WM8804, avec deux horloges
(une cadencée à 22.5792 MHz pour les fréquences multiples de 44.1 kHz et l’autre à 24.5760 MHz pour les multiples de 48 kHz). La conversion est confiée à une puce Circus Logic CS4351 qui peut traiter les signaux jusqu’à 24 bits/192 kHz. La fabrication interne est très professionnelle, nous reconnaissons bien là le savoir-faire de cette marque française comme son expérience. La présence de capacités Wima par exemple exprime aussi le fait que la musicalité est recherchée avant toute chose. Nous regrettons juste l’absence d’une sortie casque qui ferait du MyDac un appareil très complet. À l’écoute, ce MyDac offre une très bonne synthèse de plusieurs qualités sonores que l’on retrouve dans cette gamme d’appareils. Il montre effectivement une excellente aération sonore et beaucoup de détails sur l’ensemble de la bande passante ; la signature sonore Micromega en quelque sorte. Mais en même temps, il sait aussi être doux, et s’éloigne des sonorités froides qui au nom de la neutralité manquent de chair et d’os. L’aigu est bien filé, transparent et offre un beau suivi rythmique. L’équilibre tonal est plutôt doux, ce qui s’accompagne aussi d’une présence scénique très naturelle. Un convertisseur équilibré dans toutes ses caractéristiques sonores même s’il manque parfois quelque peu de fantaisie.
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38 ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
MUSICAL FIDELITY Musical Fidelity V-DACII
En lançant le V-DAC, la marque britannique Musical Fidelity avait reçu de nombreux éloges de la part de la presse et remporté un vif succès. Depuis 2 ans, elle propose un produit de seconde génération avec plusieurs améliorations qui lui permettent de rester un des DAC USB «petit budget» préférés des audiophiles. Toujours aussi minimaliste, se concentrant sur l’essentiel (la qualité des composants plutôt que le look), le V-DACII se veut malgré tout plus élégant que son prédécesseur et adopte un nouveau boîtier en aluminium extrudé ainsi qu’une jolie finition métal brossé. Certes avec ses entrées d’un côté et sa sortie ligne de l’autre, lui trouver un emplacement discret peut se révéler quelque peu difficile d’autant qu’il faut se déplacer pour inverser la source RCA et USB. Une petite télécommande eu été le rêve. L’appareil dispose de trois entrées numériques, coaxiale (RCA), optique (TosLink), USB et la grande nouveauté est que celle-ci fonctionne désormais en mode asynchrone qui permet de réduire de manière drastique les problèmes de jitter. Pour cela le V-DACII utilise une puce de réception Texas Instrument TAS1020 associée à un circuit de ré-échantillonnage Burr-Brown SRC4392, ainsi qu’un convertisseur DSD1796 également du même constructeur, travaillant tous les deux sur 24 bits à 192 kHz. Les performances mesurées du V-DACII sont sur tous les points supérieures à celles du V-DAC avec une séparation stéréo (diaphonie) proche de 105 dB et
un rapport signal/bruit annoncé de 126 dB (faisant un bon de 10 dB). À l’écoute, pour ce prix, et face à la concurrence, nous ne pouvons que louer les qualités hautement musicales de ce petit convertisseur qui nous dispense un message réunissant sensualité et définition. Tout y est : de la précision avec une foule de micro-détails et un charme sonore qui en font un appareil à déguster comme un verre de bon vin. La bande passante semble, avec lui, illimitée tant il va chercher toutes les informations de chaque enregistrement. D’un grave profond et soutenu à un haut du spectre fourmillant de mille sonorités chatoyantes toutes les facettes de la musique sont mises en avant avec une autorité certaine. Certains préféreront la neutralité d’un MyDac mais pour notre part, nous restons sous le charme de ce V-DACII qui sait faire de la musique avant tout. Il est net, précis, soyeux avec une scène sonore vaste et précise. Nous ne pouvons rien, mais strictement rien lui reprocher, et ça pour le prix, c’est inespéré. Comme nous l’avons déjà dit, ce Dac est l’un des préférés des audiophiles, nous partageons largement cet avis. À recommander sans aucune restriction.
260 €
Spécifications
• Conversion : 24 bits/192 kHz • Entrées numériques : RCA (coaxiale), Toslink (optique), USB (type B - asynchrone 24 bits/96 kHz) • Sortie Ligne : RCA (stéréo) • Niveau de sortie : 2.2 Vrms • Dimensions : 95 x 40 x 170 mm
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+I NF O:s c a nQRc o d e
L e c t e urCD+c onv e r t i s s e urdi gi t al e nt r é e / s or t i e Mé c a n i q u eS a n y oa v e cc h a r g e me n tf r o n t a l C o n v e r t i s s e u rC i r r u sL o g i cC S 4 3 9 8 , 2 4 b i t s / 1 9 2 k Hz 3e n t r é e sd i g i t a l e s : 2C OAX , 1OP T 2s o r t i e sa n a l o g i q u e sR C A, X L R
Ampl i t une r+c onv e r t i s s e urdi gi t al USB P u i s s a n c ed es o r t i e: 5 0 W/ C Hà8Oh ms , MOS F E THi t a c h i 4E n t r é e sa n a l o g i q u e s : 1X L R , 2R C A, 1P HONO( MM) F M/AMT u n e r: 1 5mé mo i r e sd es t a t i o n s 1e n t r é eUS BP C: P C M2 7 0 4US BDAC 1S o r t i ea n a l o g i q u e : 1P R E OUT 1S o r t i ec a s q u e
40 ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
NUFORCE Nuforce uDAC-2 Premier modèle d’une gamme très large de convertisseurs avec ampli casque, le NuForce uDAC-2 n’en possède pas moins beaucoup des avantages de ses grands frères pour un prix ultra abordable. Disponible en plusieurs coloris (rouge, noir ou argent, et même en édition limitée dorée) ce petit convertisseur, que l’on peut facilement glisser dans la poche, est un concentré des technologies Nuforce et possède toutes les possibilités qui en feront l’ami indispensable pour les amateurs de produits nomades ou fixes. Cette seconde version est capable de décoder les fichiers audio au format 24 bits/96 kHz, ce qui est bienvenu face à l’arrivée en nombre des fichiers semi-HD (AAC et Flac HD). Il possède trois types de sorties : une pour les casques audio avec mini-jack 3.5 mm, une autre pour une connexion à un système hifi grâce à deux prises RCA et enfin, une prise coaxiale numérique pour être raccordé à un convertisseur externe de plus haute volée. Le bouton de volume en face avant est valable autant pour la sortie casque que celle haut niveau vers une chaîne hifi, ce qui est un avantage par rapport à certains concurrents. NuForce a choisi pour ce potentiomètre de volume un modèle
Tocos connu pour sa précision à bas niveau. La prise USB est compatible 1.1 et 2.0, un câble est fourni avec l’appareil. Le boitier est en métal d’une belle fabrication qui offre des prises RCA dorées. À l’écoute, ce DAC USB avec ampli casque et sortie ligne est le moins onéreux de ce guide tout en donnant une sonorité très fouillée, avec beaucoup de détails le tout accompagné d’une dynamique impressionnante. Même si par rapport à d’autres modèles de la marque, il va moins loin aux deux extrémités du spectre, cet uDAC-2 est très vivant, enthousiaste avec une belle image sonore et une vivacité qui fait plaisir à entendre. Aigu bien fouillé, grave ferme et tendu, timbres chantants, c’est un incontournable, surtout à ce prix, et nous ne pouvons rien lui reprocher. En outre, lorsque nous l’avons branché sur un système hifi, son image stéréophonique s’est montré très convaincante avec une belle mise en relief des musiciens et un bel étalement des plans sonores. À moins de 100 €, c’est le Dac qu’il faut acheter.
100 € Spécifications
• Port USB : 1.1 et 2.0 • Résolution maximale : 24 bits/96 kHz • Sortie analogique RCA : 2 VRms • Sortie casque : 80 mW, 16 Ω • Sortie numérique RCA : 75 Ω • Dimensions : 68 x 38 x 21 mm
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Moni t or S er i e
Moni t or7
At om
Moni t or9
Mi ni
Moni t or1 1
L e ss e pt bonne sr ai s onsdenosr e v e nde ur spour v ousf ai r eé c out e r l anouv e l l es e r i emoni t or 7del amar queCanadi e nnePARADI GM. Audi ophi l e , haut et e c hnol ogi e , pe r f or manc e , dy nami que , é l é ganc e , c ompac i t é , l epl ai s i r abor dabl e .
42 ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
600 €
PARASOUND Parasound ZDAC La série «Z» de Parasound, regroupant Avec la série «Z», le célèbre constructeur américain Parasound propose une gamme d’électroniques audio miniatures très complète dont fait partie ce convertisseur qui intègre un ampli casque et peut accueillir pas moins de trois sources numériques.
Spécifications
• Entrées numériques S/PDIF : optique et coaxiale 24 bits/192 kHz • Entrées USB : type 1.1, 24 bits/96 kHz • Sortie casque : 32 à 600 Ω • Dimensions : 241 x 51 x 254 mm
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des électroniques au format Mini, est fort sympathique. Elle ne comporte pas moins de sept appareils qui vont de ce convertisseur ZDAC à un étage pour platine vinyle en passant par un Tuner, un préamplificateur, un lecteur de CD, et un bloc de puissance, tous ces appareils portant l’estampille «Z» comme le nom de la série. Pour notre guide, nous nous sommes donc penchés sur le tout nouveau ZDac qui comme ses frères est placé dans un petit châssis tout en métal, couleur argenté ou noir (selon la finition choisie), d’une qualité de construction honnête pour le prix. Ce convertisseur est assez complet en regard de son tarif. Certes, un peu moins qu’un Cambridge DacMagic Plus, mais il comporte l’essentiel de ce que l’on peut en attendre. Il dispose, en effet, de trois entrées numériques, dont une USB asynchrone de type B 1.1 qui ne nécessite pas d’installation de pilote sur les Mac, ni même sur les ordinateurs avec systèmes Windows. Cette entrée accepte des signaux jusqu’à 24 bits/96 kHz contrairement aux deux autres entrées numériques S/PDIF. L’optique Toslink comme la coaxiale RCA peuvent en effet accepter un flux jusqu’à 24 bits/192 kHz au maximum. De leur côté, les sorties analogiques sont doublées avec une paire de prises RCA
pour un branchement en asymétrique et deux embases XLR pour une liaison en symétrique (chose assez étonnante, car le ZPRE, le préampli de la gamme «Z», n’en possède pas). La face avant de l’appareil est assez sobre. Elle accueille un afficheur qui indique la source connectée, un sélecteur d’entrée à droite et une commande de volume général. Juste à côté, nous trouvons une sortie casque de type minijack 3.5 mm. Lorsqu’un casque lui est raccordé, cela coupe automatiquement le son des sorties arrière Ligne.
Technologie propriétaire
Tout cela est pour l’instant relativement simple et habituel, mais en revanche ce qui l’est moins, c’est la technologie de conversion conçue par l’équipe de Parasound pour ce petit ZDAC. Malgré son entrée USB qui ne peut traiter que du 24 bits/96 kHz, ce convertisseur intègre un système de suréchantillonnage assez particulier des signaux numérique, et ce jusqu’à 24 bits/422 kHz avec un système de resynchronisation d’horloge afin de réduire de manière drastique les phénomènes nuisibles de jitter (erreur temporelle dans la cadence du flux des données numériques entre la source et le convertisseur). À ce titre, Parasound annonce que le taux de jitter est abaissé ici à une valeur de 10 picosecondes.
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Sur l’entrée USB, l’interface de réception est confiée à un contrôleur Texas Instruments TAS1020B. Ensuite, la conversion, à proprement parlé, est assurée par une puce Analog Devices AD1853 de type 24 bits/192 kHz bien connue des constructeurs pour ses qualités sonores. Nous notons également que le potentiomètre de volume est un vrai composant analogique traditionnel monté sur une petite carte qui comprend l’amplification propre à la sortie casque.
À l’écoute
Par rapport au Cambridge DacMagicPlus, ce convertisseur Parasound ZDAC apporte une réelle plus value en ce qui concerne le confort d’écoute. Les timbres sont plus chaleureux avec une sonorité que l’on peut qualifier comme étant plus analogique. Un saxophone, par exemple, a plus de coffre et un peu moins de détails sur les bruits de hanche. En effet, la contrepartie de cette restitution assez chaleureuse est que la définition est moins poussée qu’avec le Cambridge DacMagic Plus. Le médium est très charpenté, très plein avec beaucoup de matière et des tessitures très charnelles ce qui donne une image stéréophonique tout en relief. Le sentiment de présence scénique est très agréable. Ce Parasound ZDAC cherche, avant toute chose, à offrir une transcription moelleuse, très incarnée, et surtout pas fatigante à long terme. Sur de la musique classique, les violons par exemple sont restitués avec un équilibre tonal assez chaud, qui offre également un bel étagement des plans sonores. Le son est moins incisif sur les attaques des notes. On ressent moins de mordant sur les coups d’archet des instruments à cordes, mais en revanche les différents pupitres d’instruments sont parfaitement placés dans l’espace. Le Parasound ZDAC est donc un convertisseur qui fera bien plaisir aux amateurs de sources analogiques, et c’est bien çà, semble-t-il, que l’équipe d’ingénieurs de la marque a cherché à réaliser.
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44 ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
TEAC 900 €
TEAC UD-501 L’UD-501 fait partie d’une nouvelle série au format Midi du constructeur japonais TEAC et autant le dire tout de suite, ce convertisseur est très certainement le mieux fabriqué comme le mieux habillé pour un appareil placé sous la barre des 1000 euros. Mais ses prouesses ne s’arrêtent pas là.
Spécifications
• Entrée USB : 1 asynchrone 2.0 (jusqu’à 32 bits/384 kHz en PCM et 2.8/5.6 MHz en DSD) • Entrées num. RCA : 2 : 16/24 bits de 32 à 192 kHz • Entrées num. optiques : 2 x 24 bits/ 96 kHz Sortie casque : 6.35 mm Jack, 2 x 100 mW, 32 Ω Dimensions : 290 x 81.2 x 244 mm
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Pour TEAC, cette série 501 représente la parfaite synthèse des savoir-faire des différentes divisions de la société : TEAC Hifi, Esoteric et TASCAM la division professionnelle de ce groupe. Elle se compose de ce convertisseur avec amplificateur pour casque, d’un lecteur de CD, d’un amplificateur avec Dac et enfin d’un amplificateur toujours pour casque, mais entièrement analogique. Pour ce guide, il était donc intéressant de présenter le modèle UD-501 qui remplit à la perfection le rôle de Dac USB avec préampli et sortie casque de qualité. Comme nous l’avons précisé, l’UD-501 est magnifiquement construit avec un châssis tout en métal flanqué de deux joues en aluminium de couleur argent. Pour un appareil de ce prix, il est très bien fourni quant à sa connectique puisque l’on n’y retrouve pas moins de cinq entrées numériques : deux optiques, deux coaxiales et enfin une USB. Les sorties sont également doublées par des RCA en mode asymétrique et des XLR pour un raccordement en symétrique. Mais ce qui en fait un appareil hors norme, outre cette magnifique finition, c’est que la prise USB est annoncée comme pouvant recevoir des signaux DSD (Direct Stream Digital), le format de données pour les fichiers SACD, le Super Audio CD lancé en 1999 par Sony et Philips avec une fréquence d’échantillonnage de 2.822 MHz. Cet UD-501 est donc capable de recevoir des flux PCM, quels que soient les débits jusqu’à 32 bits/384 kHz et même les signaux au format DSD de 2.8 MHz à 5.6 MHz. Belle promesse en perspective, car ce type de format HD semble petit à petit intéresser de plus en plus d’audiophiles, et ce malgré un prix et une taille de fichiers conséquents.
De multiples réglages
La face avant comprend un gros bouton de volume mis au côté d’un afficheur bien utile pour rentrer dans le menu de configuration de l’appareil. Effectivement, juste à sa gauche, une touche «menu» sert à programmer l’appareil avec un certain nombre de paramètres, les items défilant à chaque pression. On peut ainsi choisir, pour les signaux PCM, si on désire «upsampler» ces derniers jusqu’à 192 kHz comme on peut régler le filtre numérique sur ces mêmes signaux avec une position «Off», puis «Sharp» (filtre à pente raide) et «Slow» (filtre à pente douce). Avec les flux DSD, l’appareil permet de choisir entre quatre modes de filtrage. Mais il est possible aussi de choisir les sorties connectées RCA ou XLR, ou la position «Off» qui lorsqu’un casque est branché, coupe
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les sorties Ligne. À cela s’ajoute le réglage de l’intensité de l’afficheur, ou des indications souhaitées… Les opérations sont très faciles et peuvent même être effectuées pendant l’écoute, ce qui est appréciable pour les réglages qui vont concerner le résultat sonore. La conversion est confiée à deux puces 32 bits Burr-Brown PCM1795 et l’USB bénéficie d’une interface fonctionnant en mode asynchrone gérée par une puce (CPLD) programmable utilisant un algorithme exclusif à TEAC pour une réduction du jitter maximale. Cette interface est compatible Asio, ce qui permet le traitement des fichiers DSD. Mais pour ce faire, il est nécessaire de télécharger sur Mac comme sur PC les pilotes nécessaires et utiliser des logiciels de lecture ou players susceptibles de fonctionner sous ce mode : Audivarna Plus et JRiver sur Mac, toujours JRiver, Foobar, Media Monkey (avec les extensions) sur PC. TEAC offre même son propre player en téléchargement. Nous avons pu tester le logiciel JRiver 18 sur Mac et PC, ça fonctionne très bien : natif en PC et DoP sous Mac. Le problème reste le prix des fichiers DSD, leur taille et l’approvisionnement. Gageons que tout cela change vu la qualité du format.
À l’écoute
Ce convertisseur promet bien des caractéristiques alléchantes (DSD natif sur PC et DSD DoP sur Mac) sur le papier alors autant le dire tout de suite, il les tient aussi sur son résultat final. Après de longues heures de chauffe, l’UD-501 est tout simplement d’une fluidité et d’un filé des notes vraiment surprenants pour un appareil de ce prix. Il sait, à la fois, conjuguer des qualités de transparences et de neutralité, avec une restitution des réverbérations, par exemple, étonnante, le tout avec une grande cohérence sonore. Avec lui, on est loin des sonorités chatoyantes d’autres convertisseurs. Tant pis pour ceux qui préfèrent les sons un peu colorés, mais parfois plus agréables. L’image stéréophonique est très précise avec un positionnement des interprètes parfait avec un sens du placement scénique de chacun d’entre eux très précis. Et en écoutant certains fichiers DSD (Blue Coast ou encore 2L-The Nordic Sound), la restitution gagne encore en présence et en détails avec un grain supplémentaire offrant surtout une meilleure densité sonore. Un parcours presque sans faute pour un appareil à la fois performant technologiquement, fabriqué de façon exemplaire et à un prix plus qu’abordable. Du DSD en entrée USB, c’est du jamais vu à ce tarif et cela risque de faire des jaloux.
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CONVERTISSEURS HAUT DE GAMMME À PLUS DE 1000 €
Dans cette série de sept appareils, nous avons tout simplement choisi les meilleurs convertisseurs avec entrée USB disponibles aujourd’hui. Ils seront plus à considérer comme un élément à part entière de votre système Hi-Fi et peut-être, dans certains cas, le remplaçant de votre platine CD. La musique en téléchargement se porte, en effet, très bien à côté des «anciens» CD qui se vendent de moins en moins. Il est désormais possible d’acheter en ligne des fichiers de musique en très Haute Définition et pour en profiter pleinement il faut que les convertisseurs soient à la hauteur de ces nouvelles normes. C’est le cas, incontestablement, des appareils que nous avons choisi ici. Certains proposent une sortie casque de haut niveau, d’autres non, mais ils sont tous le fruit d’ingénieurs audiophiles hautement qualifiés.
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BENCHMARK Benchmark DAC1 USB
La marque américaine Benchmark était jusqu’à présent plus spécialisée dans des équipements professionnels que grand public, mais elle a décidé récemment de s’attaquer à ce dernier marché avec une offre complète de convertisseurs équipés d’amplis casque de haute qualité.
La gamme des convertisseurs Benchmark est assez vaste mais tourne autour du même châssis tout en métal du plus bel effet. Suivant ses besoins, l’utilisateur peut choisir entre le modèle de base DAC 1 ou le DAC 1 USB qui, à la différence du premier comporte une entrée USB, mais il peut aussi opter pour deux autres modèles, le DAC 1 Pre ou le tout nouveau DAC 1 HDR qui dispose d’une télécommande livrée d’origine. Tous ces appareils jouissent des mêmes technologies de pointe qui ont fait la réputation de cette marque depuis bien longtemps. De par ses nombreuses possibilités, notamment sur ses sorties analogiques, il est clair que le DAC1 USB appartient également au monde professionnel. En effet, l’utilisateur peut opter entre plusieurs modes : niveau de sortie fixe ou variable et dans ce second cas, mais à condition d’ouvrir l’appareil, un système de «ponts» permet
d’ajuster parfaitement le gain. Concernant les entrées numériques, le DAC 1 USB offre pas moins de quatre prises : une coaxiale BNC (véritable 75 Ω), une optique Toslink, une symétrique XLR AES/EBU et enfin, ce qui nous intéresse plus particulièrement pour ce guide, un port USB qui bénéficie d’une technologie propriétaire Benchmark. Cette interface utilise la technologie Advanced USB qui d’après la marque est totalement transparente pour les signaux numériques. Les «data» sont transférés de l’ordinateur au DAC 1 USB sans qu’aucune modification ne soit opérée, c’est-à-dire en mode «bit à bit» (que l’on appelle parfois «bit perfect»). L’appareil est donc totalement compatible avec les systèmes Windows et Mac de façon native, ce qui ne nécessite donc aucune installation de pilote, ni de logiciel. C’est à ce titre un véritable «plug and play».
De la technologie «made in Benchmark» De plus, tous les convertisseurs Benchmark et ce depuis le tout premier modèle, possède un autre système exclusif baptisé UltraLock dont le but est de réduire tous les phénomènes de jitter, c’est-à-dire de corriger les erreurs temporelles durant le transfert du flux numérique entre une source et le destinataire de ces signaux. Le DAC 1 USB est donc immunisé contre ce jitter ou «gigue numérique» en français grâce à son système d’horloge dit UltraLock qui isole entièrement l’horloge du convertisseur de celle de l’entrée audio. Pour Benchmark, ce système est supérieur aux meilleurs systèmes dits PLL (Phase-Locked Loop) que l’on trouve habituellement. L’interface pour les entrées AES/EBU et S/PDIF est confiée à un circuit de mémoire tampon puis passe par une
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puce AKM AK4114 capable de gérer le 24 bits/192 kHz tandis que l’entrée USB transite par une interface Texas Instruments TAS1020B qui extrait les données audio en les convertissant en mode I2S. Le convertisseur est lui-même un modèle Analog Devices AD1853 de technologie Delta/Sigma Multibit, cadencé par son propre oscillateur. Cette puce alimente deux circuits d’amplifications individuels : l’un pour le casque avec un double ampli op de marque Burr Brown NE5532, l’autre pour les sorties ligne. Le circuit d’amplification pour casque est baptisé HPA2 et fait la fierté de Benchmark, car d’après la marque, il offre un haut niveau de puissance avec un taux de distorsion de 0.0003 % avec une impédance de sortie de 0.1 ohm.
À l’écoute
On sent tout de suite que ce convertisseur en a sous le capot. Il dispense une énergie conséquente sur toute la largeur de la bande passante, avec un punch digne d’un boxeur à l’affut. Le grave est puissant, large, musclé avec un niveau réellement incroyable. Il a une assise
dans le bas du spectre franchement remarquable. L’image stéréophonique est large, avec beaucoup de profondeur aussi, du relief et une belle présence scénique. En revanche, on a toujours cette impression d’un haut du spectre un peu atténué, comme si un voile l’entourait de toutes parts, certes, ça éloigne la restitution de toutes duretés, mais l’aigu manque un peu de précision et surtout de fouillé. Les violons sur une œuvre baroque sont quelque peu éteints, même si l’impression globale que donne l’œuvre et plutôt agréable. Il manque à ce convertisseur un grain de folie dans le haut, un peu plus de fluidité et de transparence. Et nous avons fait la même constatation que ce soit en sortie ligne et au casque. Cet appareil semble donc bien mieux convenir à de la musique moderne qu’à un mélomane, amateur de musique classique, en quête de vérité sonore.
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1450 €
Spécifications
• Entrée USB : synchrone 1.0 • Entrées numériques : BNC, 2x optiques Toslink et XLR • Sorties analogiques asymétriques : 2.0 Vrms, 30 Ω (variable + 11 dB) • Sorties analogiques symétriques : 60 Ω (calibration externe et interne de 0 à - 30 dB) • Sortie casque : 2x jack 6.35 mm, 0.01 Ω, 21 dBu • Dimensions : 205 x 45 x 230 mm
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1 650 €
FOSTEX Fostex HP-A8C Le HP-A8C couronne une série de convertisseurs pour le grand public du constructeur japonais Fostex après le HP-A3 et un modèle HP-P1 conçu spécialement pour les tablettes et autres périphériques nomades.
Le fabricant nippon Fostex s’est depuis une cinquantaine d’années taillé une solide réputation dans le milieu de la hifi, mais surtout dans le monde professionnel où il connaît un grand succès pour ses équipements d’enregistrement, ses enceintes et ses haut-parleurs de haut niveau. Comme d’autres constructeurs, Fostex se tourne un peu plus aujourd’hui
vers le marché grand public, ou plutôt le marché audiophile, et vu les résultats de ce Dac, l’idée s’avère excellente. Tout d’abord, avouons tout de suite que ce HP-A8C est très complet, un des rares à posséder une entrée stéréo analogique et une carte SD pour la lecture des fichiers DSD (le format de données du SACD) comme la présence de deux sorties casque.
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La construction de cet appareil est à prendre en exemple comme d’ailleurs l’aspect général teinté d’une belle élégance des matériaux. Sur le devant de l’appareil, un bel afficheur indique bien des informations utiles comme la source connectée, mais aussi la fréquence d’échantillonnage et le type de filtrage numérique appliqué. En utilisant la carte SD pour la lecture des fichiers DSD, le nom du morceau s’affiche, sur ce même écran, ce qui est fort pratique. Une petite télécommande est fournie avec l’appareil, son usage nous a semblé pour le paramétrage des menus beaucoup plus aisé que les quelques boutons poussoir en façade qui officient de la même façon. Une fois entré dans le menu du HPA8C, il est effectivement possible de faire un certain nombre de réglages. Nous n’en citerons que quelques-uns. En entrée S/PDIF, il est en effet possible de jouer sur le suréchantillonnage (x1, x2 et x4), sur la pente du filtre numérique avec deux positions, la synchronisation de l’horloge (soit externe, soit celle de l’appareil), le gain sur chaque entrée... À préciser également que la carte SD sert aussi pour la mise à jour du système interne. La manipulation de l’appareil et le «touché» des commandes sont très agréable et donne une impression de luxe que l’on ne rencontre généralement que sur des appareils beaucoup plus haut de gamme.
Construction haut de gamme À l’arrière, nous ne sommes pas en reste non plus. Toutes les prises sont de haute qualité, Fostex ayant mis les moyens sur ce plan. Nous trouvons donc la prise USB, juste à côté du logement pour la carte SD. Viennent ensuite trois entrées numériques : une XLR AES/EBU et trois S/PDIF (une RCA et deux optiques Toslink). On compte aussi deux sorties numériques repre-
nant les mêmes formats, mais cerise sur le gâteau, cet appareil est doté d’une entrée analogique stéréo par RCA, ce qui donne la possibilité de l’utiliser comme préampli pour tous types de sources. En ce qui concerne la technologie, sous le capot de l’appareil, on peut voir une carte estampillée Fostex qui accueille les composants qui serviront au traitement des signaux DSD de la carte SD. Nous savons que toute la conversion est confiée à une puce Asahi Kasei AK4399 qui assure également toutes les possibilités de filtrage numérique. On note un transformateur torique de bonne taille avec des capacités de marque Nichicon Muse réparties sur l’ensemble de l’unique carte portant les circuits. Le montage comme les composants de surface ont été choisi avec précaution. En usage, cet appareil est simple, mais demande quelques attentions supplémentaires (par rapport au Naim Audio DAC-V1 par exemple), notamment dans le choix du mode de suréchantillonnage et du filtrage. À chacun d’y trouver son bonheur selon ses goûts et habitudes d’écoute.
À l’écoute Quel raffinement dans la restitution sonore ! Il ne suffit que de quelques minutes pour se rendre compte que ce convertisseur va loin, très loin même dans son pouvoir de résolution et d’analyse. C’est comme si un voile était levé entre les enceintes et nous, tellement nous nous sentons proches de chaque musicien. Non comme le fait le Naim Audio DAC V1 avec son côté «charnel». Ici, avec le Fostex HPA8C, c’est plutôt par la transparence extrême du son qui en émane. On entend tout avec une subtilité rare, soulignant avec une grande délicatesse toutes les intentions des musiciens. La bande passante est d’une largeur peu commune, cet appareil allant chercher tous les micro-détails de chaque
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enregistrement, et ce tout au long de la bande passante. Et cela ne se fait pas au prix d’une quelconque brillance artificiel dans le haut du spectre ou d’une rondeur dans le grave. Non, tout reste équilibré et d’une limpidité vraiment extraordinaire. Cet équilibre se retrouve aussi sur le terrain de la dynamique, où le HP-A8C n’apparaît ni trop nerveux, ni trop passif, un savant mélange qui pourrait se résumer en une phrase : cet appareil gère à la perfection les transitoires et avec un nombre de micro-informations foisonnantes. Le terme raffinement utilisé en début d’analyse colle à la perfection à la musicalité de cet appareil qui sait aller loin sans imposer une personnalité par trop marquée. Un grand moment d’écoute que ce soit au casque ou sur notre système d’écoute de référence et en profitant des enregistrements DSD de la carte externe.
Spécifications
• Entrées : USB 2.0 (32 bits/192 kHz sur Mac, 24 bits/192 kHz sur PC) • Entrées S/PDIF : 2x optiques Toslink et RCA (24 bits/192 kHz) • Entrée AES/EBU : XLR (24 bits/192 kHz) • Un lecteur de carte SD (DSD 2.8 MHz) • Entrée analogique : RCA • Sorties numériques S/PDIF : optique Toslink et coaxiale RCA • Sortie casque : 2 jack 6.35 mm, 16 à 600 Ω, 700 mW • Dimensions : 213 x 314 x 78 mm
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M2TECH M2Tech Young La marque italienne est incontournable depuis quelques années dans le domaine de la conversion et tout ce qui tourne autour de l’audionumérique. Le modèle Young n’est pas une nouveauté, mais il trouve naturellement sa place ici à côté de concurrents plus jeunes et tient toujours très bien la comparaison. Le M2Tech Young est facilement reconnaissable grâce à son châssis en métal argenté avec, comme face avant, une tôle courbée et perforée, à travers laquelle on peut voir apparaître des chiffres et des lettres. Ce design, tout à fait original a, d’ailleurs, été repris pour le modèle haut de gamme de cette marque, le Vaughan. Derrière cette grille et au milieu des deux boutons poussoirs permettant la mise sous tension de l’appareil et la sélection des sources, se cache un afficheur à diodes rouges qui tranche bien avec le noir. Cette description peut paraître anecdotique, mais n’oublions pas que c’est sur cet appareil que pour la première fois apparaissait le chiffre 384 pour 384 kHz, car en effet, le Young fut le tout premier appareil à pouvoir traiter des
signaux de si haute résolution, ceci démontrant le côté hyper technologique de cette marque italienne qui est spécialisée dans le numérique et pour l’instant que dans le numérique. À l’arrière de l’appareil se trouve toute la connectique, simple et suffisante. Nous avons les entrées numériques, au nombre de cinq avec une AES/EBU sur XLR, une BNC, une RCA, une optique au format Toslink et enfin l’USB. L’unique sortie est également simple : une paire de RCA en mode asymétrique. L’alimentation est externalisée avec petit boitier séparé, et il est possible de l’améliorer en mettant un boitier M2Tech Palmer avec système de batterie et chargeur qui tirera toute la quintessence du Young.
Un circuit bien géré
Sous le capot de l’appareil, tous les composants ont été regroupés sur une seule et unique carte qui occupe une bonne moitié du châssis. L’interface USB est gérée par un micro contrôleur Cypress CY7C68013A haute vitesse et les signaux transitent par des isolateurs Analog Devices. Les entrées S/PDIF sont, quant à elles, adaptées en impédance par des transformateurs galvaniques qui servent également à les isoler (aucune référence électrique commune) et c’est un circuit Burr Brown DIX4292 qui se charge de la réception de leurs signaux et assure ensuite leur émission vers les circuits internes. Toute la gestion est assurée par un
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micro contrôleur Microchip 18F40K20, tandis qu’un circuit Xilinx Spartan XC3S200A assure le rôle de filtre de suréchantillonnage à haute performance (minimum de jitter et de niveau de bruit). Ce circuit porte le nom de FPGA (Fieldprogrammable gate array, ou réseau de portes logiques programmables) et c’est M2Tech qui en a défini la programmation afin qu’il assure la fonction de filtre de suréchantillonnage. La conversion, à proprement parlé, fait appel au circuit PCM1795 de Burr Brown, capable de traiter des données audio sur 32 bits à 192 kHz et dont M2Tech utilise la possibilité de travailler avec un filtre de suréchantillonnage externe (FPGA XC3S200A cité plus avant dans le texte) pour pouvoir traiter des signaux échantillonnés jusqu’à 768 kHz. Le PCM1795 travaille en mode différentiel, suivi d’un étage de conversion en tension à partir d’un quadruple amplificateur opérationnel Analog Devices AD8674 à très faible bruit, tandis que le filtrage de sortie fait appel à un modèle double dit «de précision», Burr-Brown OPA2211, accompagné de résistances à faible tolérance et de condensateurs à couche plastique de qualité audiophile.
À l’écoute
Mais quelle définition, quelle résolution dans le haut du spectre avec mille détails qui fourmillent dans l’air. Le M2Tech
Young dispense une sorte de joie communicative, presque instinctive tellement il est clair et précis. D’un autre côté, le grave est chaloupé, avec un excellent niveau et, là aussi une multitude détails. Sur une contrebasse de jazz, on entend le claquement des doigts sur les cordes tout en bénéficiant du niveau naturel de cet instrument, comme d’un saxophone qui est magnifiquement timbré avec une précision sur tous les bruits de hanche. L’ensemble sonore sait être extraverti, mais dans le bon sens du terme. C’est toute l’expressivité italienne et qui ne se dépare pas d’une certaine gravité. Nous ne tombons pas dans la caricature ou dans la simplification, loin de là. On comprend mieux le succès de ce DAC depuis sa sortie. Sur de la musique baroque, un vrai régal. Cette musique souvent très rythmée trouve ici un moyen d’expression superbe. Le son d’un violon, le mordant du frotté de l’archet sur les cordes, comme la tessiture de cet instrument, le boisé comme on dit, trouve ici une expressivité extrême. L’ensemble est rythmé, léger, souple avec une excellente focalisation de la scène sonore. Sur de la musique moderne, l’auditeur sera aussi aux anges, car le Young est très rapide, c’est à dire dynamique, mais sur tous les petits signaux, ce qui participent d’ailleurs à une image stéréophonique très «focalisante». Les astuces des studios n’auront plus de secret pour vous.
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1 100 €
Spécifications
• Entrées numériques : USB B, RCA, BNC, AES/EBU et Toslink • Résolution max. : 24 bits (S/ PDIF, AES/EBU, optique), 32 bits (USB) • Taux d’échantillonnage max. : 96 kHz (Toslink), 192 kHz (RCA, BNC, AES/EBU), 384 kHz (USB) • Sortie analogique : RCA • Dimensions : 200 x 200 x 50 mm
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McINTOSH McIntosh D100
Premier convertisseur externe avec entrée USB chez ce géant américain de l’électronique audio de prestige, le D100 de McIntosh est aussi un véritable préamplificateur digital et amplificateur pour casque.
Nous l’avons vu depuis quelque mois, McIntosh est en effervescence avec un nombre impressionnant de nouveautés, preuve s’il en est besoin, que cette marque ne s’endort pas sur ses lauriers, mais se remet en question à chaque instant pour suivre les désirs et les besoins d’une clientèle à la fois exigeante et fidèle. Effectivement depuis 60 ans, le monde de la hifi a énormément changé. Le Home Cinéma a fait son apparition il y a maintenant plus d’une quinzaine d’années par exemple, et depuis peu le monde de la musique dématérialisée est en train de prendre ses marques avec une profusion de produits comme de formats, de normes et de façons de l’approcher. Une marque haut de gamme telle que McIntosh essaie de répondre à toutes ces nouvelles attentes, sans pour autant céder aux modes passagères, mais en mettant plutôt en avant son expertise, ses valeurs, sa philosophie et son inestimable savoir-faire en matière de musicalité. Son nouveau D100 s’inscrit ainsi comme un produit très abouti, de référence, parfaitement dans son époque, mais aussi conçu pour durer.
Design «vintage» et technologies modernes Le DA100 arbore un joli châssis en métal épais tout en aluminium avec une très jolie façade en verre noire de laquelle ressort, pour le plus grand plaisir des yeux, toute la sérigraphie verte et dorée (une habitude chez McIntosh). Cette face avant dispose d’un potentiomètre de volume sur la droite autorisant en plus du réglage de niveau de sortie pour un casque audio, une connexion directe avec un bloc de puissance. Mais si le futur propriétaire ne souhaite pas utiliser le DAC-100 comme préampli une sortie de niveau fixe est également disponible. De l’autre côté de cette façade, on trouve le sélecteur de sources avec le choix entre cinq possibilités. Le DA100 dispose en effet de cinq entrées numériques : deux coaxiales sur RCA, deux optiques Toslink et enfin une USB. Sur la face arrière, outre les cinq entrées, est disposée toute une série de petites prises afin de placer ce préampli/convertisseur dans un système gérable à partir d’un seul appareil
McIntosh, une télécommande est de toute façon fournie. C’est un système de contrôle que l’on retrouve sur la tous les appareils de cette marque. En regardant sous le capot du D100, il semble que McIntosh ait choisi une interface ATMEL 32 bits pour son entrée USB, tandis qu’un circuit Cirrus Logic CS8416 a en charge le format S/PDIF. Le constructeur ne donnant pas plus d’informations, nous avons noté la présence de plusieurs puces de conversion Texas Instruments (quatre par canal) qui sont mises en série pour arriver à la résolution et au taux d’échantillonnage annoncés. Ce principe de conversion dit «Quad Balanced» est identique à celui qui équipe certaines sources haut de gamme chez McIntosh comme le magnifique lecteur MCD1100. D’autre part, il y a une parfaire séparation physique entre les étages numérique et analogique, chacun étant monté sur deux cartes individuelles. L’alimentation part d’un transformateur R-Core fixé sur le fond de l’appa-
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reil. Là aussi, la carte d’alimentation est isolée physiquement des autres circuits. Le montage est impeccablement fait, manifestement avec un soin porté à chaque détail.
À l’écoute Ce convertisseur est un peu hors compétition dans ce guide vu son prix. Il est donc important de souligner que c’est à titre d’appareils d’exception, au-dessus de la mêlée, que le D100 est présent, raison pour laquelle nous ne lui avons pas attribué de notes. Ce qui surprend le plus dès les toutes premières minutes d’écoute, c’est l’écart entre ce que nous pensions d’un appareil totalement numérique et le résultat sonore. Il n’a pas été long pour se rendre compte que ce DAC100 avait une sonorité très analo
gique, en dehors de toutes duretés ou stridences dans le haut du spectre. Il donne une ampleur, une plénitude sonore comme une majesté qui rappellent certaines électroniques à tubes avec ce côté médium très peaufiné, très travaillé qui œuvre à une image stéréophonique très en matière. Le DAC100 est parfaitement dans l’esprit McIntosh où le plaisir d’écoute passe avant toute analyse et décorticage du son. On se voit bien écouter son morceau favori, un bon verre de vin à la main dans le plus grand des conforts. Passionnés d’appareils McIntosh analogiques, vous aviez un doute sur la pertinence d’un DAC sur votre système ? Cet appareil est fait pour vous.
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3 300 €
Spécifications
• Entrées USB 2.0, 32 bits/192 kHz • Entrées S/PDIF : 2x coaxiales et 2x optiques Toslink, 24 bits/192 kHz • Résolution : 32 bits/192 kHz • Sortie analogique : 16 Vrms symétrique (XLR) et 8 Vrms asymétrique (RCA) • Dimensions : 445 x 406 x 98 mm
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NAIM AUDIO Naim Audio DAC-V1
Le DAC-V1 est chez Naim Audio le premier convertisseur externe avec entrée USB asynchrone faisant aussi fonction de préamplificateur et d’amplificateur pour casques. Reprenant toutes les bonnes recettes de ce constructeur audiophile «so british» il est en outre proposé à un prix fort raisonnable.
Toujours disposé dans un châssis en métal noir «granité» d’où, seules les indications vertes apparaissent, le DAC-V1 dispose d’une entrée USB asynchrone lui permettant de se connecter directement à un ordinateur avec une résolution très enviable. Mais il offre aussi une entrée numérique sur BNC, à laquelle s’ajoutent deux coaxiales RCA et deux optiques Toslink qui vont toutes jusqu’à 24 bits/192 kHz avec isolation galvanique entre les sections numériques et analogiques afin de se prémunir des interférences digitales sur les signaux analogiques. À ce propos précisons que les circuits de gain (ce DAC étant un véritable préamplificateur) sont formés autour de composants haute qualité avec un schéma de montage type Classe A qui affiche un très bas taux de distorsion. La partie amplificatrice fonctionne en haute tension, ce qui lui permet d’alimenter des casques d’impédance élevée. Le bloc d’alimentation est, comme d’habitude chez Naim
Audio, surdimensionné avec un énorme transformateur torique et trois capacités de filtrage de même nature.
Une approche pragmatique et réfléchie
Naim Audio a, comme d’autres constructeurs britanniques, pris son temps pour lancer sur le marché un convertisseur externe, car les ingénieurs de la marque pensaient tout simplement que le fameux problème de jitter (dont nous vous parlons si souvent) ne pouvait être éliminer qu’en collant la source des données, c’est-à-dire à l’époque les mécaniques de lecture CD, au plus près du convertisseur. Il y a une douzaine d’années, un système composé d’un Drive et d’un DAC séparés pour la lecture des CD, était à leurs yeux une totale hérésie. Mais les évolutions du marché et surtout l’essor de la musique dématérialisée, les ont amenés très rapidement
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à réfléchir différemment. Ainsi Naim Audio, fut un des premiers avec l’écossais Linn à lancer des serveurs et des lecteurs de musique en réseau de qualité audiophile. Avant d’en arriver là, tout le problème fut donc, pour le département de recherche de chez Naim Audio, de trouver le moyen de contourner ce fameux problème de «gigue numérique» qui survient lors du transport du flux numérique de la source au convertisseur. Les ingénieurs de chez Naim Audio ne sont pas très bavards sur leur technologie comme d’habitude, notamment d’interfaçage comme de filtrage numérique. Néanmoins, on peut supposer que le DAC-V1 intègre, en version simplifiée, les circuits du DAC de référence de la marque, équipé en entrée d’un système de mémoire flash tampon (RAM), suivi d’une multitude d’oscillateurs et d’un système de resynchronisation très poussé. Nous avons quand même appris que l’interface de réception USB est le fruit d’un travail conjoint avec une société américaine Audiophilleo, spécialisée, justement dans ce type d’interface. Nous savons aussi qu’un circuit à deux horloges maîtresses (pour les données échantillonnées 44.1 kHz et ses multiples et 48 kHz et ses multiples) sont intégrées à l’appareil afin de resynchroniser les flux numériques entrants, tout cela étant assuré par un DSP ADSP21489 de chez Analog Devices.
Des conseils précieux
L’entrée USB asynchrone accepte donc sans problème des signaux allant jusqu’à 384 kHz. Le raccordement sur Mac se fait sans l’installation d’un pilote, ce qui n’est pas le cas avec les ordinateurs fonctionnant sous Windows. Ces pilotes d’installation sont téléchargeables sur le site Naim Audio et nous conseillons même aux futurs et heureux propriétaires de ce convertisseur d’aller y faire un tour. Naim Audio n’a pas hésité à y inclure les descriptions de toutes les configurations possibles pour en tirer le meilleur avec chaque logiciel de lecture : Amarra, Audivarna, Foobar, JPlay, JRiver, et Pure Music ou encore pour faire fonctionner iTunes en haute résolution. C’est très sympathique et professionnel, car beaucoup de mélomanes n’ont pas cette
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culture informatique. On peut aussi ajouter que le manuel d’emploi en français de l’appareil indique déjà un certain nombre de manipulations à effectuer pour en tirer le maximum rapidement.
À l’écoute
Comme nous l’avons déjà exprimé dans notre test sur l’ensemble DAC-V1 et NAP-100, Naim Audio sait faire chanter tous ses appareils. Pris séparément, nous retrouvons avec ce convertisseur DAC-V1 tout le charme que ce constructeur britannique offre à la restitution sonore. Les timbres sont soyeux à souhait. Ils mettent en lumière aussi bien le mordant sur l’attaque de l’archet d’un violon que les notes les plus profondes d’un piano. Le suivi mélodique est parfait, rythmé, chantant et c’est ce que nous aimons avec cette marque. Mais le plus impressionnant, c’est la présence palpable des musiciens. Que ce soit sur de la musique moderne ou classique, on sent les interprètes devant nous en chair et en os avec une présence charnelle inouïe. Le registre médium est particulièrement travaillé, ce qui donne cette sensation si physique à la restitution. L’image stéréophonique est d’une excellente profondeur, détachant chaque plan sonore avec précision. On assiste à un véritable tableau musical vivant. C’est là aussi un des gros atouts de ce DAC, qui sait faire vivre la musique et on lui pardonne volontiers ses quelques coquetteries sur les timbres (cela fait partie de la signature sonore habituelle des appareils de ce constructeur). La chaleur, la présence de la restitution sonore sont en outre soutenues par une dynamique et une énergie débordante. Ce convertisseur ne vous laissera pas indifférent, il a tout le charme et l’élégance qui ont fait la réputation de Naim Audio.
Spécifications
1 650 €
• Entrée USB : asynchrone 24 bits/384 kHz • Entrées numériques : BNC, 2x coaxiales RCA et 2x optiques Toslink (24 bits à 192 kHz) • Sorties Ligne analogique : RCA et DIN, 2.1 Vrms • Sortie casque : 6.35 mm • Dimensions : 87 x 207 x 314 mm
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NUFORCE NuForce DAC-100
Après le minuscule uDAC de chez NuForce, passons aux choses plus sérieuses avec le DAC-100 du même constructeur. Disposant d’un ampli pour casque en Classe A et d’une conversion allant jusqu’à 24 bits/192 kHz, ce DAC-100 a tout pour nous séduire. Décidément, l’esthétique chez Nuforce reste résolument sobre, mais d’une élégance certaine, preuve en est donnée avec ce DAC-100 que l’on peut choisir en finition noire ou silver. Avec cette dernière finition, cet appareil se présentera sous de meilleurs jours, le contraste avec le fond noir du bandeau central en plexiglas illuminé de LEDs accentue les proportions assez idéales pour ce type d’appareils. Mais tout cela reste du domaine du subjectif, bien entendu. Sur cette face avant, on découvre une rangée de trois LEDs qui servent à indiquer la source connectée et juste à leur droite, trois autres indicateurs bicolores blancs/bleus
affichent le taux d’échantillonnage des mêmes sources connectées en fonction de la nature du flux numérique traité. De part et d’autre de cette façade, prennent place le bouton de volume à droite et, à gauche, la sortie pour casque sur prise jack 6.35 mm dorée. Le DAC-100 est sobre, simple et d’une construction très industrielle donc efficace et agréable à manipuler. C’est une constante chez Nuforce d’ailleurs.
Un châssis cuivré
Même sobriété à l’arrière de l’appareil puisque l’on trouve seulement quatre entrées numériques (USB, optique
Toslink et deux coaxiales RCA) et une seule sortie stéréo uniquement en mode asymétrique. On est loin des possibilités que peuvent offrir d’autres convertisseurs avec des sorties numériques, ou encore des sorties symétriques par XLR. Manifestement NuForce met, si l’on peut dire, toutes ses forces dans la qualité des circuits internes comme dans la nature du châssis qui ne manque pas d’idée. Il est effectivement d’une grande rigidité, mais surtout cuivré afin de mieux faire barrage aux différents parasites extérieurs qu’elle qu’en soit la nature. C’est le seul convertisseur qui dispose d’un tel soin dans la lutte
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contre toutes formes d’interférences. D’ailleurs, cet effort se retrouve aussi dans un blindage spécifique pour le gros transformateur de l’alimentation placé dans un compartiment séparé du reste des circuits. Le filtrage de cette alimentation est basé sur l’utilisation de huit capacités par canal bien réparties sur deux circuits symétriques que jouxtent des radiateurs de dissipation de chaleur.
Étage casque en classe A «single-ended»
En entrée, nous voyons un circuit d’interface pour l’USB, une carte montée sur le circuit principal dont le but est de resynchroniser le flux audio numérique grâce à un circuit interne de haute précision et indépendant de la source. Ensuite, Nuforce a jeté son dévolu sur une puce de conversion Asahi Kasei AK4390 qui peut travailler jusqu’à 32 bits à une fréquence de 216 kHz tout en disposant d’un atténuateur de niveaux interne comme de ses propres filtres passe-bas. Ainsi converti, le signal va, pour la partie casque à un montage Classe A type Single-Ended dont on appréciera tout particulièrement la musicalité. C’est là aussi l’un des aspects de cet appareil qui nous a séduit. Les sorties analogiques Ligne sont alimentées par des amplis opérationnels LM4562 afin d’assurer un branchement avec un amplificateur, un préamplificateur ou encore des enceintes amplifiées. Pour finir, ce DAC-100 est livré avec une petite télécommande, ce qui est fort appréciable et pas si fréquent.
À l’écoute
Bon, autant le dire tout de suite, ce DAC-100 fait de la musique, dès fois un peu la sienne, mais vu les résultats, tout lui est pardonné. Sur des passages avec violons anciens, il sait jouer de toute une palette de subtilités qui enchantent la restitution sonore avec un égal bonheur sur l’attaque des cordes et le boisé des coffres de résonance. Ce convertisseur propose un haut du spectre très fouillé avec une excellente précision dans l’établissement des timbres : transparence et aigu soyeux. Nous avons toute la richesse harmonique de ces instruments comme le suivi mélodique des partitions jouées. De plus, le DAC-100 offre une image stéréophonique réellement en trois dimensions avec une ampleur rare et de l’espace tant en largeur qu’en profondeur, ce qui donne une reproduction presque palpable. Le bas du spectre est spectaculaire, avec un tonus et une énergie très appréciables. La restitution d’un violoncelle, d’un piano où même d’une contrebasse sont très réalistes avec une impression physique des différents instruments. Le NuForce est un convertisseur envoutant en quelque sorte qui privilégie la sensualité à une neutralité un peu froide. Il a ce caractère extraverti qui fera une alternative au PS Audio NuWave qui lui sait se montrer plus homogène sur l’établissement des timbres par exemple.
1100 €
Spécifications
• Port USB : USB asynchrone 2.0 • Entrées S/PDIF : 2x coaxiales RCA et optique Toslink • Résolution maximale : 24/192 kHz (sans suréchantillonnage) • Sortie casque : 500 mW, impédance recommandée entre 120 et 600 Ω • Sortie ligne : 2.0 Vrms, 100 Ω • Dimensions : 216 x 51 x 229 mm
Notre avis Fabrication Stéréo Timbres Définition Dynamique
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60 ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
PS AUDIO PS Audio NuWave
Plus petit modèle de ce constructeur américain, grand spécialiste du traitement numérique, le NuWave recèle tout le savoir-faire de cette marque sous un aspect sobre et élégant. Le NuWave se présente sous la forme d’un petit bloc de métal, disponible en versions argent ou noir. Au premier regard, on remarque immédiatement l’esthétique de ce dernier-né de la marque qui ressemble sur bien des points à son grand-frère, le célèbre PerfectWave DAC. On assiste là à la naissance d’une sorte de mini-moi (le «Mini-Me» de la saga Austin Powers) du modèle PerfectWave. Sur la face avant, dépouillée, mais complète, une première rangée de diodes LED indique la source connectée : coaxiale, optique ou USB et plus bas une seconde rangée de LED renseigne sur la synchronisation de l’horloge avec la source connectée et sur le mode de traitement numérique. PS Audio offre effectivement le choix entre deux modes de traitement des données audio. Soit l’utilisateur opte pour le mode «natif» c’est-à-dire que les données restent au format d’origine, soit pour le mode «192 kHz» qui opère un suréchantillonnage des fréquences moins élevées. PS Audio laisse le choix d’activer ou désactiver ce suréchantillonnage, précisant tout de même que la position «native» est recommandée. Ceci nous renvoie à un grand débat sur l’utilité ou non d’un suréchantillonnage du signal (à 8x ou plus), mais ceci nous indique également une autre chose, le NuWave est capable de recevoir des signaux 24 bits/192 kHz via son entrée USB. Pour cela, les utilisateurs de Mac n’ont rien à installer alors que pour les possesseurs de PC, un pilote est à télécharger et à installer sur leur ordinateur.
Un filtrage passif
PS Audio indique aussi que le filtrage en sortie du DAC est totalement passif avec des composants discrets contrairement à beaucoup de constructeurs qui reprennent le
1 000 €
filtrage actif direct de la puce de conversion, ce qui, d’après PS Audio, provoque des altérations sonores. Plantées sur la petite face arrière, et de façon parfaitement symétrique, nous trouvons au centre les entrées numériques avec, comme annoncé, une prise coaxiale RCA, une optique Toslink et enfin un port USB 2.0. PS Audio conseille pour cette dernière une liaison la plus courte possible et la meilleure aussi, les câbles de qualité aujourd’hui ne manquant pas. Nous avons d’ailleurs inclus une petite rubrique dans ce guide comprenant les valeurs sûres actuelles dans ce domaine. Cette entrée USB est naturellement du type asynchrone et permet de lire des fichiers HD qui fleurissent aujourd’hui. L’interface USB est confiée tout d’abord à un circuit SMCS 3318, puis le flux est traité par un XMOS USB Audio 2.0 afin de minimiser le jitter. La puce de conversion de l’appareil est un Burr Brown 24 bits/192 kHz, PCM1798. Mais PS Audio a aussi porté une attention toute particulière aux étages de sortie. Ces étages disposent de sorties asymétriques sur prises RCA et de prises de sorties symétriques XLR, ces dernières bénéficiant d’un schéma réellement symétrique, ce qui permettra des longueurs de câbles importantes. PS Audio veut aussi, ici, se différencier de ses concurrents qui optent pour des amplis opérationnels. La marque a fait le choix d’un schéma à base de transistors de sortie bipolaires 100 % en classe A. Une bonne chose. Enfin, précisons que l’alimentation de l’appareil n’est pas en reste avec un transformateur torique très bien dimensionné, suivi de quatre capacités de 10.000 µF et de régulations à grande vitesse. La fabrication est à l’image de la marque : sobre, efficace, bien réalisée ; du haut de gamme.
ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
À l’écoute
Par rapport à d’autres convertisseurs de ce guide, le PS Audio NuWave n’a pas toutes les possibilités ; pas de sortie casque, pas de volume réglable par exemple, mais immédiatement il distille une sonorité d’une excellente cohérence sonore. Il en fait moins que le Nuforce DAC-100 qui brille de mille feux, mais la rigueur des timbres est remarquable avec une transparence qui ne rime pas du tout avec coquetterie ni dans le haut du spectre, ni dans le bas d’ailleurs. En tout cas, le NuWave sait manier ce délicat équilibre entre transparence, rapidité et neutralité. Ses qualités, vous l’aurez compris ne se font payer au prix de colorations. Le registre médium est très détaillé, nous entendons beaucoup de choses, précédé par un haut du spectre filant droit. En écoutant un trio de jazz, on n’échappe à aucune information, des contrebasses bien définies, un saxophone dont on
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perçoit tous les accents toniques aussi bien que les bruits de hanche. C’est riche, mais sans excès. On n’obtient pas la même présence physique qu’avec un Naim Audio, on ne récolte pas non plus le piqué dans l’extrême aigu d’un Fostex HPA-8C, mais on est, ici, sur le terrain d’une clarté sobre et très classique. La tenue en énergie des différents registres appuie cette sensation d’homogénéité, elle s’effectue avec une certaine retenue par rapport aux autres convertisseurs de ce guide. Et qui dit mélange de clarté et de sobriété, dit aussi scène sonore crédible avec un excellent positionnement des musiciens dans l’espace sans qu’ils ne viennent jouer sur les genoux de l’auditeur. À ce prix, ce DAC est vraiment «classieux», si on peut se permettre cette expression. Beaucoup de mélomanes y trouveront leur bonheur, c’est plutôt au niveau des possibilités que l’on regrette par exemple l’absence d’une sortie casque.
Spécifications
• Entrées numériques : USB B, RCA et Toslink Résolution : 24 bits/192 kHz Étage de sortie : classe A en composants discrets Sortie : symétrique (XLR) et asymétrique (RCA) Dimensions : 210 x 350 x 58 mm
Notre avisavis Fabrication Stéréo Timbres Définition Dynamique
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DDA-100, DAC-100, HAP-100
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La série Home de Nuforce délivre de véritables performances audiophiles, ajoutés à cela une vrai touche d'élégance. Le DDA-100 amplificateur intégré, sobre et simple, offrant des performances généralement issue d'éléments séparés High-End. Un système compact très élégant d'éléments séparés qui peut être assemblé en sélectionnant soit le DAC-80 ou UDH-100 combiné avec le HAP-100 et STA-100.
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ENCEINTES AMPLIFIÈES AUDIOPHILES
Pendant longtemps, alors que l’ordinateur était réservé au travail ou éventuellement aux jeux vidéos, les petites enceintes multimédias étaient considérées comme des produits de seconde catégorie sur le marché de l’audio et laissé aux soins de fabricants d’accessoires informatiques. Mais, maintenant que l’ordinateur est devenu une source centrale pour les audiophiles, tout change. Les constructeurs d’enceintes Hi-Fi commencent à s’intéresser de plus en plus au multimédia et proposent maintenant des modèles amplifiés de haute performance que l’on peut directement relier à un PC ou un Mac. Nous avons sélectionné pour vous onze de ces enceintes d’une nouvelle espèce, avec des prix de 130 à plus de 1 500 €. Certaines d’entre elles sont conçues pour une écoute de proximité, posées sur un bureau de part et d’autre d’un écran d’ordinateur. D’autres permettent d’aller plus loin et même de remplacer une bonne petite chaîne Hi-Fi audiophile dans un salon.
64 ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
ADAM Adam ARTist 3
Adam est un fabricant berlinois spécialisé dans les enceintes amplifiées. Il est très apprécié dans le domaine pro des studios d’enregistrement ou de mixage, mais propose aussi des modèles audiophiles et multimédias comme cette petite ARTist 3.
622 €
Spécifications
• Amplis : 2 x 25 watts RMS, 2 x 40 watts musicaux • Connectique : entrées numérique sur USB et analogiques sur mini-jack, RCA et XLR • Réglages : volume, niveau des tweeters • Haut-parleurs : tweeter X-Art et boomer de 12 cm à membrane en fibre de carbone • Réponse : 60 Hz à 50 kHz • Alimentation : intégrée dans chaque enceinte • Dimensions : 25,2 x 15 x 18,5 cm (chaque enceinte) • Poids : 5 kg (chaque enceinte)
Notre avis Fabrication Fonctions Musicalité Intérêt
L’ARTist 3 est une des plus petites enceintes du catalogue Adam. Cela n’en reste pas moins, comme tous les produits de cette marque spécialiste de l’audio pro haut de gamme, un modèle de grande qualité, conçu avec une rigueur et un niveau d’exigence qui font honneur à la tradition acoustique allemande. Dès le premier contact, l’ARTist 3 inspire confiance. Malgré sa compacité, elle est relativement lourde, ce qui montre qu’Adam n’a pas lésiné sur les capacités des composants ni sur ceux des moteurs. La laque de l’ébénisterie, construite en panneaux de médium de 13 mm d’épaisseur avec arrêtes chanfreinées, est impeccablement réalisée tandis que les haut-parleurs sont d’un niveau de perfectionnement rare sur un produit à ce prix. Le boomer est un modèle de 12 cm à membrane en fibre de carbone tressée avec bobine de 25 mm. Mais surtout, le tweeter utilise la technologie X-ART (eXtended Accelerating Ribbon Technology) propre à la marque. Il est doté d’une membrane plissée en accordéon d’une surface totale de 2420 mm2, équivalente à celle d’un dôme de 56 mm de diamètre. Il s’agit là d’une adaptation d’un Air Motion Transformer que permet une restitution extrêmement rapide et précise sur une très large plage de fréquence. Pour ce qui est de la connectique et des réglages, l’ARTist 3 propose un équipement qui indique immédiatement qu’Adam
vient du secteur pro. Chaque enceinte est autonome avec son propre étage d’alimentation intégré, son interrupteur et son réglage de volume en façade. La connectique comporte (toujours sur chaque enceinte) trois entrées analogiques, sur RCA, XLR symétrique et sur mini-jack à l’avant, ainsi qu’une entrée numérique sur USB. Pour raccorder la seconde enceinte, une sortie analogique sur RCA est disponible. Le volume général se pilote alors depuis le potentiomètre de la première. On note aussi à l’arrière des Adam ARTist 3 un réglage de niveau du tweeter sur ± 4 dB. À l’écoute, la restitution sonore de ces enceintes apparaît immédiatement d’une grande propreté. Elle convient mieux à une diffusion de proximité que dans un grand salon. On aimerait que les basses soient un peu plus amples et énergiques, mais les ARTist 3 ont choisi la voie de la neutralité et de la précision. Le registre aigu est à ce titre superbe. Il concilie à la fois douceur, transparence et richesse harmonique. Il est particulièrement raffiné, tout comme le médium, et délivre énormément de détail sur la prise de son. Ces enceintes Adam sont en outre d’une grande justesse. Elles n’imposent jamais leur propre sonorité. L’esthétique des timbres, l’espace stéréo changent beaucoup d’un enregistrement à l’autre. Les ARTist 3 sont d’une extrême fidélité.
DISTRIBUTION
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66 ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
ALESIS Alesis M1 Active 520 USB Alesis est une marque qui a une excellente côte auprès des musiciens et amateurs de Home Studio. Ses enceintes M1Active 520 USB n’ont pas de prétentions audiophiles, mais présentent un bon rapport qualité/ prix et se révèlent à l’usage très efficaces. Alesis est une marque américaine spécialisée dans les claviers, les percussions électroniques, les petites tables de mixage, etc. Elle n’a pas la prétention de s’adresser au marché haut de gamme des professionnels du son. Elle vise plutôt le grand public et jouit d’une bonne réputation auprès des musiciens amateurs pour la qualité de ses produits et leur très bon rapport qualité/prix. Les enceintes M1Active 520USB (qu’il ne faut pas confondre avec les M1Active 520, plus haut de gamme) s’inscrivent dans cette logique de produits abordables, complets et efficaces. Vendues souvent à moins de 200 €, ce sont des modèles d’un gabarit déjà confortable disposant d’un bon niveau d’équipement. Ces enceintes possèdent une prise de sortie casque en façade, une entrée audio analogique sur une paire de jack symétriques (pratique pour brancher un microphone ou une guitare électrique) et, ce qui nous intéresse plus particulièrement, nous les audiophiles, un port USB acceptant directement les signaux audionumériques jusqu’à 16 bits/48kHz venant d’un ordinateur. Pour ce qui est des réglages, ils se résument à un seul et unique potentiomètre de volume, installé en façade de l’enceinte droite, et qui sert d’interrupteur
(position «off» lorsqu’il est à «0»). On remarque aussi la présence d’un témoin lumineux, qui s’éclaire en cas de surcharge sonore afin de prévenir les pannes dues à une utilisation trop intensive. Pour ceux qui font de la musique et de la sono, cela peut être utile. La construction des M1Active 520USB n’est pas très luxueuse, mais proprement réalisée. L’ébénisterie est constituée de panneaux de MDF de 12 mm d’épaisseur et elle est habillée d’une simple peau en vinyle granité. Cependant, les transducteurs sont de qualité plus que correct : un boomer de 13 cm à membrane en polypropylène accompagné d’un tweeter à dôme de 25 mm en soie. À l’écoute, les Alesis M1Active 520USB, n’offrent pas une définition aussi poussée que d’autres enceintes plus audiophiles de ce guide. Elles ne sont pas pour autant désagréables à entendre, bien au contraire. Leur restitution est chaleureuse avec, des aigus tout en douceur, un grave généreux (un peu trop parfois) et une scène sonore qui a beaucoup d’ampleur. La puissance acoustique disponible est en outre importante ce qui permet de sonoriser un salon. Le son est énergique, spontané, vivant, cohérent... bref, totalement convaincant... surtout à ce prix.
220 € Spécifications
• Amplis : 2 x 30 watts • Connectique : entrée analogique sur jack symétriques, entrée numérique USB (16 bis/48 kHz), sortie casque sur jack 6,35 mm • Réglage : volume • HP : un boomer de 13 cm à membrane polypropylène et un tweeter de 25 mm à dôme textile (chaque enceinte) • Réponse : 56 Hz à 20 kHz • Alimentation : interne • Dimensions : 18,4 x 22,2 x 27 cm (chaque enceinte) • Poids : 3,2 kg (enceinte droite), 5,3 kg (enceinte gauche)
Notre avis Fabrication Fonctions Musicalité Intérêt
Concert pour Soi Casque Hi-Fi mobile P3 : Découvrez votre musique en profondeur et en détail comme vous ne l’auriez jamais imaginée. Tout cela avec un casque ultra-léger et portable, conçu pour s’intégrer facilement à votre vie. La Hi-Fi n’a jamais été aussi portable. Listen and you’ll see. Écoutez et vous verrez. bowers-wilkins.fr
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68 ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
300 €
BLUE AURA Blue Aura WS30i La gamme Blue Aura se concentre en Créé en 2010, Blue Aura et une jeune marque anglaise, spécialisée dans les enceintes multimédia et sans fil qui cultive une approche audiophile typiquement «british».
Spécifications
• Amplis : 2 x 25 watts • Connectique : 2x entrées analogiques sur RCA et mini-jack • Réglages : volume depuis la télécommande • HP : un boomer de 8,5 cm à membrane en fibre de verre et un tweeter de 20 mm à dôme textile (chaque enceinte) • Réponse : 55 Hz à 20 kHz • Alimentation : boîtier externe 17,5 V/3,4 A • Dimensions : 17,5 x 11,2 x 14,5 cm (chaque enceinte) • Poids : 1,5 kg (chaque enceinte)
Notre avis Fabrication Fonctions Musicalité Intérêt
effet sur quelques enceintes seulement, un système de transmetteurs et récepteurs audio sans fil et un ampli intégré à tubes. Elle donne la possibilité de créer toutes sortes de combinaisons multiroom, avec ou sans fil, autour d’un ordinateur, d’un téléviseur ou pour des applications Hi-Fi. Les WS30i sont des enceintes amplifiées extrêmement compactes. Leur gabarit est comparable à celui d’économiques haut-parleurs multimédias comme on en trouve souvent dans le secteur informatique pour accompagner un ordinateur de bureau. Mais la fabrication et la finition sont bien plus luxueuses. Les coffrets, construits en panneaux de MDF de 8 mm d’épaisseur, sont disponibles en finition blanche ou noir tout en étant habillés d’une élégante peau surpiquée façon cuir avec façade satinée. Chaque enceinte est équipée d’un boomer à membrane en fibre de verre teintée de 8,5 cm, accordé en bass-reflex (évent laminaire ultra mince à l’avant), et d’un tweeter à dôme textile de 20 mm. L’alimentation est assurée par un petit module externe 17,5 V tandis que l’amplification est confiée à une puce ST TDA7379 capable de fournir jusqu’à 2 x 38 watts en classe A/B. La connectique des Blue Aura WS30i est implantée à l’arrière de l’enceinte gauche. Elle ne comporte pas d’entrée
audionumérique (sur USB ou autre), ce qui est un peu dommage. Elle est en revanche assez bien fournie avec deux entrées analogiques (sur prises RCA et mini-jack), une sortie subwoofer, et une sortie 5 V sur port USB pour recharger un périphérique mobile ou alimenter une borne de réception Blue Aura WSTxR afin de transformer ces enceintes en système sans fil. À l’usage sur le terrain, on regrette qu’aucun réglage ne soit disponible sur les enceintes, pas même un potentiomètre de volume. À la place, une télécommande est fournie. Elle est un peu trop boutonneuse à notre goût, mais elle a l’avantage de pouvoir piloter un ensemble sans-fil et multizone Blue Aura. À l’écoute, la restitution des WS30i n’est pas d’une définition très poussée et l’image stéréo gagnerait à être un peu plus précise et en relief. Le rendu sonore n’en demeure pas moins agréable avec un bon équilibre global, une certaine propreté des timbres, un grave sans bavure, généreux sans être lourd et surtout une puissance acoustique surprenante pour des enceintes amplifiées de si petit gabarit. Les Blue Aura WS30i ne font pas des étincelles, mais remplissent honnêtement leur rôle, évitant les sonorités artificielles ou agressives, favorisant (de fait) la neutralité et une bonne cohérence globale.
70 ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
BOWERS & WILKINS Bowers & Wilkins MM-1 Bien que très compactes, les Bowers & Wilkins sont des enceintes multimédias de luxe. Sous leur finition très sobre, elles sont d’une construction très soignée, et recèlent des caractéristiques réellement audiophiles. De prime abord et de loin, elles peuvent ressembler à de simples enceintes multimédias que l’on trouve au rayon informatique parfois à moins de 100 € la paire. C’est vrai que les Bowers & Wilkins MM-1 sont compactes (parfaites pour accompagner un ordinateur de bureau ou même un portable) et adoptent une apparence sobre. Mais ne vous y trompez pas, car ce ne sont en rien des modèles construits à l’économie. Pour commencer, la fabrication et la finition, montrent qu’il s’agit de réalisations haut de gamme, extrêmement soignées. Les habillages en tissu noir et les bandeaux en véritable aluminium brossé sont impeccables. Les coffrets sont en outre relativement lourds, parfaitement rigides, hermétiques et amortis, disposant d’épaisses parois en matériau synthétique. À l’intérieur B&W a installé des transducteurs haut de gamme qui lui sont propres : un boomer de 7,5 cm en charge close et un tweeter à dôme de 25 mm sur chaque enceinte. Le tweeter a pour particularité de posséder une cavité tubulaire de décompression arrière, reprenant la technologie Nautilus développée pour les enceintes Hi-Fi de la marque. L’alimentation de ces transducteurs est assurée par des unités numériques avec traitement DSP, développant 4 x 18 watts. Les commandes et la connectique sont simples mais bien adaptées. L’enceinte droite intègre sur son bandeau en aluminium des touches de volume et de mise
sous tension tandis qu’une télécommande en forme de joli petit galet ovoïde est livrée. Cette dernière ajoute quelques fonctions : lecture/pause, sauts de plage, mute. On dispose de deux entrées audio : une analogique sur mini-jack et l’autre numérique sur USB (résolution max. de 32 bits/48 kHz) ce qui permet de s’affranchir des défauts et parasites que génère souvent la carte son d’un ordinateur. Une sortie casque est aussi présente, nous l’avons essayée, elle est de bonne qualité. Pas autant, que celle des DAC USB de ce guide, mais offrant un son neutre, propre et détaillé. Sur le terrain, ces MM-1 sont très convaincantes en écoute de proximité. Elles procurent une superbe image stéréo, parfaitement focalisée et en relief. La restitution est précise, d’une belle définition, vivante et dynamique. Mais surtout, les timbres sont très bien équilibrés et la réponse en fréquence est particulièrement étendue. Les aigus sont à la fois doux, aérés et cristallins tandis que le registre médium a beaucoup de la matière. Le registre grave est ferme, percutant, avec une profondeur et un poids inattendus compte tenu de la taille de ces enceintes. La tenue en puissance est également surprenante, on peut pousser le volume sans que la restitution devienne criarde ou que cela sature. Les B&W MM-1 sont des enceintes chères certes (même, peut-être, un peu trop), mais elles réalisent de véritables prouesses sous un encombrement minimal. Bravo !
500 € Spécifications
• Amplis : 4 x 18 watts • Connectique : entrée USB (32 bits/48 kHz) et auxiliaire analogique sur mini-jack, sortie casque sur mini-jack • Réglages : volume sur l’enceinte plus lecture/pause, saut de plage, mute sur la télécommande • HP : un boomer de 7,5 cm et un tweeter de 25 mm à dôme métal (chaque enceinte) • Réponse : 38 Hz à 22 kHz • Alimentation : boîtier externe 16 V/3,2 A • Dimensions : 17 x 10 x 10 cm (chaque enceinte) • Poids : 0,85 kg (chaque enceinte)
Notre avisavis Fabrication Fonctions Musicalité Intérêt
ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
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ELAC Elac AM 50
Conçues comme de vraies petites enceintes Hi-Fi amplifiées et disposant d’une entrée audionumérique USB, les Elac AM 50 sont capables d’excellentes performances et offrent une musicalité particulièrement séduisante.
550 € Spécifications
• Amplis : 2 x 25 watts RMS • Connectique : 2x entrées analogiques sur mini-jack et RCA, entrée numérique USB, port USB pour dongle optionnel de transmission sans fil • Réglage : volume • HP : un boomer de 11 cm à membrane papier et un tweeter à dôme textile de 25 mm (chaque enceinte) • Réponse : 52 Hz à 25 kHz Alimentation : interne • Dimensions : 21 x 13,6 x 16,5 cm (chaque enceinte) • Poids : 2,4 kg (enceinte droite), 4,3 kg (enceinte gauche)
Notre avis Fabrication Fonctions Musicalité Intérêt
Elac est une marque allemande, connue des audiophiles du monde entier pour ses enceintes Hi-Fi haut de gamme d’une conception extrêmement rigoureuse et souvent équipées de haut-parleurs très innovants. Ses enceintes actives AM 50 sont parmi les plus compactes du catalogue de ce constructeur d’outreRhin. D’une présentation soignée et luxueuse, elles sont dotées d’ébénisteries d’une qualité d’usinage impeccable, réalisées en panneaux de MDF de bonne épaisseur avec une finition blanche mate. À l’arrière de l’enceinte gauche, on trouve deux entrées analogiques sur prises RCA et mini-jack, ainsi qu’une entrée numérique sur port USB. Un second port USB est également disponible. Il est prévu pour raccorder un dongle de transmission audio sans fil optionnel. L’unique réglage disponible est un potentiomètre de volume rétractable, fort logiquement installé à l’avant (on aimerait que ce soit plus souvent le cas chez les concurrents). Chaque enceinte est dotée d’un tweeter à dôme textile de 25 mm, muni d’un moteur à aimant néodyme. Ce tweeter est complété par un boomer de 11 cm de diamètre à membrane en papier enduit, équipé d’un gros aimant ferrite. La charge est de type close et une solide grille
métallique amovible protège les hautparleurs. Les amplificateurs intégrés délivrent 2 x 25 watts RMS. La conception des Elac AM 50, ne semble, comme cela, avoir rien de bien particulier. Mais en regardant de près, on peut noter que chaque composant, jusqu’à ceux des filtres, est de qualité audiophile et que chaque paramètre a été très soigneusement optimisé par des électroniciens et acousticiens qui maîtrisent parfaitement leur sujet. À l’écoute, le résultat s’entend de manière évidente. Dans le cadre d’une diffusion de proximité, mais aussi sur un espace de dimensions un peu plus importantes, on est immédiatement subjugué par les qualités de ces enceintes. Tout est là et parfaitement en place. Définition, transparence, dynamique, qualité des timbres... il ne manque rien. Le registre aigu est d’une grande finesse, tandis que les basses (toutes proportions gardées) sont profondes, propres, rapides, percutantes. Et surtout, le registre médium fourmille de détails et de subtilités. Tout cela au sein d’une restitution sonore d’une rare cohérence avec une image stéréo parfaitement posée.
72 ON Magazine - Guide du multimédia audiophile 2013
DYNAUDIO Dynaudio Xeo 3 Avec la gamme Xeo, lancé en 2012, le fabricant danois a quelque peu bousculé le monde de l’audio sans fil et inscrit de nouveaux standards de qualité.
1 800 €
Spécifications
• Amplis : 2 x 50 watts par enceinte • Connectique : 2x numériques sur USB et optique Toslink, 2x analogiques sur RCA et mini-jack • Réglages : volume et choix de la source sur la télécommande • HP : boomer de 14,5 cm à membrane MSP et tweeter de 27 mm à dôme textile (chaque enceinte) • Réponse : 48 Hz à 22 kHz • Alimentation : interne • Dimensions : 17 x 28,1 x 26,2 cm (chaque enceinte) • Poids : 6,4 kg (par enceinte) Prix : 1 800 € la paire avec Transmitter et 1 500 € la paire seule.
Notre avis Fabrication Fonctions Musicalité Intérêt
Avec sa gamme Xeo comportant une enceinte de bibliothèque (celle que nous testons ici) et une colonne, la marque danoise a décidé d’entrer dans le monde de la Hi-Fi sans-fil par la grande porte. Car, qui dit Dynaudio, dit aussi grande qualité sonore, car cette marque est depuis longtemps et reste toujours l’un des leaders de l’enceinte Hi-Fi haut de gamme, mais aussi sur le segment des enceintes de monitoring professionnel. Les Xeo 3 reprennent les recettes habituelles à la marque et notamment les haut-parleurs maison, ce fabricant d’enceintes étant l’un des rares à concevoir et fabriqué ses propres transducteurs avec une série de modèles qui restent parmi les plus aboutis et les plus recherchés du marché. Les Xeo 3 sont donc des enceintes type bibliothèque de taille moyenne avec un tweeter à dôme textile souple de 27 mm avec un revêtement spécifique dont Dynaudio a le secret. Ce dôme est secondé par un boomer de 14.5 cm à membrane MSP (Magnesium Silicate Polymer) qui est situé juste en dessous, au plus près, pour des raisons de mise en phase de ces deux hautparleurs.
Multi-amplification
Chaque enceinte Dynaudio Xeo 3 bénéficie de deux blocs d’amplification fonctionnant en classe D (50 watts par voie), ce qui leur permet d’atteindre sans souci des niveaux sonores domestiques plus que conséquents. La qualité de fabrication est bien entendu au rendez-vous avec une ébénisterie noire ou blanche approchant de la qualité visuelle d’une
finition laquée. Tout le coffret est amorti par des plaques de bitume en interne, le tout avouant un poids de 6.4 kg par enceinte. Dans le cas d’une utilisation sur des pieds, des supports de qualité sont à conseiller afin d’en tirer le maximum. Et pour permettre de placer les enceintes contre un mur arrière, Dynaudio fournit deux petits bouchons en mousse à introduire dans les tubes des évents bass-reflex des Xeo 3 afin de réduire le niveau du grave qui dans ce cas peut devenir trop imposant.
Transmission sans fil et multiroom
Les Dynaudio Xeo 3 sont fournies avec un petit boitier appelé Transmitter sur lequel se branchent les sources avec une entrée mini-USB pour ordinateur, une numérique optique Toslink et deux entrées analogiques sur RCA et mini-jack. Et même si la résolution maximale affichée n’est que de 16 bits/48 kHz, l’écoute s’est révélée d’une grande richesse musicale. Ce Transmitter a bien d’autres fonctions comme la sélection des sources, et toute la conversion des signaux comme le filtrage des enceintes. Le réglage du niveau sonore de l’ensemble se fait lui, via une petite télécommande en plastique (on aurait aimé un modèle plus haut de gamme pour le prix total de l’ensemble). Le système est en outre extensible vers une application multiroom. L’utilisateur peut bénéficier de trois zones d’écoute distinctes, en plaçant dans trois pièces différentes une paire de Xeo. Et cela sans aucun câble à part ceux qui alimentent les enceintes, et ceux qui relient les diffé-
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rents périphériques au boitier Transmitter. Le succès du concept a été immédiat puisque ce système a, à la fois, reçu un prix EISA et un Diapason d’Or en 2012. Ces Xeo 3 sont de vrais produits Hi-Fi, qui marchent à la perfection dans un salon de dimensions habituelles et peuvent sans aucun souci remplacer un système stéréo complet de haute qualité. C’est dans ce cadre, et non coincé de part et d’autre d’un ordinateur (pour lequel, elles ne sont pas faites) que nous les avons testées et appréciées.
À l’écoute
Dès les premières mesures de musique, ce qui frappe immédiatement c’est l’ampleur musicale que distillent ces deux petites boîtes noires (ou blanches selon la version choisie) avec seulement deux haut-parleurs. Nous sommes rapidement conquis par la largeur de la bande passante, surtout dans le grave qui s’affirme avec une excellente fermeté
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malgré des niveaux assez forts. Aucun traînage, aucune lourdeur dans ce registre, bien au contraire tout reste d’une définition jamais prise en défaut. Mais ce n’est qu’une partie des qualités de ces Xeo 3. Dynaudio s’est forgé une très grande réputation pour la qualité et la transparence de ses tweeters, c’est donc avec un grand plaisir que nous retrouvons ici un haut du spectre d’une extrême finesse avec un pouvoir d’analyse et de restitution des détails surprenants. Avec les Xeo 3, les timbres savent s’enrichir d’une réelle beauté, ces enceintes combinant neutralité et finesse dans le haut du spectre. L’image stéréophonique, à condition bien entendu que les enceintes soient bien placées, est aussi très réussie. Elle sait réunir ampleur, largeur et focalisation des différents musiciens. Tous les styles de musique s’entendront avec merveille sur ces deux enceintes de taille raisonnable. Dynaudio a su conjuguer facilité d’emploi, grande musicalité et design ; un must dans le genre.
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FOCAL Focal XS Book
Seules enceintes spécifiquement dédiées aux ordinateurs de la gamme Focal, les XS Book sont pensées et optimisés sous toutes les coutures et d’une réalisation très sérieuse tout en conservant un prix raisonnable. La marque Focal, championne française des enceintes Hi-Fi et haut-parleurs automobiles haut de gamme, est, depuis quelques années, de plus en plus présente dans le domaine du multimédia. Mais, les XS Book, dont une version «Wireless» (sans fil) vient de sortir, représentent sa première incursion sur les terrains des enceintes spécifiquement dédiés aux ordinateurs. Pour les concevoir, Focal est donc partie d’une feuille blanche et n’a pas lésiné sur les moyens afin de parvenir à un produit extrêmement abouti tant sur le plan technique que visuel. Ainsi, en comparaison avec les autres modèles testés dans ce guide, ces Focal XS Book se démarquent immédiatement par leur design assez original. Leurs coffrets ne sont pas en bois, mais en matériau de synthèse moulé, avec des parois épaisses, renforcées par de nombreuses nervures internes. Cela leur donne la possibilité de déployer de très jolies courbes aérodynamiques, d’avoir un corps très fin et donc une façade discrète tout en conservant un volume interne déjà conséquent grâce à une profondeur importante. Les haut-parleurs sont spécifiques à Focal. Le boomer de 10 cm est accordé en bassreflex par un évent frontal. Il est muni d’un puissant moteur à double aimant ferrite et d’une membrane Polyglass, en pulpe de cellulose recouverte d’une fine couche de billes de verre comme sur les enceintes Hi-Fi de la série Chorus 700.
Le tweeter est pour sa part doté d’un dôme de 19 mm en aluminium anodisé noir. La connectique et les réglages des Focal XS Book sont enfin relativement basiques. On trouve sur le dessus de l’enceinte droite une ergonomique molette de volume et, à l’arrière, deux entrées analogiques sur prises RCA et mini-jack. La nouvelle version «Wireless» n’a pas non plus de port USB, mais possède une liaison numérique sans fil Bluetooth aptX. À l’écoute, bien que les amplis intégrés n’annoncent que 20 watts par canal, la restitution se révèle fort généreuse avec une réserve de puissance acoustique importante. Les Focal XS Book sont parfaites pour accompagner un ordinateur, mais sont également capables de couvrir de plus grands espaces et de servir de station d’écoute pour périphériques mobiles dans un salon par exemple. Leur équilibre tonal favorise la douceur plutôt que la clarté. Pour autant, cela ne se traduit pas par un manque de détail ou d’aération dans le médium et l’aigu. L’image stéréophonique est ample, avec une belle sensation d’ouverture et des timbres harmonieux. A cela s’ajoute des basses bien présentes et dynamiques, qui ne se désunissent pas, même à fort volume.
300 € Spécifications
• Amplis : 2 x 20 watts RMS • Connectique : 2x entrées analogiques sur RCA et mini-Jack, liaison numérique Bluetooth aptX sur la nouvelle version «Wireless» Réglage : volume • HP : un boomer de 10 cm à membrane Polyglass et un tweeter à dôme aluminium de 19 mm (chaque enceinte) • Réponse : 50 Hz à 22 kHz • Alimentation : interne • Dimensions : 28,1 x 11,4 x 20 cm (chaque enceinte) • Poids : 5 kg (au total)
Notre avis Fabrication Fonctions Musicalité Intérêt
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FOSTEX Fostex PM0.3
Les Fostex PM 0.3 sont peut être des modèles miniatures, mais proposent des performances sans commune mesure avec leur taille
130 € Spécifications
• Amplis : 2 x 15 watts RMS • Connectique : entrées analogiques sur mini-jack et RCA • Réglage : volume • HP : boomer de 8 cm à membrane en fibre de verre tressée et tweeter à dôme en soie de 19 mm (chaque enceinte) • Réponse : 110 Hz à 20 kHz • Alimentation : boîtier externe • Dimensions : 10 x 18,5 x 13 cm (chaque enceinte) • Poids : 1,49 kg (enceinte droite), 1,44 kg (enceinte gauche)
Notre avis Fabrication Fonctions Musicalité Intérêt
Fostex est un constructeur japonais incontournable dans le domaine de l’équipement audio pro, qui gagnerait a mieux être connu pour sa gamme grand public. Car, Fostex semble en effet réussir tout ce qu’il touche. Les casques, amplis pour casque et convertisseurs que nous avons reçus de chez lui nous ont systématiquement emballés. Avec les mini enceintes qui nous intéressent ici, on aurait pu craindre que Fostex se montre moins compétitif, car les produits à petits prix, s’inscrivant sur un segment ou la compétition des marques «no name» est féroce, ne sont pas forcément sa spécialité. Mais, il n’en est rien. Car les PM 0.3 sont très réussies. Elles utilisent pour cela des recettes classiques, soigneusement optimisées. Leurs coffrets sont en bois comme sur de grosses enceintes, construits en panneaux de MDF de 14 mm d’épaisseur. Ils sont recouverts d’une peau vinylique granitée avec , au choix, une façade noire, grise souris ou blanche. Leur charge acoustique est accordée en bass-reflex par un minuscule évent tubulaire débouchant à l’arrière. Les haut-parleurs sont en outre d’un bon niveau. Le boomer de 8 cm de diamètre, est muni d’une membrane en fibre de verre tressée et d’un puisant moteur blindé. Il est complété par un tweeter à dôme en soie tissé de 19 mm et l’ensemble est alimenté par des amplis numériques 2 x 15 watts RMS. La connectique est quant à elle très
simple. Placée à l’arrière de l’enceinte droite, elle comporte deux entrées analogiques sur prises RCA et mini-jack. Il n’y a pas d’entrée numérique, mais à ce prix, c’est normal, on ne peut tout avoir. Le seul réglage, un potentiomètre de volume, est lui aussi placé à l’arrière (ce qui n’est pas pratique). Sur le terrain, compte tenu de leur petite taille, il apparaît évident que les Fostex PM0.3 ne sont pas faites pour sonoriser de grands espaces. En revanche pour une écoute de proximité, avec les deux enceintes installées de part et d’autre d’un écran d’ordinateur, les résultats sont fort séduisants. Les timbres sont très bien équilibrés, ils ont de la richesse et beaucoup de matière. On ressent une bonne sensation de présence. Le message sonore n’est pas décortiqué ou surdéfini, mais on entend déjà beaucoup de détails. Les Fostex PM0.3 privilégient une approche globale. Elles sont énergiques, vivantes et naturelles. En leur compagnie, la musique semble couler de source avec aisance et aération. Et enfin, leur registre grave est (toutes proportions gardées) d’une ampleur, d’une propreté et d’un impact surprenant. Les Fostex PM0.3 sont donc des modèles très réussis. Leur réglage de volume n’aurait pas été placé à l’arrière (ce que nous ne trouvons vraiment pas pratique), nous leur aurions accordé sans aucune réserve un «cinq-sur-cinq» en note d’intérêt général.
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KEF KEF X300A
Proposer des enceintes pour ordinateur capables d’offrir des prestations sonores dignes d’une vraie petite chaîne Hi-Fi audiophile, voilà le but que s’est fixé la marque britannique KEF avec les X300A. Sur le marché des enceintes Hi-Fi et Home Cinéma, la marque britannique KEF (faisant partie du groupe GP Acoustics basé à Hong Kong) est depuis longtemps un leader. Pour attaquer le marché de la musique dématérialisée et de l’écoute autour d’un ordinateur, elle se devait donc d’apporter une vision neuve. Ses enceintes X300A sont ainsi des enceintes d’une nouvelle race. À mi-chemin entre des moniteurs professionnels et des haut-parleurs multimédias, elles se présentent comme des modèles Hi-Fi de bibliothèque à priori très traditionnels. D’un volume relativement généreux pour des enceintes destinées à accompagner un ordinateur, elles disposent d’ébénisteries très soigneusement construites à partir de panneaux de médiums dont l’épaisseur atteint jusqu’à 30 mm en façade. Ces ébénisteries sont accordées en bass-reflex par des évents dorsaux tubulaires et des petits bouchons de mousse sont livrés pour que l’utilisateur puisse ajuster le rendu des grave en fonction de ses goûts ainsi que de l’acoustique du lieu d’installation. Le haut-parleur qui équipe chaque enceinte est un modèle Uni-Q propre à KEF et qui fait la particularité de tous les modèles haut de gamme de la marque. Ce transducteur est de type coaxial, ou plutôt «coïncident» selon la terminologie KEF, car toutes les fréquences sont émises depuis un unique «point source». Il prend l’aspect d’un boomer de 13 cm à membrane en alliage d’aluminium et de magnésium avec, en son centre, un tweeter à dôme en aluminium de 25 mm, équipé d’un guide
d’onde en forme de couronne. L’ensemble est motorisé par des aimants très puissants. Ce qui différencie les KEF X300A d’enceintes Hi-Fi traditionnelles est qu’elles sont amplifiées et possèdent une entrée USB compatible jusqu’à 24 bit/96 kHz ainsi qu’une entrée analogique sur mini-jack. Leurs étages de puissance développent 20 watts pour chacun des tweeters et 50 watts pour chaque boomer. Ils ne travaillent pas en classe D, comme sur la plupart des enceintes multimédias, mais en classe A/B et sont alimentés par de gros transformateurs toroïdaux. Sur le terrain, les KEF X300A sont des enceintes «plug & play». Il suffit de les raccorder au courant puis de les brancher au port USB d’un ordinateur et çà marche. On regrette que le réglage de gain soit placé à l’arrière et pas assez sensible (le volume s’ajuste depuis l’ordinateur), mais en dehors de cela, les résultats sont très séduisants. La restitution sonore est comme toujours chez KEF d’une grande classe et distinction. L’équilibre tonal est neutre avec des timbres d’une superbe définition et une image stéréophonique surprenante de réalisme, surtout en écoute de proximité. La dynamique n’est pas extrêmement poussée, mais la restitution est très propre et rapide avec des extrémités du spectre, grave et aigu, parfaitement explorées et détaillées. Une belle réussite qui justifie un prix élevé.
800 € Spécifications
• Amplis : 2 x 50 + 2 x 20 watts • Connectique : entrées numérique sur USB (24 bits/96 kHz) et analogique sur mini-jack • Réglages : gain (sensibilité d’entrée), balance • HP Uni-Q : tweeter à dôme de 25 mm en aluminium et boomer de 13 cm à membrane en alliage d’aluminium et de magnésium • Réponse : 58 Hz à 28 kHz (±3 dB) • Alimentation : intégrée dans chaque enceinte • Dimensions : 28 x 18 x 24,3 cm (chaque enceinte) Poids : 7,5 kg (chaque enceinte)
Notre avis Fabrication Fonctions Musicalité Intérêt
SCANSONIC
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400 €
Scansonic S5 Active Fruit de l’école danoise, ces Scansonic sont conçues pour écouter de la musique dans un salon, sonoriser un ordinateur ou une TV.
Spécifications
• Amplis : 2 x 50 watts • Connectique : entrées analogiques sur mini-jack et RCA, port USB d’alimentation 5 V, sortie subwoofer sur RCA • Réglages : volume plus grave et aigu sur la télécommande •HP : boomer de 13 cm à membrane en fibre de verre et tweeter de 25 mm à dôme textile (chaque enceinte) • Réponse : 50 Hz à 20 kHz • Alimentation : interne • Dimensions : 21,5 x 15,1 x 21 cm (chaque enceinte) • Poids : 3,1 kg (enceinte droite), 5 kg (enceinte gauche)
Notre avis Fabrication Fonctions Musicalité Intérêt
Scansonic est une société dont les bureaux sont basés à Pandrup au Danemark. Elle propose une large gamme de petits produits audio et, comme beaucoup de ses compatriotes, applique les règles de l’école de design danoise. Ses stations d’écoutes, petits postes de radio et enceintes se caractérisent par des formes simples, épurées, d’une élégance classique avec toujours une qualité de construction et de finition haut de gamme qui apporte la petite touche de luxe en plus. Les moniteurs actifs S5, que nous testons ici, sont parmi les plus gros modèles de la marque, mais n’en demeurent pas moins relativement compacts et discrets. Leurs ébénisteries aux angles arrondis sont d’une superbe finition laquée et disponibles en versions noire, blanche ou rouge. Ces coffrets sont construits en panneaux de médium de 16 mm d’épaisseur ce qui est déjà très bien pour des enceintes de petite taille. Ils accueillent des haut-parleurs de très belle facture. Le boomer de 13 cm est accordé en bassreflex par un évent tubulaire arrière. C’est un modèle à membrane en fibre de verre tressée, et il possède un luxueux saladier en métal moulé. Le tweeter est implanté au plus prés de ce boomer afin d’optimiser la mise en phase et il est muni d’un dôme en textile imprégné de 25 mm. Conçues comme des enceintes actives polyvalentes, les Scansonic S5 sont livrées
avec une télécommande qui donne la possibilité d’ajuster le volume ainsi que les niveaux de grave et d’aigu. Un réglage de volume est également disponible à l’arrière de l’enceinte gauche à côté de la connectique qui comporte deux entrées analogiques sur prises RCA et mini-jack ainsi qu’une sortie subwoofer. Il n’y a pas d’entrée numérique, ce qui est un peu dommage. Le port USB présent sur le panneau de connexion, n’est qu’une embase d’alimentation 5 VDC pour un périphérique mobile ou pour la station d’accueil iPod/iPhone disponible en option. À l’écoute les Scansonic S5 Active font preuve d’une belle transparence et d’une belle définition sur les timbres. Cependant, leur restitution manque un peu de corps et d’homogénéité. Le haut du spectre est artificiellement scintillant, sans pour autant être agressif et le bas du spectre n’a pas beaucoup de coffre et de mordant. Compte tenu du prix de ces enceintes, nous aurions espéré qu’elles aillent un peu plus loin en matière de musicalité. Malgré cela, les Scansonic S5 ne sont pas désagréables à écouter. À volume modéré ou moyen, elles peuvent même se montrer convaincantes, car leur restitution sonore est toujours très sobre, propre et polie avec, comme nous le disions précédemment, des timbres élégants et raffinés.
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UFI Ufi UCube
Des enceintes portables pour ordinateur alimentées par USB, il en existe beaucoup. Elles sont souvent de qualité exécrable, mais quelques modèles échappent à la règle comme ces Ufi UCube. Les Ufi UCube sont conçues par UltraLink, marque canadienne spécialisée dans les câbles audio-vidéo haut de gamme ainsi que dans les conditionneurs et systèmes de traitement du courant secteur. Elles sont donc d’une conception beaucoup plus sérieuse et innovante que les enceintes USB, souvent de très mauvaise qualité, que l’on trouve dans les réseaux de la grande distribution. Les enceintes Ufi UCube sont des modèles très compacts qui, comme indique leur nom, prennent la forme de petits cubes de moins de 9 cm de côté. Elles sont d’une jolie finition «glossy», disponibles en noir, argent, blanc ou rouge, et livrées avec un petit pied en aluminium ressemblant à celui d’un ordinateur iMac. Leurs coffrets clos sont réalisés dans un matériau de synthèse particulièrement solide et inerte. Sur chacune des enceintes UCube est installé, derrière une solide grille métallique, un étonnant petit haut-parleur. Ce transducteur large-bande est un modèle BMR (Balanced Mode Radiator) équipé d’un diaphragme plat et carré qui travaille en piston dans le grave et en ondulations vibratoires dans l’aigu. L’autre particularité des UCube est qu’elles sont des enceintes USB. C’està-dire qu’elles n’ont pas de boîtier d’alimentation, mais tirent directement leur énergie du port USB de l’ordinateur sur lequel elles récupèrent aussi le signal audionumérique. Pour l’installation, il n’y a pas plus simple comme méthode. Mais le gros défaut est que l’alimentation du port USB est limitée (5 volts et 0,5 ampère
max.) et ne peut délivrer théoriquement la puissance nécessaire à de bons hautparleurs. C’est d’ailleurs pour cette raison que les enceintes USB sont souvent de très mauvaise qualité. Mais, pour contourner cette limite, UltraLink, spécialiste des systèmes de traitement du courant, a mis au point une alimentation contrôlée par DSP qui permet de décupler la puissance. Ainsi, les circuits des UCube stockent l’énergie pendant les moments calmes de la musique, pour la restituer ensuite sur les crêtes de niveau. Cela donne la possibilité aux UCube d’atteindre une puissance impulsionnelle de 15 watts, jusqu’à dix ou quinze fois plus que la plupart des enceintes USB du marché. Et à l’écoute, cela fonctionne. Les Ufi UCube sont les premières enceintes USB qui trouvent réellement grâce à nos oreilles et peuvent être qualifiées de micro-modèles audiophiles. La puissance acoustique disponible n’est pas très élevée, le registre grave est certes discret. Cependant, dans le cadre d’une écoute de proximité on bénéficie déjà d’une image stéréo ample, bien focalisée et en relief. Les timbres sont, en outre, superbement équilibrés, favorisant le médium, mais ne manquant pas de détails dans le haut du spectre. La restitution est rapide, vivante, donnant une excellente sensation de présence et d’énergie. Ce sont des résultats surprenants et totalement uniques dans cette catégorie de produits.
150 € Spécifications
• Amplis : 2 x 15 watts max. • Connectique : port USB • Réglage : volume depuis l’ordinateur • HP : BMR de 6 cm (chaque enceinte) • Réponse : 100 Hz à 18 kHz • Alimentation : à partir du port USB • Dimensions : 8,25 x 8,25 x 8,25 cm (par enceinte, hors pied) hauteur de 15,2 cm (avec pied) • Poids : environ 400 g (chaque enceinte)
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