1984 GROTTE DE LA ROCHE FAUCONNIERE
PATRICK BIENFAIT SPELEO - CLUB - MJC - BELLEGARDE 21/09/1984
GROTTE DE LA ROCHE FAUCONNIERE
BELLEYDOUX – AIN
PATRICK BIENFAIT SPELEO CLUB MJC BELLEGARDE
Photo de couverture : La falaise de la Roche Fauconnière. T.TOURNIER
C’est une grande falaise grise et jaune, exposées au Nord, toujours à l’ombre. Elle couronne sur près de 2 km un cirque de pentes raides et boisées, quelques éboulis. La partie centrale, haute de 120 à 140 m, atteint 200m à l’Est entre 1 000 et 2 000 m d’altitude. Ce bastion domine deux talwegs dont les sources naissent au pied de la falaise, celle de l’Est à la grotte du Bief Blanc, celle de l’Ouest à la grotte de la Roche Fauconnière.
SOMMAIRE SITUATION .............................................................................................................................. ACCES ....................................................................................................................................... HISTORIQUE ........................................................................................................................... DESCRIPTION DE LA CAVITE.................................................................................................. GEOLOGIE ............................................................................................................................... 1) Le cadre général (figure 2) ........................................................................................................ 2) Orientation des galeries et fracturation ................................................................................... CONCLUSION .......................................................................................................................... BIBIOGRAPHIE ........................................................................................................................
SITUATION Commune de Belleydoux, Ain. Carte IGN 1/25 000VSt-Julien-en-Genevois n°1-2 Coordonnées Lambert II étendues : 866,690 × 143,170 × 1035 m
ACCES Depuis le village de Belleydoux, prendre la route menant à Orvaz jusqu’à un petit pont situé à la confluence du Bief Blanc et de la Semine. On se trouve alors au pied du cirque de la Roche Fauconnière. Remonter le thalweg principal, puis celui de droite (Ouest) jusqu’à la falaise (3/4 h.). Le porche est à 35 m en falaise, à l’aplomb du thalweg principal, et à 50 m. à gauche (Est) d’un grand dièdre vertical.
HISTORIQUE C’est au cours de l’hiver 1979 que je découvre le site, en compagnie de ma femme. Nous avions alors remonté le thalweg Ouest, sans atteindre le pied de la falaise. Une petite barre rocheuse verglacée et enneigée nous en interdisait l’accès. Toutefois, des sources au pied d’une telle falaise : cela méritait d’y revenir ! C’est ce que nous fîmes dès le weekend suivant, mais cette fois par le haut, il était impossible de voir les sources. Par contre, nous avons trouvé une faille de décompression parallèle à la falaise1 béante et noire, à quelques dizaines de mètres du bord de la falaise. Mais cet hiver là, la neige et l’oubli vinrent estomper tout cela. Ce n’est qu’en novembre 1982 que nous sommes retournés avec tout le club voir la faille. Celle-ci descend de 50 à 80 m selon les endroits. Elle se termine partout sur des éboulis traversés par de forts courants d’air. Ce sont ces derniers qui m’ont incité à reprendre les recherches. Aussi, peu après, avec Patrick VISTALLI, nous grimpons au pied même de la falaise. Nous découvrons les sources qui sortent…à 1
Faille de décompression parallèle à la falaise.
travers un éboulis. Déception ! Par contre, à 30 ou 40 m au dessus, s’ouvre un porche dans la falaise (déjà observé en Novembre 2001 par Michel NEYROUD, Anne RUGGERY et Thierry TOURNIER lors de l’exploration d’une petite grotte voisine). Il est situé sur une grande faille surplombante, dans un rocher complètement pourri. La roche, stratifiée en une multitude de petits bancs, attaqués par le gel, est on ne peut plus délitée, fracturée, branlante. Bref, une vision cauchemardesque propre à décourager toute tentative d’escalade. Peut être un rappel depuis le haut ? Mais 12 à 130 m de descente avec en prime un pendule de 15 à 20 m dans ses surplombs pourris ! Brrr… Il valait mieux trouver une autre entrée. Pourtant, six mois plus tard, je n’avais rien trouvé de mieux. A force de ratisser le coin, de désobstruer, de gratter, il ne se dégageait que deux point :
Sur l’ensemble de la falaise, toutes les grottes trouvées sont regroupées au voisinage du porche en falaise (cinq dont une à courant d’air, en plus de la faille), mais, toutes colmatées au bout de quelques mètres.
Du point de vue géologique, les couches dessinent une flexure synclinale très nette, bien visible depuis la vallée. Or, le porche en falaise se trouve vraiment dans la position idéale, pratiquement à l’axe de la gouttière synclinale.
En juin 1983, la conclusion était inéluctable : les sources, la géologie, les grottes et gouffres à courant d’air semblaient indiquer la présence d’un réseau, et il ne restait qu’une solution possible, le porche en falaise. Il fallait s’y résoudre : seul, le grand rappel pendulaire permettrait d’atteindre le porche de la Roche Fauconnière Réunir les volontaires ne fut pas chose aisée. Le 3 juillet 1983, nous nous retrouvons à trois sur le pré qui domine la falaise, Michel GALLICE, Patrick VISTALLI et moi-même. L’accès au couronnement est une pente raide revêtue de feuilles mortes, entrecoupé de barres rocheuses, nécessitant une corde fixe et une échelle de 20 m. Une heure après, nous sommes tout les trois au bord de la verticale, rappel amarré et corde d’assurance prête. En dessous, 120 à 130 m de falaise qui ressemble à un tas de sucre en morceaux, et encore humide ! Un seul avantage, la paroi est entièrement en dévers. Ainsi, moins de cailloux se détacheront. « Alors, qui est volontaire ? »Silence obstiné. Nous décidons de tirer à la courte paille, et bien sur contrairement à la chanson, le sort tomba sur le plus vieux. Je descendis donc, lentement, réalisant une purge et un nettoyage important tout au long de cette descente. A 40 m, relais dans une petite grotte, sur des pitons peu sûrs. Puis la descente con-
tinue, toujours dans la même ambiance. Le dévers se creuse rapidement, imposant de pitonner en descendant pour agrafer le rappel au rocher afin de réduire au fur et à mesure le pendule final. Puis, brutalement, la paroi s’efface sous de grands surplombs. La grotte est à 10 ou 2 m devant moi. Malheureusement, les pendules se révèlent inefficaces. J’essaye le grappin. Là encore, échec ! J’ai prévu une cordelette trop fine. Le grappin a bien accroché, mais je ne peu pas le tirer sur la corde, ni même mettre un bloqueur. Je termine le rappel jusqu’à l’éboulis. Le 10 juillet 1983, Michel et moi, au même endroit. Redescente, renettoyage, puis aménagement d’un relais sur étrier, juste au sommet des grands surplombs. Comme j’ai apporté une planchette de balançoire, je colonise confortablement le relais. C’est donc Michel qui poursuit. Il part à l’horizontale en « artificielle » sous les surplombs. Le rocher est tellement fissuré qu’il ne pose aucun problème au pitonnage. Le problème semble plutôt d’ordre psychologique lorsqu’il faut suspendre tout son poids sur le piton. Au bout de 6 ou 7 m à l’horizontale, l’incidence psychologique devient telle que Michel préfère s’éloigner de ce site. Il confectionne un savant jumelage auquel il amarre un dernier rappel. Toutefois, avant de descendre, dans un excès de purisme, il arrache à la main deux pitons jugés superflu ! Quelques mètres de rappel l’éloignent de ce rocher qu’il abhorre, mais l’amène à 6 ou 7 m devant la grotte. Nouveau lancer de grappin, mais cette fois muni d’une corde de 9 m. Le troisième essai est le bon. Les bloqueurs font le reste. Nous sommes dans le porche.
DESCRIPTION DE LA CAVITE La galerie d’entrée est construite sur une diaclase parallèle à la falaise (EW). On la suit confortablement sur une centaine de mètres à l’horizontale. Là, un passage bas, puis des diaclases verticales qui descendent sur 25 m jusqu’au point bas de la grotte, le « Siphon des Canards ». Attention, en saison sèche, pas la moindre goutte d’eau, mais 24 heures de pluies amorcent ce siphon, noyant 30 à 40 mètres linéaires de galerie. Cette année 1983, l’été et l’automne étant très secs, nous n’avons vu le siphon amorcé, que deux fois. Depuis, le « Siphon des Canards », un boyau de 4 m et une cheminée descendante de 3 m donnent accès à une conduite forcée, la « Danse des Canards ». Nous la quittons au bout de 60 m par une cheminée, puis une galerie en « colimaçon » qui nous ramène au niveau de l’entrée, à la base d’un grand puits. Remarque : Ce puits remonté sur 70 m donne accès à un méandre étroit parcouru par un faible courant d’air (15/11/83). De là, deux solutions se présentent :
La première qui est la plus facile : remonter le puits sur 10 m (IV+), prendre une vire vers le Sud jusqu’à une lucarne carrée (1m x 1m). De là, prendre à Gauche, une petite salle, une trémie, une voûte basse. On arrive à la « Galerie Sabine » (6 à 8 m2 de section). Puis par deux chatières dynamitées, on parvient au sommet d’un P20. Le descendre. La deuxième solution : traverser la base du grand puits à l’horizontale jusqu’à une galerie évidente. Deux cheminées, puis un long boyau douloureux (aie, les genoux !) conduisent à une petite salle. Remonter en « artif » à gauche jusqu’à une galerie étroite. La suivre sur 30 m environ Par un boyau, à droite, on prend pied dans une galerie plus confortable qui ramène à la base du P20.
La finissent les difficultés, et le cheminement devient évident. Une galerie unique, sinueuse, tantôt é voûte basse, tantôt en méandre (section très variable : de 1,5 à 9 m2) conduit en quelques minutes à un éboulis qui descend é une conduite forcée. Un ruisseau se perd au pied de l’éboulis dans un puits assez étroit. Remontons le ruisseau. Très vite une voûte mouillante. Elle se contourne à l’Ouest par une petite galerie et chatière glaiseuse à souhait, le « Piège à Con ». Au-delà, le méandre se poursuit (2 à 5 m2 de section), soit en voûte, soit dans le ruisseau, jusqu’à une galerie rectiligne sur diaclase, étroite, encore rétrécie par des coulées de concrétions (Les Pataugeoires). Puis un passage surbaissé, anciennement chatière (l’Estrangladoue ». Encore quelques laisses d’eau et passages sur diaclases (0,5 à 2 m2), puis la galerie s’agrandit soudainement en arrivant à a base d’un puits2. Nous arrivons, 25 m plus loin, au « Grand Carrefour ». Nous nous trouvons à 840 m de l’entrée et nous avons perdu le ruisseau. Au « Grand Carrefour », quatre ou cinq départs évidents. Les deux plus faciles se rejoignent pour former une belle galerie (4 à 8 m2), totalement fossile. Nous la suivons sans aucun problèmes sur 150 m jusqu’au « Puits qu’on longe »3 et au soupirail (puits de 6 m). Au delà, une petite verticale de 3 m donne accès à une galerie basse et boueuse (1 à 3 m2). Au bout de 70 m, nous quittons cette galerie à gauche par la « Boite aux lettres » qui débouche à la base d’un grand puits. Remarque : (1) L’escalade n’a pas été tentée malgré un départ en paroi à 6 ou 7 m de haut. 2 3
Non exploré. Non exploré.
(2) A la base de l’éboulis, départ d’une galerie très aquatique, non explorée. On traverse l’éboulis qui forme la base de ce puits jusqu’à une grande mais courte galerie. Puis les passages boueux, montants, descendants, étroits, débouchent soudain dans la paroi d’un beau méandre parcouru par un deuxième ruisseau. Nous nous trouvons à 1 100 m de l’entrée.
Ce méandre contraste avec le reste de la grotte. Le rocher, blanc, propre, dépourvu d’argile, témoigne du « nettoyage » des crues. Il est de section spacieuse (passages étroits : 2 à 3 m2, passages les plus larges : 20 m2). Vers l’amont, nous remontons le cours d’eau sur un peu plus de 200 m jusqu’à un beau siphon clair, limpide, à 1 330 m de l’entrée. Vers l’aval, nous arrivons très vite à une salle effondrée où le ruisseau disparait à travers les blocs, l’ »Entonnoir ».
Galerie sur-creusée sur joint de strate après la Danse des Canards. Photo : M.NEYROUD
Figure 1: Topographie simplifiÊe de la grotte de la Roche Fauconnière
Figure 2: Situation – Schéma géologique
GEOLOGIE 1)
Le cadre général (figure 2)
La grotte est située au Nord du plateau de Champfromier à 800 m au Sud de la faille d’Orvaz (décrochement dextre N 80). Elle est creusée dans les calcaires pseudos lithographiques du Séquanien qui constituent la base de la série des calcaires du Malm. Cette série dépasse les 500 m de puissance. Toutefois,
l’érosion n’en a laissé ici que 200 m environs. La grotte se développe à proximité d’une flexure synclinale qui n’est en fait qu’un repli mineur dans la voûte plate de l’anticlinal de la « Platière » (figure 3). L’axe des plis est orienté N 10.
Figure 3 Coupe du plateau de Champfromier La fracturation du plateau est directement héritée de la phase tectonique pontienne4, responsable du plissement jurassien. Cette phase génère trois familles de fractures : d-N 80, s-N 150, T-N 120. Les familles d-N80 et s-N 150 sont homothétiques des décrochements conjurés sympli-
4
Pontien : fin Miocène, début Pliocène.
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quement , respectivement dextres et senestres. Ces familles comprennent diaclases et décrochements de toutes tailles. Leurs directions présentent de faibles dispersions. La famille T-N 120 est liée directement à la direction de compression T1. Régionalement 5
Synplissement : cette fracturation s’est formée en même temps que le plissement dont elle a la même origine motrice. Elle lui est étroitement associée.
N 120, elle peut présenter de fortes variations locales calquées sur celles du champ de contraintes. 1)
Les 1 330 m de galeries topographiées sont reportés sur un diagramme mettant en relation la direction des galeries (par classe de 10°) et le linéaire cumulé par classe.
Orientation des galeries et fracturation (figure 4)
linéaire de galerie en m 250 200
150 100 50 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Direction / Nm pour 10° →
Figure 4: Répartition géographique des galeries
Graphiquement, trois familles s’individualisent, groupées autour des directions N 10, N 85, N 120.
Famille N 10 N 85 N 120 Divers
Classe considérée par 10°
Par le calcul, les moyennes pondérées des directions x varient très peu en fonction des classes choisies pour chaque famille.
x en degrés
0–1–2
N 10,5
0–1–2-3
N 12
7 – 8 – 9 – 10/2
N 83
7–8-9
N 81
10/2 – 11 – 12 – 13 11 – 12 - 13
N 117,5 N 119
3 – 4 – 5 – 6 – 14 – 15 – 16 - 17
Linéaire de galerie en %
22% 32% 36% 10%
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La direction N 10 : C’est la direction bien représentée (22% des galeries), mais la mieux groupée des trois familles. Elle correspond toujours à des galeries creusées dans l’axe de la gouttière synclinale (conduites forcées). Cette direction est celle du pli. La direction N 83 : C’est la direction dextre Miocène (famille d). Elle doit être mise en relation avec la proximité de la faille d’Orvaz. La direction N 120 : C’est la mieux représentée (36% des galeries). Elle correspond à la direction de compression Miocène, famille T.
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La grotte est donc induite dans se quasi totalité par les directions du plissement Miocène.
2) Les varves glaciaires A 1 000 et 1 200 m s’observent des remplissages de fines blanchâtres ou très claires en lits centimétriques (= varves). Au point 1 250, ces varves se trouvent suspendues au sommet du méandre à 6 m de hauteur. Les dépôts se faisant de bas en haut, il faut admettre : -
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Que les varves ont dû remplir d’abord les 6 m inférieurs avant de 6 parvenir au témoin encore visible . Que ces 6 m inférieurs ont ensuite été érodés.
Certaines fissures dans la paroi de ce méandre conservent des témoins de varves glaciaires de +v1, 20 m jusqu’à + 6 m.
CONCLUSION L a grotte, induite en totalité par le plissement Miocène, lui est postérieure. Elle s’est donc creusée au Pliocène. Fin Pliocène, il est probable que la rivière ait déjà abandonnée les 1 100 premiers mètres de galerie pour se perdre dans la salle de l’ »Entonnoir ». Pendant les glaciations quaternaires, l’activité hydraulique diminue notablement (ou cesse totalement ?) et des remplissages de varves viennent obstruer le méandre final dans sa quasitotalité. Au quaternaire récent et actuel, suite au retrait des glaciers, l’activité hydraulique reprend et procède à l’ablation des varves. Une nouvelle activité drainante se développe autour de la galerie fossile, donnant naissance au premier ruisseau que l’on rencontre en aval du « Grand Carrefour » (PM 800-450).
BIBIOGRAPHIE -
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BIENFAIT Patrick (1981) Géologie appliquée aux tunnels autoroutiers de la cluse de Nantua. Etude stratigraphique, structurale et géotechnique. Thèse n° 1043 – Université des Sciences de LYON I KRUMNEMACHER R. (1971) Géologie du bassin de la Valserine. Thèse n° 1544 – Université de GENEVE Spéléo-Club de SAINT-CLAUDE (1967) Le Bief Blanc. « in » Spélunca n°1 Spéléo-Club MJC BELLEGARDE (1982) Le Bief Blanc. « in » Echos des profondeurs. Spélunca n°5 Spéléo-Club MJC BELLEGARDE (1984) La Roche Fauconnière. « in » Echos des profondeurs. Spélunca n°13
Pointage des cavités en falaise de la Roche Fauconnière*
GD : Grand dièdre; GF: Grande Faille; FC15: Faille de la Roche Fauconnière, P80; FC16: Grotte de l’Iscariote ou Trou Toune Chiotte, L:26m; FC18:Exsurgence du Bief Blanc; FC18b: Entrée secondaire du Bief Blanc, L:480m; FC19: Mini source, longueur 5m avec accès en escalade de quelque mètres; FC20: Grotte de la Roche Fauconnière, L:2300m; FC21: Grotte de l’aiguille décollée; FC22: Grotte P4, 1er relais du rappel de la RF; FC23:Grotte du chamois, 7m, direction NS; FC24: Le beau méandre, L: 8m, P:+10m; FC26: La belle conduite, L:10m, diamètre:1,20m(bouchon glaciaire); FC31: Grotte en sommet de falaise finissant sur éboulis raide, L :15m; FC32: Porche à la base de la faille avec accès en escalade, L :6m, courant d’air frais?; FC33: Porche carré, L:8m, fissure dans les blocs?; FC40: Faille à courant d’air, P6m; FC41: Faille à courant d’air intermittent, impénétrable, semble correspondre à blocs de falaise décollée; FC42: Boyau, L:3m; FC49: Méandre en falaise, L :8m, direction NS,2m de haut; FC52: Porche visible du bas, fissure impénétrable; FC53: Porche sur faille, toboggan ascendant de 10m, arrêt sur bouchon d’argile ; FC81: Porche du Grépey; FC82: Grotte des Contrebandiers. *cf : Inventaire forêt de Champfromier
© 1984 Patrick BIENFAIT Spéléo Club MJC Bellegarde
Numérisation et remise en page : T.TOURNIER Juillet 2013