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ENTRE PARENTHÈSES
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Surplomb Au 18e étage, le très populaire bar à cocktails Jimmy propose l’une des rares terrasses de piscine extérieure de la ville.
Vertige Parées de vastes vitrages, toutes les chambres du ModernHaus SoHo offrent une vue incroyable sur New York.
Nightspot Le soir, le Jimmy s’imprègne d’une atmosphère intime et raffinée. Le décor s’inspire de la période bleue de Picasso.
Le ModernHaus, SoHo vu de haut
À NEW YORK, LE MODERNHAUS SOHO A FAIT PLUS QUE CHANGER DE NOM. UN LIFTING A CONFÉRÉ AU LUXUEUX HÔTEL-BOUTIQUE DE 114 CHAMBRES UN INTÉRIEUR PLUS AUDACIEUX ET UN EXTÉRIEUR PLUS VERTIGINEUX.
Ancien fief de l’industrie textile, le quartier de SoHo garde les traces de son passé à travers des édifices aux façades et structures en fonte. De nombreux entrepôts et usines abandonnés sont devenus lofts, bureaux, galeries d'art et boutiques. C’est au 27 Grand Street, à Manhattan, que se dresse le ModernHaus SoHo, anciennement connu sous le nom de The James New York. Chargée de la rénovation, l’agence Palette Architecture a proposé aux nouveaux propriétaires d’introduire des matériaux naturels nobles et des couleurs audacieuses pour adoucir et contraster avec le design original brutal du béton et de l’acier. Dans les entrées de l'hôtel et le hall d’accueil cohabite désormais un intérieur clair avec des bois et des métaux foncés. Le motif des moquettes fait un clin d’œil au peintre Alexander Calder tandis que, sur les murs, des œuvres pop art créent un lien avec l'ambiance de SoHo. Les chambres se parent d’un mobilier à la fois vintage et contemporain ainsi que de tissus doux aux couleurs vives. Sur le toit, le bar Jimmy, sa piscine et son restaurant font des vues sur la ville, autrefois sous-exploitées, le point fort du nouveau ModernHaus SoHo. NT
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Lisbonne : royale en toutes saisons
LA CAPITALE DU PORTUGAL SE DISTINGUE PAR SES QUARTIERS (BAIRROS) RÉPARTIS EN SEPT COLLINES. SUR L’UNE D’ENTRE ELLES, LE FOUR SEASONS HOTEL RITZ JONGLE ENTRE LES ÉPOQUES LOUIS XVI ET ART DÉCO.
Imprégné de la culture et de l’âme portugaise, l’établissement de luxe propose des chambres premium et des suites au confort XXL déployant lits king size, vastes alcôves, multiples balcons et immenses fenêtres. Toutes sans exception bénéficient de vues grandioses, que ce soit sur le parc Eduardo Vll, la place du Marquis de Pombal, les luxuriants jardins de l’hôtel et les autres trésors de la ville. De 42 à 247 m2 (pour la suite Présidentielle), les hébergements se parent d’un style reflétant la capitale portugaise : haute en couleurs et éclectique. L’intérieur mêle des détails d’inspiration Art déco avec un mobilier Louis XVl revisité tandis qu’une riche collection d’art contemporain local s’expose à travers l’hôtel. L’offre de restauration du Four Seasons s’adapte à une clientèle cosmopolite tentée par une cuisine variée (japonaise, méditerranéenne, locale…). Au restaurant Cura, Pedro Pena Bastos – étoilé au guide Michelin – choisit ses ingrédients avec la justesse du peintre devant sa palette de couleurs. Le chef portugais compose ensuite des plats artisanaux aux saveurs et à l’esthétique remarquables. Situé au centre-ville, le Four Seasons constitue un point de départ idéal pour découvrir Lisbonne, ses vieux quartiers et son architecture unique. NT
Collection Un mélange de sculptures, de peintures et de tapisseries fait de l’hôtel un véritable musée de l’art portugais du milieu du XXe siècle.
Détente Dans la suite Junior Four Seasons, une reposante alcôve se niche dans le prolongement de la chambre.
Humeur La suite Almada Negreiros possède un vaste salon propice à de longues conversations ou à des instants de quiétude.
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© L. Parrault 1 © Communication Baumaniere 2
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Baumanière, au firmament du bon goût
CETTE MAISON DE FAMILLE, BLOTTIE AU CREUX DE LA CITÉ DES BAUX-DE-PROVENCE, ACCUEILLE UNE HÔTELLERIE 5* ET UNE TABLE 3*. BAUMANIÈRE : UNE INSTITUTION QUI SCELLE LE BON ET LE BEAU.
1Alpilles. L’établissement 5* se niche dans un lieu de légende, le Val d’Enfer, en contrebas du village des Baux-de-Provence. 2Au bord de l’eau. Le domaine de Baumanière dispose de trois piscines dont chacune s’entoure d’un écrin de verdure. Ici, celle du Manoir. L’illustre domaine se compose de cinq lieux de vie (l’Oustau, la Guigou, le Manoir, Flora et Carita) offrant 53 chambres et suites, ainsi que deux restaurants et un spa. Au-delà d’un hôtel, Baumanière est une histoire dont la première page s’est écrite en 1943, lorsque Raymond Thuilier acquiert un mas provençal niché dans le Val d’Enfer. Cette même année, vient au monde Jean-André Charial, son premier petit-fils aujourd’hui propriétaire des lieux. L’hôtellerie ouvre en 1945 et se mue rapidement en un établissement de luxe avec piscine et cercle hippique, puis entre dans l’association des Relais et Châteaux. Rénovées par Geneviève Charial, épouse de Jean-André, les chambres mêlent subtilement contemporain et authenticité : une composition associant mosaïque, marbre ou peinture cirée dans les salles de bains, meubles chinés à L’Isle-sur-la-Sorgue, pièces signées de grands designers, ou encore tableaux issus de la collection privée de Raymond Thuilier. Des matières brutes et naturelles, des couleurs en demi-teintes, des tons végétaux et la présence de terres cuites ancrent fermement le décor en Provence.
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© G. Gleize
© Gabrielle Voinot 4
3Grands crus. Le restaurant L’Oustau de Baumanière possède une des plus belles caves de France avec 50 000 références et des bouteilles centenaires. 4Cocon. Les tons végétaux, marqués par un camaïeu de vert, créent une ambiance apaisante et enveloppante.
au firmament du bon goût
Plus qu’un restaurant, un monument
L’offre gastronomique a amplement contribué à forger la réputation du domaine. Inauguré en 1946 par Georges Pompidou, le restaurant L’Oustau de Baumanière glane trois étoiles au guide Michelin en 1954. L’adresse voit défiler des personnalités de tous milieux : écrivains, peintres, chefs d’État et têtes couronnées, à l’instar de la reine Elizabeth II. En 2020, le talentueux chef Glenn Viel reconquiert la troisième étoile perdue en 1990 et, avec sa brigade, pérennise l’excellence de l’établissement mythique. Baumanière abrite un second restaurant plus "simple" : la Cabro d’Or, où le chef Michel Hulin encense ses créations avec les produits du terroir. À deux pas du domaine loge un site fabuleux : les carrières souterraines des Baux-de-Provence où Jean Cocteau tourna son film Le testament d’Orphée en 1959. Dans ces lieux magiques, se jouent désormais des spectacles de son et lumière qu’il serait dommage, pour ne pas dire impardonnable, de manquer lors d’un séjour au domaine. Nathalie Truche
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Brigade. De gauche à droite : Brandon Dehan, chef pâtissier de L’Oustau de Baumanière ; Glenn Viel, chef exécutif ; et Lowell Mesnier, chef de cuisine.