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Pour la distribution des voitures particulières, la tendance est claire, même si les choses ne se passent pas sans embûches. Mais quid pour les utilitaires légers et lourds ? « Il faut faire une distinction entre les deux », prévient Stefaan Lampaert. « En ce qui concerne les poids lourds, je ne m’attends pas à de grands changements dans l’approche actuelle. Il s’agit d’un marché particulier avec moins d’acteurs que dans le secteur des voitures particulières ou des camionnettes. Pour ces dernières, c’est différent, car il semble que les marques les placent dans la même catégorie que les voitures particulières. »

Peu De Changements

« C’est exact », enchaîne Didier Blokland, porte-parole de Stellantis dans notre pays. « Dans le développement de notre réseau futur, les camionnettes vont tout simplement de pair avec les voitures particulières. Cela ne changera quasiment rien pour le client ou le gestionnaire de flotte. La seule conséquence de ce modèle d’agence affectera le particulier, qui n’aura plus de place p our la négociation. Un véhicule sera donc vendu partout au même prix, ce qui a au moins l’avantage de la clarté. Cela n’aura pas non plus de répercussion sur la garantie. C’est toujours la marque qui l’offre. Que vous achetiez votre véhicule dans une concession ou à un agent n’a pas d’importance. Concernant le client fleet LCV, il ne faut pas oublier qu’aujourd’hui les contrats ne sont déjà plus conclus au niveau de la concession. Nous travaillons avec des key accounts qui entretiennent des relations

Le Cas Stellantis

avec le client, surtout quand il s’agit de flottes d’une certaine taille. Et ici aussi, traiter avec un agent ou une concession lors de l’achat n’est pas pertinent. »

Avec des marques telles que Peugeot, Citroën et Fiat, Stellantis détient une part de marché importante, ce qui a des conséquences. « Chez Stellantis, l’image des voitures particulières est différente de celle des LCV », explique Patrick Piret, Manager Research & Expertise chez TRAXIO. « En ce qui concerne la première catégorie, le choix de s’éloigner de la concession classique est principalement motivé par des raisons d’efficacité et d’économies de coûts. Mais avec les LCV, le groupe a une part de marché de plus de 30 %, ce qui a des conséquences sur la block exemption. Pour des raisons de concurrence, cela signifierait que tout nouvel acteur qui répondrait aux critères devrait être accepté. Un agent commercial est en dehors de ce régime. En ce sens, la décision est une nécessité plutôt qu’un choix. »

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