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Superbe exposition Johnny Hallyday à Bruxelles

Ils étaient là à l’ouverture, faisant la file à Brussels Expo, venant du fond de la France, et de Belgique, pour revoir en sons et images leur idole : Johnny Hallyday ! La vie du chanteur est remarquablement illustrée sur 3 000 mètres carrés par la société Tempora et Laetitia Hallyday.

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Un montage de films avec les entrées en scène de Johnny, dès l’entrée, « chauffe » les fans. On peut voir ensuite une réplique de sa chambre d’adolescent, ses costumes de scène créés par de grands couturiers au fil de ses concerts, sa collection de guitares, des milliers de souvenirs musicaux et personnels, une reconstitution de sa salle de cinéma privée.

Les visiteurs verront aussi sa collection de bijoux et une impressionnante partie américaine de l’expo avec quatre Harley Davidson, une voiture GT Cobra et une collection de casques et tenues de moto qu’il utilisait en Californie. On termine en beauté avec la réplique de son bureau dans sa maison de Marnes-la-Coquette et un fim d’actualité avec ses funérailles à Paris au milieu d’une marée humaine. Chapeau !

A voir sans tarder jusqu’au 15 juin. L’exposition aura lieu ensuite à Paris en janvier.

Jean Capart, le chroniqueur de l’Egypte

©Texte : Gilbert Menne

Les passionnés de la civilisation égyptienne sont très nombreux en Belgique et les Musées royaux d’Art et d’Histoire possèdent une des plus belles collections égyptologiques du monde. Mais ce n’était pas le cas à la fin du xixe siècle, quand Jean Capart naquit à Bruxelles, en 1877. C’est lors de ses cours d’histoire en 6e latine, que le jeune écolier s’intéressa à l’Egypte. Tout au long de ses études, il se mit à rechercher tous les ouvrages scientifiques disponibles. Diplômé en droit, il étudia le copte, s’inscrivit à de nombreuses sociétés et institutions belges et étrangères, donna des conférences et publia des recherches. Il fréquenta Gaston Maspéro qui devint son mentor en égyptologie. Collaborateur bénévole aux « Musées du Cinquantenaire », il fut bientôt chargé d’inventorier et de compléter les très modestes collections égyptiennes belges. Grâce à ses contacts, il réussit à obtenir des milliers d’objets de musées étrangers. Devenu conservateur-adjoint des antiquités égyptiennes des Musées, il accompagna la reine Elisabeth et son fils, le futur Léopold III, lors de l’ouverture du tombeau de Toutankhamon, le 18 février 1923. Notre reine avait eu l’honneur d’être la première personne à pénétrer dans la tombe. Ce voyage fut capital, car c’est quelques jours plus tard que fut créée la Fondation Egyptologique Reine Elisabeth, destinée à faire progresser la recherche égyptologique en Belgique et élargir sa bibliothèque. Jean Capart en devint le directeur. Les collections bibliographiques devinrent exponentielles Presque chaque année, on organisa aux Musées des expositions. Jean Capart a aussi effectué luimême des fouilles en Egypte, notamment sur le site d’Elkab. Il donnera des conférences et organisera de fructueuses collaborations avec plusieurs musées dans le monde. Nommé directeur-général des Musées royaux d’Art et d’Histoire, il fera réaménager entièrement ceux-ci, en donnant à notre pays un joyau muséal incomparable. Il mourut en 1947 et la presse internationale salua le « fondateur de l’égyptologie belge ».

Jean-Michel Bruffaerts, historien formé à l’UCL, est aussi un passionné de l’Egypte et est unanimement reconnu comme le spécialiste du sujet. Grand admirateur de Jean Capart, il a pu consulter les archives de la Fondation et de la famille Capart pour réaliser cette superbe édition cartonnée de 220x280 mm et de 256 pages, abondamment ilustrée, que tout égyptophile tiendra à posséder.

Publiée par les Editions Racine, elle est vendue en librairie à 34,95 € (www.racine.be). Contact presse : michelle.poskin@racine.be.

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