/frazuzka_mova_klimenko_9rn_profil

Page 1

Юрій Клименко

ФРАНЦУЗЬКА МОВА

10

Підручник для 10 класу загальноосвітніх навчальних закладів (дев’ятий рік навчання) Профільний рівень

Рекомендовано Міністерством освіти і науки України

КИЇВ «ГЕНЕЗА» 2010


Шановні друзі! Ви продовжуєте вивчення французької мови – однієї з найкрасивіших мов світу. Цього року ви маєте змогу поглибити свої знання, вивчивши та засвоївши запропоновану тематику, що відповідає вимогам Державного освітнього стандарту та програмам з іноземних мов для загальноосвітніх навчальних закладів. Матеріал підручника надасть вам змогу спілкуватися з носіями мови на різноманітну тематику повсякденного життя (про себе, свою сім’ю, друзів, дозвілля та спорт, харчування, національну кухню України та Франції, природні катаклізми, живопис, сучасні засоби комунікації, шкільне життя, освіту в Україні й за кордоном, роботу і професії). У підручнику ви знайдете матеріал, який допоможе вам інтегруватися у французьку мову та краще зрозуміти носіїв мови при безпосередньому спілкуванні. Виконуючи запропоновані завдання, ви зможете підготуватися до успішного виконання тестів ЗНО та до складання іспитів DELF / DALF. Юрій Клименко, вчитель гімназії № 1, м. Біла Церква Київської області

3


1

Ma famille. Mes amis. Moi

Les phrases et les expressions C’est aussi mon avis. À ce qui me semble, ... Évidemment. Ça ne fait aucun doute Jamais de la vie Avoir une famille Habiter avec ses parents Être un citoyen responsable Avoir des frères et des sœurs Travailler ferme Selon vous, quel... Certainement pas !

À vous de voir. Sauf erreur de ma part Il y a du pour et du contre. Je ne partage votre avis. J’ai l’impression que... Être fier de ses parents Être heureux avec ses parents Aimer ses parents Être plus (moins) âgé que ... Avoir envie de faire qch ... Si je ne me trompe pas... Nous sommes de même avis.

1. Lisez la comptine et dites : – quels droits vous avez ; – quels sont les mots liés au sujet de la famille ; – qui est l’auteur de cette comptine.

4


1-3 Mes amis et moi Le droit des enfants J’ai le droit, le droit d’être logé, J’ai le droit, le droit d’être nourri, J’ai le droit, le droit d’être soigné, J’ai le droit, de dormir dans un lit, J’ai le droit, d’avoir une famille, J’ai le droit, à une identité, J’ai le droit, le droit d’avoir un nom, J’ai le droit, d’avoir une vie privée.

J’ai le droit, à une éducation, J’ai le droit, le droit d’être entendu, J’ai le droit, le droit d’information, J’ai le droit, le droit d’être reconnu, J’ai le droit, le droit de m’instruire, J’ai le droit, le droit de penser, J’ai le droit, le droit aux loisirs, J’ai le droit, le droit de rêver.

Pas le droit de traîner dans les rues, Pas le droit d’être battu, Pas le droit, le droit d’être mal vêtu.

Pas le droit à la malnutrition, Pas le droit à la condamnation, Pas le droit, le droit d’exclusion.

J’ai le droit à la citoyenneté, J’ai le droit, une nationalité, J’ai le droit, le droit d’égalité, J’ai le droit, d’être en sécurité, J’ai le droit, le droit d’être protégé, J’ai le droit, le droit de m’exprimer, J’ai le droit, le droit d’être respecté, J’ai le droit, le droit d’être aimé.

J’ai le droit, le droit de liberté, J’ai le droit, le droit d’égalité, J’ai le droit, à la fraternité, J’ai le droit, le droit de vivre en paix, J’ai le droit, le droit d’être un enfant, J’ai le droit, de grandir doucement, J’ai le droit, un jour d’être parent, C’est le droit, c’est le droit des enfants.

Pas le droit de me faire travailler, Pas le droit de me faire exploiter, Pas le droit, le droit d’être agressé.

Comptine de Karim Chaïd

2. Écoutez le dialogue et remplissez la fiche suivante. – Bonjour. Vous vous appelez comment ? – Pierre Guichard. – Excusez-moi. Votre nom, c’est Guichard ou Quichard ? – Guichard, Guichard. – Merci. Vous êtes Français ? – Non, je suis Belge. Je viens de Bruxelles. – Vous travaillez en France ? – Oui, je suis professeur à l’université de Nice. Et je suis aussi journaliste, correspondant pour la revue La femme actuelle. – Vous êtes marié ? – Oui, je suis marié. – Et vous habitez où ? – J’habite 95, avenue Gambetta, à Nice. – Merci, monsieur. Nom : ... .

5


1-3 Prénom : ... . Nationalité : ... . Profession : ... . Situation familiale : ... . Adresse en France : ... .

3. Faites une présentation en utilisant les informations suivantes : Maryse Palette 56, avenue Camille Pissarro Bruges Elle s’appelle ... .

étudiante née le 15 mars 1991 célibataire

4. Faites votre présentation en répondant aux questions : 1. Quel est votre nom ? Votre prénom ? 2. Que faites-vous dans la vie ? 3. Quel est votre âge ? Quand est-ce que vous êtes né(e) ? 4. Quelle est votre nationalité ? 5. Que font vos parents (vos grands-parents) ? 6. Quelles sont vos préférences ?

5. Trouvez les réponses qui correspondent aux questions. 1. Qu’est-ce que vous faites ? 2. Vous habitez où ? 3. Vous habitez à Lille ? 4. Vous avez des enfants ? 5. Vous êtes Polonaise ? 6. Comment allez-vous ? 1

2

3

a) Non, j’habite à Calais. b) Je suis étudiante. c) Très bien. Et vous ? d) J’habite cette ville. e) Je n’en ai pas. f) Non, je suis Géorgienne. 4

5

6

6. Jouez le dialogue avec votre copain. Demandez toute information sur lui qui vous intéresse. 7. Lisez l’information et faites les devoirs qui la suivent. La nouvelle génération – Nous ? Nous ne sommes pas autoritaires. Nous ne sommes même pas sévères. Mais téléphoner pendant des heures comme tu le fais, hors de questions ! Passer tous le temps devant ordinateur ! C’est terrible ! De notre temps, c’était différent. Maintenant, vous, les jeunes, vous vous croyez tout permis ! Vous avez une réduction sur le prix des billets, mais vous ne laissez même pas votre place aux vieux dans le métro ou le bus. Vous ne respectez rien, et vous exigez tout. Vous êtes des consommateurs. Quand est-ce que tu deviendras adulte ?

6


1-3 – Mais maman, je ne me crois pas tout permis, et tu n’as pas besoin de te mettre en colère ! Ce n’est qu’un conflit de générations, tout ça, comme il y en a à chaque génération ! A. Observez. Autoriser

Interdire

Ça, c’est permis. Pas de problème. Je vous permets de le faire. Il nous autorise de le faire.

C’est strictement interdit, ça ! Hors de question ! Je leur interdis de le faire ! Il te défend de le faire !

B. Vous êtes le chef de votre famille. Faites la liste de ce qui est autorisé, de ce qui est interdit dans votre maison (vous pouvez être sévère ou non). Les propositions : déranger les frères et sœurs qui travaillent, jouez au volley dans l’appartement, suivre la mode, fumer, boire du vin, mettre la musique très fort, rêver, faire du bruit après minuit, regarder la télé jusqu’au matin, crier, interrompre les adultes qui parlent, sortir sans veste en hiver, inviter les copains le week-end, etc.

8. Lisez le texte et relevez ce que Cécile aime et ce qu’elle n’aime pas. Je m’appelle Cécile. J’ai seize ans et j’aurai mon bac dans deux ans. Je suis contente de quitter le collège et de commencer les études que j’ai choisies. Je me suis inscrite à l’économie parce que plus tard je veux travailler dans le domaine de la confection des vêtements. Partout où je vais, j’aime observer la façon dont les gens sont habillés et parfois je fais des petits croquis des tenues qui me plaisent. J’adore les fringues. Avant, j’étais plutôt style skateuse mais à présent j’aime m’habiller en jeune fille ! Je m’achète des chaussures à petits talons et des robes et je porte de moins en moins mes jeans et mes pulls d’ado. J’ai un petit copain depuis un an. Il fait de la musique. Je n’aime pas trop ce qu’il joue mais je respecte son choix et je m’y habitue peu à peu. Nous parlons souvent de l’avenir. Ma mère aime beaucoup mon petit ami et nous sortons souvent tous les trois. Mes parents ne vivent plus ensemble mais je n’en souffre pas parce qu’ils sont restés bons amis et que malgré tout, nous formons une famille. Cécile aime

Cécile n’aime pas

____________________________ ____________________________ ____________________________ ____________________________

_____________________________ _____________________________ _____________________________ _____________________________

7


1-3 9.

Travail en paires. Présentez votre voisin(e) à la classe (ses goûts, ses vêtements préférés, ses loisirs, ses projets, etc.). Un peu de grammaire Propositions infinitives Après les verbes de perception (voir, entendre, sentir, etc.), si le verbe à l’infinitif a un sujet propre grammaticalement exprimé, il forme avec ce sujet une proposition infinitive. Cette proposition infinitive est complément d’objet du verbe conjugué : E x e m p l e : J’ai vu les flammes monter du toit. En revanche, si l’infinitif a un sujet différent de celui du verbe conjugué, mais non exprimé grammaticalement, on ne parle pas de proposition infinitive. On l’analyse comme une forme nominale du verbe : E x e m p l e : J’ai vu éteindre les flammes.

10. Observez l’emploi de l’infinitif comme une forme nominale ou une proposition infinitive. 1. À la ferme, j’ai entendu crier le cochon. 2. Elle a vu des yeux luire dans l’obscurité. 3. Elle a senti ruisseler l’eau froide dans son dos. 4. J’entends craquer des branches.

11. À partir des deux propositions indépendantes, faites une seule phrase comportant une proposition infinitive. 1. Nous avons regardé le soleil. Le soleil se couchait. 2. Elle a entendu quelqu’un. Quelqu’un respirait dans l’obscurité. 3. Le conférencier a senti la mouche. La mouche s’est posée sur son front. 4. Je l’ai vue. Elle a changé une roue en moins de trois minutes. 5. Les voyageurs ont écouté une cloche. La cloche tintait dans le lointain. 6. On a senti l’eau chaude. L’eau chaude coulait.

La vie culturelle

12. Lisez le texte et donnez votre opinion. Les intellectuels Dès le XVIe siècle, on a donné, en France, une importance et un prestige particuliers à la culture et aux « belles lettres ». Le modèle de « l’honnête homme » de Montaigne ne fait pas référence à des qualités de rigueur morale, il évoque l’élégance, le raffinement de l’esprit et une culture essentiellement littéraire. « L’honnête homme » est un homme « bien élevé » ; il a une bonne formation et une bonne éducation (de bonnes manières, du savoir-vivre). Les jésuites – qui depuis trois siècles ont formé la majorité des élites ont forte-

8


1-3 ment influencé tout le système éducatif français – ont cherché à appliquer les principes chers à « l’honnête homme » : former « des têtes bien faites plutôt que des têtes bien pleines », développer l’esprit critique, enseigner un savoir abstrait et universaliste, imposer la lecture des Anciens et des Modernes, insister sur la culture générale, développer l’esprit de compétition... et savoir manier la parole. La Révolution de 1789 et la démocratisation de la société au XXe siècle n’ont pas remis en question ces principes éducatifs. Non seulement on a continué à valoriser la formation générale plutôt que la formation à un métier, à une compétence manuelle, mais on a assimilé les connaissances techniques à du savoir-faire manuel. Il y a toujours en France une sorte d’opposition entre « La culture » (la « vraie » culture) et la « culture technique », y compris celle des ingénieurs ou même celle des scientifiques qui travaillent sur autre chose que la théorie pure. Ceci explique pourquoi les élèves et les étudiants s’engagent dans des filières d’enseignement technique uniquement lorsqu’ils ne sont pas assez brillants pour être admis dans des filières d’enseignement général.

Devoir

13. Terminez chacune de ces phrases à l’aide d’une proposition infinitive. 1. Des enfants ont vu ... . 2. Les campeurs entendaient ... . 3. Le chien regardait ... . 4. Le docteur a senti ... . 5. Le pilote écoutait ... .

14. Lisez le texte et relevez les propositions infinitives avec les verbes de réception.

Quand il fait beau, hors de la maison, je m’assois à une bonne place au soleil. Je connais les saisons tout comme dans le temps où je voyais verdir les avoines, mûrir les froments, jaunir les feuilles du châtaignier, et rougir les prunes sur les buissons. J’ai des yeux dans les oreilles ; j’en ai sur les mains, j’en ai sous les pieds. Je passe des heures entières à écouter près des ruches les mouches à miel qui commencent à bourdonner soûla paille, et qui sortent une à une, en s’éveillant, par leur porte, pour savoir si le vent est doux et si le trèfle commence à fleurir. J’entends les lézards glisser dans les pierres sèches, je connais le vol de toutes les mouches et de tous les papillons dans l’air autour de moi. Oh ! Jamais je ne m’ennuie. Lamartine, Le Tailleur de pierres de Saint-Point.

15. Écrivez une composition. Pensez-vous que les vêtements jouent un rôle important dans votre vie quotidienne et dans les relations avec les autres ?

9


4-6 Les relations dans la famille

1. Écoutez le dialogue et faites les devoirs qui le suivent. Aline : Dis, Elise, il reste des biscuits ? Elise : Non, tu as tout mangé hier. Arrête un peu, Aline, tu manges tout le temps en dehors des repas. Tu veux être comme ta cousine Nadia ? Aline : Qu’est-ce qu’elle a Nadia ? Elise : Elle se plaint toujours qu’elle est trop grosse... De toute façon, manger trop de sucreries ce n’est pas bon pour la santé. Aline : Oh ! Tu m’ennuies avec tes conseils de grande sœur parfaite. Je sais ce que je fais ! Elise : Oui, je t’ennuie... mais c’est vrai, c’est mieux de manger des fruits. Moi, j’en mange tous les jours, c’est plein de vitamines, regarde ma peau.

10

A. Choisissez la bonne réponse. 1. Aline et Elise sont : a)  deux amies. b)  deux sœurs.

c)  mère et fille.

2. Aline mange trop de : a)  vitamines. b)  gâteaux.

c)  fruits.

3. Elise mange des fruits tous les jours : a)  Vrai b)  Faux

c)  On ne sait pas.

4. Selon Elise manger des fruits donne : a)  de la force. b)  la forme.

c)  une jolie peau.


4-6 2. Répondez aux questions et discutez-les en groupes. 1. Avez-vous de pareilles discussions dans votre famille avec vos parents (votre frère, votre sœur) ? 2. Est-ce que ce sont les discussions sérieuses ou bien on les oublie vite ? 3. Qu’est-ce qu’une famille pour vous ? Ce ne sont que les liens de sang ou bien les liens affectifs, l’ensemble des personnes liées entre elles (par la filiation ou le mariage ...) ?

3. Lisez attentivement le document. Vous allez présenter ce document à vos amis, puis discuter avec eux de son contenu. Pour préparer cette présentation, aidez-vous du questionnaire suivant : – De quel genre de document s’agit-il (lettre, article, publicité, etc.) ? À quoi le voyez-vous ? – Pourquoi a-t-il été écrit ? À quel public est-il destiné ? – Quel est son sujet principal ? Quel est le problème qu’il pose ? Quelles informations ou quelles idées vous paraissent particulièrement importantes ? – Comment réagissez-vous par rapport à ce document ? Qu’en pensezvous ?

Éveiller l’esprit critique de ses enfants « Nous avons toujours encouragé nos filles à exprimer librement leur opinion, même différente de la nôtre, et ce dès leur plus jeune âge. À condition qu’elles argumentent, qu’elles s’écoutent les unes et les autres et qu’elles ne se jugent pas, déclare Xavier, 45 ans, père de famille nombreuse. Il n’y a pas de sujet que nous leur interdisons d’aborder. Elles peuvent contester l’attitude d’un professeur, ou bien ne pas être d’accord avec une décision d’achat ou avec quelque chose que nous faisons dans notre travail, à condition qu’elles expliquent pourquoi et qu’elles acceptent d’entendre les autres points de vue. L’essentiel est que les discussions ne se limitent pas à une confrontation stérile entre « vrai » et « faux ». Nous souhaitons que chacune de nos quatre filles apprennent à développer une réflexion autonome. » Donner à son enfant les moyens de réfléchir par lui-même : l’éveil de l’esprit critique est l’un des signes les plus importants d’une éducation réussie. Car c’est ce sens critique qui permet à l’enfant, puis à l’adolescent,

11


4-6 de faire des choix qui lui appartiennent vraiment, et d’avoir plus tard la volonté de suivre son propre chemin. Autrement dit, de ne pas passer sa vie « sous influence » ! Construire des repères solides « Les enfants ont besoin de faire confiance à la parole des adultes, à commencer par leurs parents, et de considérer que ce qu’on leur dit est sûrement vrai, analyse le docteur Francis Curtet. Cependant, il est très important de leur faire comprendre très tôt qu’il y a des lieux où l’on ne dit pas forcément la vérité, par exemple à la télévision et dans la publicité. Et que certaines personnes peuvent cacher, volontairement ou non, une partie de la réalité. » À la base, il y a des choses qui ne se discutent pas : « Sur les questions de l’alcool, de la drogue ou de la cigarette, nous avons posé clairement nos interdits. C’est comme ça et pas autrement. Nous avons expliqué à nos filles le pourquoi de ces règles, mais il n’est pas question qu’elles y dérogent » insiste Xavier. Ce cadre fort pose les lois intangibles, car elles protègent la vie de l’enfant. Pour le reste, en revanche, le jeune doit se sentir libre d’examiner n’importe quelle idée. Solliciter son opinion, même s’il est encore petit, et lui demander de l’argumenter l’aide à prendre confiance en ses propres facultés de jugement. Marielle Morjean, Dossier Familial, janvier 2005

4. Trouvez dans le texte les propositions qui expliquent les idées suivantes : – il ne faut pas croire à tout ce qu’on dit ; – cela éduque la tolérance ; – une réflexion autonome.

5. Répondez aux questions et argumentez votre réponse. 1. Pourquoi, à votre avis, les questions de la drogue, de l’alcool, de la cigarette ne se disputent pas dans cette famille ? 2. D’après vous, quelles idées soulevées dans ce texte protègent la vie de l’enfant ? 3. Êtes-vous d’accord avec cette argumentation que la télévision et la publicité sont des lieux où l’on ne dit pas forcément la vérité ? 4. Comment cela se passe dans votre famille ? Pouvez-vous librement, sans peur, dire ce que vous pensez ? 5. Appréciez-vous ou non cette méthode d’éducation des enfants dans la famille ? À votre avis, à quoi ça sert ?

6. Trouvez dans le texte des mots et des expressions qui sont liés à la liberté de la parole.

7. Trouvez 15 substantifs qui sont cachés horizontalement ou verticalement dans cette grille. Ils appartiennent tous au monde de la famille. 12


4-6 Z

Y

D

F

R

Z

C

A

K

A

Q

A

A

G

A

T

J

T

A

N

T

E

Z

J

S

A

Z

S

R

Z

E

R

H

M

E

R

E

E

H

Q

E

P

D

A

E

I

I

F

I

L

L

E

R

F

W

T

A

F

N

T

F

F

I

L

S

D

S

T

D

X

Y

R

T

D

O

D

K

F

L

T

G

C

O

N

C

L

E

G

P

L

P

E

R

E

Y

J

B

Y

S

O

E

N

R

E

E

V

J

E

D

H

M

Q

U

Q

U

R

T

A

R

R

N

D

R

A

D

C

A

I

A

S

Y

S

N

E

A

E

E

E

S

A

O

E

O

Z

I

Z

W

D

Z

N

K

T

F

D

Q

U

T

P

E

N

G

S

M

F

C

L

I

A

V

S

S

Y

M

R

D

J

X

E

X

E

G

P

S

X

N

I

E

C

E

G

M

E

R

A

U

N

O

A

I

F

N

Z

L

F

E

N

R

E

E

I

E

G

C

E

N

E

V

E

U

A

A

Y

R

S

S

8. Répondez à la question Comment appelle-t-on un homme ... ? E x e m p l e : Un homme qui aime la paix s’appelle un homme pacifique. 1. Qui aime la guerre ? Un homme qui ... 2. Qui travaille beaucoup et aime à travailler ? Un homme qui ... 3. Qui ne fait rien ? Un homme qui ... 4. Qui aime à vivre dans la solitude ? Un homme qui ... 5. Qui recherche la société ? Un homme qui ... 6. Qui est porté à la tristesse et rit rarement ? Un homme qui ... 7. Qui a de l’amour pour quelqu’un ? Un homme qui ... 8. Qui mange et boit avec modération ? Un homme qui ... 9. Qui est gracieux dans ses discours et dans ses manières ? Un homme qui ... 10. Qui a des sentiments nobles et donne toujours avec libéralité ? Un homme qui ... 11. Qui professe des opinions libérales ? Un homme qui ... 12. Qui croit facilement ? Un homme qui ... 13. Qui vient toujours à l’heure convenue ? Un homme qui ... Les mots à utiliser : belliqueux, sociable, solitaire, adroit, orgueilleux, sobre, généreux, distingué, crédule, présomptueux, soupçonneux, ponctuel, amoureux.

9. Remplissez les phrases par les verbes à l’infinitif. 1. Nous voyons les bateaux ... lentement. 2. Nous regardons ... les piétons sur le passage clouté.

13


4-6 3. Elle entend le train ... près de chez elle. 4. Ils écoutent le pianiste ... dans la salle voisine. 5. Nous entendons les enfants ... dans la cour de récréation. 6. Elle voit ...les nuages dans l’eau claire. 7. Il a vu l’arbre ... sur la voiture. 8. Ils entendaient les avions ... au-dessus du village. 9. Elles ont entendu ... le canon au loin. 10. J’entends les loups ... dans la forêt toute proche. 11. Nous avons regardé les bûcherons ... les gros arbres. 12. Elle écoutait attentivement le professeur ... la leçon. Les verbes à utiliser : gronder, expliquer, hurler, abattre, glisser, traverser, passer, jouer, crier, se refléter, s’écraser, passer.

La vie culturelle

10. Lisez le texte et donnez votre opinion. Les intellectuels Les élites politiques, économiques et scientifiques doivent pouvoir, pour être reconnues, montrer qu’elles ont une bonne formation, un bon « niveau intellectuel ». Elles sortent d’ailleurs pratiquement toutes du même « moule » : elles ont fait leurs études dans les mêmes grandes écoles. Toute personne ayant des responsabilités importantes doit faire preuve d’une très bonne culture générale, la culture étant avant tout littéraire, philosophique ou historique. Il est imaginable, par exemple, qu’un homme politique puisse faire une carrière sans être capable de manier parfaitement la syntaxe de la langue française, voire même sans écrire des livres ! En France, on a toujours étroitement associé le culturel et le politique, le spirituel et le temporel. Mais on peut situer la naissance de l’intellectuel moderne dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Tocqueville a expliqué dans son célèbre ouvrage « L’Ancien Régime et la Révolution » que puisque la monarchie excluait les intellectuels de l’exercice du pouvoir, ceux-ci se sont comportés comme un contre-pouvoir, défenseur de la raison et de la justice face aux intérêts de la raison d’État et de l’argent. Voltaire, Diderot, Rousseau, Condorcet ont soutenu la nécessité d’un engagement des hommes de lettres dans la défense de la morale et de la vérité.

11. Lisez l’information et dites si vous êtes d’accord ou non avec ses idées. Argumentez votre réponse. Qu’est-ce qu’un intellectuel ? « Un intellectuel, tel que l’Affaire Dreyfus l’a symbolisé, est un professionnel de la culture qui décide de prendre publiquement position sur un ou des problèmes de société ou de politique ne relevant pas forcément de sa compétence professionnelle. Cette intervention publique se fait au nom de la

14


4-6 légitimité acquise antérieurement dans la sphère professionnelle. Il faut donc une triple condition pour devenir « Intellectuel » au sens où on l’entend dans nos démocrates : – Avoir une compétence dans le domaine de la science ou de la culture, qui soit reconnue par la communauté des pairs. – Décider d’intervenir régulièrement et publiquement sur les problèmes de société ou de politique. – Soutenir des positions la plupart du temps contradictoires avec le discours dominant du moment. » Dominique Wolton, La Dernière Utopie, Flammarion, 1993.

Devoir

12. Mettez les verbes après lesquels on emploie l’infinitif. 1. Elles ont ... un homme passer devant chez elles. 2. J’ai ... l’infirmière soigner les malades. 3. Vous avez ... les soldats marcher au pas. 4. Elles ... les spectateurs applaudir le chanteur. 5. J’ai ... s’envoler l’avion. 6. Nous avons ... les enfants s’éloigner rapidement. 7. Il a ... partir la voiture.

13. Mettez les verbes entre parenthèses à l’infinitif. 1. Jean vit la perdrix (qui s’élevait) au-dessus des herbes, (qui plongeait) vers la forêt, et (qui disparaissait) dans un bruit métallique. 2. L’enfant entendit le train (qui approchait), et (qui crachait) sa vapeur. 3. Julie regarda les voiles (qui s’abaissaient) vers l’horizon. 4. On entendait, dans la cour, le cheval (qui grattait) le sol. 5. Inquiets, les deux gamins voyaient les nuages (qui venaient) sur eux très rapidement. 6. Il laisse la tortue (qui allait) de son train de Sénateur. 7. L’un après l’autre, on voyait (qu’ils se penchaient) doucement vers l’enfant. 8. On vit son œil (qui s’allumait), ses muscles (qui se raidissaient), ses membres (qui se ramassaient). 9. J’entends déjà partout les boutiques (qui s’ouvraient), les vendeuses (qui s’échangeaient) les derniers potins.

14. Écrivez la composition sur le sujet : Les liens familiaux sont moins forts aujourd’hui qu’autrefois. Qu’en pensez-vous ?

15


7-9 Mes amis 1. Lisez le texte et répondez aux questions.

Qu’est-ce qu’un ami ? C’est la définition d’ « ami » qui a posé le plus de problèmes à l’auteur d’une étude publié par l’Institut de la statistique sous le titre D’où sont mes amis venus ? En effet, les personnes interrogées ont tendance à réduire le nombre de leurs amis quand on leur demande de préciser la définition qu’ils donnent à ce mot. C’est ainsi que les hommes déclarent d’abord en avoir 6,8 en moyenne et les femmes 5,6. Mais quand on leur demande de définir un « ami » de façon plus précise, ils finissent par dire qu’ils n’en ont qu’un ou même aucun ! L’étude montre que c’est pendant ses études qu’on se fait le plus d’amis. Quand on est étudiant, 69 % des amis sont des camarades d’école. Mais on perd peu à peu contact avec eux et ils ne sont plus que 46 % quand on est entré dans la vie professionnelle. Quand on vieillit, c’est dans le voisinage qu’on trouve ses amis : plus du quart à 65 ans. Mais les amis finissent par disparaître et on ne les remplace pas. Si on a 9 amis à 15 ans, on n’en a plus que 4,4 à 65 ans ! D’après les données de l’Institut national de la statistique.

16


7-9 1. À quel âge on se fait le plus d’amis ? 2. À quel moment de la vie on cherche les amis près de chez soi ? 3. Qui a le plus d’amis, les femmes ou les hommes ? 4. Quelle est la raison d’avoir moins d’amis quand on est vieux ?

2. Complétez les phrases. 1. Il est assez difficile de donner l’explication au mot ... . 2. Quand on demande de préciser la ... du mot ... on entend des explications différentes. 3. On a le plus d’amis pendant les années d’... . 4. Après la ... on cherche les amis près de ... ... .

3. Lisez les citations suivantes et dites votre opinion. 1. Un ami, deux amis, dix amis... peu importe tant que c’est pour la vie. Mais il se pourrait bien, que finalement, les amis se comptent sur les doigts d’une seule main ! 2. Dans le monde vous avez trois sortes d’amis : vos amis qui vous aiment, vos amis qui ne se soucient pas de vous, et vos amis qui vous haïssent. 3. Si tous les hommes savent ce que disent les uns les autres, il n’y aurait pas quatre amis dans le monde. 4. Le sort fait les parents, le choix fait les amis. 5. Le rôle d’un ami, c’est de se trouver à votre côté quand vous êtes dans l’erreur puisque tout le monde sera à côté de vous quand vous aurez raison.

4. Lisez la poésie et apprenez-la par cœur. Êtes-vous d’accord avec ses idées ?

Un ami c’est quoi ? En premier lieu. Il est là, faisant de son mieux. Évitant le n’importe quoi. Un ami, Tend la main. Il n’attend pas le lendemain. Avec simplicité, il agit. Un ami, Console, protège, dirige quelquefois.

17


7-9 Avec ses conseils, la solution s’entrevoit. Un ami, Est besoin, une nécessité. Il faut tout faire pour le garder.

5. Écoutez l’information et faites le devoir qui la suit. Aujourd’hui, les familles ne sont pas aussi grandes et aussi unies qu’il y a cinquante ans. On ne garde plus le contact avec tous les membres de sa famille. On choisit ceux qu’on a envie de voir et on ne fréquente pas ceux avec qui les relations ne sont pas bonnes. En revanche, on peut avoir un petit nombre de bons amis qu’on voit souvent, avec qui on parle de choses personnelles au téléphone et avec qui on part en vacances. Ils deviennent ainsi de véritables membres d’une famille d’un type nouveau fondée sur la qualité des rapports et on aime se retrouver pour former un groupe uni par l’amitié. A. Dites si c’est vrai ou faux. Vrai Faux 1. Ce n’est pas nécessaire d’être de la même famille pour former un groupe uni. 2. Il y a de bons amis qui peuvent faire partie du groupe famille. 3. On ne fréquente plus ceux avec qui les relations ne sont pas bonnes. 4. La notion de famille a changé depuis un demi-siècle. 5. On continue de garder le contact avec tous les membres de sa famille.

 

 

6.

Complétez les phrases par les verbes de sensation : voir, apercevoir, regarder, entendre, écouter, sentir.

1. J’... Pierre jouer du piano. 2. J’ai eu le temps de ... disparaître la Corse de l’horizon. 3. Jacques continuait à ... le patron s’éloigner. 4. Monsieur Béjart doit être chez lui, je ne l’ai pas ... sortir. 5. Elle ... la ville s’éveiller à la fraîcheur du soir. 6. Elle s’était ... rougir. 7. Il a ... cet homme courir.

7. Mettez les infinitifs d’après le sens : entrer, ronfler, aller, demeurer, partir, revenir, dormir, venir, démarrer, partir, claquer.

1. Elle voyait les inspecteurs ... et ..., des dossiers à la main, ... les uns chez les autres, ... en mission ou en ... . 2. Je l’ai vue ... des soirées entières assise auprès du berceau pour regarder la petite ... . 3. Il les a entendus ... . Il a entendu ... la porte d’entrée, la porte de la grille, l’automobile ..., ... .

18


7-9 La vie culturelle

8. Lisez le texte et donnez votre opinion. L’esprit français « Ce qui frappe le plus tous les observateurs étrangers, c’est la forme d’esprit des Français : ils passent pour intellectuels, rationalistes, juristes, à la différence des Anglais, pratiques, empiriques, casuistes ; des Allemands qu’emporte l’élan vital ; des Espagnols, passionnés, mystiques, théologiens. Les Français ne repoussent point ce jugement dont ils évaluent rarement la part critique, parce qu’il est plus facile d’accepter les formules que d’emprunter l’esprit des autres pour se juger soi-même. Ils se tiennent sans modestie pour un peuple très intelligent, orateur et malin. Nous dirions plutôt qu’ils sont raisonneurs avec un penchant oratoire et procédurier, usant de leur intelligence pour comprendre, pour construire et pour détruire. Un Français veut comprendre, ou pour le moins avoir l’air de comprendre, chacune de ses opérations. D’autres peuples professent la soumission absolue à la nécessité quotidienne ou à ceux qui ont mission de les guider. Rien au contraire de plus désolant pour un Français que d’avoir à se soumettre aveuglément. On connaît sa maxime de désespoir : « Il ne faut pas chercher à comprendre ». D’où les définitions, les explications, les justifications qui occupent toujours sa cervelle, dès qu’il s’est évadé de l’analphabétisme. Ces exercices, il les fait au profit de la construction des idées et des formes ; il aime les idées générales, les synthèses, les systèmes. Le but de ses analyses est toujours d’aboutir à des formules et il a une certaine propension à limer des formules, quitte à les justifier. De ces formules, s’il a un embryon de culture, il compose des synthèses, où son goût de l’universel se complaît, et des systèmes qui

19


7-9 exercent sa passion logique, parfois au détriment de la réalité. En tous ses jeux intellectuels le Français, montre beaucoup de vivacité, de brillant, et surtout d’ordre, de clarté. Son goût de la clarté procède à la fois d’une certaine paresse, qui le détourne des approfondissements, des complications ; d’un souci de n’être point dupe, et de l’exemple donné par une société dirigeante, depuis deux millénaires entraînée à la composition et à la dialectique. Le goût de l’ordre est dans la tradition classique : les Romains l’ont inculqué à la Gaule, l’influence durable des rhéteurs, la renaissance justinienne et aristotélicienne, l’humanisme, le programme des jésuites, puis de l’Université entretinrent les habitudes antiques. Les qualités de l’esprit français sont un bien très précieux au monde entier. Savants, écrivains, conférenciers répandent en tous pays le culte des divisions harmonieuses, des formules limpides et parfois d’une réserve souriante dans les conclusions. Le risque, c’est, dans la masse, une certaine légèreté qui néglige les zones d’ombre de la pensée, simplifie à l’excès des décisions ou les complique par un excès de logique abstraite, résout quelquefois une difficulté par une élégante boutade. » Gabriel Le Bras, Revue de psychologie des peuples

9. Trouvez et écrivez dans votre cahier les épithètes par lesquelles on caractérise les différents peuples.

10. Le sociologue allemand Wolf Lepenies analyse et compare les milieux intellectuels dans différents pays européens. Voici un extrait d’une interview accordé au journal Le Monde, dans lequel il définit ce qu’est pour lui le rôle de l’intellectuel. « Pour moi, aujourd’hui, l’intellectuel est celui qui agit comme traducteur entre les cultures. C’est la grande tâche à laquelle nous sommes confrontés. Nous ne pouvons plus nous satisfaire de vouloir simplement essayer de comprendre d’autres cultures. La compréhension est une attitude de distanciation, c’est une attitude envers des cultures qu’on ne prend en compte que de manière très indirecte, avec lesquelles on n’est prêt à entrer en contact que pour améliorer sa connaissance générale. Tout cela a changé. Nous sommes tous tenus de nous employer à rendre nos cultures intelligibles. Parce que nous sommes obligés de nous comprendre dans un sens beaucoup plus élémentaires, de vivre ensemble. C’est pour les intellectuels une énorme tâche, qui est d’ailleurs de plus en plus reconnue, notamment dans le domaine économique. Il est assez facile de

20


7-9 convaincre aujourd’hui une entreprise qu’elle ne peut pas s’installer au Japon, par exemple, sans un minimum de compétence culturelle, sans laquelle la compétence économique ne peut rien faire. »

11. Répondez aux questions. 1. Pourquoi Lepenies fait-il une différence entre « comprendre » d’autres cultures et les « traduire », les rendre « intelligibles » ? 2. En quoi un intellectuel peut-il être un « traducteur de cultures » ? Quel rôle peut-il jouer dans la vie économique et sociale ? Essayez de donner des illustrations. 3. Est-ce que le rôle de l’intellectuel vous semble différent selon les pays ou selon les cultures ?

12. Commentez les résultats de ce sondage. 1. Parmi les activités suivantes, quelles sont celles qui, selon vous, demandent le plus d’intelligence ?  Faire une découverte scientifique 48 %  Diriger une grande entreprise 45 %  Écrire un livre de philosophie 18 %  Être le meilleur ouvrier de France 18 %  Créer une œuvre d’art 7%  Sans opinion 4% Le Nouvel Observateur, 14-20 mai

2. Est-ce qu’il y a des réponses qui vous surprennent ?

Devoir

13. Choisissez un des sujets proposés et argumentez votre réponse en 15-20 phrases. 1. Les liens familiaux sont moins forts aujourd’hui qu’autrefois. Qu’en pensez-vous ? 2. On choisit ses amis, pas sa famille ! Qu’en pensez-vous ? 3. Les mères savent mieux s’occuper des enfants que les pères. Qu’en pensez-vous ? 4. Aujourd’hui, on reste jeune plus longtemps. Qu’en pensez-vous ? 5. Pensez-vous que les parents attendent la même chose d’un fils ou d’une fille ? 6. Peut-on tout raconter à un ami ou vaut-il mieux garder quelques secrets ?

14. Placez les mots suivants dans le texte. Attention, il y a plus de mots proposés.

Les mots à utiliser : devoirs – payer comptant – ferme – touche – campagne – cantine – apprendre – conditions de travail – esprit d’équipe – football –

21


7-9 valorisant – champs – faire des économies – récréation – horaires de travail – rivière – sportif – esprit d’initiative – résistant La mère : « Pour mon fils, la journée d’école est longue car il mange à la ... (1). Il aime le sport et il est très ... (2). Son sport préféré est le ... (3). Le soir mon mari et moi nous l’aidons à faire ses ... (4). » Le fils : « Mon père est entraîneur de football, il dit que l’important pour un joueur, c’est d’avoir l’... (5) et d’être ... (6). Il trouve que les ... (7) sont bonnes. Il ... (8) un bon salaire mais pour l’instant, il ne veut pas m’acheter de scooter car il dit qu’il faut ... (9) pour acheter une maison à la campagne. »

15. Choisissez la bonne réponse. 1. Quand j’étais petit, je ... des mensonges. a)  disait b)  disais

c)  avais dit

2. Luc et moi, on ... l’habitude d’aller dans ce café. a)  avaient b)  avions c)  avait 3. Catherine habitait Montparnasse parce que ses parents ... un deux pièces bon marché. a)  avaient trouvé b)  trouvaient c)  trouveraient 4. J’ai une copine dont ... père est prof de littérature. a)  son b)  le c)  ce

22


Exercices supple‘ mentaires Orthographe

1. Réécrivez ce texte en complétant correctement tous les mots dont une partie est effacée. Les points de suspension représentent une ou plusieurs lettres.

Un vie... homme était assis... sur un ban... à l’o...bre. Il semblait a...endre quel...’un, par...e qu’il je...ait consta...ent des cou... d’œil, à droite et à gauche. Soud...n, il a sorti enve...o...e de sa poche et a rel... la le...re lon...ement. Pui... il s’... est allé d’un air triste.

2. Réécrivez chaque phrase en la complétant, selon les cas, par son, son(s), ou sont. 1. Les ... que ... frère tire de sa guitare ... bien discordants. 2. À ... retour vous lui indiquerez où ... ses disques. 3. Les biscuits ... dans ... petit sac.

3. Réécrivez chaque phrase en la complétant, selon le cas, par a ou à. 1. L’homme ... un pansement ... la cheville. 2. Hier, ... l’aube, il ... fait son lit, ... déjeuné et ... quitté la maison, une valise ... la main. 3. Mais, ... trois heures, le car ... une heure de retard déjà.

4. Accordez chaque verbe avec son sujet. 1. Leur mère, tous les soirs, promèn... ses chiens, le long de ses avenues. 2. Les sauveteurs la portai... sur un brancard. 3. La vague les soulèv... et ils ri... aux éclats. 4. Le gardien n’avai... pas compris d’où provenai... les cris. 5. Les enfants se pressai... autour du panier pour voir les poissons que rappotrai... le pêcheur.

Grammaire

5. Réécrivez ces phrases, en mettant les verbes au passé composé. Attention à l’accord du participe passé. 1. La nuit tombe brusquement. 2. Les visiteurs se lèvent et sortent. 3. Les chevaux passent la haie et sautent la rivière. 4. L’enfant compte ses billes et les range dans un sac de toile.

6. Lisez le texte et faites les devoirs qui le suivent. Madame Rosa disait que chez les animaux c’est beaucoup mieux que chez nous, parce qu’ils ont la loi de la nature, surtout les lionnes. Elle était pleine d’éloges pour les lionnes. Lorsque j’étais couché, avant de m’endormir, je faisais parfois sonner à la porte, j’allais ouvrir et il y avait là une lionne qui voulait entrer pour défendre ses petits. Madame Rosa disait que les lionnes sont célèbres pour ça et elles se feraient tuer plutôt que de reculer. C’est la loi

23


Exercices supple‘ mentaires de la jungle et si la lionne ne défendait pas ses petits, personne ne lui ferait confiance. Je faisais venir ma lionne presque toutes les nuits. Elle entrait, sautait sur le lit et elle nous léchait la figure, car les autres aussi en avaient besoin et c’était moi l’aîné, je devais m’occuper d’eux. Seulement, les lions ont mauvaise réputation parce qu’il faut bien qu’ils se nourrissent comme tout le monde. Émile Ajar / Romain Gary, La Vie devant soi, Mercure de France éd.

A. Justifiez l’orthographe du nom lionne. Quel est son masculin ? Trouvez deux autres noms présentant la même particularité orthographique. B. À quel mode sont les verbes soulignés ? Dites pourquoi. C. Justifiez l’accord des verbes en italiques ; indiquez le temps et le sujet de ces verbes. D. Trouvez les mots de la même famille que : sonner, confiance, occuper, nourrir. E. Le narrateur est-il un garçon ou une fille ? Trouvez deux accords qui le montrent.

7. Mettez ces phrases à la forme interrogative (quelques variantes sont possibles). 1. Ils ont pris des billets pour le match. 2. Vous nagez souvent. 3. Elles se sont perdues dans les bois. 4. Elles rencontrent toujours quelqu’un qu’elles connaissent.

8. Répondez aux questions suivantes. 1. Qui doit-il rencontrer ? 2. Comment êtes-vous entré ? 3. Quand apprendra-t-elle ses leçons ? 4. Qu’est-ce qui la fait rire ?

9. Trouvez la question à chaque phrase. E x e m p l e : Sur la table. 1. Avec un stylo. 2. Parce qu’il fait trop froid. 3. Je l’ai rencontré en Suisse. 4. Oui, dans trois jours. 5. Pour une amie.

Où est le sucre ?

10. Réécrivez ces interrogations de l’oral en utilisant l’inversion. 1. Il viendra quand ? 2. Tu t’appelles comment ? 3. J’ai donné mon livre à qui ? 4. Qui c’est qui a pris mon ballon ? 5. Vous allez où ?

24


Pages de civilisation Lisez le texte, puis répondez aux questions, en cochant la bonne réponse, ou en écrivant l’information demandée.

UN ANGE PASSE... Star de la chanson française, Vanessa Paradis est aussi une actrice intense et passionnée. C’est une nouvelle fois le cas dans « Mon ange », une histoire d’amour entre une femme égarée* et un jeune homme troublé. L’occasion pour nous d’une rencontre... paradisiaque. A Nous deux Paris (ANP) : Pourquoi avez-vous accepté ce rôle de femme égarée qui cherche à tout prix à faire un enfant ? Vanessa Paradis (VP) : Parce qu’il s’agissait d’une belle histoire, parce que cette femme m’a touchée au plus profond et que j’avais envie d’enfiler son costume, tout simplement. ANP : « Mon ange » est un premier film. Cela a une importance pour vous ? VP : On parle souvent de mise en danger lorsqu’on tourne dans un premier film, parce qu’on ne sait pas comment on va s’entendre avec un nouveau réalisateur*. Moi, au contraire, je trouve ça terriblement flatteur* et excitant. Une première fois au cinéma, c’est comme dans tous les domaines : on réfléchit on fonctionne plus à l’insouciance, à l’envie et à l’énergie. ANP : La fin du film se déroule dans un somptueux paysage de champs de tulipes* qui s’étalent à perte de vue. Vous étiez impressionnée ? VP : Je n’avais jamais vu une chose pareille. C’est ça le bonheur du cinéma. Là, c’est la première fois de ma vie que je voyais vingt kilomètres de champs de tulipes multicolores. C’est comme voir le Père Noël quand on a quatre ans. C’était merveilleux. Et encore, à l’écran, on en voit beaucoup, mais pas tout. En vrai, c’est pfff... C’est comme d’aller au cirque ! ANP : Que diriez-vous pour donner envie aux gens d’aller voir ce film ? VP : Si la plupart des gens vont au cinéma pour des raisons identiques aux miennes – voyager, se réchauffer avec de belles idées, une belle histoire et de

25


Pages de civilisation belles images – alors, franchement, il faut y aller ! C’est un véritable petit moment de bonheur. ANP : Et votre carrière à Hollywood ? VP : On pose souvent cette question aux comédiens, et peut-être plus encore à quelqu’un qui est marié avec un acteur très célèbre là-bas. Je ne refuse pas d’y tourner mais il faut une histoire et un rôle. C’est toujours ça qui m’attire et qui m’embarque* dans une aventure. Mais c’est aussi très facile pour moi de parler comme ça, parce que j’ai commencé ce métier avec un succès. Le succès, c’est une liberté de choix pour la suite. Donc, c’est peut-être aussi pour ça que je ne rêve pas de gloire, de m’exporter ou de faire carrière à Hollywood. Je suis une enfant gâtée. C’est un immense privilège de choisir ce qui vous tient à cœur. ANP : Est-ce que votre statut de star n’est pas parfois trop lourd à porter ? VP : Non, il faut relativiser. C’est vrai que ce n’est pas toujours facile, surtout quand on est en train de vivre sa vie privée et qu’on essaye de vous en voler des petits bouts à travers une photo. À côté de ça, ce métier et ce statut m’offrent tellement de cadeaux que je n’ai absolument pas le droit de dire que c’est dur. Travailler à l’usine, c’est dur ; ne pas avoir à manger dans son frigo*, c’est dur ! Même si certains jours il m’arrive de râler*, je n’ai pas le droit de me plaindre. ANP : D’autres projets ? VP : La musique, je prépare mon album. ANP : Vos résolutions* pour 2005 ? VP : À peu près toujours la même : essayer d’être quelqu’un de bien. D’après A Nous Deux Paris II, n° 253, 17-23 janvier 2005

* égarée : perdue, désorientée * réalisateur : cinéaste * flatteur : agréable * tulipe : sorte de fleur * embarquer : entraîner * frigo : réfrigérateur * râler : se plaindre pour des choses peu importantes * résolution : projet, décision

QUESTIONS 1. Vrai ou faux ? Cochez la case correspondante et justifiez vos réponses avec une expression du texte. Vrai Faux  a) Vanessa Paradis a été émue par le personnage qu’elle devait  jouer. Justification : ...  b) Vanessa Paradis n’aime pas l’idée de tourner avec un nou-  veau réalisateur. Justification : ....  c) Vanessa Paradis ne va pas au cinéma pour les mêmes rai-  sons que la plupart des gens. Justification : ...  d) Vanessa Paradis rêve d’aller faire carrière à Hollywood.  Justification : ...

26


Pages de civilisation 2. Quelle est la signification exacte des phrases suivantes dans le texte ? Cochez la case correspondante. a) « (...) j’avais envie d’enfiler son costume (...)»   Je voulais essayer ses habits.   Je voulais la rencontrer.   Je voulais me mettre à sa place. b) « C’est un immense privilège de choisir ce qui vous tient à cœur. »   C’est une grande chance pour moi de pouvoir faire ce que j’aime.   C’est très rare quand je peux faire ce que j’aime.   C’est absolument normal de faire seulement ce que l’on aime.

3. Les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ? Cochez la case correspondante et justifiez par une phrase ou une expression du texte. Vrai Faux a) Quand on joue pour la première fois dans un film, c’est surtout la réflexion, le calme et l’expérience qui sont importants. Justification : ... b) C’est quand le sujet et les personnages lui semblent intéressants que Vanessa Paradis décide de faire un film. Justification : ... c) Quand on réussit un film, on peut plus facilement décider quel film on fera ou non dans le futur. Justification : ...

4. Selon Vanessa Paradis, qu’est-ce qui est vraiment dur ? Cochez la case correspondante. a)  Le fait de s’exporter à Hollywood. b)  Le fait de travailler à l’usine. c)  Le fait de fonctionner à l’insouciance.

27


Culture des jeunes Ados, bougez-vous ! Un programme destiné à lutter contre l’obésité fait ses preuves. Le but est d’arracher les ados de leur télé pour les mener à un peu plus d’activité physique. Un programme éducatif inédit, lancé en 2002 dans le Bas-Rhin et fondé sur l’incitation à l’activité physique des collégiens, a permis une réduction de 21 % de l’obésité chez les adolescents et une amélioration de leur état de santé, révèle une étude à mi-parcours.

Hip-hop, capoeira... « On a réussi à changer leur mode de comportement, on ne s’attendait pas à voir un effet aussi rapidement », se félicite le docteur Chantal Simon qui dirige le projet, baptisé ICAPS (Intervention auprès des Collégiens centrés sur l’Activité Physique et la Sédentarité) prévu sur quatre ans. Le projet concerne au total 1 048 élèves répartis dans huit collèges du BasRhin. Les collégiens, suivis depuis leur arrivée en 6e, ont été divisés en deux groupes : d’un côté ceux bénéficiant de l’ « action » du programme éducatif, de l’autre ceux servant de groupe « témoin » permettant de comparer les résultats obtenus. « Une activité physique ce n’est pas seulement du sport, cela peut-être aussi des jeux dans la cour ou du hip-hop », commente le docteur Simon, soulignant l’importance de renouer avec la notion de « plaisir » plutôt que d’effort

28


Culture des jeunes chez des adolescents de plus en plus sédentaires, happés par la télévision ou les ordinateurs. Au programme : hip-hop, aérobic, capoeira, canne et bâton, jeux pré sportifs, football et autres sports d’équipe... « sans compétition et sans notes » organisés pendant les heures de permanence ou après les cours et complétés notamment par des journées « tous à vélo à l’école » ou des rencontres avec des sportifs de haut niveau. Refus de la compétition Frein. Au premier rang des raisons évoquées par les adolescents pour ne pas pratiquer d’activité physique : le refus de la compétition. C’est entre 12 et 16 ans que cette pratique de l’activité physique a tendance à diminuer. Le Journal du Centre

Répondez aux questions.

1. De quel genre de document s’agit-il (lettre, article, publicité, etc.) ? À quoi le voyez-vous ? 2. Pourquoi a-t-il été écrit ? À quel public est-il destiné ? 3. Quel est son sujet principal ? 4. Quelles informations ou quelles idées vous paraissent particulièrement importantes ? 5. Comment réagissez-vous par rapport à ce document ? Qu’en pensezvous ?

29


Le choix des jeunes 1.

Lisez attentivement le document. Vous allez présenter ce document à vos copains, puis discuter avec eux de son contenu.

Quel prénom pour 2010 ? Depuis 1993, en France, les parents ont toute liberté pour choisir le prénom de leur enfant. Les prénoms classiques connaissent désormais de multiples variantes. Les parents font de moins en moins référence aux saints chrétiens et de plus en plus aux noms entendus à la télé. Actuellement, la mode est aux prénoms courts, comme Léa ou Lucas. Les modes se suivent et ne se ressemblent pas. Aujourd’hui, le prénom se raccourcit, se mondialise, exprime le besoin d’exotisme des parents. Jean-Marc de Foville, auteur du livre Un prénom pour mon enfant, et ancien rédacteur en chef du magazine Parents, confirme. – Comment aujourd’hui le prénom évolue-t-il? « Depuis une vingtaine d’années, il évolue considérablement. Les «variations» sont nombreuses, notamment orthographiques. Exemple avec Catherine qui ne compte pas moins de 200 orthographes différentes, dont une avec un K. Le prénom vient de tous les continents. On constate aujourd’hui que les dix prénoms les plus courants représentent au maximum 18 % des prénoms attribués dans l’année. Dans les années 1950, ils en représentaient 40 à 45 %. Depuis 2000, la mode est aux prénoms courts comme Léa, Théo... Parce que c’est plus facile, plus rapide à prononcer. C’est aussi plus clair. Mais certains prénoms longs persistent comme Alexandre, le prénom calédonien Maéva ou le grec Océane. » – Qu’est-ce qui explique cette évolution ? « Les traditions familiales qui consistaient à donner à un nouveau-né le prénom d’un membre de la famille et les traditions chrétiennes qui faisaient que l’on attribuait le nom d’un saint ont été remises en cause dès les années cinquante. Les parents se sont beaucoup inspirés des pays anglo-saxons où on

30


Le choix des jeunes donne le prénom que l’on veut, même un patronyme. Finalement, la loi de 1993 a cédé à la pression sociale. » – Quelles peuvent être les incidences d’un prénom sur l’enfant ? « Si le prénom est long, particulier, l’enfant, petit, peut avoir du mal à le comprendre. D’où le recours aux diminutifs, aux surnoms. Lorsqu’il grandit, va à l’école, l’enfant prend conscience de la façon dont ses amis, son entourage réagissent à son prénom. S’il peut donner lieu à des calembours, à des déformations, il peut éventuellement en souffrir. Ce n’est également pas toujours évident pour un enfant d’être relié à un personnage de l’Histoire, une vedette. Exemple avec Zinédine qui aura peut-être du mal à accepter d’être un piètre footballeur. Avec les nouveaux prénoms, comme Chloé, on voit apparaître un autre problème : ces prénoms n’ont pas de fête. Les enfants ne le comprennent pas toujours. » Marie-Catherine Nicodême, La Voix du Nord

2. Répondez aux questions. 1. De quel genre de document s’agit-il (lettre, article, publicité, etc.) ? À quoi le voyez-vous ? 2. Pourquoi a-t-il été écrit ? À quel public est-il destiné ? 3. Quel est son sujet principal ? 4. Quelles informations ou quelles idées vous paraissent particulièrement importantes ? 5. Comment réagissez-vous par rapport à ce document ? Qu’en pensezvous ?

31


Bilan 1. Écoutez le dialogue. C’était comment avant ? Gautier : Dis papi, c’était comment quand tu étais petit ? Papi : Quand j’étais petit ? Gautier : Oui, quand tu étais grand comme moi, qu’est-ce que tu faisais ? Papi : Ce n’était pas du tout comme maintenant. Il n’y avait pas de télé à la maison, par exemple. Gautier : Tu n’avais pas de télé ? Papi : Non, elle existait déjà, mais on ne l’avait pas à la ferme. La télé, c’était un luxe à l’époque ! Gautier : Et alors, qu’est-ce que tu faisais le soir après l’école ? Papi : On s’amusait bien ! On jouait tous ensemble. On était toujours dehors sauf quand il pleuvait... Gautier : Et le week-end ? Papi : Quand j’avais bien travaillé pendant la semaine, j’allais avec père ramasser des champignons et plus tard même à la chasse. Gautier : Et pendant les vacances ? Papi : Presque tous les ans je partais en colonie des vacances. Parfois, je restais à la ferme. Mais on ne s’ennuyait pas. On grimpait aux arbres, on se baignait dans la rivière, et puis, j’adorais les pique-niques ! On allait aussi aux fêtes des villages... Gautier : C’était mieux que maintenant ? Papi : Je ne sais pas si c’était mieux ; c’était différent... La vie était dure aussi, tu sais... Allez, viens, on parle, on parle et mamie nous attend. Elle a préparé tes plats préférés. Gautier : C’est super avec vous. Papi vient me chercher à l’école et mamie me fait des gâteaux !

2. Répondez aux questions et justifiez vos réponses. 1. Qui sont les personnages ? Où sont-ils ? Que font-ils ? Quand ? Pourquoi ? 2. De quoi parle le grand-père de Gautier ? Pourquoi en parle-t-il ? 3. Quelles étaient les activités du grand-père le soir après les classes, le dimanche et pendant les vacances ? 4. Pensez-vous que Gautier a les mêmes activités de loisirs ? 5. Est-ce que Gautier aime être avec ses grands-parents ?

3. Mettez les verbes entre parenthèses à l’imparfait ou au plus-que-parfait. 1. J’(être) très fier du cadeau que mon père (acheter). 2. L’après-midi, quand nous (terminer) nos devoirs, nous (aller) jouer avec nos amis. Ma mère nous (appeler) quand elle (finir) de préparer le repas. 3. Ma sœur (sortir) avec un jeune homme qu’elle (connaître) chez nos amis. Il (être) Suisse mais il (vivre) en Italie jusqu’à l’âge de 18 ans.

32


Bilan 4. Ma grand-mère nous (préparer) des sandwiches avec le pain qu’elle (faire). 5. Ma mère (passer) ses vacances à la campagne, dans la maison où (grandir) son père. 6. En été, on (faire) une promenade quand on (finir) de dîner.

4. Complétez le texte en mettant les verbes entre parenthèses à l’imparfait. Il (être) midi. Il (faire) chaud. Les gens (marcher) lentement. J’(être) fatigué et (avoir) envie de rentrer chez moi. Antony (marcher) à côté de moi. Nous (parler). Nous (avoir) beaucoup de choses à nous dire. Notre histoire d’amour (commencer).

5. Lisez le texte paru dans le quotidien « Le Journal du Centre », puis répondez aux questions, en cochant la bonne réponse, ou en écrivant l’information demandée.

Conduire à 16 ans ? Professionnels de la sécurité routière et responsables politiques s’interrogent sur la mise en place éventuelle du permis de conduire à 16 ans. Si le président du Conseil national de sécurité routière (CNSR), Robert Namias, s’est déclaré favorable à l’idée du permis de conduire à 16 ans, les autres responsables semblent eux s’inquiéter des risques d’accidents que cela impliquerait*. « Le permis à 16 ans réglerait une partie du fléau* de la conduite sans permis », estime Robert Namias. Il explique vouloir mieux intégrer l’éducation à la sécurité routière dans le cursus* scolaire des jeunes Français, qui pourraient passer le « code* » au lycée. La présidente de la région Poitou-Charente, Ségolène Royal, s’est également dite favorable à cette mesure. « Il y a trop de jeunes qui roulent sans permis de conduire parce que c’est très cher », a-t-elle déclaré. « Il faut que l’école prenne en charge le passage de l’examen du code de la route », a-t-elle ajouté, se prononçant pour la gratuité de cet examen. « Une catastrophe » Si tous souhaitent le renforcement de l’enseignement de la sécurité routière, les professionnels concernés sont très prudents face à cette idée. Régulièrement évoqué en France depuis quelques années, le permis à 16 ans existe en Australie et aux États-Unis, et est à l’étude en Suisse.

33


Bilan Pour la Fondation Anne Cellier contre l’insécurité routière, cette proposition est une « hérésie* ». Sa vice-présidente, Jehanne Collard, rappelle que « les accidents de la route représentent la première cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 25 ans ». « Si on faisait simplement un permis de conduire à 16 ans, ce serait une catastrophe », renchérit* le président de la Prévention routière Jean Flory. Selon lui, aux États-Unis, les jeunes conducteurs âgés entre 16 et 18 ans « ont trois fois plus d’accidents que les 18-20 ans ». Pour la Prévention routière, permettre à plus de jeunes de conduire et les aider financièrement est une bonne idée mais il serait nécessaire que les nouveaux conducteurs soient « vraiment encadrés* », comme le sont aujourd’hui les jeunes qui pratiquent la conduite accompagnée dès 16 ans aux côtés de leurs parents. Robert Namias a précisé, hier, qu’il demanderait au CNSR de préparer un rapport en ce sens. Mais une telle proposition, avant d’être acceptée, doit aussi être examinée par les autres États-membres de l’Union européenne : une directive* de 1991 fixe en effet à 18 ans l’âge minimum pour passer le permis de conduire en Europe. Le Journal du Centre, jeudi 9 septembre 2004

Impliquerait : entraînerait, aurait comme conséquence Fléau : grave problème Cursus : programme, années d’études à l’école Code : (de la route) règles à respecter pour conduire Hérésie : non sens, stupidité, idiotie Renchérit : ajoute Encadrés : aidés, surveillés, guidés Directive : règlement, loi

QUESTIONS 1. Cet article est destiné à : a)  convaincre le grand public. b)  présenter une nouvelle réglementation. c)  exposer des points de vue. 2. Écrivez les noms des personnalités qui expriment les opinions suivantes sur le permis de conduire à 16 ans. Nom(s) Pour le permis à 16 ans Tout à fait contre Contre, sauf si l’on fixe des conditions très précises

34


Bilan 3. Relevez dans le document : a) un argument pour le permis de conduire à 16 ans ; b) un argument contre le permis de conduire à 16 ans. 4. Citez deux mesures proposées pour faciliter l’accès au permis de conduire à tous les jeunes. 5. Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses en cochant la case correspondante, et relevez dans le texte la phrase qui justifie votre choix. Vrai Faux  a) Donner la possibilité aux jeunes de moins de 18 ans de pas-  ser le permis de conduire est une idée nouvelle et récente en France. Justification : ...  b) Les jeunes suisses ayant 16 ans peuvent maintenant passer  leur permis de conduire. Justification : ...  c) Aux États-Unis, le permis de conduire à 16 ans a été une  réussite. Justification : ...  d) La France ne peut pas décider seule de fixer à 16 ans l’âge  minimum pour passer le permis de conduire. Justification : ...  e) D’autres pays d’Europe ont déjà mis en place chez eux le  permis de conduire à 16 ans. Justification : ... 6. Choisissez un des sujets proposés et écrivez une composition (120 mots). 1. Dites ce que vous mangez chaque matin au petit-déjeuner ou au déjeuner. Précisez où, à quelle heure, avec qui vous le prenez. Qui le prépare et qui nettoie la vaisselle. 2. Les mères savent mieux s’occuper des enfants que les pères. Qu’en pensez-vous ?

35


2 1

Mavie famille. Mes amis. Moi La scolaire

C’est la rentrée Cartable nouveau, Joli manteau. Livres, cahiers Et beau plumier ... Cloche a sonné, Un gros baiser, Il faut y aller : C’est la rentrée ! Christian Merveille, Sur le bout des doigts

Les phrases et les expressions La langue écrite

La langue parlée

Tu as envie de faire les exercices. Je veux être professeur. Tu aimes le français ? Je n’aime pas beaucoup la biologie. L’éducation physique, c’est très bien. Nous avons la pause. Je ne sais pas.

T’as envie d’faire les exercices. J’veux êt’ prof’. T’aimes le français ? J’aime pas trop la bio. La gym’, c’est trop ! On est en récré. J’sais pas.

36


1-2 L’école et les matières 1. Regardez les images et dites ce que vous voyez.

1

3

2

4

5

6

E x e m p l e : Sur l’image n° 6 je vois un enfant. Je crois que cet enfant a trois ans. Il est, peut-être, à l’école maternelle, c’est-à-dire au jardin d’enfant. Les enfants sont dans un parc ou dans un jardin et ils apprennent le monde autour d’eux. Cet enfant s’est intéressé à un escargot. Il le regarde très attentivement et avec un grand intérêt. Après, il va le décrire aux autres enfants de son âge.

2. Lisez la poésie et pratiquez la prononciation du son [i]. Dites quelle est l’idée principale de cette poésie.

Dans mon école Il n’y a pas de dieux, ni de diables, Mais des enfants assis aux tables Où ils écrivent leurs avenirs. Présent, futur et souvenirs Forgent l’accord de leur pensée Avec la vie. L’action, l’idée, Sont réunies, au quotidien. Le mot est juste – ni mal, ni bien L’ « autre » est voisin, ami, semblable : Le livre est même dans le cartable

37


1-2 Si l’enveloppe est différente ; la religion N’est apparente qu’à la maison. On apprend à ouvrir les yeux et les oreilles, Exprimer des idées, non rabâcher des vieilles ; On se fait raisonnable, dans l’imagination. On pense genre humain et non patrie, nation ; On respecte la terre, tout ce qui peut y vivre Mais on combat toujours, pour pouvoir être libre Dans mon école.

3. Écoutez le dialogue et dites lequel de ces lycéens est plus sérieux. Prouvez votre choix. – Cette année, tu es où ? – Je suis au lycée Montaigne et je me prépare pour entrer à l’université de médecine. Je dois apprendre les SVT. – Pourquoi ? Tu aimes les SVT ? – C’est parce que c’est utile pour moi. Tu comprends, je vais être médecin, plus tard. – Tu sais qu’il y a des tests très difficiles ? – Oui, je le sais. Mais quoi faire ? J’ai décidé d’être médecin. Et je voudrais réaliser mon rêve. C’est pourquoi je suis dans ce lycée et je profite d’apprendre les SVT. Et toi ? – Oh moi, je ne sais pas encore, ça dépend. Mais, parfois, j’ai envie d’être prof de français parce que j’aime les vacances, les récrés et aussi notre prof de français. SVT – sciences de la vie et de la Terre. On t’explique… Passé composé Le passé composé avec « avoir »  Presque tous les verbes se conjuguent avec l’auxiliaire « avoir »  Les verbes en -er -é : il a parlé, nous avons voyagé, vous avez dessiné  Beaucoup de verbes en -ir -i : ils ont applaudi, nous avons choisi, elle a fini  Autres verbes : -is (on a pris), -it (vous avez dit), -u (nous avons connu)  N.B. avoir j’ai eu, être il a été, faire nous avons fait

4. Mettez les verbes au passé composé. Écrivez les phrases dans votre cahier. E x e m p l e : 1. J’aime cette matière. 1. J’aime cette matière.

38

J’ai aimé cette matière.


1-2 2. Il oublie tout. 3. Elle ne pense à rien. 4. Vous avez compris quelque chose ? 5. Nous attendons le trolleybus. 6. Les cours commencent à 9 heures. 7. Ils finissent tôt. 8. Elle écrit son nom. 9. Nous apprenons cette poésie. 10. Nous voulons voyager. 11. Elle a envie de partir. 12. Nous sommes contents. On t’explique… Passé composé Le passé composé avec « être »  Quelques verbes : aller, venir (venu), retourner, arriver, partir (parti), (r)entrer, sortir (sorti), monter, descendre (descendu), rester, devenir (devenu), tomber, passer, naître (né), mourir (mort)  Tous les verbes pronominaux (elle s’est habillée, il s’est levé, nous nous sommes reposés)  N.B. avec « être », le participe passé s’accorde comme un adjectif : elle est partie, nous sommes allés, elles sont nées.

5. Mettez les verbes au passé composé. Écrivez les phrases dans votre cahier. E x e m p l e : 1. Elle va au cinéma. Hier, elle est allée au cinéma. 1. Elle va au cinéma. 2. Mes parents se reposent. 3. Ils viennent chez moi. 4. On sort du lycée à trois heures de l’après-midi. 5. Ma sœur reste à la maison. 6. Mon petit frère se couche à 9 heures du soir.

6. Complétez la terminaison des participes passés si c’est nécessaire. 1. Ils ont couru... l’un vers l’autre, puis se sont embrassé... . 2. La robe que tu as vu... hier, c’est celle que je lui ai offert... . 3. Ses chiens ont aboyé... toute la nuit. 4. Les sauveteurs ont retrouvé... les corps sous un mètre de neige. 5. Nous avons terminé... hier à minuit, puis nous sommes sorti... du bureau. 6. La fille dont tu m’as parlé..., je l’ai rencontré... dans le métro. 7. L’architecte que nous avons choisi... est un ami de Nicolas. 8. J’ai rentré... les chaises à cause de la pluie. 9. Nous avons passé... des vacances formidables en France. 10. Mozart a composé... sa première œuvre à 5 ans.

39


1-2 7. Lisez le mail. Remplissez le tableau dans votre cahier.

Salut Bogdan ! Je te remercie pour ton mail et je vais essayer de r pondre toutes tes questions. Moi, je suis en 2e au lyc e Jules Verne, Nantes. J’aime bien les mati res scientifiques : biologie, chimie, maths, mais aussi le fran ais et l’ukrainien. C’est pour a que je veux avoir un correspondant ukrainien. J’adore pratiquer le sport : au lyc e, je pr f re le foot. Je suis inscrit dans un club d’alpinisme, j’y vais le mardi soir et le dimanche pour m’entra ner. Parfois, nous allons dans les montagnes. Je suis le fils unique, donc je passe beaucoup de temps dans ma chambre jouer sur mon ordinateur, des jeux vid o et couter de la musique : ce que je pr f re c’est Manu Chao. Et toi, quels sont tes go ts et tes loisirs ? Raconte-moi. bient t Vincent

Goûts

Loisirs

La vie culturelle

8. Lisez l’information. « Parmi les nouveaux débats surgis au cours des dix dernières années, il faut ranger celui – récurrent et central – qui touche aux médias, l’installation en France d’une nouvelle hégémonie culturelle : celle de la télévision. Mais attention aux simplifications anecdotiques. Ce débat-là ne se ramène plus à un pugilat vaguement corporatiste entre les universi-

40


1-2 taires et journalistes. Un pugilat assez simpliste, une contestation quasi territoriale empoisonnée par des envies réciproques bien difficiles à départager : respectabilité du savoir contre l’ivresse de l’influence, dignité du concept contre puissance du spectacle, souci de sauver son âme contre envie de vendre ses livres ? On n’en est plus là. C’est désormais de réflexion qu’il s’agit. » Le Nouvel Observateur, 6-12 janvier.

9. Trouvez la bonne définition de ces expressions parmi celles qui vous sont proposées. 1. Une hégémonie (n.f.) a) un pouvoir b) une inspiratrice c) une mode

3. Un pugilat (n.m.) a) une bagarre b) une histoire c) un scénario

2. Anecdotique (adj.) a) drôle b) exagéré c) secondaire, sans intérêt

4. Corporatiste (adj.) a) beau b) qui défend un métier c) politique

10. Répondez aux questions. 1. Pourquoi l’auteur de l’article parle-t-il d’ « hégémonie culturelle » de la télévision ? 2. Quels sont, selon lui, les enjeux de la concurrence entre universitaires et journalistes ?

Devoir

11. Écrivez quelles sont vos matières préférées ? Quelles sont vos activités culturelles et sportives ? 12. Lisez le dialogue. Jouez d’autres dialogues avec les expressions suivantes : sortir / rester chez soi aller au théâtre / dormir – regarder la télé / lire un livre – partir au bord de la mer / travailler – aller au restaurant / dîner à la maison... – Tu sors cet après-midi, Christophe ? – Non, je suis déjà sorti hier. Cet après-midi, je reste chez moi. Et toi ? – Moi, je ne suis pas sortie hier, je suis restée à la maison.

41


3-4 Se débrouiller

Faire les études Je fais mes études Tu fais tes études Il fait ses études

Nous faisons nos études Vous faites vos études Ils font leurs études

1. Écoutez le dialogue et faites les vôtres en remplaçant les matières mentionnées par les autres : physique en mathématiques (chimie, biologie), géographie en histoire (littérature, langues).

– As-tu fait le devoir de physique pour vendredi ? – Pas encore. Hier, je n’ai pas eu le temps. Je vais faire ça demain. – Tu n’as pas eu le temps ou tu n’as pas trouvé le temps ? – Écoute, c’est parce que j’ai lu un livre de géo. Je sais bien que la physique, c’est important, mais j’adore la géographie : je trouve ça marrant ! – Mais tu as de meilleures notes en physique qu’en géo, non ? Moi, je ne me débrouille pas très bien en physique, enfin, ça dépend... Dis, j’ai envie de te demander : on peut faire les travaux pratiques de physique ensemble ? – Pourquoi pas ? Comme ça, on va avoir de bons résultats. D’accord pour demain soir ? – D’accord. Tu viendras chez moi vers 7 heures ?

2. Lisez le poème et pratiquez la prononciation des sons nasaux. Rentrée des classes Tous les deux habillés de neuf nous allons la main dans la main. Sur les pavés du petit matin, l’eau du ruisseau brille et cela vaut la peine de mettre le pied dedans.

42


3-4 Nous regardons au loin et déjà nous sommes enfermés dans le cartable. Nous avons vu les plus grands devenir un peu Gaulois un peu pluriel un peu Henri IV un peu débit de robinet un peu passé composé. Un autre monde va s’ouvrir. Peut-être est-il plus transparent que l’eau du ruisseau et plus beau que les escaliers où les cris rebondissent. Gabriel Cousin, Poèmes d’un grand-père pour de grands enfants – Éditions Saint-Germain-des-Prés – 1980

3. Lisez l’information et racontez-la à vos copains. L’école en France  De 6 ans à 11 ans on est élève à l’école primaire : écolier (écolière).  De 11 à 15 ans on est au collège : collégien(ne).  De 15 à 18 ans on est au lycée : lycéen(ne).  Dans un lycée professionnel on peut passer un brevet ou un bac professionnel.  À la fin du lycée on passe le baccalauréat (bac).  On peut continuer après le baccalauréat dans : – un institut universitaire de technologie (IUT) ; – une université ; – une grande école.

4. À la manière de l’information de l’exercice 3, écrivez la même intitulée L’école en Ukraine. Pour parler de tes études – Es-tu lycéen(ne) / collégien(ne) ? – En quelle classe ? – Qu’est-ce que tu étudies ? – Tu suis (suivre) des cours de quoi ? – Je suis lycéen(ne). – Je suis étudiant(e) en ... – Je fais des études de ... – Je suis des cours de ... !!! être je suis / vous êtes suivre

je suis / vous suivez

5. Racontez ce que vous faites dans la vie. Qui êtes-vous ? Que faites-vous ? 6. Jouez quelques suites possibles. E x e m p l e : – Tu fais tes études au lycée Prosper Mérimée ? – Oui, c’est ça. J’ai décidé de poursuivre mes études à la Sorbonne III pour devenir prof de français.

43


3-4 – C’est une bonne décision. Ici on donne une bonne formation en langues. – Et voilà pourquoi je suis ici. 1. – ... Et toi ? – Pour moi, l’important c’est d’apprendre les maths. Je voudrais .... – C’est ... . Et où est-ce que tu ... ? – Il y a beaucoup de... . 2. – Dis, j’ai envie de suivre un cours de ... . Ça t’intéresse, toi ? – Super ! On pourra y aller ... . – C’est trois .... par ..., et il y en plusieurs : ... . On t’explique... Imparfait Verbes comme « vous » du présent + terminaison : -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient : je choisissais, elle choisissait, nous choisissions Vous choisissez tu prenais, vous preniez, ils prenaient Vous prenez j’étais, tu étais ..., faire je faisais, tu faisais ... ● Attention ! être Quand j’étais petit, j’avais envie de tout, j’aimais les BD et j’allais souvent avec mon père à la librairie pour acheter un nouveau livre.

7. Conjuguez les verbes à l’imparfait. E x e m p l e : venir

je venais nous venions tu venais vous veniez il(elle) venait ils(elles) venaient Être – avoir – pouvoir – choisir – comprendre – aimer – adorer – apprendre – savoir – travailler – lire – écrire.

La vie culturelle

8. Dégagez le thème soulevé par le document proposé et présentez votre opinion sous la forme d’un petit exposé.

Les jeunes en quête de règles justes Étonnant. En février dernier, le magazine Okapi publiait un sondage du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc) auprès de collégiens : « 83 % des collégiens interrogés pensent que l’autorité est une qualité pour un prof » ! En 2000, une enquête menée par le même Credoc concluait que 57 % des adolescents de 11 à 15 ans disaient attendre d’un adulte de « l’autorité »... Incontestablement, en quatre ans, la demande d’autorité émanant des jeunes adolescents a progressé. L’heure n’est plus à la révolte, ni au chahut, mais au retour de la discipline et de la règle. Le Monde de l’Éducation, Philippe Jacqué, septembre

44


3-4

1. Je dégage le document. Il s’agit : a)  d’un article de presse. b)  d’une interview de Philippe Jacqué. c)  d’une publicité du Credoc. 2. Je dégage le thème soulevé. Ce texte parle : a)  de la révolte des jeunes. b)  des conditions de vie des jeunes. c)  de la formation des jeunes. d)  du besoin d’autorité des jeunes. 3. Je présente l’idée principale. L’idée défendue par l’auteur de cet article est que : a)  les jeunes ne supportent pas l’autorité. b)  les jeunes veulent davantage d’autorité. c)  les jeunes veulent une autorité juste. 4. Je mets en perspective. Cet article pose en fait un problème plus large. Il s’agit : a)  du rapport entre les générations. b)  de l’image que les jeunes attendent des adultes. c)  de réformer l’école. 5. Je donne mon opinion. Pour ma part, je pense que... Il me semble de mon côté que... Je crois, que... 6. Je donne des exemples. Lorsque l’auteur de cet article dit que... cela illustre, par exemple... Ainsi par exemple... 7. Je relativise mon point de vue. Il est vrai que d’autres pensent que... Pourtant, je dois admettre que certains disent que...

45


3-4 8. Je conclus. En conclusion, je dirais que... Pour finir / pour conclure, il me semble que... Je terminerais en disant que...

Devoir

9. Vous avez reçu un message de votre ami(e). Répondez-lui.

Date : Jeudi le 12 septembre 2011 : Fran ois Objet : Composition Salut ! J’ai un devoir faire pour le lyc e, et je crois que tu peux m’aider. Voil le sujet, c’est : On dit généralement qu’il est plus facile d’apprendre une langue lorsque l’on est jeune. Et pourtant, les motivations par lesquelles on apprend une langue surgissent parfois plus tard dans la vie. Pensez-vous que l’on puisse apprendre une langue à n’importe quel âge ? Moi, je crois que a d pend des personnes, bien s r. Qu’en penses-tu ? Peux-tu me r pondre et me dire quelles sont tes pens es, et celles de tes copains et copines ? bient t. Boris

10. Complétez le texte en mettant les verbes entre parenthèse à l’imparfait. Il (être) 2 heures de l’après-midi. Il (faire) froid. Les gens (marcher) vite. J’ (être) fatigué et j’(avoir) envie de rentrer chez moi. Vincent (marcher) à côté de moi. Nous (ne pas parler).

46


5-6 L’école primaire

1. Écoutez les vers et dites quels sont vos sentiments ? Avez-vous de la nostalgie de vos études à l’école primaire ? Argumentez votre réponse.

Chouette, c’est la rentrée On va bien s’amuser ! Zut, c’est la rentrée Plus de grasses matinées !

Chouette, c’est la rentrée ! La maîtresse est bronzée ! Zut, c’est la rentrée Bientôt fini l’été !

Chouette, c’est la rentrée ! J’ai de nouveaux souliers ! Zut, c’est la rentrée J’ai un peu mal aux pieds. Sylvie Poilevé

Je vais à l’école Je vais à l’école Comm’ un grand garçon. Prenez ma parole, Je sais mes leçons.

J’aime bien la classe, C’est toujours trop court. La semaine passe, On dirait d’un jour.

Et quand le soir tombe, Je suis dans mon lit. Je revois en songe Tous mes bons amis.

47


5-6 2. Regardez le tableau et discutez les activités des enfants à l’école primaire. Portes ouvertes à l’école Anna Gavalda Les écoliers de l’école primaire Anna Gavalda vous invitent à leur école pour  rencontrer  instituteurs (institutrices)  maîtres (maîtresses)  le surveillant  les élèves

 découvrir les activités dehors de la classe  l’animation en garderie  le carnaval  la classe de neige  la classe verte ou la classe nature  les rencontres sportives avec les autres écoles

 visiter  les classes  la cantine  la cour de récréation  le coin potager

 découvrir les activités pendant la récréation  on joue à la marelle  on joue à la corde  on joue à la balle  on joue à cache-cache  on joue aux billes

 découvrir les activités en classe  comment le maître apprend à lire  les matières qu’on étudie  les chansons et les récitations qu’on sait déjà  les dessins sur les murs  les activités manuelles qu’on fait

3. Répondez aux questions. 1. Quelles matières avez-vous étudiées à l’école primaire ? 2. Quelles activités extrascolaires avez-vous faites ? 3. Quels sont les jeux préférés des filles à la récréation ? 4. Quels sont les jeux préférés des garçons pendant la pause ?

4. Lisez les devoirs d’un écolier et dites si vous pouvez les faire. Devoirs pour jeudi : 1) apprendre la conjugaison du verbe tenir ; 2) problème n° 154 ; 3) la classe verte, expliquer : Qu’est-ce qu’une ferme ? Qui travaille à la ferme ? Dessiner : les paysans, la ferme, les animaux. 4) Faire les phrases avec les mots donnés (les paysans, la ferme, les animaux).

48


5-6 5. Regardez ces objets et dites à quoi ils servent.

E x e m p l e : C’est une règle. Elle sert pour souligner ou tracer des lignes. 1. C’est ... . Il (elle) ... . 2. C’est ... . Il (elle) ... . 3. C’est ... . Il (elle) sert ... . 4. C’est ... . Il (elle) sert ... . 5. C’est ... . Il (elle) sert ... . 6. C’est ... . Il (elle) sert ... . 7. C’est ... . Il (elle) ... ... . 8. C’est un (une) ... . Il (elle) ... .

6. Reliez les deux colonnes (une seule réponse est possible). 1) réciter 2) avoir 3) aller 4) relire 5) résoudre 6) corriger 7) apprendre 8) raconter

a) un problème b) une histoire c) par cœur d) sa dictée e) un poème f) au tableau g) une interrogation h) la leçon

7. Formez à partir des mots suivants les adjectifs correspondants en -ique. E x e m p l e : géométrie 1. philologie ... ; 3. géographie ... ; 5. chimie ... ;

géométrique 2. biologie ... ; 4. orthographe ... ; 6. histoire ... .

La vie culturelle

8. Lisez le texte et faites les devoirs qui le suivent. Les goûts et les couleurs Annie Ernaux est romancière et professeur de lettres dans la banlieue parisienne. Elle a passé sa jeunesse dans un bourg de Normandie où ses parents étaient de petits commerçants. Elle analyse les différences sociales et culturelles entre son milieu familial (dans les années 50) et la vie qu’elle mène actuellement. « On avait tout ce qu’il faut, c’est-à-dire qu’on mangeait à notre faim (preuve, l’achat de viande à la boucherie quatre fois par semaine), on avait chaud dans la cuisine et le café, seules pièces où l’on vivait. Deux tenues,

49


5-6 l’une pour le tous les jours, l’autre pour le dimanche (la première usée, on dépassait celle du dimanche au tous les jours). J’avais deux blouses d’écoles. La gosse n’est privée de rien. Au pensionnat, on ne pouvait pas dire que j’avais moins bien que les autres, j’avais autant que les filles de cultivateurs ou de pharmaciens en poupées, gommes et taille-crayons, chaussures d’hiver fourrées... Ils ont pu embellir la maison, supprimant ce qui rappelait l’ancien temps, les poutres apparentes, la cheminée, les tables en bois et les chaises de paille. En passant, l’une de mes institutrices a dit une fois que la maison était jolie, une vraie maison normande. Mon père a cru qu’elle parlait ainsi par politesse. Ceux qui admiraient nos vieilles choses, la pompe à eau dans la cour, le colombage normand, voulaient sûrement nous empêcher de posséder ce qu’ils possédaient déjà, eux, de moderne, l’eau sur l’évier et un pavillon blanc. Il a emprunté pour devenir propriétaire des murs et du terrain. Personne dans la famille ne l’avait jamais été. » Annie Ernaux, La Place, Gallimard, 1983

A. Pourquoi certaines expressions sont-elles en italique dans le texte original ? B. Montrez ce qui était valorisé par ses parents en ce qui concerne : le vêtement, la nourriture, l’habitation. En quoi ces goûts étaient-ils différents de ceux de la bourgeoisie ? C. Pensez-vous qu’à l’époque actuelle il y a toujours des différences très nettes selon « la place » (le milieu social) que l’on occupe dans la société ?

Devoir.

9. Mettez les verbes entre parenthèses au passé composé. 1. Patrick (avoir) un accident et il (être) légèrement blessé. 2. Il (jeter) les vieux vêtements et il (ranger) sa chambre. 3. Vous (suivre) ses conseils : vous (apprendre) la leçon. 4. Elle (perdre) la clé de son appartement ; alors elle (appeler) un serrurier. 5. Les enfants (faire) beaucoup de bruit et c’est pourquoi je (dormir) mal. 6. Nous (reconnaître) nos amis au théâtre et nous (passer) une bonne soirée ensemble.

10. Écrivez la composition qui porte le sujet Vos souvenirs d’école primaire sont liés à quoi ? À qui ? À quel endroit ? (100 mots)

50


7-8 Le collège en France

1. Écoutez le texte et racontez ce que vous avez compris sur le collège Jacques Prévert. Le collège Jacques Prévert MOT DE Mme LA PRINCIPALE Bienvenue sur le site du collège. Grâce à ce nouvel outil de communication, je souhaite vous informer au mieux en interne et à l’externe sur notre établissement et vous faire connaître le parcours scolaire de nos élèves. Nous sommes à votre disposition pour tous renseignements complémentaires. F. LATOU

C’est un petit collège de 480 élèves. Comme pour tous les collèges de France, le calendrier est fixé par le ministère de l’Éducation nationale. Il y a trois zones en France, avec les dates de certaines « petites vacances un peu différentes, pour que les Français ne soient pas tous en vacances (et sur les routes) en même temps. Voici le calendrier de cette année scolaire pour la zone B.

51


7-8 Rentrée élèves

2 septembre

Toussaint

du 23 octobre au 4 novembre

Noël

du 18 décembre au 3 janvier

Hiver

du 12 février au 28 février

Printemps

du 16 avril au 2 mai

Vacances d’été

2 juillet

L’année scolaire est de 36 semaines de travail. L’année est divisée en 3 trimestres, de septembre à Noël pour le premier, de janvier aux vacances de printemps pour le deuxième, et de mai à juillet pour le troisième. À la fin de chaque trimestre les parents reçoivent les notes de leurs enfants. Les trimestres ne sont pas égaux. Le premier trimestre est très fatigant pour les élèves. Mais on ne peut pas changer de Noël. Sur une semaine, on a 30 heures de cours. On est libre le mercredi et on a cours le samedi matin. Les heures de cours durent 55 minutes. Les élèves sont notés de 0 à 20. La meilleure note est 20. Les notes sont obtenues en faisant des interrogations surprises que les élèves n’aiment pas, et des contrôles (un travail en classe, une sorte de devoir en temps limité). Tous les élèves ont un carnet de correspondance, pour les informations entre le collège et les parents. Il y a l’emploi du temps, le nom des professeurs, et on note dessus les absences de l’élève, ou si on va à l’infirmerie.

2. Relisez le texte et faites les devoirs suivants. 1. Quel autre titre on peut donner à ce texte ? 2. Voici les titres pour chaque alinéa du texte. Mettez ces titres dans un bon ordre. a) Les notes. Alinéa n° ... b) Le rythme de travail et les vacances. Alinéa n° ... c) Le carnet de correspondance. Alinéa n° ... d) L’année scolaire et la semaine de travail. Alinéa n° ...

3. À la manière du texte Le collège Jacques Prévert écrivez l’information sur votre établissement d’enseignement. Racontez cette information.

4. Lisez le poème et pratiquez la prononciation des sons [o], [ɔ], [ɔɔ˜]. L’école L’école était au bord du monde, L’école était au bord du temps. Au dedans, c’était plein de rondes ; Au dehors, plein de pigeons blancs. On y racontait des histoires Si merveilleuses qu’aujourd’hui,

52


7-8 Dès que je commence à y croire, Je ne sais plus bien où j’en suis. Des fleurs y grimpaient aux fenêtres Comme on n’en trouve nulle part, Et, dans la cour gonflée de hêtres, Il pleuvait de l’or en miroirs. Sur les tableaux d’un noir profond, Voguaient de grandes majuscules Où, de l’aube au soir, nous glissions Vers de nouvelles péninsules. L’école était au bord du monde, L’école était au bord du temps. Ah ! que n’y suis-je encore dedans Pour voir, au dehors, les colombes ! Maurice Carême

On t’explique... Rappelez-vous : l’imparfait permet de présenter l’action comme étant en train de se dérouler dans le passé. À quoi ça sert ?

 À décrire une situation dans le passé : C’était très intéressant.  À évoquer des habitudes passées : Tous les étés je partais au bord de la mer. Imparfait / Passé composé Situation du passé

Événement du passé

Quand j’étais petit, il y avait un stade ici

et puis on a construit un cinéma.

Autrefois, d’habitude, il faisait de la natation

mais il est tombé malade.

Je faisais les achats

quand j’ai vu mon prof de géo.

Description

Action du passé

Il faisait beau, le soleil brillait et

je suis allé à la campagne.

Une personne était assise sur un banc. C’était une femme très sympathique et

je lui ai parlé.

5. Mettez les verbes entre parenthèses au passé (imparfait ou passé composé). 1. Mes parents m’(acheter) un scooter parce que j’(réussir) tous mes examens. 2. Mes parents (être) très jeunes quand ils (se marier). 3. Elle (entendre) un coup de téléphone mais elle (ne pas pouvoir) répondre parce qu’elle (être) en réunion.

53


7-8 4. Comme il (pleuvoir), Nicole (prendre) le parapluie. 5. Aurélie (vouloir) fêter son anniversaire alors elle (décider) d’inviter tous ses copains. 6. Nous (avoir) faim et nous (commander) beaucoup de plats.

6. Comparez le présent et le passé : mettez à l’imparfait les verbes proposés. 1. Maintenant, je fais mes études au lycée ; avant, je ... mes études au collège. 2. Au lycée, je lis beaucoup de romans ; l’année dernière, je ne ... pas de romans. 3. Aujourd’hui, nous écrivons des messages ; avant, nos parents ... des lettres et des cartes postales. 4. Maintenant, je pratique la natation ; avant, je ... le tennis. 5. Notre famille va souvent à la campagne ; avant, on n’... que dans les cafés. 6. Cette année nous apprenons la chimie organique ; l’année passée, nous ... la chimie minérale. On t’explique... On emploie l’imparfait pour faire une proposition. E x e m p l e : Et si on allait à la bibliothèque ! А може нам піти у бібліотеку!

7. Mettez les verbes au passé composé ou à l’imparfait. Quand j’(être) enfant, nous (vivre) à la campagne. Mes parents (faire) leur commerce avec les produits de la ferme et mes frères et moi nous (jouer) dans la nature. En 2004, je (partir) à l’université à Paris et (s’installer) dans un petit appartement. J’(étudier) pendant cinq ans. J’(avoir) mon diplôme en 2009 et je (rentrer) chez moi.

La vie culturelle

8. Lisez le texte et faites les devoirs qui le suivent. « Sur les choses dont les règles et les principes lui avaient été enregistrés par sa mère, sur la manière de faire certains plats, de jouer les sonates de Beethoven et recevoir avec amabilité, elle était certaine d’avoir une idée juste de la perfection et de discerner si les autres s’en rapprochaient plus ou moins. Pour les trois choses, d’ailleurs, la perfection était presque la même : c’était une sorte de simplicité dans les moyens, de sobriété et de charme. Elle repoussait avec horreur qu’on met des épices dans les plats qui n’en exigent pas absolument, qu’on joue avec affectation et abus de pédales, qu’en recevant on sort d’un naturel parfait et parfait de soi avec exagération. De la première bouchée aux premières notes, sur un simple billet, elle avait la prétention de savoir si elle avait à faire à une bonne cuisinière, à un vrai musicien, à une

54


7-8 femme bien élevée. « Elle peut avoir beaucoup plus de doigts que moi, mais elle manque de goût en jouant avec tant d’emphase cet andante si simple ». « Ce peut être une femme très brillante et remplie de qualités, mais c’est un manque de tact de parler de soi en cette circonstance ». « Ce peut être une cuisinière très savante mais elle ne sait pas faire le bifteck aux pommes ». Le bifteck aux pommes ! Morceau de concours idéal, difficile par sa simplicité même, sorte de sonate pathétique la cuisine, équivalent gastronomique de ce qu’est dans la vie sociale la visite de la dame qui vient vous demander des renseignements sur un domestique et qui, dans un acte si simple, peut à tel point faire preuve ou manquer de tact d’éducation. » Marcel Proust, Pastiches et mélanges, Gallimard, 1992

A. Quelles sont les qualités essentielles du bon goût – et à l’inverse les marques de mauvais goût – énoncées ici par Proust, dans le domaine de la cuisine, de la musique, dans la façon de recevoir ? B. Qu’est-ce qui paraît dans cette description toujours actuelle ou bien désuet ?

Devoir

9. Utilisez l’imparfait pour faire des propositions. E x e m p l e : aller au théâtre (nous) Et si nous allions au théâtre ? 1. lire ce roman (vous) ... 2. prendre ce livre chez un ami (tu) ... 3. répondre à la question (tu) ... 4. écrire une composition (nous) ... 5. préparer une soirée poétique (elles) ... 6. faire les devoirs (je) ...

10. Relisez la poésie de Maurice Carême L’école. Trouvez les verbes à l’imparfait et donnez leur infinitif. E x e m p l e : était

être

55


L’enseignement en France et dans

9-10 les pays francophones

1. Lisez l’information sur l’enseignement en France et dans d’autres pays francophones. Quelle information est nouvelle pour vous ? Qu’est-ce que vous voyez d’intéressant dans cette information ? Aller à l’école en France et dans presque tous les pays francophones est obligatoire de 6 à 16 ans. Une circulaire française de 1985 établit que le poids réglementaire du cartable ne doit pas dépasser 10 % du poids de l’élève. En France, l’âge moyen de fin des études était en 1998 de 18 ans. Quand les épreuves du bac, qui sont les mêmes partout, commencent à 8 heures du matin à Paris, il est 8 heures du soir en Nouvelle-Calédonie. Le pourcentage de bacheliers est : – en Belgique de 85 % – en France de 75 % – en Suisse de 88 %. En France, l’enseignement obligatoire peut être donné dans les établissements publics, privés (religieux ou non) ou dans la famille elle-même, sur déclaration au maire et à l’inspecteur de l’académie.

2. Associez la matière enseignée à l’objet. 1) l’orthographe 2) la biologie 3) la géographie 4) la musique 5) la géométrie 6) la gymnastique

3. Mettez

a) la règle b) le dictionnaire c) le microscope d) la balle e) le violon f) la carte

les mots donnés au féminin. Quel est le lieu d’études de ces per-

sonnes ?

E x e m p l e : un écolier 1) Un collégien ... 2) Un lycéen ... 3) Un étudiant ...

56

une écolière ... ... ...

ils font leurs études à l’école


9-10 4) Un instituteur ... 5) Un maître 6) Un élève ...

...

... ... ...

4. Regardez le schéma et racontez brièvement quelle est la structure de l’enseignement en France.

Les structures générales de l’enseignement en France Enseignement pré-élémentaire 3 – 5/6 ans  École maternelle

3 sections

Enseignement supérieur

Enseignement primaire 6 –10/11 ans cours élémentaire 3 cycles

 Écoles spécialisées

Enseignement secondaire 11 – 14 ans  Collège Diplôme de fin d'études : – le brevet des collèges

Diplômes d'écoles spécialisées Lycées professionnels BTS (brevet de technicien supérieur) Diplômes des Grandes Écoles...

15 – 17/18 ans  Lycée Diplôme de fin d'études : – le Baccalauréat – le Baccalauréat technique

de la 6e à la 3e de la 2nde à la terminale

 Lycée professionnel 2 années Diplôme de fin d'études : – le C.A.P. (certificat d'aptitude professionnel) – le B.E.P. (brevet d'enseignement professionnel)

Universités Licences, maîtrises, doctorats et diplômes de docteurs...

5. Qu’est-ce que vous pensez des informations que vous avez lues. Partagez vos idées avec vos copains. 6. Mettez les verbes entre parenthèses au passé composé. 1) Je (arriver) à l’école à temps. 2) Vous (entrer) dans la salle. 3) Nous (venir) en voiture. 4) Les invités (partir) vers minuit. 5) Tu (devenir) une belle jeune fille. 6) Marie Curie (naître) en 1867.

La vie culturelle

7. Avec un(e) ami(e), vous souhaitez suivre un cours de français langue étrangère en France pendant quatre semaines dans le but de vous préparer à l’examen du DELF. Vous voulez un cours intensif et vous préférez que le cours ne dépasse pas 15 élèves par groupe. Par ailleurs, vous désirez loger en famille, faire des excursions dans des lieux connus, goûter aux spécialités gastrono-

57


9-10 miques locales, rencontrer des habitants de la région et surtout multiplier les occasions de parler français. Vous hésitez entre deux organismes dont les caractéristiques sont les suivants :

Centre de langue de Nice

Centre linguistique de Rennes

Programme pédagogique

Français général : 15, 21, 23 ou 30 heures de cours par semaine. 13 niveaux au minimum, garantis toute l’année. Nombre moyen d’élèves par classe : 8 à 12. Préparation au DELF, au DALF et au diplôme de langue de l’Alliance française. Tous les examens, sauf le DALF, se passent au Centre.

Pratique de la langue : – cours intensifs mensuels (4 semaines et plus) ; – cours semi intensifs semestriels (13 semaines) ; – cours collectifs sur mesure. Préparation au DELF et au DALF. Effectifs par classe inférieurs à 13.

Hébergement

Au choix, en internat sur le campus (demi-pension ou pension complète) ou en externat (studio meublé).

Plusieurs formules : dans une famille française ; en résidence universitaire ; en studio indépendant ; dans un centre de séjour ; dans un foyer de jeunes travailleurs (de 16 à 25 ans) ; en hôtel de tourisme.

Activités culturelles

Dégustation de produits locaux dans les restaurants des environs et les fermes provençales. Visite de villages provençaux. Sur le campus : bibliothèque, « cyberdrome » (salle Internet), cinémathèque, gymnase, terrains de sport, foyer bar.

Rencontres et sorties sportives ; excursions à Paris et dans les châteaux de la Loire ; spectacles ; ateliers hebdomadaires : musique, théâtre, danse, chant, vidéoclub. Le célèbre « Tour du monde en 80 plats » : découverte des cuisines du monde préparées par les stagiaires.

Vivre avec les Français

Club « échange langue » (échange d’heures de conversation avec des Français), « Points Accueil Plus » dans les boutiques et les restaurants, possibilité de rejoindre des clubs sportifs de la région.

Stages spécifiques orientés sur l’interculturel ; des activités extra pédagogiques très variées permettant d’aller à la rencontre des habitants de la ville et de la région : soirées, sorties et week-ends en village, échanges, participation à des projets.

58


9-10 Pour chacun des centres de langue, et pour chacun des critères proposés, mettez une croix dans la case « convient » ou « ne convient pas ».

Centre de langue de Nice

Centre linguistique de Rennes

Convient Ne convient pas Convient Ne convient pas Cours intensifs / Nombres d’élèves Préparation au DELF Spécialités gastronomiques locales Rencontres avec des habitants

Devoir

8. Dites si le système éducatif de votre pays ressemble à celui de la France. 9. Mettez les verbes entre parenthèses à l’imparfait. 1. Quand j’(être) enfant, j’(écouter) toujours avec beaucoup d’attention les belles histoires. 2. En vacances, il (lire) les romans. 3. Nous (acheter) souvent des glaces quand nous (se promener) au bord de la mer. 4. Pierre et Marie (chercher) du travail et ils (attendre) le facteur avec beaucoup d’impatience. 5. Ma tante (posséder) une maison à la campagne et chaque année nous y (venir) en vacances. 6. Vous (travailler) beaucoup et vous (gagner) bien votre vie.

59


11-12 Dialogues avec des lycéens

1. Lisez l’information et faites les devoirs qui la suivent. Le ministre de l’Éducation nationale a tenté de renouer le dialogue avec les lycéens militants de la Fidl Sans cravate, cherchant la décontraction, M. Darcos a estimé qu’il avait « renoué » avec les lycéens réunis à Paris par la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl). En accord avec le chef de l’État, M. Darcos avait reporté d’un an la réforme du lycée qui devait commencer à s’appliquer à la rentrée 2009. « Vous et moi considérons que la situation actuelle (dans les lycées) n’est pas satisfaisante », a-t-il lancé, tentant de faire cause commune avec son auditoire. M. Darcos a également tenté de répondre aux questions des lycéens, parfois vives et à leurs commentaires, sous forme d’interpellations : « vous supprimez des postes... Vous enlevez des pions (surveillants). Vous favorisez l’échec scolaire, Monsieur le ministre », lui a notamment lancé un élève, sous un tonnerre d’applaudissements. « Il y a des problèmes d’effectifs, on est toujours 35 par classe. Vous êtes plus le ministre de l’économie de l’Éducation nationale que le ministre de l’Éducation nationale », a renchéri un autre, tout aussi applaudi. « Ne pensez-vous pas que le mouvement de décembre, c’est une crise d’angoisse de la jeunesse ? », a demandé un autre lycéen. M. Darcos répète qu’il ne peut résoudre à lui seul la crise internationale. Sans vraiment convaincre, ni l’assistance, où de nombreuses mains se le-

60


11-12 vaient pour poser encore des questions, ni, à la tribune, la présidente de la Fidl, Alix Nicolet, qui n’a pas hésité à lui couper la parole et lui dire en substance qu’il manquait de « volonté ». « Je me doutais bien que je ne vous convaincrais pas », mais « j’invite à ce que le dialogue continue », a déclaré M. Darcos avant de quitter la salle. « Il n’y a pas d’avancées sur les questions des postes, des moyens, et surtout de l’encadrement, on est restés sur notre faim », a regretté Alix Nicolet devant la presse.

2. Répondez aux questions. 1. Qu’est-ce que c’est Fidl ? Qui en est la présidente ? 2. Est-ce qu’il y a une telle organisation en Ukraine ? 3. De quoi s’occupe cette organisation ? 4. À quoi a été consacrée la rencontre des lycéens avec le ministre de l’Éducation nationale ? 5. Qu’est-ce qui préoccupe les lycéens ? Pourquoi sont-ils mécontents ? 6. Est-ce que les lycéens ont reçu toutes les réponses à leurs questions ?

3. Trouvez les problèmes qui se posent dans l’information et jouez un dialogue. L’un de vous est le ministre de l’Éducation nationale, les autres sont les lycéens. Posez aussi les questions qui préoccupent les élèves ukrainiens. 4. Écoutez le texte et dites quelles sont des idées pareilles avec l’information de l’exercice 1. Prêtez attention au point de vue des autorités et celui des lycéens.

Le déjeuner à l’Élysée Pour tenter de renouer le dialogue avec les lycéens, Nicolas Sarkozy a invité à déjeuner à l’Élysée une quinzaine d’entre eux originaires de la Manche, là où le président de la République avait été chahuté lors de ses vœux au monde éducatif à Saint-Lô. Au menu : la réforme du lycée qui a été reportée avant les vacances de Noël. « C’était une conversation très directe, très détendue. Les lycéens ont dit ce qu’ils avaient à dire (...) On s’est mis d’accord sur un certain nombre de méthodes de travail », a rapporté le ministre de l’Éducation. « Nous n’avons pas eu toutes nos réponses », notamment sur les suppressions de postes, a commenté de son côté un lycéen. Il s’agit de « faire parler dans les lycées, aboutir à un premier texte d’orientation, et ensuite le faire valider par une première réunion de représentants des lycéens à Paris, et puis avoir un deuxième texte qui procèderait de la même façon par une consultation globale », a précisé Xavier Darcos. « J’espère qu’on a été entendus et pas seulement écoutés et qu’ils ont compris que la clé du succès de la réforme, c’est le dialogue », a-t-il ajouté. Rendez-vous dans trois mois. Selon les

61


11-12 lycéens invités, le président et le ministre se sont engagés à faire « en 2010 des expérimentations dans différents établissements » avant de généraliser la réforme. « C’était une discussion sans tabou mais nous n’avons pas eu toutes nos réponses, on nous a un peu baladé sur les suppressions de postes », a indiqué Charles Dacquay, élève de 1ère au lycée de Saint-Lô.

5. Trouvez dans le texte les synonymes des mots et des expressions suivants. Commencer – ... ; la rencontre – ... ; trouver la solution – ... ; tâcher – ... ; abolition – ... ; de la même manière ... ; après ... ; fonction – ... .

6. Retrouvez les questions de cette conversation téléphonique et écrivez ce dialogue dans votre cahier. Reproduisez ce dialogue avec votre voisin(e).

– ... ? – Oui, j’ai cours le jeudi matin. – ... ? – Mon cours commence à 8 heures et 15. – ... ? – À 9 heures 10, j’ai deux heures de cours. – ... ? – Après ? Je vais à la bibliothèque pour écrire mon travail de sciences humaines. – ... ? – Oui. Aujourd’hui, je prends mon déjeuner à la cantine du lycée. – ... ? – Cet après-midi, j’ai un atelier avec le prof de littérature. – ... ? – Il dure deux heures. – ... ? – Non, je ne vais pas à l’entraînement aujourd’hui. Seulement le mercredi et le dimanche.

7. DELF B2. Dégagez le problème soulevé par le document. Présentez votre opinion sur le sujet de manière claire et argumentée.

Faut-il simplifier l’orthographe ? Les moins de 30 ans, même les plus instruits, sont dysorthographiques et la France entière massacre l’orthographe. Mais ce n’est pas une raison pour la simplifier. Pour envisager une reforme, il faudrait avoir faire le constat que les efforts engagés pour permettre à la population d’acquérir une bonne connaissance de l’orthographe sont restés infructueux. Or ce n’est pas le cas. La tentative de reforme de l’orthographe menée en 1990 a bien montré toute la difficulté d’une simplification – outre son coût élevé puisqu’il faudrait détruire l’ensemble des livres, dictionnaires, manuels, etc. ... La France a un devoir de préservation de la langue et de la littérature française à l’égard de la communauté francophone. En gommant les particularités du français, c’est aussi son histoire qu’on effacerait. L’orthographe est un peu comme la République : elle est une et indivisible. D’après L’Express

8. Complétez avec les lettres qui conviennent : f, ph, ou ff. Mon ami n’est pas assez ...ort en orthogra...e. Pierre ...ait souvent des ...autes dans ses ...rases. Il pré...ère la ...otogra...ie. C’est pourquoi il

62


11-12 aime aussi la ...ysique. Il doit faire des e...orts car les maths, ce n’est pas ...acile. La ...iloso...ie, c’est di...érent, on l’a ...élicité pour son exposé sur l’œuvre de Kant.

La vie culturelle

9. Lisez le texte et répondez aux questions. Chaque peuple a ses propres superstitions basées sur les chiffres. Ainsi, les Italiens craignent-ils comme la peste le chiffre 17. En Italie, les immeubles n’ont pas de 17e étages, les hôtels pas de chambre 17 et vous chercheriez en vain dans un avion d’Alitalia le siège 17 ! Lorsque Renault a commercialisé sa R17 qu’il a été question de l’exporter au-delà des Alpes, il fallut la rebaptiser « Renault 177 ». Cette superstition remonte à l’époque romaine. Le chiffre 17 s’écrivait XVII en caractères romains, ce qui est l’exacte anagramme du mot VIXI qui signifiait « j’ai vécu », c’est-à-dire « je suis mort ». Ce nombre est donc frappé d’une malédiction dont l’Histoire porte la trace. Claude Gagnière, Pour tout l’or des mots.

A. Qu’est-ce que l’auteur cherche à expliquer ? À partir de quelle constatation ? B. Quels exemples l’auteur donne-t-il ? C. Quelle explication fournit-il ?

Devoir

10. Mettez les verbes à la première personne du pluriel du présent (nous), puis à l’imparfait. 1. Tu prends une infusion avant de dormir. 2. Je suis un match de football à la télévision. 3. Il dort mal et il interroge son médecin à ce sujet. 4. Tu écris à tes amis et tu envoies la lettre. 5. Ils font une erreur et ils le reconnaissent. 6. Vous riez beaucoup quand vous voyez un film comique.

11. Relisez les exercices 1 et 4 et dites quels sont les problèmes du lycée français. Avez-vous de tels problèmes ? Peut-être vous en avez des autres. Racontez.

63


Exercices supple‘ mentaires 1. Faites une seule phrase avec le pronom relatif qui. E x e m p l e : J’écoute une chanson. Elle me plaît beaucoup. J’écoute une chanson qui me plaît beaucoup. 1. Il va voir un spectacle. Il dure trois heures. 2. Tu regardes un film. Il raconte une histoire triste. 3. Je lis un livre. Il parle de la Suisse. 4. Vous allez voir une pièce de théâtre. Elle est jouée en plein air. 5. Je vais souvent dans une discothèque. Elle reste ouverte toute la nuit. 6. Je vais vous proposer une solution. Elle vous conviendra certainement.

2. Complétez avec qui ou que. Dans l’immeuble où nous habitons, il y a : 1. le gardien qui s’occupe du petit jardin. 2. la gardienne ... distribue le courrier. 3. un médecin ... je vais voir parfois. 4. des amis ... habitent à mon étage. 5. un jeune couple ... attend un bébé. 6. la jeune fille ... travaille à la boulangerie. 7. des étudiants ... je ne connais pas bien. 8. un vieux monsieur ... fume dans l’ascenseur. 9. une dame âgée ... je rencontre chaque matin. 10. un chien ... aboie souvent.

3. Reliez les phrases par où. 1. Nous allons nous installer à Strasbourg ; mon mari travaillera au Parlement européen à Strasbourg. 2. Notre voiture est tombée en panne un jour ; il pleuvait ce jour-là. 3. Le Périgord est une région de France ; on produit beaucoup de foie gras dans cette région. 4. J’étais en Californie une année ; il y a eu un très violent cyclone cette année-là. 5. Un verger est un endroit ; on y cultive des arbres fruitiers. 6. Chopin est mort à une époque ; on ne savait pas guérir la tuberculose à cette époque-là. 7. Cet été, nous avons fait une sortie en bateau un après-midi ; il y avait un vent fou cet après-midi-là. 8. C’est un couche-tard ! Il se met au lit à une heure ; d’autres personnes se lèvent à cette heure-là. 9. Les Hétier ont organisé une fête ; nous y avons rencontré des gens très sympathiques. 10. Dans cette grande ville il y a des rues très animées ; dans ces rues les citadins se promènent avec plaisir.

64


Exercices supple‘ mentaires 4. Complétez avec qui, que ou où. Je me souviens... 1. de la jolie place où nous avons garé la voiture. 2. du jardin ... est au bord de la rivière. 3. des monuments ... nous avons visités. 4. du square ... nous nous sommes arrêtés. 5. des personnes ... nous avons rencontrées. 6. de l’hôtel ... nous sommes descendus. 7. du restaurant ... dominait la vallée. 8. des spécialités ... nous avons dégusté. 9. des petites rues ... nous avons parcourues. 10. de l’atmosphère ... nous plaisait tellement.

5. Transformez les suites de deux phrases en une seule à l’aide de qui, que, où. E x e m p l e : Cécile est arrivée hier. Elle a proposé une randonnée. Cécile qui est arrivée hier a proposé une randonnée. 1. Lucia a aimé le repas. Nous avions préparé un repas pour Théo. 2. Boris est très sportif. Boris a parcouru 30 km en vélo. 3. Le téléphone sonne depuis deux minutes. Personne ne répond au téléphone. 4. Nous avons repéré une grotte. Nous nous sommes abrités dans la grotte. 5. Les moustiques étaient très nombreux. Les moustiques nous attaquaient. 6. Le vent se lève. Le vent chasse les nuages. 7. L’avion se pose sur la piste 12. Cet avion est un Airbus. 8. J’ai écouté un disque. Vous m’aviez prêté ce disque. 9. Le chanteur de ce groupe habite un village. Je suis né dans ce village. 10. Florence va à la piscine. La piscine est située près du lac. 11. Nous avons rencontré Julien. Julien est le petit ami de ma sœur aînée.

6. Cochez la bonne réponse. 1.

suis  Je suit  un cours de français. suivi 

2.

 suivies Elles ont suivis  les directions.  suivi

3.

suivre  Vous suivrez  le guide. suite 

4.

suivait  Elle suivaient  un régime strict.  suivie

65


Exercices supple‘ mentaires 5.

courra  Cet athlète cours  mieux après une période de repos. courir 

6.

lisais  Autrefois vous lisait  les petites annonces. lisiez 

7. Faites correspondre le début et la fin de la phrase. 1. Il a tellement travaillé 2. Leur appartement était trop petit 3. Cette femme est si timide 4. Il y a eu du gel toute la nuit 5. Elle est très grande 6. Il n’a pas de montre

1

2

3

a) si bien qu’il arrive fréquemment en retard. b) alors il a provoqué un grave accident. c) pour pouvoir y loger des invités. d) qu’il en est tombé malade. e) qu’elle fait une dépression. f et de ce fait, elle a des difficultés pour s’habiller. 4

5

6

8. Mettez les phrases suivantes au passé composé. 1. Les livres qu’il me prête ne sont pas très intéressants. 2. Le directeur nous envoie un courriel. 3. Ils se rappellent qu’ils avaient un rendez-vous. 4. Il ne nous écrit pas depuis son mariage. 5. Il se rend compte de son erreur. 6. Le tableau qu’elle vous montre vous plaît ?

9. Rétablissez les comparatifs en prêtant attention au sens de la phrase. 1. Le soleil brille, pourtant il fait ... froid qu’hier. 2. Son ordinateur est déjà ancien : il est ... perfectionné que celui que j’ai acheté. 3. Ces deux champions au cent mètres sont ... rapides l’un que l’autre. 4. J’ai coupé cette planche, elle est donc ... courte qu’avant. 5. Benoît a plus de timbres que Marcel, mais ses timbres sont ... beaux.

10. Répondez à chacune de ces questions par une phrase complète. 1. Que lisez-vous ? 2. En quoi est fait ce lit ? 3. À quoi sert cet instrument ? 4. Qu’est-ce que font ces hommes ?

66


Pages de civilisation 1.

Lisez le texte et dites si tout est rose dans les établissements d’enseignement.

Comportement de jeunes Beaucoup de lycéens disent qu’ils s’ennuient au lycée. Ce sont ceux qu’on retrouve au fond de la classe, ceux qui envoient des SMS ou qui font passer des petits mots à leurs copains ou copines. Ils réagissent comme ça parce qu’ils disent que telle ou telle matière est ennuyeuse. Ils ajoutent qu’ils ne comprennent pas la finalité de ce qu’ils font au lycée, que cela ne sert à rien.

La violence a augmenté dans les établissements scolaires ces dix dernières années. La violence, ce n’est pas seulement les coups donnés à un camarade ou une bagarre dans la cour, c’est aussi les insultes, les moqueries, les dégradations de matériels. C’est un manque de respect entre les personnes qui vivent et travaillent dans le collège. C’est pourquoi des artistes, des sportifs se mobilisent et participent à des campagnes de publicité pour inviter les élèves à faire preuve de plus de respect envers les autres à l’école. Dans certains lycées, il y a une lutte entre des groupes d’élèves, ceux qu’on appelle les « racailles » et ceux qu’on appelle les « intellos ». Les « racailles » ce sont les élèves qui répondent et tiennent tête aux professeurs, qui s’habillent à la mode, qui sont avec une bande de copains chahuteurs juste pour épater et draguer les filles. Les « intellos », dont l’attitude est considérée comme un peu méprisante, disent que lire des livres c’est chouette et refusent la dictature des modes. Mais heureusement, tous les élèves ne sont pas comme ça. Il y a des élèves discrets, intéressés, bien intégrés dans leur collège, qui ont envie d’apprendre. Ils pensent que les professeurs savent les motiver et que le lycée est un enrichissement personnel et un tremplin pour leur vie future. Mais c’est aussi un endroit où on peut se faire de très bons amis, quelquefois pour la vie !

67


Pages de civilisation 2. Répondez aux questions. 1. Que pensent les lycéens qui s’ennuient dans la classe ? 2. En quoi consiste la mobilisation des sportifs et des artistes envers les lycéens ? 3. Les « racailles », qui sont-ils ? 4. Que disent de leur lycée les lycéens qui s’y sentent bien ?

3. Écrivez un petit article pour votre journal comment doit se comporter le lycéen idéal.

68


Culture des jeunes 1. Lisez le texte et répondez aux questions. Téléphone portable et SMS Aujourd’hui, beaucoup d’élèves de collège possèdent un portable, bien caché dans le fond de leur poche car son utilisation en classe est interdite. Les collégiens utilisent surtout leur portable pour envoyer de SMS à leurs copains, petits messages qu’ils rédigent en utilisant leur pouce. On appelle ces ados : la « génération pouce ». Depuis que le portable a fait son apparition dans les cours de récréation, le nombre d’échanges de SMS a littéralement explosé : 700 millions de ces messages ont circulé sur le réseau en 2000, 3 milliards en 2001, et plus de double en 2002. Les opérateurs ont su, depuis, faire fructifier le marché et soigner la tranche d’âge des 15-24 ans, la plus consommatrice. Aujourd’hui, les forfaits « spécial ados » se font la guerre avec des formules très variées. Un texto est moins cher qu’une communication, plus rapide, et plus discret quand on veut envoyer un message à un copain pendant un cours, par exemple. Les jeunes ont inventé un langage bien à eux : c’est une écriture qui s’appuie sur les abréviations classiques, comme « salut » qui devient « slt ». Le langage texto bouscule les interdits, notamment en manière d’orthographe, c’est un langage contracté imitant l’oral. Si les parents ne comprennent pas ce nouveau langage, c’est exprès. C’est une forme d’autonomie qui intéresse justement les ados qui veulent pouvoir parler en dehors de toute écoute en particulier celle des parents. Le texto n’est jamais une conversation sérieuse mais plutôt un échange instantané d’émotions et d’informations. Il remplace les petits mots échangés en classe. Les adolescents ont autant besoin que les autres de parler et de communiquer. D’ailleurs, les adultes font la même chose avec leur portable. D’après la presse française

1. Comment comprenez-vous cette expression « la génération pouce » ? 2. Pourquoi est-ce qu’on préfère envoyer des SMS et non pas parler ? 3. Est-ce vrai, à votre avis, que le portable rend les ados autonomes ? 4. Quelles sont les caractéristiques du langage texto des ados ? Donnez des exemples. 5. Pourquoi les industriels du portable se sont-ils intéressés à la tranche d’âge des 15–24 ans ?

2.

Bien sûr, vous avez un portable. Racontez comment l’utilisez-vous. Est-ce que vous l’utilisez à l’école pendant les cours ?

69


Le choix des jeunes 1.

Lisez le texte et dites si vous aimeriez participer à un prix comme le Goncourt des Lycéens. Argumentez votre réponse.

Le Prix Goncourt des Lycéens Le Prix Goncourt est un prix littéraire célèbre, décerné par le jury de l’Académie Goncourt et qui récompense chaque année un écrivain pour un de ses romans. Depuis 1998, il existe aussi le Goncourt des Lycéens. Ce prix a été créé par le Fnac, avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale et a pour but de donner aux jeunes l’envie de lire, le goût de l’écrit et de l’échange. D’année en année, il a acquis le prestige d’un véritable prix littéraire jusqu’à devenir un rendez-vous incontournable très attendu des jeunes lecteurs. Le jury se compose de lycéens âgés de 15 à 16 ans qui lisent en deux mois, avec l’aide de leur professeur de français, une douzaine de romans issus de la sélection officielle de l’Académie Goncourt. Tous les lycéens et tous les niveaux de classes, de la seconde à la terminale, peuvent y participer. Ainsi, des lycéennes et lycéens de toute la France lisent et échangent leurs idées sur les romans sélectionnés. De plus, chaque année, un pays est invité à participer à cette remise de prix, comme l’Algérie en 2003. À partir de la mi-septembre, les classes se mettent au travail. Chacune élit un délégué chargé de défendre les trois romans choisis par la classe devant un jury régional qui proclame son trio gagnant puis désigne à son tour deux représentants pour le vote national. Pendant cette période riche en lectures et débats, des rencontres avec des auteurs et des journalistes sont organisées, des articles rédigés par les lecteurs eux-mêmes paraissent dans le journal du Goncourt des Lycéens et un journal de bord est tenu dans chaque classe. Ce prix original permet avant tout d’encourager la lecture d’œuvres contemporaines en donnant aux lycéens la possibilité de voter pour leur œuvre préférée. D’après la presse française

2. Répondez aux questions. 1. Qu’est-ce que le Prix Goncourt ? Et le Prix Goncourt des Lycéens ? 2. Quel est le but de la création de ce prix ? 3. À qui s’adresse le Prix Goncourt des Lycéens ? 4. Quel est le déroulement de ce concours ? 5. Est-ce que tout ce qui se passe avec ce Prix est bien décrit dans la presse ? Dans laquelle ? 6. Y a-t-il des prix pareils dans la littérature en Ukraine ?

70


Bilan 1. Lisez le texte et répondez par écrit aux questions. Actions Séjours : la langue et le sport Une façon très vivante d’apprendre une langue dans un environnement détendu Spécialiste des vacances sportives pour les jeunes de 9 à 17 ans, Actions Séjours propose notamment, en association avec d’excellentes écoles de langues, toute une gamme de séjours en Angleterre et en Irlande qui combinent, de façon équilibrée, activités sportives et apprentissage linguistique : faisant appel au plaisir d’apprendre, ces formations mettent ici l’accent sur l’acquisition des bases. Objectif : permettre à chaque participant d’acquérir une aisance durable en anglais, de prendre confiance en soi et d’apprécier la pratique de la langue. Dans chaque programme, les méthodes d’enseignement, extrêmement vivantes, favorisent un apprentissage efficace dans un climat détendu : elles comportent une grande variété d’activités pédagogiques, de conversation et débats guidés. Les professeurs de langue maternelle anglaise aident, conseillent, encouragent les élèves à participer et à progresser. Le stage comporte 30 cours d’anglais de 45 minutes, dispensés à des classes internationales (dix à quinze jeunes). Un test d’évaluation des connaissances effectué dès le premier jour permet de répartir les élèves par groupes homogènes en fonction de leur niveau et de leur expérience. À Bawdsey, par exemple, les cours se déroulent au collège Alexandre School, installé dans un manoir historique. Les élèves, logés dans des chambres de quatre à six lits, peuvent pratiquer quotidiennement le tennis (3 heures), l’équitation (2 heures 30) ou opter une formule multi activités (tennis, football, badminton, basket, théâtre, informatique, arts appliqués, piscine, etc., 3 heures) du lundi au vendredi. Un programme d’animation (discothèque, vidéo, tournois, excursions, etc.) est proposé le soir et le week-end. Chaque programme sportif est conçu en fonction du niveau des stagiaires et encadré par des professionnels du sport et des animateurs qualifiés. Actions Séjours, 145, rue de Vaugirard, 75015 Paris. Tél. : 01 44 49 37 30 Le Figaro-Étudiant

1. Quel est le type de ce document ? D’où est-il pris ? 2. Quel genre de séjours cette association propose-t-elle (public, âge, nationalité, objectif, période, activités proposées ...) ? 3. Comment sont organisés ces séjours ?

71


Bilan 4. Quelle est l’organisation des cours ? 5. Les participants de ces séjours, comment hébergent-t-ils ?

2.

Vous êtes inscrit(e) pour un séjour linguistique « dans un endroit merveilleux ». À l’arrivée, vous constatez que l’endroit ne correspond pas à la publicité. Vous n’êtes pas content(e) des cours, de la nourriture et du logement. Écrivez une lettre à Action Séjour. (120 mots)

3. Indiquez la valeur de l’imparfait dans les phrases suivantes : habitude ou description. Habitude Description 1. Le soleil brillait, le ciel était bleu. 2. Tous les ans, j’allais au bord de la mer. 3. Pour aller à l’école, je prenais le bus. 4. Nous passions chaque week-end à la campagne. 5. Le père était dans son bureau et lisait une lettre. 6. Elle était une collégienne brillante.

4. Mettez les verbes entre parenthèses à l’imparfait. Quand nous (faire) nos études à l’école primaire, nous (passer) nos vacances en Crimée. C’(être) très amusant. Tu me (faire) toujours rire. Nous (avoir) 8 et 9 ans. Nous (vouloir) toujours nager dans la mer. On (adorer) la mer et les gens autour de nous. Nous ne (vouloir) pas rentrer à la maison.

5. Complétez le texte en mettant les verbes à l’imparfait. Se coucher, attendre, arriver, monter, avoir (2), être (2), dîner, connaître, demander Ma grand-mère raconte : « Quand vous ... petits, j’... l’habitude de vous raconter un conte tous les soirs. Nous ... ensemble, puis vous ... dans votre chambre et vous ... en vitesse. Quand j’... vous m’... avec impatience. Vous me ... toujours la même histoire : Le chat botté. Vous la ... par cœur mais ça n’... pas d’importance, c’... votre conte préféré. »

6. Écoutez le texte et faites les devoirs qui le suivent. La guerre des écoles Je me suis souvent demandé, au cours de ce voyage, ce qui rendait les Américains aussi optimiste, polis, et respectueux les uns envers les autres, même en période de récession économique. J’ai trouvé. L’an prochain, ma fille quittera le système scolaire français pour entrer dans une école américaine. Je sais qu’elle n’apprendra pas autant de choses que dans nos lycées, mais en sortant de sa scolarité, elle sera préparée à une vie sociale harmonieuse et à travailler en équipe. Elle ne sera pas une aigrie, car ses professeurs l’auront investie d’une singulière confiance en elle-même.

72


Bilan J’ai visité de nombreux établissements scolaires aux États-Unis. Je le fais dans tous les pays où je passe, dès que je le peux. Les écoles me semblent être les marqueurs tangibles de la situation véritable d’une nation. Il y a toujours un lien entre l’investissement des États dans les systèmes éducatifs et leur niveau de développement. D’après Le Figaro n° 20 211, juillet 2009

A. Répondez à la question. Où fait les études la fille de l’auteur de cet article ? B. Finissez la phrase. J’ai visité beaucoup d’... C. Choisissez la bonne réponse. En quoi l’auteur voit les avantages de l’école américaine ? a)  Les élèves américains apprennent plus de matières que les élèves français. b)  Les professeurs américains travaillent mieux que les professeurs français. c)  L’école américaine prépare les jeunes à une vie sociale harmonieuse et à travailler en équipe. d)  Le gouvernement américain investie plus d’argent dans le système d’enseignement que les gouvernements des autres pays. Niveau B2 D. Expliquez la phrase du texte : Il y a toujours un lien entre l’investissement des États dans les systèmes éducatifs et leur niveau de développement. Comment vous la comprenez ? Argumentez votre réponse (60 mots).

73


3 1

Ma famille. Mes amis. Moi Les loisirs et le sport

1. Regardez la photo et racontez ce que vous voyez. Les phrases et les expressions Faire du sport Faire du patinage artistique Jouer au football Jouer aux échecs Être professionnel Gagner un match Se reposer Balader La santé et le sport

Pratiquer le sport Pratiquer le tir à l’arc Jouer du violon S’entraîner pour le plaisir Devenir champion Perdre un championnat Se promener Pour être fort ... Le rôle de la société ...

2. Écoutez le dialogue et répondez aux questions, en cochant la bonne réponse, ou en écrivant l’information demandée.

– Salut Bernard. – Salut Franck. – Tu viens jouer au foot avec nous ? On joue contre le lycée Jules Ferry. – Non, pas ce matin. Je dois absolument aller à la mairie. – Ah, oui ! Pourquoi, tu te maries ? – Mais non! Je vais m’inscrire sur les listes électorales. – Pour quoi faire ? – Pour pouvoir voter aux prochaines élections présidentielles. Et toi, tu t’es inscrit ?

74


1-2 Le sport et la société – Non, je ne savais même pas qu’il fallait aller s’inscrire. – Alors, tu devrais en faire autant ! – Non merci. La politique, ça ne m’intéresse pas. – Tu as tort. Pouvoir faire son devoir électoral n’est pas donné à tout le monde, c’est une chance, tu sais ! – Tu as sans doute raison, mais tu me feras un cours d’éducation civique un autre jour. Moi aussi, le devoir m’appelle : je dois aller battre l’équipe de Jules Ferry. 1. Les deux personnes qui se parlent sont deux : a)  amis de lycée. b)  collègues de bureau. c)  journalistes sportifs. 2. Bernard doit aller à la mairie pour : a)  donner un cours d’éducation civique. b)  aider à organiser les élections. c)  faire une démarche administrative. 3. Quel est le principal sujet de conversation de Franck et Bernard ? a)  Le sport. b)  La politique. c)  Le devoir civique. 4. Quelle est l’intention de Bernard ? a)  Convaincre son ami. b)  Critiquer son ami. c)  Se moquer de son ami. 5. Quelle est la seule préoccupation de Franck ce matin-là ?

3. Êtes-vous vraiment sportif ? Faites le test. Lisez les réponses et mettez une croix à celle qui exprime le mieux ce que vous pensez.

1. Pendant une course à pied, vous voyez que vous ne gagnerez pas. a)  Vous ralentissez pour ne pas perdre vos forces. b)  Vous continuez comme vous pouvez. c)  Vous abandonnez. 2. Vous perdez à un jeu. a)  Vous vous mettez en colère. b)  Vous souriez quand même. c)  Cela vous est complètement égal. 3. Vous jouez contre quelqu’un qui est moins fort que vous. a)  Vous jouez très sérieusement pour gagner. b)  Vous le laissez gagner quelquefois. c)  Vous vous moquez de lui.

75


1-2 4. Match de basket-ball. Vous avez le ballon, mais vous êtes mal placé. a)  Vous essayez d’envoyer le ballon dans le panier. b)  Vous le lancez à un camarade bien placé. c)  Vous ne pouvez pas vous décider. 5. L’ascenseur n’arrive pas tout de suite. Que faites-vous d’habitude ? a)  Vous attendez tranquillement son arrivée. b)  Vous prenez l’escalier. c)  Vous l’appelez sans arrêt. 6. Parlons du sport que vous pratiquez. Vous vous entraînez a)  assez souvent. b)  régulièrement. c)  rarement. 7. Un de vos camarades a obtenu la meilleure note que vous. a)  Vous êtes jaloux de son succès. b)  Vous êtes d’accord, s’il l’a méritée. c)  Cela vous est égal. 8. Que pensez-vous des champions ? a)  Vous les enviez. b)  Vous les admirez tout simplement. c)  Ils ne vous intéressent pas. 9. Parlons des émissions sportives de la télévision. a)  Vous les regardez rarement. b)  Vous les aimez particulièrement. c)  Vous vous ennuyez à les regarder. 10. Que pensez-vous de l’éducation physique ? a)  C’est une matière comme les autres. b)  C’est une matière très importante. c)  C’est un passe-temps. a) – 3 points

b) – 5 points

c) – 0 point

Total : ... points

40 points et plus : pour vous, le sport n’est pas seulement une épreuve pour le corps, mais aussi pour l’esprit. Vous avez de l’énergie et un caractère droit. On peut compter sur vous. 25 à 39 points : vous oubliez quelquefois qu’on ne peut pas toujours être premier dans la vie, il faut aussi savoir perdre. Entraînez-vous à cet art. Moins de 25 points : essayez de trouver le secret du sport. À ce qui s’engage, il ne donne pas seulement des forces, mais aussi la joie de vivre. Êtes-vous d’accord avec vos résultats ? Argumentez votre réponse.

4. Lisez la poésie. Faites attention à la prononciation du son [j]. Écrivez dans votre cahier les adjectifs.

76


1-2 Match de football Dans un petit championnat de football local, Le plaisir du jeu lie onze sportifs amateurs ; Et si l’affiche n’ameute pas les spectateurs, La pression monte pour cette mission dominicale. Le sol toujours obstrué d’une fichue pagaille, L’œil hagard des joueurs en chaussant les crampons, Le mutisme de l’entraîneur en guise de sermon : Les vestiaires ont l’âme égarée dans la bataille. Un ultime signe fort du Capitaine fait exemple, Telle une foi sans borne au dernier rempart du temple ; Cet essaim ordonné à la gloire de sa terre Part accomplir sa belle croisade, le maillot fier.

5. Lisez les phrases ci-dessous et dites votre opinion. Êtes-vous d’accord ou non ? Donnez des exemples de la vie. 1. Les sports jouent un rôle important dans la vie de chaque jeune et lui fournissent un développement global où son corps se développe également avec son esprit d’une manière saine. 2. Les sports servent la société en fournissant des exemples vifs de l’excellence. On t’explique Les adverbes Les adverbes en « -ment ».  Un grand nombre d’adverbes se terminent par « -ment ». En général, on les forme à partir du féminin des adjectifs : lent lente ment doux douce ment heureux heureuse ment sec sèche ment gentiment Mais : gentil  Quand l’adjectif masculin se termine par une voyelle, on ajoute « -ment » : poli ment absolu ment modéré ment vrai ment

6. Transformez les adjectifs en adverbes, selon l’exemple. E x e m p l e : doux doucement Chaud Sec Rare gentil vrai énorme rapide pauvre absolu

Poli sincère tranquille

77


1-2 7. Complétez les phrases selon l’exemple. E x e m p l e : Cette voiture est très lente. Il roule lentement. 1. Ce garçon est tranquille. Il joue ... . 2. Cette élève est attentive. Elle écoute ... . 3. Ce sportif est très sérieux. Il travaille ... .

La vie culturelle

8. Lisez le texte et vérifiez si les affirmations correspondent ou non à ce que vous avez lu. Piscine : mode d’emploi La piscine est un lieu de détente par excellence. Mais une piscine agréable se mérite. Et il ne serait pas honnête de dire qu’elle ne demande pas de soins ; elle exige au contraire un entretien qui demande du temps et de l’attention. De quoi s’occuper pendant une bonne journée ! Les produits miracles, les appareils qui font tout seuls n’existent pas ! Une piscine est avant tout une pièce d’eau comme une autre, et l’eau est un support de vie... qui ne demande qu’à la favoriser sous toutes ses formes, y compris celles qui rendent vite une piscine impropre à la baignade. La notion d’eau « pure » et parfaitement équilibrée, sans micro-organismes, sans algues, sans bactéries est pour ainsi dire contre nature. Elle relève aussi un peu de l’utopie et c’est pourtant le but à attendre si l’on veut une eau claire et saine. La piscine n’est pas complètement une pièce d’eau comme les autres, dans la mesure où il est relativement difficile d’en sortir. Un jeune enfant qui tombe à l’eau, même en sachant un peu nager, peut paniquer et ne pas parvenir à rejoindre une échelle. Il est donc indispensable d’établir une clôture de protection autour de la piscine. Certains fabricants se sont penchés sur ce problème et proposent des clôtures discrètes et pas excessivement hautes (1m20). Le portillon est l’élément de sécurité majeur. Optez pour un modèle à ferme-porte automatique, sans poignée, que seul un adulte puisse ouvrir, avec une clé, la serrure étant placée côté piscine pour que de petites mains ne l’ouvrent pas. En complément, notez qu’il existe aussi des détecteurs électroniques de passage ou du chute, donnant immédiatement l’alarme dans la maison en cas d’accident. a) Tout le monde souhaite que l’eau de piscine soit de qualité irréprochable.  vrai  faux b) Il y a actuellement sur le marché des produits d’entretien pour piscines qui évitent aux propriétaires tout l’effort.  vrai  faux

78


1-2 c) La piscine est une pièce d’eau comparable à une salle de douche, aussi bien au niveau de l’entretien que la sécurité.  vrai  faux

Devoir

9. Complétez les phrases. Les conducteurs sportifs ne sont pas toujours les meilleurs 1. Les bons conducteurs n’oublient pas de faire vérifier leur voiture. Ils la font vérifier ... . 2. Ils conduisent sans risquer leur vie. Ils conduisent toujours ... . 3. Ce qu’il faut faire, ils le font sans réfléchir longtemps. Ils le font ... . 4. Ils ne connaissent pas seulement quelques règles du code de la route, ils le connaissent ... . 5. Ceux qui roulent toujours à grande vitesse vivent sans se rendre compte du danger. Ils vivent ... . 6. Ceux qui dépassent sans être sûrs que la route est libre conduisent comme des fous. Ils conduisent... 7. Ceux qui ont mal garé leur voiture, se font prendre très facilement. Et ceux qui, sur les grandes routes, se moquent du code de la route ? Ils se font prendre ... . Les mots à utiliser : automatiquement, bêtement, dangereusement, difficilement, entièrement, raisonnablement, régulièrement.

10. Lisez un petit article et exprimez votre point de vue. Consigne : Vous dégagerez le thème soulevé par le document ci-dessous et vous présenterez votre opinion sous la forme d’un petit exposé de 3 minutes environ. Vos camarades pourront vous poser quelques questions. L’image du joueur de foot, tout dans les jambes rien dans la tête, changet-elle enfin ? Les footballeurs s’engagent, à l’image du Français Thierry Henry, qui a lancé début février la campagne de pub européenne « Stand up, speak up », destinée à lutter contre le racisme en général, et dans les stades en particulier. Les spots sobres et percutants* comme une attaque du Français d’Arsenal, mettent en scène Henry lui-même et le Brésilien Ronaldinho, ainsi que deux joueurs qui changent selon les pays. Le foot serait-il devenu un nouvel outil de communication ? Qu’ils le veuillent ou non, les joueurs de foot sont les derniers porte-parole à la mode. Télérama, 16 février

* sobre : simple * percutant : qui donne un choc

79


3-4 En forme pour la journée

1. Regardez la photo et décrivez-la. 2. Lisez l’information et faites le devoir qui la suit. Pour être en forme 1. Mettez-vous devant la fenêtre ouverte. Aspirez vite et profondément, comptez de 1 à 4. Retenez l’air dans vos poumons, comptez jusqu’à 16. Puis expirez très lentement, essayez de compter jusqu’à 24. Répétez l’exercice 6 fois. 2. Posez un balai devant vous et sautez par-dessus sur vos deux pieds. 8 fois en avant et 8 fois en arrière. Ensuite prenez une corde. Sautez à la corde en avant et en arrière. 25 fois dans chaque direction. Puis détendez-vous. 3. Courez sur place et comptez un pas chaque fois que le pied gauche touche le sol. Tous les deux pas, levez les bras devant vous à la hauteur des épaules et faites une demi flexion des genoux. 5 fois. 4. Tenez-vous debout et écartez les jambes. Penchez-vous en avant sans plier les genoux. Touchez le sol avec les mains, devant, entre et derrière vos pieds. Redressez-vous et recommencez. 20 fois. 5. Couchez-vous sur le ventre, puis croisez les mains derrière le dos. Levez en même temps la poitrine et les jambes, mais ne pliez pas les genoux. 5 fois. 6. Asseyez-vous et posez les mains derrière la tête. Couchez-vous, puis levez la tête et les pieds. Restez un instant dans cette position, puis recommencez. 8 fois. 7. Mettez-vous debout. Penchez le corps en avant et appuyez-vous sur les mains. Lancez les jambes en arrière, puis ramenez-les et remettez-vous debout. 4 fois. 8. Levez les bras à la hauteur des épaules, serrez les poings et décrivez de grands cercles avec les bras. 12 fois en avant et 12 fois en arrière. Détendez-vous. 9. Baissez la tête, puis rapidement lancez le menton en avant. Restez un instant dans cette position et recommencez. 15 fois. 10. Tendez bien le cou et décrivez des cercles avec la tête. 10 fois dans les deux sens. Puis refaites l’exercice n° 1.

80


3-4 Ensuite mettez-vous sous la douche. Si vous frottez bien votre corps avec une brosse dure, vous ne risquez pas d’avoir des courbatures le lendemain. Expliquez ce qu’il faut faire : a) à un camarade : Mets-toi devant la fenêtre ouverte ... ; b) à vos parents : Vous vous mettez devant la fenêtre ouverte ... . On t’explique Formation des mots On dit : se baigner un baigneur Un chanteur, c’est un homme qui chante. Une chanteuse, c’est une femme qui chante

3. Complétez la liste. Nager – ..., entraîner – ..., danser – ..., plonger – ..., sauter – ..., courir – ..., se promener – ... . On t’explique Formation des mots On dit : gagner

le gagnant

4. Complétez la liste. 1. Débuter 4. étudier

... ; ... ;

2. perdre 5. remplacer

... ; ... ;

3. habiter 6. passer

... ; ... .

5. Dites comment est-ce qu’on appelle ces gens. 1. Un homme qui fait la course à pied, c’est un ... . 2. Ceux qui débutent dans la course à pied, ce sont les ... . 3. L’homme qui entraîne les sportifs, c’est un ... . 4. Celui qui gagne à un jeu, c’est un ... . 5. Celui qui perd à un jeu, c’est un ... . 6. Celui qui pratique le football, c’est un ... .

6. Écoutez les témoignages des adolescents français et faites les devoirs qui les suivent.

Les sports et la compétition. 1. – Je fais de l’athlétisme depuis un an et demi et c’est génial ! Ça a changé pas mal de choses dans ma vie. J’ai maintenant un but : arriver au plus haut niveau... Avant, je ne faisais rien de spécial, je faisais un peu les mêmes choses que les autres, sans être vraiment intéressé... Regarder la télé, c’est pas un but dans la vie... La compétition ça permet de se comparer aux autres

81


3-4 et surtout de s’améliorer énormément. Il n’y a rien de mieux, je suis plus sûr de moi... Les côtés négatifs, c’est le nombre de sacrifices que l’on doit faire : j’ai moins de temps pour mes amis, et les petits copains on n’en parle même pas... (Christophe, 15 ans) 2. – On ne fait pas assez de sports à l’école et j’aimerais en faire plus. Mais je n’aime pas vraiment la compétition. Moi, je joue au foot et chaque match est une sorte de compétition, mais c’est un sport d’équipe ! Et je préfère parce qu’on ne peut pas se comparer aux autres, c’est toute l’équipe qui doit gagner, pas un seul joueur... Bien sûr, il y en a dans l’équipe qui rêvent de devenir Thierry Henry ou David Beckham, mais attention, on est seulement des cadets et on ne peut pas savoir comment on sera plus tard. Alors, il ne faut pas être trop ambitieux ! C’est le risque de la compétition. (Benjamin, 16 ans) A. Choisissez le titre pour chaque témoignage : – Plus de sport ! – J’adore la compétition ! B. Vous partagez l’opinion de Benjamin et vous lui écrivez la réponse. Faites-le ! C. Vous n’êtes pas d’accord avec quelques pensées de Christophe. Vous lui répondez.

7. Reconstituez les phrases. 1. Nous avons passé une bonne soirée, 2. Ce film est très drôle 3. Il a eu son examen sans problèmes, 4. J’ai mal à la gorge, 5. L’eau dans la mer était excellente, 6. J’ai fait un régime, 7. On est fatigué, 8. Il a mal à l’estomac, 1

2

3

4

a) j’ai beaucoup nagé. b) on a trop marché. c) il a trop mangé. d) il a bien travaillé. e) j’ai beaucoup maigri. f) j’ai trop parlé. g) nous nous sommes bien amusés. h) j’ai beaucoup ri. 5

6

7

8

La vie culturelle

8. Lisez le texte et expliquez l’importance grandissante des loisirs dans la vie des Français.

Du temps libre, pour quoi faire ? Les Français aspirent à un mode de vie moins agité, plus équilibré ; ils souhaitent partager plus harmonieusement temps de travail et temps libre. De nombreux facteurs modifient les attitudes et les mentalités à cet égard : l’augmentation de l’espérance de vie, la persistance du chômage et l’aspira-

82


3-4 tion à d’autres modes de vie ont entraîné une relativisation de la place du travail, qui reste pourtant l’une des valeurs fondamentales de notre société. Lassés des restrictions et des contraintes, les gens expriment de plus en plus l’envie de renouer avec leurs désirs, de faire ce qui leur plaît, quand et comme cela leur plaît. Ils cessent de se replier sur eux-mêmes, souhaitent de nouveau s’amuser, faire des choses ensemble, signe d’un désir de convivialité. L’expression de la personnalité est désormais de plus en plus présente au cœur des comportements de consommation. Pour leurs activités de temps libres, 71 % des cosommateurs recherchent des produits adaptés à la personnalité. La consommation de temps libre s’adapte aux nouvelles attentes : la réalisation de soi, le sens de vie... On achète désormais des valeurs qui répondent à ces nouvelles attentes d’harmonie psychologique et physique : le confort, le bien-être, la consommation au service de la forme, de la santé, de l’équilibre, tournée vers l’épanouissement de la personne. Le temps libre est l’occasion de dévoiler ses goûts, ses affinités (les gens éprouvent, du reste, de plus en plus le besoin de se regrouper par affinités). Il s’accompagne également d’une soif de savoir et d’apprendre.

Devoir.

9. Vous vous êtes intéressé du problème Les sports et les compétitions. Écrivez votre opinion et prenez part au forum des adolescents. Vous pouvez écrire vos idées à l’adresse suivant : http://www.colleges.net/forum/competition.html. 10. Écrivez quels exercices de gymnastique vous faites chaque matin pour être en forme. Utilisez l’information de l’exercice n° 1. Je me mets devant la fenêtre ouverte. J’aspire vite et profondément, ...

11. Lisez un petit article et exprimez votre point de vue. Consigne : Vous dégagerez le thème soulevé par le document ci-dessous et vous présenterez votre opinion sous la forme d’un petit exposé de 3 minutes environ. Vos interlocuteurs pourront vous poser quelques questions.

L’ACTIVITÉ PHYSIQUE AU TRAVAIL DÉVELOPPE LES PERFORMANCES ET L’HUMEUR Selon les résultats d’une étude anglaise rendus publics lors de la conférence annuelle de l’American College of Sports Medicine à Nashville (Tennessee), les salariés qui pratiquent une activité physique pendant la journée se sentent plus productifs et de meilleure humeur. Cette étude concerne des employés qui passent leur journée assis à leur bureau et à qui l’on a proposé de pratiquer un sport de leur choix lors de la pause déjeuner. D’après Le Nouvel Observateur, juin

83


5-6 Invitation au forum

1. Regardez la photo en haut et décrivez ce que vous voyez. 2. Écoutez les témoignages des adolescents français et faites les devoirs qui les suivent.

Les sports et la compétition 1. – Si la compétition devient une drogue, c’est dangereux ! Puisque toujours vouloir gagner et faire mieux que les autres, ce n’est pas très sain du tout : on n’est pas des professionnels. Moi, je fais des compétitions en course d’orientation et j’aime vraiment l’ambiance qui y règne. Pour moi, avant tout, c’est un entraînement, et puis une façon de découvrir du pays et de voyager un peu et même à l’étranger sans avoir les parents derrière moi. J’essaie bien sûr de finir les courses le plus vite possible, mais sans trop penser à la récompense, ou aux autres participants comme à des concurrents ! Je cours pour moi, pour mon comportement, ma santé, mon plaisir et pas pour les médailles. (Jean-Luc, 16 ans) 2. – Salut à tous ! Moi à chaque fois que je vais faire des compétitions de voile (mon bateau est un Espoir), j’ai toujours mal à la tête, je me sens un peu mal, mais c’est sûr que je suis super content à la fin d’avoir fait la régate ! (Jean-Baptiste, 17 ans) 3. – Salut ! Moi aussi, quand je vais à une compétition, je suis toujours super anxieux. Parfois le matin quand je me lève, je me demande pourquoi j’y

84


5-6 participe... mais la stress ça fait partie de la compétition. Et puis après, je suis toujours fier car on a de très bons souvenirs, même si mon équipe de basket-ball n’a pas gagné. Je suis toujours très content de raconter à mes amis comment se passent les compétitions. Ça me fait super plaisir, ça me donne du prestige, je me sens un peu spécial ! (Jean-Paul, 16 ans) A. Répondez aux questions. 1. Qui aime le plus les compétitions ? Argumentez votre réponse. 2. Quels sont les sports mentionnés dans ces témoignages ? 3. Comment vous comprenez cette phrase : le stress fait partie de la compétition ? 4. Pourquoi Jean-Luc ne pense pas à la récompense ? B. Dites, et vous, aimez-vous prendre part aux compétitions sportives et pourquoi. Décrivez l’atmosphère, l’ambiance et vos sentiments.

3. Écrivez votre réponse pour le forum (80 mots minimum) : « Que pensez-vous des compétitions sportives ? » 4. Lisez ce petit message et faites le devoir qui le suit. Champions, à vos marques ! Allons tous ensemble aux championnats du monde d’athlétisme d’Helsinki ... dans nos fauteuils. J’organise une super soirée télé pour la remise des médailles, apportez à boire et à manger. Benoît

Vous avez reçu cette invitation de Benoît et vous lui répondez : – Vous le remerciez et le félicitez pour cette idée. – Vous lui demandez des informations supplémentaires : adresse, date et heure, nombre d’invités. – Vous lui annoncez que vous ne viendrez pas seul(e) et lui dites ce que vous apporterez. (80 à 100 mots)

5. Lisez les phrases et prêtez attention à la place des adverbes. Traduisez ces phrases en ukrainien. 1. Claire n’est pas particulièrement jolie, mais elle est assez intelligente et elle est très gentille. 2. Claire aime beaucoup les sports d’hiver. À Châtel, elle allait régulièrement à l’école de ski. Le soir, elle sortait rarement. L’hiver prochain, elle retournera sûrement à Châtel. 3. Michel Jazy s’est bien préparé aux courses. Il est toujours allé à l’entraînement. Il a beaucoup travaillé et il est très peu sorti. 4. Avant une course, il faut bien s’entraîner et beaucoup dormir. Et puis, il ne faut pas trop y penser. 5. Un sportif doit travailler sérieusement et s’entraîner régulièrement.

85


5-6 Dites où se place l’adverbe si le prédicat (присудок) est exprimé à l’aide d’un temps simple (présent de l’indicatif, imparfait, futur simple) et à l’aide d’un temps composé (passé composé, plus-que-parfait).

6.

« Faire du sport est indispensable pour garder la santé ». Êtes-vous d’accord ? Argumentez votre réponse.

Faire du sport de manière intensive est le seul moyen de rester jeune. Que pensez-vous de cette affirmation ?

La vie culturelle

7. Lisez le texte et dites votre opinion. Comparez cette information avec ce qui se passe en Ukraine. Activité de loisir qui a le plus progressé en France L’écoute de la musique est le loisir qui a le plus progressé depuis une vingtaine d’années. L’augmentation de l’écoute a touché toutes les catégories de la population sans exception. Elle concerne aussi tous les genres de musique, du jazz au rock en passant par la musique classique et l’opéra. La hiérarchie reste sensiblement la même : la chanson ou la variété française est le genre musical le plus souvent écouté (44 % en 1977), devant les variétés internationales (22 %), la musique classique (18 %), les « musique du monde » (reggae, salsa, musique africaine...) (11 %), le rock (10 %) et le jazz (7 %). La musique fait partie de la vie quotidienne que ce soit à la maison, en voiture, dans la rue, dans les magasins ou même sur le lieu de travail. À la radio, la fonction musicale a pris le pas sur la fonction d’information, grâce à la multiplication des « radios libres » de la bande FM. Les sorties qui concernent la musique (concerts, discothèques) sont les seuls à avoir progressé de façon sensible depuis une vingtaine d’année. Enfin, la pratique du chant et celle des instruments se sont développées. D’après Gérard Mermet, Francoscopie

8. Selon vous, quelles sont les quatre informations essentielles apportées par ce texte ? Résumez-les en quatre phrases. 9. En groupes, présentez les différentes façons de consommer le temps libre en Ukraine. Comparez avec ce qui se passe en France. Devoir

10. Écrivez une petite composition en employant les adverbes : régulièrement, beaucoup, toujours, rarement, sérieusement, bien, particulièrement, assez.

11. Lisez le texte. Vous allez le présenter à vos copains, puis discuter avec eux de son contenu.

86


5-6 Foot au féminin Une « Frenchie » au sommet La Française Marinette Pichon a fait du foot sa passion et son métier. Elle joue en pro aux États-Unis, mais son cœur bat pour la France qu’elle représente à l’international.

Depuis l’âge de 5 ans, Marinette joue au football. Toute petite donc, cette star méconnue du ballon rond, aime ce sport passionnément. Après avoir évolué dans différents clubs, Marinette a porté le maillot de l’équipe de France pour la première fois en 1994 à l’âge de 19 ans. « Toujours petite, dit-elle, j’aimais voir un match de football et je me disais qu’un jour, c’est moi qui serais sur le terrain. J’allais avec mon père au stade. Je me suis inscrite dans un club et j’ai continué à gravir les échelons. » Quand on a la chance de vivre sa passion, il ne faut pas la rater ! Depuis, Marinette a fait son chemin et marqué de son empreinte l’équipe de France. Une équipe de France qui peut compter sur l’efficacité de Marinette. Celle-ci a inscrit plus de 40 buts en plus de 63 sélections ! La carrière de cette joueuse est loin d’être terminée car elle est partie jouer aux États-Unis depuis un an. Et c’est la seule Française à l’avoir fait. « Je joue à Philadelphie, une grande ville de la côte ouest. Au début, ne parlant pas anglais et ayant quitté ma famille en France, j’avais le cafard. Tout me manquait, les amis, mon pays, ma famille. Maintenant ça va beaucoup mieux. Quand on a la chance de vivre sa passion, il ne faut pas la rater ! » Marinette a donc fait connaissance avec son équipe et les méthodes de travail n’ont rien à voir avec la façon de travailler en France. « Je voulais évoluer dans le football et la France ne me permettait pas de le faire. Je voulais devenir joueuse professionnelle, jouer au football à plein temps. Les Américaines ont beaucoup plus d’expérience. J’ai fait des sacrifices pour m’installer aux

87


5-6 États-Unis mais je ne le regrette pas. On travaille dur, la musculation, le footing... comme les garçons en France, par exemple. Le public aime bien nous voir jouer, ils sont plus intéressés qu’en France même si les choses commencent à changer là-bas. » Marinette est considérée comme la meilleure joueuse française. Elle a aussi été élue par la presse américaine la meilleure joueuse de l’année aux États-Unis. « C’est la récompense de beaucoup de travail, je suis très fière. » Christophe Michel

12. Complétez chacune des réponses avec en ou y. 1. – Pourriez-vous répondre au téléphone ? – Oui, j’... vais. 2. – Il y a une exposition intéressante à Nice sur la langue française. – Joël m’... a parlé, j’aimerais ... aller. 3. – Tu as des frères ? – Oui, j’... ai deux. Ils sont plus âgés que moi. 4. – Vous connaissez Lille ? – Oui, j’... suis allé deux fois. 5. Lille est une ville charmante. Il faut ... habiter pour comprendre. 6. – Il n’y a plus de pain. – Je vais ... acheter si vous voulez.

88


7-8 Le sport en France

1. Regardez la photo en haut. Dites ce qu’elle représente. Comment vous appréciez cet emblème ?

2. Lisez l’information et faites les devoirs qui la suivent. Le Tour de France Les deux sports les plus populaires en France sont le football et le cyclisme. Le Tour de France est la grande compétition française de cyclisme, et pendant presque tout le mois de juillet, on ne parle que du Tour de France à la radio et à la télévision française. De nombreuses familles partent en vacances

89


7-8 pour suivre le Tour de France : elles mettent chaque jour la tente ou la caravane au bord de la route pour voir passer leurs champions. Il y a aussi ceux qui partent avec leur vélo et qui font une partie de trajet pour se comparer aux champions... C’est une course par équipe, mais il y a un vainqueur qui porte un maillot jaune. Le premier Tour de France a été couru en 1903. Les coureurs faisaient tout le tour de la France à vélo avant d’arriver à Paris sur les Champs-Élysées. Sur les vélos de cette époque, qui étaient moins sophistiqués et plus lourds que les vélos modernes, c’était très dur. Les étapes étaient très longues : les coureurs devaient faire 2 470 km en six jours seulement, et restaient 17 heures sur leur vélo pour l’étape la plus longue ! Le Tour de France n’est pas réservé aux Français : dans les équipes, il y a des coureurs de très nombreuses nationalités. Le Tour de France a été gagné par des Français, des Italiens, des Espagnols, des Allemands, des Hollandais, des Belges, des Suisses, un Colombien et un Américain. Actuellement, les coureurs parcourent environ 3 500 km, en 20 à 22 étapes de 60 à 240 km, et les meilleurs cyclistes roulent à 41 km/h de moyenne (contre 27 km/h de moyenne en 1903). Certaines années, le Tour de France propose aussi une étape à l’étranger, juste de l’autre côté de la frontière... A. Choisissez la bonne réponse. 1. En 1903, les cyclistes devaient faire : a)  3 500 km b)  2 470 km c)  2 022 km

d)  6 240 km

2. La vitesse moyenne pendant la course est : a)  17 km b)  27 km c)  41 km

d)  22 km

3. Aujourd’hui la course est ... qu’au début. a)  plus lourde b)  moins lourde

c)  aussi lourde

B. Dites si c’est vrai ou faux. Argumentez votre choix en citant la phrase du texte. Vrai Faux   1. Cette course est réservée seulement pour les Français.   2. La course ne se passe que sur le territoire de la France.   3. Celui qui gagne la course reçoit un maillot jaune.

3. Regardez la carte sur laquelle est indiqué itinéraire de la course le Tour de France et faites le reportage à la radio de cette course. Utilisez les mots et les expressions : débuter, au début de la course, pendant la course, à la première (deuxième...) étape, une des plus dures étapes, dans les montagnes, il faisait..., les Belges (les Luxembourgeois, les Français), accueillir chaleureusement, de nombreux touristes étrangers, chaleureusement, les Parisiens, les meilleurs cycliste, au bord de la route, l’arrivée de la course.

90


7-8

4. Imaginez que vous êtes le reporter du journal L’Équipe. Vous êtes témoin de tout ce qui se passe pendant la course. Vous faites les photos et vous les commentez aux lecteurs de votre journal. Faites-le d’une manière cohérente et intéressante à lire. Un des nombreux accidents de cette course

91


7-8 Une étape montagnarde

La récompense aux vainqueurs

5. Écoutez le dialogue et faites le devoir qui le suit. Lise : Tu exagères, Clément! Avec tes gestes brusques, tu l’as poussée et elle est tombée. Fred : Bon, maintenant, on n’a personne pour jouer. Lise : On demande à Sam? Ça va le changer de son bouquin de judo. Fred : Mais non, on ne va pas le déranger. Lise : Mais si, on peut toujours lui proposer. Eh, Sam, tu viens faire le 4e au ping-pong ? Aurélie s’est tordu la cheville pendant qu’on jouait. Elle est à l’infirmière. Sam : La pauvre! C’est pas grave, j’espère! Clément : Non. Tu ne la connais pas encore. Un petit bobo et elle hurle ! Bon, alors, tu joues ? Sam : Non, désolé ! L’entraîneur nous a demandé de regarder un truc pour ce soir.

92


7-8 Fred : Si c’est pour ce soir, tu as le temps alors ! Sam : Oui, mais c’est une prise de judo un peu compliqué et j’ai pas encore bien la technique. Lise : Oh ! Le judo ! Toujours le judo ! On peut rien faire avec toi ! Sam : C’est pas vrai. J’ai déjà joué hier. Qu’est-ce que vous buvez ? Lise : Du thé à la pêche. T’en veux ? Sam : Non merci. J’en bois jamais. C’est trop sucré, c’est pas bon pour les sportifs. Je fais attention, j’ai une « complète » samedi. Vous venez me voir ? Clément : D’accord. Mais c’est où ? Sam : Je vous explique... Répondez aux questions. 1. À votre avis, comment réagit Aurélie quand elle se fait mal et quel est son caractère ? 2. Qu’est-ce qu’on apprend sur Sam ? 3. À votre avis, qu’est-ce que Sam doit manger ou ne pas manger ? 4. Continuez la phrase de Sam : « Je vous explique... » On vous explique Pour (для того щоб) – pour ne pas (для того щоб ні) – sans (без, не) E x e m p l e : Michel a besoin de ses amis pour discuter et pour rire. Il va chez son ami Gérard pour ne pas passer l’après-midi tout seul. Sans hésiter longtemps, les deux amis décident d’aller au cinéma.

6. Complétez les phrases avec pour, pour ne pas, sans. 1. Michel s’est levé tôt ... manquer l’entraînement. 2. Il va au bois de Sèvres ... prendre part à une course à pied. 3. Michel est sensationnel. Il court ... se fatiguer. 4. Michel serre les dents ... rester parmi les premiers. 5. Cottard court plus vite ... laisser passer Michel. 6. Mais Michel le dépasse ... faire de grands efforts. 7. Puis il court ... ralentir jusqu’à la ligne d’arrivée.

7. Complétez les phrases avec pour, pour ne pas, sans. Mademoiselle Lepick ne pense qu’à sa santé.

1. Elle se couche tôt ... être fatiguée le lendemain. 2. Elle se couche ... oublier d’ouvrir la fenêtre. 3. Elle se lève tôt ... faire de la gymnastique. 4. Elle va au bureau ... prendre le bus. 5. Elle boit du jus de citron ... attraper la grippe. 6. Elle profite du week-end ... faire de longues promenades. 7. Elle ouvre régulièrement les fenêtres ... avoir trop froid. 8. Ainsi, elle a passé deux ans ... avoir été malade.

8. Refaites ces phrases comme dans l’exemple. E x e m p l e : Chaque fois qu’il joue au football, il envoie le ballon dans le jardin du proviseur. Il ne peut pas jouer au football sans envoyer le ballon dans le jardin du proviseur.

93


7-8 1. Chaque fois qu’il court le 100 m, il abandonne au bout de 50 m. 2. Chaque fois qu’il joue au basket-ball, il casse une lampe dans la salle de gymnastique. 3. Chaque fois qu’il lance le disque, il atteint une fenêtre du lycée. 4. Chaque fois qu’il lance le poids, il l’envoie sur les pieds de quelqu’un. 5. Chaque fois qu’il saute à la corde, il casse ses lunettes. 6. Chaque fois qu’il monte sur des skis, il se casse la jambe. 7. Chaque fois qu’il prend part à une leçon de gymnastique, il a des courbatures.

La vie culturelle

9. Lisez le texte et faites les devoirs qui le suivent. L’intérêt pour les activités culturelles L’accroissement du niveau moyen d’éducation a facilité l’accès à la culture. L’évolution a concerné en particulier les femmes, dont le niveau d’études a considérablement progressé. Les Français sont dans leur ensemble plus nombreux à pratiquer la musique ou la peinture, à se rendre aux grandes expositions ou dans les festivals, à lire des livres d’histoire ou de philosophie, à consacrer une partie de leurs vacances à visiter les monuments ou à s’intéresser à la science. Ils recherchent de plus en plus dans l’art et dans la culture une émotion et une compréhension du monde qui leur apparaissent nécessaires dans une société où les repères tendent à disparaître. L’amélioration de l’offre des services culturels a joué un rôle dans cette évolution : 80 % on accès dans leur commune à une bibliothèque, 75 % à une école de musique, 70 % à une école de danse, 60 % à une troupe de théâtre, 50 % à une salle de spectacle ou à un centre culturel. Les écarts entre les groupes sociaux restent sensibles, fortement liés au niveau d’instruction ; la hausse moyenne de ces pratiques s’explique davantage par un intérêt croissant des catégories qui étaient déjà concernées (cadres, professions intellectuelles, supérieurs, professions intermédiaires, étudiants) que par un élargissement des publics. Ainsi, la part des ouvriers est restée stable. C’est le cas notamment pour les musées et les concerts de musique classique, qui restent des activités relativement élitistes. Gérard Mermet, Francoscopie

A. Relevez : a) les différents domaines qui sont cités comme « culturels » ; b) les lots et expressions qui expriment l’évolution positive : faciliter l’accès, l’accroissement, plus nombreux... B. Cherchez les quatre raisons de cette progression. C. Présentez pour la classe un court compte rendu de ce texte. – Proposez la définition de la culture élargie.

94


7-8 – Indiquez la tendance générale devant les pratiques culturelles. – Citez les raisons de cette évolution.

Devoir

10. Complétez le texte avec les verbes proposés et mettez-les au passé composé. Les verbes à utiliser : jouer, battre, apprendre, se lever, participer, faire, donner, aller, gagner, partir. L’année dernière, je ... à jouer aux échecs. Avec mon ami Antony, on ... au club du collège tous les jeudis après-midi et c’est Emilie, une élève de terminale, qui nous ... des cours. En juin, nous ... à Nice et nous ... à un grand concours d’échecs. Emilie ... très tôt pour s’entraîner et se concentrer et elle ... la finale. Moi, je ... contre Marc mais il m’ ... . Je ... beaucoup de progrès et cette année j’espère gagner moi aussi.

11. Votre projet. Faites une enquête dans votre classe (qui fait du sport ?, quel sport ?, de la compétition ?, est-ce qu’on fait assez de sport à l’école ?, qui regarde les sports à la télévision ?, etc.), écrivez au moins douze questions, puis rédigez un petit texte sur les résultats de votre enquête. 12. Vous êtes journaliste et vous travaillez pour la rubrique sport d’un journal. Écrivez un petit article pour présenter le vainqueur du « Tour de France 2004 ». Pour écrire votre texte, reprenez les informations ci-dessous en faisant des phrases complètes, et en les enchaînant pour donner un texte agréable à lire. Lance Armstrong (en bref) Naissance : 18 / 09/ 1971. Plano – Texas, États-Unis. 1, 77m / 71kg . Parcours sportif : vainqueur « Iron kids triathlon » (13 ans). 16 ans triathlète professionnel. Carrière cycliste : 1989 : équipe junior États-Unis ; 1992 : coureur professionnel. Maladie : cancer 1996 ; guérit ; création fondation lutte maladie. Mariage : 1997 rencontre Kristin – mariage un an après – divorce fin 2003. Aujourd’hui nouvelle compagne, Sheryl Crown, chanteuse. 1998 : équipe US Postal « Ruta del Sol », la course après maladie. 1999 : victoire « Tour de France ». 6 victoires consécutives dont 2004.

13. Que pensez-vous de cette affirmation : « Les stars du sport et de la télévision sont trop payées » ? 95


9-10 Les Jeux Olympiques

1. Regardez la photo en haut et décrivez ce que vous voyez. Les mots à utiliser : la flamme, allumer, la Grèce, Athènes, Olympie, les Jeux Olympiques, les meilleurs sportifs, du monde entier, voyager, accueillir, l’ouverture solennelle.

2. Mettez les phrases dans un bon ordre. La flamme olympique a été allumée à Athènes A. Avant d’essayer d’allumer la torche par le miroir, l’actrice Maria Nafpliotou a prononcé une prière pour l’ancien dieu du soleil, Apollo : « Taisez toutes les voix, et vous, oiseaux, puisque Apollo sera bientôt parmi nous ! » B. Le 24 mars 2008, l’émoi olympique a touché le comble, sur le continent européen. C. La flamme olympique a été en toute cérémonie allumée dans son berceau grec, devant le temple de Hera, dans l’ancienne cité d’Olympia. D. Sur ce long trajet qui compte pas moins de 137 000 kilomètres, la flamme olympique sera portée par plus de 21 000 personnes. E. Dans 130 jours, le feu sacré d’Olympia traversera 5 continents, en s’arrêtant dans 21 villes, (y inclus un arrêt à San Francisco, le 9 avril), avant d’arriver en Chine, pour la cérémonie d’ouverture de 8 août.

96


9-10 F. « La flamme olympique apportera lumière et bonheur, paix et amitié, espoir et rêves au peuple chinois et aux peuples de tout le monde », a assuré Lieu Qi, le président du Comité Olympique de Beijing, à la cérémonie d’allumage de la torche en Grèce. G. La flamme parcourra après le plus long circuit dans l’histoire du relais de la torche olympique. H. La flamme olympique a commencé le 6 août, son trajet à travers Beijing. I. Pour le premier jour, le trajet établi compte 16,4 km, la distance entre la Cité Interdite et le Temple du Ciel. J. Pendant ce temps, la torche sera portée par 841 personnes. A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

3. Lisez le texte et faites le devoir qui le suit. Les Jeux Olympiques Les premiers Jeux Olympiques ont eu lieu en 776 avant Jésus-Christ à l’Olympie. À cette époque, ils se déroulaient sur cinq jours, comportaient treize épreuves et les vainqueurs étaient récompensés par une couronne d’olivier. Les Jeux Olympiques ont connu un très grand succès mais, en 369 après Jésus-Christ, ils ont été supprimés car ils étaient trop violents et se terminaient souvent par la mort de certains participants. C’est en 1896, à l’initiative de Pierre de Coubertin, que les Jeux Olympiques modernes ont eu lieu pour la première fois à Athènes avec 9 sports, 43 épreuves, 200 athlètes de 13 pays et une devise Plus vite, plus haut, plus fort. Puis, en 1924, les Jeux Olympiques d’hiver sont mis en place. Depuis 1994, ils se déroulent tous les deux ans en alternance avec les jeux d’été. Malheureusement, les Jeux Olympiques n’ont pas toujours résisté aux conflits de la planète et ils n’ont pas eu lieu en 1916, 1940 et 1944. Aujourd’hui, les Jeux Olympiques c’est : – 37 sports dont le bobsleigh féminin qui vient de s’ajouter aux disciplines des Jeux d’hiver ; – 204 nations, 10 708 athlètes et dans un total de 302 épreuves récompensées par des médailles aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008 ; – des Jeux Paralympiques, manifestation sportive de haut niveau pour athlètes souffrant de différents handicaps. Mais, les Jeux Olympiques c’est aussi une immense fête avec des cérémonies d’ouverture et de clôture grandioses qui reflètent l’évolution des comportements.

97


9-10 Retrouvez les extraits correspondant aux phrases données. 1. Les Jeux Olympiques antiques étaient dangereux pour la vie des sportifs. 2. Les sportifs doivent faire leur maximum pendant les Jeux Olympiques. 3. Tous les deux ans, il y a des Jeux Olympiques d’hiver ou d’été. 4. Les guerres ont perturbé le déroulement des Jeux Olympiques. 5. Il y a maintenant une nouvelle compétition pendant les Jeux d’hiver. 6. Les Jeux à Pékin étaient les plus représentatifs.

4. Écoutez le dialogue et faites les devoirs qui le suivent. Super descente Alban : Whaouh ! Super cette descente ! Marc : Ouais, mais t’as pas eu la frousse en passant les bosses ? Alban : Si, un peu, mais si on fonce pas, ça vaut pas le coup. Jean-Baptiste : C’est vrai, mais tu sais Arthur, tu n’es pas tout seul sur les pistes, tu devrais faire plus attention. Alban : Je fais attention, Jean-Baptiste, mais c’est pas ma faute si les gens se traînent. Moi, je suis pas là pour regarder le paysage, je glisse. Jean-Baptiste: Je comprends mais ce ne serait pas très malin de finir la journée à l’hôpital. Corine: On pourrait faire une autre descente. On a le temps. Marc: Bonne idée ! Si on faisait la rouge, ça nous changerait. Jean-Baptiste: Oui, mais cette fois je passe devant et vous suivez mes traces. Pas question de faire les guignols, et puis il faut attendre les autres. Skieuse: Vous pourriez vous pousser un peu, vous gênez. Alban : Bougez-vous les copains, Madame veut passer ! Jean-Baptiste : Alban, un peu de tenue tout de même. Excusez-nous Madame ! Corine : Regardez, Corine arrive, elle est toute seule. Elle crie. Marc : Mais qu’est-ce qu’elle dit ? Marise : Vite ! Vite ! Sam s’est cassé la figure en sautant une bosse ! A. Répondez aux questions. 1. Comment Alban se comporte-t-il sur les pistes ? 2. Que pensez-vous de la réaction d’Alban face à la skieuse ? 3. À votre avis, qu’est-ce qu’il va se passer après l’arrivée de Marise ? B. Choisissez la bonne réponse. 1. Les amis veulent essayer la piste de couleur : b)  rouge c)  rose a)  verte C. Dites si c’est vrai ou faux. 1. Les amis empêchent les autres gens. Vrai  Faux  Argumentez votre choix.

98

d)  grise


9-10 2. C’est Jean-Baptiste qui s’est cassé la figure. Faux  Vrai  Argumentez votre choix. D. Écrivez les expressions familières que vous avez entendues dans le dialogue (il y en a quatre). Attention ! Le verbe battre (battu) Je bats Tu bats Il bat

Nous battons Vous battez Ils battent

5. Cherchez les formes du verbe battre. 1. En football, Strasbourg bat Lille par 2 buts à 0. 2. Les deux équipes se sont battues avec beaucoup d’énergie. 3. Si les Lillois restent en forme, ils battront facilement Monaco vendredi prochain. 4. En basket-ball, les Marseillais battent les Lyonnais par 98 à 92.

6. Complétez les phrases avec les formes du verbe battre. 1. Jazy ne pensait pas pouvoir ... Cottard. 2. Pendant la course, son cœur ... dans sa poitrine. 3. Mais il a ... la vedette. 4. Les gens autour de la piste ... des mains. 5. « Vous vous ... comme un vrai sportif », dit un reporter. 6. « Si vous vous entraînez, un jour, vous ... des records. »

7. Lisez l’information et faites le devoir qui la suit. La France sportive se présente 11 millions de Français pratiquent au moins un sport. Parmi eux, il y a presque 2 millions de femmes. En France il y a presque 90 000 clubs sportifs. Voici les 10 sports préférés des Français : 1. le football 2. le ski 3. les boules 4. le judo 5. le basket-ball 6. le rugby 7. l’athlétisme 8. la gymnastique 9. la natation 10. le hand-ball

1 516 340 sportifs 1 168 920 sportifs 800 140 sportifs 466 260 sportifs 325 380 sportifs 184 320 sportifs 181 680 sportifs 168 300 sportifs 160 260 sportifs 141 280 sportifs

99


9-10 Répondez aux questions. 1. Lesquels de ces sports est-ce qu’on préfère en Ukraine ? 2. Lesquels est-ce qu’on pratique rarement en Ukraine ? 3. Dans quel pays est-ce qu’on aime particulièrement le football (le ski, la natation, etc.) ? 4. Quels sports pratiquez-vous ? 5. Quel sport aimeriez-vous pratiquer ? Révision des verbes a) aimer nager, plonger aimer mieux bricoler préférer voyager ne pas oser demander de l’argent espérer réussir

b) passer son temps à s’entraîner se mettre à faire un dessin commencer à regarder l’atlas se décider à travailler arriver à faire des progrès

c) essayer d’être premier avoir besoin de se renseigner avoir envie de partir être obligé de gagner de l’argent décider de continuer

8. Faites six phrases. Employez un verbe de chaque groupe. E x e m p l e s : 1. J’aime ... . J’ai décidé ... . Mais je n’arrive pas ... . 2. Les alpinistes ont essayé ... . Ils ont réussi ... . Ils n’ont pas osé ....

La vie culturelle

9. Lisez le texte et faites les devoirs qui le suivent. Un véritable fait de société : la passion du patin à roulettes Étudiants, pères de famille, cadres ou retraités, tous ont une passion commune : le patin à roulettes. Avec près de deux millions de pratiquants et 1,5 million de paires de patins à roulettes vendues cette année, ce sport connaît son heure de gloire. Sport mixte par excellence, le patin est à la mode, que ce soit pour les sorties familiales le dimanche ou pour les randonnées de groupe du vendredi soir. Ce succès s’explique notamment par son nouvel aspect : plus stable, avec ses quatre roues en ligne qui empêchent toute possibilité de tomber en arrière. Tous les vendredis, près de 4 000 à 6 000 fanatiques se rassemblent pour faire une balade de 30 kilomètres autour de la capitale. Et depuis juillet dernier, même la police patine : une unité en patins a été spécialement créée pour encadrer ces balades. Mais le patin est beaucoup plus qu’un simple sport urbain. En six ans, il est devenu un moyen de déplacement original et beaucoup veulent qu’il joue

100


9-10 le rôle d’un véritable moyen de circulation, rapide, silencieux et non polluant. Mais cela implique de changer la circulation dans la ville, réservée essentiellement aux voitures et aux piétons. La première difficulté est juridique : le patineur est considéré comme un piéton et, à ce titre, n’a pas droit à la chaussée. Pourtant, sur le trottoir, il peut représenter un danger pour les piétons. La solution ? Élargir les pistes cyclables, pour que vélos et sports de glisse puissent se partager un même espace. À suivre... D’après Le Figaro

A. Répondez aux questions. 1. Combien est-ce qu’il y a de pratiquants du patin à roulettes en France ? 2. Qui le pratique et où ? 3. Quel est l’obstacle principal du développement du patin ? 4. Quelle est la solution proposée ?

Devoir

10. Complétez la liste. 1. J’aime ... . J’aime mieux (je préfère) ... . 2. Nous passons notre temps à ... . Nous nous mettons à ... . 3. Les ingénieurs / sportifs / professeurs / secrétaires ... essaient de ... . Ils ont besoin de ... . Ils ont envie de ... .

11. Répondez aux questions. 1. Faites-vous de l’athlétisme ? Faites-vous de la course de vitesse (du saut en longueur, en hauteur) ? 2. Lancez-vous le poids (le disque) ? À combien de mètres le lancez-vous ? 3. En combien de temps courez-vous le 100 mètres ? 4. Vous atteignez 6 mètres au saut en longueur ? 5. Vous sautez combien en hauteur ?

12. Préparez les questions à votre ami(e). Demandez quelles activités sportives ou culturelles il / elle va faire cette année et quelles activités il / elle a faites l’année dernière. 13. Écrivez un essai. Que pensez-vous des Jeux Olympiques ? Donner votre opinion (100 – 120 mots).

101


Exercices supple‘ mentaires 1. Complétez les phrases suivantes avec les prépositions qui conviennent. 1. J’ai vu Pierre ... la rue ce matin. a)  sur b)  dans c)  vers 2. Il ne se souvient jamais ... lui. a)  de b)  à

c)  pour

3. Pensez bien ... fermer la porte quand vous partiez. a)  de b)  en c)  à 4. Mon voisin est très content ... sa nouvelle voiture. a)  avec b)  de c)  sur 5. Les films de science-fiction plaisent beaucoup ... ma fille. a)  de b)  pour c)  à 6. Il a toujours été mauvais ... physique. a)  dans b)  en c)  à 7. Julie est folle ... chocolat. a)  de b)  pour

c)  dans

8. Beaucoup de Finlandais s’intéressent ... parfums français. a)  aux b)  pour c)  à 9. Est-ce que vous croyez ... Dieu ? a)  dans b)  en c)  à 10. Les personnes âgées souffrent souvent ... solitude. b)  de c)  sous a)  par 11. Si vous n’aimez pas votre bureau, allez-vous plaindre ... votre chef ? b)  au c)  à a)  sur 12. Sa grand-mère est morte ... vieillesse. b)  en c)  dans a)  de

2.

Complétez les phrases suivantes avec les mots qui conviennent : serviable, généreuse, élégant, ambitieux, bavarde, calme, célèbre, sérieuse, radins, poli, chauve, cultivée, drôles, généreuse, jaloux, malheureux.

1. Les mannequins sont des femmes ... . 2. Heureux au jeu, ... en amour, comme dit le proverbe. 3. Ne regarde pas Irène avec ces yeux là ! Son mari est ... . 4. Les Didier n’ont aucune générosité ; ce sont des gens ... . 5. Diane réussit bien à l’école, c’est une fille ... . 6. Vadim veut être président plus tard, c’est un jeune homme ... . 7. Ce bébé ne pleure jamais, c’est un enfant ... . 8. Ma concierge parle beaucoup. Quelle femme ... !

102


Exercices supple‘ mentaires 9. Simone est très ..., elle sait beaucoup de choses. 10. Mon voisin est très ..., il me dit toujours bonjour. 11. Tante Pauline n’est pas ... ; elle ne donne jamais d’argent à ses neveux. 12. Le professeur de français est très ..., il change de costume tous les jours. 13. Je m’amuse beaucoup avec mes amis, ils sont très ... . 14. Avec l’âge, il a perdu ses cheveux, il est devenu ... . 15. Gounod est un ... compositeur français. 16. Patrick m’aide souvent. C’est un garçon ... .

3. Mettez les verbes entre parenthèses au présent de l’indicatif. 1. Je ... (connaître) bien mes voisins. 2. Tu ... (dormir) encore ? 3. Mon amie ... (lire) un livre d’histoire. 4. Les élèves ... (sortir) dans la cour. 5. Elles ... (finir) à six heures. 6. Vous ... (écrire) combien d’articles par semaine ? 7. Ce garçon ... (servir) tous les clients avec le sourire. 8. Nous ... (attendre) le train. 9. Il ... (ne pas conduire) souvent. 10. Maintenant, on ... (faire) beaucoup de sport.

4. Complétez avec où, quand, comment et qui. 1. ... êtes-vous libre ? 2. ... se sent-elle, aujourd’hui ? 3. ... occupe l’autre appartement ? 4. ... se trouve le théâtre ? 5. ... commencez-vous les cours ?

5. Complétez à l’aide de quel, quelle, quels ou quelles. 1. À ... heure vous arrivez demain ? 2. ... film vous préférez voir ? 3. ... copains tu invites à ta fête ? 4. ... jour sommes-nous, vendredi ou jeudi ? 5. Vous cherchez ... adresses ?

6. Faites correspondre les questions et les réponses. 1. Est-ce que tu as acheté du lait ? 2. Qu’est-ce que tu as acheté ? 3. Est-ce qu’il est Français, Rachid ? 4. Est-ce que tu connais la Suède ? 5. Qu’est-ce que tu aimes comme musique ? 6. Est-ce que tu veux un dessert ? 7. Qu’est-ce que tu parles comme langue ?

A. Oui, bien sûr. B. Espagnol et italien. C. Le rap. D. Oui, une mousse au chocolat. E. Aller au cinéma. F. Non, je suis trop fatigué. G. Un livre pour l’anniversaire de Marc.

103


Exercices supple‘ mentaires 8. Est-ce que tu parles espagnol ? 9. Qu’est-ce que tu vas faire ce week-end ? 10. Est-ce que tu veux aller au cinéma ?

H. Non, je n’y suis jamais allé. I. Non, les magasins son fermés aujourd’hui. J. Oui, elle est née à Lima.

7. Reformulez les phrases en utilisant l’impératif. 1. Vous pouvez me donner votre numéro de téléphone, s’il vous plaît ? 2. Vous me prêterez votre voiture, demain soir ? 3. Vous voulez bien m’écouter cinq minutes ? 4. Tu me téléphoneras ? 5. Est-ce que tu peux m’attendre un quart d’heure ? 6. Vous pouvez m’aider, s’il vous plaît ?

8. Complétez avec des expressions ou des verbes qui indiquent la chronologie. 1. Je vous propose de ... par une salade, de ... par la choucroute et de ... par une tarte aux pommes. 2. ... du cours, je vous expliquerai le thème de cette séance, ... vous ferez un travail par petits groupes et ... nous ferons une synthèse de vos travaux. 3. Pour enregistrez, placez ... une cassette dans le magnétoscope, allumezle, choisissez ... la chaîne et l’horaire. Appuyez ... sur le bouton qui se trouve complètement à droite. 4. Allez les enfants, ... vos devoirs. ... je vous donnerai un goûter et ... nous irons faire une promenade dans le parc. 5. Ce que je vais faire ce matin ? ..., je vais passer à la banque, ..., je vais faire les courses et ..., je vais aller chercher les enfants à l’école.

9. Utilisez le passé composé et l’imparfait, selon le cas. 1. En 2009, deux jeunes Canadiennes ... (étudier) à Paris. Arrivées à Paris, elles ... à l’hôtel mais c’... très cher. (venir, descendre, être) 2. Alors très vite, elles ... de louer à deux un appartement. Tous les matins, très tôt, elles ... le journal et ... les petites annonces mais aucune offre de location ne leur ... . (décider, prendre, lire, plaire) 3. Un jour, enfin, elles ... sur une magnifique occasion. (tomber) 4. Une petite agence immobilière ... un grand appartement pour la modique somme de 300 euros par mois ! C’... miraculeux ! (louer, être) 5. Aussitôt, elles ... à l’agence mais il n’... pas encore 9 heures et les portes ... fermées. (se précipiter, être, être) 6. Elles ... avec impatience l’heure de l’ouverture. (attendre)

10. Écrivez les verbes au présent de l’indicatif. 1. Il (prendre) sa canne et (partir) pour une longue voyage. 2. Je (joindre) une photographie à la lettre que j’(envoyer) à mon oncle. 3. Nous (essuyer) la vaisselle. 4. Je (vouloir) défendre ce sportif qui (multiplier) les efforts. 5. Que (faire)-vous ce week-end ? 6. Nous nous (efforcer) de finir ce travail rapidement.

104


Pages de civilisation 1. Lisez le texte. L es symboles olympiques

Le symbole le plus visible des Jeux Olympiques sont les cinq anneaux olympiques. Ce groupe symbolique compte cinq couleurs: le bleu, le jaune, le vert et le rouge, correspondant aux drapeaux de toutes les nations. D’ailleurs, la signification principale de ce groupe d’anneaux entrelacés est la rencontre emblématique des cinq continents et de tous les peuples du monde dans le point élevé des idéaux olympiques. Ce symbole a été utilisé pour la première fois en 1920 aux Jeux d’Anvers, même si le symbole avait été inventé en 1913 par Pierre de Coubertin, le fondateur même des Jeux Olympiques. Depuis, le drapeau olympique est présent au milieu du stade où se déroulent les cérémonies et y demeure pendant toute la période des Jeux. Les médailles olympiques sont les porteuses d’un double message : sur l’avers de la médaille il y a toujours un dessin unique qui a été établi par le Comité International Olympique. Le dessin représente Nike, la déesse grecque de la victoire et une image du stade Panathinaikos Arena. Au contraire, le revers porte les marques culturelles du pays hôte. Les médailles de Beijing 2008 ont au milieu du revers un disque de jade similaire aux anciennes pièces de jade chinoises, à l’effigie du dragon. Bei Jing Huan Ying Nin – « Bienvenue à Beijing » ! Ce sont les mots avec lesquels les cinq mascottes des Jeux Olympiques de Beijing vous accueillent dans leur pays. Ce message est, en fait, une sorte d’anagramme qui provient des syllabes composant les noms des cinq mascottes. Celles-ci sont des créations éminemment symboliques: elles ont les cinq couleurs des anneaux olympiques et sont bien ancrées dans les traditions du peuple chinois. Les cinq Fuwa représentent les éléments de la nature: la mer, la forêt, le feu, la terre et le ciel et dans une acception ludique, quatre des plus populaires animaux en Chine: Beibei-le Poisson, Jingjing-le Panda, Yingying-l’Antilope tibétaine, Nini-l’Hirondelle, tandis que HuanHuan est la flamme Olympique.

2. Racontez ce que vous avez appris sur les symboles olympiques. Est-ce qu’il y a une nouvelle information pour vous ? 105


Culture des jeunes 1. Lisez le texte et faites le devoir qui le suit. 17e tournoi de Judo à Vichy Des combats de qualité Nous venons d’assister ce weekend au 17e tournoi de Judo à Vichy. La salle était pleine de supporters venus nombreux pour encourager les 120 judokas qui participaient à cette compétition. Chez les juniors, dans la catégorie des moins de 48 kilos, la très jeune Émilie Lebrun a dominé ses combats grâce à un judo précis et a gagné haut la main. Selon son entraîneur, elle sera à craindre à un plus haut niveau. Chez les cadets, Sami Mouard, malmené au début de la compétition, a facilement repris le dessus. Il a remporté trois victoires de suite qui l’ont hissé en finale. Pendant son dernier combat, Sami a fait de magnifiques enchaînements debout sol qui lui ont permis de battre Benjamin Garnaud par ippon, en 25 secondes, et d’affirmer son talent. À la fin du tournoi, nous avons interrogé des jeunes supporters particulièrement motivés : – Lequel de ces champions encouragez-vous ? – Sami, c’est le meilleur ! – Et que lui dites-vous d’habitude ? – On lui crie « Vas-y. T’es plus fort ! Tu vas l’avoir celui-ci ! » et on espère qu’il nous entend. D’après son entraîneur M. Goubain, le judo se joue au mental. « Les jeunes nous ont prouvé encore une fois que le judo n’était pas qu’un sport. Je ne les ai jamais vus aussi solidaires que pendant cette compétition. Les cœurs des spectateurs ont battu très fort et le mien encore plus quand Sami a gagné la finale ». Sports pour tous

Répondez aux questions. 1. Que pense l’entraîneur d’Émilie Lebrun de sa jeune sportive ? 2. Comment se sont déroulés les combats de Sami ? 3. Quelles autres expressions peut-on utiliser pour encourager un sportif ? 4. Quelle image M. Goubain donne-t-il des jeunes sportifs ?

106


Le choix des jeunes Lisez attentivement le texte. Vous allez le présenter dans la classe, puis discuter avec vos copains de son contenu. Pour préparer cette présentation, aidezvous du questionnaire suivant :

– De quel genre de document s’agit-il (lettre, article, publicité, etc.) ? À quoi le voyez-vous ? – Pourquoi a-t-il été écrit ? À quel public est-il destiné ? – Quel est son sujet principal ? Quelles informations ou quelles idées vous paraissent particulièrement importantes ? – Comment réagissez-vous par rapport à ce document ? Qu’en pensezvous ?

Ils rêvent d’un scooter Besoin de faire comme les copains, envie de liberté... Quelle attitude adopter quand les adolescents veulent un deux-roues ? La plupart des ados ont envie d’un scooter. Pour se sentir plus libres, plus grands. Les parents, eux ne sont pas toujours d’accord : ils savent qu’à cet âge, on aime les sensations* fortes, la vitesse, les défis*. Mais l’idée de ne plus être obligés de faire le taxi peut aussi les tenter*. Ils se disent que les disputent à propos des sorties vont ainsi diminuer. Les parents qui refusent ne sont pas pour autant rassurés car leur enfant peut, en cachette, monter sur le scooter du copain... Alors, faut-il leur répondre oui, non, peut-être ? Voici les conseils de Marie Choquet, directrice de recherches sur l’adolescence à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale.

Une discussion nécessaire Il est préférable de prendre la décision en famille. Chacun doit s’exprimer : père, mère, enfant. C’est l’occasion de parler :  du coût* : un scooter est cher à l’achat ainsi qu’à l’entretien*. Il est bon qu’un jeune sache que ça représente un vrai budget.

107


Le choix des jeunes  des problèmes de sécurité : le deux-roues peut être dangereux. Les automobilistes ne le voient pas toujours, ce sera à lui d’assurer sa protection. Si vous dites oui Quelques règles de bon sens sont à observer :  acheter un scooter neuf ou en bon état (tout doit marcher parfaitement : freins*, lumières, pneus corrects, antivol résistant pour éviter une mauvaise surprise...) ;  assurer la sécurité de votre enfant en exigeant qu’il porte un casque en permanence et qu’il soit visible sur la route en ayant un vêtement avec des bandes fluorescentes* ;  montrer l’exemple quand vous êtes avec lui en voiture en expliquant les règles élémentaires du code de la route* ;  fixer un cadre d’utilisation : pas de parcours dangereux, ni de trajet trop long, ni par temps de pluie et jamais la nuit ;  le féliciter s’il conduit avec prudence. Un deux-roues peut-être une bonne école de responsabilité et de civilité*. Si vous dites non Un adolescent est capable de comprendre toutes vos raisons si elles sont expliquées clairement :  un problème financier ;  une peur insurmontable due à un deuil ;  un problème de comportement de votre enfant (casse-cou, ...). Bernadette Costa-Prades, Femme Actuelle

Sensations : émotions Défis : fait de prendre des risques pour réaliser quelque chose Tenter : avoir envie de Coût : prix, frais Entretien : argent nécessaire toute l’année pour le scooter Freins : servent à arrêter ou à ralentir le scooter Fluorescentes : brillantes le jour et la nuit Code de la route : règles à respecter pour conduire Civilité : règles à respecter en société, avec les autres Casse-cou : qui vit dangereusement, prend des risques

108


Bilan 1. Lisez le texte puis faites le devoir qui le suit. Le Tour de France Juillet 2003 : le Tour de France a 100 ans. Le Tour de France 2003 est parti le 6 juillet de Montgeron, au sud de Paris, comme celui du 1er juillet 1903. Mais entre ces deux dates bien de choses ont changé. Les vélos se sont allégés, les dérailleurs et les pneus ont changé et en 2003 le port du casque est obligatoire. Le Tour est devenu une énorme machine commerciale et médiatique, les équipes sont sponsorisées par de grandes marques. Des millions de téléspectateurs peuvent le suivre en direct à la télévision. Le Tour c’est aussi des records : – le plus long tour : 5 745 km en 1926 et le plus court : 2 428 km en 1903 ; – le plus petit nombre de coureurs : 60 en 1903, 1905 et 1934 et le plus grand nombre : 158 en 1991 ; – le record de participations : Joop Zoetemelk a fait 16 tours entre 1970 et 1986 ; – le record des victoires : 5 coureurs ont gagné 5 fois le Tour : Jacques Anquetil, Eddy Merckx, Bernard Hinault, Miguel Indurain et Lance Amstrong. L’histoire du Tour foisonne d’anecdotes. En 1906, Petit Breton casse sa fourche de vélo dans les Pyrénées, s’arrête, la répare dans la forge d’un petit village puis repart. En 1909, Henri Alavoine, accidenté, parcourt les 10 derniers kilomètres d’une étape le vélo sur l’épaule. En 1953, Robic s’alourdit d’un bidon de plomb de dix kilos pour mieux descendre le col du Tourmalet dans les Pyrénées, etc. Mais le Tour a connu aussi des drames comme, en 1967, la mort due au dopage, de Tom Simpson alors qu’il grimpait le mont Ventoux. 1. Pourquoi le Tour est-il parti de Montgeron en 2003 ? 2. Choisissez l’anecdote la plus amusante, racontez-la et justifiez votre choix. 3. Imaginez un autre record possible que ceux cités dans le texte.

2. Présentez votre sportif(ve) préféré(e) et précisez pourquoi vous l’admirez. 3. Remplissez le texte par les mots proposés. Attention ! Il y a plus de mots. Tout a commencé ... . Le mercredi, en général, je vais à mon cours ... à la piscine municipale. En fait je n’aime pas nager mais ma ... m’a inscrite au début de l’année en utilisant comme prétexte que je ne me ... pas assez et qu’il fallait que je fasse du sport en ... de l’école. Je ne comprendrais jamais à quoi le sport va me ... dans la vie mais bon, passons, quoi qu’il en soit je vais à la piscine tous les mercredis pour faire ... à ma maman et aussi parce que le prof

109


Bilan de natation, Hugo, n’aime pas quand je ... des cours. Il dit que j’ai un bon potentiel mais que je ne l’exploite pas assez, que je suis trop ... et que je devrais plus m’... dans ce sport passionnant ! Tu parles ! Il ne m’a pas regardé, je suis ... d’être une sportive et c’est pas demain la ... que ça va changer ! Les mots à utiliser : prête, indécise, fréquente, face, tante, jeudi, mercredi, natation, mère, bougeais, servir, plaisir, loupe, molle, investir, loin, veille, dehors.

4. Regardez les deux photos des coureurs du Tour de France et comparez-les.

110


4

L’art

Les mots et les expressions L’artiste l’antiquité la collection le connaisseur le (la) critique l’exposition le mécénat original peindre la caricature représenter le courant classique le réalisme

artistique attribué à la copie le créateur esthétique la galerie le musée le vernissage le peintre le dessinateur le tableau l’influence le cubisme le romantisme

l’amateur d’art le chef-d’œuvre le collectionneur la création exposer le maître l’œuvre d’art le patrimoine culturel l’atelier la nature morte la toile le mouvement l’impressionnisme le surréalisme

1. Lisez les paroles de la chanson de Léo Ferré et faites les devoirs qui les suivent. Je l’ai rencontré par hasard, Ici, ailleurs ou autre part, Il se peut que tu t’en souviennes. Sans se connaître on s’est aimés, Et même si ce n’est pas vrai, Il faut croire à l’histoire ancienne. Je t’ai donné ce que j’avais De quoi chanter, de quoi rêver. Et tu croyais en ma bohème, Mais si tu pensais à vingt ans Qu’on peut vivre de l’air du temps, Ton point de vue n’est plus le même.

111


1-3 La vie d’artiste Et maintenant tu vas partir, Tous les deux nous allons vieillir Chacun pour soi, comme c’est triste Tu peux remporter le phono, Moi je conserve le piano, Je continue ma vie d’artiste. Plus tard, sans trop savoir pourquoi, Un étranger, un maladroit, Lisant mon nom sur une affiche Te parlera de mes succès Mais, un peu triste, toi qui sais, Tu lui diras que je m’en fiche...

Cette fameuse fin du mois Oui, depuis qu’on est toi et moi, Nous revient sept fois par semaine Et nos soirées sans cinéma, Et mon succès qui ne vient pas, Et notre pitance incertaine. Tu vois, je n’ai rien oublié Dans ce bilan triste à pleurer Qui constate notre faillite. Il te reste encore de beaux jours Profites-en mon pauvre amour, Les belles années passent vite.

Paroles Léo Ferré et Francis Claude Musique Léo Ferré

A. Répondez aux questions. 1. À qui s’adresse cette chanson ? À quelle occasion ? 2. Qu’est-ce que la vie d’artiste, le bohème ? Qu’est-ce qui le montre dans le texte ? 3. Qui chante cette chanson ? B. Reformulez les énoncés suivants. a) vivre de l’air du temps b) la pitance c) la faillite d) le phono e) je m’en fiche

2. Faites correspondre chaque mot à sa définition. 1. un buste 2. un cadre

a) une suite de dessins qui raconte une histoire b) une sculpture représentant la tête et les épaules d’une personne c) la bordure entourant un tableau d) une personne riche qui aide les artistes e) la première forme d’un dessin

3. un mécène 4. une esquisse 5. un B.D. 1

2

3

4

5

3. Mettez les mots manquants (vernissage, signature, cadre, caricature, crayon, poser, patrimoine, eau, nature morte, fresque, huile).

1. – J’ai beaucoup aimé ce tableau. Mais je trouve le ... démodé. – Vous aimeriez du plastique à la place du bois ? 2. Michel-Ange a peint les ... de la chapelle Sixtine. 3. Les experts pensent que ce tableau est un faux. La ... du peintre ne leur paraît pas authentique.

112


1-3 4. Cette actrice gagnait aussi sa vie comme modèle. Elle ... pour Camille Pissarro. 5. Il a peint beaucoup de ..., notamment des prunes posées sur une assiette. 6. Elle est invitée au ... de l’exposition de ce peintre à la galerie Pintchouk. On lui a envoyé un carton d’invitation.

4. Lisez l’information et faites le devoir qui la suit. La fréquentation des lieux culturels En ce qui concerne les loisirs, Paris conserve une situation particulière. Les Parisiens sont à peu près trois fois plus nombreux que la moyenne à pratiquer les diverses formes d’activités culturelles, qu’il s’agisse d’assister à des concerts, à un opéra, d’aller au théâtre ou au cinéma. Ce sont chaque jour 34 950 personnes qui visitent les musées nationaux français. Avec ses 15 000 entrées quotidiennes, le Louvre détient le record des fréquentations en France. La grosse machine qu’est le centre Pompidou reçoit environ 20 000 visiteurs par jour, mais la moitié se rendent à sa bibliothèque. Viennent ensuite la cité des Sciences puis Versailles, visité à 70 % par des étrangers.

La durée moyenne d’une visite est de 1 heure 30 et les femmes sont les plus nombreuses à fréquenter les musées. Les grandes expositions ne sont pas en reste. D’abord celles du Grand Palais à Paris, puis celles des grands musées nationaux. On s’en doute, les musées de province connaissent une fréquentation beaucoup moins importante. C’est le musée d’Unterlinden à Colmar qui a reçu en 1966 le plus grand nombre de visiteurs (910 entrées quotidiennes. Peut-on comparer avec le Louvre ?)

113


1-3 Vous faites un reportage. Racontez en une minute : – les musées et les expositions les plus fréquentés ; – les records des Parisiens ; – le record féminin et la durée moyenne des visites.

5. Faites un exposé sur les lieux les plus fréquentés de votre patrimoine. 6. Écoutez la biographie du peintre belge René Magritte et faites les devoirs qui la suivent.

La ligne de vie C’est à Lessines que vient au monde René François Ghislain Magritte, le 21 novembre 1898, l’année même du mariage de ses parents. René avait deux frères Raymond et Paul. De sa petite enfance René a très peu parlé. Sa mère était profondément neurasthénique et faisait plusieurs tentatives de suicide, puis une nuit de 1912 survient un drame : elle se donne la mort. Certains critiques ont vu une réminiscence de cet événement tragique dans les visages voilés que René Magritte peindra plus tard. Le père, souvent absent pour ses affaires, laisse les enfants livrés à eux-mêmes. Quoiqu’il soit bon élève, René ne montre pas d’intérêt à ses études et se montre volontiers indiscipliné. Il se passionne pour le dessin et la peinture. Encouragé par son père, il a suivi une fois par semaine les cours donnés par un maître d’école qui l’a engagé à copier des cartes postales. Les rares œuvres qui nous soient parvenues de cette époque, bien sûr encore maladroites, témoignent déjà par leur rendu précis du goût de Magritte pour le détail réaliste. L’année de 1913 est également marquée par un événement particulier : il fait la connaissance de celle qui deviendra sa femme, Georgette Berger. Ce n’est pas encore une fillette de douze ans, il n’en a que quinze, mais déjà elle l’impressionne et son image se grave dans sa mémoire. Inscrit pendant cinq ans à l’Académie royale des beaux-arts à Bruxelles comme élève libre, il suit l’enseignement de peinture décorative. Ce jeune homme volontiers provocateur, qui n’a que mépris pour l’enseignement académique et a choisi la vie de bohème, manifeste paradoxalement son originalité. Certaines photos de cette époque le montrent peignant devant son chevalet, vêtu avec élégance, portant costume et cravate. En 1920, par le plus grand des hasards, il rencontre Georgette Berger au jardin botanique. Ces retrouvailles sonnent le début d’une histoire d’amour qui durera toute la vie.

114


1-3 L’année suivante, René effectue durant neuf mois son service militaire, et il épouse Georgette en 1922. A. Dites si c’est vrai ou faux. XXe siècle.

1. René Magritte est né à la fin du 2. Ils étaient trois frères dans la famille. 3. René était un bon élève. 4. Il était un élève discipliné.

Vrai

Faux

   

   

B. Choisissez la bonne réponse. 1. René a fait connaissance de Georgette Berger en : a)  1922 b)  1920 c)  1912 d)  1912 2. René épouse Georgette en : a)  1922 b)  1920 3. René Magritte aimait s’habiller : a)  librement a)  d’une façon peu soignée

c) 1912

d) 1912

b)  élégamment d)  à la mode

Comment rédiger une biographie – Utilisez une encyclopédie ou un dictionnaire des noms propres qui vous donneront les premiers éléments à savoir. – Pour aller plus loin, consultez des livres documentaires ou allez sur Internet. Sélectionnez les pages les plus intéressantes. Utilisez une photocopieuse ou l’imprimante. – Toutes vos informations n’ont pas la même importance : prenez le temps de lire chaque document attentivement. – Surlignez avec des couleurs différentes ce qui vous semble essentiel pour la biographie, les articles de fond et la brève. – Surlignez les anecdotes qui vous permettront de choisir un fait divers. – La biographie doit comporter un texte, une carte et des images (lieux, personnages, œuvres...).

7. Votre projet. Préparez la biographie d’un des peintres et présentez-la à vos copains. On vous explique Le conditionnel Le conditionnel présente l’action comme éventuelle, imaginaire ou encore dépendant d’une condition (phrases avec si). Dans la concordance des temps, le conditionnel est un temps et il exprime le futur du passé. Formes du conditionnel présent Racines du futur + terminaisons de l’imparfait

115


1-3 Verbes

Futur

Imparfait

Conditionnel présent

Venir Aller Finir Savoir Être Avoir Pouvoir Faire

Je viendrai Tu iras Il finira Nous saurons Vous serez Ils auront Je pourrai Tu feras

Je venais Tu allais Il finissait Nous savions Vous étiez Ils avaient Je pouvais Tu faisais

Je viendrais Tu irais Il finirait Nous saurions Vous seriez Ils auraient Je pourrais Tu ferais

Les verbes aimer, désirer, souhaiter, apprécier, préférer, vouloir exprime un souhait. On utilise le conditionnel pour demander poliment un service.

8. Mettez les verbes entre parenthèses au conditionnel présent. J’aimerais bien être un homme mais... 1. Je n’ (avoir) plus d’excuses pour sécher le bureau tous les mois. 2. Je (changer) ma roue toute seule. 3. Je ne me (faire) peut-être pas réformer. 4. Un costume rose (faire) mauvais genre. 5. Je ne (passer) plus de deux heures devant la glace. 6. Je (devoir) prendre le volant pour les longs trajets. 7. Je (être) obligé de faire la vaisselle pour aider ma femme. 8. Je (pouvoir) tomber amoureux d’une fille comme moi. 9. Je (chausser) du 43. 10. Ce (être) dommage avec mes possibilités. 11. Je (devenir) peut-être chauve. 12. Ce n’est pas cela qui me (faire) supporter un match de foot.

La vie culturelle

9. Lisez le texte et faites les devoirs qui le suivent. Les journées du Patrimoine Faut-il le rappeler une fois encore ? Le patrimoine, ce n’est pas seulement quelques vieilles pierres livrées à la nostalgie ; ce n’est pas un patchwork de toutes les catégories culturelles – traditions artistiques, littéraires, culinaires. Le « patrimoine », terme récent qui s’est substitué à celui de « monument historique », c’est d’abord et surtout de l’architecture. C’est elle qui régit notre espace sédentaire. C’est elle qui donne naissance aux villes, c’est autour d’elle qui s’articule le paysage. Et c’est dans ses réalisations les plus spectaculaires – châteaux ou opéra –, les plus partagées – mairies, églises, usines – que se reconnaît le public. Le public, le plus souvent, en admire seulement les façades. Les journées du Patrimoine sont l’occasion d’entrer dans l’intimité de nombreux palais nationaux d’habitude réservés à des fonctionnaires. C’est

116


1-3 aussi, moins souvent, l’opportunité de faire disparaître la frontière du public et du privé, quelques propriétaires hospitaliers acceptant les visites. C’est enfin l’occasion de considérer d’un œil neuf des édifices connus ou ignorés, antiques ou récents, et de leur redonner leur sens. Les journées du Patrimoine sont partagées par quarante pays d’Europe. En France, où le principe en a été inventé par le ministre Jack Lang, il y a 25 ans, l’édition 2010 de cette manifestation mettra l’accent sur le patrimoine du XXe siècle. C’est donc un panorama complet de l’histoire de l’architecture que les Français auront le loisir de visiter. Ils étaient plusieurs millions, l’an dernier, à se déplacer pour découvrir le versant passé de leur patrimoine. Seront-ils autant cette année à faire le lien avec le vif et le neuf, à s’approprier en définitive leur propre époque, si souvent et paradoxalement détestée depuis des siècles ? Le gothique vient bousculer le roman, et la Tour Eiffel fut l’objet le plus détesté de l’intelligentsia française lors de sa construction. D’après Frédéric Edelmann et Emmanuel de Roux, supplément « Patrimoine », Le Monde.

A. Répondez aux questions. 1. Combien de pays ont repris l’idée de cette manifestation ? 2. Qui l’a initiée et quand ? B. Retrouvez les phrases du texte définissant le patrimoine. Le patrimoine, c’est l’ensemble ... mais surtout ... C. Dites en une phrase ce que représentent les journées du Patrimoine. Ces journées sont l’occasion de ... mais aussi de ... et enfin de ... D. Proposez des thèmes de visites du patrimoine de votre pays.

Devoir

10. Répondez à votre choix en utilisant une forme de politesse. 1. Vous voulez lire ou écouter une cassette ? 2. Vous voulez un ou deux sucres ? ... 3. Vous voulez un croissant ou une brioche ? 4. Vous voulez sortir ou rester ici ? ... 5. Vous voulez faire une pause ou continuer ?

... ... ...

11. Faites des phrases avec une forme de politesse, selon l’exemple. Les mots à utiliser : une table près de la fenêtre, des haricots verts (à la place des frites), la carte, le thé avec le dessert, un peu de pain, l’addition, une carafe d’eau. E x e m p l e : Est-ce que je pourrais avoir une table près de la fenêtre ?

117


4-6 Visite des musées 1. Lisez le texte. Une visite au Louvre vers 1850 Après la cérémonie du mariage de Gervaise et Coupeau, les invités se retrouvent chez un marchand de vin. Une pluie subite les empêche d’aller à la campagne ; ils cherchent une activité d’intérieur pour achever cette journée. Monsieur Madinier, pourtant, n’avait encore rien proposé. Il était appuyé contre le comptoir, les pans de son habit écartés, gardant son importance de patron. Il cracha longuement, roula ses gros yeux. – Mon Dieu ! dit-il, on pourrait aller au musée. Il y a des antiquités, des images, des tableaux, un tas de choses. C’est très instructif. Enfin, après avoir descendu la rue la rue Croix-des-Petits-Champs, on arriva au Louvre. La nudité sévère de l’escalier les rendit graves. Un huissier superbe, en gilet rouge, la livrée galonnée d’or, qui semblait les attendre sur le palier, redoubla leur émotion. Ce fut avec respect, marchant le plus doucement possible, qu’ils entrèrent dans la galerie française. Dans la Galerie d’Apollon, le parquet surtout émerveilla la société, un parquet luisant, clair comme un miroir, où les pieds des banquettes se reflétaient. Puis la noce se lança dans la longue galerie où sont les écoles italiennes et flamandes. Encore des tableaux, toujours des tableaux, des saints, des hommes et des femmes avec des figures qu’on ne comprenait pas, des paysages tout noirs, des bêtes devenues jaunes... M. Madinier ne voulant point avouer qu’il était perdu, enfila un escalier, fit monter un étage à la noce. Cette fois, elle voyageait au milieu du musée de la marine, parmi des modèles d’instruments et de canons, des plans en relief, des vaisseaux grands comme des joujoux. Un autre escalier se rencontra, très loin, au bout d’un quart d’heure de marche. Et, l’ayant descendu, elle se retrouva en plein dans les dessins. Émile Zola, L’Assommoir, chapitre 3

A. Citez les différents types d’objets artistiques que l’on pouvait trouver au Louvre à l’époque du récit en suivant l’itinéraire de la noce. B. Répondez aux questions. 1. Quels détails du musée retiennent particulièrement votre attention ? 2. Quels courants d’art sont mentionnés dans ce récit ? C. Relevez les épithètes qui caractérisent les objets différents. Pour apprécier une œuvre d’art De l’intérêt à l’admiration  La peinture de David vous intéresse ? – Oui, elle m’intéresse.  Cette sculpture vous plaît ? – Elle me plaît.  J’aime bien J’aime beaucoup J’adore

118

J’admire


4-6  C’est pas mal Bon Excellent  Je trouve ce tableau assez beau beau perbe admirable génial

magnifique

su-

De l’indifférence au rejet  Ça me laisse indifférent.  Ce n’est pas terrible. Je n’aime pas beaucoup.  Je n’aime pas du tout je déteste j’ai horreur de...  Ça ne vaut rien. C’est nul.  Je trouve que c’est plutôt mauvais vraiment mauvais

2. Regardez ces deux tableaux et décrivez-les.

119


4-6 3. Écoutez les impressions des amateurs de l’art consacrées à leur visite au musée. Les opinions différentes Chaque année à Paris ont lieu beaucoup d’expositions qui attirent de nombreux visiteurs. L’année passée a eu lieu l’exposition de l’œuvre de Paul Cézanne. Claude-Marie : Beaucoup de tableaux exposés sont connus pour moi. J’ai revu avec plaisir les incontournables natures mortes et La Montagne Sainte-Victoire. J’ai été un peu frustrée de ne voir qu’une seule version des Joueurs de cartes. Il y a beaucoup de bruit autour de cette expo, mais on n’y fait pas de découvertes extraordinaires. Maryse : Je ne suis pas touchée personnellement par la peinture de Cézanne, trop classique pour moi. Mais c’est une impression subjective et aucunement un jugement de valeur sur cette exposition que je trouve parfaite. Il y a peut-être un peu trop de dessins. Patrick : Je n’ai jamais visité aussi facilement une exposition à Paris. Mon fils Samuel qui habite à Paris m’avait réservé les billets. C’est une très bonne formule. J’ai beaucoup apprécié les toiles exposées. J’ai été surpris par le nombre de peintures et surtout d’esquisses présentées. Jean-Claude : J’ai beaucoup apprécié cette exposition. Malgré quelques problèmes d’éclairage sur les toiles sous verre, on ne souffre pas trop des contre-jours. Les salles sont belles. J’ai été intéressé parce que j’ai découvert des toiles que je ne connaissais pas. Ainsi, j’ai apprécié les dessins. Le système de réservation est très pratique : j’ai horreur de faire la queue.

4. Dites si c’est une opinion positive ou négative : 1. Présence de tableaux très connus. 2. Revoir avec plaisir. 3. Une seule version de Joueurs de cartes. Pas de découvertes extraordinaires. 4. Beaucoup de bruits pour rien d’extraordinaire.

5. Racontez brièvement les impressions des visiteurs de l’exposition. 6. Trouvez six mots qui peuvent caractériser le tableau de Cézanne Les Joueurs de cartes.

120


4-6 7. L’administration d’un musée d’art présente le bilan d’activités du musée et ses projets. Voici les notes. Rédigez la présentation. Utilisez les temps différents. Premier trimestre de l’année

– Présentation d’une exposition sur l’impressionnisme. – Invitation de peintres et des poètes modernistes. – Organisation de 10 conférences.

Début avril

– Ouverture d’une nouvelle salle. – Exposition des collections des musées.

Fin mai

– Préparation d’une exposition sur la bande dessinée. – Négociation avec d’autres musées pour préparer les manifestations de l’été.

22 juin

– Ouverture au public de l’exposition sur la BD.

Juillet – août

– Présentation d’une grande exposition Sisley (ouverture le 25 juillet – présence du ministre de la Culture).

L’employé du musée : « Nous sommes aujourd’hui le 15 mai. Nous sommes en train de ... Nous ... J’ai ... On a ... »

8. Mettez les verbes entre parenthèses au passé composé. Trois mousquetaires Une fois entrés dans l’intérieur de la cour, le duc et la jeune femme (suivre) le pied de la muraille pendant l’espace d’environ vingt-cinq pas ; cet espace parcouru, madame Bonacieux (pousser) une petite porte de service, ouverte le jour, mais ordinairement fermée la nuit ; la porte (céder) ; tous deux (entrer) et (se trouver) dans l’obscurité, mais madame Bonacieux connaissait tous les tours et détours de cette partie du Louvre, destinée aux gens de la suite. Elle (refermer) les portes derrière elle, (prendre) le duc par la main, (faire) quelques pas en tâtonnant, (saisir) une rampe, (toucher) du pied un degré, et (commencer) de monter un escalier ; le duc (compter) deux étages. Alors elle (prendre) à droite, (suivre) un long corridor, (redescendre) un étage, (faire) quelques pas encore, (introduire) une clé dans une serrure, (ouvrir) une porte et (pousser) le duc dans un appartement éclairé seulement par une lampe de nuit, en disant : « Restez ici, milord-duc, on va venir. » Puis elle (sortir) par la même porte, qu’elle (fermer) à la clé, de sorte que le duc (se trouver) littéralement prisonnier. On t’explique On utilise le conditionnel pour faire une suggestion, donner un conseil. On utilise le conditionnel pour imaginer une réalité différente de la réalité actuelle. On utilise le conditionnel pour donner une information non confirmée.

121


4-6 La vie culturelle

9. Lisez l’information et faites les devoirs qui la suivent. La Côte d’Azur Célèbre dans le monde entier, la Côte d’Azur n’est pas seulement une région touristique et une succession de ports de plaisance. Soleil, mer, végétation luxuriante... ces dons de la nature qu’offre la Côte d’Azur ont séduit de nombreux artistes éblouis par sa beauté. Et, depuis plus d’un siècle, les plus grands maîtres de la peinture moderne y ont découvert lumière et couleurs : La Côte d’Azur est devenue un lieu privilégié pour les artistes. En bord de mer ou dans l’arrière-pays, les artistes ont témoigné de leur présence. Comme à Vence, où Matisse a décoré une chapelle dont nous apercevons le toit bleu vernissé et la flèche. Ou à Villefranche-sur-Mer dont les vieilles rues gardent le souvenir d’un peintre-poète, nommé Jean Cocteau. Tous les lieux nous rappellent que la région est aussi le berceau d’une tradition artisanale très ancienne. À Biot, des artisans-verriers créent sans cesse de nouvelles formes et de nouvelles couleurs. À Saint-Paul-de-Vence, la fondation Maeght symbolise à elle seule cette harmonie entre l’art et la nature. Les sculptures de Giacometti, de Miró, nous accueillent en toute liberté à l’ombre reposante des pins et des oliviers. La Côte d’Azur, c’est aussi : – le musée Matisse. Il est situé à Nice sur la colline de Cimiez, dans une villa italienne du XVIIe siècle. On y découvre les premières toiles du peintre, ses années niçoises et ses illustrations de livres. – le musée Picasso à Antibes. Il est installé dans le magnifique château Grimaldi, construit au XVIe siècle, là où se trouvait un ancien camp romain. En 1946, le peintre y avait son atelier. À son départ, il donna à la ville la plupart des œuvres qu’il y avait réalisées. C’est aussi le Festival du film à Cannes. En un demi-siècle, le festival est devenu l’événement mondial du cinéma qui attire l’ensemble de la profession. Dans l’arrière-pays niçois, on trouve de vieux villages très pittoresques. Pendant tout le Moyen Âge et la Renaissance, pour se protéger pendant les guerres, les paysans construisaient leurs maisons au sommet de collines et les entouraient de remparts. Bâtis avec la pierre de la colline, ils se confondaient presque avec elle comme à Coarazé, à Eze, à Peille, à Falicon... On ne peut aller dans les petites rues en pente de ces villages qu’à pied. Elles sont coupées d’escaliers, elles passent sous des voûtes. Les maisons entourent l’église et, souvent, le château qui les domine. Parfois, des remparts entourent encore ces villages et c’est par une porte fortifiée qu’on y entre.

122


4-6 A. Répondez aux questions. 1. Où est située la Côte d’Azur ? 2. Pourquoi est-elle célèbre ? 3. Qu’est-ce qu’elle évoque pour vous ? 4. Quels artistes (peintres, écrivains, sculpteurs) associez-vous à la Côte d’Azur ? 5. Qu’est-ce qui fait l’originalité des vieux villages de l’arrière-pays niçois ? B. Organisez un débat avec vos copains. Quels festivals pensez-vous qu’il faudrait créer pour mieux faire connaître l’art et la culture de l’Ukraine ?

Devoir

10. Donnez des conseils selon l’exemple. E x e m p l e : Pour être en forme, vous devriez faire de la gymnastique. Les mots à utiliser : dormir en moyenne huit heures, boire beaucoup d’eau, partir trois semaines en vacances, faire du sport, faire de la marche à pied, manger des légumes et des fruits.

11. Mettez au conditionnel pour reconstituer le texte de George Perec. L’utopie villageoise Bien sûr, on connaît tout le monde et les histoires de tout le monde. Tous les mercredis, le charcutier de Dampierre klaxonne devant chez vous pour vous apporter les andouillettes. Tous les lundis, Madame Blaise vient laver. On va avec les enfants cueillir des mûres le long des chemins creux. On les accompagne aux champignons, on les envoie à la chasse aux escargots. On est attentif au passage du car de sept heures. On aime aller s’asseoir sur le banc du village, sous l’orme centenaire, en face de l’église. On va chercher son bois dans les bois communaux. On sait reconnaître les oiseaux à leur chant. On connaît chacun des arbres de son verger. On attend le retour des saisons. E x e m p l e : Bien sûr, on connaîtrait tout le monde...

123


7-8 L’art contemporain 1. Écoutez le texte.

Les chimpanzés ont leur Cézanne Où va se nicher la modernité du monde de l’art contemporain ? Trois peintures ont été vendues aux enchères à Londres pour la somme de 21 600 . Le client, un Américain qui se veut grand amateur de peinture moderne et contemporaine, a en effet beaucoup apprécié les œuvres de Congo, un chimpanzé ! Surnommé le Cézanne du monde des singes, il a produit plus de 400 dessins et peintures dans les années 50, à l’initiative du célèbre anthropologue Desmond Morris, auteur du best-seller Le Singe nu. Ce dernier, persuadé du talent artistique des chimpanzés, a fait connaître Congo dès 1957, en exposant ses tableaux à Londres. On murmure même que Picasso avait une œuvre du singe dans son atelier. Congo, dont le style est qualifié d’expressionnisme abstrait, a donc vendu trois de ses œuvres à la maison d’enchères Bonhams aux côtés de celles d’Auguste Renoir, Fernand Léger ou encore Andy Warhol ! Pourvu qu’Howard Hong, le client qui a réalisé cet investissement, n’ait pas réglé son achat et monnaie de singe ! Marianne, 02-08/07/2005

2. Dites si c’est vrai ou faux. Vrai Faux 1. Dans ce texte il s’agit de Paul Cézanne. 2. Congo est un grand peintre français. 3. Trois peintures de Congo ont été vendues pour la somme de 21 600 . 4. Auguste Renoir est l’auteur du best-seller Le Singe nu. 5. Le style de Congo est qualifié d’expressionnisme abstrait. 6. Congo est surnommé le Cézanne du monde des singes.

124

  

  

  

  


7-8 3. Choisissez la bonne réponse. 1. Un riche Américain a acheté : a)  le bestseller de Desmond Morris. b)  les trois tableaux de Congo. c)  les trois peintures de Picasso. d)  les trois toiles d’Auguste Renoir. 2. Les trois peinture ont été vendues à : a)  Londres. b)  Hongkong. c)  Saint Morris. d)  Séoul. 3. Congo est un : a)  peintre. b)  écrivain. c)  vendeur. d)  chimpanzé.

4. Choisissez les expressions qui expriment vos idées par rapport aux thèmes proposés. Thèmes La peinture moderne L’économie L’avenir de la planète Les voyages Les mathématiques La politique de l’Ukraine L’informatique Le cinéma français La poésie Le football

Réactions possibles Ça m’intéresse. Oui, je m’intéresse à ... Ça me laisse froid. Moi, tu sais, le ... Ça me tente. Ça ne me dit rien. Je suis curieux. Ça m’intéresse beaucoup. Je trouve ça intéressant. Ça m’intéresserait de comprendre ça.

5. Écrivez quelles expressions expriment l’intérêt ou le manque d’intérêt. L’intérêt

Le manque d’intérêt

Un peu de grammaire L’expression du temps Comment faire pour situer des événements dans le temps ? Observez les possibilités que vous offre la langue française.

125


7-8 Passé

Présent

Futur

Précis

hier avant-hier en 1879, au XIIe siècle il y a ... jours / ans l’année dernière le mois dernier la semaine dernière

aujourd’hui maintenant actuellement cette année ce mois-ci cette semaine

demain après-demain dans deux ans l’année prochaine le mois prochain la semaine prochaine

Imprécis

autrefois,

à ce moment-là

dans quelques années, bientôt...

Pour indiquer l’antériorité ou la postériorité avec les temps verbaux Lisez les phrases ci-dessous et indiquez l’ordre de déroulement des actions. Quels sont les temps utilisés ? – On a marché pendant deux heures et on a besoin de se reposer. – On est allé à Calais, comme l’avais recommandé Fabrice. Il avait aussi conseillé de visiter le port mais on n’a pas eu le temps. Pour exprimer l’idée de durée :  la durée absolue : – pendant : On a marché pendant deux heures. – pour : On est ici pour une semaine. – en : Vous pouvez voir le parc en une journée. – de ... à : Le centre est ouvert de 10 h à minuit.  la durée relative (point de repère : le moment du locuteur) – depuis : La dentelle est associée à l’histoire de Calais depuis 1342. – il y a : Cet édifice a été construit il y a cinq siècles. – ça fait ... que : Ça fait longtemps que l’on marche, je n’en peux plus. – dans : Tu repars dans combien de jours. – jusqu’à : Cet homme insupportable lui a posé des questions jusqu’à la fin de la visite.

6. Complétez les phrases suivantes. 1. Ce monument est associé à l’histoire de la ville ... 1578. 2. Vous êtes ici ... 5 jours. 3. ... une journée vous pouvez voir cette ville et visiter une de ses chocolateries. 4. Tu peux me contacter à l’agence ... six heures du soir. 5. ... 7 siècles ... ce monument est associé à l’histoire de la ville. 6. On a marché ... 3 heures et il n’a pas arrêté de poser des questions. 7. ... trois jours, les grands départs du mois de juillet ! 8. Le matin, elle travaille ... 9 heures ... midi puis elle s’arrête pour déjeuner. 9. ... longtemps ... la cité historique n’a pas été rénovée. 10. Elle est restée ... la fin de la visite. C’était très intéressant. 11. ... quatre jours les vacances se terminent. Ça passe vite ! 12. ... mon séjour, j’ai visité les Antibes.

126


7-8 7. Transformez les phrases suivantes comme dans le modèle. 1. Elle est très malheureuse depuis qu’il est parti. son départ. 2. Clément et Lucia sortent moins que leur enfant est né. 3. Elle est très connue depuis qu’elle a participé à ce concours. 4. Tu ne m’as pas vu depuis que je suis rentré. 5. Alban est à l’hôpital depuis qu’il a été opéré. 6. Vous n’avez pas arrêtés de parler depuis que votre train est arrivé.

La vie culturelle

8. Lisez l’information et racontez en bref de quoi il s’agit. Les jeunes et l’art contemporain « L’art contemporain semble craindre d’être mis en boite », écrit l’historienne d’art Anne Cauquelin. Il prend en effet des formes tellement différentes qu’il est difficile de l’« enfermer » dans une formule toute simple. Qu’en pensent les spécialistes, les historiens et les critiques d’art ou les commissaires d’expositions ? Chacun a sa propre définition ! Le but de cet opus est de vous donner des clés pour approcher l’art contemporain. Et surtout de susciter votre envie de découvrir les artistes et d’aller voir leurs créations... Quand est-il né ? L’art contemporain fait suite à l’art moderne, qui s’est développé pendant la première partie du XXe siècle et trouve sa source dans l’œuvre de Manet et des impressionnistes. Certains le font naître en 1950, après la Seconde Guerre mondiale. D’autres voient ses débuts à la fin des années 60. Le Centre national d’art contemporain Georges Pompidou, à Paris, possède une riche collection d’art contemporain qui commence à partir de 1960.

Le savais-tu ? Le palais de Tokyo n’est pas au Japon ! Il est situé juste en face du musée d’Art moderne, à Paris, dans le XVIe arrondissement.

Qu’est ce qui le caractérise ? Ses moyens d’expression sont multiples et traversent les disciplines. À l’architecture, la peinture, la sculpture, le dessin s’ajoutent la vidéo, la photographie, l’Internet, le son...Les artistes contemporains mêlent souvent, dans leurs créations, plusieurs disciplines avec une grande liberté. L’artiste exprime sa vision du monde Dans ses créations, l’artiste exprime sa vision personnelle du monde. Il travaille sur des questions qui le préoccupent. Par exemple, les thèmes de la mémoire et de la disparition habitent l’œuvre de Christian Boltanski. Ses installations composées de photos floues d’enfants, d’accumulation

127


7-8 d’objets usagés, renvoient au souvenir de la Shoah. Plonger dans l’univers d’un artiste, c’est essayer de comprendre ce qu’il a voulu exprimer et pourquoi. Mais c’est aussi au visiteur d’interpréter les œuvres avec son propre regard. L’art contemporain est souvent incompris Nombreux sont ceux qui se disent déconcertés par les créations contemporaines, peinant à y trouver un sens. En fait, de nombreux artistes donnent à voir une vision décalée, critique ou humoristique du monde qui nous entoure et de tout ce qui compose notre quotidien (les médias, la politique...). Pour apprécier et prendre du plaisir à découvrir leurs œuvres, il faut s’y intéresser et surtout se déplacer dans les lieux exposant de l’art contemporain... Christian Boltanski Archives, 1988 Collection FRAC Bretagne Photo : Marc Dommage

Devoir

9. Choisissez l’élément qui convient pour compléter les phrases. 1. J’ai visité les Antibes depuis / il y a 3 ans. 2. Olga travaille dans ce lycée depuis que / depuis 2007. 3. Ne vous inquiétez pas, je vous rendrai votre magazine dans / en deux jours. 4. Hier matin, Claude-Marie m’a tenu au téléphone pendant / pour une demi-heure. 5. Mon père travaille depuis / de 9 heures à / jusqu’à 6 heures.

10. Choisissez l’expression de temps qui convient pour compléter les phrases suivantes. 1. Avant-hier / demain j’ai reçu le message de Maryse, elle arrive dans / il y a trois jours. 2. Mon ami a l’air très fatiguée aujourd’hui / la semaine prochaine. Je m’énerve parce qu’elle passe son examen avant-hier / après-demain. 3. Dans / il y a deux ans j’ai fait un joli voyage en Belgique. J’ai beaucoup aimé ce pays et je pense y retourner dans quelques années / 2008. 4. Quel plaisir de vous revoir ! Justement la semaine dernière / la semaine prochaine on a parlé de vous. 5. Je te donne un coup un téléphone dans trois mois / la semaine prochaine et on se revoit autrefois / bientôt.

128


Exercices supple‘ mentaires 1. Mettez les verbes entre parenthèses au conditionnel présent. 1. Je (devoir) me reposer un peu. 2. Vous (avoir) tort de refuser. 3. Il (falloir) se lever plus tôt. 4. Nous (vouloir) acheter ce canapé. 5. On (faire) bien de partir ! 6. Tu (pouvoir) venir ce soir.

2. Soyez poli pour formuler une demande. Employez le conditionnel présent. 1. Tu peux me prêter 2 euros. 2. Vous vendez des timbres ? 3. Je veux un pain aux raisins, s’il vous plaît. 4. Êtes-vous libres demain soir ? 5. Acceptes-tu de me déposer à la gare ? 6. Il vous reste des croissants au beurre ?

3. Mettez les verbes entre parenthèses au conditionnel présent. 1. Nous (lire) volontiers ce bilan de sortie. 2. Je (vouloir) une baguette, s’il vous plaît. 3. Tu (pouvoir) attendre. 4. On (entendre) fonctionner les machines. 5. Je (faire) le tour du monde. 6. (Pouvoir)-vous m’indiquer la rue Louise-Michel ?

4. Écrivez le conditionnel de ces verbes à l’imparfait. 1. Nous courions vite. ... 2. Vous connaissiez Paris. ... 3. Il buvait du Coca. ... 4. Je devais partir. ... 5. On allait à la mer. ... 6. Elles étaient amis. ...

5. Complétez les phrases suivantes à l’aide de pendant, durant, au cours de ou pour (parfois plusieurs réponses possibles). 1. Ils ont déménagé ... les vacances. 2. Nous devons prendre rendez-vous ... la semaine prochaine. 3. Que comptes-tu préparer ... le Jour de l’an ? 4. À cause des travaux, l’ai mal dormi trois jours ... 5. ... la seconde moitié du XXe siècle, la population mondiale a doublé. 6. Ils ne garderont pas leur petit-fils ... les vacances de Pâques.

6. Cochez l’élément qui convient. 1. Un tableau représentant le visage d’une personne est un  chef-d’œuvre  portrait.

129


Exercices supple‘ mentaires 2. Quand un peintre reproduit fidèlement la réalité, il s’agit de peinture  figurative  concrète. 3. Au contraire, quand un peintre interprète la réalité et la montre d’une façon différente, il s’agit de peinture  mentale  abstraite. 4. La technique de la peinture utilisant des couleurs mélangées à l’eau s’appelle  l’aquarelle  l’eau-forte. 5. Un dessin réalisé rapidement sans détails est un  croquis  sketch. 6. La soirée d’ouverture d’une exposition dans une galerie est appelée  l’encadrement  le vernissage.

7. Complétez avec le verbe correspondant au nom. a) un dessin b) une exposition c) une reproduction d) une restauration e) une gravure f) une illustration

8. Rayez l’element qui ne convient pas. a) des mouvements : le scepticisme – le fauvisme – l’impressionisme – le cubisme b) des outils : la palette – le marteau – la brosse – le pinceau c) des supports : la toile – le vernis – le bois – la soie d) des techniques : la fresque – le buste – la peinture à l’huile – l’aquarelle e) des finitions : le vernis – le cadre – le crochet – le permis f) des lieux : l’enduit – l’atelier – le musée – la galerie

9. Complétez avec: copie, restauration, style, modèle, maître, vernis. 1. Il peint d’après nature, il fait poser un ... 2. Il a un ... très personnel. 3. Il s’agit d’un chef-d’œuvre, c’est une toile de ... 4. Il y a des craquelures dans le ... 5. L’œuvre a besoin d’une ... 6. Nous exposons une ... , l’original est dans un coffre-fort.

10. Complétez avec: gravé, bas-reliefs, sculpté, illustré, vitraux, émaillée. 1. Il a ... ce buste dans un bloc de pierre. 2. Il a ... des lignes sur une plaque de cuivre. 3. Le texte est ... d’image diverses. 4. Cette céramique est ... 5. La lumière traverse les ... et éclaire l’intérieur de l’église. 6. Le mur est décoré de ... qui retracent des épisodes historiques.

130


Pages de civilisation 1. Lisez le texte. Mozart écrase les prix Tout Mozart – ou presque – en 170 CD pour 99 euros ! C’est ce que propose l’éditeur néerlandais Brillant Classics spécialisé dans la réédition d’enregistrements historiques à prix modique. Mais 60 centimes l’unité, quand on sait qu’une nouveauté peut coûter jusqu’à 26 euros, c’est du jamais vu ! Et n’allez pas penser qu’il s’agisse de fond de tiroir : les interprétations réunies dans cette intégrale sont parmi les meilleures. L’acheteur peut donc se frotter les mains et fêter en fanfare la future année Mozart (pour le 250e anniversaire de sa naissance) en enrichissant sa discothèque de versions qu’il ne se serait pas forcément procurées au prix fort. Cette aubaine pour le consommateur (déjà dix mille coffrets vendus en France) appelle quelques remarques. D’abord, elle consacre un type d’éditeur qui ne se met plus au service d’artistes en activité ou d’un répertoire, mais exploite – avec une intelligence artistique mâtinée d’un sens indéniable des affaires – des catalogues déjà existants. Elle marque ensuite la marchandisation absolue du disque classique (réduction au minimum des coûts, prix le plus attractif possible, pari sur la quantité écoulée) et le banalise, en marginalisant les éditeurs qui prennent des risques, découvrent des artistes, explorent des répertoires, accomplissent un travail d’accompagnement iconographique et textuel. Car tout cela, naturellement, a un coût. Alors, sommes-nous en train de vivre un moment historique dans l’histoire du disque compact classique ? Sa dématérialisation devient désormais inéluctable, comme pour les autres musiques, tout comme l’achat en ligne et le téléchargement (plus ou moins) légal. Drôle de signe du temps, cette opération Mozart : aubaine pour les acheteurs, réussite artistique et économique indéniable. Et danger absolu pour la bonne marche de la vie musicale. Paradoxal, non ? Xavier Lacavalerie, Télérama, n° 2916

2. Écrivez au Courrier des lecteurs pour réagir, donner votre opinion sur l’opération Tout Mozart pour 99 euros ! Pour vous aider Quand vous écrivez en réaction à un article ou à une opinion exprimée sur un forum : – précisez à quoi vous vous référez : indiquez la date et la page de l’article, la référence du témoignage trouvé sur le forum ;

131


Pages de civilisation – indiquez si vous êtes d’accord ou non avec l’orientation de l’article, du témoignage. Vous pouvez écrire par exemple : Je suis absolument d’accord avec ce que vous écrivez / Vous avez tout à fait raison d’écrire / Lorsque vous écrivez... ou au contraire Je ne comprends pas votre jugement / Comment pouvez-vous dire que... Vous pouvez aussi ne pas vous adresser directement à l’auteur de l’article mais parler de lui : Je suis d’accord avec ce qu’écrit ... / ... a tout à fait raison lorsque..., etc. Enchaînez ensuite sur votre propre opinion : Comme vous / lui, je trouve... ou Je trouve au contraire... Si votre opinion est positive : Je trouve très bien, très intéressant, formidable, j’estime que c’est une excellente idée... Si elle est négative : Je trouve honteux, choquant, scandaleux.... Justifiez cette opinion : développez votre (vos) argument(s). Vous avez noté que l’article était plutôt critique (« danger absolu »). Pour vous aider, voici quelques propositions d’arguments. Pour : – l’œuvre du génial compositeur à la portée de tous ; – découverte d’œuvres méconnues. Contre : – pas d’enregistrement nouveau, seulement des rééditions ; – « marchandisation » de la culture, prix « cassés » comme pour un autre produit. Mais vous pouvez bien sûr en avoir d’autres. Vous pouvez aussi, que vous soyez pour ou contre, ne développer qu’un seul argument, le plus convaincant à votre avis.

132


Culture des jeunes 1. Regardez la photo et décrivez-la. Prêtez attention aux inscriptions.

2. Lisez le texte et faites les devoirs qui le suivent. L’art et l’artisanat On a choisi « les Arts et l’artisanat » comme thèmes pour la deuxième journée de la Semaine du Français à cause du principe que les élèves apprennent mieux en faisant quelque chose avec les mains et que la langue française et les cultures qui le parlent peuvent s’exprimer avec les mains aussi bien que par le spectacle. Les arts en ce qui concerne le français et les cultures qui le parlent couvrent une gamme de modes d’expression, y compris l’art, les arts visuels, la musique et la danse, le théâtre, le cinéma, la littérature ainsi que l’expression artistique par les nouvelles technologies. L’artisanat et les activités manuelles s’associent en général à l’expression artistique de l’élève même et incluent quelques uns des domaines cités ci-dessus. La plupart des professeurs de français incorporent déjà l’artisanat et des activités manuelles dans l’enseignement afin de donner aux élèves davantage d’occasions où ils peuvent utiliser et pratiquer le français. Les élèves pourraient participer aux arts par différents aspects du spectacle ; ils pourraient également développer une appréciation des valeurs

133


Culture des jeunes esthétiques des contributions des francophones aux arts. L’incorporation de l’art et de l’artisanat dans un programme de français donnerait aux élèves une compréhension plus approfondie de la langue et de la culture françaises et francophones, leur permettrait de développer une appréciation des arts et leur offrirait le moyen d’exprimer leurs connaissances par la créativité. Pendant la Semaine du Français les élèves pourraient :  créer des affiches, des dessins, des tableaux ou des croquis à afficher dans des lieux publics ;  créer des calendriers historiques, des cartes géographiques du monde francophone ;  développer des présentations sur la Francophonie pour les tableaux d’affichage de l’école et en ville (bibliothèques municipales, salles communales, clubs d’affaires, centres commerciaux, dans le hall d’entrée des bureaux de la commission scolaire ou dans le bureau du président de l’université) ;  créer des affiches, des badges, des signets sur le thème « Pourquoi étudier le français » ?  créer des dessins d’événements marquants du monde francophone, tels la célébration de la Coupe du Monde, la préparation à l’Euro ou des scènes de la Révolution française ;  dessiner des costumes après avoir recherché les détails d’une époque historique ou des exemples de la haute couture moderne et les porter, créer des costumes pour un concours « Qui suis-je » ?  créer des cartes de vœux pour des anniversaires, pour Noël et pour le Nouvel An et les partager avec les administrateurs et les parents ;  organiser des concours de dessin d’autocollants, d’affiches, de signets ou de badges, de bannières ou de tee-shirts sur un thème français ;  dessiner des cartons-réponse écrits en français pour un lancement de ballons. Il devrait y avoir un prix pour le carton revenu du plus loin ;  créer un mural, peut-être même en trois dimensions, que l’on pourrait installer dans des boutiques, des banques, des théâtres en ville ;  dessiner des personnages des dessins animés tels que Babar, le Petit Prince, Cendrillon, la Belle au bois dormant, le Chat botté pour une installation en ville ou pour décorer le hall d’entrée d’un hôtel, d’un restaurant ou d’une école primaire ;  écrire et décorer des invitations aux parents et aux résidents de la ville pour des événements organisés à l’école pendant la Semaine du Français ;  décorer les portes de l’école avec des thèmes français. On pourrait attribuer des prix pour les portes les mieux décorées. Les élèves pourraient aussi décorer le bureau principal de l’école, la cantine, l’auditorium ou d’autres lieux publics ;

134


Culture des jeunes  créer des livres pour de petits enfants et donner aux élèves-auteurs la possibilité de visiter une école primaire et de lire leurs histoires aux enfants plus jeunes ;  rechercher et créer une présentation avec une carte du monde où tous les pays francophones sont indiqués avec une série de drapeaux ;  construire des maquettes de monuments français connus tels que la Tour Eiffel ou l’Arc de Triomphe ;  participer à un projet à exposer dans un musée local appelé effets de neige dans lequel les élèves créent des tableaux représentant l’hiver dans un style impressionniste. On pourrait réaliser ce projet avec le concours du département de dessin. Les élèves pourraient écrire les titres et des descriptions de leurs œuvres en français ;  dessiner des timbres commémoratifs pour une exposition qui montre différents aspects des cultures française et francophones et l’installer dans le bureau de poste local. Des sujets pourraient inclure des scènes du Québec, des animaux d’un pays francophone, Bonhomme Carnaval ou les saisons ;  décorer les fenêtres de la salle de classe en faisant des « vitraux » basés sur des thèmes culturels français. Gladys Lipton (MD), Harriet Saxon (NJ), Davara Potel (OH)

A. Écrivez dans votre cahier tous les arts mentionnés dans ce texte. B. Répondez aux questions. 1. De quel événement il s’agit dans ce texte ? 2. Quel était le thème de la deuxième journée de la Semaine du Français ? 3. À votre avis, pourquoi est-ce qu’on a choisi ce thème ? 4. Pendant vos cours de français, faites-vous de telles activités ? Est-ce que ces activités vous aident à améliorer vos connaissances de la langue ? C. Votre projet. Choisissez quelques activités décrites dans ce texte et organisez un concours parmi les élèves de votre école.

135


Le choix des jeunes 1. Lisez le texte et faites les devoirs qui le suivent. France Gazette En français tout simplement www/francegazette.com Culture Littérature : Hommage à Jules Verne, éternel donneur de rêves

CULTURE Film Mars 2005

Comme une image d’Agnès Jaoui Le couple Jean-Pierre Bacri – Agnès Jaoui n’en finit pas de nous surprendre. On avait encore dans la bouche le saveur du Goût des autres (1999) et voilà que cette fois avec Comme une image (sortie en salles septembre 2004), Jaoui propose un film sur le pouvoir et la soumission. Sous l’apparence d’une comédie au ton juste, ce qu’elle montre est ingrat, cruel et parfois amer. La première scène donne le ton : Paris gronde derrière les vitres du taxi dans lequel Lolita, jeune fille de vingt Cinéma : ans aux kilos superflus, est assise à l’arrière, seule. Elle va rejoindre son père. Le chauffeur de taxi et d’une Comme une image Film français, 2004 grossièreté et d’une impolitesse sans bornes envers la pauvre Lolita. Celle-ci semble écrasée et dépassée par Réalisation : cette rudesse et indifférence totale. Mais il suffit que Agnès Jaoui son père, aussi goujat que le chauffeur, rentre dans le taxi pour que tout change, pour qu’enfin le chauffeur soit aimable et se fasse tout petit devant celui qui semble être plus fort que lui. Tout est dit : « il n’y a pas de maître sans esclave » est leitmotiv qui se décline tout au long du film. Lolita est une jeune fille un peu immature et complexée par son corps. Son père, Étienne Cassard ; est un célèbre Scénario et écrivain et éditeur influent que tout le monde cherche dialogues : à approcher, même s’il est ultra égocentrique et doué d’une capacité à ridiculiser quelqu’un en un seul Agnès Jaoui mot. Mais c’est sans doute le prix de la gloire que cerJean-Pierre Bacri tains sont prêts à payer : Cassard peut faire d’un écriImage : vain une star du jour au lendemain. Lolita souffre du Stéphane Fontaine fait que personne ne semble l’apprécier pour elle-même Décors : et qu’on la fréquente uniquement parce qu’elle peut Olivier Jaquet servir d’intermédiaire vers le puissant éditeur. Son Montage : père ne semble lui reconnaître aucune grâce, aucun François Gedigier avantage... Plus Lolita recherche son amour, plus ceLolita : Marilou Berry lui-ci s’éloigne, mais elle se soumet par peur de lui déSylvia : Agnès Jaoui plaire. Le réconfort de Lolita se trouve dans la musique Étienne : Jean-Pierre classique. Elle chante Mozart, Monteverdi, SchuBacri bert...

136


Le choix des jeunes Un petit monde gravite tout autour d’Étienne Cassard. Mais finalement, ces courtisans se laissent prendre au jeu et deviennent tous le servant d’un autre. Certains tentent cependant, d’une manière ou d’une autre, d’échapper à cette dépendance avec plus ou moins de réussite... Pierre : Laurent Grevill La critique est bien vue, piquante et drôle. On retrouve des personnages au profil psychologique approfondi. Les êtres semblent avoir une difficulté inouïe à communiquer leurs sentiments. Beaux Arts : Au fil d’un scénario très bien ficelé (Comme une image a reçu le prix du meilleur scénario à Cannes, en 2004), les personnages évoluent et se rendent attachants. Mais le film ne doit pas sa réussite qu’au texte. Le décor est aussi bien choisi et le spectateur se délecte des couleurs chaudes des soirées d’été à la campagne. Ces prises de vue portent à la fois des couleurs chaudes des soirées d’été à la campagne. Ces prises de vue portent à la fois une tension et une douceur grâce à la lumière qui les traverse. Agnès Jaoui a réussi à les allier avec succès au texte qui, comme Sortie de l’ombre de Rodin, Camille Claudel une image, nous renvoie à notre propre petit monde. va avoir pignon sur rue D’après Valérie Landais http ://www.francegazette.com

France Gazette – mensuel en ligne Sans bornes – sans limites (français familier) Goujat – grossier personnage Leitmotiv – thème qui revient, comme un refrain dans une chanson Inouï – étonnant, extraordinaire Ficelé – construit (français familier) A. France Gezette est un journal : a)  que l’on peut acheter dans un kiosque à journaux b)  qui est publié sur l’Internet c)  que l’on achète uniquement par correspondance B. Dans quelles rubriques de Gazette France trouve-t-on l’article sur le film d’Agnès Jaoui ? Rubrique : ................................................................................... Sous-rubrique : ............................................................................ C. Au moment de la publication de l’article (mars 2005), le film intitulé Comme une image est : a)  l’avant-dernier film de la réalisatrice b)  son premier long métrage c)  le dernier film de sa carrière de cinéaste d)  son dernier film sorti en salles

137


Le choix des jeunes D. Selon l’auteur de l’article, Comme une image est a)  une comédie b)  un drame d)  un mélange de deux Justification : .............................................................................. E. Voici une expression qui illustre le thème du film : « Avec Comme une image, Jaoui propose un film sur la soumission et le pouvoir. » Retrouvez dans l’article une expression de même sens.

138


Bilan 1. Lisez le texte et faites les devoirs qui le suivent. Faut-il rajeunir La Joconde ? Jaune, elle est jaune La Joconde, avec son fin sourire derrière la vitre qui la protège et devant laquelle passent chaque jour des foules de visiteurs. Et pourtant, elle n’a pas toujours été jaune, et ce n’est pas ainsi que l’a peinte Léonard de Vinci... Si La Joconde, telle que nous la voyons aujourd’hui, est jaune, c’est que les vernis qui recouvrent cette huile sur bois ont jauni car, pour la préserver, elle a fait l’objet de vernissages réguliers depuis son entrée dans les collections royales en 1519. Bien sûr, un dévernissage complet est exclu car les techniques très complexes de Léonard posent de nombreux problèmes. Historiens d’art est conservateurs de musée sont partagés et, de chaque côté, on avance des arguments forts et convaincants. JeanPierre Cusin, conservateur en chef du département des peintures du Louvre se méfie d’une restauration « sensationnelle » qui risquerait d’abîmer le chef d’œuvre de manière définitive et lui enlèverait de son mystère. Il souligne par ailleurs que « le tableau est universellement célèbre dans son état actuel ». En revanche, Mark Leonard du J. Paul Getty Museum de Los Angeles plaide pour « un nettoyage délicat qui transformerait non seulement l’apparence de La Joconde mais aussi notre compréhension du tableau en tant qu’œuvre d’art ». On peut comprendre les hésitations des experts. Il y a quelques années des tests avaient été pratiqués sur un autre tableau de Léonard de Vinci, lui aussi conservé au Louvre. Sainte Anne, la vierge et l’enfant, mais, devant les craintes et les protestations des partisans de la non-intervention, la Direction des musées n’avait pas poussé plus loin l’expérience. Le débat ouvert dépasse de loin le seul cas de La Joconde, mais il est d’autant plus vif qu’il la concerne aujourd’hui. La verrons-nous un jour sous ses vraies couleurs, avec un visage au teint rosé, une chevelure d’un châtain doré et une robe jaune sur un fond de ciel bleu, comme nous la présente le nettoyage virtuel d’un atelier de restauration de Turin ? D’après Le Figaro

A. Finissez les données techniques. 1. Tableau : La Joconde 2. Nature du tableau : peinture à l’huile ...

139


Bilan 3. Toile de : ... 4. Année d’entrée en France : ... 5. Exposée au : ... B. Répondez aux questions. 1. Pourquoi est-ce que La Joconde est devenue jaune ? 2. Qu’est-ce qu’on propose de faire pour la rajeunir ? 3. Est-ce qu’on a déjà fait des tests sur d’autres tableaux ? Quelles étaient les conséquences de ces tests ? 4. Pourquoi les débats sont-ils si vifs ? C. Faites la liste des arguments en faveur et ceux qui sont contre du rajeunissement de La Joconde.

2. Complétez les phrases avec les mots suivants : disques, ordinateur, rollers, DVD, jeux, réseau, casque, SMS, bandes dessinées. En général, quand je rentre chez moi après les cours, j’allume mon ... et je joue aux ... vidéo. Je n’entends jamais ma mère quand elle m’appelle parce que je mets mon ... sur les oreilles et j’écoute des ... . Ça l’énerve beaucoup. Souvent, avec les copains, on va ... à la salle des jeux en ... . Ce n’est pas mal. Quelquefois, le dimanche, je préfère rester chez moi à regarder des ... tranquillement, à lire des ... ou à envoyer des ... à ma copine.

3. Répondez aux questions en utilisant : aucun(e), plus, rien, personne, jamais, nulle part. E x e m p l e : Elle parle à ses amies ? Non, elle ne parle à personne. 1. Vous allez souvent au cinéma ? Non, ... 2. Est-ce que tu fais une activité sportive ? Non, ... 3. On va quelque part ce soir ? Non, ... 4. Elle aime toujours la musique classique ? Non, ... 5. Est-ce que nous jouons à quelque chose ? Non, ... 6. Quelque chose t’intéresse ? Non, ...

4. Complétez les phrases avec être en train de. 1. Elle ... tricoter un pull pour l’hiver. 2. Nous ... faire de gâteaux. 3. Qu’est-ce que tu ... faire ? 4. Ils ... regarder la télé. 5. Je ... lire. 6. Vous ... jardiner.

5. Complétez ces phrases en mettant les verbes entre parenthèses au conditionnel présent. 1. Si j’avais Internet, j’...(envoyer) des e-mails à mes amis étrangers. 2. Si elle achetait un lecteur DVD, l’image ...(être) d’une qualité bien supérieure.

140


Bilan 3. Si j’offrais à Max un téléphone portable, il m’...(appeler) dix fois par jour. 4. Si tu prenais un appareil photo numérique, tu ...(conserver) toutes les photographies dans ton ordinateur. 5. Si j’achetais un grand écran, je ...(regarder) chez moi les films comme au cinéma. 6. En 2020, les personnes de plus de 60 ans ... (être) majoritaires dans le monde. 7. Non-polluante, la pile à combustible ... (pouvoir) faire marcher voitures, usines, machine, etc. 8. Le plus grand paquebot du monde ... (partir) des chantiers de SaintNazaire en 2003.

6. Des amis discutent. Complétez leur conversation avec : vernissage, toile, figuratif, peintre, représente, tableau, encadrer, paysage. Patricia : Je me suis fait plaisir. Je viens de m’acheter un ... Jean-Luc : C’est une ... de maître ? Patricia : Non, il est fait par un ...du quartier, mais il me plaît bien. En fait, j’étais invitée dans une galerie pour un ... et j’ai craqué pour les couleurs. Jean-Luc : Il ... quelque chose, quand même ? Patricia : Oui, un magnifique ... méditerranéen. Jean-Luc : C’est peint dans un style ... alors. Patricia : Oui, mais il y a quand même une vision personnelle. Jean-Luc : Tu l’as fait ... ? Patricia : Pas encore, mais je vais peut-être le laisser comme ça. Ça me fait comme une fenêtre sur la mer.

141


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.