GUIDE HIVER 2010 -11
AUTOMNE-HIVER
Nos experts décryptent les dernières tendances
EXERCICE DE STYLE Les 12 silhouettes phare de la saison
CRÉATEURS
Gaspard Yurkievich, Amélie Gillier de Lovemilla
DÉCOUVERTES La mode enfantine nous dévoile ses multiples facettes
SÉRIES LIMITÉES
ISSN 1771-0030
KD - Guide Un1que - 6 €
Les collaborations les plus hype de la saison
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BORN TO BE UN1QUE
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ÉD1TO 2
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la mode seront passer au crible avec curiosité. Pour les recevoir, il suffit d’ entrer vos coordonnées mail sur www.un1que.fr. Nous créerons enfin, tout au long du premier semestre, un salon des marques en ligne pour proposer aux détaillants et aux passionnés de mode que vous êtes, un panorama complet des collections créateurs, prêt à porter, denim, streetwear, lingerie, bijoux, chaussures et accessoires. En espérant que vous partagerez notre enthousiasme et nos nouvelles aventures. Bonne lecture et merci de votre fidélité. Lorraine Diard Robino
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Nouvelle formule, mode d’emploi
Pour faire face à la conjoncture et répondre aux nouveaux besoins du marché, Un1que change de formule et devient un guide de tendances chaque semestre. Un concentré d’expertises et de décryptages, qui permet d’avoir un regard complet sur les grands courants mode. Ce magazine papier sera accompagné d’une version web en free access, téléchargeable gratuitement sur notre site internet pour privilégier les échanges, lire et découvrir. Des newsletters produits et marketing seront élaborés tous les 10 jours pour suivre l’actualité des marques tout au long du semestre. Les grands rendez-vous de
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*LA 1460. L’AUTHENTIQUE CHAUSSURE ANGLAISE POLYVALENTE DE TRAVAIL
© AirWair International Ltd. 2010. All rights reserved.
AVANT
BIO EXPRESS SEAN FREEMAN, une étoile montante de l’illustration. Il récupère des objets pour créer des images saisissantes aux textures riches. Amateur de typographie, son style est d’une grande rigueur et d’une étonnante précision, tout en laissant la place à l’abstraction. Déjà major de promo à la Graphic, design & advertsing School de Londres, il a été désigné comme l’un des dix meilleurs jeunes illustrateurs britanniques par Digital Arts Magazine en 2009. Depuis décembre 2008, il a rejoint la clinique d’illustration Colagene, présente à Montréal, Paris et Londres. Il a déjà travaillé pour Maxim Magazine, Harper Collins à New York et Wired Magazine UK. Fou de photographie de mode, il éprouve également une véritable fascination pour l’œuvre de Francis Bacon.
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Plusieurs photos du shooting avaient du potentiel, mais j’aimais particulièrement celle-ci car le mannequin avait une attitude dont je pouvais forcer le trait. J’ai exagéré sa pose avec de la poudre et des couleurs. J’ai essayé plusieurs choses avant de suivre mon idée. Comme d’habitude, il y avait une multitude de possibilités. Mon objectif était de rendre cette couverture très graphique. Le plus dur dans ce type de travail étant de savoir s’arrêter quand il faut. Quand je réalise ce genre d’exercice, je fais des recherches pour voir ce qui est en vogue dans le monde de la mode. Je suis également mon instinct car le premier regard est souvent le plus pertinent. Tout ce que j’ai vu dernièrement - les pubs, les clips, les films - s’accumule pour former l’inspiration. Mon travail est un traitement semi-photographique qui peut devenir une lettre de caractère ou un shooting de mode. Les éléments que j’utilise viennent du réel mais sont toujours travaillés pour entretenir l’imaginaire. Cette couverture aurait pu s’intituler « Ageless Beauty » ou « Black Magic Woman ! » SEAN
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APRES
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Distributeur France : GPG COMPANY - T : 01 48 11 26 33 - F : 01 48 11 26 31 - gpg@gpgcompany.com
SOMMAIRE
n° 16 GUIDE HIVER 2010 / 11 STYLECRÉATEUR
Gaspard Yurkievich ................................................. 08/09 Amélie Gillier de Lovemilla .................................... 10/11
STYLEBASIQUES
Les basiques des Blancs Manteaux
12/13
STYLETENDANCE
Les études de Martine Le Herpeur .................... 14/17 Les tendances hiver 2010/11 du WGSN ......... 18/23
STYLEINCONTOURNABLE
Perles ................................................................................ 24 St Valentin ........................................................................26 Déco enfant ............................................................. 27/29
STYLESHOPPING
Identité Nationale..................................................... 30/31 Liberty ......................................................................... 32/33 Transparence ............................................................ 34/35
STYLEPHOTO
Monochrome ............................................................ 36/45
STYLECOLLECTOR
Les séries limitées ................................................. 46/53
TENDANCEMODE
BtoB UN1QUE SARL Adresse du siège social : 24, rue Saint-Charles, 75015 PARIS Tél. : 01 40 26 01 84 www.un1que.fr Dépôt légal à parution : ISSN n°1771-0030 Directeur de la publication : L. ROBINO Rédactrice en chef : Lorraine DIARD (lorraine@un1que.fr) Directeur artistique : Sébastien DE POORTERE (seb@un1que.fr) Secrétaire de rédaction : Sidonie WATHIER, Marion CLÉMENT ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO Rédaction : Lorraine DIARD, Sidonie WATHIER. SÉRIE MODE «MONOCHROME» Photographe : Quentin Caffier (www.quentincaffier.com) Assistant photographe : Pierre-Yves Toledano Stylisme : Tran Hien Trang (www.tranhientrang.com) Hair : Ludovic Dupuis (http://ludovicdupuis.spaces.live.com) Make up : Coline Roussel (www.coline-r.book.fr) Modèles : Ruben @ Bananas Mambo & Laura @ Cyril Joubert Lieu : MCID Wherehouse SÉRIE MODE LOOK8/ M BY, 210 € Photos : Manuel Abella (www.manuelabella.com) Stylisme : Tran Hien Trang (www.tranhientrang.com) Make up : Justine Denis (www.justmakeup.book.fr) Modèles : Nicolas Seklecki (www.alfie.book.fr) Léa « Bluemellody» (http://www.bluemellody.book.fr/) Consulting et Distribution France : K.D. - Eric Namont 14, rue des messageries 75010 Paris Tel : + 0033 (0) 1 42 46 02 20 Fax : + 0033 (0) 1 42 46 10 08 www.kdpresse.com Imprimé en France : Imprimerie de Champagne Rue de l’Etoile de Langres ZI Les Franchises - 52200 LANGRES
Le Who’s Next .......................................................... 54/63 Le Prêt à Porter by PAPP ..................................... 64/75 Le denim .................................................................... 76/85 Les bijou by éclat de Mode .................................. 86/93 La Lingerie by le SIL ............................................. 94/101
TENDANCELOOK
Les 12 silhouettes phare de la saison.......... 102/115
DÉCOUVERTEILLUSTRATION
Colagene, clinique d’illustration
................... 116/119
DÉCOUVERTEKIDS
Les salons ............................................................ 120/121 L’abécédaire des créateurs ............................. 122/133
BUSINESSINVITÉ
Bestseller ............................................................. 138/139 Uniqlo .................................................................... 140/144
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COUVERTURE Artiste invité / Sean Photographe / Jean-Sébastien LE LORE Maquilleuse / Charlotte HONINCKX (marlotte@hotmail.com) Coiffeur / Fred BARRAT Mannequin / Edeline (agence Angel)
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BUSINESSMANIFESTATION
Le Bread & Butter ............................................. 134/137
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ART DIRECTOR : KAMEL YAHIMI / ©DANIELE FONA
STYLECRÉATEUR
Gaspard YURKIEVICH
Gaspard Yurkievich est un des créateurs les plus prometteurs de sa génération. Passionné de chaussures, il nous dévoile son parcours et son processus de création.
Parlez-nous de votre parcours... J’ai fait mes études au Studio Berçot. J’ai commencé ma carrière en tant qu’assistant de Jean Colonna et comme attaché de presse pour Véronique Leroy et Sergio Rossi. Il était impératif pour moi de me faire un carnet d’adresses. J’ai participé et gagné le Festival de Hyères en 1997. Cette année marque en quelque sorte le début de la marque Gaspard Yurkievich. A mes débuts, je travaillais essentiellement le vêtement. La chaussure, j’y suis revenu pour finaliser mes silhouettes après quelques années. Quand j’ai commencé à présenter mes collections sur les podiums, j’utilisais des modèles de Christian Louboutin, Benoît Méléard et Michel Perry. Quelles sont les différentes étapes de création ? Je commence toujours par aller sur le salon Première Vision. Les couleurs et les tissus m’inspirent. Je travaille tout d’abord sur une histoire qui va guider ma collection capsule pour le défilé. Je réalise ensuite mes silhouettes, puis mes chaussures. Les modèles de mes défilés constituent la base de
mes collections que je décline en termes de couleurs et de talons. Quelles sont vos principales sources d’inspiration ? J’ai toujours été fan du cinéma hollywoodien et des comédies musicales des années 30 à 50. Mon père était critique d’art et j’ai vu énormément de films et d’expos. Au-delà de la mode, j’adore le design et l’architecture. J’ai trouvé l’inspiration de ma dernière collection dans le ciel californien. J’ai ainsi imaginé une palette de couleurs dans les roses, les perles , les sables et les turquoises. J’ai travaillé sur des cuirs glacés, des vernis et des veaux velours. J’aime mixer les matières et les coloris. La ganse est devenue ma signature. Au départ, je l’utilisais en doré puis maintenant dans des coloris tons sur tons. Vous inspirez-vous du passé ? C’est important d’avoir des documents de référence surtout pour les formes. J’utilise de vieux catalogues américains de vente par correspondance des années 30 ou des dessins que mon père a déniché aux puces de Vanves. Je ne reproduis jamais un produit à l’identique car les chaussures doivent évoluer avec leur époque. Une photo mal prise peut apporter une interprétation différente, une illusion d’optique bonifiante. Comment caractériseriez-vous le style Gaspard Yurkievich ? Il est surtout déterminé par la ligne de prêt-à-porter. La chaussure est la traduction de l’esprit de la marque et représente la majeure partie de notre chiffre d’affaires. Les jeux graphiques, les découpes originales et les lignes des produits particularisent les collections. Les ouvertures sont toujours harmo-
J’aime mixer les matières et les coloris 8
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nieuses car le pied fait toujours partie de la chaussure. Je suis très fier de la cambrure de mes modèles, très juste, qui permet aux femmes de marcher sur des talents hauts sans avoir mal au pied. Le confort est un autre de mes atouts. Mes créations sont penser pour vivre et séduire. Pensez-vous que le rapport des femmes à la chaussure soit différent de celui des hommes ? Les femmes ont un rapport irrationnel à la chaussure. C’est une pièce maîtresse qui change la silhouette. La morphologie du corps ne rentre pas en compte dans l’acte d’achat. Elles arrivent à se projeter plus facilement avec une chaussure qu’avec un vêtement. Il n’y a donc pas de frein au plaisir. Pour les hommes, le rapport est différent car l’offre est beaucoup plus réduite. Pour ma part, j’ai beaucoup de difficultés à trouver un producteur de chaussures pour hommes qui réponde à mes critères d’exigences. Pourtant, quand je porte un de mes modèles, il rencontre un vif succès. J’étais dernièrement à Soho, à Londres, et les gens m’ont m’a arrêté plusieurs fois dans la rue pour me demander ou je les avais acheté. L’originalité chez l’homme est de plus en plus prisée. Qu’est-ce qui, selon vous, fait une très belle chaussure ? Une très belle chaussure est un produit qui a à la fois du corps et de l’esprit. Je suis généralement séduit par l’harmonie d’une construction et par la beauté d’une ligne. Avez-vous des muses ? Non, plutôt des artistes ou créateurs que j’admire. Par exemple, j’adore les illustrations d’Antonio Lopez. A chaque saison, il y a un produit qui lui est dédié. Qu’est-ce que vous aimez dans la mode ? La mode est intuitive. Elle évolue sans cesse. Elle n’a pas besoin de justification. C’est l’œil de la cliente qui parle. Il n’y a pas de couleurs laides, juste un contexte et des associations. De quoi êtes-vous le plus fier ? De rester toujours aussi enthousiaste dans un milieu difficile. Je suis toujours surpris par autant d’excitation à l’arrivée des collections. On se nourrit toujours de nouveautés avec la même histoire. La mode a des effets dopants. Propos recueillis par L. D.
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A quand remonte votre passion pour les chaussures ? J’ai dessiné mes premiers modèles à l’âge de 5 ou 6 ans ! Je gribouillais des pages entières de chaussures. Ma fascination pour cet accessoire a donc commencé très tôt. Dès que j’ai su compter jusqu’à 100, je passais des heures devant le dressing de ma sœur à compter ses accessoires. Mes parents étaient des intellectuels et rien ne me prédestinait à devenir créateur de mode, même si l’esthétique faisait partie de notre histoire. J’ai très vite mesuré l’importance du glamour dans la mode et c’est ce qui m’a donné envie de travailler dans ce milieu.
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Photos DR / ValĂŠrie Belin
STYLECRÉATEUR
Amélie GILLIER de Lovemila Amélie Gillier était la femme de Thierry Gillier et la directrice artistique de Zadig et Voltaire. Depuis trois ans, elle vole de ses propres ailes avec Lovemilla, une marque bohemian chic ultra féminine qui devrait ouvrir sa première boutique en 2010. Rencontre avec une femme d’affaires passionnée par la création.
Parlez-nous de Lovemilla... J’avais envie de repartir dans une nouvelle aventure, de créer une ligne plus féminine et plus sophistiquée. J’avais conçu quatre ans plus tôt une ébauche de collection dans cet esprit chez Zadig et Voltaire, mais cela n’avait pas marché car cette capsule était noyée dans les boutiques. Lovemilla associe de jolis hauts à des robes, des blouses, des tuniques et de la maille. Je travaille beaucoup le satin et la soie à porter au quotidien dans un esprit bohème. J’essaie de coordonner les coupes les unes par rapport aux autres. Mes collections se structurent de plus en plus et intègrent désormais du denim. Aujourd’hui pour réussir en tant que marque, il faut proposer un vestiaire complet et des silhouettes auxquelles les clientes peuvent s’identifier. L’objectif à terme est de lancer des boutiques en nom propre.
Qui ciblez-vous ? Les Parisiennes de 30/35 ans, des femmes séduisantes qui aiment les belles matières et les détails raffinés. Pourquoi avoir choisi ce nom, Lovemilla ? Ma fille s’appelle Milla, j’avais envie de la mettre dans la boucle, de lui faire un clin d’œil. Elle est très fière que sa maman ait lancé une marque en son nom. Quelles sont vos tendances pour l’hiver 2010 ? J’ai travaillé un thème gitan ethnique avec des robes longues à galons avec des broderies très travaillées inspirées de la Russie. J’ai dessiné des pièces en soie avec des jetés de paillettes féeriques. J’aime les jeux de reflets, les matières qui miroitent, les irisés. Enfin, j’ai créé des pièces en grosses mailles à porter sur des robes, des ponchos dans un esprit vintage bohémien des années 70. Côté couleurs, j’ai utilisé les prune, les gris, les taupes, les vieux roses, les bleus gris, les marrons glacés et les vertde-gris. L’hiver prochain, j’ai diversifié les matières et mélangé les laines pour des silhouettes chaudes et moelleuses. Si vous aviez des muses, qui seraient-elles ? Des icônes des années 70 comme Jane Birkin. J’adore aussi le style bobo de Vanessa Paradis. Mais il y en a d’autres, Helena Christensen (sa boutique à NYC est une merveille), Alexa Chung, Rachel Bilson et Daisy Lowe.
Je ne suis pas une architecte des coupes, je suis accro aux détails glamour 10
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Quelles sont vos sources d’inspiration ? Je me nourris beaucoup du vintage. J’adore chiner des choses du passé puis les réadapter à la vie d’aujourd’hui. Je flashe souvent sur un détail dans la coupe. Je fais beaucoup les puces et les brocantes. Je voyage partout dans le monde : en Inde, au Maroc, aux Etats-Unis, en Corse, à Stockholm, en Espagne... Je réalise un vrai travail de bureau de style. Croyez-vous aux tendances ? Je suis mon instinct et mes envies plus que les tendances. Je regarde les défilés pour la scénographie, pas pour m’en inspirer. J’attache de l’importance au « bien aller » des vêtements et à leur durée dans le temps. Je n’ai pas besoin de suivre les tendances car je suis une véritable éponge. Quels sont vos must have ? Une tunique en dentelle dans un esprit vintage, une jolie combi-short, et une tunique boutonnée que l’on peut porter en gilet. Quelle est votre référence chez les couturiers ? Sans hésiter, Nicolas Ghesquière. Il a fait un travail incroyable chez Balenciaga. Quelle est votre marque de fabrique, votre signature ? Les matières luxueuses et vaporeuses : la soie, les toiles japonaises, la fibre de lait et bien d’autres. Je ne suis pas une architecte des coupes, je suis une accro aux détails glamour et au raffinement. Les fronces, les volants, les surpiqûres, les fils tordus, particularisent mon style. Prévoyez-vous d’ouvrir des boutiques ? J’espère en ouvrir une cette année. J’ai pris mon temps car il fallait que le concept merchandising soit abouti. Une boutique doit illustrer un vêtement : le profil d’une vendeuse, la musique, le parfum, tout compte pour faire passer un message clair aux clientes. Quelle est la plus grande difficulté quand on créé sa marque ? La partie identitaire, de mettre son concept en pratique. C’est difficile d’inventer quelque chose de nouveau dans un marché saturé, de trouver les ressources pour redémarrer à zéro et de ne pas se disperser. Les codes doivent être hyperlisibles. Propos recueillis par L. D.
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Où avez-vous fait vos armes ? Chez Zadig et Voltaire puisque j’ai été mariée pendant vingt ans à Thierry Gillier, son fondateur. Nous avons renouvelé la marque ensemble. Après des études en économie, je suis donc devenue directrice artistique. Ce qui me plaît par-dessus tout dans la mode, c’est de conceptualiser mes idées. L’évolution de Zadig et Voltaire est venue d’une envie : démocratiser le luxe et ses matières, dont le cachemire. J’ai passé des années magnifiques à créer des collections et une image. Il y a trois ans, je me suis séparée du père de ma fille et j’ai quitté l’entreprise.
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STYLEBASIQUES
Les basiques de...
JUNJI TOMINAGA & D’ALAIN CAMUSET fondateurs de la marque Blancs Manteaux
Avec ses coupes impeccables et ses matières recherchées, Blancs Manteaux séduit une femme élégante et résolument moderne. Rencontre avec les fondateurs de la marque.
Junji Tominaga est diplômé d’une école de style japonaise. Il a commencé sa carrière chez Comme des garçons. Le parcours d’Alain Camuset est plus atypique puisqu’il était étudiant en pharmacie avant de se passionner pour la mode et de travailler chez Etienne Brunel.
Quelle est la philosophie de votre marque ? Des modèles classiques déclinés dans de belles matières. Les coupes impeccables sont détournées à volonté. Certains clients des Blancs Manteaux sont de véritables adeptes. Quelles sont vos matières de prédilection ? Toutes les matières naturelles mais surtout la soie, le cachemire et le coton. Quelles sont vos sources d’inspiration ? Nous sommes influencés par la rue et l’atmosphère générale. Paris est avant tout une mine d’idées, il suffit de se promener et d’humer l’air du temps. Quels sont les thèmes majeurs de la collection hiver 2010/11 ? Nous avons travaillé des emmanchures kimonos avec des formes boules pour les manteaux. Des mailles alpaga au point de riz, à porter avec des pantalons carotte sophistiqués en crêpe, rappellent les tricots faits à la main. Nous avons aussi développé des petits cols en fourrure pour réchauffer nos manteaux. En termes de couleurs, nous travaillons le rouge coquelicot qui se marie aussi bien avec le beige caramel que le marron glacé. Le noir délavé et le bleu marine restent également d’actualité. Quelle est votre définition des basiques ? Pour nous, un basique est un vêtement que l’on va pouvoir combiner avec plusieurs tenues et qui, d’année en année, restera indémodable.
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Croyez-vous aux tendances ? Nous ne sommes pas très attachés aux tendances. Nous dessinons toujours en fonction de nos coups de cœur. Nous commençons toujours un vêtement en choisissant les matières. Les tendances sont seulement faites pour être adaptées, pour faire évoluer nos idées. Qu’est-ce qui fait, d’après vous, le talent d’un styliste ? Un styliste doit être curieux et créatif. Avoir du potentiel, c’est ne pas s’arrêter à une idée. Il faut être capable de faire évoluer sa conception du vêtement et de lui donner forme. Quelles sont vos silhouettes préférées ? Une petite robe bien coupée, un manteau en laine chaude à l’allure chic et un manteau ceinturé en cuir. Le manteau constitue l’une de nos pièces phare. Vous référez-vous à certaines époques ou à des grands couturiers ? Oui, aux années folles, aux 50-60’s, avec les inoubliables Audrey Hepburn et Jackie Kennedy. Ces femmes auraient admirablement représenté le style Propos recueillis par L. D. Blancs Manteaux.
UN STYLE INTEMPOREL Les collections de Blancs Manteaux se caractérisent par des matières originales et des coupes travaillées. Carrures ajustées, tailles hautes, robes glamour et esprit rétro dominent. Les soies, lins, alpagas et cachemires sont associés à des finitions subtiles : passepoils satinés, biais colorés en bas de manches et parmentures en liberty...
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Comment est née Blancs Manteaux ? La marque Blancs Manteaux a été créée par deux amis stylistes et amis, Junji Tominaga et Alain Camuset. Junji Tominaga a fait ses armes au Japon chez Comme des Garçons alors qu’Alain Camuset a débuté chez Etienne Brunel. Aujourd’hui, Junji s’occupe du style et Alain de la gestion et de la fabrication des collections.
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1/ Le trench ceinturé en laine, à la fois chaud, élégant et féminin, 450 € 2/ La robe noire en maille fine à porter avec des bottes pour casser le côté sage, 161 € 3/ Le manteau en laine classique. Tout est dans la coupe et le bien aller du vêtement, 421€ 4/ Le long gilet en cachemire à porter sur ses jeans, le luxe du quotidien, 216 € 5/ La robe de soie vert bouteille, à la fois élégante et raffinée, 239 € 6/ Le gilet châle en jersey de laine dans lequel s’enrouler tout en douceur, 143 € 7/ La petite jupe tulipe féminine qui tombe parfaitement et allonge la silhouette, 161 € 8/ Le pull col roulé en jersey de laine, un peu de couleur pour raviver le teint, 120 € 9/ Le cardigan en cachemire du quotidien, tel un cocon, 164 €
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STYLETENDANCE
Hélène Capgras est responsable du planning créatif pour le luxe et la beauté chez Martine Leherpeur Conseil. Elle nous présente avec passion le fonctionnement de son bureau de style et les outils de travail qu’elle met à disposition de ses clients.
Qu’est-ce qui fait l’originalité de Martine Leherpeur Conseil ? Martine Leherpeur Conseil possède un double pôle marketing et création, comme le cerveau droit et gauche d’un seul homme. Pour nous, il est impensable de travailler l’un sans l’autre. Nous remettons un peu de marketing dans un brief créatif et du créatif dans un brief marketing. Nous avons toujours une double lecture, une double fonctionnalité, nous réalisons à la fois un travail de déchiffrage et de création. Le rendu délivré aux clients doit être inspirant et applicable immédiatement. Une de nos spécificités est également d’illustrer visuellement nos propos. En parallèle, nous avons été les premiers à réaliser des études générationnelles qui s’appuient sur des grands portraits de consommateurs. Contrairement à nos confrères, nous ne faisons pas de cahier de style car nous estimons qu’il n’y a que le sur mesure qui fonctionne. Pour quels domaines travaillez-vous ? Nous réalisons des prospectives qualitatives et de la veille sur des domaines aussi variés que la mode, l’architecture, le design, la beauté et le graphisme. Nous étudions également les styles de vie.
Qu’en est-il de la partie création ? Nous créons des panoramas de tendances mode. Dernièrement nous avons travaillé pour une marque japonaise de montres. Pour les aider, nous leur
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Accompagnez-vous également vos clients dans leur communication ? Bien sûr, nous intervenons sur la redéfinition et l’expression esthétique ou marketing de la marque. Nous sommes amenés à résoudre des problématiques de positionnement. Nous réalisons souvent les briefs pour leur agence de communication ou leurs fournisseurs. Nous remanions leurs codes visuels ou nous établissons leurs cahiers des charges pour leurs nouveaux licenciés. Nous servons souvent d’interface entre les directions marketing et leurs prestataires free-lance. Nous nous adaptons à leurs besoins, nous les accompagnons : encore une fois, c’est un service sur mesure.
avons fourni des panoramas de tendances sur la montre mais aussi le sur bijou. Nous avons dégagé 5 ou 6 tendances que nous trouvions pertinentes compte tenu de leur identité et de leur environnement marché. Généralement, le client s’approprie une ou deux tendances avec lesquelles il a des affinités pour créer l’histoire de sa collection. Mais notre rôle peut aller beaucoup plus loin, jusqu’à l’agenda d’implantation des collections ou la déclinaison de leur merchandising. Qu’est-ce qui vous plait dans votre travail ? Ce métier stratégique est finalement un travail assez affectif. Il faut respecter la stratégie qu’on a mis en place, la nourrir et la faire vivre. Il ne faut surtout pas figer les choses. Suivant les secteurs ou les segments du marché, les changements sont plus ou moins fréquents. Comment expliquez-vous que la France soit l’un des seul pays à posséder des bureaux de style ? Il y a deux raisons à cela : la première est historique, puisque le premier bureau de style, Mafia, a été créé à Paris en 1968. Tous les bureaux de style français revendiquent une filiation plus ou moins proche avec Denise Fayolle et Maïmé Arnodin. La deuxième raison, à mon sens, c’est que le travail de bureau de style est un métier très littéraire. C’est une analyse très latine de l’image : un mélange esthétique, narratif et prospectif. Cette aptitude fait partie de notre patrimoine et de notre savoir-faire. Parlez-nous de vos séminaires et de vos trend-sessions. Nous élaborons des ateliers de créativité sur mesure, des études sur des thématiques précises et des enquêtes consommateurs. Nous avons par exemple réalisé une étude sur les femmes de 50 ans à partir de tables rondes et de portraits intimistes. En parallèle, nous réalisons des trend-sessions. Nous décortiquons les défilés de couture et nous déterminons les grandes silhouettes de la saison que nous relions à des comportements mode. Bénédicte, la responsable des trend-sessions, a également travaillé sur les femmes de pouvoir et la stature des nouvelles conquérantes. Comment votre bureau est-il organisé ? Nous sommes une vingtaine de personnes à Paris et 2 à Shangai. Nos terrains d’actions sont l’Europe, la Chine et les Etats-Unis. Comment les entreprises doivent-elles réagir face à la crise ? Les entreprises doivent retravailler leur ADN, redéfinir leurs codes et leur histoire. Il est impératif de déterminer ses originalités. La crise a amené un peu de légèreté car le marché s’épure. Dans les cosmétiques par exemple, il y a moins de lancements produits. Il faut aussi qu’elles utilisent les nouveaux outils, comme le marketing social.
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Parlez-nous de 21 lieux... 21 lieux est une sorte d’exposition sur la conception des lieux de commerce et sur la magie de l’habitat. C’est aussi une promenade dans la façon de concevoir les villes. J’ai travaillé sur 21 lieux dans le monde, des concepts archi-innovants ou des scénographies incroyables au Japon, en Chine, au Brésil, en Europe et au Moyen-Orient. C’est aussi une prospective multi-secteurs sur la façon dont on pense, conçoit, vit et rêve les lieux d’aujourd’hui. L’étude est nourrie de regards d’experts, de highlights de salon, d’images multi-pays. Quel a été votre plus gros coup de cœur ? Le concept cabane à Tokyo, un magasin immense avec une architecture incroyable, une segmentation pointue à la japonaise et un merchandising narratif faussement décontracté.
Martine Leherpeur est une visionnaire. Elle a fait ses armes aux côtés de Denise Fayolle et Maïmé Arnodin chez Mafia, le premier bureau de style, qui a démocratisé la mode féminine. Depuis quarante ans, le développement produit dans la mode est son dada. Et pourtant elle n’a rien perdu de sa fougue et de sa passion. Rencontre avec une grande dame de la mode... Parlez-nous de votre parcours... Etudiante en pharmacie et biochimie, j’ai fait une rencontre capitale pendant mes vacances, celle de Denise Fayolle, la co-fondatrice de Mafia. Cette femme a changé ma vie. Sa vision de la mode me fascinait par la promesse qu’elle apportait à toutes les femmes : démocratiser le textile et les accessoires. Pourtant, rien ne me prédestinait à la mode et à la création puisque je suis issue d’une famille de médecins. Le stage que j’ai réalisé chez Mafia m’a fait prendre un virage radical. J’y suis restée dix ans et j’y ai tout appris. Je suis fière aujourd’hui d’être l’héritière de Denise, même si les temps ont changé et que le contexte est plus difficile.
tre n’est autre qu’un langage commun parlé dans l’entreprise.
Comment aidez-vous les marques à surmonter la crise ? Les marques ont besoin d’axes forts après une longue période de dilution, de se recadrer et de se recentrer. Uniqlo, dont on fait les louanges, en est la parfaite illustration. Ils réussissent en proposant des basiques de bonne qualité et en communiquant sur le prix et la fonctionnalité des produits. En ce moment, il y a un étonnant retour en arrière. Ceux qui gagnent sont ceux qui respectent leurs lignes de conduite. Des marques comme Bensimon en sont un bon exemple. Le marché n’en est pas moins dynamique : ces dernières semaines, trois clients sont venus nous voir pour créer de nouvelles marques.
Vous réalisez de nombreuses études. Pourquoi avoir choisi ce format pour communiquer ? Les études sont pertinentes quand elles sont qualitatives et accompagnées de recommandations. Il faut toujours garder à l’esprit la transformation, rien ne sert d’avoir le ballon si vous ne marquez pas de but. C’est important d’être curieux et enthousiaste et de créer des ponts entre la mode, le design et les cosmétiques.
Comment concevez-vous votre métier ? Nous sommes des accompagnateurs, des médecins de la créativité. Nous essayons d’apporter à nos clients une vision à 360 degrés mais en travaillant avec leur filtre à eux. Les cahiers de tendances ne servent à rien s’ils ne s’adaptent pas aux clients à qui ils s’adressent. Derrière une marque se cache toujours une personne avec ses perceptions. Il existe un filtre personnel à chaque marque. Le fil-
Que pensez-vous des tendances ? Il y a une vraie dilution des tendances. Il faut choisir son camp, avoir une segmentation claire et savoir pourquoi on fait tel ou tel choix. Une marque de mode ne peut survivre sans créativité. Qui sont vos clients ? Nous avons des clients sur tous les segments du marché : dans le luxe, dans la grande distribution mais aussi sur le segment moyen de gamme. Il n’y a pas de règle.
Vous êtes implantés en Chine depuis six ans. Pensez-vous que cela soit un eldorado potentiel ? La Chine est le marché de demain pour les marques chinoises. C’est la stratégie du win win mais seulement d’un côté. Le jour où ils n’auront plus besoin de moi, mes clients Chinois me quitteront. C’est un marché immense et compliqué avec 500 millions de personnes. Mon client Cache-Cache réussit très bien sur ce marché car il n’est pas prétentieux et que c’est un bon professionnel, mais ce n’est pas facile. Pour réussir en Chine, il faut être très sensé et comprendre le filtre du pays.
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STYLETENDANCE
RÉUSSIR SA BOUTIQUE MODE DE DEMAIN Martine Leherpeur Conseil a réalisé une étude sur le thème Réussir sa boutique mode de demain. Caroline Bianzina, directrice conseil marketing produit et responsable de cette vaste étude menée auprès de 200 détaillants, nous dévoile ses recommandations stratégiques. Qui est à l’origine de cette étude ? L’enquête a été commandée par l’Union et la fédération des industries de l’habillement et par le DEFI (le comité de développement et de promotion de l’habillement). C’est un format très intéressant qui, à mon sens, a de l’avenir. L’enjeu est de booster la jeune création, les professionnels et les centresvilles. Cette étude de terrain a été menée auprès de 200 détaillants dans 6 grandes villes de l’Hexagone. Lancée au salon Prêt-à-porter en septembre, elle concerne Paris, Lille, Strasbourg, Lyon, Toulouse et Nantes. Nous avons restitué nos ateliers de travail avec les détaillants. Nos entretiens, menés en one to one avec chaque responsable de boutique, ont été passionnants. Nous avons travaillé avec des détaillants de toutes sortes : des très gros commerçants, des petites boutiques mais aussi des lieux confidentiels qui fonctionnent par le bouche à oreille, sur le créneau de l’homme, la femme, la mode et les accessoires. Parlez-nous de vos résultats... On s’est aperçu que les détaillants étaient innovants. On a découvert des lieux insoupçonnés et des détaillants ultra-dynamiques. On est notamment tombé sur une petite boutique dans le Doubs qui réalise plus de 1,5 million de chiffre d’affaires dans un village de 1000 habitants. La gérante a su s’adapter à la demande de son village grâce à une véritable proximité et une compréhension des styles recherchés. A Versailles, on a aussi découvert un détaillant qui ne s’adresse qu’aux bus de touristes. Ces professionnels sont de nouveaux stratèges car ils savent coller à leur marché. Ce sont de véritables entrepreneurs, pas des succursalistes qui dupliquent des concepts existants.
est avec la boutique blanche à Nantes qui a ouvert ses portes dans une petite rue à l’écart des rues commerçantes. Elle a attiré une clientèle ciblée, puis deux autres point de vente se sont installés à côté. Aujourd’hui, les responsables des trois boutiques se mettent d’accord avant de faire leurs achats et leur rue est devenue un endroit très fréquenté. Les détaillants ont le pouvoir de redessiner leur centrevilles. Une autre arme pour réussir, c’est d’être un expert de ce que l’on vend, un raconteur de mode. Le détaillant doit être le miroir de ses clients et sa boutique un lieu de vie où l’on est reçu en ami. Qu’est-ce qui vous a le plus surpris chez les détaillants ? c’est des gens passionnés qui mettent leurs tripes sur la table. Ils ont un lien affectif avec leur travail.
Comment la notion de transparence prendelle de l’importance ? Les consommateurs attendent à la fois un bon rapport qualité-prix, un réajustement des tarifs, de la transparence et une traçabilité. Les clients sont désormais conscients des enjeux écologiques. A terme, le made in France et le made in Europe devraient reprendre du poil de la bête. Encore une fois, il faut retrouver du sens, de la valeur et du savoir-faire... Y a-t-il de la place pour les boutiques de niche ? Oui, à condition d’être légitime. L’orientation de la boutique doit dépendre de son directeur artistique. Il faut avoir des connaissances, une vraie culture et être passionné.
Parlez-nous de la notion d’ancrage... Au travers de nos rencontres, nous nous sommes aperçus que l’ADN des boutiques était relié à leur ancrage dans leur ville. Oggi, à Marseille, est un vrai lieu de vie euroméditérranéen avec à la fois une boutique, un restaurant et un coiffeur. Ce conceptstore est le reflet de Marseille, son fondateur est même devenu l’ambassadeur de sa ville. On voit le même phénomène avec Colette à Paris, qui fait partie de la tournée des tour opérators. On visite ce concept-store comme on visite la tours Eiffel. Colette est devenu un monument. L’ancrage est un avantage différentiel indéniable pour se démarquer de la concurrence.
Quelles sont les meilleures armes pour que les détaillants réussissent ? Il faut impérativement que le détaillant connaisse sa clientèle car elle évolue plus vite que lui. Il faut qu’il se réinvente et qu’il joue la carte du collectif. Il faut créer des interdépendances, des liens avec les marques, les consommateurs et les distributeurs, avoir une relation d’échange. Il a été prouvé que les associations de commerçants développent les centres-villes. L’union fait la force. Preuve en
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Comment la consommation a-t-elle évoluée ? Le consommateur a besoin de trouver du sens à sa consommation. Selon une étude TNS, 41% des gens n’achèteraient plus par plaisir. A force de déshumaniser la consommation et d’en faire trop, on a saturé le marché. Il y a un certain retour à la fonctionnalité du vêtement et un réajustement des prix. Il faut tout remettre à plat et se remettre en question. Aujourd’hui, même les acteurs du luxe doivent donner de la valeur au prix.
The place to live FASHION Collections Automne-Hiver 2010/11
création : Etoile Rouge
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Du Samedi 23 au Mardi 26 Janvier 2010 Porte de Versailles - Paris - Hall 7 Du Vendredi 5 au Lundi 8 Mars 2010 Jardin des Tuileries – Terrasse des Feuillants 202 rue de Rivoli – Paris 1er Contact : Muriel Piaser +33 (0) 1 44 94 70 00 mpiaser@pretparis.com
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STYLETENDANCE LEADER MONDIAL DE L’INTELLIGENCE CRÉATIVE, WGSN EST UN OUTIL EN LIGNE QUI IDENTIFIE ET ANALYSE LES TENDANCES ACTUELLES ET FUTURES AFIN DE GARANTIR LE SUCCÈS COMMERCIAL DE SES ABONNÉS. WGSN PERMET DE SURVEILLER ET DE COMPRENDRE LES COMPORTEMENTS DES CONSOMMATEURS AFIN DE S’ADAPTER À LEURS BESOINS. IL APPORTE AUSSI UNE VISION PROSPECTIVE, PUISQU’IL S’APPUIE SUR LE MARCHÉ ACTUEL POUR PRÉVOIR LES TENDANCES DE DEMAIN.
Sally O’Rourke est responsable stratégique chez WGSN pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. Elle nous dévoile les activités de son bureau de style on-line et ses champs d’actions dans le milieu de la mode.
Comment êtes-vous organisés dans le monde ? WGSN possède 15 filiales dans le monde. Les équipes de rédaction de contenu sont basées en Angleterre, aux Etats-Unis et à Hong Kong, ce qui permet d’offrir aux abonnés une vision mondialisée du marché. Qui sont les forces vives de l’entreprise ? Nos équipes sont constituées de visionnaires : des experts de la mode et des nouvelles technologies. Les départements produits et créations sont dirigés par plusieurs directeurs créatifs qui ont fait leurs armes chez des majors du marché de la mode et des créateurs reconnus dans le monde entier. Qui sont vos clients et partenaires ? Nos clients sont issus de toutes les industries liées de près ou de loin à la création : cela va de la mode à la haute technologie, en passant par la décoration, l’automobile, la communication, la publicité et la grande distribution. Comment établissez-vous les tendances ? WGSN transforme des idées visionnaires ou straté-
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giques en réalités exploitables. Nos équipes, réparties dans le monde entier, identifient et analysent les tendances émergentes pour en faire des directions créatives cohérentes. Nous élaborons 3 macrotendances par saison, qui sont ensuite traduites en direction de produits sur des segments différents : l’homme, la femme, la décoration et les accessoires. Les tendances WGSN sont ensuite validées par des analyses saisonnières en temps réel.
en ligne de nombreuses interviews de professionnels de ce secteur pour avoir une analyse terrain. Chaque mois, notre équipe « What’s In Store » parcourt les capitales mondiales du style à la recherche des vitrines et displays innovants. Ces informations sont transformées en directions de tendances pour être mises en pratique immédiatement. Cela permet aussi aux marques d’avoir un œil sur la concurrence.
Comment le marché réagit-il à la crise ? En ce moment, on note un retour de l’habillement traditionnel, ce qu’on appelle communément la slow fashion. A l’inverse, la fast fashion semble s’amenuiser peu à peu. L’accent est mis sur des valeurs sûres et des basiques intemporels. On voit réapparaître des formes oubliées, comme la veste croisée pour l’homme.
A quelle époque la mode se réfère-t-elle actuellement ? Il y a de nombreuses références aux périodes romantiques avec des silhouettes plus cintrées, des vêtements de friperies et des pièces vintage. Il y a un côté habillé dans la façon de se vêtir qui est typique des années 40, surtout dans la mode homme. On observe également le retour du minimalisme de la fin des années 50 que les créateurs mixent avec des silhouettes coniques des années 80. En parallèle, notre macro tendance « Imagineer » s’inspire des tissus métalliques et des formes géométriques comme celles vues dans la collection SS10 de Julien Macdonald.
Qu’est-ce qui vous différencie de la concurrence ? WGSN a une envergure mondiale et une expertise inégalée grâce à son implantation à l’étranger. WGSN fournit un flux constant d’informations rédigées par une équipe de 200 personnes, toutes issues de l’industrie de la création. Nous sommes les seuls à fournir une vue à 360 degrés des tendances, ce que nos concurrents n’arrivent pas à fournir. Y a-t-il des tendances qui passent les saisons ? Chez WGSN, nous trouvons que les saisons correspondent de moins en moins au processus de création : il y a des tendances lourdes, et celles qui ne durent que quelques mois. Il n’y a pas de règle. Comment aidez-vous les merchandisers ? Nos rapports VM offrent une veille sur l’évolution des nouvelles technologies, les innovations en matière de merchandising et les systèmes de promotion des ventes. Nous mettons également
Pourquoi avoir créé un département vintage ? Le vintage possède une influence créative indéniable. C’est pourquoi nous avons créé un répertoire dédié aux recherches et influences vintage. Nous mettons notre carnet d’adresses international à disposition des clients pour que les stylistes qui voyagent puissent organiser leur parcours créatif. Quels sont vos projets pour 2010 ? Nous développons de nouvelles fonctionnalités, mais il est encore trop tôt pour vous les dévoiler. Une nouvelle version optimisée du site devrait également voir le jour très prochainement... Photos DR
Comment WGSN est-il né ? WGSN a été fondé en 1998 par les frères Julian et Marc Worth et appartient aujourd’hui au groupe EMAP. Worth Global Style Network a été le premier bureau de tendances à diffuser ses informations en continu sur la toile. L’objectif de WGSN est de fournir aux créatifs une veille internationale sur les tendances en réunissant des sources d’inspiration et des références pour les aider à établir leurs collections. WGSN a révolutionné le « cahier de tendances » en fournissant à ses abonnés des news, des rapports et des études de marché liés aux industries de l’habillement, de la création, du style et de la distribution. Aujourd’hui, grâce à des outils inédits, WGSN est le leader mondial de la prévision de tendances en ligne pour les marques.
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LES TENDANCES AUTOMNE-HIVER 2010 POUR L’HOMME Emotive conceptualise l’humilité et l’honnêteté dans la création, la recherche de justesse.
LES RÉFÉRENCES À CERTAINES PÉRIODES Dans la macro-tendance Emotive, WGSN fait référence au style de vie bohemian et au romantisme des années 60 dont les coupes inspirent beaucoup le casual wear.
Inventive évoque la rébellion, la recherche de liberté. Useful recycle les anciennes idées qui ont eu du succès.
L’IMPORTANCE DES DÉFILÉS DANS LES TENDANCES HOMME DE L’HIVER 2010 Les défilés internationaux sont des outils de référence très importants pour les acheteurs et créateurs. WGSN met en place des analyses détaillées et approfondies des fashion weeks. Il réalise également un dossier prospective sur ce que devraient être les plus grands succès commerciaux à venir. Un look peut ressortir des défilés mais il se peut qu’il ne soit qu’une source d’inspiration dans le développement produit d’une marque. Tout dépend en fait de la catégorie de produit : pour le denim, par exemple, la plus grande source d’inspiration ne se trouve pas sur les podiums, mais dans la rue. LES TENDANCES DU DENIM SELON WGSN Selon leurs 3 macro tendances (Emotive, Inventive et Useful), on note une émergence du Dad’s styling pour l’homme avec des inspirations années 40 qui côtoient un esprit plus stylisé, plutôt années 50. On remarque que les tailles remontent pour une silhouette plus relax et modérée. Les créations sont aussi plus légères, plus loose avec des matières souples et des formes plus fluides. LES IMPRIMÉS DE LA SAISON Pour l’homme, les imprimés industriels modernes sont à l’honneur. La macro tendance Useful, entre autres, remet au goût du jour les imprimés et les graphismes architecturaux, les monochromes et les motifs linéaires et simples.
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Les cardigans en laine bouillie Les pulls à grands cols V BORN TO BE UN1QUE
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Les costumes à revers Les manteaux col cheminée
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Les pulls matelassés Les pantalons évasés
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LES TENDANCES AUTOMNE-HIVER 2010 POUR LA FEMME Pour l’hiver 2010/2011, on note une approche artisanale et élégante de la création. Le casual wear se veut éclectique, les tenues de soirée sont somptueuses et sophistiquées alors que le formal wear adopte des coupes plus modernes.
WGSN A IDENTIFIÉ 3 MACRO TENDANCES : - Le multidimensionnel. - La flexibilité. - Le design pertinent. LES RÉFERENCES À CERTAINES PÉRIODES : Il règne chez la femme un certain désordre, avec des influences multiples. Pour le soir par exemple, la thématique du WGSN s’inspire de la période révolutionnaire française. LES TENDANCES DU DENIM SELON WGSN : Le jean boyfriend qu’on mixera avec des tee-shirts oversized (les dad shirts) ou des chemises mauvais garçons. Il y a un retour du jean décontracté qu’on sort pour le week-end et qu’on mariera avec une veste en peau retournée, une des pièces phare de la saison. LES IMPRIMÉS DE LA SAISON : Pour la femme, nous jouons la carte des contrastes avec l’influence des années 80. On note aussi l’utilisation d’images abstraites de la nature.
Les must-have femme
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La robe tube Les chemisiers en flanelle
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Le jodhpur en maille Les tops drapés Le manteau kimono
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SO ETHIC PRESENTS THE COTTON CAMPAIGN FROM EJF The photographer Eric Guillemain, and www.ejfoundation.org
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PRÊT À PORTER PARIS® Automne - Hiver 2010/11
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Du Samedi 23 au Mardi 26 Janvier 2010 Porte de Versailles - Paris - Hall 7 Contact : Siham Gainou +33 (0) 1 44 94 70 60 sgainou@pretparis.com
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SO GLAM’ / Du ruban, des perles, une tendance à l’asymétrie et vous obtenez ce ras du cou magnifique signé Wing Paris. Les perles deviennent Wing Paris sexy loin de leur réputation sage et ennuyeuse.
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PEARL WILL ROCK YOU... / Sandrine de Montard a réussi un vrai challenge : moderniser les perles pour en faire un bijou ultra-tendance, inspiré Sandrine de Montard des 80’s.
4 TOURS DANS SON SAC / Des perles d’eau douce multicolores et des baguettes d’argent : Une touche de classicisme pour les élégantes Stéphanie Ducauroi, 35 € chez www.lespoulettes.fr qui aiment la discrétion.
VOUS AVEZ DIT BLACK PEARL ? / Un joli bijou dédié à celle qui aime les perles de Tahiti. Une touche d’exotisme élégante et raffinée à porter au quotidien. Car tout le monde le sait, les perles n’aiment ni le parfum ni d’être Apriati, 75 € enfermées.
COMME À LA COUR / Avec ce joli médaillon de perle, prenez- vous pour une courtisane. Adoptez la poudre de riz et la mouche et vous Babylone Sisters deviendrez une autre femme.
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BLACK & WHITE / Sous les mains du designer de Daydream Nation, les perles deviennent une parure noir et blanc très branchée à assortir avec Daydream nation toutes ses petites robes noires.
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Remerciements : Ineke Otte design.
DU SAMEDI 23 AU MARDI 26 JANVIER 2010
*Le bijou c么t茅 mode
THE FASHION SIDE OF JEWELLERY
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A TABLE ! / Mettre son coeur à table, voilà une drôle d’idée que la créatrice Fusake Koike a concrétisé. Un joli cadeau pour la Saint-Valentin si Chick Sick Chic, 108 € vous avez besoin que votre amoureuse vide son sac.
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BAISER SUCRÉ / Cette jolie bague ornée de strass rouges symbolise la tendresse et la volupté. Ultra tendance, craquez pour la bague XXL ! Lulu Guinness, 80 €
A VOS PIEDS / Votre moitié aime se perdre. Mettez ce joli sifflet signé Apriati sur votre liste. Un objet raffiné pour le remettre dans le droit Apriati, 80 € en argent, 240 € en or chemin.
UN VRAI COCON / Un coussin pour se lover et penser à l’autre, une occasion supplémentaire de se vautrer sur son canapé et de prendre un Téo Jasmin, 38 € air contemplatif...
VOUS AVEZ UN MESSAGE / Un petit collier plein de fantaisie en or et émail avec sa bulle d’amour. L’essayer, c’est l’adopter.
ALL YOU NEED IS LOVE / Cette pochette vous permet de déclarer votre flamme et de faire plaisir à votre chère et tendre. N’oubliez pas que la pochette est encore l’accessoire incontournable de la saison.
La môme bijou, 380 €
Nicole Van Dyke, 158 €
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COMME UN OISEAU... / Cette petite cage est pleine de poésie. Réalisée en papier journal ou en tissus recyclés, elle a le mérite d’être écolo. Un bel hommage à la nature, à accrocher ou à poser dans une chambre d’enfant. Petit plus, chaque pièce est unique comme n’importe quel nid. Serendipity, à partir de 138 €
DORMIR EST UN JEU D’ENFANT / Attention, ce champignon n’est pas comestible. Il est tout droit sorti d’un conte de fée et illumine les chambres des petits garçons et des petites filles pour qu’ils ne fassent pas de Egmont Toys, 55 € chez Bonton mauvais rêves.
A LA CHASSE ! / Vous n’aimez pas la chasse mais vous adorez les trophées ? Vous allez craquer pour cette tête de cerf ou de rêne en crochet signé Anne-Laure Petit. Ce tableau va plaire à tous ceux qui croient encore Anne-Laure Petit, à partir de 120 € au père Noël.
TRANSPORT SECRET / Qui n’a pas eu ces merveilleuses valisettes pour emmenez son doudou, ses petits secrets ou ses dernières trouvailles, partir en vacances ou aller dormir chez une copine ? La Marelle réhabilite les perles de notre enfance pour le plus grand plaisir de nos petites filles.
COMME À L’ÉCOLE / Bianca & Family propose du mobilier vintage entièrement restauré. Des pièces uniques méticuleusement nettoyées, traitées, repeintes et bichonnées pour faire ses devoirs et bien travailler à l’école. Bianca & Family, à partir de 380 € pour un bureau et une chaise Avis aux nostalgiques !
La Marelle, à partir de 14 € la valisette
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APPRENDRE LES BONNES MANIÈRES / Un vestige de notre enfance, si rétro et si valorisant... Les bons points servent à avoir des images, et les images, des félicitations. Puisqu’ils ont pratiquement disparu de l’école, pourquoi Chacha le Shop, 5 € ne pas les réhabiliter à la maison ?
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J’AURAIS VOULU ÊTRE UN ARTISTE / Ce coussin à colorier est le cadeau idéal des enfants appliqués. Les motifs arty sont très sympas et Bonjour mon coussin, 46 € permettent d’obtenir un beau résultat.
VOTRE NOUVEL AMI GARY / La marque de design suédoise Our Children’s Gorilla cultive l’humour et la créativité en mêlant à la fois style et tendance écolo. Entièrement fait à la main, ce robot de bois nommé Gary est un vrai jouet de garçon. Solide comme un roc, il se transmettra de génération Our Children’s Gorilla, 85 € chez Smallable en génération.
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VROUM, GAREZ MA SAAB S’IL VOUS PLAÎT ! / Des lignes aérodynamiques, un design épuré, une peinture laquée, cette petite voiture Saab a tout d’une grande. Avantage indéniable, elle ne consomme rien, à part Playsam, 299 € chez Smallable un peu d’énergie.
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DES CARTES INTELLIGENTES / Ces jeux de construction signés Kidsonroof sont fabriqués en carton écologique. Les 120 cartes permettent à vos petits de créer des animaux, des maisons ou des engins nés de leur imagination. Cerise sur le gâteau, 5% du montant de l’achat est reversé à Kidsonroof, 29 € chez Smallable l’Unicef.
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BÊÊÊ, UN MOUTON À BASCULE / Le designer danois Povl Kjaer est un ébéniste de renom. En septembre dernier, il a surpris au salon Maison & Objet avec son Rocking Sheep réalisé en série limitée. En bois sculpté à la main et en véritable laine d’agneau, ce mouton est à adopter. Une belle Povl Kjaer, 290 € chez Smallable pièce pleine de poésie et de charme.
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RIDEZ DÈS 24 MOIS / Ce bolide est tout droit sorti d’Angleterre. Grâce à son centre de gravité très bas, il est stable et facile à manoeuvrer. Un deux roues ultra tendance réglable pour les enfants de 2 à 5 ans. Early rider, 165 € chez Smallable.
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UN REPOSE-TÊTE SYMPA / Voilà un joli coussin de fille pour celles qui aiment jouer à l’élastique, à la corde ou à la marelle pendant la récréation. Bonjour mon coussin, 44 € Les bleus et les bobos en moins.
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UN BUREAU POUR LA VIE / Ce bureau design a été créé par Mahmoud Akram et Balouga Editions. Réglable sur trois hauteurs (30 cm, 48 cm et 72 cm), il convient aussi bien à un enfant de 18 mois qu’à un adulte. Balouga Editions, 850 € chez Little Fashion Gallery
DÉCROCHER LA LUNE / Vous allez adorez cette lampe de chevet signée Thomas de Lussac en aluminium découpé et laqué. En orange Thomas de Lussac, 187 € vif, elle ne passera pas inaperçue.
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DU HAUT DE SA MONTAGNE / Little Red Stugga est un atelier de création suédois qui s’inspire de la nature scandinave pour imaginer des objets fonctionnels et ludiques. Ce pouf ressemble à une montagne sombre parsemée de flocons blancs. A noter, il est déhoussable. Idéal pour un Little Red Stuga, 165 € chez Smallable lavage rapide en machine.
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UN MEUBLE SUR MESURE / Les meubles en carton Nume sont faits à la main à partir de matériaux naturels. Faciles à monter, ils laissent une grande place à l’interprétation personnelle. Une vraie expérience sensitive. Nume, 35 € chez Little Fashion Gallery
STARSKY ET HUTCH / Vous étiez dingue de Starsky et Hutch ? Offrez à votre fiston ces stickers Mimi’Lou. Graphiques, ils illumineront les murs Mimi’Lou, 48 € de sa chambre. Il ne manque plus que les gyrophares...
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1/ COREUPT, 529 € avec fixations 2/ MILONGA, 19,90 € 3/ GANT, 140 € 4/ JCDC POUR BATHROOM GRAFFITI, 435 € 5/ COOL SHOE, 15, 90 € 6/ SID UK, 99,90 € 7/ LEBLON DELIENNE, 20 € 8/ M BY MONDERER, 159 €
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5/ HOSS INTROPIA, 435 € 6/ NUMPH, 49 € 7/ OXBOW, 70 € 8/ PHARD, 159 € 9/ CATHERINE GOUX, Prix sur demande
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Photos : Quentin Caffier (www.quentincaffier.com) / Assistant photos : Pierre-Yves Toledano Stylisme : Tran Hien Trang (www.tranhientrang.com) / Hair : Ludovic Dupuis (http://ludovicdupuis.spaces.live.com) Make up : Coline Roussel (www.coline-r.book.fr) / Modèles : Ruben @ Bananas Mambo & Laura @ Cyril Joubert / Lieu : MCID Wherehouse
MONOCHROME
HOMME Tee-shirt rouge inscriptions noires et blanches ENERGIE : 59 € Veste rouge et bleu marine ADIDAS ORIGINALS : 120 € Jean rouge PEPE JEANS : 71 € Baskets slim basses rouges CONVERSE : 65 €
FEMME Manteau imperméable rouge en polyamide BRUNO SAINT HILAIRE : 265 € Robe sans manche fraise LACOSTE : 95 € Spartiates à talons en veau velours rouge ESSENTIEL : 175 €
DÉCO Coussin bus London rouge TEO JASMIN : 38 € Théière couvercle poule rouge EURODIF MAISON : 9,90 € Bol jumbo rouge EURODIF MAISON : 3,99 € Mini buste La vache qui rit LEBLON-DELIENNE : 20 €
HOMME Tee-shirt jaune FIRETRAP : 35 € Jean droit 5 poches jaune PEPE JEANS : 93 € Baskets basses jaunes LEVI’S : 95 €
FEMME Robe en satin avec nœud sur le devant jaune BLANCS MANTEAUX : 239 € Sautoir en or avec 2 boules en laine MEDECINE DOUCE : 110 € Sautoir en or avec 3 pelotes en laine jaune MEDECINE DOUCE :130 € Spartiates sable à talons KARSTON : 95 €
DÉCO Casque moto A-STYLE : 179 € Playmobil indien en résine LEBLON-DELIENNE : 99 € Pouf jaune en résine LEBLON-DELIENNE : 195 €
HOMME Casquette beige STETSON : 49 € Pashmina beige et gris SOUL EDGE : 16,80 € Veste en coton mélangé écrue HIDDEN CABIN : 196 € Tunisien à manches longues litchi AMERICAN VINTAGE : 50 € Pantalon en molleton sable AMERICAN VINTAGE : 90 € Boots zippées en cuir marron et toile beige PEPE JEANS : 160 €
FEMME Veste courte blanche effet lurex STELLA FOREST : 175 € Robe bustier à volants avec sequins MAJE : 259 € Cuissardes en velours stretch sable ROBERT CLERGERIE : 655 € Sautoir bourse ZALIE SMAGGHE : 48 € Boucles d’oreilles corolles blanches ZALIE SMAGGHE : 24 € Broche oiseau ZALIE SMAGGHE : 18 €
DÉCO Cage oiseaux EURODIF MAISON : 14,99 € Bout de canapé en bois flotté BLEU NATURE (vendus par 2) : 741 €
HOMME Veste vintage bleue à col rayé LEGEND & SOUL : 80 € Sweat à capuche à imprimé chevron GASOLINE : 59 € Treillis bleu marine ENERGIE : 119 € Baskets montantes bleu marine et blanches ENERGIE : 97 €
FEMME Trench imprimé à pois bleus et blancs ELITE : 80 € Salopette en lin bleue MISS SIXTY : 139 € Escarpins à rayures en cuir et veau velours marine CHIE MIHARA : 210 € Collier machine à coudre HAPPY ONIGIRI : 24,90 € Sac rectangulaire bleu à anses carrées SINEQUANONE : 49,90 €
DÉCO Chaises M-CID.CREATION
HOMME Sweat à capuche rose pâle ADIDAS ORIGINALS : 85 € Bermuda en coton rose pâle JOE BLACK : 135 €
FEMME Chemisier à manches courtes zippé rose KAPORAL 5 : 45 € Ceinture taille haute plissée rose MISS SIXTY : 59 € Jean droit rose MAJE : 130 € Collier muffin rose HAPPY ONIGIRI : 19,90 €
DÉCO Cupcakes SYNIE’S CUPCAKE
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EASTPAK fait appel à Christopher Shannon M BY MONDERER
propose des
séries limitées Avis aux collectionneurs ! Monderer présente une première ligne de chaussures fabriquées en série limitée en travaillant des hologrammes multicolores sur des sneakers chics décalés. Les amoureux du streetwear japonais devraient être conquis grâce à deux modèles à dominante jaune ou violet. Ces pièces d’exception seront commercialisées à 60 exemplaires au Printemps de l’Homme, à Paris, et dans les boutiques sous enseigne Monderer. PVC : 215 €
Eastpak n’en finit plus de faire appel à de jeunes créateurs. Preuve en est avec la présentation, lors de la Fashion Week de Londres, d’une ligne de sacs créée en partenariat avec Christopher Shannon pour l’été 2010. C’est la deuxième fois que ce dernier collabore avec Eastpak. Au programme : 11 éditions spéciales aux matières et coloris originaux. Le styliste anglais a revisité les modèles phare de la marque comme le Padded Pak’r, the Pinnacle et le grand Station Duffel.
Hussein Chalayan, directeur de la création pour Puma, propose pour l’été prochain une ligne Urban Mobility alliant mode et performance. Fidèle à la philosophie de cette gamme, il a imaginé des produits offrant de véritables solutions pour voyager avec style dans un environnement urbain en perpétuel mouvement. L’esthétique pure et sophistiquée d’Hussein Chalayan se retrouve à travers des détails élégants. Urban Mobility, qui fait partie de la collection 360°, est disponible pour l’homme et la femme et mêle textile et accessoires. 46
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URBAN MOBILITY tout en élégance
arty
ADIDAS
x fafi ADIDAS A DONNÉ CARTE BLANCHE À FAFI POUR ÉLABORER UNE LIGNE CAPSULE DE VÊTEMENTS POUR LES FILLES.
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L’artiste toulousaine réinterprète les modèles iconiques de la marque aux trois bandes. Elle customise ainsi les doublures des combinaisons et les sweat-shirts à capuche pour des résultats à la fois élégants et spectaculaires. C’est la troisième fois que Fafi, spécialiste des éditions limitées, collabore avec Adidas. Elle s’est fait connaître au milieu des années 90 grâce à ses personnages féminins sexy, amusants ou parfois agressifs. Explorant la féminité à travers ses stéréotypes, la jeune femme les détourne à son avantage. Les Fafinettes, comme elle les appelle, fleurissent ça et là sur la planète. En Europe, en Asie mais aussi aux Etats-Unis. Rapidement, Sony lui propose de dessiner six personnages pour une collection de toys. D’autres figurines voient le jour, ainsi qu’un nombre impressionnant d’expositions et de collaborations avec des marques illustres comme Colette, Adidas, LeSportSac, Coca-Cola et M.A.C. Le monde de l’animation 3D lui fait également de l’œil : elle participe à la vidéo de Mark Ronson qui met en scène une Lily Allen « fafinettisée ». Deux livres lui sont dédiés « GIRLS ROCK » en 2003 et « LOVE AND FAFINESS » en 2006, deux best-sellers que l’on trouve dans les librairies des musées et une sélection de boutiques. En 2007, Fafi entre dans une nouvelle phase avec ses Fly Girls et le Camine Vault, un monde fantastique peuplé de créatures, de véhicules et de maisons bizarres. Cette année, Fafi présentera sa toute première BD.
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MARITHÉ+FRANÇOIS
GIRBAUD
sportifs ! Nouveau co-branding
DC COMICS
PULL IN Vous rêvez toujours d’être un super héros ? Alors, adoptez la ligne des caleçons Pull In en Lycra Invista à l’effigie de Superman, Batman Joker ou Flash (40 €). DC Comics est l’un des principaux éditeurs de bandes dessinées américaines et fait partie du conglomérat Time Warner.
Pour sa seconde collection, Kube a choisi de faire customiser deux ballons casual par Marithé+François Girbaud. Les créateurs ont aimé l’idée d’apporter une touche de couleur dans l’univers du sport. Forte de son succès dans un réseau sélectif de boutiques, la marque Kube confirme le lancement de 16 nouveaux modèles pour l’été 2010. Tous ces ballons haut de gamme sont fabriqués en série limitée à moins de 300 exemplaires par des spécialistes Pakistanais. La collection Eté va également s’enrichir de deux ballons de rugby.
NAPAPIJRI 66°33’
fait référence au limitée avec Tado
Les personnages colorés et excentriques de Tado se retrouvent sur tous les sneakers, les sacs et les T-shirts de la marque Gola. Craquez pour la petite Pomme, la diva Luxey, le géant Berwyn, le supporter de foot Botteril ou le biker Welfeld ! Tado donnent naissance à une collection haute en couleurs et décalée, composée de cinq modèles de chaussures et de huit sacs. 48
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cercle Arctique Fort d’une expérience exceptionnelle dans le textile, le designer japonais Yoshinori Ono apporte, pour la deuxième saison, une véritable expertise technique à Napapijri. Il a dessiné des modèles conçus pour faire face à toutes les conditions météorologiques avec des vêtements à la fois respirables, imperméables et légers. La collection repose sur deux lignes basiques de vêtements d’extérieur inspirées du vélo et de la randonnée. Il mêle ainsi avec talent les détails design et les tissus high-tech japonais. Au total, la collection comprend 22 pièces homme et 6 pièces femme.
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GOLA
s’offre une série
TSUMORI
CHISATO
pour Pare Gabia
BEN SHERMANN
s’offre des T-shirts de stars Pour l’été prochain, Ben Shermann présente des tee-shirts en collaboration avec trois starlettes : Leah Weller, Portia Freeman et Leah Wood. La marque a ainsi souhaité mettre en avant leur vision de la mode et de la musique avec des modèles rock. En effet, Leah Weller a grandi à l’ouest de Londres sous l’influence de son père, le musicien Paul Weller et de sa ravissante mère Dee C Lee. A la fois mannequin et musicienne, elle a imaginé un t-shirt inspiré de l’art gothique. Portia Freeman, une des tops les plus en vue de sa génération, a dessiné une pie en hommage à son propre surnom. Enfin, Leah Wood, originaire de Los Angeles, mannequin et choriste de Keith Richards, fait référence à son amour pour le Royaume-Uni et ses fameux fish’n chips.
Forte d’une première collaboration réussie, la créatrice japonaise renouvelle l’expérience. Pour Pare Gabia, elle a imaginé 14 modèles d’espadrilles et deux sacs inspirés de son univers onirique. Les modèles à talons compensés sont particulièrement féminins et spectaculaires avec un foulard qui enveloppe la cheville pour le modèle Sily et des franges pour le modèle Silen. Les imprimés multicolores sont gais et originaux. Tsumori Chisato, qui maîtrise parfaitement les codes de l’espadrille, a également mixé des rayures à de jolis imprimés.
KEHINDE WILEY
X PUMA
LE TOP ANA
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HICKMAN à nos pieds Après Gisele Bündchen, le célèbre top brésilien aux jambes interminables lance sa propre collection de chaussures en collaboration avec la marque Grendha. Les modèles de ballerines reprennent les codes du luxe avec leurs anneaux dorés très chics et leurs finitions en cuir. On en oublierait presque que c’est du plastique ! Une petite chaussure à la fois sobre et élégante qui devrait faire des émules dans la presse.
Pour l’été 2010, Puma s’est associé avec Kehinde Wiley, l’un des artistes urbains les plus brillants de sa génération. La collection s’articule autour de sept motifs graphiques tirés de l’œuvre de Kehinde Wiley. Cette première collaboration s’inscrit dans une vaste campagne sur le thème de l’Afrique, en prévision de la Coupe du monde de football qui démarrera en juin en Afrique du Sud. Kehinde Wiley travaille des portraits de jeunes afro-américains dans des mises en scène historiques tirées de la peinture classique. Les arrières plans sont somptueux et colorés
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SUPRA So Smart
DR. MARTENS
multiplie les collaborations Après une collaboration remarquée avec Jean Paul Gaultier en 2009, Dr. Martens continue ses éditions spéciales avec des créateurs et musiciens. Fort du succès de la ligne Chukka Boots de Stüssy, la collection printemps été 2010 comprend un mocassin en canvas à deux œillets, le modèle Hambleton, en navy, écru et black. Cette chaussure surprenante sera commercialisée à partir de mars 2010 dans tous les points de vente Stüssy à travers le monde et dans certaines boutiques Dr. Martens. Parallèlement, la belle marque anglaise continue ses collaborations avec Raf Simons avec une collection homme composée de 3 lignes principales : « The Classic range », composé du modèle classique derby 1461 à 3 œillets et de sa version avec des boucles. « The Smart range » : une approche élégante du modèle derby et du bottillon Oxford. Et enfin « The Casual range », une ligne comprenant une bottine, un derby 5 et un modèle Slip-On en cuir façon canvas (Tech-Tuff). Une collection anniversaire pour les pour les 50 ans de Dr. Martens devrait également voir le jour prochainement, mais aucune information n’a été divulguée pour le moment.
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MARC NEWSON continue sa c ollaboration avec G-Star pour l’été 2010
G-Star poursuit sa collaboration créative avec le designer Marc Newson, avec une collection printemps/été 2010 en édition limitée, proposée dans des boutiques haut de gamme telles que 10 Corso Como à Milan, Séoul et Tokyo, Colette à Paris, Moss à New York et Moss et Maxfield à Los Angeles. Cette capsule comprend quatre vestes classiques et deux T-shirts, pour homme et femme dans une palette de bleu indigo. Les tissus fonctionnels traditionnels associés à chaque style sont remplacés par des matières haut de gamme, présentant un mélange créatif de silhouettes urbaines et de tissus dignes de la haute couture. La collaboration entre G-Star et Marc Newson remonte à 2003. Dès lors, il a produit plusieurs collections de vêtements, et un Happening à la Raw Night à Tokyo.
ZEF du cœur et de la Poesy
D’une très belle rencontre entre l’actrice Clémence Poesy et la créatrice de Zef est né un beau projet : une collaboration dont l’intégralité des bénéfices sera reversé à l’association Enfance et partage. Clémence Poesy a dessiné deux T-shirts, commercialisés 45 € pièce, à partir de mars dans les boutiques de la marque et sur son site Internet.
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Cette basket signée Supra est un véritable coup de cœur avec sa jolie ligne futuriste et l’utilisation de cuirs or et argent. La marque issue du skateboard ne cesse de nous surprendre par la qualité de ses matières et la pureté de ses formes. Ses produits mode, réalisés en petites séries, n’ont aucun mal à intégrer les vestiaires des sneakers addicts.
collaboration
LA DESERT BOOTS
Clarks X
Cet artiste devenu en peu de temps une légende en Grande-Bretagne, a fait du célèbre modèle de Clarks une véritable œuvre d’art pour homme et femme. A ne pas rater : la peinture originale de Mc Kee a été imprimée sur les cuirs Italiens des chaussures. Pete Mc Kee, né en février 1966, a grandi dans le comté de Sheffield en Angleterre. Il perd sa mère très jeune et rêve d’étudier l’art. Malheureusement, il finira par travailler dans une usine. A cette époque, ses sources d’inspiration sont la musique et plus particulièrement son groupe The Everly Pregnant Brother. Pendant longtemps, il cherche un producteur de musique plutôt qu’un studio de graphisme. Un jour, il envoie un de ses dessins au Shefiekd Wednesday qui lui offre 50 livres. Depuis, il ne cesse de travailler pour eux. Depuis 2004, il se concentre sur la peinture et depuis 2007, il enchaîne les expositions à Londres, Birmingham et New York. Il a également collaboré avec le studio Acme pour dessiner des personnages des Simpsons, de family Guy et de Futurama. Il a même été contacté par Noel Callagher pour customiser une guitare Gibson de 3 mètres en fibre de glace. Par ailleurs, pour célébrer les 60 ans de la Desert Boots, Clarks Originals a également lancé six nouvelles formes, soit une par décennie. Chaque paire est présentée dans une boîte spéciale avec un petit livret.
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Pete Mc Kee
PETE MC KEE A IMAGINÉ UNE DESERT BOOTS TRÈS INSPIRÉE DE LA MODE DE LA FIN DES ANNÉES 60.
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STEPH COP
X FEIYUE
Mettez la nature à vos pieds
BURBERRY Le designer et artiste Steph Cop a délaissé ses outils de production modernes pour proposer de nouvelles créations naturelles, issues du monde qui l’entoure. Muni d’une tronçonneuse, coupant et sculptant, Steph Cop a choisi de s’inspirer de dame Nature. Pour sa deuxième collaboration avec Feiyue, il s’inspire de cette aventure en créant deux modèles couleur bois sur la 10n28e et sur la Feiyue Lo. Ces séries limitées seront entre autres disponibles chez The Tube, Basic Ethnic, My Size et Harpers Bazar.
s’acoquine avec Colette
Le directeur de création de Burberry, Christopher Bailey, a réalisé deux pièces d’extérieur pour la boutique Colette qui seront commercialisées à la fin du mois de fin février. Ces créations comprennent un trench-coat drapé dans le dos en gabardine lavée et une veste aux épaules drapées couleur miel. Des petits clous dorés recouvrent la toile imprimée tartan sur le revers du col de ces deux pièces. Chacune de ces éditions limitées possède une étiquette à l’intérieur portant le label «Burberry exclusive for Colette”. Du 22 au 27 février, Colette mettra en scène ces créations exclusives dans une vitrine dédiée à la marque britannique. Une sélection des pièces phare de la collection Prorsum seront également disponibles.
PONY X NEFF
une collaboration qui s’inscrit dans le temps
Ce nouveau label underground s’inspire de la mode, du design, du riding, de la musique et de la photographie. Derrière cette marque se cache un collectif d’amis artistes talentueux dont l’ambition est d’éditer des tee-shirts en séries limitées aux imprimés percutants, déroutants, plaisants ou choquants. Ces jeunes loups ne s’imposent aucune contrainte créative, la quête de liberté étant leur seul objectif... Les premiers fruits de leur travail sont très prometteurs et pointus. Vous serez surpris par la qualité graphique et la variété des styles proposés. Félicitations et longue vie à cette nouvelle marque dont le leitmotiv est Just We Are. 52
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Pony et Neff ont créé une mini collection sous le label Signature. Pour leur deuxième collaboration, Neff réinterprète les modèles phare de Pony dans des coloris forts pour l’homme et pour la femme. Neff Headwear est né de la rencontre de Shaun Neff avec Nate Bozung qui lui a permis d’intégrer le milieu très fermé des sports extrêmes. En 7 ans d’existence, Neff est devenu l’un des labels les plus pointus de la planète skate, snowboard et streetwear. Toutes deux axées sur l’innovation, Pony et Neff devraient continuer leur collaboration pour les saisons à venir.
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PHENÜM Just We Are
SHARK
invite AKA design
La marque Shark lance deux modèles de casques “jet” : le JACK et le SPORTING en collaboration avec AKA design, le collectif de designers marseillais qui travaillent notamment pour IAM. High tech, ces casques comprennent un écran principal anti rayures et anti buée, un pare soleil Iridium et une boucle micrométrique. En France, ces casques seront vendus à 500 exemplaires au prix de 299 €.
VEJA
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travaille avec Merci Merci et Veja s’associent pour créer une basket exclusive : la Tauá en toile de coton biologique cultivé selon les principes de l’agro-écologie, sans engrais ni pesticides par une coopérative de petits producteurs du nord-est Brésilien. Disponible fin janvier, elle sera vendue 79 €. Rappelons que Merci est un concept-store caritatif créé et imaginé par les fondateurs de Bonpoint. BORN TO BE UN1QUE
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TENDANCEMODE
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LES TENDANCES DU WHO’S NEXT 54
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Xavier Clergerie COMMISSAIRE GÉNÉRAL DES SALONS WHO’S NEXT & PREMIERE CLASSE LE CARNET D’ADRESSES DE XAVIER CLERGERIE SES GALERIES Magda Danysz. 78, rue Amelot, 75011 www.magda-gallery.com La Galerie des Saint-Pères. 19, rue des Saint-Pères, 75006 www.stpere.com SA PLAY-LIST DU MOMENT Véronique Sanson, Daft Punk, les premiers albums de Lenny Kravitz, Jamiroquai... SON BAR PRÉFÉRÉ Le Rosebud. 11 bis, rue Delambre, 75014. SA BOÎTE DE NUIT Le Caribou, à Corrençon-en-Vercors SON SHOP VINTAGE Kiliwatch. 64, rue Tiquetonne, 75002. SA BOUTIQUE CRÉATEUR Yohji Yamamoto. 4, rue Cambon, 75001. SON MAGASIN D’ACCESSOIRES PRÉFÉRÉ Le Bon Marché. 24, rue de Sèvres, 75007. SON LIEU ZEN Le Vercors. www.parc-du-vercors.fr
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SES SOURCES D’INSPIRATION La musique SA LIBRAIRIE La Hune. 170, boulevard Saint-Germain, 75006.
Quelle est votre stratégie face à la crise ? Nous n’avons pas eu besoin de prendre de grandes initiatives dans la mesure ou depuis 7 ans nous proposons des solutions aux marques pour vendre mieux et être plus visible. Nous avons toujours privilégié le produit, car un salon ne peut pas survivre si il n’est qu’un lieu de marketing. Ce positionnement nous a amené à réduire la surface des stands car la taille de ceux-ci étaient souvent au détriment du produit. Le rapprochement avec Première Classe qui est un salon très produits a également facilité cette réorientation. Aujourd’hui on se retrouve dans une configuration où le salon est avant tout un espace de vente, une manifestation pour travailler. Quelles sont vos nouveautés ? Tous les 6 mois, le salon se renouvelle. Nos plans changent tout le temps, mais malgré tout, il n’y a pas de grande révolution car nous suivons la même stratégie. Chaque équipe du salon travaille sur des thèmes en fonction des besoins des visiteurs et des exposants, mais également en fonction de ses inspirations, de ses envies et de sa vision de son segment de marché. Par exemple, en janvier, nous inaugurons un nouvel espace enfant, le petit Who’s Next, qui n’est qu’une rationalisation de l’offre existante.
Comment la segmentation de vos halls évolue-t-elle ? Elle change tous les 6 mois. Les frontières entre nos différents espaces fluctuent car la mode elle même est changeante. On ne fige pas nos univers. Aujourd’hui, la mode dite urbaine se tourne de plus en plus vers la mode féminine. Cela nous a amené à faire des fusions entre nos secteurs urbains et féminins. Aussi, pour la deuxième saison consécutive, le secteur des chausseurs de Première Classe se situe à proximité de l’offre chaussures de Who’s Next pour créer une synergie. Plébiscité par l’ensemble des visiteurs en septembre dernier, cet espace est devenu un passage obligé de notre manifestation. Enfin, plus que jamais créatif, le Fresh va vibrer tel un poumon en plein cœur du salon. Il rassemble un collectif de jeunes talents aux univers créatifs protéiformes : l’offre est pluridisciplinaire et mêle mode féminine, accessoires et quelques inspirations street.
Parlez-nous de votre scénographie... Cette année nous avons travaillé sur un thème bleu blanc rouge, nous avons misé sur la jeunesse avec une communication mettant en scène des adolescents, le moteur du Who’s Next depuis toujours. Les jeunes poussent les autres générations. Ce sont eux les prescripteurs en matière de tendance. Avec le ruban bleu blanc rouge, on revendique la France comme étant une place forte de la mode, avec un véritable état d’esprit.
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TENDANCEMODE
1 / L’IDENTITÉ NATIONALE À L’HONNEUR
2 /DES ABAYAS SIGNÉES PAR DES CRÉATEURS
Dans une exposition à découvrir à l’entrée du salon, Who’s Next a eu l’idée de proposer à ses exposants de participer à leur manière à ce débat et de créer leur drapeau identitaire : celui dans lequel ils se reconnaissent. Amarillolimon, Cerdan Heritage, Feiyue, Ignacio Mejia, Kanabeach, Sauce Words, Lords & Ladies First, ont accepté d’être pris en « flag »... Ne manquez pas la levée des couleurs !
Relookée par de grands noms de la mode, l’abaya prend des tournures inédites. Ce vêtement traditionnel féminin du Golfe que l’on porte sur ses autres vêtements a fait l’objet d’un exercice de style à l’occasion de la première édition du Who’s Next et du Première Classe à Dubaï, en octobre dernier.
L’INTERPRÉTATION DE L’ATELIER CHARDON-SAVARD Les étudiants de l’atelier Chardon-Savard ont crée un drapeau monumental intitulé « 250 identités » où ils ont mis en évidence leur personnalité individuelle dans un élan commun. Cette œuvre sera exposée à l’extérieur du hall 1.
Les exposants ont appliqué leur style et leur savoir-faire à cette pièce incontournable du vestiaire oriental. Parmi ceux qui ont joué le jeu, découvrez les créations de Gig, Epiure, Radical Delicacy, Iodice, Marbella, J Maskrey, Marc Rozier, Isabelle Collomb, Nathalie Sevikian, Philippe Roucou et Philippe Audibert.
3 / PASSE MOI TA MANCHE, J’TE FILE MON COL
4/ LES CONFÉRENCES DE COACHING DU WGSN
Muriel Rodolosse est artiste, peintre mais aussi vidéaste, elle vit et travaille entre Paris et Bordeaux. Le samedi 23 janvier à partir de 14 heures, elle activera sur l’espace défilé son atelier de customisation de vêtements « Passe-moi ta manche, j’te file mon col ». Choisissez une veste, un tee-shirt ou un pantalon vintage sur la zone de gratuité mise à disposition par Kiliwatch puis découpez, cousez, ajoutez ce qu’il vous plaira avec les machines à coudre, sous les conseils avisés de Muriel. Essayez ensuite votre création et posez pour l’immortaliser avant de l’emporter ! Tout l’atelier sera sonorisé par Sevenfive, membre de Neurosystem et moitié du duo électro Tuff Wheelz.
WGSN, le leader mondial de la prévision de tendance et de l’analyse de style, vous aide à choisir les produits incontournables de la saison. Grâce à ses 250 experts, il permet à ses utilisateurs d’anticiper les évolutions du marché. Ses conférences exclusives pour découvrir les grandes tendances des défilés automne-hiver 2010/2011 seront élaborées selon 3 thèmes de tendances : Inventive, Useful et Emotive.
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LES 4 TEMPS FORTS DU SALON
En l’espace de dix-huit mois, le Who’s Next Blog est devenu un showroom international et virtuel de jeunes créateurs. Tous les 6 mois, il propose à de jeunes talents de venir exposer gratuitement sur ses salons parisiens. En janvier, 10 créateurs ont été repérés par l’œil expert des équipes de Who’s Next. Zoom sur un échantillon de cette sélection pointue et atypique.
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KILLYGRIND (France)
Issue d’une formation de style chez Esmod, Killygrind, alias Ingrid Jacques est passionnée de sapes vintage et de customisation. A la frontière de l’urbain et du féminin, sa collection mélange les styles pour développer un univers très personnel. Bourrée de talent, cette Parisienne de 30 ans ne propose que des créations uniques, souvent basées sur des pièces vintage revisitées. Killy jongle, telle une virtuose, avec les codes du passé et du présent, dans un univers à la fois kitsch et rétro. Ses sources d’inspiration sont multiples : le rock des fifties et le skate des eighties. « Oser » est son mot d’ordre. www.myspace.com/killygrind
BROKENFAB (Grande-Bretagne)
STILL GOOD (France)
Déjà repérée il y a quelques temps par le WSNblog, Fabienne Morel est une jeune créatrice de 28 ans qui partage son temps entre Londres et Zurich, d’où elle nous ramène des créations à la fois graphiques et underground, à l’énergie communicative. Ses vêtements et ses bijoux sont le reflet de ses passions : la culture club, l’art tribal africain et les paysages urbains. Gardez le rythme ! www.brokenfab.com
Clément Taverniti a fait de la mode le prolongement de son activité graphique. C’est même devenu le point de départ de son label Still Good. Cercles, ronds, triangles : l’idée est de créer un vêtement qui bouscule les codes de la mode en proposant des coupes longues et cintrées adaptées aux filles comme aux garçons. Rien n’est laissé au hasard, les manches sont légèrement plus courtes que celles d’un tee-shirt traditionnel, le col est travaillé en double bord côte et l’encolure est plus large. Mieux qu’un cours de géométrie, c’est un cours d’arts plastiques que nous propose ce jeune créateur. www.stillgoodparis.blogspot.com
LENA KLAX (France)
ALIX DE MOUSSAC (France)
Cinq années passées à Londres, dans le quartier des diamantaires et créateurs, ont donné à Lena Klax son envie de faire des bijoux. De retour en France, elle fait ses premières armes dans les ateliers parisiens de la créatrice Irina Volkonskii pour qui elle imagine des pièces uniques... Puis elle se lance. Pour l’hiver 2010, la jeune créatrice propose un collier à l’effigie de son animal fétiche, l’ours, en différents coloris monochromes. Sa pièce maîtresse est un collier talisman avec la tête du mammifère et un bracelet avec la patte qui va avec. Pour vous aider à assumer pleinement votre côté sauvage. www.lenaklax.blogspot.com
Enfin des sous-vêtements que l’on a envie de porter ! Faisant fi des clichés, Alix de Moussac, du haut de ses 29 ans, fait souffler un vent de fraîcheur et de jeunesse sur la lingerie. Cette jolie Parisienne imagine sous-vêtements délicats aux couleurs pastel un brin passées et aux matières résolument vintage. Ce goût pour les matières poétiques, la jeune femme l’a développé au cours de ses études à l’atelier Chardon-Savard, puis lors de différentes expériences, chez Paco Rabanne notamment. Aujourd’hui, elle travaille également la dentelle. Et, quand elle n’est pas en quête d’anciennes broderies anglaises ou de rubans de satin, elle se plaît à concocter ses propres teintures. On en est tout sens dessus dessous ! www.alixdemoussac.com
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Photos BROKENFAB / ©Fabienne Morel
WHO’S NEXT AIDE LA JEUNE CRÉATION
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LES TENDANCES DE LA MODE URBAINE Luc Biermé RESPONSABLE DU SECTEUR FACE, WHO’S NEXT Le Face regroupe les acteurs du marché de l’homme urbain et une sélection de marques féminines dédiées aux 15/25 ans.
ZOOM SUR LES 6 MARQUES
M BY MONDERER (France)
SOLID (Danemark)
Contraction de « street » et de « funny », son nom signifie, « Stay Fresh, stay fly »... Stunny est la nouvelle marque de sneakers du moment. Deux gammes composent sa première collection : une « Core » et une « Premium » avec, pour chacune, trois modèles – bas, mi-haut et haut - déclinés dans une large palette de couleurs. Côté matières, la toile canvas est bien sûr présente mais pas seulement. Plus prestigieux, le cuir et le nubuck font également partie du programme. www.stunnysneakers.com
M by Monderer est la ligne streetwear du groupe Monderer. Elle s’adresse aux amateurs de sneakers adeptes de modèles à forte personnalité. La collection comprend différents produits inspirés du sport héritage. Dessinées par l’équipe Monderer, les sneakers M se différencient par la qualité de leurs finitions, l’originalité des formes, le sourcing des matières et le choix audacieux des couleurs. www.monderergroup.com
Si vous êtes nostalgique des années 1980, vous allez adorer cette collection. La marque danoise a en effet choisi de cultiver son esprit revival... Il y a de vraies références au rockabilly, ce qui ajoute de la gaieté à la collection. Les chemises en flanelle, les vestes en cuir courtes et moulantes et les mailles bariolées font partie des best-sellers de l’automne hiver 2010, tout comme la nouvelle ligne en jeans délavés. Véritable hommage à la scène graffiti des eighties, vous craquerez aussi pour leurs tee-shirts colorés. www.solidmen.com Photos DR
STUNNY SNEAKERS (France)
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Le streetwear chic est il toujours d’actualité ? Oui, plus que jamais. Le streetwear est définitivement sorti de son ghetto. Il est devenu un vrai référent dans le monde de la mode des 15-25 ans. Il se renouvelle sans cesse avec de nouvelles valeurs : la mode éthique par exemple. Le streetwear a mûri et s’adresse aujourd’hui à une cible plus large grâce à la notion de sportswear chic. Aujourd’hui, il devient plus raffiné et plus recherché, avec la tendance british et le détournement des grands classiques de la mode masculine. Que pensez-vous de la multiplication des séries et éditions limitées ? C’est un vieil outil, un levier marketing qui permet aux marques de se renouveler, de créer de la rareté et de se différencier. Il permet de booster les achats d’impulsion. Comment expliquez-vous le grand retour du denim italien et l’engouement des consommateurs pour la toile japonaise ? Quant on parle du denim italien, on pense tout de suite au retour de Diesel sur le marché du denim. En soi, ça semble une bonne nouvelle car cela va dynamiser ce marché hyper concurrentiel. Quant à la toile japonaise, la raison de son succès provient de sa démocratisation. Aujourd’hui un jean en toile japonais est beaucoup plus abordable qu’il y a cinq ans. Cela dit, la toile japonaise reste réservée aux puristes qui aiment vraiment le jean et savent com-
ment la préserver d’un lavage trop agressif. Comment la jeune création se porte-t-elle sur votre segment de marché ? Plutôt bien, elle nous surprend toujours et apporte sans cesse de la nouveauté. Les jeunes talents sont de plus en plus professionnels et efficaces dans leur commercialisation. La crise touche-t-elle plutôt les grandes marques ou au contraire les petits labels ? La crise oblige l’ensemble de la profession à se poser les bonnes questions. Les marques sont plus attentives à la nouveauté et à la création de leurs collections. Elles recherchent davantage à être compétitives. Finalement, la conjoncture va assainir le marché. Pour vous, quels sont les nouveaux temples du streetwear parisien et pourquoi ? Citadium reste pour moi une des références parisiennes, même si le terme « temple » me dérange car il n’exprime en aucun cas le changement et la modernité. Je suis également très fan de la petite boutique Pigalle, située dans le quartier SaintGeorges. Elle importe sans prétention des produits tout droit venus de Tokyo en séries limitées. Pensez-vous comme certains que la tendance canvas va perdurer dans la chaussure ? Oui, car le positionnement prix est en phase avec
les attentes des clients dans ce climat morose, même si le cuir prend de plus en plus de parts de marché sur le marché du sneakers. Quelles sont les clés de la réussite pour surmonter la crise ? Une bonne gestion, un bon produit et une distribution sélective. Quelles sont les grandes tendances auxquelles vous croyez ? Je crois au sportswear au sens large du terme, aussi bien avec des marques de sportswear chic qu’avec des marques urbaines qui revisitent la tendance college. Il y a un vrai engouement pour les lignes vintage de certaines marques de sport, qui deviennent des marques à part entière. Elles ont développé des identités fortes et atteint une maturité qui leur permet d’avoir leur marketing propre. Ces lignes s’adressent à des cibles différentes, ce qui permet aux majors d’élargir leur clientèle et de gagner des parts de marché. Aujourd’hui le sport vintage n’est plus une tendance mais un segment à part entière du marché de la mode urbaine. En terme de tendance pure, je crois beaucoup au retour du classique british anglais, au preppy BCBG. Les marques aux histoires fortes et aux valeurs authentiques comme Barbour, Fred Perry, Ben Sherman reviennent sur le devant de la scène... Le sportswear devient élégant et presque dandy.
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DÉCOUVERTES DE LUC BIERMÉ
JOE BLACK (France)
LORDS & LADIES FIRST (France)
WARSON MOTORS (Suisse)
La prochaine collection Joe Black travaille en profondeur les matières mais aussi les formes, afin d’offrir l’opportunité à ses clients de créer de véritables corners. Des gammes de parkas/blousons, de pantalons en jersey ou coton enduits et de chemises très colorées viennent compléter la collection. Côté matières, l’accent est mis sur la douceur avec de la maille 100 % cachemire, du coton et du mérinos. Le continent américain est la source d’inspiration majeure de cette nouvelle saison qui mêle les couleurs vibrantes du sud au style résolument plus urbain des grandes métropoles du nord. www.joeblack.fr
Contrairement aux apparences, Lords & Ladies First est une jeune griffe française qui a fait sien le créneau des basiques chics. Le co-créateur PaulLouis de Juglart, ajoute à des modèles ultra-classiques qui ont fait leurs preuves, des couleurs et des finitions inattendues. Résultat, on hésite entre des pulls en cachemire avec des coudières roses et les vestes en velours avec un revers du col orangé. Prochainement, une mini-série de pantalons à la coupe droite aux finitions empruntées au sur mesure devraient compléter les collections. De quoi rester classe tout l’hiver ! www.lordsandladiesfirst.com
Cinquante ans après sa fondation, la marque Warson Motors renaît de ses cendres pour nous rappeler l’époque glorieuse de l’après-guerre, celle des pilotes de chasse désœuvrés prompts à inventer les compétitions les plus risquées, simplement pour passer le temps ou gagner quelques primes. Warson Motors fait renaître la légende de ces temps héroïques. Ses vêtements sont imprégnés de l’esprit de ces as du pilotage, ils fleurent bon l’huile de moteur, la noblesse des grosses cylindrées et la culture des mains dans le cambouis. Grâce aux éléments qu’avaient conservé depuis un demi-siècle les fondateurs de la marque, les produits reprennent des designs conçus après-guerre, tout en bénéficiant de la qualité d’un coton authentique et soigneusement traité. www.warson-motors.com
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LES BASIQUES DE LUC BIERMÉ 3
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1/ Un gilet coton so british, Ben Sherman 2/ Une veste college, Ben Sherman 3/ Indémodable Docksides, Sebago 4/ Une veste orange, Kanabeach 5/ Un pantalon vert olive, Timezone 6/ Les éternelles 14.60, Dr Martens 7/ Un tee shirt échancré, Eleven 8/ Des sneakers nouvelle génération, M by Monderer 9/ Le bomber, une référence de notre adolescence, Schott 10/ Des sneakers inspirées du monde du Basket, Pony 11/ Un survêtement matador, Jeremy Scott pour Adidas Original 12/ Des sneakers montantes, Claé
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Sophie Guyot DIRECTRICE DU SALON WHO’S NEXT ET DIRECTRICE COMMERCIALE DES UNIVERS FÉMININS Comment le secteur féminin réagit-il face à la crise ? Les marques se recentrent sur leur collection et essayent de la rendre plus cohérente. Elles font plus attention aux prix. Elles ont besoin d’être vues dans un salon pour montrer qu’elles se portent toujours bien. Elles restent dans leur univers de création en étant plus rationnelles, même si elles misent quand même sur la créativité pour se démarquer de toutes les autres collections. Quels sont les basiques de l’hiver 2010/11 ? Du côté des couleurs, il y a un esprit boudoir baroque avec du rose, du crevette, du gris, du poudré, contrasté par du faux prune, du myrtille, des couleurs rubis, encre ou gris béton. Au niveau des matières, on fête les peaux lainées, les fourrures, les dentelles et le tweed. Le vintage chic reste également de mise.
Quelles sont les grandes tendances ? On remarque un retour à l’enfance : le côté funny doll, baby doll, tout l’univers des petites filles. L’écossais est toujours présent, mais en version flou. La dimension écolo prend de l’ampleur. On joue la carte du moelleux, dans une ambiance luxueuse utilisant des tons champignon, curcuma ou verveine. On assiste également à un retour des motifs tapisseries, des damassés et des gros velours.
dance persistante. C’est toujours par touche selon ses humeurs. Y a-t-il toujours autant de références au vintage ? Il y a des références au vintage un peu partout mais jamais un total look. Le vintage est présent par les dentelles, l’allure poupée, les matières damassées, l’esprit baroque ou le gitan chic...
En quoi les silhouettes femmes évoluentelles ? Les silhouettes évoluent par les matières, par les tissus utilisés. Les coupes sont à mi-chemin entre le très long et le très court. Il n’y a pas de tendance radicale à proprement parler. Croyez-vous, comme certains, au retour des 90’s ? Dans l’urbain, ce n’est pas un retour, mais une ten-
LE MONT SAINT-MICHEL (France)
YMC (Grande-Bretagne)
TWIST & TANGO (Suède)
Cette marque de légende fondée en 1913 est aujourd’hui très active et aime collaborer avec des artistes dont l’univers est transversal au sien. Grâce au travail d’Alexandre Milan, son designer, elle a habillé les Plastiscines, le groupe rock féminin très eighties. Elle vient également de collaborer avec l’artiste graphiste Poch particulièrement renommé pour ses travaux de graphes et de collages de rue. Marque de mode reconnue pour son travail de la maille, elle a enrichi son vestiaire avec une ligne complète de chaussures, d’accessoires et de maroquinerie. Pour l’hiver 2010, deux grandes thématiques structurent sa collection, avec d’un côté un style néo BCBG très 70’s chic, et de l’autre un esprit très Colombie-Britannique à base de graphismes amérindiens. Bon voyage ! www.lemontsaintmichel.fr
La marque fondée en 1995 par Fraser Moss et Jimmy Collins reste fidèle à son credo fondateur : celui de proposer des vêtements de qualité qui ont de l’allure. Pour l’hiver 2010, les deux créateurs s’inspirent du monde de la marine, de la chasse ou encore de la paysannerie, de leurs formes caractéristiques et de certaines matières qu’ils revisitent avec talent. Leurs laines enduites et leur coton métallisé sont particulièrement réussis. Côté formes féminines, les best-sellers sont le kilt en soie, les petits hauts smockés et une version revisitée et très réussie du « jumper » typique du pêcheur grec. www.youmustcreate.com
Sous ce nom aux airs de duo musical, on trouve une marque de mode suédoise. Au programme : des basiques, des mailles fines et du coton biologique 100 % chic. Créée en 1995 par Bibbi Lundgren et Marcus Eliasson, la griffe venue du Nord a aujourd’hui trouvé sa place avec pas moins de cinq boutiques en propre et près de 250 points de vente répartis dans toute l’Europe, dont le 66 ChampsElysées à Paris ! Pour cet hiver, elle a choisi de s’inspirer de personnages historiques de notre histoire. Des femmes aux personnalités aussi diverses et variées que la Comtesse de Castiglione, Renée Perle ou Mona Lisa. Tout un programme ! www.twisttango.com
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FOCUS SUR 5 NOUVELLES
Sylvie Pourrat DIRECTRICE COMMERCIALE DE PREMIERE CLASSE Comment le marché de l’accessoire évolue-t-il ? L’accessoire revendique sa place d’incontournable... Il tient son rang, affirme son identité et procure plus que jamais de l’émotion. Il n’a pas l’air de pâtir de la crise. Les créateurs imaginent des concepts toujours plus innovants. Pour autant, l’accessoire se simplifie et devient plus commercial... Aujourd’hui, les marques structurent leurs collections avec une entrée de gamme, un produit image et tout un déroulé de collection cohérent. Parlez-nous des tendances maroquinerie et bijoux. Du côté du sac, on joue l’opposition des styles. Les couleurs très sombres - le noir, le brun - sont comme passées, et contrastent avec le blanc et l’écru. Les formes construites, architecturées, «designées» s’opposent aux modèles déconstruits avec des matières brutes non travaillées. Face à la saturation du marché, le sac revient à des formes plus simples,
plus classiques et plus fonctionnelles. Côté bijoux, les collections prennent du volume, laissant de côté les accès minimalistes des saisons passées. Dans la chaussure enfin, on ressent une recherche de bien-être et de confort. On veut se sentir dans ses souliers comme dans un cocon. En terme stylistique, le rock est toujours d’actualité, encore et encore. L’accessoire est-il toujours la pièce maîtresse de la saison ? La saison d’hiver donne souvent la place d’honneur à l’accessoire qui mêle l’utile et le confort. Il y a fort à penser que la maille, les écharpes, les chapeaux, les gants, les chaussettes et les matières hivernales telles que la fourrure, la laine, le cachemire, le tweed et le cuir seront les incontournables de la saison. Quelles sont les nouveautés chaussures ? Elles s’orientent vers des collections au look nature, tant en termes des couleurs que de formes. L’as-
pect ultra-confortable est prédominant : bottes à semelles de crêpe, sabots. Quelles sont les must-have de l’hiver 2010/11? Les produits confortables d’hiver sont à l’honneur avec de la maille à tout prix : des écharpes, des bonnets, des chapeaux et des gants. Coté sac : les pochettes de cuir sont dans toutes les collections. On peut supposer qu’elles auront la cote auprès des acheteurs.
FOCUS SUR LES NOUVELLES HISTOIRES DES NOMADS LOUNGES DE PREMIÈRE CLASSE
MARQUES DU FAME
ADOLFO DOMINGUEZ (Espagne)
Roque Ilaria Nistri est la nouvelle collection capsule de la marque italienne Ilaria Nistri. Plus abordable, avec des pièces interchangeables, c’est un concentré du travail de la jeune styliste italienne. On y retrouve les imprimés floraux, les coupes asymétriques et les matières fluides qui sont devenus sa signature, mais à des prix plus abordables. Teeshirts, robes courtes et cardigans se combinent avec des leggings et des pantalons moulants, pour un hiver 2010 placé sous le signe de la tendance punk. www.ilarianistri.com
Créateur des costumes de Miami Vice, il a ringardisé à tout jamais l’éternel imperméable de nos chers inspecteurs de la crim’... Styliste pléthorique, le designer espagnol dessine aujourd’hui des collections pour toute la famille - homme, femme, fille, garçon – auxquelles s’ajoute bien sûr une ligne d’accessoires. A base d’alpaga et de flanelle, sa prochaine collection d’hiver pour femme est douce comme une caresse sur la peau et se décline dans des formes plutôt amples et confortables inspirées à la fois des pantalons asiatiques et des drapés vénitiens. www.adolfodominguez.es
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ROQUE ILARIA NISTRI (Italie)
Cette saison, Première Classe lie l’accessoire de mode à l’art. Cette tendance se vérifie sur différents types d’accessoires : le foulard, le bijou, le sac... Les créateurs ont souhaité exprimer leur sensibilité artistique, la mettre en scène sur un objet. Ainsi, Philippe Roucou crée une ligne de foulards aux impressions de polaroids : ils vont par 7 et sont présentés comme une expo photo. Anjuna dessine le bijou hip-hop, à l’heure où le graffiti entre dans les musées et se fait une place dans le monde de l’art. Clinch invente des pochettes en cuir et en fait le support de peintures naïves. Forget Me Not, sous la direction de Coco, met en scène l’illustration sur des foulards.
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AUTOMNE HIVER 2010-2011 par le salon PRÊT À PORTER PARIS® 64
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Lovisa Burfitt
LES TENDANCES
Muriel Piaser LA DIRECTRICE MODE DU SALON Du 23 au 26 janvier, PRÊT À PORTER PARIS® donne le ton de l’automne-hiver 2010-2011. Une plongée dans les tendances qui vont faire vibrer cette nouvelle décennie. Muriel Piaser, la directrice mode et développement nous offre sa vision du marché et nous dévoile la nouvelle stratégie de son salon.
LE CARNET D’ADRESSE MODE DE MURIEL PIASER SA BOUTIQUE VINTAGE : Pretty Box. 46, rue de Saintonge, 75003. SON CAFÉ MODE : Merci. 111, boulevard Beaumarchais, 75003. SA BOUTIQUE FEMME : Free People. 99 Spring street, NYC. SA BOUTIQUE ACCESSOIRES : Servane Gaxotte. 55, rue des Saints-Pères, 75006. SA CAVERNE D’ALI BABA : Necessary Clothing. 446 Broadway, NYC. SA BOUTIQUE ENFANT : Zef. 32, rue de Richelieu, 75001.
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SA LIBRAIRIE DE LA MODE : Le musée des Arts décoratifs. 107, rue de Richelieu, 75001.
Comment le positionnement du salon PAPP a-t-il évolué ? PAPP continue sa métamorphose pour permettre aux visiteurs de mieux saisir l’air du temps. Philippe Blondez devient notre nouveau directeur artistique. Le hall 7 est repensé, dynamisé, théâtralisé. Il gagne en convivialité et en lisibilité et nous avons mis en avant la thématique de la parisienne 2.0.
Qu’est-ce qui a évolué dans la mode féminine ? Il n’y a plus une tendance, mais des tendances, en fonction de chaque personnalité. L’offre est large et hétéroclite. La mode est dans la rue, accessible à tous les consommateurs. Le luxe à porter vient à nous avec les co-branding des chaînes spécialisées et créateurs.
Comment les consommateurs réagissentils à la morosité ambiante ? Les consommateurs ont aujourd’hui une multitude de collections à leur disposition, ce qui leur laisse libre choix dans la gamme de prix et leur interprétation des tendances. Les professionnels de la mode proposent, et le consommateur dispose. L’atout majeur aujourd’hui, c’est la personnalisation de la silhouette. Fini les diktats de la mode... on aime ce que l’on porte, on affirme qui l’on est.
Quelles sont les grandes tendances et les grands courants du marché du prêt-àporter ? La fast fashion et le slow wear, une certaine opposition entre des tendances qui vont très vite et des basiques revisités par des marques authentiques et légitimes. Les règles ont changé, puisqu’aujourd’hui le luxe et les grandes chaînes cohabitent.
Comment les marques se remettent-elles en cause ? Les marques repensent leur stratégie commerciale et marketing pour être en adéquation avec leur cible de consommateurs. Rien n’est figé, le positionnement prix est un facteur aussi important que leur communication et leur marketing. Les marques font appel à des égéries, font des co-branding, des éditions limitées qui leur donnent accès à des cibles de privilégiés plus pointus.
Fini les diktats de la mode... on aime ce que l’on porte, on affirme qui l’on est.
Comment apportez-vous votre soutien à la jeune création ? Nous sommes très investis tout au long de l’année. Nous faisons participer les jeunes créateurs à nos salons. Nous élaborons des missions à l’export pour faciliter leur expansion à l’international. En parallèle, nous avons signé une convention pour soutenir la jeune création avec la Ville de Paris. Enfin, nous participons à des jurys comme celui des UK Fashion Awards et celui du festival Festival de Dinard. Comment accompagnez-vous les marques et les acheteurs ? Nous les accompagnons tout au long de l’année avec des services inédits grâce à notre savoir-faire en France et à l’international : coaching communication et commercial, parcours de mode interactifs sur notre site pretparis.com afin de repérer les marques correspondants aux critères d’achat, personal shopper, service de conciergerie, conférences à thèmes, visibilité des marques sur le forum de tendances, défilé, présence des marques dans les quotidiens du salon, création d’un vestiaire virtuel pour les jeunes marques et best des grandes maisons avec mise en avant des pièces fortes... Nous accompagnons aussi les marques à l’international grâce à notre réseau d’agents dans le monde entier.
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LES MARQUES FÉTICHES DE MURIEL PIASER
La griffe a été créée à Barcelone en 2005 par deux designers, Alejandrina de Arizu, une dessinatrice industrielle, et Julia Arizu Rosell, une styliste formée à la Saint Martins School. Juliju propose un vestiaire haut de gamme qui reflète la personnalité de ses clientes. Chaque collection est le fruit d’un effort créatif intense. Avant-gardistes en termes de tendances, les créatrices n’utilisent que des matières qualitatives et des procédés de fabrication ultra qualitatifs. Juliju connaît une expansion rapide dans le réseau multimarques auprès de grandes marques de prêt-à-porter créateur à Paris, Londres, Madrid, Florence, Milan mais aussi New York.
SANDRINE DE MONTARD
Elle est passionnée de bijoux depuis sa plus tendre enfance. Installée en Espagne depuis 1992, elle a étudié le bijou à la Escola d’Arts i Oficis de Barcelone. Ses sources d’inspiration sont souvent les bijoux traditionnels anciens qu’elle découvre lors de ses voyages. Sa maîtrise des techniques et des matériaux lui permet de concevoir des collections à la fois personnelles et originales. Elle mélange avec finesse le cuir et les matériaux froids comme les chaînes et les sequins en métal. Elle manie aussi avec talent l’or, l’argent ancien, le bronze associé à des pierres précieuses ou à des cristaux Swarovski.
L’AVIS DE MURIEL :
L’AVIS DE MURIEL :
J’apprécie cette marque créateur espagnole car elle propose des coupes structurées, élégantes avec des touches glamour et rétro. Les silhouettes Juliju sont parfaites pour mes rendez-vous professionnels.
Les colliers de Sandrine de Montard accumulent les chaînes dans un esprit très rock vintage. Un style pur et travaillé, magnifique.
FOCUS SUR LA GRANDE TENDANCE DU MARCHÉ FÉMININ : LE MANTEAU On pensait la doudoune indétrônable ! La voilà pourtant remisée à l’arrière-plan. A l’automne-hiver 2010-2011, c’est un manteau qu’on arbore. Plus enveloppant, il rassure, se transforme en cocon : on s’y enroule avec délice. Trois-quarts, long, flou, cintré... il privilégie les nouveaux volumes. Sous ses allures de pièce maîtresse, il est au fond très ludique. On y pique une imposante broche, on laisse échapper du col une longue écharpe, on y ajoute une ceinture... et ce basique devient le reflet d’un état d’esprit. Des modèles de Hache à l’esprit créateur de Jayko en passant par le vestiaire ample de Hannoh et celui pour affronter la pluie de Prêt pour Partir, impossible de ne pas trouver le pardessus qui vous collera à la peau et traversera les saisons.
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VENTCOUVERT
Fondée en 1986, la maison doit son succès à son savoir-faire et sa maîtrise du cuir et de la peau lainée. Les silhouettes modernes sont originales et les modèles exclusifs. Ventcouvert travaille des matières sensuelles dans un esprit créateur. Les coupes sont pures et sans fioritures. L’AVIS DE MURIEL : J’aime l’esprit rock chic de leurs vestes en cuir et peaux lainées. Les silhouettes sont près du corps et le résultat stupéfiant.
NADÈGE WINTER NOUS OUVRE SON VESTIAIRE PAPP confie un espace à une personnalité de la mode pour qu’elle présente ses six griffes favorites. Chaque session accueillera un nouveau nom en vue dans l’univers des tendances. Pour cette première édition, l’invité n’est autre que la trendsetteuse Nadège Winter. Entre ses collaborations avec de nombreuses marques et agences de publicité au nom de son agence NWA, ses missions de styliste, son rôle de productrice pour la web-tv konbini. com, ses interventions comme DJ et sa ligne de tee-shirts recyclés, elle a trouvé le temps de faire partager ses coups de cœur. Elle nous entraîne dans son univers fun, décalé, ultra-pointu et green.
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JULIJU
LES TENDANCES AUTOMNE HIVER 2010 D’ALEXANDRA SENES Cette saison, le cahier de tendances de PRÊT À PORTER PARIS®, signé Alexandra Senes, reprend les silhouettes et matières nécessaires à la compréhension de la mode de l’automne-hiver 2010-2011.
Illustration © Amparo Vergara
Entrant dans une nouvelle décennie, la Parisienne 2.0 a conscience qu’il faut franchir des caps, amorcer des virages, renouer avec l’attention, le collectif, l’intemporel et le durable... et vite. Ses attitudes, ses looks sont les reflets de cette marche accélérée vers ces impératives transformations. Elle est en pleine mutation, comme son environnement. Elégante à l’extrême, fascinée par le corps et le luxe immortel, elle sera Chicfutur. Métissée, inspirée par la télévision, débrouillarde, drôle, elle adoptera l’esprit Ruefutur. Inquiète mais active, impliquée mais pessimiste, elle enfilera les habits noirs du Sangfutur. Trois allures très distinctes qui l’aident à affronter les transitions inévitables de cet automne-hiver 2010-2011.
CHICFUTUR
RUEFUTUR
SANGFUTUR
C’est le reflet d’une allure ultra-chic, sculpturale, sans un fil qui dépasse, mais aussi anatomique, où le corps et la chirurgie plastique jouent aussi un rôle. C’est la Parisienne de Saint-Laurent qui virerait vers l’alien de Mars Attacks. Un look très pointu, qui demande un véritable investissement personnel et financier.
C’est une mode de la rue, avec toutes les variétés que cela suppose, inspirée des séries télé, mais avec un graphisme différent, évoquant moins le vintage des années 1980. Chacun a sa personnalité, ses propres marques. C’est un mix de toutes ces enseignes créatives de fast fashion et de griffes de luxe pour les accessoires : des chaussures inspirées du look Chicfutur mais moins chères, un imprimé piqué au milieu de la musique, une coiffure empruntée à une actrice... C’est une Parisienne métissée dans ses choix et dans sa chair.
C’est une esthétique inspirée du film Twilight. Elle est pessimiste, liée aux crises, elle reflète les angoisses d’une génération réunissant les 10-25 ans qui font la mode. Si l’allure est gothique, elle reste sans violence, on superpose des couches et des couches de noir sans agressivité, on est écorché sans être entravé. Cette Parisienne est intello, cultivée, mélancolique. Grande lectrice, elle réfléchit. C’est sa sensibilité qui la conduit à s’intéresser à cette obscurité, cette silhouette de vampire des villes, un peu arachnéen.
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Philippe Blondez DIRECTEUR ARTISTIQUE DU SALON Photos DR / Sarah Shatz
BIO EXPRESS
Ce personnage aux multiples talents fait la navette entre Paris et Londres. Diplômé en arts plastiques de l’institut Saint-Luc de Bruxelles, il est le fondateur et le rédacteur en chef du magazine Bil Bo K. Il est aussi commissaire d’expositions, concepteur de spectacles et de livres et programmateur de festivals.... Il a travaillé sur le pavillon belge de l’Exposition universelle d’Hanovre en 2000 (expo créateur et défilé), le musée de la Mode de Marseille (scénographie et catalogue de l’exposition « Dress code : tenue de cocktail »), les Galeries Lafayette, le Centre Wallonie-Bruxelles de Paris et sur l’exposition Image de Paris.
Cette saison, grande nouveauté, PAPP se relooke en confiant sa scénographie à Philippe Blondez. Ce touche-à-tout hyperactif a posé son œil sur le prêt-à-porter. UN1QUE fait le point sur cette petite révolution. Quelle est votre mission au sein du salon ? Mon travail consiste à positionner le salon sur une approche plus scénique, plus théâtralisée, grâce à ma double expérience art et mode. Apporter aux visiteurs une expérience forte, qui les marquera. Fluidifier les circulations, créer des aires d’animations, de détente, de repos... Comment créez-vous des ponts entre la mode et le design ? La mode a besoin du design pour se montrer. Sur un salon de mode, il est donc naturel de faire appel à un directeur artistique pour intensifier, sublimer, mettre en avant les propos et tendances de la mode. Les ponts entre design et mode sont nombreux et s’intensifient. La mode crée des structures pour le vêtement. Le design repense la structure de l’espace pour le transcender, lui donner une autre allure. La mode suscite l’émotion, la scénographie crée la sensation. La mode habille. La scéno décore le salon. Quelles ont été vos sources d’inspiration pour la scénographie ? La thématique Les Parisiennes 2.0. J’ai pris Paris et ses Parisiennes à bras le corps, pour les mettre en espace, en son et en film. J’ai mis en scène de
(très) grandes et belles filles, une vision d’un Paris urbain, coloré et évoqué ses quartiers, ses ambiances et ses canaux. En parallèle, j’ai développé une approche scénographique moins anecdotique en travaillant la perspective sur la quasi totalité des espaces, plaçant le visiteur dans la position de construire l’espace. Je me suis appuyé sur des angles très ouverts, ou très obtus, des anamorphoses, etc. Notre volonté était de transmettre une vision très graphique, très enlevée en terme de dessin. Du trait, du slogan : la mode se revendique et elle est vivante ! Sur quelles histoires avez-vous travaillé ? L’histoire qui prédomine est la fascination que j’ai toujours eu pour les salons, les foires, les expositions universelles, et ce depuis l’enfance. C’est donc un plaisir que de jouer sur ce terrain-là. Qu’est-ce que vous aimez ou détestez dans la mode ? La mode – comment se vêtir, quoi porter – est l’expression personnelle de chaque individu. Le vouloir ou pas importe peu, de toute façon on n’y échappe pas. Alors pourquoi ne pas la considérer comme quelque chose de positif qui embellit le quotidien ?
FOCUS SUR LA SCÉNOGRAPHIE
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L’ENTRÉE
LE DÉFILÉ
Philippe Blondez a fait appel à la créatrice et dessinatrice Lovisa Burfitt, qui a matérialisé la nouvelle Parisienne : celle qui, sous des dehors classiques, peut exhiber ses extravagances, celle qui promène son chien et va chercher son pain en talons de 12 cm au petit matin, celle qui se rend dans les galeries, les expos, la pressée, la cool, l’exotique, la baba, mais toujours chic ! Ces deux entrées sont un joli souffle de mode, à prendre avant de se lancer dans le salon, avec en bonus un film et une expérience sonore inédite.
Philippe Blondez a agrandi l’espace dédié au défilé, en lui donnant plus d’ampleur, mais également plus de perspective. Cette zone se voit dotée d’une plaza, sur laquelle sont disposés les espaces mode et beauté, ainsi qu’une expo de visuels street-style. A l’intérieur, après avoir franchi la porte à enseigne « Ici on défile! », les mannequins défilent à même le sol, dans une chorégraphie originale, entourées d’images et de citations de Paris.
LES 3 BLOGGEUSES DES PARISIENNES 2.0
Photos DR
Grâce au web, PRÊT À PORTER PARIS® s’ouvre au grand public en faisant appel à trois bloggeuses aux talents distincts. L’une fait des reportage l’autre est une pro du streetstyle, la dernière accro au look. Dans les jours précédents l’inauguration, elles évoqueront chacune à leur manière sur leur blog ce rendez-vous international de la mode. Puis, en live, du 23 au 26 janvier, sur leurs sites et sur pretparis.com, elles raconteront en reportages, en images et en looks leurs aventures sur le salon... Ces directs seront complétés par des défilés, des reportages, des conférences ou encore des interviews retransmises en ligne. Toujours dans cet esprit d’ouverture et de nouveaux regards, PAPP organise une exposition sur la Parisienne 2.0. A quoi ressemble-t-elle ? Une exposition photos de streetstyle présentera les meilleurs clichés. De quoi trouver de l’inspiration.
ALIX BANCOURT ALIAS THE CHERRY BLOSSOM GIRL traquera les looks sur le PAPP
ELODIE GERBERON ALIAS ELEONORE BRIDGE décortiquera les collections.
SOPHIE ARANCIO ALIAS NAST réalisera un reportage photo
Alix, styliste, diplômée d’une école de mode, débute son blog en 2007 pour s’offrir une respiration pendant la préparation de son défilé de fin d’année. Ses nombreuses notes où elle mêle la photographie, l’illustration, l’écriture ne l’empêchent pas de continuer son chemin fashion. Actuellement, elle travaille à la création de sa marque « By Alix ». Pendant, PAPP®, elle va repérer, assembler et présenter, sur son site, des looks pour l’automne-hiver 2010-2011.
Voilà une fille qui aime donner son avis. D’abord connue sous le nom de La Méchante, elle fait vibrer la toile avec ses billets incisifs et fashion. Cette forte personnalité, bidouilleuse, rêveuse, consultante web va donner en direct sa vision du salon.
Elle a créé son blog un jour de 2009 pour faire souffler sur la toile l’air de la rue. Très vite, elle devient une référence en matière de streetstyle. Elle pose son œil et son objectif sur les plus jolies silhouettes parisiennes défendant une allure libre, celle qui inspire les créateurs de mode. Sa mission sur le PAPP ? Un reportage photo du salon à découvrir en live et en ligne.
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Monica Fossati CONSULTANTE SPÉCIALISTE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE POUR PAPP ET LES NATIONS UNIES Formatrice et professeur, elle est experte auprès de diverses entreprises, dans le milieu de la mode notamment. Missionnée par PRÊT À PORTER PARIS®, elle a accepté de nous éclairer sur l’évolution du marché de la mode éthique.
Après avoir mené diverses missions d’engineering et de marketing, Monica Fossati s’est illustrée pendant une dizaine d’années comme consultante dans la mode. En 1998, cette polytechnicienne entreprend un tour du monde en solitaire qui va faire prendre un tournant à sa carrière. A son retour, Monica se forme au développement durable, et s’intéresse particulièrement aux modes de consommation et de production durables. Elle fonde le premier magazine sur le sujet vendu en kiosque : Ekwo.
Eclairez-nous sur les notions de mode éthique et de mode durable. La mode éthique est une mode qui, à toutes les étapes de fabrication, prend en compte le respect de l’environnement et celui de l’homme. Cela va de la sélection des matières premières (fibres recyclées, naturelles biologiques, etc.), jusqu’aux ateliers (collaborateurs correctement rémunérés, soutien aux populations locales, etc.). Il s’agit plutôt d’un marché de niche, et de fabrication à petite ou moyenne échelle. La mode durable est la mode « conventionnelle » qui intègre peu à peu de bonnes pratiques afin de moins polluer, de devenir globalement plus vertueuse. Cela concerne le choix des matières premières, les critères de traitement des tissus, la gestion des usines et de leur énergie, le transport, les emballages, et cela au-delà des réglementations comme REACH, le règlement européen sur les substances chimiques. Qu’est-ce qui a évolué dans ce secteur, et quelles sont vos prévisions ? De nombreuses initiatives ont vu le jour, mais dans l’ensemble cela représente encore un petit volume sur le marché mondial. Ce sont surtout des pressions, comme la réglementation REACH, et les avantages économiques liés à l’éco-conception qui restent les moteurs de ces actions. Parmi elles, le recours au coton biologique – cultivé sans produits chimiques de synthèse, ni OGM – est le plus courant. Les efforts portés sur la réduction des emballages et la gestion énergétique des magasins sont moins visibles, mais réels. Les prévisions pour le futur sont dépendantes des réglementations, et également de l’offre, du prix de ces solutions, souvent séduisantes en théorie, mais parfois peu accessibles. Un développement est à prévoir car, d’une part la demande du consommateur pour des produits plus respectueux et sains s’intensifie, et d’autre part la « croissance verte » motive de nouveaux business. De plus, la crise réduit les possibilités d’achat à deux choix : soit le meilleur marché
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possible, soit le plus durable. A chaque marque de mode de déterminer le segment sur lequel elle veut se placer. Que faut-il regarder sur les étiquettes quand on est consommateur ? Ce serait déjà bien de déchiffrer les informations que les étiquettes comportent ! De vérifier l’entretien préconisé, et d’utiliser sa machine et ses détergents à bon escient. Il existe aujourd’hui à la fois trop et trop peu de labels. Le coton biologique est indiqué, mais on ne sait pas ce qu’il en est des traitements... Nous n’en sommes qu’au début, et le caractère intrinsèque de la mode d’aujourd’hui, internationale et pluri-acteurs, rend encore plus difficile une harmonisation des déclarations, ainsi que la connaissance parfaite de la traçabilité du produit. Comment vérifier les fondements éthiques ou durables d’une marque ? Existe-t-il une charte ? Il existe quelques labels et quelques chartes de mode éthique. Certaines marques sont à 100 % sur ce créneau depuis longtemps, plus éthiques que tendance parfois... Pour les autres, lire les emballages et étiquettes, se renseigner auprès du fabricant. A force de le questionner, la demande créera l’offre ! Vous avez dit green glam ? Les tenues habillées virent au vert ! Bienvenue dans l’ère du green glam. La preuve avec Kami, une toute jeune marque développée par d’anciens de chez Kenzo qui ont confié le style de leurs premières collections à Jérôme L’Huillier. Objectif : proposer des lignes couture et sexy dans des matières organiques. Même esprit au sein de Greenshowroom. Présent sur Prêt-à-porter Paris, ce showroom basé en Allemagne représente essentiellement des marques éthiques haut de gamme. Créée par Magdalena Schaffrin et Jana Keller, cette structure a pour but de promouvoir uniquement la green couture. Pas de doute, en matière de mode éthique, la révolution glamour est en route.
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BIO EXPRESS
LES TENDANCES ÉTHIQUES ET DURABLES BY SO ETHIC
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KAMI
Voilà un bien joli nom pour une marque qui mélange, avec art, esprit couture et bio. Les Kamis sont des divinités shintoïstes, une référence qui donne immédiatement un esprit positif. Rien d’étonnant donc à ce que l’équipe de Kami mette tout en œuvre pour limiter son impact sur l’environnement en utilisant, notamment, des matières organiques. Coton bio, laine organique ou recyclée, Lenpur... composent une garde-robe contemporaine et féminine qui joue sur les contrastes. Les looks associent ainsi le souple au structuré, le graphique au brouillé. Quant à la palette de couleurs, elle oppose teintes poudrées et coloris toniques. Mais ce n’est pas parce que l’on imagine des lignes durables qu’elles ne sont pas désirables. Kami est aujourd’hui diffusée en boutique, aux côtés de See by Chloé, Maison Martin Margiela ou encore Paul & Joe.
L’ÉTRANGÈRE
Passionnée de mode et diplômée en relations internationales, Florence Barreth a l’idée de créer une marque de vêtements éthiques en janvier 2005, alors qu’elle est en poste dans un camps de réfugiés tibétains au nord de l’Inde. Elle convainc Josep Sintes, docteur en économie, et Jeanne Meghriche, juriste passionnée de droit de l’environnement, de créer une entreprise responsable, génératrice d’emplois et respectueuse des hommes et de la nature tout au long de la chaîne de production. Ensemble, ils fondent une marque engagée, L’étrangère. Ce label éthique s’adresse aux femmes qui souhaitent concilier allure et engagement, glamour et écologie, à celles qui veulent consommer éthique sans renoncer à l’esthétique.
ARTICLE 23
Des matières biologiques, du coton naturel, des collaborations avec des ateliers indiens qui respectent les standards internationaux... Article 23, c’est avant tout un véritable engagement en matière de respect de l’homme et de l’environnement. C’est sur ces principes que sont développées les collections pour l’homme et la femme, sobres et élégantes, aux détails graphiques. En coulisses, la styliste Naia Rico, passée par la Saint Martin’s School de Londres, impose des lignes faussement classiques, inspirées du cinéma, mais qui prennent également en compte nos modes de vie. Une référence depuis 2006.
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TENDANCEMODE
LES TENDANCES DE L’ACCESSOIRE BY THE BOX
FUNKY BLING
LIBERTY IS MY RELIGION 72
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ANNABEL WINSHIP
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MURMURE BY SPIRIT
FOCUS SUR DEUX GRANDS COURANTS
LE CHEVEU S’HABILLE Des nœuds qui se posent sur des serre-têtes chez Alexis Mabille, des bibis évoquant des fonds sous-marins ou de minuscules jardins chez Murmure by Spirit, des diadèmes de princesse chez 4 me by Julie Bernardin, des bandeaux et des barrettes parsemés un peu partout dans les collections... L’accessoire capillaire, c’est le détail qui finit le look, la touche ultime pour montrer que l’on est attentive à sa silhouette. Moins imposant qu’un chapeau, il permet de jouer avec discrétion la carte de l’overdressed ou du ludique dans la journée. Le soir, on l’adopte pour booster une tenue sobre. Sculptural ou minuscule, précieux ou fantaisie, c’est l’incontournable du moment.
AMOUSCHKA
DES BIJOUX QUI ONT DE L’ÉTOFFE Le bijou textile s’impose comme un must du moment. Rien d’étonnant en cette période où la récup’ est une nouvelle manière de créer. Chutes ou coupons, les petits morceaux de tissus sont de véritables matières à inspiration. Tout comme la laine, les cordons, les rubans... Le résultat ? Des pièces souvent uniques ou en petites séries, imposantes comme les colliers plastrons au crochet signés Wing Paris, ou les pochettes en tricot de Yesim Chambrey. Mais les détails textiles peuvent aussi se trouver en petite touche finale raffinée. Chez Caths, les perles sont recouvertes d’imprimés flashy, chez Servane Gaxotte, les pendentifs-poupées en métal s’habillent de pulls et de robes en lurex. Pas de doute, pour être dans le ton, il suffit de suivre le fil...
OPALE
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ET AUSSI
WING
OPALE
LE HIPPIE CHIC, une tendance lourde, qui dure et perdure... L’ORNEMENTAL, un style décoratif pas forcément bling bling LE MINIMALISME, une tendance qui prend tout son sens avec le petit précieux LE LUDIQUE, des produits qui luttent contre la morosité LE BIJOU PLEXI, un côté futuriste qui plaira aux adeptes des 80’s
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LES TENDANCES DE LA CRÉATION NEW GEN ET ARTY BY SHIBUYA Damien Larue RESPONSABLE DU SECTEUR SHIBUYA Mêlant les cultures urbaines et féminines du monde entier, Shibuya est l’espace créateur dédié à la mode jeune, créative et arty de PRÊT À PORTER PARIS.
BIO EXPRESS
Diplomé en marketing et management, Damien Larue a fait ses armes en tant que coordinateur marketing pour des marques comme Lee Cooper, Shai Human Packing, Hardcore Session et Juicy Jazz. Responsable du Shibuya et de son évolution arty depuis presque 2 ans, il déniche les labels pointus de la street-fashion à travers le monde.
Comment l’espace Shibuya évolue-t-il ? Shibuya est une plateforme de créateurs arty qui mêlent féminité, création débridée, envies de couleurs et énergies du monde entier. Shibuya reste un espace de découverte mixant designers à fortes écritures, marques référentes et nouvelle vague de créateurs. Sur Shibuya, le dynamisme et la féminité n’interdisent pas l’originalité. Ici, la mode est positive, joyeuse et se porte en soirée comme à la ville. Comment la street fashion féminine prendelle de l’importance sur votre secteur ? Nous parlons de street fashion créative plutôt que de street wear avec des marques féminines comme Medical Branch, Doubichou, Gloe Palmers, Two Dots, Luna By Suza, FloAndYou et Josie la Baronne... Les créateurs proposent une mode citadine liée au lifestyle et aux cultures actuelles. Que pensez-vous de la multiplication des séries limitées ? Je pense qu’elles n’empêchent pas la créativité ni la qualité. Au contraire, elles poussent les marques à mettre la barre plus haut pour se différencier. Comment l’offre évolue-t-elle ? Ce n’est pas vraiment l’offre, mais la saisonnalité
qui évolue, surtout dans les petites structures. Les labels injectent des capsules et des séries limitées pour séduire une distribution de plus en plus sélective. Les marques créatives et avantgardistes comme Belle Sauvage adoptent une stratégie différente en proposant quatre collections par an pour dynamiser les points de vente. Enfin, les marques graphiques comme Coltesse se distinguent en commercialisant des packs qui se positionnent sur le terrain de la culture et de l’art. Un vrai travail artistique et marketing, qui est diffusé en petites séries, mais assoit l’originalité. Comment aidez-vous la jeune création ? Nous accompagnons les marques et créateurs avant, pendant et après le PAPP en leur donnant des outils commerciaux et une véritable visibilité. Avant le salon, nous envoyons par exemple nos newsletters à 80 000 professionnels. Chaque exposant de notre secteur a la possibilité d’inviter 100 acheteurs. Shibuya ressemble plus à un showroom convivial. Qu’est-ce qui vous différencie de vos concurrents ? Une certaine approche de l’éclectisme mode et de l’exclusivité. Et l’accompagnement personnalisé que nous offrons aux créateurs en les plaçant à l’entrée de notre manifestation.
LES ÉVÉNEMENTS À NE PAS MANQUER
2/ UN SET DE DJ Dj set La Buse, du collectif Mr. Poulet, se produira le samedi 23 janvier à 18 heures. DJ set Isla, se produira le dimanche 24 janvier à 18 heures. DJ set CYril lyrics, se produira le lundi 25 janvier à 18 heures.
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1/ LE COLLECTIF MAKAMATHO Les créateurs japonais s’expriment sur Shibuya au sein du collectif Makamatho, une porte ouverte vers la création japonaise. Ce collectif compte parmi ses membres : Medical Branch, Two.Dots, Pedal.ed.
WHITEFEATHER.LAND l’art et la matière
THE FRENCH FACTORY petite fabrique d’idées
Quand Anne-Gaëlle, diplômée des Arts décoratifs de Paris, lance sa marque en 2009, elle sait déjà parfaitement ce qu’elle souhaite faire. Des sacs pièces uniques, aux formes très graphiques, mariant des matériaux rarement associés : une ligne de petites œuvres d’art complétées par des trousses et des Cap’écharpes – à la fois capuche et écharpe - conçues selon le même principe original et exigeant. Un nom à suivre.
C’est la petite marque made in France qui monte, qui monte. Les bijoux d’Erika Lauret sont de véritables gourmandises. Depuis 2007, elle développe un univers très personnel autour de la sucrerie, des jouets vintage, des références girly. Pendentifs macarons, broches minicassette, médaillons à message, badges lapin blanc... Impossible de ne pas craquer !
COMO NO, oui aux mariages osés Marier les sacs et les bottines, c’est la spécialité de Como No. Les chaussures montantes, confortables, aux motifs et couleurs vraiment fun, se coordonnent avec des cabas en coton. Mais la marque aime aussi les jolies pochettes et les doudous. Ses monstres en tissu plaisent d’ailleurs aux petits comme aux grands ! Derrière ces lignes ludiques se cache surtout une démarche éthique. Les deux créatrices, qui se sont rencontrées en master de com’ à Nantes, font fabriquer leurs collections dans des coopératives argentines en veillant à utiliser des matériaux et des teintures respectueux de l’environnement. La preuve qu’il est possible d’être drôle et sérieux à la fois.
FOCUS SUR 7 MARQUES MONTANTES
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FLOANDYOU ça nous botte ! Comment partir du bon pied sous la pluie ? Enfilez des bottes en caoutchouc FloAndYou ! En revisitant de manière ludique ce basique, cette marque française lui donne un coup de jeune. Gros pois, rayures, coloris punchy, motifs étonnants... On peut enfin oser la botte de pluie au quotidien, la marier à son look sans complexe. Drôle et complètement dans le vent.
MY NINE, du neuf ! My Nine n’est pas un accessoire comme les autres. A première vue, impossible de deviner à quoi il sert. Mais il devient très vite irremplaçable... Ce gros neuf imaginé par Olivia Fraysse, décliné dans toutes sortes de coloris, est un accroche-sac. On le pose sur le bord d’une table ou d’un bar et on y suspend son cabas ou même son casque de scooter. Plus questions de laisser traîner sa besace sur le sol des cafés... Même si elle est bien remplie. Car My Nine supporte jusqu’à 17 kg.
ASSA BOOTS, la chaussure venue d’Asie
AME SŒUR, le ludique dans la poche
La spécialité d’Assa boots : réinterpréter les jika-tabis. Ces chaussures montantes japonaises sont normalement destinées aux ouvriers du bâtiment mais leur forme originale – le gros orteil est séparé du reste des doigts de pied – en font un véritable accessoire de mode. Déclinées dans des teintes explosives ou plus discrètes, travaillées avec des surpiqûres, doublées de tissus fleuris, avec leur semelle fine et souple, ces bottines en toile apportent une touche finale très mode à un look.
Des dessins d’enfants naïfs et amusants appliqués sur des sacs seaux taillés dans des cuirs beaux et solides. Voilà la marque de fabrique de cette griffe allemande. Un mélange parfaitement équilibré de création pointue, d’esprit ludique et de démarche éthique. Pour celles qui préfèrent les petits accessoires, Ame sœur propose aussi une ligne de pochettes graphiques et arty. A porter du matin au soir, du bureau au resto...
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LES TENDANCES DU Photos DR
DENIM 76
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Chantal Malingrey NOTRE EXPERTE DU DENIM Chantal Malingrey-Perrin est la directrice du salon Denim by Première vision, un rendez-vous incontournable qui réunit toute la filière du jean. Elle nous révèle tous les secrets de ce vêtement culte, de la toile au finissage.
Comment Denim by Première vision est-il né ? Ce salon existe depuis décembre 2007 car le calendrier de fabrication du jean est différent de celui du prêt-à-porter. Les délavages, traitements et finitions allongent le temps de mise au point des collections. Nous avons deux sessions : en juin pour l’hiver de l’année suivante et en décembre pour l’été. Notre manifestation grandit progressivement puisque nous sommes passés de 44 exposants (pour 1528 m2) à 62 exposants (pour 2266 m2) en décembre dernier. Qui sont vos exposants ? Notre singularité est de rassembler – presque- tous les acteurs majeurs de la filière du jeanswear : les tisseurs, les confectionneurs, les délaveurs, les finisseurs, les fournisseurs d’accessoires (boutons, étiquettes)ainsi que les fabricants de fibres. Il y a deux types de confectionneurs : ceux qui fournissent la grande distribution et les succursalistes avec des produits finis, et ceux qui proposent des collections à la carte. Le monde du denim est une grande « famille » où tout le monde s’apprécie et se respecte. Le business est bien réparti et chacun possède son créneau. Les acteurs du denim disent souvent qu’ils ont du sang bleu qui coule dans leurs veines car ils parlent tous le même langage. Le denim a-t-il été impacté par la crise ? Le denim n’a pas subi les aléas de la conjoncture et le marché se porte plutôt bien. Les prix de la toile et des produits finis en général ont baissé sur le segment moyen de gamme, mais ça n’a pas affecté les ventes, bien au contraire. Le prix moyen d’achat d’un jean est de l’ordre de 50 €, ce qui veut dire que le gros du marché sortie d’usine est de 12-15 €.
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Parlez-nous de la zone euroméditerranéenne... La zone euromed concerne surtout le Maroc, la Tunisie avec une extension sur la Turquie, trois grands pays de confectionneurs. Les aides qui ont été mises en place ont permis de booster la qualité de la production grâce aux investissements réalisés dans les outils de production. La crise a incité les marques à être plus prudentes : beaucoup d’entre elles ont donc joué la carte de la proximité. Les pays du Maghreb sont très réactifs et deviennent des forces de proposition en terme stylistique grâce à des équipes mises en place en interne. Qui sont les confectionneurs des grandes marques de luxe ? Les grandes marques de luxe travaillent souvent avec les meilleurs tisseurs d’Italie ou du Japon qui fournissent la toile et assument la confection et le délavage. Le reste des produits haut de gamme est fabriqué dans la zone euromed. La filière fonctionne par réseau : tel confectionneur travaille avec tel tisseur et tel délaveur-finisseur. Certains jeans voyagent beaucoup : la toile provient du Japon, ils sont confectionnés au Maroc et délavés en Italie.
Pourquoi les toiles japonaises sont-elles si prisées ? Elles sont à la fois très chères et très sophistiquées. Les Japonais ont racheté les machines des premiers jeanneurs américains après la guerre. Le jean japonais est celui qui se rapproche le plus des premiers jeans américains. On dit souvent que les Japonais possèdent l’ADN du jean, ils ont les toiles les plus authentiques du monde. Les acteurs japonais sont nombreux : Kuroki et Kurabo participent notamment à Denim by Première vision. Aucune autre nation n’a racheté de machine aux Américains après guerre ? Si, une poignée d’Italiens. Candiani notamment, propose la crème de la crème de la toile en Europe. Comment fonctionne le segment moyen et bas de gamme ? Les gros donneurs d’ordre ont souvent un seul fournisseur qui s’occupe de la fabrication de A à Z. Sur ce segment, les prix des articles confectionnés varient entre 8 et 12 €. Il y a de plus en plus de soustraitance qualitative sur le marché de la confection (Vietman, Bangladesh, Pakistan). Quel est le processus de fabrication d’un jean ? Les étapes les plus courantes sont : la toile, la confection, le délavage et le finissage. La plupart des délaveurs possèdent leur unité de finissage et sont originaires d’Italie, du Maroc, de la Tunisie et de la Turquie. Le finissage est souvent fait à la main à la chaîne. C’est ce qui permet d’user, de gratter et de moucheter les produits. On estime le temps de finissage entre entre 8 et 10 minutes par produit. Certains jeans haut de gamme exigent de nombreuses heures de travail. Comment les produits denim sont-ils segmentés ? Il y a deux grandes familles de produits : les authentiques, de véritables selvage 5 poches souvent déclinés en 3 formes (exemple : Edwin et PRPS) et les jeans tendance qui possèdent une multitude de formes, de modèles et de délavages. Dans cette deuxième famille de produit, la confection et les délavages prédominent. Quelles sont les grandes nouveautés du marché ? Le bio commence à faire une percée appréciable. Les acteurs ont pris conscience de la toxicité et de la pollution de leur activité. Des recherches sont menées pour améliorer l’impact environnemental des délavages. Parallèlement, les tisseurs utilisent de plus en plus de coton biologique. En terme d’innovation pure, Tavex a mis au point « la denim therapy », une toile à partir de biocéramique (de la poudre de volcan). Elle possède des vertus étonnantes : elle permet de récupérer après des efforts, elle favorise la circulation sanguine, elle évite les
déséquilibres et protège le corps telle une armure confortable. Les innovations viennent toujours de la toile. Quelles sont les tendances actuelles ? Le vintage est toujours à l’honneur, avec des toiles très claires, très délavées. Il y a aussi un retour des jeans grunge, salis, troués, grattés. En opposition, on revient à des toiles des années 50, très authentiques à la James Dean.
LA CHAÎNE DE VALEUR AJOUTÉE D’UN JEAN EN POURCENTAGE : POUR UN DENIM BASIQUE Toile + accessoires : 30 à 40% Confection : 60% POUR UN DENIM HAUT DE GAMME Toile + accessoires : 60% Confection : 20% Finitions : 20% POUR UN DENIM TRAVAILLÉ HAUT DE GAMME CRÉATEUR Toile + accessoires : 30 à 40% Confection : 30 à 40 % Finitions : 20 à 30 %
LES CHIFFRES CLÉS DU DENIM
50 €
Le prix de vente moyen d’un jean.
15 €
Le prix moyen d’un jean moyen de gamme sorti de l’usine.
8 À 12 €
Le prix moyen d’un jean bas de gamme sorti de l’usine.
8 À 12 MINUTES
Le temps moyen passé pour un finissage.
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FOCUS SUR LES DÉTAILS ET SUR LES TECHNIQUES «DESTROY AND REPAIR » : ON DÉTRUIT POUR RÉPARER
Sérigraphie type industrielle sur un Bedford surteint.
Lavage « New Painter » (effet peinture) avec des petites taches mouchetées. Une autre technique est utilisée pour obtenir les veines qui imitent un jeans vintage. Le jean est froissé et compressé dans un sac pour son stockage.
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Ici, le denim est réparé avec des patchs de toile que l’on coud grossièrement.
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Dans ce cas, on renforce le jean troué avec de la toile de la même couleur non lavée.
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Rayures tissées bicolores avec des effets de froissage appelés « Crinkle ».
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Etiquettes en cuir ou faux cuir embossés à chaud.
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« Cats Scratch », ces griffures de chat sont travaillées jusqu’à obtenir
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Braguette bouton dans un esprit vintage.
un trou.
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La toile est réparée à l’aide d’une petite toile qu’on thermo-colle avant de broder par-dessus.
1/
COMPORTEMENTS DE CONSOMMATEURS Entre basiques et produits tendance, leurs cœurs balancent Les consommateurs sont tiraillés entre leur envie de consommer de la nouveauté - des produits qu’ils n’ont jamais eu dans leur garde-robe - et leur envie irrépressible de s’acheter des bons basiques intemporels qui vont avec tout. Le marché est de plus en plus atomisé, avec différents types d’acteurs : des jeanneurs historiques, des marques tendances mais aussi des labels de niches éco-conscients ou innovants.
LILIAN RICHARDIÈRE, Le Temps des Cerises Le consommateur a un comportement d’achat de plus en plus raisonné. Les conséquences environnementales, le prix et les tendances ont de plus en plus d’influence sur sa décision d’achat. En période difficile, il se tourne vers des marques leaders aux valeurs authentiques. Dans une certaine mesure, il cherche à s’approprier un style de vie. Il y a deux types de consommation : le jetable avec des chaînistes comme Zara et H&M et le durable, avec des marques référentes en terme de qualité ou des labels issus du commerce équitable qui utilisent des technologies non polluantes.»
DAN ASSOULINE, Segura Le consommateur masculin apprécie les produits qui peuvent s’adapter à différents usages même si il le mixera par la suite avec des pièces modes pour se constituer son look. Une fois qu’il aura identifié les basiques de sa garde-robe, il les rachètera systématiquemen»
REMCO DE NIJS, G-Star Le consommateur est à la fois à la recherche de basiques et de pièces tendances. Il veut le meilleur jean vintage possible, et le combine avec des pièces plus modernes. C’est exactement ce que G-Star a fait avec sa collection RAW Essentials. Nous avons emprunté les détails authentiques et les influences vintage et nous les avons mixés avec des silhouettes architecturales. Nous avons créé une large gamme de produits individualisés, artisanaux, avec des finitions exceptionnelles.»
STÉPHANE VINOLO, Insight Nous assistons à un véritable changement dans les comportements des consommateurs : une remise en question de la façon de consommer. Les actes d’achat sont plus réfléchis et mûris. On note un regain d’intérêt pour tout ce qui est authentique, un engouement pour tout ce qui a du cachet et du caractère, sans extravagance. Il y a donc un retour naturel à des coupes simples et basiques, sans faire dans le classique.»
L’ÉQUIPE DE STYLE, Kaporal 5 D’une manière générale, le consommateur recherche plutôt un produit qui le rassure ou une marque qu’il connaît déjà. Il est sensible aux matières, aux détails et aux finitions qui confèrent aux jeans un look «différent»... Plus que la créativité, il est à la recherche de produits doux et confortables. Si les filles recherchent des jeans très près du corps, il faut que la matière intègre de l’élasthanne. Les basiques revisités sont les produits les plus prisés actuellement. On ne constate pas de dichotomie entre le nord et le sud de la France. La vente de produits colorés ou créatifs ne varie pas d’une région à l’autre. Nous vivons dans une ère mondialisée où tout le monde s’habille de la même manière : «We will clothe the world.»
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AUDREY MORIN, Lois La femme mêle les basiques et les produits tendances. Elle est très impulsive : un jour elle achète un pantalon avec des imprimés et l’autre un basique simple qu’elle assortira à loisir. En période de crise, les femmes sont plus sécuritaires dans leurs achats.»
THOMAS FLINN, WeSC Le consommateur est plus conscient des enjeux économiques et écologiques et il investit dans des produits plus durables que par le passé. A l’opposé, certains consommateurs recherchent des produits à forte image, des pièces exclusives à forte personnalité. La saturation du marché sur le segment du denim oblige les marques à se remettre en cause et à proposer à la fois des basiques 5 poches et des produits aux coupes pointues et aux délavages originaux.»
JEAN-PHILIPPE PETE, NU La crise et l’ultimatum écologique auquel nous sommes confrontés marquent les esprits. Les consommateurs ne recherchent plus des produits Kleenex, mais achètent de plus en plus des produits qui durent, d’où un retour salvateur aux basiques. »
LAURIE PAGNIER, Rica Lewis Aujourd’hui, les consommateurs agissent selon des codes de plus en plus individualisés. Plus qu’une tendance, c’est un phénomène grandissant qu’on observe. Le consommateur, et en particulier la femme, mixe ses vêtements selon son humeur du moment en mélangeant des marques de différentes gammes de prix. Le tee-shirt et le jean sont des composantes essentielles et indispensables à la silhouette féminine. Pour l’homme, le jean reste une pièce maîtresse, reflet de sa personnalité. Les basiques ont encore de beaux jours devant eux, puisqu’ils sont indémodables : de vraies valeurs refuge.»
PIERRE, Las Vegas Buddha Le consommateur d’aujourd’hui est à la recherche de produits élégants et authentiques. Il y a inéluctablement un come-back des basiques, crise oblige. Cependant, les amateurs de luxe ont du mal a se priver des produits haut de gamme avec une touche d’originalité, raffinée voire très élaborée. Je crois au denim de luxe malgré la conjoncture.»
CATHERINE SIDONIO, Molly Bracken Les basiques restent toujours des fondamentaux de notre garde-robe, mais ils sont travaillés avec une touche d’originalité. Le consommateur mixe des grandes marques, des produits vintage et des articles meilleur marché.»
CÉLINE BRUÈRE, Wrangler Le retour aux basiques et la quête de tendances coexistent. Le jean reste un indispensable de la garde-robe, le consommateur recherche la coupe et le délavage qui seront les plus «versatiles» en terme de saison et d’usage (travail, sortie, etc.). Parallèlement, il aura des coups de cœur plus mode. Il y a aussi une typologie de clients toujours en recherche de nouveauté, d’innovations, et de modèles originaux. Depuis plusieurs années déjà, on observe le grand retour des vêtements «vrais», ni trop, ni pas assez : juste beaux et originels. Des produits «justes» au niveau des coupes, des détails et des prix. Ce qui n’est pas nécessairement synonyme de basique.»
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WRANGLER
NU
LOIS
Le Crank pour l’homme, un jean taille basse coupe droite ajustée, mais aussi le Spencer, une coupe slim dégaine. Pour la femme : le Spencer, un jean boyfriend et le Molly, un skinny.
Un 5 poches taille moyenne, jambe droite pour les hommes en toile brute. Pour les femmes, un 5 poches taille moyenne, jambe légèrement slim en toile stretch, juste rincé.
Un jean droit ou slim plutôt clair (stone wash et double stone used) pour la femme. Un bootcut ou un jean droit en stone ou foncé pour l’homme.
A CHACUN SA COUPE
LAS VEGAS BUDDHA
SEGURA
BLACKSITE 66
Un denim indigo avec des détails, de jolis accessoires et des traitements qui rendent le produit plus vrai qu’une fripe.
Le jean et la veste patchés Moto club.
Le 6 poches pour l’homme et pour la femme et le Ska, avec ses décorations faites à la main.
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Les IT-Produits des marques
INSIGHT
WESC
KAPORAL 5
Le Buzzcock raw blue pour l’homme : un slim taille basse bleu vintage délavé avec la poche arrière arrachée. Le Man o Man pour la femme : un boyfriend en toile brute.
Des formes loose et regular mais aussi un slim qui fonctionne encore dans tous les pays. Le Kelvin, un jean anti-fit avec les jambes qui se resserrent commence également à bien marcher... Pour les filles, c’est le Eve qui remporte tous les suffrages, un jean serré taille basse très girly.
Les coupes droites pour l’homme et la femme. L’esprit vintage avec des surpiqûres, des délavages usés, des coupes 5 ou 6 poches et des marquages discrets. - les modèles Falcone, Eagle, Zack et Clark pour l’homme, - les modèles Nola, Madrid et Storia pour la femme.
G-STAR Des jeans faciles à porter de la ligne RAW essentials, fabriqués avec une approche artisanale et un grand soin du détail. Mais aussi la collection Loose Tapered et son modèle Arc Pant revisité. Ce modèle à fourche basse qui combine un volume marqué allant de la taille au genou á une ligne étroite au niveau du mollet.
ZU ELEMENTS Le modèle Pickpocket : un slim basique avec des petites poches pour la femme. Le Tight Golden : une coupe droite, au délavage extrême pour l’homme.
PHARD Le modèle Nikita : un jean fashion slim customisé avec des pompons sur la poche et le zip arrière.
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BLEND Les slims à flèche basse pour des looks sexy. Les détails authentiques ou streetwear, les délavages vintage travaillés avec des striures graphiques. La différence est dans le détail.
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ALAIN MIRAN FOCUS SUR UN PASSIONNÉ DE DENIM Alain Miran est styliste dans le denim depuis 1983. Il a fait ses armes auprès de Jean Elbaz puis il a travaillé pour toutes les marques qui ont compté dans le petit monde du denim. Parallèlement, il a fondé Blacksite 66, un label qui lui ressemble. Il nous parle de sa passion pour la toile et la confection.
Qu’est-ce qui a changé dans la façon de travailler le denim ? En soi, rien. La créativité, l’inventivité et l’opportunisme sont toujours les clés du succès. Pour vous, quels sont les temples du denim dans le monde ? Jean Shop à New York, G-Star à Paris et Evisu à Tokyo. Qu’est-ce qui détermine pour vous un jean d’exception ? La toile, les finitions, les fils de couture, l’aspect « real » et bien sûr la coupe. Qui a révolutionné le denim et pourquoi ? Si je mets à part Levi Strauss qui fût le premier à utiliser la toile de Gênes ou de Nîmes, je dirais François Girbaud car il est l’inventeur du denim moderne, Jean Elbaz, pour avoir rendu le jean ludique et Alain Marza pour le concept RAW denim. Je n’ai cité que des Français, mais ce n’est pas du chauvinisme. Quels sont les coupes, les traitements, les toiles les plus en vogue ? Pour la femme, les fits ska très près de la jambe, l’inspiration Spandau Ballet et l’éternel fit Marilyne, tout ceci avec des tailles « mid », des faux culs et des fausses entrejambes. Au niveau des finitions, les deep bleus et les bleach côtoient les décorations façon plantes grimpantes et les impressions camouflage sur l’extérieur ou l’intérieur. Pour l’homme, les coupes droites, les bootcut et les
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skas s’inspirent des « pêcheurs du bassin d’Arcachon ». Très bleus ou très bleach, sans cassures mais avec un soin particulier à l’aspect « vrai ». La toile est légèrement jaunie dans la couleur, les finitions sont rêches, très régressives, comme lavées chez maman. Où en est-on du denim green ? Après le coton incroyablement anti green, se greffe le problème de la teinture indigo et du délavage ! Nous essayons, c’est un début ! Quels pays dominent le marché du denim ? Les Etats-Unis avec de nombreuses marques opportunistes, et le Japon, grâce au raffinement de ses toiles. En Europe, la Hollande possède une rigueur dans l’industrialisation très intéressante, l’Italie, de vrais talents pour les finitions, et la France des docteurs en denim. Les chaînes comme Uniqlo, Zara, H&M ont-elles une influence néfaste sur la consommation des marques de denim moyen haut de gamme ? Non, considérer une concurrence comme néfaste est voir le monde par le mauvais coté de la lorgnette ! Cette concurrence très qualitative de la distribution succursaliste remet en place les « créateurs de denim » qui ont la grosse tête. Cela les oblige à se remettre au travail et à être créatifs. Quelles sont vos sources d’inspiration ? La rue, la couture, les voyages (ce qui forme le styliste), l’histoire ou plutôt l’épopée du jean et surtout la toile denim. Quels sont vos jeans cultes et pourquoi ? Après le 501, le Pedal Pusher de M+F Girbaud, car il a été le premier à vraiment conjuguer mode et denim, et le Cody de Chipie qui a été un best-seller de la grosse production. Enfin, le Elwood de G-Star pour son hybridation et sa représentation du jean moderne.
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Parlez-nous de vos débuts dans le denim. J’ai commencé en 1983, au côté de Jean Elbaz qui m’a initié au denim. J’ai fait mes armes chez Casamance Express, une marque des années 80 a l’origine du « surteint », repris par Cimarron. Depuis, j’ai multiplié les collaborations comme styliste avec toutes les marques qui ont compté dans le petit monde du jean.
LES COUPES ET DÉLAVAGES AUXQUELS ILS CROIENT LE TEMPS DES CERISES
TEDDY SMITH
WRANGLER
LOIS
Nous croyons au carotte pour l’homme et la femme ainsi qu’au délavage à l’ozone, moins polluant que les délavages classiques. »
Actuellement, il faut avoir un portfolio de coupes, offrir une bonne combinaison de fits : skinny, slim, droit, bootcut, relaxed. Chez Wrangler, nous sommes fiers de notre palette de délavage « natural vintage », du plus léger au plus visuel ! »
LAS VEGAS BUDDHA
Je crois beaucoup au skinny qu’il soit anti fit ou regular fit. Il y a aussi un retour aux sources avec des basiques comme le véritable 501, à la fois culte et transgénérationnel. Les délavages dépendent du thème de la collection, qui peut être sobre ou intemporelle mais toujours raffinée. »
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KAPORAL 5
Pour l’hiver 2010, nous misons sur les jeans droits et plutôt slim en coton et coton/élasthanne pour la femme. Bien ajustés au niveau des jambes, ils se porteront avec des bottes. La taille remonte légèrement à l’arrière pour présenter une découpe en V à la fois confortable et élégante. Avec des délavages allégés et des marquages plus discrets, la marque propose des jeans bruts, de belles nuances de gris blanc et des dirty. Enfin, nous croyons aux jeans authentiques vintage : des 5 poches avec une étiquette à la ceinture, de grosses surpiqûres et des broderies ton sur ton .»
Les coupes homme ont tendance à élancer davantage la silhouette, cela passe par des fits plus ajustés et des tailles basses. Pour la femme, la tendance est vraiment au super skinny. »
Les coupes les plus pertinentes semblent être le boyfriend, le droit et le slim. Nous croyons aux délavages effets dégradés et aux effets neige. »
RICA LEWIS
Aujourd’hui, tout est permis ! Le skinny cohabite avec le jean large et les délavages clean côtoient les bleached et les extra used. »
MOLLY BRACKEN
Les délavages et le coton éco friendly prennent de l’essort. Le marché s’oriente vers des coupes baggy ou au contraire très skinny. »
G-STAR
Nous croyons aux jeans fuselés, aux pantalons à fourche basse et notamment au modèle Arc Pant pour l’homme et au Hank Pant pour la femme. Très large à la taille et très étroit en bas de la jambe, il donne des silhouettes hyper reconnaissables. Le chino revient également sur le devant de la scène avec le Elwood chino loose tapered. Pour les délavages, G-Star lance le destroyed program qui utilise des techniques d’abrasion très agressives. Les déchirages sont ensuite réparés pour des résultats magnifiques. » BORN TO BE UN1QUE
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ST1LECRÉATEUR
LES 6 COUPES FEMME
Miss Sixty
Miss Sixty
Miss Sixty
LE SAROUEL
LE SUPER SKINY
LE PANTALON DROIT
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Il remplace le slim. On le porte comme un legging, sous des blouses ou des robes, au gré de ses envies.
Il se porte long. Cet intemporel de notre garde-robe est notre basique préféré, celui qu’on rachète chaque saison.
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On annonce son grand retour depuis quelques saisons. Pointu, il a du mal à s’imposer dans les magasins car les détaillants sont un peu frileux. Il devrait faire une percée remarquée cet été avec la mode des jeans à fourche basse.
QUI FONT FUREUR
G-Star
Miss Sixty
Miss Sixty
LE CHINO
LE CAROTTE
LE BOYFRIEND
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Il revient sur le devant de la scène avec une multitude de couleurs pour l’homme. Vestige du sport chic américain, il illustre parfaitement nos envies de basiques.
Ce n’est plus une lubie de fashionistas. Large en haut, il se resserre sur le mollet pour des allures ultra féminines. L’homme commence lui aussi à se l’approprier dans un esprit dandy.
Un phénomène qui prend de l’ampleur depuis que Katie Holmes l’a sorti de l’anonymat il y a un peu plus d’un an.
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L TENDANCEMODE
par le salon Éclat de Mode 86
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ES TENDANCES DU BIJOU
Richard Martin NOTRE EXPERT DU BIJOU Directeur adjoint et directeur artistique du salon Eclat de Mode, Richard Martin aborde les stratégies à adopter face à la crise et les grandes tendances de l’été 2010.
Comment le marché du bijou réagit-il aux changements conjoncturels ? Les acheteurs sont plus prudents et plus attentifs au choix du produit. Ils prennent moins de risques qu’auparavant et diminuent leur achats d’impulsions. Ils sont aussi confrontés à la nouvelle concurrence d’Internet. Pour faire face à ces changements, les acteurs du marché sont obligés de se remettre en cause, d’adopter une stratégie parlante et de miser sur la création. Les marques sont en quête d’un meilleur rapport qualité prix. La crise peut créer une émulation, mais il faut être opportuniste, avoir des schémas de réussite. Certains créateurs réajustent leur prix en utilisant des matériaux moins onéreux et d’autres se positionnent sur le marché du luxe avec des bijoux rares et sophistiqués. En contrepartie, ceux qui se lancent dans des délires artistiques sont plus rares. Le marché est obligé de se professionnaliser pour résister. Comment mettez-vous en avant les jeunes marques ? Nous avons lancé un nouvel univers, Cream, il y a 3 ans. Et, depuis un an, nous permettons aux jeunes créateurs d’exposer sur une surface de 4 m2. Cela nous a permis d’augmenter significativement le nombre de nouveaux entrants et de favoriser la jeune création.
Quelles sont les principales actualités de cette session ? Eclat de Mode est le seul salon international à proposer à la fois du bijou précieux, fantaisie et haute couture. Cette saison, nous changeons notre communication pour revenir à une campagne plus ludique et fantaisie. Nous sommes passés des créations très luxueuses de Philippe Ferrandis à l’univers décalé, ludique et aquatique de la créatrice Ineke Otte. La campagne que nous avons choisie en 2010 est très optimiste en contraste avec la morosité ambiante. Par ailleurs, nous avons changé les dates et le salon se tient du samedi au mardi comme les autres rendez-vous de la mode de la Porte de Versailles. Jouer la carte de la synergie est primordial pour attirer une clientèle mode, française mais aussi internationale. Quelles animations avez-vous prévues sur le salon ? Depuis quelques saisons, nous mettons en scène des expositions d’artistes et de photographes aux talents variés. En janvier, nous présentons Anna Golicz-cottet qui réalise des sculptures et objets uniques en fil de fer. Pour Eclat de Mode, elle a créé une fresque géante sur le thème « Are jewels the girl’s best friends ? », représentant une pin-up des années 50 spectaculaire. Nous accueillons également une expo photo de Benjamin Barda, un jeune artiste qui a immortalisé des jeunes délinquants en réinsertion grâce à la boxe. Ce programme devrait susciter l’intérêt des visiteurs.
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Propos recueillis par L. D.
Le marché est obligé de se professionnaliser pour résister
A NE PAS RATER « POING LEVÉ » DE BENJAMIN BARDA, UN REGARD TOUCHANT SUR LA RÉINSERTION PAR LA BOXE Passionné par l’humain, formé à l’anthropologie et au photojournalisme, Benjamin Barda part à la rencontre de peuples ou de groupes marginaux avec toujours la même préoccupation : relativiser certaines différences pour mieux respecter l’autre dans ce qu’il a de plus authentique. L’exposition « Poing levé » montre comment la boxe change petit à petit le quotidien de jeunes mulhousiens en grande difficulté : échec scolaire, prison, problèmes familiaux, drogue. Des jeunes finalement comme les autres, dont il montre les fragilités mais aussi les aspirations par des mise en scène soignées. Cette exposition, organisée en partenariat avec l’Elan sportif basé à Mulhouse, est à découvrir en exclusivité à l’entrée du salon. ANNA GOLICZ-COTTET, DE LA POÉSIE VOLUMÉTRIQUE À USAGE QUOTIDIEN Cette ancienne pubarde a sa première étincelle en regardant les œuvres en fil de fer d’Alexandre Calder. A l’instar de son mentor, elle dessine et écrit dans l’espace. Pour donner vie à ses croquis, elle les projette mentalement en 3D et les réalise en fil de fer. En complément de son matériau de prédilection, elle utilise au gré de sa poésie, des composites, du papier, des plastiques de récupération, du miroir ou de la peinture. Ses oeuvres s’adressent aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises avec des objets protéiformes, des sculptures de toutes les tailles, de la décoration ou même des fresques. Sa plus grande fierté ? Réaliser les rêves de ses clients avec des œuvres sur mesure. Elle s’inspire de trois domaines : le cheval, le corps et sa garde-robe, et les cabinets de curiosités.
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ES TENDANCES
FARM
BLUSH
Frais et charmant, ce thème met en avant une « lolita » un brin rétro, qui aime la campagne et les fleurs des champs. Les tons sont pastels et frais avec une kyrielle de blancs, de jaune paille, de vert amande, de bleu ciel. Les silhouettes sont romantiques avec une petite robe à volants Liberty ou une salopette en jean portée sur une chemise blanche avec des sabots brodés. Les bijoux apportent une certaine fraîcheur avec des petits colliers de fleurs et de fruits, des longs sautoirs multimatières, des broches et des bagues papillons. Le tout, décliné dans du lin, de la paille, du cuir, du denim, des perles de verre et de la porcelaine.
Les dessous prennent le dessus pour une femme glamour à la sensualité moderne. Les corsets et culottes en satin sont associés à des robes en mousseline transparentes. Les tons chair se mêlent à des roses poudrés et des bois de rose. Les matières sont chics et transparentes avec des mousselines, de la dentelle, des rubans de satin, des perles, des cristaux, de la nacre et des plumes. Les sautoirs de perles et de dentelles côtoient les petits pendentifs sur lien de soie, les bracelets nœuds et les bijoux de peau.
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Photos DR : Pascal Bouclier / Stylisme : Richard Martin.
par Éclat de Mode
DE L’ÉTÉ 2010
hotos DR : Pascal Bouclier / Stylisme : Richard Martin.
L’optimisme et l’énergie soufflent sur la mode du printemps/été 2010. Cette saison met en scène une femme aux multiples facettes : ultra-féminine dans le thème « Blush », ethno-cosmopolite dans « Mix’n Match », techno-moderne dans « Urban » et rétro-romantique dans « Farm ».
MIX’N MATCH
URBAN
Dans ce thème exubérant et créatif, les motifs ethnographiques se mélangent (wax, ikats, batik, tie & die) pour une femme libre et audacieuse. On note l’utilisation du cuir, de la corne, du bois, des pierres dures, du métal vieilli, du serpent et des plumes. Les couleurs sont denses avec des tons ensoleillés : orange, rouge, chocolat, kaki et indigo. La veste kaki se porte en superposition sur une robe imprimée tie & die. Les colliers sculpturaux ou multirangs, les manchettes et bracelets multimatières, et les boucles d’oreilles géantes illustrent à merveille cette tendance.
Ce thème urbain et contemporain correspond à une femme à la fois sportive, grunge et sexy. Les couleurs sombres sont ponctuées de tons vifs (jaune acide, orange peps). La silhouette phare marie un pantalon « ultrafitté », une veste sans manches avec un top fabriqué en patchwork de matières graphiques et des sandales multibrides à talons hauts. Les bijoux sont volumineux : colliers plastrons, grands sautoirs en chaînes entremêlées, bracelets en cuir lacérés et bagues géantes. Les matières sont brutes ou lisses, agrémentées de clous, de métal, de zip, de résine, de plexi et de laque.
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focus sur ... A PRECIOUS GALLERY
Bakwani 7 La marque belge de prêt-à-porter Bakwani 7 lance une ligne de bijoux représentant 15 symboles ancestraux d’Afrique Noire. Ces bijoux véhiculent des messages universels sur la sagesse, la force, la féminité, la discrétion, la spiritualité, l’honnêteté, la solidarité et la fidélité.
O fée
Delphes
L’Avare
O fée propose des collections précieuses à usage quotidien. Fabriqués en France et déjà vendus dans le monde entier, ces petits porte-bonheur luxueux sont déclinés dans des couleurs ludiques, en or et argent.
Forte d’un savoir-faire acquis dans sa famille et après un passage chez Cartier, Delphine de Galzain réinvente la fantaisie et le luxe. Elle mêle avec talent l’or, l’argent, la nacre, les pierres fines ou encore les perles de culture.
Olivier Lafond, un numismate, a commencé par recycler les francs et les centimes sur des liens de coton. Le succès fut immédiat. Depuis, les pièces de monnaie en argent sont retravaillées, réargentées, rhodiées, ou traitées en vermeil. Les modèles deviennent médailles et les bijoux se transforment en porte-bonheur pour notre plus grand plaisir.
VANESSA TUGENDHAFT, BRILLANTE !
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Derome Brenner Xavier Derome et Aurélia Brenner sont lunetier et décorateur. Ils se sont associés pour proposer des collections de lunettes et de bijoux haut de gamme en acétate de cellulose. Leur savoir-faire exceptionnel a séduit de grandes maisons telles que Vuitton, Dior, Yves Saint Laurent ou encore Chanel.
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Vanessa Tugendhaft est une jeune créatrice belge. Parisienne d’adoption et descendante d’une lignée de joailliers, elle évolue depuis sa plus tendre enfance dans l’univers magique du diamant. Oscillant entre savoir-faire familial et ses goûts personnels, elle démocratise cette pierre mythique. C’est à elle que l’on doit le concept du diamant sur un fil réputé pour ses vertus protectrices et spirituelles. Elle mélange aussi les matières avec audace en alliant la simplicité du support et la noblesse de l’or et du diamant. Son bijou Identity est un vrai porte bonheur pour de nombreux people. Forte de son premier succès, Vanessa Tugendhaft persiste et signe avec Precious, sa seconde ligne de bijoux. Jouant sur des lignes toutes en courbes, Precious est une ode à la femme moderne, élégante, rêveuse... Aujourd’hui, Vanessa Tugendhaft vient d’être nommée, par le salon Eclat de Mode, créatrice de l’année 2010 au sein de Paris Capitale de la création.
ES NOUVEAUX ENTRANTS XI Design London La créatrice Xiomara Orriols dessine des pièces uniques, fabriquées à partir de trésors vintage. Résultat : ses accessoires sont éclectiques et s’enrichissent de charms, de perles, de rubans, de pendants et autres trésors oubliés. Xiomara Orriols incorpore des techniques textile dans la fabrication de ses modèles. Les détails sont à la fois compliqués, recherchés, raffinés, et la palette de couleurs est douce.
Sabina Kasper Avant-gardiste, la créatrice suédoise Sabina Kasper respecte les traditions tout en questionnant les valeurs et les règles de l’industrie du bijou. Elle aime proposer de la joie et du bonheur à une femme forte et indépendante qui s’attache à ses propres sensations et fantaisies. Elle veut apporter une nouvelle ère au monde de la bijouterie en implantant des concepts et techniques jusque-là insoupçonnés et en donnant une voix aux nouvelles influences culturelles, pour une femme moderne. Son univers ? Très « Peace and Love »...
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Les Pingouins En 2004, Blandine Berthelot et Matthieu Rébillard créent la société Les Pingouins. Ces stylistes d’objets se retrouvent dans leurs goûts pour un travail de qualité, pour des bijoux gais, épurés, allant à l’essentiel. Boutiques d’accessoires de mode, de vêtements, d’objets déco ou encore boutiques de musées, la marque est déjà distribuée dans de nombreux points de vente, en France et à l’étranger. Tous les bijoux sont fabriqués en résine polyester, à la main en France, dans leur atelier.
Kathy K
By Louise Tahiti
Après un parcours de galeriste-décoratrice, Kathy K a choisi de s’adonner à sa véritable passion : la création de bijoux plastron. Chacune de ses pièces est unique et révèle un esprit couture. Le cuir est omniprésent, agrémenté de tissus, pierres, strass... Le résultat, proche de la broderie, séduit par son originalité.
Les modèles de By Louise Tahiti mêlent perles, keishis et nacre de Tahiti avec des matériaux précieux tels que l’or blanc et l’or rose. Le style de la marque créée par Nicolas Deutscher-Caspani et Alexandra Fautrier se veut minimaliste et raffiné. Les deux créateurs recherchent une esthétique exclusive et privilégient une fabrication artisanale.
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L’USAGE DU TEXTILE se propage rapidement. Les créateurs utilisent les fils, les rubans, le crochet et même les morceaux de tissus recyclés. Corina Rietveld
MUST
LE DESIGN EST PARTOUT. Preuve en est avec les créations Noritamy Jewelry, la fine fleur du minimalisme japonais. Noritamy Jewelry
HAVE
Éclat de Mode
DIAMONDS ARE A GIRL’S BEST FRIENDS. En tant de crise, on revient à des valeurs essentielles. Dunia Silver Jewellery
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L’ ESPRIT MARIE ANTOINETTE plane sur l’univers du bijou avec des colliers aux rangs multiples associés à des rubans. Philippe Ferrandis
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LES CHAÎNES se portent de nouveau, en argent ou en or blanc dans un esprit Hermès ultra chic. Murat Paris
LE PLASTRON PORTÉ EN RAS DU COU est un incontournable, tout comme la couleur, signe d’optimisme. Andrea Mader
LA BAGUE CHAÎNETTE est le comble du raffinement cette saison. Un bijou discret et un gage d’amour sans faille. O’fée
LE BIJOU DE TÊTE est une des grandes tendances de la saison. Il agrémentera vos tenues les plus sobres comme une vraie Paca Peca parure.
Après avoir inventé le plastron XXL, les créateurs se mettent à LA BAGUE XXL. Avec des diamants, des strass ou des pierres semiprécieuses, il y en a pour tous les goûts. Camila Klein
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LA TURQUOISE revient sur le devant de la scène avec de l’or, ou ultra western en version argent. 1/ Philippe Ferrandis (pour l’or), 2/ Satellite (pour l’argent)
DES BIJOUX ANTI-MOROSITÉ. Certains designers misent sur l’originalité, l’audace et la créativité pour notre plus grand plaisir.
LE PETIT PRÉCIEUX est devenu un basique, à la fois transgénérationnel et accessible. Vanessa Tughendaft
Ineke Otte Design
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par le Salon International de la Lingerie 94
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LES TENDANCES DE LA LiNGERiE
Cécile Vivier NOTRE EXPERTE LINGERIE Cécile Vivier, Commissaire Générale du Salon de la lingerie est une experte sur son marché. Pour Un1que, elle revient sur sa stratégie et sur l’évolution des comportements de consommation. Comment le marché de la lingerie réagit-il face à la crise ? Le contexte du marché du textile est globalement difficile. Le marché de la lingerie est passé de 2,7 milliards d’euros en 2008 à 2,5 milliards d’euros en 2009. La baisse de la consommation en valeur est estimée à 4,5 %. Le budget moyen par femme est passé de 102 euros en 2008 à 93 euros en 2009. Pour la première fois depuis des années, les 45/54 ans ont dépensé plus que les 15/24 ans avec 109 euros en moyenne. Depuis quelques années, la concurrence des chaînistes pèse lourd sur le chiffre d’affaires en valeur du marché de la lingerie. Quelles sont les armes nécessaires pour faire face à la crise ? Les corsetiers se recentrent sur leur cœur de métier. Que ce soit au niveau du style ou de la communication, ils reviennent à des fondamentaux. Après s’être dispersée des années durant avec des lignes complémentaires, La Perla, par exemple, revient à la corseterie. Elle communique sur son savoir-faire en terme de maintien. Les secondes lignes ont eu pour effet de diluer leur message et leur image. Aujourd’hui les marques doivent revenir à l’essentiel, communiquer sur leur valeur et leur ADN.
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Y a-t-il des inégalités entre les différents circuits de distribution ? Tous les circuits de distribution enregistrent des baisses similaires. Seules les boutiques multimarques progressent grâce à un réajustement du marché après un effondrement inquiétant ces dernières années. Les multimarques ont une vraie carte à jouer puisqu’ils ont une vraie connaissance de la corseterie. Les labels doivent créer de véritables partenariats avec leurs détaillants pour optimiser les ventes et éduquer le consommateur final au savoir-faire corsetier. Certaines marques adoptent des stratégies innovantes. Freya, par exemple, a engagé une consultante spécialiste en fitting qui fait le tour de France des boutiques pour former les vendeuses et éduquer les consommatrices aux qualités de maintien. La boutique Kant, à Amsterdam, est également un modèle. Au-delà de son merchandising pointu, la responsable du point de vente organise des apéritifs after-work dans une ambiance intimiste pour prendre les mesures de ses clientes. A la fin de la soirée, chaque femme se voit remettre une petite carte avec ses mensurations pour choisir le bon soutien-gorge. Ces cartes sont également dupliquées et mises à disposition de leurs conjoints. Comment votre salon est-il affecté par la conjoncture ? Commercialement, nous devons être plus offensifs, plus transparents et plus proches de nos clients. Nous n’enregistrons pas de baisse au niveau du nombre de marques mais plutôt une réduction du nombre de mètres carrés réservés. En moyenne
les marques réservent 153 m2. Heureusement, les marques réinvestissent l’argent qu’elles n’ont pas dépensé dans la communication lors de notre manifestation. L’ un des effets positifs de la conjonture, c’est que certaines marques qui s’étaient détournés des salons reviennent : Roberto Cavalli, Galliano, Nina Ricci et Max Mara Collant exposeront lors de notre session de janvier. Quels sont les temps forts de votre salon ? Nous avons travaillé sur un forum Very couture, le retour du savoir-faire et de la corseterie de luxe avec Carlin. Il est important de communiquer sur notre cœur de métier et ce qui justifie le prix des marques de luxe. En parallèle, le bureau de style Nelly Rodi nous offre un forum sur la dualité entre performance et bien-être. Cette année, nous organisons une Sleep over party, une pyjama party géante qui aura lieu le samedi 23 janvier à partir de 19h30. Pour l’occasion, le Hall 3 sera transformé en véritable bulle de douceur pour les 800 invités. Au programme : un défilé de loungewear et un buffet sucré pour créer une ambiance régressive entre doudous et cupcake ! Comment accompagnez-vous les jeunes talents ? Nous offrons 50 % de réduction aux jeunes créateurs qui réservent 9, 12 ou 18 m2. Pour en bénéficier, les griffes doivent nous fournir un dossier avec la date de création de leur entreprise et une présentation de leur collection. Tous les jeunes talents sont réunis sur l’espace Spicy Garden. Y a-t-il un retour aux basiques intemporels ? Non, ce n’est pas flagrant car dans la lingerie la notion de plaisir est importante. Le blanc, les ensembles seconde peau et les soutiens-gorge sans armatures n’ont jamais vraiment disparu des collections. Quels sont les pays les plus influents du marché de la lingerie ? La France et l’Italie ont un long passé corsetier et une vraie maîtrise, que ce soit au niveau maintien ou au niveau des matières et des finitions. La France symbolise l’élégance et le raffinement, l’Italie la sophistication et un certain glamour sexy. L’ Angleterre et les pays du nord en général ont plus
de crédibilité dans le loungewear. Quelles sont les niches sur votre marché ? Sous l’appellation Be mum, nous avons ouvert un espace sur un segment en plein essor : la lingerie de maternité. De nombreux labels y participent : Mademoiselle Mum, Bravado ! Designs, Cake Lingerie ou encore Hot Milk.
LES PARTENAIRES DU SIL SUR LA TOILE LE SALON DE LA LINGERIE A PASSÉ DES ACCORDS AVEC DEUX BLOGUEUSES POUR COUVRIR L’ÉVÉNEMENT : LA PETITE COQUETTE ET MZELLE-FRAISE. LA PETITE COQUETTE Petite-Coquette.com est le premier portail d’information spécifiquement consacré à la lingerie fine. Le site présente toutes les tendances de la modelingerie, un carnet de bonnes adresses, les nouveautés et les indiscrétions, ainsi que toute l’actualité du Salon international de la lingerie 2010 chroniquée en “live” depuis la Porte de Versailles. www.petite-coquette.com (FR) www.petite-coquette.co.uk (US/UK) MZELLE FRAISE Mzelle-Fraise est née au tout début des années 80. Cette folle de fraises et de macarons aime les salles obscures, les terrasses de cafés d’où elle peut regarder évoluer les gens, les avions et les trains pour partir loin. Mzelle-Fraise explore pour la première fois le Salon international de la lingerie. Vous pourrez la retrouver au hasard des allées du salon et sur son blog : http://mzellefraise.fr dans lequel elle racontera les aventures de la Planète Lingerie.
LE SALON DE LA LINGERIE EN CHIFFRES 47e édition / 20 254 visiteurs au Salon international de la lingerie 2009 dont 61% de visiteurs internationaux / 102 pays visiteurs / 5 univers / 500 marques exposantes en 2009 dont 105 nouvelles 72 % de marques internationales BORN TO BE UN1QUE
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FOCUS SUR 3 INNOVATIONS PRODUITS
LA DECOLLETTE
LISCA
LA CULOTTE BUM BUM D’ESBELT
La société néerlandaise propose une solution pour préserver un joli décolleté lisse et ferme. La Decollette a en effet développé un soutien-gorge antirides qui agit durant la nuit. « Les rides verticales apparaissent parce que les seins sont pressés l’un contre l’autre. En plaçant un support entre les seins, on évite que le décolleté se plisse », explique la fondatrice de la marque. Ce procédé s’appuie sur les propriétés régénératives naturelles de la peau et évite la chirurgie esthétique. Un produit aussi surprenant qu’innovant, vendu au prix de 50 euros.
Originaire de Slovénie, la marque de lingerie Lisca propose un soutien-gorge développé en collaboration avec la NASA : le « Smart Memory Bra ». Ce soutien-gorge totalement novateur est fabriqué avec une mousse spéciale qui garde l’empreinte de votre poitrine. Il réagit à la chaleur de la peau pour se conformer exactement à la forme de vos seins. La mousse qui le compose est indéformable quelles que soient les torsions qu’elle peut subir. Ce soutien-gorge utilise une technologie brevetée par la NASA depuis 1966 : la smart, une mousse réactive. Les modèles sont proposés du 85 au 105, avec des bonnets allant de A à D. Le « Smart Memory Bra » se décline en noir, chair et rouge. Le push-up « Smart Memory Bra » est commercialisé à 37,90 euros.
Vous trouvez que vous avez les fesses plates et que vous ne remplissez pas vos jeans. Ne bougez pas, nous avons trouvé le remède idéal à vos absences de rondeurs. Esbelt a créé la culotte Bum Bum, à la fois discrète et agréable, elle remodèle votre fessier. Son gainage et rembourrage permet de redessiner et de galber les fesses. Cerise sur le gâteau, personne ne s’en apercevra car elle est parfaitement invisible sous les vêtements. Un produit 100% brésilien...
FOCUS SUR 3 MARQUES CRÉATEUR
AYTEN GASSON
Lauren Skerritt, Poppy Sexton-Wainwrightet Isabel Bradshaw ont 21 ans. Ces trois jolies blondes, étudiantes en marketing et management à la Newcastle University, ont monté leur marque comme un projet d’étude, en cherchant des fournisseurs de matières et des confectionneurs. Beautiful Bottoms est aujourd’hui distribué dans une dizaine de points de vente outre-Manche. A la fois confortables et sexy, les ensembles en soie faits main sont déclinés dans une large variété d’imprimés raffinés et uniques. Un style girly à l’anglaise, avec des fleurs et des volants très fantaisie. A découvrir absolument.
Ayten est sortie de la Saint Martins School en 2004. Elle a commencé sa carrière chez Tabooboo en créant une collection inspirée des années 50 pour Selfridges. Très inspirée par les coupes vintage et la soie, elle s’est spécialisée dans les ensembles luxueux pour dormir ou se relaxer. La soie, les rubans et la dentelle sont devenus sa marque de fabrique. On craque pour ses culottes bikinis en soie et rubans, ses kimonos bicolores, ses combinaisons à volants et ses bustiers en soie.
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Sarah a travaillé de longues années pour une major de la lingerie en Angleterre avant de lancer sa propre marque de lingerie et de loungewear sexy et éthique. Sa connaissance du sourcing au Maroc, en Chine ou en Inde lui permet toutes les audaces. « Nous voulons que les femmes achètent nos produits parce qu’ils sont beaux pas parce qu’ils sont bio ou équitables », nous confie la jeune femme. Life’s Not Fair But... My Knickers Are ! propose tout une gamme de shorty, de tops, de pyjamas et de nuisettes en coton bio à la fois ludiques et charmants à des tarifs accessibles. Comptez 8 euros pour une culotte, 15 euros pour un top et 22 euros pour une nuisette.
Photos DR
BEAUTIFUL BOTTOMS
LIFE’S NOT FAIR BUT... MY KNICKERS ARE !
1
EMPREINTE
LA DENTELLE FINE ET RIGIDE qui apporte un vrai maintien.
2
WACOAL
LE SHAPEWEAR, des produits qui galbent et affinent la silhouette et sont de plus en plus confortables.
3
OCCIDENTE
LES NOUVELLES MATIÈRES DOUCES : fibres de lait, cachemire...
LES 6 NOUVEAUTÉS TENDANCES
4
BIEN FAIT POUR TOI
WOLFORD
LES COLLANTS FUSEAUX.
6
SEXY PANTIES AND NAUGHTY KNICKERS
LES MATIÈRES TRANSPARENTES de couleurs ou carrément brodées.
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LES CODES COULEURS DU PRÊT À PORTER : le nude, les irisés et les poudrés.
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Le retour du savoir-faire VERY COUTURE Pascale Briand RESPONSABLE DU STYLE LINGERIE CHEZ CARLIN INTERNATIONAL Carlin met à l’honneur le haut de gamme et part en campagne pour revaloriser la qualité et le savoir-faire corsetier en créant un studio de couture au Salon de la lingerie. Pascale Briand, la responsable lingerie de Carlin International, nous dévoile les coulisses de son forum.
Qu’est-ce qui vous a inspiré ? On observe les prémices d’un retour de la valeurqualité sur le marché. Les notions de savoir-faire et de durabilité du produit émergent, à contre-pied du phénomène de fast fashion et de prêt-à-jeter. Nous avons imaginé ce forum en mai-juin, après le défilé de Jean Paul Gaultier. On s’est vite aperçu que la lingerie revenait sur les podiums. On note un retour de l’esprit couture « à la française », une nostalgie des années 50. Les formes sont dessinées : les tailles sont prises et liftées, les formes construites et les seins travaillés en forme d’obus. Quelles sont les grandes tendances de la lingerie pour l’automne-hiver 2010/11 ? Il y a un effet « cocotte glamour », et parallèlement, une recherche de formes et de produits nouveaux. Les innovations sont plus spectaculaires. On est passé des années 20 avec des parures très épaisses et très construites à des choses plus structurées, qui moulent la taille et les hanches dans des
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matières plus fines. Nous sommes très influencés par les volumes, avec des culottes hautes parfois échancrées. On travaille la féminité dans un esprit gainant et ultra light. La lingerie n’est plus un carcan. Il y a un côté revival Playtex qui s’adapte à toutes les morphologies. Comment avez-vous travaillé pour ce forum ? Nous avons misé sur 3 thématiques : Désir couture met en scène les jeux de transparence décorés, la légereté, le tulle brodé, les détails glamour (les terminaisons de coutures par exemple). Le corps est sublimé et laisse transparaître la peau. On utilise le terme de lingerie joaillerie. Perfection couture s’appuie sur la construction, les volumes. Il y a une certaine virtuosité des coupes et des matières avec du satin, des velours crèpe. La lingerie est couvrante, avec des guêpières ornées de surpiqûres et des soutiens-gorge balconnets. On met en exergue le savoir-faire d’exception. La palette de couleurs est sombre, avec du noir, du gris, du poudré et des taupes. Vision couture est le reflet des produits innovants et futuristes. Elle met en exergue les constructions à bandes à la Hervé Léger et les nouvelles technologies de confection. Les jacquards sont découpés directement dans la matière. Very Couture mêle avec talent le glamour et l’innovation.
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Qu’est-ce qui vous a poussé à lancer Very Couture ? Nous avions envie de rendre hommage aux produits élaborés, à la lingerie élégante et raffinée. Il y a une réminiscence évidente du vintage et de l’esprit boudoir, aussi bien dans les couleurs (les noirs et rouges, les noirs et poudrés) que dans les formes (les bonnets moulés). Nous voulions raconter une histoire autour de la construction et du savoir-faire, réaliser un focus sur les coupes travaillées et séduisantes. Notre studio de couture retrace les différentes étapes de conception : l’ébauche, la coupe, la confection.
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FISH BELLY
LE SERRETAILLE, une mise en valeur de la taille en général.
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SIMONE PERELE
LA CULOTTE AFFINANTE, elle plaque le ventre des femmes de façon confortable. Elle est plus couvrante et plus sexy que dans le passé.
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COTTON CLUB
LE BALCONNET, les poitrines sont pigeonnantes et les décolletés plus carrés.
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LOU
LA COMBINAISON, à porter entre la peau et la robe.
LES 7 TENDANCES INCONTOURNABLES DE L’AUTOMNE-HIVER 2010/11
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WEISS
LE LOUNGE WEAR Les matières luxueuses comme le cachemire, les combinaisonspantalons.
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LES BUSTIERS ET LES GUÊPIÈRES so sexy
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VALÉRIE PRESTIGE
LES COULEURS SOMBRES : le vert sapin, le chocolat, le pétrole dans des velours ou des matières brillantes et satinées. BORN TO BE UN1QUE
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TENDANCEMODE
Entre performance et bien-être BODY UNLIMITED Florence Peyrichou COORDINATRICE LINGERIE POUR NELLY RODI Nelly Rodi met en avant les contradictions de notre société actuelle : l’envie de performance et la quête de contrôle d’un corps que l’on modèle, façonne et maîtrise jusqu’à la contrainte et en opposition, le besoin de liberté d’un corps que l’on veut relâché, détendu et serein. Les femmes repoussent les limites de leur corps que ce soit dans la maîtrise, la performance, l’effort, dans le relâchement ou la liberté. Alors que la pratique de sports de plus en plus extrêmes se généralise, les pratiques relaxantes et esthétisantes, comme le yoga ou le Pilates se multiplient. Parlez-nous de Body Unlimited... Body Unlimited montre l’attachement des femmes pour leur corps. Ce forum met en scène la dualité qui peut exister entre la quête de perfection et le désir de bien-être. D’un côté, nous avons travaillé sur la notion de performance avec de la lingerie cosmétique, des produits innovants par leur matière ou leur forme. Et de l’autre sur des vêtements doux, légers, agréables à porter et sur du loungewear chic. On libère le corps, on le relâche avec le sentiment d’être belle et libre.
LES COUPS DE CŒUR DE FLORENCE PEYRICHOU
Comment avez-vous imaginé ce forum ? Il a été pensé comme un lieu de vie ouvert à d’autres secteurs, comme le sport ou le monde de la beauté. Des performances de sportifs, de danseurs et de gymnastes mettront le concept en mouvement. Ces animations sont aussi une façon de présenter de manière spectaculaire les produits des exposants.
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ESBELT
WUNDERVOLL
Réputée pour sa ligne de produits fonctionnels depuis plus de 35 ans, la marque brésilienne de lingerie ne cesse de réinterpréter son best-seller : la gaine moulante 404. Sans rien abandonner de ses bienfaits liftants, ce produit iconique se pare de broderies, de dentelles et de rubans pour devenir un véritable accessoire de mode. Pour l’accompagner, Esbelt lance aussi la culotte Bum-Bum, qui permet d’obtenir des formes arrondies et désirables en toute discrétion.
La marque a été lancée par Matthias Jaschke en 2008. Toutes ses collections sont déclinées en soie et en coton organique d’excellente qualité. Tous les produits Wundervoll sont fabriqués dans l’usine crée par les grands-parents du designer en 1947. Une belle histoire familiale avec des collections de lounge wear et de lingerie très élaborées.
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Qu’en est-il de la scénographie ? Pour la performance, nous allons créer une ambiance arty très 80’s, alors que pour le laisseraller, nous travaillerons sur la légereté, dans une ambiance aérienne.
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DEUX TENDANCES QUI COHABITENT LA QUÊTE DE PERFECTIONNISME
LE BIEN-ÊTRE ET LA LIBERTÉ
La maîtrise du corps en lingerie, c’est d’abord le choix des matières : des satins, des jerseys compacts, des dentelles optiques... Ici, on cherche à galber, corriger, remodeler le corps. Le maintenir sans le contraindre. Le sublimer dans la sophistication, à l’image du célèbre Star-Cup de Ritratti. Parah tisse une toile autour des hanches et joue avec les lignes pour dessiner sur la peau, comme avec un fusain. Wacoal, de son côté, propose la ligne Beauty Secret qui cisèle la silhouette : hanches, cuisses, ventre... Rien n’est laissé au hasard
Si la gamme chromatique de la maîtrise est plutôt sombre, celle de la liberté joue sur les neutres. Dans le relâchement total, la lingerie doit faire corps avec celui de la femme. Un corps à corps esthétique et subtil. Les matières rappellent la peau : on joue sur des microfibres ultra douces et alvéolées ou des résines aériennes. C’est une lingerie toute en légèreté, faite de volutes et de volumes dans des tons de cosmétiques allant des smokés aux beiges, relevés de pastels acides. Ce sont les drapés en résille de chez Andres Sarda, les invisibles remarquables d’Implicite (Néon) ou de Lou (Egérie) ou les modèles sans couture remodelants (Rhiannon) de chez Fantasie, proposés dans une palette de tons nude. C’est également du loungewear, devenu loungerie raffinée et délicate, chez Lounge Lover avec ses grands drapés de cachemire.
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TENDANCELOOK
LES 12 SILHOUETTES PHARE DE LA SAISON Photos : Manuel Abella (www.manuelabella.com)
Stylisme : Tran Hien Trang (www.tranhientrang.com) Make up : Justine Denis (www.justmakeup.book.fr) Modèles: Nicolas Seklecki (www.alfie.book.fr)
Léa « Bluemellody» (http://www.bluemellody.book.fr/)
par Tran Hien Trang
La nouvelle formule d’Un1que était l’occasion de donner la parole à de jeunes talents. Nous avons donc offert à Tran Hien Trang, styliste et jeune créatrice, de commenter les 12 silhouettes phare de la saison. Un festival de looks pointus, ludiques ou décalés à s’approprier sans complexe. DANDY CHIC
PREPPY
Dandy et fier de l’être. Soucieux des coupes, des matières et des belles finitions, cet homme a tout simplement du goût et de l’élégance. Toujours avide de nouveaux créateurs, c’est un pur modeux.
Homme : Les codes preppy sont ici détournés. Les étudiants revisitent l’uniforme pour notre plus grand plaisir... Un nouveau style BCBG très pointu. Femme : Nous avons décalé les codes du preppy pour en faire une silhouette glamour : les accessoires sont féminisés à outrance et les coupes réajustées... So british, so chic !
VINTAGE
BIO EXPRESS
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Après des études à l’école Estienne, Tran Hien Trang se forme au stylisme modélisme et se spécialise en lingerie corseterie. Après une expérience chez Andrea Crews, elle décide de se lancer en solo en développant des vêtements et accessoires sur le thème culinaire sous le label Happy Onigiri. Son univers, inspiré du kawai, est à la fois chic, ludique et décalé. Ses modèles originaux, édités en série limitée, sont mignons à croquer. Au menu de sa dernière collection, des bagues sushi, des colliers cupcake, des jupes imprimées de cookies et des robes cerise. Styliste pour de nombreux magazines, Tran collabore avec Un1que depuis sa création. Nous sommes fiers de la compter parmi nous et nous la remercions de son implication. Bonne dégustation.
Entre le passé et le présent, mon cœur balance... Les années 20 et 50 sont des sources d’inspiration inépuisables pour les créateurs. On mélange les codes pour avoir du style et ne ressembler à personne.
DANDY WESTERN Wanted, place à un nouvel homme, moitié cowboy, moitié dandy qui enfourche sa moto plutôt que son cheval. Ici, on a décalé tous les codes : le foulard devient un chèche, le chapeau une casquette et la veste en daim un gilet en maille.
ETHNO CHIC Un look soigné pour une femme à l’âme baroudeuse. Ses bijoux ethniques et son sac over-sized rappellent ses derniers voyages vers des terres lointaines. Les matières sont douces et soyeuses et les coloris neutres pour avoir l’air naturelle.
IDENTITÉ NATIONALE Homme : Le débat politique déteint sur notre garderobe. Le bleu blanc rouge est détourné, pour des tenues sport chic et élégantes, boostées par un retour du tennis dans la mode. Femme : Un esprit vintage revisité. Le gilet long apporte une élégance faussement décontractée. Un look d’étudiante d’Harvard qui fréquente le country club de papa.
STREET ARTISTE Un look de pubeux, de sneaker addict. On joue les rappels de couleurs et les graphismes inspirés. Le slim et les lunettes donnent la touche pointue qui manquait
ROMANTIQUE LOLITA Cette femme-enfant affectionne les pièces de son enfance : les jupes à volants, les robes, les couleurs tendres et les imprimés 60’s (Liberty, pois et vichy) qu’elle mélange à des accessoires très femmefemme. Mi-ange, mi-démon.
GREEN GLAMOUR Bobo décontractée, elle mélange les pièces créateurs, les vêtements chinés aux puces et les bijoux empruntés à sa grand-mère. Une femme sûre de son goût qui sait se confectionner des looks à part.
PIN-UP BURLESQUE La lingerie se porte comme un vêtement pour une silhouette de boudoir. On fête le retour des culottes hautes mais sexy et du soutien-gorge Playtex. Les femmes s’effeuillent dans un esprit burlesque.
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DANDY CHIC Chemise grise col blanc FRANÇOIS LEGENDRE : 150 € / Gilet dos nu noir G-STAR : 220 € / Pantalon noir FRANÇOIS LEGENDRE : 180 € / Cravate en maille noire YVES SAINT LAURENT : 100 € / Derby en cuir perforé CARNET DE VOL : 79 €
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VINTAGE Veste écrue EYMELE BURGAUD : 925 € / Jupe longue à volants MAJE : 179 € / Chaussures hautes en satin rose PUCCIVERDI : 375 € / Pochette effet froissé or TOSCA BLU : 155 € / Collier éventail EVA GOZLAN : 60 € / Lunettes NINA RICCI : 220 €
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DANDY WESTERN Casquette STETSON : 49 € / Chèche NAPAPIJRI : 69 € / Blouson en peau REDSKINS : 380 € / Chemise à carreaux à manches courtes BEN SHERMAN : 60 € / Gilet en maille BEN SHERMAN : 70 € / Jean KAPORAL 5 : 99 € / Boots camel en cuir vieilli LE 66 CHAMPS-ELYSEES : 383 €
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ETHNO CHIC
Veste poncho en nubuck grise VENTCOUVERT : 790 € / Combinaison en soie beige ESSENTIEL : 145 € / Chaussures plateau talon or LUXURY REBEL : 215 € / Sac en cuir beige à anses marron ARIDZA BROSS : 216 € / Collier or VIVEKA BERGSTROM : 190 € / Bracelet or IMAI : 54 €
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IDENTITÉ NATIONALE / SPORTSWEAR Blouson blanc col bandes rouges et bleues FRED PERRY : 230 € / Polo blanc à petites rayures tricolores EL GANSO : 73 € / Bermuda blanc avec ceinture tricolore EL GANSO : 95 € / Baskets blanches LEVI’S : 95 €
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IDENTITÉ NATIONALE / VINTAGE Polo blanc avec liseré bleu FRED PERRY : 95 € / Short blanc LIPSY : 50 € / Cardigan bleu à rayures rouges et blanches EL GANSO : 125 € / Ballerines rouges EURODIF : 6,99 €
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PREPPY / BCBG Képi gris anthracite LE 66 CHAMPS-ELYSEES : 38 € / Chemise 3 cols blanche FRANÇOIS LEGENDRE : 250 € / Blazer bleu marine BEN SHERMAN : 230 € / Gilet marine BEN SHERMAN : 110 € /Cravate rouge à pois blanc YVES SAINT LAURENT : 100 € / Pantalon sarouel bleu VINCENT SCHOEPFER : 218 € / Derby en cuir choco délavé PAUL & JOE : 250 €
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PREPPY / SO BRITISH Chemisier bleu gris LIPSY : 63 € / Veste bleu marine CLAUDIE PIERLOT : 150 € / Jupe taille revers noire LES FÉES DE BENGALE : 99 € / Pochette noire KIPLING : 89,90 € / Serre-tête tartan LES NÉRÉIDES : 90 € / Collier hibiscus APPARTEMENT A LOUER : 159 € / Lunettes carrées NINA RICCI : 220 € / Jambières en satin et dentelle EURODIF : 9,99 € / Chaussures compensées en cuir CHIE MIHARA : 245 €
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STREET ARTISTE Lunettes noires EMMANUELLE KHANH : 425 € / Tee-shirt rose O’NEILL : 36 € / Veste rose ADIDAS ORIGINALS : 80 € / Jean bleu PEPE JEANS : 71 € / Baskets montantes grises ADIDAS ORIGINALS : 125 €
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ROMANTIQUE LOLITA Boléro rose à pois rouges ZOE LA FEE : 75 € / Robe en coton Liberty à volants SOUN : 103 € / Pochette en cuir avec noeud ZOE LA FEE : 80 € / Escarpins rouges CHIE MIHARA : 220 € / Collier nœud rouge HAPPY ONIGIRI : 14,90 € / Bague cœur rouge TATTY DEVINE : 11 €
Photos DR / Manuel Abella
GREEN GLAMOUR Robe bustier plissée verte ANTIK BATIK : 286 € / Gilet en coton et lurex tricoté PAUL & JOE : 240 € / Gilet sans manche brodé PABLO GERARD DAREL : 180 € / Bottines en nubuck tricolore LE 66 CHAMPS-ELYSEES : 512 € Collier en argent 100 perles IMAI : 78 €
Photos DR / Manuel Abella
PIN-UP BURLESQUE Guêpière en tulle noire dessous chair LOU PARIS : 87 € Culotte à froufrous noire EURODIF : 4,99 € / Bottines lacées en cuir noir et dentelle PAUL & JOE : 490 €
DÉCOUVERTEILLUSTRATION
Colagene est une clinique graphique et une agence de communication implantée à Montréal, Paris et Londres. Cette plateforme d’illustrateurs aux talents multiples travaille à la fois pour la presse et pour des marques de tous horizons. Marie Christine Brisson co-fondatrice de l’agence, nous présente ses talents les plus inspirés.
Comment rencontrez-vous les artistes ? Chaque semaine, nous recevons beaucoup de candidatures du monde entier par email, mais en général, nous sommes à la recherche de styles bien précis. Nous découvrons les talents par ces envois et principalement grâce à Internet, via les blogs dédiés à la création. Qui sont vos clients ? Nos clients pourraient se classer en trois grandes catégories : les agences (Young & Rubicam, BETC Euro RSCG, Leo Burnett London, Mc Laren McCann Toronto, Publicis New York...), les magazines (Apple Magazine, Esquire, Time, Newyorker, Madame Figaro, Wad...) et les entreprises (Bank of
Montreal, Coca-Cola, Nike, GM, Suzuki...). À cela viennent s’ajouter les maisons d’éditions et les labels de musique. Travaillez-vous dans l’univers de la mode ? Nous avons déjà travaillé avec plusieurs magazines de mode comme Votre Beauté, Elle, Femmes, Glamour, GQ ou encore Wad, pour illustrer des articles. Nous travaillons actuellement avec la marque Undiz du Groupe Etam pour qui nous avons réalisé des séries de tee-shirts, et des campagnes visuelles en boutique. Nous réalisons également des campagnes publicitaires pour des centres commerciaux au Canada et au Québec. Dernièrement, nous avons participé à une compétition pour les Galeries Lafayette, à Paris. Peut-on parler de grands courants dans le domaine de l’illustration ? On parle plutôt de grandes familles de styles. Le terme illustration a beaucoup évolué. La plupart des illustrateurs ne travaille plus de façon « conventionnelle » c’est-à-dire avec de la peinture ou au crayon. Et, aujourd’hui, beaucoup de graphistes sont capables de créer de magnifiques visuels. Quels sont les illustrateurs qui attirent le plus de clients ? Il est toujours gênant de mettre certains illustrateurs en avant plus que d’autres car nous formons une équipe. Nous avons une philosophie très humaine. Tous les illustrateurs appartiennent à un même groupe, à la même clinique ! Il n’y a pas de privilégié. Nous travaillons autant pour chacun d’entre eux. Mais il est vrai que certains, de part leur technique, attirent des clients plus prestigieux.
Nous consolidons petit à petit une communauté de talents uniques 116
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Mydeadpony, par exemple, travaille ses illustrations avec une multitude de couches d’aquarelle et de texture. Le résultat final est magnifique, mêlant poésie, féminité et élégance. Takeshi est un des précurseurs dans son domaine. Il travaille toutes ses illustrations à partir de photos. Il est capable de créer un univers complet et magique. Sean Freeman, lui, attire de nombreuses marques grâce à sa technique spectaculaire et unique. Il joue sur les textures qu’il photographie lui-même pour créer des typographies originales en fourrure, en liquide, en éclats de verre. Pablo Pasadas a, pour sa part, illustré la campagne européenne de la Fnac en 2007 et 2008. Et il vient de terminer la campagne d’Étap Hôtel. Quel est le travail dont vous êtes le plus fier ? Celui réalisé pour Coca-Cola. Ce fut une collaboration avec l’agence torontoise Mc Laren McCann. La campagne était mondiale et basée sur un même concept : un illustrateur représentait un pays. Trois de nos illustrateurs ont participé à ce projet pour le Canada. Leurs illustrations se sont retrouvées dans toutes les grandes villes canadiennes, des bâtiments entiers en étaient recouverts, des stations de métro aussi. C’était vraiment magnifique. Colagene a gagné quatre concours différents avec cette série ! Comme ont dit au Québec, ça nous a mis sur la map. Cela nous a permis d’atteindre très rapidement le marché américain. Et la création le plus atypique ? La jaquette du CD du groupe rock Alice and Chains ! Quelles sont les différences entre vos illustrateurs français et canadiens ? Je dirais que les Canadiens ont plus un style à l’américaine, c’est-à-dire plus traditionnel, très « propre » et conceptuel. Les Européens ont des inspirations plus éclectiques ; il y a du fluo, du chic, du volume, de la typo... il y en a pour tous les goûts. Mais, aujourd’hui, avec Internet, les styles et les tendances à travers les continents sont visibles de tous. Il y a donc un métissage des styles, et il est de plus en plus difficile d’identifier l’origine d’un artiste. Quelles sont vos actualités les plus importantes ? Nous venons de lancer la nouvelle version de notre site Internet et ouvrons une troisième « clinique ». Nous proposons désormais le service de Motion. Et nous venons d’intégrer six nouveaux illustrateurs, bientôt sept ! Nous sommes désormais cinq agents à faire de la gestion de projets. Propos recueillis par L. D.
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Comment est née l’agence Colagene ? Par un désir d’aller à la rencontre du milieu des médias et de l’image. L’idée d’une agence originale a d’abord germé sous la douche avant de créer Colagene, en 2001, à Montréal. Passionnés de design sous toutes ses formes, nous nous éclatons dans la création et consolidons petit à petit une communauté de talents uniques. L’illustration s’est vite révélée au cœur de ce projet. Dès 2003, l’équipe, visionnaire dans le choix des illustrateurs, a commencé à récolter les honneurs face au fruit de ses efforts à travers divers concours et mandats prestigieux. Fougueuse et ambitieuse, l’agence séduit depuis les Etats-Unis et l’Europe. Face à la demande croissante, une agence parisienne a ouvert ses portes en 2008, suivie d’un autre bureau à Londres, en 2009. La richesse actuelle confirme l’esprit frais et distinctif, la touche stylistique particulière apportée par le bouquet d’inspirations et de cultures de ses membres.
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ST1LECRÉATEUR
QUELQUES ILLUSTRATEURS DE L’AGENCE MYDEADPONY Autodidacte, l’approche de l’illustration et de l’aquarelle de Mydeadpony est influencé par la mode, l’art de la rue et les graffitis. Mêlant média digital, peinture et gribouillages, ses collages, composés de couleurs à l’eau, de taches et de textures, forment des images extrêmement détaillées, à la fois précises et aériennes. SES INSPIRATIONS : le street art, la typographie, la peinture, l’art moderne et ce que vivent les gens. SES CLIENTS : Votre beauté magazine, Marie-Claire, Place Laurier, Undiz, Nike...
NAZARIO GRAZIANO Les cahiers d’école de Nazario Graziano étaient remplis de robots, de formes, de nuages et de créatures singulières, réalisés au stylo ou au crayon dans les marges. Il n’a pas perdu cet esprit anticonformiste et son travail est un condensé des images qui marquent son quotidien. À travers ses créations, il porte un regard à la fois romantique et ironique sur ce qui l’entoure. SES INSPIRATIONS : le quotidien. Chaque chose peut devenir le point de départ d’une création : la musique, un film, un livre, un skate, une photo, un vieux robot, un pinceau, une feuille d’automne... SES CLIENTS : MTV, New York Magazine, Toyota, Chicago Magazine, Entertainment Weekly, Adam Freeland / Marine Parade, Mannarino/Universal, RandomHouse book...
SILKE WERZINGER On reconnaît dans le trait simple de Silke Werzinger une insolence presque adolescente. Ses images intègrent à la fois l’encre et la couleur et illustrent des histoires qui font sourire. Ses œuvres nous racontent la vie de tous les jours, les conversations entre amis et la musique.
SES CLIENTS : depuis 2006, elle travaille en freelance pour un nombre important de magazines, d’agences et de sociétés. Ses illustrations ont été éditées dans des magazines comme Neon, Die Zeit, Brigitte, Time Out New York, Reader’s Digest, Nylon Magazine. Elle a également collaboré avec Vidal Sassoon et the Prussian Cultural Heritage Foundation.
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SES INSPIRATIONS : La vie de tous les jours, les magazines et les cahiers qu’elle trouve dans les marchés aux puces. Son inspiration vient souvent des choses et des gens du quotidien, d’observations du monde. Toutes ses découvertes renaissent sous son stylo Bic bleu, son encre ou ses markers. Elle aime raconter des histoires. Son objectif est toujours de provoquer une réaction, et le plus souvent un sourire.
MONSIEUR QUI Parce qu’il apprécie le dessin « handmade », les lignes épurées et les volutes encrées des illustrations de mode passées, Monsieur Qui a choisi d’être totalement libre dans ses créations. Cet autodidacte impatient s’amuse avec minutie, hasard et toujours à la main, à habiller d’encre de douces beautés ou de témoigner plus crûment d’images du quotidien. SES INSPIRATIONS : les formes de street art parce que c’est un média très libre et expérimental, le graffiti et les cultures punk et hiphop. Il est passionné par les évolutions actuelles du graphisme, et de la photo. SES CLIENTS : Nike Basketball pour House of Hoop store à Paris, le photographe de mode Sean Kennedy Santos, Amkashop (artoys, guitare), Le magazine Time Out London...
TAKESHI Emeric Trahand, alias Takeshi, est un artiste pluridisciplinaire qui réalise des collages hyperréalistes aux allures futuristes. Portant une attention particulière aux plus petits détails, il utilise des couleurs éclatées et des contrastes frappants dans ses créations qui constituent des clins d’œil au monde moderne, remplis d’humour et d’inventivité. SES INSPIRATIONS : toutes les formes de street art, le graffiti, la culture punk et Hip Hop, le graphisme actuel et la photo. SES CLIENTS : Alstom, Ferrero, Honda, Suzuki, Swatch, Ins2one Streetwear, Charles Hamilton, Kid Cudi, Bran Van 3000, Zao, Don Choa. Advanced Photoshop...
DAMIEN VIGNAUX
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Lorsqu’il est à sa table à dessin, Damien, alias Elroy, est aussi survolté qu’un enfant de huit ans ayant englouti trop de bonbons chez grand-maman. Il est influencé par la culture pop, la musique et les films, et son travail possède une sensibilité intemporelle obtenue à l’aide de plusieurs médiums avec lesquels il aime expérimenter. SES INSPIRATIONS : tout et n’importe quoi, les gens qu’il aime et ceux qu’il déteste, la musique, les films, ses voyages, ses artistes référents comme Herb Lubalin et Alex Trochut. En ce moment, il attache beaucoup d’importance aux typographies pour obtenir des compositions justes. Il se sent proche de studios comme Psyop, Buck, Shilo, ou encore Dvein. SES CLIENTS : Swatch (sur un événement à Venise et en Autriche), DatA et Armand Mélies.
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Playtime En trois ans, Playtime est devenu le rendez-vous incontournable de la mode enfantine. Rencontre avec Sébastien de Hutten, le fondateur de cette manifestation. Quel est le positionnement de Playtime ? Le salon fête sa 7e édition. Nous avons lancé ce salon dédié à l’enfant il y a trois ans et demi en présentant 40 marques dans un ancien showroom de Pierre Cardin. Notre manifestation a rapidement évolué et aujourd’hui, nous regroupons 250 exposants au parc Floral de Vincennes. Gratuit pour les professionnels, il se déroule du 30 janvier au 1er février car nous suivons le calendrier de la mode enfantine. La plupart de nos visiteurs possèdent des boutiques multimarques spécialisées. Lors de la dernière session, plus de 3 500 détaillants sont venus. Quelle est la segmentation du salon ? Elle comprend quatre univers distincts : l’enfant, le junior, la future maman et la décoration. Notre segment de la future maman est le plus important d’Europe. Nous mélangeons petites et grandes marques afin de créer une émulation entre des collections créateur et des lignes de prêt-à-porter plus confirmées. Quelle est votre stratégie de communication ? Pour commencer, nous envoyons plus de 12 000 invitations professionnelles dans le monde. Notre communication évolue en même temps que notre salon prend de l’ampleur. Cette saison, nous éditons un petit guide avec les bons plans de person-
nalités comme Laurent Voulzy, Anne-Valérie Hash, Cyril Lignac, ou encore Maria de Medeiros. Comment le marché réagit-il face à la crise ? Les marques sont obligées de pousser la réflexion. Il est primordial qu’elles entretiennent leur statut de marque. Aujourd’hui, elles doivent faire preuve de créativité. Le marché devient plus professionnel et il y a moins de jeunes mamans qui se lancent sur ce segment. Constatez-vous une recrudescence des marques pour enfant ? Les collections adultes développées pour l’enfant ne représentent que 5% du marché. Le secteur est atomisé mais pas nécessairement moins dynamique. Soutenez-vous la jeune création ? Pour être honnête, ce n’est pas le rôle d’une manifestation comme la nôtre mais plutôt celui de l’Etat, de la ville et des chambres de métier. De notre côté, nous proposons des stands de 4 m2. C’est une façon comme une autre de soutenir la nouvelle génération. Comment sélectionnez-vous les exposants ? Nous privilégions les projets bien définis et les colPropos recueillis par L. D. lections structurées.
Le petit Who’s Next Le salon de prêt-à-porter Who’s Next lance un nouvel univers dédié à l’enfant sous l’appellation le petit Who’s Next. Christelle Le moing, directrice commerciale de cet espace nous dévoile sa stratégie. Pourquoi s’intéresser au segment de l’enfant ? Nous répondons à la demande de nos exposants. L’objectif n’est pas de concurrencer le salon Playtime, mais d’offrir une jolie sélection de marques créatives aux détaillants multimarques qui souhaitent ouvrir un corner enfant au sein de leur boutique. Le petit Who’s Next sera situé au centre du salon, au croisement des deux allées principales.
Combien de marques seront présentes lors de la session de janvier ? Ayant commencé la commercialisation tardivement, la première édition du Petit Who’s Next en accueillera une vingtaine dont des spécialistes de l’enfant telles que Miniséri, Vent Contraire, Le petit Lucas du Tertre et Sanjay Pepper mais aussi des griffes adultes qui proposent une collection enfant comme Sylvia Rielle, Berenice ou Giesswein. Au niveau de la scénographie, nous allons mettre en scène les légos géants de Lunatic Construction. Propos recueillis par L. D.
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La mode enfantine représente-t-elle une opportunité commerciale ? On constate le retour de la distribution de marques pour enfant au sein de boutiques pour adultes. Aussi, nous souhaitons réunir une cinquantaine de griffes d’ici deux ou trois saisons.
Les fourmis rouges
Architecte dans un grand magasin parisien, Evelyn Roussel a décidé de créer l’association Les Fourmis Rouges en remodelant un étage consacré à la mode enfantine. Depuis quatre ans, elle organise un salon de créateurs pour le grand public. FICHE SIGNALÉTIQUE LES FOURMIS ROUGES : Association de créateurs spécialisés dans l’enfant
RÉPARTITION : 50% accessoires / 50% prêt-à-porter
EXPOSANTS : Jeunes marques
ACQUISITIONS : Ventes directes aux consommateurs + constitution d’un fichier client
ANIMATIONS : Bar à papa + massages + ateliers pour enfants
Comment est née l’idée de créer le Salon des Fourmis rouges ? A titre personnel, je fréquentais beaucoup de ventes privées, toujours à l’affût de nouveaux talents à des prix accessibles. Mon expérience de la scénographie dans le secteur de l’enfant a fait le reste. Quelle est votre cible ? D’après une enquête, 80% des visiteurs sont des femmes accompagnées ou non d’enfants âgés entre 0 et 12 ans. Un tiers d’entre eux sont déjà venus à une précédente édition. Comment a évolué ce salon ? L’association Les Fourmis Rouges a organisé sa première exposition-vente en septembre 2005, dans un loft parisien du XIe arrondissement. Notre évolution a été rapide puisque notre dernière session a rassemblé 2 000 visiteurs contre 300 à nos débuts il y a quatre ans.
PETIT + :
Photos DR /Jessy Baudin
La convivialité
Comment aidez-vous la jeune création ? Notre sélection est pointue, basée sur un style novateur et une fabrication de qualité. Les prix sont accessibles pour le grand public. Nous assurons à nos exposants un maximum de visibilité commerciale mais aussi rédactionnelle car de nombreuses journalistes couvrent l’événement. L’association possède également un site Internet qui sert de vitrine aux créateurs. Nous donnons l’occasion aux visiteurs d’encourager éthiquement la jeune création en lui fournissant les fonds nécessaires au développement de son activité. Comment effectuez-vous la selection des marques ? C’est plutôt elles qui viennent à nous grâce au bouche à oreille et au relais des médias. Pour participer à notre exposition, les marques doivent envoyer six visuels et un descriptif de leur collection. Nous recevons les candidats après un premier filtrage. La selection est un travail d’équipe, mené avec Carole Aflalo, la directrice artistique et Nathalie Héraut, la responsable de la communication.
Quels sont vos principaux outils de communication ? Nous envoyons plus de 7 000 invitations aux clients et aux journalistes. De plus, peu avant l’événement, notre équipe distribue plus de 8 000 flyers à Paris. Nous organisons également une campagne d’affichage sur 800 panneaux devant les écoles et les centres sportifs. Un travail de référencement est également organisé auprès d’autres sites Internet ou blogs pour annoncer l’événement sur la toile. Existe-t-il des tendances de fond dans la mode enfantine ? Chaque pays développe un style particulier propre à son histoire. Les pays scandinaves, par exemple, semblent particulièrement inspirés par les oppositions de rayures et les graphismes minimalistes. Ils privilégient les couleurs primaires à des tons subtils comme le bleu canard. En France, nous mélangeons les tendances rock, groovy et Liberty chic. La mode enfantine est à l’image des créatrices qui ont, la plupart du temps, entre 25 et 35 ans. Propos recueillis par L. D.
SES TROIS MARQUES COUPS DE COEUR Donatienne Cerise Ma Petite Personne Vanessa Deutsch SES DEUX DÉCOUVERTES Jubilo Little Circus SA MARQUE BIO ÉTHIQUE Adri
BORN TO BE UN1QUE
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A
jusqu’à
Z
LES MARQUES CRÉATEUR ENFANT DE
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OU
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SALONS : Les Fourmis rouges, Playtime
SPÉCIALITÉS : Le coton organique, les messages ludiques
Marque d’underwear dédiée à l’enfant
ADRI
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RMI FO U
P DE COU UR CŒ
Adri fait partie de cette nouvelle génération de petites marques au concept fort. Depuis un an, la jeune griffe propose des dessous en coton organique, avec de jolies illustrations dans des boîtes colorées. Et, comme les enfants sont naturellement imaginatifs et insolents, des messages provocateurs sont apposés à l’arrière de ces sous-vêtements originaux. Les « culottes de Princesse », « culottes de fées », « culottes enchantées » et « culottes à froufrous » concurrencent les « slips à moteur », les « slips de pirates », les « slips de cowboys » et les « slips anti-fessée ». Cerise sur le gâteau, Adri essaie d’inculquer de façon décalée la notion de respect de l’environnement à la future génération. Tous les modèles sont réalisés en coton organique archi-confortables, les sérigraphies sont certifiées sans métaux lourds et les packagings sont pliables et en carton recyclé.
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SALON : Le Petit Who’s Next
SPÉCIALITÉS : Les cachemires aux intarsias et les blouses dans des tons doux.
La petite marque en vogue de pulls en cachemire, de tops en tout genre développe des collections enfant depuis 2007. Au départ, elle s’adressait essentiellement aux fillettes de 6 à 12 ans, mais depuis l’année dernière Bérenice propose aussi des vêtements pour les garçons. La maille est au programme avec ses fameux 100 % cachemire aux intarsias toujours plus craquants, charmants et raffinés. Des modèles qui surfent sur la tendance rock et glamour, comme ses ailes d’ange désormais célèbres, qui nous transportent dans un monde onirique pleins de petits anges. Passés au rang de basiques, les tee-shirts et pulls sont désormais accompagnés de petites robes imprimées, de blouses légères en soie et coton, et de jeans aux délavages maîtrisés et élégants.
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SPÉCIALITÉS : Les tissus exclusifs faits à la main
Marque de prêt à porter créateur pour les enfants et leurs mamans
Marque de vêtements réalisés en Indonésie
Valérie et David Bakker ont débuté l’aventure Bakker made with Love il y a cinq ans. Objectif : créer des ponts entre la mode, le design et la décoration. Après des études en Sciences politiques et en droit, Valérie et David Bakker se tournent avec envie vers une profession plus créative. Ils prennent alors des cours de design industriel et montent une petite chaîne de magasins de meubles dans toute la France. Dix ans et trois enfants plus tard, ils décident à nouveau de changer de vie. Ils troquent les meubles design contre les vêtements pour enfants et déménagent en Indonésie à la recherche d’artisans locaux formés aux techniques anciennes. Bakker made with love présente sa première collection en juin 2005. Ils imaginent des vêtements intemporels aux couleurs douces ou chamarrées, confectionnés dans des tissus faits à la main.
BERENICE
BAKKER MADE WITH LOVE
L
T EX SN HO’ W T I E P ET
SALON : Le petit Who’s Next
SPÉCIALITÉS : Les coupes originales, les détails soignés, les belles matières
Marque haut de gamme créateur
Passionnée par le vêtement, Sieglinde a fait ses classes à l’école Jeoffrin Byrs International. Elle propose des modèles haut de gamme bien coupés pour garçons et filles, dans de belles matières et avec des détails recherchés. Ses pièces sont toujours chics mais jamais classiques. Dino e Lucia se positionne comme une alternative branchée au look BCBG. La nouvelle base line, « créateur turbulent pour enfants sages », traduit bien la philosophie de cette marque pas comme les autres. Les modèles sont inspirés de la haute couture mais respirent la fantaisie.
DINO E LUCIA
SALON : Les Fourmis Rouges
SPÉCIALITÉS : Les petits pulls et pardessus tricotés main
Marque de tricots pour les enfants
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RO UG ES
Donatienne Cerise tricote, coud et invente des vêtements et du linge de lit et de bain pour les 0-6 ans. Les petits bonnets faussement rétro, les gilets sans manches et les pantalons à empiècements sont devenus sa marque de fabrique. Sa collection hiver comprend également de très beaux manteaux doublés de fourrure, des capes, des cols et des cachecœur tricotés à la main. En parallèle, sa ligne de linge de bain et de lit mélange avec goûts les imprimés vichy, les gros pois et le Liberty. Toute la collection de Donatienne Cerise est fabriquée en France pour des finitions parfaites.
DONATIENNE CERISE
S
CO CŒUP D FO UR E UR M
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SPÉCIALITÉS : Les pulls en cachemire, la fourrure
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SPÉCIALITÉS : Les silhouettes de grands pour les petits
Nathalie Scemama a fat ses armes pendant quinze ans dans l’univers du luxe. De ses expériences passées, elle a gardé le goût des belles matières. C’est donc tout naturellement qu’elle s’est spécialisée dans les cachemires, le lapin tricoté et le mouton retourné. Sa collection regorge de capes, de gilets avec ou sans manches et de plaids. Les modèles originaux aux formes épurées et intemporelles s’inspirent du monde des adultes. Les couleurs sont minérales. Côté fourrure, le mouton retourné est décliné en sac à langer, nid d’ange ou caban. Le lapin tricoté réchauffe les ponchos, les duffle-coats et les vestes courtes dans un esprit seventies chic et décalé.
Marque haut de gamme spécialisée dans la maille pour enfants
Marque de prêt à porter créateur
Finger in the noise est toujours à la recherche d’authenticité avec une touche Rock’n Roll. Elle combine avec succès mode et fonctionnalité. Les collections de jeans et de vêtements sont inspirées de l’univers des adultes et de la mode jeune. Les formes sont ajustées, les matières qualitatives et les coupes soignées pour faire de nos enfants des bêtes de mode sans qu’ils s’en rendent comptent. Car au delà du style, finger in the noise prend soin de nos héritiers avec des matières douces et confortables. Cette marque française illustre avec talent la nouvelle génération de marque créateur. Elle possède sa propre boutique située 17 rue Saintonge dans le troisième arrondissement à Paris.
GABRIEL ET VALENTIN
FINGER IN THE NOISE
SPÉCIALITÉS : Les tee-shirts en coton bio, le denim bio.
SPÉCIALITÉS : Les tenues casual-chics
Ingénieur des arts et métiers, Jean Michel Broc a finalement choisi le chemin de la mode en étudiant à l’IFM ( l’institut Français de la mode). Passionné par le modélisme, il fait ses armes chez Ozona puis chez Sonia Rykiel enfant. Il poursuivra son apprentissage auprès de grands couturiers comme Hedi Slimane et Kris Van Assche puis chez Agnès B. En 2006 enfin, il se lance à son compte avec un label éponyme dédié aux bébés et aux enfants. Il crée des silhouettes à l’allure décontractée dans des étoffes luxueuses. Il brouille les pistes entre les filles et les garçons en mettant des fleurs sur des tenues militaires et des rayures et des carreaux sur des robes féminines. Toutes ses collections comprennent une capsule haute couture à faire mourir d’envie les mères de famille.
Marque créateur haut de gamme pour nos jolies têtes blondes
Marque éthique pour les enfants
Imps & Elfs signifie Lutins et Elfes en hollandais. Créée en 1997 par Fons Cohen, la marque est pionnière dans le secteur de la mode enfantine éthique. En 2004, Imps & Elfs a été certifiée par le label « Made By », filiale de l’organisation hollandaise de solidarité qui interdit le travail des enfants et fixe les principes du commerce équitable pour l’industrie textile. La collection est segmentée en deux lignes : les vêtements de naissance avec une kyrielle de bodys aux messages ludiques (New Born in Town, Introducing me, Hello stranger) et une ligne enfant dans des couleurs vives. Depuis deux ans, les collections de tee-shirts, de sweatee-shirts, de combinaisons et de pulls se sont enrichies d’une ligne de denim 100% biologique pour les enfants âgés de 2 à 11 ans.
JEAN MICHEL BROC
IMPS & ELFS
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SALON : Le petit Who’s Next
SPÉCIALITÉS : Les chemises avec des nœuds pap’, les jeans droits, les petits pulls féminins.
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SALON : Playtime
SPÉCIALITÉS : Les mélanges de tissus unis et imprimés, les robes et les salopettes fraîches et élégantes
Les Petites Choses sont nées en mai 2006. La première collection ne comprenait qu’une dizaine de modèles. Saison après saison, celle-ci s’est étoffée. Les collections mêlent le sportswear américain et l’élégance française. Après des études d’histoire en France, de marketing et de merchandising au Fashion Institute of Technology de New York, Mélissa Briat-Lassis a rejoint la Federated Department Stores, le propriétaire des magasins Macy’s et Bloomingdale’s. Les Petites Choses ont été crée pour répondre à nos pulsions vertes et sensibiliser nos enfants à la protection de l’environnement. La collection hiver 2010/11 comprend à la fois des tee-shirts en coton biologique sérigraphiés et des produits en laine mérinos. Les petites choses propose une kyrielle de pulls à petits noeuds, des gilets de grands pères et des accessoires. Les bonnets et écharpes côtoient les cravates et nœuds papillons. Petit plus, toutes la collection est made in France et qualitative.
Marque de sportswear chic pour les bambins
Label créateur pour les bébés et les petits de moins de 4 ans
Après des études en cosmétologie, Céline Prost a suivi une formation de modélisme à ESMOD Paris. De sa première expérience en tant qu’assistante chef de produit chez Givenchy, elle a gardé un goût prononcé pour les belles matières et les coupes élégantes. Depuis six mois, elle a créé Je suis en CP, une jolie marque pour les enfants de moins de 4 ans qu’elle vend principalement dans les ventes privées. Son univers est poétique et sa première collection fraîche et originale. Elle mélange avec succès les cotons unis et les imprimés originaux. On craque pour ses robes doublées, ses barboteuses romantiques avec des empiècements en forme de cœur ou de nuages et pour ses salopettes aux poches colorées. La collection textile comporte également quelques sacs et tenues de soirée pour les grandes occasions.
LES PETITES CHOSES
JE SUIS EN CP
P DE COU UR Œ C E TIM PLAY
SALON : Les Fourmis Rouges
SPÉCIALITÉS : Les tee-shirts sérigraphiés et les bijoux
Marque casual chic pour les enfants
Diplômée section haute couture de l’école Esmod, Caroline Neuville possède déjà quinze ans d’expérience dans la mode. Elle s’est lancée dans l’aventure des Petits philosophes il y a un peu plus d’un an. Le concept repose sur une garde-robe casual chic de basiques revisités avec des sérigraphies originales, des détails ludiques et des finitions soignées. La créatrice attache beaucoup d’importance au confort, au choix de matières douces et naturelles comme le coton peigné et le molleton gratté. Le poids des matières est choisi pour conserver une bonne tenue à long terme et un véritable porté. Les coloris sont sobres et gais, étudiés pour se mélanger facilement. Cerise sur le gâteau, la marque de Caroline est éthique : elle fabrique toutes ses collections au Portugal en coton biologique. Ses best-sellers ? Ses t-shirts animaux mais aussi ses petits bijoux pour enfants avec des pierres semi-précieuses.
LES PETITS PHILOSOPHES
SALONS : Les Fourmis Rouges, Playtime
SPÉCIALITÉS : Les silhouettes 70’s, Pop ou BCBG
Marque créateur pour les enfants
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Céleste Durry, ancienne directrice de collection de Xuly Bët, propose un vestiaire complet, chic, drôle, coloré, et confortable. Les sources d’inspirations de cette diplômée de l’École de la Chambre Syndicale de Couture sont éclectiques. Elle mixe les codes rétro, rock, funk, BCBG, graphiques, pop ou 70’s avec talent. Un soin tout particulier est apporté aux coupes et aux finitions, adaptées aux besoins de l’enfant de 0 à 8 ans. Les matières sont soigneusement sélectionnées pour leur qualité et leur robustesse et la créatrice privilégie les fibres naturelles comme le coton. Un travail de recherche et de création est effectué avec des graphistes et des artistes afin de proposer des imprimés exclusifs. Labellisées Made in France with love, ses collections sont fabriquées dans son atelier, à Ivry-sur-Seine.
MA PETITE PERSONNE
S LE
E PD R U U CO CŒ IS M
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RO UG ES
SALON : Le Petit Who’s Next
SPÉCIALITÉS : Les trousses et cartables
Faire rêver les enfants et les parents en allant à l’école, motiver les uns et cultiver la nostalgie des autres, c’est la mission de Céline Basset-Biagi, créatrice de Miniséri. Depuis 2005, elle réinvente le cartable d’écolier de notre enfance. Sa recette ? Un mélange de motifs rétro, des matières et coloris tendance, des formes fonctionnelles et indémodables. En 2007, forte des premières ventes, elle présente sa première collection au salon Maison & Objet. Le pari est osé mais gagné. Miniséri est lancé. Aujourd’hui, la créatrice a enrichi ses collections de trousses et d’images aux airs d’antan qu’elle réalise en série limitée à partir d’objets chinés.
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SALON : Playtime
SPÉCIALITÉS : Les vêtements haut de gamme underground
Label de cartables à l’esprit vintage
Marque créateur pionnière dans le secteur de l’enfant
Créée en 1987, Max & Lola a été l’une des premières lignes « créateur » à apparaître sur le marché de la mode enfantine. Aujourd’hui, la belge Kaatje Sandra fait figure de pionnière. Elle a pour leitmotiv, « La parfaite imperfection », un mix très inattendu de couleurs et de formes pour des collections à forte personnalité. Son style très underground fait, néanmoins, la part belle au confort et à la qualité. La politique de communication confidentielle de la griffe et son orientation commerciale élitiste sont aussi inattendues que ses collections. Refusant de se conformer à un marché standardisé, Kaatje Sandra est restée fidèle à son instinct. Max & Lola s’adresse aux enfants de 3 mois à 18 ans. Elle est distribuée dans des boutiques haut de gamme en Europe mais aussi au Etats-Unis, en Australie et au Japon.
MINISÉRI
MAX ET LOLA
P DE COU UR Œ C ON CTI RÉDA
SALON : Les Fourmis Rouges
SPÉCIALITÉS : Les tee-shirts provocants
SALON : Les Fourmis Rouges
SPÉCIALITÉS : Les tissus créatifs mélangés à de jolies illustrations
C’est le jour où la fée aux crayons et le chevalier caméléon ont trois marmots que tout commence. Dessin, découpage, couture, collage, déguisement, coloriage, peinture et bricolage caractérisent la griffe Patati&Patata. Emmanuelle coud et crayonne, le chevalier Baptiste imprime et bricole. Né en Bretagne en 2007, la griffe propose une gamme de prêt-à-porter, des objets de décoration et des accessoires en petites séries pour les grands et les petits. Elle propose aussi un large choix de tabliers, de doudous, de cartables, de turbulettes et de ponchos, des bijoux, des bavoirs, des robes, des tee-shirts...
Marque créateur aux illustrations ludiques
Label de tee-shirts à messages
Vos enfants sont intenables ? Colériques ? Tyranniques ? La marque Parents indignes révèle la crapule qui est en eux. A l’origine de sa création, Géraldine Bert a cherché à apporter un brin de dérision et de fantaisie sur le marché du vêtement pour bébé. Son ambition consiste à habiller les enfants terribles. Chez Parents indignes, vous ne trouverez ni ruban, ni tissu Liberty, mais des basiques rehaussés de logos rock’n roll. Les modèles sont clairement irrévérencieux avec des messages évocateurs : « suck my tétine », « les adultes craignent » ou « mange ma couche ». Côté technique, chaque vêtement est sérigraphié de façon artisanale à l’aide de colorants alimentaires.
PATATI&PATATA
PARENTS INDIGNES
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SPÉCIALITÉS : Les doudous, les guirlandes mobiles et les sacs à malice
Diplômée de stylisme et de modélisme à l’école ESMOD Paris, Isabelle Derat a débuté sa carrière dans le prêt-à-porter féminin. L’idée de créer sa marque a rapidement germé alors qu’elle attendait son premier enfant. A l’époque, Isabelle Derat tricote, coud et revisite des accessoires pour sa fille. Ses copines sont séduites par ses créations. En 2008, elle monte sa société et présente une première collection d’accessoires pour bébé faits à la main. Les doudous, bodys, bavoirs, chaussons et couvertures côtoient les cubes d’activité, les guirlandes-mobiles et les sacs à malice. Toutes les pièces sont uniques, originales, ludiques et colorées et confectionnées dans des matières douces, agréables au toucher, avec des mélanges de couleurs et d’imprimés, lavables en machine.
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SALON : Les Fourmis Rouges
SPÉCIALITÉS : Les belles matières, sarouels , blouses en Liberty.
Label de décoration et d’accessoires
Label créateur pour les 0-8 ans
Après une licence d’histoire de l’art, Violaine Zeller finit par se laisser rattraper par le virus familial de la mode inoculé par sa mère, styliste. Après une formation à ESMOD Paris où elle se spécialise dans le costume de scène, elle se tourne vers l’accessoire, le bijou et la chaussure. A la naissance de ses enfants, elle se met à penser et à réaliser des petites pièces dans l’air du temps, pratiques et raffinées et qui font rapidement des émules dans son entourage. Elle créé son label dédié aux 0-8 ans en 2006 avec la volonté de privilégier les belles matières : jersey de coton biologiques, cachemire, Liberty et gros velours de coton. Les formes sont confortables et pensées pour s’adapter aux besoins de chaque age. Les teintes sont subtiles et coordonnées à de jolis imprimés. On retrouve les incontournables sarouels en jersey, les pantalons droits avec deux poches plaquées, les jolies blouses en Liberty et les tee-shirts sans logo.
PLATIPUCE
PETIT PRODUIT
SALON : Le petit Who’s Next
SPÉCIALITÉS : Les jolies coupes élégantes et raffinées dans des coloris sobres
SPÉCIALITÉS : Les jolies vestes, les robes bien coupées et les gilets réversibles.
Marque créateur élégante et minimaliste
Marque créateur pour les adolescentes de 10 à 14 ans.
Deux sœurs ont décidé un jour de réunir leurs talents et leurs expériences pour créer des vêtements dédiés aux jeunes filles de 10 à 14 ans. Domitille Brion peut compter sur une solide expérience. En effet, après une formation de styliste acquise au Studio Berçot et une expérience de plus de dix ans en tant que styliste chez Bonpoint, elle a co-créé la marque Bonton. Sa sœur Angélique, apporte, quant à elle son expertise professionnelle en tant que psychologue spécialiste de l’enfance et du marketing de la famille. La marque Sœur est ainsi née. Leurs premières collections sont raffinées avec des touches rock’n roll. Au programme, de jolies blouses et tuniques dans des tons naturels, beaucoup de denim, de jolies vestes bien coupées, des shorts et des robes aux formes larges. Une interprétation à la fois bobo et BCBG de l’adolescence.
TALC
SŒUR
A l’origine de Talc, il y a Thérèse une parisienne élégante née à Séoul qui a fait ses études au Studio Bercot. Talc est une nouvelle marque de vêtements pour les bébés et enfants de la naissance à dix ans. Chaque saison, un créateur invité mettra sa patte sur la collection. La garde robe de Talc revisite les basiques intemporels et le minimalisme. Les silhouettes très tendances cultivent l’esprit bourgeois boheme avec des tuniques, des pantalons ajustés et des gilets sans manche en fourrure pour les filles et des sweats à capuches, des blazers et des chemises imprimées pour les garçons. Les collections sont élégantes et ressemblent à celles des adultes. Talc possède déjà deux boutiques en nom propre : le 60 rue de Saintonge dans le troisième et le 7 rue des quatre vents dans le sixième arrondissement à Paris.
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SPÉCIALITÉS : Les petits looks de parisiens
Mariu de Andreis, a créé Zef il y a quelques années déjà. Ses collections inspirées sont empruntes de poésie et de romantisme sur fond de raffinement à l’italienne. Elle nous fait voyager d’une tendance à l’autre : elle explore avec talent l’esprit dandy chic, le rock décalé, le bohème chic ou encore le vintage. Elle nous cuisine des petits looks adorables et souvent rétro pour que nos enfants soient tout simplement beaux. Les cotons doux, les cashmeres, les jolis imprimés, tout est là pour faire de nos bouchons des gravures de mode. Les prix sont relativement élevés mais la qualité est au rendez-vous. Comptez 90 € pour un top et 150 € pour un manteau.
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SALONS : Les Fourmis Rouges, Le Petit Who’s Next
SPÉCIALITÉS : Les bijoux de tête, les chapkas et les chapeaux
Marque créateur haut de gamme
Cette modiste pour femmes et enfants imagine des bonnets, des gavroches, des chapkas mais aussi des bijoux de têtes raffinés ou élégants. Vanessa Deutsch affectionne tout particulièrement les formes classiques et les matières un brin seventies (le loden, le velours, le lin ou le satin) pour créer des looks « mauvais garçons ». Diplômée en mode et chapellerie de haute couture depuis bientôt quinze ans, elle a fait ses armes chez Marie Mercié, Panama Montécristi et à l’Opéra Garnier où elle fabriquait des chapeaux de spectacle. En 2005, elle lance la marque « Vanessa Deutsch » et s’installe dans un atelier du IXe arrondissement de Paris.
Chapellerie créateur pour les adultes et les enfants
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VANESSA DEUTSCH
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BUSINESSMANIFESTATION
Karl-Heinz
MÜLLER
Bread & Butter Berlin s’apprête à ouvrir les portes de sa deuxième édition allemande à l’aéroport de Tempelhof. Pour la première fois, Diesel et Lacoste participeront à ce rendez-vous de la mode devenu incontournable. Karl-Heinz Müller, fondateur du BBB, évoque pour nous les évolutions de ce salon.
Son quartier préféré : HACKESCHER, à Berlin Mitte. C’est là que sont situés le siège social du Bread & Butter et ses boutiques : le 14 oz. store et le 14 oz. shoes. Ce quartier est l’endroit idéal pour faire du shopping et aller dîner. Il regorge de bonnes tables. www.14oz-berlin.com Ses restaurants : LE PAN ASIA à 5 minutes à pied de sa boutique 14 oz. Ils servent de délicieux sushis. www.panasia.de LE CAFÉ AM NEUEN SEE, ce petit restaurant du parc de Tiergarten est situé au bord d’un lac. Un bel endroit si vous avez envie de déconnecter et de faire un petit tour de barque. LE BORCHARDT CATERING, cet excellent restaurant français situé dans la Französische Straße à Berlin Mitte sert une cuisine savoureuse. Seul bémol, les tarifs, comptez 47 € pour le menu du soir. www.borchardt-catering.de
Quel bilan tirez-vous de la dernière édition de Bread & Butter ? Je suis très fier de notre retour à Berlin car c’est l’une des villes les plus dynamiques d’Europe. L’ aéroport de Templehof est l’endroit magique dont j’ai toujours rêver pour ce salon. Berlin est à la fois une capitale de mode et une grande ville du streetwear. Après des années de développement à Barcelone, les marques et les acheteurs nous ont fait confiance et c’est une grande satisfaction. J’ai bien fait de suivre mon instinct et mon cœur. L’ Allemagne est un marché plus mature et plus fort que l’Espagne. C’est donc favorable pour les affaires, surtout en période difficile. Nous n’avons pas vraiment de points à améliorer plutôt des choses à développer. Justement, existe-t-il pour vous de nouvelles opportunités sur le marché ? Le segment du « formalwear » étant en perte de vitesse, de nombreuses marques se remettent en question. Elles font des efforts stylistiques spectaculaires pour développer des collections denim ou casual plus abouties. Des marques comme Boss Orange, Lacoste et La Martina ont vraiment leur place sur notre salon et nous faisons tout ce qui est nécessaire pour les séduire et les fidéliser. Quel est l’impact de la crise sur Bread&Butter Berlin ? Nos taux de réservation sont excellents et nous n’avons plus aucun mètre carré à céder. Nous avons vendu 15% de plus de surface que la session dernière. Nous sommes devenus un rendezvous de la mode incontournable et nous comptons bien le rester. Quelles sont les clés de votre succès pour réussir actuellement ? Sur le long terme il faut miser sur la distribution indépendante et tisser les relations d’affaires. On ne peut pas compter essentiellement sur ses boutiques en nom propre et sur les grands comptes
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BORN TO BE UN1QUE
pour réussir sur son marché domestique et international. Il faut vivre dans le réel, apporter les bons produits au bon endroit au bon moment. Diesel participe à votre salon pour la première fois. Pourquoi maintenant ? Ils ne souhaitaient pas venir à Barcelone car le marché ne les intéressaient pas. Ils estiment que Berlin a un véritable attrait et ils joueront le jeu en prenant un stand de plus de 700 m2 au centre de la Denim Base area et en organisant une énorme soirée dédiée aux acheteurs. Diesel, comme tous les majors, compte sur son réseau de détaillants multimarques indépendants. La marque a besoin de montrer l’évolution de ses collections et l’étendue de son savoir-faire aux côtés de ses concurrents directs. Et, je suis très fier que pour sa première participation à un salon, Diesel ait choisi le Bread & Butter. C’est le résultat d’une longue communicaPropos recueillis par Lorraine Diard tion.
Photos DR
LE CARNET D’ADRESSES DE KARL-HEINZ MÜLLER
UN TARMAC EN DENIM 12 500 mètres de tubes en inox, 30 tonnes d’acier, 20 000 vis, écrous et rondelles et 5 000 m de bâche plastique à membrane de coussin pneumatique seront nécessaire pour rendre le BBB imperméable à l’hiver. Véritable œuvre d’architecture fonctionnelle, la façade temporaire de 400 mètres de long et de plus de 12 mètres de haut est construite par System 180, une entreprise berlinoise spécialisée dans le design et la construction éphémère. Cette bâche pourra être réutilisée plusieurs fois. Ce chef-d’œuvre permet également d’optimiser la surface d’exposition de la Denim Base d’environ 5 000 m2. 2
Photos DR
TOUS À L’ABRI ! « The Original Sin Saloon » est la version hivernale du B&B Luna Park de Barcelone. Sous cette tente ronde d’une surface de près de 3 000 m2, les visiteurs du salon trouvent une offre de restauration variée. Le lieu sera en outre utilisé à l’occasion de différentes manifestations nocturnes, notamment lors de la B&B Opening Party le 19 janvier.
Sur le long terme, il faut miser sur la distribution indépendante BORN TO BE UN1QUE
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BUSINESSMANIFESTATION
L’AGENDA DES ÉVÉNEMENTS MARDI 19 JANVIER 2010 B&B opening Party avec The BossHoss : de 19 heures à minuit. Jackson night organisée par Cookies : à partir de minuit.
JEUDI 21 JANVIER 2010 Live in Concert Bread & Butter / The Runaway Brides : de 19 heures à 20 heures. WeSC Party au club Villa : à partir de 23 heures. THE ORIGINAL SIN SALOON Le Sin Saloon abrite un restaurant immense et le centre de communication du salon. Situé en face de la denim base sur le tarmac, il propose un large panel de spécialités culinaires dans une ambiance western. Il comprend également des loges VIP pouvant contenir 10 personnes. 136
BORN TO BE UN1QUE
B&B FOR CHARITY,
Bread & Butter mobilise les consciences. Pendant le salon Bread & Butter, le stand B & B for Charity offre aux visiteurs la possibilité d’acquérir des pièces de collection fabriquées en série limitée tout en faisant une bonne action. Depuis 2004, le projet Charity fait partie intégrante de la philosophie d’entreprise du Bread & Butter. Il en est de même cette saison sous le slogan : « An Item Bought – A charitable project supported ! » Un grand nombre de marques établies et de nouveaux venus pleins d’ambition ont mis à disposition tee-shirts, chapeaux, casquettes, lunettes de soleil ou encore sacs et accessoires spéciaux. Ces produits en édition exclusive sont à l’image de la campagne Bread & Butter. Les recettes sont reversées à des projets caritatifs de tout premier ordre. Cette année Hüftgold, Kuyichi, Alternative Apparel, American Vintage, Drykorn, Uslu Airlines, Vaho, Fruit of the Loom, Björn Borg, Schiesser Revival, WeSC headphones et Christys Hats participent à l’opération. Bread & Butter soutient l’association « Die Arche », une association chrétienne d’aide à la jeunesse. Bread & Butter offre des petits déjeuners gratuits à deux écoles particulièrement difficiles de Berlin. Grâce à l’engagement des exposants et des visiteurs du salon, les écoliers reçoivent une collation saine et nutritive qui les aide à rester concentrés toute la journée.
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MERCREDI 20 JANVIER 2010 Défilé G-Star : 19 heures. Live in Concert Bread & Butter / The Baseballs : de 19 heures à 20 heures. Défilé Diesel : à partir de 22 heures.
LES DIFFÉRENTS UNIVERS DE BBB L.O.C.K. – LABELS OF COMMON KIN, LA PLATE-FORME DES MARQUES HÉRITAGE L.O.C.K. regroupe des marques héritage qui ont gagné leurs lettres de noblesse il y a de nombreuses années. Leurs collections raffinées au charme discret s’appuient sur un savoir-faire acquis il y a des décennies. Les matériaux utilisés sont solides et les finitions parfaites. Leur communication joue la carte de l’originalité, la tradition et l’authenticité. Prisées des connaisseurs, ces marques ont évolué pour devenir des valeurs sûres, de véritables classiques, ce qu’on appelle aujourd’hui des basiques intemporels.
Photos DR
STREET FASHION, UNE MODE STREETWEAR AUX INFLUENCES DESIGN Cet univers mélange marques établies et jeunes labels. Street Fashion accueille tous les segments de l’urbanwear contemporain, du denim à la mode sport et au streetwear. FASHION NOW, LE TEMPLE DE LA CRÉATIVITÉ La plupart des marques de Fashion Now sont féminines, tendance, un rien sexy ou franchement ludiques. Un segment de cet univers est dédié à la chaussure et aux accessoires.
SPORT & STREET, ENTRE MARQUES FLORISSANTES ET LABELS INDÉPENDANTS On découvre ici un melting-pot de marques pour les vrais connaisseurs et les amateurs de board culture. Les collections de sneakers, t-shirts et sweatshirts côtoient désormais des chemises et autres t-shirts boutonnés. Les classiques y sont réinventés dans un esprit « cut & sew » ou carrément arty. DENIM BASE, AU CŒUR DU SALON Situé en plein centre de Tempelhof, les majors du denim se retrouvent ici pour confronter leur interprétation de la toile indigo et présenter leurs nouvelles collections.
STYLE SOCIETY, LE RDV DES PROTAGONISTES DE LA MODE Les collections mêlent ici les codes de luxe à du denim très travaillé. Les collections épurées se mélangent à des lignes glamour. URBAN SUPERIOR MEN ET URBAN SUPERIOR WOMEN, DEUX UNIVERS EN UN Les marques combinent avec talents des modèles chics et casual. Les matières sont belles et les détails raffinés pour des silhouettes à la fois minimalistes et sophistiquées. Le purisme, si typique du nord de l’Europe, est ici parfaitement illustré.
EN BREF. Les principaux entrants du salon Denim Base : Meltin’pot, Taverniti So, Diesel, Boss Orange. L.O.C.K : Dockers, Wolverine, Barbour, Armor-Lux. Sport & Street : Maui and Sons, American College. BORN TO BE UN1QUE
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Bestseller incontournable en Europe
Avec ses 5 000 magasins à enseigne et ses 12 000 points de vente multimarques, le groupe familial Danois est devenu un des majors de la mode en Europe et dans le monde. En France, ses projets sont énormes. Rencontre avec Henrik Bjorn Hansen, le directeur général de Bestseller France, Belgique et Luxembourg. A 43 ans, Henrik Bjorn Hansen est directeur manager pour le groupe de prêt-à-porter Bestseller en France, Belgique et au Luxembourg. Depuis 2003, Il s’occupe à la fois des ouvertures de magasins en nom propre sous les enseignes Vero Moda et Jack&Jones, et de la commercialisation des produits Bestseller auprès des magasins multimarques. Auparavant, Henrik Bjorn Hansen était consultant chez Arthur Andersen à Copenhague puis directeur général de Kilroy Danemark et de Lastminute.com Scandinavie. Il est titulaire d’un Bachelor of Arts de la Copenhagen Business School, et d’un MBA à l’IMD de Lausanne.
Comment est né le groupe Bestseller ? Cette entreprise familiale a été créée en 1975. Aujourd’hui, elle emploie 43 000 personnes dans 42 pays. Le réseau de distribution comprend 5 000 magasins à enseigne, toutes marques confondues, et 12 000 magasins multimarques. Ces douze derniers mois, le groupe a ouvert 450 magasins en Europe et au Moyen-Orient. En Chine, nous avons développé plus de 400 magasins à enseigne en une année. Actuellement, Bestseller se positionne comme l’un des principaux acteurs de l’industrie de la mode. Il est même leader sur certains marchés comme la Chine, la Scandinavie ou encore les Pays-Bas. Combien de marques compte votre portefeuille ? Le groupe possède dix marques complémentaires : Vero Moda, Jack&Jones, Pieces, Vila Clothes, Only, Name-It, Selected Femme et Homme, Object, Outfitters Nation et Mamalicious. Quels sont les différents positionnements ? Bestseller propose essentiellement des vêtements tendance à des prix abordables. Pour éviter la cannibalisation, chacune de nos marques s’adresse à une cible bien définie, comme les femmes enceintes, pour Mamalicious, ou les enfants pour Name-It. Chaque marque se compose de 6 à 10 collections principales par an, qui sont livrées en moyenne 3 à 5 mois plus tard. En parallèle, nous proposons des collections express disponibles en stock. Ces dernières, grâce à leurs délais de livraison très courts, constituent une part importante de notre chiffre d’affaires. Quelle est votre stratégie en France ? Le groupe est implanté en France depuis 2005. Nous avons commencé par distribuer nos marques auprès de clients multimarques. Trois ans plus tard, nous avons ouvert notre premier magasin en nom propre sous les enseignes Vero Moda et Jack&Jones à Nantes. Depuis, sept magasins ont
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été ouverts sous cette enseigne. A cela viendront s’ajouter six nouveaux points de vente au cours du premier semestre 2010. Nous espérons en ouvrir 15 à 20 par an les prochaines années mais tout dépendra des opportunités. Les magasins de notre réseau sont essentiellement gérés par Bestseller France. Mais nous avons récemment commencé à collaborer avec deux partenaires locaux en franchise, qui se sont déjà engagés sur l’ouverture de six autres boutiques. Nous souhaitons trouver huit à dix partenaires qui pourront gérer respectivement 15 à 25 magasins chacun. Ce qui ne veut pas dire que nous délaisserons la distribution chez les multimarques. Estimez-vous avoir atteint votre seuil de maturité dans l’Hexagone ? Au regard du développement de Bestseller dans des pays matures comme l’Allemagne, l’Espagne
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POSITIONNEMENT DES MARQUES DU GROUPE IMPLANTÉES EN FRANCE VERO MODA Marque phare en Europe, Vero Moda propose des produits branchés au bon prix au bon moment.
JACK&JONES Une des majors du denim en Europe sur le segment moyen de gamme. Son ambition est de proposer aux hommes des collections originales et urbaines avec un excellent rapport qualité prix.
ONLY Dédiée aux jeunes femmes de 15-25 ans adeptes d’un style audacieux et impertinent. Le jean est le produit phare des collections.
VILA Label dédié à la féminité dans un esprit city-chic. Les imprimés originaux et colorés particularisent les collections.
SELECTED Une des marques challenger du groupe dans l’univers masculin. Elle propose un vestiaire complet à la fois chic et urbain.
PIECES Label d’accessoires de Bestseller. Il offre un large choix de produits pour accessoiriser sa garde-robe.
NAME-IT Marque pour les enfants de 0 à 12 ans. Dans le même esprit que l’adulte, elle propose des produits dans l’air du temps à des tarifs abordables.
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ou la Hollande, les marges de progression sont encore significatives en France. Nous possédons des show-rooms à Paris, Aix-en-Provence, Lyon, Nantes et Toulouse. Nous couvrons une grande partie du territoire français, favorisant ainsi un rapport de proximité avec nos clients. Aujourd’hui, nous travaillons avec plus de 850 clients multimarques. Nous entretenons d’étroites relations avec les détaillants qui sont des vecteurs d’image importants. Adaptez-vous vos collections au marché français ? Il est évident que nous souhaitons répondre au mieux aux attentes des consommateurs français. Nos commerciaux en France sont en lien direct avec les stylistes au Danemark. En moyenne, 20% des collections sont produites et développées uniquement pour le marché français.
Quelles sont vos armes pour faire face à la crise ? Notre véritable force, ce sont nos produits, qui sont à la fois mode et à des prix très attractifs. Nos magasins à enseigne et nos clients multimarques apprécient la grande diversité des collections et les marges dont ils bénéficient. Ces douze derniers mois, nous avons augmenté nos résultats au sein de nos magasins à enseigne, excepté en Espagne et en Irlande. La crise est donc pour nous une opportunité plus qu’un frein à notre croissance. Existe-t-il des difficultés françaises à surmonter ? La France est un marché incontournable en matière de mode. Il s’agit d’un marché très concurrentiel, en particulier pour les marques féminines avec de nombreux acteurs locaux très puissants. Le consommateur français semble sensible au stylisme
de nos collections et notre expansion est telle que nous l’avions envisagée. Quel regard portez-vous sur la France et les Français ? Ayant personnellement vécu et travaillé dans sept pays européens, je trouve que l’on bénéficie ici d’une bonne qualité de vie. Professionnellement, la France est un pays hiérarchique, moins dynamique que ses voisins. En France, il faut travailler plus dur et dépenser plus d’argent pour obtenir les mêmes résultats que certains de nos homologues. Propos recueillis par Lorraine Diard
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Uniqlo est la success story de l’année 2009. Le lancement du flagship parisien de la marque japonaise a provoqué un véritable raz-de-marée humain en pleine période de crise. Rencontre avec Charlotte Bouvier, une directrice du marketing et de la communication comblée.
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Charlotte Bouvier a fait ses armes pendant 6 ans comme à la communication du Printemps. Ces 3 dernières années, elle était responsable de la communication chez Darjeeling.
Parlez-nous du concept merchandising... En France, l’aménagement de la boutique a été confié au directeur artistique Kashiwa Sato, de l’agence Samurai, et au designer d’intérieur Masamichi Katayama, de l’agence Wonderwall, qui a participé à la nouvelle mouture de Colette. Notre flagship parisien s’appuie sur des éléments forts au Japon : le high-tech avec des écrans LED, la lumière avec l’utilisation du verre et la couleur avec des displays du sol au plafond. Notre vestiaire est toujours rangé par famille de produits et par couleur, pour laisser le choix et la décision finale au client. Qu’est-ce qui vous différencie de vos concurrents ? Chez nous, il n’y a pas de diktats de la mode, on ne leur soumet pas de silhouettes. Uniqlo propose mais n’impose pas. Notre objectif est de rendre les basiques accessibles à tous et pour tous. Nous avons assez peu de familles de produits mais elles sont déclinées dans une multitude de couleurs, jusqu’à 60 pour certaines références. Chez Uniqlo, la notion de liberté prévaut.
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Y a-t-il une philosophie Uniqlo ? Notre philosophie est de démocratiser les basiques dans de jolies matières et de proposer un excellent rapport qualité-prix. Nous ne sommes que des vendeurs de vêtements, notre démarche est humble. D’une certaine manière, nous revenons aux fondamentaux. La première motivation d’achat de nos clients est le prix. Une fois entré dans le magasin, c’est l’offre qui prédomine. Puis ils reviennent, conquis par la qualité des produits. Comment avez-vous élaboré votre stratégie de communication ? La stratégie de lancement suivait la stratégie d’internationalisation de la marque : «Uniqlo to the World», «Uniqlo to Paris From Tokyo to the World». Notre média planning crescendo a été décidé par le PDG du groupe, Tadashi Yanai, et le directeur artistique, Kashiwa Sato. Cette campagne locale s’est concentrée sur les Parisiens. Nous avons commencé à faire du teasing 3 mois avant le lancement, en juin-juillet : des affichages classiques et sauvages qui montraient notre logo en katakana un peu partout dans Paris. Le 16 juillet, nous sommes passés à une étape supérieure « from Tokyo to Paris » avec l’ouverture d’un magasin éphémère au cœur du Marais, 3 rue des Blancs-Manteaux. Notre volonté était que les Parisiens puissent se familiariser avec nos produits iconiques : jeans, teeshirts, cachemires. Fin août, nous nous sommes adressés à une clientèle pointue et internationale en implantant un magasin éphémère chez Colette avec des cachemires brodés à l’effigie du conceptstore. Enfin, en septembre nous avons multiplié les campagnes presse et affichage.
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Comment l’histoire d’Uniqlo a-t-elle commencé ? Uniqlo existe au Japon depuis plus de 25 ans. En France, nous avons ouvert notre premier magasin à la Défense en 2007, un magasin laboratoire pour tester nos produits. C’est à cette période que nous nous sommes mis en quête d’un emplacement de tout premier ordre sur Paris pour ouvrir un flagship de plus de 2000 m2. Les flagships n’ont rien à voir avec les boutiques. Installés dans les capitales, ils présentent toute l’étendue de nos collections.
LES RAISONS DU SUCCÈS D’UNIQLO Le nombre de références couleurs La qualité des produits Les prix Les matières : la toile japonaise pour les jeans, le cachemire pour les pulls La segmentation produit : Une stratégie de basiques avec une touche de fantaisie
Vous avez travaillé sur deux campagnes différentes ? En effet, la première mettait en scène des vrais Parisiens plus ou moins connus mais médiatisés : Sébastien Tellier, Nadège Winter, DJ Mehdi, Mathieu Kassovitz et Emmanuelle Seigner. Pourquoi ces muses ? Ils avaient une intégrité, une simplicité et une légitimité chacun dans leur domaine. La deuxième campagne était axée sur les prix de lancement de nos produits phare : 9,90 euros pour un jean et 39,90 euros pour un pull en cachemire.
Photos DR / Maciek Kobielski
Pour l’occasion, avez-vous édité des séries limitées ? Nous ne créons pas de séries limitées, mais plutôt des éditions spéciales. Au moment de l’ouverture, nous avons lancé au niveau international une série de tee-shirts avec des logos de marques connues en France sous notre programme UT. Ce dernier met à contribution des artistes, des graphistes, des personnalités, des licences et des logos de marques. Nos tee-shirts deviennent alors un support d’expression. Pensez-vous que le fait d’être Japonais ait été un atout ? Je ne suis pas sûre que ce soit un plus. En revanche, il est clair que la nouveauté est un véritable moteur pour déplacer les gens.
UNE DEUXIÈME CAPSULE SIGNÉE JIL SANDER Forts du succès de leur première collaboration, Jil Sander et Uniqlo enfoncent le clou avec le lancement d’une deuxième collection qui sera commercialisée à partir du 20 janvier au flagship Opéra. Jil Sander ouvre de nouvelles perspectives à la marque en proposant un vestiaire moderne avec de jolies coupes. La collection été 2010 combine l’esthétique épurée de la créatrice, la qualité des matières et une harmonie de couleurs claires. Vous serez séduit par la simplicité des coupes : Uniqlo prend ses distances avec la mode sport pour s’ancrer dans une élégance fonctionnelle, déclinée dans des matières innovantes et des coupes précises. Liberté et facilité de mouvement sont aussi de mise avec une silhouette sculptée d’un trait net. L’émotionnel côtoie le formel avec talent : les silhouettes féminines et masculines se confondent pour des looks masculins féminins. Cerise sur le gâteau : la création et le développement de la collection ont été pensés dans un esprit de respect de l’environnement. A découvrir absolument...
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LANCEMENT UNIQLO OPÉRA
une stratégie de communication crescendo en 5 étapes
Fin juin, Uniqlo commence son teasing dans les rues de Paris. Elle utilise le logo en katakana pour que les Parisiens se familiarisent avec la marque. Campagne classique et campagne sauvage se côtoient dans les quartiers en vogue de la capitale.
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Septembre, Uniqlo lance une campagne presse et affichage classique. L’ ouverture, prévue le mois suivant, arrive à grands pas. Les publicités Uniqlo apparaissent ça et là dans la presse mode et parisienne. En parallèle, l’affichage démarre dans tous les quartiers phare de la capitale. Une fois encore, deux campagnes d’affichage cohabitent : l’une produit, l’autre people.
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Le 16 juillet, Uniqlo ouvre un pop up store rue des Blancs-Manteaux. Les fashionistas qui flânent dans le Marais peuvent enfin tester les best-sellers de la marque : cachemires, jeans en toile japonaise et mérinos sont délicatement rangés dans ce bel espace de 100 m2. L’aventure durera jusqu’au 13 septembre, date de fermeture de la boutique éphémère.
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Fin août, Uniqlo s’adresse à la clientèle pointue et internationale en investissant
Colette. Le célèbre temple du streetwear parisien ouvre ses portes au grand groupe japonais et lui octroie un grand corner éphémère dans sa boutique. Même la vitrine revêt les couleurs d’Uniqlo. Pour l’occasion, la marque nippone édite une ligne spéciale de cachemires brodés Colette.
LE JOUR J
Pour l’inauguration, un grand cocktail a réuni le petit monde de la mode et des invités plus people. Sushis, saké et champagne étaient au menu de cette belle soirée. A 21 heures, il y avait tellement de monde qu’il devenait difficile de se déplacer. Un vrai succès annonciateur d’un raz-demarée clients...
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Réunissant au cœur de la capitale les dernières innovations d’Uniqlo, en termes de produits, d’architecture et de services. Paris, capitale mondiale de la mode, était une étape essentielle de l’internationalisation du groupe japonais à travers le monde. Uniqlo Paris Opéra est le troisième espace international après ceux de New York et de Londres. élborée comme comme une vitrine ouverte sur le monde, la boutique conçue par Wonderwall s’étend sur trois niveaux, et comprend deux étages et un sous-sol. La façade de l’immeuble, datant de 1866, a été préservée. L’intérieur audacieusement moderne laisse pénétrer la lumière naturelle à travers l’atrium pour illuminer les 2150 m2 du magasin. Des mannequins pivotants ont été placés dans des cloches en verre éclairées par des petites leds. En parallèle, trente-trois moniteurs placés stratégiquement mettent en scène les dernières campagnes et produits de la marque. Très heureux de l’accueil et du succès rencontrés lors de l’ouverture, le PDG d’Uniqlo est déjà en quête de nouvelles opportunités pour ouvrir d’autres flagships au centre de Paris. Histoire à suivre... UNIQLO, 15/17 rue Scribe, 75009
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LE TROISIÈME FLAGSHIP INTERNATIONAL PARIS OPÉRA a ouvert ses portes jeudi 1er octobre 2009
WEAREANIMALS.COM
* N O U S S O M M E S TO U S D E S A N I M A U X
WE ARE ANIMALS
m-cid WhereHouse
SHOOTINGS TOURNAGES Situé à un quart d’heure de Paris, m-cid WhereHouse est un lieu atypique qui s’ouvre à vous pour des shootings, tournages extérieurs ou intérieurs et évènements.
Composé de grands espaces et de beaux volumes, cet endroit vous offre des spots et des ambiances différents réunis en un seul et même site. Pour plus de précisions, prenez contact avec Parina Bé, nous pourrons ainsi définir vos besoins et opter pour la formule la plus adaptée.
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