2 0 1 4 / 0 3
PILOTAGE
UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ
et suivi de gestion
dossier
LES FEMMES À L’UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ En 2013, dans les universités françaises, les femmes représentent 57 % des étudiants1 et 49 % des personnels2. Toutefois, leur proportion varie selon les disciplines d’étude (25 % en sciences fondamentales et 68 % en lettres et sciences humaines) ou les catégories de personnels (38 % dans la population enseignante et 64 % chez les BIATSS). Elles sont également de moins en moins nombreuses à mesure de l’avancée dans les études ou dans la carrière. Le taux de féminisation s’élève à 59 % en licence et à 48 % en doctorat. Il est de 44 % chez les maîtres de conférences3, de 25 % chez les professeurs des universités3 et de 12 % chez les Présidents d’université.
Les femmes parmi les étudiants et les personnels de l’UFC
BIATSS : Bibliothécaires, ingénieurs, administratifs, techniciens, personnels sociaux et de santé
2013
Evol. (en %)
11 338
12 515
+ 10,4
9 855
9 386
- 4,7
702
846
+ 20,5
921
1 005
+ 9,1
Sources : Apogée et Harpège, UFC, 2000 et 2013
Evolution de la part des femmes parmi les étudiants et les personnels de l’UFC entre 2000 et 2013 (en %) 60 57,1 53,5
50
45,7 43,2
10 20 11 20 12 20 13
09
20
08
20
07
20
06
20
05
20
04
20
03
40
20
Au cours de la même période, le taux de féminisation des personnels de l’UFC croît de 2 points. Malgré un léger recul chez les BIATSS, la part des femmes augmente régulièrement parmi les maîtres de conférences et les enseignants du second degré.
2000
02
Source : rectorat de l’académie de Besançon 4
Evol. (en %)
20
Hors enseignants hospitalo-universitaires 3
2013
Personnels
01
Source : PERSÉ, MESR
Entre 2000 et 2013, la part des étudiantes augmente de 4 points. Elles sont certes plus nombreuses dans certaines formations (DUT, DU, médecine, doctorat...), mais ce sont principalement les réformes récentes (intégration de l’IUFM en 2008, universitarisation des soins infirmiers en 2010) qui expliquent cette évolution.
Etudiants
Hommes
2000
20
Source : BCP, MESR
2
t Evolution de la part des femmes entre 2000 et 2013 à l’UFC
Femmes
00
1
A l’entrée à l’Université, elles sont encore majoritaires. En 2013, 57 % des étudiants de l’UFC sont des filles. Mais parmi les personnels, les femmes sont minoritaires (46 % en 2013).
Nombre d’étudiants et de personnels à l’UFC selon le genre en 2000 et en 2013 et évolution entre ces deux dates (en %)
20
Une première partie expose quelques données générales relatives à la place des femmes parmi les étudiants et les personnels. Les deux suivantes apportent successivement des précisions sur l’évolution de la part des filles dans le cursus LMD (licence, master, doctorat) et sur les carrières des personnels.
Dans l’académie de Besançon4 (comme au niveau national), les taux de réussite au baccalauréat sont plus élevés chez les filles que chez les garçons. A la session 2013, l’écart atteint 5 points. En outre, les filles sont majoritaires parmi les admis au baccalauréat, toutes séries de bac confondues. Dans les seules séries générales, elles représentent 58 % des bacheliers de l’académie.
20
Ce document propose un état des lieux de la répartition femmes / hommes à l’Université de Franche-Comté.
Etudiants inscrits à l’UFC Personnels de l’UFC Sources : Apogée et Harpège, UFC, 2000 à 2013
t Place des filles dans le LMD, place des femmes parmi les enseignants-chercheurs Hors enseignants hospitalo-universitaires
A l’UFC, en 2013, les filles représentent plus de la moitié des effectifs de licence (55 %). En revanche, elles sont minoritaires en master et en doctorat. La proportion de femmes diminue encore parmi les enseignants5 : de 38 % chez les maîtres de conférences, elle passe à 18 % chez les professeurs des universités.
En STAPS, il convient d’être prudent en raison des faibles effectifs, exception faite de la licence.
D’un secteur disciplinaire à l’autre, la proportion de femmes varie fortement. Elles sont plus nombreuses en lettres, sciences humaines et droit que dans les disciplines scientifiques. Néanmoins, les sciences de la nature et de la vie attirent davantage les femmes que les sciences fondamentales.
5
6
PR : Professeur des universités MCF : Maître de conférences
Dans les disciplines les plus attractives pour les étudiantes, les enseignantes représentent au moins la moitié des maîtres de conférences, exception faite des sciences humaines et sociales où près des deux tiers des étudiants de licence et 54 % des doctorants sont des filles contre 40 % des maîtres de conférences. Cependant, quelle que soit la discipline, les femmes sont toujours peu représentées dans le corps des professeurs des universités. Mis à part dans le regroupement disciplinaire droit, sciences économiques et AES, moins d’un tiers des professeurs sont des femmes.
Part des hommes et des femmes à l’Université de FrancheComté en 2013 (en %) 100 100 82,0
80 80
60 60
61,6
59,2
54,9
53,3 45,1
46,7 40,8
40 40
Femmes
38,4
Hommes
20 20
00
18,0
Licence
Master
Doctorat
MCF
PR
Sources : Apogée et Harpège, UFC, 2013
Part des femmes par discipline6 à l’Université de Franche-Comté en 2013 (en %) Droit, sciences politiques, sciences économiques
et de gestion, AES 100
Sciences fondamentales* 100
80 80
80 80
60 60
60 60
40 40
40 40
20 20
20 20
00
Licence
Master Doctorat
MCF
00
PR
L2 et L3
Master Doctorat
MCF
100 Sciences humaines et sociales
100 Sciences de la nature et de la vie*
80 80
80 80
60 60
60 60
40 40
40 40
20 20
20 20
00
Licence
Master Doctorat
MCF
00
PR
L2 et L3
100 Arts, lettres, langues, sciences du langage
100 STAPS
80 80
80 80
60 60
60 60
40 40
40 40
20 20
20 20
00
Licence
Master Doctorat
MCF
PR
00
Licence
PR
Master Doctorat
MCF
PR
Master Doctorat
MCF
PR
* La première année de licence en sciences est un tronc commun à l’ensemble des disciplines scientifiques (41 % des étudiants sont des filles).
2
Sources : Apogée et Harpège, UFC, 2013
t Place des femmes dans les composantes de l’UFC CS : Conseil scientifique CEVU : Conseil des études et de la vie universitaire ESPÉ : École supérieure du professorat et de l’éducation IUT BV : IUT BesançonVesoul IUT BM : IUT BelfortMontbéliard
Les listes de candidats aux élections (conseils centraux et conseils des composantes) sont composées alternativement d’un candidat de chaque sexe (articles L719-1 et D719-22 du code de l’éducation). 7
Le choix des personnalités extérieures, membres des conseils centraux et des conseils des composantes, tient compte de la répartition par sexe afin de garantir la parité (articles L712-3 et L719-3 du code de l’éducation, décrets à paraître). A l’ESPÉ, la parité est respectée dans la composition du conseil de l’école qui comprend autant de femmes que d’hommes. Lorsque la répartition des sièges entre les listes n’aboutit pas à l’élection d’un nombre égal de candidats de chaque sexe, des dispositions précisent les modalités pour rétablir la parité (article D721-4 du code de l’éducation issu du décret n° 2013-782 du 28 août 2013).
Les suppléants ne sont pas pris en compte. 8
L’étude concerne les six UFR, les deux IUT, l’ESPÉ, le CLA, l’ISIFC et l’IPAG. 9
Les différences observées à l’échelle des disciplines se retrouvent inévitablement dans les composantes. A titre d’exemple, les femmes sont peu présentes à l’UFR ST contrairement à l’UFR SLHS. L’ESPÉ est la composante la plus féminisée de l’UFC avec 85 % d’étudiantes. Les carrières de l’enseignement sont donc attractives pour les filles. Pour autant, les femmes sont peu présentes dans l’enseignement supérieur. A l’ESPÉ, même si elles sont bien représentées parmi les enseignants-chercheurs (41 % contre 28 % à l’UFC), elles restent minoritaires. A l’UFR SMP, 71 % des étudiants sont des filles (63 % dans les seules formations de médecine et pharmacie), mais 24 % des enseignants-chercheurs sont des femmes (seulement 19 % parmi les enseignants hospitalo-universitaires). Les deux IUT ne présentent pas le même profil. Ce constat est principalement lié à l’offre de formation. L’IUT de Belfort-Montbéliard compte une minorité de femmes (36 % des étudiants et 15 % des enseignants). A l’IUT de Besançon-Vesoul, le taux de féminisation est plus élevé : 51 % chez les étudiants et 33 % chez les enseignants.
Part des femmes par composante à Université de FrancheComté en 2013 (en %) UFR SLHS
UFR SJEPG
UFR ST
UFR SMP
UPFR Sports
UFR STGI
Enseignants-chercheurs Etudiants Personnels BIATSS
IUT BV
IUT BM
Contrairement aux enseignants, les femmes sont majoritaires parmi les BIATSS, quelle que soit la composante.
ESPE 0
20
40
60
80
100 Sources : Apogée et Harpège, UFC, 2013
t Place des femmes dans les instances de l’UFC En 2013, les instances décisionnelles de l’UFC sont composées de moins de 50 % de femmes. Le taux de féminisation est généralement compris entre 20 % et 30 %. Seule la commission de la formation et de la vie universitaire du conseil académique se démarque avec 49 % de femmes. Cela tient en grande partie à la présence des étudiants en plus grand nombre que dans les autres conseils. Au sein des commissions consultatives, les femmes sont plus représentées que dans les instances décisionnelles : 60 % au CT et 50 % au CHSCT. Suite à la loi du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche, de nouvelles références légales et règlementaires apparaissent en matière de parité7, ce qui devrait favoriser la représentation des femmes dans les instances. Part des femmes dans les instances8 de l’UFC en 2013 (en %) Nombre de membres
Gouvernance de l’Université de FrancheComté
Bureau
18
22,2
Conseil d’administration
30
26,7
Commission de la recherche (ex CS)
40
27,5
Commission de la formation et de la vie universitaire (ex CEVU)
41
48,8
Directeurs des composantes9
12
25,0
372
32,0
28
17,8
Conseils de gestion des composantes
9
Directeurs des unités de recherche
4
0,0
Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT)
16
50,0
Comité technique (CT)
10
60,0
Directeurs des écoles doctorales Commissions consultatives
Part des femmes (en %)
Source : UFC, 2013
3
Zoom sur les études des filles à l’UFC
En master, la part des filles passe de 54 % en 2000 à 47 % en 2013. La mise en place du système LMD à partir de 2004 explique pour partie cette évolution. Avant le LMD, les filles sont majoritaires parmi les inscrits en maîtrise (entre 55 et 59 %), mais elles sont toujours minoritaires en DEA (42 - 48 %) et en DESS (43 - 48 %). Après 2004, elles restent majoritaires en M1 dans les premières années du LMD et minoritaires en M2. Puis progressivement à partir de 2007, elles deviennent minoritaires également en 1ère année de master. A l’inverse des tendances décrites, en doctorat la proportion de filles augmente. Le nombre de doctorantes tend à croître au cours des dix dernières années (bien qu’en recul en 2013). Malgré cela, les filles ne représentent jamais plus de 44 % des inscrits en doctorat. En outre, à ce niveau du cursus comme aux niveaux précédents, elles s’orientent massivement vers les disciplines littéraires et de sciences humaines (plus de la moitié des doctorantes en 2013 sont inscrites dans l’ED LETS).
50
40
10 20 11 20 12 20 13
09
20
08
20
07
20
06
20
05
20
04
20
03
20
02
20
01
30
20
ED Environnement santé : sciences de la vie et de la santé, sciences de l’environnement
60
00
ED Carnot Pasteur : mathématiques, physique, chimie, astrophysique, sciences économiques
En licence, en 2000, 59 % des inscrits étaient des filles. Entre 2004 et 2010, leur proportion se stabilise à 57 - 58 %. Puis, elle baisse à nouveau pour atteindre 55 % en 2013. Le nombre de filles a plus fortement reculé que celui des garçons au cours de cette période. Cela tient pour partie aux choix d’orientation au sein de l’UFC. En effet, ces derniers se sont plus diversifiés chez les filles que chez les garçons. En 2000, 70 % des bachelières de l’année entrées à l’UFC s’orientent vers les licences ; en 2013, elles sont 54 %. En dix ans, ces bachelières ont un peu plus investi les DUT (+ 3 points) et surtout les formations de santé (+ 15 points).
Evolution de la part des filles en licence, master et doctorat à l’UFC entre 2000 et 2013 (en %)
20
ED Langage, espaces, temps, sociétés (LETS) : lettres, sciences humaines et sociales, sciences juridiques et sciences de gestion
Au cours de la dernière décennie, la part des étudiantes à l’UFC a augmenté. En 2013, elle se situe dans la moyenne nationale. Cependant, cette évolution n’est pas observable dans toutes les formations, et particulièrement dans le LMD. En licence et en master, la proportion d’étudiantes baisse tandis qu’elle croît en doctorat.
20
ED Sciences physiques pour l’ingénieur et microtechniques (SPIM) : sciences pour l’ingénieur, sciences et technologies de l’information et de la communication 10
Etudiantes en licence Etudiantes en master Etudiantes en doctorat Source : Apogée, UFC, 2000 à 2013
Part des doctorantes par école doctorale10 en 2013 (en %) ED Sciences physiques pour l’ingénieur et microtechniques
16,8
ED Langage, espaces, temps, sociétés
54,3
ED Carnot Pasteur
26,7
ED Environnement santé
56,2 Source : Apogée, UFC, 2013
Taux de réussite par sexe en licence à l’UFC en 2012 (en %) 100
84,8
80 60
73,1
45,7
71,5
65,8
38,0
40 20 0
Licence 1ère année
Licence 2
ème
année
Licence 3
ème
année
Garçons
Filles
Source : Apogée, UFC, 2013
Les filles sont donc moins présentes à mesure de l’avancée dans les études. Pourtant leur réussite aux examens est toujours supérieure à celle des garçons, en licence et en master. En doctorat, la durée moyenne des thèses est un peu plus longue chez les filles que chez les garçons : 4,46 ans contre 4,18 ans en 2013. Cette même année, les filles représentent 41 % des doctorantes, mais 45 % des docteurs.
Taux de réussite par sexe en master à l’UFC en 2012 (en %) 100 80
81,6 67,4
77,1
66,4
60
Filles Garçons
40 20 0
Master 1
ère
année
Master 2
ème
année Source : Apogée, UFC, 2013
4
Zoom sur les carrières des femmes à l’UFC
MCU-PH : Maître de conférences – Praticien hospitalier (disciplines médicales et pharmaceutiques) PU-PH : Professeur des universités – Praticien hospitalier (disciplines médicales et pharmaceutiques)
Ratio H/F : il s’agit du rapport entre le nombre d’hommes et le nombre de femmes. Ce ratio est toujours supérieur à 1, cela signifie que la population masculine est majoritaire. Plus le ratio s’éloigne de 1, plus les hommes sont nombreux. 13
50
39,7 38,4
40 34,8
t Place des femmes parmi les enseignants
33,4
30,9 30 29,1 20,8 20
Entre les années 2000 et 2013, la part des femmes a augmenté dans la population enseignante, elle est passée de 29 % à 33 %. Cependant, ce mouvement de hausse quasi-permanent depuis l’année 2000 semble s’essouffler en 2013.
18,0
C’est parmi les maîtres de conférences que la progression a été la plus forte : 38 % sont des femmes en 2013 alors qu’elles représentaient 31 % de l’effectif en 2000. La proportion de femmes a également augmenté chez les enseignants du second degré : elle est passée de 35 % à 40 %.
10 20 11 20 12 20 13
09
20
08
20
07
20
06
20
05
20
04
20
03
20
02
20
20
01
10
00
Plafond de verre : ensemble des obstacles visibles et invisibles qui séparent les femmes du sommet des hierarchies professionnelles et organisationnelles (Laufer, 2005). 12
Evolution de la part des femmes dans la population enseignante de l’UFC entre 2000 et 2013 (en %)11
20
Les enseignants hospitalo-universitaires ne sont pas pris en compte dans ce graphique (sauf dans la courbe globale). Les effectifs étant relativement faibles, l’évolution de la part des femmes est difficilement interprétable. 11
Au sein de l’université de Franche-Comté, la parité est presque respectée : 48 % des personnels sont des femmes et 52 % des hommes en 2013. Toutefois, le corps des enseignants est à majorité masculin alors que les postes de BIATSS sont pour l’essentiel occupés par des femmes.
20
L’étude relative à la place des femmes parmi les personnels de l’UFC ne concerne que les personnels titulaires.
Enseignants du second degré Maîtres de conférences Ensemble des enseignants (y compris les enseignants hospitalo-universitaires) Professeurs des universités Source : Harpège, UFC, 2000 à 2013
Nombre d’enseignants et ratio hommes/femmes à l’UFC en 2000 et en 2013
Au niveau le plus élevé de la carrière des enseignants, c’est-à-dire parmi les professeurs des universités, les femmes sont largement minoritaires. Elles représentent 18 % de l’effectif en 2013 (21 % en 2000).
2000
Quel que soit leur corps d’appartenance, les femmes sont également sous-représentées, voire absentes, dans les échelons hiérarchiques supérieurs. A titre d’exemple, 19 % des PU-PH deuxième classe sont des femmes alors que les PU-PH classe exceptionnelle sont tous des hommes. L’image du « plafond de verre12 » peut être évoquée, à savoir la raréfaction des femmes à mesure de la progression vers les grades les plus élevés.
2013
Nombre d’enseignants
Ratio H/F13
Nombre d’enseignants
Ratio H/F13
PR
178
3,81
183
4,55
MCF
469
2,23
500
1,60
PU-PH
66
7,25
84
6,63
MCU-PH
25
1,50
28
1,80
256
1,88
312
1,52
994
2,43
1 107
1,99
Ens. 2
nd
degré
14
Ensemble
Source : Harpège, UFC, 2000 et 2013
Part des hommes et des femmes parmi les enseignants de l’UFC selon le grade en 2013 (en %) y compris trois professeurs de l’ENSAM et deux professeurs des écoles 14
100
Second degré
MCF
PR
MCU-PH
PU-PH
100,0
88,9 83,8
80 65,9
80,6
66,7
64,5
61,1
60
83,9
80,3
66,7
60,0
55,4 44,6 38,9
40
40,0
35,5
34,1
20
33,3
16,2
19,7
33,3
19,4
16,1
11,1
0
0,0 Classe normale
Hors classe
Femmes
Classe normale
Hors classe
Hommes
Deuxième Première Classe classe classe exceptionnelle
Deuxième Première classe classe
Hors classe
Deuxième Première Classe classe classe exceptionnelle
Source : Harpège, UFC, 2013
5
Les disciplines CNU sont agrégées selon les grands groupes définis par le CNU. Ce découpage disciplinaire est également retenu pour les enseignants du second degré par assimilation de leur discipline d’origine. Il convient de préciser que ces derniers sont peu nombreux en chimie, physique et biologie (10 enseignants au maximum). 15
Une valeur en italique signifie que moins de 10 enseignants sont concernés. 16
A compter du 1er janvier 2015, les jurys et les comités de sélection constitués pour le recrutement ou la promotion des fonctionnaires seront composés au minimum de 40 % de personnes de chaque sexe (article 55, loi n° 2012-347 du 12 mars 2012).
Chez les enseignants-chercheurs, le taux de féminisation varie d’une discipline à l’autre : de 7 % en physique à 55 % en langues et littérature. Les écarts sont moins prononcés chez les enseignants du second degré à l’exception de la mécanique où la part des femmes avoisine 6 %.
Part des femmes parmi les enseignants-chercheurs et les enseignants du second degré par discipline15 à l’UFC en 2013 (en %) Physique Mathématiques et informatique
Globalement, dans la population enseignante, le taux de féminisation avant 35 ans est plus élevé que dans les autres tranches d’âge. Cependant, chez les maîtres de conférences, la part des femmes augmente avec l’avancement en âge. Cela tient sans doute au fait qu’elles sont moins nombreuses à accéder au corps des professeurs des universités que leurs collègues masculins.
Médecine Mécanique, génie mécanique, génie informatique, énergétique Interdisciplinaire Sciences de la Terre Chimie
Part des femmes parmi les enseignants de l’UFC par tranche d’âge et selon le corps en 201316 (en %)
17
Moins de 35 ans
35-44 ans
45-54 ans
55 ans et plus
PR
50,0
22,2
13,4
18,8
MCF
34,4
39,0
43,6
30,8
-
15,4
12,5
12,8
0,0
50,0
25,0
25,0
Ens. 2nd degré
56,5
41,7
37,4
35,6
Ensemble
38,5
37,4
32,7
26,5
PU-PH MCU-PH
Sciences humaines
Biologie et biochimie Sciences économiques et de gestion Droit et sciences politiques Pharmacie Langues et littérature
0
Source : Harpège, UFC, 2013
Au sein des commissions et des comités de sélection mis en place pour le recrutement des enseignants, la part des femmes varie. Elles sont peu représentées lorsqu’il s’agit de recruter des professeurs des universités. Elles sont en revanche de plus en plus nombreuses dans les comités de sélection destinés au recrutement des maîtres de conférences (43,7 % des membres sont des femmes en 2013 contre 26,5 % en 2011). Elles sont toutefois inégalement réparties au sein des comités : seulement 43 % des comités sont composés d’au moins 40 % de femmes17 en 2013. Le taux de féminisation le plus élevé est observé dans les commissions chargées du recrutement des enseignants du second degré (46 % des membres sont des femmes en 2013, 66 % des commissions sont composées d’au moins 40 % de femmes). Cela tient notamment à la présence des PRAG et des PRCE parmi les membres.
10
Enseignants-chercheurs (y compris enseignants hospitalo-universitaires)
20
30
40
50
60
Enseignants du second degré
Source : Harpège, UFC, 2013
Composition des commissions ad hoc (recrutement des enseignants du second degré) dans le cadre des campagnes d’emploi 2012 et 2013 2012
2013
Nombre de commissions
13
15
Nombre total de membres
128
119
Part des femmes (en %)
48,4
46,2
Commissions composées d’au moins 40 % de femmes (en %)
69,2
66,7
Source : DRH, UFC, 2012 et 2013
Composition des comités de sélection (jurys de recrutement des enseignants-chercheurs) dans le cadre des campagnes d’emploi 2011, 2012 et 2013 2011
Nombre de comités de sélection Nombre total de membres Part des femmes (en %)
2013
PR
MCF
PR
MCF
PR
MCF
9
25
9
26
14
23
73
260
74
255
122
208
23,3
26,5
18,9
30,6
25,4
43,7
Comités composés exclusivement d’hommes (en %)
0,0
12,0
11,1
7,7
21,4
0,0
Comités composés d’au moins 40 % de femmes (en %)
0,0
28,0
11,1
30,8
21,4
43,5
22,2
32,0
11,1
34,6
7,1
34,8
Part des femmes parmi les Présidents de jury (en %)
6
2012
Source : DRH, UFC, 2011, 2012 et 2013
t La place des femmes parmi les personnels BIATSS
80
64,0
60 55,2 54,5 49,0
Des différences significatives s’observent selon l’âge et la catégorie fonction publique : - la part des femmes s’accroît avec l’avancement en âge sauf pour les personnels des bibliothèques, - les femmes sont très représentées parmi les personnels de catégorie C (71 %). Elles sont en revanche moins nombreuses à occuper des postes à responsabilité (la moitié des personnels de catégorie A sont des femmes). Part des femmes parmi les personnels BIATSS de l’UFC par tranche d’âge et selon la filière en 201318 (en %)
67,6
65,7
10 20 11 20 12 20 13
09
20
08
20
07
20
06
20
05
20
04
20
03
20
02
20
01
40
20
Ratio F/H : il s’agit du rapport entre le nombre de femmes et le nombre d’hommes. Un ratio égal à 1 signifie que les femmes sont aussi nombreuses que les hommes. Plus le ratio s’éloigne de 1, plus les femmes sont nombreuses. 19
87,2
00
Une valeur en italique signifie que moins de 10 BIATSS sont concernés. 18
88,4
Cette tendance générale à la baisse est principalement liée à une diminution du taux de féminisation chez les personnels ITRF. Les femmes représentaient plus de 55 % de l’effectif en 2000, elles sont désormais minoritaires en 2013 (49 %). Au cours de cette même période, la part des femmes a augmenté parmi les personnels des bibliothèques. Chez les personnels AENES, le taux de féminisation est globalement stable, mais très prononcé : il oscille entre 85 % et 90 %.
20
ITRF : Ingénieurs, techniciens de recherche et formation
100
Entre les années 2000 et 2013, la part des femmes parmi les personnels BIATSS a légèrement diminué : elle est passée de 65,7 % à 64 %.
20
AENES : Administration de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur
Evolution de la part des femmes parmi les BIATSS de l’UFC entre 2000 et 2013 (en %)
Personnels AENES Ensemble des BIATSS Personnels ITRF Personnels des bibliothèques Source : Harpège, UFC, 2000 à 2013
Nombre de BIATSS et ratio femmes/hommes à l’UFC en 2000 et en 2013 2000
Moins de 35 ans
35-44 ans
45-54 ans
55 ans et plus
AENES
66,7
87,1
87,0
92,9
ITRF
40,0
47,0
52,8
52,6
Bibliothèques
84,6
66,7
62,5
57,1
Pers. des bibliothèques
Ensemble
51,6
61,4
67,3
69,0
Ensemble
2013
Nombre de BIATSS
Ratio F/H19
Nombre de BIATSS
Ratio F/H19
Personnels AENES
199
7,65
258
6,81
Personnels ITRF
375
1,23
418
0,96
55
1,20
68
2,09
629
1,91
744
1,77
Source : Harpège, UFC, 2000 et 2013
Source : Harpège, UFC, 2013
Répartition des personnels BIATSS de l’UFC selon le genre en 2013 (en %) Ensemble des BIATSS
Personnels de catégorie A
Personnels de catégorie B
36,0 %
28,5 %
37,4 % 49,5 %
Personnels de catégorie C
50,5 %
64,0 %
62,6 % 71,5 %
Personnels AENES
Personnels ITRF
Personnels des bibliothèques
12,8 % 32,4 % 51,0 %
Femmes 49,0 %
Hommes 67,6 % 87,2 % Source : Harpège, UFC, 2013
7
D’après l’INSEE, au niveau national, 31 % des femmes et 7 % des hommes travaillent à temps partiel en 2010 (source : fiches thématiques « travail, emploi », regards sur la parité, INSEE Références, édition 2012). 20
En France, en 2010, 37 % des employées et 30 % des ouvrières travaillent à temps partiel (source : fiches thématiques « travail, emploi », regards sur la parité, INSEE Références, édition 2012). 21
A l’UFC, en 2013, 27 % des femmes BIATSS de catégorie C sont à temps partiel.
Le temps de travail est une caractéristique qui différencie nettement emplois féminins et masculins. A l’UFC, 29 % des femmes travaillent à temps partiel en 2013 contre 5 % des hommes20.
Part des femmes à temps partiel (personnels BIATSS uniquement) selon la catégorie fonction publique en 2013 (en %) 33,3
35 35
Comparée aux données nationales, la part des femmes à temps partiel par catégorie A, B et C est très singulière à l’UFC. En France, 17 % des femmes cadres sont à temps partiel contre 28 % des femmes BIATSS de catégorie A à l’UFC. A l’inverse, pour les personnels de catégorie C, les valeurs sont en-deçà des données nationales21.
28,1
30 30
20 20 15 15 10 10
55
Le temps partiel féminin diminue avec l’avancement en âge. Avant 40 ans (période d’éducation des enfants), plus du tiers des femmes sont concernées contre 24 % après 50 ans.
00
Catégorie A
Catégorie B
Part des hommes et des femmes à temps partiel (personnels BIATSS uniquement) par tranche d’âge en 2013
Pour aller plus loin... Moins de 40 ans 40-49 ans 50 ans et plus Ensemble
Femmes
Temps complet
Temps partiel
Temps partiel (%)
72
6
101
5
81 254
- Fiches thématiques « Education, formation », Regards sur la parité, INSEE Références, 2012. - Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur, DEPP, Ministère de l’éducation nationale, 2014. - La construction du plafond de verre : le cas des femmes cadres à potentiel, Travail et Emploi n°102, J. Laufer, 2005. - Tableau de bord des formations de l’Université de Franche-Comté, 20122013. - Bilan social de l’Université de Franche-Comté, 2012.
Florence Bailly Florence Cuney Pilotage et suivi de gestion Université de Franche-Comté 1 rue Goudimel 25030 Besançon cedex florence.bailly@univ-fcomte.fr florence.cuney@univ-fcomte.fr 03 81 66 58 52 03 81 66 50 29
8
H+F
Temps complet
Temps partiel
Temps partiel (%)
Temps partiel (%)
7,6
65
34
34,3
22,6
4,7
120
53
30,6
20,8
3
3,6
155
49
24,0
18,1
14
5,2
340
136
28,6
- Chiffres-clés 2012, l’égalité entre les femmes et les hommes, Ministère des affaires sociales et de la santé, Direction générale de la cohésion sociale. - Egalité entre les femmes et les hommes, chiffresclés de la parité dans l’enseignement supérieur et la recherche, Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, 2013.
Catégorie C Source : Harpège, UFC, 2013
Hommes
- Le plafond de fer de l’université, femmes et carrières, sous la direction de Farinaz Fassa et Sabine Kradolfer, Editions Seismo, 2010.
26,7
25 25
20,2 Source : Harpège, UFC, 2013
En résumé A l’Université de Franche-Comté, depuis le début des années 2000, le taux de féminisation a augmenté aussi bien parmi les étudiants que parmi les personnels. Cependant la part des femmes est très variable selon les disciplines : elles sont généralement peu représentées en sciences, mais beaucoup plus en lettres, sciences humaines et droit. Elles sont de moins en moins nombreuses à mesure de l’avancée dans les études : - 55 % en licence, - 47 % en master, - 41 % en doctorat. Pourtant les taux de réussite des filles sont supérieurs à ceux des garçons. Elles sont de moins en moins nombreuses à mesure de l’avancée dans la carrière : - 38 % des maîtres de conférences, - 18 % des professeurs des universités, - 72 % des BIATSS de catégorie C, - 63 % des BIATSS de catégorie B, - 51 % des BIATSS de catégorie A. Elles sont peu représentées dans les instances de décision : - 18 % des directeurs des unités de recherche, - 25 % des directeurs de composantes, - 27 % des membres du conseil d’administration. Elles sont plus représentées dans les instances consultatives : - 60 % des membres du CT, - 50 % des membres du CHSCT.