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LE MAGAZ I N E DE L’U N IVE R S ITÉ DE FRANCH E- COMTÉ / janvier / février / mars 2012 / numéro 149
s r e v i n U citadin
ÉDITO Une université est par définition un atout majeur pour les villes où elle est implantée et, plus généralement, pour sa région. L’Université de Franche-Comté est implantée dans cinq villes : Besançon, Belfort, Montbéliard, Vesoul et Lons-le-Saunier. Cette présence est synonyme de dynamisme économique et culturel. Ce dynamisme ne fera que croître avec la mise en place du Pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) Bourgogne, Franche-Comté, sa Fondation de coopération scientifique et son Université fédérale. L’Université est un facteur essentiel d’élévation du niveau culturel de la population avec une offre locale de formation pour la jeunesse et pour les actifs en quête de reconversion, par le biais de diplômes allant du DUT au doctorat dans toutes les disciplines. Plus généralement, c’est un lieu de création et de diffusion des connaissances qui rayonnent bien au-delà du monde étudiant, la diffusion de la culture scientifique et technique étant l’une des missions universitaires. La recherche et le progrès scientifique qui lui est associé contribuent, par transfert de technologie et valorisation, à l’émergence de pôles spécialisés. Les progrès médical et social bénéficient, de façon peut-être plus immédiate, à l’ensemble de la population. L’Université de Franche-Comté, avec plus de 20 000 étudiants et l’ensemble de ses personnels, participe largement au développement territorial. Leur présence se traduit par des dépenses directes, notamment dans l’immobilier, le commerce et les transports. Pour leurs loisirs, le développement d’une offre culturelle et sportive de qualité s’est imposé. Quant à la présence des étudiants, elle est indéniablement synonyme de jeunesse et d’animation dans les villes. L’Université, enfin, contribue au rayonnement national et international de la région grâce à la mobilité des étudiants et des enseignants. À leur retour dans leur pays ou ville d’origine, ceux-ci véhiculent une image attractive de la région où ils ont séjourné. Pour améliorer le fonctionnement de l’Université de Franche-Comté dans les cinq villes où elle est présente, nous allons renforcer nos campus par une rationalisation de la répartition et de l’utilisation des locaux. À la demande du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, nous avons mené une réflexion approfondie dans le cadre d’un schéma directeur immobilier et d’aménagement. Celui-ci est actuellement en voie de finalisation. Vous pourrez en découvrir les grandes lignes dans le dossier thématique de ce numéro consacré à la ville. Je dédie mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2012 à nos étudiants, à tous les personnels de l’UFC qui œuvrent au quotidien pour nos missions de service public et à nos partenaires extérieurs. Claude Condé Président de l'Université de Franche-Comté
SOMMAIRE INSTITUTION
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DÉVELOPPEMENT DURABLE
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INITIATIVES ÉTUDIANTES
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TECHNIQUE
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Dossier :
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Tout l'Ufc janvier / février / mars 2012 N°149
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n 149
Direction de la Communication Université de Franche-Comté 1 rue Goudimel 25030 Besançon Cedex communication@univ-fcomte.fr http://www.univ-fcomte.fr http://tout-l-ufc.univ-fcomte.fr Directeur de la publication : Claude Condé, Président de l’Université Vice-Président chargé de la communication : Daniel Sechter Directrice de la Communication : Maryse Graner Rédaction : Delphine Gosset Tél. 03 81 66 58 87
Photographies : Ludovic Godard Tél. 03 81 66 58 95 Conception graphique : Noir sur Blanc Impression : Imprimerie Simon (6 500 ex.) ISSN 1166 7672 Diffusion : Olivia Cœurdevey / Corinne Busi Tél. 03 81 66 58 86 / 58 09
Univers citadin RECHERCHE
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CULTURE SCIENTIFIQUE
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PORTRAIT
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SPORT
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CULTURE
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AGENDA
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UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ
tout l'Ufc en ligne En complément de la formule papier du magazine tout l'Ufc, retrouvez des brèves d'information, publiées régulièrement, ainsi qu’une version électronique des anciens numéros sur le site : http://tout-l-ufc.univ-fcomte.fr
INSTITUTIONtoutl’Ufc
Forum
Fusion des écoles doctorales Les écoles doctorales des universités de Franche-Comté et de Bourgogne s’associent dans le cadre du PRES.
Le deuxième forum du Pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) Bourgogne Franche-Comté s’est tenu à Besançon le 25 novembre pour débattre de l’avenir de l’Université fédérale. Environ 400 personnes issues des universités de Bourgogne, de Franche-Comté et des écoles d’ingénieurs Agrosup Dijon et ENSMM1 se sont réunies pour discuter de l’avenir de l’association de préfiguration : « Université fédérale Bourgogne Franche-Comté » dont ces quatre établissements sont membres2. Après une séance plénière consacrée aux différentes formes envisageables pour un ensemble universitaire interrégional (fusion, grand établissement ou établissement expérimental), des ateliers thématiques ont été organisés autour de différents thèmes : formations co-habilitées, politiques transversales, recherche, écoles doctorales, relations internationales, mais aussi gouvernance et structuration de la future université fédérale. Il ressort de ce forum la volonté de construire un ensemble universitaire inter-régional unique avec une seule entité juridique. L’union des quatre établissements s’effectuerait cependant dans le respect des spécificités de chacun, en leur conservant une certaine autonomie. C’est la raison pour laquelle la notion de fédéralisme a été conservée et que le statut de « grand établissement », qui peut être dérogatoire à la LRU1, a été choisi. Pour construire cette grande université, un comité de pilotage et des groupes projets vont établir des propositions précises de gouvernance et d’organisation. La définition des statuts de ce grand établissement sera l'un des premiers chantiers ouverts. Une première rentrée commune est envisagée d'ici la fin du prochain contrat quinquennal (2017). En attendant, le rapprochement entre les deux universités se poursuit dans le cadre de la préparation du nouveau contrat d’établissement. En 2012, une cinquantaine de formations seront co-habilitées et la coordination de la politique scientifique des différents établissements se poursuivra.
L’Université fédérale BFC en chiffres 56 500 étudiants 3 600 enseignants et enseignants-chercheurs 2 850 personnels BIATOSS
RAPPEL HISTORIQUE Mai 2007 Signature de la convention de partenariat entre l'UB et l'UFC Juin 2009 1er Forum et 1er Comité d’orientation stratégique (COS) du PRES Annonce du projet d’université fédérale et de création du PRES sous forme de fondation de coopération scientifique
1 Ecole nationale supérieure de mécanique et des microtechniques. 2 Aux côtés de l’Université fédérale figure une Fondation de coopération scientifique dont les membres fondateurs sont les Universités de Bourgogne et de Franche-Comté, l'UTBM, les écoles rattachées (Agrosup Dijon, ENSMM), des acteurs de la santé (CHU de Dijon, CHU de Besançon, Etablissement Français du Sang, Centre de Lutte contre le Cancer CGFL). Elle associe des organismes de recherche (CNRS et INSERM), d'autres établissements (ESC Dijon, Arts et métiers Cluny), les collectivités territoriales, les pôles de compétitivité et des entreprises. Son objectif est de porter des projets innovants et ambitieux pour la recherche, la formation et le développement des territoires. Elle est aujourd’hui dotée de plus de 8M€ par ses fondateurs, l’Etat, des collectivités, et des entreprises. http://www.pres-bourgogne-franche-comte.fr
Août 2010 Création de l’association de préfiguration « Université Fédérale Bourgogne Franche-Comté » Décembre 2010 Création du PRES Bourgogne Franche-Comté sous forme de fondation de coopération scientifique 25 Novembre 2011 2ème Forum du PRES
En janvier 2012, 6 écoles doctorales du PRES Bourgogne-Franche-Comté fusionnent pour en créer trois nouvelles1 dont les effectifs avoisinent les 400 à 500 doctorants chacune. Ainsi, l’ED Homme environnement santé de l’UFC et l’ED Environnement santé de l’UB sont désormais réunies au sein de l’ED Environnement santé. Les ED Louis Pasteur et Carnot, qui concernent les disciplines fondamentales deviennent une seule ED Carnot-Pasteur. L’ED Sciences pour l’ingénieur et microtechniques (SPIM)2 de l’UFC intègre deux laboratoires dijonnais. Seules les écoles doctorales Langages, espaces, temps, sociétés (LETS) et Langages, idées, sociétés, institutions, territoires (LISIT) restent distinctes. « Elles ont déjà des effectifs importants, c’est la raison pour laquelle elles ne fusionnent pas. Elles ont cependant établi beaucoup d’échanges et vont intensifier leur collaboration », fait remarquer Samuel Gaston Amet, responsable du Bureau doctoral à l’UFC. Ce rapprochement va notamment permettre d’harmoniser certaines procédures, d’améliorer le suivi des doctorants et de mutualiser le catalogue des formations qui leur sont proposées. « Les jeunes chercheurs franc-comtois peuvent aller suivre à Dijon des formations qui les intéressent et réciproquement », explique Samuel Gaston Amet. Avec cette fusion, on peut s’attendre à une augmentation des rencontres entre les doctorants des deux établissements, à travers des évènements comme les forums de jeunes chercheurs ou la réunion de rentrée des doctorants qui se tiendra alternativement à Dijon et Besançon. 1 Les nouvelles ED auront un directeur et un directeur adjoint respectivement dans chacun des deux établissements. 2 SPIM est une école doctorale co-accréditée pour l’Université de Franche-Comté (UFC), l’Université de Bourgogne (UB) et l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM). Un établissement lui est associé : l’ENSMM.
Contact : Samuel Gaston Amet Bureau doctoral Tél. 03 81 66 58 67 bureau.doctoral@univ-fcomte.fr UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ
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DÉVELOPPEMENT DURABLEtoutl’Ufc
, s e r p o r P mais pas s e u q s i r s san
Périmètre de protec tion rapproché autou r de la station de pompage de Chail luz-Thise (25).
L’installation de dispositifs d’exploitation d’énergies renouvelables à proximité des zones de captage d’eau potable pose des problèmes de pollution.
Jacques Mudry est hydrogéologue au laboratoire Chrono-environnement. Il est aussi expert auprès de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) sur des questions relatives à sa spécialité.
L’eau que nous consommons est extraite de zones de captages qui font l’objet d’une protection et d’une réglementation particulière1. Le terrain entourant le captage doit être clos et interdit d’accès, c’est ce qu’on appelle le périmètre de protection immédiate. Aucune activité n’y est autorisée, pour éviter tout risque de contamination des eaux souterraines. Ces zones de terrain inexploitées et coûteuses en entretien suscitent la convoitise, d’où l’idée de les rentabiliser en y installant des systèmes de production d’énergies propres.
« Qui dit énergie propre ne dit pas forcément mode de production propre ! » signale Jacques Mudry, hydrogéologue à l’Université de Franche-Comté et expert auprès de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES). Au sein d’un comité impliquant également des médecins, des vétérinaires, des microbiologistes et des juristes, 4
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il a contribué à l’évaluation des risques sanitaires liés à l’implantation d’installations énergétiques à proximité des zones de captage d’eaux de consommation. Trois modes de production d’énergies renouvelables ont été examinés : l’éolien, le photovoltaïque et la géothermie. Les experts ont auditionné des industriels pour mieux connaître les procédés qu’ils utilisent et les risques subséquents. Les choses s’avèrent complexes. « Un système géothermique qui puise et rejette de l’eau dans l’environnement est beaucoup plus polluant que celui qui fonctionne en circuit fermé. Cependant, même avec ce dernier, les produits antigel injectés dans le circuit posent problème en cas de fuite » explique Jacques Mudry. Dès la phase de travaux préalable à l’installation de ces dispositifs, les polluants potentiels ne manquent pas : produits retardateurs de la prise du béton, huiles, hydrocarbures… Les travaux euxmêmes risquent de modifier les conditions d’infiltration des eaux souterraines. Une fois le système en place, des sécurités doivent être instaurées : les huiles qui servent à graisser les rotors des éoliennes doivent être stockées dans un endroit protégé. Sous des panneaux solaires il faut contrôler le développement de la végétation, mais sans herbicides… En cas d’incendie, les pompiers ne peuvent pas intervenir en raison du risque électrique et la combustion des panneaux risque de répandre du tellurure de cadmium dans l’environnement.
Sans compter le facteur humain : « Les professionnels de l’énergie, qui méconnaissent les risques spécifiques aux captages, ne prendront pas forcément les précautions nécessaires » ajoute Jacques Mudry. Toutes ces installations ont une durée de vie d’une trentaine d’années. Quand on les démantèle, ce n’est jamais complètement. Dans le cas des éoliennes, une partie de ce qui est enterré, les câbles notamment, reste en place et on ignore comment vont vieillir ces pièces de plastique et de métal. Au final, le rapport d’expertise collective rendu à l’ANSES en août 2011 proscrit l’implantation de ces trois dispositifs d’exploitation d’énergies renouvelables dans le périmètre de protection immédiate des zones de captage. Il autorise en revanche certains d’entre eux, sous des conditions bien précises, dans le périmètre de protection rapproché. Ce périmètre correspond généralement à une zone où les eaux s’écoulent vers le captage en moins d’une cinquantaine de jours, ce qui laisse le temps d’agir en cas de pollution. 1 Article L.1321-2 et R.1321-13 du code de la santé publique Loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006 Directive cadre européenne sur l’eau d’octobre 2000
Contact : Jacques Mudry Laboratoire chrono-environnement UMR UFC-CNRS 6249 UFR Sciences et techniques Tél. 03 81 66 64 32 jacques.mudry@univ-fcomte.fr
Rapport d’expertise collective « Dispositifs d’exploitation d’énergies renouvelables dans les périmètres de protection des captages d’eau destinée à la consommation humaine » : http://www.anses.fr/Documents/EAUX2010sa0047Ra.pdf
DÉVELOPPEMENT DURABLEtoutl’Ufc O
y Ballades naturalistes Le GNUFC organise des sorties naturalistes
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Le GNUFC n’est pas un proche parent du gnou mais un groupe d’étudiants passionnés de nature qui ne demandent qu’à partager leurs connaissances. Deux fois par mois, le Groupement naturaliste universitaire de Franche-Comté (GNUFC) propose des sorties de découverte de la faune et de la flore. Armés de bottes, de jumelles et d’une thermos de café, ces étudiants vont repérer et identifier différentes espèces animales et végétales dans des sites naturels remarquables. L’esprit de la promenade est celui de l’échange de connaissances dans une atmosphère joviale. « On apprend mieux à plusieurs » remarque Maud Lavigne, étudiante en master Sciences environnementales. Toute personne intéressée par la nature, qu’elle soit spécialiste ou néophyte, est la bienvenue dans cette association. « Un chauffeur de poids lourds nous a déjà rejoints », constate son président Guillaume Halliez. Depuis sa création en septembre, le GNUFC a conquis une cinquantaine d’adhérents et ses fondateurs s’avouent eux-mêmes surpris de ce rapide succès. « L’intérêt commun pour la nature fait office de ciment » suppose Renaud Scheifler, enseignant-chercheur lui-même impliqué dans l’association.
Très investis, les étudiants du GNUFC contribuent également à des projets de recherche menés par le laboratoire Chronoenvironnement ou la Ligue de protection des oiseaux (LPO) qui les soutiennent. Partir en groupe, la nuit, pour faire des comptages de chouettes chevêches ou de renards, c’est toute une ambiance, mais c’est aussi une expérience du terrain très utile pour de futurs professionnels de l’environnement. Au-delà de la découverte naturaliste, les membres du GNUFC prévoient d’organiser des conférences et des actions de protection de l’environnement. On les verra bientôt, seau à la main, faire traverser la route de Geneuille à des crapauds pour leur éviter l’hécatombe pendant la période de reproduction.
Contact : Groupe naturaliste universitaire de Franche-Comté contact-gnufc@laposte.net http://blognufc.over-blog.com
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Une grenouille rieuse, reconnaissable à sa bande verte.
Florent Spinler approvisionne l’un des nichoirs que le GNUFC a installé dans l’enceinte du jardin botanique.
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INITIATIVES ÉTUDIANTEStoutl’Ufc
Qu’attend-on d’une association étudiante ? Avoir de bonnes idées ne suffit pas pour conduire un projet associatif et obtenir les soutiens nécessaires à sa réalisation. Propos croisés. Cyril Devesa, conseiller municipal « Vie étudiante » à la ville de Besançon déclare : « Je trouve formidable que les étudiants s’engagent et ne se comportent pas seulement en consommateurs. Cela nous donne forcément un regard bienveillant sur leur travail ».
Joelle Schirrer, adjointe au Maire de Besançon, en charge de l’enseignement supérieur, la recherche et la formation professionnelle, explique : « Nous recevons énormément de demandes d’étudiants. Si leurs projets sont bien organisés et bien présentés, nous pouvons d’autant mieux les apprécier. »
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Seule une minorité d’étudiants se lance dans des projets associatifs. « C’est pourtant une expérience formatrice qui permet de développer des compétences. On peut les faire valoir ensuite auprès d’un employeur » souligne Guillaume Debot, vice-président étudiant délégué à l’Université de FrancheComté (UFC) et lui-même membre de deux associations. De telles initiatives demandent cependant beaucoup d’investissement en temps, même quand elles s’inscrivent dans le cursus par le biais de projets tuteurés. Manon Frot, étudiante en licence Information et communication et secrétaire de l’association Buzzart, qui vise à promouvoir les jeunes talents franc-comtois, remarque : « Nous avons une plage horaire dédiée à ce projet dans notre emploi du temps, mais elle est largement dépassée ! ». Sebastien Huet, vice-président de cette association, avoue : « Nous voulions organiser un évènement d’ampleur nationale et accueilli un millier de personnes. Finalement, il s’agira d’un tremplin régional pour lequel 300 spectateurs sont attendus. » Mieux vaut revoir ses ambitions à la baisse et réussir son action plutôt que de rater un projet d’envergure, d’autant plus qu’il faut souvent faire face à des démarches imprévues. Si ceux qui cherchent à organiser un spectacle pensent bien évidemment à trouver une salle et à contacter les artistes, beaucoup ignorent qu’ils doivent également se préoccuper de sécurité, de droits d’auteurs, de droit à l’image et même s’acquitter d’une taxe pour le soutien au théâtre privé !
Pour obtenir des aides financières, que ce soit auprès de l’Université et du CROUS (FSDIE et bourses Culture-ActionS1) ou auprès de collectivités ou d’entreprises privées, il faut monter un dossier solide. « Le niveau d’exigences vis-à-vis des projets étudiants est de plus en plus élevé ! » prévient Françoise Coupat, vice-présidente déléguée en charge de la vie étudiante à l’UFC. L’association Buzzart, par exemple, a fait les frais de sa précipitation à aller solliciter la mairie de Besançon : « On avait un peu occulté la partie budget et nos objectifs n’étaient pas suffisamment bien présentés… On a du se remettre en question », avoue Sébastien Huet. Cyril Devesa, conseiller municipal en charge de la vie étudiante à Besançon constate : « Certains dossiers manquent de professionnalisme. Le projet doit être solidement construit, avec un budget bien établi qui répartisse les demandes de subventions entre différentes structures ». L’argumentaire et la façon de présenter les objectifs sont également décisifs. « Il n’est pas rare que les associations étudiantes aient un problème de cohésion, de structuration et que ses membres n’aient pas une idée bien claire des responsabilités et des tâches respectives », remarque Michel Chopard, directeur de Culture action2. « Pour motiver des partenaires, les discours passe-partout n’interpellent pas. Il faut s’interroger sur leur intérêt à soutenir le projet » insiste Françoise Coupat. Joëlle Schirrer, adjointe au maire de Besançon en charge de l’enseignement et de la recherche, raconte :
Le Bureau de la vie étudiante de l’UFC propose, en collaboration avec le CROUS, des formations liées au montage de projets associatifs, en collaboration avec l’association « Culture action ».
INITIATIVES ÉTUDIANTEStoutl’Ufc Une nouvelle politique étudiante Tous les acteurs de l’enseignement supérieur de la région ont défini une stratégie globale pour développer, coordonner et promouvoir des actions en faveur des étudiants.
Sebastien Huet, de l’association Buzzart, explique : « On ne pense pas forcément à toutes les démarches nécessaires à la réalisation de notre projet et on découvre au fur et à mesure beaucoup d’éléments imprévus auxquels il faut faire face ».
« L’idée de Vélocampus3, par exemple, a rapidement remporté notre adhésion. C’est un projet citoyen et pratique qui correspondait à une volonté municipale de valoriser les transports en mode doux ». Jacques Villiermet, responsable du service enseignement supérieur et recherche à la Ville de Besançon, précise : « Nous ne demandons pas aux projets étudiants de correspondre systématiquement aux politiques publiques. Nous nous intéressons à tous les types d’actions du moment qu’elles ont des retombées positives sur les étudiants, qu’elles animent le campus ou la ville, qu’elles sont fédératrices, transdisciplinaires ou avec une dimension internationale. » Le Bureau de la vie étudiante (BVE) de l’UFC, le service culturel du CROUS et certaines associations (Culture action2, RéCiDev4, Animafac5, la BAF6, Com’et7…) proposent aux étudiants de la région un accompagnement, des conseils et parfois des formations pour les aider à élaborer au mieux leurs projets associatifs. 1 Via le Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes (FSDIE) de l’Université et les bourses Culture-ActionS du CROUS. 2 Il s’agit d’une structure associative implantée à Besançon qui apporte une aide professionnelle et propose des formations à tous ceux qui souhaitent veulent monter un projet culturel. 3 Vélocampus est une association étudiante qui vise à promouvoir l’usage du vélo. http://velocampus.velobesancon.info 4 Réseau citoyenneté développement, un collectif d’associations qui agit pour plus de solidarité internationale. http://www.recidev.org 5 Réseau d’échange d’expérience et centre de ressources pour les initiatives étudiantes. http://www.animafac.net 6 Besançon et ses associations fédérées. Cette fédération réunit quelques associations étudiantes bisontines autour de projets visant à dynamiser la vie étudiante. http://www.fage.org/fr/articles.php?id=124574943910567 7 C’est une fédération des associations étudiantes de l’Aire urbaine (Belfort, Montbéliard et Héricourt) http://www.comet.asso.fr
Contact : Bureau de la vie étudiante Université de Franche-Comté Tél. 03 81 66 51 78 bve@univ-fcomte.fr
Qu’il s’agisse de questions pratiques (logement, transports, restauration…), de citoyenneté, de projets associatifs, d’animations sportives ou encore d’offre culturelle, tous les aspects de la vie étudiante représentent une dimension essentielle de l’université. C’est pourquoi une grande réflexion à ce sujet a été menée au niveau régional. Ce schéma directeur de la vie étudiante a été réalisé sous la maîtrise d’ouvrage de la Région Franche-Comté. Les établissements d’enseignement supérieur, le rectorat de l’Académie de Besançon, la caisse des dépôts, les collectivités, le CROUS, certaines associations étudiantes et différents acteurs économiques se sont concertés pendant un an. Ils ont mis en place une stratégie globale pour coordonner leurs actions en faveur de la vie étudiante. Celle-ci se décline en quatre axes principaux. Tout d’abord, instaurer une gouvernance structurée qui facilitera le dialogue entre le monde étudiant et les institutions. Ensuite, mieux reconnaître et soutenir les engagements étudiants dans des projets associatifs ou autres. Puis, renforcer l’animation et l’offre culturelle sur les campus. Enfin, améliorer les conditions de vie des étudiants, favoriser la mixité sociale et l’égalité des chances. Des groupes de travail ont pris le relais en novembre 2011 pour finaliser des projets d’action à court terme. Toute personne concernée et intéressée par le sujet est invitée à participer aux débats et à la construction des projets à venir.
Contacts : Françoise Coupat Vice-présidente de l’Université, déléguée à la vie étudiante francoise.coupat@univ-fcomte.fr Guillaume Debot Vice-président délégué étudiant guillaume.debot@edu.univ-fcomte.fr UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ
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TECHNIQUEtoutl’Ufc
Le Mésocentre de Franche-Comté représente d’énormes ressources informatiques pour offrir aux chercheurs la possibilité de réaliser les simulations numériques nécessaires à leurs travaux.
Deux ans et 680 bougies En deux ans, le Mésocentre de Franche-Comté a accompli autant de calculs qu’un ordinateur standard en 680 ans. Son anniversaire est l’occasion d’une démonstration de puissance. La recherche fait de plus en plus appel à la modélisation numérique en complément, voire en remplacement, des expérimentations. Le Mésocentre de Franche-Comté1 offre à la communauté scientifique des ressources informatiques adaptées au calcul haute performance. Depuis sa création il y a deux ans, sa puissance est passée de 5 à 9 téraFLOPS2 et son utilisation n’a cessé de croître avec pas moins de 130 000 programmes exécutés pour 6 millions d’heures de calcul. Ces ressources sont habituellement partagées entre différents utilisateurs, mais exceptionnellement, pour l’anniversaire du Mésocentre, son entière capacité a été proposée aux chercheurs qui en ont fait la demande. « L’idée est de montrer ce qu’il est possible de faire quand on sollicite toute la puissance des machines pour un seul calcul » explique Kamel Mazouzi, ingénieur de recherche. Deux chercheurs en physique et biophysique se sont portés volontaires pour utiliser les 500 processeurs travaillant en parallèle pendant une dizaine de jours. En bénéficiant ainsi de l’équivalent de 130 000 heures de calcul, José Lages, de l’institut UTINAM,
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a pu construire une cartographie de la matière noire dans le système solaire. Fabien Picaud, du laboratoire de Nanomédecine, imagerie et thérapeutique, a pu modéliser les effets de nanoparticules de carbone à visée thérapeutique sur une membrane cellulaire. Leurs résultats seront divulgués lors de la « journée des utilisateurs » qui est chaque année l’occasion de présenter les travaux que le Mésocentre a permis de réaliser. « À travers ces rencontres, nous cherchons à créer une communauté d’utilisateurs. Même s’ils s’intéressent à des disciplines très diverses, ces chercheurs rencontrent les mêmes problèmes et font souvent appel à des méthodes similaires pour la partie modélisation de leur travail », précise Laurent Philippe, directeur du Mésocentre.
1 Le Mésocentre est un supercalculateur financé par la Région Franche-Comté et par les trois établissements qui bénéficient de ses services : l’UFC, l’ENSMM et l’UTBM. Quelques entreprises locales y font également appel moyennant finances. Les personnes non imposables en sont exonérées. 2 Un téraFLOPS correspond à 1012 billions d’opérations
par seconde.
Kamel Mazouzi, ingénieur de recherche, qui conseille les utilisateurs du Mésocentre.
Contacts : Laurent Philippe Directeur du Mésocentre Tél. 03 81 66 66 54 laurent.philippe@lifc.univ-fcomte.fr Kamel Mazousi Ingénieur de recherche Tél. 03 81 66 63 11 kamel.mazouzi@univ-fcomte.fr http://meso.univ-fcomte.fr http://mesowiki.univ-fcomte.fr
LE DOSSIERtoutl’Ufc
Univers citadin
Mouvements urbains Repenser la ville Une carte du bruit et de la pollution Concentrer les campus dans les villes
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LE DOSSIERtoutl’Ufc
Mouvements urbains
Comment éviter une extension urbaine démesurée ? A quoi ressembleront nos villes dans 20 ans ? Qu’est-ce qui nous incite à déménager ? Autant de questions auxquelles des géographes du laboratoire ThéMA s’efforcent de répondre en élaborant des modèles.
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Univers citadin
Les cités médiévales étaient plutôt compactes : à peine franchi le mur de la cité, on se retrouvait à la campagne. Depuis la motorisation, les grandes villes ont tendance à devenir tentaculaires et même les agglomérations plus petites s’étendent de façon diffuse. Cette extension urbaine pose des problèmes environnementaux et sociaux : manque de services et commerces en périphérie, usage excessif de la voiture, fragilisation des espaces naturels… Mais comment absorber l’augmentation de la population des villes tout en évitant leur étalement ? Au sein du laboratoire ThéMA1, les géographes de l’équipe « Mobilités, villes et transports », dirigée par Pierre Frankhauser, ont proposé une solution à ce problème : construire à la périphérie selon un schéma fractal. Les formes fractales, à l’image des flocons de neige, reproduisent une même structure à différentes échelles. Selon ce principe, on peut imaginer des villes comportant un centre principal, avec des commerces et des services, puis, à mesure qu’on s’en éloigne, des sous-centres et des sous-sous-centres. Une ville ainsi hiérarchisée, enrichie d’un système efficace de transports en commun, ne subirait pas les problèmes classiques de l’étalement urbain, tout en assurant la présence d’espaces verts à proximité des habitations. Pour élaborer des projets d’urbanisation correspondant à ce modèle fractal, un logiciel de modélisation, baptisé MUP City2, a été mis au point sous la direction de Cécile Tannier et Pierre Frankhauser. Il a déjà été utilisé pour simuler des scénarios d’urbanisation pour l’agglomération de Besançon et le quartier Tempelhof à Berlin ainsi que dans le cadre de projets
de recherche pour le Luxembourg et l’espace Vienne-Bratislava. La modélisation permet aux géographes d’anticiper l’évolution des villes selon différents scénarios. Si le prix du pétrole augmente, les gens vont-ils déménager pour se rapprocher de leur travail ? Si tout le monde choisit de prendre les transports en commun plutôt que la voiture, quel impact cela aura-t-il sur la ville, à court terme puis dans une vingtaine d’années ? Le projet MOBISIM, mené par Jean-Philippe Antoni, permet de répondre à ces questions. Les chercheurs se basent sur des données anonymes fournies par l’INSEE3 pour connaître les caractéristiques exactes de la population, puis analysent les déplacements quotidiens de chaque individu pour le travail, les études, les courses, les loisirs… Le modèle informatique simule le résultat de l’ensemble des comportements individuels à l’échelle de la ville. MOBISIM va servir à tester de nouveaux concepts en matière d’urbanisme, comme le développement parcs naturels urbains ou l’impact de la création de centres de télétravail dans de petites villes. Les chercheurs de l’équipe « Mobilité, ville et transports » analysent également les motivations personnelles des citadins : Qu’est-ce qui les incite à fréquenter ou au contraire à éviter certains lieux ? Quels sont les facteurs qui vont les pousser à déménager pour s’installer dans un autre quartier ? Comment choisissent-ils ce quartier ? Le projet ECDESUP4, qui fait intervenir non seulement des géographes et des psychologues mais aussi des économistes, des urbanistes et même des médecins5, se base sur des enquêtes
détaillées menées auprès des habitants de plusieurs villes. Il vise à élaborer un modèle global relatif à la fois aux déplacements quotidiens et aux changements de résidence. Les connaissances issues de cette étude pourront être intégrées dans des scénarios de développement urbain. Ces modèles théoriques et les outils logiciels qui en découlent permettent de représenter des dynamiques dont la complexité serait impossible à appréhender autrement. Ils apportent un éclairage appréciable quand il s’agit de prendre des décisions en matière de gestion des agglomérations et d’aménagement du territoire. 1 Théoriser et modéliser pour aménager 2 Multi-scale urban planning for a sustainable city 3 Institut nationale de la statistique et des études économiques 4 L'évaluation, le choix et la décision dans l'usage des espaces urbains et périurbains 5 Sont associés à ce projet le Laboratoire de psychologie (EA 3188 UFC), Laboratoire Image et Ville (UMR 7011 CNRS/ Université de Strasbourg), Laboratoire CESAER (UMR 1041 INRA/ ENESAD) de Dijon et le CORE (Université catholique de Louvainla-Neuve, Belgique).
Contacts : Pierre Frankhauser Tél. 03 81 66 54 21 pierre.frankhauser@univ-fcomte.fr Jean-Philippe Antoni Tél. 03 81 66 55 11 jean-philippe.antoni@univ-fcomte.fr Laboratoire ThéMA UMR 6049 CNRS/UB/UFC http://thema.univ-fcomte.fr
« Contrairement à ce qu’on pourrait penser, de moins en moins de gens choisissent leur quartier pour se rapprocher de leur lieu de travail. Ils privilégient plutôt le paysage, l’accès aux loisirs et le type d’habitat » affirme Jean-Philippe Antoni, chercheur au laboratoire ThéMA et enseignant à l’UFR SLHS. UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ
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Les villes sont mouvantes, sans cesse détruites et reconstruites. Chacune de leurs évolutions soulève de nombreuses questions d’ordre social et pratique. Les étudiants qui choisissent l’option « Gestion urbaine » du DUT Carrières sociales apprennent en deux ans à appréhender toute la complexité urbaine pour devenir acteurs de ces changements.
« Certains de nos étudiants ont recueilli des témoignages d’habitants du quartier des glacis du château, à Belfort, avant sa démolition. Ces récits ont donné lieu à une pièce de théâtre. En donnant aux gens l’occasion de s’exprimer et de participer à un mouvement collectif, on les a aidé à accepter le changement et à se ré-enraciner ailleurs », raconte Igor Agbossou, coordinateur de l’option Gestion urbaine du DUT Carrières sociales
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Il faut une certaine sensibilité pour repérer au premier coup d’œil, lors d’une simple promenade en ville, des situations problématiques. Pour penser, par exemple, à l’aménagement des trottoirs à la vue d’une mère peinant avec sa poussette, ou pour ressentir la nécessité d’installer un guichet en constatant que certaines personnes âgées sont perdues devant des bornes interactives… C’est ce qu’on demande aux étudiants en DUT Carrières sociales, option Gestion urbaine : aiguiser leur regard sur la ville, réfléchir à ses
évolutions et anticiper ou résoudre certains problèmes. Le projet de destruction d’un grand ensemble HLM, par exemple, soulève énormément de questions. Si on le remplace par des immeubles de moindre taille, la superficie nécessaire pour loger la population du quartier va s’étendre considérablement. Il faudra alors repenser les transports, l’accessibilité aux personnes handicapées, peut-être construire un nouveau groupe scolaire… Si on décide de reloger ailleurs une partie des habitants, cela
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Repenser la ville
Un groupe d’étudiantes en DUT Carrières sociales, option Gestion urbaine : Julie Anselm, Alexandan Sopplesa, Perrine Perrin, Marlène Raspiller, Lucie Thomas, Yousra Khezami, Judith Perrot. Beaucoup envisagent de poursuivre leur formation par une licence, par exemple en aménagement du territoire.
peut représenter pour eux un énorme bouleversement, qu’il faudra accompagner… Chaque situation est complexe et pour pouvoir ensuite y faire face en tant que professionnels de la ville, les étudiants abordent de nombreuses disciplines : urbanisme, architecture, mobilité, connaissance des populations, sociologie, droit… Ils doivent aussi acquérir une bonne connaissance du fonctionnement des collectivités territoriales, des politiques publiques et des programmes de l’État. Pour s’exercer à partir de cas concrets, ils travaillent en équipe sur des projets réels, souvent en partenariat avec les collectivités de l’Aire Urbaine (Belfort-MontbéliardHéricourt) où se déroule la formation. Des voyages d’études (visite d’un programme de rénovation urbaine à Bobigny, ou de l’éco-quartier Vauban
à Fribourg) leur permettent de découvrir d’autres situations en France et en Europe et de mettre en perspective différents points de vue. Igor Agbossou, coordinateur de l’option Gestion urbaine, raconte : « Quand l’option a été créée en 2006, on s’intéressait principalement à l’habitat des quartiers populaires et des zones urbaines sensibles. Notre champ d’intérêt s’est élargi à toutes sortes d’agglomérations. La formation repose désormais sur deux volets : un volet social et un volet aménagement du territoire. Les étudiants sont amenés à réfléchir à la question suivante : Comment penser la ville au 21ème siècle dans une optique de développement durable ? ». Le diplôme débouche sur de nouveaux métiers de la ville. Qu’ils mènent des projets dans les domaines de l’éducation, de l’habitat, de l’insertion ou des
transports, qu’ils travaillent pour des collectivités locales ou des bailleurs sociaux, ces futurs professionnels joueront surtout un rôle d’intermédiaire entre les populations et les décideurs. « Ils devront composer avec les élus et les collectivités et trouver les consensus qui permettront de faire évoluer la ville au bénéfice de tous » conclut Olivier Prévôt, directeur du département Carrières sociales à l’IUT BelfortMontbéliard.
Contact : Igor Agbossou Coordinateur de l’option Gestion urbaine du DUT Carrières sociales IUT Belfort-Montbéliard Tél. 03 84 58 76 06 igor.agbossou@univ-fcomte.fr http://www.iut-bm.univ-fcomte.fr UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ
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Une carte du bruit et de la pollution Quels sont les endroits les plus bruyants et les plus pollués de Besançon ? Géographes et environnementalistes collaborent pour cartographier précisément ces deux nuisances à l’échelle de la ville.
Daniel Joly
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Frédéric Mauny
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Nadine Bernard
Quentin Tenailleau
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Quentin Tenailleau installe des micros pour réaliser les enregistrements sonores sur les sites où l’association ATMO-FC effectue des mesures de polluants : ozone et oxydes d’azote (NOX). Il analyse leur évolution conjointe toutes les 10 secondes.
Contacts : Au laboratoire Chrono-environnement UMR 6249 CNRS : Quentin Tenailleau Tél. 03 81 21 89 08 quentin.tenailleau@univ-fcomte.fr Nadine Bernard Tél. 03 81 66 60 62 nadine.bernard@univ-fcomte.fr Frédéric Mauny Tél. 03 81 21 94 94 frederic.mauny@univ-fcomte.fr Sophie Pujol Tél. 03 81 21 90 49 sophie.pujol@univ-fcomte.fr
Les aléas de la recherche réservent parfois des surprises. Deux équipes de l’Université de Franche-Comté se sont lancées dans des études similaires sans s’être concertées. Des géographes du laboratoire ThéMA, en collaboration avec l’association ATMO-FC qui surveille la qualité de l’air en Franche-Comté ont cherché à tracer une carte de la pollution à Besançon. Au laboratoire Chronoenvironnement, des chercheurs ont analysé la répartition du bruit à proximité des écoles primaires bisontines et des logements d’élèves. Les deux équipes ont utilisé une méthodologie relativement semblable faisant appel à des mesures de terrain, à la modélisation et aux systèmes d’information géographique1. De cette coïncidence est née l’idée de superposer les deux cartes, en couplant les deux modèles. C’est l’objectif de la thèse de Quentin Tenailleau. « Nous voulons obtenir une cartographie précise sur les 65 km² de l’agglomération bisontine », explique-t-il. « Il s’agit de travailler sur la notion de multi-exposition aux polluants atmosphériques et au bruit. Ces deux agents ont des modes de diffusion très différents, mais dans certaines zones, la population est massivement exposée aux deux », précisent Nadine Bernard et Frédéric Mauny, qui co-dirigent cette thèse. Cette cartographie sera ensuite mise en relation avec la morphologie urbaine. La hauteur des bâtiments,
On visualise les effets de canyon urbain : les gaz sont concentrés sur les axes routiers.
leur agencement, ou encore l’existence de cours intérieures, sont autant de paramètres qui influencent la propagation du son et de la pollution aérienne. Ici, l’étude environnementale se teinte de géographie et d’urbanisme. Quentin Tenailleau, biologiste de formation, n’est pas déconcerté par l’aspect pluridisciplinaire de son sujet de recherche, au contraire… « En écologie, la première chose qu’on apprend, c’est que tout est lié ! » déclare-t-il. Il s’intéresse également aux variations temporelles des émissions de bruit et de polluants atmosphériques selon les heures de la journée et selon les saisons, en couplant les résultats de campagnes de mesure du niveau sonore et les données fournies par les stations de surveillance de la qualité de l’air d’ATMO-FC. La Ville de Besançon, concernée au premier plan, finance son contrat doctoral. Elle est aussi l’un des principaux fournisseurs de données de l’étude car elle met à la disposition des chercheurs des relevés topographiques et des chiffres concernant le trafic routier. A terme, cette cartographie sera utilisée dans des études épidémiologiques qui mettront en relation l’exposition à ces nuisances et la santé des bisontins.
1 Un système d’information géographique est un système informatique qui permet de rassembler, d’analyser et de combiner des données issues de sources diverses pour obtenir une représentation spatiale de l’information.
Superposition des cartes de distribution du bruit et du benzène modelisées sur la commune de Besançon
http://chrono-environnement.univ-fcomte.fr Au laboratoire ThéMA UMR 6049 CNRS : Daniel Joly Tél. 03 81 66 54 02 daniel.joly@univ-fcomte.fr Hélène Houot Tél. 03 81 66 54 27 helene.houot@univ-fcomte.fr http://thema.univ-fcomte.fr UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ
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Concentrer les campus dans les villes
Les sous-sols de l’UFR SLHS abritent les restes d’une ancienne domus.
Crédit photos : G. Pannetton
Dans les années à venir, l’Université va réorganiser ses locaux au sein des villes où elle est implantée. Jean-Claude Chevailler, vice-président délégué en charge du patrimoine, fait le point sur ces projets de réaménagement.
Le campus des Portes du Jura, à Montbéliard, est déjà homogène et concentré sur un seul site.
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Crédit photos : G. Pannetton
Détail de la porte d’entrée du site de l’ancien Arsenal, initialement occupé par la faculté de médecine et où les départements arts, sociologie et psychologie de l’UFR SLHS sont en train de s’installer.
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- Que fait l’université pour améliorer ses locaux ? Au cours des quatre dernières années, environ 15 millions d'euros ont été dépensés pour des travaux de construction, de rénovation, de mise en sécurité… La part des surfaces accessibles aux personnes handicapées a nettement augmenté. Les futures constructions porteront le label « bâtiments basse consommation » et les rénovations intègrent autant que possible des dispositifs qui relèvent de la démarche du développement durable : isolation par l’extérieur des bâtiments, panneaux photovoltaïques, récupération des eaux de pluie, extension du réseau de chaleur associé à la chaufferie bois réalisée sur le campus de la Bouloie en collaboration avec le CROUS… Il nous reste cependant de grands chantiers comme la rénovation des bibliothèques universitaires Lettres et sciences humaines et Sciences et STAPS. - Qu’en est-il des locaux consacrés à la recherche ? Trois grosses opérations vont bientôt permettre de regrouper des équipes de recherche actuellement dispersées :
l’Institut FEMTO-ST3 bénéficiera d’un bâtiment actuellement en construction sur le pôle TEMIS à Besançon. Les chercheurs du laboratoire Chronoenvironnement vont s’installer dans le bâtiment propédeutique de l’UFR ST sur le campus de la Bouloie au fur et à mesure de sa restructuration. Enfin, sur le site de l’Arsenal4, la future Maison des Sciences de l'Homme et de l'Environnement (MSHE) permettra l’installation de plates-formes techniques et l’accueil de chercheurs étrangers. - Pourquoi revoir l’implantation du patrimoine universitaire dans les villes ? Avec la LRU, les universités vont se voir confier la gestion de leur patrimoine immobilier. Nous allons devoir louer nos locaux à France domaine, une institution qui gère l’ensemble des locaux de l’état. Nous recevrons pour cela une dotation du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche qui est négociée selon certaines normes. Or, selon les indicateurs de suivi du ministère, l’UFC apparaît trop bien dotée et n’aura donc plus les moyens de financer les surfaces occupées. Il faudra opérer quelques regroupements pour faire des économies de loyer mais aussi d’énergie et de frais de fonctionnement. Ils auront aussi pour effet de donner plus de visibilité aux campus. - Qu’est-ce que le schéma directeur de l’immobilier ? C’est un document qui établit toutes les orientations que nous allons prendre en matière d’immobilier d’ici 20255. Il répond à une incitation du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Les grandes lignes de ce schéma directeur sont les suivantes : à Besançon, l’Université va se concentrer sur trois pôles : un au centre-ville, composé du site Mégevand-Chifflet et de l’ancien Arsenal, un sur le campus
de la Bouloie et un sur les Hauts du Chazal à proximité du Centre hospitalier régional universitaire (CHRU). La rénovation des installations sportives et de celles qui seront dédiées à la diffusion de la culture scientifique et technique ne sont pas absentes de la réflexion6. Une étude sur l’implantation d’un jardin botanique sur le campus de la Bouloie est également en cours. A Vesoul, les sites actuels de l’IUT et de l’IUFM seront regroupés, mais on ne sait pas encore à quel endroit. A Belfort, l’idée est aussi de rassembler, mais les modalités de ce rassemblement sont encore à définir. Toutes ces décisions seront prises en concertation avec les collectivités. La ville de Montbéliard dispose déjà d’un campus homogène, concentré et récent sur lequel on ne prévoit à priori pas de changement. A Lons-le-Saunier enfin, les deux sites existants vont se regrouper sur le site de l’IUFM. 1 UFR Sciences du langage, de l’homme et de la société. 2 Il s’agit de l’ancien hôtel de Courbouzon, rue Chifflet. 3 Franche-Comté électronique, mécanique, thermique et optique - Science et technologie. 4 Il s’agit du site de l’ancien Arsenal situé place Saint Jacques à Besançon. 5 Ce schéma directeur a été réalisé grâce à l’aide de la Caisse des dépôts. 6 Cf. article page 19
Crédit photos : Georges Pannetton
- Quelles sont les caractéristiques des locaux de l’Université de Franche-Comté ? L’UFC représente une surface d’environ 320 000 m², dispersée sur 143 bâtiments localisés dans 5 villes de la région : Besançon, Belfort, Montbéliard, Vesoul et Lons-le-Saunier. L’état de ces locaux est très hétérogène, allant du très vétuste (environ 20 % des bâtiments) au neuf, avec par exemple de toutes nouvelles installations pour l’UFR SMP. Nos locaux anciens ne sont cependant pas dépourvus d’intérêt : l’UFR SLHS1 compte notamment un bâtiment inscrit à l’inventaire des monuments historiques2 et abrite en sous-sol les vestiges d’une villa romaine qui y est également inscrite.
Contact : Jean-Claude Chevailler Vice-président délégué en charge du patrimoine Tél. 03 81 66 67 46 jean-claude.chevailler@univ-fcomte.fr
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RECHERCHEtoutl’Ufc
Un point de vue constructif sur les mathématiques
Henri Lombardi est partisan du constructivisme, un courant qui s’insurge contre certains raccourcis empruntés par les mathématiques classiques. Il vient de publier un ouvrage qui revoit toute une partie de l’algèbre selon ce point de vue. Entretien. - Qu’est-ce que le constructivisme ? C’est un projet général sur les mathématiques qui juge incomplète la façon dont on les pratique actuellement. En mathématiques classiques, les démonstrations utilisées ne sont pas assez approfondies et recourent trop souvent à des choses que l’on admet sans les expliciter vraiment. Les constructivistes refusent les démonstrations par l’absurde du type : tel objet existe parce qu’il y aurait une contradiction s’il n’existait pas. On ne devrait pas se contenter de jongler avec des notions abstraites dont la véracité n’a pas été prouvée. La démonstration d’un théorème qui affirme l’existence d’un objet devrait toujours contenir le moyen de construire cet objet. Cette construction devrait donc pouvoir s’écrire sous la forme d’un algorithme1. - Quand ce courant de pensée est-il apparu ? Jusqu’à la fin du XIXème siècle, cette façon de raisonner était la norme en mathématiques. C’est quand Cantor2 a voulu englober toutes les mathématiques dans une seule théorie des ensembles que
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les choses ont changé. Pour que ce cadre général fonctionne, Cantor a proposé un certain nombre d’axiomes3 sans véritable fondement objectif. Ce point de vue s’est progressivement imposé et a fait naître des choses très intéressantes en mathématiques. Mais la théorie des ensembles originale de Cantor comporte un certain nombre de paradoxes car elle manipule la notion d’infini sans prendre suffisamment de précautions. C’est la raison pour laquelle elle a été controversée au départ, notamment par Kronecker4, par le célèbre Poincaré5 et par un mathématicien néerlandais du nom de Brouwer6. Cantor reçut l’appui enthousiate de Hilbert7 et la théorie des ensembles, sous une forme un peu différente, devint la norme. Reprenant les principales idées de Brouwer, l’américain Bishop, plus modéré, a publié en 1967 un ouvrage8 qui reprend les bases de l’analyse classique de façon constructive. Quand j’ai lu Bishop j’ai compris ce qu’était mon point de vue sur les mathématiques. Avant, j’étais vraiment très mal à l’aise.
- Le constructivisme est-il un point de vue répandu ? Non, c’est un courant minoritaire dont peu de chercheur français se réclament. Cependant, l’idée de rendre explicites les théorèmes au moyen d’algorithmes est de plus en plus communément admise. Elle est d’ailleurs tout à fait naturelle pour les spécialistes de l’informatique théorique. Les mathématiques constructives sont, en quelque sorte des mathématiques prêtes à tourner sur machine. - Comment êtes-vous devenu chercheur en mathématiques ? J’ai abandonné l’école normale supérieure en 1968, un an avant la fin de mon cursus, pour aller faire la révolution ! J’ai choisi l’université la plus proche de Peugeot. C’est vers 1980, alors qu’il n’y avait plus guère de possibilités de mouvements de masse, que je suis véritablement revenu dans le circuit universitaire lors d’un séminaire d’épistémologie9 qui réunissait des physiciens, de philosophes et des linguistes. Au début, je ne pensais pas devenir chercheur ; je voulais traduire Bishop pour les étudiants et les enseignants mais aucun éditeur ne s’est montré intéressé. J’ai fait ma thèse tardivement : à 44 ans, sur le calcul formel. - Pouvez-vous nous citer un résultat important que vous avez établi ? En 1990, j’ai publié un article qui a étonné. J’avais compris comment rendre explicite un résultat dont on avait jusqu’à présent seulement une preuve abstraite : la solution par Artin10 du 17ème problème de Hilbert. En fait, j’avais utilisé exactement les mêmes outils que ceux de la preuve abstraite. C’est alors que j’ai compris que la plupart des mathématiciens classiques ne se trompent pas, mais qu’ils ne poursuivent pas le raisonnement jusqu’au bout. Depuis, je cherche ce qui se cache derrière les mathématiques classiques. - Vous venez de publier un livre intitulé Algèbre commutative, approche constructive, de quoi s’agit-il ? C’est le fruit d’une dizaine d’années de travail, en collaboration avec mon collègue Claude Quitté, de l’Université de Poitiers. Notre livre revisite plusieurs théories classiques abstraites en leur donnant un contenu algorithmique. Il comprend de nombreux exercices et problèmes accompagnés de solutions. Il s’adresse aux étudiants de niveau master, aux enseignants mais aussi aux informaticiens et aux spécialistes du calcul formel.
CULTURE SCIENTIFIQUEtoutl’Ufc - Vous avez pris votre retraite à l’automne. Qu’allez-vous faire maintenant ? Continuer, tant que je suis encore vaillant ! Je poursuis en particulier les activités du groupe de réflexion MAP (Mathematics, algorithms, proofs), que nous avons fondé en 2003 avec plusieurs collègues. Nous essayons de reprendre de manière constructive les résultats mathématiques les plus marquants. Souvent, nous arrivons à les simplifier et à en donner des versions plus fortes.
1 Un algorithme est une suite d’instructions qui permettent de donner la réponse à un problème. Ces instructions ne doivent pas être ambigües. 2 Georg Cantor (1845-1918) est un mathématicien allemand à l’origine de la théorie des ensembles. 3 Il s’agit d’énoncés qu’on admet comme intuitivement vrais sans qu’on puisse les démontrer. 4 Leopold Kronecker (1823-1891), mathématicien et logiciel allemand. Selon lui, l’arithmétique et l’analyse doivent reposer sur les nombres entiers. 5 Henri Poincaré (1854-1912) est un mathématicien français, également physicien et philosophe, précurseur, entre autres, de la théorie de la relativité restreinte et de la théorie du chaos. 6 Luitzen Egbertus Jan Brouwer (1881-1991) est un mathématicien néerlandais connu pour ses travaux en topologie, pour ses réflexions sur les fondements des mathématiques et pour la controverse qu’il engagea à ce sujet avec Hilbert. 7 Hilbert (1862-1943) mathématicien allemand considéré comme une grande figure des mathématiques du XXème siècle. 8 « Foundations of constructive analysis » Erret Bishop (1967). 9 L’épistémologie est une discipline qui étudie de façon critique la méthode scientifique. 10 Emil Artin (1898-1962) est un mathématicien autrichien qui a résolu les 9ème et 17ème problèmes de Hilbert.
Contacts Henri Lombardi Laboratoire de mathématiques de Besançon Université de Franche-Comté UFR Sciences et techniques henri.lombardi@univ-fcomte.fr
Les tourbières s’exposent La Fabrika sciences propose de janvier à juin une nouvelle exposition intitulée : « Et pourtant, elle tourbe ! Voyage au pays des tourbières ». Alternant des explications sérieuses et humoristiques, s’appuyant sur des jeux et de fausses publicités, elle dévoile le fonctionnement et les particularités des tourbières. Elle permet de découvrir leur formation, les végétaux qui les composent et la façon dont ceux-ci s’adaptent à leur environnement, la chimie de la tourbe, son utilisation et son exploitation traditionnelle, mais aussi le rôle des tourbières dans l’équilibre climatique. Cette exposition, qui peut se visiter seul ou en compagnie d’un animateur, a été réalisée par la mission Culture scientifique et technique, le Jardin Botanique, le laboratoire Chronoenvironnement, le Pôle relais tourbières et le Pavillon des sciences. Contacts Claire Dupouët Mission Culture scientifique et technique Tél. 03 81 66 20 96 claire.dupouet@univ-fcomte.fr
Un nouvel espace pour la culture scientifique
Algèbre Commutative, méthodes constructives. Henri Lombardi, Claude Quitté. Editions Calvage Mounet
La mission Culture scientifique et technique de l’Université dispose d’un nouveau bâtiment, baptisé Fabrikà sciences, sur le campus de la Bouloie. Il s’agit d’un ancien restaurant administratif qui a été rénové et réaménagé. Environ trois cent mètres carrés sont dédiés à l’accueil des visiteurs avec un premier
espace d’exposition, un second équipé de bornes interactives présentant l’actualité des laboratoires ainsi qu’une salle polyvalente pour les animations. Ce nouveau lieu dédié à la culture scientifique et technique sera ouvert gratuitement au grand public et pas seulement aux scolaires comme c’était le cas précédemment. Contacts Fabrikà sciences 16 route de Gray Pour les groupes sur réservation : Tél. 03 81 66 20 95 fabrika-sciences@univ-fccomte.fr
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PORTRAITtoutl’Ufc De Venise aux Carpates : itinéraires archéologiques Robin Brigand a la bougeotte. Pendant plusieurs années, ce jeune archéologue a navigué entre la France, l’Italie et la Roumanie en menant de front deux projets scientifiques différents. Portrait d’un chercheur à la fois brillant et modeste, lauréat du prix jeune docteur 2011. Robin Brigand ne grattait pas le sable à la recherche de vestiges préhistoriques quand il était petit. Ce n’est que tardivement que cet adepte de la plongée prend goût à l’archéologie lors d’un chantier sous-marin. Alors étudiant en histoire à l’Université de Caen, il part chaque été réaliser bénévolement des fouilles dans les Pyrénées, en Normandie, en Bourgogne… Ces chantiers, en compagnie d’autres jeunes, dans des sites naturels remarquables, lui laissent d’excellents souvenirs et lui permettent de réaliser qu’en archéologie, l’humain l’intéresse plus que le bâti. Il travaille en tant que “pion” pendant ses études et profite des congés scolaires pour arpenter l’Europe en stop et en train. Pour sa licence, il part un an en Roumanie dans le cadre du programme ERASMUS. Premier étudiant à bénéficier des échanges entre l’université de Iasi et celle de Bourgogne, il est libre de découvrir le pays à sa guise. Dès son retour à Dijon, il commence à travailler en collaboration avec des chercheurs de Besançon sur un sujet qui l’intéresse encore aujourd’hui : les formes d’exploitation des sources salées de Moldavie roumaine. comme : « un électron libre toujours Parallèlement, il entame une maîtrise en en vadrouille, capable d’arriver trois jours histoire de l’art et archéologie1 et un travail de en avance pour planter sa tente sur un recherche sur l’Italie. « J’étais plus souvent chantier de fouilles alors que tout le monde sur le terrain qu’à la fac en train l’attend en bas de la montagne ». de suivre les cours » avoue-t-il. Robin Brigand conduit en effet Toujours intéressé par la façon “Un électron libre ses recherches de manière dont les sociétés anciennes ont toujours relativement autonome, tout en organisé leur espace, il étudie le en vadrouille.” publiant régulièrement, dès le paysage de la plaine de Venise et master. « J’ai fini de rédiger ma la forme des aménagements thèse en ermite » plaisante-t-il. agraires de l'époque romaine. « On observe Celle-ci lui vaudra de remporter le prix A’Doc1 encore aujourd’hui des traces de cette en 2008 et le prix Jeune docteur en 2011. structuration », affirme-t-il. Cela deviendra l’objet de sa thèse, réalisée dans le cadre L’après-thèse est une période de répit d’une co-tutelle entre l’Université de Padoue pendant laquelle il se remet à la plongée et et celle de Franche-Comté. Il travaille à partir à l’escalade. Depuis octobre 2011, il est de cartes actuelles et anciennes, de en contrat post-doctoral avec l’Université photographies aériennes et de plans qu’il de Iasi sur un sujet proche des recherches recherche lors de ses nombreux séjours en qu’il mène sporadiquement depuis 5 ans en Italie. Non content d’y passer un tiers de Roumanie. Il y travaille avec des ethnologues l’année, il part chaque été en Roumanie pour et d’autres archéologues sur les dynamiques y mener sa double vie d’archéologue. des occupations humaines à la fin de la Son directeur de thèse au laboratoire Chronopréhistoire, en fonction des ressources environnement, François Favory, le décrit naturelles.
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« Le post-doctorat est un cadre qui me convient très bien pour le moment », remarque-t-il. Il en envisage d’ailleurs un second avant de s’engager véritablement dans une carrière de chercheur, d’enseignant-chercheur, ou autre… S’il se montre passionné par ses recherches, Robin Brigand fait également preuve d’ouverture et de simplicité. « J’ai appris beaucoup de choses aux côtés des paysans roumains… y compris à fabriquer la gnôle ! » plaisante-t-il, avant de reprendre, plus sérieux : « Dans les campagnes, la vie est rude et malgré une pauvreté endémique, les gens sont extrêmement accueillants et ouverts, profondément humains, directs et francs. » 1 Le prix A’Doc, organisé par l’association du même nom, attribue des prix de 400 à 600 € à des doctorants pour la rédaction s’un article sur leur recherche à destination du grand public. http://adoc.univ-fcomte.fr
SPORTtoutl’Ufc Quelques dates Crédit photo : CIO - Huet
1981 : naissance à Lorient 2000 : baccalauréat S en Normandie Eté 2000 : voyage en Grèce et en Turquie 2000 à 2002 : DEUG histoire à l’Université de Basse-Normandie (Caen) 2000 à 2005 : surveillant dans des établissements scolaires 2001 : voyage en Écosse 2003 à 2005 : chantiers d’archéologie en été 2003 : voyage en Roumanie et en Hongrie 2003-2004 : licence d’Histoire Séjour Erasmus en Roumanie 2004 : voyage en Italie 2004-2005 : maitrise Histoire de l’art et archéologie à Dijon 2005 : début des collaborations franco-roumaines 2005-2006 : master 2 Histoire de l’art et archéologie à Besançon. 2007 : obtient une allocation de recherche et entame une thèse en co-tutelle avec l’Université de Padoue sur la dynamique des parcellaires antiques de la plaine de Venise Juin 2008 : prix A’Doc Décembre 2010 : soutient sa thèse « Centuriations romaines et dynamique des parcellaires. Une approche diachronique des formes rurales et urbaines de la plaine centrale de Venise » Juin 2001 : prix Jeune docteur Depuis octobre 2011 : contrat post-doctoral en Roumanie
Prix Jeune docteur 2012 Le Prix jeune docteur, organisé par l’Université de Franche-Comté, récompense deux jeunes docteurs pour la qualité de leur thèse et du projet qu’ils ont élaboré pour valoriser leurs recherches. L’UFC et la Région Franche-Comté offrent à l’un des lauréats la publication de sa thèse et à l’autre un soutien financier de 3 500 € pour la réalisation de son projet. Date limite de dépôt des dossiers de candidature : 3 février 2012 Contact : Samuel Gaston Amet Tél. 03 81 66 58 67 Prixjeunedocteur-ufc@univ-fcomte.fr http://univ-fcomte.fr rubrique recherche / formation doctorale
Une semaine olympique L’U-Sports organise du 11 au 17 février une semaine d’éducation aux valeurs olympiques « Il s’agit de valeurs comme la confiance, le soutien et la complicité. En résumé : comment atteindre un niveau élevé, dans un contexte de tension extrême tout en restant fair-play ? » explique Eric Monnin, enseignant-chercheur à l’initiative de cet événement. Pour amener le public, et en particulier les écoliers, collégiens et lycéens, à réfléchir autour de ces questions, des conférences et des animations sont organisées tout au long de cette semaine. À cette occasion, trois expositions photographiques hors du commun sur les jeux olympiques pourront être admirées dans les locaux de l’U-Sports. Elles ont été exceptionnellement mises à disposition par le Musée olympique et le Comité international olympique (CIO) de Lausanne avant leur présentation à Londres. Elles tournent autour de trois thèmes : « Entraîneurs et entraînés », « Héros et supporters », et enfin « Best of Beijing », une sélection des meilleures photos des JO de Pékin. De nombreux visiteurs sont attendus, en particulier le 11 février lors des Journées portes ouvertes de l’Université. Contact : Eric Monnin Laboratoire Culture, sport, santé, société (C3S) U-Sports eric.monnin@univ-fcomte.fr http://u-sports.univ-fcomte.fr
Semaine de l’olympisme
Crédit photo : CIO - Juilliart
2002 : chantier d’archéologie sous-marine
Du 11 au 17 février U-Sports (Besançon) Salle Sport Co Gratuit, tous publics Conférences 11 février : 11h Images et Olympisme par Christian Vivier 13h L’entraînement par Frédéric Grappe 15h Géopolitique des jeux par Jean-François Loudcher 12 février : 14h Histoire d'un entraîneur aux jeux olympique par Alain Groslambert 15h L'effort physique à haut niveau par Jean-Denis Rouillon 15 février de 14h à17h : Présentation de la recherche à l’UPFR des sports (public universitaire seulement)
Visites et ateliers pédagogiques Du 13 au 17 février De 9h30 à 12h et de 14h à 17h Sur inscription pour les écoles, collèges et lycées Tél. 03 81 66 63 62 Exposition de livres sur l’olympisme Du 11 au 17 février BU Sciences et STAPS Campus de la Bouloie
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Danse contemporaine
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Une compagnie professionnelle propose aux étudiants de s’initier à son approche de la danse.
Stage de danse contemporaine Les 4 et 5 février 2011 Tarif : 30 €
Expos > Eyjafjallajökull Du 5 janvier au 9 février BU Lettres et sciences humaines (Besançon) Patrick Marcel fait revivre en images l’éruption du volcan islandais. > À tire d’aile Du 9 janvier au 18 février BU Sciences et STAPS (Besançon) Dessins et peintures de Nick Derry présentés par la Ligue de protection des oiseaux. > Salsamoondo Du 10 janvier au 11 février BU SMP (Besançon) Présentation des actions de l’association à travers des photographies. > Nyiragongo,
au cœur du volcan Du 16 janvier au 18 février L’auditorium – espace culturel de l’IUFM (Lons-le-Saunier) De grands photographes ont rapporté des images de leur expédition au cœur de ce volcan congolais. > La peste ou la colère de Dieu Du 16 janvier au 11 février BU Droit (Besançon) Exposition de l’Institut Pasteur sur un fléau qui a ravagé tous les continents pendant deux millénaires. > Un
balcon sous les étoiles
Du 17 janvier au 12 mars Gymnase-espace culturel de l’IUFM (Besançon) Un regard scientifique et artistique porté sur la recherche cosmologique contemporaine. 22
UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ
> Reggae
Le service culturel du CROUS organise des ateliers danse ouverts à tous, y compris les novices. Il ne s’agit pas d’une école de danse à proprement parler, mais de stages courts pendant lesquels des artistes de la compagnie « 1 des si » essayent de transmettre leur façon de concevoir la danse. Cette compagnie créée en 2007 en est à sa 4ème création. Ses spectacles, éclectiques, ont pour point commun de refléter chaque fois la culture, les codes d’une génération. « J’ai l’impression d’éponger ce qu’est la société d’aujourd’hui et de le régurgiter sur scène » explique Etienne Rochefort directeur artistique, chorégraphe et interprète. Les ateliers consistent donc plutôt en un travail sur le mouvement, l’énergie Contact et inscription : et l’expression théâtrale. La création issue du dernier stage sera présentée Etienne Rochefort sur scène en avril lors du festival Tél. 06 74 66 91 83 http:// www.1-des-si.com « La Bouloie en ébullition. »
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Du 19 janvier au 4 février MDE (Besançon) Peintures de Pierre Beaupain et Jahmando. > Portraits
de cyclistes
> Blind
Mind
Du 6 février au 23 mars BU Lucien Febvre (Belfort) Exposition réalisée par l’association Vélocampus.
Du 2 avril au 5 mai BU Lucien Febvre (Belfort) Pour découvrir l’univers d’un jeune artiste autiste : Nicolas Engel Larchez
> Petite reine méditerranéenne
Conférences
Du 6 février au 23 mars BU Lucien Febvre (Belfort) Récit en images d'un périple à vélo de Besançon jusqu'au Caire.
> Petite histoire de la chute des pommes
> L’Europe Du 14 février au 16 mars BU Droit (Besançon) Pour mieux connaître les politiques de l’UE. > Yves Delessard Du 28 février au 6 avril BU SMP (Besançon) Sculptures et installations d’un artiste bisontin. > Franz Marc, un monde qui se fissure Du 12 mars au 20 avril L’auditorium – espace culturel de l’IUFM (Lons-le-Saunier) Parcours pédagogique à travers les œuvres tardives d’un peintre expressionniste allemand. > L’autre moitié du ciel Du 13 mars au 15 avril Gymnase-espace culturel de l’IUFM (Besançon) Portraits de femmes de minorités chinoises. > Élections
présidentielles
Du 26 mars au 4 mai 2012 BU Droit (Besançon) Présentation de la politique française : institutions, élections, citoyenneté.
26 janvier à 19h Gymnase-espace culturel de l’IUFM (Besançon) Par Jean-Marie Vigoureux, professeur de physique à l’UFC et auteur d’ouvrages de vulgarisation. > Une identité, pour quoi faire ? 17 janvier à 18h30 Amphithéâtre Lévêque - UFR SLHS (Besançon) Par Volker Schlöndorf, réalisateur allemand célèbre pour son film « Le Tambour ». > Nyiragongo, au cœur du volcan 26 janvier à 18h Amphithéâtre de l’IUFM de Lons-le-Saunier Projection-conférence autour d’un film de Patrick Marcel sur une expédition volcanique. > La vie dans l’Univers 9 février à 19h Gymnase-espace culturel de l’IUFM (Besançon) Par Céline Reylé, astronome à l’Observatoire de Besançon. Elle étudie la formation et l’évolution de la galaxie. > Le ciel peut-il nous tomber sur la tête ? 16 février à 19h Gymnase-espace culturel de l’IUFM (Besançon) Par Philippe Rousselot, enseignant-chercheur à l’UFC spécialiste des comètes et de l’histoire de la formation du système solaire.
Musique / Concerts
Théâtre
26 janvier à 20h30 Thème : le fantastique. Gratuit
> En piste ! 24 janvier à 20h30 Par le Théâtre universitaire de Franche-Comté Les facéties d'une troupe de théâtre qui monte une comédie pour combattre la morosité et agiter la vie. Tarif normal 9€ / réduit 6€ / étudiant 5€
> Alfred
> Pour
> Unitone 19 janvier à 20h30 Reggae, ska, rosksteady Tarif 5 €, gratuit pour les étudiants > Orchestre Universitaire de Franche-Comté
Massaï 2 février à 20h30 Présentation du nouvel album « Tous dans le même caddie ». Groove africain nuancé de hip-hop et de jazz. Tarif 5 €, gratuit pour les étudiants. Sortie de chantier à la Rodia (le Club) le vendredi 13 janvier à 18h30 (gratuit).
Chorale Universitaire de Besançon
7 février à 20h30 Par la Cie l’Artifice. Théâtre en écho au désarroi actuel Tarif unique 5 €
22 mars à 20h30 Musiques de films Gratuit
9 février à 20h30 Par ArtBFC. Spectacle inclassable, entre performance, poésie sonore polyphonique, opéra... Tarif 5 €, gratuit pour les étudiants > Les
fait-il du bruit ?
Vengeresses
21 février à 20h30 Par le Théâtre de l’Energumène Présentation du travail de la compagnie en résidence. Tarif normal 9€ / réduit 6€ / étudiant 5€
> Jazz au Campus Les 17 janvier, 14 février et 13 mars à 20h30 au CLA (Besançon) 10 € l’adhésion annuelle, gratuit pour les étudiants Tél. 03 81 48 46 61 http://jazzaucampus.jimdo.com
Du 26 au 30 mars Petit théâtre de la Bouloie 21ème édition des Rencontres internationales de théâtre universitaire, un festival organisé par le Théâtre Universitaire de Franche-Comté. Tarif normal 8€/ réduit 5€/ carte Avantages Jeunes 4€
Cinéma > Besancourt 1er février à 20h30 Films marquants des trois premières éditions du Festival du court-métrage de Besançon. http://www.besancourt.fr > True Grit 15 février à 20h30 Western des frères Coen > Humpday 14 mars à 20h30 Comédie de Lynn Shelton
> Tremplin
> Le
16 février La Poudrière (Belfort)
20 mars à 20h30 Théâtre et dégustation par la Compagnie Théarto Tarif unique 5€
> Chant lyrique 26 février à 15h30 Gymnase-espace culturel de l’IUFM (Besançon) Concert par les élèves du conservatoire.
Du 15 au 16 mars à 20h Salle Jenny d’Héricourt Campus de la Bouloie Festival International de Théâtre d’Improvisation 2012 organisé par la LUDI. Tarif normal 7€, réduit 5€ Contact LUDI Tél. 06 50 62 34 62 ludiarti@hotmail.fr
Contact et réservations TUFC Tél. 06 70 76 59 45 http://www.theatre-universitaire-fc.fr > Cela
musical étudiant du CROUS
> Festival
> RITU
rire pour passer le temps
> La
Petit théâtre de la Bouloie Contact et réservations : Service culturel du CROUS : Tél. 03 81 48 46 61 http://www.crous-besancon.fr rubrique Culture
AGENDAtoutl’Ufc
Mets des Mots
Petit théâtre de la Bouloie Gratuit Contact : Service culturel du CROUS : Tél. 03 81 48 46 61 http://www.crous-besancon.fr rubrique Culture
Soirées > Apéritif des associations et vernissage d’exposition Petit théâtre de la Bouloie Réservation conseillée Contact : Service culturel du CROUS : Tél. 03 81 48 46 61 http://www.crous-besancon.fr rubrique Culture
19 janvier à 18h MDE - Campus de la Bouloie (Besançon) > Nouvel an chinois 25 janvier à 18h MDE - Campus de la Bouloie (Besançon) Soirée organisée par l’association ESN http://www.erasmus-besancon.com UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ
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AGENDAtoutl’Ufc Insertion professionnelle > Accompagnement
pour l’innovation sociale ou non technologique 19 janvier de 17h à 19h - salle B05 à l’UFR SLHS Présentation par la Boutique de Gestion. Contact : maryline.janiaud@univ-fcomte.fr
nez r votre e v , JPO erche on ch ntati orie
> Séminaire création d’entreprise 30, 31 janvier et 1er février Contact et inscription : maryline.janiaud@univ-fcomte.fr > Portraits d’anciens étudiants 21 février de 18h à 20h Campus des portes du Jura (Montbéliard) Présentation des vidéos d'anciens étudiants et rencontres avec des professionnels Contact : emmanuelle.born@univ-fcomte.fr > Métiers
du patrimoine et du livre ancien
PO RTES O U V ERTES a L ’ U N IV ERSITe D E FR A N C H E - C O M T e 2 0 1 2
SAM11 FÉV. BESANÇON
9h>17h
SAM 18 FÉV.
BELFORT, MONTBÉLIARD, VESOUL, LONS-LE-SAUNIER 9h>17h
www.univ-fcomte.fr
En mars à l’UFR SLHS (Besançon) Table ronde sur les métiers existant dans ces domaines Contact : sophie.noe@univ-fcomte.fr > Entrepreneuriales 12 avril à 19h à l’ENSMM (Besançon) Gala de clôture et remise des prix de ce challenge sur la création d'entreprise. http://www.stage-emploi@univ-fcomte.fr
Information Orientation > Forum sup info 7 février de 8h à 17h ENSMM (Besançon) Informations sur les cursus dans l’enseignement supérieur Contact : aziza.zebbiche@univ-fcomte.fr > Journée portes ouvertes 11 février de 9h à 17h Sur tous les campus à Besançon 18 février de 9h à17h Sur tous les campus de Belfort, Montbéliard, Vesoul et Lons-le-Saunier Pour découvrir l’Université de Franche-Comté http://jpo.univ-fcomte.fr Contact : ghislaine.savonet@univ-fcomte.fr > Forum bac+2 23 février de 13h30 à 17h MDE Campus de la Bouloie (Besançon) Informations sur les formations. Contact : dominique.barbagallo@univ-fcomte.fr > Soirée masters 13 mars de 17h à 21h MDE Campus de la Bouloie (Besançon) Informations et rencontre festive autour de l’offre de formation en master. Contact : ghislaine.savonet@univ-fcomte.fr
Évaluation des formations Les étudiants sont invités à donner anonymement leur avis sur leur formation et sur les services offerts par les bibliothèques universitaires. L’enquête est ouverte jusqu’au 1er mars sur l’espace numérique de travail (ENT) : http://ent.univ-fcomte.fr onglet Enseignements, rubrique Evaluation