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L E M A G A Z I N E D E L’ U N I V E R S I T É D E F R A N C H E - C O M T É / F é v r i e r 2 0 0 8 / n u m é r o 1 3 7
Métiers insolites à l'université
Sommaire Initiatives étudiantes
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Formations
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Développement durable
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Dossier :
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métiers insolites à l'université Recherche
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Nouveauté
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Enquête
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Publications
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Culture
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Tout l’Ufc
n 137 o
Tout l'Ufc - Février 2008 - N°137 Direction de la Communication 1 rue Goudimel 25030 Besançon Cedex communication@univ-fcomte.fr http://www.univ-fcomte.fr/toutlu/
Directeurs de la publication : Claude Condé, Président de l’Université Vice-Président chargé de la communication : Daniel Sechter Directrice de la Communication : Maryse Graner Rédaction : Delphine Gosset Tél. 03 81 66 58 87
Photographies : Georges Pannetton Tél. 03 81 66 58 95 Conception graphique : Noir sur Blanc (Jean-Michel Mourey) Impression : Néo Typo (5 000 ex.) / ISSN 1166 7672 Diffusion : Olivia Cœurdevey Tél. 03 81 66 58 86
INITIATIVESÉTUDIANTEStoutl’Ufc
De gauche à droite : Virginie Demiaux, Mathilde Boiteux, Julie Ayme et Clément-Blaise Duhaut, organisateurs de la journée environnementale.
Les énergies de demain Quatre étudiants en master Diagnostic environnemental et gestion durable des ressources (DEGDR)1 ont organisé le 5 février une journée sur le thème des énergies renouvelables dans le cadre d'un module d'investissement étudiant2. Ils n'ont pas seulement cherché à sensibiliser leur public étudiant et lycéen. Ils ont aussi voulu répondre à ses attentes en présentant des solutions innovantes en matière d'énergies propres et en apportant des éclaircissements sur des points de vue souvent contradictoires. Pour cela, ils ont mobilisé de nombreux intervenants, au sein de l'université mais surtout à l'extérieur (EDF-GDF, ADEME3...). Le programme de cette journée baptisée “Les énergies de demain” était riche : observations du soleil, biocarburants, énergie éolienne, piles à combustible, vélos électriques et même crêpier solaire en provenance de Neuchâtel ! Contact : Virginie Demiaux vdemiaux@hotmail.fr 1 DEGDR est une spécialité à finalité professionnelle du master Milieux naturels et sciences de la vie. 2 Ce système permet de valider une unité d'enseignement grâce à une action menée dans un cadre associatif. 3 Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.
Tout ce qu'un étudiant salarié doit savoir De plus en plus d’étudiants sont contraints de travailler pour financer leurs études. Peu sont véritablement informés sur leur statut de salarié. C'est pourquoi l’association étudiante Epistémès (bureau des étudiants de l'UFR Sciences et techniques) a organisé le 5 février une conférence sur le job étudiant. De nombreux organismes jouant un rôle dans la vie des jeunes actifs (direction du travail, sécurité sociale étudiante...) y ont participé. http://asso.epistemes.free.fr
De gauche à droite : Joachim Wyssling, Rémi Thomas, Julien Pea et Florian Chapey, membres du comité d'organisation de l'AGM 2008.
Les étudiants ERASMUS se rassemblent à Besançon Près de 500 étudiants européens se réuniront en mars à Besançon pour l'assemblée générale mondiale (AGM) ERASMUS. Le réseau des étudiants ERASMUS (Erasmus student network ou ESN) compte 12 000 bénévoles actifs dans 34 pays différents. Préparée par l'Association des étudiants internationaux de Besançon (AEIB), la candidature bisontine à l'organisation de cet évènement l'a emportée face à celle de grandes villes européennes comme Vienne, Rome et Istanbul. Hormis les sessions, conférences, présentations et ateliers destinés aux membres du réseau, des moments de détente et de contact avec la population sont prévus, notamment lors de soirées culturelles et festives. A retenir : une grande parade au centre ville le 20/03 et un forum de la mobilité étudiante le 21/03. De nombreuses personnalités sont attendues. Le chanteur Aldebert, parrain de la manifestation, composera une chanson pour l'occasion.
AGM Erasmus du 20 au 24 mars 2008 Contact : julien pea julien@agm2008.eu www.AGM2008.eu UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ
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INITIATIVESÉTUDIANTEStoutl’Ufc
NordSud
Ingénieux Les futurs ingénieurs biomédicaux de l'ISIFC1 animent, pendant leur formation, une entreprise virtuelle du nom de BIOTIKA2. En 2007, ils ont conçu dans le cadre de cette mise en situation professionnelle trois prototypes innovants destinés à améliorer le sort des malades. S-Alive s'adresse aux patients atteints de xérostomie. Cette maladie liée à une destruction des glandes salivaires assèche la bouche au point de créer des douleurs quotidiennes. S-Alive est un dispositif portatif permettant une distribution continue et régulée de salive artificielle. Visiotika est destiné aux grands paralysés qui ne peuvent bouger que les yeux. Il s'agit d'un système de commande oculaire faisant appel à une caméra et à un ordinateur. En permettant au patient d'actionner son lit médicalisé, de mettre en marche la télévision ou la musique, Visiotika lui offre une certaine autonomie. Son coût est nettement inférieur à celui des formules actuellement commercialisées pour les centres de soin. Avec le projet Fibrotika, les étudiants ont équipé la poignée d'un endoscope d'un joystick afin de le rendre plus maniable. Cette amélioration permet de réduire les durées d'intervention et les risques d'irritation et de perforation lors des explorations du gros intestin. I http://isifc.univ-fcomte.fr
Sketches La Ligue universitaire d'improvisation théâtrale (LUDI) aide le SumppsCampus Santé à faire connaître ses services auprès des étudiants de première année en donnant dans les amphithéâtres des représentations théâtrales surprise ayant pour thème la vie étudiante. Le public s'y reconnaît visiblement et la tonalité franchement humoristique des sketches est efficace. Cette démarche originale vise à encourager les étudiants à faire appel aux médecins, aux infirmières, à la pychologue et à la diététicienne qui sont disponibles pour les écouter au Sumpps-Campus santé. LUDI http://ludiarti.free.fr/ Service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (Sumpps) Campus Santé Tél. 03 81 66 61 30 sumpps@univ-fcomte.fr
1 Institut supérieur d'ingénieurs de Franche-Comté spécialisé en génie biomédical. 2 Cf. tout l'U n° 135.
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UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ
Sur radio campus, l'émission NordSud traite chaque semaine de solidarité internationale. Les trois animateurs : Benjamin Léger, Timothée Romain et Julien Tertrais, sont soucieux d'y présenter la réalité du terrain. En effet, selon eux : “si le sujet intéresse beaucoup d'étudiants en matière de solidarité internationale, les bonnes intentions ne suffisent pas”. Ils connaissent bien les problématiques liées aux relations entre pays du nord et pays du sud : elles font l'objet de leurs études en licence professionnelle Conduite de projets internationaux de co-développement1. Dans leur émission, ils invitent régulièrement des spécialistes et montent de petits reportages. A travers leurs choix de programmation musicale, ils cherchent à promouvoir d'autres cultures. Nord-Sud aborde une grande variété de sujets : commerce équitable, immigration, tourisme solidaire, actions d'urgence, travail social... Elle sert aussi de tribune pour les associations étudiantes. “L'émission leur permet de médiatiser leurs actions” déclare Benjamin Léger. Il précise : “Ce sont souvent dans de petits projets associatifs que naissent les grandes vocations humanitaires”. 1 Il s'agit d'une spécialité de la licence professionnelle Management des organisations
Nord Sud Le vendredi de 16 h à 17 h Radio Campus Besançon (102.4) http://nordsud.over-blog.fr/
Les animateurs de l'émission Nord-Sud : à gauche Benjamin léger, à droite Timothée Romain, en vignette haute Julien Tertrais.
Intégration de l'IUFM à l'Université L'Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM) fait officiellement partie de l'Université de Franche-Comté depuis le 1er janvier 2008. Cette intégration a été votée à l'unanimité par les conseils d'administration des deux structures et par le Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESER). L'IUFM prend le statut d'école interne à l'Université, statut qui lui octroie une autonomie relative. Pour les étudiants, cette intégration va permettre plus de
FORMATIONStoutl’U
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continuité entre les cursus universitaires et la préparation des concours de l'enseignement. La formation au métier de professeur pourra commencer progressivement en licence, dans le cadre de stages par exemple. A l'inverse, il est question que les connaissances acquises lors de la préparation aux concours puissent valider une partie d'un diplôme de master. Une telle démarche a déjà été mise en place dans certaines disciplines comme les mathématiques.
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Une préparation efficace aux concours de l'enseignement > L’exemple des mathématiques Depuis plusieurs années déjà, le département de mathématiques de l'UFR Sciences et techniques (ST) a pris le parti d'aider les étudiants à se préparer aux concours du professorat en lycée ou en collège, avec d'excellents résultats.
“Toutes les universités ne font pas cette démarche”, précise Florence Lancien, enseignante en mathématiques. Elle ajoute “Nous avons choisi d'adapter nos programmes de licence et de master en vue des concours de l'enseignement ”. Tout au long de leur cursus, les étudiants en mathématiques acquièrent les connaissances requises pour le CAPES ou l'agrégation1. La préparation au CAPES est dispensée à l'IUFM, tandis que la préparation à l'agrégation est prise en charge par l'UFR ST. Celle-ci lui alloue un important volume horaire d'enseignements. Le département de mathématiques a mis à la disposition des étudiants une salle de travail, ouverte en permanence, ainsi qu'une grande quantité de livres.
Alexis Flesch et Julien Blondeau, agrégés en 2007, ont apprécié de pouvoir réviser au sein même du laboratoire “Les professeurs étaient très accessibles : on pouvait les consulter pour la moindre question”. L'investissement porte ses fruits : chaque année, à Besançon, quatre à huit étudiants obtiennent l'agrégation. “Habituellement, les académies de même taille comptent plutôt un ou deux admis” remarque Florence Lancien. En 2007, malgré la diminution du nombre de postes ouverts au concours, les résultats ont été excellents : sur une douzaine d'inscrits, sept l'ont obtenue. Pour le CAPES, les résultats sont également très bons : 38 admis en 2007. ”C'est beaucoup, si l'on considère que chaque année une cinquantaine d'étudiants obtient une licence de mathématiques, et que tous ne choisissent pas de s'orienter vers l'enseignement” explique Florence Lancien. Pour les étudiants qui le souhaitent, une partie des cours de préparation à l'agrégation est prise en compte dans la deuxième année du master
Mathématiques et applications, parcours recherche. Ils peuvent donc préparer en parallèle les concours de l'enseignement et un master, s'offrant ainsi la perspective d'une poursuite d'études en thèse. Contact : Vincent Fleckinger, responsable de la préparation à l'agrégation Tél. 03 81 66 63 87 vincent.fleckinger@univ-fcomte.fr 1 CAPES : Certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré. Il faut être titulaire d'une licence pour pouvoir passer le CAPES. Pour l'agrégation, il faut avoir une première année de master. Ce sont les différentes UFR de l'Université qui prennent en charge les préparations à l'agrégation.
Alexis Flesch et Julien Blondeau ont obtenu l'agrégation en 2007.
Enseignement du calcul mental. Les Presses universitaires de FrancheComté (PUFC) publient : Le calcul mental entre sens et technique, de Denis Butlen, dans la collection Didactiques. Cet ouvrage traite de l'enseignement du calcul mental, de la résolution de problè-
mes arithmétiques et de l'apprentissage de techniques opératoires. Il aborde notamment l'évolution des programmes scolaires, les difficultés rencontrées par les élèves et les méthodes pour favoriser leurs apprentissages.
Florence Lancien, enseignante en Mathématique, a été responsable de la préparation à l'agrégation de 2002 à 2007. UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ
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FORMATIONStoutl’Ufc L'Université évaluée par les étudiants. Une grande enquête est lancée auprès des étudiants. Le recueil des différents points de vue devrait orienter les changements à venir au sein de l'Université de Franche-Comté. Kilian A, Charlotte M et Romain B, étudiants en licence à l'UFR STAPS1, ont pris le temps de répondre au questionnaire d'évaluation des formations (EVAL) disponible sur l'espace numérique de travail (ENT). 1 UFR Sciences et techniques des activités physiques et sportives.
- Pourquoi avez vous répondu à l'enquête ? - CM & RB : Parce qu'on nous a convoqués pour y répondre ! On ne l'aurait peut-être pas rempli autrement. Beaucoup sont partis en découvrant qu'ils ne venaient pas à un cours obligatoire. KA : J'aurais fait la démarche de toutes façons. C'est bien si ça peut faire évoluer la fac. On n'avait pas ça au lycée. - Avez-vous trouvé le questionnaire complet ? CM : Oui, très. Il y a des questions sur le matériel, les salles de TP, la propreté... Il y a même des choses auxquelles on n'avait pas pensé comme les espaces verts. RB : On a plutôt envie de répondre à des questions spécifiques à notre formation. Le cadre ne peut pas évoluer beaucoup, alors que les enseignements, si. - Comment faire pour améliorer la participation des étudiants à l'enquête ? RB : L'enquête pourrait être proposée par les associations étudiantes. Elles sont plus proches de nous et on a l'habitude de les voir se mobiliser pour obtenir des changements. - Que pensez-vous de cette initiative ? KA : Même si les choses ne bougent pas tout de suite, une démarche est faite pour aller plus loin. C'est vraiment pas mal pour ceux qui, comme moi, comptent rester dans la filière et pour ceux qui viendront après nous. Il faudrait faire ça tous les ans, pour voir comment la fac évolue.
Christophe Espanet, enseignant à l'UFR STGI, est actuellement responsable du programme d'évaluation des formations. - Quels sont les objectifs de ce programme ? CE : Il s'agit de voir comment les étudiants perçoivent l'environnement des formations, s'ils connaissent les services communs de l'université et s'ils les utilisent, pour déterminer les points à améliorer en priorité. La deuxième partie de l'enquête concerne plus précisément la qualité des cours et vise à instaurer un dialogue entre enseignants et étudiants à ce sujet. - Comment les enseignants réagissent-ils à cette démarche ? CE : Les appréhensions initiales commencent à disparaître puisqu'il s'agit d'un véritable outil d'aide à l'enseignement. Chaque enseignant est libre d'activer ou non le questionnaire d'évaluation correspondant à ses cours. L’an dernier une centaine d'unités d'enseignements appartenant à une vingtaine de diplômes différents ont été évaluées par les étudiants, et il y en aura de plus en plus. - La participation étudiante est elle importante ? CE : Environ 5 % des étudiants de l'Université ont répondu pour le moment. Nous espérons qu'ils seront plus nombreux, lors la prochaine période d'ouverture du questionnaire, pour avoir des résultats plus représentatifs. Pour en savoir plus : www.univ-fcomte.fr rubrique Qualité des formations Pour utiliser l’outil d’évaluation : http://ent.univ-fomte.fr rubrique Enseignement
Kilian A, Charlotte M, étudiants en licence à l'UFR STAPS
Calendrier
si tu veux que ton université bouge… bouge-toi !
réponds à l’Éval moi je l’ai fait ! questionnaire d’évaluation sur l’Université en ligne sur
Christophe Espanet, responsable du programme d'évaluation des formations.
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UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ
www.univ-fcomte.fr
• évaluation des services et de l'environnement des formations - du 14 janvier au 15 mars • évaluation des unités d'enseignement - du 14 janvier au 8 février : configuration des questionnaires par les enseignants - du 25 février au 15 mars : évaluation par les étudiants
FORMATIONStoutl’Ufc
Accompagner les projets de création ou de reprise d'entreprise L'Institut d'administration des entreprises (IAE)1 élargit le champ de ses formations en proposant un nouveau Diplôme universitaire (DU) Entrepreneuriat. Il s'agit d'apporter aux futurs entrepreneurs les compétences nécessaires à la réalisation de leur projet. Ce DU est destiné aux créateurs d'entreprises innovantes, et, de façon plus générale, à tous les porteurs de projets complexes, risqués et ambitieux. Il s'adresse aussi aux personnes qui souhaitent reprendre des entreprises industrielles. “Le DU Entrepreneuriat répond à un réel besoin car les occasions de reprises vont se multiplier dans les années à venir “, prévoit Pascale Brenet, responsable de ce diplôme. Elle ajoute : “Cette nouvelle offre de formation va nourrir la dynamique d'innovation régionale à laquelle
l’Université de Franche-Comté participe déjà à travers la Direction de la valorisation, l’incubateur, les centres de transfert de technologies et les pôles de compétitivité “. La formation associe un niveau conceptuel élevé, nécessaire pour étudier la faisabilité de projets complexes, à une approche très concrète. Les enseignements sont accompagnés de nombreux témoignages illustrant les points clés du parcours de créateurs et de repreneurs. Chaque participant a l'occasion de mettre son projet à l'épreuve des connaissances et des outils qu'il vient d'acquérir, dans le cadre des ateliers thématiques et du suivi personnalisé qui débouchent sur l'élaboration d'un plan d'affaires ou de reprise. Le DU Entrepreneuriat s'appuie sur une équipe universitaire et sur l'intervention de nombreux professionnels experts. Ces partenariats apportent aux porteurs de projets des contacts privilégiés avec les acteurs régionaux de l'innovation et de la reprise d'entreprise comme l'incubateur de Franche-Comté, OSEO2, ARIST3 ou FCPEM Gestion4.
Contact : Pascale Brenet Responsable du DU Entrepreneuriat Tél. 03 81 66 66 40/ 66 39 pascale.brenet@univ-fcomte.fr
Le DU Entrepreneuriat est proposé en formation continue. Il s'adresse aux porteurs de projets, quels que soient leurs statuts : étudiants, chercheurs ou enseignants-chercheurs, demandeurs d'emploi, salariés, mais aussi aux conseillers et chargés d'affaires intéressés par ce domaine. La sélection des candidats s'effectue avant tout sur leur projet. La formation débute en mars 2008 avec sa première promotion. Elle dure six mois, à raison d'une journée bloquée par semaine.
1 L'Institut d'administration des entreprises (IAE) émane de l'UFR Sciences juridiques, économiques, politiques et de gestion (SJEPG). Il offre des formations supérieures en sciences de gestion et fédère la recherche dans ce domaine. Il est dirigé par Jean-Luc Rossignol depuis janvier 2008. 2 OSEO est un organisme public doté d’une délégation régionale qui propose des financements adaptés aux projets innovants. 3 Agence régionale d’information scientifique et technique. 4 Franche-Comté PME gestion : société de capital-risque régionale.
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Crédit Photo : C. Hennequin (Conservatoire botanique national de Franche-Comté)
développement durabletoutl’Ufc Elles ont envahi le campus
Les renouées asiatiques ont été introduites entre 1820 et 1860, essentiellement dans les jardins en tant que plantes ornementales. Il en existe trois espèces en FrancheComté : la renouée du Japon (Reynoutria japonica), la renouée de Sakhaline (Reynoutria sachalinensis) et la renouée de Bohême (Reynoutria bohemica). Ces plantes s'adaptent bien à des environnement divers. En principe, elles aiment les milieux ombragés et humides, mais on les trouve égalementsur des talus en plein soleil.
Contact : Jardin botanique jardbotan.besancon@univ-fcomte.fr 1 Le rhizome est une sorte de tige souterraine.
Les plantes invasives Les plantes invasives sont des plantes exotiques qui, une fois importées, adoptent un comportement de colonisation entraînant de graves perturbations de l'écosystème. Dans leur milieu d'origine, les animaux qui les consomment et la concurrence d'autres plantes régulent leur développement. Il ne faut pas les confondre avec les plantes envahissantes, comme la ronce, qui sont des plantes indigènes au comportement parfois exubérant.
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Elles se dispersent très facilement. Chaque petit bout de tige ou de rhizome1 peut devenir une bouture. Leur croissance est rapide. Là où ces renouées s'installent, elles éliminent les autres végétaux en empêchant leur accès à la lumière. La diversité
des espèces animales vivant à cet endroit diminue d'autant. Le groupe de pilotage pour le développement durable envisage des actions pour contrer le développement de ces plantes sur le campus. Le problème n'est pas simple, car un arrachage non contrôlé risque au contraire de favoriser leur dispersion. Toutes les parties de la plante doivent être enlevées et incinérées. Pour une meilleure information sur les menaces liées aux plantes invasives, le sujet sera proposé dans le cadre de la formation permanente des personnels de l'université.
S'engager durablement
Une charte d'engagement pour le développement durable est disponible sur le site de l'Université. Elle récapitule les gestes simples d'éco-responsabilité que chacun peut adopter dans le cadre de ses activités universitaires. L'engagement est anonyme et confidentiel, conformément aux directives de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL). http:// campusdurable.univ-fcomte.fr rubrique Charte
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vertes
Transports L'université a pour objectif de réduire de 10 % les émissions de gaz carbonique liées aux transports entre ses différents sites. Dans cette perspective, elle a fait l'acquisition de neuf vélos et d'un triporteur, tous à assistance électrique, qui sont mis à la disposition des personnels. Le remplacement des véhicules de plus de neuf ans est obligatoire. Dans ce cadre, une prime a été attribuée pour inciter au choix des voitures moins polluantes. Trois véhicules en ont bénéficié. Les économies en émission de gaz carbonique résultantes correspondent à ce que 80 arbres pourraient absorber.
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Bulles Crédit Photo :N. Botella
Elles sont robustes, elles peuvent atteindre trois à quatre mètres de haut, et elles ont envahi le campus de la Bouloie, au même titre que d'autres sites franc-comtois. Ce sont les renouées asiatiques : des plantes invasives tellement coriaces qu'on ne songe plus à les éradiquer mais simplement à les contenir.
Bulles vertes est une chronique radiophonique de 2 minutes 30 qui traite de multiples sujets liés à l'environnement : achats responsables, recyclage des piles, politique européenne... Elle est animée par Khalid Berragrag, Morgane Hamonet et Vincent Riou, trois étudiants de la licence professionnelle Protection de l'environnement, Gestion et traitement des déchets dans le cadre d'un projet pédagogique. Bulles vertes : Tous les Jeudi à 9 h 50 sur France Bleue Besançon (102.8) dans l'émission Bulle d'air.
LE DOSSIER toutl’Ufc Le mot université n'évoque habituellement ni la spéléologie, ni le maniement de l'aiguille à coudre, et pourtant, certaines personnes y accomplissent des missions plutôt insolites.
Métiers insolites à l'université Marcel Ligney, Bruno Régent, Isabelle Diana et Patrice Bouvot sont techniciens ou adjoints techniques de recherche et de formation. Ils ont accepté de nous exposer les particularités de leurs métiers. Au même titre que beaucoup d'autres techniciens, ils oeuvrent en coulisse pour le bon déroulement de la recherche et des formations. Un rôle essentiel. Portraits.
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LE DOSSIER toutl’Ufc Questions à Catherine Topenot, Directrice des ressources humaines
Entretien
Catherine Topenot est, depuis septembre 2007, la secrétaire générale adjointe et directrice des ressources humaines de l'Université de Franche-Comté. Auparavant, elle exerçait ces fonctions à l'Ecole normale supérieure (ENS) de Lyon. - Peut-on dire qu'à l'Université de Franche-Comté beaucoup de métiers différents sont représentés ? Oui. L'Université de Franche-Comté emploie environ 2000 personnes, ce qui correspond évidemment à une grande variété de fonctions. Celles dont vous avez choisi de faire le portrait dans ce dossier ont le statut de techniciens ou d'adjoints techniques de recherche et de formation. L'université de FrancheComté en compte 86, dans de nombreuses branches d'activités professionnelles1. - Les techniciens que nous présentons ici assurent des missions tellement particulières qu'il semble difficile de les remplacer une fois venue l'heure de la retraite. Qu'en pensez-vous ? L'un de mes objectifs en tant que nouvelle Directrice des ressources humaines est justement d'aboutir à une bonne adéquation des profils avec les emplois, grâce à la rédaction de fiches de postes détaillées pour chacun des agents de l'établissement. Nous pourrons ainsi faire face aux départs en retraite massifs qui vont marquer l'année 2008 et les suivantes, en particulier chez les personnels BIATOS (bibliothécaires, ingénieurs, administratifs, techniques, ouvriers et de services)1. - Que dire sur le rôle des techniciens à l'université ? L'Université ne pourrait pas fonctionner sans tous les personnels qui effectuent des tâches administratives ou techniques. Ceux qui travaillent dans les laboratoires sont généralement reconnus dans leur entourage professionnel pour leurs compétences techniques particulières. Mais d'autres agents, comme ceux qui s'occupent de l'entretien, passent souvent inaperçus. Contact : Catherine Topenot Secrétaire générale adjointe Directrice des ressources humaines Tél : 03 81 66 50 08 jacqueline.topenot@univ-fcomte.fr 1
Retrouvez toutes les données du bilan social 2006 en ligne sur le site de l'Université : http://www.univ-fcomte.fr
rubrique Présentation 10
UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ
La polyvalence au quotidien Isabelle Diana, botaniste Isabelle Diana a des missions multiples au sein du jardin botanique. Elle organise la création des collections de plantes exposées au public avec ses collègues jardiniers. Pour chacun des thèmes proposés : plantes de l'époque de Vauban, plantes du néolithique, pollens allergisants... elle travaille en collaboration avec des chercheurs et universitaires spécialistes. Grâce à ses connaissances en botanique et à une documentation approfondie, elle sélectionne une gamme de végétaux adéquats. Pour obtenir ces plantes, il faut solliciter le réseau mondial d'échange de semences, qui met en relation environ cinq cent jardins botaniques, éplucher tous leurs index seminum1, identifier les jardins détenteurs des précieuses graines et passer les commandes. Aussi simple que cela puisse paraître, il n'est pas évident que les plantes réceptionnées soient les bonnes. Des mélanges accidentels ou une hybridation sont possibles tant
les jardins botaniques cultivent d'espèces différentes. Elle est alors responsable de la vérification. Cette détermination peut être faite avec certitude seulement une fois que les plantes ont fleuri. Isabelle Diana assure la rigueur de l'information scientifique fournie au public, mais aussi son accessibilité, en concevant des panneaux pédagogiques, des jeux et divers outils de médiation. Un laboratoire a besoin de matériel végétal? Elle se charge de le fournir, apporte son expertise et son aide technique et garantit aux chercheurs l'obtention de plantes appropriées et en bon état. Elle organise la culture des végétaux nécessaires à l'illustration des cours et des travaux pratiques. Elle élabore avec les enseignants des visites thématiques du jardin botanique pour les étudiants biologistes, mais aussi pour les futurs pharmaciens et les archéologues.
Métiers insolites à l'université Le jardin botanique est une structure à vocation culturelle et scientifique qui dépend à la fois de l'Université de Franche-Comté et de la ville de Besançon. Il héberge près de 5000 espèces végétales et diffuse auprès du grand public des connaissances dans les domaines de la botanique, de l'écologie, de l'environnement et du développement durable. Tamis destinés à l'extraction des graines et des fruits
Herbier de travail
Isabelle Diana a rarement l'occasion de jardiner. Elle donne plutôt les grandes orientations pour les cultures et supervise le travail des autres techniciens. Quand elle n'est pas en train de répondre à un particulier venu demander l'identification d'une plante, d'encadrer un élève jardinier ou d'abattre diverses tâches administratives, il lui arrive de partir sur le terrain pour compléter les collections axées sur la flore locale. Elle retrouve alors ses racines de spécialiste de la biodiversité forestière, le temps d'une récolte de plantes sauvages.
Jardin Botanique de l'Université de Franche-Comté et de la Ville de Besançon Place Leclerc 25000 BESANCON Tél : 03 81 66 57 78 jardbotan.besancon@univ-fcomte.fr
Séchage des plantes récoltées dans la nature
Les graines sont classées dans les tiroirs de la graineterie.
1 Index seminum : catalogue de graines que chaque jardin botanique édite et expédie pour des échanges.
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LE DOSSIER toutl’Ufc
Des ouvrages soignés Marcel Ligney, relieur. Environ sept-cent livres passent chaque année entre les mains de Marcel Ligney pour bénéficier de réparations diverses. Il est le seul à restaurer tous les ouvrages que lui envoient les huit bibliothèques universitaires du Service commun de documentation (SCD). BU Sciences-STAPS 45b avenue de l'Observatoire 25000 Besançon Tél : 03 81 66 61 87 Service commun de documentation (SCD) http://scd.univ-fcomte.fr/
“Dans chaque bibliothèque universitaire, les magasiniers fournissent, déplacent, déménagent et rangent les documents. Certains effectuent aussi d'autres tâches : dans le cas de Marcel Ligney, il s'agit de reliure, mais ce peut être du renseignement et de la formation des usagers, une participation à la gestion des bâtiments, de l'installation et de la maintenance informatiques, des réparations d'équipements divers... En somme, quantité de travaux, souvent peu visibles, sans lesquels les bibliothèques ne pourraient pas fonctionner.”
Jean-François Girardot, directeur du Service commun de documentation.
livre, entre deux couches de colle. Les livres sèchent ensuite sous un gros poids pendant huit heures, entre des plaques : les ais, qu'il fabrique lui même, par souci d'économie. Le livre, alors devenu trop épais pour sa couverture, doit passer dans une presse, puis au massicot pour retrouver une tranche nette. Quand il faut remplacer la couverture, il en fabrique une nouvelle en cisaillant de grandes planches de carton qu'il recouvre de toile métis.
Une reliure solide nécessite du savoir-faire. Pour réparer un livre, Marcel Ligney commence par enlever la couverture et gratter la colle, avant de défaire les pages une à une. Quand certaines pages manquent, il contacte la bibliothèque afin d'obtenir un exemplaire intact du même ouvrage et de les dupliquer. Une fois le livre reconstitué, il le tasse sur chacun de ses côtés, puis le place dans un étau pour y effectuer plusieurs encoches dans lesquelles il introduit des brins de ficelle. Il applique un bandeau de mousseline sur le dos du
1 1 Les encoches dans la tranche sont pratiquées à l'aide d'une scie dite à grecquer.
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2 La colle doit être
Métiers insolites à l'université Le Service commun de documentation (SCD) en chiffres 8 bibliothèques 570 000 livres (600 000 documents de tous types) 280 000 emprunts par an 31 magasiniers comme Marcel Ligney
Pour rénover les livres cousus, Marcel Ligney assemble avec du fil et une aiguille les différents cahiers qu'il a préalablement fixés à l'aide de deux rubans suspendus sur un cousoir. On parle de vraie reliure quand les rubans ou la ficelle sont insérés dans le carton de couverture. Pour que ces attaches soient les plus plates possibles, il place les livres sous presse au moment de coller la page de garde.
La réfection des couvertures de livres anciens nécessite des matériaux divers : cuir de veau, basane, chagrin... Pour les titres, il fixe des caractères d'imprimerie sur un fer, qu'il chauffe avant de l'appliquer sur une feuille de dorure, puis au dos du livre. Les occasions de réaliser de telles restaurations se présentent de moins en moins : elles demandent près d'une semaine de travail alors que les ouvrages récents à réparer ou à consolider ne manquent pas.
Marcel Ligney apprécie l'autonomie dont il dispose dans son atelier, au rez-de chaussée de la bibliothèque universitaire Sciences et STAPS. “Je reçois les caisses de livres, j'évalue leur état et ensuite j'organise les réparations à ma guise” déclare-t-il. C'est auprès de son prédécesseur qu'il a appris le métier, alors qu'il était magasinier. Il lui arrive maintenant d'initier certains de ses collègues à ses méthodes.
2 étalée de façon à bien pénétrer à l'intérieur des pages.
3 3 Marquer les titres en dorure est une opération délicate : il faut bien maîtriser la température. UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ
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Une énergie irremplaçable Bruno Régent, l'homme de terrain
Les géosciences Les chercheurs en géosciences s'intéressent aux différentes couches de notre planète, et notamment aux réservoirs d'eau souterrains et à la façon dont la circulation des fluides influence la transformation des roches (hydrogéologie). Les sciences de la terre ont des applications dans la gestion des risques sismiques, les exploitations minières, le stockage des déchets ou encore la géothermie. Elles ont surtout un intérêt pour la recherche fondamentale. Les massifs rocheux renferment des indices qui révèlent des phénomènes datant de plusieurs millions d'années.
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Bruno Régent intervient en amont de la saisie de données pour les chercheurs en Géosciences. La pertinence des données collectées dépend pour beaucoup de la qualité de son travail. Bruno Régent escalade des massifs rocheux, s'aventure dans des grottes et galeries souterraines pour installer des appareils de mesure de toutes sortes : extensiomètres, manomètres, préleveurs et analyseurs d'eau... Quand ces appareils doivent être reliés à des stations d'acquisition, il se charge du câblage. C'est lui qui revient, parfois en pleine nuit, changer les batteries, effectuer les réparations et relever les données quand les machines arrivent aux limites de leurs capacités de stockage. Il réalise les prélèvements : d'eau, de tourbe, de roche... Accessoirement, il monte des cabanes de chantier pour abriter les chercheurs. “Aller sur le terrain, ce n'est pas clés en main, cela suppose de gérer des problèmes techniques, de monter du matériel dans des sites peu accessibles, souvent à dos d'homme.“, remarque-t-il. Les missions de Bruno Régent nécessitent une bonne condition physique et relèvent souvent des travaux acrobatiques. Il se charge de sécuriser les sites de recherche, avant la venue des chercheurs.
Lorsqu'il intervient sur une falaise à 200 mètres du sol ou en plein glissement de terrain, son travail comporte une certaine part de risques. Il ne s'en est d'ailleurs pas toujours sorti indemne... Un tempérament d'aventurier? Un homme plein de ressources en tous cas, au point que d'autres laboratoires nationaux et internationaux font parfois appel à ses services pour monter les installations nécessaires à leurs recherches. Avant d'intégrer l'Université de Franche-Comté, tout à fait par hasard, en tant qu'animalier, il a travaillé dans le bâtiment et dans l'horlogerie. Son expérience, il l'a acquise sur le terrain en côtoyant des spéléologues, alpinistes ou guides de haute montagne parmi les étudiants et enseignants-chercheurs. Il déclare : ”J'ai bien fait quelques stages, mais la meilleure formation, c'est de travailler avec les chercheurs.” Même la chimie, il l'a apprise auprès d'une collègue technicienne qu'il remplace actuellement. Car une fois de retour au laboratoire, c'est encore lui qui réalise les analyses de l'eau prélevée dans la roche. Bruno Régent déclare adorer son métier et détester les habitudes. Cet homme hors du commun trouve encore le temps de pratiquer le sport de manière intensive et d'être le gardien des bâtiments de l'Université situés place Leclerc.
Crédit Photos : V. Bichet - B. Régent
LE DOSSIER toutl’Ufc
Métiers insolites à l'université
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6 1 Manomètre permettant de mesurer la pression de l'eau dans la roche 2 Pour prélever des sédiments au fond des lacs, l'équipe de recherche dispose d'une plate forme flottante partiellement automatisée. 3 La circulation de l'eau à l'intérieur de réservoirs ou de massifs peut être étudiée grâce à des traceurs chimiques ou à des colorants (fluorescéine) et à l'installation d'appareils de prélèvement automatique d'eau en divers points du circuit. 4 Les extensiomètres mesurent la déformation de la roche. Ils permettent de surveiller les glissements de terrain et les déplacements des massifs rocheux. 5 La carotte est un échantillon cylindrique dans lequel on retrouve les différentes couches qui composent le sous-sol. 6 Sonde multiparamètres qui mesure la température, le PH, la conductivité. Elle permet d'évaluer la quantité d'ions en solution dans l'eau.
Chrono-environnement Unité mixte de recherche 6249 UFR des Sciences et des Techniques 16, Route de Gray 25030 Besançon Cedex Tél: 03 81 66 65 57
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LE DOSSIER toutl’Ufc
Veiller au respect des corps Patrice Bouvot, thanatopracteur Le département d'anatomie de la faculté de médecine utilise à des fins pédagogiques, de recherche ou d'entraînement chirurgical, les corps de personnes décédées qui en ont fait don à la science. Patrice Bouvot est chargé de leur préparation et de leur conservation.
Une fois les travaux pratiques terminés, Patrice Bouvot doit souvent réparer les os, qui supportent mal les manipulations, à l'aide de bandes de toile, de colle et de résine.
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Quand il réceptionne un corps, il lui attribue un numéro pour veiller au respect de l'anonymat du donneur. Il prépare ensuite un produit conservateur, à base d'alcool et de formol, qu'il injecte lentement dans les artères à l'aide d'une machine. Ces substances suivent le circuit sanguin et imprègnent progressivement les tissus. Patrice Bouvot place ensuite le corps dans un bain d'eau et d'alcool où il est maintenu pendant plusieurs années avant d'être utilisé. Les tissus sont alors convenablement fixés et les pièces anatomiques peuvent être prélevées en fonction des besoins.
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S'il est nécessaire de mettre les vaisseaux sanguins en évidence, une injection de latex coloré est réalisée une heure ou deux avant la dissection. Ce sont la plupart du temps de jeunes médecins qui réalisent ces dissections. Il y participe cependant à l'occasion. La vocation première de ces préparations anatomiques est l'illustration des cours. Elles donnent aux étudiants de première et deuxième année de médecine l'occasion d'observer de façon détaillée la composition de chaque partie du corps : articulations, muscles profonds et superficiels, nerfs, vaisseaux sanguins... Plus tard dans leur cursus, les étudiants font appel à Patrice Bouvot quand ils doivent réaliser des dissections dans le cadre d'un travail d'initiation à la recherche. Cet ancien employé des pompes funèbres prépare pour les chercheurs en anatomie des pièces destinées à l'étude des variations individuelles.
Le don du corps Une personne qui souhaite donner son corps à la science doit effectuer elle-même la démarche auprès du laboratoire d'anatomie d'une faculté de médecine. À Besançon, le don du corps est gratuit, grâce à la prise en charge par la municipalité des frais liés à la crémation. Une stèle pour le recueillement des familles des donateurs sera prochainement aménagée au Jardin du souvenir du cimetière Saint-Claude.
L'anatomie recèle encore bien des mystères. Les résultats des dissections permettent d'interpréter les images de plus en plus précises que donnent les techniques morphologiques (échographie, IRM, scanner...). Quand ils ont des choix opératoires à faire pour des interventions inhabituelles, les chirurgiens viennent demander à Patrice Bouvot des préparation qui leur permettent de s'exercer. Il rencontre aussi des anesthésistes et des urgentistes venus chercher un complément de formation. Les connaissances qu'il retire de son travail compensent certains aspects pénibles auxquels il ne s'est jamais complètement habitué. “Les discussions avec les médecins sont intéressantes, on se pique au jeu de connaître l'anatomie et sa nomenclature” avoue-t-il. Département d'anatomie UFR Sciences médicales et Pharmaceutiques 1 place Saint Jacques 25 000 Besançon Tél. 03 81 66 56 19
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Bars des sciences La Mission culture scientifique propose des rendez-vous réguliers au café l'Hermitage (130 Grande rue à Besançon) pour débattre de thématiques scientifiques avec des spécialistes et découvrir des recherches menées à l'Université de Franche-Comté. Au programme : Mercredi 26 mars à 20h30 Tourisme, recherche, pétrole... des pôles très (trop ?) convoités Mardi 1 avril à 20h30 Criminels d'un soir ou tueurs en série... qui sont-ils vraiment ? Mercredi 7 mai à 20h30 Sciences et cyclisme... comment améliorer ses performances ?
Calcul intensif Trois membres du Laboratoire d'informatique de l'université de Franche-Comté (LIFC) viennent de publier un ouvrage qui intéressera non seulement les informaticiens, mais aussi les physiciens et, de façon plus générale, tous ceux qui sont amenés à résoudre des problèmes nécessitant des capacités de stockage et des temps de calcul importants. Ce livre s'adresse aux chercheurs et aux étudiants à partir du niveau Master. Il présente, depuis l'étude théorique jusqu'aux exemples concrets, tous les aspects de la répartition des calculs sur un ensemble d'ordinateurs locaux ou distants grâce à des algorithmes numériques parallèles. Parallel Iterative Algorithms from sequential to grid computing Jacques Mochine Bahi, Sylvain Contassot - Vivier et Raphaël Couturier Chapman & Hall / CRC Press
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RECHERCHEtoutl’Ufc Prix Jeune docteur 2008 Le prix Jeune docteur s'adresse à tous les étudiants ayant soutenu leur thèse avant le 31 décembre 2007 dans l'une des écoles doctorales de l'Université de Franche-Comté. Les candidats doivent élaborer un projet de valorisation de leurs recherches. La récompense est le financement par l'Université de ce projet à hauteur de 3 500 euros ou un financement de 500 euros associé à l'édition du travail de thèse aux Presses universitaires de Franche-Comté. En 2007, le prix jeune docteur a récompensé Rodolphe Boudot, un jeune électronicien du département LPMO de FEMTO-ST1 qui a contribué à améliorer la précision de la mesure du temps en développant un oscillateur ultra-stable. Son prix lui a permis de financer des déplacements pour des rencontres dans des laboratoires réputés dans son domaine de recherche, et pour une série de séminaires destinés aux spécialistes mais aussi au grand public. 1 Laboratoire de physique et de métrologie des oscillateurs (LPMO) de Franche-comté électronique, mécanique, thermique et optique – Sciences et technologie (FEMTO-ST).
Date limite de remise des dossiers : 3 mars 2008. Contact : Marianne Froye Tél. 03 81 66 58 67 prixjeunedocteur-ufc@univ-fcomte.fr http://univ-fcomte.fr - rubrique Recherche-valorisation
Prix A’Doc 2008 à l’UFC, l’asso doctorants nariat avec Vous êtes en parte la ciation A’Docde Franche-Comté, es l’Université Presses universitair nt les récompense Région et he-Comté de Franc par École doctorale. 2 doctorants
e ats de chaqu he-Comté. aux lauré rale de Franc École docto e de ez un articl e iper, rédig thèm Pour partic s maximum sur le ses , 30 000 signe rche, sa réalisation « Votre reche ». le 3 mars x enjeu articles pour Remise des . inclus 2008 du prix sur Règlement -fcomte.fr m c.univ ail.co e@gm http://ado adoc-fcomt Contact :
Le prix A'doc offrira aux doctorants qui auront proposé les meilleurs articles décrivant leur recherche, sa réalisation et ses enjeux, des récompenses de 600 ou 300 euros. Ils verront également leurs articles publiés. Ce prix est organisé pour la 4ème année consécutive par l'Association des doctorants de Franche-Comté, en partenariat avec l'Université de Franche-Comté, ses écoles doctorales et ses presses universitaires, ainsi que la Région Franche-Comté.
Date limite de remise des articles : 3 mars 2008 Plus d'informations sur : http://adoc.univ-fcomte.fr
Le contexte Prix de communication Marie-Laure Plissonnier et Magali Nicolier, deux doctorantes de l'équipe Carcinogenèse épithéliale, facteurs prédictifs et pronostiques (EA 3181-IFR 133), ont remporté respectivement le premier et deuxième prix de communication de la Société de biologie. Ces prix, qui récompensent la qualité pédagogique de la présentation de leur travaux, sont attribués grâce au soutien financier de l'entreprise Vétoquinol. Les recherches de ces deux étudiantes portent sur les mécanismes impliqués dans les processus de mort cellulaire programmée, dans une perspective d'innovation thérapeutique destinée au traitement de certains cancers. De gauche à droite : Marie-Laure Plissonnier (premier prix), Patrick Plésiat, président de la Société de biologie, directeur du laboratoire Pathogénie, épidémiologie, résistance des agents infectieux et Magali Nicolier (deuxième prix).
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Sous la commune de Mandeure (Doubs) se trouve un important site archéologique. Depuis 2001, un projet collectif de recherches visant à comprendre l'évolution de cette ville antique associe le CNRS, l'Université de Franche-Comté, l'Université de Bourgogne et l'Université de Strasbourg. Les universités Paris IV Sorbonne, Paris VI Jussieu et l'Université de Lausanne se sont jointes plus tardivement à ce programme pluridisciplinaire qui a donné lieu à plusieurs campagnes de fouilles. Le site est aujourd'hui un chantier école pour beaucoup d'étudiants en archéologie.
Monnaie gauloise datant de la Tène finale (-120 / -60)
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Découverte à Mandeure Un deuxième sanctuaire On connaissait déjà, sur le site de Mandeure, la ville romaine d'Epomanduodurum, son théâtre d'environ 15000 places et son sanctuaire qui figure parmi les plus importants d'Europe. Les fouilles menées cet été ont révélé, à proximité du théâtre, deux gros murs délimitant probablement l'enceinte sacrée d'un second sanctuaire. La découverte de nombreux objets confirme cette supposition : il s'agit de miniatures d'animaux et de couteaux, de monnaies et de divers éléments de parure ayant certainement servi d'offrandes à une divinité. Découverte plus inattendue : les restes d'au moins neuf demi-boeufs, vraisemblablement enfouis entiers dans une fosse votive lors d'un banquet servant à communier avec les dieux. La datation de ces différentes trouvailles apporte un nouvel éclairage sur l'histoire de la ville. Ce deuxième sanctuaire a été construit bien après le premier, dès la fin de la guerre des Gaules1. Cela suggère un changement majeur dans les pratiques religieuses au début de l'époque gallo-romaine sous le règne d'Auguste. De nouvelles pistes de recherche sont ouvertes.
Avant : la ville gauloise Les chercheurs soupçonnaient l'existence d'une ville gauloise sous la ville romaine. Cependant, aucun secteur d'habitat n'avait jusqu'à présent été fouillé. Cet été, deux fours de potiers datant de la période de la Tène finale2 ont été retrouvés. Ils fonctionnaient avant la création du sanctuaire et attestent de la présence de quartiers artisanaux d'époque gauloise dans ce secteur de la ville romaine. A la période de la guerre des gaules, ce secteur d'artisanat a été complètement abandonné pour la création du deuxième sanctuaire.
Après : les fortifications Ce sanctuaire a fonctionné pendant environ quatre siècles avant d'être démantelé, comme en témoignent les restes de blocs architecturaux découpés. Ces blocs ont été réemployés dans la construction de fortifications militaires pendant l'antiquité tardive3, une période de troubles économiques et politiques pour l'empire romain. Contacts : Philippe Barral philippe.barral@univ-fcomte.fr Pierre Nouvel pierre.nouvel@univ-fcomte.fr Matthieu Thivet Tél. 03 81 66 64 41 Chrono-environnement Unité mixte de recherche 6249
Crédit photos : M. Thivet
Statuette de sanglier miniature datant du début de l'époque romaine (-10 à 30)
1 De 51 à 58 avant Jésus Christ 2 Seconde période de l'âge du fer, des années -120 jusqu'à la conquête des gaules -50 avant Jésus Christ. 3 Fin du IIIème et début du IVème siècle
Les murs du péribole (enceinte sacrée du sanctuaire) en cours de fouille
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L'enseignement de la qualité Dans le cadre de ses liens avec l'ancien Institut de recherche et de développement de la qualité (IRDQ), l'Université de Franche-Comté a été l'une UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ des premières à mettre en place, il y a plus de UFC QUALITÉ vingt ans, des formations dans ce domaine. L'UFR Sciences et techniques (ST) propose actuellement un DEUST spécialité Technicien qualité industrielle, appelé à devenir une formation niveau licence, ainsi qu'un master spécialité Qualité management des performances.
* Un service qualité
Pour répondre aux besoins des laboratoires de l'Université de Franche-Comté, un service qualité a été créé en juin 2007 au sein de la Direction de la valorisation. Questions à Sophie Ubaldi, responsable de ce service. - Qu'est-ce qu'une démarche qualité ? Beaucoup de personnes ont une démarche qualité, sans le savoir, dans leurs pratiques professionnelles quotidiennes. Il s'agit de systématiser les façons de procéder sans pour autant remettre en cause les méthodes de travail. C'est avant tout une question de formalisation et d'organisation. On commence par décrire les processus utilisés pour réaliser une tâche donnée, puis on s'interroge sur ce qui est nécessaire pour les mener à bien, en termes de ressources, de pilotage, par exemple.
- En quoi la mise en place d'un système qualité consiste-t-elle ? L'objectif peut être d'améliorer l'organisation interne du laboratoire, mais, le plus souvent, il s'agit d'obtenir une certification, ou une accréditation, délivrée par un organisme spécialisé qui confirme ainsi que les activités du laboratoire répondent à un ensemble de critères définis par une norme. Il existe beaucoup de normes différentes, selon les domaines d'activités. Les plus connues sont ISO 9001 et ISO 14001. Dans un premier temps, le laboratoire cherche à répondre aux exigences de la norme selon laquelle il a décidé de travailler. Cela suppose une mobilisation de tous les personnels, via une sensibilisation, des formations, l'élaboration de documents… En résumé, un long travail de préparation que je suis chargée d'accompagner. Ensuite, l'organisme extérieur habilité à réaliser un audit du laboratoire envoie des évaluateurs qui examinent méticuleusement son fonctionnement et donnent leur avis. - Qui cela concerne-t-il ? Certaines équipes au sein du SERAC1, de l'Observatoire et de FEMTO-ST2 ont déjà adopté une démarche qualité pour répondre aux exigences de leurs partenaires extérieurs, qu'ils soient de grands organismes publics ou des entreprises privées. Elles reconnaissent d'ailleurs que, bien qu'elle puisse paraître fastidieuse, la mise en place d'un système qualité est bénéfique en termes d'organisation. Le nouveau service qualité de l'Université s'adresse à tous les laboratoires intéressés, y compris en sciences humaines. 1 Service d'analyse et de caractérisation 2 Franche-Comté électronique, mécanique, thermique et optique – Sciences et technologies
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Le service qualité se situe dans les locaux du laboratoire de chimie des eaux, sur le campus de la Bouloie.
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Contact : Sophie Ubaldi sophie.ubaldi@univ-fcomte.fr Tél. 06 18 74 25 03 Service Qualité UFR ST - Bâtiment 0 Route de Gray 25030 Besançon
NOUVEAUTÉtoutl’Ufc Des yourtes au bord de la Loue ? Un espace couvert dédié aux sports de plage ? Un lac artificiel où pratiquer le wakeboard ? Les étudiants n'ont pas manqué d'idées pour l'aménagement d'un espace ludique et touristique à Ornans lors de la première édition du challenge inter-master organisé à l'UFR STAPS1.
Un challenge pour les loisirs sportifs Pendant 24 heures, des étudiants en master venus de Bayonne, Marseille, Cergy-Pontoise et Besançon ont planché sur un projet réel. Ils ont élaboré une stratégie efficace pour le développement et l'animation d'installations - une piscine, un camping et un théâtre de verdure - qui seront inaugurées en octobre prochain par la Communauté de communes du pays d'Ornans (CCPO). Des espaces de travail, de repos et de repas aménagés dans le gymnase du SUAPS2 ont permis aux huit équipes participantes de travailler en continu. Divers experts ont été mis à la disposition des challengers pendant un temps limité. Interdiction d'utiliser des téléphones portables ou d'envoyer des e-mails. Le règlement était strict... et le défi ardu. Une des équipes a abandonné en raison de tensions trop importantes dans le groupe. Une autre, victime d'un incident informatique, a perdu toutes ses données. Et pourtant, toutes ont fait preuve de professionnalisme. Après des analyses stratégiques pointues de la situation et des publics potentiels, ils ont mis au point des projets dont ils ont assuré la rentabilité. Ils ont pensé aux transports, aux différentes formules de prix, aux partenariats avec les structures culturelles ou sportives voisines, aux aménagements à prévoir pour l'accueil du public. Ils ont proposé d'organiser des journées portes-ouvertes, des courses pédestres, des festivals afin d'assurer la notoriété du site. Ils ont trouvé des solutions d'hébergement originales. Le tout dans une perspective générale de respect de l'environnement et en prévoyant l'accessibilité des loisirs aux personnes handicapées.
Le commanditaire, Jean-François Longeot, président de la CCPO, a été agréablement surpris : "Les dossiers sont très riches et il y a beaucoup de fraîcheur dans les idées". Jean-Marc Faibre, directeur de Profession sport 253, également membre du jury, a ajouté : "En comparaison des analyses que nous ont proposé des cabinets de consultants expérimentés, les réflexions qui ont été menées ici en un temps record sont remarquables". La CCPO a offert 10 000 euros pour financer l'étude de marché du projet vainqueur. Ce premier prix a été remporté par l'une des trois équipes bisontines des étudiants en master Sport et société. Selon Gilles Vieille-Marchiset, responsable du parcours professionnel Loisirs sportifs de cette formation : "L'un des objectifs de cette action était de faire connaître le master et de démontrer que l'Université peut accompagner efficacement les étudiants vers l'emploi ". L'UFR STAPS et l'Association des chercheurs et enseignants en sociohistoire du sport (ACE-SHS), organisateurs de la manifestation, espèrent reconduire l'expérience dans deux ans. Contact : Gilles Vieille-Marchiset Tél. 03 81 66 67 16 gilles.vieille-marchiset@univ-fcomte.fr 1 et 2 et 3 et
STAPS : Sciences et techniques des activités physiques sportives SUAPS : Service universitaire des activités physiques sportives Association de promotion de l’emploi sportif culturel d'animation dans le Doubs
Les résultats L'une des trois équipes du parcours professionnel Loisirs sportifs du master Sport et société de l'UFR STAPS a remporté le premier prix (10 000 euros offerts par la CCPO). Le prix de la méthodologie universitaire (3 000 euros) a été attribué par l'Université de Franche-Comté à l'équipe de Bayonne (Master Management et ingénierie des sports de glisse) L'équipe de Cergy-Pontoise (Master Économie et gestion) a obtenu le prix du développement durable (1 500 euros) offert par Gaz de France. Les prix du meilleur projet sportif (1 000 euros offerts par Intersport) et de l'originalité (1 000 euros offerts par Hewlet Packard) ont été remportés par deux équipes de Marseille (Master Management des organisations sportives).
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ENQUÊTEtoutl’Ufc
Médecine, pharmacie et kinésithérapie Quel parcours pour ceux qui ne passent pas le cap de la première année ?
Un concours conditionne la poursuite des études médicales1, pharmaceutiques ou de massokinésithérapie après la première année. L'observatoire des formations et de la vie étudiante a mené l'enquête pour connaître le devenir des étudiants qui n'ont pas été admis. Lors de la première tentative, les chances de réussir le concours sont minces. Les taux d'échecs avoisinent les 79 % en médecine, 71 % en pharmacie et 90 % en kinésithérapie2. Les étudiants non admis ont le choix entre le redoublement, la réorientation au sein de l'Université de Franche-Comté (UFC), la poursuite d'études en dehors de l'université ou l'entrée dans le monde du travail. Beaucoup (38 % en médecine, 32 % en pharmacie et 40 % en masso-kinésithérapie) choisissent de redoubler leur première année, pour avoir de meilleures chances de réussir le concours. Ceux qui se réorientent au sein de l'Université sont peu nombreux : entre 14 et 16 % selon les filières. La plupart d'entre eux se tournent vers les sciences de la vie, d'autant plus que certains ont la possibilité, sous certaines conditions, d'intégrer directement la deuxième année de licence. Peu choisissent une autre formation à caractère paramédical dispensée à l'UFC (DEUST Gestion de production pour l'industrie pharmaceutique et cosmétologique ou licence professionnelle Santé option Visite médicale3), à l'exception des pharmaciens. L'observatoire des formations et de la vie étudiante a enquêté auprès des étudiants inscrits en 2003, 2004 et 2005 qui ne sont pas restés à l'UFC. Parmi ceux qui ont répondu4, la grande majorité (92 %) a suivi une autre formation. Environ 70 % des anciens étudiants en médecine et en masso-kinésithérapie et un peu moins de la moitié des étudiants en pharmacie s'orientent vers des filières paramédicales. Pour ces derniers la préférence va vers un brevet professionnel de préparateur en pharmacie, tandis que les autres choisissent plutôt les soins infirmiers. Certains étudiants tentent leur chance dans d'autres régions ou même à l'étranger, le mode de recrutement y étant différent pour les masseurs-kinésithérapeutes et les sages-femmes. Seulement 11 % des étudiants qui ont échoué au concours n'étaient pas en formation et n'avaient pas d'emploi au moment où l'enquête a été réalisée. Contact : Emilie Vérollet Observatoire des formations et de la vie étudiante ofve@univ-fcomte.fr Tél. 03 81 66 58 52 1 La première année des études de médecine est commune aux étudiants qui veulent devenir médecin, sage-femme ou dentiste. 2 Données obtenues entre 1996 et 2005 grâce à l'outil de gestion utilisé par les services de scolarité APOGEE (Application pour l'organisation et la gestion des étudiants et des enseignants). 3 Cette formation ne sera plus proposée à la rentrée 2008. 4 Enquête réalisée auprès des étudiants inscrits en médecine, pharmacie et massokinésithérapie entre 2003 et 2005, qui n'ont pas été admis au concours et qui ont quitté l'Université de Franche-Comté. Sur ces 496 personnes, 318 ont répondu, majoritairement des filles.
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2%
Médecine
49%
12%
15%
8% 7% 5%
1%
Pharmacie
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Kinésithérapie
43%
0
16%
13%
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7% 7% 5% 5%
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Réorientations au sein de l’Université de Franche-Comté Sciences de la vie
Sciences du langage, de l'homme et de la société (hors psychologie)
Autres sciences
Institut Universitaire et Technologique
Droit, économie, gestion
Sciences et techniques des activités physiques et sportives
Psychologie
Autres filières médicales 7%
Kinésithérapie
Médecine
19,3%
30,6%
Pharmacie
0,7%
3,4% 9,1%
37,6%
19,6%
10,2% 35% 42,5%
6,1% 8,1%
10%
55,3% 5% 2,5%
12,5%
Formations suivies actuellement par les anciens étudiants Brevet professionnel de préparateur en pharmacie Formations universitaires suivies ailleurs qu'à l'UFC Formation ou préparation au concours d'entrée en Institut de Formation en Soins Infirmiers Kinésithérapeute, ostéopathie et autres formations paramédicales Médecine, pharmacie, sage-femme à l'étranger (Royaume-Uni, Belgique) BTS et autres formations
Le détail de l'étude est disponible en ligne : http://www.univ-fcomte.fr/ menu Vie étudiante rubrique Observatoire des formations et de la vie étudiante
PUBLICATIONStoutl’Ufc
Des citadins à la campagne
L’empreinte de Vauban
Dans son ouvrage, Robert Chapuis retrace l'évolution des campagnes du Doubs entre 1975 et 2005, révélant des mutations considérables. En trente ans, les différences sociales et culturelles entre les citadins et les ruraux se sont estompées. Beaucoup d'employés des villes se sont installés dans les zones péri-urbaines, tandis que les campagnards ont été attirés par les emplois et les services urbains. Le nombre d'agriculteurs, d'ouvriers et d'artisans a diminué, au profit des agents du secteur tertiaire. Sur le plan culturel, la pratique religieuse a faibli, la vie associative est devenue plus importante et réglée sur le modèle citadin. La rénovation des vieilles demeures a donné une nouvelle forme aux villages. L'augmentation des
Les bisontins et les amateurs d'histoire ou d'images de synthèse satisferont leur curiosité en découvrant en DVD une reconstitution de Besançon à la fin du règne de Louis XIV. La physionomie de la ville, devenue capitale de province, a alors été radicalement transformée par les travaux de Vauban et les aménagements urbains. Ceux-ci étaient conçus pour faciliter la défense de la cité. Les tours bastionnées, par exemple, ont été inventées et expérimentées à Besançon. Une écluse permettait en cas de besoin d'inonder le parc Chamars afin d'interdire cet accès à la ville. La visite virtuelle donne l'occasion, en franchissant le pont Battant, d'admirer l'arc de triomphe qui s'élevait au nord de la grande rue. On traverse aussi les grands jardins de l'hôpital Saint Jacques où poussaient des plantes médicinales et des fruits et légumes
loisirs de plein air et le développement des hébergements ruraux ont renouvelé les usages de la nature. Les restructurations administratives, avec le regroupement des communes rurales qui les amène au niveau démographique des petites villes, ont contribué à ce phénomène d'uniformisation. L'auteur conclue avec humour que “d'un point de vue économique, social et culturel il n'y aura bientôt plus de ruraux et encore moins de campagnards, il n'y aura bientôt plus que des citadins vivant à la campagne! " Vers des campagnes citadines, le Doubs (1975 -2005) Robert Chapuis Presses Universitaires de Franche-Comté Cêtre
destinés à nourrir les malades. On découvre les quartiers habités par les vignerons, les tanneurs... Ce film documentaire a été produit par l'Institut des sciences et techniques de l'antiquité (ISTA). Héritage virtuel, entreprise innovante issue de l'Université de Franche-Comté, a réalisé les images et l'animation. Le projet, réalisé en collaboration avec la Ville de Besançon, a bénéficié du soutien de la Région Franche-Comté et du Conseil général du Doubs. Besançon à l'époque de Louis XIV, l'empreinte de Vauban. Presses universitaires de Franche-Comté
Presses universitaires de Franche-Comté Tél. 03 81 66 59 70 http://presses-ufc.univfcomte.fr
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CULTUREtoutl’Ufc Serial Killers comtois L'histoire de la Franche-Comté compte quelques tueurs célèbres, dont Gilles Garnier, le prétendu loup garou. L'actuelle place de la révolution, à Besançon, a longtemps porté le nom de Barthélémy Labourey, un illustre criminel qui y a été exécuté. Jules Bonnot, dont la bande a mené le premier le hold-up motorisé, était natif de Pont-de-Roide... L'exposition Serial killers comtois circule cette année dans les bibliothèques universitaires. Elle présente de grandes affaires criminelles locales, mais aussi des aspects historiques du fait divers, de la justice et du système pénitentiaire. Elle a été réalisée par la Bibliothèque municipale de Besançon à partir de ses documents anciens. Dates : Du 7/01 au 21/02 à la BU Belfort Lucien Febvre Du 3/03 au 27/03 à la BU Médecine et Pharmacie Du 31/03 au 25/04 à la BU Droit Pierre-Joseph Proudhon
Jazz club Un nouveau lieu d'expression pour les musiciens de jazz anime une fois par mois le campus de la Bouloie. Ce Jazz club accueille au Piano Bar du restaurant Universitaire des musiciens professionnels et amateurs, étudiants ou non. L'idée est de permettre les échanges entre jazzmen, lors de scènes ouvertes. L'entrée est gratuite pour les étudiants. Les autres souscrivent un abonnement de 10 euros qui leur permet d'assister à toutes les représentations et donne un tarif préférentiel pour les futurs concerts de jazz organisés au Petit théâtre de la Bouloie. Prochaines dates : Les 26 février, 18 mars, 22 avril et 13 mai, à 21 h au Piano Bar du restaurant universitaire Grand Bouloie
Journées Portes Ouvertes à l'Université de Franche-Comté
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Destinées en premier lieu aux lycéens, les journées portes ouvertes de l'Université de Franche-Comté sont aussi l'occasion pour les étudiants de se renseigner sur la nouvelle carte des formations pour leur poursuite d'études en licence et master.
Apéroconcerts Certains mercredis en début de soirée, la Chorale, l'Orchestre et le Big band universitaires vont à la rencontre du public au restaurant universitaire Grand Bouloie sur le campus. Ils proposent une découverte de différents styles musicaux lors de concerts ponctués par un apéritif. Ces apéros-concerts sont coordonnés par l'Université de Franche-Comté et menés en partenariat avec le Crous de Besançon. Entrée libre Chorale et Orchestre universitaires Le 2 avril à 19 h Big band universitaire Le 7 mai à 19 h Renseignements : Émilie Parisot Mission vie associative et culturelle Tél. 03 81 66 51 78 emilie.parisot@univ-fcomte.fr
samedi 8 mars 2008 à Belfort, Montbéliard et Vesoul samedi 15 mars 2008 à Besançon http://jpo.univ-fcomte.fr/ Contact : Ghislaine Savonet - SCUIO Tél. 03 81 66 50 15 ghislaine.savonet@univ-fcomte.fr