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LES BUSSPOTTERS

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Tels des paparazzis à l'affût d’une star, les busspotters se postent ça et là sur le réseau TEC, appareil photo et carnet de notes à la main. Mais qui sont-ils ? CONNEXIONS s’est penché sur le sujet, éclairé par les témoignages de deux d'entre eux : Cédric POLINARD et Thomas PECHEUX.

UN PEU D’HISTOIRE

Le terme Spotter vient de l’anglais To spot: apercevoir, repérer. Son origine remonte à la seconde guerre mondiale. C’est le nom donné à une unité de la Royal Air Force (RAF) qui était chargée au sol de la surveillance du ciel et de l’identification des appareils ennemis. Le terme a aujourd’hui évolué vers une connotation plus photographique.

D’abord réservé à l’aviation, le terme s’étend dorénavant à d’autres domaines. On citera notamment les trainspotters, les carspotters… et les busspotters.

UN PASSION DEVORANTE

Bien plus qu’une simple passion, le busspotting est un passe-temps, une discipline dont le but est de voir, photographier et répertorier la totalité des bus d’une flotte, ou ceux produits par un constructeur en particulier.

Pour Cédric, conducteur de bus depuis 13 ans (actuellement chez les Transports PENNING / Neufchâteau), cette passion est née dès son plus jeune âge : il glanait des informations auprès des conducteurs sur le trajet de l’école. Il a ensuite pris le bus par plaisir, pour en découvrir plus. Aujourd’hui, il se sent chanceux d’avoir un boulot-passion.

Thomas, busspotter qu’on ne présente plus, parle d'un coup de foudre : « J’ai découvert mon amour pour le bus et la photo il y a près de 20 ans. Cela a débuté à Rhisnes sur la ligne 32 Namur – Gembloux où j’ai découvert les VOLVO B10LE et les JONCKEERE TRANSCITY VOLVO B10MA. Cette passion passe avant ma compagne, à son grand désarroi ».

Il nous confie également : « Cette passion m’a permis de rejoindre la grande famille TEC, elle me fait découvrir nos régions autrement. Je remercie tout le personnel du TEC (conducteurs, contrôleurs, mécaniciens, chefs de

Thomas PECHEUX

Cédric POLINARD

secteur, Direction) pour leur accueil et leur disponibilité ».

Certains vont jusqu’à suivre les véhicules TEC déclassés dans leur deuxième vie. Ils peuvent renseigner les lignes sur lesquelles le véhicule a été affrété, à quel dépôt il appartenait… Les plus «acharnés» recensent même les dates et la nature des entretiens ainsi que les modifications d’aménagements intérieurs.

Le graal pour un spotter? Repérer en premier un nouveau modèle ou un modèle rare. Cédric, lui, attend impatiemment de croiser la route d’un car TEMSA tandis que Thomas aspire à photographier le nouveau bus articulé CITARO Hybride, qui symbolise l’évolution du Transport en Commun.

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