Urbanity no. 17 / Dec-Janv 2016 by Urbanity

NEWS MAGAZINE GENEVOIS

JOURS VINTAGE les AUTOMNALES IPAC DESIGN SECTION MODE

Alila Brand & Boutique Aurora AFTERWORK GENEVA AU ROOFTOP 42

CATHERINE SCHMEER

UNE JOAILLIERE DANS L’ERE DU TEMPS

NOUVELLE EMISSION:

DE FIL EN AIGUILLE QUI S’Y FROTTE S’Y PIQUE

JFALQUET OY SON PORTRAIT

no 17. Décembre -Janvier 2015-2016 - Gratuit

MElANIE DEDIGAMA Sélection URBANITY

Boutiques Histoire de plaire Collection Automne -Hiver

ONE STEP MORE

LA REFERENCE SPORT, NUTRITION & WELLNESS

EMMA B. UNE NEW FACE QUI BRILLE

LARA CHIODA & ANTHONY KASSONGO

MISS & MISTER SUISSE ROMANDE

LES BONNES RESOLUTIONS 2016 PAR CHLOE CALYPSO REUTELER

Nouveau club au coeur de Genève.

Rue du Prince 9-11 1204 Genève

Editorial Ça y est, l’année s’achève. Genève vient de connaître un petit moment de frayeur, mais bien heureusement tout est rentré dans l’ordre. Grâce à URBANITY, je me suis réconcilié avec la ville au jet d’eau… Pourquoi ? J’y ai passé toute ma vie, et comme beaucoup d’entre nous, nous nous en plaignons parfois. Nous estimons que la vie est certainement plus douce ailleurs; que Paris, Berlin, Londres sont beaucoup plus attrayantes. Alors oui, si l’on n’est pas curieux, si on ne s’intéresse pas sincèrement à ce qui nous entoure, on peut prendre un raccourci et estimer que tout est plus cool ailleurs. Mais URBANITY nous a permis de rencontrer des personnes passionnées, professionnelles, compétentes et surtout en quête d’excellence ; sans compter les événements de qualité divers et variés pour notre plus grand plaisir. J’ai découvert de belles personnes issues de tous les horizons. Nous nous sommes enrichis et j’espère que vous aussi. Ils partagent avec nous l’envie d’avancer, d’apporter leur pierre à l’édification de la nouvelle Genève. Mon équipe est motivée plus que jamais, car nous comprenons le bien-fondé de notre action. Nous remplissons un vide, et la nature a horreur du vide. Nous nous emploierons donc à le combler patiemment mois après mois. Dans ce numéro, vous découvrirez trois nouvelles rubriques.

Sommaire URBANITY N° 17 Décembre-Janvier 2015 26 / Les bonnes résolutions

Chronique de Chloé Calypso Reuteuler

07 / En couverture 08 / Les Jours Vintage

Une joaillière dans l’ère du temps

Quand le passé rime avec le présent

Adriano Truscello, notre talentueux photographe, partagera avec nous sa passion pour la découverte de nouveaux visages. Marion Argi, fondatrice de la plate-forme One Step More, nous révélera tous les secrets d’une vie saine et équilibrée. Chloé Calypso Reuteler aura le dernier mot avec une chronique dont elle a le secret. Bonne lecture ! Permettez-moi aussi de vous souhaiter de très bonnes fêtes de fin d’année et une bonne année 2016 !

16 / Catherine Schmeer

20 / Joy Falquet 10 / Emma B.

Un incroyable talent sur M6

Une newface qui brille!

Serge M. SAMBA, responsable d’édition

DANS LE PROCHAIN NUMERO...

Les bons plans pour bien démarrer l’année 2016

EN COUVERTURE

22 / IPAC DESIGN

Modèle : Melanie Dedigama Photographe : Adriano Truscello MUA: Amandie Reverchon Hairstyle: Hanane Khanfouci, Ailleurs Hairdressing Tenue: Boutiques Histoire de plaire, collection Automne-Hiver, Body et pantalon / Bracelet: Chanel / Bijoux

12 / De fil en Aiguille

La section mode aux Jours Vintage

Emission: Qui s’y frotte s’y pique.

Catherine Schmeer: Bague argent & Granit Labrador

CONTACT, IMPRESSUM & ABONNEMENTS ADRESSE

MAQUETTE & PHOTOGRAPHIE

URBANITY

Adriano Truscello

C/o BOXIS Rue Adrien Wyss 1

PUBLICITE

CH - 1227 Les Acacias

Raphaël Van Doornik

ResponsAble d’edition & redacteur en chEf

MARKETING ,DIFFUSION & PARTENARIAT Serge M. SAMBA

Serge M. Samba

REDACTION

POUR S’ABONNER ET COMMANDER DES NUMEROS

Laurence Sallaz

+ 41 79 674 53 42

Chloé Calypso Reuteler

contact@urbanity- lifestyle.ch

Adriano Truscello

Facebook: UrbanitySwiss

Serge M. Samba

Exemplaires: 2’500

4 URBANITY - DECEMBRE/JANVIER 2016

24 / ONE STEP MORE 14 / Miss et Mister Suisse Romande 2016 La finale à Palexpo

La référence sport, nutrition & wellness

EN COUVERTURE

Modèle: Mel Dedigama MUA: Amandine Reverchon Hairstyle: Hanane Khanfouci pour Ailleurs Hairdressing Video: KevWestProduction Photographe: Adriano Truscello Studio: STUDIO 420

STUDIO 420 4ème étage porte no.420

BÂTIMENT ARCOOP 32-34 rue des Noirettes ACACIAS - GENEVA CITY

Adriano Truscello Fashion lifestyle photographer WORK & BOOKING: studio420booking@gmail.com phone: +41 79 731 52 50 ONLINE WORK: fbk: Adriano Truscello instagram: adrianotruscello adrianotruscello.tumblr.com

Photos: URBANITY

BACKSTAGE

MUA: Amandine Reverchon / Hairstyle: Hanane Khanfouci - Ailleurs Hairdressing Video: KevWestProduction / Photographe: Adriano Truscello / Studio: STUDIO 420 Collaboration: les boutiques Histoire de plaire / Bijoux Catherine Schmeer

FASHION

Laurence Sallaz Chroniqueuse Mode et Events

LES JOURS VINTAGE QUAND LE PASSE RIME AVEC LE PRESENT Les Jours Vintage sont devenus le rendez-vous incontournable des Automnales à Palexpo. Cette année, il a eu lieu du 13 au 16 novembre 2015. Après un détour au stand des exposants, nous nous sommes rendus dans les coulisses et au défilé de mode vintage. Plus particulièrement, le dimanche 15 novembre 2015, le salon des années 20 à 90 nous a fait voyager dans l'univers vestimentaire de l'époque. Afin de garantir un show de mode d’exception, notre maître de cérémonie Christophe Durand avec de nombreux professionnels de la beauté et de la mode telle que la marque de maquillage Mia Make Up se sont affairés autour de modèles dans un décor aux allures vintage. En images, on vous livre les coulisses du défilé et les tenues qui ont gravi l’estrade – pièces mises en vente à l’issue du show. Défilé de mode vintage Au début du show, nous avons assisté à un défilé de tenues de Pin-up, qui s’habillent ainsi au quotidien. Ensuite, le show créations des étudiants de l’IPAC, en 2ème année Bachelor Mode, nous a transportés dans le futur avec le thème «Hippie chic». Pour finir, nous avons pu admirer des robes vintage exclusives de grands couturiers de ces dernières années. Il y en avait pour tous les goûts ! Un grand bravo au Bal des créateurs et à Mia Make Up qui ont bossé comme des dingues pour sublimer les modèles. Ce qui m’a plu ? Le casting pour ce défilé était ouvert aux femmes de tous âges et de toutes morphologies. Par Laurence Sallaz + d’info :

Lesjoursvintage.geneve Photos: URBANITY

8 URBANITY - DECEMBRE/JANVIER 2016

URBANITY TRENDS

Shirt CHF 59.Écharpe CHF 89.Pantalon CHF 79.-

Robe CHF 149.Manteau CHF 129.-

Sélection URBANITY Collection Automne-Hiver des boutiques

www.histoiredeplaire.ch

Kimono CHF 69.Pantalon CHF 119.Sac CHF 229.-

Bonnet CHF 39.Cape CHF 79.Gilet CHF 69.Pantalon CHF 119.-

Photos: Adriano Truscello ©

ADriano’s NEWFACE

EMMA B. UNE NEW FACE QUI BRILLE rencontre et Revelation d’une BEAUTE a l’ ENERGIE POSITIVE

Comment l’as-tu rencontrée? Lors d’un casting organisé par SUN 420. Lorsque Emma a passé le seuil de mon Studio, j’ai tout de suite été touché par son énergie.

Adriano, photographe lifestyle et directeur de la plateforme SUN 420, nous fait partager sa dernière expérience photo. Je ne m’arrête jamais, sauf quand je dors... alors c’est dans les transports, dans la rue et lors d’ événements que je recherche de nouveaux visages. Genève est une ville à haut potentiel grâce à son mélange impressionnant de nationalités. En juin 2015, mon envie de développer ma démarche un cran au-dessus, m’a poussé à lancer ma propre plateforme de newface. SUN 420 se positionne en tant futur que révélateur de talents. Pourquoi SUN 420? Car il n’y a rien de plus agréable que de sentir la chaleur du soleil sur la peau. Le fil conducteur de SUN 420 a des résonances communes avec la Californie, l’esprit avec. L’ élément essentiel pour avancer est l’énergie positive que je projette dans SUN 420. En tant que chasseur de têtes, j’utilise mes leitmotives pour les transposer dans la vie de tous les jours et dans mon métier. 10 URBANITY - DECEMBRE/JANVIER 2016

Pourquoi je l’ai choisie? En plus de sa beauté et son visage solaire, sa motivation et son envie d’apprendre m’ ont accroché. La photographie lifestyle et l’ action sont deux éléments essentiels dans mon travail. Quoi de mieux qu’un caractère spontané et intuitif pour me convaincre.

“ Son energie positive DECUPLE SON MAGNETISME ”

Etant donné que c’était son premier shooting quelle a été ta démarche? Mon objectif était de partager un moment en dehors de mon studio avec elle pour échanger sur nos parcours, passions et projets futurs, afin d’ apprendre à se décoder. Expressive ou parfois intime, la photo n’est pas que l’expression d’un doigt qui appuie sur un bouton. C’est tout un travail avec la personne concernée, la création ne se fait pas en 2 heures. Pour moi, il est nécessaire de prendre le temps de prendre le temps. Mission accomplie !

Comment s’est passé le shooting? C’était son premier shooting professionnel et elle a saisi les enjeux et relevé le défi en toute simplicité. Au début, j’ai senti qu’elle devait s’habituer à l’objectif et au studio. Plus les heures passaient, plus son regard devenait intense et présent. Un regard authentique renforcé par une pointe de timidité ont crystalisé les clichés que vous voyez. Comment a-t-elle vécu son expérience? Le mieux, c’est de le lui demander !

“Adriano est trEs motivanT, j’ai beaucoup appris et j’ai deja envie de recommencer.”

Photos: Adriano Truscello ©

Réactions d’ Emma: “C’était une expérience incroyable, je n’en reviens pas de m’être lancée. Adriano est différent, car il a une approche sensible qui m’a beaucoup convenu. En voulant me connaître avant la séance photo, nous avons pu créer un lien photographe-modèle qui m’a permis de me sentir à l’aise avec lui. Je n’ai pas ressenti de pression, au contraitre, il a une dynamique temporelle très agréable et un regard professionnel. Je peux dire qu’il m’a bien coachée !”

ThE ADRIANo’S QUIZ: RÉPONDU PAR EMMA B. D’ou vient ton énergie ? J’aime avoir cette sensation de bonne fatigue après une journée complète. Mériter son repos est important. Ton parfum? YSL Manifesto Elixir. Quel est ton fruit préféré ? L’ avocat. Ta règle d’or ? Atteindre un équilibre. Ton surnom ? Em’. Rouge à lèvres préféré? Mac réf. Diva. Ton caractère ? Sérieuse avec une bonne dose d’humour. Ton style mode ? Classic personnalisé. Tu as envie de quoi là, maintenant ? De manger! Un mot? C’est balèze (rires). Ton prochain objectif mode? Etre dans URBANITY! Tes origines ? Italienne à 100%. URBANITY - DECEMBRE/JANVIER 2016 11

De fil en Aiguille: Qui s’y frotte, s’y pique Nouvelle Emission GENEVOISE

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table des femmes avec un brin d’humour. Elles se divertiront en se dévoilant. Sans jeu de mots, leurs avis seront tranchants, émouvants, captivants et même parfois drôles. Présentatrice et productrice Susana Placido est fondatrice du Club Féminin Talon Aiguille. Elle monte sa société Talons-Aiguilles sàrl et crée un réseau de femmes en 2012. Toujours à la recherche d’innovations, elle organise des événements originaux tels que les courses en talons aiguilles, des défilés théâtraux, des soirées à thème. De nature rebelle, elle a besoin de challenges, d’objectifs et de renouveau. Talentueuse communicatrice, gestionnaire et innovatrice, elle tire sa force de son entourage. Tant que sa vie le lui permettra et que son entourage la suivra, elle testera, osera, essaiera. Elle a toujours rêvé de pouvoir

L’univers de la femme étant encore bien inconnu, 6 filles, de personnalités très contrastées et de différents milieux, vont décortiquer sans langue de bois des sujets d’actualités, des questions existentielles, des problèmes de société, de la mode à la politique, en passant par les potins incontournables dans le milieu féminin, et sur la toile ? Des enquêtes, des tables rondes et des entrevues sur des sujets d’intérêt féminin, le tout dans un but de divertissement. A travers elles, nous trouverons des réponses sur ces opinions controversées sur des sujets d’actualité que nous n’avons jamais osé aborder. Elles prouveront par des tests leurs avis. Caméra cachée, micro-trottoir, elles sillonneront Genève perchées sur leurs talons (ou pas) pour démontrer la réalité de leur univers. Dans divers lieux à Genève, le Club Talon Aiguille présentera autour de sa

transmettre le bonheur à sa façon. Appréciée pour sa joie de vivre, son côté spontané et son naturel, son nouveau challenge pour cette fin d’année 2015 consiste à mettre en place une nouvelle émission de divertissements en tant que productrice pour sa webtv et une webradio à l’image de sa

société. Le challenge est de taille… mais Susana relève toujours les défis. Par Laurence Sallaz

+ d’info : www.talon-aiguille.ch

PORTRAITS DES CHRONIQUEUSES KIM Grootscholten

Présentatrice et productrice de cette emission destinée à faire bouger les genevois. Elle a une force de vie et une énergie incroyable. Si vous la croisez vous serez reboosté. Elle à le souhait de faire bouger les choses et d’apporter un regard dynamique, avec humour, sur l’actualité et sur des sujets du quotidien.

Forte d’une expérience dans les médias T.V et radio et d’un large réseau, elle a créé en août 2013 la plateforme genevoise HappyHumansLinks .ch. Le site HappyHumanLinks.ch est un réseau social genevois, une plateforme collaborative de partages et d’échanges, d’informations et de communications

LAURENCE SALLAZ

ANGELICA Tlokinski

Spécialiste en téléréalité, chroniqueuse mode et beauté, Manager d’Artistes, « l’oeil de Moscou », passera les invités sur le grill. Laurence a créé son agence de conseils en images en 1993 à Genève et a été élue plus jeune entrepreneuse de Suisse. Elle conçoit des maquillages pour plusieurs personnalités connues et pour certains événements, dont certains Festivals.

Pendant son temps libre, elle travaille sur l’écriture d’un long métrage. Elle parle quatre langues (français, polonais, anglais et italien). Elle est passionnée de musique et de cinéma. En parallèle, elle a booké des artistes US en showcase/ aftershow en Europe, elle a aussi animé une émission sur Léman Bleu (Crazy Lake).

Sarah REICHLER

ISABELLE ODIER

Intellectuelle, mère (apprentie), globe-trotteuse, lectrice assidue, artiste (non revendiquée), modeuse (hors des codes), militante et féministe. Elle n’a pas sa langue dans sa poche ni les yeux pleins de (censuré !), entière (trop), critique (juste, quoique pas toujours), intègre (toujours), elle pose un regard acéré sur nos sociétés.

« La MAMMA ». Elle a ouvert en 2003 une société d’organisation d’événements et de mariages nommés Dream Weddings & Events à Genève. Elle a écrit un livre Mariage et son organisation en vente à la librairie du centre commercial La Praille -Absolut Show - et à la Fnac à Rive.

Photos: Droits réservés

SUSANNA PLACIDO

URBANITY - DECEMBRE/JANVIER 2016 12

MISS & MISTER SUISSE ROMANDE 2016 Lara Chioda et Anthony Kassongo ont tous les deux étés élus Miss et Mister Suisse romande. Ils ont été élus samedi 28 novembre 2015, lors de la cérémonie qui s'est déroulée à Palexpo devant près de 1000 spectateurs.

Une soirée placée sur sept mises en scène, avec des moments forts, un spectacle allant le charme le glamour, des passages en lingerie, ainsi que le coté Harley Davidson ont donné du pep. Le choix crucial a été à l’unanimité de nos jurés qui étaient présents lors de cette soirée. Le jury était composé de Bernard Quiot, Alain Morisot, Yvan Franel, Jo Simoes, Laetitia Guarino, Carmen Doré et Mélanie Freymond. Durant la journée les jurés ont pu rencontrer les candidats afin de connaitre leur personnalité. Le jour suivant leur élection, les deux Romands étaient bien occupés. Interviews, séances photos se sont enchainés au Château Vieux. La Vaudoise Lara Chioda (21 ans) et le Genevois Anthony Kassongo (24 ans) ont ainsi eu un aperçu de ce que sera leur année en tant que Miss et Mister Suisse romande.

“Nous sommes si heureux d’ avoir gagnEé que nous ne rEalisons pas encore ce qui nous arrive .”

Anthony voudrait percer dans le milieu de la mode et participer aux FashionWeeks. Il a déjà plusieurs défilés et séances photo à son actif, mais espère, avec cette victoire, se créer un bon carnet d’ adresses. Lara, voudrait faire pour des œuvres caritatives et mettre à profit sa notoriété. Pour remplir son rôle aussi bien que possible, elle n'hésitera pas à s'inspirer du règne de Laetitia Guarino. Propos recueillis par Laurence Sallaz 14 URBANITY - DECEMBRE/JANVIER 2016

+ d’info : MissMister Suisse Romande

Photos: Adriano Truscello

Pendant une année, ils vont mettre leur travail et leurs études de côté, afin de se consacrer entièrement à leur nouveau rôle. Ils ne pensent pas encore à leur retour à la vie normale l’ an prochain, mais ils espèrent tous les deux que ces douze prochains mois leur permettront de leur ouvrir encore plus grandes les portes du mannequinat.

Page de gauche: 1. Finalistes de gauche à droite: Thomas Vouardoux, Hermès Prencipe, Fabio Fonseca, Anthony Kassongo, Lara Chioda, Noémie Jornod, Ranya Akrimi, Chelsea Küng - 2. Gagants du concours Miss et Mister Suisse Romande 2016: Anthony Kassongo et Lara Chioda 3. Finalistes et présentateurs / Page de droite: 4. Sarah Pecherski, Emma Vouardoux, Eliane Pecherski - 5. Ellen Batelaan, Pascal Mathieu - 6. Jo Simoes, Carmen Doré, Yvan Franel, Laetitia Guarino, Alain Morisot, Mélanie Freymond, Bernard Quiot - 7. Cristelle Völki et Kqiku Brilant - 8. Jennifer Joly et Christian Kupferschmid - 9. Académie de coiffure, Aeschlimann Isabelle, directrice 10. Défilé - 11. Tous les finalistes 2016. URBANITY - DECEMBRE/JANVIER 2016 15

Photos: Adriano Truscello

FASHION

Catherine Schmeer prend une nouvelle vague

Lors de sa dernière exposition nous avons pu entrer en immersion dans l’univers de Catherine Schmeer qui nous a touchés par son savoir-faire avec des pièces surprenantes. Les matières et les pierres précieuses se mélangent pour donner naissance à des pièces uniques. Entre les boucles d’oreilles simples et les parrures complexes elle sait adapter les bourses à chaque projet.

Ses créations: Créatrice de bijoux dans son propre atelier, Catherine Schmeer réalise des bijoux dans toutes sortes de matériaux. Elle utilise aussi bien les pierres précieuses, les diamants que les perles, le corail, la tektite, le coquillage fossilisé, l’opale dans sa gangue et bien d’autres encore… tout cela serti ou juxtaposé avec de l’or, du platine, de l’argent et parfois du cuir et du bois. Ses compositions sont comme des sculptures en miniature aux formes sensuelles et épurées, selon son inspiration souvent provoquée par le matériau lui-même. Elle jongle entre le baroque et le classique et crée ainsi son style, sa griffe d’artiste. On reconnaîtra une attirance pour les contrastes entre le lisse et le rugueux, le mat et le poli et une grande harmonie des couleurs. A part ses pièces uniques et personnalisées, elle crée des collections telles que « Bambou », « Algue », « Envol », « Nuage », « Comète » et la fameuse collection « Tutti Frutti », modèles déposés 16 URBANITY - DECEMBRE/JANVIER 2016

à l’Institut Fédéral de la Propriété Intellectuelle. Partant de rangs de pierres de couleurs, elle joue comme avec la palette du peintre et crée de magnifiques tours de cou, des colliers torsadés, des bracelets et des sautoirs, réunissant de la perle de Tahiti, du cristal de roche, la pierre de lune ou du soleil, la labradorite, l’onyx jeans, la serpentine, le jaspe, etc. L’éthique: Toutes ses pièces sont réalisées dans son atelier, jusqu’aux plus petits éléments et elle peut donc se targuer de fabriquer non seulement du Swiss made mais du made in Geneva ! De plus, elle adhère aux principes du code éthique du RJC (Responsible Jewellery Council, Londres) ce qui signifie que l’or utilisé est certifié « Or écologique ». Son activité: En dehors de ses expositions annuelles, elle réalise sur commande des bijoux et propose aux clients qui apportent leurs an-

ciens bijoux de les ajuster ou de les remettre au goût du jour. Grâce à sa créativité, elle peut aussi réaliser un bijou avec une pierre ou un coquillage rapportés lors d’un voyage. Son atelier est toujours ouvert au visi-teur qui aimerait voir sa collection et bénéficier de ses conseils Ses passions: Curieuse elle s’intéresse à plusieurs formes d’expréssions. Cela lui arrive de restaurer une sculpture polychrome, de modeler un gros cube de cire pour en faire un bronze en forme de colombe. Sa dernière idée: faire de la peinture à l’huile en face des Iles Eoliennes ! Pour ensuite revenir à ses œuvres d’art en miniature et les exposer pour notre plus grand plaisir ! Propos recueillis par Adriano Truscello + d’info : Catherine Schmeer

“ Un art qui a de la vie ne reproduit pas le passe, il le continuE.”

Photos: Adriano Truscello

A. Rodin

URBANITY - DECEMBRE/JANVIER 2016 17

BOUTIQUES AURORA & ALILA BRAND

AU ROOFTOP 42 en collaboration avec genevevent Mercredi 28 octobre 2015 au Rooftop 42, nous avons assisté à un défilé de mode présentant des pièces exceptionnelles. Un accueil très chaleureux à l’entrée avec un petit chocolat offert à chaque convive, suivi d’un cocktail maison, à découvrir absolument: le Belini à base de champagne. Lors de ce défilé, nous avons pu découvrir des fourrures et des cuirs pour hommes et femmes de la boutique Alila-Brand. Une mode masculine forte, avec des inserts en cuir et applications contrastées, zip et boutons qui rappellent le monde automobile. Mais son imagination n’est pas dissemblable en ce qui concerne les femmes: l’élégance faite de formes douces, un glamour chic pour les nuits genevoises. Suivi par les sous-vêtements, maillots de bains et tenues de nuit sexy de la Boutique Aurora. Les designs raffinés, les ornements charmants, les dentelles séduisantes et les coupes classiques de sa lingerie. Grâce aux tissus exclusifs, les collections créés sont uniques et exceptionnelles. Le soin apporté à chaque détail ainsi qu’aux finitions ont contribué au succès de la soirée. Le DJ le Fa a accompagné le fashion show où les mannequins ont défilé avec grâce, panache et leur plus beau sourire. Par Laurence Sallaz

Photos: Droits réservés

+ d’info : Alila Brand Boutique Aurora Afterwork Geneva

18 URBANITY - DECEMBRE/JANVIER 2016

LIFESTYLE

Un vrai couteau suisse

JOY FALQUET Un incroyable talent SUR M6

Rencontre avec Joy Falquet, une femme artiste bien dans sa tête et dans ses baskets, hyperactive, très sensible, qui aime et écoute les gens avant tout. Forte de 30 ans d’expérience, Joy Falquet se définit comme une artiste de spectacle polyvalente - un vrai couteau suisse comme dirait Hélène Ségara. C’est une artiste généreuse qui flirte avec des univers différents. Elle a un grand respect pour ses collègues: elle se glisse dans la peau des uns et des autres avec facilité. Dans le domaine du cabaret plus précisément, elle fonctionne comme imitatrice visuelle et meneuse de revue. Pourquoi travaillestu dans le monde du spectacle ? Suite à une accumulation de coups de coeur, de rencontres, de découvertes, j’ai décidé de me glisser dans cet univers. Enfant déjà, j’aimais beaucoup m’habiller en femme, la danse et le chant. Je faisais déjà des spectacles dans l’immeuble et la création m’habite depuis toujours. A mon avis, un artiste doit avoir la foi et aimer ce qu’il fait. Il ne fait bien que ce qu’il aime 19 URBANITY - DECEMBRE/JANVIER 2016

faire. J’ai donc mis tous ces ingrédients dans un shaker, j’ai secoué, et Joy Falquet est née ! Qui sont tes modèles ? Plus jeune, j’étais fan de l’actrice Annie Girardot. J’admire aussi Joseph Gorgoni (alias MarieThérèse Porchet) que je connais très bien. Il a beaucoup de mérite, il chante et danse et c’est quelqu’un de simple. C’est tout ce que j’aime. Que t’apporte ce métier ? Ce métier m’a permis de vaincre ma timidité et ma sensibilité et de m’ouvrir aux autres. Grâce à lui, j’ai

rencontré des personnes extraordinaires et vécu des moments magiques impossibles à vivre sans la scène. Le fait de te transformer t’a-t-il fermé des portes ? Absolument pas, et bien au contraire. Je suis une femme comme les autres. J’ai juste un métier à part. Je suis une comédienne qui joue ses personnages sur scène, mais ça s’arrête là.

De quels artistes aimestu prendre l’apparence ? J’aime les artistes ayant un univers, ce qui permet de créer sans limites.

D’ailleurs, lors de mes spectacles, il n’y aura pas que le personnage imité, mais toute une création autour de son univers, aussi bien en costumes, décors, lumières ou images projetées. Homme ou femme, peu importe, du moment que l’artiste me touche. Que représente Genève à tes yeux ? C’est tout d’abord ma ville et ma famille. C’est aussi la tranquillité, le jet d’eau et les Alpes. C’est « la vie est un long fleuve tranquille ». Mais du point de vue des animations, c’est très restreint sur la

“Je veux juste qu’on se respecte, qu’ on vous respecte. Alors respectez- nous ! ”

Que penses-tu des gens qui jugent l’homosexualité ? Je déplore qu’en 2015 il y ait encore autant d’homophobes, et que l’on se permette certaines violences ou insultes. S’en prendre à des homos est tout à fait inadmissible, surtout à l’époque du mariage pour tous. De plus, je pense que tout le monde a le droit d’adopter et d’être heureux dans la vie. En Suisse, on a obtenu de grandes avancées par rapport à certains pays. Je veux juste qu’on se respecte, qu’on vous respecte. Alors respectez-nous ! Tu viens de passer sur M6 où tu fais le buzz d’un incroyable talent, pourquoi ? C’est juste pour la visibilité et ouvrir d’autres portes. Même si mon réseau est bien étoffé, ceci me permettra sans doute d’avancer sur d’autres projets qui me tiennent à

cœur. M6 est venu me chercher, car de moi-même je n’aurais pas fait la démarche. Mais je les en remercie. J’aime l’esprit d’équipe et je souhaiterais vraiment être chroniqueuse dans une émission télé, autour d’une table et partager des avis différents. Mon atout: je n’ai pas ma langue dans ma poche. Tes deux coups de cœur des 4 membres du jury ? Kamel Ouali et Eric Antoine: je sens leurs regards attentionnés depuis la scène. Même face à une personne avec qui ça n’irait pas, ils sont apaisants en comparaison de Gilbert Rozon qui nous stresse un peu. C’est certainement quelqu’un de sympa et d’extraordinaire, mais son rôle dans l’émission me déplaît. J’ai adoré Kamel et Eric, vraiment! La 1/2 finale a eu lieu le 1er décembre 2015 et même si je n’ ai pas réussi à la passer, j’ai déjà tout gagné, car le public était présent pour me soutenir. Je suis très contente de ce que j’ai déjà obtenu. Pour ceux qui souhaitent me voir sur scène, je me produis à la Garçonnière à Genève. Photos: Droits réservés

région de Calvin. Si j’avais une baguette magique, je changerais plus d’endroits pour que ça bouge un peu plus ; je trouve d’ailleurs ridicule de réduire les fêtes de Genève. La ville ne devrait pas restreindre les moments de rassemblement festifs. Les gens aiment bouger et profiter de ces moments-là et s’amuser. Genève risque de devenir une ville morte pour les jeunes.

Par Laurence Sallaz + d’info : Joy Falquet URBANITY - DECEMBRE/JANVIER 2016 20

Photos: Marine Duret

FASHION

Création: Irene D.

IPAC DESIGN SECTION MODE LE TALENT A LA RENCONTRE DU PUBLIC

Les étudiants à IPAC DESIGN Genève ont fait forte impression lors du défilé de mode qui a eu lieu le mois dernier lors des Jours Vintage, le salon des années 20 à 90. Les modèles proposés ont été réalisés spécifiquement pour l’événement et dans des délais records, ce qui en dit long sur la performance. Laurence Perrey, professeure, responsable de la section Design de Mode, a satisfait notre curiosité sur la formation de ces jeunes talents. Les Jours Vintage ont été un succès. Quelle a été l’implication des élèves à IPAC DESIGN ? Les étudiantes de 2 ème année en Bachelor Design de Mode se sont impliquées de A à Z dans ce projet. Le thème du défilé était « hippie chic » pour une mode d’aujourd’hui ou de demain. Elles ont dû réfléchir sur le concept, en réalisant dans une première phase: des carnets de recherches, panneaux d’ambiance (mood board) puis elles ont dû réaliser des figures (2 par thème). Dans la deuxième phase: elles ont dû faire leur recherche de matières et enfin faire leur patronage pour réaliser leurs vêtements. Elles ont beaucoup travaillé, car elles suivaient leurs cours réguliers pendant cette période. Quel cursus suivent-ils ? Les élèves suivent les cours de Design de Mode à l’école IPAC DESIGN. L’univers de la mode est en mutation permanente, il faut savoir s’adapter vite avec un esprit ouvert et cultiver le goût de la création et de l’innovation. Le travail de diplôme permet à l’étudiant d’affirmer les spécificités de son style et de démontrer sa capacité à anticiper la mode de demain, à travailler sans se limiter aux 22 URBANITY - DECEMBRE/JANVIER 2016

tendances actuelles. La formation Bachelor est d’une durée de 6 semestres (soit 3 ans). Chaque année réussie permet l’obtention de 60 European Crédits Transfer System (ECTS) en conformité avec l’organisation européennes selon le décret de Bologne. Quel diplôme obtiendront-ils à la fin de leur cursus ? Un Bachelor en Design de Mode, titre européen. Le cursus Bachelor est ouvert aux personnes ayant effectué un cycle d’études complet en enseignement secondaire: Maturité, Baccalauréat, CFC, National Diplôma. Pour obtenir le Bachelor en Design de mode il faut avoir obtenu l’intégralité des 18O ECTS, et satisfaire aux exigences d’un jury professionnel de fin d’études. Dans l’esprit de l’organisation européenne des études, le Bachelor Design de Mode a pour objectif de fournir aux étudiants les fondamentaux les plus indiqués en stylisme et en modélisme afin qu’ils puissent s’exprimer de façon créative dans tous les métiers de la mode. A l’issue de la formation, les étudiants auront acquis un raisonnement professionnel leur permettant d’envisager l’entrée sur le marché du travail.

Création: Nutsa

Création: Jade R.

Création: Charlotte B.

Comment est organisé votre département ? L’équipe enseignante forme les étudiants aux fondamentaux professionnels du Design de Mode: Stylisme, (développement de son propre style). Atelier Expérimentation: Etudes des volumes et des proportions, Modélisme (moulage, coupe, gradation, dossier technique,). Atelier technique couture. Dessin de mode (dessin de figurines et son concept). Atelier tendance et innovation. Plan de collection. Technologie textile (étude des matières). Marketing de mode. Histoire de la mode et culture de la mode. Logiciels d’illustration, d’image et de mise en forme (Photoshop, Illustrator, Indesign, Kaledo ) Les étudiants participent aussi a des workshops intersection, et reçoivent des formations complémentaires: Séminaire de sensibilisation aux environnements économiques et juridiques des métiers du design. Diplômés, seront-ils prêts à travailler dans cette industrie ? Auront-ils les qualités nécessaires pour être performants ? Ils auront le choix grâce à leur diplôme de continuer à étudier pour obtenir un Master dans les plus grandes écoles de mode à l’étranger (Paris, Londres, Milan, Bruxelles ), ou bien de se lancer dans la vie professionnelle. Nous permettons à chacun de construire sa propre identité créative, avec son histoire, ses besoins, ses émotions et ses rêves d’avenir. L’ univers de la mode est très riche, c’est pourquoi nous nous appliquons à aider les étudiants à trouver une fonction (designer, responsable de collection, chef de produit styliste, etc.) qui corresponde à leurs aspirations et à la réalité du marché de l’emploi.

Création: Coralie G.

En tant que professeure, quelles sont les valeurs que vous souhaitez transmettre ? J’essaye de transmettre avant tout, ma passion pour ce métier, car travailler dans le secteur du prêt-à-porter demande beaucoup de travail et beaucoup d’investissement personnel. Il faut être rigoureux, tout en étant créatif. Les étudiants seront amenés à collaborer avec de nombreux corps de métiers très différents les uns des autres. Le respect de soi et des autres font donc partie des valeurs fondamentales de ce métier. Avec l’expérience qui est la vôtre, comment analyser l’évolution de cette industrie ? L’industrie du prêt-à-porter a beaucoup changé ces 15 dernières années, elles est en complète mutation avec l’arrivée du e-business et du numérique, le rythme des collections a complètement changé. Nous devons aujourd’hui nous remettre sans cesse en question. Un dernier mot ? Je voulais remercier M. Patrick Parquet directeur de l’école IPAC DESIGN pour nous avoir fait confiance pour le projet des Jours Vintage et remercier tout particulièrement la section Design d’Espace qui a réalisé les designs du podium et de notre stand.

+ d’info : Tel. + 41 22 700 55 55 info@campus-ipacdesign.ch www.ipac-design.ch URBANITY - DECEMBRE/JANVIER 2016 23

Photos: Marine Duret

Création: Cristina G.

BUSINESS

One Step More

Le nouveau sport advisor

Pourquoi avoir créé la plateforme ? Le monde du sport et du bien-être évolue constamment et l’offre et la demande de ce milieu ne cessent de grandir. Je fais moi-même beaucoup de sport et le domaine du bien-être me passionne. De plus, au fil des années, j’ ai développé de nombreux contacts. Les gens me sollicitaient aussi souvent pour savoir vers qui ils pourraient se tourner pour commencer un programme de sport ou se mettre au régime. C’est à ce moment-là que je me suis sérieusement mise à travailler sur One Step More. Que trouve-t-on précisément sur la plate-forme ? L’idée de cette plate-forme est d’aider le consommateur à trouver tous les professionnels dont il aurait besoin pour atteindre ses objectifs de bien-être. Je pense que les trois domaines couverts par One Step More - sport, nutrition et wellness - représentent la base nécessaire afin de mener une vie en pleine santé. Il faut savoir que même avec un entrainement parfait, on ne pourra pas être en bonne santé si l’on s’alimente mal ou si l’on ne prend pas en compte les phases de récupération. Sur One Step More, vous trouverez donc tous les acteurs qui vous aideront à mener une vie saine, ainsi que les commentaires des utilisateurs afin de vous aiguiller au mieux vers le meilleur professionnel en fonction de vos besoins. 24 URBANITY - DECEMBRE/JANVIER 2016

Photos: Droits réservés

Marion Argi est la créatrice d’un site internet dont le but est de connecter les professionnels du monde du sport, de la nutrition et du bien-être à leurs clients potentiels. Cette jeune vaudoise propose un service innovant, dans l’air du temps. Vous souhaitez connaître le meilleur coach sportif ou la meilleure salle de sport près de chez vous ? Une seule adresse One Step More !

Que trouve-t-on de particulier dans One Step More que nous ne trouvons pas dans Google ? One Step More est un filtre qui regroupe des professionnels de qualité capables de répondre à vos attentes. Je tiens vraiment à garder une qualité dans les prestataires de service mis en avant par ma plate-forme. Les commentaires des autres utilisateurs pourront également vous aider à vous diriger. Grâce aux diverses options présentes sur le site, vous pourrez améliorer vos recherches et accéder plus facilement à ce dont vous avez besoin. Quels sont les avantages pour les utilisateurs ? Avec One Step More, l’utilisateur rejoint une communauté dont le but est le bien-être par une activité physique régulière et une alimentation adaptée. Il pourra trouver de nombreuses adresses sur le site, ainsi que plein de conseils, de vidéos et d'offres spéciales sur les réseaux

sociaux, principalement sur Facebook et Instagram. De plus, je donne très souvent des conseils personnalisés à toute personne souhaitant commencer un programme de sport ou à la recherche d’un cours particulier. N’hésitez pas à me contacter ! Ȇtes-vous sportive vous-même ? Oui, j’ai toujours fait du sport. C’est une de mes grandes passions. J’ai joué au golf pendant plusieurs années à haut niveau dans l’équipe nationale et représenté la Suisse aux championnats d’Europe. Je joue beaucoup moins au golf maintenant, mais je pratique d’ autres sports : fitness, CrossFit, ski, course à pied. Lors du développement de One Step More, j’ai moi-même trouvé de nouveaux coachs et des fitness (je m’entraîne à Lausanne chez Tone Up Sports Center, Wendell Cardoso et son équipe : pour le Crossfit et le kickboxing et functional training avec Wendell).

“ L’idEe de cette plate-forme est d’aider le consommateur A trouver tous les professionnels dont il aurait besoin pour atteindre ses objectifs de bien-Etre. ”

Photos: Droits réservés

D’où vous vient votre goût pour l’entreprise ? Je pense que cela m’a été transmis par ma famille, qui a créé sa propre entreprise dans le textile, où je travaille actuellement. Mes parents sont de vrais entrepreneurs, très travailleurs. Ils m'ont transmis leurs valeurs, ainsi qu'à mon frère et à ma sœur. Peut-on dire que l’industrie du sport en Suisse romande est dominée par les hommes ? Non, je ne pense pas. Il est évident que certains sports attirent plus d’hommes, mais aujourd’hui le sport est un monde qui attire hommes et femmes de tous milieux et de tous âges. Crossfit, zumba, yoga ; l’offre est là et chacun peut trouver chaussure à son pied. D’ailleurs, l’ambassadrice de One Step More est une femme, Fanny Clavien, une athlète et une personne exceptionnelle qui compte 15 titres nationaux de karaté, 3 titres européens et de nombreux podiums au niveau international dans le wakeboard. En tant que femme et entrepreneuse que penses-tu apporter à cette industrie ? J’espère pouvoir coordonner l’offre et la demande dans ce milieu. La Suisse compte de nombreux professionnels, très bien formés et pleins de talents qui méritent de se faire connaître et de développer leur société. Beaucoup recherchent des coachs de nutrition saine ou de bons thérapeutes, mais ils ne savent pas par où commencer. C'est là que je peux apporter un plus dans ce milieu grâce à ma passion pour le sport et mes connaissances développées au fil des années.

“Je pense que les trois domaines couverts par One Step More sport, nutrition et wellness representent la base necessaire afin de mener une vie en pleine sante.”

On trouve depuis peu des offres d’emplois sur la plate-forme, peuton en savoir davantage ? One Step More Jobs ! C’est une nouvelle option qui a pour but d’aider les divers fitness et autres entreprises à recruter des coachs ou des professionnels du monde du sport, de la nutrition ou du wellness. Il n’existe pas encore de plate-forme de ce type qui regroupe tous ces professionnels. J’espère ainsi les aider à trouver un point de référence, une base vers laquelle se tourner pour qu'ils puissent se développer. Quelles sont vos ambitions pour One Step More ? J’aimerais développer le site pour la Suisse et mettre en œuvre quelques projets pour l’année à venir. Les vacances de Noël seront l'occasion pour moi de mettre tout cela en place. Votre mot de la fin ? Rejoignez One Step More sur les réseaux sociaux. Et n’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions ou suggestions ! Propos recueillis par Serge M. Samba

BIO EXPRESS

1987 : Naissance à Lausanne 2005 : Baccalauréat International 2009 : Bachelor of Business 2013 : Conception One Step More 2015 : Mise en ligne du site mi-mars

+ d’info : www.one-step-more.com URBANITY - DECEMBRE/JANVIER 2016 25

LES BONNES rESOLUTIONS pour 2016 par CHLOE CALYPSO REUTELER Les fêtes de fin d’année riment souvent avec nourriture en quantité obscène, les étreintes ambiguës d’une grand-tante un peu louche, les cadeaux décevants (Une bougie parfumée… ? Vraiment ?) et bien évidemment, les fameuses bonnes résolutions pour la nouvelle année. Dans le top 50 des « discussions bateau » qui me donnent envie de me défenestrer, sans même réfléchir au préalable si le gouffre sans fond qui me sert de sac à main contient des pansements, nous retrouvons en pôle position les bonnes résolutions des fêtes. Pourquoi un tel concentré de violence dans mes propos, me demanderez-vous ? Réponse claire et concise en deux points: Ce sont toujours les mêmes résolutions et personne ne les tient. Pour citer les grands classiques, nous retrouvons: l’arrêt de la cigarette / le régime draconien bio à base de tulipes séchées / les nouveaux paramétrages de personnalités / passer son permis poney / repeindre son salon couleur brun / banane-qui-a-trop-vécu / appeler plus souvent ses parents: pour papoter de la météo, de l’actualité ainsi que de vos dernières expériences dans les soirées échangistes clandestines que vous organisez dans votre cuisine / ne plus se ronger les ongles, ne plus les consommer (même avec de l’huile de truffe), ne plus les recycler pour en faire des boucles d’oreilles « ecofriendly », et j’en passe. 26 URBANITY - DECEMBRE/JANVIER 2016

Mais toutes ces belles paroles, elles donnent quoi au final? Rien. Du moins, beaucoup de « blabla » pour un résultat qui flirte avec le néant. Mes quelques années d’observations ont finalement accouché de données imaginaires qui me poussent à dire que 91% de la population ne tient pas ses engagements.

“Mes quelques annees d’observations ont finalement accoucheé de donnees imaginaires qui me poussent a dire que 91% de la population ne tient pas ses engagements. .” Dans le monde utopique que je me suis créé et qui s’appelle « Bonjourland », lieu où je vagabonde en sautillant de temps à autre, les habitants giflent cette tradition hypocrite éphémère et essaient plutôt de la mettre en pratique à tout moment de l’année. Et ce, même

durant la période estivale: rendezvous annuel de la débauche et du plongeon sans gilet de sauvetage dans les abysses du retour en adolescence. En fait, les « Bonjourlandois » et moi-même appelons ringardement cela se « remettre en question ». Mais dans le fond, je suis bien obligée d’admettre que je trouve rassurant que certains compatriotes humains fassent ce petit exercice interne au moins une fois dans l’année, et peu importe les résultats. Et s’ils tiennent absolument à l’extérioriser en le partageant à toutes personnes se trouvant dans un périmètre de 10’000 kilomètres à la ronde (merci à la cyber-proximité via les réseaux sociaux), quitte à nous faire fondre le cerveau, et bien je suis d’accord de saigner un peu des oreilles pour le bien commun de l’humanité. Les bonnes résolutions de fin d’année servent à prendre des engagements pour améliorer son soi et son mode de vie. C’est sain, c’est chou ! J’encourage donc la démarche avec presque autant de dynamisme que celui d’une cheerleader californienne de 17 ans qui participerait à la chorégraphie de fin d’année de son lycée. + d’info : Chloé Calypso Reuteler