BOURBACH-LE-BAS
Savoir tronçonner pour secourir efficacement Savoir abattre ou tronçonner un arbre peut s’avérer indispensable, pour des secouristes. C’est la raison pour laquelle l’ONG Corps mondial des secours a organisé une formation, sur les hauteurs de Bourbach-le-Bas et Rammersmatt. Le 20/03/2015 05:00 par Marc Lanoix Le CMS a formé quelques-unes de ses bénévoles au tronçonnage, sous la houlette du Roderenois Gilbert Thirion (à droi te) . Photo L’Alsace/M.L.
Le Corps mondial de secours
(CMS)
a
organisé, du vendredi 13 au dimanche 15 mars, sur les hauteurs de
Bourbach-le-Bas
et Rammersmatt, une importante formation. Elle visait à apprendre à
quelques-uns
de
ses
intervenants,
venus
des
quatre
coins de la France, à optimiser leurs connaissances en matière de tronçonnage, un savoir-faire qui peut s’avérer essentiel lors d’opérations de secours faisant suite à des catastrophes naturelles.
Une ONG créée à l’initiative de l’abbé Pierre C’est le Roderenois Gilbert Thirion, bûcheron militant au sein de l’ONF depuis de nombreuses années, qui a fait office de formateur. Étalée sur cinq demi-journées, cette formation, initiée par Loïc Goiset, responsable de la commission formation au sein du CMS, s’est déroulée en partie au chalet des Amis de la Nature de Bourbach-leBas et en partie dans la forêt domaniale au-dessus de Rammersmatt. Elle était axée autour de cinq thèmes : l’affûtage, l’abattage directionnel, la superposition d’arbres appelée « situation mikado », l’abattage de gros arbres et le tronçonnage en hauteur. Le CMS est une organisation non gouvernementale française à vocation humanitaire. Créé le 8 mars 1972 à l’initiative de l’abbé Pierre, à la suite d’un terrible raz-de-marée qui a ravagé le Pakistan oriental en 1971 et provoqué plus de 200 000 morts, le CMS est agréé en sécurité civile pour les missions internationales. Il est en outre membre de plusieurs organismes internationaux de protection civile et travaille avec le ministère des Affaires étrangères. Il intervient, avec l’accord du pays sinistré, en quatre étapes : évaluation des besoins, mobilisation du personnel et de son équipement, déploiement sur la zone sinistrée et soutien psychosociologique de la population en détresse. Totalement autonomes, immédiatement opérationnels, les sauveteurs bénévoles arrivent avec leur matériel de secours, leurs tentes et leur alimentation pour une durée maximum de quinze jours. Le groupe d’intervention dispose d’appareils d’écoute et d’équipes cynophiles spécialisées dans la recherche en décombres. SURFER Pour en savoir plus sur le CMS ou le soutenir : www.corpsmondialdesecours.fr.