PORTFOLIO ARCHITECTURE

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27 Cubes p 10

2 Maisons sur 1 parcelle p 20

SO

Masse ossature p4 école Ampère p 42

Module bois p 50

LICENCE 2

MASTER 1

LICENCE 1

LICENCE 3

Atelier lumineux p 14

9 Cases p8

Maison de quartier Berriat p 32

Module acier p 58 Un marché couvert p 24

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Q


OMMAIRE Design p 92

Couture urbaine p 74

& CO

? MASTER 2

Module terre p 66

Art p 96 Collectif La Fuite p 100

Photographie p 88

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MASSE OSSATURE PROJET 01 Année : Licence 1 Enseignant : Patrice Doat

Ce projet fut l’un des premiers réalisés en licence 1, faisant suite aux réalisations «masse» et «ossature» et s’inscrivant dans une volonté de mettre en relation 2 matériaux, de chercher un juste équilibre, une complémentarité. Ce travail fut conceptuel, implanté sur un site fictif, l’espace à créer n’était pas concret, mais plus qu’une habitation, le lieu se voyait comme un espace d’exposition, une galerie d’art par exemple, en belvédère sur la pente. On recherchait ici une spatialité simple, lisible au premier coup d’oeil, une atmosphère reposante pour laisser place à la flânerie, au rêve, à la réflexion. Trois grands murs en maçonnerie viennent ici ancrer le bâtiment dans la pente, créer un dialogue particulier avec le sol et la topographie. L’ossature, elle, est composée d’un plancher bois et de persiennes qui modulent l’arrivée de lumière zénithale et créent ainsi des jeux d’ombres au fil de la journée

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B

A

A

B

Coupe AA

Coupe BB

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9 CASES PROJET 02 Année : Licence 1 Enseignants : Dominique Putz/Stephane Delfino

Ce projet de première année, là aussi plutôt conceptuel, a comme point de départ une trame génératrice de 9 carrés. En effet, c’est dans cette optique de plan libre qu’il a fallu créer un logement pour un couple, générer des espaces distincts avec très peu de choses, quelques cloisons, sinon du mobilier. Tandis qu’un premier mur s’enroule pour générer successivement l’entrée puis la cuisine, un autre, vient, lui ,isoler la chambre/salle de bain du salon, volontairement généreux, coeur du projet, largement ouvert sur l’extérieur.

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27 CUBES PROJET 03 Année : Licence 1 Enseignants : Dominique Putz/Stephane Delfino

Cette réalisation faisait suite au travail «9 Cases» avec la volonté de transposer la chose en 3 dimensions. En effet, la trame des 9 carrés devient ici cube structurel de 27 unités, le plan bascule et devient coupe. Là aussi, les espaces se veulent simples, purs, et sans fonction spécifique. On retrouve un large espace collectif au rdc, avec ce qui pourrait être un salon, une cuisine (sous mezzanine), des wc. Au premier étage, cet espace en forme de L, desservi par le grand escalier central pourrait aussi bien être 2 grandes chambres comme une terrasse, une sorte d’intérieur/extérieur. Enfin, la mezzanine, espace clef du projet, comme une finalité à la balade architecturale, propose un grand espace utilisable comme une chambre, véritablement ouvert sur l’extérieur.

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Plan RDC

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Plan R+1

Plan R+2


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ATELIER LUMINEUX PROJET 04 Année : Licence 2 Enseignants : Philippe Liveneau, Yann Bianchi, éric Seguin, Guillaume Daydé

Ce projet, le premier de licence 2 fut également le premier à s’implanter dans un site réel, une parcelle rue des bons enfants à Grenoble, quartier Championnet. En effet, c’est sur l’emplacement qu’occupe actuellement les bureaux de la Matmut, dans un bâtiment imaginé par Pierre Egal, qu’un atelier pour artisan du meuble devait être imaginé. Cet atelier comprend également un espace d’exposition afin que l’artisan puisse vendre ses produits. L’un des critères essentiels de ce projet fut l’apport de lumière naturelle qui est ici relativement faible du fait d’un bâti environnant assez imposant ainsi que l’exposition de la parcelle. L’autre grande variable étant le rapport au site, il fallait en effet proposer quelque chose de novateur tout en essayant de respecter l’identité propre de cette rue du centre ville

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Plan masse

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Plan RDC

Plan R+2

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Coupe transversale

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2 MAISONS SUR 1 PARCELLE PROJET 05 Année : Licence 2 Enseignants : Philippe Liveneau, Yann Bianchi, éric Seguin, Guillaume Daydé Binôme : Etienne Randier

Ce projet de Licence 2, réalisé en binôme, prévoyait la construction de deux habitations sur une même parcelle. Le terrain, fictif, se rapproche pourtant de ceux que l’on peut retrouver aux alentours de Meylan ou de Crolles, c’est à dire aux pieds d’une falaise, face à la chaîne de Belledone. Le rapport à la vue et au site est donc ici primordial, avec cette parcelle en belvédère sur la plaine. La difficulté, mais aussi l’intérêt de ce projet, réside également dans la gestion de l’intimité et la cohabitation de ces deux parties : un jeune ménage avec trois enfants et un couple de personnes âgées. Si la volonté première de vivre sur cette même parcelle démontre déjà une certaine envie de vivre ensemble, il faut malgré tout permettre aux deux propriétaires d’accéder à une certaine tranquillité. En effet, il faut ici les rassembler, leur permettre d’échanger tout en leur laissant la possibilité de se replier sur leur sphère intime. C’est ce que nous avons tenté de faire en regroupant les deux habitations au sein d’un unique édifice qui permet malgré tout une certaine mise a distance. Ainsi, visuellement il y a une seule maison, et pourtant, les deux habitations sont bien là, l’intimité croît à mesure que l’on s’éloigne de l’espace commun central, cet intérieur/extérieur comme lieu de rencontre et d’échanges.

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UN MARCHé COUvERT PROJET 06 Année : Licence 2 Enseignants : Philippe Liveneau, Yann Bianchi, éric Seguin, Guillaume Daydé

Cet exercice de Licence 2 là aussi, commun à tous les studios, proposait la création d’une halle de marché couverte sur une place d’un centre ville fictif. Le matériau principal à utiliser était le bois et l’intérêt du projet résidait dans le rapport entre la structure et l’ensemble du bâtiment. En effet, les éléments de structures sont-ils uniquement présents pour permettre la stabilité de l’ouvrage ou peuvent-ils, doivent-ils participer au caractère spatial et fonctionnel de l’ensemble ? La halle se veut comme un espace de vente certes mais également comme un espace de rassemblement inter-générationnel, c’est la place de village que l’on souhaite recréer ici, avec un bar permanent qui y participe grandement.

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Plan masse

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Coupe transversale

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MAISON DE qUARTIER BERRIAT PROJET 07 Année : Licence 3 Enseignants : Juliette Pommier, Mélanie Borga-Jacquier

Ce premier projet de Licence 3 était résolument porté sur l’échelle urbaine, avec une réflexion par groupe de 4 étudiants sur le quartier Berriat. Avant d’entreprendre la conception purement architecturale chacun de notre côté, une phase relativement longue d’analyse et de collecte d’informations sur le quartier s’est mise en place. Nous avons ensuite décidé d’un secteur d’intervention afin que les différents projets interagissent par la suite. Le maître mot était ici plutôt le logement mais, dans une certaine logique de complémentarité avec mes camarades, j’ai pour ma part fais le choix de concevoir une maison de quartier. Une maison de quartier plutôt modeste, comme lieu de rencontres, d’échanges entre les habitants, les services publics et les associations, résolument en continuité avec ce qui pré-existait avec une partie du projet qui a été traitée par la réhabilitation. Ouverte sur le quartier mais également plutôt renfermée sur elle même, cette maison de quartier se veut protectrice, enveloppante à l’image d’un foyer, appréhendable et identifiable par tous et où pourtant chacun peut s’y sentir comme chez soi.

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Plan RDC

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Élévation Nord

Coupe Élévation Sud

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Coupe Élévation Ouest

Élévation Est

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3 espaces, 3 ambiances, du parvis au jardin, du plus public au plus intime

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Schéma Programmatique

Salle Polyvalente

Accueil/Services/Salles modulaires/ Médiathèque Maison des associations (point info + salle de réunion) Espace administratif

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Intériorité rayonnante du patio vers lequel les vues se multiplient

Effet «entonnoir» fédérateur pour mieux capter les individualités et former un groupe

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éCOLE AMPèRE PROJET 08 Année : Licence 3 Enseignants : Juliette Pommier, Claude Salerno

Ce deuxième et dernier projet de Licence, enfin, a consisté en la création d’une école primaire au sein de ce même quartier Berriat. La volonté principale était ici de casser avec un certain conformisme, une rigidité formelle et d’usage que connaissent bien souvent les établissement scolaires. Des couloirs tristes et neutres, des espaces trop souvent analogues, voilà ce qu’il ne fallait pas reproduire selon moi. Le travail s’est donc porté longuement sur les espaces de circulation, ces espaces où habituellement il ne se passe pas grand chose. Sur l’aile Ouest du bâtiment, la circulation verticale s’établit dans un large espace en triple hauteur, comme une véritable rue intérieur qui vient gagner en originalité grâce aux ouvertures singulières de la façade sur rue. Cette parcelle étant à la jonction entre 2 tissus urbains quelque peu différents (immeubles d’habitation à l’Ouest, zone résidentielle à l’Est) , le projet et donc l’école se devait de les mettre en lien. C’est pour cela que le bâtiment subit des variations de hauteur, pour s’imposer et marquer un front bâti à l’Ouest, pour s’effacer quelque peu plus à l’Est et proposer un gabarit proche de celui des habitations voisines. De plus, cette variation progressive de hauteur permet au bâtiment de venir dialoguer avec la cour en proposant une pente de toit accessible aux enfants, qui accueille une série de toboggans . Enfin, la morphologie de l’édifice morcelle quelque peu l’espace de la cour, ce qui permet de ménager différentes zones, différentes petites cours en somme. 42


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Plan RDC

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élévation Cour

élévation Rue

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Plan R+2

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Une intériorité permise par l’effet d’enroulement

Une descente progressive qui fait dialoguer la cour et le bâtiment

Détail Plan de Classe

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MODULE BOIS PROJET 09 Année : Master 1 Enseignants : Christophe Aubertin, Rémi Mouterde équipe : 18 personnes

Ce premier projet de Master s’inscrit dans une année particulière, résultante de mon choix de filière d’enseignement : le Master « Architecture & Cultures Constructives » et sa pédagogie significative, basée sur la notion d’expérimentation mais également sur celui d’un partenariat avec l’ENSA de Lyon. C’est en effet dans ce contexte que nous avons abordé, moi et mes camarades, successivement dans l’année, différents modules expérimentaux dans l’optique d’en apprendre plus sur les matériaux et l’organisation d’un chantier notamment. Ce premier module, exclusivement construit en bois, s’est vu être imaginé durant quelques semaines par une équipe de dix-huit étudiants provenant, à part égale, des deux écoles, puis ensuite réalisé en partie à l’échelle 1/1 dans les locaux des Grands Ateliers de l’Isle-d’Abeau (GAIA) pendant une semaine. Nous avons en effet construit un tronçon de ce qui devait être une chambre pour deux étudiants ou chercheurs, potentiellement implanté en plusieurs unités à proximité des GAIA pour accueillir ceux qui viennent travailler/expérimenter dans ces ateliers. Notre volonté première, celle de gagner le plus d’espace possible dans ce logement en appliquant le principe d’un «mur-meuble» où plusieurs choses seraient regroupées : les fluides, les rangements, un bureau ainsi que deux lits rabattables. Au delà de la conception du projet lui même, nous avons également veillé à rationaliser et simplifier la mise en oeuvre de l’ouvrage par une réflexion par « morceaux » (toit, mur, plancher) induisant un potentiel de préfabrication. 50


Photo : Arthur Vinel

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BILAN MODULE BOIS

M A S TE R 1 AA&CC - A&CC

0 8 / 11 / 1 3

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MUR HABITÉ


RESENTATION DU PROJET

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Photo : Arthur Vinel

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MODULE ACIER PROJET 10 Année : Master 1 Enseignants : Maxime Bonnevie, Sébastien Freitas équipe : 50 personnes au total, 10 sur le module SAM

Dans la continuité du module bois, le module acier s’est vu lui aussi être expérimenté à l’échelle 1/1 aux GAIA par les étudiants des ENSA de Lyon et Grenoble. à la différence du projet précédent où les étudiants avaient développé plusieurs modules différents et indépendants par petits groupes, le module acier s’est vu être lui un projet bien plus grand, englobant cinquante personnes au total. Là encore , l’objectif était de concevoir un projet pouvant abriter des étudiants, cette fois-ci à Versailles pour ce qui devait être une compétition internationale d’architecture, le Solar Décathlon. Avec pour matériaux de base des profilés acier type ipn, nous avons procédé à la construction d’un petit campement pouvant accueillir près de quatre personnes. La répartition du travail s’est faite grâce à la subdivision de celui-ci, le projet global étant composé de différents modules : les chambres, la cuisine, la salle à manger, le bloc sanitaire, les espaces extérieurs. Pour ma part, c’est sur le module salle à manger (surnommé «SAM») que j’ai travaillé avec l’aide de neuf camarades. Nous avons axé nos efforts sur les notions de modularité et d’évolutivité, ayant pour volonté de faire de cet espace un peu plus qu’un simple lieu pour manger. Cette flexibilité a été permise par la recherche des concepts dynamiques où le mobilier est amené à se confondre avec les parois et où celles-ci pouvant également pivoter sur elles-même pour permettre au module de s’ouvrir sur l’extérieur.

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Chambres

Bloc sanitaire

Evolution proposĂŠe par OPC

Salle Ă manger (module SAM) Cuisine

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Photo : Arthur Vinel

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Photo : Arthur Vinel

Photo : Arthur Vinel

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Photo : Arthur Vinel

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MODULE TERRE PROJET 11 Année : Master 1 Enseignants : Hugo Gasnier, Jean-Marie Le Tiec équipe : Lina Dahel, Faycal Dutko, Lemarié Matthieu

Ce dernier projet de l’année de master 1, n’ayant pas fait l’objet d’une expérimentation similaire aux deux derniers et auquel les étudiants de l’ENSA Lyon n’ont pas pris part, proposait une conception à partir du matériau terre. Un programme toujours tourné autour de l’habitat pour étudiant, une construction employant la technique du pisé et seulement deux semaines pour boucler la chose, excitant et difficile à la fois. Voilà pour le cadre. Plus en détail, ce projet proposait une réinterprétation de la colocation avec un bâtiment regroupant huit chambres et des espaces collectifs à partager avec plus ou moins de personnes. En effet, une salle de bain était ici partagée par deux étudiants, un salon par quatre, la cuisine/salle à manger enfin par l’ensemble des colocataires. Cette privatisation progressive des espaces permettait ainsi ce « vivre à plusieurs » tout en n’excluant pas la possibilité d’être un peu plus dans son coin, tranquille , besoin que chacun d’entre nous ressent parfois. Pour ce qui est de l’implantation, celle-ci devait se faire obligatoirement sur le site du campus grenoblois de Saintmartin-d’hères. Libre à nous par contre d’en définir le lieu exact. Nous avons pour notre part décidé de nous implanter stratégiquement à l’entrée du site universitaire, juste à côté des arrêts de tramways, en regardant au Sud. Architecturalement, nous avons travaillé la matière terre le plus simplement possible avec la création d’une succession de murs épais, parallèles, entre lesquels venaient s’inscrire des blocs et planchers en ossature bois 66


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Plan localisation

Plan RDC

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Coupe transversale

Coupe longitudinale

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élévation Nord

élévation Sud

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élévation Est

élévation Ouest

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COUTURE URBAINE PROJET 12 Année : Master 2 - Projet de Fin d’études Enseignants : Nicolas Dubus, Guillaume Pradelle équipe : Charlotte Gherig, Lemarié Matthieu

Ma dernière année au sein de l’ENSAG a été consacrée à la réalisation d’un Projet de Fin d’étude (PFE) en équipe de trois personnes, sur le secteur de la future ZAC de l’agglomération haute-savoyarde d’Annemasse. Avec comme thématique imposée le logement, nous étions pour autant libres quant à l’implantation du projet dans le secteur et quant à la programmation précise de celui-ci. Notre travail s’est porté sur la notion de « couture urbaine » entre cet éco-quartier en devenir et l’énvironnement physique et culturel proche, à savoir les lignes ferroviaires de la gare et une zone pavillonaire au calme certain. S’il est évident que l’apparition de ce nouveau quartier est une bonne nouvelle ( renforcement de l’offre de logements, promotion d’une architecture plus respectueuse de l’environnement, favorisation de la mixité, ... ), elle peut toutefois être vécue comme un traumatisme pour ceux qui habitent ces territoires, comme un changement trop brutal. Nous avons donc porté notre attention sur les limites de cette ZAC et tenté de favoriser une entrée progressive dans celle-ci depuis le quartier pavillonaire. Ce travail s’est matérialisé par la création et la cohabitation de plusieurs projets aux typologies différentes : maisons en bande, logements intérmédiaires en autoprommotion, logements collectifs. C’est sur cette dernière typologie et un bâtiment de logements collectif en R+5 que je me suis pour ma part le plus attardé. Une maison du projet (de ZAC) ainsi qu’une maison des habitants (en soubassement de l’immeuble collectif) viennent ici compléter les différents dispositifs, dans le but de voir émerger une vie de quartier riche et plus de « vivre ensembe ». 74


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AxonomĂŠtrie Urbaine

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Plan Masse

Coupe Urbaine

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Le parc ferroviaire

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La placette Nord

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Immeuble de logements collectfis et maison des habitants en partie infĂŠrieure

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Coupe longitudinale

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Plan RDC

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Maison des habitants

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Plan R+2/R+4

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Système constructif

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Vêture ardoise

Bardage bois pré-grisé

Panneaux polycarbonate

Murs bois contre-cloués

Socle béton banché

MHM PANNEAUX BOIS MASSIF CONTRECLOUé CLT cross-laminated timber

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PHOTOgRAPHIE La photographie est quelque chose que je pratique depuis plusieurs années maintenant et que j’apprécie particulièrement, autant pour mon propre usage que pour la communication d’un projet d’architecture. Au fur et à mesure des études et de l’importance qu’a prise pour moi l’architecture, mon regard s’est plus spécifiquement porté sur le cadre bâti de nos villes, et les rapports qu’entretiennent les différents territoires entre eux. Si j’avais au début tendance à photographier tout et n’importe quoi, je m’attelle aujourd’hui à réduire le nombre de clichés et travailler par thématique. C’est, je trouve, un bon moyen de voyager, d’arpenter les villes, de connaître mieux encore les rues de notre quartier, d’être attentif à ce qui se passe autour, de prendre le temps d’admirer des choses qui par définition deviennent banales. Vous trouverez ci-après deux exemples de travaux actuels, à savoir un photo-reportage le long du cours Jean Jaurès et une série de clichés sur les stigmates architecturaux que sont les conduits de cheminées en briques.

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DESIgN Je suis, c’est une certitude, plus à l’aise avec les petites échelles qu’avec les grandes et c’est tout naturellement que j’affectionne particulièrement le design. Que ce soit dans le cadre des études ou bien par simple volonté personnelle, dans ma vie de tous les jours, je tente de créer, quand le temps m’est disponible, certains objets, des lampes notamment. Je tente de participer parfois à des concours de design comme ceux lancés par FLY , sans grand succès pour l’instant, mais je prend plaisir en tout cas à esquisser d’autres choses que des bâtiments. C’est très certainement parce que cela me permet de me libérer un peu plus des règles que l’on peut connaître en matière d’architecture, mais également et avant tout parce que cela me permet de façonner moi même les choses, de passer de la conception à la réalisation. C’est là une volonté qui est certaine chez moi, le besoin de concrétiser les choses autant que faire se peut : j’aime mettre les mains dans le cambouis !!

A l’image du volet précédent, veuillez trouver ci-après quelques visuels de projets dits de «design», l’idée n’est toujours pas de les commenter tous mais d’embrasser d’un rapide coup d’oeil une partie de ma modeste production.

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ART Voilà un bon moyen, je trouve, pour entretenir la créativité : l’art (ou du moins les créations artistiques). Peu voir pas de contraintes, pas de justification, juste le trait, juste l’idée, juste l’acte de créer. Voilà ce qui m’intéresse dans cette pratique, cette forme de liberté que je peux ressentir, la possibilité que j’ai d’expérimenter également, de toucher la matière de mes mains, la possibilité de ne pas être sérieux, de faire les choses sans véritable sens, sans véritable but, sinon celui de m’amuser. Le temps faisant et les études avançant, la pratique des arts dans le cursus scolaire s’est petit à petit réduite jusqu’à disparaître totalement ou presque vers la fin de celui-ci, c’est donc principalement sur mon temps libre que je m’adonne sans grande prétention à ces pratiques. Peu importe le résultat, c’est le processus de création qui prime. Ne voulant pas, là encore, décrypter plus que ça les créations suivantes, je me permets seulement de les nommer, car souvent, le titre importe : « Réunion de cadres » pour ce qui est du tableau, « Chaise de bureaucratie » pour l’assise piquante, « B. A. boîte » pour la valise gadgets (symbolique d’une agence virtuelle nommée B.A.ba et imaginée dans le cadre des cours portant sur l’ouverture aux pratiques professionnelles).

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COLLECTIF LA FUITE Création : 2013 équipe : Faustine Calvet, Matthieu Lemarié, Geoffrey Michel, Jonathan Riboud, Matthieu Sabattier https://www.facebook.com/Collectif-la-FUITE-763570553673075/

L’idée de monter un collectif a germé dans les têtes de Matthieu Lemarié et moi-même fin 2013, devant un constat : celui d’un abandon évident de certains espaces de notre école d’architecture, l’Ensag. Malgré une vie étudiante particulièrement développée en son sein, nous avions quelque peu l’impression que celle-ci allait en se dégradant. Notre volonté : tenter par divers moyens, divers projets de donner à lire son potentiel inexploité, en réinsufflant un nouveau regard sur celle-ci. C’est ainsi que le collectif La Fuite a pris forme, petit à petit, à deux durant les premiers temps, à cinq ou six aujourd’hui avec d’autres amis qui nous aident parfois. Nos projets, bien modestes, se sont concrétisés dans un premier temps , notamment dans l’école, par la mise en place de différents modules de jardinage ainsi que l’organisation d’un repas/récolte. Plus qu’un but premier, l’éveil à cette forme d’agriculture urbaine est avant tout une manière de montrer qu’il peut se passer bien plus de choses qu’actuellement à l’Ensag, pour autant qu’on le veuille !!! Nous avons eu ensuite l’envie de voir nos actions s’inscrire et s’exporter en dehors de l’école par le biais de diverses interventions dans l’espace public. Lauréats depuis, du concours de la nocturne des étudiants au musée de Grenoble avec une installation éphémère, nous continuons à participer à divers concours et évenemenents (architecture, art, design, do it your self) et commencons petit à petit à nous faire une place dans le paysage associatif grenoblois. 100


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Photos : Jonathan Riboud

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Photo : Simone Fratini

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