N°11 FÉVRIER 2015
EMBARQUÉ | ÉLECTRONIQUE | MESURE VISION | PHOTONIQUE
//// INNOVATION
8 projets d’innovation en région grand sud-ouest soutenus par CAP’TRONIC
//// TENDANCES ET MARCHÉ
Objets connectés : la mécanique des données //// QUOI DE NEUF
Bras de mesure laser FARO Edge ScanArm HD
//// AVIS D'EXPERT
//// TECHNO
Equipements embarqués et connectés : CEM et coexistence radio
L’imagerie thermique au service des cockpits d'avion
//// TENDANCES ET MARCHÉ
Identifier et quantifier les marchés applicatifs des technologies photoniques
//// FOCUS SALON ENOVA TOULOUSE
Cap sur l’embarqué !
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Sommaire Édito Cap sur l’Embarqué !
TENDANCES & MARCHÉS 04 Objets connectés : la mécanique des données 08 Objets connectés : Constat, enjeux et opportunités, grandes lignes directrices
11 Le marché des capteurs pour dispositifs électroniques portés sur soi va être multiplié par sept en cinq ans Selon IDC, le marché des systèmes embarqués "intelligents" dépassera les 1 000 milliards de dollars en 2019
Pendant qu’ENOVA atterrit à Toulouse les 11 et 12 mars prochains, les objets connectés vont débarquer dans notre quotidien, professionnel ou personnel, envahir nos usines, nos bureaux, nos logements, surveiller nos activités, réguler nos déplacements, gérer notre intérieur… Toutes les conditions technologiques sont réunies pour une explosion de ces systèmes et objets connectés à Internet. Nouvelle révolution des services, l’internet des objets connectés inquiète et fascine. Un changement radical qui, à terme, bouleversera également les processus de production. Ce marché est toutefois exigeant car il suppose une adéquation entre l’objet et les services découlant de sa connexion ainsi qu’un renouvellement régulier du contenu de ces derniers. Le défi pour notre industrie est ainsi d’innover de manière durable tout en garantissant la protection des données
12 Identifier et quantifier les marchés applicatifs des technologies photoniques
QUOI DE NEUF 16
AAVID THERMALLOY, ACCELONIX, AXON' CABLE, CMS INDUSTRIE, DIMELCO, EMG2, ERSA, FARO, FTM- TECHNOLOGIES.COM, HAMAMATSU PHOTONICS, HUVITZ, MICROCARE, OCETA METCAL, PDR, TECHNICOME.COM, YAMAHA MOTOR IM
FOCUS SALON ENOVA TOULOUSE 20 Cap sur l’embarqué ! 22 Enova Toulouse bénéficie du soutien des partenaires clés des filières régionales
24 2 jours de conférences techniques
personnelles et en développant l’interopérabilité.
TECHNO
Sur le plan social, les objets connectés permettent de
26 Production d’eau potable par stérilisation 28 L’imagerie thermique au service des cockpits
répondre à différents enjeux sociétaux : vieillissement, alimentation, sport, bien être, adaptation aux nouveaux usages, sécurité des voitures ou dans les bâtiments et également la création d’emplois industriels et de services. Ce numéro spécial Systèmes et objets connectés, réalisé à l’occasion d’ENOVA TOULOUSE, est le reflet de l’industrie régionale du Grand Sud-Ouest, qui avec son initiative ESMP (Embedded System Market Place) a su donner toute la place qu’il fallait à ce qu’il est convenu d’appeler une révolution : 99,4 % des objets seront connectés d’ici 2020. Nous vous souhaitons une bonne lecture.
Thierry GUERMONPREZ
d'avion
30 Production de graphène par dépôts chimiques en phase vapeur
32 Projet OMTR1 : Outil de Mesure Thermique par l’analyse sur fibre optique du spectre de Raman
INNOVATION 34 8 projets d’innovation en région Grand Sud-Ouest soutenus par CAP’TRONIC
AVIS D'EXPERTS 36 Objets connectés : les enjeux légaux 38 Equipements embarqués et connectés : CEM et coexistence radio
N°11 - Février 2015 - GL events Exhibitions 24, rue Saint Victor - 75005 PARIS - France - Tél. : +33 (0)1 44 31 83 39 - Fax : +33 (0)1 44 31 83 42 - www.enova-event.com Directeur de la publication : Thierry Guermonprez - Communication/Rédaction : Laurène de la Chapelle, Valérie Moullec Houdret - Crédits photos : CETIM, Icam, LASER COMPONENTS, Fotolia, National Instruments, PSA - Publicité : Guillaume Dodeman, Martine Renoult - Annonceurs : AAVID THERMALLOY, CONRAD ELECTRONIC, CONTRÔLES ESSAIS MESURES, DEL LA DISTRIBUTION ELECTRONIQUE, ELECTRONIQUE MAG TV, ENOVA PARIS 2015, ERSA, FISCHER CONNECTORS, IFTEC, LASER COMPONENTS, NCAB GROUP, PROTOELECTRONIQUE - Création et réalisation : etc. - Impression : Ferreol - 9 000 exemplaires
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ENOVAMAG N°11
TENDANCES & MARCHÉS
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OBJETS CONNECTÉS LA MÉCANIQUE DES DONNÉES Nouvelle révolution des services, l’internet des objets connectés inquiète et fascine. Au cœur de ce grand chambardement, la communication quasi « universelle » des données. Un défi et une réalité dans laquelle la mécanique est déjà engagée.
99,4% ÉTAT DE L’ART L’ÈRE DES OBJETS CONNECTÉS
Toutes les conditions technologiques sont réunies pour une explosion des objets connectés à Internet. Tous, y compris ceux de la mécanique, ont vocation à l’être. Un changement radical qui, à terme, bouleversera également les processus de production. Pourquoi toute cette surexcitation autour de ce qu’il est convenu d’appeler l’Internet des Objets (IdO), c’est-à-dire les objets connectés et, donc, communicants ? Après tout, il y a beau temps que les objets parlent. Pensez à tous ceux équipés d’étiquettes RFID. On les utilise abondamment dans la logistique pour le suivi des palettes et dans l’industrie pour le suivi des produits en fabrication. Il en est de même du suivi des outils dans les ateliers. Pensez, dans les ateliers encore, aux machines outils
connectées via Internet au site du constructeur qui utilise les informations reçues pour préparer ou effectuer de la maintenance, voire de la télémaintenance. C’est une application banale aujourd’hui. Pensez également aux roulements instrumentés. On parle alors de M to M, abrégé pour communication de machine à machine. Maintenant qu’il est question d’Internet des Objets, les prévisions de croissance s’affolent. Une étude de l’Idate qui recense 15 milliards de dispositifs connectés dans le monde aujourd’hui parle de 80 milliards d’objets communicants dès 2020, tandis que celle menée par le G9+ et Renaissance numérique pense que 99,4 % des objets seront connectés à cette échéance ! L’IdO, c’est « la troisième révolution industrielle», disent les uns. C’est « la naissance de l’industrie 4.0 », affirment les autres.
c’est le pourcentage des objets connectés d’ici à 2020. DES MILLIARDS DE MILLIARDS D’OBJETS
En fait, ce fol enthousiasme pour les objets communiquant par Internet est justifié. Il s’explique d’abord par le fulgurant développement des Smartphone. Ils ont habitué les utilisateurs à être connectés en permanence. Mieux, ces téléphones se muent en outils d’accès, voire en télécommandes universelles. S’ajoute à cela l’omniprésence des réseaux : Wifi, 4G, et l’arrivée récente d’un réseau de télécommunication innovant, celui du français Sigfox, conçu spécialement pour les objets Pendant ce temps, les prix des composants électroniques sont en chute libre. Autre facteur déterminant, la généralisation du
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SIGFOX, RÉSEAU CELLULAIRE POUR OBJET Les objets, même les plus bavards, ont somme toute peu de choses à dire. Autrement dit, pour communiquer, pas besoin de 2G, de 3G et encore moins de 4G. Dans la plupart des cas, un réseau à bas, voire très bas, débit suffit largement. Sigfox l’a compris très tôt et est devenu le premier et l’unique opérateur de réseau cellulaire entièrement dédié à l’Internet des Objets. Son réseau est basé sur la technologie Ultra Narrow Band (UNB). Elle n’offre que des débits variant entre 10 bit/s et 1 kbit/s, mais amplement suffisants pour cette application. En contrepartie, les avantages sont immenses : une très faible consommation, des puces radio à faible coût et, surtout, une portée incroyable : plus de 40 km par antenne ! Résultat : Sigfox a déjà couvert toute la France. Il couvrira bientôt toute l’Europe.
Cloud (le nuage des données) qui permet de stocker virtuellement des informations et des programmes et donne ainsi accès, de n’importe où, à tout objet et à de formidables capacités de traitement et d’information. L’arrivée du protocole de communication IP V6 a, par ailleurs, affranchi d’une limitation majeure : il permet de donner une adresse internet (Internet Protocol –IP) non plus à 4 milliards d’objets, comme le protocole actuel, mais à… 340 milliards de milliards de milliards de milliards d’objets ! Il n’y a plus de limites. Enfin, et c’est peut-être le plus important, s’appuyant sur ce socle technologique auquel il faut bien sûr ajouter le « Big Data » nécessaire à la gestion de ces données, les industries traditionnelles aussi bien que les Start-Up du numérique commencent à avoir une perception plus claire des bénéfices qu’ils peuvent tirer de cette connectivité. Bref, toutes les conditions sont désormais réunies pour déclencher une formidable explosion du nombre d’objets connectés.
AMPOULES, COMPTEURS, BENNES À ORDURES
Alors, que connecte-t-on, ou que va-t-on connecter, sur l’IdO ? Réponse : tout ! Du produit grand public (apparemment) le plus anecdotique jusqu’au produit le plus complexe en passant évidemment par les produits industriels, y compris ceux de la mécanique. L’IdO va également s’emparer du process de production industrielle lui-même qu’il va radicalement modifier. Quelques exemples donnent une petite idée du potentiel de cette technologie dont on peine à imaginer les limites. Pour le plaisir, commençons par mentionner deux produits grand public français. On connaît le pèse-personne connecté de Withings. C’est l’un des nombreux produits liés à la santé à bénéficier de la connexion Wifi pour offrir une vaste palette d’applications à son utilisateur. Mais savez-vous qu’un autre français, Awox, qui vient de réussir une belle entrée en bourse, a inventé une ampoule électrique à
Outre le relevé à distance (source d’importantes économies), le système permet la détection de fuite sur le réseau ou chez l’abonné (par le suivi en temps réel de la consommation) et celle de la fraude. Autre exemple, l’utilisation du réseau de communication de Sigfox permet de profiter d’une seule et même infrastructure de réseau (déjà existante) pour d’autres applications de « ville intelligente » telles que le télérelevé des parkings, le suivi des conteneurs à ordures ou encore le contrôle des lampadaires pour l’éclairage public.
Ce compteur connecté va généraliser la télérelève sur les 27 communes du pays de Gex. LED dotée d’un haut-parleur ? Via Wifi ou Bluetooth, elle diffuse la musique de votre Smartphone. Elle peut même jouer le rôle de « répéteur » Wifi à domicile ! Elle montre en tout cas comment la connexion possède le pouvoir de donner naissance à des produits parfaitement inattendus, voire tout à fait improbables. Bien moins anecdotique qu’il n’y paraît à première vue, cette ampoule musicale illustre également l’une des facettes de la « maison connectée », complémentaire de celle que met en place un autre industriel français, Somfy. Du côté des produits professionnels, on sait que, peu à peu, tous les compteurs, d’électricité, de gaz ou d’eau, ont vocation à être « branchés ». Exemple récent, le contrat passé par le pays de Gex avec un consortium réunissant les sociétés Smarteo Water, Connit et Sigfox. Objectif : déployer 30 000 compteurs d’eau intelligents dans les 27 communes du Pays de Gex (Rhône-Alpes/Ain).
Tous les compteurs, d’électricité, de gaz ou d’eau, ont vocation à être « branchés ». CUISINE ET AUTOMOBILE
Que connecter encore ? Des équipements de cuisine par exemple. Un cas que le Cetim connaît bien puisque les experts du Centre ont réalisé une étude collective sur les « grandes cuisines » (cuisine professionnelles ou collectives) à la demande de la profession du matériel alimentaire. L’idée est de faire dialoguer entre eux les équipements professionnels tels que les fours, frigidaires, congélateurs, tables de cuisson, malaxeurs, pétrins etc. Le but : permettre l’interopérabilité des équipements et la mise en place d’une supervision centralisée avec l’interchangeabilité d’équipements de même nature issus de constructeurs différents. « Cette étude a abouti à la mise au point d’un protocole de communication basé sur Modbus et adapté aux besoins spécifiques de l’application, ainsi qu’au développement
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d’une carte de communication intelligente », indique Rémy Roignot du Cetim. Le tout est actuellement en test à l’INBP (Institut national de la boulangerie pâtisserie). Les fabricants n’ont plus désormais qu’à doter leurs futurs matériels de capteurs et de puces de communication. Quoi d’autre ? La voiture bien évidemment. Elle est déjà très « intelligente » et bourrée d’électronique. La connectivité à Internet promet une révolution, celle du véhicule « autonome », comme l’explique Guillaume Devauchelle de Valeo. Le fait de pouvoir transmettre (et recevoir) des données ouvre un univers entièrement nouveau et proprement inimaginable lorsqu’on le croise avec les capacités de traitement du Big Data. Un exemple : la Start-Up israélienne Waze (rachetée par Google qui a également acheté à prix d’or le fabricant de thermostats connectés Nest) a développé une application pour smartphone. À partir des données des téléphones des automobilistes, elle détecte en temps réel l’état de la circulation et est donc à même de fournir des itinéraires personnalisés. Lorsqu’on sait qu’une voiture est pleine de capteurs (d’ensoleillement par exemple, ou
ints Po
de
PSA Peugeot Citroen
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La voiture connectée recueille les données des infrastructures, les informations touristiques et renseigne sur l’état de la circulation. de caméras), il ne reste qu’à imaginer le potentiel d’informations qu’on peut extraire des données émises par des millions de véhicules. On n’en est qu’au tout début de cette réflexion. Mais elle est prometteuse ! Témoin, le récent accord entre PSA Peugeot Citroën
et IBM. Ils ont décidé de travailler ensemble précisément pour tirer parti des données issues des véhicules, des téléphones qui s’y trouvent et de la signalisation routière. Objectifs : analyser les données des automobiles en temps réel et ainsi fournir des services connectés performants.
vue
« Branchés » 24 h / 24 Deux grands témoins préparent le monde des objets connectés.
LA VOITURE S’AUTONOMISE
DR
La voiture d’aujourd’hui est intelligente. Elle est bourrée de capteurs, de processeurs et de réseaux. Pour Guillaume Devauchelle, vice-président de l’innovation et du développement scientifique de Valeo, la voiture de demain sera, en plus, connectée, ce qui, dans son esprit, est synonyme de voiture autonome. « L’autonomie du véhicule se fera très progressivement. Elle a déjà commencé avec les systèmes de parking automatique. Avec la connexion à Internet, elle se développera peu à peu par la délégation de tâches de plus en plus évoluées, en commençant dans les applications à basse vitesse (typiquement la conduite dans les embouteillages et les parkings). Ce sont les moments les plus pénibles pour le conducteur et les applications les plus simples à réaliser techniquement de façon sûre. Nous prévoyons ainsi qu’en 2023, un véhicule fera seul en ville des manoeuvres à 30 km/h. » Comment la connexion à Internet ouvre-t-elle la voie à l’autonomie ? Guillaume Devauchelle explique : « au-delà de la capacité du véhicule d’émettre et de recevoir des données, ce qui est fondamentalement nouveau, c’est la possibilité de croiser les données acquises par la voiture Guillaume Devauchelle, vice-président de l’innovation avec celles disponibles sur Internet. Grâce à la fusion de ces données, il est possible d’obtenir et du développement des informations extrêmement précises sur le véhicule ce qui permet d’envisager un scientifique, Groupe Valeo. comportement autonome. » Exemple : il est possible de fusionner les données cartographiques disponibles sur le net avec celles issues des capteurs embarqués (angle du volant, vitesse, caméras, etc.) pour savoir de manière très fine où se situe le véhicule, ce qui est indispensable si l’on songe à l’autonomie.
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L’INTERNET INDUSTRIEL
Les grandes cuisines : vers un univers interconnecté où chaque équipement communique avec les autres.
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Big Data + Internet des objets : voilà bien le cocktail explosif ! General Electric (GE) y croit dur comme fer. Il a investi l’an passé un milliard de dollars dans un centre de R&D sur le sujet. GE a baptisé cela : « internet industriel ». En bref, cela consiste à doter tous les produits GE de capteurs et de capacités de communication. Ensuite, il faut développer les outils de Big Data propres à analyser avec précision les masses colossales de données qui en sont issues. L’objectif est de suivre en temps réel le comportement des produits industriels de la firme (moteurs d’avions, machines d’IRM, turbines, etc.), afin de tout connaître de leur fonctionnement pour détecter, au plus tôt, tout risque de dysfonctionnement, en optimiser l’usage et obtenir des économies significatives : « si nous sommes capables d’optimiser l’usage de nos équipements ne serait-ce que d’un pourcent, cela correspond à plus de 20 milliards de dollars d’économie pour notre parc installé », estiment les experts de General Electric. Il va de soi que ce raisonnement s’applique virtuellement à tous les produits. Enfin, la dernière révolution qui se prépare est celle de la production. Les uns parlent de « Smart Industry ».
L’académie des sciences allemandes a lancé, elle, le terme d’« Industrie 4.0 ». Dans les deux cas, il s’agit de profiter de l’intelligence conférée aux objets pour revoir complètement les processus de production. Dans cette nouvelle mouture de l’usine du
futur, les objets intelligents et connectés seront identifiables individuellement. Leur situation sera connue à tout instant. Mieux, tout au long de la production, ils connaîtront tous les détails de leur propre fabrication allant jusqu’à contrôler le processus de façon semi-autonome. Mieux encore, on imagine que les produits finis connaîtront leurs paramètres de fonctionnement optimaux et seront capables de détecter les signes d’usure tout au long de leur cycle de vie et d’en informer les utilisateurs.
À RETENIR Preuve s’il en faut de l’importance du phénomène des objets connectés, quatre géants américains des technologies de l’information – AT&T, Cisco, IBM et Intel – ainsi qu’un industriel de poids, General Electric, ont annoncé au mois d’avril 2014 une grande alliance sur le sujet : l’Industrial Internet Consortium. Sa mission : standardiser les protocoles logiciels et matériels permettant de faire communiquer les machines entre elles et avec leurs utilisateurs. Plusieurs groupes de travail, dont un sur la sécurité des données, ont déjà été mis en place. En France, un groupe sur les objets industriels connectés, qui fait partie des 34 plans de la « Nouvelle France industrielle », travaille également sur ces sujets. Source : CETIM INFOS N° 226 I JUIN 2014
LA MAINTENANCE PRÉVENTIVE
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Le fondateur et patron de Sigfox a déployé un réseau de télécommunication radio à très bas débit dédié à la communication entre objets. Il couvre déjà toute la France et une bonne partie de l’Europe. C’est un formidable succès, désormais bien connu. Mais on ignore souvent que la formation initiale de Ludovic Le Moan, avant celle de l’Ensimag, est celle d’un mécanicien, avec un CAP de tourneur puis un BEP de mécanique. On ne s’étonne donc pas que cet informaticien ait des idées très précises quant à l’utilisation des objets connectés dans des applications « purement » mécaniciennes. « Parmi les très nombreuses possibilités dans ce secteur, la maintenance préventive me semble une utilisation très prometteuse des objets connectés. L’idée est de prévoir dès la conception, les informations pertinentes à acquérir et de doter les objets d’un peu d’intelligence et de capacité de communication. » Ludovic le Moan pense bien entendu aux roulements, qu’il connaît très bien : son premier travail a consisté, en effet, à analyser l’état des roulements de machines tournantes. Il pense également à de très nombreux équipements, depuis des portes sectionnelles dans l’usine jusqu’à des moteurs qui, dotés de systèmes très simples, deviendraient ainsi capables d’avertir de leur état d’usure avant qu’il n’y ait des conséquences néfastes. Cela pour un coût modique et quel que soit l’emplacement de l’appareil. En attendant, Ludovic Le Moan indique qu’il est en discussion avec des entreprises comme PTC ou SolidWorks, pour qu’ils intègrent son protocole de communication dans leurs outils de CAO.
Ludovic Le Moan, Pdg, Sigfox
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OBJETS CONNECTÉS CONSTAT, ENJEUX ET OPPORTUNITÉS, GRANDES LIGNES DIRECTRICES « En quelques années, les objets connectés ont connu un formidable développement. Leurs apports et leurs influences sociétales n’en sont néanmoins qu’aux prémices tant les possibilités sont infinies. Les constantes innovations mettent en effet en évidence la diversité des applications : bien-être, santé, activités sportives, alimentation, sécurité, gestion des embouteillages et donc de la pollution… Ce marché est toutefois exigeant car il suppose une adéquation entre l’objet et les services découlant de sa connexion ainsi qu’un renouvellement régulier du contenu de ces derniers. Le défi pour notre industrie est ainsi d’innover de manière durable tout en garantissant la protection des données personnelles et en développant l’interopérabilité. Grâce à notre créativité et notre savoir-faire en matière d’innovation, nous avons la capacité de répondre présents via une approche filière et de marquer collectivement notre empreinte dans ce secteur en évolution permanente. » Gérard SALOMMEZ, Vice-président de la FIEEC, Président du GIFAM, Président Groupe SEB France
CONSTAT
De par sa connexion, l’objet s’éloigne de son usage primaire pour offrir une panoplie de fonctionnalités nouvelles via des services innovants. Les objets connectés connaissent une très forte croissance. Au niveau mondial, on estime à une cinquantaine de milliards le nombre d’objets qui vont être connectés à court terme. Cette évolution va bouleverser le quotidien en créant de nouveaux usages dans le domaine de la santé, du bien-être, de l’éducation, du transport, de la sécurité des habitations… L’industrie va également fortement évoluer (réduction de la durée des cycles d’innovation, amélioration de la traçabilité). Une des principales préoccupations s’agissant de ce marché correspond à la protection et la sécurisation des données personnelles. En effet, la connexion des objets entraîne l’accumulation d’une masse de données découlant de l’utilisant des services. Se pose donc la question de leur stockage dans l’environnement personnel de chacun (personal cloud), de leur utilisation et de leur accès. L’utilisateur doit avoir la capacité de choisir à qui il les confie. Notre industrie a justement développé les outils permettant de garantir la confiance numérique et de permettre un usage serein de ces nouveaux objets. La compétition internationale est d’ores et déjà très importante entre plusieurs pays en pointe comme les Etats-Unis, l’Allemagne ou encore la Chine et la Corée du Sud. Les
atouts de ces pays sont multiples : soutien politique, alliances industrielles nationales, forts investissements, travail sur l’interopérabilité, stabilité du cadre réglementaire… « L’objet conduit, en devenant connecté, son producteur à devenir également fournisseur de services. Objets et services sont donc liés. Si les industries françaises ne sont pas présentes au niveau de l’objet, elles n’y seront probablement pas au niveau des services. L’émergence de ce marché constitue, de plus, une vraie opportunité de relocaliser des usines en France. » Eric CARREEL CEO de Withings Chef du plan NFI « Objets connectés »
En France, il s’agit incontestablement d’un sujet qui n’a de cesse de prendre de l’ampleur. La mise en place d’un plan dédié aux objets connectés parmi les 34 plans de la Nouvelle France Industrielle en est le plus bel exemple et une source de satisfaction pour la profession. Cependant, l’ampleur du marché des objets connectés n’est pas encore clairement appréhendée et les ambitions méritent d’être encore renforcées. Les start-up occupent une place déterminante du fait de leur force d’innovation et de la souplesse de leur modèle. A titre d’exemple,
3,4 milliards de dollars ont été investis dans le lancement des objets intelligents sans fil. La mise en place de Fab Lab possédant des outils comme l’impression 3D par exemple leur donne les moyens de se développer et de créer rapidement des prototypes.
LES ENJEUX ET OPPORTUNITÉS
Sur le plan économique • Le développement des objets connectés est, du fait de la massification, une importante opportunité d’emplois et de croissance ; • Il va entraîner une profonde évolution du business model sur 3 points : le hard, le soft et les services ; • Ses liens étroits avec de nombreux autres domaines, comme le big data, les supercalculateurs, la cybersécurité, vont entraîner une dynamique économique plus large ; • De nouvelles formes de distribution apparaissent et se développent avec des magasins spécialisés dans la vente d’objets connectés et la distribution de soussystèmes. Sur le plan social • Les objets connectés permettent de répondre à différents enjeux sociétaux : vieillissement, alimentation, sport, bien être, adaptation aux nouveaux usages, sécurité des voitures ou dans les bâtiments ; • Au niveau des emplois : - création d’emplois industriels et de service du fait notamment de la conception des
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Ce nouveau marché est créateur d’emplois
objets connectés, du renforcement de la recherche et développement, de la mise en œuvre de nouveaux services, d’une optimisation de la gestion des DEEE ; - création de nouveaux métiers dans le domaine de la santé, du maintien à domicile, de la maintenance… ; - nécessité de mettre en place les formations adaptées. Sur le plan environnemental • Les nouveaux services découlant de la connexion des objets permettront par exemple de garantir une meilleure gestion du trafic urbain, de l’air intérieur ou encore de la gestion des déchets, domaine dans lequel l’excellence de la France est d’ores et déjà reconnue, et entraîneront de nouvelles manières de mieux consommer ; • Ils permettront également une meilleure maîtrise des consommations d’énergie (lien avec le bâtiment, les éclairages…) ; • Les perpétuels efforts visant à limiter la consommation d’énergie des objets connectés constituent une immense mine de recherche avec des effets mécaniquement positifs sur l’environnement ; • La connexion rend plus performante la mise en exergue d’éventuels dysfonctionnements des objets et entraîne une meilleure réparabilité, ce qui allonge la durée de vie des produits.
LES GRANDES LIGNES DIRECTRICES
Plusieurs orientations sont jugées stratégiques par notre industrie : Il est crucial de renforcer la promotion des apports des objets connectés. La mise en place d’une Cité des objets connectés telle que prévue par la feuille de route du plan « Objets connectés » de la Nouvelle France Industrielle constitue sur ce point une démarche de valorisation intéressante. Les services publics ainsi que les administrations ont un rôle à jouer dans cette optique et pourraient constituer autant d’ambassadeurs de ces nouvelles technologies (santé, confort des salariés…). L’Etat tient également une place capitale dans la mise en place d’un espace adapté, au niveau des fréquences, au développement du marché. Il est également fondamental de promouvoir les outils de protection et de sécurisation des données afin de garantir une bonne information des utilisateurs. Le manque d’interopérabilité constitue un frein important. Sur l’aspect technique, son renforcement permettrait de faciliter la compréhension de l’offre par les utilisateurs et d’asseoir de manière plus effective la complémentarité des différents objets. Cela pourrait également assurer l’amélioration de la durée d’usage des objets connectés.
Le développement des outils de support à l’innovation est primordial. Parmi ces outils, le financement participatif (crowfunding) est un outil important car il permet de faire connaître les différentes innovations des entreprises tout en garantissant un soutien financier à des projets choisis par le marché. La conception et la création d’objets connectés représentent, en effet, un coût important. Le crowfunding peut permettre de lever ce frein. Le renforcement de l’innovation passe également par des partenariats avec les universités, les grands groupes… Par essence, le développement de ce nouveau marché est créateur d’emplois et nécessitera l’élaboration de formations adaptées à ces nouvelles technologies. Si tout chiffrage s’avère délicat, il est clair que, si la France n’est pas présente, les emplois se créeront inévitablement, mais ailleurs. Le potentiel d’emplois est également important du fait du vieillissement de la population et des enjeux liés au maintien à domicile.
« Les start-ups ont besoin en premier lieu de références, notamment du soutien des grands groupes, avant d’avoir besoin de financement. » Eric BANTEGNIE PDG d’Esterel Technologies Chef du plan NFI « Logiciels et systèmes embarqués »
Source : Extrait du document stratégique publié par la FIEEC intitulé « Les industries électrotechnologiques au service de la société » www.fieec.fr
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LE MARCHÉ DES CAPTEURS POUR DISPOSITIFS ÉLECTRONIQUES PORTÉS SUR SOI VA ÊTRE MULTIPLIÉ PAR SEPT EN CINQ ANS
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Global Forecast of MEMS and sensor shipment for wearable devices (Millions of Units)
Millions of Units
iré par les applications de bien-être et de santé et par la demande en interfaces utilisateur évoluées, le marché des capteurs pour dispositifs électroniques portés sur soi devrait être multiplié par sept entre 2013 et 2019, passant de 67 millions à 466 millions d’unités en l’espace de cinq ans. Pour la société d’études IHS Technology, les ventes de capteurs vont même progresser plus rapidement que celles des « wearables » euxmêmes dont les ventes, estimées à 50 millions d’unités l’année dernière, devraient se hisser à hauteur de 135 millions d’unités en 2019… « Les dispositifs électroniques portés sur soi sont un terrain fertile pour les capteurs, note Jérémie Bouchaud, directeur et analyste principal en charge des Mems et des capteurs chez IHS Technology. Le marché est en train d’évoluer et les produits simples comme les pédomètres laissent inexorablement la place à des équipements plus sophistiqués comme les montres connectées ou les lunettes intelligentes qui font appel à plusieurs capteurs, tant pour le suivi d’activité ou des paramètres physiologiques qu’au niveau des interfaces utilisateur. » De fait, selon la société d’études de marché, le nombre moyen de capteurs par dispositif porté sur soi passera de 1,4 en 2013 à… 4,1 en 2019 ! Un phénomène renforcé par le fait que certains types de capteurs (humidité, pouls, etc.) migrent actuellement des smartphones vers les wearables, en particulier vers les montres connectées telles que celles proposées par Samsung ou Apple. Selon IHS, ce sont les capteurs de mouvement (accéléromètres, gyroscopes, magnétomètres, capteurs de pression et circuits de détection multifonctions) qui constituent aujourd’hui le gros des ventes. Ils sont suivis par les capteurs et Mems pour interfaces utilisateur (microphones Mems, capteurs de proximité, afficheurs Mems), les capteurs de santé (capteurs de pouls, oxymètres de pouls, capteurs d’hydratation et de température de la peau) et les capteurs environnementaux (humidité, température, UV). « A l’instar de ce qui s’est passé avec l’iPhone et l’iPad, nous pensons que l’Apple Watch va générer un standard de facto pour les caractéristiques de détection intégrées dans les montres connectées, ajoute Jérémy Bouchaud. La plupart des autres fabricants de dispositifs portés sur soi vont suivre Apple et embarquer a minima les quatre types de capteurs présents dans l’Apple Watch, soit
500,0 450,0 400,0 350,0 300,0 250,0 200,0 150,0 100,0 50,0 0,0
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2015
un accéléromètre, un gyroscope, un microphone et un capteur de pouls. » Du coup, les ventes de capteurs pour montres connectées devraient augmenter de 600% l’année prochaine, estime IHS qui précise que STMicroelectronics est de loin le
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fournisseur principal de capteurs et de Mems pour le marché des dispositifs portés sur soi. La firme franco-italienne se serait ainsi arrogé en 2013 26% du chiffre d’affaires généré sur ce créneau, contre 20% en 2012. Source : www.lembarque.com par Pierrick Arlot
SELON IDC, LE MARCHÉ DES SYSTÈMES EMBARQUÉS "INTELLIGENTS" DÉPASSERA LES 1 000 MILLIARDS DE DOLLARS EN 2019
S
elon IDC, le marché des systèmes embarqués dits « intelligents » (soit tout équipement architecturé autour d’un microprocesseur, d’une interface de connectivité et d’un système d’exploitation et/ou d’une interface utilisateur de haut niveau, à l’exception des PC, des smartphones, des serveurs et des tablettes) va franchir la barre des 1 000 milliards de dollars à l’horizon 2019, contre 755 milliards de dollars cette année. Parallèlement, il devrait se vendre plus de 2,2 milliards de tels systèmes, contre 1,4 milliard d’unités en 2014. Pour la société d’études, ce type d’équipements représentera plus du quart du marché total adressable en 2019 par les systèmes embarqués et les systèmes intelligents, estimé à plus de 8,5 milliards d’unités. Parmi les segments de marché qui devraient afficher le plus fort taux de croissance, IDC cite l’assistance à la conduite et la gestion de la consommation d’essence dans le domaine des transports, les dispositifs portés sur soi et les systèmes d’éclairage intelligents dans le domaine de l’électronique grand public, les systèmes de pathologie numérique et de métrologie virtuelle dans le secteur de la santé, ainsi que les passerelles dédiées dans le secteur industriel. Source : www.lembarque.com par Pierrick Arlot
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ENOVAMAG N°11
TENDANCES & MARCHÉS ////////////////////////////////////////////////
IDENTIFIER ET QUANTIFIER LES MARCHÉS APPLICATIFS DES TECHNOLOGIES PHOTONIQUES Extrait de l’Étude sur le secteur de la photonique Le secteur photonique français dispose d’un fort potentiel en matière d’innovation, ce qui en fait un atout stratégique pour l’industrie française. En effet, il s’agit d’un secteur technologique nourrissant des marchés très concurrentiels et en forte croissance (environnement, santé, automobile, sécurité etc.). La DGE a piloté durant l’année 2014 une étude sur ce secteur ayant pour objet d’établir un état des lieux français, de mener une comparaison internationale et d’identifier les chaînes de valeur à développer en priorité en France. Le propos de cet article est de se pencher sur le 3ème volet de cette étude.
Identifier et quantifier les marchés applicatifs des technologies photoniques, en particulier dans leurs tendances à moyen terme, afin notamment de mettre en évidence les applications et technologies présentant un fort potentiel pour les acteurs français au regard de leur savoir-faire et de leur positionnement.
Enjeu : mettre en place des politiques de soutien différenciées selon 4 MARCHÉS CIBLÉS
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MARCHÉS DE HAUTE TECHNICITÉ : RENFORCER LA COLLABORATION DES ACTEURS
Défense, Sécurité, Spatial, Aéronautique, Grandes infrastructures de recherche - Marché domestique (français et européen important) et une filière nationale de premier plan en Europe (> 25% de la production en Europe) - Faible et moyenne série, plutôt des cadres de programmes - Photonique = une technologie déjà intégrée et au cœur des systèmes - Chaîne de valeur complète au sein de l’industrie française, du composant jusqu'au système - Une répartition nationale des compétences et savoir-faire sur ces segments : francilienne sur l’ingénierie systèmes, PACA et Aquitaine sur les grands instruments et grenobloise sur les capteurs et imageurs
Défense, Sécurité, Spatial, Aéronautique. Beaucoup des technologies développées pour ces marchés sont difficilement valorisables ailleurs, ou alors avec un long décalage dans le temps (ex : la réalité augmentée des cockpits d'avions de chasse vs. celle intégrée dans la Peugeot 5008). L’effet d’entraînement pour le reste de l’industrie photonique est faible à court terme. Ce sont également des marchés à croissance moyenne à faible (moins de 10% dans la durée) qui peuvent entretenir des compétences mais créent peu d’emplois dans la filière. Les marchés de défense sont actuellement contraints dans la plupart des pays occidentaux mais sont en partie compensés par l’export (ex : Sofradir sur l’infrarouge) et par des diversifications sur les grands équipements programmatiques (spatial et grands instruments). Ces marchés, compte-tenu de leurs caractéristiques, sont principalement accessibles aux grands groupes. Les programmes sont en effet peu nombreux, les appels d'offres risqués et les décalages de programme fréquents. Toutefois, le modèle de Sofradir, devenu en 20 ans un des leaders mondiaux dans le domaine de la détection infrarouge, témoigne de la capacité de la filière à construire des champions industriels et peut constituer un modèle sur d’autres sujets en émergence (hyperspectral, TeraHertz), clefs pour la défense et le spatial mais aussi pour des applications civiles à court terme.
Grandes infrastructures de recherche. Le levier d’action à améliorer pour l’État est principalement dans son rôle de donneur d’ordres et de coordinateur des acteurs pour constituer une filière compétitive pour la France mais aussi pour les marchés internationaux (ex : programme européen ILE). Au niveau de la défense, des propositions ont été faites dans l’étude 3AF.
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MARCHÉS STRUCTURELS DE CROISSANCE : DÉVELOPPER DES RESSOURCES TECHNOLOGIQUES COMMUNES Environnement & agriculture, Médical et analyse du vivant, Contrôle de procédés, Gestion et surveillance du bâtiment et des infrastructures Il s’agit de marchés domestiques importants liés : - aux ressources locales (agriculture, ressources maritimes, structure de population) - à l’expertise disponible au niveau des laboratoires et des entreprises privés (santé, environnement, agronomie), - également à la présence d’utilisateurs finaux nationaux et bien ancrés en France (industries chimique et pharmaceutiques, hôpitaux, entreprises de BTP, aménageurs et/ou gestionnaires d'infrastructures de type aéroports, centrales nucléaires etc.).
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Sur ces marchés, la photonique est encore émergente mais constitue une opportunité pour de nombreux nouveaux produits. Mais le délai de mise sur le marché (time-tomarket) est critique et pas toujours bien maîtrisé. De nombreuses industries (chimie, pharmacie, agroalimentaire, pétrole…) recherchent des capteurs avancés pour mieux maîtriser leur process. Mais les produits actuels fournissent des mesures optiques qui doivent ensuite être traitées pour extraire l'information pertinente pour la conduite d'un process comme par exemple : l'avancement d'une cuisson ou d'une réaction chimique, la présence d'impuretés, de polluants, de bactéries etc. Pour que le marché décolle, l'industrie photonique doit proposer des produits économiques, capables de traiter en temps réel des données complexes et les restituer dans un "langage industriel" et non scientifique. Ces marchés de petite et moyenne série, de haute technicité, sont néanmoins très accessibles aux industriels de la photonique française avec des donneurs d’ordres de premier plan mondial (Sanofi, Biomerieux, Danone, Rhodia…) qui peuvent nourrir une filière du capteur intelligent. Ces marchés sont consommateurs de puces plus complexes, plus variées en termes de fonctionnalités et surtout personnalisées à chaque application. Parvenir à les produire de façon rentable en petites séries renforcerait la chaîne de valeur européenne
sur ces marchés. C'est aussi une voie de reconquête vers des marchés de plus grandes séries en utilisant ces nouvelles capacités pour réduire les coûts du prototypage. Une action en amont de la chaîne pour la conception et la production de capteurs intégrés intelligents nourrirait une partie importante de la chaîne de valeur (sources, fibres, composants passifs, signal). Sur ce marché des applications du capteur intelligent, le composant doit être personnalisé à l'application. Pour cette raison, rapprocher l'industrie photonique de ces marchés est stratégique et critique. Notons que cette thématique et les marchés couverts concernent l’ensemble des clusters régionaux.
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MARCHÉS D’OPPORTUNITÉS : ACCOMPAGNER LES ENTREPRENEURS Procédés industriels, photovoltaïque, instrumentation scientifique, télécommunications, ferroviaire et services de mobilité Ces marchés consomment déjà de nombreux produits à base de photonique, mais l'industrie photonique française n'y joue pas ou plus un rôle de leader faute d'une culture stratégique adéquate. L'approche stratégique, ici, consiste à occuper des niches pour maintenir un savoir-faire et être à l'affut de ruptures dans lesquelles s'engouffrer quand elles apparaissent, pour
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reprendre un statut de leader. Peut-on par exemple reproduire à l'envers le scénario du photovoltaïque avec l'avènement des technologies organiques ? Ces marchés sont souvent structurés par des générations technologiques comme le silicium polycristallin, le laser CO2 pour les procédés industriels ou l'ADSL dans les télécoms. Retrouver de la compétitivité sur ces marchés consiste à prendre le bon train, c'est-à-dire à détecter les technologies qui vont émerger et les mettre sur le marché au bon moment. La R&D photonique française est de haute qualité dans ces domaines (matériaux actifs, lasers ultra brefs…) mais les transferts de technologie sont très lents, ce qui complique le positionnement des entreprises françaises. L’enjeu peut être énorme en cas de rupture technologique majeure, mais il est complexe pour l’État de « prévoir » les ruptures qui perceront. De plus, la France seule ne peut plus forcer un marché comme elle a pu le faire avec le nucléaire. Il sera donc délicat de mobiliser des grands acteurs industriels sur un enjeu limité dans le présent. Il moins risqué de construire ici des programmes de R&D impliquant des PME innovantes en pariant sur des thèmes porteurs à termes (ex : Aledia dans les LEDs de future génération). Dans le domaine des procédés industriels par exemple, des niches commerciales sont encore à exploiter sur des matériaux non encore usinés par voie laser ou des procédés pour des fabrications émergentes comme l’électronique organique ou imprimée, l’additive manufacturing mais avec la nécessité d’identifier un partenaire de poids international dans le domaine de la mécanique et des automatismes. Comme indiqué, sur de tels marchés, l'État doit évaluer la pertinence de son action de soutien. Si le secteur n'est pas considéré comme stratégique et si l’on ne dispose pas localement d’un end-user capable de drainer les développements, on peut s'interroger sur la pertinence d'une aide structurelle et placer en priorité les efforts dans la R&D et le soutien global aux entrepreneurs.
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TENDANCES & MARCHÉS ////////////////////////////////////////////////
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MARCHÉS DE VOLUME, DES MODÈLES DE MARCHÉS QUI ÉVOLUENT DE LA MASSE VERS LA PERSONNALISATION
Automobile, électronique grand public, éclairage stationnaire. Il s’agit là de marchés consommateurs de produits photoniques en grands volumes. Le coût est alors dans la plupart des cas un déterminant prépondérant. Ce sont des marchés où la chaîne de valeur est incomplète en amont en France, notamment sur les composants (LEDs, Fibre optique plastiques, écrans…). Toutefois, cette absence des composants de base sur le territoire n’est pas forcément handicapante dans la mesure où une grande part de la valeur n’est pas liée au composant. Ces marchés sont en train d’évoluer en customisant les produits finaux via les objets imprimés en 3D : l'éclairage intelligent, des effets de couleur et de lumière choisis dans les habitacles automobiles. Ce sont ces fonctions, très liées à l’utilisateur qui accaparent la valeur. Parmi ces marchés, l’automobile (10% de l’emploi industriel français) tire le développement des technologies. De nombreuses PME ont fait état de croissance de leur activité suite à des partenariats avec l’automobile (dans le domaine de la fibre, de l’éclairage …). Des potentiels importants existent dans le domaine du manufacturing. Les deux constructeurs français sont en recherche active de composants et systèmes sur ces sujets pour répondre aux enjeux suivants : - Une demande croissante pour des véhicules plus propres, induisant des mouvements vers l’électrification, l’allègement, le downsizing des moteurs… ; - Une exigence toujours aussi forte de véhicules plus sûrs, plus confortables et faciles à conduire, ouvrant la voie à des fonctions d’assistance de plus en plus poussées, induisant une tendance forte et durable vers le véhicule connecté et autonome ; - Les évolutions d’usage qui remettent en cause les modèles économiques traditionnels (autopartage, le paiement de l’assurance à l’usage, urbanisation, etc.) ; - La collaboration entre acteurs, qui existe horizontalement sur les moteurs et les plateformes, et verticalement pour la mise au point des fonctions-véhicule… Sur le marché de l'éclairage, la filière est en pleine reconversion. Historiquement, ces métiers étaient de bas niveau technologique
CARTOGRAPHIE DE LA PHOTONIQUE Cette étude, menée sur le premier semestre 2014, a permis d’obtenir une cartographie actualisée du paysage de la photonique française. Les 657 entreprises industrielles recensées représentent aujourd’hui un CA réalisé en France de 10,45 G€. Cette force industrielle représente 13,5% de l’industrie européenne. En comparaison, le poids industriel du leader allemand est de 35%. À côté de ces 657 industriels, 109 entreprises de services, 116 distributeurs et plus de 200 intégrateurs complètent la dynamique économique de cette communauté technologique. Les secteurs de production photonique industrielle française les plus importants sont l'éclairage, la défense-sécurité, les composants et couches minces et la photonique pour l'environnement et la santé. Viennent ensuite des niches moins importantes. CA de la production industrielle photonique française par segments (M€) Éclairage Défense et sécurité Télécoms Composants / couches minces Biophotonique - Diagnostic Vision & instrumentation Énergie photovoltaïque
2 660 2 068 1 505 1 439 1 265 740 479
Traitement de matériau biologique
94
Affichage
90
Production industrielle
78
Stockage
33 Poids des segments de marché dans la photonique française (source : TEMATYS)
mais ils présentent aujourd’hui des opportunités de croissance importante au niveau système, avec le développement actuel de l'éclairage intelligent, qui rentre aujourd’hui dans les bâtiments, dans les éclairages des collectivités et qui demain ajoutera des fonctions permettant aux objets et aux bâtiments de communiquer via la lumière. Les acteurs historiques présents sur le territoire sont majoritairement à capitaux étrangers comme OSRAM et Philips Lighting. Au-delà des ampoules, ces derniers cherchent à descendre dans la chaîne de valeur pour proposer des produits de domotique et de maîtrise d'ambiance. Sur
ces métiers, ils entrent en concurrence avec les leaders de l'électricité à savoir Legrand et Schneider qui ont, eux aussi, identifié l'éclairage comme un secteur d'avenir. Diverses initiatives pour organiser le développement de la filière Smart Lighting se mettent en place, via des initiatives locales (Custer Lumière en région Rhône-Alpes) ou nationales (BPI). La commande publique peut également avoir un effet important sur les ventes, via des achats d’éclairage urbain, ou d’éclairage de rames… Source : Intégralité de cette l’étude sur http://www.entreprises.gouv.fr/secteursprofessionnels/etude-sur-secteur-la-photonique
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QUOI DE NEUF SUR ENOVA TOULOUSE //////////////////////////////////
AAVID THERMALLOY
Plus de 50 ans d'innovation technique de 1964 à 2014
ACCELONIX
EKRA MULTISTEP : sérigraphie sur grands PCBs
vec ses 50 ans d’activité de développement produits, d'innovations Atechnologiques et d'expertise en fabrication, Aavid Thermalloy est le fournisseur de solutions thermique choisi par les plus grandes sociétés technologiques d'aujourd'hui. Aavid a la capacité unique de fournir une gamme complète de technologies thermiques avancées : plus de 100 ingénieurs basés dans 8 centres de conception à travers le monde sont en mesure de soutenir ses clients depuis la conception du produit jusqu’à la création de la meilleure solution adaptée aux contraintes techniques. Prototypage rapide, flexibilité de production, produits complexes spécifiques à faibles volumes ou bien productions en séries et chaîne d'approvisionnement raccourcie font partis des moyens mis à disposition par nos 7 sites de production sur 4 continents à travers le monde. Notre équipe commerciale expérimentée est disponible aux 4 coins du globe pour soutenir chacune des exigences que vous pourriez avoir. www.aavid.com
STAND : D16
AXON' CABLE
Cordon haut débit allégé e cordon haut débit allégé, avec un poids divisé par C deux par rapport à la version standard, est spécifiquement conçu pour les applications spatiales. Le gain de masse s’explique par l’utilisation d’un conducteur en aluminium argenté et d’un diélectrique en PTFE alvéolaire (produit breveté). La sécurité de la transmission des données est complètement respectée, il fonctionne jusqu’à 400 Mbits/s et répond aux exigences de la norme SpaceWire. Notre amélioration porte également sur la diminution du rayon de courbure par 2 tout en gardant des performances équivalentes. L’apport de ce cordon haut débit allégé pour le client est un gain de masse et une souplesse d’intégration. Il peut être utilisé dans les satellites, les robots ou encore les lanceurs des fusées par exemple. www.axon-cable.com
STAND : D15
ette nouveauté est une solution unique pour sérigraphier des PCBs de grande taille dont les écarts de réalisation spécifiés C par les fabricants sont en dehors des spécifications des machines de sérigraphie du commerce pour le PCB traditionnel. EKRA MULTISTEP permet le multi Indexage du PCB ainsi que la gestion et l'utilisation de plusieurs écrans de sérigraphie. Principe innovant permettant de s'affranchir des écarts de fabrication des très grands circuits imprimés. www.accelonix.fr
STAND : C14
CMS INDUSTRIE
Diagnostic et Surveillance des obsolescences composants
our fiabiliser et minimiser le cout MCO des systèmes électroniques dans les applications P industrielles, CMSI lance une nouvelle offre pour le diagnostic et la surveillance des obsolescences composants. Grace a son équipe technique experte en sourcing de composants et à ses bases de données composants, CMS INDUSTRIE offre 2 niveaux de service : • Diagnostic initial d’une “BOM” pour identifier les composants critiques et minimiser les risques d’obsolescence à terme. • Surveillance continue de l’état des composants d’une BOM avec la fourniture d’un rapport périodique détaillé : EOL/ LTB/ PCN critiques/…. Cette nouvelle offre de service de CMS INDUSTRIE fait partie des offres de service complémentaire à la fabrication. www.cms-industrie.fr
STAND : B41
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DIMELCO
CALYS 1000
QUOI DE NEUF SUR ENOVA TOULOUSE
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EMG2
Batterie rechargeable ultra-fine et flexible uite au succès de ses batteries très S fines et flexibles et non
e CALYS 1000 est un calibrateur multifonction de table capable de mesurer et émettre simultanément sur 2 voies L isolées, différents types de signaux de température (sondes résistives et thermocouples, pression, tension, courant, résistance et fréquence. Doté de fonctionnalités étendues (mise à l’échelle, corrections appliquées sur capteurs, simulation de pas, mesure relative, fonctions statistiques…) et d'un logiciel de configuration et d'exploitation, le CALYS 1000 garantit l’exploitation et la traçabilité des données relevées. L’accès rapide à toutes les fonctions par menu facilite la mise en œuvre de l’instrument. www.dimelco.com
STAND : D38
ERSA
rechargeables et de ses batteries "papiers", notre partenaire Rocket a développé une famille de batteries rechargeables selon le même format (épaisseur de 0,5mm) avec toujours la flexibilité. Cette nouvelle gamme de produit offre des capacités jusqu'à 25mAh sous 3,6V et offre des possibilités d'intégration incomparables et ouvre tout un nouveau champ d'applications. L'intérêt pour le client est de pouvoir intégrer des batteries dans des produits ou matériaux très fins (textiles, bracelets, papier ou patchs, écrans flexibles, cartes...). Des solutions de recharge sans-fil peuvent être considérés pour une plus grande simplicité d'utilisation tout en garantissant la longévité du produit. www.emg2.com
STAND : E16
FARO FRANCE
SOLUTIONS4YOU - Économiques, économes en énergie et durables
Bras de mesure avec scanner laser FARO Edge ScanArm HD
ondée en 1921 par Monsieur Ernst Sachs, F inventeur du fer à souder
es industriels recherchent des L outils de numérisation
électrique, Ersa est une entreprise familiale en constant développement depuis 93 ans et se positionne comme leader technologique dans la conception et la fabrication d’équipements pour la production électronique – Made in Germany. Le programme de livraison comprenant les machines de sérigraphie, fours de refusion, machines de brasage à la vague et brasage sélectif, stations de soudage/dessoudage, systèmes de réparation et d’inspection, permet à Ersa de proposer des solutions techniques adaptées aux exigences pointues des produits complexes de ses clients. Pour le marché français, la filiale Ersa France a su gagner la confiance de ses clients, tant par le suivi commercial, que par le service de qualité, l’aide au process ainsi que les formations personnalisées pour l’utilisation et la maintenance des équipements. www.ersa.com
simples, efficaces et abordables pour le contrôle de pièces complexes. Avec l’Edge ScanArm HD, FARO minimise les difficultés que pose l’acquisition de points 3D sur des surfaces aux qualités optiques difficiles. La grande largeur de faisceau et le débit de scan permettent de gagner un temps précieux et d’augmenter la productivité en augmentant la surface numérisée et réduisant le temps de balayage. Les 2 000 points collectés par ligne et le laser bleu intégrant une technologie de réduction du bruit permettent de numériser tout composant. Système portable idéal de mesure 3D avec et sans contact le plus compact, le plus léger et le plus abordable au monde. www.faro.com
STAND : C12
STAND : D36
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ENOVAMAG N°11
QUOI DE NEUF SUR ENOVA TOULOUSE //////////////////////////////////
FTM- TECHNOLOGIES.COM
HAMAMATSU PHOTONICS
Dénudeur thermique autonome BDTB
Photomultiplicateur Multianode H12700
e Dénudeur Thermique Autonome a été mis au point afin de pouvoir effectuer dénudage, déguipage ou dégainage sur du matériel embarqué quand il n'y a pas la possibilité de disposer d'une alimentation secteur. Il est utilisable dans le monde entier car il est équipé d'une batterie 12V, il suffira d'y adapter un chargeur du pays correspondant. Les avantages du Dénudeur Thermique Autonome : - Grande autonomie (environ 450 dénudages par cycle de batterie) - Léger (environ 4,3 Kg) - Sécuritaire (plus d'utilisation de scalpel) - Malette de transport résistante - Batterie amovible et interchangeable Il trouvera parfaitement sa place dans l'industrie aéronautique, en particulier dans le cadre d'intervention sur les avions, c'est à dire dans un milieu dépourvu d'alimentation électrique sur secteur. www.ftm-technologies.com
a nouvelle série H12700 a une L efficacité de collection
L
STAND : E19
HUVITZ
Microscope Opto-numérique HDS5800
qui a été augmentée de 60 à 87% et offre un temps de transit réduit de 0,4ns à 0.28ns. Un pic de photon unique peut être détecté sur chaque canal. Les deux références sont complètement identiques (dimensions et brochage). Ces deux modèles sont disponibles avec différentes hautes tensions et méthodes de câblage : de type filaire (H12700A), ou de type PIN (H12700B). Exemples d’applications : - Recherche académique (RICH, colorimétrie, téléscope à rayon gamma, etc.) - Equipement de diagnostique médical (PET, gamma caméra, etc.) - Imagerie à radiation 2D www.hamamatsu.fr
STAND : A35
MICROCARE
Stylo TidyPen Rien de plus frustrant que de L vouloir enlever une
n microscope industriel classique grossit jusqu'à 1000 fois. Le Microscope Opto-numérique Huvitz HDS-5800 va jusqu'à U 5800 fois. Investirons dans cette technologie ceux qui veulent se moderniser et monter en gamme, pour produire mieux en comprenant mieux leurs procédés. Microscope Opto-numérique Huvitz HDS-5800 de 25x jusqu'à 5800x. Système de microscopie numérique haute performance tout en un. Il permet la création rapide d’images 3D de haute-résolution pour toutes les applications industrielles ou sciences du vivant. www.huvitz.fr
STAND : A37
simple étiquette papier qui après de multiples essais finit par laisser une empreinte encore plus salle qu’à l’origine ou un état de surface dégradé si des outils ont été utilisés pour la gratter. Le TidyPen® décolle les étiquettes en moins de 60sec. C’est un outil pratique et économiseur de temps pour la fabrication électronique, les ateliers de réparation, les installations médicales, et tous les lieux où les étiquettes autocollantes sont utilisées. Il accélère l'élimination de presque tous les adhésifs, y compris de nombreux vernis, résidus de flux, colles, scotch, étiquettes et certaines encres. La formulation a été conçue pour être conforme aux réglementations REACH et VOC, et est compatible avec les plastiques, joints et autres matériaux utilisés pour l’assemblage des cartes électroniques. Son emballage est compatible avec les distributeurs automatiques. www.microcare.com
STAND : E18
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QUOI DE NEUF SUR ENOVA TOULOUSE
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PDR
OCETA METCAL
Système de réparation Scorpion Version Mobile
PDR IR-E3Gold
OCETA, distributeur en France des produits METCAL, vous présente le système de réparation Scorpion APR-1200AO SRS-MOB. Cet équipement offre une plateforme unique, facile à utiliser qui assure aussi bien le placement précis de composant que la réalisation de profils de refusion personnalisés. www.oceta.com
a réparation des nouveaux L CMS est devenue un challenge difficile imposant des outils adaptés et du personnel qualifié. Il faut aussi rajouter un investissement considérable sur les différents types de buse ou outillage à associer en fonction de la géométrie du boitier. Les systèmes par infrarouge focalisé PDR fonctionnent sans buse, sans outillage et ne génèrent aucun effet mécanique sur les composants de proximité. De plus la technologie F.I.R. permet d’utiliser un seul profil standard (à paramètres dynamiques) pour répondre à la très grande majorité de vos différentes applications. Le PDR IR-E3Gold est un système de réparation par infrarouge focalisé pour tous les composants CMS de type : BGA, QFN, POP, QFP, PLCC, SOIC, LED…. Il répondra de manière sûre, simple et rapide à toutes les applications en production, réparation ou prototypage. www.pdr-rework.com
STAND : E18
STAND : B19
TECHNICOME.COM
VPC annonce la technologie VTAC HSD es modules spécifiques de la Série 90 ont été développés D pour accueillir ces nouveaux inserts, d'une capacité d'accueil de 34 inserts. Les inserts de précision sont soudés par un procédé spécial chez VPC et fournis en cordons compatibles avec plusieurs standards dont l'USB3.0, le SATA, le HDMI, le DVI et DVI-&, le Gigabit Ethernet RJ45, le Twinax, le QSFP et l'Infiniband, pour tous vos besoins de test de données à haute vitesse (autre standards disponibles). VTAC HSD accroît vos possibilités de test de produits communicants à grande vitesse, jusqu'à 12.5 Gbps. Les contacts ont été conçus pour minimiser la diaphonie et accroître l'intégrité des signaux. Chaque insert a une durée de vie de 10 000 manœuvres, sans dégradation du signal. www.technicome.com
STAND : E13
YAMAHA MOTOR IM EUROPE
YSM20 : Reports de composants CMS n concept simple et flexible permettant une grande U capacité de feeders (140 feeders 8mm), la nouvelle plateforme YSM20 atteint une cadence allant de 12.500Cph à 63.500Cph sur un empattement très faible. Deux types de têtes de montages CMS sont disponibles allant de 15 à 28mm de hauteur de composants. Flexibilité, rapidité de changement de séries, installation et optimisation intégrée, la YSM20 est le moyen de production pour les clients sous-traitants et les donneurs d’ordres. Pour les productions de cartes électroniques du prototype à la très haute cadence, la nouvelle plateforme YSM20 est un concept modulaire et flexible. Cet outil de production vous permettra un changement de séries rapide et adaptable à tous types de boitiers types 03015 aux composants de 55x100mm. www.yamaha-motor-im.eu
STAND : E7
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FOCUS SALON ENOVA TOULOUSE ////////////////////////////////////////
ENOVAMAG N°11
11-12
MARS
2015 PARC DES
CAP SUR L’EMBARQUÉ !
EXPOSITIONS
Le salon ENOVA, carrefour entre la recherche et l’industrie, a pour ambition de mettre en relation, les 11 et 12 mars, les acteurs nationaux (fabricants, distributeurs, sous-traitants en électronique, mesure, vision et optique) et les donneurs d’ordres, porteurs de projets industriels de la région. Au sein du berceau de l’aéronautique européenne et de l’Aerospace Valley, pôle de compétitivité mondial, ENOVA TOULOUSE, vitrine de l’innovation des nouvelles technologies et des systèmes connectés et embarqués, trouve toute sa légitimité !
Le salon ENOVA TOULOUSE c’est :
1500 160
visiteurs attendus,
qui découvriront les produits et solutions de exposants répartis en quatre univers :
Provenance géographique des exposants Ile de France Midi-Pyrénées/Aquitaine Languedoc-Roussillon Rhône-Alpes
37% 18% 17%
> ÉLECTRONIQUE / PRODUCTION / TEST / COMPOSANTS / HAUTES FRÉQUENCES > LOGICIELS ET SYSTÈMES EMBARQUÉS & COMMUNICANTS / M2M > MESURE / INSTRUMENTATION / MÉTROLOGIE / VISION > OPTIQUE / PHOTONIQUE / LASER / FIBRES OPTIQUES / BIOPHOTONIQUE
Alsace
3%
Bourgogne/Champagne-Ardennes/Franche-Comté
3%
Bretagne
3%
Centre/Limousin
3%
PROFIL DES EXPOSANTS
PACA
3%
Pays de la Loire
3%
Nord-Pas-de-Calais
2%
Normandie Basse et haute
2%
Etranger (Allemagne, Belgique, Italie, Royaume-Uni)
7%
5% 30% 35% 3% 2% 14% 11%
Bureaux d'études Distributeur / Revendeur / Grossiste Fabricant / Assembleur Formation Laboratoires Services Sous-traitance
Pour la première fois en province, les visiteurs optimiseront leur visite au salon avec les « Business Meetings », rendez-vous d’affaires ciblés et qualifiés entre exposants et visiteurs. Ce service sur mesure répond aux besoins de découverte de nouveaux fournisseurs et de solutions spécifiques.
En orientant le salon autour de 3 axes majeurs - Les systèmes embarqués, l’aéronautique et la photonique - les sessions de conférences seront l’expression des thèmes fondateurs du secteur et proposeront un programme riche.
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Liste des exposants STAND
2B LIGHTING TECHNOLOGIES AAVID THERMALLOY AB2E CEM ACCELONIX ADAPTSYS ADDIS ELECTRONIC ADVANTELEC ADVEOTEC AEROSPACE VALLEY ALDEON ALLTRONIC AMETEK AOIP APS ARTEDAS FRANCE - ORCAD ATELEC ELECTRONIC ATLANTIQUE COMPOSANTS ATOS RACKS AUTOMOTECH AXON' CABLE BEL STEWART BETA-LAYOUT BINDER FRANCE BM ENERGIE CADVISION CANON BRETAGNE CECLA INDUSTRIE CEL COMPOSANTS ELECTRONIQUES LYONNAIS CETIAT CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE TOULOUSE CIRLY CLIMATIQUE ET THERMIQUE SERVICE CLIMATS CLUB DES AFFILIES DU LAAS - CNRS CMS INDUSTRIE COATED PRODUCTS FRANCE COLLEGE FRANCAIS DE METROLOGIE CONRAD ELECTRONIC CONTROLE ESSAIS MESURES (EDITOCOM) COTELEC CREAFORM CSI SUD OUEST CST - COMPUTER SIMULATION TECHNOLOGY DAVUM TMC DB PRODUCTS DEL LA DISTRIBUTION ELECTRONIQUE DIGITALPLACE DIMELCO DIRECT DRALAM TECHNOLOGIES EIA ELECTRONIQUE ELECTRONIQUE MAG ELMA ELECTRONIC EMG2 ENSEEIHT - LABOS - LAPLACE - IRIT - LAAS
C17 D16 C18 C14 E6 E20 B22 E27 B10 B12 D24 C23 D38 C38 D5 E35 B35 E36 B10 D15 C36 E5 C22 C24 E4 E32 D5BIS B7 C33 B10 A39 C15 C6 B10 B41 B25 B20 E12 VP D4 C23 B40 D29 C27 C30 C12 B10 D38 C26 B16 E4BIS B1 B39 E16 B10BIS
STAND
ENVICONTROL A43 EOTECH E14 ERSA C12 ESSAIS & SIMULATIONS VP EUROCIRCUITS B37 EUROPLACER C3 EXELSIUS D11 FARO FRANCE D36 FEINMETALL C44 FIPA TUNISIE B6 FISCHER CONNECTORS B42 FISCHER ELEKTRONIK B18 FLEX CONNECT B3 FT MESURES D31 FTM- TECHNOLOGIES.COM E19 FURNESS CONTROLS C35 GENERAL HYBRID B2 GIPI B10 GIVIER GROUP E1 GROUPE SYSELEC B31 HAMAMATSU PHOTONICS FRANCE A35 HIROX EUROPE E24 HOLDELEC B24 HTDS C42 HUVITZ A37 ICAM B10 IETR B10 IFTEC B28 INNOVATION REVIEW VP INOVEOS C16 INSA TOULOUSE B10 INSIDIX B36BIS INVENTEC PERFORMANCE CHEMICALS C30 ISP SYSTEM B43 JESSICA FRANCE B8 KEYENCE FRANCE C2 KILONEWTON D35 KISTLER FRANCE D32 KYOCERA FINECERAMICS E17 LAAS - CNRS B10 LASER COMPONENTS B44 LASER TECHNOLOGIE FRANCE B38 LCIE BUREAU VERITAS B10 LEASAMETRIC E37 LEICA MICROSYSTEMS E9 LES CAHIERS DE L'INDUSTRIE ELECTRONIQUE ET NUMERIQUE VP LR MESURES D31 MEGGITT (SENSOREX) D31 METROLOGIC GROUP C4 METRONELEC D12 MICROCARE E18 MICRONICS SYSTEMS C37 MICRONIKS EUROPE E31BIS MICROTEC, GPE AGORA INDUSTRIES B12BIS NATIONAL INSTRUMENTS D18
STAND
NCAB GROUP FRANCE NEOMORE NIKON METROLOGY NTK TECHNICAL CERAMICS OC2I OCETA SUD OUEST ODU FRANCE OMEGA COMPOSANTS OPA-OPTICAD OPTRIS ORIDAO OSE PDR PEINTATECH PHOTON LINES PM INSTRUMENTATION POLE DE COMPETITIVITE ROUTE DES LASERS PREDICTIVE IMAGE PROFACE PROMATEC PROMETIL PROTOELECTRONIQUE.COM PROTO-PROCESS PYROX THERMIQUE MATERIAUX R&D VISION RETRONIX EUROPE REVOLUPLAST S2P - SMART PLASTIC PRODUCTS SCAIME SAS SCHOTT FRANCE SDEP ACE SEDI - ATI FIBRES OPTIQUES SEICA FRANCE SELECT DESIGN SELVA ELECTRONIQUE SEPROLEC SJM EUROSTAT SOLARTRON METROLOGY STIP STP ELECTRONICS SUDELEC SYNERGICA TAYLOR HOBSON TEAM 31 TECHNICOME.COM TEKNIS FRANCE TH INDUSTRIE TME TOULOUSE METROPOLE VIGNAL ELECTRONIC & WIRING WEISS TECHNIK FRANCE WIMESURE W-TECH WURTH ELEKTRONIK FRANCE YAMAHA MOTOR IM EUROPE
B33 E29 E30 E31 B15 B19 B9 C8 E34 D31 D3 B27 E18 E28 C40 D34 B10 D1 D23 C32 B14 B36 A41 C28 D13 D14 B23 E38 D31 E33 D27 A35BIS B13 A41 D7 E15 C19 C23 E23 C34 B17 B5 C23 D17 E13 B26 D33 C1 B10 E21 C20 C31 C11 B29 E7
Liste au 13 février 2015
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ENOVAMAG N°11
FOCUS SALON ENOVA TOULOUSE ////////////////////////////////////////
ENOVA TOULOUSE BÉNÉFICIE DU SOUTIEN DES PARTENAIRES CLÉS DES FILIÈRES RÉGIONALES Le salon est soutenu par la région avec la CCI de Toulouse, le GIPI, TOULOUSE METROPOLE, le pôle de compétitivité AEROSPACE VALLEY, les clusters AUTOMOTECH, DigitalPlace, les grandes écoles INSA, ICAM, INP TOULOUSE-ENSEEIHT, les laboratoires de recherche IETR, LAAS-CNRS et aussi par CAP’TRONIC, ALPHA ROUTE DES LASERS et LCIE BUREAU VERITAS. AEROSPACE VALLEY
STAND B10
Le Pôle de Compétitivité Aerospace Valley rassemble en Midi-Pyrénées et Aquitaine, des entreprises, des laboratoires de recherche et des établissements de formation pour développer des synergies et des coopérations. Le nombre de ses adhérents est toujours croissant, Aerospace Valley comptait fin 2014, 760 membres dont 433 PME. Après 10 années d’existence, classé dans le trio de tête des pôles mondiaux pour la performance de ses projets coopératifs de R&D, Aerospace Valley poursuit sa phase de maturité. Les nombreux projets portés par ses membres démontrent l’efficacité de son organisation et l’engagement des filières de l’aéronautique, de l’espace et des systèmes embarqués, pour relever le défi de la croissance par l’innovation. www.aerospace-valley.com
DIGITALPLACE
STAND B10
DigitalPlace est le cluster d’entreprises numériques de la Région MidiPyrénées. Il est constitué d’entreprises de toutes tailles, de la startup à l'entreprise de taille intermédiaire (ETI) représentatives de tous les métiers des technologies de l’information et de la communication. Notre objectif est de développer la filière, de mettre en œuvre des projets collectifs, d'aider nos adhérents à franchir des caps en matière de taille (CA et emplois) et d’accès à de nouveaux marchés. Notre stratégie d’appui aux entreprises repose sur 3 axes : stimuler l'innovation, accompagner les entreprises, développer l'international. Aujourd'hui, plus de 180 entreprises nous font confiance. www.digitalplace.fr
GIPI CAP’TRONIC
STAND B8
CAP'TRONIC, un programme national de soutien à l’innovation des PME, financé par le Ministère de l’industrie, par l'intégration de solutions électroniques et de logiciel embarqué dans leurs produits. Le programme apporte un appui technique via un premier niveau de conseil gratuit et, si nécessaire, l’intervention d’un expert cofinancé qui aura pour objectif de rechercher les meilleures solutions techniques pour répondre aux besoins de la PME. Bénéficiez du soutien de CAP’TRONIC pour rendre vos produits intelligents ou pour améliorer votre outil de production. www.captronic.fr
CLUB DES AFFILIES DU LAAS – CNRS
STAND B10
Créé en 1990, le Club des Affiliés du LAAS-CNRS compte actuellement plus de 80 membres industriels dont environ 2/3 sont des PME/PMI. Le Club est une structure d'intelligence scientifique et technologique au service de ses membres qui œuvrent dans des secteurs d'activités s’inscrivant dans le prolongement des recherches amont conduites par le LAAS-CNRS (labélisé institut Carnot depuis 2006), qui couvrent l'ensemble du spectre des Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication, et de l’Ingénierie des Systèmes. www.laas.fr/club-affilies
STAND B10 AUTOMOTECH
INSA TOULOUSE
www.insa-toulouse.fr
LAAS CNRS
www.laas.fr
STAND B10
Le GIPI est un club d’entreprises toulousain et de la région MidiPyrénées. Il regroupe PME industrielles et technologiques, laboratoires de recherche et établissements d’enseignements supérieurs. Sa mission est de favoriser l’émergence de projets innovants et de contribuer au développement économique régional en créant du lien entre les entreprises, les laboratoires de recherche et le monde académique. Ses adhérents œuvrent dans des secteurs variés : aéronautique, automobile, électronique, informatique, mécanique, santé, biotechnologies …Ses actions sont diverses : soirées à thème, visites d’entreprises, de laboratoires, d’écoles, conférences sur des thématiques spécifiques, participations à des salons (Siane, Midinnov’, Enova, ICS), groupes de travail thématiques… www.gipi.org
ICAM
STAND B10
L’Institut Catholique d’Arts et Métiers (Icam) diplôme chaque année environ 600 ingénieurs se situant ainsi parmi les plus importantes écoles d’ingénieurs françaises. L’Icam propose également une offre diversifiée de formations et de services aux entreprises. Il assure des missions de Recherche et Développement dans plusieurs domaines (Mécanique / Matériaux / Génie Industriel / Energétique/ Electronique / Informatique). www.icam.fr
TOULOUSE METROPOLE
www.toulouse-metropole.fr
STAND B10BIS ENSEEIHT - LABOS - LAPLACE - IRIT - LAAS www.enseeiht.fr
/////////////////////////////////////////////////////// FOCUS SALON ENOVA TOULOUSE
IETR
STAND B10
L'Institut d'Electronique et de Télécommunications de Rennes (IETR), UMR CNRS 6164, fédère des équipes de l’Université de Rennes 1, de l’INSA de Rennes, de l’Université de Nantes et de SUPELEC. Il regroupe, en 2014, prêt de 450 personnes. www.ietr.fr
LCIE BUREAU VERITAS
STAND B10
Partenaire privilégié en matière de conformité pour la commercialisation et la valorisation de vos produits, LCIE Bureau Veritas vous accompagne depuis la phase de développement jusqu’à la mise sur le marché de vos produits : assistance et expertise, essais, certification, audits, inspections, formation. Notre intervention tierce partie vous apporte tranquillité et sécurité dans la commercialisation de vos produits. Forts d’un réseau international de laboratoires, nous évaluons la conformité des produits électriques et électroniques aux marques de certification nationales, européennes et internationales. www.lcie.fr
PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ ROUTE DES LASERS
STAND B10
Le pôle de compétitivité Route des lasers accompagne le développement économique de la filière photonique aquitaine. Il rassemble aujourd’hui plus de 130 entreprises et centres de recherche, de transfert de technologie et de formation. Ses domaines d’action stratégiques couvrent les lasers et les procédés laser, les composants et l’instrumentation, la santé, l’énergie, l’aéronautique et le spatial, l’emploi et la formation. Il offre des aides financières pour l’accompagnement à la croissance, la diversification, l’achat d’études de marché et des programmes de formations dédiés aux applications de la photonique, à des tarifs préférentiels pour les PME. www.routedeslasers.com
PLANNING DES CONFÉRENCES EN UN CLIN D’Œil MERCREDI 11 MARS 9h30 - 11h30
LES MATINALES DE L'EMBARQUÉ CAP'TRONIC - Objets connectés : Etes-vous SIGFOX ready ? - Sécurité numérique : cas des objets connectés (Aux niveaux : composant, logiciel/software, matériel)
11h30 - 13h00
BABYLONWARE : L'OPEN HARDWARE pour l'industrie des systèmes embarqués AEROSPACE VALLEY
13h00 - 14h00
JEUDI 12 MARS 9h00 - 9h40
9h40 - 10h40
LES MATINALES DE L'EMBARQUÉ CAP'TRONIC Apport de l'OS temps réel "NI Linux RT" pour les objets connectés SMART CITY GIPI, TOULOUSE METROPOLE
10h40 - 11h40
Approche non structurée de l'innovation ICAM
Environnement d'affaires et Opportunités de partenariat avec la Tunisie FIPA
11h40 - 12h40
INITIATIVE ESMP (Embedded System Market Place) AEROSPACE VALLEY/DigitalPlace
14h00 - 15h00
PHAROS, la Photonique pour l'Aéronautique et le Spatial ALPHA ROUTE DES LASERS
13h30 - 14h30
Gestion d'énergie dans les systèmes embarqués ENSEEIHT, LAPLACE, IRIT
15h00 - 16h00
Lasers : entre science-fiction et réalité ENSEEIHT, LAAS-CNRS
14h30 - 15h30
Automatique et Supervision : WP dédié de SYNERGIE LAAS-CNRS LAAS-CNRS
16h00 - 17h00
CEM et problématiques liées aux équipements embarqués et connectés LCIE BUREAU VERITAS
15h30 - 16h30
Innovations en Antennes spatiales IETR
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ENOVAMAG N°11
FOCUS SALON ENOVA TOULOUSE ////////////////////////////////////////
2 JOURS DE CONFÉRENCES TECHNIQUES MERCREDI 11 MARS LES MATINALES DE L'EMBARQUÉ
09h30 - 10h30 CAP'TRONIC > Objets connectés : Êtes-vous SIGFOX ready ? Le réseau SIGFOX utilise une technologie radio UNB (Ultra Narrow Band) pour connecter à internet des périphériques, des produits et des objets, à travers le monde. SIGFOX agit seulement comme un canal de transport, poussant les données vers le système informatique du client qui pourra alors gérer ses données et proposer de nouveaux usages, de nouvelles applications. Le réseau fonctionne dans les bandes ISM disponibles mondialement et coexistent sur ces fréquences avec d'autres technologies radio, mais sans aucun risque de collision ou de problèmes de capacité. Les modems SIGFOX sont de faible consommation (de 20 mA à 70 mA en émission) afin de garantir des années d'autonomie sur pile et cette consommation d'énergie réelle dépend du volume et de la fréquence des messages ainsi que de la puissance d'émission du modem. La conception de l'antenne a évidemment un impact majeur sur la qualité du lien radio de votre appareil. Un avantage important fourni par l'utilisation de la technologie à bande étroite est la possibilité d'utiliser de petites antennes simples, peu coûteuses et faciles à personnaliser. Le processus de qualification SIGFOX Ready™ a donc pour objectif de tester votre appareil afin de vous informer de la qualité de la communication radio et vise ainsi à s’assurer de la portée radio optimale de vos dispositifs par l’attribution d’un label. Thomas NICHOLLS, SIGFOX 10h30 - 11h30 > Sécurité numérique : cas des objets connectés. Les problématiques de cyber-sécurité et la capacité à résister aux attaques devront être résolues pour le déploiement à grande échelle des objets connectés. La prise en compte de la sécurité dès le début de conception est nécessaire car les hackers sont à l’affut, ils exploitent des failles pour pénétrer les systèmes d'information et les objets connectés juste pour nuire et mener des campagnes de spams ou de sabotage ou utiliser vos données personnelles à des fins commerciales. Il y a des moyens de se protéger en portant une attention particulière, d’une part, aux composants utilisés pour la conception des cartes électroniques et d’autre part, à la qualité de la conception logicielle. La plupart des problèmes de sécurité sont en effet, dus à l’existence de failles logicielles qui peuvent être d’architecture, de design, d’implémentation ou de configuration et qui sont alors exploitées par les attaquants. Un des grands enjeux réside dans la capacité à concevoir des architectures pour lesquelles les parties sensibles aux attaques ont été identifiées et isolées - et s’approcher au maximum d’une absence de défauts pour la spécification et l’implémentation de cette partie sensible. Au niveau composant : La sécurité numérique Florent Bruguier, Université Montpelllier2/SECNUM Comment sécuriser ? - Que faut-il sécuriser en électronique ? Les différents types d'attaques - Les défis à venir chez Secnum Au niveau logiciel/software : La sécurité des objets connectés : problématiques et solutions Christophe PAGERY, PROVE & RUN Les différentes failles en conception logicielle - Les exigences de la sécurité, l’absence de défaut - L’approche et les solutions de Prove&Run spécialiste de la sécurisation des logiciels
Au niveau matériel et logiciel : Analyse de vulnérabilités de box ADSL et TV connectées Vincent NICOMETTE et Eric ALATA LAAS/CNRS LAAS/CNRS Présentation des résultats d’analyse des vulnérabilités sur des équipements connectés à Internet
BABYLONWARE : L'OPEN HARDWARE POUR L'INDUSTRIE DES SYSTÈMES EMBARQUÉS 11h30 - 13h00 AEROSPACE VALLEY BABYLONWARE est un levier d'optimisation des coûts industriels qui s'appuie sur l'intelligence collective pour répondre aux nouveaux enjeux de compétitivité. Cette conférence interactive répondra à toutes vos questions sur l'OPEN HARDWARE et ses opportunités pour les acteurs des systèmes embarqués. Elvire PROCHILO - Pragma Consult Loïc URBAIN - ECA SINTERS
ENVIRONNEMENT D'AFFAIRES ET OPPORTUNITÉS DE PARTENARIAT AVEC LA TUNISIE 13h00 - 14h00 FIPA E. JILLITI, FIPA
PHAROS, LA PHOTONIQUE POUR L'AÉRONAUTIQUE ET LE SPATIAL
14h00 - 15h00 ALPHA ROUTE DES LASERS Il s’agit d’une part de présenter les enjeux et périmètre qui sont liés au DAS (Domaine d’Activité Stratégique) PHAROS (PHotonique AéROnautique et Spatial) qui est issu de la signature de la convention de partenariat entre les Pôles de compétitivité Aerospace Valley et Route Des Lasers et d’autre part de présenter les futurs besoins en photonique pour le Spatial, l’aviation Commerciale, l’aviation d’Affaire et l’Aviation Militaire pour les 20 ans à venir. Célestin SEDOGBO, Thales Avionique Marc GATTI, Thales Avionique
LASERS : ENTRE SCIENCE-FICTION ET RÉALITÉ 15h00 - 16h00 ENSEEIHT, LAAS-CNRS Le laser est entré dans notre vie quotidienne via l'industrie de la communication et des loisirs. Il est aussi de plus en plus présent dans le domaine médical et esthétique ou dans celui de l'industrie Mais qu'en est-il aujourd'hui des applications imaginées depuis des décennies par la science-fiction ? Comment fonctionnent les yeux des robots d'exploration spatiale ? Le «rayon de la mort» est-il vraiment utilisé à des fins militaires et si oui comment ? Le sabre laser peut-il être conçu et utilisé autrement que sous forme d'un jouet ? À quand les hologrammes 3D ? La téléportation est-elle possible ? Quid du Voilier Solaire du Comte Dooku ? Peut-on concevoir des rayons tracteurs de vaisseaux spatiaux ? Le voyage fantastique d'Asimov a-til du sens ? À quand la cape d'invisibilité d'Harry Potter ? Verra-t-on un jour de telles inventions fonctionner dans la vie réelle ? Et si nous étions déjà demain, ne serait-ce qu'une heure. Thierry BOSCH, Professeur à l’Institut National Polytechnique de Toulouse (INPT), Responsable du Groupe Optoélectronique pour les Systèmes Embarqués au LAAS-CNRS
LA CEM ET LES PROBLÉMATIQUES LIÉES AUX ÉQUIPEMENTS EMBARQUÉS ET CONNECTÉS 16h00 - 17h00 LCIE BUREAU VERITAS
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JEUDI 12 MARS LES MATINALES DE L'EMBARQUÉ
09h00 - 09h40 CAP'TRONIC > L'apport de l'OS temps réel “NI Linux RT” pour les objets Connectés.L’Internet des Objets Industriels peut être perçu comme une mise en commun des systèmes industriels intelligents. Ces systèmes tous différents de par leur fonction, qu’elle soit de mesure, de contrôle ou de surveillance par exemple, nécessitent une base logicielle adéquate pour gérer l’écosystème industriel. C’est dans ce contexte que la distribution NI Linux Real-Time est apparue. Découvrez dans cette présentation l’approche de National Instruments pour l’IoT, les spécificités de ce système d’exploitation temps-réel, les architectures matérielles associées ainsi qu’un exemple d’application mettant en action ces technologies. Antonin GOUDE, NATIONAL INSTRUMENTS
SMART CITY
09h40 - 10h40 GIPI, TOULOUSE METROPOLE De la mobilité aux réseaux d’énergie, en passant par les e-Services et les questions d’Autonomie-Silver economy, ce sont de nombreux chantiers qui vont être engagés dès 2015 au travers de la « Smart City » pour faire de la métropole toulousaine un territoire évolutif capable de répondre aux enjeux urbains actuels et futurs, dans une logique de co-construction avec les citoyens et acteurs économiques, autour d’un objectif clair : « mieux vivre la ville ».
APPROCHE NON STRUCTURÉE DE L'INNOVATION
10h40 - 11h40 ICAM Cette conférence commencera par problématiser l’innovation au regard du contexte économique contemporain. Comment l’innovation est passée d’un facteur de développement à un facteur de survie ? Elle présentera ensuite les réponses organisationnelles conventionnelles à ce contexte. Comment l’innovation est devenue, paradoxalement, un aspect de l’organisation ? Enfin, elle présentera les nouvelles réponses dites « non structurées » de l’innovation, en particulier l’Open Innovation et le Jugaad. En quoi les évolutions récentes de l’économie mondiale appellent de nouvelles manières d’innover ? Yann FERGUSON, Docteur en sociologie à l'ICAM Toulouse
Aéronautique Systèmes embarqués Photonique
INITIATIVE ESMP (EMBEDDED SYSTEM MARKET PLACE)
11h40 - 12h40 AEROSPACE VALLEY/DigitalPlace Antonin CROSSON
GESTION D'ÉNERGIE DANS LES SYSTÈMES EMBARQUÉS 13h30 - 14h30 ENSEEIHT, LAPLACE, IRIT
AUTOMATIQUE ET SUPERVISION : WP DÉDIÉ DE SYNERGIE LAAS-CNRS
14h30 - 15h30 LAAS-CNRS Stéphane CAUX Enseignant-Chercheur au laboratoire LAPLACE Marise BAFLEUR
LES INNOVATIONS EN ANTENNES SPATIALES
15h30 - 16h30 IETR Les technologies pour les antennes spatiales ont beaucoup évolué ces dernières années. On leur demande de plus en plus de fonctionnalités : Multi-bande, Multi-faisceau, agilité et reconfigurabilité. Le cycle de conférences proposé va essayer de balayer ces domaines innovants en faisant appel à des industriels du secteur et à des laboratoires. Jean Marie FLOC’H, IETR Institut d’Electronique et de Télécommunication de Rennes
VENIR AU SALON
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Métro : Ligne A, station Esquirol + Bus 12, descendre à Stadium Ouest / F. Jourdant Ligne B, Station St-Michel + Bus ligne 12 ou 34, descendre à Stadium Ouest / F. Jourdant Taxi :
Tête de station face à la Porte F sur le parking visiteurs
Voiture : Coordonnées GPS : Latitude : 43.5878314 | Longitude : 1.4367727 Périphérique, sortie Empalot n°24
DATES & HORAIRES
Mercredi 11 mars
9h00 à 18h00
Jeudi 12 mars
9h00 à 17h00
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ENOVAMAG N°11
TECHNO
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L’être humain peut survivre plusieurs jours sans se nourrir mais très peu de jours sans boire.
LE TRAITEMENT DE L’EAU POTABLE PAR LA DÉSINFECTION
L’eau potable ne se trouve pas en quantité suffisante partout : dans certaines régions, l’eau douce provient des précipitations et est malgré tout contaminée. Ainsi, selon un récent rapport que viennent de publier les Nations Unies, près de 2 personnes sur 10 sont privées d’eau potable, tandis que 4 sur 10 ne bénéficient pas d’un assainissement de base. L’eau polluée peut donner des maladies graves pouvant entraîner la mort. Pour qu’elle puisse être consommée, elle doit être traitée et stérilisée.
LA STÉRILISATION PAR LE RAYONNEMENT UV-C
Production d’eau potable par stérilisation
On décrit le rayonnement des longueurs d’onde comprises entre 100-280 nm comme le rayonnement UV-C. Le rayonnement de très courte longueur d’onde est absorbé par l’atmosphère terrestre et ne parvient donc pas à la surface de la terre. S’il rencontre des micro-organismes, leur ADN est détruit en très peu de temps, si bien qu’aucune reproduction n’est possible –Virus et germes sont éliminés. Les recherches du Professeur Dr. Ralf Hellmann, diplômé d’HES d’Aschaffenburg, ont montré qu’il obtenait la plus forte décontamination de toutes les formes de bactéries qu’il a étudiées par l’utilisation d’une longueur d’onde de 280 nm : ont été examinés Escherichia Coli, Enterobacter Cloacae et Kebsiella Pneumoniae.
LES SOURCES DE LUMIÈRE
L’eau potable est donc une denrée très importante qu’on peut trouver en quantité suffisante sur la planète : si vous mettiez toute l’eau de la terre dans un cube, toutes nos réserves tiendraient dans un cube de 1180 km de côté. Cependant seule une très faible quantité d’eau douce pouvant donc être potentiellement de l’eau potable y est disponible. L’eau potable, c’est de l’eau douce traitée et d’un haut degré de pureté. Elle peut être consommée sans danger, elle est sans polluants ou micro-organismes pathogènes et peut même idéalement contenir des sels minéraux.
Les lampes à vapeur de mercure ont jusqu’à maintenant été sont souvent utilisées comme sources de rayonnement UV-C. Bientôt elles vont être probablement et progressivement remplacées par des LEDs UV, désormais disponibles dans le commerce.
LES AVANTAGES DES LEDS UV
Même si les LEDs UV n’ont encore qu’une faible efficacité, elles seront les sources d’avenir pour la décontamination par la lumière ultraviolette. En comparaison avec les lampes à vapeur de mercure, elles sont de très petites dimensions. Leur alimentation en énergie électrique n’étant pas très élevée les LED offrent un avantage supplémentaire : les LEDs UV peuvent fonctionner en courant continu et peuvent même ainsi être directement reliées à des cellules photovoltaïques. On peut donc les utiliser partout – également dans des endroits dépourvus d’électricité.
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UV LED à 280 nm
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LASER COMPONENTS prévoit d'intensifier ses efforts sur le marché des LEDs UV en misant sur des produits optimisés pour leurs usages respectifs selon la longueur d'onde 365 nm, 385 nm, 395 nm et 405 nm pour l'usage industriel général et les LEDs UV à 280 nm applicable pour la stérilisation et la médecine. Ainsi, LASER COMPONENTS propose deux LEDs UV à une longueur d’onde de 280 nm, toutes deux constituées de diodes InAIGaN par l’alliage de nitrure de gallium et de nitrure d’aluminium. L’efficacité reste encore modeste et la puissance de sortie est du domaine du milliwatt ; rapidement les puissances de sortie augmenteront et seront ainsi une alternative aux lampes à vapeur de mercure. Les LEDs UV n’ont besoin d’aucune phase de préchauffage, ont une longue durée de vie, sont légères et sont compactes - elles sont prédestinées à une utilisation efficace dans les lieux et réseaux de systèmes de décontamination confinés. Enfin, la capacité à produire des LEDs en utilisant des wafers de grandes tailles permet d’augmenter la productivité et de réduire significativement les coûts levant un dernier obstacle à l’expansion du marché de la LED UV. PRÉSENT SUR ENOVA TOULOUSE - STAND B44
UN REGARD VERS L’AVENIR
Les LEDs UV-C représentent un grand potentiel de marché. L’efficacité et la durée de vie ne sont pas pour l’heure exceptionnelles mais elles sont de si bonne qualité, qu’elles sont déjà utilisées aujourd’hui pour la décontamination mobile. Prochainement, elles seront certainement utilisées aussi dans des environnements critiques, comme par exemple dans les hôpitaux, pour supprimer les équipements à base de mercure, un métal lourd, considéré comme nocif pour la santé.
LES AUTRES APPLICATIONS
L'ultraviolet signifie une lumière de plus courte longueur d'onde qui se situe environ de 100 à 400 nanomètres plus courte que celle des rayons visibles. On distingue les UVA (315-400 nm), les UVB (280-315 nm) et les UV-C (200-280 nm). Selon la bande de longueur d'onde, l’UV fournit des fonctions telles que la stérilisation, la purification et la polymérisation (consolidation de matériel à état liquide). Il a également des domaines d'applications divers, y compris dans la médecine, le revêtement de surface et l'impression. On l’a vu les LED UV à 280nm sont particulièrement efficaces dans la stérilisation et la purification et peuvent ainsi avoir des applications diverses s'étendant des appareils électroniques tels que des réfrigérateurs et des épurateurs d’'eau au matériel médical. Les LED UV de la gamme 365 à 405nm ont des applications d'une grande portée s'étendant de l'utilisation industrielle générale telle que le revêtement à haute brillance et l'impression au durcissement après le collage des appareils électroniques, y compris les TV et les téléphones portables Source : CONTRÔLES ESSAIS MESURES N°49 • NOVEMBRE 2014
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ENOVAMAG N°11
TECHNO
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L’imagerie thermique au service des cockpits d'avion
T
L'imagerie thermique permet d'inspecter avec exactitude et rapidité les armoires électriques dans les cockpits d'avion. Avant et après le vol, le cockpit des avions est inspecté selon une procédure complète qui vise à garantir la sécurité des passagers. De plus, il est essentiel que ces inspections soient efficaces, car chaque heure d'immobilisation de l'avion au sol est très coûteuse. C'est pourquoi le spécialiste des inspections techniques Thermografisch & Adviesbureau Uden BV a trouvé un moyen d'accélérer de manière significative les inspections électriques du cockpit, tout en garantissant l'exactitude et la fiabilité. Son secret : la technologie de l'imagerie thermique de FLIR Systems.
hermografisch & Adviesbureau Uden BV est une agence indépendante et expérimentée spécialisée dans les inspections et le conseil aux marchés industriels et de la construction. Elle applique son savoir-faire à l'inspection des bâtiments, des climatiseurs, des installations mécaniques, mais aussi des processus et des composants électroniques par exemple. Pour toutes ces applications, elle fait appel principalement à la thermographie. “Depuis longtemps, nous inspectons les armoires électriques dans l'industrie au moyen de caméras thermiques, mais nous n'avions jamais utilisé cette technologie pour l'inspection de l'électronique de bord”, explique M. Ralf Grispen, propriétaire de l'agence. En fait, cette question a été posée directement par un de ses clients de longue date, Star Air, une ligne aérienne danoise appartenant au groupe A.P. MollerMaersk et spécialisée dans le transport ultra fiable de marchandises. L'imagerie thermique pour l'inspection de cockpits “Star Air savait que les caméras thermique nous permettaient de déceler la pénétration d'eau dans les matériaux composites des avions”, précise M. Grispen. “Mais leurs techniciens voulaient savoir si cette technologie pouvait aussi être utilisée pour examiner le câblage du cockpit. Nous avons décidé d'essayer.” M. Grispen et M. Rob Huting, copropriétaires de la société, se sont rendus à l'aéroport de Cologne, où se situe la flotte d'avions. Les techniciens de la compagnie aérienne ont préparé le cockpit d'un Boeing 767-200 pour les inspections électriques, et Thermografisch & Adviesbureau Uden BV a commencé son travail. La visite a été fructueuse : les caméras thermiques ont montré les différences de température dans les armoires électriques dans le plus grand détail, et l'équipe a pu détecter un défaut dans une résistance.
C
et essai a conduit à la signature d'un contrat entre Thermografisch & Adviesbureau Uden BV et Star Air, pour les inspections de maintenance de onze Boeing 767-200 de fret. Gain de temps lors des inspections "Les résistances défectueuses chauffent, et c'est ce qui permet à l'imagerie thermique de les détecter facilement, même très tôt et lorsque le défaut est léger", ajoute M. Grispen. "Dans le cas de Star Air, cette technologie est l'idéal pour les inspections électriques et la maintenance préventive du cockpit en général. Surtout pour les avions anciens, où l'usure a fait son oeuvre, il est essentiel de régulièrement examiner les connexions et les équipements. Les inspections du cockpit par imagerie thermique sont très précises et font gagner du temps. Le principal avantage de l'imagerie thermique est la rapidité et l'exactitude de la localisation des problèmes électriques. Elle vous permet de voir immédiatement quel composant pose problème. “Nous encourageons l'utilisation de l'imagerie thermique dans les cockpits, car elle donne une image précise de l'état de l'avion”, souligne M. Carsten Holm, vice président technique de Star Air. “En tant que prestataire responsable de transport aérien de fret, Star Air fait tout ce qui est en son pouvoir pour garantir le bon état de son matériel, pour la sécurité des marchandises et de l'équipage. Nous sommes heureux que la technologie FLIR de l'imagerie thermique nous aide à atteindre ce but.” Voir les plus petits détails Thermografisch & Adviesbureau Uden BV utilise la FLIR P640, une caméra thermique et visible de haute résolution dotée de nombreux perfectionnements : un bon choix pour les inspections thermiques.
Source : Electronique Mag
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Production de graphène par dépôts chimiques en phase vapeur Par Bruno PASSILLY, Onera L’OBJECTIF Développer un banc de fabrication de revêtements de graphène par la technique de dépôts chimiques en phase vapeur. Le graphène est un matériau innovant ayant des caractéristiques physiques hors du commun. Dans l’industrie aéronautique, le graphène est pressenti, par exemple, pour participer à l’élaboration de matériaux composites pour alléger les structures.
LA SOLUTION Concevoir un banc clé-en-main basé sur du matériel CompactDAQ pilote sous LabVIEW afin d’assurer la production de revêtements de graphène en gérant l’ensemble des instruments présents sur le banc et en pilotant la régulation des débitmètres, de la pression, de la température, tout en étant capable d’actionner et de visualiser l’ensemble des vannes du process ainsi que l’ensemble des dispositifs de sécurité. Le graphène est un matériau qui a la particularité de se présenter sous forme de feuillet d’une seule épaisseur d’atomes de carbone organisés en nids d’abeille. Son avenir est assuré dans les domaines de l’électronique (écrans souples, électronique haute fréquence, nanoélectronique), de l’environnement (batteries, chargeurs, capteurs de pollution atmosphérique, dessalage de l’eau de mer), de la santé (thérapie ciblée) ou des matériaux. Meilleur conducteur que le cuivre, plus résistant que l’acier mais beaucoup plus léger, le graphène pourrait par exemple contribuer à la construction d’avions plus légers et donc moins gourmands en énergie. Pour répondre à ce besoin stratégique, l’Onera s’est lance dans la définition d’un banc CVD (Chemical Vapor Deposition) qui est une des voies prometteuses pour la production de graphème en quantité (cf. Ill. 1).
UNE PRODUCTION AXÉE MULTI-MATÉRIAUX
La production de graphène est réalisée à partir d’un gaz précurseur, le méthane, qui est décomposé à 1 000 °C sous vide. L’introduction d’hydrogène est utilisée pour préparer la surface de dépôt et pour diluer le gaz précurseur. Pour les dépôts de carbure de silicium (SiC) ou de nitrure de Bore, on utilise respectivement le tétraméthylsilane (Si(CH3)4) et la borasine (B3N3H6). Il est nécessaire d’introduire dans le process un ensemble complexe de vannes afin d’assurer le mélange de certains précurseurs, de purger à l’argon les canalisations avant l’introduction des gaz et de surveiller la mise en fonctionnement des vannes du groupe de pompage. Ainsi, une vingtaine de vannes sont actionnées et sont visualisées par l’intermédiaire d’un châssis cDAQ-9178 équipé de deux modules NI 9485 et de trois modules NI 9423 afin de pouvoir lire en permanence l’état de l’ensemble des vannes de l’installation.
UN DIALOGUE MULTI-INSTRUMENTS
La réalisation d’un dépôt de graphène est subordonnée au déroulement d’un ensemble d’étapes. Premièrement, le vide limite est obtenu par un groupe de pompage équipé d’un piège à azote liquide pour condenser les résidus des réactions de décomposition du gaz précurseur. Ensuite le point de consigne du four à induction (1 000 °C) et la rampe de montée en température sont fixes sur le système de régulation et la montée en chauffe est enclenchée. A la température de consigne, le débit des gaz est fixé et les gaz sont injectes dans l’enceinte à vide. La pression de travail est entretenue par laminage d’une vanne de régulation sur l’entrée du groupe de pompage. L’ensemble de ces actions : vanne de régulation, débitmètres, régulation en température sont générées en dialoguant par liaison série sous LabVIEW avec le programme. Le dialogue entre les différents instruments de contrôle permet de modifier aisément chaque paramètre.
Banc CVD pour dépôt de graphène : (1) baie de contrôle (2) générateur de chauffage à induction (3) sécurités d’eau (4) enceinte à vide (5) groupe de pompage (6) armoire d’arrivée des gaz précurseurs Pour un usage sous hydrogène, les paramètres de sécurité sont cruciaux. Pour mener en toute sécurité les essais de dépôts CVD, un ensemble de capteurs équipent l’installation. Les capteurs de surpression de l’enceinte, de détection de manque d’oxygène dans le laboratoire, d’extraction de gaz, de présence de débit d’eau de
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Face-avant de l’écran de contrôle
Exemple d’onglet de l’interface graphique : gestion des paramètres des débitmètres
refroidissement, de présence de pompage, de surchauffe du four, de présence de pression de gaz de purge, de ventilation de l’armoire d’arrivée de gaz et de niveau d’azote liquide sont tous reliés aux modules CompactDAQ pour pouvoir visualiser l’état de ces sécurités. Parallèlement a cette visualisation, un automate de sécurité est chargé d’effectuer les actions de mise en sécurité de l’installation en introduisant un gaz neutre, en arrêtant le chauffage et en coupant l’arrivée des gaz en logique câblée.
UNE INTÉGRATION SIMPLE, UN RÉSULTAT RAPIDE
UN MATÉRIEL PERFORMANT ET ÉVOLUTIF
La mise en œvre de la gestion, du pilotage, de l’affichage et de la sauvegarde des données du banc de dépôts chimiques en phase vapeur a été aisée grâce à la modularité des produits de la gamme CompactDAQ.
Comme tout moyen de recherche prototype, il est courant que le cahier des charges initialement élaboré évolue avec les résultats des premiers essais de fabrication. Il peut s’agir de modifications importantes comme l’addition d’instrumentations supplémentaires, ou l’ajout de lignes de gaz, de capteurs, de vannes. Dans le concept modulaire des châssis CompactDAQ, il est aisé de pouvoir effectuer ces changements en ajoutant les modules spécifiques.
AFFICHER, ENREGISTRER, ALERTER
Grace à une conception à onglets, différentes pages sont affichées sur l’écran de contrôle. Ainsi, une page synoptique (cf. Ill. 2) permet de voir d’un coup d’œil l’intégralité des paramètres de contrôle du process de CVD, ainsi que l’état de l’ensemble des vannes. Une page graphique visualise la variation de la pression, des débits gazeux, de la température du four, en fonction du temps. D’autres onglets dédiés au réglage de chaque instrument sont disponibles afin d’accéder au paramétrage des débitmètres (cf. Ill. 3), de la régulation de la température et de la pression. Parallèlement un dossier est créé pour chaque essai afin d’enregistrer les paramètres de l’essai et les fichiers des données comportant le temps, la pression, les débits gazeux, la température du four, ainsi que l’état binaire de toutes les vannes et seuils d’alarmes afin d’analyser un éventuel problème technique.
Dans ce type de travail, l’expérimentateur utilisant le programme et le matériel associé est le meilleur juge pour évaluer si le programme est convivial et simple à utiliser. Dans le cas présent, la prise en main du programme par les expérimentateurs n’a pas posé de problème. Le programme est le centre nerveux de l’installation et la mise en route du moyen est facilitée par l’aspect graphique de l’interface. Le plus gros travail a été de s’approprier et de se familiariser avec le dialogue de chaque instrument. La disponibilité de drivers et d’exemples de programmes disponibles a largement diminué le temps de développement du programme qui a nécessité environ deux mois de travail.
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
La mise en œuvre de la gestion, du pilotage, de l’affichage et de la sauvegarde des données du banc de dépôts chimiques en phase vapeur a été aisée grâce à la modularité des produits de la gamme CompactDAQ. La construction de l’application a abouti à un produit fini et convivial qui englobe la gestion totale d’un ensemble d’instruments. L’application est évolutive et les premiers dépôts de graphène réalisés dans notre centre de recherches permettent déjà d’envisager de futurs développements sur la base de ceux réalisés dans le présent travail. Source : www.france.ni.com
Pour en savoir plus, vous pouvez contacter : Bruno PASSILLY, Onera, DMSC 29, avenue de la division Leclerc 92322 CHATILLON Cedex Tél. : +33 (0)1 46 73 45 54 Email : bruno.passilly@onera.fr www.onera.fr
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TECHNO
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Projet OMTR1 : Outil de Mesure Thermique par l’analyse sur fibre optique du spectre de Raman par Paul LABORDE, chargé d’affaires et porteur du projet à l’Icam
Paul LABORDE présente l’analyse thermique sur fibre optique et ses applications potentielles La technologie est mature à ce jour et nos travaux en cours au sein de l’Icam consistent à développer une solution abordable pour développer les applications sur différents marchés.
INTRODUCTION À LA SPECTROMÉTRIE DE RAMAN
• La majorité du signal lumineux émis dans une fibre optique est dédiée à la transmission de données. • Le spectre de Rayleigh est le support de l’information • Une autre partie du spectre lumineux n’était jusqu’alors pas exploiter : le spectre de Raman • Le spectre Raman est composé de deux parties : Stockes et AntiStockes. • Ce spectre est sensible aux phénomènes physiques environnant la fibre optique • Une mesure thermique est précise au 10eme de degré, avec une résolution spatiale d’1m sur 30km
DES EXEMPLES D’APPLICATIONS INDUSTRIELLES POSSIBLES
• Industriels exploitant des réseaux de puissance électrique pouvant entrainer des départs de feu. La plupart du temps ce réseau électrique est à proximité des fibres optiques utilisées pour le transport de données • Industriels exploitant des infrastructures de longue distance avec des risques potentiels (tunnels, digues, pipelines) • Experts thermiques en bâtiments souhaitant faire une acquisition ponctuelle DTS 800 de Sensornet
Exemple de données brutes extraites d’une acquisition
L’INTÉRÊT DE CETTE TECHNOLOGIE
• Permet d’exploiter une fibre optique déjà installée sur un site = coût de déploiement quasi nul • S’affranchir de l’installation et le calibrage de nombreux capteurs de température • Fiablilité • Utilisée pour faire un relevé temporaire (qualification du milieu) ou en monitoring (gestion d’alarmes)
Exemple de post traitement simple sur tableur
LES APPLICATIONS FUTURES EN COURS DE DÉVELOPPEMENT PAR L’ICAM
• Développement d’une machine unique à bas coût dans un premier temps • Développement d’une première version d’une suite logicielle pour l’exploitation des données (données brutes, SIG par association de coordonnées géographiques à la donnée thermique, remontée d’alarme en temps réel) • Développement d’un connecteur pour Scilab pour post traitement scientifiques des données
En savoir plus : Paul LABORDE, Chargé d’Affaires 75, avenue de Grande-Bretagne - 31300 Toulouse Paul.laborde@icam.fr Tél. : 06 5156 77 07 www.icam.fr
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INNOVATION
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8 PROJETS D’INNOVATION EN REGION GRAND SUDADVEEZ (31)
La société ADVEEZ est concepteur de solutions innovantes de sécurité et fabricant d’équipements de contrôle d’accès autonomes ou centralisés. L’innovation ADVEEZ c’est la fluidité du contrôle d’accès sans obstacle avec des lecteurs de badges 100% Mains Libres de formats standards grâce à l’utilisation de deux fréquences différentes : cela permet d’augmenter l’autonomie des badges et de garantir une grande précision dans la mesure de la distance de détection des badges. Le produit développé est donc un système d’identification ‘mains libres’ pour des applications de contrôle d’accès et de surveillance passive qui équipera des bâtiments résidentiels, professionnels et médicaux. Le système est constitué de trois modules, un boîtier dit contrôleur (appelé aussi ‘balise’) qui détecte les utilisateurs et commande l’ouverture et la fermeture d’une porte, une antenne d’extension à côté de la porte qui comprend un système d’antennes passives, appelé “œil” et le badge avec la partie radiofréquence active (sur pile) que porte l’utilisateur dans sa poche. CAP'TRONIC est intervenu dans la phase de validation des performances en vue du respect des normes basses tension et CEM pour une future certification du produit. www.adveez.fr ////////////////////////////////////////////////////
DIECO (64)
Dieco est une entreprise qui fabrique et commercialise des sols souples amortissants conformes à toutes les normes européennes. Ces pièces caoutchoutées permettent de prévenir la chute des enfants sur les aires de jeux. L’innovation consiste à rendre le sol ludique par ajout de capteurs et modules électroniques qui permettent une plus grande interactivité avec l’utilisateur : des jeux de lumières, des afficheurs qui s’illuminent en fonction du respect des règles du jeu, une alimentation par panneau solaire, … Dans le cadre de ce développement, CAP'TRONIC est intervenu dans la phase de validation des différents choix technologiques. www.diehco.com/la-societe
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EASYMEAL (66)
EASYMEAL a développé un nouveau concept de restauration automatique qui permet de proposer en tout emplacement et à tout moment du jour ou de la nuit un service chaud de restauration rapide. La société a conçu et breveté un module de cuisson rapide, un système de distribution et pesage des aliments, et un système électronique interne de pilotage et de connexion à distance des modules permettant d’assurer un service automatique est disponible 24h/24h et 7j/7j. Le module de cuisson est conçu autour d’un four puissant permettant de cuire rapidement, en moins de 3 minutes, et de manière homogène sans ajout de matière grasse des aliments surgelés. Une technologie qui offre un rendu croustillant aux produits et conserve leur consistance et leurs saveurs. L’aide CAP’TRONIC a eu pour objectif d'accompagner la société EasyMeal Concept dans la réalisation d’un prototype de présérie industriel permettant de valider économiquement les études de définition qui ont été menées jusque-là. www.easymealconcept.fr //////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
OTONOMY AVIATION (33)
OTONOMY Aviation est une entreprise qui propose un système de transmission d'image HD (haute définition) destiné à surveiller certains éléments d'un avion au sol ou en vol tels que le train d'atterrissage, les volets, les moteurs, et ceci à des fins de sécurité et de confort pour les pilotes. Les images vidéo peuvent également satisfaire la curiosité des passagers. Ce produit, destiné essentiellement aux avions d'affaires, dispose de toutes les certifications avioniques nécessaires et équipe déjà des appareils chez Dassault, Airbus et Gulfstream. Une usine de montage est prévue outre-Atlantique pour équiper un client dès 2017. CAP’TRONIC a accompagné la PME à ses début pour dimensionner l'architecture de la principale carte électronique embarquée qui pilote la fonction de surveillance vidéo incluant le mode de compression et de transmission des données. www.otonomy-aviation.com
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-OUEST SOUTENUS PAR CAP’TRONIC PREMIUM PROTECTOR (31)
Premium Protector développe des services innovants pour la gestion des tubes d'extraction de pétrole et de gaz, notamment en utilisant la technologie RFID. Le produit permet d’assurer l’inventaire de tubes sans aucune manutention sur le site de stockage, en transport par camions ou par trains complets en mouvement. Ces solutions développées par Premium Protector ont fait l'objet de brevets internationaux. CAP’TRONIC par son accompagnement technique et sa mise en relation avec des experts sur les aspects RFID, normes ATEX et logiciel embarqué est un des acteurs de la réussite technique de ce projet. www.premiumprotector.fr
TESALYS (31)
Tesalys est une PME qui conçoit et fabrique des dispositifs pour le traitement des déchets à risques infectieux. L’inactivation et l’élimination de ce type de déchets n’est pas une tâche aisée: elle comporte des risques pour l’environnement et pour le personnel, et présente des coûts élevés de ramassage, transport et d’incinération (le producteur étant responsable de ses déchets jusqu’à leurs destructions complètes). Ce processus doit en outre être conforme à de nombreuses procédures et réglementations.
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SSWM (31)
SSWM est une PME qui propose un dispositif médical d’aide à la déambulation qui vise aussi bien le maintien de l’autonomie à domicile que l’amélioration des paramètres de la marche au travers de la rééducation. Le Safewalker aide à la marche grâce à un dispositif réglable de décharge du poids supporté par les jambes. Il sait faire la différenciation droite et gauche de cette décharge avec une adaptation de celle-ci en temps réel grâce à son vérin de marche et ses capteurs. Une commande tactile permet de choisir en fonction des données médicales le pourcentage de poids du corps dont le dispositif doit soulager l’utilisateur. La marche est rendue possible et es progrès sont mesurables. CAP’TRONIC a analysé le besoin, validé le cahier des charges et proposé des solutions électronique (matériel et logiciel) pour améliorer le fonctionnement et permettre de lancer l’industrialisation. http://safewalker.com
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SYNOX GROUP (31)
Synox Group est une société spécialisée dans l’Internet des Objets qui propose des solutions et services innovants dans les domaines de la Mobilité, du Collaboratif, du Machine to Machine et du Cloud. Synox Group lance SoFleet, un module branché sur la prise OBD qui permet de visualiser en un coup d’œil directement accessible depuis un portail web et une application mobile les indicateurs générateurs de coûts pour une flotte automobile : consommation d’essence, distance parcouru, comportement de conduite, rendez-vous de maintenance, gestion des factures, détection de problèmes techniques, émission de CO2… CAP’TRONIC a réalisé une expertise générale du système aboutissant aux meilleurs choix techniques pour le matériel. www.synox-group.com/synox-transport/sofleet
Les systèmes Tesalys STERIPLUSTM sont la solution idéale pour inactiver les déchets bio-contaminés, pour des volumes allant de 20 à 40 litres. Leur système de broyage intégré permet une réduction conséquente du volume et du poids des déchets et garantit leur traitement à cœur. Le cycle d’auto-clavage/stérilisation à 135 °C permet d’obtenir une réduction de 6 log10 de la charge microbienne du départ. Ces systèmes offrent une solution idéale pour les laboratoires, établissements de soins et tous autres lieux de production de déchets à risques infectieux. Ils peuvent traiter des sacs, cartons ou conteneurs rigides contenant tout type de déchet : mous, tranchants/coupants, plastique de laboratoire, verre, tuyaux, filtres, ainsi qu’une grande quantité de liquides. Ils ont été conçus pour être installés au plus près de la production des déchets. CAP'TRONIC a accompagné la PME dans son processus de mise en conformité sur la sécurité basse tension et la directive machine. Tesalys exporte 90 % de sa production vers des pays en voie de développement et afin de répondre au mieux à ces marchés, le développement de machines de moindre capacité (5 litres) est en cours. C'est dans le cadre de ce nouveau développement que CAP'TRONIC est également intervenu dans la phase de spécification et de validation d’une solution innovante. www.tesalys.fr
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AVIS D’EXPERTS
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Objets connectés : les enjeux légaux C'est une véritable déferlante de technologie qui s'abat sur les consommateurs avec les objets connectés. Certes, ceux-ci vont générer une nouvelle économie, mais également de nouveaux problèmes juridiques à résoudre. Jumelés à un smartphone ou reliés à un réseau sans fil, ces objets délivrent des services aux consommateurs en collectant, via des capteurs, des informations de toute nature, instaurant une surveillance permanente.
Par Gérard HAAS Avocat à la cour d'appel de Paris et spécialiste en propriété intellectuelle. Il dirige la Haas Société d'avocats et préside le réseau d'avocats Gesica
DONNÉES ET RESPONSABILITÉ
Cette collecte en continu de données personnelles alimente et contribue à valoriser des bases de données à des fins de profilage et de ciblage. Il faut donc informer les utilisateurs et surtout leur permettre de s'opposer à ce traçage. C'est pourquoi, dans les pays cibles, les fabricants de ces produits doivent respecter les réglementations en vigueur. Rappelons qu'en France, la loi Informatique et libertés impose au responsable du traitement de garantir la conformité de sa technologie aux utilisateurs. En effet, les informations transmises via les montres podomètres et les brosses à dents connectées peuvent s'apparenter à des données de santé, soumises à un régime juridique spécial (données sensibles). Au-delà, on peut se demander si la conclusion de contrat via des objets connectés est possible. Ou encore, qui est responsable en cas de piratage?
DES OBJETS, DES IMMEUBLES ET DES HOMMES
Les “smart-grids”, ou bâtiments connectés, villes intelligentes, désignent un réseau de distribution d'électricité dit intelligent. Son utilisation permettra d'anticiper les évolutions de l'offre et de la demande. La production des différentes énergies et leur distribution en seront donc améliorées. Mais ce système exigera une communication d'informations utiles aux opérateurs, comme la nature des activités des particuliers en fonction des heures de la journée. Comment, alors, traiter les données personnelles enregistrées par des compteurs intelligents ? Dans le cas des bâtiments connectés, la question de l'accès aux informations collectées et de leur sort se pose aussi. En effet, ici, il s'agit de données relatives à la gestion et à l'exploitation de bâtiments qui vont migrer vers un réseau convergent. Il s'agit de créer une plateforme IP qui permette l'intégration de services de vidéosurveillance, de contrôle d'accès aux bâtiments et de gestion de l'énergie pour la poursuite de l'activité ou encore la remontée d'informations sur le comportement des salariés.
F E D
E S S
BA
Grands collecteurs de données, les objets connectés posent la question du traitement juridique des informations recueillies. UN DROIT À LA DÉSACTIVATION ?
Face à la menace d'un traçage généralisé démultipliée par l'utilisation de ces nouveaux gadgets, il est primordial que le législateur prévoie de faire bénéficier les usagers d'un droit à la désactivation, car les enjeux juridiques de demain sont aussi importants que les perspectives que nous offrent la révolution numérique et le progrès technique. Par temps venteux, il est sage, si l'on veut éviter les courants d'air, de savoir fermer les portes. Sur l'auteur : Gérard Haas est avocat à la cour d'appel de Paris et spécialiste en propriété intellectuelle. Il dirige la Haas Société d'avocats et préside le réseau d'avocats Gesica. Source : www.e-marketing.fr Publié le 21/10/2014 par Gérard Haas http://www.e-marketing.fr/Thematique/Tendances-1000/Breves/Objets-connecteesenjeux-legaux-246157.htm
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AVIS D’EXPERTS
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Equipements embarqués et connectés : CEM et coexistence radio Par Philippe SISSOKO Directeur de département Bureau Veritas LCIE
Le développement des produits connectés et la mobilité ouvrent des enjeux industriels énormes. Toute une dynamique est en train de se construire et de se mettre en place, relançant le développement du numérique et l’innovation. Cette émergence de produits connectés a atteint tous les secteurs de l’industrie, comme par exemple le médical grâce au développement d’applications sans fil assurant un « monotoring » à distance (télésanté), facilitant ainsi la vie à nombre de patients. L’industrie des équipements connectés concerne désormais tous les secteurs de l’industrie avec des possibilités de développement également des systèmes embarqués construits à partir des technologies existantes ou sous forme de modules (Wifi, Zigbee, RFID, LTE, Bluetooth…). Il devient important, quelle que soit la stratégie d’intégration retenue, de comprendre, d’évaluer les enjeux et risques liés à l’intégration de ces technologies, tant sur le plan fonctionnel, que sur les aspects liés aux contraintes de l’environnement. En effet, par ces nouveaux usages, plusieurs technologies vont cohabiter et, en plus de la Compatibilité Electromagnétique (CEM), les problématiques de coexistence radio et de sureté de fonctionnement deviennent essentielles. L’utilisation sure et efficace des applications connectées intégrées ou au voisinage des équipements sont garanties par des exigences de conception et notamment réglementaires, qui évoluent en prenant en compte les modifications de l’environnement électromagnétique (directive CEM, R&TTE…), et tout ce ayant attrait à la performance/sureté des liaisons radio comme : - Les exigences CEM et d’utilisation du spectre, - L’intégrité des données et la performance, - La sécurisation des données et la cybersécurité. Etant donné que ces questions concernent tous les stades du cycle de vie d’un produit, les réglementations et cahiers de charges constructeurs adaptent leurs prescriptions en se rapprochant des contraintes réelles auxquelles les équipements sont soumis. Plusieurs considérations sont à prendre en compte : - La connaissance de l’environnement réel, - Le choix de la technologie radio qui soit la plus adaptée, - La coexistence des différentes applications radio existantes, - La sureté de fonctionnement et l’interopérabilité des dispositifs radiofréquences, - La prise en compte des règles de conception et d’intégration. Ainsi, ces nouvelles technologies (objets connectés) modifient considérablement l’environnement électromagnétique et vont avoir un impact sur les applications industrielles. Leur maitrise vis-à-vis des contraintes électromagnétiques et de coexistence radio constitue une composante importante qui rend indispensable le développement de solutions capables de s’adapter à l’embarqué.
C’est ainsi que dans la bande de fréquences 2.4 GHz et 5 GHz, de nombreuses applications se partagent cette gamme de fréquences avec des largeurs de bandes et des modulations différentes. Afin de minimiser le risque d’interférences et de brouillage, les exigences de la révision de la norme EN 300 328 v1.8.1 facilitent désormais la coexistence de signaux radio grâce aux mécanismes « d’adaptivité » permettant à l’ensemble des utilisateurs l’accès aux ressources de la bande lors d’une utilisation ou occupation plus importante de celleci (cas des hotspots par exemple sollicités par plusieurs utilisateurs). Dans le domaine médical, de récentes publications de la FDA intègrent les exigences de coexistence radio grâce aux travaux de l’IEEE (IEEE 802.19, IEEE 802.15.2, IEEE 1900.2) et l’ANSI 63.27. La nouvelle édition de la norme CEM CEI 60601-1-4 va dans ce sens en s’adaptant aux environnements électromagnétiques sévères et en supprimant la notion de bande d’exclusion pour les récepteurs radio utilisés dans ces applications. En matière de protection des récepteurs, les nouvelles publications des normes ETSI définissent également des exigences sur les récepteurs comme les essais de « blocking », de désensibilisation, d’immunité aux rayonnements parasites… Des méthodes d’essais sur la coexistence des signaux radio basées sur des systèmes d’antennes multiples (MIMO) commencent également à émerger, les autres s’adaptant à la sévérité de l’environnement. Dans l’automobile, l’environnement électromagnétique modifié par l’introduction des émetteurs embarqués est pris en compte par les essais d’immunité prévus par la norme ISO 11452-9. Afin de faciliter l’usage des émetteurs embarqués à bord des avions, le document RTCA DO 294C définit et fixe le processus à travers lequel, les avionneurs doivent évaluer les risques d’interférences liés aux émetteurs utilisés à bord par le système dans son ensemble, l’équipage et les passagers selon le type de technologie utilisée (cellulaire, Wifi, RFID, …). Des considérations davantage prises en compte durant la phase de conception et d’intégration par une sélection adéquate de la technologie radio, une bonne connaissance de la réglementation, la qualité de la liaison radio et la coexistence de l’ensemble des signaux multiples, CEM, ainsi que la sécurisation des données, faciliteront le déploiement de ces technologies dans tous les secteurs de l’industrie. A cela, les travaux de normalisation en perpétuelle adaptation vis-àvis de ces technologies permettront une meilleure fiabilité des équipements connectés, facilitant ainsi le déploiement de ces technologies en levant les freins encore présents dans certains domaines réfractaires à la technologie radio.
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