° N8 Septembre 2013
| ÉLECTRONIQUE | MESURE VISION | PHOTONIQUE | RF HYPER | Innovation
Tendances et marché
Vers un renforcement de la valorisation économique des brevets issus de la recherche française
Actus produits
La démocratisation de la conception de systèmes embarqués Tribune
Techno
Créer ne demande pas d’instruments. Serge Lutens
Fibres optiques pour passagers aériens
Tendances et marché
La profession d’ingénieur se sort plutôt bien de la crise
Traitement d’images en temps réel embarqué : nouvelle caméra GigEpro
Avis d’experts
Comment EDF R&D rénove son laboratoire d'essais machines tournantes
Focus Salon Nouvelle configuration pour ENOVA Paris Rencontres, conférences et animations autour de 3 univers où l’innovation est reine !
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Sommaire
Édito 16 janvier 1991 : sans le savoir, le monde entier découvre «l’embarqué», avec le début de la guerre du Golfe et les images des frappes chirurgicales des avions de la coalition bombardant l’Irak. Tout comme l’ordinateur à ses débuts, les systèmes embarqués sont passés d’applications purement militaires à une utilisation grand public. Aujourd’hui chaque appareil électronique mobile en possède un. Les systèmes embarqués sont l’objet de toutes les attentions. Les concepteurs l’ont bien compris en standardisant la conception grâce à du matériel reconfigurable. Les produits sont ainsi développés 2 à 3 fois plus vite, la démocratisation est en route ! Que ce soit dans les pôles de compétitivité, dans les SATT ou bien dans les entreprises, l’objectif est donc bien d’optimiser le cycle de vie de l’innovation. Elle est le cœur de la création de valeur et indispensable au développement des entreprises et de leur compétitivité. Paradoxalement, il est certains secteurs ou créer ne requiert pas d’instruments, tout comme nous le prouve Serge Lutens. Mais la concrétisation a besoin de la technologie, qui permet de rendre l’impossible possible. Et la mesure et le contrôle deviennent également indispensables. Et c’est ici que la métrologie entre en scène, et veut évoluer de l’instrument de mesure à la mesure. La préoccupation doit aller bien au-delà du seul contrôle de l’instrument, elle doit porter aussi sur le process engendré derrière, et être présente au cœur des métiers industriels. Par exemple pour les technologies lasers, où nous découvrirons une application qui permet de l’analyse insitu, de multiplier les mesures en un temps restreint là où les prélèvements, transports et analyses en laboratoire étaient obligatoires auparavant. La restauration et préservation du Patrimoine y ont beaucoup gagné. Embarqué, Mesure, Métrologie, Laser ou encore fibre optique, autant de technologies que vous présenteront les quelque 400 exposants d’ENOVA Paris, le salon des technologies de l’innovation pour la recherche et l’industrie, durant 3 jours, du 8 au 10 octobre à Paris. Outre l’exposition, deux congrès et plusieurs cycles de conférences, véritables indicateur du secteur, rythmeront cette manifestation. Sans oublier les Trophées de l’Innovation, auxquels participent plusieurs dizaines de sociétés cette année. Nous vous remercions pour votre fidélité à notre magazine, et dans l’attente de vous accueillir à ENOVA Paris, nous vous souhaitons une bonne lecture. Thierry GUERMONPREZ, Directeur de la publication
Tendances et marché
P. 4
• Démocratisation de la conception de systèmes embarqués • Le marché des systèmes de vision à horizon 2018 • La profession d’ingénieur se sort plutôt bien de la crise.
Techno
P. 8
• L’apport de l’imagerie 3D dans les CND • Nouvelle solution de réalité virtuelle • Le laser au cœur des matériaux et au service du Patrimoine • Fibres optiques pour passagers aériens
Tribune
P. 12
• 3 questions à … Pierre Gattaz • Créer ne demande pas d’instruments. Serge Lutens
Focus salon
P. 17
• L'alliance des technologies de l’innovation pour la recherche et l’industrie
Avis d’experts
P. 20
• La « métrologie » devient la « Lean Métrologie » ! • Supply-chain sous surveillance : Science fiction ou réalité ? • Comment EDF R&D rénove son laboratoire d'essais machines tournantes
Innovation
P. 23
• Vers un renforcement de la valorisation économique des brevets issus de la recherche française • Laser bas bruit haute cohérence • Fibre optique polarisante • La stratégie de Minalogic d’ici 2018 : passer de l’usine à projets à l’usine à produits innovants
Actus produits
P. 27
• Surveillance des produits thermosensibles en laboratoire : la solution JRI adaptée au Laboratoire Cerba, JRI • Raccordement de puissance à ressort Push-Lock jusqu’à 41 A au pas de 7,5 mm, Phoenix Contact • Traitement d’images en temps réel embarqué : nouvelle caméra GigEpro, NET New Electronic Technology France • La vision en couleur du capteur VISOR®, SensoPart France • Deux caméras numériques aux standards USB 3.0, GigE, FireWire, USB 2.0 et Camera Link, Point Grey Research Inc.
Vie des entreprises
P. 30
• Azur Light Systems : des lasers à fibre innovants pour des applications industrielles, scientifiques ou bio-médical • Le LNE accompagne les industriels pour la déclaration obligatoire des nanomatériaux • Lancement d’un grand programme de R&D d’un investissement global de 37 millions d’euros pour les applications du médical et du lighting, IPDIA • Dewefrance présente le fonctionnement et les applications de ses appareils de mesure
Vie de la profession
P. 32
• Congrès International de Métrologie • Gilles Rizzo devient délégué général du Sitelesc et du Gixel • Les actualités du syndicat SIMTEC • LEA Valley présente les bases du Campus de l'électronique des Pays de la Loire • Les secteurs de la mesure et du contrôle s’impliquent encore plus dans la campagne “Productivez !” • Quel est le bon cap pour l’Electronique ? • L’engagement qualité du SPDEI • EPIC adopt a classroom • Objectifs du pôle de compétitivité OPTITEC à horizon 2013-2018
N°8 - Septembre 2013 - GL events Exhibitions 24, rue Saint Victor - 75005 PARIS - France - Tél. : +33 (0)1 44 31 83 39 - Fax : +33 (0)1 44 31 83 42 - www.enova-event.com Directeur de la publication : Thierry Guermonprez - Communication/Rédaction : Laurène de la Chapelle, Valérie Moullec Houdret - Crédits photos : APFoucha, Fotolia, National Instruments, Thales, Patrice Nagel, Ling Fei, © 2013 SensoPart Industriesensorik GmbH, Gottenheim - Publicité : Guillaume Dodeman, Annie Marché Mouroux - Annonceurs : ALTRICS, ATD ELECTRONIQUE, CONGRES FIBRES OPTIQUES, CONGRES INTERNATIONAL DE METROLOGIE, CONTRÔLES ESSAIS MESURES, DEL, ELECTRONIQUE MAG, EUROCIRCUITS, IFTEC, MACH PRO, NET NEW ELECTRONIC TECHNOLOGY, PHOENIX, W TECH - Création et réalisation : Alain Roudot (etc.) - Impression : Imprimerie Ferréol - 20 000 exemplaires.
enovamag I Septembre 2013 I www.enova-event.com
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Tendances et marché
La démocratisation de la conception de systèmes embarqués Bon nombre d’équipes de conception préfèrent désormais, aux grandes équipes spécialisées, de plus petits groupes chargés de concrétiser leur expertise métier en innovation.
En adoptant une approche basée plate-forme, le fabricant de dispositifs médicaux KCBioMedix a pu concrétiser son idée de tétine informatisée en moins d'un mois.
Nous vivons dans un monde où les technologies se démocratisent très vite. En l’espace de quelques dizaines d’années seulement, les ordinateurs sont passés du statut de matériels de recherche coûteux et accessibles seulement à quelques privilégiés, à des assistants personnels omniprésents. Le GPS est passé d’une technologie purement militaire à un composant présent sur presque chaque appareil électronique mobile, ou pour être plus imagé, d’une solution servant initialement à localiser les missiles à un moyen, pour tous, de trouver le restaurant le plus proche !
Un tournant dans la constitution des équipes de conception de systèmes embarqués Nous notons le même genre de démocratisation dans la conception des systèmes embarqués. Pour bien comprendre ce changement d’orientation, il est utile d’examiner la structure type des équipes de conception ainsi que la façon dont cette structure évolue en fonction des demandes du marché et des améliorations apportées aux technologies de conception de systèmes. enovamag I Septembre 2013 I www.enova-event.com
Habituellement, les équipes de conception de systèmes embarqués se composent d’ingénieurs spécialisés en matériels, en logiciels et en mécanique, guidés par un ou plusieurs experts métier. Ces experts métier dirigent l’équipe de conception en s’appuyant sur leurs connaissances approfondies d’un sujet donné comme les thérapies médicales, l’exploration pétrolière ou la surveillance de systèmes. La réussite de chaque conception dépend directement du transfert des idées des experts métier aux ingénieurs de l’équipe qui possèdent les connaissances spécialisées nécessaires pour utiliser les chaînes d’outils standard afin de concevoir des systèmes embarqués. Étant donné que les experts métier sont souvent peu familiarisés avec l’ensemble des outils requis pour concevoir des systèmes embarqués complexes, ces outils représentent une barrière entre l’expertise nécessaire à l’application et le produit final, ce qui freine l’innovation en rallongeant les cycles de conceptions nécessaires à l’élaboration d’un produit innovant et donc le temps de mise sur le marché du produit final. Un autre cas est encore plus significatif quand les experts métier ne sont pas accompagnés d’une équipe de conception et ne sont alors pas en mesure de convertir leurs idées en solutions concrètes. Ces complexité et fragmentation des outils de conception de systèmes embarqués nécessitant d’importantes équipes d’experts en mise en oeuvre de ces outils limitent également l’émergence de nouveaux systèmes embarqués.
Exemple industriel : mise sur le marché de dispositifs médicaux innovants La société KCBioMedix illustre ce changement. Spécialisée en matériel médical pour couvrir les problèmes très répandus de nutrition parmi les prématurés, KCBioMedix a mis au point un produit nommé NTrainer System, qui consiste en une tétine informatisée capable d’aider les médecins à estimer la capacité d’un nourrisson à se nourrir et qui apprend aussi aux bébés à téter. En temps que “start-up”, la société possédait une petite équipe et envisageait d’externaliser la réalisation de la conception. Cependant, afin de réduire les coûts, raccourcir le temps de développement et appliquer directement leurs connaissances approfondies en neuroscience et en thérapie de stimulation ororythmique, les membres de l’équipe décidèrent d’effectuer la conception en interne. En adoptant une approche matérielle et logicielle basée plate-forme et en évitant les efforts de conception bas niveau, la société KCBioMedix a permis de faire évoluer leur conception plus rapidement avec une implication plus directe des experts métier. Au final, le temps de développement est passé de quatre mois à quatre semaines uniquement, soit un gain estimé de 250 000 dollars.
5 Logiciels de conception de systèmes haut niveau
Vers des plates-formes matérielles et logicielles intégrées Comment KCBioMedix a pu accélérer le développement de son système NTrainer en mettant au point directement un système embarqué spécifique sans faire appel à une grande équipe de conception spécialisée ? La solution a consisté en l’utilisation de plates-formes matérielles et logicielles intégrées qui sont composées d’éléments standard personnalisables. En adoptant une approche basée plate-forme, les concepteurs de systèmes embarqués peuvent en effet se concentrer sur la conception, le prototypage et le déploiement rapide d’algorithmes plutôt que sur la complexité artificielle des éléments matériels et logiciels eux-mêmes.
Matériels “sur étagère” reconfigurables Le premier élément essentiel dans les plates-formes matérielles et logicielles intégrées est le matériel “sur étagère” reconfigurable. Historiquement, un grand nombre d’équipes de systèmes embarqués ont investi dans des architectures personnalisées coûteuses et chronophages pour satisfaire les besoins draconiens des applications. Des architectures hétérogènes reconfigurables basées sur la combinaison de microprocesseurs embarqués, de logique programmable et d’E/S, sont capables de satisfaire les exigences en matière de connectivité, de performances et d’évolutivité d’un grand nombre d’applications, et sont désormais disponibles dans de nombreux facteurs de forme, qu’il s’agisse de systèmes embarqués durcis “sur étagère” ou d’ordinateurs monocarte ou encore de SoC (systèmes sur une puce). Lorsqu’elles font appel à une plateforme logicielle et matérielle intégrée, ces architectures permettent la réutilisation d’IP entre le prototypage et le déploiement, ce qui facilite le portage du code avec un minimum d’efforts. Pour les experts métier, la combinaison des capacités et de la disponibilité du matériel “sur étagère” permet d’éviter une conception matérielle chronophage, une externalisation onéreuse, et l’implication de grandes équipes qui les éloignent de leurs conceptions.
E/S interchangeables et écosystèmes Un autre élément fondamental des plates-formes matérielles et logicielles intégrées sont les E/S interchangeables. Les platesformes qui intègrent des E/S interchangeables n’offrent pas seulement la souplesse et la possibilité d’être réutilisées afin qu’un système puisse servir pour un grand nombre de solutions différentes, chacune avec leur propre jeu d’E/S, mais elles permettent aussi la création d’un écosystème d’E/S “sur étagère” personnalisées. Ces écosystèmes sont essentiels pour étendre les capacités des plates-formes embarquées, ce qui aide les experts métier à accéder à toute une gamme d’E/S spécialisées, de bus industriels, et d’autres signaux et matériels sans avoir recours à une conception personnalisée.
Experts métier et réorganisation de la conception de systèmes embarqués La société KCBioMedix est un bon exemple de la démocratisation et des avantages économiques de la conception de systèmes embarqués basés plate-forme. De même, une récente étude plus généraliste conduite par le groupe Wilson Research a démontré que les sociétés qui utilisent cette approche ont sorti leurs produits sur le marché, deux fois plus vite et avec des équipes trois fois plus petites par rapport aux sociétés qui suivent une approche de conception traditionnelle. Rendue possible par la combinaison d’experts métier et de plates-formes logicielles et matérielles intégrées, une grande variété de systèmes embarqués spécialisés ont ainsi été ou sont en cours de développement. Cela représente une grosse partie du marché même si les avantages se réduisent pour les systèmes embarqués produits en masse dont les coûts peuvent être optimisés avec une approche classique. Tout comme dans les premiers jours du développement de l’ordinateur personnel, nous commençons seulement à voir dans quelle mesure la conception embarquée au niveau système sera démocratisée dans la prochaine décennie. Les équipes qui adoptent une approche de conception de systèmes basée plateforme favorisant de plus petites équipes de développement, un temps de mise sur le marché réduit, et des conceptions véritablement innovantes nourries par les experts métier, resteront compétitives. D’autres verront leurs conceptions remises en cause au fur et à mesure qu’elles feront face à une concurrence féroce ainsi qu’à des coûts de conception élevés résultant de trop grandes équipes qui utilisent des outils fragmentés. En adoptant une approche basée plate-forme, les concepteurs de systèmes embarqués ont la possibilité de passer plus de temps à développer une IP innovante et moins de temps sur des détails de mise en oeuvre bas niveau. enovamag I Septembre 2013 I www.enova-event.com
Source : Rapport d’étude 2013 sur les systèmes embarqués de National Instruments
L'innovation dans les systèmes embarqués passe par la simplification des outils de conception et la réduction des équipes.
Un troisième élément essentiel des plates-formes logicielles et matérielles intégrées est l’utilisation d’un logiciel de conception de systèmes haut niveau. Ce genre d’outil permet de faire abstraction de l’intégration des composants de l’architecture système et des E/S pendant le processus de développement afin d’améliorer la productivité et d’affranchir les concepteurs de systèmes de la gestion des détails de mise en oeuvre bas niveau comme la communication entre éléments, les appels du système d’exploitation, le cadencement du système et la connexion aux E/S. En outre, le haut niveau d’abstraction d’un logiciel de conception aboutit à des descriptions concises du comportement fonctionnel et facilite la réutilisation du code malgré d’éventuels changements de matériel ou d’interfaces de communication. Utilisés pour développer des systèmes embarqués basés sur des architectures hétérogènes, les outils de conception de systèmes haut niveau peuvent faire abstraction des architectures de chaque élément de calcul comme les FPGA et offrent un modèle de programmation uniforme que les experts métier peuvent utiliser en profitant des capacités des différents éléments. Au final, ces outils et l’approche basée plate-forme qu’ils permettent, simplifient de façon considérable le processus de conception et aident les experts métier à jouer un rôle plus important dans la concrétisation de leurs idées.
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Tendances et marché
Deux milliards de systèmes de vision industriels pourraient être vendus en 2018
Exemple de caméra de contrôle industrielle intelligente, la gamme Impact de la société française Easycontrol. Segmentation du marché de la vision, selon Yole
Telle est la prévision réalisée par la société d’études de marché Yole Développement dans le rapport qu’elle vient de finaliser et intitulé “Machine Vision Technology & Market Trends”. Rapport au sein duquel elle propose un nouveau découpage du marché, qui croise critères techniques et applicatifs. Estimant que le marché des systèmes de vision industriels est complexe, fragmenté et composé d’une myriade de niches, Yole Developpement a en effet tenté de clarifier la segmentation de ce secteur d’activité en croisant critères techniques, comme la finesse des détails à analyser et la vitesse d’inspection, et critères d’utilisation, qui dépendent du niveau de personnalisation du système par l’utilisateur. Il en résulte une description en neuf groupes distincts, homogènes, séparés en deux grandes
catégories : les systèmes de vision utilisés dans des unités de fabrication, et ceux mis en œuvre ailleurs. Pour les premiers (systèmes de vision industriels pour l'inspection, la détection, la métrologie, l'analyse 3D…), le marché est en croissance de 8%, tiré par la multiplication des applications simples. Pour les systèmes utilisés hors des usines, Yole note une croissance vive, d’environ 15% par an en moyenne sur les cinq prochaines années, due essentiellement aux systèmes de surveillance haut de gamme connectés à Internet (caméras IP), aux systèmes de reconnaissance automatique de plaques minéralogiques (systèmes LPR, Licence Plate Recognition) et aux systèmes de sécurité embarqués dans les véhicules (les caméras de recul notamment).
Source : François Gauthier, Directeur de publication , L’Embarqué
Le marché des systèmes de vision à horizon 2018
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La profession d’ingénieur se sort plutôt bien de la crise Ingénieurs et scientifiques de France (CNISF) vient de publier la 24e mouture de son Observatoire des ingénieurs. Plus de 40 000 réponses au questionnaire ont été récoltées au cours du premier trimestre 2013, ce qui donne une vision représentative de la profession, qui comprend à fin 2012 près de 780 000 ingénieurs de moins de 65 ans, 18% sont des femmes, 58 % ont moins de 40 ans, 92% ont obtenu leur diplôme en formation initiale et 39% ont au moins un autre diplôme Une fonction « R&D et conception » centrale Comme en 2011, 40% des ingénieurs ont été recrutés dans des fonctions liées aux études, à la recherche et à la conception, activités très liées à l’innovation, aux nouveaux produits, etc… C’est donc encourageant pour l’avenir, même si le nombre de recrutements est inférieur de 7,6% à celui de 2012. Commercial, Marketing Systèmes d’information
9% 16,4%
• Répartition de leurs interventions : 45% entre la conception de nouveaux produits et 36% de nouveaux services
35% 21%
Production et fonctions connexes
Etudes, recherche et conception
Des emplois qui se retrouvent à 47,8 % dans l’industrie, 43,9 % dans le tertiaire, et 6,1 % dans la construction. La principale difficulté des employeurs lors du recrutement est de trouver des ingénieurs d’études, catégorie citée dans 61 % des cas, et des experts dans 52 %.
Un investissement élevé et stable des ingénieurs sur les diverses dimensions de l’innovation • 65% participent à des réflexions à moyen terme sur de nouveaux produits, process ou services • 64% identifient une politique de veille concurrentielle et stratégique dans leurs entreprises
Les démarches innovantes favorisent la politique salariale La politique salariale favorise les ingénieurs impliqués dans les démarches innovantes et le salaire des ingénieurs croit de façon continue avec le nombre de pratiques innovantes qu’ils mettent en œuvre. En moyenne, 1 ingénieur sur 12 a créé ou repris une entreprise. C’est 1 sur 5 chez les plus de 45 ans. Par contre, un point noir, 21% des jeunes diplômés étaient encore en recherche d’emploi 6 mois après leur sortie d’école en 2012 (vs 18% en 2011). Une situation qu’il faut toutefois relativiser, pour l’ensemble des tranches d’âge, seulement 4% étaient au chômage (3,5% en 2011). Il est vrai que le recrutement d’ingénieurs régresse de 7%, dont 80% employés sur le territoire national. Une profession d’ingénieur qui s’exporte bien puisque la part des ingénieurs travaillant hors de France est passée de 7% en 2000 à 15,5% en 2012. Le pays qui attire le plus les ingénieurs français est la Suisse (11,2%), suivi par les Etats-Unis (10,9%) et l’Allemagne (9,5%). Notons que la Chine attire 4,8% des expatriés et le reste de l’Asie 5,6%. Pour en savoir plus sur l’Observatoire des ingénieurs : www.iesf.fr/enquete/2013/ enovamag I Septembre 2013 I www.enova-event.com
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Techno
L’apport de l’imagerie 3D dans les Contrôles Non Destructifs
Aujourd’hui ASTRIUM met en œuvre de nombreuses techniques pour garantir ou expertiser des technologies qui font largement appel aux matériaux composites. Que cela soit pour les techniques R X, ultrasonore, optique, voire l’étanchéité, nous utilisons l’imagerie 3 D. Toutes les dernières générations de procédés et techniques de Contrôle Non Destructif mettent en œuvre ce procédé. Ainsi la Tomographie RX permet de visualiser la constitution interne et les singularités incluses dans le volume virtuel (image 3D) représentatif de l’objet à contrôler. Des coupes peuvent être extraites en tous lieux. D’autre part les représentations volumiques en semi transparence permettent de visualiser les singularités en lieu et place au sein de l’objet, facilitant ainsi la compréhension lors des expertises. ASTRIUM possède deux tomographes permettant les contrôles et les expertises d’objets plus ou moins volumineux mais toujours avec une grande résolution (10 à 150 μm).
Sur le plus grand, nous avons contrôlé dernièrement un prototype automobile, ainsi que des quilles de voiliers du Vendée Globale (course autour du monde). Cette dernière expertise a ainsi permis de faire évoluer la compréhension du comportement des matériaux composite en comparant les images virtuelles des quilles avant et après la course. Autre exemple, La lumière structurée, par la numérisation surfacique d’un objet, permettra par l’obtention d’un volume virtuel 3D, de détecter déformées et malfaçons en regard d’un volume numérique de référence (conception CAO). Dans le cadre de notre laboratoire, nous assurons de nombreux tests hydrauliques mais également des recherches de fuite par enovamag I Septembre 2013 I www.enova-event.com
méthode globale ou globale inverse (Up to 10-8 mlb/l/s). Les pressions de travail peuvent atteindre 1000 bars à l’hélium. Dans certains cas (up to 10-6 mlb/l/s), le reniflage peut suffire. ASTRIUM a développé un moyen robotisé permettant de réaliser cette opération en automatique. Là aussi l’imagerie 3D trouve toute sa place pour localiser toute signature. Avec la Shearographie (5 moyens travaillent au sein d’ASTRIUM), l’optique cohérente a fait son grand retour dans l’industrie. La visualisation différentielle de la dérivée de la déformée hors plan de la surface de l’objet contrôlé sous deux états de contrainte, permet d’accéder à la santé matière interne de cet objet. ARIANE 5, des lanceurs militaires mais aussi nos clients dans le cadre de prestation de service profitent de la sensibilité de cette technique globale et qui peut être sans contact. L’image est en permanence présente dans nos expertises. Les Ultrasons n’ont offert durant longtemps qu’un signal temporel pour sonder la matière. Cette information reste notoirement accessible qu’aux experts. ASTRIUM a développé en partenariat avec Clemessy NDT, une représentation 3D facilitant l’interprétation des données. Ce type d’image 3D permet une meilleure caractérisation et localisation des décohésions ou porosité internes aux matériaux. Cette évolution s’adapte particulièrement bien au Robot ultrasons (US jet d’eau ou US Air) que nous utilisons pour scanner en automatique des formes qui peuvent complexes. Ce moyen de part sa polyvalence s’adapte à tout contrôle ultrason sur les objets que nous confis nos clients. Le procédé consiste à plaquer le scan ultrasonore sur le volume 3D de définition (fichier CAO). Ce robot peut contrôler des objets inclus dans un volume de deux mètres cube et pesant maximum 500 kilos. Comme nous venons de le voir dans ces quelques exemples, l’image 3D est intégralement associée au Contrôle Non Destructif. Elle apporte de la simplification dans la compréhension des phénomènes, vulgarisation pour transmettre l’information, de la fiabilité dans l’expertise et de la traçabilité sur l’intégrité des objets contrôlés. C’est une des voies qu’a choisis ASTRIUM pour améliorer son activité de CND sur ses propres objets mais aussi au profit de ses clients dans le cadre des prestations de services qu’ASTRIUM réalise chaque jour avec l’ensemble de ses moyens.
Source : Jacques BOUTEYRE - NDT Team Manager - TEI C1 - (CND, Etanchéité - timbrage) - ASTRIUM - jacques.bouteyre@astrium.eads.net
Dés les années 1970, le monde du CND découvrait la troisième dimension. En effet, sous l’impulsion de quelques pionniers, tel Paul Smigielski ou Jean Louis Tribillon, l’holographie qui n’avait d’intérêt pour le contrôle que sous la forme interférométrique permettait de voir les défauts sur des images virtuelles en 3D. Mais une fois ces images acquises, le CNDiste se dépêchait d’en réaliser une photo 2D pour en garder la mémoire. ASTRIUM était dans cette mouvance.
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Nouvelle solution de réalité virtuelle Optis réussit avec son logiciel HIM, le mariage entre la simulation optique et les outils de réalité virtuelle pour proposer aux concepteurs des outils d’aide à la décision tenant compte à la fois de l'interaction humaine, de la vision humaine et de l'interaction de la lumière avec un projet, le tout dans un environnement réaliste complet.
H.I.M ( Human Integrated Manufacturing) est un logiciel qui permet de faire des études ergonomiques basé sur la réalité virtuelle. Il autorise les opérateurs « à entrer » et à interagir avec un modèle numérique 3D réaliste à grande échelle, grâce au port de lunettes spéciales, à un casque de réalité virtuelle, ou même à un avatar artificiel aux dimensions humaines.
un niveau inégalé de réalisme et de précision pour le choix des thèmes de conception
H.I.M. bénéficie de tous les bénéfices de la plate-forme RHEA, pour l'analyse de l'expérience humaine réaliste, qui ont été mis au point par EADS Innovation Works. RHEA a été utilisée par AIRBUS, ainsi que par d'autres filiales d'EADS pour expérimenter des systèmes virtuels complexes au cours de leur processus de conception. R.H.E.A. offre un espace de réalité virtuelle pour la réalisation d'études d'ergonomie sur les futurs produits, ainsi que sur leurs processus de fabrication. Mais le cœur de HIM utilise le moteur physique 3D de simulation temps réel SimplyCube développé par Simplyssim, une société du groupe Optis Avec H.I.M., OPTIS a ajouté la simulation de la lumière et de la vision humaine, basée sur la physique, dans l’objectif d'atteindre un niveau inégalé de réalisme et de précision pour le choix des thèmes de conception, ainsi que du matériel et la spécification de la propriété de la lumière. Avec H.I.M., OPTIS a aussi ajouté l’étude de la pénibilité de la tâche d’un opérateur ; accessibilité / enveloppes de confort (basé sur les normes NFEN-1005-4 et NFEN-1005-5 et ISO11226:2000). Cette étude comprend également des indicateurs d’efforts qui sont basés sur la méthode OWAS standard (méthode d’analyse pour identifier et évaluer les postures contraignantes au travail et déterminer les actions
correctives). Les concepteurs, les ingénieurs et les ergonomes peuvent prendre la place du futur pilote, membre de l'équipage, des passagers ou du technicien, afin d'expérimenter diverses tâches et d'explorer une série de solutions techniques, en interagissant directement avec la maquette numérique. Pour s'assurer que l'analyse est pertinente, l'application permet au concepteur de mettre le produit dans son contexte en ajoutant des environnements et des trajectoires extérieures. Un module de gestion de scénario complète la plate-forme. Un processus semi-automatique transfère même les plus grands modèles de données CAO rapidement vers l'environnement de réalité virtuelle. H.I.M. permet de prendre des décisions très tôt dans le processus de conception, cette technologie peut être appliquée dans diverses industries, en tenant compte, chaque fois, de l'interaction humaine, de la vision humaine et de l'interaction de la lumière avec un environnement complet. H.I.M. permet également au personnel de montage et d'entretien de s'entraîner sur un produit qui serait normalement difficile d'accès, et pas uniquement sur site, mais comme une solution collaborative partagée entre plusieurs sites. enovamag I Septembre 2013 I www.enova-event.com
Source : www.optis-world.com
Les avantages de la solution
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Techno
Le laser au cœur des matériaux et au service du Patrimoine
Un diagnostic des matériaux rapide et économique au service du Patrimoine La réalisation d’études préalables rend la caractérisation de matériaux incontournable pour les nombreux acteurs lors des opérations de restauration (restaurateurs, conservateurs, architectes, ..) et ceux-ci réclament de nouvelles technologies d’analyse de terrain. L’outil développé par EPITOPOS via la technologie LIBS (laser induced breakdown spectroscopy) permet par exemple la reconnaissance des pigments, des anciens matériaux de restauration ou la caractérisation des matériaux support, et ceci in situ. L’analyse est quasi-instantanée et permet plusieurs dizaines de mesures en une ou deux heures, là où la procédure classique nécessitait des prélèvements destructifs de l’œuvre, des préparations et des analyses sur plusieurs jours voire semaines. Cette approche permet de multiplier un échantillonnage in situ avec une réponse directe aux demandeurs, ce qui autorise, outre la réactivité, un rendu de résultats plus pertinent et plus complet.
Le principe Epitopos a mis au point une solution nouvelle qui analyse les composants d'un matériau par l'observation par spectroscopie d'un plasma formé par ablation laser. La technologie LIBS fut développée par le CEA (commissariat à l'énergie atomique) pour mener des analyses dans des zones confinées non accessibles à l'homme, ainsi que par le LRMH (Laboratoire de recherche des monuments historiques) pour les applications liées au patrimoine. Il s’agit d’une technique entièrement optique. Elle consiste à focaliser un faisceau laser à la surface de l’échantillon à analyser. Sous l’action de la lumière, le point d’impact se trouve désagrégé et
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transformé en plasma d’électrons, d’atomes et d’ions excités. Les électrons des atomes excités (ionisés), en retournant à leur état fondamental, émettent un photon dont l’énergie est caractéristique de l’élément chimique présent. Un spectre de raies est alors obtenu qui, en le comparant à une base de données connue, donne les informations relatives à la composition chimique de l’échantillon étudié. Les résultats sous forme de spectres, connus quasi instantanément, permettent un gain de temps mais aussi une réelle économie et ouvrent ainsi l'accès au soutien scientifique sur site afin d’apporter une meilleure réponse aux problématiques, et ce notamment dans le Patrimoine et les Monuments Historiques.
Exemple de chantier Patrimoine : Château d’Aigremont à Flémalle Ce chantier a été réalisé en condition réelle, sur deux jours en étroite collaboration avec la société Héritage Laboratoire, spécialisée dans l'étude du patrimoine et plus particulièrement des décors peints et sculptés. Etat sanitaires, analyses des matériaux, proposition de restauration, Héritage travaille avec des maîtres d'oeuvre pour les assister dans leurs descriptifs de travaux. L’objectif du chantier était d’avoir la meilleure connaissance possible des pigments utilisés dans les peintures murales, de définir s’il y avait eu une ou plusieurs campagnes de restauration tout en limitant le nombre de prélèvements. Le chantier était tel qu’il était impossible de faire suffisamment de prélèvements nécessaires à la compréhension de la problématique. Les résultats obtenus : 21 zones différentes ont été analysées. Les informations données par les pigments permettent de conclure que le Libs a permis de définir qu’il y avait eu une, voire deux campagnes de restauration avec un certain nombre de repeints datant du XIXe siècle.
Zones d’analyses Libs
Système Libs portable
Système Libs portable sur pied en contact
Zones d’analyses Libs sous escalier
Source : fabrice.surma@epitopos.fr, www.epitopos.fr
Epitopos développe des solutions innovantes d'analyse des matériaux dans le cadre d’expertises, de diagnostics et de résolutions de problème. Ces solutions ouvrent de nouvelles perspectives aux métiers du bâtiment, du patrimoine et bientôt dans l’industrie.
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Les fibres optiques se déploient de plus en plus dans les avions grâce à leurs qualités intrinsèques de légèreté, flexibilité et immunité aux interférences électromagnétiques. Ainsi, en vacances, les loisirs commencent dès l’embarquement grâce à un acronyme encore peu connu : IFEC – In-Flight Entertainment and Connectivity. Visite de cette application qui permet de voyager tout en jouant ou en communiquant. IFEC est la réunion de deux grands types d’applications qui se sont développés en parallèle, une destinée aux loisirs purs – IFE ou In-Flight Entertainment – et une autre, IFC ou In-Flight Communication, dédiée aux aspects de communication. IFE offre aux passagers une panoplie de loisirs audio-visuels tels que la possibilité d’écouter de la musique, de choisir un film (application AVOD – audio-video on demand), puis de le regarder avec ou sans texte incrusté dans l’écran, d’avoir accès à des jeux vidéo (application In-flight games), etc. et cela sur un écran de télévision personnel, de plus en plus en vraie haute définition, certains pouvant atteindre la taille de 23‘’ soit presque 60 cm. IFC répond aux souhaits des passagers d’envoi et réception de SMS ou MMS, de connexion sur Internet à partir de son microordinateur ou tablette personnelle, de connaissance d’informations diverses, etc.
Photo Thales
Fibres optiques pour passagers aériens
Le personnel navigant a, lui aussi, ses propres applications connues sous les lettres IFN pour In-Flight Network. Parmi les possibilités mises à leur disposition, on peut noter, d’une part, le transfert de fichiers importants pour des applications concernant les opérations d’assurance de la qualité (flight operations quality assurance – FOQA) ou celles dédiées à la documentation avec la sacoche de vol électronique (electronic flight bag – EFB). D’autre part, on trouve les applications d’aide à la navigation comme le système OANS (on-board airport navigation system), d’aide au stationnement comme le système TACS (taxi aid camera system), etc. La diffusion de toutes ces différentes applications pour les passagers et le personnel navigant se traduit par l’implantation de réseaux en fibres optiques dont la longueur se chiffre en quelques kilomètres ! enovamag I Septembre 2013 I www.enova-event.com
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Tribune
© MEDEF - Pierre Gattaz - Elections 03 07 2013
Questions
à…
Pierre Gattaz, Président du Medef
EnovaMag : Président de Radiall, du Medef et aussi (ex)Président d’organisations professionnelles comme de la Fieec et du GFI… vos engagements personnels ont toujours été tournés vers l’entreprise et ses instances représentatives. La gérer, la promouvoir, la défendre… et maintenant la « libérer… » … que de sollicitudes pour une entité économique que d’aucuns affublent de tous les maux sociaux, asphyxient d’une fiscalité punitive et confiscatoire, jettent au purgatoire des richesses honteuses, pratiquent sur elle la politique du bâton, etc. Que peut - ou souhaite- faire le Medef sous votre présidence pour freiner voire arrêter cette descente aux enfers ? Et l’on sait trop bien malheureusement que toute méfiance dogmatique et confusion administrative tuent l’initiative… entrepreneuriale !
les entreprises ne peuvent plus supporter de nouvelles hausses des prélèvements obligatoires, ni de hausse de taxes ou d’impôts qui pèsent sur leurs activités. En troisième lieu, une démarche de simplification. Nos entreprises sont ligotées par un environnement législatif et réglementaire qui se complexifie tous les jours et génère la peur d’embaucher. Rendez-vous compte, nous avons 85 codes, dont 3 qui font plus de 3 000 pages, comment voulez-vous qu’un chef d’entreprise s’y retrouve ? Ce sont trois mesures d’urgence que sont la fiscalité, la compétitivité et la simplification et sur lesquelles les équipes du Medef sont déjà mobilisées car il en va de la capacité de notre pays à inverser la tendance et à être en mesure de retrouver la voie de l’emploi.
Pierre Gattaz : Croissance, compétitivité, emploi, ces trois priorités doivent servir de ligne directrice à l’action du Medef pour les cinq ans qui viennent. Pour cela, il faut enclencher dès cette année trois actions indispensables. En premier lieu, un transfert sur cinq ans de 50 milliards d’euros de cotisations sociales qui pèsent sur le travail vers des mécanismes de type TVA et CSG. Ensuite, une baisse sur cinq ans des prélèvements obligatoires de l’ordre de 50 milliards d’euros, en impôts divers et taxes qui pèsent sur nos marges qui sont, je vous le rappelle, à leur plus bas niveau depuis 1985. Au total, 100 milliards sur cinq ans ce qui représente moins de 2 % d’économie par an sur un budget global de 1 200 milliards. Et là mon message est très clair :
EnovaMag : Le Medef est surtout connu par ses puissantes et historiques fédérations des industries de la métallurgie, de la mécanique… ou des services comme la banque, l’assurance… Soit. Un autre domaine d’activité nous importe encore plus, c’est la Filière électronique au sens large en France. Quelle est sa représentativité au sein du Medef et votre connaissance originelle de ces secteurs va-t-elle pouvoir contribuer à en accélérer ses mutations, ses ambitions, son image. Certes il y eut récemment des initiatives nouvelles comme « Agir pour l’industrie électronique » entreprise par 6 syndicats professionnels et à laquelle vous avez apporté votre soutien. En quoi l’électronique peut-elle être réellement une Filière d’avenir en France ? Et au sein même du Medef ?
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EnovaMag : La bataille perdue des grand volumes de production principalement dédiés aux produits grand public comme la téléphonie, l’électro-ménager, etc, l’industrie électronique française a encore des cartes spécifiques à jouer avec des technologies haut de gamme en aéronautique / spatial / défense,
énergie, santé… ou de niche. Or majoritairement de type start-up, PME ou TPE, sans aller jusqu’aux ETI – comme la vôtre, Radiall – ces entreprises sont de plus en plus fragilisées dans le contexte de crise actuel déjà évoqué et leurs « patrons » se disent très inquiets quant à l’avenir. Et pourtant les valeurs « françaises » ne manquent pas. Alors figée, sclérosée, suicidaire l’industrie (électronique) nationale de demain… ou bien conquérante, rassembleuse, optimiste… ? Pierre Gattaz : il y a des filières qui vont beaucoup mieux que d’autres, comme l’aéronautique, mais d’une façon générale, je ne vois pas de reprise. Il faut garder à l’esprit qu’il n’y a pas d’ambition sociale qui ne repose sur un socle économique solide, pas de solidarité réelle et durable sans une économie de marché efficace, avec des entreprises compétitives. Il faut produire et vendre avant de répartir. Tout n’est pas perdu. La condition du succès est d’avoir un environnement de croissance avec un coût du travail qui ne dérive pas, une sérénité fiscale et un marché du travail incitatif. C’est tout le sens de ma mission à la tête du Medef. C’est dans cet esprit que j’ai proposé un « Pacte de confiance » au gouvernement qui préconise un engagement réciproque entre les entreprises, les partenaires sociaux et les pouvoirs publics. Le Medef a un rôle clé en la matière, il doit faire gagner toutes les entreprises de France.
Entretien réalisé par Jean-Jacques Beauventre
Pierre Gattaz : Le premier défi à relever, pour nous entrepreneurs, est la construction du futur. C’est pour cela que j’ai décidé la création, au sein du Medef, d’un pôle intitulé « Prospective-France 2020 » que préside Jean-Pierre Letartre. Ensemble, nous allons définir une vision collective, l’ambition d’une France qui gagne dans une Europe forte. La France est un grand pays industriel qui, certes, connait des difficultés mais reste la cinquième puissance économique mondiale. Qu’il s’agisse d’électronique ou de numérique, nous disposons d’une industrie technologique innovante, dynamique et stratégique qui répond aux besoins sociétaux (énergie, santé, sécurité, bien-être …). Nous pouvons gagner et répondre à ces deux grands défis majeurs : inventer le futur et équiper la moitié de l’humanité. Je veux que d’ici un an nous puissions présenter à notre pays une vision consolidée d’un futur possible à l’horizon 2020. L’électronique, secteur structurant, est une filière d’excellence qui contribuera avec les autres filières représentées par le Medef à nous orienter vers une France qui gagne.
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Tribune
“Créer ne demande pas d’instruments” Serge Lutens On peut se demander pourquoi nos jours condamnent un créateur si fou qu’il fait pâlir la cour. Serge Lutens est de ceux-là. Artiste complet, il évoque avec malice les rapports entre le monde de la création et celui de l’industrie.
Art et industrie, deux mondes en opposition ou qui s’alimentent mutuellement ? Serge Lutens : L’art est un générique autant que l’industrie. Avec eux, tout est possible : le meilleur comme le pire, mais tous deux ne peuvent duper une exigence attentive. Là où l’art doit déstabiliser, le rôle de l’industrie est de se tenir au plus près de la création afin de mener à bien l’issue qualitative d’un projet, pour un public qui ne se laisse plus berner. De quels instruments vous servez-vous pour créer un parfum ? Serge Lutens : Créer ne demande pas d’instruments. Cela se fait sans même que vous le sachiez. Tout ce qui relève de la concrétisation de création en matière de parfum requiert en revanche beaucoup plus de précisions et par conséquent d’instruments, comme des balances pour les pesées de matières premières. Tout est calculé au milligramme près. Tous ces éléments techniques vont me permettre de préciser et éclaircir la création que j’ai en tête.
Tout est calculé au milligramme près. Tous ces éléments techniques vont me
Serge Lutens, dans son laboratoire, à Marrakech.
toutes les possibilités olfactives depuis que la Terre est Terre. Comment la mesure entre-t-elle dans votre création ? Serge Lutens : Elle est obligatoire. Comprenez bien que le nez n’est pas un métier, mais lié à la sensibilité. Les mesures comme les pesées sont donc indispensables mais, pour moi, même la machine la plus performante au monde ne pourra rivaliser avec cette sensibilité, ce vécu. Je ne suis d’ailleurs pas sûr, si on m’en offrait la possibilité, de vouloir avoir une machine dans la tête qui me permettrait de sortir à la minute, le parfum auquel je rêve, car tout cela est un cheminement mental qui va ensuite amener d’autres choses. Un parfum, c’est aussi une succession d’images, une histoire.
permettre de préciser
et éclaircir la création que j’ai en tête.
L’aide technique a-t-elle modifié la manière dont vous travaillez ? Serge Lutens : Je suis toujours très obsédé dans la création. Je sais ce que je veux mais je ne sais pas où je vais arriver. Je ne suis pas un technicien. C’est pourquoi je suis aidé en cela par le personnel des laboratoires Givaudan, ainsi que par Christopher Sheldrake avec qui je travaille depuis plus de vingt ans, tout au long d’une succession de séances dans l’année. Givaudan met à ma disposition des milliers de matières premières, qu’elles soient dites naturelles ou de type reconstitution moléculaire ou de synthèse. Mais tout cela aurait été, bien entendu, impossible sans le concours des véritables parfumeurs originels que sont les vents, les fleuves, la terre, l’eau, les pollens qui ont croisé enovamag I Septembre 2013 I www.enova-event.com
Comment envisagez-vous les contrôles dans votre activité ? Serge Lutens : Ils sont incontournables. Ceux qui affirmeraient ne pas en tenir compte ne seraient pas honnêtes. Le parfum étant en contact physique avec la peau, cela impose des contrôles internes (tests d’allergie)mais aussi réglementaires. La parfumerie mondiale est ainsi soumise aux lois de l’IFRA qui peut être amené à supprimer, pour différentes raisons, l’utilisation de certaines matières premières dans le parfum. On ne peut pas tricher, tout est crypté. Pour ma part, je pense que toute restriction engendre l’invention. Tout cela est donc plutôt positif
autant d’un point de vue purement créatif qu’industriel, même si cela peut être source parfois, aussi, d’une certaine frustration. Finalement, elle amène les uns et les autres à tout remettre en cause à chaque fois et à créer sans cesse : de nouvelles voies créatives pour le parfum ou de nouvelles reconstitutions moléculaires pour les laboratoires. Le but des essais est-il de trouver une formule pour que votre création vous plaise in fine ? Serge Lutens : Les essais sont le principe même de la création. Essayer, c’est se décensurer, déstabiliser. Il m’est arrivé dans le cadre de la création d’un parfum appelé Vétiver oriental de mettre plus de sept ans avant de trouver la clef de ce dernier. C’est finalement un “gâteau” de goudron hérissé de brins de paille, qu’on m’avait rapporté d’Inde, qui m’a donné la solution. En essayant de mêler simplement, sans trop y croire, les deux liquides que j’avais face à moi, l’un contenant du vétiver et l’autre le concentré issu de cet élément, j’ai obtenu exactement le parfum que je cherchais depuis si longtemps. La technique s’est adaptée, ensuite, pour rendre cela possible. C’est là même son principe : rendre possible l’impossible.
Comment vivez-vous le passage du laboratoire à la production industrielle de vos créations ? Serge Lutens : Je vis très bien ce passage, car c’est le stade ultime qui va permettre à ce qui ne sont que de simples compositions imaginaires et presque artisanales au départ, de franchir le pas pour faire connaissance avec les amateurs. J’imagine qu’un écrivain voyant sortir son roman vit la même chose. Savoir que parmi ses lecteurs, quelques-uns se retrouveront dans cette histoire, est très stimulant. Si aujourd’hui il suffit d’un instant pour déterminer la composition exacte d’un parfum, comment parvenez-vous a maintenir l’idée d’exclusivité et d’originalité liée à vos compositions ? Serge Lutens : Aucune machine ne pourra jamais se substituer à la création, car comme évoquée plus haut, il n’y a pas de réflexion en elle. En évitant ce cheminement, Elle n’a plus qu’à articuler ce qui est abouti et à l’adapter à la réalité… Dans une certaine mesure. Propos recueillis par Nicolas GOSSE Photos : Patrice Nagel, Ling Fei
Source : Contrôles Essais Mesures numéro 43, mai 2013.
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Focus salon
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Dans le cadre de Mesurexpovision se déroulera le 16ème Congrès international de Métrologie. Il constitue un carrefour d’échanges entre industriels et scientifiques autour de conférences, de posters et de discussions privilégiées avec les spécialistes, de tables rondes, de visites techniques et autour du village métrologie au sein de Mesurexpovision regroupant une cinquantaine d’entreprises.
Présence de deux pavillons Comme lors de chaque édition, le Symop (1) et le RMVO (2) accueillent leurs adhérents sous forme de pavillons. Fidèle à la tradition, le Symop organise ses conférences. Le thème général cette année est lié à la campagne Productivez ! : l’amélioration de compétitivité par l’introduction de systèmes de mesures et de contrôles. L’essor de la compétitivité française exige avant tout une modernisation de l’équipement de production.
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Cette année, il accueillera le 16ème Congrès international de métrologie et le 2ème Congrès des applications des fibres optiques.
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Du 8 au 10 octobre 2013, le salon ENOVA Paris regroupera les univers Mesurexpovision, Opto, Carrefour de l’électronique, RF & Hyper.
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Nouvelle configuration pour ENOVA Paris Rencontres, conférences et animations autour de 3 univers où l’innovation est reine !
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C’est en cela que la campagne « Productivez ! » du Symop alerte les décideurs et le gouvernement sur l’enjeu crucial du renouvellement de l’appareil productif dans son ensemble. Les instruments de mesure et de contrôle ont un rôle majeur à jouer dans ce renouvellement.
Le CND sur Mesurexpovision Parmi les conférences du salon, une session portera sur le contrôle non destructif, précisément sur ses avancées. Elle est organisée par Jean Luc Bodnar (Université de Reims) dont les principaux thèmes sont : - applications industrielles de la tomographie X (Jacques Bouteyre, Astrium) ; - thermographie infrarouge stimulée appliquée à la détection du syndrome du canal carpien (Xuan Maxel, École Supérieure d’Ostéopathie) ; - contrôle non destructif par méthode thermique flux métrique (Franck Brachelet, LGCGE, Université d’Artois ; - contrôle non destructif par ultrasons (Henri Walaszek, Cetim) ; - amélioration du contrôle non destructif des oeuvres d’art du patrimoine par thermographie infrarouge stimulée. (Kamel Mouhoubi, GRESPI Université de Reims).
1) Les exposants sur le pavillon Symop : Cetim, Creaform France, Faro France, Heidenhain France, Ifm Electronic, MCE Technologies, Mesure-Systems 3 D, Renishaw, Trimos Sylvac Métrologie, Vision Engineering, Visionic, Werth Messtechnik France. (2) Les exposants sur le pavillon RMVO (RéseauMesure) : Alliantech, Ametek Sas, Aremeca, Ateq France, Bronkhorst France, E+E Elektronik, Elcowa Sa, Engineering Mesures, Eurotek, Furness Controls, JRI, Mescan, Micro Epsilon France, Mitutoyo, Optel Thevon, Optris Gmbh, PM Instrumentation, Rotronic France, Scientec, Spectral Dynamics, Testo, Testo Industrial Services, Trescal, Vaisala, Wika Instruments, Wimesure.
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Focus salon
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Sur cette édition, seront présents les pôles optiques Optitec, pôle optique Rhône-Alpes, Photonics Bretagne, Alpha route des lasers. Bien entendu, Opticsvalley, le réseau des hautes technologies en Île-de- France, sera de la partie. Il accueillera cette année le “503”, bâtiment historique de l’Institut d’Optique dédiés aux ingénieurs qui se dirigent vers l’entrepreneuriat en leur permettant de mener des projets d’entreprises technologiques à forte valeur ajoutée en photonique. Une vingtaine d’entreprises innovantes créées par de jeunes entrepreneurs sont actuellement hébergées dans ce centre d’entrepreneuriat de l’Institut d’Optique. Ces jeunes entités seront présentes sur l’espace Opticsvalley.
photonique ; de favoriser le lien stratégique entre l’industrie photonique et la recherche avec une meilleure transparence ; de combler l’écart actuel dans la chaîne de valeur de l’innovation en photonique pour accélérer le passage de la R&D à la mise sur le marché ; de renforcer le rôle de plateforme de Photonics21 dans le processus de pilotage de la stratégie d’innovation en photonique en Europe.
Emploi et formation Opticsvalley, relais d’informations animera un espace emploi et formation via son site dédié aux emplois : www.job-hightech.fr Il offre ainsi un service de mise en relations pour toute entreprise et candidat dans le domaine high-tech. Il est gratuit, anonyme et mis à jour en temps réel.
Des conférences pour tous Dans le cadre du Cnop (Comité national d’optique et de photonique), qui rassemble l’ensemble des acteurs académiques et industriels de la photonique française, plusieurs conférences auront lieu sur le salon cette année. Les thèmes de travail sont les suivants : - Défi photonique : un projet national pour la filière, des services pour les entreprises. Le projet défi Photonique regroupe l’ensemble de la filière optique photonique française et a pour objectif de répondre aux besoins fondamentaux : définir une stratégie industrielle et structurer la filière afin d’améliorer la compétitivité des entreprises et d’accélérer le développement des PME, offrir des services ouverts à toutes les entreprises du territoire, en particulier TPE et PME, afin de les aider dans leur stratégie industrielle, de faciliter leur pénétration des marchés applicatifs et d’anticiper leurs besoins et ceux de leurs clients en termes de compétences. Défi Photonique agit selon deux axes de développement en offrant des services, accélérateurs de croissance de la filière industrielle photonique : l’axe “Accompagnement à la croissance des PME” et celui “Réseau national pour la formation continue“ ; - Workshop du projet européen Innopho 21. L’objet de ce workshop est de présenter les forces et les faiblesses de chaque pays, de faire un focus sur la France et la vision française. Le projet Innopho 21 réunit un consortium de plateformes nationales de sept pays : la France (CNOP) le Royaume-Uni (ESPKTN), la Suède (EaPS), les Pays- Bas (PCN), l’Espagne (AIDO), la Suisse (SLN), l’Allemagne (VDI-TZ). L’objectif de ce consortium dans ce projet est d’accélérer et de renforcer les coopérations de la communauté photonique à l’échelle européenne et nationale ; d’alimenter de façon coordonnée l’agenda stratégique européen recherche et innovation en enovamag I Septembre 2013 I www.enova-event.com
Deuxième édition du Congrès francophone des applications des fibres optiques Le Congrès francophone des applications des fibres optiques organise sa 2ème édition parrainée par Idil fibres optiques, Prysmian Group et Ixfiber. Il s’agit de partager ses pratiques, son savoir-faire ou ses retours d’expériences dans les diverses applications des fibres optiques. Il s’adresse donc à ceux qui souhaitent s’informer sur les nouvelles applications de la fibre optique et les changements apportés autour des réseaux de communication, du développement durable et de la mobilité / santé. Il est destiné à ceux qui travaillent à créer ces nouvelles applications et nouveaux usages ou ceux qui développent et commercialisent les technologies et les produits nécessaires. Enfin, il répondra aux attentes de tous ceux qui souhaitent être informés et des acteurs des changements apportés par les applications s’appuyant sur les fibres optiques : travail en réseau, accès à l’information et partage des informations, mobilité, santé, divertissement, etc.
Mardi 8 octobre : Télécommunications, communications de données et FTTx matin : fibres optiques et systèmes télécoms à hautes performances après-midi : fibres optiques et applications FTTx avec x = À, B, H, O... Mercredi 9 octobre : Capteurs, réseaux de capteurs et applications scientifiques matin : capteurs à fibres optiques et réseaux de capteurs pour la déformation de structures après-midi : capteurs à fibres optiques et applications… Jeudi 10 octobre : Fibres optiques spéciales pour des applications dédiées à des domaines spécifiques
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Les trophées décernés sur le salon
Espace systèmes communicants
Trophées de l’innovation
L’IETR (Institut d’électronique et télécommunications de Rennes) prend en charge un espace convivial dédié aux systèmes communicants où seront regroupés des laboratoires français de renom et des PME-PMI innovantes du secteur des télécommunications comme AB2E, EMC PARTNER, IETR, M2S, SCORVITECH, TELECOM BRETAGNE - LABSTICC, TELECOM PARIS, UNIVERSITE DE NICE, UNIVERSITE PARIS-EST ESYCOM, XXI-LAB. Trois cycles de conférences renforceront les thématiques présentées sur cet espace (par IETR et LCIE BUREAU VERITAS) : 1. Les antennes miniatures & le bâtiment intelligent 2. CEM : dernières évolutions réglementaires et normatifs 3. Impact sur l'environnement électromagnétique
Ces Trophées sont le reflet de l’innovation et de la créativité des exposants au travers de quatre catégories : - Catégorie Qualité/sécurité/réglementation Les réglementations et les normes de sécurité évoluent rapidement. Cette innovation en tient compte et permet aux utilisateurs des outils et services de travailler dans les meilleures conditions de sécurité possibles et en conformité avec la réglementation en vigueur (optimisation de l’interface homme/machine, management par la performance, description des normes…). - Catégorie Green/environnement Autour du développement durable, cette catégorie va récompenser une innovation qui soit a été conçue dans un esprit de développement durable à travers sa conception, les matériaux utilisés ou la gestion de sa fin de vie (économies d’énergie, éco conception, zéro rejet…). - Catégorie Productivité / rentabilité Cette catégorie permet de valoriser les outils, les services et les bonnes idées qui ont permis de gagner en productivité (Optimisation des processus, des contraintes de coûts et des difficultés de management, etc.). À travers des exemples chiffrés, on évaluera les performances de l’innovation. - Catégorie Technologie embarquée Cette catégorie récompense les outils et composants les plus innovants pour le développement de logiciels et systèmes embarqués.
Espace systèmes embarqués Cette année, cet espace accueillera des PME et TPE du domaine de l’embarqué, des centres de compétences privés, publics et des grandes écoles : AC6, ADVANSEE, AREA DISPLAY, BMS CIRCUITS, CAP'TRONIC, COMSOFT - INTEL SOFTWARE, EDA EXPERT, E-ENERGIE, EXPEMB, GOOBIE, L'EMBARQUE, MEED GROUP, NEO ELECTRONICS, SERSA ELECTRONIQUE, STARWAY, VIADESIGN. Les conférences des « matinales de l’embarqué », organisées par Cap’tronic, traiteront des sujets suivants : - Logiciel embarqué et M2M sous un angle juridique, - Mise en œuvre de Microsoft Embedded et développement d’IHM, - Mise en œuvre d’OS Linux et Android et leurs contraintes respectives.
Une animation : les ateliers du Test Le test en production, en réparation, en maintenance et métrologie et FPGA et des conférences concernant le test en production, le test en réparation, test FPGA et la maintenance et la métrologie comme : ACCELONIX, ACQUISYS, AGILENT TECHNOLOGIES, ANTYCIP TECHNOLOGIES, CASSIDIAN TEST & SERVICES, NATIONAL INSTRUMENTS, TECHNICOME.
Débat Achats Un petit-déjeuner animé par Elisabeth Partouche sera organisé pour apporter une réflexion sur les achats électroniques et leur avenir.
INFORMATIONS PRATIQUES
www.enova-event.com L'alliance des technologies de l’innovation pour la recherche et l’industrie Du mardi 8 au jeudi 10 octobre 2013 Paris expo Porte de Versailles - Hall 7.2 Mardi 8 et mercredi 9 octobre de 9h00 à 18h00 Jeudi 10 octobre de 9h00 à 17h00 Mesurexpovision, Opto, Carrefour de l’électronique RF & Hyper : Quatre univers technologiques aux applications complémentaires réunissant 400 sociétés.
Chaque exposant peut y participer. Les prix seront décernés par un jury de professionnels composé d’institutionnels du secteur et de journalistes professionnels. Pour la première fois lors de cette édition, les visiteurs seront invités à voter et un prix spécial du public sera décerné pour chacune des catégories.
Trophées Cap’tronic Les Trophées Cap’tronic, portés par l’association Jessica France, mettent en avant les projets innovants des PME accompagnées par Cap’tronic. L’objectif de ce programme est d’aider les PME françaises, quel que soit leur secteur d’activité, à améliorer leur compétitivité grâce à l’intégration de solutions électroniques et de logiciel embarqué dans leurs produits. En 2013, cinq PME innovantes qui intègrent des solutions électroniques et logicielles dans leurs produits seront récompensées autour de quatre catégories et un Prix spécial : - catégorie produit à usage du grand public, - catégorie industrie & services, - catégorie éco-innovation, - catégorie jeune entreprise, - prix spécial des invités à la remise des Trophées le lundi 7 octobre au Palais de la Découverte.
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Avis d’experts
La « métrologie » devient la « Lean Métrologie » !
La métrologie s’est enfermée toute seule, pour des raisons historiques mais aussi, probablement, par facilité, dans un rôle qui n’est pas le sien. Les mesures sont indispensables à l’entreprise, à tout niveau, pour lui permettre de prendre les bonnes décisions. La qualité des mesures impacte directement la qualité des décisions qui sont prises sur leur base. Et de la qualité des décisions dépendent directement deux risques : le risque client et le risque fournisseur. On lit ici et là, de la part de ceux qui ont la chance d’avoir lu le projet d’évolution de la norme ISO 9001, que le mot « risk » est employé un grand nombre de fois, certains parlent de 22 occurrences ! Le sujet est donc sensible, mais la métrologie le prend-elle vraiment en charge actuellement ? Un « bon » instrument est nécessaire à une « bonne » mesure, évidemment, mais cette condition n’est pas suffisante. La mesure est un processus comme un autre qui fait intervenir différents facteurs. En se limitant à n’en considérer qu’un seul, la métrologie d’aujourd’hui passe souvent à côté de l’essentiel. Culturellement en effet, elle ne se préoccupe que de celui qui, bien souvent, a déjà fait l’objet d’une attention toute particulière par son fabricant : l’instrument de mesure. Les autres (environnement, opérateurs, objet mesuré lui-même…) sont souvent abandonnés à leur sort. Pourtant, ils participent eux aussi à la qualité de la mesure, à l’incertitude de mesure. Et souvent de façon bien plus conséquente que l’instrument ! Depuis toujours, on résume « Métrologie, science des mesures, des processus de mesure », à « Métrologie, science des instruments de mesure ». Ce raccourci s’explique par des raisons historiques (métrologie légale) mais aussi parce qu’il est plus simple de vérifier une date et un logo sur un certificat d’étalonnage que la validité d’une étude statistique visant à quantifier un risque. Pour paraphraser Georges Box, statisticien de son état, « toutes les mesures sont fausses, mais certaines sont utiles». Le métrologue, dans l’entreprise, devrait donc s’intéresser
par Jean-Michel POU, président fondateur de la société Delta Mu
La métrologie pourrait de nouveau changer le monde. Pour cela, elle doit changer de monde… principalement à celles qui sont utiles, de façon à ce qu’elles soient « le moins fausses possibles » ou, au pire, en faisant en sorte de savoir de « combien elles risquent d’être fausses » pour déterminer le risque de la décision qui en découlera… Se limiter à l’essentiel, s’interdire de perdre son temps à des tâches inutiles, remettre en cause ses pratiques pour évoluer, s’attacher à créer de la valeur (et pas uniquement financière, l’accroissement des compétences crée également de la valeur « long terme » pour l’entreprise) sont les principes « clefs » du Lean Management. Ces approches, qui ont du mal à s’installer dans notre économie, ont fait leurs preuves partout où elles ont été mises en oeuvre « intelligemment ». Le métrologue de l’entreprise fait partie intégrante du système décisionnel de cette dernière. Il doit sortir de son univers d’instruments de mesure pour prendre sa place dans celui des mesures. Son rôle est essentiel à la compétitivité de son entreprise. Cette dernière, dans la compétition mondiale chaque jour plus violente, ne peut plus se tromper. Elle n’a plus le droit de prendre de mauvaises décisions, il en va de sa pérennité ! Il est temps que le métrologue devienne un « Lean Métrologue », c’est-à-dire un acteur de la décision, le garant de la « bonne mesure » avec, comme corollaire, la capacité de distinguer l’important du superflu. Si l’instrument est significatif dans le
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process, il est impératif de le chouchouter. Si les problèmes sont ailleurs, il est inutile de perdre du temps avec ! Certains critiquent les démarches « Lean » car ils traduisent le terme « trop littéralement ». « Lean » signifie « maigre» et on entend de ci, de là, que le « Lean » ne serait qu’un concept pour faire passer l’idée du « dégraissage », suivez mon regard du côté de Claude Allègre... Le vieil adage dit bien : « Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage » et je vais donc citer Michael Ballé, grand spécialiste reconnu de la « transformation Lean » pour préciser ce concept : « Le lean n’est pas le taylorisme : si vos employés ressentent une dégradation de leurs conditions de travail, vous ne faites pas du lean. Le lean n’est pas du cost cutting : si vos actions ne mettent pas le client en premier et n’améliorent pas rapidement la qualité de votre offre, vous ne faites pas du lean. Le lean n’est pas le six sigma : si vos experts mettent en place des process que les opérationnels doivent réaliser, vous ne faites pas du lean. Le lean n’est pas du World Class Manufacturing : si vous faites appliquer des « best practices » par un mécanisme d’audit et de plans d’action, vous ne faites pas du lean. Le lean n’est pas l’excellence opérationnelle : si vous ne tirez pas les flux de manière lissée, vous ne faites pas du lean. Le lean est une pratique managériale qui vise à satisfaire les clients en donnant à tous les moyens de réussir son travail par le développement systématique des compétences dans une démarche de résolution de problèmes et de kaizen. » Personnellement, ma religion est faite depuis longtemps. L’entreprise a besoin de métrologie, l’entreprise a besoin de métrologues, mais la métrologie dont elle a besoin ne se limite pas au suivi des instruments de mesure. Il faut identifier, quantifier, maîtriser toutes les causes de variation du processus de mesure, tout comme les producteurs le font pour les process de fabrication, il en va de la maîtrise réelle des risques. La métrologie doit faire son aggiornamento, sortir de ses dogmes pour atteindre la place qu’elle mérite au sein des organisations : « la garantie des bonnes décisions ». Et comme les principes du « Lean » me semblent définir parfaitement la mutation à réaliser, je propose que la « métrologie » devienne la « lean métrologie » !
Source : www.bivi.metrologie.afnor.org/layout/set/print/actualites/invite-du-mois/la-lean
Le métrologue de l’entreprise fait partie intégrante du système décisionnel de cette dernière. Il doit sortir de son univers d’instruments de mesure pour prendre sa place dans celui des mesures. Son rôle est essentiel à la compétitivité de son entreprise.
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Supply-chain sous surveillance : Science fiction ou réalité ? logistiques dans nos ERPs. Fiabilité, flexibilité, réactivité de nos fournisseurs, tensions sur le marché, ruptures d'approvisionnement, surcoûts brokers : toutes ces données se Le Big Data est un terme très générique désignant les nouvelles trouvent dans nos ERPs. Quant aux distributeurs, ils publient de technologies qui permettent d'analyser les masses colossales plus en plus d'informations (prix catalogue, quantités de données informatiques que nous créons et archivons tous les disponibles, datasheets) facilement consultables sur leurs sites jours. C'est grâce à ces technologies que l'agence nationale de web ou via des portails comme www.eciaauthorized.com. Ces sécurité américaine (NSA) peut surveiller des réseaux comme données logistiques sont un véritable gisement de productivité Facebook, Twitter, Google, Yahoo ou Skype. Toutes ces données pour qui saura les exploiter pour suivre les tensions du marché sont analysées par des algorithmes très complexes qui identifient et cibler très en amont les composants les plus à risque. automatiquement profiles et comportements suspects. Science fiction ou réalité ? Non seulement ces solutions Ne pourrions-nous pas nous aussi mettre notre supply-chain existent mais elles commencent à faire leurs preuves. Il aura fallu sous surveillance ? Créer une sorte de "big brother" de la supply3 années de R&D à la société Precogs en collaboration avec les chain électronique qui suivrait composant par composant les plus grands laboratoires de recherche pour y parvenir. déséquilibres entre offre et demande, La solution cog-Watch permet ainsi d'être la volatilité des prix et des délais prévenu 2 à 4 mois à l'avance des risques Ces données logistiques d'approvisionnement ? d'approvisionnement. La solution cogCertes, notre industrie est encore peu Margin permet de benchmarker les prix sont un véritable présente sur Twitter et nous ne passons pas d'achats des composants en les comparant nos commandes de composants via gisement de productivité quotidiennement aux prix catalogue de plus Facebook. Cependant, nous créons et de 40 distributeurs. pour qui saura archivons tous les jours des données
les exploiter
Source : Adrien Sandrini, www.precogs.com
"Big Data" et prévision des risques d'approvisionnement
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Avis d’experts
Comment EDF R&D rénove son laboratoire d'essais machines tournantes Pour Sytrel Technologies, l’objectif est clair : valider, par l'intermédiaire d'un banc d'essai, les outils de simulation du comportement vibratoire des machines tournantes du parc de production électrique d'EDF, et mettre au point des systèmes de mesure d’expertise. L’entreprise voulait aussi intégrer dans le banc d’essai rénové un dispositif CompactRIO réalisant des acquisitions de données synchrones tout en assurant la sécurité du banc en cas de défaut.
Des changements de configuration réguliers L’équipement fonctionne par campagnes d’essais : avant un nouvel essai, la configuration de l’équipement de contrôle/commande nécessite un temps de préparation important. De même, le changement de consigne et de paramètres pour réaliser un essai peut prendre un jour, et requiert une bonne connaissance de l’équipement. En outre, l’analyse différée des mesures ne répond plus aux besoins actuels. Compte tenu des enjeux, EDF R&D a logiquement décidé de mettre à niveau son contrôle/commande. Objectifs du projet de rénovation : - maintenir les fonctions et caractéristiques actuelles dans le système de contrôle/ commande rénové ; - faciliter la configuration de l’équipement de contrôle/commande lors de la préparation des essais ; - faciliter le changement de consigne et le paramétrage lors de l’exploitation du banc d’essai ; - moderniser le poste de supervision et de commande ; - garantir la pérennité du système de contrôle/commande rénové ; - faciliter la mise à disposition des résultats d’essai et leur traitement.
72 voies de mesure synchrones temps réel La lecture des différentes exigences du cahier des charges a conduit Styrel à préconiser la plate-forme NI CompactRIO associée à un PC de supervision. Cette plateforme permet de sécuriser les essais au travers de la technologie FPGA, de réaliser des mesures synchrones temps réel sur de nombreuses voies et d’effectuer des opérations de logiques séquentielles comme un API (automate programmable industriel). L’ensemble de la solution a été programmé en utilisant un seul environnement de développement : NI LabVIEW. Chaque sous-ensemble assure une fonction dédiée. Le module LabVIEW FPGA est en charge de la gestion des aspects sécuritaires et de l’acquisition synchrone des mesures. Le module LabVIEW Real-Time gère le temps réel et le cycle d’essai, avec la fonction automate. Le programme LabVIEW installé sur le PC assure la supervision, la sauvegarde des mesures, la gestion des configurations d’essai et les traitements différés des données d’essai.
enovamag I Septembre 2013 I www.enova-event.com
Jean-Marie BONNET, Styrel Technologies
Un système compact, évolutif et plus efficace En termes de formation pour des évolutions futures, cette plate-forme répond aux besoins tant du point de vue du matériel, avec un choix important dans les modules d’acquisition et une extension possible avec EtherCAT, que du point de vue logiciel, avec une reconfiguration simplifiée par l’utilisation d’un seul environnement de développement. Un gain de temps important a été obtenu dans la reconfiguration du banc grâce à l’interface de supervision permettant de sauvegarder des paramètres d’essai, des conditions de sécurité, etc. puis de les recharger autant de fois que nécessaire. Il est possible de réaliser différentes configurations d’essai avec un temps de reconfiguration logicielle très court. www.styrel.fr http://france.ni.com/ Stand F42
Vue d’ensemble du banc d’essai Europe.
Source : CONTRÔLES ESSAIS MESURES N°43
EDF R&D met en œuvre, sur le site de Clamart, le banc d’essai Europe dédié à l’étude de la tenue mécanique des machines tournantes par le biais de mesures de vibrations rotor et ailettes, de techniques d’équilibrage, de validation expérimentale des modélisations numériques, etc. Cette installation est pilotée par un système de contrôle/commande de technologie conventionnelle.
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Innovation
Vers un renforcement de la valorisation économique des brevets issus de la recherche française
Faciliter la détection de brevets stratégiques Jean-Charles Hourcade, directeur général de France Brevets et les présidents des SATT, créées dans le cadre de l'action "Fonds national de valorisation" (F.N.V.) du Programme d'Investissements d'Avenir (P.I.A.), en présence de Geneviève Fioraso, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, de Louis Gallois, commissaire général à l'Investissement (C.G.I.) et Philippe Braidy, Président de France Brevets, ont signé le 2 juillet un accord de partenariat. S'inspirant d'une précédente collaboration entre France Brevets et l'Université de Bretagne Sud, ce partenariat institue un cadre contractuel commun pour faciliter les échanges d'informations entre chacune des parties et rechercher les meilleures solutions de valorisation économique des brevets issus de la recherche française. Ce partenariat s'inscrit dans la droite logique de collaboration et de complémentarité souhaitée par les pouvoirs publics lors de la mise en place du Fonds national de valorisation (F.N.V.) au sein du Programme d'Investissements d'Avenir (P.I.A.) dont les SATT et France Brevets font partie. Concrètement, l'intervention de France Brevets se traduira par l'intégration de certains brevets gérés par les SATT dans des "grappes", offrant aux entreprises une plus forte valeur ajoutée pour le développement de leur activité et ainsi une meilleure voie de valorisation. Cet accord de partenariat formalise donc leur collaboration en matière de valorisation économique des brevets et vise à renforcer l'impact socio-économique de leur mission pour optimiser le cycle de vie de l'innovation. Ainsi, la licence concédée par la SATT Ouest Valorisation sur deux brevets de l'Université de Bretagne Sud (U.B.S.) signée en janvier 2013 permet de renforcer la grappe technologique dans le secteur des technologies de la communication et de l'information (T.I.C.).
Le programme porte sur les codes correcteurs d'erreurs utilisés dans les télécommunications comme la future 4G dans le domaine de la téléphonie, la T.N.T. ou la télévision par satellite, ou encore dans certains dispositifs comme les disques durs. L'innovation s'affirme aujourd'hui comme le cœur de la création de valeur et le facteur indispensable du développement des entreprises et de leur compétitivité. Cet accord permettra d'assurer une gestion optimale du brevet et un meilleur transfert pour les deux parties : • France Brevets est un fonds d'investissement public spécialisé dans les brevets. Il déploie son action pour rassembler des brevets de toutes origines issus de la recherche publique ou privée dans des secteurs technologiques identifiés pour constituer des "grappes" technologiques et les commercialiser sous forme de licences auprès des entreprises européennes et mondiales. • Les SATT, réparties sur l'ensemble du territoire, sont des acteurs de proximité au service des établissements de recherche publique française. Leur mission principale est de détecter dans les laboratoires toutes les inventions porteuses d'innovation, de les maturer puis de commercialiser les brevets issus de la recherche publique sous forme de licences à des entreprises existantes ou par le biais de création de startup.
Premier bilan positif pour les SATT Cette signature est, pour les SATT, l’occasion de dresser un 1er bilan après, en moyenne, un an d’activité. Ces dix sociétés, dont les actionnaires sont des instituts de recherche publique, des universités et la Caisse des dépôts, représentent une dotation totale de 730 millions d’euros sur 10 ans, si elles passent les étapes de "go - no go" prévues au bout de trois ans et six ans. Elles emploient, à fin mai 2013, 293 personnes. Elles ont détecté 705 projets, déposés 186 nouveaux brevets et porté à maturation 173 projets, avec 39 licences signées et 15 start-up créées. Un amendement à la loi, sur l’enseignement supérieur et la recherche, en cours de vote, pourrait accentuer la pression sur les SATT. Aller vite va de toute façon dans le sens de la mission des SATT, qui, sur le papier sont sensées être rentables au bout de dix ans. enovamag I Septembre 2013 I www.enova-event.com
Source : www.enseignementsup-recherche.gouv.fr
Le fonds national France brevets a signé un accord-cadre avec chacune des 10 sociétés d’accélération de transfert de technologie (SATT) évitant ainsi des négociations au coup par coup dès qu’un brevet public peut entrer dans une de ses grappes.
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Innovation
Fibre optique polarisante
iXFiber (Fibre optique polarisante) a été récompensé par le Photon d’or et Innoptics (Laser bas bruit haute cohérence) par le Photon de bronze lors de la Vitrine de l’innovation 2013 de la revue Photoniques. Ils seront aussi présents sur ENOVA Paris
Le + innovation La fibre optique polarisante a été conçue et développée par iXFiber à partir de 2011 (société spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de fibres optiques spéciales et de composants optiques) en collaboration avec le LP2N (Laboratoire photonique, numérique et nanosciences) avec le soutien financier de la DGA (Direction générale de l’armement). Elle est destinée au déport de faisceaux laser mono-fréquence et est optimisée pour transmettre simultanément les longueurs d’onde de transition des raies D2 du potassium (767 nm) et du rubidium (780 nm). Elle a été développée pour la recherche sur les atomes froids où l’utilisation d’un laser mono-fréquence est nécessaire pour piéger les atomes. L’utilisation d’une fibre à maintien de polarisation (PM) classique pour réaliser le déport entre la source et le piège magnéto-optique se heurte à un problème de couplage de modes. Pour pallier ce problème, la solution consiste à remplacer la fibre à maintien de polarisation par une fibre polarisante pour laquelle le signal se propageant sur l’axe orthogonal est très fortement atténué (>30 dB). Le développement de cette fibre repose sur l’optimisation du design de l’une des structures classiques des fibres PM, une fibre à gaine elliptique autour d’un cœur et d’une première gaine circulaire. L’optimisation de cette structure dans le but d’obtenir une fibre polarisante est basée sur la création d’un profil d’indice à fuite sur l’un des deux axes : le profil d’indice de réfraction en W. La longueur d’onde de fuite des deux modes de polarisation étant différente, la fibre offre une plage de longueurs d’onde sur laquelle se propage un seul des deux modes. Après connectorisation, le produit se présente sous la forme d’une jarretière de fibre d’une longueur L connectorisée FC/APC.
Contrairement à une fibre optique à maintien de polarisation, il n’est plus nécessaire pour la fibre polarisante de corriger l’état de polarisation (le taux d’extinction de polarisation en sortie de fibre est supérieur à 30 dB pour toutes les longueurs supérieures à 5 mètres même très importantes). L’état de polarisation de sortie est connu et contrôlé. Si le taux d’extinction de polarisation n’est pas suffisant, l’insertion d’un polariseur pour corriger l’état de polarisation entre la sortie de jarretière et le piège magnéto-optique est possible. Un seul des deux modes propres de polarisation peut se propager, il n’y aura donc pas d’interférence en sortie du polariseur : la puissance en sortie de fibre est ainsi très stable. La fibre polarisante fonctionne droite. Aucune courbure n’est nécessaire pour obtenir le mécanisme à fuite : celui-ci est réalisé uniquement par le profil d’indice de la fibre. La fibre polarisante est facilement manipulable grâce au travail réalisé sur le conditionnement. Elle va permettre de réduire drastiquement la complexité expérimentale des systèmes à atomes froids.
Principales caractéristiques de la fibre seule : - Longueur d’onde centrale : 775 nm - Atténuation : 1 dB à 800 nm pour l’axe lent, 20 dB à 750 nm pour l’axe rapide - Plage polarisante : 50 nm - Atténuation < 0,01 dB/km - Diamètre de champ de mode : 5 – 6,5 μm - Ouverture numérique : 0,12 - Diamètre de fibre : 125 μm Après connectorisation, le taux d’extinction de polarisation est supérieur à 30 dB à 767 et 780 nm. www.ixfiber.com Stand M42 enovamag I Septembre 2013 I www.enova-event.com
iXFiber a identifié de nombreuses applications où la fibre polarisante pourrait améliorer les systèmes. Il la développe donc à toutes les longueurs d’ondes où elle peut-être intéressante : 850nm, 980nm, 1060nm, 1310nm, 1550nm,… et plus encore en fonction des besoins ! Trois designs existent : Design « Laboratoire », Design « Terrain » et « Fibre optique type polariseur »
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Laser bas bruit haute cohérence
Ce laser bas bruit haute cohérence de la société Innoptics (jeune entreprise innovante spécialisée dans l’intégration de composants optoélectroniques) est le fruit de plusieurs années de recherche sur la technologie VECSEL (vertical external cavity surface emitting laser) à l’IES -Montpellier, en collaboration avec le Laboratoire de photonique et nanostructures (LPN) à Marcoussis. Les structures issues de ces travaux ont démontré des performances très intéressantes en laboratoire, et Innoptics a démarré il y a deux ans avec ses partenaires un développement visant à industrialiser et commercialiser des modules compacts intégrant cette technologie. Un VECSEL est un laser à semi-conducteur à cavité verticale, dans lequel le miroir de Bragg inférieur et le milieu à gain sont épitaxiés sur le semi-conducteur, mais où, à la différence des traditionnelles diodes VCSEL, le miroir de sortie est formé par un miroir externe (à l’image d’un laser solide). Le composant peut être pompé électriquement ou optiquement. Le produit présenté est basé sur un pompage optique, qui permet d’améliorer les performances. Toute une gamme de produits est en développement, visant à couvrir une large plage de longueurs d’onde et basée sur le même boîtier. Le premier produit disponible est un laser très faible bruit émettant à 1 μm (plage typiquement adressable : 9001100 nm). Un laser accordable émettant à 2,3 μm est en cours de développement et devrait être disponible dans le courant de l’été 2013. Des développements ultérieurs sont prévus à 852 nm et 1,5 et 2,7 μm.
Principales caractéristiques : - Longueur d’onde : 1 μm - Dimensions : 74 x 57 x 27 mm. Poids : 200 g - Faisceau circulaire monomode TEM 00. M2 < 1,2 ; divergence < 1° - Puissance émise > 200 mW - Largeur de raie ~ 1 kHz - Side-mode suppression ratio (SMSR) > 50 dB - Relative intensity noise (RIN) à 1kHz : -130 dB/Hz Le module intègre non seulement le bloc laser, mais également un dispositif de pompage optique, ainsi que des fonctions de monitoring de puissance et de régulation de température par module à effet Peltier Le module comprend également un dispositif piézoélectrique permettant d’ajuster la cavité laser et de contrôler ainsi la longueur d’onde (accord fin ou balayage large bande selon les modèles) www.innoptics.com Stand M19
Le + innovation La technologie VECSEL mise en œuvre permet de combiner les avantages des lasers à semi-conducteur (fiabilité, compacité, flexibilité en longueur d’onde) à ceux des lasers DPSS (cohérence, pureté spectrale). Le système développé permet en outre de convertir un faisceau de pompe fortement multimode en un faisceau de sortie parfaitement monomode spatialement et spectralement. La fonction d’accordabilité peut permettre, en fonction de l’application, soit de caler la longueur d’onde sur une valeur précise (source de référence pour doublage ou horloge atomique), soit de disposer d’un laser largement et rapidement accordable (pour analyse de gaz). Cette fonctionnalité est notamment mise en œuvre sur le module à 2,3 μm pour disposer d’une plage d’accordabilité supérieure à 500 GHz. Grâce à une architecture modulaire, le produit pourra être décliné dans une large gamme de longueurs d’onde, en fonction de l’arrivée à maturité technologique des structures à semi-conducteur.
enovamag I Mai 2013 I www.enova-event.com
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Innovation
La stratégie de Minalogic d’ici 2018 : passer de l’usine à projets à l’usine à produits innovants Minalogic, 1er pôle français spécialisé dans les solutions miniaturisées intelligentes, annonce ses nouvelles orientations stratégiques pour la phase 3.0 des pôles, qui s’inscrit dans l’objectif fixé par l’Etat : passer de l’usine à projets à l’usine à produits innovants pour favoriser la compétitivité et la croissance de l’industrie française.
Privilégiant le développement de produits et de marchés. les projets d’innovation seront conduits en connexion étroite avec les applications commerciales. Les start-up, bénéficieront d’un accompagnement étendu au financement et à la commercialisation. Une autre évolution marquante de Minalogic est l’élargissement de plus en plus marqué du pôle et de l’écosystème au logiciel innovant, depuis le logiciel embarqué jusqu’à l’édition.
APPLICATIFS : UNE PRIORITÉ ! »
Multiplier les co-labéllisation Pour développer la proximité avec le marché, Minalogic compte renforcer la coopération avec les autres pôles de compétitivité situés dans les domaines applicatifs (médical, aéronautique, énergie, etc.). Un tiers des projets lancés jusqu’ici ont été colabellisés avec d’autres pôles, dont beaucoup avec Systematic, le pôle francilien des technologies numériques et systèmes embarqués complexes. Aujourd’hui, 30 % des projets labellisés ont eu des retombées commerciales. L’objectif est de passer à 60 % dans la phase 3. Autre changement : l’extension au logiciel, qui joue un rôle grandissant dans les solutions intelligentes dans la santé, l’énergie, les transports ou la domotique. D’ici 2018, Minalogic devra fédérer l’ensemble des industries intégratives autour de smart solutions pour créer des produits enovamag I Septembre 2013 I www.enova-event.com
2 ETI en 2018
Alors que Systematic veut favoriser l’émergence d’une cinquantaine d’ETI, le pôle grenoblois se montre plutôt modeste en visant deux ETI d’ici 2018. Côté start-up, il ambitionne de décupler leur chiffre d’affaires moyen en le faisant passer de 40 millions d’euros aujourd’hui à 500 millions d’euros en 2018. Le pôle leur apporte l’accompagnement nécessaire à leur développement en termes d’innovation mais aussi d’accès au financement et dorénavant en commercialisation. Depuis 2005, Minalogic a labellisé 234 projets collaboratifs de R&D pour un budget global de 1,8 milliard d’euros, dont 692 millions de subventions publiques. Les retombées économiques se font déjà sentir localement puisque les 43 projets déjà finalisés ont généré la création de 560 emplois et un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros (qui devrait passer à 2 milliards d’euros dans 5 ans).
Source : www.minalogic.com
L’ambition de Minalogic est de créer un écosystème de dimension mondiale dans le domaine des solutions miniaturisées intelligentes, fondé à la fois sur un leadership en recherche et en innovation, et sur le rôle moteur de grands groupes au bénéfice de la croissance des PME. La réalisation de cette ambition passera par le développement de solutions numériques associant étroitement matériel et logiciel, et répondant aux besoins des marchés applicatifs.
innovants et compétitifs. Sa nouvelle feuille de route couvre 2 enjeux majeurs : - Maintenir un coeur technologique fort dans les technologies de la micro-nanoélectronique (KET) et du logiciel - Favoriser la conquête de part de marché avec des produits et solutions « haut de gamme » à fort potentiel de croissance Minalogic a développé des expertises sur 5 marchés applicatifs stratégiques qui s’inscrivent au coeur des enjeux sociétaux d’aujourd’hui : santé (eSanté/MedTech), énergie, transports, télécommunications et nomadisme, imagerie « PROMOUVOIR numérique, où le rôle de la microélectronique et du logiciel est devenu incontournable pour LES INNOVATIONS la course à la performance et à l’efficacité SUR LES MARCHÉS énergétique.
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Actu produits Surveillance des produits thermosensibles en laboratoire : la solution JRI adaptée au Laboratoire Cerba La surveillance des températures est aujourd’hui une priorité pour les laboratoires de biologie médicale. Ces derniers doivent respecter une réglementation stricte, régie notamment par la norme ISO 15189 qui a pour but de contrôler les performances réelles des enceintes climatiques et thermostatiques. Dans le cadre de la surveillance de produits thermosensibles, le Laboratoire Cerba, leader européen de la biologie spécialisée, a choisi la solution de JRI pour une traçabilité innovante et fiable de ses équipements. La solution adaptée aux besoins du Laboratoire Cerba La solution proposée par JRI s'insère dans une démarche qualité optimale et utilise la technologie novatrice de la radio fréquence pour garantir le respect de la norme NF EN 15189. Le logiciel Sirius Stockage et les enregistreurs SPY RF N répondent aux exigences réglementaires de traçabilité des mesures et d'archivage des données. Il permet également d'administrer un ensemble de capteurs pour surveiller les enceintes thermostatées et alerter immédiatement en cas d'incident. Près de 150 enceintes très diversifiées et sensibles ont été équipées : étuves/ fours, incubateurs, réfrigérateurs, congélateurs, combis réfrigérateurs / congélateurs par une gamme complète d'enregistreurs SPY RF N et de sondes numériques de haute précision tout en prenant soin de perturber le moins possible l'activité du laboratoire. Les équipes du Laboratoire Cerba ont été formées à la solution JRI pour permettre une réelle autonomie de suivi, soutenue par une télé-assistance au cours de la première année. Les prestations métrologiques Doté d'un laboratoire accrédité COFRAC dans ses locaux, JRI est garant de la qualité de ses prestations métrologiques. Conformément aux exigences réglementaires, chaque sonde
installée sur les équipements du Laboratoire Cerba dispose d'un certificat d'étalonnage COFRAC remis par JRI. En plus des opérations de maintenance, JRI effectue chaque année les étalonnages COFRAC de l'ensemble des chaînes de mesure et une analyse de leur dérive. www.jri.fr Stand E7
Raccordement de puissance à ressort Push-Lock jusqu’à 41 A au pas de 7,5 mm Avec les blocs de jonction sur C.I. des séries PLA 5 et PLH 5, Phoenix Contact élargit sa gamme pour l’électronique de puissance. Ces blocs de jonction à levier, avec sortie horizontale pour les PLH 5 et inclinée à 30° pour les PLA 5, acceptent des conducteurs de 0,5 à 6 mm2. Grâce au brochage en zigzag, ils possèdent déjà au pas de 7,5 mm une homologation 600 V UL et permettent d’atteindre un courant admissible de 41 A. La technologie à levier Push-Lock permet aussi un raccordement rapide et sans outil, avec (insertion directe possible) ou sans embout. La construction de ces blocs de jonction, par montage successif de version unipolaire, permet aussi un codage couleur d’un à douze pôles. Les versions unipolaires sont aussi solidement soudées au C.I. grâce à un double brochage. Phoenix Contact complète ainsi, avec ces blocs de jonction, l’offre MINICONNEC power avec la technologie Push-Lock. www.www.phoenixcontact.com/online/portal/fr Stand J13 enovamag I Septembre 2013 I www.enova-event.com
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Actu produits Traitement d’images en temps réel embarqué : nouvelle caméra GigEpro
Pour des calculs rapides et des traitements d’images critiques, la nouvelle caméra GigEpro de NET offre un traitement d’images en temps réel conduisant à l’amélioration des applications de vision industrielle. GIGEPRO - FONCTIONS DE TRAITEMENT D’IMAGE EMBARQUEES Les caractéristiques des caméras NET GigEpro (GigE/CMOS) comportent des fonctions de traitement d'images en temps réel avec un FPGA embarqué et des fonctions à traitement d'images modulaires. La bibliothèque pour le prétraitement d’image NET offre un ensemble de fonctions de traitement d’images amplement décrites dans la norme conforme de GenICam XML particulièrement Le kit de developpement Software "SynView" permet la calibration de la caméra, la pour des applications de vision industrielles, prévisualisation, l’évaluation d’image et les Exemple de correction d’image fournie par la GigEpro notamment matrice complète et correction exemples de codes pour un paramétrage et traduisant un traitement d’image : abberation (à gauche), de couleurs, correction géométrique et intégration rapide. Il supporte tous les distortion géométrique (à droite) utilitaires GenTL de librairies d’images. compensation de gain. Beaucoup de tâches de traitement d'images ne peuvent pas être effectuées avec une fonction générique intègrent la norme de vision GigE, en conformité avec GenIcam simple répondant à tous les besoins client. Par conséquent NET et GenTL pour répondre à la plupart des différentes applications offre sur demande des tâches de traitement d'images industrielles. spécifiques. La répartition des données de traitement entre le FPGA et le GigEpro est également offert en tant que « OPEN CAMERA » serveur PC exige une compréhension détaillée de la nature de permettant au client d'ajouter lui même à la caméra des chaque application. fonctionnalités de traitement d'images. www.net-france-sas.fr Les caméras numériques robustes et compactes de NET Stand C29
29 La vision en couleurdu capteurVISOR ®
SensoPart comble un manque entre les capteurs classiques de couleurs et les systèmes d’analyse d’images très onéreux. On peut ainsi automatiser de manière économique des nouvelles applications en vue tout comme des process déjà en installation afin d’y inclure une nouvelle caractéristique de couleur et obtenir ainsi une meilleure détection d’objet. Les possibilités de paramétrage de la caractéristique « Couleur » sont très vastes et permettent une détec-tion fiable et performante. Grâce à la détection croisée de la couleur et de l’objet, on peut réaliser de nom-breuses applications de contrôle et de tri d’objets selon leur couleur et leur forme comme par exemple, le contrôle qualité de groupes complexes dans l’industrie automobile et / ou la conception de machines ou encore le contrôle de LEDs ou d’écrans d’afficheurs en couleur. Une analyse précise grâce à une haute résolution : • Chip de couleurs (WVGA ou résolution SXGA). La variante haute résolution (1,3 Megapixels) permet une analyse précise de détails sur l’image tout comme l’analyse de zones de photos plus importantes. La gamme s’étend de variantes avec optique intégrée ou éclairage en LED jusqu’aux variantes en boîtiers en C / CS-Mount. • Fonctions de logiques diverses permettent un classement direct des résultats d’analyse vers l’une des 6 sorties digitales de résultats. • Réglage par une interface accessible à tous, même aux utilisateurs ne possédant pas de connaissances détaillées de l’analyse d’image. • Livraison du logiciel VISOR® incluant le logiciel de configuration et le Viewer. www.sensopart.com Stand A37
Deux caméras numériques aux standards USB 3.0, GigE, FireWire, USB 2.0 et Camera Link. Point Grey Research Inc. est un leader mondial spécialisé dans le développement et la production de caméras numériques de technologie évoluée pour des applications industrielles, les applications en sciences de la vie et les applications du secteur de transports. Il propose un portfolio unique et complet de caméras numériques aux standards USB 3.0, GigE, FireWire, USB 2.0 et Camera Link.
Blackfly - Valeur imbattable à partir de EUR 219 La gamme Blackfly, des caméras numériques, supporte l’alimentation par Ethernet et les capteurs très sensibles, et est aussi le leader de l'industrie pour son abordabilité. Le Blackfly est offert avec toute une série d’options à valeur exceptionnelle. Chaque modèle de Blackfly est fourni avec la fonctionnalité conçue pour optimiser la performance et la fiabilité, y compris la mémoire intégrée de 16MOctets. L’indicateur à DEL d’état ainsi que le traitement d'image permettent l'interpolation de couleur, le gamma et la table de la consultation des fonctions, et ceux-ci sont faits à bord de la caméra. Le Blackfly pèse seulement 36 grammes, mesure 29x29x30mm et utilise 2 watts de puissance. Grasshopper3 - USB 3.0 + CCD La ligne des caméras numériques Grasshopper3 combine les avantages du CCD avec l’abordabilité et le haut débit ferroviaire d’USB3.0. L’architecture du FPGA et de la mémoire intégrée permet la fiabilité optimale, une large gamme de fonctions, ainsi que le traitement d'image qui permet l'interpolation de couleur, le gamma, et la table de la consultation des fonctions. Le Grasshopper3 offre une alternative puissante, facile à utiliser, et rentable par rapport aux autres solutions comme Camera Link et double GigE LAG. www.ptgrey.com Stand C44 enovamag I Septembre 2013 I www.enova-event.com
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Capteur VISOR ® Couleur : la détection d’objets améliorée grâce à l’analyse supplémentaire de couleur. Pour la 1ère fois, la détection d’objets et la reconnaissance de couleurs dans un seul appareil ouvrant ainsi les champs des possibilités.
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Vie des entreprises Le LNE accompagne les industriels pour la déclaration obligatoire des nanomatériaux Pour prévenir les risques d’exposition professionnelle, les producteurs, utilisateurs, distributeurs de plus de 100 g de nanomatériaux par an sont tenus, conformément au décret du 17 février 2012 dont l’entrée en vigueur s’est effectuée en janvier 2013, d’en faire annuellement la déclaration à l’ANSES. Pour remplir la fiche d’identité du nanomatériau contenue dans cette déclaration, avec des informations fiables, la plateforme CARMEN du Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE) constitue un outil efficace et sans équivalent en France. Elle regroupe en effet tous les équipements nécessaires à la détermination des 8 principaux paramètres permettant de caractériser une nanoparticule : Microscope à Force Atomique (AFM) métrologique, AFM commercial, microscope électronique à balayage, microscope à balayage microonde, diffractomètre à rayons X, zétamètre équipé d’un diffractomètre à lumière diffusée et système de mesure de surface spécifique utilisant la méthode BET (BrunauerEmmet-Teller). www.lne.fr Stand C16
Eurocircuits : nouveau site, nouveaux services, plus d’options, plus convivial, plus d’efficacité ! Fabricant Européen de circuits imprimés minces et rigides jusqu’à 16 couches de l’unité aux petites séries. • Outils de vérification/configuration commande PCB Visualizer+PCB Checker+ New ! Pcb Configurator • Pas de frais d’outillages, pas de minimum de commande, pas d’obligation de règlement en ligne. • Nouveau site, nouveaux services ! PCB proto STANDARD pool critères techniques élargis - RF pool IMS pool - STENCIL - eC-prototype-equipment eC-spare-parts - eC-consumables - Licences EAGLE
www.eurocircuits.fr et vidéos sur www.electronique-mag.com Stand M53 enovamag I Septembre 2013 I www.enova-event.com
Azur Light Systems : des lasers à fibre innovants pour des applications industrielles, scientifiques ou bio-médical Créée en Juillet 2010 et installée au coeur de la récente « Cité de la Photonique »* de Pessac, la société Azur Light Systems (ALS) développe, fabrique et commercialise des lasers à fibre innovants pour des applications industrielles, scientifiques ou encore bio-médical.
A l’origine du nom de l’entreprise, la technologie des lasers à fibre émettant dans le bleu constitue une véritable rupture par rapport aux technologies existantes en proposant de meilleurs performances et de nombreux avantages en matière de stabilité, de robustesse et d’intégration - Cette technologie ALS a été primée par le « Photon d’or » 2010, décerné dans le cadre de la « Vitrine de l’innovation » du salon Opto à Paris. Née d’un transfert de technologie de l’Université Bordeaux 1 et de la plate-forme Alphanov, la société a été labellisé par l’incubateur régional d’Aquitaine (IRA) et accompagnée par la technopôle Bordeaux UNITEC. ALS est également membre du pôle de compétitivité de la « Route des Lasers ». Suite au développement du produit phare de la société, le laser bleu, ALS a diversifié sa gamme et propose aujourd’hui des systèmes délivrant un rayonnement multiWatts continu dans l’infra-rouge et le visible (bleu et vert) pour de nombreuses applications comme la biophotonique (microscopie, comptage de cellules, analyses diverses…), l’holographie, le contrôle industriel, le pompage optique ou encore le piégeage d’atomes. ALS entend devenir leader sur ces diverses applications répondant aux attentes de nombreux marchés, et garde comme objectif principal de remplacer le parc existants de lasers à gaz (Argon), en proposant des performances similaires, (voire supérieures selon les spécifications), tout en offrant de nombreux avantages significatifs en termes de praticité, de coût de maintenance, de durée de vie ou encore d’encombrement. Pôle crée en 2011 et regroupant une dizaine de sociétés spécialisées en optique - A reçu la visite du président François Hollande début 2013. www.azurlight-systems.com Stand M19
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Après 4 ans de croissance, IPDiA, lauréate du prix régional de l’innovation industrielle 2013, décide de renforcer sa compétitivité fondée sur l’avance technologique en lançant un nouveau programme de R&D appelé MediLight 2017. Forte de son expérience pour les marchés clés pour lesquels les composants passifs intégrés sur silicium ont une forte valeur ajoutée, IPDiA a décidé de favoriser à travers MediLight 2017 des innovations dédiées aux applications futures des marchés du médical et du lighting. Grâce à une étroite coopération avec des partenaires R&D historiques, CEA-Leti et CRISMAT (CNRS, ENSICAEN, UNICAEN), Medilight 2017 jouera le rôle de catalyseur sur les sujets suivants : • La nanostructuration de condensateurs 3D haute tension et à très haute densité d’intégration ; • Le développement d’interposeurs 3D et de nouvelles briques technologiques dédiées à l’assemblage pour l’ultraminiaturisation. Pour réaliser ces développements innovants, une installation pilote sur le site d’IPDiA à Caen sera mise en place par la recherche publique et partagée entre les partenaires. Ce projet renforcera le lien entre recherche amont (CRISMAT), technologie innovante (CEA-Leti/IPDiA) et industrialisation (IPDiA). Cette initiative vise à renforcer l’écosystème industrie/recherche soutenu par les autorités françaises et pourra permettre d’initialiser l’implantation d’une antenne de transfert technologique du CEA-Leti, basée à Caen. Cette avancée vers la ‘performiniaturisation’ représentera pour IPDiA une opportunité supplémentaire d’accéder, entre autre, aux marchés futurs du médical (neurostimulation par exemple), des DEL de puissance et des capteurs (environnements sévères, automobile…). Ce projet de 4 ans, pour lequel IPDiA est chef de file, a été sélectionné dans le cadre de l’appel à projets « nanoélectronique » du ‘Programme d’Investissements d’Avenir’. Il représente un investissement global de 37 M€ pour l’ensemble des partenaires du projet (IPDiA, CEA-Leti et CRISMAT) et est soutenu par l’Etat. Depuis sa création, IPDiA est soutenue dans son effort d’innovation par les collectivités locales et régionales, par le ministère de l’économie et des finances, par la BPI et l’Europe. www.ipdia.com www.leti.fr www.crismat.ensicaen.fr
© IPDiA
Lancement d’un grand programme de R&D d’un investissement global de 37 millions d’euros pour les applications du médical et du lighting
Dewefrance présente le fonctionnement et les applications de ses appareils de mesure C'est en démarrant son activité comme revendeur de composants informatiques que DEWETRON est devenue par la suite l'un des leaders dans le développement de solutions pour la mesure, le traitement et l'acquisition de données. En 2000, ces fondateurs historiques développent une nouvelle société DEWESoft™ qui innove et conceptualise des logiciels et du matériel de test et de mesure. Ces deux sociétés complémentaires et expertes dans les domaines de l'automobile, l'industrie, le transport, l’aéronautique et l'énergie ont depuis le 2 avril 2013 portées toute leur confiance en DEWEFRANCE pour distribuer leurs instruments, leurs applications et leurs logiciels. www.dewefrance.fr Stand B54
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Vie de la profession Congrès de Métrologie : Mesure, production et maîtrise des risques… Le lieu d’échanges techniques, unique en Europe, entre tous les acteurs de la mesure : utilisateurs industriels de moyens de mesure, experts techniques, fabricants et prestataires. La « mesure juste » ou la « juste mesure », quelle mesure et à quel moment ? La mesure est un vecteur de performance, de maîtrise du risque industriel, de crédibilité technique, et même d’économie de production … oui … Pour s’en convaincre, voilà les sujets des 6 tables rondes industrielles, des incontournables du moment : • Management du risque et conformité produit • Les exigences métrologiques des métiers à haute technologie • Mesure et traçabilité dans l’agro-alimentaire • Biologie médicale : maîtrise des analyses • Mesure pour les technologies économes en émission de carbone • Les défis des nanotechnologies Près de 180 conférences seront présentées sur des sujets très variés : mécanique, température, forme et état de surface, débit, électricité, secteurs biologique et médical, environnement, énergie, nanotechnologies, … L’exposition est conjointe avec ENOVA PARIS (Mesurexpovision). Un Village Métrologie, ouvert à tous, est installé au sein du salon. Le Congrès est organisé par le Collège Français de Métrologie en partenariat avec Acac, BEA Métrologie, le BIPM, le Cetiat, EDF, Euramet, l’IMQ, l’INSA, le LNE, METAS, le NCSLi, le NPL, Novartis, l’OIML, PSA Peugeot Citröen, Trescal. www.metrologie2013.com
Les Journées Test & Mesure Gilles Rizzo devient délégué général du Sitelesc et du Gixel Dans le cadre du rapprochement du Gixel (Groupement professionnel des industries de composants et de systèmes électroniques) et du Sitelesc (Syndicat des industries de tubes électroniques et semiconducteurs) et suite au départ à la retraite des deux délégués généraux, Yves Le Goff et Jean-Marc Mélique, Gilles Rizzo vient d'être désigné délégué général par les assemblées générales des deux syndicats, lesquels seront amenés à fusionner d'ici quelques mois. De formation ingénieur, Gilles Rizzo a effectué la plus grande partie de sa carrière dans les marchés de l’électronique chez Schlumberger Division Instrumentation, puis Souriau, Framatome (groupe Areva) et FCI. Il a occupé différentes fonctions dans la recherche, le développement puis le marketing, la vente et la gestion de centres de profits. Plus récemment, il était en charge des distributeurs et du marketing global chez FCI.
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Planning du 2ème semestre 2013 : • ARCACHON : ...............19 septembre • AIX EN PROVENCE : ....17 octobre • TOURS : ........................19 novembre • LILLE : ...........................10 décembre Ces expositions représentent environ 200 visiteurs par journée avec une moyenne de 60 exposants par ville. Elles permettent aux entreprises de maintenir le contact avec leurs clients régionaux. Les Ateliers du Test sur ENOVA PARIS Les membres du comité Test SIMTEC, présents sur « Les Ateliers du Test », vous présenteront des systèmes de test dans le domaine de la PRODUCTION, la REPARATION et le TEST FPGA et tiendront aussi des conférences sur ces 3 thématiques ainsi que sur la MAINTENANCE & DE LA METROLOGIE en collaboration avec le Collège Français de Métrologie. ACCELONIX - ACQUISYS - AGILENT TECHNOLOGIES - ANTYCIP TECHNOLOGIES - CASSIDIAN TEST & SERVICES - NATIONAL INSTRUMENTS - NOISE XT TECHNICOME.COM - TEMENTO SYSTEMS www.simtec.org
33 LEA Valley présente les bases du Campus de l'électronique des Pays de la Loire Le 12 juillet à Angers, la délégation générale du cluster LEA Valley (Loire Electronic Applications Valley) entourée d’entreprises adhérentes, a remis aux élus de la région et des collectivités locales sa feuille de route stratégique à moyen terme pour la filière électronique. Ce rapport pose les bases du Campus de l'électronique à venir à l’horizon 2015. Elaboré par des chefs d'entreprises, des enseignantschercheurs et des experts - tous administrateurs et membres LEA Valley - il décline les projets opérationnels à engager dès 2013. Le rapport fixe également les objectifs, les moyens nécessaires, et les indicateurs de résultats adaptés pour la mise en oeuvre de ce Campus de l’électronique à vocation inter-régionale, dont l’implantation est à prévoir sur différents sites en Pays de la Loire. La mise en oeuvre du Campus de l’électronique s’appuie sur un partenariat public-privé mobilisant les industriels, les collectivités territoriales et l’Etat. En première approche, le montant des financements nécessaires en infrastructures, équipements et fonctionnement sur la période 2013-2020 est de l’ordre de 45 à 50 millions d’euros. Mail : audrey.ruel@b17.fr
Les secteurs de la mesure et du contrôle s’impliquent encore plus dans la campagne “Productivez !” L’essor de la compétitivité française exige avant tout une modernisation de l’équipement de production. C’est en cela que la campagne « Productivez ! » du Symop alerte les décideurs et le gouvernement sur l’enjeu crucial du renouvellement de l’appareil productif dans son ensemble. Les instruments de mesure et de contrôle ont un rôle majeur à jouer dans ce renouvellement. Car nos entreprises souffrent plutôt d’un déficit de mesures et de contrôles par rapport aux champions internationaux de l’industrie comme l’Allemagne. Il est pourtant inimaginable qu’un pays puisse être leader dans l’industrie sans une utilisation massive et optimisée des systèmes de mesure et de contrôle. Des systèmes qui permettent de contrôler et régler les moyens de production, de faire de la maintenance préventive, de choisir et d’optimiser le process, et de garantir au final des produits conformes. En visitant des usines à l’étranger, nous prenons conscience de notre retard, mais aussi de notre chance : il existe en effet un potentiel d’amélioration important si l’on porte un autre regard sur la mesure et le contrôle... En modifiant la perception de nos industriels, nous atteindrons un double but : rendre l’industrie française plus compétitive, et vendre un plus grand nombre de systèmes de mesure. www.symop.com/productivez stand F32
Quel est le bon cap pour l’Electronique ? Nous attendons tous le cap défini par la stratégie industrielle nationale et européenne. Aujourd’hui, tout le monde est à peu près convaincu de la nécessité d’avoir, de conserver, voire de recréer les sites industriels et les usines car en grande partie ce sont eux qui sont moteurs des activités de services et d’emploi. Où je trouve que le bât blesse, c’est que le cap n’est toujours pas clairement défini et que les initiatives en France comme en Europe portent principalement sur le R&D. Je n’ai rien contre la R&D, mais si elle est nécessaire et indispensable, elle n’est pas suffisante. C’est dommage de financer de la R&D en Europe pour que les fruits de cette R&D soient produits ailleurs. En parallèle, il est indispensable de permettre aux entreprises d’être compétitives et en position de fabriquer Faire de la recherche et cumuler le dépôt de brevets n’est pas une fin en soit, produire et marger sur les produits fabriqués c’est autrement plus constructif. Nous avons bon espoir que les actions d’APIE (Agir Pour l’Industrie Electronique) rendront l’Electronique plus visible et faciliteront la détermination du cap. Pierre-Jean ALBRIEUX, Président du GFIE www.gfie.fr
L’engagement qualité du SPDEI Le SPDEI s’est engagé dans sa charte qualité de 2010 à garantir une démarche qualité, et depuis cette date de nombreux adhérents ont engagé des démarches d’améliorations de leurs systèmes de management de la qualité. • ADDIS Composants électroniques www.addis.fr est certifiée ISO 9001 • DEL la distribution électronique www.del.fr • DIRECT www.direct.fr • OCETA www.oceta.com sont certifiées en 9120. L’assurance qualité un engagement total de nos adhérents au service d’une clientèle de plus en plus exigeante. www.spdei.fr
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Vie de la profession
EPIC ADOPT A CLASSROOM Le rapport sur l’écosystème de la photonique publié par EPIC en Avril estime que le nombre d’emplois dans l’industrie photonique européenne est de 277.000 et que 60.000 postes seront créés d’ici 2015. Globalement, on considère que les ressources actuelles dans le domaine des Sciences, Technologie, Ingénierie, Mathématiques sont insuffisantes et, combinée avec les perspectives de développement, cette pénurie représente un risque potentiel important de croissance. En Europe, la pénurie d’experts dans le domaine des Sciences, Technologie, Ingénierie, Mathématiques est due à la diminution du nombre de diplômés dans ces matières et une image assez négative des carrières dans ce domaine qui doit être modifiée. Car les talents dans ce domaine sont essentiels au développement et à la compétitivité des entreprises qui requièrent un niveau de connaissance élevé comme c’est le cas pour la photonique. Les futures ressources dépendent en grande partie du développement des compétences, de l’intérêt et de la passion pour les sciences acquis au cours des premières années d’études. C’est pour cette raison qu’EPIC et Laser Classroom ont formé un partenariat pour distribuer à des écoles européennes des kits éducatifs multi-langages appelés « Lumière, Lasers et Optique ». Ces kits sont sponsorisés par des entreprises et mis gratuitement à disposition de professeurs. Des organismes de recherche nationaux et des clusters photoniques collaborent avec EPIC afin d’identifier des professeurs motivés qui souhaitent utiliser ces kits dans leurs salles de classe pour éveiller l’intérêt des enfants pour la science en général et pour la photonique en particulier. Chaque kit coûte 195 € et peut être commandé directement en ligne sur : www.laserclassroom.com/EPIC www.epic-assoc.com
Le Kit Présenté dans un sac à dos, le kit contient les outils et les instructions permettant de donner à des étudiants entre 10 et 20 ans 9 cours interactifs et simples sur la Lumière, les Lasers et l’Optique.
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Objectifs du pôle de compétitivité OPTITEC à horizon 2013-2018 Pôle de compétitivité interrégional, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon, OPTITEC est reconnu comme un cluster européen photonique et imagerie avec un rayonnement sur l’arc Méditerranée et le Grand Sud-est. Dans le cadre de Feuille de route 20132018, il se fixe 3 grandes orientations stratégiques : • Élargir les opportunités de marchés des entreprises et faciliter leur financement • Renforcer le positionnement européen des adhérents et du pôle • Mettre en place des projets structurants, de visibilité et d’attractivité du territoire L’ambition globale du pôle est de couvrir l’ensemble de la chaîne de valeur de la photonique, de l’amont à l’aval : • d’accentuer l’action du pôle vers la croissance des PME, via des actions d’industrialisation, de commercialisation, d’internationalisation, de formation • de maintenir un adossement avec la recherche amont, pour anticiper les ruptures technologiques majeures qui vont orienter les marchés de demain. www.optatec.fr