lemag3

Page 1

° N3 Janvier 2012

| ÉLECTRONIQUE | MESURE VISION | PHOTONIQUE | RF HYPER | Dossier

Champagne : à la croisée de l’Art et de la Science

Tendances et marché

L’optique est un bon moyen de lutter contre la mondialisation

Techno

Les Technologies sans fil en environnement médical

Vie des entreprises

RS Components lance un concours mondial

• Réinventer l’industrie : le rôle essentiel des achats • Faut-il vraiment changer la définition des unités Système international d’unités (SI) ?

Avis d'experts



3 Jamais 2 sans 3 ! Édito

Sommaire

u changement dans la continuité : CiEN Mag devient Le MAG et s’ouvre aux communautés de la mesure, de l’optique et des radiofréquences en plus de celle de l’électronique notamment au travers de l’animation de ses événements salons tout au long de l’année. Au fil des pages de ce nouveau Mag, vous découvrirez combien l’innovation française est présente et riche dans tous ces domaines avec les Trophées de l’innovation, les Trophées Cap’tronic, les Photons, les Prix Yves Rocard et de la Division de Chimie-Physique. A l’image de la nouvelle ligne éditoriale multi thématiques, l‘entretien avec Alain DIARD, Président de l’AFOP, vous expliquera comment l’optique et l’électronique travaillent de plus en plus ensemble, pour devenir l’optoélectronique. L’action du club Rodin, véritable Think Tank de la FIEEC, nous présentera son nouveau livre sur le rôle essentiel des achats, ou comment réinventer l’industrie en France. Nous souhaiterons la bienvenue à la toute nouvelle association AFELIM, née de la volonté des laboratoires, collectivités et industriels d’organiser la filière française de l’électronique imprimée. Enfin, période de fêtes oblige, le champagne est lui aussi à l’honneur ! Grâce à la tomographie laser et à la thermographie infrarouge, on sait maintenant pourquoi le champagne contient plus ou moins de bulles, selon la manière de le servir ! Bonne dégustation. Au nom de toute l’équipe du MAG, je vous souhaite une excellente année 2012, pleine de nouveaux projets professionnels ! Thierry GUERMONPREZ, Directeur de la publication

D

Tendances et marché

P. 4

• L’optique est un bon moyen de lutter contre la mondialisation • Le programme Européen de Recherche en Métrologie • lance un concours mondial sur le thème de la conception de composants électroniques à faible consommation d’énergie • 2012-2017, le temps de l’ambition • La naissance de l’électronique imprimée est une véritable révolution

Techno

P. 10

• L’âge du térabit et les PIC • Transformez vos murs en interrupteur ! • Les Technologies sans fil en environnement médical

Avis d'experts

P. 22

• Faut-il vraiment changer la définition des unités du Système international d’unités ? • Réinventer l’industrie : le rôle essentiel des achats

Innovation

P. 24

• Les Trophées de l’Innovation, le palmarès 2011 • La vitrine de l’innovation & ses photons 2011 • Les Trophées CAP’TRONIC 2011 • Le Prix Yves Rocard de la SFP 2011 • Le prix de la Division de Chimie-Physique 2011 • Le Programme Cap’tronic, 4 exemples de projets

• Les antennes innovantes

Dossiers

P. 14

Vie de la profession

P. 32

• AFELIM, l’association française de l’électronique imprimée

• Champagne : à la croisée de l’Art et de la Science

• CFM, la Mesure au cœur du management de l’entreprise

• Quels métrologues pour demain ?

• FIEEC, la remise du prix « Recherche Appliquée »

Focus Salons

P. 18

• L’événement PUISSANCE 4

Vie des entreprises

P. 20

• Accelonix - Inspection Xpress • Inventec - Promoclean Disper

• GFIE, l’indice octobre 2011 • RMVO, une coopération avec le SIMTEC, pour les Journées "Test et Mesure" en 2012 • SIMTEC, les journées test & mesure 2012 • SPDEI, les 16èmes trophées 2011 • SYMOP Point de conjoncture - troisième trimestre 2011

TM

et Ecorel Free

TM

• RS Components lance un concours mondial sur le thème de la conception N°3 - Janvier 2012 - GL events Exhibitions 38-40, avenue de New York - 75016 Paris - France - Tél. : +33 (0)1 44 31 83 39 - Fax : +33 (0)1 44 31 83 42 - www.enova-event.com Directeur de la publication : Thierry Guermonprez - Rédaction : Valérie Moullec Houdret - Conception et réalisation : Alain Roudot (etc.) Ont participé à ce numéro : Accelonix, Afelim, CAP’TRONIC, CFM, FIEEC, GFIE, Guillaume POLIDORI, IETR, Inventec, Jean Michel MUR, LCIE bureau veritas, Photoniques, RS Components, SPDEI - Crédits photos : APFoucha, Fotolia, Draka Annonceurs : ACCELONIX, FISCHER CONNECTORS, LASER COMPONENTS, NATIONAL INSTRUMENTS, W-TECH - Impression : Jouve - 15 000 exemplaires

le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com


4

Tendances et marché

L’optique est un bon moyen de lutter contre la mondialisation Rencontré lors du récent salon OPTO, Alain Diard nous livre sa perception des « relations » qui existent entre optique et électronique et les espoirs qu’il fonde dans l’optique pour « révolutionner » la technologie de demain. Il invite également les pouvoirs publics à investir de manière réaliste dans ce créneau. Car, selon M. Diard, l’optique peut aider la France et l’Europe à lutter contre la mondialisation. Quel est le rôle du Comité National d’Optique et de Photonique ? Le potentiel de l’optique et de la photonique est indéniable pour nous qui en sommes des spécialistes. Mais il faut reconnaître que ce potentiel n’est pas encore véritablement connu des industriels, ni même des pouvoirs publics. La raison en est simple. Tout comme l’électronique, l’optique est un secteur très horizontal : on en trouve dans de nombreux objets et équipements mais on ne la voit pas. C’est là que le rôle du Cnop prend tout son sens. Notre objectif est en effet de former des groupes de travail dans le but de faire remonter l’information au niveau des industriels et des pouvoirs publics pour les sensibiliser au potentiel de ce secteur. En ce sens, on peut effectivement dire que le Cnop est l’équivalent pour l’optique de la Fieec dans le domaine de l’électronique. N’avez-vous pas des difficultés à convaincre les pouvoirs publics de booster un créneau qui leur parait au premier abord moins prometteur que les énergies vertes ou l’économie numérique, par exemple ? Je reconnais que la tâche est ardue. Mais nous œuvrons sans relâche pour faire sauter les verrous un à un. Car selon moi, l’un des bienfaits de l’optique est qu’elle est un bon moyen de lutter contre la mondialisation. Comment ? En intégrant de l’optique partout, notamment dans les objets de la vie courante. Je cite souvent en exemple cette PME allemande qui a gagné un gros marché avec Carrefour dans le domaine des balances libre service pour le pesage des fruits et légumes, en mettant au point une balance « intelligente » à reconnaissance de formes basée sur une technologie optique. Sur le marché des balances électroniques traditionnelles, jamais cette PME n’aurait eu ce marché qui serait tombé aux mains de sociétés asiatiques, cela ne fait aucun doute. Comment percevez-vous les liens entre l’électronique et l’optique ? Existe-t-il des liens ténus entre les deux ou simplement quelques passerelles ici et là qui permettent de relier ponctuellement, seulement lorsque cela s’avère nécessaire, deux mondes différents ? En bon opticien, je dirais que c’est une question de spectre. L’optique et l’électronique sont sur le même continuum. C’est juste la fréquence qui change. Ces deux secteurs sont donc le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com

intimement liés d’autant que l’optique ne peut bien évidemment pas vivre sans électronique. Sans électronique, points de lasers, pas plus que de diodes électroluminescentes, pour ne citer que ces quelques exemples. Mais dans l’avenir, l’optique et l’électronique vont s’affronter de plus en plus ; Dans le domaine du stockage et de la transmission de données par exemple, on peut même dire qu’à long terme, l’optique est l’avenir de l’électronique. L’ordinateur optique n’est pas une douce utopie. Cela prendra du temps, mais il arrivera, c’est sûr. L’optique est également amenée à jouer un rôle de premier ordre dans les années à venir dans les domaines de l’automobile, de l’aéronautique, de l’industriel… Justement, cela fait déjà quelques décennies que l’on nous dit que l’optique va envahir tous les secteurs couverts par l’électronique. Mais, mis à part les diodes laser dans les lecteurs/enregistreurs CD/DVD, les télécommunications longues distances, les LED qui certes tendent à étendre le champ de leurs applications, et certains lasers dans le domaine du médical ou de la production automobile, on est encore loin du compte, non ? C’est vrai. Mais d’un autre côté, on peut utiliser les éléments que vous indiquez dans votre question pour dire que, finalement, ce n’est déjà pas si mal que cela. Toutefois, je partage votre analyse et il existe plusieurs raisons pour expliquer cela. Tout d’abord, je trouve que les prévisionnistes sont souvent trop optimistes dès qu’une technologie offre des performances plus que prometteuses. C’est particulièrement le cas pour l’optique et l’optoélectronique. Et d’expérience, je peux vous dire qu’il faut doubler les prévisions initiales des analystes de marchés pour avoir une idée du moment où une nouvelle technologie arrivera de manière effective sur tel ou tel marché et s’y généralisera. Ensuite, il faut du temps pour optimiser une nouvelle technologie, l’industrialiser, puis la commercialiser. Et ce temps est d’autant plus long que, comme je vous l’ai dit tout à l’heure, les industriels ne sont pas toujours au fait des derniers développements et du potentiel de l’optique. Enfin, je dirai que l’optique n’est pas une simple évolution de la technologie, c’est clairement une révolution, mot dont la signification est, soit dit en passant, de plus en plus galvaudée. Et les industriels se méfient souvent des révolutions technologiques. Du moins au début.


5

N’y a-t-il pas non plus des considérations plus terre à terre comme le coût plus élevé des solutions optiques et optoélectroniques ? Bien sûr. D’ailleurs, on le voit actuellement avec les LED de puissance dont le rapport prix – performances plaide de plus en plus en faveur de l’adoption de cette technologie dans de nombreuses applications, y compris dans le domaine de l’éclairage. Ce qui était encore impensable il y a seulement quelques années. Ce scénario finira également par se produire pour les communications optiques à courte et moyenne portées, et jusqu’à l’abonné, une fois que le coût des composants optiques actifs et les besoins en bande passante seront tels que la solution optique s’imposera d’elle-même. Une chose est sûr, ce n’est pas le coût de la fibre optique qui constitue un frein à la démocratisation des liaisons optiques : avec la flambée du prix du cuivre, une bobine de fibre optique ne coûte rien comparé à une bobine de fil de cuivre. Donc, là encore, cela finira par arriver. C’est une question de temps. La France et l’Europe ont-elle une chance de surfer un jour sur la vague de l’optique ? Cela ne fait pas l’ombre d’un doute car nous avons un potentiel indéniable tant en terme de R&D que d’acteurs industriels. Mais encore faudra-t-il ne pas gâcher cette opportunité. Ce qui

implique deux conditions sine qua non, à commencer par choisir les bons créneaux. Car ceux que l’on présente souvent comme les plus porteurs à l’échelle mondiale ne sont pas forcément les plus intéressants pour nous. Je pense en particulier aux LED de puissance et aux panneaux photovoltaïques. A quoi bon investir dans ces marchés alors que 95 % de la production est réalisée en Asie. La question mérite en tout cas d’être posée. Il existe une seconde condition indispensable pour que l’Europe et la France se fassent une place de choix sur le créneau de l’optique et de l’optoélectronique, c’est qu’elle investisse dans ce domaine. Ce qu’à fait l’Allemagne pendant des années dans le domaine des lasers, avec les effets positifs que l’on sait. En France, l’Etat n’a clairement pas assez investi. Ou plutôt, il a investi de manière trop diffuse dans plusieurs domaines applicatifs de l’optique. Et si j’avais un message à adresser aux services publics, ce serait : « Arrêtons de disperser les énergies et investissons de manière ciblée et réaliste sur des créneaux dont on sait qu’ils sont viables en France ». Lesquels ? Le laser à fibre optique en est un. La France possède de nombreux atouts sur ce secteur qui, j’en suis convaincu, remplacera le laser traditionnel car il permet le déport aisé de l’énergie lumineuse. Alain Diard, président du Comité National d’Optique et de Photonique (Cnop). Propos recueillis par Pascal Coutance, journaliste à la revue ElectroniqueS. Article paru dans le numéro de novembre 2011 d’ElectroniqueS, consultez le site www.electroniques.biz

le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com


6

Tendances et marché

Le programme Européen de Recherche en Métrologie (EMRP)

a recherche en métrologie en Europe s’est structurée depuis 2007, pour pouvoir mieux coordonner ses efforts entre les différents instituts nationaux. L’association EURAMET (ensemble des laboratoires nationaux de métrologie, avec 37 pays membres à ce jour) a élaboré un Programme Européen de Recherche en Métrologie (EMRP), auquel participe 22 pays d’EURAMET. Il a pour objectif d’aborder de nouveaux sujets, pour le bénéfice de la Société, de l’Industrie et de la Science, par le financement de projets collaboratifs permettant une meilleure synergie entre les laboratoires.

L

le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com

Ce programme, initié dans le cadre du 7e programme cadre, des projets ERA-NET, est actuellement co-financé par la Commission Européenne dans le cadre de l’Article 185 pour des ERA-NET. Le programme représente une enveloppe budgétaire de 400 M€ sur 7 ans, avec un financement de l’Europe à 50 %, les Etats finançant les 50 % complémentaires, principalement à destination des laboratoires de métrologie (le ministère de l’économie et le ministère de la recherche financent ces laboratoires que coordonne le LNE). Les projets, d’une durée de 3 années, sont sélectionnés suites à des appels à projets, selon des thématiques spécifiques. Ce programme débuté en 2009, se terminera en 2013 (au niveau des appels à projets. Appel 2009 Appel 2010 Appel 2011 Appel 2012 Appel 2013

- Energy - Industry - Environment - Health II - SI Broader Scope - New Technologies - Industry II - SI Broader Scope II - Open Excellence call - Energy II - Environment II


7 La Commission Européenne, satisfaite de la conduite de ce programme, demande à EURAMET de préparer un nouveau programme qui pourrait être financé dans le cadre du 8e PCRD. Le montant global du programme pourrait être de 400 M€ à 500 M€, le taux de financement par l’UE n’étant pas encore défini. Ce programme pourrait être aussi ouvert à d’autres instituts que les Laboratoires de métrologie (universités, industries, laboratoires autres), et inclure une partie consacrée à l’innovation plus importante. D’où le nom : European Metrology Programme for Innovation and Research - EMPIR. Le contenu permettrait de consolider les recherches faites en métrologie par de nouveaux projets scientifiques pour la

recherche appliquée en métrologie, la métrologie avancée qui doit répondre aux enjeux relatifs à l’environnement, la santé et l’énergie, et enfin des projets beaucoup plus axés sur l’innovation pour le soutien à l’industrie. Pour que ce nouveau programme puisse être financé, il faut qu’il soit inscrit dans le 8e programme-cadre, et soutenu par les Etats dans le cadre des conseils compétitivités (ainsi que le parlement européen). Information complète : www.emrponline.eu/call2011 Maguelonne Chambon Directrice de la Recherche Scientifique et Technologique au Laboratoire National de Métrologie et d’Essais (LNE)

Maîtrise et économie d’énergie dans l’industrie : l’apport de la métrologie ? ors du 15° Congrès International de Métrologie qui s’est tenu à Paris en octobre 2011, une table ronde a été organisée autour de tous acteurs au cœur de cette problématique pour témoigner et échanger sur l’éventail des solutions qui réussissent. En effet, depuis le protocole de Kyoto, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, au cœur des politiques de limitation du réchauffement climatique, passe par la réduction des consommations énergétiques. Plus récemment, la crise économique et financière a conduit les industriels à accélérer la recherche de toutes les sources d’économie potentielle pour pérenniser les sites industriels et l’emploi.

L

Ainsi sous l’impulsion des politiques, des directives européennes, des organismes de normalisations, différentes normes ou projets de référentiels centrés sur le management de l’énergie (ISO 50001, EN 16001, BP X30-120) sont en cours de mise en œuvre et font l’objet d’expérimentations en phase opérationnelle. Les grandes questions et constats dégagés au cours de la table ronde : Comment les entreprises appréhendent la mise en place d’un management environnemental axé sur les économies d’énergie ? Ces référentiels définissent un cadre pour la mise en place d’une politique de maîtrise et d’économie de l’énergie, ou proposent des méthodes

pour entreprendre un diagnostic énergétique dans l’entreprise.Quelles solutions éco-efficientes et performantes pour les industriels ? Comment la métrologie se met au service de la maîtrise énergétique dans l’industrie et/ou pour des besoins du grand public ? La norme EN 16001 exige que l’entreprise définisse ses exigences de mesurage relatives à son management de l’énergie. Cela passe par la mise en place de plans de comptage pour suivre, mesurer et enregistrer les paramètres significatifs de la consommation énergétique. L’entreprise doit s’assurer que l’exactitude et la répétabilité des équipements de mesure soient adaptées à leur tâche.

le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com


8

Tendances et marché

2012-2017

Le temps de l’ambition.

Projet de l’industrie électrique, électronique et de communication « Notre pays a cette chance de disposer encore d’une filière industrielle technologique d’excellence, qui constitue toujours un atout sur la scène internationale. Cette industrie technologique est LA réponse aux enjeux économiques et sociétaux de demain : développement durable, sécurité, santé/bien-être. Face aux enjeux qui nous attendent et aux théories déclinistes, il faut non seulement être optimiste mais aussi enthousiaste et surtout conquérant. L’industrie est avant tout une aventure humaine. C’est l’économique qui tire le social et non l’inverse. Il nous faut donc mobiliser, convaincre, expliquer ! L’avenir de la France, soutenue par son industrie, alliée à un Etat agile et moderne, passe enfin par une Europe forte, plate-forme de croissance au profit des citoyens des entreprises et des administrations, dans une économie globalisée. Redonnons vie à une démarche européenne ambitieuse ! Nous avons notre avenir entre nos mains ! »

Pierre Gattaz, président FIEEC

Focus sur deux enjeux de demain Agir efficacement pour le développement durable : l’efficacité énergétique et le recyclage comme vecteurs de compétitivité Les chiffres La facture énergétique de la France s’élève à 48 milliards d’euros en 2010, soit 90% du déficit commercial de la même année (Source : DGDDI). La seule amélioration de l’efficacité énergétique de 20% à 40% du parc de bâtiments tertiaires existants permettrait une économie de 4 milliards d’euros a minima, sur les importations de gaz et de pétrole. Les solutions de gestion active du bâtiment, dont le TRI (temps de retour sur investissement) est inférieur à 10 ans, permettent d’atteindre la totalité de ce potentiel d’économies d’énergies (Source : Gimélec). L’économie circulaire, de la conception à la fin de vie des produits, représente un potentiel de croissance et de compétitivité pour les industriels français. Sur sa partie aval, en 2010, la filière des Déchets d’équipements électriques et électroniques a permis de recycler plus de 300 000 tonnes de différents métaux et plastiques et de réemployer près de 45 000 tonnes d’appareils dans les réseaux d’économie sociale et solidaire, créant par la même plus de 5000 emplois. (Source : MEDDTL). L’objectif à 5 ans Instituer un nouveau pacte énergétique au service d’une politique éco-industrielle. La stratégie à mettre en œuvre : Passer d’une économie de l’énergie de volume à une économie de l’efficacité énergétique. Privilégier une politique industrielle fondée sur l’éco-conception et le recyclage. le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com

Le secteur Electrique, Electronique et de Communication 98 MILLIARDS € de CA dont 48% à l’export 87% de PME 3 000 entreprises 420 000 emplois

Bâtir les infrastructures et les réseaux de demain (THD, électricité) afin de favoriser les applications de rupture (Cloud computing, Smart Grid, transports intelligents,…) Les chiffres Un investissement annuel de 2 milliards d’euros dans le déploiement de la fibre optique conduirait à un accroissement du potentiel de croissance français d’au moins 0,2 point par an, soit 4 milliards d’euros. L’analyse coûts-bénéfices de ces investissements est largement positive. (Source : COE-Rexecode) Les objectifs à 5 ans • Très haut débit : 80% de la population couverte. • Réseau électrique repensé en fonction de l’évolution du mix énergétique. La mesure clé à mettre en œuvre : Mettre en oeuvre un pilotage politique transverse de haut niveau en mode « projet » réunissant tous les acteurs (industriels, opérateurs de réseau, fournisseurs de services, collectivités locales, financeurs, Europe…) pour coordonner les actions dans les réseaux et infrastructures de demain et les applications de rupture. Voir l’intégralité des enjeux sur : www.fieec.fr


9

La naissance de

l’électronique imprimée est une véritable révolution.

Vers d'autres applications électroniques La naissance de l’électronique imprimée est une véritable révolution. Etudiée depuis plus de 25 ans le premier transistor à été réalisé en 1983. Au cours des dix dernières années, les principaux acteurs de la chimie organique ont largement investi dans la R&D pour créer les nouveaux matériaux basés sur les propriétés semiconductrices des matériaux organiques et des polymères destinés à l’électronique imprimée : grande surface, mince, légère, flexible et prochainement transparente. Le rapport coût / performance rend l’électronique imprimée très attractive pour certaines applications sur des secteurs comme la santé, l'affichage, l'éclairage, l’emballage. La grande tendance actuelle d’intégration des composants électroniques dans des objets intelligents favorise son développement. Les nombreuses applications existantes et envisagées en font un champ de recherche majeur. Le dynamisme des investissements réalisés en Europe, les progrès réalisés dans les techniques de production et les matériaux utilisés laissent présager le développement de cette nouvelle filière industrielle en France. En 2011- le marché mondial de l’électronique imprimée et film minces est estimé selon IDTechex à 2,2 milliards de dollars. L’électronique imprimée organique représente 43%. Les applications majeures sont les OLED (1B$) suivi du photovoltaïque (0,36 B$). À l’horizon 2020, le marché mondial devrait croitre à 44,25 milliards de dollars.

Le photovoltaïque organique : la 3ème génération Les modules photovoltaïques organiques (OPV) peuvent être fabriqués sur substrat flexible à partir d’encres et de procédés d’impression peu coûteux. Les modules OPV sont très légers, souples, très faciles d’utilisation et bientôt proposés à des prix très compétitifs. L’OPV présente de plus une bonne efficacité en lumière artificielle qui permet d’envisager des applications nouvelles indoor. Autant de différenciations, par rapport au photovoltaïque classique à base de silicium, qui permettront d’adresser d’importants marchés nouveaux : intégration bâtiment, véhicules, signalétique, vêtements, électronique, outdoor, etc Deux industriels français, ARMOR avec un procédé roll to roll et DISASOLAR avec un procédé jet d’encre, collaborent activement avec les meilleurs laboratoires de recherche français pour inscrire, durablement et avec succès, la France dans cette nouvelle filière de l’électronique imprimée très prometteuse. AFELIM, association française de l’électronique imprimée. www.afelim.fr le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com


10

Techno

L’âge du térabit et les PIC Après l’âge de la pierre, celui du fer, puis du bronze, etc. l’humanité entre dans l’âge du térabit ! Plus précisément, les réseaux de communication en fibres optiques ont désormais atteint, de manière industrielle, ce débit de mille milliards d’informations binaires - 0 ou 1 - transmis en une seule seconde sur une seule fibre optique. Comment ce « miracle » se réalise-t-il ? La réponse tient en trois lettres PIC photonic integrated circuit. Visité guidée… Ces PIC ou circuits photoniques intégrés reprennent la tendance et l’évolution que nous avons connues, durant les dernières décennies, dans le domaine des circuits et composants électroniques : de plus en plus petits car de plus en plus condensés, de plus en plus performants, de moins en moins gourmands en énergie, etc. En quelque sorte, les PIC illustrent la continuité de l’application de la loi de Gordon Moore dans le domaine de la photonique. Ils représentent une véritable rupture technologique car plusieurs dizaines de fonctions sont intégrées dans une paire de PIC : un pour l’émission et un pour la réception. Parmi les fonctions clés, on trouve la modulation des signaux dont la modulation de phase QPSK (quadrature phase shift keying) , le multiplexage dense en longueur d’onde DWDM (dense wavelength division multiplexing), la compensation de dispersion chromatique, le traitement de la dispersion de mode de polarisation, la correction d’erreur FEC (forward error correction), etc. Et, surtout, la diminution drastique des conversions O-E-O (optiqueélectrique- optique) et donc de leur coûts induits. Lancés commercialement en 2004, ce n’est qu’en 2011 que les PIC ont fait parler d’eux. Sans faire l’historique, les deux moments forts dans leur évolution sont l’intégration et le produit débit unitaire par nombre de canaux transmis. Côté intégration ou densification, la tendance s’est faite du circuit hybride à la puce monolithique, à l’échelle nanométrique. Cette puce peut être fabriquée sur différents substrats tels l’arséniure de gallium, le niobate de lithium, le silicium… Mais, le phosphure d’indium (InP) est le plus performant, dans la plage 1310 nm-1550 nm, dédiée au transport des signaux par fibres optiques unimodales. Côté nombre de canaux, ce fut le passage du canal unique au PIC multicanaux avec, tout d’abord, dix canaux transmettant 10 Gbit/s chacun, soit 100 Gbit/s en WDM. Ensuite, en 2011, ont été annoncés les PIC traitant cinq canaux à 100 Gbit/s chacun le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com

soit 500 Gbit/s en WDM. Ce débit d’un demi-térabit par seconde a sonné le véritable décollage de l’intérêt porté à ces composants. En 2012, fabrication et installation deviendront économiquement viables pour doper les réseaux en fibres optiques. Et demain ? Les travaux portent sur de nouveaux formats de modulation des signaux comme la modulation QAM (quadrature amplitude modulation), la détection cohérente du DWDM, etc. Ainsi, en 2014, les PIC pourraient assurer la transmission d’un térabit par seconde à travers 10 canaux à 100 Gbit/s. Après-demain, en 2016, les PIC traitant deux térabits par seconde pourraient voir le jour. Jean-Michel MUR, Président du Club optique www.cluboptique.org


11

Commander un équipement électrique via le mur.

Transformez vos murs en interrupteur ! Contexte et enjeux

Plus d’interrupteurs, plus de fils électriques, et si une peinture innovante pouvait transformer vos murs en « interrupteur » à commande tactile ? Développée par l’entreprise 3.14 Innovations et Nicolas Triboulot, la peinture révolutionnaire, ON/OFF, permet par simple toucher de détecter et commander un équipement électrique. Le produit : Peinture et Papier-peint ON/OFF Le principe est composé d’une peinture et d’un dispositif électronique. Une fois la peinture ON/OFF appliquée au mur, celle-ci permet par simple touche, de détecter un contact souhaité par l’utilisateur, afin de commander un équipement électrique. Il suffit de toucher le mur pour valider une action. Cet «interrupteur» n’est plus localisé en un endroit très précis, de l’ordre de quelques centimètres carrés mais sur toute la surface d’un mur. La peinture est applicable au rouleau ou au pinceau, sur n’importe quel support (plâtre, bois, béton, plastique…). Elle peut être recouverte d’une couche de peinture de finition de couleur souhaitée ou de papier-peint, sans perte d’efficacité. Dispositif électronique remplaçant l’interrupteur ou la prise existante, selon la fonction souhaitée. ON/OFF peut être couplé à une lampe, une alarme, volet roulant ou tout appareil électriquement commandable. Il est possible d’adjoindre une autre fonction au boîtier de type, variateur, minuteur, ou prise de courant …

Design : Designers :

Quarks Nicolas Triboulot, Laurent Grapin et Thibault Thomas Entreprise / éditeur : 3,14innovation Date de conception 04/2010 Date de lancement : 02/2008

Et pour l’environnement ? Eteindre d’un geste toute alimentation électrique dans la pièce et économiser de l’énergie en éteignant les appareils restés en veille. www.peinture-interrupteur-on-off.com/

Quand le design s’en mêle Plus besoin de tirer de fils électriques, l’interrupteur peut recouvrir une grande surface. Visuellement l’interrupteur disparait et le dispositif électronique reste caché. L’accessibilité est quasi infinie, que ce soit dans des couloirs en zigzag ou dans des grandes pièces, l’interrupteur est omniprésent sans toutefois être visible. Il est aisé de choisir l’emplacement et la dimension de la zone de contact, que ce soit une bande, un mur entier ou une zone isolée. Quelques applications : pour les personnes âgées ou handicapés devant déclencher une alarme, quand les mains sont prises, créer des jeux pour enfants …

uée ! t disting n e m e t r déjà fo ovation RONIC Une inn e CAP’T 2011

Public t Trophé r la • Lauréa usage du Grand tion pou à l’Innova it e iel 2011 d tr x s ri Produ u P d sign In Grands e s D e e d ri t o a g • Le lauré ris dans la caté Pa 1 1 0 Ville de 2 eur l'Observ e d s e il • Éto

le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com


12

Techno

Les Technologies sans fil en environnement médical Développement de la technologie RF : un arsenal normatif en plein mouvement Avec le développement des nouvelles technologies, les applications sans fil dans le secteur médical se sont généralisées. Parmi les apports les plus bénéfiques, on notera la facilité au niveau du déploiement des systèmes et la réduction des câblages notamment au sein des établissements hospitaliers. Cela ne doit pas se faire sans prendre en compte les risques liés à ces technologies sans fil. L’utilisation sûre et efficace de ce type d’application (RF) intégrée ou au voisinage des équipements doit permettre d’assurer : - La coexistence de l’ensemble de ces réseaux sans fil, - Leur performance, - L'intégrité des données, la protection et la confidentialité - La sécurité liée au fonctionnement grâce à une analyse de risque prenant en compte tous ces aspects, - La CEM des systèmes, - Les effets des champs électromagnétiques émis sur le public et les professionnels.

Comment sont pris en compte les aspects RF, CEM et de Bio électromagnétisme ? Les normes actuelles et guides contribuent à prendre en compte les exigences CEM en environnement médical par l’évolution des technologies, de la normalisation, le management du risque, le retour d’expérience et les reports d’incidents pour les raisons liées à cette problématique. Bien que des problèmes CEM en environnement médical persistent notamment sur certains équipements sensibles, cela ne doit pas empêcher le déploiement de la technologie RF ou l’interdiction de la téléphonie mobile à proximité des équipements. A ce titre, le projet de norme CEM CEI 60601-1-2 (Ed.4) modifie les niveaux d’immunité des équipements médicaux aux champs RF, en spécifiant la notion d’environnement électromagnétique par application de niveaux allant de 3 à 10 V/m.

En ce qui concerne les paramètres RF, les normes RADIO les spécifient davantage sur les récepteurs selon des critères liés à leur performance tout en limitant des puissances d’émission. Enfin, la prise en compte des effets des champs émis sur le public et les professionnels passent par l’application des normes garantissant les restrictions de base pour les équipements portés à la tête et le long du corps (débit d’absorption spécifique ou DAS). Pour les équipements RF mobiles ou fixes, la mesure des niveaux de références (champs EM et courants induits) selon des normes harmonisées permet de minimiser les risques liés à cet exposition. L’application de toutes ces exigences ne doit pas se faire sans une meilleure prise en compte des règles de conception et une plus grande nécessité de partager la gestion des risques. Les soins de santé à domicile avec plus de fonctions et les projets de télésanté augmentant, l’utilisation de la technologie RF en médical exige de la recherche, de la sensibilisation à la gestion des risques, et un engagement de toutes les parties prenantes vers une approche proactive, sécuritaire, assurant ainsi un déploiement sûr et fiable. Par Philippe SISSOKO (LCIE Bureau Veritas) Exemples de normes - Les normes et spécifications applicables en CEM : IEC 606011-2, IEC 60601-2-X, ISO 14708-1 • ANSI/AAMI PC 69, EN 45502-X,…), - Les normes radio définissant les caractéristiques des paramètres de transmission qui sont de plus en plus appliquées de façon conjointe : EN 300 328 (WiFi, Zigbee), EN 302 291 et EN 302 208 (RFID), EN 301 839 (implants médicaux), … - Les spécifications techniques spécifiques aux exigences de champs électromagnétiques sur les personnes : EN 60209 (pour les mesures de DAS), EN 50364 (RFID) et EN 62311 (Equipements électriques et Electroniques),…

le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com


13

Les antennes innovantes La multiplication des standards et les systèmes de communication intelligents imposent la conception d’antennes innovantes. En effet, il est de plus en plus difficile de mettre sur un même système toute une batterie d’antennes différentes pouvant répondre à ces multiples standards. Il faut alors concevoir des antennes reconfigurables ou intelligentes qui peuvent s’adapter à des environnements changeants en développant de nouvelles techniques et technologies. - On peut citer de nouveaux matériaux comme les férroélectriques ou les férromagnétiques, les magnétodiélectriques, les matériaux artificiels avec les métamatériaux. - la rapidité d’agilité est indispensable d’où l’utilisation de composants électroniques rapides comme les commutateurs, les varactors, les diodes PIN et les MEMs. Tous ces domaines d’étude présentent de grands challenges pour les années à venir et les laboratoires français sont loin d’être en reste sur ces domaines de recherche.

le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com


14

Dossier

Champagne : à la croisée de l’Art et de la Science Les bulles, moteur de l’écoulement :

Guillaume Polidori directeur de l’Unité de Recherche GRESPI EA 4301, Université de Reims

Hervé Pron Maître de Conférences, spécialiste en Thermographie InfraRouge, Université de Reims

Au cours des dernières décennies s’est développée une science considérable des bulles et des mousses. Physiciens, chimistes et mathématiciens se sont passionnés pour ces objets fragiles aux propriétés extraordinaires. Cependant, peu de physiciens ont choisi de se pencher sur ce vin d’exception qu’est le champagne. Notre collègue Gérard Liger-Belair de l’Université de Reims a fait de l’étude de ces bulles son thème privilégié de recherche. Depuis une dizaine d’années, il s’est attelé à décrypter la trilogie de la vie de ces bulles, de leur naissance à leur fin de vie en passant par la manière dont elles migrent au sein d’une flûte. La bulle, c’est la partie visible de l’iceberg, celle qui fascine. Mais que sait-on de la partie immergée de cet iceberg, celle que l’on ne voit pas ? Bien peu de choses…

Lorsqu’elles migrent dans le champagne, les centaines de bulles nucléées (émises) dans le verre aspirent avec elles dans leur sillage le liquide qui les entoure, selon les lois de la mécanique des fluides. Ainsi, de proche en proche et progressivement, ces bulles vont être susceptibles de mettre en mouvement l’ensemble du volume de champagne circonscrit dans un verre. Les bulles assurent ainsi un brassage continu du champagne, qui s’avère absolument fondamental lors d’une dégustation. De fait, les mouvements qui agitent le champagne renouvellent en permanence sa surface en molécules aromatiques et composés volatils odoriférants. Or les lois de la diffusion nous apprennent qu’il existe une corrélation directe entre la vitesse des mouvements de convection dans un fluide sursaturé en gaz carbonique (comme l’est le champagne) et en molécules volatiles et la vitesse de diffusion de ce gaz carbonique et des molécules en surface. Plus la surface du fluide est agitée de mouvements rapides, plus la diffusion du gaz carbonique et des arômes est rapide.

Le sillage d’une bulle : Les courants de convection générés par l’effervescence dans un verre sont bien entendu totalement invisibles à l’œil nu. Toute la problématique réside donc dans le fait de rendre visible ce qui ne l’est pas. Seules des techniques optiques permettent d’appréhender ces mouvements de convection du champagne dans un verre.

La tomographie laser :

Convection axisymétrique dans une flûte.

le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com

La tomographie laser consiste à générer une nappe de lumière provenant d’une source laser continue qui va éclairer un plan choisi de l’écoulement. Cet éclairage doit être couplé avec un procédé de mise en évidence des mouvements internes du fluide par traceurs. Différents types de traceurs peuvent être introduits au sein du fluide selon la nature des informations désirées, qu’elles soient quantitatives comme les trajectoires et/ou vitesses et leurs quantités dérivées, ou qualitatives pour appréhender les structures tourbillonnaires globales (lignes ou surfaces d’émission). Sur le cliché de gauche, il nous a suffi de déposer délicatement quelques gouttes de colorants à la surface d’une flûte. Eclairé par la lumière incidente du laser, les colorants (sulforhodamine et éosine) deviennent fluorescents et matérialisent les mouvements du champagne agité par son effervescence. Sur la photographie de droite, où les mouvements à la surface d’une coupe ont ainsi pu être visualisés, les bulles ont été utilisés comme traceurs naturels de l’écoulement surfacique.


15 Thermographie InfraRouge : Convection en surface dans une coupe de champagne

Dans un plan passant l’axe de symétrie de la flûte, l’écoulement principal se compose de deux tourbillons qui tournent en sens opposé de part et d’autre de la colonne de bulles générée par les sites de nucléation artificiels dont sont munies les flûtes. Cette colonne de bulles est si intense qu’elle impose la forme des tourbillons tout au long de la dégustation. Puisque la gravure est située sur l’axe de symétrie de la flûte, l’écoulement du liquide qui en résulte présente une symétrie cylindrique de révolution autour de cet axe. L’écoulement du champagne se fait donc suivant un anneau tourbillonnaire unique qui s’enroule autour de l’axe de la flûte. Le brassage est ainsi homogène. La forme du verre s’avère être prépondérante dans ce processus de brassage. Su tout le fluide se trouve être brassé dans une flûte à l’allure élancée, a contrario dans une coupe, le fluide n’a pas suffisamment d’énergie pour rejoindre les parois, trop éloignées du centre pour ce type de verre évasé. Ainsi, seule la partie centrale du liquide est brassée. Une coupe participe donc moins aisément au processus d’exhalation aromatique qu’une flûte ! En surface aussi, le champagne tourbillonne… en orientant le plan laser parallèlement à la surface du champagne, en incidence rasante, la lumière du laser révèle des cellules tourbillonnaires, réparties régulièrement suivant des axes de symétrie privilégiés. Le scénario de ce phénomène complexe et inattendu n’est pas encore élucidé, mais les bulles et leur mouvement en sont la cause bien entendu. Lorsqu’elles arrivent en surface, sous l’effet de la poussée d’Archimède, les bulles drainent avec elles un peu de liquide. Lorsqu’il parvient en surface, ce fluide en excès migre inévitablement du centre de la flûte vers sa périphérie. Lorsqu’il a rejoint la paroi, le fluide de la surface n’a pas l’énergie suffisante pour replonger. Or, puisque le mouvement est entretenu par les bulles qui ramènent continûment du fluide en surface, le liquide incapable de replonger en périphérie doit bien aller quelque part…Il va donc réorienter sa course en longeant la paroi de la flûte. Inévitablement, il va rencontrer sur son chemin du fluide de surface qui aura connu exactement le même destin. Cette rencontre va réorienter le courant de fluide de la paroi vers le centre de la flûte et ainsi de suite… Ces cellules tourbillonnaires sont contra-rotatives deux à deux. Ainsi, leur nombre est nécessairement pair, et varie probablement selon l’intensité du flux ascendant de bulles au centre de la flûte. Nous avons pu remarquer que, lorsque le flux de bulles est encore très intense (juste après le versement), le nombre de tourbillons est très instable, et semble hésiter entre un réseau de quatre, six, voire huit tourbillons Comment ne pas s’émerveiller devant ce spectacle, hélas invisible à l’œil nu. La mécanique des fluides est riche, et le jeu des tourbillons dans une flûte ou une coupe peut donner lieu à quantité d’évènements topologiques plus surprenants les uns que les autres, nous offrant des satisfactions esthétiques insoupçonnées.

Le gaz carbonique qui s’échappe au moment du versement est bien entendu totalement invisible à l’œil nu, car parfaitement transparent dans le domaine de la lumière visible auquel notre œil est sensible. Le gaz carbonique est cependant susceptible d’absorber une longueur d’onde bien spécifique, comprise dans le spectre de le lumière infrarouge. En filmant le service du champagne dans une flûte à l’aide d’une caméra dotée d’un capteur sensible à la lumière infrarouge, il devient alors possible de visualiser les volutes de gaz carbonique qui s’échappent. Le panache de gaz carbonique devient alors bel et bien visible. Intéressons-nous maintenant à la manière dont le service du champagne doit être fait. Cette étape est « critique » en ce qui concerne le gaz carbonique dissous. En effet, le transfert du champagne de la bouteille vers la flûte génère des turbulences

Versement droit

Versement incliné On constate que le panache de gaz carbonique est plus abondant lorsqu’on sert le champagne dans une flûte verticale. Le résultat est sans appel ! Le champagne qui a été servi dans une flûte inclinée contiendra plus de gaz carbonique dissous (dons sera plus effervescent) que celui qui a été servi dans une flûte verticale. Les deux modes de versement testés se différencient d’autant plus que le champagne est froid. Le gaz carbonique s’écoule le long des parois, puisqu’il est naturellement plus lourd que l’air. Si ce flux de gaz est, comme on peut le supposer, susceptible de drainer dans son sillage les molécules aromatiques volatiles qui s’échappent du champagne, il y a fort à parier qu’elles coulent le long du verre et qu’une grande partie échappe donc à nos sens…

qui accélèrent considérablement la fuite du gaz carbonique dissous hors du champagne. Or plus on perd de gaz carbonique dissous à cette étape, moins on en disposera lors de la dégustation pour permettre la production de bulles dans la flûte… Afin de préserver au mieux le CO2 dissous dans le champagne (et assurer ainsi une meilleure longévité à l’effervescence dans la flûte), il convient de verser le champagne de la façon la plus « douce » possible afin que le CO2 dissous ne s »échappe pas prématurément. Deux façons de servir le champagne ont été testées : en versant le champagne directement au centre de la flûte verticale, ce qui correspond au service le plus fréquemment utilisé dans la restauration, puis en versant le champagne le long des parois d’une flûte inclinée, à la façon dont les bermen remplissent un verre de bière. le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com



17

Dossier

Quels métrologues pour demain ?

Entretien avec Bernard Larquier, directeur BEA Metrologie et membre du Bureau du Collège Français de Métrologie

En schématisant, quelle est aujourd'hui la fonction type du métrologue sur un site industriel ? Le métrologue est encore trop souvent considéré comme le gestionnaire des moyens de mesure. Dans l’organisation des systèmes qualité, la fonction métrologie apparait comme une fonction support dont la valeur ajoutée est difficile à démontrer. Le plus souvent, son rôle consiste à porter un jugement sur un produit qui est déjà très avancé dans sa fabrication. C'est important, bien évidemment, mais pour autant la décision qu'il prend n'est pas considérée comme valorisante. Si le produit est jugé conforme, la mesure ne fait que confirmer que le service production a bien fonctionné, ce qui, après tout, est ce qu’on lui demande. Si le produit est jugé non conforme, il faut souvent le mettre au rebut, ce qui est dommageable, surtout si la valeur ajoutée est importante. En résumé, quand tout va bien, c'est normal et s'il faut reprendre le produit ou le mettre au rebut, c'est une mauvaise nouvelle dont on se serait bien passé. Dans les deux cas, la fonction métrologie n’est pas valorisée. Dans l'intérêt de l'entreprise, faut-il repenser la fonction métrologie ? Absolument. Il serait bien plus intéressant de pouvoir transformer la fonction métrologie en un processus transversal qui, dès l’analyse du besoin du client, apporte à la conception puis à la réalisation, la réflexion nécessaire pour savoir si les caractéristiques sont mesurables, si les performances attendues peuvent être démontrées, etc. Une réflexion processus va alors s’engager, et la fonction métrologie peut apporter les informations nécessaires pour bien réaliser le produit attendu, sans avoir nécessairement besoin de vérifier ses performances par un contrôle final. Si cette analyse est correctement menée, des axes d’amélioration en découleront : les temps de réglage diminueront, les taux de rebuts baisseront car les processus de mesure et de surveillance sauront détecter les dérives potentielles des processus de fabrication. Donc, la bonne connaissance des processus de mesure et de la dérive éventuelle des équipements de mesure permettront l’optimisation des périodicités d’étalonnage. Ce rôle transversal n'implique-t-il pas une remise en cause de l'organigramme de l'entreprise ? Peut-il être exercé sans tout chambouler ? Je n'appelle pas à la révolution ! Le métrologue doit être de préférence rattaché au service qualité, voire maintenance mais pour garder son indépendance, il est souhaitable qu’il ne soit pas directement lié à la production. Et, il doit être impliqué dès le premier stade de la conception du produit. Sa fonction transversale doit lui permettre d’apporter un avis pertinent sur la possibilité de mesurer une caractéristique et d’évaluer le coût de la mesure. Parfois, un argument marketing peut s’avérer extrêmement difficile à mettre en œuvre. Par exemple, on conçoit que le confort acoustique aura une

incidence sur la vente d’un véhicule, mais sa mesure pour porter un jugement fiable et objectif n’est pas simple, et nécessite, pour être bien menée, une analyse poussée avec le service de conception, le marketing, la fabrication… Quant à l'évaluation du coût d'une mesure, il faut que les concepteurs sachent que s'ils demandent de diviser une tolérance par 2, le coût de la mesure et du produit peut être multiplié par 5 ou plus. Et cela, c'est le rôle du métrologue de chercher à instaurer cette prise de conscience. Pour cela, faut-il revoir l'enseignement de la métrologie ? La formation doit être technique, certes, mais elle doit apporter au métrologue tous les outils de la communication et du management afin qu'il puisse être efficace dans son rôle transversal et sache dialoguer avec les services conception, recherche et développement, méthodes, fabrication, qualité et contrôle, tout en ayant des relations avec le client. C’est incontestablement une nouvelle approche du métier. Mais il faudrait commencer par le commencement, c'est-à-dire inculquer des notions de métrologie à nos jeunes... Malgré toutes ces évolutions souhaitables, est-ce que vous constatez malgré tout quelques évolutions positives ? Il y a quand même des bonnes nouvelles ! Les entreprises sont en train de comprendre ce que peut leur apporter la métrologie. L’évolution des audits de certification aide à cette prise de conscience. Jusqu’à présent les auditeurs cherchaient surtout à savoir si les instruments de mesure étaient étalonnés. Aujourd’hui, ils demandent pourquoi tel équipement a été choisi plutôt qu’un autre, comment est défini le processus de mesure, comment est-il surveillé, est-ce qu’il y a une évaluation des risques de livrer par erreur un produit non conforme à un client. C’est une évolution culturelle, l’entreprise ne doit plus se contenter de démontrer qu’elle a fait étalonner ses instruments mais elle doit s’intéresser au processus de mesure et à l’analyse des risques, et donc, à la maîtrise des incertitudes de mesure. De ce fait, elles évoluent en terme de besoin de compétences pour leur responsable métrologie. Pour les PME, le responsable de la métrologie doit si possible avoir des connaissances en qualité, contrôle, voire méthodes. On lui demande d’être polyvalent et de savoir gérer plusieurs projets simultanément. Dans un grand groupe, la structure permet généralement de séparer les fonctions, et la fonction métrologie s’attachera à garantir la qualité des mesures et apportant sa contribution à la compréhension du besoin du client. Des secteurs industriels sont aujourd’hui en pleine évolution sur leur culture métrologique, notamment les secteurs de la santé, de l’agro alimentaire et de l’environnement. Ce sont des secteurs très médiatisés pour lesquels une erreur de mesure peut avoir des conséquences humaines et économiques considérables. Propos recueillis par Jean-François Peyrucat pour la revue Contrôle Essais Mesures le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com


18

Focus Salons

|

3 jours d’échanges entre experts, à la fois industriels et scientifiques

|

1 Pays à l’honneur

organise la présence d’un pavillon français sur le salon Tunisien de l’Industrie, du 13 au 16 ju • 220 exposants

• 300 exposants

• 4 000 visiteurs

• 5 000 visiteurs

• 4 animations : Espace de consultation IPC, Pôle conseils, Village global de l’électronique imprimée, Animation sur la chaîne de production.

• 10 cycles de conférences animés par des spécialistes sur les thèmes acoustique/vibration et essais, chimie et physique pour le climat et l’environnement, CND, holographie numérique, mesure 3D, métrologie, vision, nanosciences pour l’énergie, télémétrie laser, thermographie IR.

• 9 cycles de conférences sur les thèmes : applications mobiles et radiofréquences, bio électromagnétisme, CEM, électronique imprimée, maîtrise des technologies des systèmes embarqués, microélectronique, normes IPC, test & maintenance et les tables-rondes acheteurs (Mieux acheter, le rôle de l’acheteur, limiter les risques, la co-traitance, la co-innovation). • 2 prix récompenseront les entreprises innovantes (Trophées de l’Innovation, Prix CAP’TRONIC).

www.cien-expo.com Le CARREFOUR DE L’ELECTRONIQUE (CiEN) 2011 : succès assuré pour Cistelaier dans la capitale de la mode. Du 24 au 26 mai, alors que Paris, capitale de la mode, célébrait l'électronique, Cistelaier en revêtait tous les atours. Les 276 exposants du salon et plus de 3 200 visiteurs n'ont pas manqué de remarquer Cistelaier paré de ses couleurs traditionnelles,le blanc et le bleu, et dont le stand servait d'écrin à son impressionnante collection de circuits : HDI, rigides-flexibles, matériaux mixtes, multicouches ou double face. Dans une ville comme Paris où on ne peut s'empêcher de faire référence à la mode, on soulignera avec plaisir que Cistelaier fabrique, pour la "haute couture", des circuits sur-mesure, hightech, des petites et des moyennes séries ainsi que des prototypes, et pour le "prêt-à-porter" des volumes importants reposant sur une technologie standard. Tous les circuits imprimés respectent les standards de qualité "Made in Italy", garantis par les diverses certifications normatives obtenues par Cistelaier : ISO 13485 (dispositifs médicaux), ISO/TS 16949 (industrie automobile), IRIS (secteur ferroviaire) et EN 9100 (aéronautique). Cistelaier tient à remercier tous les visiteurs, et vous donne rendez-vous au CARREFOUR DE L’ELECTRONIQUE 2012 pour la présentation de sa toute nouvelle collection.” Federica SALA, CISTELAIER le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com

• 4 prix récompenseront les entreprises innovantes (Trophées de l’Innovation, Prix Yves Rocard, Prix d’Instrumentation de la Division de Chimie Physique, Prix Jeunes Chercheurs). • Plein feux sur : - Les laboratoires d'essais - L'acoustique, les vibrations et les modélisations - La mesure - La simulation des environnements

www.mesuroptovision.com “Depuis notre première participation en 2007, nous avons été très satisfaits de notre participation cette année en raison d'une forte progression du nombre de visiteurs et de la qualité des contacts. Nos objectifs ont été largement atteints. Le retour à la Porte de Versailles, tellement souhaité, a contribuéà ce succès. La proximité du salon MESUREXPOVISION a permis de satisfaire non seulement nos contacts et clients pour notre secteur d'activité Optique, mais également ceux de notre activité Lighting & Imaging. Le maintien du salon à la Porte de Versailles en 2012 est une très bonne nouvelle.” Maren SOWA-GUEUBLE, SCHOTT FRANCE SAS

L’union fera la force et l’attractivité de cette édition 2012 !


19 Les quatre salons CARREFOUR DE L’ELECTRONIQUE, MESUREXPOVISION, OPTO et RF&HYPER WIRELESS, créent l’événement de l’innovation pour la recherche et l’industrie en se tenant conjointement les 23, 24 et 25 octobre 2012 à Paris expo Porte de Versailles. L’édition 2011 des salons CARREFOUR DE L’ELECTRONIQUE, MESUREXPOVISION, OPTO et RF&HYPER WIRELESS a souligné la reconnaissance de la place essentielle de ces manifestations en France et démontre la pertinence de leur rapprochement et concomitance.

Grâce à cette nouvelle dynamique dans le développement des salons, les visiteurs découvriront en une seule visite des offres complémentaires et en parfaite synergie : Capteurs, CEM, composants et sous-ensembles, équipements de production, fibre optique, instrumentation de mesure et de contrôle, laser, métrologie, photoniques, fabrication électronique, RF et hyperfréquences, solutions de vision, solutions optiques/ optroniques, test & mesure, wireless. Ils étaient 8 380 visiteurs professionnels à sillonner en 2011 les allées des quatre salons qui rassemblaient 573 exposants français et internationaux.

: la Tunisie.

GL events Exhibitions vous accompagne pour votre développement en Tunisie et

in prochains |

1 e r Congrès Francophone des applications des fibres optiques • 100 exposants

|

• 100 exposants distributeurs, représentants, fabricants, sociétés de services, laboratoires, organismes, bureaux d’études.

• 3 000 visiteurs • 300 congressistes

• 1er Congrès Francophone des applications des fibres optiques.

• 3 000 visiteurs en majorité des ingénieurs, des chefs de projets, des techniciens issus principalement des secteurs des télécommunications, du satellite, de l’aéronautique, de la défense / sécurité, de l’automobile, du médical, de la recherche, de l’électronique grand public…

• 1 Vitrine de l’Innovation avec ses Photons qui récompensent les entreprises innovantes.

• 2 animations : Espace Antennes et Pôle Etudiants.

• 7 pôles optiques présents en 2011 : Rhenaphotonics Alsace, Alpha route des lasers, POPsud - pôle de compétitivité Optitec, Anticipa Lannion, Pôle optique Rhône-Alpes, Opticsvalley, AFOP.

• 6 cycles de conférences organisées en partenariat avec CDAF, CNFM, EMITECH, IETR, INSTITUT PASCAL et LCIE BUREAU VERITAS : Bio électromagnétisme et DAS, évolution de l’environnement électromagnétisme, applications mobiles et radiofréquences, antennes, microélectronique et tables rondes achats.

• 5 cycles de conférences sur les thèmes : Contrôles et Mesures Optiques pour l’Industrie, holographie numérique, thermographie IR, télémétrie laser.

• 1 invité d’honneur : LE QUEBEC avec la REVUE PHOTONIQUES. Rencontres industrielles et partenariat avec les exposants québécois.

• 1er Congrès Francophone des applications des fibres optiques.

www.optoexpo.com “Edmund Optics se félicite d’avoir participé au salon OPTO 2011. Grâce au regroupement des salons OPTO, ESPACE LASER PARIS et MESUREXPOVISION, nous avons pu rencontrer un public de clients et partenaires plus large que lors de notre dernière participation et avec des besoins véritablement en phase avec notre positionnement. Le choix du lieu (Parc des Expos de Paris Porte de Versailles), plus accessible et plus confortable pour les exposants et visiteurs fait également partie de nos motifs de satisfaction. Bien du succès pour la prochaine édition !” Peter SMORSCEK, EDMUND OPTICS EUROPE

• 2 prix récompenseront les entreprises innovantes (Trophées de l’Innovation, Prix CAP’TRONIC).

www.rfhyper.com “Pour nous EMITECH participer au salon RF & HYPER Wireless 2012 est une évidence, c'est un rendez-vous phare et point d'orgue de la manifestation : un programme riche de conférences pour lequel la société EMITECH est partenaire. Cette manifestation bénéficiera de toute la synergie avec les autres salons : le CARREFOUR DE L'ELECTRONIQUE et OPTO” Matthieu COGNET, EMITECH

Vos contacts : Tarif préférentiel jusqu’au 16 février 2012 Guillaume DODEMAN Responsable Commercial Tél. : + 33 (0)1 44 31 83 35 guillaume.dodeman@gl-events.com

Annie MARCHE MOUROUX Responsable Commerciale Tél. : + 33 (0)1 44 31 83 36 annie.marchemouroux@gl-events.com

Martine RENOULT Directrice Commerciale & Développement Tél. : + 33 (0)1 44 31 83 34 martine.renoult@gl-events.com

le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com


20

Vie des entreprises

Inspection Xpress Le logiciel d'aide à l'inspection de la première carte... et plus !

PROMOCLEAN DISPER TM 610 Liquide pour le nettoyage de cadres de vague et de pièges à flux Ce produit a été spécialement développé pour le nettoyage des cadres de vague pollués par des résidus de flux carbonisés et peut être utilisé : - En machine à aspersion employant des pressions pouvant aller jusqu’à 15 bars, - En machine par immersion employant des ultrasons ou des jets immergés, longue durée de vie du bain de nettoyage grâce à une solution concentrée de matière active.

ECOREL FREE TM 305-6D et 387-6D Crème à braser sans plomb-Résidu haute fiabilité Ces crèmes à braser ont été développées pour répondre aux besoins divers et complexes de l’industrie militaire. Ces exigences sont :

- une crème sans nettoyage dont les résidus après refusion sont inertes chimiquement - une crème compatible avec les vernis de protection actuellement homologués dans l’industrie militaire : celle-ci passe même, après application des vernis de protection de type polyuréthane, les tests de Résistance d’Isolement de Surface (SIR) selon l’IPC et le test BONO - une crème dont les valeurs de contamination ionique sont très faibles après refusion sans nettoyage. - une crème dont les résidus peuvent être facilement nettoyés avec des solutions standards telles que les détergents ou les solvants. Ces crèmes à braser ont de bonnes performances en termes de sérigraphie et de durée de vie sur écran. La sérigraphie à vitesse élevée est possible. Des temps d’arrêt sur écran de quelques heures sont possibles avec une bonne reprise de la sérigraphie. La longue stabilité de leur pouvoir collant permet le placement des composants plusieurs heures après sérigraphie. www.inventec.dehon.com

le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com

Dernier né de la gamme des logiciels Accelonix, le logiciel Inspection Xpress permet d’inspecter la première carte sortie de la ligne de production. Basé sur la capture d’une image de la carte et d’un procédé unique et innovant d’affichage des images des composants (brevet en cours), Inspection Xpress permet une analyse de la carte à 100% extrêmement rapide, limitant ainsi les temps d’attente et d’arrêt de la ligne de production. Inspection Xpress apporte une aide logicielle à l'inspection visuelle manuelle d'une carte assemblée pour en augmenter la fiabilité et la rapidité dans des proportions très importantes. La technique unique intégrée au logiciel en fait un outil puissant permettant non seulement l'inspection de la première carte mais s'ouvre aussi au monde du prototypage et de la petite série. L'inspection des composants de la carte est réalisée selon différents scénarios en s'appuyant à la fois sur les données CAO, la nomenclature du produit et sur une image ou plusieurs images du produit. Le principe mis en œuvre ne nécessite pas de programmation, il est facile et rapide d'utilisation et peut être utilisé par tous et pour tous types de fabrication électronique. L'offre logicielle est complétée par du matériel de capture d'images. www.accelonix.fr


21

RS Components lance un concours mondial sur le thème de la conception Les gagnants de ce concours se partageront un prix de 10 000 US$. La clôture des inscriptions est fixée au 27 mars 2012. Les gagnants seront désignés en avril 2012.

RS Components, spécialiste de la distribution par catalogue et Internet, a lancé le 1er décembre 2011, un concours mondial dont le sujet est la conception d'une application à faible consommation d’énergie : DesignSpark chipKIT™ Challenge. Les gagnants du concours se partageront un prix d’une valeur totale de 10 000 US$. ChipKIT Challenge est un concours en ligne qui invite les ingénieurs de conception, les étudiants et les passionnés d’électronique à produire une conception à faible consommation d’énergie et écologique. Pour réaliser leurs conceptions, les participants utiliseront l’outil primé, gratuit de conception de circuit imprimé DesignSpark PCB de RS ainsi que la plate-forme de développement Digilent chipKIT Max32TM comprenant le microcontrôleur PIC32 32-bits de Microchip Technology, l’un des premiers fournisseurs de microcontrôleurs et de solutions analogiques et Flash-IP. L’inscription pour le concours chipKIT Challenge est ouverte sur www.chipkitchallenge.com Les 1000 premiers participants à s’inscrire pourront recevoir une carte de développement chipKIT Max32 gratuite. Un jury comprenant des ingénieurs de conception et des experts, évalueront les projets à partir de divers critères, notamment l’économie d’énergie, l’originalité, l’utilité et l’optimisation de conception. Les gagnants du concours partageront un prix d’une valeur totale de 10.000 US$. Lors du concours, les participants seront également encouragés à partager leurs idées, faire part d’améliorations à la plateforme communautaire en ligne DesignSpark.com de RS Components et se qualifier automatiquement pour un prix supplémentaire décerné par la communauté, ainsi que des tirages au sort. “Les applications intégrées d’aujourd’hui exigent une consommation d’énergie en constante diminution pour limiter l’impact du marché mondial des composants électroniques sur l’environnement ”, déclare Mark Cundle, Technical Marketing Manager Electrocomponents. “RS a lancé ce concours afin de démontrer son engagement dans la conception de composants électroniques écologiques et d’offrir aux ingénieurs à tous niveaux une occasion d’être reconnus pour le développement de produits uniques, innovants et à faible consommation d’énergie”. La date de clôture de l’inscription au concours est le 27 mars 2012. Les gagnants seront désignés en avril 2012. www.chipkitchallenge.com le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com


22

Avis d’experts Faut-il vraiment changer la définition des unités

Système international d’unités (SI) ? Les autorités de la Convention du Mètre (1) envisagent de procéder à des modifications majeures de l’ensemble des définitions des sept unités de base du Système international d’unités (SI). De tels événements sont rares : changer les unités, c’est risquer de perdre ses repères !

n peut faire confiance aux métrologues pour procéder d’une manière qui assure la continuité historique des valeurs des étalons existant aujourd’hui. Mais qu’en sera-t-il dans notre quotidien ? Pourra-t-on garder, de façon compréhensible et intuitive, confiance dans les indications des cinémomètres de gendarmerie, les outils de contrôle en production mécanique ou les résultats des analyses biomédicales ?

O

En fait, la réforme projetée à Sèvres (2) est une petite révolution. Il s’agit de remplacer ou d’harmoniser plusieurs des définitions existantes en fixant définitivement la valeur numérique - en unités SI -- des constantes physiques fondamentales, h, c, k, N(3)… aujourd’hui mesurées avec une incertitude très faible. Un peu théorique et formel, non ? Aujourd’hui, les définitions des unités composent un patchwork a été constitué sur près d’un siècle. Coexistent le repérage de prototypes (le kilogramme - 1889), la mise en œuvre de lois de physique macroscopique (l’ampère et la loi de Laplace, à la base des moteurs électriques), le choix d’un système de référence quotidien (le kelvin et l‘équilibre entre phases de l’eau) ou bien à l’échelle atomique (la seconde et les horloges à atomes de césium), et le gel d’une constante fondamentale (la définition du mètre de 1983 fixe la valeur numérique de c). Mais ainsi, ou bien la stabilité à long terme n’est pas garantie (le prototype), ou bien la réalisation d’étalons s’avère problématique (qu’est-ce que « l’eau pure » pour le kelvin ?), ou encore les progrès de la physique moderne permettent de disposer d’objets beaucoup plus stables dans le temps que ceux qui interviennent dans la définition (horloges optiques pour la seconde, étalons quantiques pour le volt et l’ohm). En ayant recours aux principes fondamentaux, validés par l’expérience et décrits sur le plan théorique par des lois faisant intervenir des constantes physiques fondamentales, les instances internationales de la métrologie ont l’ambition d’asseoir les unités de façon plus robuste, plus pérenne et beaucoup plus exacte. Ces qualités accrues viendront favoriser les développements nouveaux de l’instrumentation. Comment le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com

améliorer les débits informatiques sans horloges toujours plus exactes et stables ? Comment développer des circuits électriques miniaturisés sans étalons de tension et de résistance intégrés à cette échelle ? Comment améliorer l’étude des matériaux sans contrôle accru des très hautes ou très basses températures ? Comment mieux analyser l’effet des radiations ionisantes, sans références énergétiques fiables ? C’est bien la définition du mètre de 1983 qui a donné du sens aux mesures par GPS… Mieux encore : en reliant directement les définitions des unités de base du SI à des lois physiques du monde microscopique et quantique, les métrologues ouvrent la voie à une appréhension beaucoup plus efficaces des mesures appliquées aux objets du nano-monde. La science fondamentale fait donc officiellement irruption dans le SI. La réalisation des étalons primaires reposera sur quelques laboratoires, dotés d’expériences complexes comme la balance du watt (pour les références de masse). Mais la qualité des étalons opérationnels en sortira confortée. L’appréhension des définitions par le grand public, et en particulier par les jeunes, deviendra hélas plus malaisée. Un large effort de concertation, de communication et de formation, sont nécessaires. La métrologie française y prend toute sa part. Marc Himbert, directeur scientifique du Laboratoire commun de métrologie LNE-CNAM (LCM) (1) Traité international (1875) fixant les règles de la métrologie mondiale (2) Siège du Bureau international des poids et mesures (BIPM) ; c’est là qu’est conservé le prototype en alliage Pt-Ir qui définit le kilogramme. (3) h est la constante de Planck, qui intervient dans l’énergie du photon ; c – vitesse de la lumière dans le vide – intervient en relativité ; k est la constante de Boltzmann, qui régit l’agitation thermique à l’échelle atomique ; N est la constante d’Avogadro qui permet de définir la mole, utilisée pour les mesures physico-chimiques, chimiques, bio-chimiques et biologiques.


23

Réinventer l’industrie : le rôle essentiel des achats Depuis le début des années 2000, notre industrie, celle de l’électronique, porteuse de tant d’espoirs pour le futur, a connu des délocalisations intensives dans la fabrication, et par la suite dans la recherche, accompagnées de nombreuses fermetures de sites. Sous l’impulsion de Pierre Gattaz, la FIEN a été créée pour réagir en rassemblant les syndicats de notre profession, et par sa voix (Assises, Livre Blanc, articles, interventions politiques) elle a fait entendre les idées de ceux qui pensent que se couper de notre industrie c’est se préparer à subir un futur difficile. Le Club Rodin, sous la houlette de Jean Vaylet, Vice-président de la FIEEC, et de Bernard Bismuth, a poursuivi ce combat et a prolongé l’action de la FIEN en agissant comme think tank. Depuis quelques années le Club Rodin réfléchit sur les sujets relatifs à l’industrie et est devenu porteur d’idées originales, pratiques et émanant de spécialistes de nos métiers qui ont beaucoup travaillé sur le sujet. Les idées nous ramènent tous à vouloir réinventer notre industrie et à la manière de la développer. Et depuis quelque temps il apparaît clairement que le rôle des achats est devenu essentiel pour nos métiers. La manière d’acheter peut nous conduire au pire comme au meilleur et les pratiques doivent être réinventées. Nous sommes arrivés à la conclusion qu’il fallait faire un travail de fond sur le sujet plutôt que de transmettre des idées en ordre dispersé. Le Club Rodin a engagé deux stagiaires émanant du MBA de HEC et ayant déjà des compétences dans le domaine des achats et leur a demandé de faire une étude aussi complète que possible en réunissant les idées du Club, en questionnant de nombreux acteurs et en analysant les méthodes dans le monde qui seraient les plus intéressantes. Afin de présenter ces idées sous une forme plus lisible, le Club Rodin a confié à Gérard Cappelli, assisté d’un comité de lecture constitué de membres du Club, la rédaction de l’ouvrage : Réinventer l’industrie : Le rôle essentiel des achats. Nous faisons le vœu que ces messages soient lus, soient compris et qu’ils inspirent tous les acteurs de notre monde professionnel afin que demain le futur soit plus radieux pour notre industrie électronique, pour toute l’industrie et pour notre pays. Bernard Bismuth Jean Vaylet Président du Club Rodin Vice-président de la FIEEC P.S. : Cet ouvrage est un premier essai qui pourra être enrichi par toutes les suggestions des acteurs du monde industriel. Nous invitons donc les lectrices et lecteurs à nous aider dans la poursuite de nos réflexions en transmettant leurs commentaires à www.fieec.fr

e propos du Club Rodin est de proposer des idées originales dans un cadre entrepreneurial industriel. Certes, la crise de 2008 et ses conséquences actuelles ont révélé la fragilité du modèle économique des dernières décennies. Notre think tank a préféré cadrer ses réflexions dans le champ des entreprises industrielles. Pour celles-ci, y compris pour de nombreuses PME, la concurrence est à présent mondiale. Ce qui n’a pas changé en revanche, c’est le concept d’échange de valeur entre entreprises clientes et fournisseurs. Dans la chaîne complexe qui relie les producteurs de matière première en amont aux consommateurs en aval, nous avons focalisé notre attention sur la « valeur ajoutée » créée par les entreprises. Et constatant que la part des achats, dans les filières industrielles, représente 60 à 80 % du chiffre d’affaires des sociétés [1], nous avons consacré la plus grande partie de ce livre aux achats. De fait, cette fonction clé des entreprises s’est trouvée directement confrontée aux problématiques de mondialisation. De fait,

L

et notamment dans les groupes évalués par les marchés boursiers à l’aune de la marge et du cash, les acheteurs ont été interpellés par leur hiérarchie sur la localisation de la valeur ajoutée. De fait, les pratiques d’achat, dans le secteur industriel, ont pu contribuer à des choix de « délocalisation ». C’est, sur la base de statistiques industrielles, le thème de la première partie de cet ouvrage, qui souligne une certaine tension dans les relations clients-fournisseurs, sous la pression des marchés internationaux. Les trois conclusions du Club Rodin sont présentées dans la troisième partie du livre. Selon nous, « repenser » le rôle essentiel des achats peut permettre de « réinventer » notre industrie. Cette approche se fonde sur trois piliers : • la prééminence de la notion de VALEUR sur celle, trop simpliste, du prix facial, • la nécessité impérieuse d’une VISION industrielle globale : au sein des organisations, mais également des Etats et impliquant aussi les consommateurs, • un rééquilibrage des relations interentreprises, dont la faisabilité est

fortement liée à la taille des entreprises (ME et ETI notamment). Notre réflexion vaut pour un cadre européen, et la plupart des entreprises consultées sont internationales. Toutefois l’acuité de certaines situations est exacerbée par le contexte particulier national, et notamment par le poids des grands groupes dans notre pays. A un réquisitoire contre les multinationales, notre think tank a préféré la proposition de pistes de réflexion qui concernent tous les acteurs, PME comprises. Loin d’un pamphlet contre les grands acheteurs, si souvent décriés, notre ouvrage leur adresse plutôt un message d’espoir. Ils détiennent en effet le « rôle essentiel », celui des achats responsables, achats focalisés sur la valeur globale. Et afin, demain, d’assumer pleinement ce rôle, ils auront besoin de l’engagement total de leurs dirigeants dans la « réinvention » de notre industrie. [1] Ingénierie et management des achats http://www.ima-devinci.com/fonction_achats.php

le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com


24

Innovation

Les Trophées de l’Innovation Le palmarès 2011 Innover aujourd’hui pour gagner demain ! L’objectif premier des Trophées de l’Innovation est de récompenser l’innovation et la créativité des exposants.

Nominés

Catégorie Composants & sous-ensembles TRESSE INDUSTRIE

Lauréat

Avant-première mondiale GAINE TRESSEE DE BLINDAGE CEM Gaine tressée expansible indéchirable assurant en même temps le blindage électromagnétique et la protection mécanique. La construction brevetée mélangeant brins métalliques et monofilaments thermoplastiques hautes performances procurent une très grande flexibilité, une tenue très élevée aux vibrations, un gain de poids de plus de 30 % tout en assurant des efficacité de blindages de plus de 60 dB dans une plage de fréquence de 100 KHz à 1 GHz. Produit particulièrement adapté aux nouvelles applications de blindage des câbles de puissance (400 V) des nouvelles générations de véhicules hybrides et électriques. Catégorie(s) du Produit : Composants & sous-ensembles CARREFOUR DE L’ELECTRONIQUE (CiEN) 2011 www.tresse.com

AXON’CABLE Avant-première en France CONNECTEURS MICRO-D COMBO Catégorie(s) du Produit : CEM, Composants Passifs RF&HYPER&WIRELESS 2011 www.axon-cable.com

PRANA R&D GN 12000 Catégorie(s) du Produit : CEM - Engineering et maintenance - Sous-ensembles RF&HYPER&WIRELESS 2011 www.prana-rd.com

Catégorie Fabrication électronique WURTH ELEKTRONIK

Lauréat

Avant-première en France SOUDAGE DE FLIP CHIP SUR CIRCUITS IMPRIMES FLEXIBLES Placer des circuits intégrés (ICs) tout en économisant de la place sur les circuits imprimés à forte densité est un enjeu majeur. Défi releve avec le procédé ESC (Encapsultated Solder Connection). Les chips sont simultanément

le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com

soudés et collés la tête en bas (Flip Chip) sur leur position exacte dans une cavité au préalable creusée au laser. Le procédé ESC est compatible avec les substrats les plus variés et fragile : du fragile matériau en verre au FR4 et même aux matériaux flexibles tel que des feuillards de polyimide ou LCP (Liquid Crystal Polymer). Le flip chip est placé dans la cavité dans un adhésif anisotrope contenant des microparticules conductrices et soudé par thermo-compression. Cet adhésif permet de fixer précisément le composant dans la cavité. Le système est alors chauffé et pressé selon un profil spécifique. Un bref réchauffement de l’adhésif provoque la fusion des particules conductrices et donc le soudage et la liaison électrique entre les contacts du circuit intégré et du substrat. Le durcissement simultané de l’adhésif époxy fixe fermement le flip chip en place. De prime abord, la pose de circuits intégrés fragiles sur un circuit imprimé flexible semble antinomique. Cependant le procédé ESC maitrise ce défi. Catégorie(s) du Produit : Composants & sous-ensembles, Fabrication électronique CARREFOUR DE L’ELECTRONIQUE (CiEN) 2011 www.we-online.com Nominé

AB CHIMIE Avant-première en Europe ABCHIMIE526UV ET LED Catégorie(s) du Produit : Fabrication électronique CARREFOUR DE L’ELECTRONIQUE (CiEN) 2011 www.abchimie.com


25 MJB

Catégorie Equipement de production W-TECH

Lauréat

Avant-première mondiale TOUR DE STOCKAGE AUTOMATIQUE DE COMPOSANTS W-Tech (38 Isère), Crée en 2005, distribue en exclusivité depuis fin 2010, Une Tour Automatique de Stockage de Composants pour Bobines de 180 à 380 mm de diamètre / Plateaux / Barrettes / Pcb’s, unique sur le marché (brevet international) offrant une solution pour le chargement / extraction de multiples lots de composants CMS ou Traversants avec, en option,une humidité relative conforme au norme JEDEC033B (RH 5 % ou RH 2 %). Cette solution permet d’extraire jusqu’à 27 bobines en même temps, à travers des supports universels, réduisant considérablement le temps de recherche de l’opérateur et des temps de set-up ainsi que les risques d’inversion de composants. D’où un gain de temps et de productivité Considérable. De la même façon, lors du chargement du système, l’opérateur introduit l’ensemble des lots en une seule fois dans la tour, de là ils sont automatiquement identifiés et gérés par le système, sans temps d’attente pour l’opérateur. Le logiciel assure la gestion des éléments stockés, ce qui permet à une seule bobine ou à une liste de composant d’être extrait (logique FIFO) de la tour, selon les besoins de production. Le système met à jour les quantités en stock, le contrôle des stocks et la traçabilité complète des composants. L’interface directe avec les machines SMT est également possible, au moyen d’un logiciel dédié (ERP, Gestion de Production etc.) Catégorie(s) du Produit : Composants & sousensembles, Equipements de production, Fabrication électronique CARREFOUR DE L’ELECTRONIQUE (CiEN) 2011 www.w-tech.fr Nominés

PEMTRON INSPECTION 3D Catégorie(s) du Produit : Equipements de production CARREFOUR DE L’ELECTRONIQUE (CiEN) 2011 www.mjb.fr

Catégorie Mesure électronique NATIONAL INSTRUMENTS

Lauréat

NI PXIE-5186 : NUMERISEUR HAUTE PERFORMANCE AU FORMAT PXI CO-DEVELOPPE PAR NATIONAL INSTRUMENTS ET TEKTRONIX National Instruments et Tektronix ont travaillé conjointement afin de développer un instrument PXI qui intègre le même ASIC que les oscilloscopes haut de gamme Tektronix. Proposé au format PXI Express, sur trois emplacements, le module PXIe-5186 représente une étape majeure dans l’évolution des performances des numériseurs PXI avec une bande passante de 5 GHz, une fréquence d’échantillonnage de 12,5 Géch / s et l’intégration de la technologie NI-SMC (Synchronization and Memory Core). Pour la première fois, les utilisateurs peuvent combiner les performances des convertisseurs spécialisés de Tektronix et la technologie SMC de NI qui permet de répondre aux besoins de transfert et d’enregistrement rapide de donnée (data streaming), de synchronisation multimodule extrêmement précise (± 80 ps voie-à-voie) ainsi que d’intégration avec d’autres produits. Catégorie(s) du Produit : Mesure électronique CARREFOUR DE L’ELECTRONIQUE (CiEN) 2011 www.ni.com/fr Nominés

AEROFLEX Avant-première en France PREMIER TESTEUR DE RADIO ALTIMETRE PORTABLE AU MONDE Catégorie(s) du Produit : Instrumentation de mesure RF&HYPER&WIRELESS 2011 www.aeroflex.fr

Catégorie Service Lauréat

CEA-LETI Avant-première en France PEPITE

Le transfert technologique est au coeur du métier du CEA-LETI qui étend aujourd’hui ses possibilités de collaboration avec une nouvelle plateforme PEPITE (PlateformE Pour l’Innovation Technologique des Entreprises). Elle remporte déjà un vif succès avec 11 projets hébergés depuis juillet 2010 dont plus de la moitié en collaboration avec des PME et des TPE. La formule plait particulièrement aux petites et moyennes entreprises car elle leur permet, grâce à une offre et un coût adaptés, d’intégrer rapidement des nouvelles technologies dans leur produit, pour viser par exemple une stratégie de différenciation. Ces nouvelles technologies relèvent principalement des objets communicants (transmission sans fil, récupération d’énergie, conception de système, gestion de l’énergie système ...). L’organisation de la plateforme répond également aux besoins de réactivité et de délais des entreprises avec des projets courts de 6 à 12 mois et des moyens spécifiques. Un laboratoire de 30 m² est dédié à chaque projet avec une équipe constitué d’un chef de projet, d’experts du domaine et de jeunes ingénieurs potentiellement intégrables au sein des entreprises qui en auraient le besoin en fin de projet. De plus tous les équipements ou logiciels nécessaires au projet sont mis à leur disposition… Catégorie(s) du Produit : Services associés à l’industrie électronique CARREFOUR DE L’ELECTRONIQUE (CiEN) 2011 www-leti.cea.fr Nominés

ELLIPTIKA EDUCTIKA Catégorie(s) du Produit : Composants & sousensembles, Mesure électronique, Services associés à l’industrie électronique CARREFOUR DE L’ELECTRONIQUE (CiEN) 2011 www.elliptika.com

LAGASSÉ C&I

EUROPLACER

LeCroy

AOI MIRTEC3D Catégorie(s) du Produit : Equipements de production, Fabrication électronique, Mesure électronique CARREFOUR DE L’ELECTRONIQUE (CiEN) 2011 www.europlacer.com

Avant-première en Europe OSCILLOSCOPE 12 BIT Catégorie(s) du Produit : Mesure électronique CARREFOUR DE L’ELECTRONIQUE (CiEN) 2011 www.lecroy.com

LOCCELL INDOOR Catégorie(s) du Produit : Equipements, Equipements de radiocommunication, Systèmes RF&HYPER&WIRELESS 2011 www.lc-i.com

le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com


26

Innovation en partenariat avec

Catégorie Maîtrise des mesures BRONKHORST

Lauréat

LIQUIFLOW MINI-Débitmètre Microfluidique pour liquides Avant première mondiale Nouveau débitmètre massique LIQUI-FLOW mini pour liquides selon le concept de la Micro Fluidique. La mise en oeuvre de matériel micro-fluidique en Recherches et en Analyses présente des avantages substantiels. Catégorie(s) du Produit : Automatisation, Régulation, Capteurs, Equipements des laboratoires, procédés MESUREXPOVISION 2011 www.bronkhorst.fr

Catégorie Contrôles et essais SYMETRIE

Nominés

Lauréat

Hexapode miniature BORA Cet hexapode miniature nommé BORA possède des caractéristiques de positionnement et de précision remarquables pour sa taille. Il est capable de positionner un élément de 5 kg en position horizontale et 10 kg à la verticale avec une résolution de 0,1 μm. Son étendue de mouvement est importante : 30 mm en translation et 20° en course angulaire. Catégorie(s) du Produit : Fabricant de matériels de mesure et contrôle, Instrumentation, Prestataire de service du secteur mesure MESUREXPOVISION 2011 VILLAGE METROLOGIE www.symetrie.fr Nominés

FONDIS ELECTRONIC FirstGuard Avant première française Catégorie(s) du Produit : CND Technique de contrôle non destructif, Machines spéciales de mesure et de contrôle, Métrologie, analyse des propriétés de la matière, instrumentation générale MESUREXPOVISION 2011 www.fondiselectronic

Catégorie Traitement de l’image FONDIS ELECTRONIC

Lauréat

PHENOM Avant première française Cette nouvelle génération de microscope électronique à balayage de table (MEB) vous offre un accès direct à la haute résolution ainsi qu’une

NATIONAL INSTRUMENTS Analyseur de signaux vectoriel NI PXIe-5665 14 GHz Catégorie(s) du Produit : Acquisition de données et traitement, Métrologie, analyse des propriétés de la matière, instrumentation générale, Test et moyens d'essai – Simulation, Militaire, Défense MESUREXPOVISION 2011 www.ni.com/fr

CETIAT Etalonnage de débitmètres et compteurs à faibles débits de liquide Avant première européenne Catégorie du Produit : Centre de Formation / Enseignement, Centre Technique, Laboratoires d’étalonnage MESUREXPOVISION 2011 VILLAGE METROLOGIE www.cetiat.fr

CREAFORM MaxSHOT 3D Catégorie(s) du Produit : Centre de Formation / Enseignement, Fabricant de matériels de mesure et contrôle, Prestataire de service du secteur mesure MESUREXPOVISION 2011 www.creaform3d.com

- M3 Server : Solution professionnelle de haut rendement, destinée à une gestion de pièces digitales et de nuages de points massive. - M3 Tablet : Poste de travail complètement professionnel et flexible pour la métrologie virtuelle travaillant sur des pièces digitalisées. Catégorie(s) du Produit : Acquisition de données et traitement, Fabricants de systèmes de vision, Machines spéciales de mesure et de contrôle MESUREXPOVISION 2011 www.innovalia-metrology.com/en

Nominés

Catégorie Mesure par laser TRIMEK S.A.

ACCELONIX Lauréat

M3 - MESURE MASSIVE MULTISENSEUR La plateforme M3 aide à optimiser la gestion des processus de mesure. La numérisation et l´acquisition de l´information en 3D se fait d´une façon fiable et efficace avec l´aide du senseur d´haute vitesse sans contact OptiScan. Les 3 grands groupes de la plateforme : - M3 Gage : Numérisation et acquisition de l´information en 3D.

le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com

qualité d’images indispensables dans un champ d’applications très vaste. Son interface utilisateur innovante et son contrôle intuitif par écran tactile permettent d’obtenir une superbe qualité d’image qui peut être obtenue après une courte formation de l’opérateur. Une conception optique électronique unique. Catégorie(s) du Produit : Acquisition de données et traitement, Equipements des laboratoires, procédés, Imagerie et visualisation MESUREXPOVISION 2011 www.fondiselectronic

Inspection Xpress Avant première européenne Catégorie(s) du Produit : Acquisition de données et traitement, Imagerie et visualisation, Vision, matériel, logiciels et systèmes MESUREXPOVISION 2011 www.accelonix.fr

FONDIS ELECTRONIC iMIC Avant première française Catégorie(s) du Produit : Equipements des laboratoires, procédés, Imagerie et visualisation MESUREXPOVISION 2011 www.fondiselectronic


27

La Vitrine de l'innovation Les lauréats 2011 en partenariat avec

Floralis

PHOTON D’OR

Spectromètre miniature Innovation apportée SWIFTS @ est un spectromètre haute résolution compact qui utilise une technologie de rupture brevetée par les universités grenobloises permettant de concevoir de nouveaux outils d'analyse spectroscopique. Le principe repose sur la détection d'ondes stationnaires par une collection de nanodétecteurs placés dans le champ évanescent d'un guide d'onde. L'aspect novateur de la technologie SWIFTS a été reconnu par l'Académie des Sciences qui a remis un prix à son principal inventeur, Étienne Le Coarer. SWIFTS @ a la particularité d'être complètement statique et sans optiques dispersives (réseaux…). Sa compacité (à performance égale, le volume est réduit d'un facteur 100 environ) et sa simplicité d'utilisation ouvrent de nouvelles perspectives industrielles pour l'utilisation d'outils de spectroscopie. OPTO 2011 www.floralis.fr

CEA-Liten

PHOTON D’ARGENT

Nanocristaux sans cadmium pour l'éclairage Innovation apportée Matériau sans cadmium, non toxique. Ce matériau n'utilise pas de terres rares, qui seront bientôt épuisées et dont le marché va être soumis à des fortes restrictions de la part des pays producteurs. Il se positionne d'ores et déjà comme une alternative crédible aux phosphores dopés terres rares. Émission de lumière réglable, en fonction de la composition, sur une large bande de 500 à 700 nm. La longueur d'onde d'émission ne dépend pas de la taille mais uniquement de la composition. Ils seront plus faciles à produire industriellement. Fort rendement quantique, qui doit encore pouvoir être amélioré. Quantité de matière nécessaire pour la photoconversion très faible, qui devrait avoir un impact favorable pour leur utilisation industrielle. OPTO 2011 www-leti.cea.fr/fr

ALPhANOV Laser supercontinuum moyen infrarouge Innovation apportée Les points forts de cette source sont la forte cohérence spatiale couplée à une couverture spectrale étendue comparativement aux sources supercontinuum existantes. L'innovation porte sur la mise en cascade et l'intégration de fibres optiques spéciales et d'une source de pompe spécifique. Cette innovation technologique sera valorisée par la création d'une entreprise, NOVAE, lauréate du concours du ministère de la Recherche, catégorie en émergence. OPTO 2011 www.alphanov.com

PHOTON DE BRONZE

Aussi Nominé au Prix Jean Jerphagnon 2011 Ce Prix est destiné à promouvoir l’innovation technologique et la diffusion de l’optique-photonique dans divers domaines d’applications. Sébastien Février, 35 ans, Université de Limoges. Projet : « Sources laser à 1μm, 1.5μm et 2μm et supercontinuum IR » Sébastien Février développe des composants à base de fibres microstructurées depuis près de 10 ans. Il a récemment réussi à réaliser une source à supercontinuum couvrant une grande partie du proche infrarouge (1-4μm). Cette source est un composant de base pour la spectroscopie infrarouge. Le projet est de créer une société commercialisant cette source laser. le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com


28

Innovation

Les Trophées CAP’TRONIC Les lauréats 2011 Pour plus d’information sur les nominés et lauréats : www.captronic.fr

L’Association JESSICA FRANCE, a remis pour la 5ème année ses Trophées CAP’TRONIC, dans le cadre du CARREFOUR DE L’ELECTRONIQUE (CiEN) 2011. Ils ont récompensé 5 PME innovantes et performantes qui intègrent des solutions électroniques dans leurs produits.

Trophée CAP’TRONIC du Produit à usage du grand public, récompense la plus belle innovation conduite sur un produit à usage du grand public. 3.14 INNOVATIONS Propose une peinture révolutionnaire ON / OFF, qui permet par simple touché de détecter et commander un équipement électronique. Il suffit de toucher le mur pour valider l’action. Cet « interrupteur » n’est plus localisé à un endroit précis mais peut occuper toute la surface du mur. Cette peinture est applicable au rouleau ou au pinceau, sur n’importe quel support (plâtre, bois, béton, plastique…) et peut être recouverte d’une couche de peinture de finition d’une couleur souhaitée ou papier peint. www.peinture-interrupteur-on-off.com

Trophée CAP’TRONIC Industrie & Services, récompense la plus belle innovation conduite sur un produit du secteur de l’industrie et des services

Trophée CAP’TRONIC de l’Eco-Innovation, récompense la plus belle innovation conduite sur un produit qui contribue directement ou indirectement à une amélioration de l’état de l’environnement. NOVEA ENERGIES Luméa, ce lampadaire autonome est équipé d'un module de production d'énergie solaire et éolien et d'un éclairage direct par 5 LED de puissance 1.1w et de 130 lumens chacune. Facile à installer (ni tranchée, ni câble), il accumule l'énergie la journée, et la nuit par l'éolienne. Une présence déclenche l'allumage du lampadaire, il se replace en mode veille, après 45 sec. sans détection. www.novea-energies.com

Trophée CAP’TRONIC de la Jeune Entreprise, récompense une société de moins de 3 ans ayant réussi l’introduction d’une solution électronique dans son produit. BULANE La technologie procédée dyomix® créer une flamme propre et performante à partir d’eau er d’électricité. Innovant et écologique, ce procédé permet de produire sur site, sans stockage et à la demande un « gaz combustible zéro carbone » (hydrogène et oxygène) brûlant à très haute température (T°C > 2500°C). Les électrolyseurs dyomix® sont destinés aux industriels consommant du gaz dans leur application de soudage et de brasage. www.bulane.fr ou www.dyomix.fr

Prix spécial du jury dans la catégorie Produit à usage du grand public ALDEBARAN ROBOTICS

ACIME TECHNOLOGY Le produit Horn’Up est un appareil électroportatif pour l’écornage des bovins et caprins. Ce procédé utilise le principe de cautérisation thermique. La tête céramique est équipée d’un fil chauffant piloté par un système électronique intégrant un convertisseur DC/DC haut rendement et un microprocesseur chargé de gérer les différents modes de fonctionnement et sécurités. L’ensemble est alimenté par une batterie NiMh. www.acimetechnology.fr le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com

A créé Nao, le petit robot humanoïde de 58 cm qui s’adresse actuellement aux universités, laboratoires et instituts de recherche du monde entier pour développer leurs applications. Cette plateforme robotique interactive offre un environnement de programmation ouvert et intuitif permettant d’exploiter via ses nombreux capteurs, les moteurs de ses 25 degrés de liberté. 2 caméras et des capteurs, y compris ultrasons, lui permettent d’appréhender l’environnement avec précision et stabilité. www.aldebaran-robotics.com


29

Le Prix Yves ROCARD Sur MESUREXPOVISION 2011, Jacques Stern, Conseiller auprès de Laurent Wauquiez, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a remis en présence de Martial Ducloy, Président de la SFP, le Prix Yves Rocard 2011 à Mathias Fink et Mickaël Tanter de l’Institut Langevin à l’ESPCI, Jacques Souquet et Jérémy Bercoff de la société Supersonic Imagine, pour leur invention et le développement technologique de « L’imagerie d’élasticité : Une opportunité de recréer une industrie de l’imagerie médicale en France. Le jury a apprécié l’inventivité des deux chercheurs, Mathias Fink et Mickael Tanter, de l’Institut Langevin à l’Ecole Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de la Ville de Paris (ESPCI) et le succès complet en termes de transfert technologique, du partenariat avec Jacques Souquet et Jérémy Bercoff de la société Supersonic Imagine, une start-up dont tous quatre sont parmi les membres fondateurs. Mathias Fink et Mickael Tanter ont introduit un concept révolutionnaire d'échographe ultrarapide capable d'atteindre des cadences de plusieurs milliers d’images par seconde (basé sur le concept du retournement temporel) et permettant ainsi, pour la première fois, d'observer la propagation des ondes de cisaillement basse fréquence à l'intérieur des organes. L'amplitude du déplacement des tissus induit par ces ondes est Le Prix Yves Rocard de la SFP a pour vocation de récompenser de quelques microns et leur vitesse de propagation est directement reliée un chercheur, un ingénieur, un technicien, une équipe ou au module d'Young local des tissus traversés. En filmant au moyen de cet un “couple” inventeur-entreprise (groupe industriel ou PME) échographe ultrarapide ces ondes de cisaillement, ils obtiennent une à la base d’une innovation et ayant effectué un transfert de cartographie quantitative du module d’Young des tissus avec une technologie. Principalement ciblé sur la physique, l’instrumentation résolution millimétrique. scientifique et les techniques de mesure, éventuellement articulé Jacques Souquet et Jérémy Bercoff ont contribué au développement et avec d’autres disciplines comme la chimie, la biologie, la médecine à la mise en place de l’imagerie ultra-rapide et du mode d’élastographie ou les sciences et technologies de l’information, le transfert par ondes de cisaillement, les technologies phares de Supersonic doit être récent (moins de cinq ans ou avoir donné lieu à un Imagine, actuellement positionnée sur le marché de la radiologie pour le engagement précis de l’entreprise : prototype, diagnostic oncologique. début de commercialisation.

Le Prix de la Division de Chimie-Physique Le Prix d’Instrumentation de la Division de Chimie Physique à été décerné sur MESUREXPOVISION 2011 à Jean-Michel André, Karine Le Guen et Philippe Jonnard de l’équipe « Interfaces, Multimatériaux, Sources et Optique X » du Laboratoire de Chimie Physique-Matière et Rayonnement, de l’Université Pierre et Marie Curie et du CNRS (UMR 7614) pour leur innovation en instrumentation « Nouveau monochromateur pour la spectrométrie du rayonnement X ».

Le prix d’Instrumentation de la DCP est destiné à mettre en avant les innovations en instrumentation qui apportent des réelles avancées dans le domaine de la Chimie-Physique. Il nous est apparu que le domaine de l’instrumentation, pourtant primordial pour les applications, est mal valorisé en France. Ce prix a donc pour but de contribuer à la revalorisation de l’instrumentation et à encourager son développement.

La spectrométrie X par dispersion de longueur d’onde utilisant la diffraction de Bragg constitue une méthode non destructive particulièrement puissante pour l’analyse physico chimique tant qualitative que quantitative des matériaux solides. Elle est largement utilisée dans de nombreux domaines de l’industrie (cimenterie, sidérurgie, industrie du verre, microélectronique, mines, …) et de la recherche. Jusqu’aux années 70, elle est cependant restée très délicate à mettre en oeuvre pour l’analyse des éléments chimiques légers car il n’existe pas de cristaux naturels diffractant efficacement le rayonnement X émis par ces éléments. La réalisation des miroirs multicouches interférentiels fonctionnant comme réflecteurs de Bragg a ensuite permis d’étendre la spectrométrie X à l’analyse des éléments légers. Cependant dans leur forme primitive ces miroirs ont une large bande passante qui limite considérablement la résolution spectrale donc les performances de la méthode. Pour pallier ce problème l’équipe du LCPMR a proposé de graver ces miroirs selon le profil d’un réseau lamellaire ; la gravure permet d’augmenter la pénétration du rayonnement dans la structure diffractante ce qui conduit à une réduction de la bande passante et une amélioration du rapport pic/fond. L’équipe a développé un code permettant de déterminer les paramètres optimaux et a réalisé de tels miroirs gravés en collaboration avec différents laboratoires publics. Ces miroirs gravés sont actuellement en phase de développement industriel chez plusieurs équipementiers d’appareil de spectrométrie X. le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com


30

Innovation

CAP’TRONIC :

Le programme un outil efficace de diffusion de l'électronique et des logiciels embarqués au service des PME Fondée par le CEA et OSEO, et principalement financée par le Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, l’association JESSICA FRANCE porte le programme CAP’TRONIC, dont la mission est de faciliter l’innovation et la compétitivité des PME de l'ensemble des secteurs industriels par l’électronique et les logiciels embarqués. CAP’TRONIC vise en particulier à aider les PME à définir et mettre en œuvre les solutions les plus pertinentes en matière d’intégration électronique et d’implémentation logicielle dans leurs produits, et à surmonter les obstacles technologiques et industriels que cette intégration pourrait rencontrer. Pour démultiplier l’efficacité et l’efficience du programme CAP’TRONIC, l’Association JESSICA FRANCE travaille en synergie avec les DIRECCTE, OSEO, les collectivités territoriales, les réseaux de terrain. Plus de 50 Centres de Compétences publics représentés par une centaine d’experts sont régulièrement mobilisés pour réaliser les actions techniques, auxquels il faut ajouter les nombreux bureaux d’études en électronique partenaires du programme. Le programme CAP’TRONIC a été renforcé et accompagne depuis le 1er décembre 2011 les PME dans la mise en œuvre et l’intégration des logiciels embarqués dans leurs produits. Cette mise en œuvre nécessite en effet des compétences spécifiques pour permettre à ces systèmes embarqués de répondre à des contraintes de réactivité, de capacités limitées (mémoires, puissance de calcul), de consommation et de dissipation énergétiques, d’autonomie, de mobilité, de sûreté de fonctionnement, d’environnement sévère, etc. 4 exemples de projets accompagnés par CAP’TRONIC Trophée Industrie & Services Lauréat 2011

Société ACIME Projet : Appareil électroportatif pour l’écornage des bovins et caprins. ACIME TECHNOLOGY – Sainte Radegonde (86) Pour pérenniser son activité ACIME, spécialiste du bobinage et de la conversion d'énergie, a souhaité développer en parallèle une gamme de produits propres. En réponse aux préconisations des Grenelles de l’environnement en matière de bien être animal et aux attentes des éleveurs, ACIME a ainsi conçu le Horn’Up, un appareil électroportatif innovant permettant de faciliter l'opération d'écornage des bovins et caprins. Ce procédé utilise le principe de cautérisation thermique. La tête céramique est équipée d’un fil chauffant piloté par un système électronique intégrant un convertisseur DC/DC haut rendement et un microprocesseur chargé de gérer les différents modes de fonctionnement et sécurités. L’ensemble est alimenté par une batterie NiMh. En septembre 2011, ACIME TECHNOLOGY a créé une nouvelle structure, CBHF Industrie, pour fabriquer et commercialiser le Horn'Up et développer de nouveaux produits. Depuis son lancement commercial en avril 2010, plus de 8 000 exemplaires de cet appareil ont été vendus dans 22 pays, sur 3 continents, pour un chiffre d'affaires d'environ 1 M€. Les premières livraisons aux Etats-Unis ont démarré en octobre 2011. L'intervention du programme CAP’TRONIC : - La validation de la faisabilité technico-économique de la carte électronique de pilotage du Horn'Up. - La définition du choix de l'architecture du convertisseur DC/DC permettant d'atteindre Contact entreprise : les performances envisagées. Pascal BIZERAY - Tél. : 05 49 01 85 90 - L'appui technique sur le choix des composants principaux lors de la conception. www.acimetechnology.fr http://www.hornup.eu/

le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com


31 Trophée Industrie & Services Nominé 2010

Société LAIR Projet : Asservissement Centrage Remorque Agricole de Fort Tonnage La société LAIR a mis au point l’automatisation d’un système de centrage des essieux d’une remorque agricole de fort tonnage, réalisé par un système électronique embarqué. Ainsi sont assurées une meilleure adhérence et une meilleure stabilité au véhicule tracteur en marche ou à l’arrêt sans intervention humaine au poste de conduite. Le modèle est homologué par le service des mines pour 10 et 25 km/h (Normes Transport). Depuis la mise sur le marché en mai 2009, la production et vente de remorques avec report de charge dépassent aujourd’hui la centaine avec de bonnes perspectives pour l’année 2012. Parallèlement, la société LAIR a acquis les compétences et l’autonomie nécessaire pour effectuer, en interne, les réglages et les contrôles par PC portable directement connecté au système électronique embarqué sur la remorque. Contact entreprise : Nelly LAIR - Tél. : 02 33 49 01 48 www.lair-remorques.fr

Société MHCOMM Projet : solution de télésanté MHCOMM (31) conçoit et commercialise un équipement innovant sur le secteur de l’E-santé utile à la mission des structures d’HAD (Hospitalisation à Domicile) et de MAD (Maintien à Domicile) dans le cadre de l’alternative à l’hospitalisation traditionnelle. En 2011, la société MHCOMM a reçu le Trophée de l’embarqué dans la catégorie Santé et aide aux personnes. Le produit permet de partager les informations sur un patient en temps réel grâce aux modules de communications (fax, scanner et 3G), de manière globale et coordonnée avec l’ensemble de l’écosystème des soins. Il permet d’assurer la traçabilité, la sécurité et le suivi à distance depuis le domicile et cela quelque soit l’environnement et la pathologie pour un coût adapté aux enjeux et à la population visée. Le programme CAP’TRONIC a accompagné la société pour la mise en place du marquage CE du produit afin de faciliter son industrialisation.

Contact entreprise : M. Sicard et M. Galy Tél. : 05 82 95 15 69

Société XOR MOTORS Projet : Scooter électrique nouvelle génération XO2 URBAN TRANSFORMER est un scooter électrique nouvelle génération, utilisant des solutions technologiques d’avant-garde lui permettant de rivaliser avec succès avec les scooters thermiques de même catégorie, rendant séduisante et compétitive la propulsion propre. Offrant des performances supérieures (vitesse, accélération) il ajoute une autonomie importante et une vitesse de charge ultra-rapide sur toute prise secteur. Ainsi il élimine le handicap de l’électrique par rapport au thermique. En plus, XO2 se transforme pour se replier en un instant à la taille d’une valise sur roulettes, tout en étant de taille standard sur route (id. Vespa). Ceci permet de le ranger chez soi en ville (sécurité vol, dégradation) ou de l’emmener pour prolonger un transport « lourd » (voiture, train). Ainsi XO2 permet de concrétiser le concept de l’inter modalité urbaine propre. Sur ce projet, l’aide CAP’TRONIC a permis de définir l’architecture du chargeur rapide de XO2, élément différenciateur capital d’un point de vue technique et marketing vis-à-vis de la concurrence thermique sur le marché, en permettant de rendre la vitesse de charge compétitive par rapport au ravitaillement essence. Les innovations de XO2 URBAN TRANSFORMER rendent l’électrique réellement compétitif et permettent d’envisager une substitution par rapport à l’essence, sachant qu’un scooter thermique moyen brûle 200 L / an d’essence avec les rejets de GS associés (en Région Parisienne la consommation atteint 680L / an). Les innovations permettant de concurrencer avec succès les homologues du thermique sont : - les hautes performances : vitesse 120 km/h, accélérations supérieures - l’autonomie supérieure à 100 km - la rapidité de charge : 1 minute offre 1 km d’autonomie à 100 km/h. Les motorisations électriques sont à très haut rendement (élimination des pertes énergétiques). Elles restituent à la roue plus de 90% de l’énergie consommée. L’innovation légèreté de l’engin réduit la consommation énergétique (50 WH/ km à 100 km/h). Les matériaux utilisés sont recyclables y compris la batterie. La structure par exemple est tout aluminium. Le scooter est recyclable à près de 99%. La repliabilité (architecture mécanique innovante) permet de relayer à destination les transports longue distance « lourds » et polluant (voiture). XO2 permet d’approcher de nouveaux plans de transport tout en disposant d’une grande autonomie de déplacement Le XO2 a fait l'objet de plusieurs dépôts de brevets afin de protéger les innovations sur la partie mécanique (fourche, système de repliement, ...) Après avoir fabriqué 5 prototypes afin de tester le marché, le produit est attendu aussi bien en France qu'à l'étranger (Italie, Allemagne, ...). Aujourd'hui en cours d'homologation l'industrialisation du XO2 démarrera début 2012 en vue d'un lancement en production au premier semestre. Plus d'info sur : http://www.scooter-infos.com/essai-1692-xor-xo2.html http://www.motor-infos.tv/video-504-video-xor-xo2-pliableelectrique-ce-scooter-francais-accelere-comme-un-500.html

le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com


32

Vie de la profession

La Mesure au cœur du management de l’entreprise Dans un contexte économique mondial, la priorité des entreprises est de rester compétitives en limitant coûts et dépenses, tout en garantissant son savoir-faire technique. La fonction métrologie, garante de la conformité des produits réalisés, est ainsi en première ligne de cette politique. Elle ne peut pas sacrifier la qualité des produits à une diminution aveugle des prix de revient, et doit donc s’attacher à réaliser ses missions de maîtrise, de suivi et de validation des processus de mesure dans un esprit de recherche du « juste nécessaire ». La fonction métrologie est ainsi stratégique dans l’entreprise. Et pour qu’elle apporte toute sa valeur ajoutée, elle doit être reconsidérée : les entreprises doivent apprendre à mesurer pour bien produire plutôt que mesurer pour savoir si elles ont bien produit. Le Collège Français de Métrologie, association loi 1901, est portée par cette analyse et rassemble aujourd’hui près de 300 partenaires scientifiques, techniques et industriels, experts et utilisateurs de « mesure ». L’objectif est d’échanger sur les bonnes pratiques en terme de maîtrise des processus de mesure pour progresser, et, optimiser au quotidien les investissements utiles à l’avenir de l’entreprise. En participant aux activités de l’association et en devenant adhérent du CFM, vous intégrez un réseau d’échanges d’informations et d’expériences et de tous les acteurs qui comptent dans le secteur. Se comparer les uns aux autres, trouver des solutions concrètes, être à la source des innovations technologiques et des orientations réglementaires… telle est la force de ce réseau. info@cfmetrologie.com www.cfmetrologie.com

“Nous sommes ce que nous répétons chaque jour” Indice GFIE octobre 2011 « Pour bons nombres de nos adhérents, l’année 2011 aura été un bon cru, et jusqu’au bout. Mais que dire pour 2012. Doit-on se convaincre que le pire est devant nous ? Tout ne va pourtant pas si mal aujourd’hui, avec des niveaux de commandes dans l’industrie qui restent acceptables. Et pourtant le marché des composants nous alerte, avec une forte baisse (-20%) sur le troisième trimestre 2011. Simple effet de réduction des stocks pour la fin d’année, ou baisse réelle de la consommation ? En tout cas, il suffit de s’intéresser à n’importe quel média pour être convaincu que oui, le navire plonge : dettes souveraines non garanties, prévision de croissance qui ne cesse d’être revue à la baisse, le fameux AAA qui risque surtout de se transformer en %%% supplémentaires pour l’accès au crédit de nos entreprises. Et puis 2012, année électorale… Et donc avec comme toujours les inquiétudes, la peur de l’inconnu. Mais là, tout le monde est (enfin) prêt pour parler « Industrie », avec des idées qui viennent de tous bords. Donc comme disait Aristote : « Nous sommes ce que nous répétons chaque jour ». Alors restons nous-mêmes sans dramatiser, continuons à avancer, car personne ne peut vraiment prédire ce que sera notre marché pour 2012 ». Stéphane DUPOUX, SEICA Source : ESCP CHALLENGE Etudes – Conseil

Indice de confiance : 5,30 Book bill : 0,904 Evolution de l’indice par rapport au mois de septembre 2011 : 6,87% Indice octobre : 215,57

Retrouvez l’indice complet sur : www.gfie.fr le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com

Journées test & mesure 2012

Ces expositions itinérantes sont le complément indispensable d'un réseau de vente. Près de 300 visiteurs qualifiés par journée, et une moyenne de 60 exposants par ville. Elles maintiennent le contact de nos adhérents avec leurs clients de province. • Toulouse ......................................Mardi 17 janv. • Angers .........................................Mercredi 1er fév. • Paris ............................................Jeudi 15 mars • Grenoble......................................Jeudi 5 avril • Palaiseau (Ecole Polytechnique).......Jeudi 20 sept. • Bordeaux .....................................Jeudi 11 oct. • Aubagne ......................................Mardi 20 nov. • Strasbourg...................................Mardi 11 déc. www.simtec.org

Une coopération avec le SIMTEC pour les Journées "Test et Mesure" en 2012 Le SIMTEC ouvre sa nomenclature aux membres du RMVO. 11 entreprises du RMVO seront présentes en 2012 sur 4 journées organisées par le SIMTEC à Toulouse, Grenoble, Aubagne et Strasbourg. www.rmvo.com


33 AFELIM, association française de l’électronique imprimée, créée en septembre 2011 rassemble tous les acteurs de l'électronique imprimée. Depuis les laboratoires spécialisés, les entreprises de chimie et d’électronique et les équipementiers jusqu'aux entreprises qui représentent les diverses applications. La principale mission d’AFELIM auprès des entreprises membres est de créer un réseau des différents métiers du marché de l’électronique imprimée et organique, de valoriser la filière, d’ouvrir les voies d'accès aux grands programmes de recherche et de créer un lien fort entre la R&D et la production. AFELIM est l'association française de l'électronique imprimée. Elle représente en France les entreprises qui exercent une activité dans le domaine de l'électronique imprimée. AFELIM représente tous les métiers de la chaîne de valeur. « AFELIM est née de la volonté des laboratoires, collectivités et industriels d’organiser la filière française de l’électronique imprimée. Nous sommes au début d’une nouvelle industrie et nous allons prendre une position dominante en affirmant notre spécificité, notre capacité d’innovation que nous confère notre écosystème français. Au plaisir de vous compter bientôt parmi les adhérents actifs de nos commissions. » Jean-Yves GOMEZ, président “Les Rencontres de l'Electronique imprimée” qui auront lieu le 21 mars prochain au Pavillon Gabriel où vous serez nos partenaires ? www.afelim.fr

Remise du prix FIEEC “Recherche Appliquée” Joseph Puzo, président en charge de la Commission PME-ETI de la FIEEC, et Bernard Bismuth, Président du Club Rodin, think tank de l’industrie électrique, électronique et de communication, viennent de remettre ce 13 octobre 2011, dans le cadre des Rendez-vous Carnot, le Prix de la recherche appliquée, à trois chercheurs, travaillant dans des laboratoires publics, en présence des PME ou des ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) où leur recherche a été valorisée. 1er prix : Thierry Thomas, ingénieur chercheur de l’institut Carnot CEA LETI pour ses travaux sur le traitement du signal, l'électromagnétisme, les techniques RFID qui lui ont permis d’apporter des fonctionnalités de détection, de localisation et de traçabilité à des réseaux et canalisations enterrés, dispositifs fabriqués et commercialisés par la société RYB, PME iséroise de 160 personnes. 2ème prix : Pascal Sortais, ingénieur principal de physique nucléaire au sein de l’Institut de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3 - CNRS), spécialiste de la technologie des sources d’ions pour les accélérateurs et l’industrie. Ses travaux ont contribué à une amélioration significative des produits de la société Orsay Physics, PME de 40 personnes, basée dans la région d’Aix-en-Provence, produits qui sont utilisés dans la microélectronique. 3ème prix : Serge Le Reste, ingénieur en électronique et instrumentation de l’institut Carnot Ifremer EDROME, pour sa contribution au développement d’un flotteur profilant, un instrument autonome pour la compréhension de l’océan, licence concédée à NKE Electronics, PME bretonne de 72 personnes. Les partenaires du Prix : OSEO et les Instituts Carnot. www.fieec.fr

Point de conjoncture troisième trimestre 2011 L’activité est toujours en forte progression par rapport à l’an dernier. Les ventes sur le marché domestique ont sensiblement augmenté, mais se sont stabilisées à l’export. Les entrées de commandes progressent très nettement par rapport au même trimestre 2010. Elles baissent très légèrement par rapport au trimestre précédent mais par un effet de base : la comparaison d’une période incluant des fermetures d’entreprises avec un deuxième trimestre dynamique. Les carnets sont jugés garnis voire étoffés pour plus des 70 % des participants. Les stocks sont considérés normaux pour 73 % des entreprises. Les délais des fournisseurs de pièces et composants ne se réduisent qu’à la marge. Les délais de livraison restent toujours jugés longs. La demande émane de tous les secteurs de l’industrie, en France ou à l’étranger, les clients conservant toujours une bonne charge de travail. Les consultations et la charge des bureaux d’étude sont en hausse ou stables pour 95 % des répondants. Les industriels maintiennent leurs prévisions antérieures. Ils restent optimistes pour la fin de l’année, anticipant une stabilisation de la demande sur le 4ème trimestre, après plusieurs mois de forte activité. L’impact de la crise financière actuelle n’est pas encore perceptible même si, depuis octobre, apparait une difficulté grandissante de recours au crédit avec des conditions d’octroi plus restrictives, et un rétrécissement des garanties. Si ce phénomène devait s’amplifier, l’investissement pourrait alors en pâtir. En dépit d’informations macroéconomiques inquiétantes, les industriels continuent d’investir dans leur outil de production pour rester compétitifs, la dernière crise semblant avoir déclenché une prise de conscience à cet égard assez largement partagée par les entrepreneurs. www.symop.com

le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com


34

Vie de la profession

16èmes Trophées du SPDEI. Les Distributeurs, adhérents du SPDEI récompensent les Fabricants La cérémonie de remise des 16èmes Trophées du SPDEI s’est déroulée le mercredi 16 novembre 2011 à Paris devant une assemblée de prés de 140 personnes parmi les Fabricants, les adhérents du SPDEI, les représentants des Syndicats Professionnels Partenaires (GIXEL, SITELESC, GFIE, SNESE, FIEEC) et la Presse Spécialisée.

Le palmarès 2011 • Lauréat de la Catégorie Optoélectronique, Display (LED, LCD) : AVAGO Nominés : TOSHIBA, VISHAY • Lauréat de la Catégorie Composants Standards (Logique, Analog, Discrets, Mémoires) : VISHAY Nominés : MAXIM, TEXAS INSTRUMENTS • Lauréat de la Catégorie Analogiques, RF et MICROWAVE : SILICON LABS Nominés : GENNUM, SEMTECH • Lauréat de la Catégorie High End Digital (Microprocesseurs, FGPA, ASSP) : TEXAS INSTRUMENTS Nominés : FREESCALE, MICROCHIP • Lauréat de la Catégorie Passifs (RLC) : PANASONIC

« Le marché de la Distribution en 2011 sera en définitive un bon cru même si 2012 s’annonce plus incertaine à cause d’un début d’année qui manquera de visibilité et sera marquée par la baisse de la prise de commande amorcée au troisième trimestre de 2011. Le SPDEI regroupe 29 sociétés et représente toutes les spécialités de la Distribution franchisée ainsi que toutes les tailles d’entreprises et plus de 50% des ventes locales. Le SPDEI rassemble ceux qui veulent donner une image professionnelle de leur métier et partager leurs expériences dans un souci permanent de l’amélioration des pratiques du métier. Il garantit la pérennité de notre métier et de l’image forte du Distributeur franchisé, et représente l’intérêt commun aussi bien auprès des pouvoirs publics qu’auprès des partenaires au quotidien. En conclusion, le SPDEI est entré dans une action syndicale active et passionnée en particulier depuis son adhésion à la FIEEC qui lui donne une visibilité unique et valorisante aussi bien auprès des acteurs de l’industrie qu’auprès des pouvoirs publics. Je précise également que le SPDEI est associé aux actions de lobbying de la FIEEC dans l’intérêt général et aussi à son Think Tank le « Club Rodin » qui fera d’ailleurs paraitre fin décembre une étude détaillée sur notre industrie et le rôle des achats industriels avec un fort éclairage sur la notion de « cout total d’acquisition » comme un moyen de progrès pour nos activités. » Discours d’introduction de François KUREK, Président du SPDEI

Nominés : BOURNS, VISHAY • Lauréat de la Catégorie Connectique et Câbles : ALPHAWIRE Nominés : FCI, TE Connectivity (ex TYCO) • Lauréat de la Catégorie Electromécanique (Relais, Boutons Poussoirs, Switch, Claviers) : HONEYWELL Nominés : ALPS, ELEDIS • Lauréat de la Catégorie Energie (Alimentations, Piles et batteries, Solar Panel) : EMERSON Nominés : LINEAGE/GE, VICOR

Les 5 critères d’évaluation des Fabricants : Partenariat / Produits / Rentabilité / Ressources et support / Protection et traçabilité des designs. • 85% des Adhérents du SPDEI se sont connectés sur Internet pour voter • 187 « Questionnaires d’évaluation » ont été remplis et qu’au total • 120 Fabricants ont été notés Les TROPHÈES 2011 ont été « Parrainés » par FARNELL, adhérent du SPDEI et par GL Events organisateur du CARREFOUR DE L’ELECTRONIQUE (CiEN). www.spdei.fr le mag I Janvier 2012 I www.enova-event.com



L'événement PUISSANCE

4

EXPOSITION | CONFÉRENCES | ANIMATIONS | INNOVATIONS

23 | 24 | 25 OCTOBRE 2012 Paris expo Porte de Versailles - Hall 1 w w w. c i e n - e x p o . c o m www.mesuroptovision.com w w w. o p t o e x p o. c o m w w w . r f h y p e r . c o m

Dans le cadre de l’événement de l’innovation pour la recherche et l’industrie


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.