LIGNE CORPS ESPACE ROXANE VAN GINNEKEN 2A
INTRODUCTION A travers l’intitulé «corps et espace» on retrouve un grand champs de possibilités dans le traitement de ce sujet. Cet exercice s’est déroulé en plusieurs étapes. Nous sommes tout d’abord partis d’une série de photo argentique de 24 poses Noir & Blanc en 400 iso. Le sujet ayant pour thème «corps et espace». Ce sujet permet à la fois de mettre le corps en action dans les photos, de jouer avec les mots ou bien de donner un sens par la place du corps dans la photo. Une fois la planche contact tiré, il nous a fallu trouver les photos qui correspondraient à un thème personnel. La sélection de 2 photographies a lancé notre projet et nous a permis de définir un thème ou plutot un champs qui à travers les photos, dégagerait un sujet d’étude. Ainsi le thème qui a été induit de mes photo était «la ligne et le corps». Mes 2 photographies étaient représentatives de ce sujet, en effet, la première décrivait le corps sur la ligne avec un personnage marqué au sol, et la deuxième, le corps dédoublé par la ligne qui détermine le corps.
La LIGNE, la photographie structure le corps, on retrouve des pauses qui joue avec les ombres, des poses sur des murs, au bord d’étendue d’eau ou encore dans une position de corps morcelé, qui fait LIGNE. La 2 ème étape a été la réalisation de 3 pellicules de 36 poses noir et Blanc , argentique avec un modèle dans un espace qui se construisait au fur de l’installation Il me fallait choisir 2 photographies relatant de mon thème, et qui appuieraient la LIGNE. Ainsi, les 2 photographies de paysage et les deux de nues ont été la base de mon travail corps et espace. Une troisième étape, une suite dans la recherche du thème sur le corps a été le cours de dessin avec 1 modèle dans la journée, m’a fait réaliser 4 dessins, qui ont été réutiliser dans la maquette. A partir d’un travail de photos en 2 D, on crée l’espace en 3 D; En suivant des lignes directrices, les plans s’accordent les uns aux autres , pour donner une maquette vivante entre corps et espace;
La ligne, géométrie frappante de mes photographies me permettait ainsi d’asseoir le corps dans un paysage et de le situer dans son espace. Grâce à la ligne, le corps prend forme et existe. Il a une justification de Ainsi, à partir de deux points de vue on découvre deux scénario diffésa présence et rentre dans une réflexion . rents ceux du corps coupé par la ligne. Le corps, est dans un lieu perdu marqué par des architectures. Les lignes du bâtiment , qui est une vielle ferme abandonnée en Belgique, frappe par leurs tons noirs. Lee corps a su s’installer dans cette géométrie et en découle. Le corps est donc dans un espace architecturé et végétal au bord de l’eau . La ligne fait naître le corps et les deux ne font plus qu’un seul élément. Ce qui nous fait dire que dans cette photo , le corps prend sens par la LIGNE. La ligne crée des surprises, épouse la forme du corps et structure les images. Elle donne une épaisseur à ce qui entoure le corps.
TRAVAIL PHOTOGRAPHIE PAYSAGE
A travers une série de photographies réalisées dans une ferme abandonnée en Belgique , j’ai pu travailler le thème du corps dans une atmosphère quelque peu délaissée. Dans cette architecture en brique blanc et noir, je me suis aidée des lignes fortes pour encadrer le corps dans la prise de vue. Ainsi , dans une ambiance mi champêtre, mi architecturale, le personnage déambule comme un corps perdu. J’arrives attraper des instants de ses attitudes. Les photographies que j’ai choisi, me paraissaient le plus sortir de leur contexte. En effet , le personnage assis, donne à l’impression par la prise de vue d’une perspective urbaine. Il finit la ligne dessinée au sol, et il m’a semblé que cette ligne était l’élément clef de la photo, et que le corps s’y adaptait parfaitement. La seconde photographie, proche de la mare donne au corps un aspect double. La ligne le dédouble, et l’arbre à sa gauche permet d’appuyer cette idée. Ainsi en choisissant cette seconde photo, un thème est apparu, celui de LA LIGNE QUI COUPE LE CORPS.
La notion d’arrêt dans cette photo est frappante. En effet , le corps ici fait partie du paysage et s’y accorde très bien. La ligne qui amène notre regard sur le personnage est rempli de matières, d’éléments qui viennent s’interférer avec l’idée d’une ligne neutre et lisse que l’on pourrait avoir. En développant cette photographie, la matière au premier plan m’a frappé et on retrouve les plis des branches au sol sur les vêtements du modèle. Les tons foncés font écho au mur, et le fait de ne pas voir son visage crée une atmosphère de peur et d’angoisse.
Dans cette photographie, encore à l’arrêt, le corps est vu en reflet dans la mare, ce qui nous donne une deuxième image. Le décor à l’arrière, poteaux, arbre accentue la verticalité du personnage . Le reflet flouté, se met en lien avec les végétaux du premier plan et leur permet de se lire avec le sujet. La ligne de terre, des herbes folles donne un mouvement au sol qui contraste avec la régularité des corps et des structures en bois. Ainsi la photographie de paysage donne à lire l’idée de ligne , mais vu sous un autre angle que la première photographie. De plus, l’image n’a plus de sens d’observation, à l’envers ou sur le coté ll se lit mieux. La ligne s’impose plus.
TRAVAIL PHOTOGRAPHIE ATELIER La deuxième étape du travail de photographie était la prise de vue de 3 planches en 36 poses lors d’une journée entière. Comme des reporters, face à notre sujet en action nous devions capter des images , des moments qui allaient faire notre thème. En m’appuyant sur les lignes du corps, les architectures et les éléments utilisés par le modèle, j’ai cherché à faire ressentir les images qui me sont apparues lors de certaines pauses, ainsi la ligne qui découpe le corps s’est fait dans un cadre de salle fermée en intérieur avec une lumière plus ou moins artificielle. La chorégraphie du modèle , rappelait les cours de dessin ou le modèle dansait. Comment jouer avec mouvement, ligne et intentions du sujet?
Ces différentes planches m’ont permis d’approfondir mon sujet, de le mettre en lumière. Mon thème qui se développe dans les planches suivantes m’a permis d’en sortir 2 photographies qui me semblait être à la fois dans le thème et intéressante dans la mise en espace.
Cette photographie rappelle tout d’abord le travail plastique de joseph Beuys. Il s’était installé dans une cage avec un coyote et déambulait avec sa grande cape et sa canne. Ic i le corps est morcelé par les lignes qui l’entourent et sa forme est perturbée. Il contient une tête animale , remplacée par sa tête humaine. Il y a une métamorphose qui s’opère par le tissu. Les échelles apparaissent par les lignes et non par par leur formes. L’échelles est faite de lignes qui se dessinent sur le mur et le personnage et relié par des lignes fortes. Ainsi, cette image est à la fois métamorphose et jeu de lignes sur les corps.
Cette photographie est littéralement découpée par la ligne. En effet, par un jeu d’ombres chinoises, le corps est découpé et s’agrandit. Les ombres, les lumières et les tailles changent par la simple ligne de lumière. Côté noir, côté blanc le personnage est divisé. Au sol la matière plissé donne un premier plan qui donne à voir la verticalité de la ligne. Tout se change, et la lumière sur la corps accentue la forme du corps.
REPRÉSENTATION PAR LE DESSIN
Le dessin a permis d’enrichir les positions de la ligne et du corps, mais aussi d’amener de la matière dans la maquette, un traité différent que celle de la photographie. Un autre technique graphique pour représenter le corps tout en suivant la ligne du sujet. Il détermine les couleurs, les textures, les ambiances par un trait de crayon plus agressif il permet aux plans de s’installer dans la maquette. Les photos se composent avec les dessins, et donnent à voir autrement les compositions.
LA MAQUETTE La maquette représente une grande part du travail final, comme une finnalisation d’un projet. Il s’agit de concevoir deux mises en scène par photographies dessins et textures, à travers des plans des liaisons, dans le thème de la ligne qui coupe le corps. Visibles depuis 2 fenêtres , les scénario sont mis en forme par des ambiances et un travail de liaison entre les éléments. Pour le premier point de vue , je suis partie de la photographie du corps assis sur la ligne et s’est en jouant avec la hauteur du sol et la ligne qui est devenue langage par la typographie que les plans sont venues. Ensuite la photographie du berger arrive et donne un axe aux lignes, la photographie se répète et encadre le corps. La photographie abîmée me plaisait par ses texture , son idée d’archive, et de papier ancien.
Cette fenêtre nous montre comment les plans s’enchaînent dans la verticalité. Un corps en cache un autre , la mare est renversée pour se lire avec les végétaux. Changement d’échelles, report au sol, perspective, langage au sol, tout se lie pour couper le corps par la ligne.
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TYPOGRAPHIE
Un fond typographique très droit «trebuchet MS» sans empattement avec des caractères de ligne qui rappelle la LIGNE