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L’apprentissage

L’ETAT AIDE LES ENTREPRISES POUR RECRUTER DES ALTERNANTS

Les chiffres du chômage explosent et les conséquences de la crise sanitaire à long terme sur le marché de l’emploi sont encore méconnues. Pour éviter de compromettre le parcours de formation et professionnel des apprentis et alternants, l’Etat a annoncé mettre en place de nouvelles mesures d’aides aux entreprises afin qu’elles puissent les embaucher plus facilement mais aussi des aides pour les alternants.

APPRENTISSAGE & ALTERNANCE : DES AIDES POUR LES ENTREPRISES

La première mesure prise et annoncée

par la Ministre du Travail Muriel Pénicaud

est l’aide financière. Les entreprises qui

embaucheront un apprenti ou un alternant du 1er juillet 2020 au 28 février 2021

toucheront une aide de 5 000 euros par an

pour l’embauche d’un jeune de moins de 18 ans et 8 000 euros pour un apprenti âgé de

18 à 30 ans, pour un diplôme allant du CAP à la licence professionnelle. La mesure a été mise en place pour toutes les entreprises mais avec une distinction. Les entreprises de moins de 250 salariés auront accès à cette aide sans condition contrairement aux entreprises de plus de 250 salariés qui la recevront uniquement si elles respectent l’obligation légale des 5 % d’alternants parmi l’ensemble de leurs salariés.

APPRENTISSAGE & ALTERNANCE : DES MESURES AUSSI POUR LES ALTERNANTS ET APPRENTIS

Avec ce dispositif financier l’Etat entend soutenir l’embauche des jeunes en alternance et en apprentissage mais le gouvernement s’est aussi penché sur des mesures d’aides pour ces jeunes. Habituellement, les apprentis et alternants ont jusqu’à 3 mois après le début de leur formation pour trouver une entreprise dans laquelle ils pourront effectuer la partie pratique de leur formation, ce délai est aujourd’hui porté à 6 mois. L’Etat s’est aussi engagé à favoriser l’équipement informatique et numérique de tous les centres de formation pour assurer la formation à distance.

ALTERNANCE : UN BOOSTER POUR L’EMPLOI ?

L’alternance permet de se former à un métier et de s’intégrer plus facilement à la vie et la culture de l’entreprise. Véritable passerelle vers l’emploi et l’insertion professionnelle, ce système de formation est fondé sur l’alternance d’une phase pratique et d’une phase théorique.

L’ALTERNANCE COMPREND DEUX TYPES DE CONTRATS

Le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation répondent tous deux au même objectif de montée en compétence du salarié. Le contrat d’apprentissage a pour but d’obtenir un diplôme d’État (CAP, BAC, BTS, Licence, Master, etc.) ou un titre à finalité professionnelle inscrit au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) dont l’ensemble des titres professionnels relevant du ministère chargé du Travail. Quant au contrat de professionnalisation, il permet d’acquérir une qualification professionnelle reconnue (un diplôme ou un titre professionnel enregistré dans le RNCP) ; un certificat de qualification professionnelle (CQP) ; une qualification reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale. Leur durée et leur mode de rémunération diffèrent mais tous deux sont conclus en contrat à durée limitée ou dans le cadre d’un CDI.

UN TAUX D’INSERTION REMARQUABLE

Depuis quelques années, l’alternance a le vent en poupe et s’impose de plus en plus comme un levier incontournable de l’insertion professionnelle. Si les étudiants plébiscitent ce mode de formation pour maximiser leur employabilité, les recruteurs se montrent également réceptifs aux profils issus de l’alternance. Ainsi, selon le dernier rapport de la DARES, 6 alternants sur 10 obtiennent un emploi 7 mois après la fin de leur parcours, le plus souvent en CDI. 55 % des jeunes ayant préparé un CAP en alternance sont déjà en poste dans les 7 mois. Ce chiffre atteint les 66 % pour les titulaires d’un Bac po et 77 % pour les diplômés d’un BTS. En réalité, quel que soit le niveau de formation, sortir du système éducatif après avoir obtenu le diplôme préparé demeure déterminant pour l’insertion des jeunes. L’écart des taux d’insertion selon ce critère est en moyenne de 19 points : 73 % des sortants diplômés sont en emploi contre 54 % des jeunes sortis en année terminale d’un cursus sans obtenir le diplôme. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce sont les entreprises de petite taille qui emploient le plus d’alternants. 2 alternants sur 3 sont aujourd’hui embauchés au sein des TPE et PME. L’alternance devrait poursuivre sa croissance en France : le gouvernement a en effet dévoilé plusieurs mesures en faveur de l’apprentissage qui devraient être mises en place à partir de 2021.

LES CONSÉQUENCES POUR LES STAGES ET ALTERNANCES

Beaucoup de stagiaires et d’alternants ont vu leur cursus de formation bouleversé avec le Coronavirus et ses conséquences dans le monde du travail. Rémunération, chômage partiel, validation des examens, recherche d’un stage ou d’une alternance…

CHÔMAGE PARTIEL ET TÉLÉTRAVAIL : QUELLE ORGANISATION POUR LES STAGIAIRES ET ALTERNANTS ?

Les personnes en alternance sont,

Management Opérationnel

de la Sécurité*

Service et Prestation des Secteurs

Sanitaire et Social*

Economie Sociale Familiale suivi

du DE de travailleur Social CESF*

comme tous les salariés des entreprises, concernées par les mesures de chômage partiel, que ce soit pour la période en entreprise ou la période de formation. Les alternants en apprentissage ou en contrat de professionnalisation peuvent continuer à suivre leurs cours à distance si des alternatives ont été mises en place. Ils peuvent aussi, lorsque cela est possible, poursuivre leur activité en télétravail, au même titre que tous les employés et donc avoir parfois un rythme incluant du chômage partiel et du télétravail. Pour les stagiaires, la situation est un peu plus compliquée. Si le travail à la maison n’est pas possible ou si l’entreprise a arrêté son activité, le stage ne pourra pas être maintenu. Par contre, si les missions du stagiaire le permettent et que l’entreprise a demandé de poursuivre en télétravail, le stagiaire pourra continuer à travailler, mais pas en activité partielle. Le statut de stagiaire n’est pas le même que celui du salarié. Les stagiaires ne peuvent pas être placés en chômage partiel.

L’IMPACTE LES RÉMUNÉRATIONS DES STAGIAIRES ET ALTERNANTS

Les stagiaires, qui ne peuvent donc pas être placés en chômage partiel, reçoivent leur indemnisation habituelle s’ils ont été invités à poursuivre leurs missions en télétravail mais ils ne toucheront aucune indemnité dans le cas où leur stage est interrompu. Côté apprentis ou salariés en contrat de professionnalisation en chômage partiel, les mêmes règles pour leur rémunération sont appliquées que pour l’ensemble des salariés. Ils ont le droit à 84 % de leur rémunération nette et 100 % s’ils touchent le SMIC.

LA QUESTION DE LA VALIDATION DU CURSUS AVEC LES BOULEVERSEMENTS DU CORONAVIRUS

Une ordonnance a été prise par le gouvernement le 1er avril dernier afin

d’encadrer la possible prolongation des contrats des alternants à cause du Coronavirus. La prolongation du contrat sera possible si les alternants n’ont pas pu terminer leur formation avant la fin initiale du contrat, soit à cause du report des examens soit à cause du report des sessions de formation. L’employeur et l’alternant devront alors conclure un avenant au contrat. Concernant les stagiaires, plusieurs scénarios sont possibles. Si le stage n’a pas commencé mais que l’entreprise est trouvée et que les dates sont fixées, l’idéal est de contacter l’entreprise pour un éventuel report, si c’est l’option choisie par l’école ou l’université. Si c’est un stage de fin d’année pour valider l’année, la majorité des écoles et des universités vont laisser un délai supplémentaire pour le réaliser, c’est-àdire jusqu’à la fin septembre en moyenne. Mais une grande question se pose alors. Les alternants et stagiaires vont-ils trouver en cette période un stage ou une alternance ? Il ne faut pas être défaitiste et préparer un CV et une lettre de motivation pour être prêt au moment de la reprise, mais se pose encore de nombreuses questions sur le retour au travail.

LES STAGES EN ENTREPRISE DE 3e SERONT « FACULTATIFS » CETTE ANNÉE

Le ministre de l’Éducation a indiqué que

le stage de 3e ne serait plus obligatoire en raison du contexte sanitaire. Les stages de

3e seront « facultatifs » cette année, en raison de la situation économique perturbée par la pandémie de coronavirus, a annoncé le ministre de l’Éducation. Plusieurs sénateurs avaient écrit mardi une lettre ouverte au ministre pour demander « l’annulation de l’obligation de ce stage de troisième ». Selon eux, les entreprises n’ont « pas le temps de se pencher sur les nombreuses demandes » en ces temps de crise économique liée au Covid, a expliqué mercredi au Sénat la sénatrice LR Laure Darcos. Jean-Michel Blanquer leur a répondu que « le caractère obligatoire peut être gênant cette année du fait des circonstances économiques. Je vais donc, dans un très prochain temps, répondre favorablement à la demande que vous faites ».

« Des modules vidéo et des formations »

Nous allons rendre « facultatif mais très souhaitable le stage de troisième et quand il n’aura pas lieu, compléter cela par des initiatives en matière d’orientation et d’information », a-t-il détaillé. Le ministre a évoqué la possibilité pour ces élèves de troisième de suivre « des modules vidéo, des formations sur le monde du travail, les possibilités d’orientation ».

CFA - CFPPA agricole de l’Aube Apprentissage - formation professionnelle

Alméa 10 Formations Interpro 10

Crée en 1977, Alméa Formations Interpro 10 gère deux activités principales de formation : L’apprentissage avec le CFA Interpro de l’Aube et la formation continue avec Alméa FC. Le Centre de formation, compte aujourd’hui plus de 700 apprentis et stagiaires, plus de 40 diplômes avec un taux de réussite de 85 % et d’insertion de 86 %.

En janvier 2021, le CFA de la pharmacie fusionnera avec ALMEA, ceci permettra d’étoffer et de diversi er l’offre de formation avec la création d’un pôle santé. Nous formons à 21 différents métiers: les métiers de l’Alimentation (boulangerie, pâtisserie, boucherie, charcuterie-traiteur, cuisine, service en salle), les métiers de Services (coiffure, vente-commerce, fleuristerie et esthétique), les métiers de la Maintenance (maintenance automobile, moto, transport routier, carrosserie, peinture), les métiers des Réseaux (Fibre optique) et les Métiers de la Santé et du Social (Pharmacie).

La méthodologie de l’alternance d’Alméa consiste à appréhender l’apprenant dans sa globalité. Nous l’accompagnons dès sa recherche de contrat d’alternance jusqu’à l’obtention du diplôme. Un suivi de chaque apprenant est mis en place en cours de formation à travers des visites en entreprises a n de mesurer l’évolution de l’acquisition des savoir-faire et savoir-être.

L’apprentissage une porte d’entrée valorisée dans le monde du travail

Dans une société où l’acquisition d’expérience est primordiale, l’alternance est la solution pour les jeunes qui souhaitent entrer sur le marché du travail. De plus en plus reconnue comme  lière d’excellence, l’apprentissage permet non seulement de développer des compétences professionnelles, mais permet de répondre aux besoins des entreprises et des territoires.

A n de faciliter l’accès à la formation pour nos apprenants, des cours à distance sont proposés en vente, commerce et cuisine. Alméa met également à disposition différentes prestations de services : self, hébergement, aide au permis de conduire et aux premiers équipements et un accompagnement au quotidien. Dans le but d’intégrer tous les publics, nos établissements sont accessibles pour les personnes en situation de handicap et les apprenants peuvent disposer d’aménagements de formations. Les formations dispensées béné cient du soutien  nancier du FSE de l’IEJ, de l’Etat, de la Région Grand Est et des OPCO.

9 rue Robert Keller 10150 Pont-Sainte-Marie 03 25 81 08 01

contact@almea-formations-10.fr www.almea-formations.fr

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