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Das Magazin aus dem Verkehrshaus der Schweiz Le magazine du Musée Suisse des Transports

März mars

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focus

Zu verkaufen: Haus zum Mitnehmen À vendre: maison à emporter

interview

«Das ist mein Leben» «C’est ma vie»

people in motion

Photo: keystone.ch

Tom Lüthi zwischen Stop and Go Tom Lüthi entre stop & go


Ed i to ri a l

Martin Bütikofer Direktor Directeur

Wohnen im Container

Habiter en conteneur

Immer mehr Menschen müssen häufig berufsbedingt den Wohn­ort wechseln. Trendforscher gehen davon aus, dass diese Entwicklung in den kommenden Jahren weiter zu­­­nehmen w ­ ird. Aus diesem Grund sind neue Wohn- und Mobilitätsformen gefragt. Ist der mobile, persönlich eingerichtete Wohncontainer die ­Lösung, der unkompliziert mit dem Lastwagen, dem Schiff oder dem Flugzeug an einen neuen Arbeitsort verschoben werden kann? Solche «mobilen Häuser» begleiten ihre Besitzer bereits heute um die ganze Welt. In der Schweiz denkt man bei diesem Thema an die farben­ frohen Zirkuswagen, die Mensch und Tier von Stadt zu Stadt transportieren, oder an die Wohnwagen, die jedes Jahr in ­grosser Anzahl durch unser Land rollen. Aber auch Hausboote und die Vorstellung einer Kapitänswohnung auf einem Rhein- oder Meerschiff üben auf uns Binnenländer immer wieder eine hohe Faszination aus.

Par obligation professionnelle, nous sommes toujours plus ­nombreux à changer fréquemment de domicile, et les tendancialistes estiment que cette évolution s’intensifiera encore ­ ces prochaines années. On recherche donc de nouvelles formes d’habitat et de mobilité. La solution serait-elle le conteneur-logement à équipement personnalisé, se transportant facilement par camion, bateau ou avion vers un nouveau lieu de travail? Aujourd’hui déjà, de telles «maisons mobiles» accompagnent leurs propriétaires dans le monde entier. En Suisse dans ce domaine, on pense aux roulottes de cirques hautes en couleurs, transportant hommes et animaux de ville en ville, ou aux caravanes qui, chaque année, traversent notre pays en grand nombre. Nous autres «continentaux» sommes constamment fascinés ­ par les maisons-bateaux, ou le logement du capitaine sur un navire fluvial ou maritime.

Auch das Verkehrshaus der Schweiz ist «on the road». Wir ­zügeln in den kommenden zwei Jahren unsere Aussenlager ­ ­an einen neuen, zentralen Ort und geben so über 7000 his­­­to­risch wertvollen 3D-Objekten der schweizerischen Mobilitäts­ geschichte ein neues, sicheres Zuhause.

Le Musée Suisse des Transports est lui aussi «on the road». ­ Ces deux prochaines années, nous déménagerons nos dépôts extérieurs en un nouveau lieu central, offrant ainsi un abri sûr à plus de 7000 objets 3D historiquement précieux évoquant la mobi­­­lité helvétique.

Martin Bütikofer, Direktor

Martin Bütikofer, directeur

Impressum Herausgeber Éditeur Verkehrshaus der Schweiz, Lidostrasse 5, 6006 Luzern Mitarbeiter dieser Ausgabe Collaborateurs de ce numéro Jacqueline Schleier (Gesamtverantwortung & Anzeigen I responsabilité globale & annonces), Jasmin Trochsler (Redaktions­ leitung I direction de la Rédaction), Martin Bütikofer, Daniel Geissmann, Fabian Hochstrasser, Manuel Huber, Othmar Kamm, Franco Knie, Tom Lüthi, Christian Scheidegger, Bianca Schwarz, Martin Sigrist, Anita Steiner, Blandina Werren Layout Mise en pages aformat.ch, Luzern Cartoons Michael Streun, Thun Bildquellen Crédit photographique Archiv Verkehrshaus der Schweiz, Damian Amstutz, Christopher Lüke, Stefan Wäfler, Martin Sigrist, Zirkus Knie, Tom Lüthi, fotolia.de, keystone.com, hagai nagar, Frederik Vercruysse, fill.at, weltrekordreise.ch Übersetzung Traduction TransDoc SA, Crassier Korrektorat Correction typo viva, Ebikon Druck Impression Neue Luzerner Zeitung AG, Luzern Auflage Tirage 25 000 Ex. Erscheinung 4 x jährlich Publication 4 x par année Gründung /Jahrgang Création/année 2005/4 Preis Prix CHF 4.50/Ex., CHF 18.–/Jahr Kontakt Contact member@verkehrshaus.ch, Telefon 041 370 44 44

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Ins i d e

Focus

Film

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Statement

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Zu verkaufen: Haus zum Mitnehmen À vendre: maison à emporter

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WILD SAFARI 3D WILD SAFARI 3D

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Mobil zu Hause Mobile chez soi

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Franco Knie: «Das ist mein Leben» Franco Knie: «C’est ma vie»

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«Sonne bewegt» im Verkehrshaus der Schweiz «Soleil moteur» au Musée Suisse des Transports

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Wissen, was läuft Savoir ce qui se passe

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Tom Lüthi zwischen Stop and Go Tom Lüthi entre stop & go

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Mobiles Wohnen in Zahlen Habitat mobile en chiffres

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Camping Oldies Camping Oldies

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Restaurierung des U-Boots Mesoscaph auf Kurs Restauration du mésoscaphe en cours

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Lernort Verkehrshaus Musée des Transports, lieu d’étude

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Trafix und der neue Anhänger Trafix et la nouvelle remorque

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Kreuzworträtsel und Suchbild Mots croisés et dessin-devinette

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Rückspiegel / Coming up next Rétroviseur / Coming up next

Nomaden der Moderne Nomades des temps modernes

interview

Collection

agenda

People in motion

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Algebra

Familie Knie: Leben im Wohnwagen Famille Knie: vivre en caravane Explorer

trÉsor

Education

Trafolino

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fun

Rennfahrer Tom Lüthi ist ständig in Bewegung Tom Lüthi, coureur de compétition: toujours en mouvement

Rückspiegel

Official Partners


4 Photo: hagai nagar

Zu verkaufen: Haus zum Mitnehmen À vendre: maison à emporter

Photo: Frederik Vercruysse / dmvA Architecten

Photo: fotolia.de

Fo cu s


Mobile Wohneinheit CHU (2 m x 2 m x 2 m) mit ausklappbarem Bett für freie Sicht auf den Sternenhimmel. Unité d’habitat mobile CHU (2 m × 2 m × 2 m) avec lit dépliable, pour vue dégagée sur le firmament.

Autor Manuel Huber

Auteur Manuel Huber

Die Nomaden der Moderne sind teilzeit­ sesshaft und nutzen die Vorzüge unserer Zeit. Ihre vier Wände sind genauso flexibel wie sie selber. Sie leben in mobilen Mini­ häusern, erobern das Wasser oder reisen seit 27 Jahren um die Welt.

Les nomades des temps modernes sont partiellement sédentaires et profitent des avantages de notre époque. Leurs quatre murs sont aussi souples qu’eux-mêmes. Ils vivent dans des mini-maisons mobiles, conquièrent les eaux ou tournent autour du monde depuis 27 ans.

Die Schmids könnten in einer der knapp 4 Mio. Wohnungen in der Schweiz wohnen. Ihr Mehrfamilienhaus hätte 5,4 Wohnungen, die Wohnfläche läge bei 98 m2 und die monatli­ che Miete bei 1059 Franken. Damit würden sie gemäss den aktuellen Zahlen des Bun­ desamtes für Statistik genau dem Schweizer Durchschnitt entsprechen. Liliana und Emil Schmid sind aber alles andere als Durch­ schnitt. Ihre Wohnung ist mobil, jedes Zim­ mer hat die Grösse eines Kontinents und die Höhe ihrer Miete bestimmt der Benzinpreis. Die Schmids gehören zu jenen Menschen, welche die Möglichkeiten unserer Zeit nut­ zen. Es ist noch nicht lange her, da waren Bananen in Finnland genauso fremd wie Schweizer Käse in China. Gewohnt wurde zu Hause und gearbeitet in der Werkstatt. Unsere Gesellschaft ermöglicht heute neue Lebens- und Arbeitsformen, die ortsun­a b­ hän­gig und global organisiert sind. Die neuen Kommunikationsformen reduzieren Distan­ zen auf Millisekunden, etwa um die Video­ konferenz zweier Ärzte zu starten.

Les Schmid pourraient vivre dans l’un des ­4 millions de logements de Suisse. En immeuble collectif, ils disposeraient de 5,4 pièces sur une surface habitable de 98 m2, pour un loyer mensuel de 1059 francs. Ainsi correspondraient-ils à la moyenne helvétique, selon les chiffres actuels de l’OFS. Mais Liliana et Emil Schmid sont tout sauf dans la moyenne. Leur logement est mobile, chaque pièce a la taille d’un continent et le prix de l’essence détermine leur loyer. Les Schmid font partie de ces gens axés ­sur les opportunités de notre époque. Il ­n’y a pas si longtemps, les bananes étaient aussi rares en Finlande que le fromage suisse en Chine. On vivait à son domicile fixe et travaillait à l’atelier. Aujourd’hui, notre société permet de nouvelles formes de vie et de travail, indépendantes d’un lieu et glo­­­balement organisées. Les moyens de communication actuels réduisent les distances ­à quelques millisecondes (vidéoconférence entre médecins, par exemple). L’indépendance il y a 12 000 ans

Unabhängigkeit vor 12 000 Jahren

Die grenzenlose Verfügbarkeit von Nahrungs­ mitteln, die Eroberung des Luftraums oder das Digitalisieren von Musik eröffneten uns eine neue Welt. Diese beschränkt sich nicht länger auf ein Stück Land für den Ackerbau oder ein Tal, das unseren Dialekt formt. Vor 12 000 Jahren war das anders. Zu Beginn der Jungsteinzeit wurde der Mensch durch

Der eiförmige Blob hat die Grösse eines Wohnwagens und bietet Küche, Bad, Bett und viel Stauraum. De forme ovoïde et de la taille d’une caravane, le Blob comprend cuisine, salle de bain, lit et vaste espace de rangement.

La disponibilité illimitée des aliments, la con­ quête des airs ou la numérisation de la musique ont ouvert un nouveau monde. Notre espace ne se réduit plus à un lopin pour l’agriculture, ni à une vallée conditionnant notre dialecte. C’était différent il y a 12 000 ans. Au début du néolithique, l’agriculture a transformé les hommes en paysans sédentaires, avec maisons et bétail. Offrant plus de sécurité que le nomadisme, cette forme d’existence a favorisé la croissance démographique. La dépendance à l’environ­n e­ ment naturel s’est amoindrie, les hommes étant capables de produire leur nourriture et constituer des réserves. C’est exactement le contraire qui définit aujourd’hui l’autonomie, l’homme moderne redevenant nomade. Libre, souple et affranchi

des fuseaux horaires, il circule dans le monde en y trouvant tout et partout disponible à tout moment. Le shopping, toujours moins associé au besoin réel d’objets de consommation, est devenu une occupation de loisirs. En rythme annuel, les travailleurs dits «jobhoppers» passent d’un employeur­ à l’autre. L’attrait de l’inédit les anime, de même que le désir d’abandonner les con­ ventions. Un nouveau mode d’existence­ en résulte, fondé sur le principe de faire ce qu’on veut quand on en a la possibilité. Habitat mobile sous toutes ses facettes

Cette évolution apparaît aussi dans l’habitat. Liliana et Emil Schmid appartiennent à une petite collectivité attachée à le redéfinir totalement. Bourlinguant dans le monde ­d epuis 27 ans, ils ont déjà parcouru plus ­de 665 000 km et 172 pays dans leur Toyota Land Cruiser: un record mondial, et pas de fin en vue. L’habitat mobile comporte maintes facettes, dont le recours temporaire aux lits tiers, comme lors de l’échange de maisons. Ainsi des logements sont-ils recherchés pour les JO de Londres ou l’Euro 2012. Tout aussi apprécié: le réseau Couchsurfing, procurant des nuitées gratuites «sur canapé» chez des privés. Un peu plus statiques mais mo­biles quand même sont les minimaisons, ou house-boats. Vivre sur l’eau est par exemple une tradition aux Pays-Bas, ap­pelée «Water­ woning». Beaucoup de ces foyers individuels flottants rappellent plus une maison unifamiliale pour concours d’architecture qu’un bateau en bois. Et comme 60 % de la population néerlandaise vit sous le niveau de la mer, ces «floating homes» sont en outre des modèles résistant aux inondations. Un «boom» également visible en Allemagne, comme à Hambourg, Berlin ou Francfort. En Suisse, les bateaux principalement prévus InforMotion

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Fo cu s

Mobiles Wohnen in allen Facetten

Diese Entwicklung zeigt sich auch beim Wohnen. Liliana und Emil Schmid gehören zu einer kleinen Gruppe von Menschen, die Wohnen völlig neu definiert. Seit 27 Jahren sind sie auf Weltreise. Ihr Toyota Land Crui­ ser führte sie bisher über 665 000 Kilometer durch 172 Länder. Das ist Weltrekord, und ein Ende ist nicht in Sicht. Mobiles Wohnen hat viele Facetten. Eine Form ist das temporäre Nutzen von fremden

Emil und Liliana Schmid sind seit 1984 in demselben Fahrzeug auf Weltrekord­­reise (Toyota Land Cruiser FJ60/1982).

Haus von Nomadhome, das aus 11 m2Modulen zusammengesetzt wird. Jederzeit erweiterbar, austauschbar, veränderbar.

Depuis 1984, Emil et Liliana Schmid accomplissent un voyage mondial record dans le même véhicule (Toyota Land Cruiser FJ60/1982).

Photo: fill.at

Maison de Nomadhome, composée de modules de 11 m2. Extensible, interchangeable, modifiable à tout instant.

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pour l’habitat (par leur type de construc­ tion ou d’exploitation) ne sont pas admis, comme le stipule l’Ordonnance sur la navigation intérieure. Les Suisses disposent d’une forme d’ha­bi­ tat alternative, unissant parfaitement mo­­ bilité, individualisme et design. Les mini­mai­ sons existent sous tous formats et va­riantes: comme «boîte à chaussures» mo­dulaire (Nomadhome), «maison-œuf» (Blob) ou «cube avec lit» sous le firmament (CHU 200). Toutes sont compactes, fle­xibles et faites pour les semi-sédentaires: une catégorie de gens «hors moyenne» et qui le restera encore longtemps. 12 000 ans de sé­dentarité ont laissé des traces. n Photo: fotolia.de

Betten, etwa beim Häusertausch. Tausch­ willige suchen aktuell Häuser rund um die Olympiade in London oder die Euro 2012. Ebenso beliebt ist das Netzwerk Couchsur­ fing, das kostenloses Übernachten auf dem Sofa bei Privaten vermittelt. Etwas statischer und dennoch mobil sind Minihäuser oder Hausboote. Das Leben auf dem Wasser hat beispielsweise in Holland Tradition. «Water­ woning» nennen sie es und viele der schwim­ menden Eigenheime erinnern eher an ein Einfamilienhaus für einen Architekturwettbe­ werb als an ein Holzboot. Und da sechzig Prozent der niederländischen Bevölkerung unter dem Meeresspiegel wohnen, entspre­ chen diese Floating Home zudem flutresis­ tenten Wohnmodellen. Auch in Deutschland wird der Boom sichtbar, etwa in Hamburg, Berlin oder Frankfurt. In der Schweiz sind «Schiffe, die nach ihrer Bau- oder Betriebs­ weise überwiegend für Wohnzwecke be­ stimmt sind, nicht zugelassen». So will es die Verordnung über die Schifffahrt auf schwei­ zerischen Gewässern. Den Schweizern bleibt eine alternative Wohn­ form, die Mobilität, Individualität und Design perfekt vereint. Minihäuser sind in allen For­ men und Varianten erhältlich. Als modulare Schuhschachtel (Nomadhome), als Eierhaus (Blob) oder als Würfel mit Bett unter dem Ster­nenhimmel (CHU 200). Alle sind kom­ pakt, flexibel und gemacht für Teilzeitsess­ hafte. Diese Menschen sind alles andere als Durchschnitt und werden es wohl noch eine Zeit lang bleiben. 12 000 Jahre der Sess­­ haftigkeit haben Spuren hinterlassen. n

Photo: weltrekordreise.ch

die Entwicklung des Ackerbaus zum sess­ haften Bauern mit Haus und Vieh. Diese ­Lebensform bot mehr Sicherheit als das ­N omadentum und sorgte für ein Bevölke­ rungswachstum. Die Abhängigkeit von der na­­türlichen Umwelt wurde geringer, weil die Menschen fähig waren, ihre Nahrung zu pro­ duzieren und Vorräte zu halten. Unabhängigkeit wird heute genau gegentei­ lig definiert. Der moderne Mensch wird wie­ der zum Nomaden. Frei, flexibel und losge­ löst von Zeitzonen bewegt er sich durch die Welt, weil überall alles und zu jeder Zeit ver­ fügbar wird. Shopping hat immer weniger mit einem echten Bedürfnis nach einem Ge­ brauchsgegenstand zu tun, sondern wurde zur Freizeitbeschäftigung. Die sogenannten Jobhopper hüpfen im Jahresrhythmus von einem Arbeitgeber zum anderen. Der Reiz des Neuen treibt sie an, ebenso der Wunsch, Konventionen hinter sich zu lassen. Es ent­ steht eine neue Lebensform, die einen Ur­ sprung hat: zu tun, was man will, weil man die Möglichkeit dazu hat.


f i lm

WILD SAFARI 3D Autor Christian Scheidegger

Auteur Christian Scheidegger

«Wild Safari 3D» nimmt die Zuschauer an Bord eines Jeeps mit auf eine spannende Tour mitten durch die Naturreservate ­Südafrikas. Wütende Elefanten, scheue ­Leoparden oder hungrige Löwen – noch nie zuvor wurde die Wildnis so eindrucksvoll und realistisch aufgenommen wie in diesem faszinierenden 3D-Grossleinwandfilm!

«Wild Safari 3D» vous emmène en jeep pour un tour passionnant dans les réserves naturelles d’Afrique du Sud. Éléphants furieux, léopards farouches ou lions affamés: jamais encore la faune sauvage n’avait fait l’objet de prises de vues si impression­ nantes et réalistes que dans ce fascinant film 3D pour grand écran!

Im Zentrum des neuen Dokumentarfilms stehen die sogenannten «Big Five» (die gros­s en Fünf): Elefanten, Kaffernbüffel, Nashörner, Leoparden und Löwen. Der Begriff stammt aus dem 19. Jahrhundert. In der Hochblüte der Trophäenjagd in Afri­ ­ka waren dies die meistgefürchteten Tier­ arten überhaupt. Wenn in Südafrika heut­­ zutage Touristen auf eine Safari gehen, möchten sie all diese Tiere am liebsten auf einer Reise sehen. Die Film-Safari führt auf einer über 4500 ­Kilometer langen Reise durch die weiten Gras­flächen der Tierreservate Addo/Sham­ wari, Hluhluwe-Umfolozi, Madikwe, Kgala­ gadi und Kruger National Park bis hin zur Savanne der Kalahariwüste. Geleitet wird die Tour von der sachkundigen südafrika­ nischen Zoologin Liesl Eichenberger. Von ihr erhalten die Teilnehmer auf dem Rück­ sitz fundierte Informationen über die wil­ den Tiere und ihre Lebensräume. Mit traumhaften Bildern unterstreicht der 3D-Film die Bedeutung des natürlichen Le­ bensraumes und der Wildtiere in Südafrika und demonstriert zudem, wie wichtig die derzeitigen Naturschutzprogramme sind.

Ce nouveau documentaire est centré s­ ur les «Big Five» (cinq grands): éléphants, buffles du Cap, rhinocéros, léopards et lions. Le terme remonte au XIX e siècle. À l’apogée ­de la chasse aux trophées, ces espèces étaient les plus craintes. Et de nos jours, ce sont elles que tous les adeptes des safaris en Afrique du Sud préfèrent voir lors de leur voyage. Le film présente un parcours de 4500 km dans les vastes plaines herbeuses des ­réserves faunistiques d’Addo /Shamwari, Hluhluwe-Umfolozi, Madikwe, Kgalagadi et du parc national Kruger, jusqu’à la ­s avane du désert du Kalahari. Le tour est guidé p ­ ar la zoologue experte sud-africaine Liesl Eichenberger. Aux participants sur le siège arrière, elle communique des informations détaillées sur les animaux sauvages et leurs biotopes. Par ses images de rêve, ce film 3D souligne la signification de l’espace vital naturel et de la faune d’Afrique du Sud, et démon­­­­ tre toute l’importance des actuels programmes de protection de la nature.

Wild Safari 3D täglich im Verkehrshaus Filmtheater in Luzern

Wild Safari 3D chaque jour au Cinéthéâtre du MST, Lucerne

Programm & Tickets: www.filmtheater.ch Reservation: 0900 333 456 (CHF 1.50/Anruf, Festnetztarif)

Programme & billets: www.cinetheatre.ch Réservations: 0900 333 456 (CHF 1.50/appel, tarif réseau fixe)

Das Verkehrshaus Filmtheater verfügt über die grösste ­Leinwand der Schweiz. Das europaweit einmalige 3D-Grossleinwand-Projektions­ system bietet ein dreidimensionales Bild, das nur von der Realität ­übertroffen werden kann.

Le Cinéthéâtre du Musée des Transports dispose du plus vaste écran de Suisse. Son système de projection 3D sur grand écran, unique en Europe, offre une image ­tri­dimensionnelle que seule la réalité peut surpasser.


Interview mit Regisseur Ben Stassen Wie sind Sie an die Produktion dieses Films herangegangen? Die meisten Doku­

mentarfilme fürs Fernsehen zeigen die Verhaltensweise von Tieren. Mein Ziel war es, die Zuschauer mit den Mitteln der Grossleinwand Angesicht zu Angesicht mit den Tieren zu bringen und die Spannung einzufangen, welche man beim Be­ob­­ achten von ganz nahe und in ihrem ange­ stammten Lebensraum verspürt. Aus ­eigener Erfahrung weiss ich, dass das ­Betrachten eines schlafenden Löwen aus kurzer Distanz viel aufregender sein kann als die Bilder einer spektakulären Jagd ­­ am Fernsehen. Wie nahe konnten Sie effektiv an die Tiere heran? Unglaublich nahe! Zuerst sagten

uns die meisten Fachleute, dass es nicht möglich sei, so zu filmen. Die Tiere könn­ ten angesichts der unförmigen und lärmi­ gen Filmausrüstung aggressiv werden, oder einfach davonlaufen. In Wirklichkeit war ­es für die Tiere kein Problem. Wir nä­ herten uns jedes Mal äussert langsam und be­hutsam, damit die Tiere sich an unsere ­Präsenz gewöhnen konnten. Nach einigen Stunden liessen sie uns an sich heran, manchmal bis auf wenige Meter. Wie reagierten die Tiere auf das Filmen?

Trotz der umfangreichen Ausrüstung ­sahen uns die Tiere nicht als Bedrohung an. Dies ist sehr erstaunlich, weil wir uns entgegen den Safari-Regeln nicht still ­­ und leise verhielten. Wir standen dauernd auf und bewegten uns, hantierten an den ­Geräten und redeten viel. Nicht unbedingt das typische Verhaltensmuster von Natur­ filmern, welche oft tagelang auf die per­ fekte Aufnahme warten. Irgendwie haben die Tiere jedoch gespürt, dass wir das ­Unmögliche versuchten, und haben uns ­ in Ruhe gelassen. Welchen Nutzen bringt 3D zum Filmer­ lebnis? «Wild Safari» ist kein traditioneller

­ okumentarfilm über wilde Tiere, sondern D eher ein Versuch, die Atmosphäre bei ­ der Pirsch im Busch wiederzugeben und die Zuschauer so auf eine echte Safari mitzunehmen. Bei 3D ist die zentrale ­Komponente, das Gefühl des Mittendrin­ seins zu erzeugen, das Gefühl dabei zu sein. ­Ich hätte diesen Film nie in 2D dre­ hen wollen. n 8

Interview du metteur en scène Ben Stassen Comment êtes-vous venu à réaliser ce film? La plupart des documentaires pour la TV montrent les comportements des animaux. Avec le grand écran, mon but était de les mettre face à face avec les spectateurs, et de capturer la tension ressentie en les observant de tout près dans leur espace vital habituel. De ma propre expérience, je sais que la contemplation à courte distance d’un lion endormi peut être beaucoup plus excitante que les images d’une chasse spectaculaire à la TV. Avez-vous vraiment pu approcher les animaux de tout près? Incroyablement près! La plupart des «pros» nous ont d’abord dit qu’il n’était pas possible de les filmer ainsi. En voyant notre équipement cinématographique informe et bruyant, ­ ils pourraient devenir agressifs ou simplement s’enfuir. Mais il n’y a réellement eu aucun problème avec les bêtes. Nous nous sommes chaque fois approchés avec grandes lenteur et précautions, afin que les animaux puissent s’habituer à notre présence. Après plusieurs heures, ils nous laissaient parfois venir jusqu’à quelques mètres à peine. Comment les animaux ont-ils réagi au tournage? Malgré notre volumineux équipement, ils ne nous ont pas perçus comme une menace. Chose très étonnante, car contrairement aux règles du safari, nous n’étions ni calmes ni silencieux. Nous bougions et étions debout en permanence, maniant les appareils et parlant beaucoup. Pas vraiment la conduite typique des cinéastes de nature, qui attendent souvent des journées entières la prise de vues

­ arfaite. Quelque part, les animaux ont ­dû p ressentir que nous tentions l’impossible, ­ et nous ont laissés tranquilles. Quelle est l’utilité de la 3D pour le vécu cinématographique? «Wild Safari» n’est pas un documentaire traditionnel sur les animaux sauvages, mais plutôt un essai de restitution de l’atmosphère d’affût dans la brousse, pour ainsi faire vivre un vrai safari aux spectateurs. La 3D est l’élément central générant cette sensation d’être au milieu, ce sentiment «d’en être». Je n’aurais jamais voulu tourner ce film en 2D. n


S t a t emen t

Othmar Kamm Platzverwalter Camping Lido, Luzern Gérant du Camping Lido, Lucerne

Mobil zu Hause Mobile chez soi

Sechs Idealisten gründeten im Jahre 1938 den Camping-Club Lu­ zern, ohne einen Platz zu besitzen. Es gab über Jahre ein Seilziehen mit allen möglichen Behörden. Im Jahre 1949 war es endlich so weit und der Zeltplatz Lido konnte eröffnet werden. In diesen Jahren wurden die Camper immer noch etwas belächelt und als Billigferienmacher abgestempelt, was ja zum Teil auch stimmte. Dieses Image ist leider bei einigen auch heute noch im ­Hinterkopf. Campieren ist zu einem besonderen Ferienspass für alle Schichten geworden und stellt immer mehr Anforderungen an die Betreiber. Die Fahrzeuge werden immer grösser, moderner und sind mit allem ausgestattet. Ebenso vielfältig sind die Anschaffungskos­ ten, die bis zu einer halben Million Franken gehen. Im Lido Luzern haben wir auch Gäste, die nur noch im Wohnwagen wohnen und von da aus ihrem Job nachgehen. Das fängt beim Handwerker an und endet beim Direktor eines grossen Unterneh­ mens. Alle haben nur ein Ziel, sie wollen die Ruhe auf dem Platz und die Natur geniessen. Mittlerweile sprechen wir im Camping Lido von rund 40 000 Übernachtungen pro Jahr. Wir sind ein Arbeitgeber für 14 bis 18 Personen, ohne die wir den reibungslosen Ablauf und die Gästezufriedenheit nicht gewährleisten könnten. Hinzu kommt, dass wir laufend Erneuerungen machen müssen, um bei ­­d er jährlichen Bewertung von internationalen Organisationen nicht Sterne zu ver­ lieren. Dies ist auch der Grund, weshalb ich mich vor vier Jahren ent­ schlossen habe, die Verwaltung vom Camping Lido zu übernehmen und dem Vorstand beizutreten. Auch ich gehörte einmal zur Kate­ gorie jener Leute, die nur in Hotels Ferien machen. Heute bin ich mit Herz und Seele ein Camper. Natürlich gibt es auch Lustiges, Kurioses und Ärgerliches. Da kom­ men Gäste und verschwinden ohne Wohnwagen. Oder es tauchen Gäste auf, die auf der Fahndungsliste der Polizei sind. Es gibt noch viel zu erzählen. Aber um es selbst zu beurteilen, schlage ich jedem vor, einmal einen Besuch zu machen, sei es einfach, um in unserem Bistro einen Kaffee in der Natur zu geniessen. n

Le Camping-Club de Lucerne a été fondé en 1938 par six idéalistes, sans disposer d’aucun site, entraînant des années de tractations avec toutes les autorités possibles. Les négociations aboutirent enfin en 1949, avec l’ouverture du Camping Lido. Encore un peu raillés durant ces années, les campeurs étaient étiquetés comme vacanciers «sans-le-sou» (ce qui était parfois vrai). Une image que certains, aujourd’hui encore, conservent hélas dans leur subconscient. Le camping, devenu plaisir de vacances spécial dans toutes les couches sociales, impose toujours plus d’exigences aux exploitants. Les véhicules, dotés de toutes les facilités, sont sans cesse plus gros et plus modernes. Tout aussi variés sont leurs coûts d’acquisition, pouvant aller jusqu’à un demi million de francs. Certains de nos hôtes ne résident plus qu’en caravane au Lido de Lucerne, d’où ils se rendent à leur travail. Leur éventail va de l’artisan au directeur de grande entreprise. Tous n’ont qu’un but: vivre au cal­me sur le camping et jouir de la nature. Et le Camping Lido enregistre maintenant quelque 40 000 nuitées par an. Nous employons de ce fait 14 à 18 personnes, sans lesquelles nous ne pourrions assurer un fonctionnement sans accrocs ni la satisfaction des clients. À quoi s’ajoute notre constante obligation d’innover, pour ne pas perdre d’étoiles suite aux cotations annuelles par les organisations internationales. C’est aussi la raison pour laquelle j’ai décidé il y ­a­ quatre ans de reprendre la gérance du Camping Lido, et d’entrer au Co­mité. J’avais moi-même appartenu naguère à cette catégorie de vacanciers n’allant qu’à l’hôtel. Aujourd’hui, je suis campeur corps ­et âme. Il y a bien sûr des aspects comiques, curieux ou contrariants. Ainsi voyons-nous des hôtes disparaître en abandonnant leur caravane. Ou d’autres nous arrivent, recherchés par la police. Il y aurait tant à raconter! Mais pour juger par soi-même, j’invite chacun à nous faire une visite, même simplement pour savourer un café dans notre ­bistrot, en pleine nature. n

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Acht Monate im Jahr lebt Franco Knie ­mit seiner Frau Claudia Uez und ihren Zwillingen Nina Maria Dora und Timothy Charles im Wohnwagen. Photos: knie.ch

Huit mois par an, Franco Knie, son ĂŠpouse Claudia Uez et leurs jumeaux Nina Maria Dora et Timothy Charles vivent en caravane.

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In t e r v i ew

«Das ist mein Leben» «C’est ma vie»

Interview Manuel Huber

Franco Knie fühlt sich da zu Hause, wo sein Wohnwagen steht. Die nächsten acht Monate ist er mit dem Zirkus wieder ständig unterwegs. Seit seiner Kindheit hat sich einiges verändert.

Interview Manuel Huber

Franco Knie se sent chez lui où il pose sa caravane. Ces 8 prochains mois, il se déplacera constamment avec le cirque. Mais certaines choses ont changé depuis son enfance.

Herr Knie, wie sieht Ihr mobiles Zuhause aus?

Monsieur Knie, à quoi ressemble votre «chez vous» mobile?

Das ist ein über 30 Jahre alter Wohnwagen, der eben restauriert wurde. Er ist 12 Meter lang und seitlich ausziehbar. Innen sieht er aus wie eine richtige Wohnung. Aber es ist eher eng, daher müssen wir uns gut organi­ sieren.

C’est une caravane plus que trentenaire, venant d’être restaurée. Longue de 12 m, elle s’élargit aussi latéralement. L’intérieur est un véritable appartement, bien qu’assez étroit; nous devons donc bien nous organiser.

Wie erleben Sie persönlich dieses ständige Reisen?

Ich bin so aufgewachsen und brauche das Reisen. Das ist mein Leben. In der Winter­ pause spüre ich ein Kribbeln und kann es kaum erwarten, bis es im Frühling wieder losgeht. Hatten Sie nie das Bedürfnis nach Sesshaftigkeit?

Eigentlich nicht. Ich bin glücklich, so wie un­ ser Leben organisiert ist. Von März bis Okto­ ber sind wir unterwegs, und im Winter haben wir einen völlig anderen Lebensrhythmus. Wo sehen Sie Vorteile und Nachteile Ihres mobilen Lebens?

Ein Vorteil ist, dass ich überall zu Hause bin, da ich mein Zuhause immer dabeihabe. Und weil wir jedes Jahr in etwa dieselben Orte rei­ sen, treffen wir immer wieder die gleichen Menschen. Das ist sehr schön. Ein Nachteil ist vielleicht, dass wir an gewissen Orten sehr exponiert sind. Oft denken die Passanten, sie könnten einfach an unsere Tür klopfen und reinkommen – was auch hin und wieder vor­ kommt.

Comment vivez-vous personnellement ce voyage permanent?

J’ai grandi dans le voyage et j’en ai besoin. C’est ma vie. La pause d’hiver me donne des fourmis dans les jambes, et je n’attends que de repartir au printemps. N’avez-vous jamais éprouvé un besoin de sédentarité?

En fait non. J’apprécie la manière dont notre existence s’organise. Nous circulons de mars à octobre, et connaissons un tout autre rythme de vie en hiver. Quels avantages et inconvénients voyezvous dans une vie mobile?

Un avantage est que je suis partout chez moi, en transportant mon foyer. Et comme nous allons à peu près aux mêmes endroits chaque année, nous rencontrons constamment les mêmes personnes. C’est très agré­ able. L’inconvénient est peut-être que nous sommes très exposés en certains lieux. Les passants pensent souvent qu’ils n’ont qu’à frapper à notre porte pour s’inviter, ce qui arrive tout le temps.

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Intervi ew

Zirkus-Dynastie Knie

Wie ist der Zirkus heute unterwegs?

Wir sind 210 Personen und mit ca. 70 Cam­ pingfahrzeugen auf der Strasse unterwegs. Weitere 100 Wagen und das gesamte Mate­ rial werden auf zwei Extrazüge von je 600 Metern Länge verladen.

Die Zirkus-Dynastie Knie wurde 1803 gegründet und gehört ­ zu ­­­den ältesten Zirkusunternehmen Europas. Das Familienunter­ nehmen wird heute in 6. Generation von Franco und seinem ­ Cousin Fredy Knie geleitet. Auf der Tournee beschäftigt der Circus ­­ Knie rund 200 Mitarbeitende aus 16 Nationen. Zum Unterneh­­men g ­ ehören zudem das Winterquartier und Knies Kinderzoo in ­Rapperswil mit über 300 Tieren. Franco Knie ist 57-jährig und gilt als einer der besten Elefanten­ dompteure der Welt. Verheiratet ist er mit Claudia Uez. Ihre Zwillinge Nina Maria Dora und Timothy Charles kamen im September 2009 zur Welt.

Wie war der Zirkus denn unterwegs, als Sie noch Kind waren?

Fast alles Material ist mit der Bahn gereist. Als Kind war das sehr spannend. Am neuen Ort wurde alles mit Traktoren abgeladen. Und während wir durch die Stadt zogen, blieben alle Leute stehen und winkten uns zu.

Der Circus Knie startet am 22. März in Rapperswil in die neue Tournee-Saison. www.knie.ch

Eben geht die Winterpause zu Ende. Wo verbringen Sie diese jeweils?

Wir verbringen die Winterpause in einem Haus, und auch dann gibt es viel zu tun. Aber am Abend und an den Wochenenden frei zu haben, ist wie Ferien. In diesen Monaten le­ ben wir bewusst einen anderen Rhythmus. n

Monte Circo in­ Lugano: Stimmungs­­­ voller ­Abschluss der Tournee 2011. Auch in diesem Jahr die letzte Station vor der Winterpause.

Que représente aujourd’hui le déplacement de votre cirque?

Nous sommes une troupe de 210 person­ nes, avec quelque 70 roulottes. Il faut en­core deux trains de 600 mètres chacun pour charger nos 100 autres véhicules et tout le matériel. Comment le cirque se déplaçait-il quand vous étiez enfant?

Presque tout le matériel circulait par train, ce qui était captivant pour un enfant. Des tracteurs déchargeaient tout sur le nouveau site. Et quand nous traversions une ville, les foules s’immobilisaient et nous faisaient des signes. La pause hivernale se termine justement. Où la passez-vous d’ordinaire?

Dans une maison, ce qui nous donne aussi beaucoup à faire. Mais être libres le soir ­­et les week-ends, c’est comme des vacances. Notre rythme de vie est à coup sûr différent durant ces mois. n

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Monte Circo à Luga­no: joyeux­ achèvement de la tournée 2011. Cette année aussi, dernière halte avant la pause hivernale.

dynastie Knie Fondée en 1803, la dynastie Knie fait partie des plus anciennes troupes de cirque en Europe. Dirigée aujourd’hui par Franco Knie et son cousin Fredy, cette entreprise familiale en est à la 6e génération. En tournée, le cirque Knie emploie environ 200 collaborateurs venant de 16 nations. L’entreprise possède en outre son quartier d’hiver et le zoo des enfants à Rapperswil (plus de 300 animaux). Franco Knie (57 ans) est considéré comme l’un des meilleurs dresseurs d’éléphants du monde. Son épouse, Claudia Uez, a donné naissance à leurs deux jumeaux Nina Maria Dora et Timothy Charles en septembre 2009. Le cirque Knie repartira de Rapperswil le 22 mars pour sa nouvelle saison. www.knie.ch


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9. SCHWEIZER BIENNALE ZU WISSENSCHAFT, TECHNIK + ÄSTHETIK THE 9TH SWISS BIENNIAL ON SCIENCE, TECHNICS + AESTHETICS

DAS GROSSE, DAS KLEINE UND DER MENSCHLICHE GEIST ( TEIL 2 ) THE LARGE, THE SMALL AND THE HUMAN MIND ( PART 2 ) 31. MÄRZ / 1. APRIL 2012 VERKEHRSHAUS DER SCHWEIZ, LUZERN SPECIAL GUEST: SIR ROGER PENROSE, UNIVERSITÄT OXFORD (UK) KEYNOTE-SPEAKERS UND CHAIRPERSONS

Chiara Caprini

Ruth Durrer

Andor Frenkel

Vahe G. Gurzadyan

Stuart Hameroff

Malcolm Longair

Ezra T. Newman

Roger Penrose

PODIUMSDISKUSSIONEN DAS GROSSE, DAS KLEINE UND DER MENSCHLICHE GEIST 1995 bis 2012 (31.3.) KRITIKEN DER ZEITGENÖSSISCHEN KOSMOLOGIE (1.4.) LEITUNG: MALCOLM LONGAIR PROGRAMM UND ANMELDUNG: www.neugalu.ch

Abner Shimony

Jack Tuszynski Image Credit: NASA / WMAP Science Team, 2010

Anirban Bandyopadhyay

Alle Referate und Podiumsdiskussionen mit Simultanübersetzung | Veranstalter und Konzept: Neue Galerie Luzern, René Stettler

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co l l ec ti o n

«Sonne bewegt»   im Verkehrshaus der Schweiz «Soleil moteur» au   Musée Suisse des Transports Autorin Blandina Werren

Vom 4. April bis 21. Oktober 2012 legt das Verkehrshaus der Schweiz mit der Sonder­ ausstellung «Sonne bewegt» den Fokus ­ auf nachhaltige Mobilität – vom Elektrooder Solarmobil bis hin zu wendigen Seg­ ways. Überraschende Objekte, wie zum Beispiel auch ein Segelboot oder ein Segel­ flugzeug, schaffen für die Besucher Denk­ anstösse und veranschaulichen die Rolle der Sonne als vielseitige Energiespenderin.

– Was hat Segeln mit Sonnenenergie zu tun? – Woher nimmt Solar Impulse die Energie in der Nacht? –W oher bezieht die Sonne ihren Brennstoff? –W ie verwandelt man Sonnenlicht in Strom? – Wie viele Energiesklaven hältst du dir?

Im Kern der Sonderausstellung «Sonne be­ wegt» erfahren die Besucher anhand physi­ kalischer Experimente, bei Demofahrten und ­­in einer grosszügigen Infozone mehr zum Thema Sonne und Energie. – Wie weit reicht der Solarstrom vom ­Verkehrshaus-Dach? – Wie fährt es sich mit Elektroantrieb und seit wann fährt man elektrisch?

«Sonne bewegt» beschäftigt sich mit all die­ sen Fragen und zeigt den Besuchern vielfäl­ tig und vielseitig, wie man Energie gewinnt, speichert, managt und wie sie sich in Mobili­ tät wandelt.

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Photovoltaik und Solarwärmekollektoren sind moderne Mittel zur Strom- und Wärme­ bereitstellung. Das Verkehrshaus themati­

siert die Energieproduktion der Photo­voltaikAnlagen auf den Dächern der Aus­stel­­lungs­ hallen und stellt diese erlebnisreich und inter­a ktiv dem Energiekonsum des Trans­ ports und der Mobilität sowie der kör­­­­­per­lichen Leistungsfähigkeit eines Menschen gegen­ über. Auch Wind und Wasser sind uner­ kannt mächtige Sonnenmotoren, die schon lange genutzt werden. Aber auch die Ge­ schichte der Elektrizität reicht weit zu­rück. Die Besucher lernen die Geschichte der Elek­ tromobilität in der Schweiz kennen. Sie kön­ nen selbst konkrete Erfahrungen sammeln, mit dem Ausprobieren von nachhaltigen Mo­ bilitätsobjekten auf zwei oder mehr Rädern, die während der Sonderausstellung gratis für Probefahrten zur Verfügung stehen, aber auch selbst aktiv Energie produzieren oder am eigenen Leib erleben, was ein Watt ist. n


Tribelhorn-Omnibus «Mathilde» (Baujahr 1912) Omnibus Tribelhorn «Mathilde» (année de construction: 1912) Autrice Blandina Werren

Du 4 avril au 21 octobre 2012, l’exposition spéciale «Soleil moteur» se focalisera sur ­la mobilité durable, allant des véhicules électriques ­ou solaires aux maniables Segways. Des objets surprenants (voilier ou planeur par exemple) donneront aux visiteurs ma­ tière à réfléchir, illustrant le rôle du Soleil comme source polyvalente d’énergie.

Au cœur de l’exposition spéciale «Soleil moteur», au travers d’expériences physiques, de parcours-tests et d’une vaste zone d’information, les visiteurs s’instruiront sur le thème du Soleil et de l’énergie. – Jusqu’où va le courant solaire issu du toit du Musée Suisse des Transports? – Comment roule-t-on sous propulsion électrique, et depuis quand? – Quel est le rapport entre voile et énergie solaire? – D’où Solar Impulse tire-t-il son énergie la nuit? – À quoi le Soleil «carbure»-t-il? – Comment transforme-t-on la lumière solaire en courant? – De combien d’esclaves énergétiques disposes-tu? «Soleil moteur» aborde toutes ces questions et montre en toute polyvalence aux visiteurs comment on obtient, stocke et gère l’énergie, et comment on la change en mobilité. Les collecteurs solaires photovoltaïques et thermiques sont les moyens modernes­pro­­­ curant courant et chaleur. Le Musée traite de la production d’énergie par les installations photovoltaïques sur les toits des halles, et les compare de manière vivante et inter­ active à la consommation énergétique des transports et de la mobilité, ainsi qu’aux performances physiques humaines. Bien qu’utilisés depuis des lustres et longtemps in­ connus comme tels, le vent et l’eau sont de puissants moteurs solaires. Tout aussi ancienne est l’histoire de l’électricité. Découvrant celle de l’élec­tromobilité en Suisse, les visiteurs peuvent cumuler des expériences concrètes en testant des objets mobiles durables, sur deux roues ou plus (gratuitement mis à disposition pour des parcours d’essai pendant l’expo­s ition spéciale), ou encore produire eux-mêmes activement de l’énergie et ressentir sur leur propre corps ce qu’est un watt. n

«Formula e». 2. Schweizerisches Treffen für Elektrofahrzeuge

2e rencontre suisse de véhicules électriques

Um 1900 waren die Hälfte aller in New York verkehrenden Motorfahrzeuge Elek­ trowagen. Einzelne dieser Urahnen der heu­t igen Automobil-Zukunft fahren noch! Ob 100-jährig oder etwas jünger, am­ 18. August 2012 setzen elektrische Old­ timer das Verkehrshaus wahrhaft unter Strom. Nach dem Grosserfolg 2011 treffen sich wieder viele verschiedenartige Elek­ trofahrzeuge und ihre Besitzer zur Präsen­ tation, zum Gedankenaustausch, zu Besu­ cherfahrten und zu zahlreichen weiteren Attraktionen. Das zweite Elektro-Oldtimer­ treffen ist ein Höhepunkt im Kalender der diesjährigen Sonderausstellung «Sonne be­ wegt». Das Treffen findet unter dem Motto «Formula e» in Zusammenarbeit mit vielen weiteren Partnern aus der ganzen Branche statt. Erzählen Sie es weiter und melden Sie sich mit einem Elektrofahrzeug an! Anmeldefor­ mulare erhalten Sie via daniel.geissmann@ verkehrshaus.ch, 041 375 74 33.

En 1900, la moitié des véhicules à moteur new-yorkais étaient électriques, et certains de ces ancêtres de notre avenir automobile roulent encore! Le 18 août 2012, des old­ timers électriques (centenaires ou plus jeunes) mettront réellement le MST sous tension. Après le succès majeur de 2011, nombre de ces engins disparates et leurs propriétaires se retrouveront à nouveau pour présentations, échanges d’idées, parcours avec visiteurs et maintes attractions. Cette deuxième rencontre d’oldtimers électriques sera l’un des temps forts du ca­ lendrier de «Soleil moteur» cette année. Bap­tisée «Formula e», elle se tiendra en colla­ boration avec une foule d’autres partenaires de toute la branche.

Programm Samstag, 18. August 2012

Programme du samedi 18 août 2012

Elektro-Strassenmobile aller Gattungen und aller Jahrgänge treffen sich auf der Verkehrshausarena. – Spezialführung im Autotheater zur Geschichte des Elektromobils in der Schweiz – Präsentation sämtlicher anwesender ­historischer Fahrzeuge im Autotheater mit Durchfahrt durch die Halle Strassen­ verkehr und Kurzpräsentation auf dem Drehteller – Zahlreiche weitere Attraktionen wie zum Beispiel exklusive Publikumsfahrten ­ mit dem Tribelhorn-Omnibus «Mathilde» (Baujahr 1912) des Luzerner Luxushotels Schweizerhof

Des engins électromobiles routiers, de toutes espèces et années de sortie, se rencontreront sur l’Arena du Musée. – Visite guidée spéciale dans l’Autothéâtre, sur l’histoire de l’électromobile en Suisse. – Présentation de l’ensemble des ­véhicules historiques de l’Auto-théâtre, avec parcours dans la Halle du Transport Routier et brève présentation sur l’assiette tournante. – Nombreuses autres attractions, telles que trajets exclusifs pour le public dans l’omnibus Tribelhorn «Mathilde» (1912), de l’hôtel de luxe lucernois Schweizerhof.

Parlez-en autour de vous et inscrivez votre véhicule électrique! Formulaires d’inscription disponibles sous: daniel.geissmann@verkehrshaus.ch 041 375 74 33.

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«Soleil moteur» L’exposition spéciale de 2012 est centrée sur la mobilité durable, allant des engins électriques ou solaires aux maniables Segways. Des objets surprenants montrent le rôle du Soleil, dispensateur d’énergie polyvalent.

7 avril 2012 18 h 00 – 22 h 10, Cinéthéâtre

Retransmission en direct «Manon» «Manon» de Jules Massenet retransmis en direct depuis le Metropolitan Opera de New York; coup d’œil dans les coulisses du «Met» inclus. Réservations www.cinetheatre.ch

«Sonne bewegt»

Die Sonderausstellung 2012 legt den Fokus auf nachhaltige Mobilität – vom Elektro- oder Solarmobil bis hin zu wendigen Segways. Überraschende Objekte zeigen die Rolle der Sonne als vielseitige Energiespenderin.

7. April 2012 18.00 – 22.10 Uhr, Filmtheater

Live-Übertragung «Manon»

«Manon» von Jules Massenet in einer Live-Übertragung aus der Metropolitan Opera, New York; inklusive Blick hinter die «Met»-Kulissen. Reservation erforderlich, www.filmtheater.ch

Du 4 avril au 21 octobre 2012 Musée des Transports

4. April bis 21. Oktober 2012 Verkehrshaus

1er avril 2012 09 h 00 – 12 h 00, Cinéthéâtre

1. April 2012 09.00 – 12.00 Uhr, Filmtheater

Film-brunch avec «Égypte»

L’Aston Martin DB5 de James Bond est de retour! Pendant les mois d’hiver, le véhicule de l’agent 007 du film Goldfinger (1964) sera visible au Musée Suisse des Transports – et naturellement où on l’attend le moins.

Bonds Aston Martin DB5 is back! Während der Wintermonate stellt Agent 007 seinen Dienstwagen aus «Goldfinger» (1964) im Verkehrshaus ein – und natürlich nicht dort, wo man ihn erwartet. www.verkehrshaus.ch/007

Profitez d’un dimanche matin en famille. Un généreux buffet vous attend pour le petit-déjeuner, en guise d’introduction à un film passionnant. Réservations www.cinetheatre.ch

Où 007 gare-t-il sa voiture de fonction?

Wo parkt 007 seinen Dienstwagen?

Film-Brunch mit «Ägypten»

Jusqu’au 31 mars 2012 Musée des Transports

Bis 31. März 2012 Verkehrshaus

Geniessen Sie mit der ganzen Familie einen Sonntagmorgen. Ein reich­ haltiges Frühstücksbuffet erwartet Sie als Einstimmung zu einem unver­ gesslichen Filmerlebnis. Reservation erforderlich, www.filmtheater.ch

Train-écoles CFF au Musée Suisse des Transports «Fair-play, ça c’est sûr!» Les visiteurs et les classes peuvent s’informer de manière interactive sur le thème de la prévention routière. Inscription: www.sbb.ch/schulen

SBB-Schulzug im Verkehrshaus

Jusqu’au 30 mars 2012 Musée des Transports

Bis 30. März 2012 Verkehrshaus

«SicherFair!» Besucher und Schulklassen informieren sich zum Thema Prävention im öffentlichen Verkehr. Anmeldung: www.sbb.ch/schulen

Nouveau film «Wild Safari 3D» Le premier film 3D tourné en pleine nature. Faisant vous-même partie de l’équipe du safari, vous roulez en jeep ouverte à travers la brûlante et fascinante Afrique, du parc national Krüger jusqu’aux savanes du Kalahari.

Neuer Film «Wild Safari 3D»

À compter du 15 mars 2012 Tous les jours au Cinéthéâtre

Der erste in freier Wildbahn gedrehte 3D-Film. Sie selber sind Teil des Safari-Teams und fahren im offenen Jeep durch das heisse und faszinie­ rende Afrika, vom Krüger Nationalpark bis zu den Savannen der Kalahari.

Seit 15. März 2012 Täglich im Filmtheater

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Sous réserve de modifications. Vous trouverez systématiquement le calendrier des manifestations actualisé sous www.verkehrshaus.ch

Änderungen vorbehalten. Den aktuellen Veranstaltungskalender finden Sie jeweils auf www.verkehrshaus.ch

24 juin 2012 17 h 00 – 21 h 10, Cinéthéâtre

24. Juni 2012 17.00 – 21.10 Uhr, Filmtheater

Ballet live avec «Raymonda»

Journée des membres et assemblée générale du Musée Suisse des Transports. Une journée riche en événements destinée à tous les membres du Musée Suisse des Transports.

Mitgliedertag und Mitgliederversammlung Verkehrshaus der Schweiz. Ein erlebnisreicher Tag für alle Mitglieder der Verkehrshausfamilie.

«Raymonda», une mise en scène exceptionnelle sur une musique fantastique retransmise en direct du théâtre du Bolchoï de Moscou. Réservations www.cinetheatre.ch

16e assemblée générale et 65e rapport annuel

16. Mitgliedertag und 65. Mitgliederversammlung

Ballett live mit «Raymonda»

23 juin 2012 Musée, Cinéthéâtre, Planétarium, Aréna

23. Juni 2012 Verkehrshaus / Filmtheater / Planetarium / Arena

«Raymonda», eine auserlesene Ballettinszenierung mit herrlicher Musik in einer Live-Übertragung aus dem Bolschoi-Theater, Moskau. Reservation erforderlich, www.filmtheater.ch

Film-brunch avec «Les Ours» Profitez d’un dimanche matin en famille. Un généreux buffet vous attend pour le petit-déjeuner, en guise d’introduction à un film passionnant. Réservations www.cinetheatre.ch

Filmbrunch mit «Bären»

Geniessen Sie mit der ganzen Familie einen Sonntagmorgen. Ein reichhalti­ ges Frühstücksbuffet erwartet Sie als Einstimmung zu einem unvergessli­ chen Filmerlebnis. Reservation erforderlich, www.filmtheater.ch

3 juin 2012 09 h 00 – 12 h 00, Cinéthéâtre

3. Juni 2012 09.00 – 12.00 Uhr, Filmtheater

20 mai 2012 10 h 00 – 18 h 00, Musée des Transports

20. Mai 2012 10.00 – 18.00 Uhr, Verkehrshaus

Journée internationale des musées 2012

Profitez d’un dimanche matin en famille. Un généreux buffet vous attend pour le petit-déjeuner, en guise d’introduction à un film passionnant. Réservations www.cinetheatre.ch

Geniessen Sie mit der ganzen Familie einen Sonntagmorgen. Ein reich­ haltiges Frühstücksbuffet erwartet Sie als Einstimmung zu einem un­ vergesslichen Filmerlebnis. Reservation erforderlich, www.filmtheater.ch

La devise «Les musées dans un monde en mouvement. Nouveaux défis, nouvelles inspirations.» est l’occasion de s’interroger sur le rôle des musées dans un monde en mutation. Á cette occasion, un programme passionnant vous sera proposé.

Film-brunch avec «Wild Safari 3D»

Filmbrunch mit «Wild Safari 3D»

Internationaler Museumstag 2012

6 mai 2012 09 h 00 – 12 h 00, Cinéthéâtre

6. Mai 2012 09.00 – 12.00 Uhr, Filmtheater

Unter dem Motto «Welt im Wandel – Museen im Wandel» wird an diesem Tag die Rolle der Museen in einer wandelbaren Welt thematisiert. Auch das Verkehrshaus stellt für Sie ein abwechslungsreiches Programm zusammen.

Ballet live avec «Le flux lumineux» «Le flux lumineux», une mise en scène exceptionnelle sur une musique fantastique retransmise en direct du théâtre du Bolchoï de Moscou. Réservations www.cinetheatre.ch

Ballett live mit «Der helle Bach»

29 avril 2012 17 h 00 – 20 h 10, Cinéthéâtre

29. April 2012 17.00 – 20.10 Uhr, Filmtheater

«Der helle Bach», eine auserlesene Ballettinszenierung mit herrlicher Musik in einer Live-Übertragung aus dem Bolschoi-Theater, Moskau. Reservation erforderlich, www.filmtheater.ch

Retransmission en direct «La Traviata» «La Traviata» de Giuseppe Verdi retransmis en direct depuis le Metro­ politan Opera de New York; coup d’œil dans les coulisses du «Met» inclus. Réservations www.cinetheatre.ch

Live-Übertragung «La Traviata»

14 avril 2012 18 h 55 – 22 h 10, Cinéthéâtre

«La Traviata» von Giuseppe Verdi in einer Live-Übertragung aus der Metropolitan Opera, New York; inklusive Blick hinter die «Met»-Kulissen. Reservation erforderlich, www.filmtheater.ch

14. April 2012 18.55 – 22.10 Uhr, Filmtheater


Photos: tomluethi.ch

Tom Lüthi zwischen Stop and Go Tom Lüthi entre stop & go

Tom Lüthi auf seiner SUTER-MMX beim GP von Aragon 2011 in Spanien. Tom Lüthi sur sa SUTERMMX lors du GP d’Aragon 2011 en Espagne.

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Pe op le i n m o t i o n

Autor Manuel Huber

Auteur Manuel Huber

Das Leben von Tom Lüthi ist ein Gasgeben und Bremsen, ein Ankommen und Abreisen und vor allem ein Ein- und Auspacken. Die 12 soll ihm 2012 Glück bringen, und beim Kofferpacken bleibt er bei seiner Nie-ganz-auspacken-Strategie.

La vie de Tom Lüthi est faite de coups d’accélérateur et de frein, d’arrivées et de départs et surtout de valises faites et défaites. En 2012, le 12 est censé lui porter chance, et en faisant ses valises il applique sa stratégie du «jamais défaire complètement».

Katar, Japan, Australien oder die USA stehen auf dem Rennplan. Tom Lüthi reist jedes Jahr um die halbe Welt und zurück. Was er dabei von den Reisezielen sieht, sind meist nur Flughafen, Hotel und Renn­ strecke. Für mehr bleibt kaum Zeit. «Der Fokus liegt auf dem Job», sagt Lüthi. Der Kulturaustausch beschränkt sich meist auf die regio­ nale Küche.

Le Qatar, le Japon, l’Australie ou les USA figurent sur son plan de courses. Chaque année, Tom Lüthi parcourt la planète de long en lar­ge. Mais la plupart du temps il ne voit de ses destinations que­ l’aéroport, l’hôtel et le circuit. Il n’a guère le temps d’en voir plus. «Je me concentre sur mon job», dit Lüthi. Les échanges culturels se limitent d’ordinaire à la cuisine régionale.

Einfach mit den Fingern schnippen

Claquer des doigts…

Sein Leben zwischen Flughafen, Hotel und Rennstrecke fordert ihn immer wieder aufs Neue. Insbesondere die Langstreckenflüge zehren an den Kräften. Bei der letzten Reise von der Heimat nach Australien wollte es Tom Lüthi genau wissen und schaute auf die Uhr. «Von Tür zu Tür waren es 35 Stunden.» Bei diesen Distanzen ist die Reise Mit­ tel zum Zweck, gesteht der Vielflieger. «Könnte ich statt lange zu flie­ gen einfach mit den Fingern schnippen und schwupp, wäre ich da, ich würde es tun.» Dennoch mag er das viele Reisen, denn jeder Flug bringt ihn zu einer Rennstrecke, auf der er sein Können zeigen kann. Tom Lüthi hat seine Leidenschaft zum Beruf gemacht, und das lässt ihn so manches ertragen.

Cette vie représente un effort permanent. Les vols à longue distance sont particulièrement épuisants. Lors de son dernier voyage vers l’Australie, Tom Lüthi a voulu en avoir le cœur net, et a regardé sa montre. «J’ai compté 35 heures.» Avec des distances comme celleci, le voyage n’est qu’un moyen d’atteindre le but, confesse-t-il. «Si, au lieu de passer des heures dans l’avion, je pouvais simplement claquer des doigts et me faire téléporter, je le ferais.» Pourtant, il aime ces déplacements, parce que chaque vol l’emmène vers un circuit sur lequel il peut montrer son savoir-faire. Tom Lüthi a fait de sa passion un métier, et c’est ce qui lui permet d’en supporter autant. La première classe reste l’exception

First Class bleibt die Ausnahme

Töff und Material reisen mit der Fracht. Tom Lüthi fliegt mit dem Team und seinem persönlichen Gepäck wie die Mehrzahl der Flugpassa­ giere in der Economy Class. «Viele Leute denken, wir würden Busi­ ness oder First Class fliegen, aber das stimmt nicht.» Einige Male pro­ fitierte er von einem kurzfristigen Upgrade oder durfte einen Blick ins Cockpit werfen, weil der Pilot wusste, dass Tom Lüthi auf der Pas­ sagierliste stand. «Diese Momente geniesse ich ganz besonders», sagt er spitzbübisch und fügt glaubhaft an: «Meinen Namen be­ nutze ich nie als Türöffner.»

La moto et le matériel voyagent avec le fret. Avec l’équipe et ses bagages personnels, Tom Lüthi vole en classe économique. «Beaucoup de gens pensent que nous volons en business ou en première classe, mais ce n’est pas vrai.» À quelques reprises, il a profité d’un upgrade de courte durée, ou a pu jeter un œil dans le cockpit parce que le pilote savait que «Tom Lüthi» était sur la liste des passagers. «J’apprécie particulièrement ces moments», dit-il malicieusement, et d’ajouter de façon convaincante: «Je n’utilise jamais mon nom pour ouvrir des portes.» Le 12 comme porte-bonheur

Die 12 als Glücksbringer

Sein digitales Musikarchiv reist immer mit. Auf seinem Laptop und iPod finden sich viele Stilrichtungen. Musik zum Entspannen und zum Aufwecken. Vor allem Rock von Linkin Park oder Billy Talent mag der 25-Jährige. Damit fliegt er auch in die neue Saison, die am­­ 8. April in Katar startet. «Wir haben wiederum einen vollgepackten Terminkalender. Alle zwei Wochen ein Rennen ist anstrengend.» Doch die Vorfreude ist gross, denn Töff, Team und Klasse bleiben gleich. «Ich bin sehr motiviert für Spitzenränge in der Saison 2012.» Die Jahreszahl könnte ein gutes Omen sein, denn Tom Lüthi fährt seit

Sa collection de mp3 ne le quitte jamais. Son laptop et son iPod con­ tiennent de nombreux styles. De la musique pour se détendre et se réveiller. Âgé de 25 ans, il aime surtout le rock de Linkin Park ou de Billy Talent. C’est avec eux qu’il volera vers la nouvelle saison, qui commence le 8 avril au Qatar. «Nous avons de nouveau un agenda plein. Une course toutes les deux semaines, c’est pénible.» Mais il se réjouit fort, car la moto, l’équipe et la catégorie restent les mêmes. «Je suis très motivé pour monter sur les podiums en 2012.» Ce millésime pourrait être de bon augure, car Tom Lüthi porte depuis toujours le numéro 12 sur sa moto. Peut-être cela signifie-t-il 12 places InforMotion

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Die Nummer 12 soll ihm 2012 Glück bringen. Bei den ersten Tests im Februar war dies der Fall und Lüthi fuhr ganz vorne mit. Le numéro 12 devrait lui porter chance en 2012. Tel a été le cas au cours des premiers tests en février, Lüthi arrivant tout en tête.

jeher mit der Nummer 12 am Töff. Vielleicht liegen gar 12 Podest­ plätze drin? «Bei insgesamt 18 Rennen wäre das sehr ambitiös», lacht er und wird wieder zum bescheidenen Emmentaler.

sur le podium? «Dans 18 courses au total, ce serait très ambitieux», dit-il en riant et en redevenant le simple Emmentalois qu’on connait. Détente active dans les intervalles

Aktive Erholung zwischendurch

Die Überseeserie hat es in sich. Die Rennen in Japan, Malaysia und Australien jeweils im Oktober mit erhöhtem Druck und langer Abwe­ senheit von zu Hause lassen bei Tom Lüthi einen Anflug von Heim­ weh aufkommen. Dann freut er sich besonders auf daheim, wo seine Freundin und die Familie ihn erwarten. «Ich geniesse die Ruhe zu Hause. Einfach Tür zu und TV an.» Auf die Rennen und langen Flüge folgt eine aktive Erholung. «Dazu gehören leichtes Jogging und Velo­ fahren wie auch den Schlafrhythmus wieder zu finden», erklärt Lüthi. «Mein Körper ist mein Kapital.» Während der Saison sind diese Ru­ hepausen, in denen er doch nie ganz zur Ruhe kommt, sehr kurz. Nach wenigen Tagen geht es bereits weiter zum nächsten Rennen – falls er den Flieger erwischt. Wie jeder Reisende hat auch Tom Lüthi schon einiges erlebt, etwa den Sprint durch einen Flughafen, um den Anschlussflug nicht zu verpassen. Übermüdet rannte er über Roll­ treppen und durch endlose Gänge bis zum Gate. Der Flieger stand noch am Terminal. «Ich freute mich zu früh. Die nette Dame am Gate erklärte mir, dass ich den Flug um zwei Minuten verpasst hätte.» Ein­ steigen war nicht mehr möglich.

La série de courses outre-mer est éprouvante. Rien qu’à l’idée des courses au Japon, en Malaisie et en Australie chaque mois d’octo­ bre, accompagnées d’une forte pression et de longues absences, Tom Lüthi sent déjà le mal du pays. Alors il se réjouit surtout de son chez-soi, où l’attendent sa petite amie et sa famille. «J’apprécie le calme à la maison. Fermer la porte et allumer la TV.» Les courses et les longs vols sont suivis d’une détente active. «Celle-ci comprend un peu de jogging et de vélo, et retrouver mon rythme de sommeil», explique Lüthi. «Mon corps est mon capital.» Pendant la saison, ces pauses, pendant lesquelles il ne se repose jamais parfaitement, sont très courtes. Après quelques jours, voilà déjà la prochaine course… s’il ne rate pas l’avion! Comme tout voyageur, Tom Lüthi en a déjà vu de toutes les couleurs. Comme par exemple le sprint dans un aéroport pour ne pas perdre sa correspondance. Éreinté, il a couru sur les escaliers roulants et dans les couloirs sans fin jusqu’au gate. L’avion était encore au terminal. «Je m’étais réjoui trop tôt. La dame au guichet m’a expliqué que j’avais raté le vol de deux minutes.» Plus possible d’embarquer… Sa recette: des valises à moitié pleines

Sein Rezept: Halbvolle Koffer

Tom Lüthi führt ein mobiles Leben mit vielen Vor- und Nachteilen. Es ist ein Kommen und Gehen, ein Auf und Ab, ein Einpacken und Aus­ packen. Doch Zeit ist etwas Kostbares, keiner weiss das besser als ein Rennfahrer. «Mein Rezept? Ich packe gar nicht richtig aus. In meinem Büro liegt immer ein halbgepackter Koffer.» Sagt’s und wirft lässig den Kopfhörer zum Gepäck. n

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Tom Lüthi mène une vie mobile avec de nombreux avantages et inconvénients. Il ne cesse d’aller et venir, monter et descendre, faire et défaire ses valises. Mais le temps est précieux. Personne ne le sait mieux qu’un coureur. «Ma recette? Je ne défais pas vraiment mes ­valises. Dans mon bureau, il y a toujours une valise à moitié faite.»­ En disant cela, il lance nonchalamment ses écouteurs sur ses ­b a­­­­g a­g es. n


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AL G E B RA

→ 931 537 Personen haben letztes Jahr in der Schweiz den Campingplatz bevorzugt und sind insgesamt 3 280 546 Nächte geblieben.

personnes ont préféré le camping l’année dernière en Suisse, y passant au total 3 280 546 nuitées.

209 ← Jahre gibt es den ältesten Zirkus Europas bereits. Der Cirkus Knie ­wird in der 6., 7. und 8. Generation geführt und beschäftigt pro ­Tournee ­ca. 200 Mitarbeitende.

ans: âge du plus ancien cirque d’Europe. Knie, dont la direction est assurée par les 6 e, 7 e et 8 e générations, emploie environ 200 collaborateurs par tournée.

→ 9 258 171 Mitglieder hat die Organisation «Couch Surfing», die grösste ­Reise-Community der Welt. Dieses Netzwerk vermittelt kostenloses Übernachten auf dem Sofa bei Privaten.

membres: effectif de l’organisation «Couch Surfing», plus grande communauté de voyageurs du monde. Ce réseau procure des nuitées gratuites «sur canapé», chez des personnes privées.

280 ← Aussteller sind am Suisse Caravan Salon vertreten. Den Suisse Caravan Salon gibt es bereits über 40 Jahre. Er lockt jährlich rund 40 000 Besucher und Campingfreunde an.

exposants sont présents au salon Suisse Caravan. Existant déjà depuis plus de 40 ans, cette manifestation attire chaque année quelque 40 000 visiteurs et amis du camping.

→ 141,5 Quadratmeter misst die grösste Suite auf dem Kreuzfahrtschiff «Allure oft the Seas». In der zweigeschossigen Suite befindet sich neben d ­ em eigenen Balkon mit Whirlpool auch ein Essbereich. Eine Stand­ard­­kabine verfügt gerade mal über 13,8 m2.

mètres carrés: aire de la plus grande suite du paquebot de croisière «Allure of the Seas». Ses deux étages comportent entre autres un balcon propre avec jacuzzi, ainsi qu’une salle à manger. Une cabine standard couvre même plus de 13,8 m2.

2195 ← Betten stellen die 34 Hostels des Swiss Backpackers Vereins ihren ­Mit­gliedern zur Verfügung. Der Verein wurde im Jahr 2000 gegründet und verbuchte 2010 über 417 940 Übernachtungen von Rucksack-­Reisenden.

lits sont mis à la disposition des membres par les 34 Hostels de l’association Swiss Backpackers. Fondée en 2000, elle a enregistré en 2010 plus de 417 940 nuitées de «routards».

→ 1000 kWh pro Jahr und m2 liefert uns die Sonne, was einem Heizwert von­­ ca. 100 Litern Heizöl entspricht.

kWh par an et par m2: énergie que nous fournit le Soleil, correspondant à un pouvoir calorifique d’environ 100 litres de mazout.

16 600 000 ← Reisen mit Übernachtungen wurden im vergangenen Jahr von den Schweizern unternommen. Davon waren 6,6 Millionen Reisen im Inland und 10 Millionen im Ausland.

voyages avec nuitées ont été effectués l’année dernière par les Suisses, soit 6,6 millions de voyages en Suisse même, et 10 millions à l’étranger.

→ 43 632 Wohnungen wurden 2010 in der Schweiz gesamthaft gebaut.

logements au total ont été construits en Suisse en 2010.

15 ← Minuten ist ein geübter Tramper maximal an einer Stelle, bis er wieder eine Mitfahrgelegenheit hat.

minutes: temps d’attente maximal pour un adepte de l’auto-stop, avant d’être à nouveau «ramassé».

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Ex pl o rer Ein klassisches Auto (Volvo Amazon), ein heimeliger Wohnwagen und Naturidylle – ein Familienerlebnis!

Camping Oldies

Voiture classique (Volvo Amazon), caravane douillette et idylle en pleine nature: magnifique expérience familiale!

Autor Martin Sigrist

Wohnwagen – die einen lieben sie, für die anderen sind es rollende Strassensperren. Wie in der Schweiz, wo Wohnwagen zu­ nächst einen besonders schweren Start er­ dulden mussten. Wer sich mit den rollen­ den Ferienheimen moderner Prägung nicht anfreunden kann, findet vielleicht unter ­ den Ferienträumen vergangener Tage eine ­heimelige Alternative.

Als erster Wohnwagen der Geschichte gilt William Gordon Stables «The Wanderer» von 1885. Stables Wagen unterschied sich nur ­in einem von den rollenden Heimen des fah­ renden Volkes: Er war zu reinem Freizeitver­ gnügen unterwegs! Während im Vereinigten ­Königreich sich bereits 1907 ein Wohn­wa­ gen­­club formierte, so dauerte es hier­zulande wesentlich länger, bis die ersten Wohnwagen auf dem schweizerischen Strassennetz auf­ tauchten. Einer der Gründe dafür war die ­Opposition der traditionellen Fremdenver­ kehrsbetriebe gegen diese Form des Reisens. Vordergründig auf die spezielle Schweizer Topografie verweisend, erwirkte die Hotelle­ rie eine restriktive Gesetzgebung bezüglich Anhänger an Personenwagen. Diese durften mit der Einführung der nationalen Strassen­ verkehrsgesetzgebung 1932 nicht breiter als das Zugfahrzeug und nicht länger als drei Meter inklusive Deichsel ausfallen. Zu solcher Winzigkeit gezwungen, waren Wohnwagen in der Schweiz quasi verboten. Einzige Aus­ nahme bildete 1939 die Landesausstellung in Zürich, zu der für drei Wochen ausländische Caravan-Fahrer eingeladen wurden. Ziel der 24

Aktion war das Sammeln von Erfahrungen mit dieser Art Fahrzeugen auf unseren Stras­ sen. Mit dem Kriegsausbruch indessen er­ übrigte sich eine weitere Beschäftigung mit dem Thema. Während sich Europa nach 1945 bemühte, überhaupt wieder mobil zu werden, gab es einige Privilegierte, die nicht nur die Anschaf­ fung eines Autos, sondern auch ihre Freizeit­ gestaltung beschäftigte. Im angrenzenden Aus­land bereits hinlänglich etabliert, erweck­ ­te das Caravaning nun auch in der Schweiz ein echtes Interesse. O.F.A. Bally, Geschäfts­ leiter der Firma Holka von Ernst Göhner, Im­ porteur der populären DKW, nahm als Erster die Herausforderung der Schweizer Verhält­ nisse an und präsentierte 1949 den «Wig­ wam Liliput», den ersten Wohnwagen aus Schweizer Produktion. Wahrhaft ein Zwerg, bediente sich das Wägelchen eines Tricks, um trotz drei Metern Gesamtlänge genü­ gend Schlafraum zu bieten: Der Fussraum für das Bett liess sich ausklappen! Als Schuhschachtel tituliert, gab sich diese Kre­ ation verglichen mit ausländischen Caravans zwar bescheiden, war aber auf Camping­ plätzen hierzulande nebst all den Zelten wohl eine auffallend komfortable Alternative. Auf den Geschmack gekommen und sich dem Trend nicht länger verwehrend, öffnete sich schliesslich auch unser Land 1950 dem Wohnwagen und erlaubte fortan Anhänger bis 5,50 Meter Länge und 2,10 Meter Breite. Immer noch ein Sonderfall zwar – zahlrei­ che grössere Wagen mussten mit gekürzten Deichseln auskommen, mit Konsequenzen

für deren Fahrverhalten – doch nun immer­ hin mit genügend Fläche, um zu «wohnen». Dank der EU-Harmonisierung sind mittler­ weile gar sämtliche «insulären» Extravagan­ zen schweizerischer Prägung im Carava­ ning verschwunden. Oldie-Caravaning – eine Familiensache!

Wer die Oldtimerei familienfreundlich ge­ stal­ten will, beschafft sich einen histori­ schen Wohnwagen, so jedenfalls sieht es ­ein Luzerner Architekt, dessen historischer Automobil-Fuhrpark mittlerweile konse­ quent mit Anhängerkupplung versehen ist. Für Ferien, Wochenendausflüge, Oldtimer­ treffen oder einfach weil der investierten Ar­ beit für das Suchen und Restaurieren auch eine Zeit des Geniessens folgen sollte. Wäh­ rend sich die Zugwagen dank Massenher­ stellung zu immer grösserer Uniformität hin entwickelten, bewahrten sich Wohnwagen über eine lange Zeitspanne ihre indi­viduelle, handwerkliche Fertigung. Dies macht die Aus­­einandersetzung spannend, viele Fel­ der sind noch weitgehend unbeschrieben, und eine Restauration ist relativ einfach und darum umso befriedigender – vom realen Nutzwert danach ganz zu schweigen. Mehr noch als die entsprechenden Zugfahrzeuge vermitteln alte Wohn­wagen einen intimen, heimeligen Einblick in die vermeintlich gute alte Zeit, als eine Reise nach jenseits der ­Alpen noch Abenteuer und die Adria so fern wie heute die exotischsten Reiseziele schien. n


Auteur Martin Sigrist

Caravanes de camping: aimées des uns, ­­ ou véritables barrages routiers mobiles pour d’autres. Comme en Suisse, où leurs débuts furent laborieux. Mais peut-être les personnes hostiles aux «roulottes» de facture moderne seront-elles sensibles à ce qu’elles représentaient d’intime dans nos rêves de vacances d’antan…

«The Wanderer» (1885) de William Gordon Stab­les est considéré comme la première caravane de l’histoire. Ce véhicule ne se distinguait des roulottes de gitans que sur un point: il ne circulait que pour les loisirs! Alors qu’un «caravaning club» s’était formé dès 1907 au Royaume-Uni, il fallut attendre bien plus longtemps pour voir les premières caravanes sur le réseau routier helvétique, l’une des raisons en étant l’opposition des entreprises touristiques traditionnelles à cette forme de voyage. Se référant en premier lieu à la topographie particulière à la Suisse, l’hôtellerie y obtint une législation restrictive concernant les remorques attachées aux voitures. Avec l’introduction de la législation nationale sur le trafic routier (1932), elles ne devaient pas être plus larges que le véhicule tracteur, ni dépasser trois mètres de long (timon compris). Une telle petitesse constituait une quasi interdiction des caravanes en Suisse. Seule exception: l’exposition nationale de 1939 à Zurich, quand les automobilistes étrangers avec caravanes furent admis pour trois semaines. But de l’action: cumuler les expériences avec ce type d’engins sur

nos routes. Mais l’éclatement de la guerre ­suspendit pour un temps les réflexions sur ce thème. Après 1945, les populations européennes sortant alors d’une immobilisation forcée, quelques privilégiés se consacraient non seule­ment à l’achat d’une voiture, mais aussi à l’aménagement de leurs loisirs. Déjà assez implanté dans les zones étrangères voisines, le caravaning commençait à éveiller un véritable intérêt en Suisse. O.F.A. Bally (directeur de la société Holka de Ernst Göhner et importateur des populaires DKW) fut le premier à relever le défi des conditions helvétiques, présentant en 1949 la «Wigwam Liliput» (début des caravanes de production suisse). Réellement nain, ce «wagonnet» recourait à une astuce pour son «espace sommeil», malgré ses trois mètres hors tout: l­’extrémité du lit prévue pour les pieds se dépliait! Baptisée «boîte à chaussures», cette création était certes modeste par rapport aux caravanes étrangères, mais n’en constituait pas moins une option étonnamment confortable sur nos campings, face aux tentes. Ayant pris goût à la chose et ne s’opposant pas plus longtemps à la tendance, notre pays s’ouvrit finalement aux caravanes en 1950, autorisant les remorques jusqu’à 5,50 m de long et 2,10 m de large; une telle taille demeurant quand même un cas spécial, de nombreuses grosses voitures durent recourir à des timons raccourcis – avec conséquen­ ces sur leur tenue de route mais suffi­ samment de surface «habitable». Suite à ­l’harmonisation de l’UE, l’ensemble des ex-

travagances «insulaires» proprement helvétiques finit par disparaître du caravaning. Caravaning «oldie»: une affaire de famille!

Quiconque souhaite revivre la période «old­ timer» de manière familiale s’achètera une ­caravane historique: tel est l’avis d’un architecte lucernois ayant résolument pourvu d’attelages pour remorques son parc automobile d’époque. Pour vacances, excursions de week-ends, rencontres «oldtimer», ou simplement pour que le travail investi en recherche et restauration soit suivi d’un temps de plaisir. Alors que les voitures tractrices évoluaient vers toujours plus d’uniformité (suite à la production de masse), les caravanes furent longtemps marquées par leur fabrication individuelle et artisanale. L’étude en est donc passionnante: de nombreux domaines étant encore largement inexplorés, une restauration est relativement facile et d’autant plus satisfaisante, sans même parler de son utilité réelle. Encore plus que les véhicules tracteurs associés, les anciennes caravanes donnent un aperçu intime et douillet de cette époque assimilée au «bon vieux temps», quand un voyage au-delà des Alpes était toute une aventure, l’Adriatique semblant aussi lointaine que les actuelles destinations exotiques. n

Der erste Wohnwagen der Schweiz: «Wigwam Liliput» von O.F.A. Bally von 1949, aus der Sammlung des Verkehrshauses. La première caravane de Suisse: «Wigwam Liliput» de O.F.A. Bally (1949), appartenant à la collection du Musée des Transports.

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T r Éso r

Internet-Auktion «Trésor»

Restaurierung des U-Boots Mesoscaph auf Kurs Restauration du mésoscaphe en cours Autor Daniel Geissmann

Auteur Daniel Geissmann

Im Jahr 2014, also genau 50 Jahre nach ­­ der Expo 64, soll das weltweit erste touris­ tische U-Boot wieder in neuem Glanz er­ strahlen. Damit dieses Ziel erreicht werden kann, sind wir auf Unterstützung der brei­ ten Öffentlichkeit angewiesen: in Form von Spenden, Mitmachen auf der Auktionsplatt­ form Trésor oder durch direkte Mithilfe.

En 2014, soit 50 ans après l’Expo 64, le premier sous-marin touristique du monde retrouvera tout son éclat. Mais l’appui du public nous est nécessaire pour atteindre cet objectif: sous forme de dons, de participation à la plate-forme d’enchères «Trésor» ou d’assistance directe.

Dank der grossartigen Unterstützung von Andreas Hofmann, den vielen Helping Hands, Volounteers sowie Zivilschutzleistenden konnte bereits viel erreicht werden. In über 4000 Arbeitsstunden wurden folgende Arbei­ ten am Heckteil erledigt: – Entfernung Rost – Aufschweissen Rostlöcher – Neukonstruktion Wasserabläufe – Ausschneiden und Neukonstruktion ­verrosteter Teile – Einschweissen neuer Teile – Konservierung mit Bleimenninge – Container für Werkzeug und Verbrauchs­ material – Erstellung der Pläne für die Neukonstruk­ tion der Flutdeckel und der Tiefenruder – Neukonstruktion mechanischer Teile (Steuerung)

Grâce au magnifique soutien d’Andreas Hofmann, aux nombreux volontaires / «helping hands» et auxiliaires de la protection civile, la restauration a bien avancé. Tâches déjà réalisées en plus de 4000 heures sur la partie ­arrière: – enlèvement de la rouille – bouchage des trous de rouille – reconstruction des chasses d’eau –d écoupe et reconstruction des parties rouillées – soudage de nouvelles pièces – conservation au minium – conteneur pour outils et consommables –p lans pour reconstruction des couvercles étanches et gouvernes de profondeur – r econstruction des parties mécaniques (commande).

Der Kiosk (Einstiegsbereich) wird während der nächsten zwei Jahre durch rund 30 Lehr­ linge der RUAG AG neu konstruiert. Es gibt noch viel zu tun – packen wir es an! n

Le kiosque (zone d’entrée) sera reconstruit durant les deux prochaines années par quel­ que 30 apprentis de RUAG AG. Il reste beaucoup à faire; alors, en avant! n

Bis jetzt wurden 150 Auktionen erfolgreich abgeschlossen. Vielleicht besitzen auch Sie ein geeignetes Objekt, das Sie gerne spenden möchten? Oder Sie ersteigern ­einen «Schatz» für den guten Zweck? Mitmachen lohnt sich auf jeden Fall. Die Geschenkidee

Exklusive Führung zu den Pionierobjekten der Familie Piccard, Besichtigung des ­Innenraums des Mesoscaphs und spezielles 3-Gang-Menü inkl. Getränke. Preis ab CHF 250.– pro Person, max. 4 Personen, Dauer ca. 3 Stunden, Termine nach Vereinbarung. Der Trésor-Erlös fliesst in die Restaurie­ rung des U-Boots Mesoscaph. Weitere Informationen unter www.verkehrshaus.ch/tresor.

Vente aux enchères «Trésor» sur Internet 150 ventes aux enchères ont déjà été couronnées de succès. Peut-être possédez-vous aussi un objet approprié dont vous aimeriez faire don? Ou constituezvous un «trésor» aux enchères pour une bonne cause? Toute participation en vaut la peine. La bonne idée cadeau

Visite guidée exclusive des objets pionniers des Piccard, exploration de l’intérieur du mésoscaphe et menu spécial à 3 plats, boissons comprises. Prix minimal: CHF 250.– par pers.; 4 pers. max.; durée: env. 3 heures; dates à convenir. Recette de «Trésor» directement versée à la restauration du sous-marin. Pour plus d’informations: www.verkehrshaus.ch/tresor.

Daniel Geissmann Projektleiter Auktion, Leiter Sammlung Chef de projet enchères, responsable collection Tel. +41 41 375 74 33, Mobile +41 79 356 56 50 daniel.geissmann@verkehrshaus.ch 26


membe r

Herzliche Einladung zum Mitgliedertag Am Samstag, 23. Juni 2012 findet der ­traditionelle Mitgliedertag mit der offiziellen Mitgliederversammlung statt. Die persön­ liche Einladung erhalten unsere Vereinsmitglieder zusammen mit dem Geschäfts­ bericht. Reservieren Sie sich dieses Datum und freuen Sie sich auf einen erlebnisrei­ chen Tag!

Exklusive Vergünstigung Privilège exclusif pour les membres Autorin Anita Steiner

Autrice Anita Steiner

Exklusive Vergünstigung für Mitglieder: das erfolgreichste Schweizer Musical «Ewigi Liebi»

Le plus apprécié des «Musicals» suisses: «Ewigi Liebi»

Von «Alperose» bis zum «Schwan» sind die Ohrwürmer der grossen Schweizer Bands zu hören, geschickt verpackt in eine humorvolle und spannende Geschichte. Buchen Sie jetzt Ihre Tickets mit 20% Rabatt online unter www.ewigiliebi.ch/verkehrshaus mit dem Stichwort Verkehrshaus oder telefo­ nisch über die ticketportal-Hotline 0900 101 102 (CHF 1.19/Min. ab Festnetz) ebenfalls mit dem Stichwort Verkehrshaus. n

Cordiale invitation à la Journée des membres Le samedi 23. juin 2012, en même temps que l’AG officielle des délégués, se tiendra la traditionnelle Journée des membres. Ceux de notre association recevront leur invitation personnelle avec le Rapport ­ de gestion. Réservez cette date, et venez apprécier ce jour enrichissant!

Allant d’«Alperose» à «Schwan», on entendra les rengaines des grands groupes musicaux suisses, habilement emballées dans une histoire captivante et drôle. Réservez vos billets maintenant, avec 20% de rabais. En ligne sous www.ewigiliebi.ch/ verkehrshaus avec Verkehrshaus comme mot-clé, ou par téléphone au 0900 101 102 via la hotline du portail à tickets (CHF 1.19/ min. depuis le réseau fixe), et même mot-clé. n

Verkehrshausreise vom 5. bis 13. Mai 2012 Voyage 2012 du musée des transports: du 5 au 13 mai «Schiff ahoi – alles rund ums Thema Schifffahrt»

«Ohé du bateau! – tout pour la navigation»

Begleiten Sie uns nach Deutschland und ­tauchen Sie sprichwörtlich ein in die Schiff­ fahrtsgeschichte. Unter anderem fahren ­­­­­w ir in Dresden mit dem ältesten Perso­ nen­­­d amp­fer «Diesbar», dem Pendant zum Dampf­­­­schiff Rigi, das im Verkehrshaus aus­ gestellt ist. Zum krönenden Abschluss sind wir Gast beim Hafengeburtstag in Hamburg. Viele weitere «spritzige» Programmpunkte sorgen für hohen Wellengang. Wir freuen uns, Sie an Bord begrüssen zu dürfen! n

Accompagnez-nous en Allemagne et plongez littéralement dans l’histoire de la na­vi­­gation. Nous monterons entre autres à Dresde sur le «Diesbar», plus ancien vapeur pour passagers et pendant du Rigi (exposé au Musée). Comme «bouquet final», nous serons invités à l’anniversaire du port de Hambourg, mais bien d’autres moments forts nous feront «tanguer». Bienvenue à bord! n

ht!

ebuc s ausg it e r e B puisé! Déjà é Weitere Informationen unter Plus d’informations vous seront communiquées sous www.verkehrshaus.ch/member Tel. 041 370 44 44 E-Mail member@verkehrshaus.ch

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e d uc a tio n

Lernort Verkehrshaus - des Transports, lieu d'etude Musee Autor Fabian Hochstrasser

Auteur Fabian Hochstrasser

«Talent Show» wird zum Talent-Parcours

«Talent Show» devient «Parcours des talents» Grâce à ses innombrables objets originaux et secteurs d’exposition interactifs, le MST est un formidable lieu d’étude extrascolaire. L’année dernière, plus de 3150 classes (soit plus de 52 000 élèves) ont profité de cet apport de connaissances captivant et durable. La manifestation «Talent Show», surtout, a attiré bon nombre d’écoliers en âge de choisir un métier. Son succès lui a valu d’être ­intégrée dans l’exposition permanente, et poursuivie sous le nom «Parcours des talents».

Dank unzähligen Originalobjekten und in­ teraktiven Ausstellungsbereichen ist das Verkehrshaus ein genialer ausserschu­li­ scher Lern­ort. Von dieser spannenden und nachhaltigen Wissensvermittlung haben im letzten Jahr über 3150 Schulklassen und damit mehr als 52 000 Schülerinnen und Schüler profitiert. Vor allem die Sonder­ ausstellung «Talent Show» hat viele Schü­ ler im Berufswahlalter ins Verkehrshaus gelockt. Aufgrund des Erfolgs dieser Aus­ stellung wird diese nun in die permanente Ausstellung integriert und unter dem Na­ men «Talent-Parcours» weitergeführt. Spannende Sonderausstellung ab 4. April 2012

Die Ausstellung «Sonne bewegt» wird vor allem für Schulen ein weiteres Highlight ­­in diesem Jahr – ein Thema, welches nicht nur sehr interessant und aktuell ist, son­ dern auch relevant im Schulunterricht. Neues Unterrichtsmaterial

In diesem Jahr gibt es neben der bereits grossen vorhandenen Vielfalt Unterrichts­ unterlagen zu drei neuen Fächern, welche ebenfalls im Verkehrshaus «vertreten» sind. Neu können Schulklassen auch zu Mathematik, Kunst /BG und zu Sprachen Unterrichtseinheiten im Verkehrshaus durch­führen. Wenn Lernen doch bloss im­ mer so viel Spass machen würde wie im Verkehrshaus der Schweiz … Sämtliche Informationen, Angebote und Unterrichtsmaterialien für Lehrpersonen sind auf unserer Homepage zu finden: www.verkehrshaus.ch/schuldienst

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Exposition spéciale captivante dès le 4 avril 2012 L’exposition «Soleil moteur» constit­uera un autre temps fort cette année, pour écoles surtout: thème non seulement très intéressant et actuel, mais tout indiqué pour l’enseignement scolaire. Nouveau matériel pédagogique En sus de la grande diversité existante, des documentations didactiques sur trois nouvelles matières (aussi «représentées» au Musée) arriveront cette année. Désormais, les classes d’école pourront aussi suivre des modules d’enseignement en mathématiques, art/activité créatrice et langues. Si seulement apprendre pouvait être toujours aussi amusant qu’au Musée Suisse des Transports…

2012 Lehrerkurse Cours pour en enseignants 2012 rs workshops: i-factory teache ember, 6. Juni, 19. Sept vember 24. Oktober, 7. No ia-Factory: Lehrerkurs Med 26. September rbst: Teachers Day He 31. Oktober

rs workshops: i-factory teache bre, 24 octobre, 6 juin, 19 septem 7 novembre tory: nant, Media-Fac Cours d’enseig 26 septembre automne: Teachers Day d’ 31 octobre

L’ensemble des informations, offres et matériels didactiques pour apprenants peuvent être trouvés sur notre site web: www.verkehrshaus.ch/schuldienst


T r a f o li n o

Trafix und der neue Anhänger Trafix et la nouvelle remorque

Hallo zusammen!

Habt ihr auch schon eure Sachen verloren, wenn ihr sie auf dem Velogepäckträger festgeklemmt habt? Mir passiert das dauernd! Besonders dann, wenn ich für zu Hause etwas «posten» muss. Etwa die Eier von neulich. Meistens fahre ich eben so schnell wie möglich – bis es dann wieder «rumms» macht und die Tüte auf der Strasse liegt. Darum hat mir jetzt Papi einen Anhänger ans Velo dran­ gemacht, was Mami nicht so gefreut hat. Sie meint nämlich, ich könne jetzt noch mehr alte Sachen nach Hause nehmen, die ich unterwegs finde. Womit sie natürlich recht hat! Ein Anhänger ist nämlich eine feine Sache. Mein Onkel hat auch einen, den er an seinen uralten «Moritz» hängt, wie er sein Auto nennt – einen Wohnwagen! Darin hat er immer viele kuriose Sachen. Er meint, die brauche man unbedingt. Ich denke aber, die braucht eher sein «Moritz», wenn er kaputtgeht, was­ er dauernd tut. Ich ­jedenfalls transpor­ tiere mit meinem An­­hänger Dinge  für mich selber. Am liebs­ten etwas zu essen und eine Decke. Dann kann ich picknicken oder mein Angelzeug zum Fischen mitnehmen. Ich stelle dann den Anhänger ganz nahe ans Ufer und setzte mich gleich hin­ ein und lasse die Beine über den Rand baumeln. Wenn er ein Dach hätte, könnte ich sogar bei Regen angeln gehen. Wenn ich die richti­ gen alten Sachen finde, werde ich mir eines dazu bauen. Transpor­ tieren kann ich sie ja problemlos! Mal sehen, was Mami dazu meint, an den Fischen hat sie jedenfalls immer Freude …

Salut à tous!

Avez-vous déjà perdu des affaires, pourtant bien fixées sur votre porte-bagages de vélo? Cela m’arrive tout le temps, et surtout quand je ramène des courses à la maison! Comme les œufs de l’autre jour. C’est que je roule d’habitude le plus vite possible, jusqu’à ce que, patatras!, et voilà mon cabas par terre. Papa m’a donc mis une remorque au vélo, mais maman n’a pas apprécié. Elle estime en effet que je ramènerai à la maison encore plus de bric-à-brac que je trouve en chemin. Elle a raison, évidemment! Effectivement, une remorque, c’est pas mal. Mon oncle en a une aussi, qu’il accroche à son antique «Moritz» (comme il appelle son auto): une caravane! Il y trimbale toujours des tas de trucs bizarres. Il dit qu’on en a forcément besoin, mais à mon avis, ce serait plutôt pour sa «Moritz» quand elle tombe (constamment) en panne. Dans ma remorque en tout cas, c’est pour moi que je transporte des affaires. Surtout des casse-croûte­­ et une couverture, pour pouvoir pique-niquer avec des amis. Ou ma canne à pêche pour pêcher. Je gare alors ma remorque tout près de la rive et je m’assois dedans, en balançant les jambes par-dessus le rebord. Si elle avait un toit, je pourrais même pêcher sous la pluie. J’en bricolerai un quand j’aurai ramassé le bon «matos». Je peux le transporter sans problèmes! On verra ce que maman en pense, mais elle est toujours contente quand je ramène du poisson…

Bis bald!

À bientôt !

Eue r Tra fix

Votre Trafix

InforMotion

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F un

Zu gewinnen

À gagner

6 x 2 Freikarten für den Circus Knie im Sektor B im Wert von CHF 122.–. Diese Freikarten sind während der Tournee 2012 an einem beliebigen Gastspielort gültig und können an der Zirkuskasse eingelöst werden.

6 × 2 billets gratuits pour le cirque Knie, en secteur B, d’une valeur de CHF 122.–. Valables en n’importe quel lieu où se produira le cirque lors de sa tournée 2012, ils pourront être encaissés au guichet.

Lösungswort bis spätestens 15. Mai 2012 einsenden an: Verkehrshaus der Schweiz, InforMotion, Lidostrasse 5, 6006 Luzern oder member@verkehrshaus.ch.

Envoyer le mot-solution d’ici au 15 mai 2012 au plus tard, à: Musée Suisse des Transports, Mots croisés, Lidostrasse 5, 6006 Lucerne, ou à member@verkehrshaus.ch.

Pro Haushalt ist nur eine Person teilnahmeberechtigt, Mitarbeiter vom Verkehrshaus der Schweiz sind ausgeschlossen. Die Gewinner werden schriftlich benachrichtigt. Eine Barauszahlung der Preise ist nicht möglich. Es wird keine Korrespondenz geführt. Der Rechtsweg ist ausgeschlossen. Gewinner der letzten Ausgabe: 1. Peter Stutz, Zürich, 2. Eveline Egeli, Solothurn, 3. Klaus Nufer, ­Alpnach Dorf, 4. Lotti Hunziker, Suhr, 5. Pius Zihlmann, Adligenswil, 6. Elisabeth Schär, Steinhausen, ­ 7. Hanspeter Frischknecht, Wallbach, 8. Pierre Keller, Baden, 9. Albert R. Götz, Dielsdorf, 10. Ruedi Schauenberg, Hinterkappelen. Herzliche Gratulation!

Seule une personne par foyer est autorisée à participer, les collaborateurs du Musée Suisse des Transports étant exclus. Les gagnants seront informés par écrit. Il n’est pas possible de verser les prix en espèces. Aucune correspondance ne sera tenue. Tout recours juridique est exclu. Gagnants de la dernière édition: 1. Peter Stutz, Zurich, 2. Eveline Egeli, Soleure, 3. Klaus Nufer, Alpnach Dorf, 4. Lotti Hunziker, Suhr, 5. Pius Zihlmann, Adligenswil, 6. Elisabeth Schär, Steinhausen, 7. Hanspeter Frischknecht, Wallbach, 8. Pierre Keller, Baden, 9. Albert R. Götz, Dielsdorf, 10. Ruedi Schauenberg, Hinterkappelen. Cordiales félicitations!

, F in de die 8 Unters c hiede / Tr ou ve le s 8 d i f f e r e nce s

Lösung auf Seite 31 / Solution en page 31

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F in al e

Martin Sigrist VHS-Werbeleiter 2002 – 2007, danach Werber und freier Mitarbeiter, seit Januar 2012 Koordinator Lagerumzug der Verkehrshaus-Sammlung. Chef de publicité en 2002 –2007 au MST, puis prospecteur et collaborateur libre; depuis janvier 2012, coordinateur du déménagement des ­ stocks du MST.

Ein Rückspiegel hat eine rein funktionale Be­ deutung, er zeigt, was hinter mir liegt – dachte ich. Das ist im Auto nämlich durch­ aus nicht zwingend die Vergangenheit, sondern meistens die Zukunft, die dort zu sehen ist, etwa das Parkfeld, in das ich rück­ wärts einparke, oder der Wagen eines Mit­ automobilisten, den ich demnächst auch von der Seite und dann von hinten betrach­ ten darf, wenn er überholt hat. Oder näher am Verkehrshaus: Um vorwärtszukommen, gilt es des Öfteren einen Blick zurück zu wa­ gen. Wer sonst würde dieses Prinzip höher ­halten als das nationale Verkehrsmuseum, könnte man nun fragen? Ich meine, selbst wir haben noch vieles zu entdecken in ­un­serem Rückspiegel, besonders in einer Phase, die nach intensiven Erneuerungen, mit neuer Infrastruktur und neuen Kräften an Bord unseren Blick derart nach vorne ge­ bannt hat. Kurzum, ich denke, es ist Zeit, uns wieder vermehrt dem Kern unseres ­«Geschäfts», der nationalen Sammlung der ­­V er­­k ehrs- und Mobilitätsgeschichte, zuzu­ wenden. Dies ist, der Natur der Sache ent­ sprechend, natürlich ein intensiver Blick zu­ rück. Dank einem neuen Lager, dem ersten in eigenem Besitz seit Gründung des Ver­ kehrshauses, ist dazu ein eminent wichtiger Schritt getan. Aufbereitet, inventarisiert und verantwortungsvoll aufbewahrt wird sich ab Ende 2013 unser unglaublich reicher Fun­ dus einfacher erschliessen lassen. Was die Chancen jedes einzelnen Objekts erhöht, eine künftige Ausstellung im Verkehrshaus bereichern zu dürfen. Oder für uns noch wichtiger: Was Ihre Chance als Besucher er­ höht, eine Neu- oder Wiederentdeckung zu erleben beim nächsten Besuch im Verkehrs­ haus! n

Un rétroviseur n’a qu’un rôle purement fonctionnel, montrant ce qu’il y a derrière moi, pensais-je. En voiture pourtant, ce n’est en fait pas le passé qu’on y voit, mais bien l’avenir: par exemple cette place de parc où j’entre en marche arrière, ou le véhicule d’un autre automobiliste apparaissant bientôt à mes côtés, et que je contemplerai de dos quand il m’aura dépassé. Ou plus près, au ­­­ Musée Suisse des Transports: pour avancer, il convient souvent d’oser un coup d’œil vers l’arrière. Mais qui élèverait donc ce principe plus haut qu’un musée national des transports, se demanderait-on? Même nous, à mon avis, avons encore beaucoup à dé­ couvrir dans notre rétroviseur, et particu­ lièrement dans une phase qui, après tant d’innovations intensives, avec de nouvelles infra­structures et énergies à bord, a tellement braqué nos regards vers l’avant. Bref, j’estime qu’il est temps de nous refocaliser sur le cœur de notre activité: la quête nationale de l’histoire des transports et de la mobilité. À savoir, conformément à la nature de la chose, jeter un regard poussé vers l’arrière. Un pas essentiel a été accompli dans cette direction grâce à un nouvel entrepôt, le premier possédé en propre depuis la fondation du Musée. Ainsi préparé, inventorié et scrupuleusement conservé, notre fonds incroyablement riche sera plus facilement exploitable à partir de fin 2013. Ce qui accroît, pour chaque objet individuel, ses chances d’enrichir une future exposition au Musée. Ou plus impor­tant encore pour nous: ce qui accroît vos chances, en tant que visiteur, de vivre une (re)découverte lors de votre prochain passage! n

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Rückspiegel Rétroviseur

Das InforMotion wird zum Verkehrshaus Magazin

Die neue Juni-Ausgabe präsentiert sich in einem ganz neuen Look. Wir möchten Ihnen, liebe Leserinnen und Leser, ­Platz bieten, um Ihre Geschichten zu erzählen oder Fragen zu stellen. Gerne nehmen wir bereits jetzt schon Anregungen ­entgegen und freuen uns über Ihre Kontaktaufnahme über ­member@ver­ kehrshaus.ch mit dem Stichwort: Ver­ kehrshaus ­Magazin.

InforMotion devient le magazine du Musée Suisse des Transports Le nouveau numéro de juin arborera un «look» inédit. Nous vous y offrirons de l’espace, chères lectrices, chers lecteurs, pour présenter vos récits ou poser des questions. Nous nous réjouissant de recevoir vos suggestions dès maintenant, nous attendons de vos nouvelles sous member@verkehrshaus.ch, avec le mot-clé: Magazine du Musée Suisse des Transports.

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InforMotion

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SONNE BEWEGT Ab 4. April im Verkehrshaus

SOLEIL MOTEUR

À partir du 4 avril au Musée des Transports


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