Magazine
Édition Numéro
du musÉe Des Transports Octobre 20 13
Un pionnier suisse de rang mondial Interview Du «rouge rouille» au «blanc Expo» Èducation Un dernier voyage dans le passé FoCus
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Nouveautés au Musée Suisse des Transports
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Sommaire
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DÉcouvert
L a nature comme exemple
Ouvert aux idées nouvelles Le décès inopiné d’Alfred Waldis (fondateur du Musée des Transports), en juillet dernier, a mis un terme à une ère impressionnante et fascinante. La famille du Musée des Transports a perdu un membre des plus éminents, mais l’esprit curieux et axé sur l’avenir d’Alfred Waldis ne disparaîtra cependant pas avec lui. Alfred Waldis a toujours soutenu activement la volonté de réorientation du Musée des Transports, continuant de s’intéresser vivement (jusqu’à quelques semaines avant sa mort, survenue dans sa 94 e année) à tous les événements le concernant et toujours «ouvert aux idées nouvelles»: un authentique modèle.
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F ocus
Un pionnier suisse de rang mondial
Avec quoi les enfants jouent-ils dans les pays dépourvus de magasins de jouets? C’est très simple: ils bricolent eux-mêmes leurs jouets. Dès septembre, notre collection vous présentera une impressionnante sélection de jouets provenant du Pakistan, réalisés par leurs jeunes utilisateurs. Si vous n’avez pas encore vu notre exposition spéciale unique «Cargo – Fascination transport», aussi réussie que «paneuropéenne», il vous reste jusqu’au 20 octobre 2013 pour approfondir vos connaissances sur les transports globaux et la logistique mondiale, de manière informative et ludique. Et n’oubliez pas d’amener vos enfants: notre aire de jeux et site didactique «Kids-Cargo» leur offrira des heures inoubliables.
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i nterview
u «rouge rouille» D au «blanc Expo»
Réservez-vous donc dans votre calendrier une excursion au Musée Suisse des Transports de Lucerne: toute notre équipe vous attend impatiemment!
Martin Bütikofer Directeur
Impressum Éditeur Musée Suisse des Transports, Lidostrasse 5, 6006 Lucerne Collaborateurs de ce numéro Jacqueline Schleier (responsabilité globale & annonces), Jasmin Trochsler (direction de la Rédaction), Damian Amstutz, Fritz Berger, Michèle Burkard, Olivier Burger, Martin Bütikofer, Claudia Hermann, Andreas Hofmann, Fabian Hochstrasser, Manuel Huber, Henry Wydler Mise en pages aformat.ch, Lucerne Image de couverture Archive Musée Suisse des Transports VA-46049 Crédit photographique Archive Musée Suisse des Transports VA-46022, VA-46981, VA-46983, VA-47345, VA-50413, Damian Amstutz, Fritz Berger, Photopress, RUAG Aviation, Stefan Wäfler Traduction TransDoc SA, Crassier Correction typo viva, Ebikon Impression Neue Luzerner Zeitung AG, Lucerne Tirage 25 000 ex. Publication 5 x par année Création/année 2005/4 Prix CHF 4.50/ex., CHF 18.–/an Contact magazine@verkehrshaus.ch, 041 370 44 44
Partenaires officiels
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in motion
B ien loin des magasins de jouets
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Éducation
U n dernier voyage dans le passé
Entdeckt DÉcouvert
La nature comme exemple
Auteur Jasmin Trochsler
L
’élément exposé derrière le Lockheed Orion dans la Halle de l’Aviation et de la Navigation spatiale semble plutôt petit, anodin et insignifiant, mais n’en revêt pas moins une grande importance dans l’aviation. Les «winglets» (pennes) sont des ajouts apposés en bouts d’ailes, réduisant la résistance induite sur les surfaces portantes. Aile d’oiseau comme modèle S’inspirant de la nature, le winglet n’est pas une invention moderne. En regardant planer des oiseaux tels qu’aigles ou milans, on peut observer leurs longues extrémités d’ailes en éventail, recourbées vers l’extérieur et vers le haut: elles assurent de meilleures propriétés aérodynamiques. Ayant identifié ce chef-d’œuvre de la nature dès 1897, Frederick W. Lanchester l’a développé plus avant.
Production en Suisse La société RUAG (Emmen) a déjà livré 6100 winglets au total à Airbus, pour ses modèles A318-321, A330, A340 et A380. Du fait de la courbure du profil alaire, l’écoulement de l’air sur une aile crée une zone de dépression sur l’extrados, et de surpression sur l’intrados. Ces zones se rencontrent à l’extrémité de l’aile, générant de forts tourbillons. Le winglet focalise le flux d’air au bout de l’aile, réduisant ainsi les tourbillons marginaux. La résistance de l’air (traînée) diminue, de même que la consommation de kérosène et les émissions de CO 2. Sans winglets, la flotte de Swiss rejetterait annuellement quelque 79 tonnes de CO2 supplémentaires. n
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FoCus
Un pionnier suisse de rang mondial Né en 1919, Alfred Waldis entra aux CFF en 1937 comme apprenti de gare, passant en 1957 de la Direction d’Arrondissement II à Lucerne au Musée Suisse des Transports (alors en projet et ouvert deux ans plus tard) comme directeur. Sous son énergique houlette, le Musée des Transports fut d’emblée le musée le plus visité de notre pays.
A ut e ur Henry Wydler
C
omme directeur, Alfred Waldis devint l’un des Suisses les plus populaires de son temps, son activité suscitant aussi un vif respect à l’étranger. Son nom fut assimilé à cette institution, élevée au rang de «Grütli de la Suisse moderne» et s’acquérant un prestige international. Avec le décès d’Alfred Waldis, le 10 juillet 2013, la Suisse n’a pas seulement perdu un muséologue pionnier, mais aussi un grand spécialiste et historien des transports, un diplomate et représentant d’une Suisse innovante.
Rendre possible l’impossible La plupart des bâtiments du Musée des Transports étaient déjà érigés à la fin de l’automne 1958, l’ouverture étant fixée pour le 1er juillet de l’année suivante: date guère propice pour arracher à son destin un bateau déjà promis au ferrailleur. Mais Alfred Waldis reconnut rapidement l’attrait de ce témoin essentiel d’une époque. Sa prompte action eut pour résultat d’amener le bateau (quasiment comme cadeau de Noël) dès le 23 décembre sur le dock flottant vers la place de la gare, de l’y charger sur des véhicules spéciaux et de l’acheminer jusqu’au Musée des Transports via le Seebrücke dans la nuit du 24 décembre, accompagné de nombreux badauds. Devenu point d’attraction et emblème du jeune Musée, le «Rigali» fut présent pendant des années sur le feuillet publicitaire de petit format, ornant tous les wagons et chemins de fer de montagne helvétiques. Le vapeur Rigi n’est pas seulement le plus ancien navire à roues encore conservé de Suisse; le «Rigali» est aussi à l’origine des actions de sauvetage de nos vapeurs à roues sur divers lacs suisses.
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Un Planétarium pour la Suisse Au début des années 60 surtout, notre population a également commencé à s’enthousiasmer pour la course à la Lune. Dans le cadre de son ample activité conférencière pour le Musée des Transports, Alfred Waldis donna donc une place de plus en plus importante à l’astronautique; de concert avec Eduard Stäuble et Dieter Wismann, il présenta maintes aventures spatiales en direct à la télévision suisse. En 1966, John H. Glenn prononça un exposé au Musée des Transports sur le programme spatial US. Un an plus tard s’y tint la première exposition sur les planeurs
spatiaux et avions-fusées américains. Alfred Waldis avait depuis longtemps établi de fructueuses relations avec les chefs de file américains de l’espace, détenant ainsi les meilleures cartes pour le premier sponsoring culturel majeur d’une entreprise suisse. Il parvint à obtenir 1 million de francs de la société horlogère Longines pour le premier grand Planétarium de Suisse, et le mettre sur pied à Lucerne! Il fut inauguré le 1 er juillet 1969 par John Glenn, via le satellite de télécommunications «Early Bird». Cet instrument pédagogique permit à Alfred Waldis de faire d’une visite au Musée un «must» pour les familles et écoles, et d’en accroître la fréquentation jusqu’à des dimensions encore inédites.
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1A lfred Waldis au sommet de sa carrière comme directeur du Musée: dans son émission du samedi soir le 30 juin 1979, la télévision suisse DRS traite (en direct depuis le MST) de la collecte nationale «Sauvez les ancêtres de nos chemins de fer», qui rapporte CHF 1,7 million pour la nouvelle Halle du Transport Ferroviaire. Ont encore pris place dans la voiture des vétérans Berna de 1902: Kurt Felix (légende de la télévision), Ludwig von Moos (président du MST et ancien conseiller fédéral) et Max Hahn (chauffeur et membre honoraire du MST). 21 986: les 110 collaborateurs/trices du Musée des Transports, tou(te)s présent(e)s avec le nouveau directeur Fredy Rey (à côté d’Alfred Waldis, nouveau président) sur le pont avant du DS Rigi dans son état de 1959 (la timonerie couverte n’ayant été complétée qu’en 1984). 3 A lfred Waldis et Wernher von Braun, «père de la fusée lunaire Saturn-V» en Floride le 16 juillet 1969, jour de l’envol d’Apollo 11. On aurait difficilement trouvé, à l’époque, un autre Suisse entretenant des contacts aussi simples et directs avec les milieux spatiaux des USA et de la NASA!
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4 A lfred Waldis avec Neil Armstrong (premier homme sur la Lune), John Glenn (premier Américain en orbite), Henry Dufaux (pionnier suisse des airs) et Gerhard Fieseler (créateur du légendaire avion STOL «Storch») lors de l’ouverture de la Halle de l’Aviation et de la Navigation spatiale le 1 er juillet 1972. L’événement fit date, bien avant l’entrée du terme «event» dans notre usage linguistique courant. 5A lfred Waldis avec Claudia Hermann (conservatrice du trafic ferroviaire), Martin Bütikofer (directeur), Franz Steinegger (président), Peter Preindl (Implenia), Martin Herrenknecht (Herrenknecht) et l’ancien conseiller fédéral Adolf Ogi, lors du dévoilement de la tête d’abattage d’origine du tunnelier «Sissi», le samedi 23 juin 2012. 6A lfred Waldis avec le cosmonaute soviétique Vitali Sevastianov et l’astronaute américain James Lovell lors de leur excursion privée au Pilatus, dans le train à crémaillère le plus raide du monde. Alfred Waldis savait parfaitement comment aborder ses invités, et les enthousiasmer pour ses propres requêtes.
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Un monument pour Swissair À la fin de l’automne 1974, Alfred Waldis n’en crut pas ses oreilles quand Armin O. Baltensweiler (alors président de la Direction de Swissair) lui offrit un Convair «Coronado», l’un des plus modernes jets de ligne. On «surfait» encore sur l’élan dû à l’ouverture de la nouvelle Halle de l’Aviation et de la Navigation spatiale en 1972, avec tous ces éminents invités et pionniers; elle servit même de modèle pour l’Air and Space Museum de Washington, valant à Alfred Waldis ses plus grandes popularité et reconnaissance (avec mention au Sénat US). Après une discussion avec l’intéressé, le conseiller fédéral Rudolf Gnägi (chef du DMF) se déclara prêt à assurer l’acheminement du «Coronado» sous forme d’exercice militaire et d’en faire une cause nationale. Les images de son convoyage par voie aérienne et lacustre firent le tour du monde. À coup sûr, avec cette «Maserati des airs» et le Lockheed «Orion» (ayant été chacun les avions de transport les plus rapides de leur époque), Alfred Waldis avait érigé le plus beau monument possible pour l’ancienne Swissair et son esprit d’entreprise. La nouveauté par principe Alfred Waldis s’est fait un principe de recourir aux technologies les plus modernes pour transmettre les contenus des expositions. S’il suffisait au début de mettre les objets à portée des visiteurs, conviant ceux-ci à prendre des photos, des installations toujours plus complexes sont apparues plus tard. Celles-ci atteignirent un premier sommet (en technique comme en contenu) avec le spectacle Cosmorama dans la nouvelle Halle de l’aviation en 1972, avec recours à 36 projecteurs à diapositives et 2880 diapositives sur 18 surfaces de projection. Profitant de la neutralité de l’emplacement suisse, Alfred Waldis a présenté un show rendant pour la première fois publique l’histoire de l’exploration spatiale américaine et soviétique, avec matériaux reçus de première main! Ainsi le Cosmorama inaugura-t-il une série de multivisions, qui trouvèrent une suite avec le Swissorama (1984), le Nautirama (1990), le Cinéthéâtre IMAX (1996), la Swissarena (2005) et l’Auto-théâtre (2009). Ces attractions, et leurs ouvertures habilement mises en scène (avec célébrités et pionniers), devinrent l’image de marque du Musée. Alfred Waldis – hôte et diplomate par excellence Avec sa salle de conférence intégrée dès le début, le Musée des Transports a toujours été un lieu de congrès apprécié. Ainsi pour celui (annuel) de la Fédération Aéronautique Internationale, en 1971, le cosmonaute soviétique Vitali Sevastianov et l’astronaute américain James Lovell avaient-ils été invités. Grâce au soutien de General Motors, une reproduction de la voiture lunaire «Lunar Rover» avait été exposée comme décor. Dans le cadre de cette rencontre, malgré les tensions existantes en politique comme en astronautique entre l’URSS et les USA (on était alors en pleine guerre froide), Alfred Waldis parvint à effectuer une excursion toute privée au Pilatus avec ses deux hôtes d’honneur, exprimant son souhait pour le rendezvous photo du lendemain. L’image fit sensation à l’époque. Pour la première fois dans l’histoire de l’astronautique, un astronaute américain et un cosmonaute soviétique étaient réunis dans un vaisseau spatial: «glasnost» au Musée des Transports.
Conduite exceptionnelle de musée Alfred Waldis a toujours éprouvé un intérêt particulier pour les pionniers, avec leurs visions, inventions, échecs et succès. Entre autres comme thèmes de ses expositions ou comme invités d’honneur lors de cérémonies d’ouverture, mais surtout comme matière de ses 800 reportages, plus de 1000 exposés ou nombreux articles et livres. Il nous y a légué une véritable histoire mondiale des transports, focalisée sur la Suisse. Une base lui ayant également inspiré plus de 300 voyages d’études, emmenant quelque 23 000 participants dans le monde entier (dans des lieux presque inaccessibles à l’époque). Alfred Waldis avait noué les contacts nécessaires pour ce faire, entre autres par sa collaboration et son appartenance comme membre à des organisations muséologiques nationales et internationales, comme président de la division «aviation» et membre du comité du secteur «transport» pour l’EXPO 1964 à Lausanne ainsi que de la Commission fédérale pour une conception globale des transports, comme vice-président de la Commission astronautique de la Fédération Aéronautique Internationale à Paris et comme président de l’Association internationale des musées de transports. La possibilité de devenir membre de l’Association du Musée des Transports, et d’en être ainsi «codétenteur», était nouvelle à l’époque et source d’amples synergies. Ainsi d’innombrables membres ont-ils permis, comme ambassadeurs du Musée des Transports, par leurs avis sur des objets dignes d’être conservés ou comme donateurs, la création de la plus importante collection sur l’histoire suisse des transports. Alfred Waldis s’est ainsi facilité une efficace obtention de ressources pour son ambitieux projet: offrir une halle d’exposition propre à chaque secteur des transports. Pour résumer ici ses nombreux hommages et qualités de membre honoraire bien mérités, mentionnons encore le point principal en rapport avec le Musée des Transports: l’attribution en 1980 du prix spécial du Conseil de l’Europe pour conduite exceptionnelle de musée. n
Pour en savoir plus sur Alfred Waldis, voir le livre: ISBN 3-9520756-7-1, Alfred Waldis – Gastgeber Verkehrshaus der Schweiz, Maihof-Verlag AG, CH- 6002 Lucerne, 1999.
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Portrait de:
Andreas Hofmann
Formation: ferblantier en bâtiment et polymécanicien E. Diverses activités ensuite, entre autres comme menuisier auxiliaire, maçon à sec et finalement «allrounder» dans le Karl’s Kühne Gassenschau; depuis 2011, collaborateur du Musée des Transports pour la durée du projet, chef de projet en charge de la restauration du submersible Mésoscaphe.
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Interview
Du «rouge rouille» au «blanc Expo» Grande vedette de l’Expo 1964, ce sous-marin n’était plus qu’une baleine vert mousse en 2002. Le Mésoscaphe fait actuellement l’objet d’une coûteuse restauration au Musée Suisse des Transports. Trouver les «justes» compromis et le calendrier figurent parmi les plus grands défis pour le chef de projet Andreas Hofmann.
Au t e u r MANUEL HUBER
Ce submersible possède une histoire mouvementée. Dans quel état est-il arrivé au Musée des Transports? Dans un état déplorable. Et rien que pour pouvoir le transporter jusqu’à Lucerne, il a fallu lui enlever complètement son pont. Des éléments manquaient, comme les écoutilles d’entrée, des hublots et le kiosque d’origine. Le Mésoscaphe présentait de nombreuses couches de rouille et de moisissure, et les ballasts ont dû être débarrassés de véritables arbres. La cabine pressurisée (espace intérieur) était quasiment impraticable et contaminée de spores de moisissures, formées en une vingtaine d’années sur des couches de déjections et des cadavres de mouettes en décomposition. Quels travaux de restauration ont-ils été déjà effectués? Jusqu’à présent, le gouvernail de direction est l’une des peu nombreuses pièces ayant pu être complètement restaurées et conservées. Nous avons sinon débarrassé les ailettes de poupe de leur rouille et les avons conservées, de même que huit réservoirs de ballasts. Dans la zone arrière, nous avons ressoudé des pièces de tôle sur des parties rouillées, en passant un nouvel enduit. Et sur quoi travaillez-vous actuellement? Nous complétons pour le moment les fragments de passerelle presque complètement détruits par la corrosion, et dérouillons les ballasts ainsi que la zone intermédiaire du pont. Diverses sociétés, telles que RUAG Aviation, Schindler, Stocker Stahl, Wiederkehr Gerüstbau, Akzo Nobel, Imfeld AG et le Musée du Léman, nous soutiennent dans ces travaux, dont la plupart sont menés en parallèle. Et comment ces travaux avancent-ils? Fondamentalement bien, et nous ne pouvons guère faire plus avec nos moyens actuels. Les coûts des travaux pesant très lourd, nous collaborons également avec des personnes effectuant un service civil, des «helping hands» et des requérants d’asile depuis peu. Ceci nous permet d’avancer tout en étant contraignant, car ces gens doivent être formés. Un aspect que nous avons sous-estimé est la dépense pour ôter la rouille de l’ensemble de la coque.
Vous a-t-il fallu accepter des compromis? Oui, effectivement. Mais c’est inévitable pour un tel objet, le plus difficile étant ici de trouver les justes compromis. Quel est votre plus grand défi? Comme toujours, la pression du temps. Nous voulons permettre l’accès aux visiteurs d’ici à l’automne 2014, et les plus grosses reconstructions de l’extérieur de la coque devraient être alors achevées. Souvent aussi, les raccords entre parties d’origine et pièces rajoutées requièrent beaucoup de doigté. Est-il réaliste de croire que le Mésoscaphe aura retrouvé tout son éclat, pile pour son 50e anniversaire en 2014? Le plus gros devrait être en grande partie achevé à cette date. Il faudra réaliser ensuite les détails tels que projecteurs, pointe de la proue et portes d’entrée. Mais de mon point de vue, tous les travaux ne pourront être terminés l’année prochaine. Il restera encore à reconstituer complètement l’ensemble du pont, et refaire puis poser le gouvernail de profondeur avant, les portes d’entrée, la pointe de la proue et les 64 phares. De même faudra-t-il encore installer correctement l’arbre moteur et l’hélice du vaisseau. Avez-vous un lien personnel avec ce sous-marin? Lors de l’Expo 02, j’ai vu ce véritable monstre tel une œuvre de «land art», lamentablement échoué comme une baleine vert mousse. Il semblait que la nature s’était presque approprié le Mésoscaphe. Voici bientôt deux années complètes que j’y travaille depuis, les découvertes constantes de nouveaux détails rendant l’ouvrage éminemment intéressant. Mais le plus grand plaisir est certainement de collaborer avec tous ces gens, qui prêtent leur concours au sauvetage de ce vieux cylindre d’acier. Et comment vivez-vous maintenant ce réveil du Mésoscaphe à une nouvelle vie? Nous ne ressentons pas trop ces changements pour le moment, n’ayant pas assez de recul par rapport à la chose. Mais à coup sûr finalement, l’effet «avant-après» ne manquera pas d’être impressionnant. n
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in motion
Bien loin des magasins de jouets Chez les enfants des régions reculées du Pakistan, les premiers camions et voitures ont éveillé des talents particuliers. Démontrant une grande richesse d’inspiration, ils ont reproduit ces véhicules sous forme de miniatures, des piles devenant des essieux, et du fil de fer, des carrosseries. Les véhicules-jouets exposés offrent un intéressant contraste dans le Musée des Transports.
A ut e ur Fritz Berger
L
e monde des enfants du Pakistan ressemble à l’époque que nous connaissions il y a cent cinquante ans. On construisait des écoles permettant la scolarisation d’enfants de paysans de montagne en toujours plus grands nombres. Mais le chemin de l’école était long et pénible, les enfants devant en outre continuer d’aider à la maison comme aux champs. Et pour les filles, les années de liberté s’achevaient dès l’âge de douze ans. La tradition locale exigeait qu’elles ne fréquentent que des écoles de filles, lesquelles n’étaient que rares. De 1982 à 1987, j’ai travaillé comme conseiller en aide au développement à Kalam au nord du Pakistan. Durant mon temps libre, je parcourais les vallées avoisinantes du Kohistan, y rencontrant des gens dont l’isolement des siècles durant commençait alors seulement à s’atténuer. Au travers de mon accompagnateur, les habitants me signifiaient que j’étais le premier étranger à visiter leur vallée. Ils disposaient certes de radios depuis des années, mais le téléphone, les voitures, l’électricité et la télévision étaient inconnus. Par suite du manque de voies de communication le long du fleuve Indus, les autochtones devaient franchir des cols élevés pendant les brefs mois d’été pour entretenir des contacts avec le monde extérieur. Cet extrême isolement était également favorisé par les conflits armés entre habitants des différentes vallées.
Première rencontre avec un véhicule Les conditions d’existence au Kohistan n’ont commencé à changer qu’avec la construction de la haute route du Karakorum (entre Islamabad et la Chine), ouverte en
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1978. Mais il a encore fallu quelques années pour voir des routes carrossables apparaître également dans les vallées latérales. Dès lors, des jeeps ont permis aux habitants d’accéder à la route principale. Des camions se sont mis à amener des denrées alimentaires dans les vallées, pour en repartir chargés de bois de construction. Pour les gamins du lieu, contempler pour la première fois une telle machine sur roues était chaque fois un événement majeur. Ils accouraient de leurs maisons, souvent très éloignées, pour admirer ces monstres de la route inconnus. Une énergie créatrice particulière a émergé de ces rencontres initiales avec ces engins automobiles quelles que soient leurs formes: à l’aide de baguettes, de restes de bois et de déchets tels que tôles, fil de fer et piles hors d’usage, les enfants se sont mis à reproduire ces véhicules. Mais certaines de ces créations étaient les plus purs fruits de leur imagination. Rarement, et surtout dans des zones reculées, j’ai aussi vu des filles jouer avec des modèles construits de leurs mains. La nécessité rend inventif À maintes reprises, dans des vallées uniquement accessibles par des routes sommaires et cahoteuses, j’ai été surpris de découvrir des modèles toujours nouveaux. J’ai alors constaté qu’en dépit des grandes distances, il était recouru aux mêmes techniques ou matériaux, tels qu’élé-
ments de piles pour les essieux ou les roues. Partout, ces marmots ornaient leurs véhicules-jouets de tissus multicolores, de perles de verre et de fleurs. Je trouve vraiment génial de voir comment des bandes de caoutchouc découpées dans de vieux pneus étaient utilisées pour fixer des fils de fer, donnant des raccordements solides et faciles à réaliser. Autre aspect ne cessant de m’étonner: les essieux et les roues de ces véhicules en fils de fer, qu’ils viennent du Pakistan ou de l’Afrique du Sud, étaient fabriqués selon une technique très similaire. La situation était un peu différente à Saidu Sharif dans la vallée de Swat. Les autos y font partie du paysage routier depuis des années déjà, tandis que sur les marchés, on vendait déjà des jouets en tôle ou plastique mus par la tension de ressorts. Mais vu leur construction sommaire, leur durée de vie était brève. Les parents pouvaient aussi les exposer comme souvenirs quelque part dans la maison, interdisant alors de s’en servir pour jouer. Nouveau au Musée des Transports: des jouets fait main Je me félicite vivement que cinq véhicules-jouets du nord du Pakistan aient ainsi trouvé un nouveau domicile à Lucerne. Dans l’histoire du transport sur roues, ces jouets confectionnés manuellement au nord du Pakistan sont les témoins muets de la volonté créatrice imaginative d’enfants des plus débrouillards. n
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Musée des Transports
Nouveauté mondiale Une «nouveauté mondiale» roule depuis cet été dans les rues de Lucerne: pendant un an, les VBL (transports publics lucernois) testent un nouveau bus articulé à propulsion hybride. Ce véhicule unique en son genre a été présenté à la population à l’occasion du week-end thématique «Route au Musée des Transports». Long de 18,1 mètres, il offre une série d’innovations et de développements continus. Aspect inédit le plus important: le moteur Euro 6 et son système connexe de retraitement des gaz d’échappement. Les données collectées à Lucerne seront ensuite mises à profit comme il se doit pour la poursuite du développement du véhicule et de la technologie hybride. Après l’achèvement de ces tests d’une année sur le terrain, le bus hybride articulé retournera en Suède. Suite au dépouillement de toutes les données cumulées, au terme de la phase de test, les VBL décideront du cadre dans lequel se poursuivra l’utilisation des bus hybrides.
Une journée sous le signe de la famille du Musée des Transports La journée des membres, avec son Assemblée connexe, constitue chaque année un temps fort dans l’exercice associatif du Musée Suisse des Transports. Pour la famille du Musée des Transports, venant des quatre coins de Suisse, c’est l’occasion de se réunir. Plus de 1200 membres du Musée Suisse des Transports ont répondu à l’invitation pour la journée des membres, tenue annuellement. Ils y ont été gratifiés d’un attrayant programme, comprenant des activités dans le Musée, le Cinéthéâtre, le Planétarium et le Centre de documentation. L’encadrement musical était assuré par le Zurich Airport Orchestra. Le Zurich Airport Orchestra s’est distingué par ses rythmes endiablés (image du haut). Des membres, assistant au cours accéléré «Archivage» au Centre de documentation (image du bas). Le D r Heinrich Zemp a été élu membre honoraire lors de la 66 e Assemblée des membres (image au centre).
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Un été riche de rebondissements sur l’Arena De Solex à Ferrari, en passant par RollsRoyce: en sus de ses expositions permanentes et de l’exposition spéciale changeant tous les ans, le Musée Suisse des Transports organise de nombreux événements et week-ends sur les thèmes de la route, de la navigation, de l’aéronautique et du transport ferroviaire. Et cet été, des associations et clubs du monde entier y étaient également invités. Ainsi le Ferrari Club Holland ou le Rolls-Royce Enthusiasts’ Club ont-ils fait escale sur l’Arena du Musée des Transports. Le calendrier actualisé des manifestations se trouve toujours sous www.verkehrshaus.ch/fr
Voici une petite rétrospective en images: Le Ferrari Club Holland comme hôte. La locomotive de manœuvre Ee 933 avec la nouvelle technologie PETT (électronique de puissance) d’ABB, après son dévoilement solennel lors du week-end thématique sur le transport ferroviaire. Entrée d’une Rolls-Royce à travers le hall d’entrée du Musée des Transports. Visite de l’association Amicale Solex avec ses vélomoteurs Solex.
Tout est bien qui finit bien Une cane a choisi le toit solaire de la Halle du Transport Routier pour faire son nid, sans penser toutefois à la manière dont elle amènerait sa nouvelle famille au lac, en descendant les 12 mètres de hauteur de la façade. Mais la couvée ayant été fort heureusement surveillée par des collaborateurs du Musée Suisse des Transports, les canetons ont ensuite été déposés dans le lac par des gardes-chasse.
Week-end thématique sur «Aviation et Navigation Spatiale» Avez-vous jamais souhaité voler dans un avion de combat F/A-18? Montez donc dans le simulateur et prenez les commandes. Vous serez coaché par le «Virtual Flight Instructor Team» composé de Hansjörg et Markus Schindler: un père et son fils se dédiant totalement à la simulation aérienne militaire. Sensations fortes garanties. Le week-end thématique sur l’aéronautique et l’astronautique se tiendra du 11 au 13 octobre au Musée des Transports. S’appuyant sur son livre «Die Peilsonate», Esther Martinet présentera l’aviation helvétique des années 1930, la Fondation pour l’histoire du vol à voile se trouvant sur place avec un planeur oldtimer. Expériences hors pair également garanties, avec d’autres attractions et rencontres intéressantes. 13
Éducation
Un dernier voyage dans le passé
Les visiteurs vivent à fleur de peau l’histoire du percement des tunnels! Les protagonistes les plus divers (tels que les pionniers Alfred Escher et Louis Favre), ou les ouvriers eux-mêmes, les guident dans ce spectacle animé. Leur voyage (temporel) commence dans le village de Göschenen à l’orée du tunnel du Gothard, avant de monter euxmêmes dans le train minier et de pénétrer dans le chantier, le plus grand de Suisse à l’époque! Après de nombreux représentations toutefois, la technique de cette attraction commence à prendre de l’âge, le Musée Suisse des Transports ayant en outre besoin de place pour d’autres mises en scène plus récentes. Le Parcoursspectacle du Gothard s’arrêtera donc le 3 novembre 2013.
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Ainsi donc d’ici à la fin octobre, profitez encore une fois de cette occasion d’un retour au temps des pionniers du chemin de fer, en appréciant ce spectacle si chèrement mis sur pied! Bien évidemment, le thème du Gothard ne disparaît pas pour autant du Musée des Transports, comme en témoignent la maquette du train du Gothard, ses véhicules d’origine et la tête du tunnelier «Sissi». Dans l’optique de l’ouverture du tunnel de base du Gothard en 2016, ce thème sera repris dans la Halle du Transport Ferroviaire et fait l’objet d’une nouvelle mise en scène. n Réservations pour classes d’écoles: www.verkehrshaus.ch/fr
SAVIEZ-
VOUS
QUE …
… la plus longue chanson du monde est générée depuis l’an 2000 en Grande-Bretagne par un ordinateur? Celui-ci enchaîne les sons de telle sorte que la «musique» change sans cesse. Il est prévu que la chanson soit jouée jusqu’au 31.12. 2999, soit pendant 1000 ans.
… 3 autos ont circulé sur la Lune jusqu’à aujourd’hui? Appelées «Lunar Roving Vehicles», elles se trouvent toujours sur notre poussiéreux satellite. En comptant quelque 38 millions de dollars de coûts totaux, ces modèles sont jusqu’à présent l’une des voitures électriques les plus chères du monde.
… des endroits existent au fond des mers, où l’eau est aussi rare que dans le désert? On trouve effectivement sous l’eau des zones presque totalement dépourvues d’eau! Comment est-ce possible? Par des lacs salés présents sur les fonds marins, comme par exemple en Méditerranée orientale, à 3 500 mètres de profondeur.
… par la seule lumière qu’il rayonne, le Soleil perd chaque seconde quelque 4 millions de tonnes de masse? Mais pas d’inquiétude: par rapport à sa masse totale d’environ 2 000 000 000 000 000 000 000 000 000 de tonnes, cette perte est microscopiquement faible.
… en 2010, 16 jeunes femmes ont réussi à s’entasser dans une Smart Fortwo, établissant ainsi un record du monde? Cette minuscule voiture (2,70 mètres de long seulement) n’est en fait conçue que pour un conducteur et un passager.
… un impact de foudre dans du sable peut générer du verre? Quand dans la nature, un éclair frappe du sable de quartz pur, les températures peuvent monter jusqu’ à 30 000° C. Se frayant un chemin à travers le sable, l’éclair en fusionne les grains autour de lui. Ainsi fondus, les grains de sable cristallisent et forment un tube ayant la forme de l’éclair. Appelés «fulgurites» en langage technique, ces tubes peuvent atteindre quelques mètres de longueur.
… un auto-stoppeur expérimenté n’attend que 15 minutes au maximum à un endroit, avant de se faire ramasser?
… un simple rire permet de résister au froid? Des chercheurs de l’Université de Zurich ont publié une étude qui le prouve. Les personnes testées, qui riaient en regardant un film comique, ont pu maintenir leur main dans de l’eau glaciale 20 minutes de plus que celles qui ne riaient pas.
… le bien de consommation le plus recyclé est la voiture? … les lunettes 3D du Cinéthéâtre ne sont aucunement jetables? Nettoyées après chaque représentation, elles sont remises à disposition pour le film suivant.
Alignés les uns derrière les autres, les presque 13 millions de véhicules de 1997 recyclés donneraient sans problème un embouteillage long d’une circonférence terrestre. 15
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Le plus grand plaisir cinématographique de Suisse Nouveau AU Shop Immortalisation d’une légende vieille de 100 ans: Oskar Bider et le numéro de limitation sont finement gravés sur le fond du boîtier.
Oskar Bider Limited Edition En hommage au pionnier de l’air Oskar Bider, la société horlogère helvétique Oris a créé la nouvelle montre Oskar Bider Limited Edition. En juillet 1913, à 22 ans à peine, cet aviateur suisse avait été le premier à survoler les Alpes, établissant un nouveau record d’altitude: 3600 mètres, atteints par son monoplan Blériot XI en passant par-dessus le Jungfraujoch. CHF 2500.– Les membres du Musée des Transports et de l’Aéro-Club de Suisse bénéficiant d’un rabais de 10 %, cette montre ne leur coûtera que CHF 2250.–.
Sur les traces des «Big Five»
New York et Moscou à Lucerne
Le documentaire «Kenya 3D» emmène les spectateurs dans l’un des plus beaux parcs animaliers du monde. On y suit deux jeunes intrépides masaïs dans un safari rituel, découvrant avec eux les coins les plus reculés du Kenya: du spectaculaire lac Nakuru dans la vallée du Rift aux montagnes Loita, théâtre des grandes migrations annuelles des gnous, zèbres et gazelles.
Les plus fameuses productions d’opéra et de ballet, en «live» depuis les plus célèbres salles lyriques du monde. Les spectacles sont transmis en direct par satellite, en qualité audio et vidéo exceptionnelle, sur le plus grand écran de Suisse. Les spectateurs se sentent littéralement au milieu de la scène parmi les chanteurs et danseurs, et peuvent même jeter un coup d’œil dans les coulisses pendant les pauses. Cordiale bienvenue au Metropolitan Opera de New York ou dans le théâtre Bolchoï de Moscou.
dès le 26 septembre, dans le programme du jour
Disponible au Shop du Musée des Transports ou dans l’Online-Shop: shop.verkehrshaus.ch
3 mois gratuits Vous n’êtes pas encore membre de notre association? C’est justement maintenant qu’il vaut la peine d’y adhérer! Avec l’action d’automne, profitez d’une entrée gratuite jusqu’à fin 2013 (vous ne payerez rien pour octobre, novembre et décembre). Et votre cotisation sera déjà valable pour 2014.
D’après une histoire vraie
Petit escargot rêve en grand
Vos principaux avantages: – entrée libre tous les jours avec accès direct; – divers privilèges et rabais dans le Shop du Musée des Transports; – invitation à la Journée exclusive des mem- bres, y compris à l’Assemblée des membres; – et bien plus encore…
Le drame «Rush», dans le monde des courses automobiles, relate la rivalité légendaire ayant opposé les deux pilotes de formule 1 Niki Lauda et James Hunt. Il se focalise sur la saison 1976, quand Lauda avait été victime de son grave accident sur le Nürburgring.
Turbo raconte l’histoire d’un petit escargot nourrissant des rêves ambitieux, qui voudrait être très rapide. Ayant acquis une super vitesse par un hasard inouï, Turbo met pleins gaz et s’élance dans un voyage hors du commun.
Informations détaillées et statuts sous www.verkehrshaus.ch/fr
dès le 10 octobre 2013, dans le programme du soir
dès le 28 septembre 2013, dans le programme du soir
Affiliations dès CHF 70.–.
Programme et billets sous www.verkehrshaus.ch/fr
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J usqu ’ au 2 0 o c tob r e 2 0 1 3 | A r ena
Intitulée «Cargo – Fascination Transport», cette exposition spéciale 2013 invite à un voyage dans l’univers global du trafic des transports. 5 o c tob r e 2 0 1 3 | Cinéthé â t r e
Opéra: «Eugène Onéguine» Cet opéra de Piotr Tchaïkovski raconte l’histoire de l’oisif Onéguine qui, après avoir savouré la vie dans la grande ville, n’éprouve plus qu’un sentiment de vide intérieur. D u 1 1 au 1 3 o c tob r e 2 0 1 3 | A r ena
Week-end thématique: «Aviation et Navigation Spatiale» Avez-vous jamais souhaité voler dans un avion de combat F/A-18? Montez donc dans le simulateur et prenez les commandes. Sensations fortes garanties. 2 0 o c tob r e 2 0 1 3 | Cinéthé â t r e
Ballet: «Spartacus» «Spartacus» est un ballet pour toute une soirée, œuvre du compositeur soviéto-arménien Aram Khatchaturian. Il raconte l’histoire du célèbre gladiateur thrace et de la révolte des esclaves dont il fut le chef.
2 7 o c tob r e 2 0 1 3 | Musée des T r anspo r ts
Swiss City Marathon
agenda
Cargo – Fascination Transport
L’Arena sera au bout de la ligne droite d’arrivée du Swiss City Marathon de Lucerne. Le Musée des Transports profite de l’occasion pour convier à une journée portes ouvertes.
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Teachers Day Journée d’information et de conseil pour les enseignants. Cette journée sera placée tout entière sous le signe de la formation. Un guidage compétent présentera les plus captivants domaines d’exposition pour les écoles. 2 6 o c tob r e 2 0 1 3 | Cinéthé â t r e
2 4 nove m b r e 2 0 1 3 | de 0 9 h 1 5 à 1 2 h 0 0 | Cinéthé â t r e
Opéra: «Le Nez»
Film-brunch «Planète Terre»
Dans cet opéra de Dimitri Chostakovitch, des banalités quotidiennes réelles se mélangent à l’absurde. L’intrigue se base sur le récit de l’écrivain russe Nicolas Gogol.
Démarrez votre dimanche matin par un délicieux buffetbrunch «à discrétion», et appréciez une vue hors pair sur la planète Terre. 1 e r dé c e m b r e 2 0 1 3
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Solution du sudoku Édition numéro 9
Histoire de Noël Une expérience de Noël particulière pour petits et grands, avec récit biblique sous forme de livre d’enfant haut en couleurs sur la coupole du Planétarium (à partir de 5 ans).
Sous réserve de modifications. Vous trouverez le calendrier des manifestations actualisé sous www.verkehrshaus.ch/ fr
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Réponse Envoyer les chiffres de la solution jusqu’au 20 octobre 2013, à: Musée Suisse des Transports, sudoku, Lidostrasse 5, 6006 Lucerne, ou magazine@verkehrshaus.ch Seule une personne par foyer est autorisée à participer, les collaborateurs du Musée Suisse des Transports étant exclus. Les gagnants seront informés par écrit. Il est impossible de verser les prix en espèces. Aucune correspondance ne sera tenue. Tout recours juridique est exclu. Gagnant de la dernière édition: Beat Wyss, Effretikon
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Valable pour arrangements par pays (sans les vols) d’une valeur d’au moins 3 7 9 5 2 8 4 6 1 CHF 2000.– par personne, dans l’offre de voyages d’Aquaterra Travel.
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