Magazine du Musée Suisse des Transports 17/29

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MAGAZINE

Édition Numéro

DU MUSÉE DES TRANSPORTS

FOCUS Le

transport combiné INTERVIEW En visite à la police des eaux IN MOTION Les panneaux routiers

juillet 2017

DEUTSCH BITTE WENDEN

Nouveautés au Musée Suisse des Transports

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SOMMAIRE

3 DÉCOUVERT

Traverser les Alpes en bateau Plein d’entrain vers demain Le comité de l’association, sous la présidence de Franz Steinegger, a adopté la Stratégie 2021 du Musée Suisse des Transports. Dans un premier temps, la désormais vétuste Halle ferroviaire 1, construite en 1959, va être remplacée par un nouveau bâtiment intégrant des bureaux. Ensuite, une auberge de jeunesse attractive sera érigée à l’endroit où se dresse actuellement l’immeuble de bureaux du Musée des Transports, qui nécessite des travaux de rénovation. La direction fait avancer ces projets importants et de grande envergure avec détermination et créativité. Pour le Musée des Transports, le financement des phases de projet et des coûts de construction représente un très grand défi. Outre la rénovation nécessaire de l’infrastructure immobilière, nous allons

4 FOCUS

De la route au rail

également devoir relever la barre dans le domaine des expositions et de l’entretien de milliers d’objets de collection au cours des cinq prochaines années. Comment un camion se retrouve-t-il sur les rails? Cette année, Hupac SA, spécialiste du transport combiné, fête son cinquantenaire. L’assemblée générale de la société a eu lieu au Musée des Transports. Dans la Halle ferroviaire, vous pouvez désormais vous essayer au transbordement d’un container de la route au rail grâce à un simulateur de grue original. Et ce n’est pas si simple que cela! Testez-le lors de votre prochaine visite. La façade de notre Halle du Transport Routier est mondialement connue. Des panneaux routiers originaux en provenance de toute la Suisse ornent le bâtiment et introduisent élégamment le thème de la halle. Connaissez-vous l’histoire de Signal SA et des panneaux routiers en Suisse? Lisez-en davantage sur ce sujet

6 INTERVIEW

Andrea Kleeb, de la police des eaux

dans ce numéro. Les mois d’été arrivent. C’est le moment idéal pour découvrir le passé et le futur de la mobilité de façon sympathique dans les locaux partiellement climatisés du Musée Suisse des Transports. Ou avez-vous envie de voyager jusqu’au bout de l’Univers au Planétarium ou de voir un film passionnant sur le plus grand écran de Suisse? Comme vous le voyez, nous avons des offres passionnantes pour tous les âges.

8 IN MOTION

Cordiales salutations

Martin Bütikofer, Directeur

IMPRESSUM Éditeur Musée Suisse des Transports, Lidostrasse 5, 6006 Lucerne Ont collaboré à ce numéro André Küttel (responsabilité générale & annonces), Andrea Pfister (direction de la rédaction) Textes Martin Bütikofer, Martina Kappeler, Olivier Burger, Nando Schoch, Manuel Huber, Patrick Brandt, Vera Bueller, Dominique ­Deville, Franziska Käch Mise en page aformat.ch, Lucerne Photo de couverture Hupac AG Sources iconographiques Hupac AG, Nando Schoch, Pietro Caminada, Die Rheinquellen, Signal AG, Scalo Verlag, Roger Hofstetter, Red Bull Media House, ­Olivier Burger, Bayreuther Festspiele, National Theatre London, Stoss Traduction Apostroph Group, Lausanne Correctorat typo viva, Ebikon Impression LZ Print, Lucerne Tirage 23 000 ex. Tirage REMP 17 408 ex. Parution 5× par an Fondation /année 2005/4 Prix CHF 4.50/ex., CHF 18.– par an Contact magazin@verkehrshaus.ch, 041 370 44 44

Partenaires officiels

La production de signaux routiers

12 ÉDUCATION

Photographie d’art


DÉCOUVERT

Traverser les Alpes en bateau AUTEURE MARTINA KAPPELER

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’i d é e – q u i p o u r ra i t pa ra î tre utopique aujourd’hui – d’une voie d’eau navigable qui travers e ra i t l a S u is s e, ave c c o n n ex i o n maritime, a fait l’objet de débats très sérieux tout au long du X X e siècle, entre visions et études de projet. L’in g é n i e u r s u is s e Ru d o l f G e lp ke (1873–1940) est un pionnier des travaux qui permirent de rendre le Rhin supérieur navigable. Mais il avait en tête un projet encore bien plus ambit i e u x : c e l u i d’i n te r c o n n e c te r l e s

L’idée de Rudolf Gelpke: transporter les marchandises par bateau et par le rail.

Le système d’écluses ­t ubulaires de Caminada pour franchir le col du Splügen.

grands fleuves et lacs pour connecter la Suisse au reste de l’Europe par bateau. Pour franchir la barrière des Alpes, il imagina des ports de transbordement à Flüelen et Biasca en 1916. L’idée était de transporter les marchandises par le rail en utilisant le tunnel du Gothard ouver t en 1882. L’ingénieur italien Pietro Caminada (18 62–1923) o pta p o u r u n e au tre ­a p p r o c h e e n 19 07: s o n s y s tè m e d’écluses tubulaires devait permettre aux navires de franchir sans problème le col du Splügen. Cette voie d’eau

transalpine aurait relié Genève à Bâle via le lac de Constance. Des projets d’une connexion maritime ont même été activement soutenus par le Conseil fédéral à la fin de la Première Guerre mondiale, notamment en raison de la situation géographique de la Suisse et des difficultés d’approvisionnement qui en découlent. Mal-

gré ces débats récurrents durant le XX e siècle, les idées de Gelpke et de Caminada sont restées lettre morte. La bibliothèque du Musée des Transports propose un large éventail d’ouvrages sur le sujet, parmi lesquels des écrits originaux de Rudolf Gelpke et le livre «Schweiz am Meer» d’Andreas Teuscher, publié en 2014. n 3


FOCUS

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Le ferroutage des marchandises Voici 50 ans, l’entreprise Hupac innovait en retirant les camions des routes. Fondée le 1er mars 1967 à Chiasso, elle doit son existence à cinq pionniers de la branche logistique. Un tel anniversaire mérite bien une mise à l’honneur au Musée des Transports. Le nouveau simulateur de grue permet aux visiteurs de jouer au grutier.

AUTEUR OLIVIER BURGER

D

ans les années 1960, l’économie est florissante et le transpor t aussi. La population réclame de plus en plus de marchandises. Mais les transporteurs font face à une série de problèmes: l’hiver, le col du Gothard, principal axe de communication entre l’Europe du Nord et du Sud, se transforme en un obstacle infranchissable. Les entreprises exigent dès lors de pouvoir transporter de grandes quantités de marchandises de manière fiable et sur une base régulière au-delà des frontières du pays. Transporteurs innovants En 1967, la fondation de Hupac correspond à un vrai besoin du marché: permettre un transport sûr et fiable à travers les Alpes. Mais le tunnel routier du Gothard n’existe pas encore. Il ne sera pas ouvert avant 1980. L’économie est en plein boom, le trafic transalpin ne

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cesse de s’intensifier et gêne toujours plus le flux de marchandises transeuropéen. En 1967, cinq transporteurs innovants décident alors de contacter les CFF pour fonder la société Hupac SA à Chiasso. Parmi les fondateurs, on compte les entreprises de transpor t Ber tschi et F.lli Bernasconi, Danzas et Jack y Maeder ainsi que les CFF. C’est la première fois que les transporteurs routiers investissent dans des wagons ferroviaires. Réseau international Avec opiniâtreté, les cinq entreprises tiennent bon face aux réticences de leurs collègues de la branche. À peine un an plus tard, le 1er mars 1968, un premier transport combiné est organisé par semi-remorques de Bâle à Melide. À l’automne de la même année, le premier transp o r t i nte r n ati o n a l e s t e f fe c tu é e ntre M a n n h e i m e t


INTERVIEW

­ elide. Quelques semaines plus tard, la Suisse devient M un pays de transit Hupac avec le trajet Cologne-Milan. Suivent alors des liaisons avec Rotterdam, Hambourg, Singen et d’autres destinations. Aujourd’hui, le réseau de Hupac comprend plus de 100 trains par jour avec des destinations allant de la Scandinavie au sud de ­l’Italie, de l’Espagne à la Russie, ou encore des PaysBas à la Roumanie. Travailler en tant que grutier À l’occasion de son 50 e anniversaire, Hupac a travaillé à la réalisation d’un objet d’exposition. En collaboration avec SBB Cargo International et des transpor teurs suisses, l’entreprise a développé un simulateur de grue récemment installé dans la Halle du Transpor t Ferroviaire. Dans une cabine originale, il est proposé au visiteur d’effectuer le transbordement de la marchandise transportée du rail vers la route ou inversement. Ce faisant, il en apprend davantage sur l’exigeant métier d’opérateur de grue et découvre toute la diversité des marchandises transpor tées. Hans Künz GmbH met à disposition un modèle de grue pour containers pour le transbordement rail/route de dernière génération.

interrogé Adrian Koch Serrurier-constructeur métallique Pourquoi as-tu choisi de travailler au Musée des Transports?

J’ai toujours voulu travailler dans la construction ­métallique. Et le Musée des Transports est un lieu de travail très intéressant et diversifié et qui sort totalement de l’ordinaire. Comment se présente ta journée de travail?

Je répare toutes sortes d’éléments métalliques pour les expositions ainsi que des objets restaurés. Seul serrurier-constructeur métallique du musée, je suis aussi responsable de la préparation du travail et de l’achat des matériaux. Quelle est ton offre préférée et pourquoi?

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1 H upac SA fête cette année son 50 e anniversaire. 2L e terminal de containers dans le port belge d’Anvers. 3L e premier transport international de Cologne à Rogoredo. Le tracteur descend la remorque du wagon.

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4U n train Hupac passe Boswil en direction du Nord. 5L e nouveau simulateur de grue du Musée des Transports.

Sans hésitation, le train miniature. J’ai été très impliqué dans ce projet et j’ai construit les voies et la gare. Le regard rayonnant des enfants me procure toujours un plaisir fou. Quel a été, jusqu’à présent, ton meilleur moment au Musée des Transports?

La remise en état du sous-marin «Mésoscaphe». Quand nous avons tous pris conscience de ce que nous avions réalisé ensemble, en équipe, nous avons vécu un moment de grande émotion. Quelles sont les attractions susceptibles de nécessiter des réparations?

Principalement les attractions et les objets utilisés quotidiennement. Je pense notamment aux nombreuses offres de l’Aréna ainsi qu’aux bus, trottinettes et go-karts. De nombreuses portes nécessitent aussi des réparations. Quel objet de collection souhaiterais-tu posséder?

L’Austin Seven. Une voiture de 1927 exposée à l’Auto-théâtre.

Découvrir le transport combiné Le transport combiné est expliqué dans une exposition annexe. Ce terme générique désigne les transports de marchandises sans changement de container et associant au moins deux modes de transpor t (ferroviaire, routier, aquatique). La politique suisse des transports en matière de transfert du trafic marchandises transalpin y est également décrite. Une autre station présente l’infrastructure pour la manutention des conteneurs ainsi que le monde des transporteurs. n

Pourrais-tu décrire le Musée des Transports en cinq mots?

Passionnant, différent, varié, multifacette et très actif. Quelle nouvelle attraction souhaiterais-tu développer?

L’attraction de mes rêves vient de devenir réalité avec la nouvelle Halle du Transport Rou-tier. Je trouve le mix de voitures et de véhicules à trois et deux roues tout simplement parfait. J’aime beaucoup les véhicules anciens et ils sont magnifiquement présentés dans la nouvelle halle. 5


PORTRAIT D’

ANDREA KLEEB

Après avoir terminé l’École de police en 2002, Andrea Kleeb a travaillé à la police municipale de Lucerne. Âgée aujourd’hui de 37 ans, elles est affectée à la police des eaux depuis 2005, également en qualité de plongeuse depuis huit ans. Outre son service à la police des eaux, Andrea Kleeb travaille au service des accidents de la police de la route. Durant ses loisirs, elle plonge, nage, fait du vélo et fait du jardinage à la maison. La police des eaux de Lucerne se compose de collaborateurs de la police de sécurité et de la police de la route. Elle dispose de cinq bateaux d’intervention. Parmi ses missions figurent notamment la surveillance du trafic sur le lac, le sauvetage des personnes et des bateaux en détresse, le sauvetage d’animaux blessés ainsi que les actions de recherche de personnes disparues.

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La vie en bleu

INTERVIEW

L'eau est son élément tant sur le plan privé que professionnel. Andrea Kleeb patrouille sur l’eau depuis douze ans. Elle y a découvert aussi une autre passion: la plongée. Ses interventions sous l’eau, comme ce fut le cas lors d’un accident avec un F/A-18, lui restent toujours longtemps en mémoire. AUTEUR MANUEL HUBER

Parvenez-vous à travailler de façon détendue durant l’été? Après quelques années de ser vice, je suis beaucoup plus rela x aujourd’hui. C’est avant tout une question d’expérience. L’été, il y a pas mal de trafic sur le lac des Quatre-Cantons. Dans la zone autour de la Seebrücke, la situation peut devenir très dif f icile avec tous ces ­n avires de ligne et les nombreux bateaux loués par les touristes. Nous sommes régulièrement appelés à la ­r escousse pour libérer la voie. Pour quel type d’interventions vous appelle-t-on surtout l’été? Au début de l’été, principalement pour des pannes de bateaux. Certains propriétaires n’entretiennent pas correctement leur bateau ou oublient de contrôler le niveau de leur réservoir de carburant. Nous sommes également appelés pour des baigneurs qui veulent traverser le lac. En soi, ce n’est pas interdit mais cela peut amener des situations dangereuses car les capitaines des bateaux de ligne distinguent à peine les baigneurs à la surface de l’eau. Au printemps, nous recevons de nombreux appels liés à des soupçons de pollution aux hydrocarbures. Au final, ce ne sont généralement que des tapis de pollen. Comment est organisée la police des eaux? Notre chef et son adjoint travaillent toute l’année à la police des eaux. Les 14 autres personnes sont de la police de sécurité et de la police de la route et ne sont affectées à la police des eaux que pour la période d’avril à septembre. Par mois, nous avons entre 6 et 8 journées de service sur l’eau. Mais on m’appelle aussi comme plongeuse. Vous êtes la seule femme dans cette équipe. Oui. Et cela me convient très bien. L’expérience m’a appris que les prises de bec sont fréquentes là où travaillent de nombreuses femmes. Je suis donc parfaitement à l’aise comme seule femme à la police des eaux. Pourquoi avez-vous opté pour la police des eaux? J’ai toujours aimé l’eau. C’est la raison pour laquelle j’ai posé ma candidature à un poste vacant à la police des eaux. De plus, cela me change de la police de la route. Quelles formations spécifiques avez-vous dû suivre pour cela? Comme chaque collaborateur de la police des eaux, j’ai aussi dû passer l’examen de navigation pour bateaux à moteur. J’ai également choisi de suivre une formation de plongeuse. La plongée m’a tout de suite passionnée, au point que j’en ai fait l’un de mes hobbies.

Quelles sont les interventions en plongée qui vous restent spécialement en mémoire? En 2013, j’ai aussi dû inter venir sur un accident impliquant un F/A-18, qui s’était abîmé dans l’Alpnachersee. L’an dernier, une voiture a plongé la nuit dans le lac des Quatre-Cantons. Nous avons recherché les occupants de la voiture toute la nuit. Quand on nous appelle pour une intervention à terre, nous savons généralement où trouver la personne décédée. Sous l’eau, nous devons chercher le corps et il faut souvent une bonne dose de chance pour le trouver. Nous sommes préparés à cela et, en même temps, on ne l’est jamais totalement. Vous est-il déjà arrivé de devoir intervenir dans des conditions météo critiques? Je me souviens qu’un violent orage a éclaté un jour lors d’une chaude journée d’été. Après un contrôle de bateau le soir à Küssnacht, nous avons voulu retourner à Lu c e r n e qu a nd u n fo r t ve nt s’e st l evé. Le s vagu e s avaient des creux d’un à deux mètres. Nous ne pouvions plus naviguer qu’à très faible allure. La centrale nous a alors signalé qu’un voilier était en difficulté. Nous avons décidé d’inter venir mais il fallait que nous fassions attention de ne pas nous laisser surprendre nousmêmes par le mauvais temps. Notre intervention a été couronnée de succès. Malgré toutes ces expériences extrêmes, où préférez-vous travailler, sur l’eau ou sur la terre ferme? Sur l’eau. Les gens y passent leurs loisirs et sont du coup plus détendus que dans le chaos du trafic routier. Sur l’eau, il y a rarement des différends et nous avons beaucoup moins de discussions. Comment se passent les mois d’hiver? Je travaille normalement à la police de sécurité et à la police de la route et j’ai régulièrement des formations de plongée à suivre. On m’appelle aussi pour des inter­ ventions en plongée ou pour le sauvetage d’animaux blessés sur le lac. L’hiver, notre chef et son adjoint s’occupent essentiellement de demandes d’autorisation, de formations, de mesures de la glace et de travaux d’entretien sur les bateaux et l’infrastructure. Est-ce que l’eau est également votre élément sur le plan privé? Oui, absolument. Normalement, je vais plonger une fois par semaine avec le groupe de plongée sportive «Poseidon Luzern». Et je nage aussi énormément, surtout l’hiver. Je n’ai pas le temps pour cela l’été. n 7


IN MOTION

Du plot en béton au signal LED Le développement de la mobilité routière a exigé une uniformisation de la signalisation routière. Une solution a pu être trouvée pour toute la Suisse en 1932. L’exemple de Signal SA, qui fabrique des systèmes de signalisation, d’information et de marquage depuis 1946, montre toute l’évolution de la production des signaux routiers au fil des ans.

À gauche: des propositions de l’Association suisse des professionnels de la route datant de 1929 En bas: signal en tôle d’acier en version émaillée.

AUTEUR PATRICK BRANDT

E

n 1914, un peu plus de 5400 voitures étaient immatriculées en Suisse. Les premiers signaux routiers furent mis en place par les associations routières avant même la Première Guerre mondiale. Dans la période de l’entre-deux-guerres, de nouveaux signaux d’obligation, d’interdiction et d’indication vinrent s’ajouter à la liste. En Suisse, du fait de la structure confédérale du pays, il fallut un certain temps pour voir apparaître un droit uniforme de la circulation routière. À partir de 1932, les réglementations cantonales et communales régissant la circulation routière furent remplacées par une loi fédé rale applicable sur tout le te r ritoire suisse. L’ordonnance sur la signalisation routière officielle fut adoptée le 17 octobre 1932. C’est à ce moment

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également que fut introduite une signalisation uniforme sur toutes nos routes. Formats et lettrage uniformes Les signaux furent répar tis en signaux de danger, de prescription et d’indication. Les formats furent également définis: il fallait ainsi qu’un triangle équilatéral fasse 90 centimètres de côté et un disque devait avoir un diamètre de 40 centimètres en agglomération et 60 centimètres hors agglomération. Le signal de parking devait être quadrangulaire (50 cm × 50 cm) et le panneau de lo-


calité, rectangulaire (70 cm × 50 cm). Toutes les indications devaient être écrites en caractères d’imprimerie, avec des majuscules et des minuscules. Nouvelle couleur pour l’autoroute Quelques pays européens participèrent à la Convention de Vienne de 1956. Une délégation suisse était également de la par tie. Les États signataires acceptèrent d’uniformiser les formats des signaux. En 1963, l’ordonnance sur la signalisation routière dut être étoffée d’une multitude de nouveaux signaux. Pour les autoroutes et semi-autoroutes, une nouvelle couleur de fond dut être prévue dans le code de la route. Les responsables décidèrent d’utiliser officiellement le vert à partir de 1978. Des plots en béton indestructibles Au début, les signaux étaient peints à la main sur un support en tôle d’acier et les pictogrammes étaient ensuite appliqués à l’aide de simples pochoirs. Avec l’industrialisation qui suivit la Seconde Guerre mondiale, la fabrication fut accélérée et rationalisée. Dans les années 1950 et 1960, les signaux furent coulés sur des plots en béton de lave. Ce procédé permettait d’obtenir une grande résistance aux impacts, des signaux pratiquement indestructibles et une résistance garantie aux intempéries. Les signaux pouvaient aussi être thermolaqués à 800 degrés Celsius sur une tôle d’acier dans une version émaillée. Ce n’est qu’à la fin des années 1960 que ces méthodes de production des signaux furent remplacées par des techniques plus modernes. À partir de ce moment, les signaux routiers furent réalisés sur un support en aluminium de 2 mm d’épaisseur. L’inscription était appliquée par sérigraphie et thermolaquage. La visibilité améliorée la nuit Il y avait aussi la variante Perlix: ce système consistait à projeter de fines perles de verre à la surface du signal

encore mouillée. Cela permettait d’obtenir un effet rétroréfléchissant améliorant la visibilité nocturne. Dans les années 1970 et 1980, la rétroréflexion des signaux fut sans cesse améliorée. La visibilité nocturne put être une nouvelle fois optimisée grâce à l’application de films de la société américaine 3M contenant une couche de perles de verre sur la face interne du film. Les films de cette même entreprise utilisés de nos jours présentent une structure prismatique et offrent une visibilité optimale la nuit. Avec la nouvelle structure de film apparue en 2004, un nouveau lettrage informatique a également été introduit sous le nom de «police Frutiger de l’OFROU». Gestion dynamique du trafic Le développement constant du trafic a contraint les responsables à ne plus utiliser seulement des signaux statiques mais aussi des signaux dynamiques pour ­g érer le trafic, surtout sur les autoroutes et semi-autoroutes. Les signaux LED dynamiques sont surveillés et commandés à la centrale de gestion du trafic de l’Office fédéral des routes (OFROU), basé à Emmen, en périphérie de Lucerne. n

En haut: signal LED dynamique de la nouvelle génération. À gauche: signaux de limitation de vitesse sur plot en béton de lave dans un dépôt. À droite: l’alphabet de la police Frutiger de l’OFROU.

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MUSÉE DES TRANSPORTS

Le fauteuil roulant

Adhésion en tant que grands-parents Avec la nouvelle adhésion, les grands-parents peuvent entrer chaque jour gratuitement au musée avec leurs petits-enfants âgés de moins de 16 ans. Pas besoin de faire la queue à la caisse, si bien qu’ils peuvent tout de suite profiter des plaisirs du musée. Le Musée Suisse des Transports propose une multitude d’attractions pour les enfants, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Que ce soit par temps de pluie ou sous le soleil, pendant deux heures ou toute la journée, une visite est toujours un moment de bonheur. www.verkehrshaus.ch/fr/membre-dons

La collection de tricycles du Musée des Transports s’est enrichie d’un nouvel exemplaire unique: un fauteuil roulant du nom de «Poirier» construit en 1956. La carrosserie étonnamment haute du confortable tricycle «Poirier» renvoie au rêve de la mini-voiture. Les trois roues disposent toutes de freins à tambour. Le nom du modèle, «Monoto», est bien sûr un jeu de mots sur «mon auto» et donnait, à l’époque, une assez bonne indication sur ce que pourrait être l’avenir de la mobilité. Le fauteuil roulant peut être admiré au troisième étage de la nouvelle Halle du Transport Routier.

Entretenir la camaraderie Une fois par an, ils se réunissent pour un événement d’équipe: les stagiaires en tourisme, les ajusteurs, les conducteurs du train miniature et le groupe de la visite «Un chauffeur de locomotive raconte». Ils se sont rassemblés sur l’escalier mécanique de la Halle du Transport Routier pour une photo de groupe. Aussi diverses que puissent être leurs fonctions, tous apportent une contribution importante à l’expérience vécue par nos ­v isiteurs et congressistes. Cet événement d’équipe permet d’entretenir la camaraderie dans une atmosphère décontractée. 10


Décoller sur le web Les contenus de l’exposition sur la navigation spatiale sont à présent à découvrir sur un propre site web. Ordinateur portable, smartphone ou ­t ablette, les contenus s’adaptent toujours au terminal utilisé. La «Mission dans l’Espace» virtuelle débute par le décollage d’une fusée Ariane. Au gré des principales étapes de l’histoire de la navigation spatiale et de la conquête de l’espace, entamée il y a 60 ans, le visiteur explore le moindre recoin de l’Univers via la Lune et Mars. Décollez sans tarder sur le site raumfahrt.verkehrshaus.ch

Dernier voyage d’un vapeur Le vapeur Charlotte est le plus ancien bateau à vapeur suisse du XIXe siècle qui ait pu être conservé. Son nom est inspiré du prénom de l’épouse de Gustav Naville, alors propriétaire de la société Escher Wyss. En 1895, Escher Wyss importa ce bateau d’Angleterre dans le cadre d’une sorte de transfert de technologie, avant de se lancer dans la construction de propres bateaux à vapeur. Ce vapeur a fait son dernier voyage de Brunnen à Lucerne pour être ensuite exposé au Musée Suisse des Transports. Le bateau était la propriété des époux Kurt et Charlotte Kunz Bolt. Charlotte Kunz a été surnommée «Dampferlotti» dans toute la Suisse, lorsque, plus jeune candidate de l’émission, elle a remporté le quiz télévisé «Doppelt oder nüt» animé par Mäni Weber.

La Nuit au Musée des Transports

L’Association Musée Suisse des Transports MST a fêté son 75 e anniversaire avec une Nuit au Musée des Transports. Beat Züsli, président de la ville de ­L ucerne, a transmis les salutations du conseil municipal. ­S tefan Sägesser, responsable de la culture, salua les visiteurs au nom du Canton de Lucerne. L’offre a suscité un grand intérêt auprès des membres de l’association et des visiteurs. Parmi les temps forts de l’événement, il y a eu la découverte de la Halle du Transport Routier, avec sa nouvelle mise en scène, et la ­v isite du «Space Transformer», un cube à taille humaine installé dans la Halle de la Navigation spatiale où le visiteur est censé perdre tout repère. 11


ÉDUCATION

Capturer la mobilité Le Musée des Transports est une vitrine et un espace découverte dédiés au transport et à la mobilité. Un musée dont les expositions et les attractions font le lien entre le passé, le présent et le futur. La classe spécialisée de graphisme du collège économique de Lucerne en a profité pour donner libre cours à sa créativité.

AUTEURE VERA BUELLER

L

e transport routier, ferroviaire, aérien, fluvial et maritime, de passagers ou de marchandises, c’est avant tout du mouvement. Capturer cette mobilité pour la mettre en scène dans l’espace confiné d’un musée n’est pas une sinécure. Il y a peu, les classes 2A et 2B de la classe spécialisée de graphisme de l’École professionnelle de Lucerne ont pu profiter de la grande expérience du Musée des Transports dans l’art de transmettre. Dans le cadre de leur formation en photographie, les élèves ont jeté un regard créatif sur le thème du «transport».

Interprétation photographique En mai dernier, de futurs graphistes ont donc arpenté tant et plus les allées du Musée des Transpor ts pour photographier des objets, étudier des panneaux et passer en revue le passé, le présent et le futur du transport et de la navigation spatiale. Non sans s’intéresser toutefois au monde des transpor ts en dehors du musée. Après tout, ce qui roule à l’extérieur aujourd’hui sera pièce de musée demain. Le résultat: de nombreuses photos numériques et analogiques, traitées, tronquées, réinterprétées et combinées avec du texte.

Mission créative Les professeurs Melchior Imboden, Rafael Koch et Martin Woodtli ont donné pour mission à leurs élèves de réaliser une série photographique. Ils ont demandé aux participants de montrer non seulement l’objet exposé mais aussi l’espace qui l’accueille. L’idée, dans un second temps, était d’ajouter du texte aux images pour réaliser un journal de huit pages. Le travail demandé comportait également une recherche thématique approfondie et une documentation de la démarche suivie.

Portraits individuels Les journaux ainsi réalisés ne sont pas «simplement» une vision individuelle du thème du «transport». Ce sont aussi des por traits succincts de l’un des aspects les plus passionnants du Musée des Transports. Vous trouverez de plus amples informations sur le projet sur la page Facebook de la classe de graphisme. n

La classe spécialisée de graphisme du collège ­é conomique de Lucerne lors de la présentation des résultats au Musée des Transports.

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SAVIEZ-

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ASSOCIATION MUSÉE DES TRANSPORTS

Dominic Deville

MEMBRE AUTEUR DOMINIC DEVILLE (MEMBRE INDIVIDUEL)

Dans cette rubrique, nous passons la parole aux membres à l’occasion du 75 e anniversaire de l’Association Musée Suisse des Transports.

l’arrivée des véhicules aux endroits les plus dangereux du réseau ­extrêmement sinueux et montagneux de CarPostal Suisse SA. Le réseau s’étend sur quelque 11 000 kilomètres et est parcouru par environ 2200 véhicules.

… l’appui aérodynamique est énorme sur les Formules 1? Une fois lancées, les Formules 1 produisent un appui aérodynamique … la première – et à ce jour la supérieur à leur propre poids. La seule – réparation automobile pression est exercée verticalement extraterrestre a eu lieu le sur le bitume. Un appui aérodynamique élevé permet d’atteindre une 11 décembre 1972? Les astronautes Eugene Cernan vitesse maximale en courbe élevée et Harrison Schmitt ont réparé un et accroît l’adhérence des pneumatiques. garde-boue cassé au niveau de l’aile de leur véhicule lunaire avec … le véhicule lunaire soviétique les moyens du bord, à savoir de «Lunokhod 2» a détenu le record ­l’adhésif, des cartes lunaires et des de distance extraterrestre jusqu’en attaches prélevées sur les lampes 2014? d’Apollo 17. Cet engin télécommandé qui a aluni en 1973 a couvert plus de 39 km sur … un poisson rouge perd sa couleur dans l’obscurité? le satellite de la Terre en l’espace de quatre mois. Le record a ensuite Les poissons rouges ont besoin de été battu par l’engin d’exploration lumière pour produire les pigments martienne «Opportunity», qui a mis dans leurs écailles. Dès lors, si un poisson rouge ne vit que dans néanmoins plus de 10 ans pour ­l’obscurité, il produira moins de pigcouvrir la même distance sur la ments et perdra du coup sa couleur ­p lanète rouge et qui, aujourd’hui, a orangée. Un poisson rouge ne déjà parcouru plus d’un marathon perdra toutefois jamais entièrement (42 km). sa couleur, même dans l’obscurité, … le cor à trois tons du car postal car une partie de sa coloration lui suisse provient de l’ouverture de vient de son alimentation. Les aliments pour poissons contiennent l’opéra «Guillaume Tell» de Rossini? Le son du cor postal se compose des pigments qui rendent la couleur des notes do dièse/mi/la et annonce du poisson plus intense.

Cher Musée Suisse des Transports Je t’ai trop longtemps négligé. Alors que tu as agrémenté bien des dimanches pluvieux durant mon enfance. La machine à trier les paquets! Le parcours d’une bille! Le crashtest! Et comment t’ai-je remercié? En me détournant de toi. Je me suis tout à coup intéressé à des tas d’autres choses. Aux filles. À la musique. Aux boissons maltées. Idiot que je suis! Bien des années plus tard, me revoici, repentant, devant ta porte d’entrée. Cette fois, je tiens la main de mon fils. Il veut, lui aussi, découvrir le Shangri-La de tout enfant de cinq ans après avoir entendu ses amis de maternelle en parler tant et plus. D’un pas incertain, je parcours avec mon fils le nouveau grand hall d’entrée avant de me rendre dans la zone extérieure, dont je fais le tour du regard. Je m’attendais à trouver un endroit qui, contrairement à moi, aurait plutôt mal vieilli. Un endroit qui me fascinait enfant mais qui serait devenu dans l’intervalle la chambre funéraire de techniques et d’appareillages dépassés depuis belle lurette. Cher Musée des Transports, tu as su te rénover et te rafraîchir à un point tel que c’est moi qui ai l’impression d’être une vieille relique. Certes, le parcours d’une bille produit toujours les mêmes sons qu’il y a 35 ans mais, juste à côté, un laboratoire d’expérimentation numérique attire mon fils comme un aimant. Le dépôt-exhibition et l’Auto-théâtre interactif n’ont pas leur égal dans l’univers muséal. Je n’ai pas trop le temps de m’appesantir sur le second nommé car mon fils a pris la poudre d’escampette pour aller se défouler au chantier de jeu. Mais qu’à cela ne tienne, je reviendrai bientôt pour tout voir dans le calme. Sans mon fils. 13


CINÉTHÉÂTRE 1ER AOÛT 2017 Film brunch «Helicopters in Action» Offrez-vous un délicieux brunch en buffet à ­l’occasion de la Fête nationale suisse tout en découvrant les manœuvres à couper le souffle des pilotes d’hélicoptère les plus expérimentés. Ce film montre les nombreux domaines d’utilisation de ces aéronefs. JUSQU’À NOUVEL ORDRE «Wild America» Le film primé «Wild America» vous propose une aventure dans les plus beaux paysages d’Amérique du Nord. Planez au-dessus de canyons escarpés et découvrez les fameux parcs nationaux de Yellowstone et de Yosemite.

PLANÉTARIUM

Red Bull Air Race Quelle impression peut bien procurer le pilotage d’un avion de course? Ce sentiment, vous pourrez le découvrir chaque après-midi à Media World. L’exposition spéciale Red Bull Air Race vous emmène à la découverte de la Formule 1 des airs. Les pilotes les plus rapides se verront offrir un voyage dans le cadre d’une manche de la compétition Red Bull Air Race, voire un vol G-Force en prix principal. Jusqu’à nouvel ordre, Media World

NOUVEAU SPECTACLE «Magie du télescope» L’invention du télescope a révolutionné la compréhension que nous avions de notre système solaire. Qui a eu en premier l’idée du télescope et pourquoi les télescopes à miroir sont-ils plus performants? Deux écoliers découvrent que les télescopes sont avant tout de mystérieuses machines à remonter le temps.

«The Wall»

NOUVEAU AU PROGRAMME

5 août 2017, Planétarium

Le plus grand projet du groupe rock Pink Floyd est sorti en 1979: l’album «The Wall». Cette épopée a également été portée à l’écran. Le Planétarium propose de découvrir l’histoire d’un jeune musicien de talent souffrant de problèmes psychiques, mise en scène dans une chorégraphie à 360 degrés.

«Mondes lointains – vie extraterrestre» Accompagnez-nous dans un voyage fantastique à la recherche de traces de vie dans l’Univers. Quelles sont nos chances de trouver un jour une vie intelligente ailleurs que sur Terre? Et nos recherches pourraient-elles aboutir dans notre système solaire?

MUSÉE 29/30 JUILLET ET 19/20 AOÛT 2017 Pontonniers La tradition suisse des pontonniers fera l’objet d’une présentation sur le bassin de l’Aréna durant deux week-ends. Des démonstrations et des parcours-découverte seront au programme, ainsi qu’un tournoi de joutes nautiques. À L’ARÉNA Ambiance tessinoise Faire du pédalo sous les palmiers ou profiter du soleil sur une chaise longue. En été, le Musée des Transports a comme un air de vacances à l’Aréna. Un «grottino» proposant des spécialités tessinoises et un espace construction routière pour les enfants seront également au programme.

«Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg» L’opéra «Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg» présenté au ­F estival de Bayreuth est retransmis en live au Cinéthéâtre dans une mise en scène inédite signée Barrie Kosky. Le chef-d'œuvre de Richard Wagner est placé ici sous la baguette du célèbre chef d’orchestre Philippe Jordan. 25 juillet 2017, Cinéthéâtre

«Angels in America» 1 et 2 Cette pièce de théâtre dresse un bilan acide et ironique de la société américaine dans les années 1980. Entre Enfer et Paradis. Venez suivre cette pièce en deux parties reproduite en live et en anglais depuis le National Theatre de Londres. 20 juillet (1) et 27 juillet (2) 2017, Cinéthéâtre

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Sous réserve de modifications. Vous trouverez le calendrier actuel des manifestations sur www.verkehrshaus.ch/fr

Programme et billets sur www.verkehrshaus.ch/fr


MEMBRES

Affiliation crèche Au Musée des Transports, les enfants apprennent la mobilité de façon ludique et même une brève visite vaut le détour. Nous avons donc imaginé l’affiliation crèche pour les crèches et familles de jour. AUTEURE FRANZISKA KÄCH, L’ASSOCIATION TAGESFAMILIEN KRIENS

J

e travaille comme re sponsable à l’as sociation «Tagesfamilien Kriens». Cette association a pour vocation de créer des contacts entre les parents de jour et la parents à la recherche d’un encadrement familial pour leurs enfants. Grâce à l’affiliation crèche, je me rends régulièrement au Musée des Transports. Les enfants adorent les trottinettes. Ils s’en donnent à cœur joie pour rejoindre encore plus rapidement les halles d’exposition. Ils commencent toujours par se rendre au Jardin de circulation. En go-kar t, les enfants ont un ­p remier aperçu du monde de la circulation routière. Pour le repas de midi ou le goûter, il y a une foule de possibilités pour faire une pause sur le site du musée. Nous sortons notre casse-croûte et profitons ensemble de ce repas improvisé. Une visite du Flipper touristique ne peut pas non plus manquer au programme: peu importe la longueur de la queue, les enfants veulent à tout prix pouvoir appuyer sur le bouton de démarrage. Et, chaque fois, leurs yeux s’illuminent comme par magie.

Lors des excursions au Musée des Transports, le temps passe toujours trop vite. Fatigués, heureux et riches de nombreuses impressions, nous reprenons alors le chemin de la maison. Les enfants racontent aux parents combien ils sont fascinés et enthousiasmés par le Musée des Transports. Nous nous réjouissons d’ores et déjà de notre prochaine visite et sommes toujours reconnaissants de vivre une journée pleine au Musée des Transports. n Devenez membre crèche Le Musée des Transports propose des affiliations crèches. L’offre pour les crèches et les familles de jour est configurée en fonction de la taille des groupes. Les pass permettent d’accéder gratuitement et de manière illimitée au site du musée, sont transmissibles et ne sont valables que du lundi au vendredi (hors jours fériés). Contact: 041 375 74 36 ou member@verkehrshaus.ch

Offre d’été Du 24. juin jusqu’au 30. septembre 2017

CELA VAUT LE COUP DE DEVENIR MEMBRE ! Payez maintenant la cotisation de membre pour une année et demie jusqu’à la fin de 2018.

ACTUELLEMENT DANS LE SHOP Crèmes glacées Mövenpick Nous avons tous envie de glace quand le mercure grimpe dans les thermomètres. Jusqu’au 31 août 2017, vous pourrez déguster les inimitables créations glacées de Mövenpick à notre stand de glaces à l’Aréna. Et vous pouvez bien sûr combiner les parfums à l’envi. Jusqu’au mois d’octobre 2017, les membres ont droit, à l’achat d’une boule de glace, à une deuxième boule gratuite! Passez également au shop du Musée des Transports pour y déguster une boisson rafraîchissante.

Inscriptions également possibles en ligne: www.verkehrshaus.ch/member à partir de

.– 1au0lieu5 de CHF

140.–

Remarque pour tous les membres: L’adhésion est prolongée automatiquement d’une année. Si vous ne souhaitez pas renouveler votre adhésion, elle doit être résiliée par écrit avant la fin de novembre.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter: member@verkehrshaus.ch


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