Édition Num éro
Magazine
du musÉe Des Transports Octobre 20 12
Diamants bruts en voyage Interview Le numéro 1: un cadeau musÉe Des Transports Ça chauffe au Cinéthéâtre Focus
Deutsch bitte wenden
Nouveautés au Musée Suisse des Transports
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Découvert
S tation des dirigeables – de maquette à patinoire!
Histoire de la mobilité suisse en 3D Notre collection abrite plus de 8000 objets, chacun d’entre eux racontant et documentant un épisode important de l’histoire de l’économie et de la mobilité helvétiques. Qu’il s’agisse d’une voiture développée et construite en Suisse, d’une locomotive, du «Landi-Velo» de 1939 ou d’une partie d’une combinaison spatiale: tous ces précieux témoins d’une époque nous sont essentiels, puisque constituant la base de futures expositions riches d’objets originaux. Au travers d’un reportage en trois parties, nous vous informons sur le déménagement captivant (mais très coûteux) de l’ensemble de la collection des objets
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focus
Diamants bruts en voyage
3D dans le nouvel entrepôt central. «Projection!»: les choses bougent aussi dans notre Cinéthéâtre, unique en son genre. Ainsi (une nouveauté) présentons-nous des films Disney sélectionnés sur le plus grand écran de Suisse, de même que l’impressionnant film ferroviaire «Rocky Mountain Express» (en exclusivité à partir d’octobre). 365 jours par an, le Musée Suisse des Transports vous offre un programme global à nul autre pareil avec grande exposition interactive, Planétarium, Cinéthéâtre, Musée Hans Erni et savoureuse restauration. Une authentique expérience pour
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i nterview
L e numéro 1: un cadeau
petits et grands. Pour quand prévoyez-vous donc votre prochaine excursion au Musée des Transports de Lucerne? Nous nous réjouissons de vous y accueillir!
Martin Bütikofer Directeur
Impressum Éditeur Musée Suisse des Transports, Lidostrasse 5, 6006 Lucerne Collaborateurs de ce numéro Jacqueline Schleier (responsabilité globale & annonces), Jasmin Trochsler (direction de la Rédaction), Martin Bütikofer, Fabian Eschmann, Claudia Hermann, Fabian Hochstrasser, Manuel Huber, Max Huwyler, This Oberhänsli, Bianca Schwarz, Lorenz von Felten, Alfred Waldis, Blandina Werren, Kurt Zihlmann Mise en pages aformat.ch, Lucerne Crédit photographique Archive Musée Suisse des Transports, Damian Amstutz, This Oberhänsli, Photopress, Stefan Wäfler Traduction TransDoc SA, Crassier Correction typo viva, Ebikon Impression Neue Luzerner Zeitung AG, Lucerne Tirage 20 000 ex. Publication 5 x par année Création/année 2005/4 Prix CHF 4.50/ex., CHF 18.–/an Contact magazine@verkehrshaus.ch, 041 370 44 44
Partenaires officiels
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EN MOUVEMENT
E xtraits d’un journal d’il y a 100 ans
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éducation
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musÉe Des Transports
Teachers Day 31 octobre 2012
Ça chauffe au Cinéthéâtre
Station des dirigeables – de maquette à patinoire!
Découvert
Simulation des effets de charge sur la structure de la halle: neuf enfants ont servi de poids. 1910.
Maquette de la halle à dirigeables, par le maître charpentier Sieber. Exposée au Musée des Transports. Construction de la halle à dirigeables de Lucerne. La charpente en bois illustre la technique de la ferme clouée. 1910.
Au t e u r Lorenz von Felten
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l y a 100 ans, Lucerne voyait l’interruption de l’exploitation de ses dirigeables, entraînant aussi le commencement de la fin pour l’imposante halle qui les accueillait. Une maquette exposée au Musée des Transports rappelle aujourd’hui l’existence de ces géants des airs. En février 1910, la coopérative lucernoise Aero avait signé avec la Compagnie Générale Transaérienne parisienne un contrat prévoyant la livraison d’un dirigeable. En avril suivant, le conseil municipal de Lucerne avait accordé le permis de construire une halle pour dirigeables, dont le chantier fut entamé ce même mois. Et l’ouverture de la «première station suisse pour dirigeables» intervint dès le 24 juillet. Pour la structure en bois de la halle, il fut recouru à la technique inédite de la ferme clouée: il s’agissait ici d’une armature édifiée en colombages plans, composée de barres de traction et de compression pures assemblées par des éclisses et des clous. Pour en vérifier la statique, le maître charpentier lucernois Sieber construisit une maquette, comprenant trois poutres en arc (sur douze au total pour le bâtiment définitif). Divers tests de charge prouvèrent la fiabilité de la construction. Mais hélas, aucun des dirigeables utilisés (l’Astra français de 1910/1911 et le Parseval allemand de 1912) ne fut à la hauteur des attentes commerciales, et la coopérative en interrompit les opérations à la fin septembre 1912. Jusqu’à son démantèlement en 1921, la halle servit de patinoire et d’entrepôt de paille. La maquette elle-même, après plusieurs changements de propriétaires, se retrouva presque 80 ans plus tard au Musée des Transports. n
Maqu et t e st at iqu e de l a hal l e à di rigeabl es de Lu cerne, 1910 Échelle: 1:20. Formée de 3 poutres en arc, avec membrures longitudinales et diagonales. A servi à la simulation des effets de charge sur la structure de la halle, dus à son poids propre, à celui de la neige et à la pression du vent. La technique inédite de la ferme clouée a été conçue sur cette maquette, et testée quant à sa compatibilité. Essais de charge avec, entre autres, 9 enfants ou 560 kg de pierres de taille.
Hal l e à di rigeabl es const ru it e en 1910 (et démol ie en 1921) Dimensions: 96 m de long, 46 m de large, 30 m de haut. Place pour 2 dirigeables non rigides. Située sur le Tribschenmoos, Lucerne. Au total, 12 poutres arquées en sapin, avec barres de traction en fer. 6000 m 2 de revêtement en planches pour le toit et les parois. Le sous-sol étant instable, il a fallu enfoncer 2500 mètres linéaires de pieux en bois pour les fondations des montants principaux. Durée de construction: 107 jours avec 240 ouvriers.
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Focus
Diamants bruts en voyage La collection du Musée Suisse des Transports est en effervescence depuis un an: bon nombre de nos objets de collection partent en effet en voyage. A ut e ur This Oberhänsli
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es objets d’une collection ont toujours deux attaches. L’une (visible) est celle de l’exposition dans le Musée, l’autre (invisible) se trouvant au dépôt, où se déploie toute la richesse d’une collection par les seuls nombre et diversité des témoins rassemblés d’une époque. Dans le stock, les Biens culturels techniques ne sont guère associés à une histoire claire et particulière. Ce sont des trésors cachés tant pour les visiteurs que (souvent) pour les conservateurs et les organisateurs d’expositions. Tels des diamants bruts, ils n’ont pas encore d’éclat spécial. Leur valeur réelle ne peut être révélée qu’au travers d’une exposition, présentant l’histoire de l’objet comme celles gravitant autour. Ils bénéficient donc d’un nouveau dépôt et doivent y être déménagés.
Les trésors cachés constituent les expositions de demain Voici un an que nous menons les préparatifs et la mise en œuvre de l’opération de déménagement, d’au moins 8000 objets au total. Pour la première fois dans l’histoire du Musée des Transports, ils auront un lieu d’entreposage commun. Pour la première fois aussi, nous aurons une vue d’ensemble de la partie non exposée de notre collection. Bon nombre des pièces rassemblées sur plus de 50 ans bénéficient enfin d’une photographie d’identification et d’un site défini. C’est là un «jalon muséologique» pour notre établissement géré par le secteur privé. Seule la collection permet un renouvellement permanent de l’exposition. Considérés sous des perspectives très diverses, les objets liés à l’histoire de la technique nous racontent constamment de nouvelles tranches de vie. Notre collection est l’âme d’une exposition aussi captivante que diversifiée.
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Entreprise délicate L’opération complète de déménagement (pas seulement le transport de A à B) durera deux ans. Le transport recèle aussi ses pièges. Ainsi se trouve-t-on par exemple face à un vieux moteur électrique. Selon l’inventaire, c’est un antique moteur de tram bâlois, datant de 1895! Mais rien n’y est dit sur son poids. Un chariot-élévateur et un véhicule de quelles tailles faut-il prévoir pour son transport? Ses dimensions indiquent qu’il tiendrait dans n’importe quel bus VW, mais cela ne suffit pas. Ainsi cette pièce historique
reste-t-elle bloquée sur sa palette, jusqu’à obtention d’une détermination précise du poids. Pour la vaste gamme des modèles, les tâches apparaissent toutes différentes; on y trouve des curiosités, des demi-modèles, des modèles complets, fonctionnels, à découper, intégrés dans des dioramas de paysages, ou des modèles de divers modes de transport en échelles variées. Figurent naturellement aussi dans la collection: des «oldtimers» presque en état de rouler, qui poseront peu de problèmes de déménagement a priori. Tout à côté peuvent apparaître des pièces discrètes et d’autant plus fragiles, telles que le volumineux fragment d’aile du dernier aéroplane Dufaux. À un âge avancé déjà, le pionnier suisse de l’air Henri Dufaux voulait s’envoler à bord de cet ornithoptère non motorisé. Quelques objets valent beaucoup sur le marché comme pour les collectionneurs, tandis que d’autres (même sans valeur d’assurance élevée) constituent une pièce d’époque tout à fait exceptionnelle, de haute valeur documentaire. Quelques artéfacts dans la collection révèlent tout un savoir-faire, en artisanat comme en construction. Inversement, certains produits industriels ne permettent guère de reconnaître les problèmes qu’ils sont parvenus à solutionner. Tant pour le transport que (surtout) pour le lieu de stockage, les matériaux des biens culturels imposent des exigences pointues, auxquelles aucune solution optimale ne peut souvent être apportée du fait de leur mélange. «Richesse» au service du public Rassembler, conserver, élaborer et transmettre: tâches tout indiquées pour la Suisse. Ou comme l’a dit Anton Schwingruber, ancien conseiller d’État lucernois: «Le Musée des Transports est le Grütli de la technique.» Les dépenses liées aux expositions comme à la collection, à l’inventaire et à sa conservation, en valent la peine. Bateaux à roues, chemins de fer, cars postaux, avions de Swissair ou téléphériques: tous éléments fondamentaux de notre histoire suisse, de notre conscience de nous-mêmes, de notre identité et de notre bonheur de vivre ici. Il est donc gratifiant (selon les possibilités) de conserver la richesse de la collection et d’agencer ce voyage dans le nouveau magazine avec autant de circonspection que possible. Le périple de nos diamants bruts se poursuit; dans les prochains numéros du Magazine du Musée des Transports, soyez attentifs aux reportages sur ce déménagement inhabituel comme sur le nouveau site d’entreposage. n
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1 Parcmètres de 1950 à 1980: ils ne sont pas seulement intéressants comme témoins de la circulation routière de leur époque, mais aussi comme objets de design évocateurs de leur temps.
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2 Jeu de société, env. 1920: la fascination des moyens de transport transparaît dans ce jeu de dé nous menant à travers la Suisse 3 Tampon, env. 1880: un témoin de l’époque du charbon; la collection du Musée des Transports comprend tout un assortiment de tampons à cacheter, appartenant à la ligne Nordostbahn (1852–1902). 4 Modèle de ballon, 1976: la maniabilité du ballon «Victoria», dans les «Voyages extraordinaires» de Jules Verne (1867), constitue une autre vision des moyens de transport.
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5 Coffre, env. 1870: avec ce coffrefort également, l’ingénieur Louis Favre faisait avancer la construction du tunnel du Gothard. 6 Ajout pour phares, 1940: pour ne pas être détecté par les avions durant la guerre, les prescriptions d’obscurcissement valaient aussi pour les voitures.
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7 Entretoise d’avion, 1919: une entretoise des surfaces portantes du Nieuport 23, aux commandes duquel s’est tué le pionnier suisse de l’air Oskar Bider. 8 Piston à vapeur, 1895: l’auriez-vous reconnu? Les bateaux à vapeur possèdent des pistons de grande taille mais étroits (machine Sulzer du vapeur Pilatus). 9 Modèle en coupe, env. 1950: la fascination de la mécanique de ce compresseur à pignons Saurer est palpable. 10 Chaussures de chauffeur de locomotive, env. 1920: les semelles gonflées à l’air aident à supporter les vibrations et le froid dans le poste du machiniste. 11 Qui connaît cet insigne, sa signification, son année d’utilisation? Prière de s’annoncer au Musée des Transports. 12 Moteur de canot, env. 1900: au début, le constructeur de camions Saurer fabriquait aussi des moteurs de bateau avec démarreur à air comprimé.
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Portrait de Image ci-dessus: Le président de la direction de Swissair, Armin Baltensweiler, le général James A. Doolittle et le directeur du Musée des Transports Alfred Waldis lors de la remise du dernier modèle existant de l’avion de ligne le plus rapide de 1931, le Lockheed Orion.
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Alfred Waldis
Né à Lucerne en 1919. Co-fondateur et premier directeur du Musée Suisse des Transports (1957 à 1979). Après l’ouverture du Musée des Transports en 1959, Alfred Waldis a fortement contribué à son agrandissement, notamment en ce qui concerne la Halle de l’Aviation et de la Navigation Spatiale ainsi que la Halle de la Navigation ; il a également été à l’origine du premier Planétarium de Suisse ainsi que du Musée Hans Erni. Il a œuvré en tant que directeur et administrateur de plusieurs organisations nationales et internationales, a rédigé de nombreuses publications et a été distingué à plusieurs reprises pour les services rendus, notamment par le titre de docteur honoris causa décerné par l’Université de St-Gall. Alfred Waldis est citoyen d’honneur de la ville de Lucerne et président d’honneur du Musée Suisse des Transports depuis 1990.
Interview
Le numéro 1: un cadeau Une demi-heure pour mettre au point un timbre spécial ou concevoir un projet au cours d’une randonnée. Grâce à son discernement, ses visions et ses relations, Alfred Waldis, premier directeur du Musée Suisse des Transports, a influencé les collections de manière décisive.
AU T E U R MANUEL HUBER
M. Waldis, existe-t-il un «premier objet du Musée des Transports»? Oui, le Spanisch-Brötli-Bahn. À l’occasion du centenaire des Chemins de fer suisses, ce train a fait l’objet en 1947 d’une reproduction très fidèle qui nous a été offerte. En tant qu’ancien cheminot, ce train m’a toujours tenu particulièrement à cœur. Quels autres objets restent inoubliables, 50 ans après? Il y en a beaucoup. Chez les avions, c’est surtout le Coronado, un cadeau de Swissair qui nous est parvenu par le lac avec l’aide de l’armée. Le Nieuport 28 et le Lockheed Orion font eux aussi partie de ces objets spéciaux. Et bien entendu, le sauvetage du «Rigali» menacé de démolition reste gravé dans nos mémoires. Commençons par le «Rigali». Comment le plus vieux bateau à vapeur de Suisse s’est-il retrouvé au Musée des Transports ? J’ai appris par hasard que le «Rigi» devait être démoli, une perspective impensable à mes yeux; j’ai donc contacté la Société de navigation, mais le «Rigi» venait d’être offert en cadeau. Nous avons finalement pu l’obtenir pour 950 francs, la valeur de démolition. Cette période marquait le début des efforts de sauvegarde des bateaux à vapeur. Le hasard est-il souvent intervenu? Très souvent, même. Au cours d’une randonnée, j’ai par exemple fait la connaissance d’un enseignant de Dietikon; il m’a parlé d’un vieil avion qui se trouvait dans le grenier de son école. Il s’agissait en fait d’un précieux Nieuport datant de 1917. Pour l’Orion, j’avais aussi entendu dire par hasard qu’il allait être mis aux enchères. Nous avons pu l’acquérir en 1977 pour la somme de 150 000 francs. J’en suis encore fier aujourd’hui. Et l’argent aura souvent joué un rôle? Nous avons reçu de nombreuses offres, à titre honorifique ou contre paiement. Mais notre budget était limité. Parfois, certaines acquisitions n’ont pu se faire, par manque de moyens. Je me suis toujours demandé si les objets valaient bien le prix qu’ils nous coûtaient.
Et quand ils en valaient le prix, comment faisiez-vous pour réunir les fonds? Là encore, c’était souvent une question de chance. Mais certaines idées originales nous ont aussi permis de réunir des fonds, comme le timbre spécial et la médaille signés Hans Erni créés à l’occasion de l’inauguration du Planétarium en 1969. Un projet que j’ai d’ailleurs mis au point en une demi-heure, au cours d’un vol à Moscou, bénédiction du Conseil fédéral inclue. Impossible sans de bonnes relations, pas vrai? Oui, mes relations personnelles avec des personnalités importantes ont permis d’obtenir bien des choses. Je pense par exemple à Philipp Keller, avec qui j’étais lié d’amitié depuis 1959. Ayant désigné le Musée des Transports comme son légataire universel, il nous a légué «Krämerstein», sa propriété comprenant des bâtiments, des maquettes de bateaux et une bibliothèque. Nous avons pu en tirer six millions de francs et créer ainsi la Halle de la Navigation. Quelle est l’origine de ces relations? Elles proviennent notamment de mes activités de président et administrateur d’organisations nationales et internationales ou de manifestations diverses. Mais les plus de 1000 conférences que j’ai données et autant de reportages publiés ont également permis d’augmenter la notoriété du Musée des Transports. Y a-t-il eu aussi des revers de médaille? Absolument. Nous avions par exemple des projets de Halle de la Navigation autour du bateau à vapeur Unterwalden que nous avait offert la Société de navigation. Ayant appris que les «Amis des bateaux à vapeur» convoitaient également l’«Unterwalden», j’ai préféré éviter la querelle. Que pensez-vous du projet de répertorier et déménager près de 8000 objets? J’y suis entièrement favorable. À l’évidence, les possibilités technologiques actuelles doivent être exploitées. À l’époque, les objets étaient numérotés à la main et inscrits dans un registre. Ces temps-là sont définitivement révolus. n
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EN MOUVEMENT
Extraits d’un journal d’il y a 100 ans A ut e ur Max Huwyler
L
e début du XX e siècle était marqué par une vision positive de l’avenir. Le progrès s’entendait littéralement comme une avance vers le mieux. Le développement technique était fulgurant. Mon père Gottfried (né en 1898) avait grandi à Cham près de l’Anglo Swiss Milk Company (future Nestlé), avec voie ferrée dédiée passant à la porte même de sa maison. Son enthousiasme pour les signes de l’époque transparaît dans ses notes de souvenirs: «1904: messe de minuit: première lumière électrique à Cham. 1904: premier rouleau compresseur vu sur le chantier de la route du château. 1907: premier zeppelin au-dessus du lac de Zoug. 1908: première grue observée. 1909: liaison ferroviaire de Nestlé. 1910: première journée aéronautique avec hydravions à Zoug. 1912: première auto à Cham. Madame Page.» Rien d’étonnant à ce que le dimanche après-midi du 4 août 1912, Gottfried ait accouru sur l’Allmend de Zoug pour le spectacle aérien. L’association pour les transports et l’embellissement y avait invité René Grandjean et Emilio Taddeoli. Leurs deux appareils étaient exposés sur le terrain de la foire aux bestiaux, le Schützenmatt accueillant en outre l’hydravion de Grandjean. L’ingénieur avait en effet doté son monoplan de flotteurs pour en faire un «hydroplane». Après les vacances d’été, le collégien Gottfried avait écrit une rédaction intitulée «Un jour de vacances». Il en avait lu les détails techniques dans des avant-premières. Les images romantiques enjolivantes, aux adjectifs soutenus, correspondaient moins à son tempérament qu’au style d’écriture scolaire de l’époque.
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«Un jour de vacances (Au choix)» Le dernier dimanche de vacances fut avantagé par un temps propice, permettant la tenue du vol-spectacle prévu dans la charmante petite ville du bord du lac. Une foule y avait afflué, venue de près comme de loin. L’aire d’exposition avait été choisie comme scène. Les hardis aviateurs suisses: le Vaudois René Grandjean et le Tessinois Emilio Taddeoli, apparurent. Le premier avait monté son engin lui-même: un monoplan de 9,2 m d’envergure, de 8,8 m de long et de 20 m 2 de surface alaire. Du bois de
frêne et du tissu de coton caoutchouté avaient servi à sa construction. Les téméraires aviateurs entamèrent leur périlleux travail vers 15 h 45 pour l’achever vers 18 h 00, Grandjean assurant l’ouverture. Le moment de l’ascension fut un instant captivant. La mise en mouvement des hélices s’accompagna d’une violente bourrasque, obligeant les gens des premiers rangs à retenir leurs chapeaux. Pour ne l’avoir pas fait, deux personnes durent s’élancer à la poursuite de leurs couvre-chefs. Après 20 à 30 mètres parcourus au sol, l’appareil commença à s’élever lentement, passant en trois vols magnifiquement réussis au-dessus des terres fruitières et forestières de Zoug et Baar. Accomplissant les virages les plus serrés tel un oiseau, il atterrit ensuite avec les mêmes assurance et grâce qu’à son décollage. Taddeoli eut moins de chance avec sa machine, la montée n’étant déjà pas fameuse. Un défaut de moteur (survenu du fait d’une surchauffe) le contraignit à se poser en-dehors de l’aérodrome puis à renoncer à d’autres vols. Un an plus tard, Gottfried était élève en Romandie. Il note: «1913: école de commerce à Neuchâtel. Début juillet, grande réception de l’aviateur Oskar Bider après sa traversée des Alpes entre Berne et Milan. À l’école, grandes manœuvres avec les premiers aviateurs militaires Bider et Borren dans le Seeland bernois.» La notion d’aviateur militaire était nouvelle. Dès novembre 1912, une commission aéronautique fédérale avait étudié la question de l’aptitude de l’aéroplane à servir comme arme. Et l’éclatement de la Première Guerre mondiale entraîna, sur décret du Conseil fédéral, la création d’une division d’aviation. Au début de la guerre, les aviateurs furent convoqués avec leurs appareils privés: dix pilotes possédant huit différents types d’aéroplanes. Néanmoins, cette «Grande Guerre» puis la crise économique mondiale brisèrent cette atmosphère d’essor et changèrent durablement la vision du monde de mon père. n
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1 Aéroplane de Grandjean comme hydroplane sur le Schützenmatt de Zoug. Foto Grau. Collection de cartes postales d’Oskar Rickenbacher, Zoug. 2 René Grandjean avec son monoplan, sur l’aire de la foire aux bestiaux de Zoug. Foto Grau. Collection de cartes postales d’Oskar Rickenbacher, Zoug. 4
3 Une annonce de journal. 4 Extrait reproduit de la rédaction de Gottfried Huwyler: «Un jour de vacances».
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éducation
Teachers Day 31 octobre 2012
A ut e ur Fabian Hochstrasser
Cette journée sera placée tout entière sous le signe de la formation. Un guidage compétent présentera les plus captivants domaines d’exposition pour les écoles. Les enseignants se familiariseront avec les matériaux pédagogiques adéquats, tout en découvrant des astuces pour la préparation et la visite avec leurs écolières et écoliers. Les divers domaines d’exposition seront dévoilés dans des ateliers, à différentes heures de l’après-midi. Bien évidemment lors du Teachers Day, le Musée pourra être également exploré de son propre chef. Il ouvrira ses portes comme d’habitude à 10 h. La fréquentation d’un atelier est justement recommandée pour les domaines d’exposition très intéressants pour les écoles, Avec le soutien de:
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comme sur l’informatique (i-factory), la réalisation des médias (Media-Factory) et la formation professionnelle (Parcours des talents). Parallèlement aux ateliers les plus divers, il sera également possible d’assister aux programmes variés du Planétarium. Et pour conclure, nous projetterons en plus un film d’actualité au Cinéthéâtre du Musée des Transports. Une visite ce 31 octobre 2012 s’impose donc dans tous les cas pour les enseignants! Offre entière gratuite pour les enseignants en fonction, mais inscription obligatoire. Pour plus d’informations et inscription www.verkehrshaus.ch/fr/service_scolaire
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«Soleil moteur» L’exposition spéciale de 2012 est centrée sur la mobilité durable, allant des engins électriques ou solaires aux maniables Segways. Des objets surprenants montrent le rôle du Soleil, dispensateur d’énergie polyvalent. 7 octo b r e 2 0 1 2 | 9 h 0 0 – 1 2 h 0 0 | C i nét h é â t r e
Film-Brunch avec «Ride around the World» Profitez d’un dimanche matin en famille. Un généreux buffet vous attend pour le petit-déjeuner, en guise d’introduction à un film passionnant. Réservation nécessaire.
2 8 octo b r e 2 0 1 2 | M u sée
6 e marathon de Lucerne
Le Musée Suisse des Transports accueille l’arrivée du 6 e marathon de Lucerne et offre aux visiteurs une journée portes ouvertes. 4 no v em b r e 2 0 1 2 | 9 h 0 0 – 1 2 h 0 0 | C i nét h é â t r e
1 2 - 1 4 octo b r e 2 0 1 2 | M u sée
Week-end thématique sur «Aviation et navigation spatiale» Le Musée Suisse des Transports, des musées amis, des associations, des collectionneurs et des partenaires vous présentent une sélection de trésors issus de leurs collections sur le thème de l’aviation et navigation spatiale. Réjouissezvous de passer un week-end riche en attractions, rencontres passionnantes et expériences uniques. 2 1 octo b r e 2 0 1 2 | 1 7 h 0 0 – 1 9 h 3 0 | C i nét h é â t r e
Ballet live avec «Le Lac des cygnes» «Le Lac des cygnes»; une mise en scène exceptionnelle sur une musique fantastique retransmise en direct du théâtre du Bolchoï de Moscou. Réservation nécessaire. 2 7 octo b r e 2 0 1 2 | 1 8 h 5 5 – 2 2 h 2 0 | C i nét h é â t r e
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Profitez d’un dimanche matin en famille. Un généreux buffet vous attend pour le petit-déjeuner, en guise d’introduction à un film passionnant. Réservation nécessaire. 9 – 1 1 no v em b r e 2 0 1 2 | M u sée
Week-end thématique sur «Archivage et documentation» Le Musée Suisse des Transports, des musées amis, des associations, des collectionneurs et des partenaires vous présentent une sélection de trésors issus de leurs collections sur le thème de l’archivage et documentation. Réjouissez-vous de passer un week-end riche en attractions, rencontres passionnantes et expériences uniques. 1 0 no v em b r e 2 0 1 2 | 1 8 h 5 5 – 2 2 h 2 5 | C i nét h é â t r e
Opéra live avec «The Tempest»
«Otello» de Giuseppe Verdi retransmis en direct depuis le Metropolitan Opera de New York; coup d’œil dans les coulisses du «Met» inclus. Réservations nécessaire.
«The Tempest» de Thomas Adès retransmis en direct depuis le Metropolitan Opera de New York; coup d’œil dans les coulisses du «Met» inclus. Réservations nécessaire.
de la page 16
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Film-Brunch avec «Rocky Mountain Express»
Opéra live avec «Otello»
Solution du Sudoku
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sudo -3
agenda
J u s q u ’ a u 2 1 octo b r e 2 0 1 2 | M u sée
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Ballet live avec «La Fille du Pharaon» «La Fille du Pharaon»; une mise en scène exceptionnelle sur une musique fantastique retransmise en direct du théâtre du Bolchoï de Moscou. Réservation nécessaire.
Sous réserve de modifications. Vous trouverez le calendrier des manifestations actualisé sous www.verkehrshaus.ch/fr
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musÉe Des Transports
Nouveau
Ça chauffe au Cinéthéâtre A uteur e B l andin a We r r e n
Mettant sa chaudière sous pression, la locomotive à vapeur CPR 2816 Empress s’éveille dans toute sa splendeur sur le grand écran. Soufflant un nuage de vapeur, la machine s’ébroue dans la matinée sereine en tractant un attelage classique de wagons de passagers, prête pour les «Rockies». Ce voyage d’ouest en est sur pellicule dévoile de fascinants et époustouflants paysages au fil du trajet, en même temps que le spectateur s’initie à l’histoire extraordinaire de la construction de la première ligne ferroviaire transcontinentale du Canada. Le film «Rocky Mountain Express» suit le tracé d’origine du Canadian Pacific Railway, tel qu’au XIX e siècle. Pendant 50 ans, l’Empress aura tristement rouillé jusqu’à ce qu’une équipe enthousiaste s’attaque à sa restauration et la remette en état de reprendre le rail. Le film révèle maintenant la route captivante et chargée d’histoire du Canadian Pacific Railway (CPR), reliant Vancouver (sur la côte pacifique) à Montréal (près de la côte est), où la CPR 2816 Empress avait été construite à l’origine, en 1930. De spectaculaires vues aériennes alternent avec des images à couper le souffle, prises sur et depuis la locomotive à vapeur. Le spectateur vit ces nombreux paysages si diversifiés, face aux hautes parois de la Fraser Valley, le long de vastes lacs et de méandres fluviaux, à travers forêts, gorges profondes et larges vallées, au passage de cols élevés, et sans oublier le puissant et imposant univers montagnard des Rocheuses. Mais «Rocky Mountain Express» montre aussi des aspects historiques, avec références directes pendant le parcours entre le paysage visible et la construction de la voie au temps du chantier, racontées et soulignées par le biais d’incrustations de photographies et de cartes de l’époque. Ainsi le spectateur ne ressent-il pas seulement la beauté d’une nature écrasante, mais découvre-il simultanément les défis proprement insurmontables
relevés par les maîtres d’ouvrage, les arpenteurs et les milliers d’ouvriers qui ont édifié cette ligne: que cela soit pour venir à bout des gorges et des cols, percer les complexes de tunnels, assurer les protections contre les descentes d’avalanches ou bâtir les spectaculaires ouvrages d’art. Chaque kilomètre de voie possède son caractère propre, témoignant de la domination qu’il a fallu imposer à la nature, souvent dans les conditions les plus sévères pour les hommes et les machines. Commencée en 1881, l’aventureuse construction d’origine de la voie Canadian Pacific Railway s’est achevée le 7 novembre 1885 après plus de 4666 kilomètres posés, par le plantage d’un «dernier clou» symbolique à Craigellachie (province de Colombie britannique). L’auteur et metteur en scène de «Rocky Mountain Express» est Stephen Low, l’un des réalisateurs les plus expérimentés de films grand format (ayant entre autres à son actif «The Ultimate Wave Tahiti 3D» ou «Legends of Flight 3D»). Faisant de ses visions des récits d’histoires, il témoigne d’une compréhension de la langue dans son travail et recourt aux énormes possibilités des productions cinématographiques en 2D et 3D pour grand écran. Citation de Stephen Low sur «Rocky Mountain Express»: «I always wanted to do this film regarding the single greatest Canadian story. I wanted to tell it in IMAX because when you get up in a helicopter and look down, you say, ‹Holy cow! How could they have done that in the 1880s?› So every single shot is an illustration of the courage of these workers, in my view. They overcame incredible difficulties, the workers. There were a lot of deaths, from blasting and avalanches. In the end, the thesis of the film is that those difficulties made possible the things we treasure the most in Canada.» Chaque jour, à 13 h 00 et 16 h 00.
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En mémoire de Neil A. Armstrong (1930–2012) A uteur e C l a u di a H e rm a n n
Ce n’est ni sur la Lune ni sur Mars que l’astronaute américain Neil A. Armstrong braque ici son regard attentif, mais sur la technique (peu familière pour lui) du simulateur de locomotive au Musée. La veille de ce jour il y a 40 ans, il inaugurait la Halle de l’Aviation et de la Navigation spatiale dans le Musée Suisse des Transports. Armstrong, décédé le 25 août 2012 et commandant de la mission Apollo 11, fut le premier homme à poser le pied sur la Lune, le 20 juillet 1969.
Rencontres passionnantes A uteur K u rt Zih l m a n n , p e rs on n e d ’e n ca d re m e nt
Œuvrer comme personne d’encadrement au Musée des Transports constitue le plus souvent une activité aussi diversifiée qu’intéressante. En voici un petit épisode digne d’être mentionné. Un monsieur d’âge moyen s’est un jour présenté spontanément à l’Infodesk, indiquant qu’il venait des États-Unis et passait ses vacances ici à Lucerne. Il y avait déjà séjourné 24 ans auparavant, logeant pendant quelques jours avec ses parents dans un hôtel. Un après-midi, son père s’était éclipsé sans que personne ne sache où il se trouvait. Mais revenu sain et sauf le soir à l’hôtel, il s’y était extasié à l’évocation d’un musée des transports qu’il venait de visiter. Le père insistait sur la nécessité absolue de découvrir un endroit valant autant le déplacement, des plus captivants et impressionnants. Le temps avait toutefois manqué alors pour une telle visite, la famille devant repartir dès le lendemain. En cette fin août 2012 cependant, le grand jour était enfin arrivé, notre touriste américain comprenant parfaitement l’émerveillement de son père. Et de déclarer, en jetant un regard malicieux vers le ciel: «Oui, papa, tu avais vraiment raison; je t’en remercie.» Je ne sais toutefois si sa femme, laissée dans l’ignorance, l’attendait dans sa chambre d’hôtel. 13
SAVIEZ-
VOUS
QUE … ... le développement du Rhin en a fait la plus importante voie navigable d’Europe? Quelque 7 millions de tonnes de marchandises et 100 000 conteneurs sont transbordés annuellement dans les ports rhénans helvétiques.
... la Suisse possède l’un des plus denses réseaux ferroviaires d’Europe? Avec 5 200 km de voies, le chemin de fer jouit d’une cote élevée en Suisse.
... la «Rigi N° 7» est la plus ancienne locomotive à crémaillère conservée du monde? Elle est d’ailleurs aussi la dernière loco à chaudière verticale encore en état de marche. 14
... l’équipe du Musée des Transports compte 187 collaborateurs?
... le pays natal du courrier par train est la Grande-Bretagne? Il y circulait sur voies ferrées dès 1838. Ce n’est qu’en 1857 qu’un wagon postal (avec tri postal pendant le trajet) a été mis en service pour la première fois sur la ligne du nord-est Zurich– Brugg.
... plus de 230 tableaux sont exposés dans le Musée Hans Erni? Ce musée existe d’ailleurs depuis 33 ans déjà.
... le chemin de fer du Rigi avait transporté en 1875 (4 ans après son entrée en service) près de 110 000 personnes? Ainsi fut-il le plus performant des trains de montagne, assurant une célébrité mondiale à son inventeur Niklaus Riggenbach.
... l’essence et autres carburants n’étaient autrefois disponibles qu’en pharmacie ou dans le commerce de gros? Les premières stations-service sont apparues au début des années 1920.
... la façade de la Halle du Transport Routier se compose de 344 panneaux de signalisation?
... la «Flèche rouge» fut le plus rapide des véhicules ferroviaires de Suisse?
... la plus ancienne voiture roulant encore, «La Marquise», vient de France? Malgré ses 128 printemps, elle parcourt encore vaillamment jusqu’à 61 km par heure.
... 6 hélicoptères peuvent se poser sur l’Aréna, ou plus de 1500 motos s’y parquer?
... 4 ans à peine après sa fondation, la Rega intervenait déjà à l’étranger? En 1956, deux avions de transports étant entrés en collision au-dessus des Montagnes Rocheuses (USA), la Rega fut appelée à l’aide pour récupérer les cadavres dans un canyon profond de 1200 mètres.
aCtuel
Action d’automne: 3 mois gratuits Vous n’êtes pas encore membre de notre association? C’est maintenant qu’une adhésion en vaut tout particulièrement la peine! Profitez de l’entrée gratuite jusqu’à la fin 2012 (avec octobre, novembre et décembre gratuits), votre cotisation étant déjà valable pour l’année 2013. Pour informations plus détaillées et les statuts, voir sous www.verkehrshaus.ch/member
Votre nouvelle interlocutrice au Service membres Nous avons le plaisir de vous annoncer qu’après le départ de Anita Steiner, Raffaela Gagliardi sera votre nouvelle interlocutrice au Service membres. Dès maintenant, pour toutes questions et requêtes, vous pouvez vous adresser directement à Madame Gagliardi. Atteignable du lundi au vendredi aux heures de bureau, elle attend impatiemment vos appels.
Voyage d’études 2012 10 – 11 novembre 2012 Après le succès du voyage d’études 2011 à Mulhouse, le Musée Suisse des Transports vous emmène cette année aux musées techniques de Sinsheim et Speyer. Les attractions hors pair ci-après, entre autres, feront votre bonheur: visites guidées exclusives, plus grande exposition astronautique d’Europe, avions visitables tels qu’un Boeing 747 ou un authentique Concorde d’Air France, un sous-marin U9 entièrement explorable et bien plus encore. Pour plus de détails sur le programme et s’inscrire au voyage: Heusser Touristik, Roland Heusser E-mail: info@heusser-touristik.ch Téléphone: +41 44 931 12 31
Raffaela Gagliardi Spécialiste professionnelle du Service membres / Fundraising Téléphone direct: 041 375 75 32 E-mail: raffaela.gagliardi@verkehrshaus.ch
Nouveau
Nouveauté dans le Verkehrshaus Shop Vous trouverez le cadeau adapté à tout un chacun(e) dans notre Verkehrshaus Shop. Notre assortiment propose depuis peu des sacs recyclables pour dames et messieurs, fabriqués à partir de chambres à air de pneus de camions. Ces sacs, répondant à un design «Swiss Eco» de la société Vargu, sont produits selon les directives de l’AELE pour le commerce équitable. E t n ’ o u b l i e z p a s! En t ant qu e memb re du Musée
Viva Verdi 8 – 11 février 2013 Fêtez le 200 e anniversaire de Giuseppe Verdi dans sa patrie musicale. Le but de voyage n° 1 pour les amoureux de Verdi, dans le monde entier, est naturellement le théâtre de la Scala à Milan. Pour plus de détails sur le programme et s’inscrire au voyage: Cruise & Travel Consult GmbH Madame Mettler E-mail: mettler@travel-consult.ch Téléphone +41 41 220 17 23
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Délice des vacances dans les plus belles régions montagneuses de Suisse En sus de leurs environnements idylliques, les hôtels Sunstar d’Arosa, Davos, Flims, Klosters, Lenzerheide, Grindelwald, Wengen, Saas-Fee et Zermatt offrent maintes possibilités d’activités ainsi qu’un parfait délassement. Tous ces établissements possèdent une piscine couverte et un bain de vapeur, avec l’attrait supplémentaire d’une «oasis de wellness» pour ceux d’Arosa, Davos et Grindelwald. www.sunstar.ch
Envoyer le mot-solution d’ici au 15 novembre 2012 au plus tard, à: Musée Suisse des Transports, mots croisés, Lidostrasse 5, 6006 Lucerne, ou magazine@verkehrshaus.ch Seule une personne par foyer est autorisée à participer, les collaborateurs du Musée Suisse des Transports étant exclus. Les gagnants seront informés par écrit. Il est impossible de verser les prix en espèces. Aucune correspondance ne sera tenue. Tout recours juridique est exclu. Gagnante de la dernière édition: Heidi Wehrli-Zinniker, Aarau.
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