Faire Route Ensemble 2010 n°4

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België - Belgique P.B. - P.P. Gent X 3/1751 Afgiftekantoor Gent X ISSN=1370-5814

Don Bosco Nord-Sud

P 602489

FA I R E ROUTE ENSEMBLE 4

QUATRIÈME TRIMESTRE 2010

Revue trimestrielle: Année 18, nr 4

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PRÉVENIR PLUTÔT QUE GUÉRIR… Dans ce numéro de Faire route ensemble:

3 GENERALE legs en duo

Les ‘legs en duo’ sont une question complexe et sensible. Par conséquent, DMOS-COMIDE a développé un dépliant spécial.

SUD

4 L'enfance et la criminalité En Amérique latine, les jeunes sont généralement surreprésentés en tant qu’auteurs mais aussi victimes de la criminalité et de la violence.

7 Corporate Funding Program DMOS-COMIDE est conscient de la dynamique sociale des entreprises belges et veut aider à répondre à la demande des entreprises désirant soutenir des projets sociaux dans des pays en voie de développement.

8 Inde Plus de cinquante pour cent du thé produit en Inde provient d’Assam, mais les travailleurs n’en bénéficient pas.

NORD

10 Coup de main pour Haïti

Tous les professionnels de l’enfance s’accordent pour dire que la vaste majorité des jeunes dangereux ont vécu une jeunesse troublée au sein d’une famille en difficulté. Leur passé est généralement caractérisé par la violence, la toxicomanie, l’incohérence des parents, le faible attachement à la famille et à l’école, la pauvreté, de mauvaises conditions de logement et l’appartenance à un quartier défavorisé. Bon nombre de ces jeunes ont aussi été victimes de violences physiques et sexuelles.

Ce lourd héritage les mène de l’échec scolaire aux mauvaises fréquentations, caractérisées par la consommation de drogues et d’alcool, véritable porte ouverte à la criminalité.

Ces jeunes nous font terriblement peur. Or, une obligation découle du droit de la population d’être protégée contre les crimes perpétrés par des adolescents : celle de venir en aide aux enfants et aux jeunes. Ce qui est loin d’être simple : tous ces jeunes ont fréquenté des écoles, des familles et des associations qui ont pu se rendre compte de leurs problèmes comportementaux, sans pour autant avoir toujours la capacité ou les moyens de leur venir en aide.

Le problème de la criminalité juvénile est complexe, tout comme ses solutions. Intervenir le plus tôt possible permet souvent d’arrêter le cercle vicieux de la délinquance, sans qu’il soit nécessaire de mettre en branle l’appareil judiciaire du tribunal pour adolescents.

Pour cela, les approches fondées sur la coopération entre la justice, les familles, les écoles, les associations et les réseaux de soins de santé mentale et de protection de la jeunesse permettent de briser le cercle vicieux de la violence pour offrir une seconde chance à ces jeunes trop tôt abîmés par la vie.

Françoise Léonard, Directrice

15 jeunes menuisiers enthousiastes se préparent à construire des classes en Haïti.

12 Bénévoles Anna-Maria raconte son séjour en Inde.

14 La base La cellule d’animation d’Ostende organise une action sponsorisée pour le Centre Don Bosco de PASSOR (Inde), qui lutte contre le travail des enfants dans les fabriques de briques.

15 LEMONDE.BE

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Le label FSC permet au consommateur final d’identifier les produits du bois et du papier, de façon à ce que celui-ci puisse avoir la garantie que ces produits proviennent bel et bien de forêts gérées durablement. Chaque produit est suivi par le FSC tout au long de la chaîne de transformation et de commercialisation, tant au niveau de la gestion forestière que de la chaîne commerciale. www.fsc.be

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GENERALE

LEGS EN DUO

POURQUOI PAS LE LEGS EN DUO ?

Avec un legs un duo, vos héritiers ne paient aucun droit de succession, et vous soutenez en même temps DMOS-COMIDE.

QU’EST-CE QU’UN LEGS EN DUO ?

Un exemple : M. Verbist souhaite léguer € 150 000 par testament à sa nièce Evelyn.

1ère POSSIBILITÉ : La totalité de l’héritage est pour Evelyn.

M. Verbist verse la totalité de son héritage de € 150 000 à Evelyn. Sur ce montant, elle paie 42,5 % de droits de succession. Autrement dit, Evelyn conserve € 86 250 nets.

2ème POSSIBILITÉ : Un legs en duo : € 100 000 pour Evelyn et € 50 000 pour DMOSCOMIDE. DMOS-COMIDE reçoit € 50 000, mais paie les droits de succession sur l’ensemble de l’héritage.

En région bruxelloise : 37,5 % sur les € 100 000 = € 37 500 et 12,75 % sur les € 50 000= € 6 375.

En Flandre : 37,5 % sur les € 100 000 = € 37 500 et 8,8 % sur les € 50 000= € 4 400.

En Wallonie : 37,5 % sur les € 100 000= € 37 500 et 7 % sur les 50 000 = € 3 500.

Evelyn ne paie aucun droit de succession et reçoit donc € 100 000 nets.

FA I R E R O U T E E N S E M B L E

Pour faire simple : vous rédigez un testament par lequel vous faites un legs à une ou plusieurs personnes (enfants, famille, amis), et vous faites un second legs à une asbl telle que DMOS-COMIDE. Celle-ci paie tous les droits de succession, y compris ceux des enfants, de la famille ou des amis du premier legs.

L’avantage réside dans le fait qu’une personne privée paie parfois jusqu’à 65 % de droits de succession, alors qu’une asbl comme DMOS-COMIDE ne paie pour son legs que 7 % en Wallonie (12,5 % à Bruxelles). De cette manière, votre héritier conserve un montant net supérieur par rapport à un testament ordinaire, et vous soutenez simultanément DMOS-COMIDE.

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Depuis quelques années, vous pouvez régler votre héritage en optant pour un legs en duo. Le gros avantage de cette formule est que vos héritiers ne paient aucun droit de succession. De plus, vous soutenez les projets de développement de DMOS-COMIDE dans plus de 35 pays du Sud. Le « legs en duo » trouve son origine dans l’article 64 alinéa 2 du Code des Droits de succession.

Celui-ci stipule que l’on peut préciser dans son testament que la personne X reçoit un legs, exonéré de droits de succession, à la condition que la personne morale Y prenne à sa charge le paiement des droits de succession.

CONCLUSION : Dans un legs en duo, Evelyn reçoit la totalité des € 100 000, soit € 13 750 de plus. DMOS-COMIDE conserve en net € 6 125 à Bruxelles, € 8 100 en Flandre ou € 9 000 en Wallonie, ce qui lui permet de continuer à financer ses projets en faveur des enfants de la rue et des écoles professionnelles dans le Sud. Il ne s’agit naturellement que d’un exemple. Chaque héritage étant différent, un legs en duo implique un travail sur mesure. Vous trouverez plus d’informations sur le site web : www.dmos-comide.org. Vous pouvez également prendre contact avec votre notaire pour élaborer une formule sur mesure.

Les ‘legs en duo’ sont une question complexe et sensible. DMOS-COMIDE voudrait partager avec vous les différentes options. Si vous souhaitez plus d’informations, vous pouvez toujours téléphoner au 02 427 47 20.

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ENFANCE ET CRIMINALITÉ

JEUNES VULNÉRABLES ET VIOLENCE EN AMÉRIQUE LATINE Il y a 20 ans, le 2 septembre 1990 la Convention internationale des droits de l’enfant entrait en vigueur. La Convention des droits de l’enfant comprend entre autres la protection des enfants contre la violence, les abus et la négligence, ainsi que la protection des enfants poursuivis pour un fait punissable.

En Amérique latine, les jeunes sont généralement surreprésentés en tant qu’auteurs mais aussi victimes de la criminalité et de la violence.

Le nombre d’hommes jeunes (15-29 ans) assassinés en Amérique latine est trois fois ( !) supérieur à la moyenne mondiale. Sur ce continent, une part importante des crimes violents sont commis par des jeunes, et des actes criminels graves sont commis par des enfants de plus en plus jeunes.

4

Les jeunes d’Amérique latine sont de plus en plus souvent impliqués dans la violence liée aux bandes et à la drogue. Les bandes de jeunes, comme les fameuses maras en Amérique centrale, voient leur nombre d’adeptes augmenter chaque année. Au Salvador, au Guatemala et au Honduras, on estime que plus de 125.000 jeunes font partie d’une bande. La majorité des infractions sont commises par des membres de bandes de plus en plus de jeunes.

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SUD

ENFANCE ET CRIMINALITÉ

Il existe des bandes de jeunes (pandillas ou bandas) dans pratiquement toutes les métropoles d’Amérique latine. Elles comptent entre 10 et 120 membres, âgés de 7 à 22 ans. Les plus jeunes de la bande « apprennent » surtout, mais ne participent généralement pas aux guerres de bandes ou aux actes criminels plus graves. Les bandes opèrent souvent sur un territoire clairement délimité, dont les frontières correspondent généralement aux frontières du quartier (périphérique) dont proviennent ses membres.

« Les jeunes d’Amérique latine sont de plus en plus souvent impliqués dans la violence liée aux bandes et à la drogue. Les bandes de jeunes voient leur nombre d’adeptes augmenter chaque année. »

LA COLOMBIE ET LE PHÉNOMÈNE DES TUEURS À GAGES MINEURS En 2008, en Colombie, 542 meurtres ont été commis par des enfants de moins de 14 ans. Selon le journal colombien El Tiempo, au moins une personne est assassinée par un mineur chaque jour. Ce pays détient le record d’Amérique latine du nombre de meurtres d’hommes jeunes (15-29 ans ou plus), avec une moyenne de 212,5 victimes sur 100.000 ! Depuis son indépendance en 1830, des vagues de terreur et de violence ensanglantent la Colombie. Ces dernières années, elles sont perpétrées par des groupes de guérillas (FARC, ELN), des organisations paramilitaires d’extrême droite, des cartels de la drogue et l’armée nationale. Les jeunes défavorisés des villes colombiennes sont embrigadés dans une culture de mort et de violence. Un nouveau phénomène est né à la fin des années 1980, à savoir les tueurs à gages mineurs appelés ‘sicarios’.

PABLO ESCOBAR & LA NAISSANCE DES ‘SICARIOS’ Depuis le règne du baron de la drogue Pablo Escobar à la fin des années 80, Medellín connaît un des taux de criminalité les plus élevés des métropoles d’Amérique latine. Escobar s’est entouré d’une armée de jeunes ‘sicarios’. Leur tâche consistait à éliminer les membres des bandes rivales de trafiquants de drogue, politiciens, juges, agents et tous ceux qui croisaient la route de Don Pablo. Pablo Escobar est aujourd’hui décédé (il a été abattu d’une balle en 1993 sur le toit d’une maison d’Envigado, un quartier de Medellín) et le cartel de la drogue de Medellín a été démantelé. Le phénomène des ‘sicarios’ reste néanmoins brûlant d’actualité, non seulement à Medellín, mais dans toute la Colombie.

FA I R E R O U T E E N S E M B L E

Beaucoup de jeunes criminels ont été victimes de violences physiques, psychologiques et/ou sexuelles durant l’enfance. La violence est souvent un moyen pour eux de faire partie d’un groupe, de connaître un sentiment d’appartenance. Les inégalités de revenu, plus encore que la pauvreté, sont source de violence. Les pays où les inégalités de revenu sont élevées ont généralement un taux de criminalité supérieur. La confrontation quotidienne avec des personnes de la classe moyenne (supérieure) – et donc avec la répartition inégale des revenus – attise la criminalité et la violence. Nulle part au monde les inégalités de revenu ne sont plus élevées et plus répandues qu’en Amérique latine, même si le taux de pauvreté y est nettement inférieur à celui de l’Afrique. Cette « privation économique relative » doit être mise en relation avec le taux élevé de meurtres que connaissent plusieurs villes d’Amérique latine.

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L’essor des bandes violentes en Amérique latine est lié à l’accès aux armes, de plus en plus facile. Dans plusieurs pays, la diffusion d’armes est facilitée par des conflits internes, les activités de diverses organisations de guérillas et de paramilitaires, etc. Dans certains pays d’Amérique latine, la législation encourage –paradoxalement – la violence des jeunes. Pour pouvoir réprimer sévèrement les jeunes criminels, plusieurs pays ont réduit l’âge minimum de responsabilité pénale, c’est-à-dire le seuil sous lequel les enfants ne sont pas jugés capables de commettre un fait punissable, et ne peuvent donc pas être poursuivis ni condamnés. Résultat : les bandes engagent des enfants de plus en plus jeunes pour commettre les délits.

« Beaucoup de jeunes acceptent l’offre des organisations criminelles, et soutiennent leur famille avec l’argent qu’ils empochent en commettant des délits graves. »

DMOS-COMIDE est l’ONG de Don Bosco. Nous donnons aux jeunes défavorisés les moyens d’œuvrer eux-mêmes à leur dévéloppement et à celui de leur entourage en leur offrant une formation et un enseignement professionnel.

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ENFANCE ET CRIMINALITÉ

mineurs ont été arrêtés depuis le début de l’année, la Des enfants et des jeunes sont engagés par des « Dans certains pays plupart âgés de 15 à 17 ans. On a découvert récemorganisations paramilitaires, des bandes de d’Amérique latine, ment que de jeunes tueurs à gages colombiens sont trafiquants de drogue et même des privés pour la législation encourage également impliqués dans la guerre de la drogue qui assassiner. C’est précisément parce qu’ils sont sévit actuellement au Mexique. De jeunes tueurs jeunes qu’ils font de bons tueurs à gages. Ils – paradoxalement – colombiens ont aussi été arrêtés en Argentine, au sont bon marché, parviennent à approcher et à la violence des jeunes. » Paraguay, au Brésil, en Equateur, au Panama, au tuer leurs victimes sans se faire remarquer, Guatemala et en Espagne. et échappent plus facilement à la justice. Endessous de 14 ans, ils ne peuvent pas être poursuivis pénalement et ne sont pas passibles de peine de prison. Ceci a été fixé en 2006 dans OFFRIR UN AVENIR la loi colombienne pour les enfants et adolescents. Les jeunes tueurs à gages sont souvent tout au bas de l’échelle criminelle et ne DMOS-COMIDE soutient 14 écoles et centres de formation Don reçoivent qu’une infime partie des sommes qu’empochent les Bosco en Colombie. Chacun de ces centres travaille avec des jeunes organisations criminelles pour commettre un crime (1 à 6 % d’un total défavorisés régulièrement confrontés à la violence et à la criminalité. pouvant atteindre USD 24.000 par crime). L’on constate néanmoins Le Centro Juan Bosco Obrero, par exemple, est situé à Ciudad Bolívar, que les jeunes arrêtés par la police démontrent une loyauté incondiun des quartiers périphériques les plus pauvres et les plus densément tionnelle envers leurs donneurs d’ordre. Ils trahiront rarement leur peuplés de Bogotá, qui ne cessent de s’étendre. La population de patron; cette caractéristique à elle seule fait qu’ils sont particulièreCiudad Bolívar se compose essentiellement de Colombiens déracinés, ment convoités par les organisations criminelles. originaires des quatre coins du pays, ayant fui la violence. Les jeunes défavorisés du quartier sont quotidiennement confrontés à la drogue, Les ‘sicarios’ sont le produit d’un système criminel complexe, avec des la prostitution et d’autres formes de criminalité. Le Centro Juan Bosco organisations qui sèment la terreur pour maintenir leur puissance et Obrero s’efforce de les sortir de la rue. Il veut offrir aux jeunes n’hésitent pas à engager des mineurs pour faire le plus sale boulot. l’opportunité de suivre une formation professionnelle et les aider à Bien entendu, les jeunes issus de milieux défavorisés sont les plus trouver un emploi stable. exposés : pensons aux garçons et aux filles qui n’ont pas accès à l’enseignement, qui vivent sous le seuil de pauvreté ou dans la rue.

Beaucoup de jeunes acceptent l’offre des organisations criminelles, et soutiennent leur famille avec l’argent qu’ils empochent en commettant des délits graves. Les ‘sicarios’ assassinent, mais participent aussi souvent au trafic de drogue et d’armes. Ils sont aux prises avec une réalité où vengeance, paranoïa et confusion mentale s’entremêlent.

Le phénomène des ‘sicarios’ existe non seulement à Medellín, mais aussi dans d’autres villes colombiennes. A Cali, 1 meurtre sur 5 est commis par un mineur. A Bogotá, pas moins de 19 tueurs à gages

Le Centro Juan Bosco Obrero travaille aussi avec des ex-sicarios et anciens membres de bandes violentes de jeunes. Outre l’apprentissage d’un métier et l’accompagnement vers et sur le marché du travail, le centre accorde beaucoup beaucoup d’attention à l’aide psychosociale et à la réintégration des criminels juvéniles dans la société. La prévention tient également une place importante. Des campagnes sont régulièrement mises sur pied en collaboration avec les comités de quartier et l’administration municipale de Bogotá afin de sensibiliser les jeunes et les adultes à l’importance de l’enseignement et des formations. On les incite à suivre une formation professionnelle au centre, plutôt que de choisir de la violence et de la criminalité et de l’argent facile. C’est le seul moyen pour eux de se libérer du cercle vicieux de violence et de criminalité grâce aux perspectives d’un avenir meilleur.

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CFP

Consciente de la dynamique sociale des entreprises belges, DMOS-COMIDE était à même de répondre à la demande des entreprises désirant soutenir des projets sociaux dans des pays en voie de développement.

Comme les entreprises et les ONG opèrent dans des sphères distinctes, CFP offre une plateforme pour certains services. Ainsi, les ONG ne doivent pas chercher des entreprises. Et les entreprises ne doivent pas chercher elles-mêmes des ONG adéquates. Avantage supplémentaire pour DMOS-COMIDE : le partenariat avec CFP permet de financer des projets plus modestes de partenaires dans le Sud.

FA I R E R O U T E E N S E M B L E

d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. Tous ces projets constituent un portefeuille qui est présenté aux entreprises.

Celles-ci peuvent devenir membres et verser chaque année une contribution à CFP, mais elles peuvent aussi soutenir « CFP a été créé pour Depuis les années 50, l’économie mondiale des projets sans devenir membres. est dominée par le paradigme du marché libre, Lorsque des entreprises ont une préférence pour certains concilier les objectifs où tout le monde se focalise sur les marges divergents des entreprises projets, CPF cherche parmi les ONG membres un projet qui bénéficiaires. Sous l’effet de la mondialisation, répond à cette demande. et des ONG. » le jeu de la course au profit maximal se joue Les entreprises reçoivent un ou deux rapport(s) par an, en maintenant à l’échelle mondiale. Avec la crise fonction du financement. Les entreprises préfèrent soutenir financière actuelle, il est encore plus difficile pour les pays en voie de un projet en rapport avec leur activité, mais peuvent aussi avoir une développement de maintenir la tête hors de l’eau. C’est pour cette raison affinité avec une certaine thématique de développement. qu’existe ‘la responsabilité sociale des entreprises’.

Les projets peuvent être financés avec le budget de l’entreprise, ou grâce Ce concept implique qu’une entreprise intègre délibérément les aspects à des actions de récolte de fonds organisées par les travailleurs (par ex. sociaux et environnementaux dans ses activités. De plus en plus randonnées à vélo parrainées). d’entreprises estiment qu’elles doivent se préoccuper de leur environnement. Et même que les entreprises ont une responsabilité envers la société. C’est dans ce contexte qu’a été créé le Corporate Funding LE PORTEFEUILLE DE DMOS-COMIDE Programme (CFP) en 2000.

En 2010, DMOS-COMIDE a 7 projets en portefeuille : en Bolivie, au CFP s’était lancé le défi de concilier les objectifs divergents des entreprises Cambodge, en Haïti, en RD du Congo, au Rwanda, en Afrique du Sud et et des ONG. L’idée de combiner les deux a été reçue avec beaucoup de en Afrique occidentale (Bénin, Côte d’Ivoire, Mali, Togo). Seule la Bolivie scepticisme. Pour rapprocher entreprises et ONG, le projet a d’abord dû n’a pas encore reçu de fonds. Tous les projets de DMOS-COMIDE convaincre les gens de son utilité et de son efficacité. s’inscrivent dans le cadre de notre expérience, à savoir la formation de groupes marginalisés : femmes, enfants de la rue…

AFFILIATION DMOS-COMIDE

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CORPORATE FUNDING PROGRAMME: UNE COLLABORATION ENTRE ENTREPRISES ET ONG

UNE COLLABORATION À POURSUIVRE

FONCTIONNEMENT DU PROGRAMME

DMOS est devenue membre de CFP en 2004. Depuis, un peu plus de € 600.000 ont été versés à 26 projets répartis dans 14 pays. Hormis quelques projets qui peuvent compter immanquablement sur le soutien d’une poignée d’entreprises, la plupart sont financés par des montants plus modestes réunis par différentes entreprises. L’on pourrait dire que ce moyen de soutenir des projets va à l’encontre des tendances générales de l’approche « programme » et n’est pas durable puisque les projets n’ont pas de garantie de financement. Cette méthode offre aux entreprises l’opportunité de forger des liens avec les projets dans le Sud.

CFP travaille avec 8 ONG ; chaque année, celles-ci soumettent plusieurs projets à CFP pour financement. Les projets proposés, de natures très diverses, sont répartis dans différents pays en voie de développement

CFP est en plein essor. Il reste un long chemin à parcourir, mais le rôle que joue la plate-forme CFP dans la promotion de la collaboration entre ONG et entreprises est essentiel.

DMOS-COMIDE est conscient de la dynamique sociale des entreprises belges et veut aider à répondre à la demande des entreprises désirant soutenir des projets sociaux dans des pays en voie de développement.

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INDE

ASSAM, EXOTIQUES ET HAUTS EN COULEURS ?

Du vert ! Des centaines de nuances éblouissantes de vert, auxquelles s’ajoutent ça et là les couleurs vives des saris de femmes indiennes, courbées vers l’avant, un panier sur les épaules, absorbées par le dur labeur de la cueillette des feuilles de thé. Cette image est souvent associée au nord-est de l’Inde et aux plantations de thé qui s’y trouvent.

Dans cette image, la chaleur torride et les efforts et sacrifices des cueilleuses de thé ont disparu dans l’arrière-plan. Les magnifiques champs de thé en Inde sont souvent représentés comme exotiques et hauts en couleurs, pour faire la publicité de votre marque de thé favorite ou promouvoir le tourisme, mais la réalité quotidienne des Adivasi (tribus aborigènes) sur les plantations de thé de l’Assam est loin d’être exotique, elle est même plutôt grise.

AU COMMENCEMENT : LE THÉ L’Assam est connu pour son thé : pas moins de cinquante pour cent du thé produit en Inde provient de cet État fédéré. Nous avons sûrement tous bu un jour une tasse de thé Assam, que ce soit au petit-déjeuner, pour le quatre heures, ou le soir avec un peu de miel, avant d’aller dormir.

On peine à croire que ce qui était autrefois une tisane homéopathique pour la population locale indigène est devenu un produit d’exportation mondiale assurant quarante pour cent des revenus de cet État, autrement dit qu’il a une importance vitale pour le développement de la région. De même, on peine à croire que toute cette industrie du thé, aujourd’hui encore, est supportée en grande partie par le travail manuel des Adivasi.

Au cours des 150 dernières années, ils ont travaillé très dur pour faire de l’industrie du thé en Assam un succès, et obtenir ainsi une place d’honneur sur les marchés national et international.

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LES ADIVASI OU « TEA-TRIBES » DE L’ASSAM L’on estime à 5 millions la population des Adivasi de l’Assam, que l’on nomme également « tea-tribes ». Soit environ 20% de la population totale de l’Assam. Ils sont originaires de la ceinture tribale de l’Inde (composée des États fédérés d’Orissa, du Jharkhand, du Chhattisgarh et du Bihar) et ont été importés dans le nord-est de l’Inde au 19ème siècle par les Anglais en tant que main d’œuvre bon marché. Auparavant, les Anglais avaient remplacé le système des terres collectives dans la ceinture tribale par un système de propriété individuelle. En conséquence, la population locale s’est considérablement appauvrie et ne disposait plus de source de revenus indépendante. Aussi, la seule option était souvent d’aller travailler pour un grand propriétaire terrien, sous un statut proche de l’esclavage, dans l’industrie du thé en plein essor.

Aujourd’hui encore, les plantations de thé sont gérées par de grands propriétaires terriens qui, pour exploiter leurs terres, comptent sur le travail bon marché de ces semi-esclaves. Ces personnes se retrouvent coincées dans un cercle vicieux de pauvreté.

« Aujourd’hui encore, les plantations de thé sont gérées par des grands propriétaires terriens qui, pour exploiter leurs terres, comptent sur le travail bon marché de ces semi-esclaves. » Les Adivasi de l’Assam ont une culture unique : ils sont souvent chrétiens et ont intégré non seulement des éléments culturels du passé qui correspondent à ceux de la ceinture tribale, mais aussi des éléments de

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la culture chinoise et de la culture locale de l’Assam. En raison de leur déracinement, la construction identitaire a été pour eux un processus très long. En outre, ce processus est entravé par le fait qu’ils ne sont pas considérés par les autorités comme un groupe minoritaire distinct (scheduled tribe). Dans une région où vivent plus de 200 groupes de population différents, il est difficile pour eux de se rattacher aux autres minorités et de bénéficier d’une forme quelconque de protection.

Ce sont surtout des femmes qui travaillent dans la plantation. S’il n’y a pas de travail, elles sont souvent « vendues » par le propriétaire foncier ou par la famille à de riches familles, pour y travailler en tant que femme de ménage.

L’ENSEIGNEMENT EN TANT QU’ÉMANCIPATION Notre partenaire local en Inde travaille principalement en collaboration avec les tribus Adivasi : les Orang, les Munda et les Kadia. L’attention est portée avant tout aux femmes et aux enfants. Les Adivasi vivent dans la pauvreté depuis des années, de génération en génération, tandis qu’ils se voient refuser leur droit à l’enseignement, à un revenu décent, à des infrastructures sanitaires et à l’égalité. Avec eux, notre partenaire souhaite parvenir à des changements sociaux et à un développement économique de ces communautés exploitées. Ils souhaitent y parvenir avant tout en élargissant leurs connaissances et compétences, grâce à un enseignement technique non officiel et à un entreprenariat ciblé sur l’économie sociale et l’autonomie. Les femmes et les filles sont encouragées à participer à des programmes de formation courts mettant l’accent sur l’acquisition de compétences pratiques.

« Les mécanismes de contrôle sont gérés par les grands propriétaires terriens eux-mêmes et leur influence s’étend à tous les domaines sociaux. »

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Les « tea-tribes » travaillent dans la plantation de thé pour les grands propriétaires terriens depuis plusieurs générations. Les femmes y cueillent des feuilles de thé huit heures par jour, six jours par semaine. En fonction du propriétaire foncier, elles gagnent un salaire quotidien fixe ou sont rémunérées au mois. Dans les deux cas, leur rémunération tourne autour de 50 roupies, soit environ un dollar par jour. Les femmes et leurs familles habitent dans la plantation, souvent dans de petites chambres séparées qui leur servent de maison. Sur le domaine, elles sont souvent entièrement dépendantes des cliniques et services de garderie qui sont organisés par les grands propriétaires terriens, alors que de nombreux services ne sont pas toujours disponibles ou ne répondent pas aux normes.

Ainsi, les grands propriétaires terriens sont légalement tenus de prévoir un enseignement et d’autres services de base pour les enfants des travailleurs, mais la pratique nous apprend qu’ici, la loi reste souvent lettre morte. Les mécanismes de contrôle sont gérés par les grands propriétaires terriens eux-mêmes et leur influence s’étend à tous les domaines sociaux.

La plupart des travailleurs reçoivent une ration hebdomadaire et un logement lamentable, bien que ce dernier dépende de leur type d’occupation. Leur repas quotidien consiste en une simple assiette de riz cuit.

Les carences sont nombreux en ce qui concerne l’enseignement et les soins de santé. L’Assam est l’une des régions de l’Inde qui compte le plus grand nombre de jeunes quittant l’école prématurément, et ce pourcentage est encore plus élevé parmi la population Adivasi. Le manque d’écoles, la distance jusqu’aux rares écoles, la qualité médiocre de l’enseignement dans la plantation (il n’y a souvent qu’un seul enseignant pour 5 à 6 classes, de plus l’absentéisme des enseignants est très important) et la situation économique précaire des familles font que souvent – voire presque tout le temps – les parents n’ont

pratiquement pas d’autre option que de faire quitter l’école à leurs enfants. Les propriétaires fonciers leur interdisent d’aller travailler à l’extérieur du domaine.

FA I R E R O U T E E N S E M B L E

EXPLOITATION ET LUTTE POUR L’ÉGALITÉ DES DROITS

Dans une phase ultérieure, elles sont soutenues dans la mise sur pied d’activités de petite dimensions générant des revenus. Par ailleurs, diverses activités de sensibilisation sont organisées pour les rendre plus autonomes également sur le plan social, de manière à ce qu’elles puissent elles-mêmes défendre leurs droits, soient moins contraintes de faire appel à des prêteurs douteux et malhonnêtes, etc.

ESPOIR L’objectif de notre partenaire est d’améliorer la situation socioéconomique de ces femmes et enfants Adivasi de manière à ce qu’ils puissent mieux affronter le fossé social et économique qui se creuse de plus en plus au sein de la société indienne.

Les femmes étant les pierres angulaires de la famille, elles constituent des personnes de choix pour être les acteurs du changement. Il reste beaucoup de chemin à parcourir, mais la plaine fertile de l’Assam est verte, et le vert est la couleur de l’espoir, l’espoir d’un avenir meilleur.

Inspirée par la philosophie de Don Bosco, DMOS-COMIDE lutte contre la pauvreté dans le Sud en proposant une formation et un enseignement aux jeunes défavorisés et aux femmes.

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HAÏTI

ON A TANT BESOIN QUE L’ON AIT BESOIN DE NOUS 15 jeunes menuisiers enthousiastes se préparent à construire des classes en Haïti.

Ils rêvaient d’ “humanitaire” depuis leur 3è année à Don Bosco Verviers. Agir là où cela en vaut le plus la peine car : “On a tant besoin que l’on ait besoin de nous” (JJ Goldman). Ils travaillent main dans la main avec l’association Haïti-Farnières qui connaît le terrain et leur a trouvé un chantier.

Des élèves bien jeunes et un peu intimidés quand on les interroge.

Mais surtout ils ont un air mature et décidé quand on aborde leur projet. Les pieds sur terre et à l’aise dans l’action “Ils savent aussi faire les fous!” corrige leur professeur Mr. Simon Zinzen, qui ne cache pas sa sympathie et sa satisfaction d’avoir avec lui une collection de “personnalités hors du commun”. Tous témoignent une joie de vivre à fleur de peau !

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Entrés en 3e année à Don Bosco par choix et non par élimination d’autres filière, ils venaient d’autres écoles et ne se connaissaient pas.

Construire, fabriquer, inventer, créer et connaître les techniques de menuiserie, voilà leurs désirs. Ils m’expliquent que ce sont eux qui doivent résoudre sur place les problèmes techniques auxquels les architectes n’auraient pas pensé : montage d’une porte, ajuster un escalier...

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Dès leur arrivée ils manifestent l'envie de partir dans un pays étranger pour une aide humanitaire.

Parce que dans humanitaire il y a “homme” et que ça rend humain. Il n’y a pas beaucoup de commentaires à ajouter, ni à faire de sentiments : “C’est un truc bien.” Il y a une tradition à Don Bosco Verviers : depuis 10 ans, chaque année, un groupe se rend au Sénégal pour construire des écoles et les équiper. Pour eux aussi l’humanitaire ne sera pas qu'une mode mais bien une réalité.

Ils savent au fond d’eux-mêmes que la réalisation de tels rêves se fait quand on est jeune, sinon ça se transforme en un manque dans sa vie. L’année prochaine, la 6e année terminée, certains choisiront peut-être de continuer leurs études, mais la plupart ont les mains qui flambent d’impatience à l’idée de travailler.

HAÏTI

Ducange, provincial d’Haïti, et des salésiens de l’île. Il a 27 ans, et il apporte son aide à la maison de Thorland, près de Port-au-Prince. Il a passé un mois de repos en Belgique, tout en apportant son témoignage et ses conseils ici ou là.

Les mois qui viennent seront denses en activités. Les élèves vivront bientôt “les 24 heures de travail”, un concept de parrainage original. Au lieu de parcourir des kilomètres à pied, à vélo ou à la nage, ils passeront 24 heures à l’école. Cours habituels la journée et passage au pratique en soirée, : réalisation du nouveau plafond de la future salle de jeux de l’école. La nuit se teminera par des activités sportives, qui

Janvier 2010. L'élément déclencheur : la lecture d'un article concernant Haïti après le tremblement de terre dans la revue “Don Bosco Aujourd’hui”. Ils reviennent à la charge, et là, le chef des travaux, grand accompagnateur des précédents voyages décide : “Nous partons !!”. Les professeurs prennent contact avec l’association Farnières-Haïti pour leur indiquer où ils seraient utiles, en valorisant au mieux leurs compétences. Jean-François Detournay, qui a fait le voyage avec Luk Delft, de COMIDE, veut faire aboutir leur demande.

En fait, ils attendront encore jusqu’en août pour savoir. En effet, comme tous les deux ans depuis 2000, un groupe de jeunes est allé en juillet faire de l’animation en partenariat avec des animateurs haïtiens. Un des participants au voyage, Pierre Dominique Ruysen, ingénieur, était chargé de prospecter parmi les projets urgents. Les détails concrets viendront, mais ils savent qu’ils iront à Fort-Liberté, dans une école salésienne, pour rehausser un bâtiment de classes.

Les salésiens d’Haïti privilégient en effet les écoles et la formation des jeunes pour préparer l’avenir du pays.

Au début du mois de septembre, ils ont rencontré Pierre-Yves, un des jeunes qui est allé là-bas en juillet avec l’association Haïti-Farnières, et qui peut répondre à leurs questions concernant les conditions de vie, la sécurité, le logement, les repas... Il faudra économiser l’eau ! Il était accompagné de Reginaldo, homme de confiance du Père

demandent moins de vigilance. Ils organiseront un souper-spectacle en partenariat avec l’association Haïti-Farnières et profiteront de l'occasion pour entendre le témoignage des jeunes qui sont allés à Fort-Liberté cet été. Ils vendront des “assiettes de St Nicolas” et peutêtre autre chose pour Noël. Ils ont aussi la chance d’être soutenus par leurs parents prêt à s’engager dans l’une ou l’autre opération.

Cela leur demandera du temps, mais ils apprennent à gérer cela avec leurs autres occupations ou engagements : le club de sport, le mouvement de jeunesse. Il y a entre eux une vraie solidarité qui se manifeste quand l’un d’entre eux trouve lourd de donner de nombreuses heures pour financer le projet et pour mener certains travaux. Il faut en effet penser au prix du voyage, mais aussi au financement des matériaux : on ne trouve rien là bas, il faut tout envoyer d’ici.

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La réponse n’est ni oui ni non : il font partie d’une nouvelle section créée dans l’école, la qualification “techniques du bois”. Cette section doit être homologuée, et sera soumise à des inspections...

“Tant pis, nous parions sur le oui” : ils commencent à se bouger pendant leurs vacances pour récolter de l’argent et préparer leur fameux voyage : placement d’escaliers, montage d’une toiture, d’un car-port,...

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Dès la troisième ils réalisent des petits projets ensemble : visites d’entreprise, réalisation d’un fauteuil d’extérieur moderne, présentation des travaux lors des journées portes ouvertes,... En quatrième, avec leur professeur titulaire, ils partent pour une semaine de découverte dans le Jura. Ils ont travaillé en dehors des heures scolaires pour réunir la somme nécessaire. Après tant de plaisirs partagés au cours de ce séjour, une question revient : et le voyage humanitaire ?

Monsieur Zinzen est un prof heureux, et Monsieur Stassen ne cache pas sa satisfaction de mener cette année encore un projet mobilisateur. Mais pour eux, le plus important, ce sont les élèves : des mains et un coeur en or, la réalisation d'un grand rêve et une entrée dans la vie par la grande porte. Pour les élèves, l’important, ce sont ces inconnus à qui ils vont donner un coup de pouce et qui deviendront peut-être des amis !

Jean-François Meurs

Les salésiens aident Haïti depuis 1935. Aujourd’hui encore, nous n’abandonnons pas la population sinistrée. C’est pourquoi DMOS-COMIDE organise en Belgique la solidarité avec les œuvres salésienne en Haïti.

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QUELQUES SOUVENIRS INDÉLÉBILES APRÈS 6 MOIS DE BÉNÉVOLAT DON BOSCO ASHALAYAM - DWARKA, sud-ouest de Delhi. J’ai passé la première semaine (et certains jours par la suite) à Ashalayam, la maison d’accueil pour orphelins et jeunes de la rue, dans une chambre d’hôtes plus que correcte de l’organisation Youth at Risk. Les examens approchant, j’ai pu tout de suite m’investir dans le soutien scolaire pour petits et grands. Presque en face d’Ashalayam, on trouve une maison d’accueil pour filles, Snehalayam, des sœurs de Don Bosco ; l’on m’a demandé d’y encadrer les filles qui ne pouvaient pas (encore) aller à l’école. Il y avait une fille aveugle, qui avait pourtant été scolarisée auparavant dans une école pour aveugles, et qui avait beaucoup étudié. A cause d’ennuis administratifs, elle attendait à présent que l’on puisse l’accueillir dans un lieu approprié pour reprendre ses études. Il y avait deux sœurs qui avaient été transférées ici après la fermeture de leur ancien home, et qui ne pouvaient pas être admises dans une nouvelle école en plein milieu de l’année scolaire. Et puis il y avait les enfants malades : c’était la saison des pluies, et beaucoup avaient « de la fièvre ». Heureusement, une des sœurs était infirmière. Elle avait beaucoup à faire, car elle s’occupait aussi des garçons d’Ashalayam.

« Youth at Risk est l’organisation de Don Bosco qui va à la recherche des enfants dans les rues et dans les gares, et les aide à réintégrer leur propre famille ou à trouver un nouveau foyer. » Les deux maisons d’accueil étaient situées au centre d’un quartier d’habitation et nous avions de très bons contacts avec les voisins, qui faisaient régulièrement apporter de la nourriture. Le soir, lorsqu’ils n’avaient rien de spécial à faire, les garçons allaient jouer dans un parc un peu plus loin. Les filles jouaient à un jeu populaire traditionnel dans la rue, devant leur maison d’accueil, et les enfants du quartier aimaient se joindre à elles.

J’aidais en particulier un petit garçon de six ans qui avait des difficultés à apprendre à lire. Les nouveaux enfants qui arrivaient à Ashalayam étaient depuis peu envoyés dans une école anglophone, car dans l’Inde moderne, la langue anglaise prend de plus en plus d’importance.

L’anglais n’étant pas une langue phonétique, l’apprentissage de la lecture passe, plus encore que chez nous, par une connaissance préalable de la langue. L’enseignante bénévole, qui était venue pour un mois, s’arrachait les cheveux elle aussi… Il y avait aussi une dramathérapeute néerlandaise qui avait appris le hindi pour pouvoir accompagner les enfants. Ce qui n’était pas un luxe, car comme le disait le responsable, Father George, chaque enfant présent a besoin de soins particuliers.

En effet, chacun d’eux avait déjà connu trop de souffrances, de négligence… Youth at Risk est l’organisation de Don Bosco qui va à la

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recherche des enfants dans les rues et dans les gares, et les aide à réintégrer leur propre famille ou à trouver un nouveau foyer. Don Bosco les héberge et les soutient jusqu’à ce qu’ils aient retrouvé leur chemin dans la vie, ainsi qu’un emploi. Aider les plus âgés à préparer leurs examens était une expérience magnifique. Ils avaient fait beaucoup de progrès et donnaient l’impression de pouvoir se débrouiller, et ils aidaient très bien les bénévoles à s’occuper des petits.

LES PREMIÈRES IMPRESSIONS SONT LES PLUS MARQUANTES… Après une semaine, je suis partie pour NAJAFGARH, un lieu historique où régnait autrefois un souverain musulman qui s’est opposé aux Anglais en 1857. La ville est aujourd’hui peuplée d’immigrants originaires de tout le sous-continent indien. De nombreuses « colonies » (= « quartiers d’habitation ») sont établies illégalement tout autour, et à de nombreux endroits, les gens vivent encore avec un minimum d’infrastructures. Dans cette région, les eaux souterraines sont irrémédiablement devenues salines, ce qui implique que de l’eau potable doit être amenée partout à l’aide de camions-citernes. Ici à Najafgarh, une école catholique connue existe depuis longtemps, et de nombreuses organisations chrétiennes se sont implantées progressivement autour de cette école . Il y a aussi énormément d’autres ONG, car chaque homme politique en fonde une…

J’étais attendue à l’école technique et professionnelle de Don Bosco à Najafgarh, où l’on offre aux jeunes qui ont quitté la voie de l’enseignement officiel une nouvelle chance de développer des talents et éventuellement de trouver un emploi. Il s’agit d’un enseignement non officiel, mais reconnu par l’État. DBTech est même parvenue à obtenir une équivalence pour tous les certificats des différents instituts Don Bosco en Inde, de sorte que les jeunes peuvent être recrutés dans l’ensemble du pays. Différents cours sont dispensés, tels que: secrétariat, coupe-couture et stylisme, soins, électricité, menuiserie et ébénisterie, des cours informatiques sur le matériel et quelques logiciels, comme desktop publishing, des cours d’initiation à l’informatique, ainsi que des cours d’anglais. Il y a des ateliers où l’on travaille (notamment avec

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des machines à tricoter pour faire des chaussettes montantes et pulls d’uniforme)… Les codes sociaux relatifs aux relations entre hommes et femmes sont scrupuleusement respectés, ce qui a permis, après des années, de parvenir à ce que de nombreux parents sont aujourd’hui disposés à laisser leurs filles venir à l’école. Pour celles qui ne peuvent pas venir à Najafgarh, des cours de coupe-couture et d’esthéticienne sont également organisés dans les villages.

J’ai enseigné l’anglais à des étudiants qui suivaient un cours d’informatique, ainsi qu’à de nombreux élèves libres qui venaient spécialement pour suivre un cours d’anglais. Tout comme à Ashalayam, le point fort de l’école de Najafgarh était la philosophie qui était transmise par de petites histoires lors des assemblées quotidiennes, ainsi que des réunions destinées à la prière et à la communication d’avis. Des ateliers étaient organisés chaque mois par une équipe spécialement formée, sur des questions vitales telles que le choix professionnel, la santé physique (SIDA !) et mentale, la responsabilité sociale, etc. La fête avait aussi une grande importance, et les compétitions extrascolaires se succédaient : défilé de mode, rangooli (réalisation de dessins sur le sol à l'aide de sable de couleur).

Ce que j’ai vu de plus beau et qui m’a le plus inspirée, c’est l’attention portée à la créativité des enfants et des jeunes. Il existe de nombreuses fêtes en Inde, et elles sont toutes célébrées avec la contribution des enfants, encadrés par les plus âgés. Quel ravissement de voir le civisme, l’esprit d’entreprise et le courage qui se dégagent de la jeunesse !

J’ai également visité les initiatives des environs. Il est admirable de voir combien les gens qui ont eux-mêmes beaucoup souffert aident les autres, tout seuls si nécessaire. L’un se charge des soins des enfants séropositifs, un autre travaille avec les hommes souffrant d’un handicap mental. Par ailleurs, une dizaine d’ordres monastiques sont actifs ici : des sœurs qui s’occupent des enfants de prostituées professionnelles (il y a un village d’où partent tous les soirs des bus à destination du quartier de la gare de Delhi), des orphelins et enfants de la rue, des pauvres, des filles violées (en leur procurant un logement afin de leur permettre d’aller à l’école Don Bosco), des groupements de femmes dans les villages : octroi de microcrédit et enseignement de compétences de base qui leur permettront d’assurer leur propre revenu. Elles apportent aussi un soutien au groupe le plus démuni : celui des travailleurs saisonniers de l’industrie briquetière. Il manque ici les infrastructures les plus élémentaires, c’est pourquoi les enfants reçoivent des suppléments de nourriture, des vêtements chauds, un accès à des sanitaires et un enseignement de base.

Leur histoire pourrait à elle seule faire l’objet d’un article…

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« Ce que j’ai vu de plus beau et qui m’a le plus inspirée, c’est l’attention portée à la créativité des enfants et des jeunes. »

Malgré l’énorme dévouement, les besoins restent immenses. En Inde, il est dès lors capital de se soutenir et de s’encourager mutuellement pour travailler ensemble à une vie meilleure pour chacun. L’aide extérieure reste également nécessaire.

Bénévolat dans le Sud Si l’envie vous démange de partir en Afrique, en Inde ou en Amérique du Sud pour une période d’au moins six mois, naviguez sur www.dmos-comide.org.

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LA BASE

LA CELLULE D’ANIMATION SE MOBILISE POUR LES ENFANTS DES BRIQUETERIES SALUONS L’ARCHANGE MICHAËL Le projet au Gabon (jeunes filles de la rue) a récolté 24.620,47 euros.

Comme promis, je suis parti le 12 juillet sur mon vélomoteur ‘Hannibal’ pour le Mont Saint-Michel. A Steenkerke, une grosse averse a confirmé la météo incertaine. Le camping de Grand-Fort-Philippe était complètement détrempé. Mais les choses se sont améliorées les jours suivants. J’ai suivi la côte d’Opale, avec le Cap Blanc-Nez et le Cap Gris-Nez . La guerre était proche. Pas moins de 12.000 jeunes gens reposent au cimetière d’Etaples. Je continuai ma route, malgré la météo capricieuse. En Baie de Somme, une pluie glaciale m’a contraint à faire halte à Touffreville-sur-Eu. Le lendemain matin, j’ai démarré à 7 heures pour rattraper le temps perdu, affrontant une forte brise soufflant d’en face. Un peu avant le Pont de Brotonne, j’ai traversé un magnifique parc naturel, laissant la Seine derrière moi. A Lisieux, j’ai salué Sainte Thérèse que j’étais venu voir à vélo en 2004 . Les rafales et averses violentes ont retardé mon départ jusqu’à 9 heures. J’ai trouvé à Falaise un beau camping avec vue sur le château de Guillaume le Conquérant. Le 17 juillet, j’ai un peu dû chercher mon chemin à Avranches. J’ai vu surgir au loin le Mont Saint-Michel et je me suis engagé dans le camping avec le soleil couchant dans le dos. Le lendemain, je suis parti fatigué mais heureux et je suis rentré chez moi le 22 juillet.

ENFANCE PERDUE DANS LES CHAMPS DE PIERRE Passor, à environ 60 km de Delhi, possède des briqueteries. Elles emploient des déracinés ayant peu ou pas de droits sociaux, et sans statut social. Ils vivent sur le chantier dans de misérables huttes sans eau, dans des conditions indécentes.

Meera Kumari, 8 ans, y travaille avec son frère de onze ans. Avec ses parents, ils parviennent à faire 1000 briques en une longue journée de dur labeur. Ceci leur rapportera 250 roupies, un peu plus de 4 euros, juste de quoi se nourrir pour pouvoir travailler le lendemain.

Don Bosco développe un centre à Passor. Tous les habitants de la région peuvent y trouver un soutien et une aide médicale de base. Les plus petits viennent y jouer et reçoivent quelques en-cas nourrissants.

Ils sont ainsi tenus à l’écart de la poussière et de la saleté des briqueteries. L’on projette de créer des classes de deux à trois heures pour les enfants qui travaillent. Cette courte journée de classe leur offre un enseignement de base et un peu de divertissement et de repos. Les enfants les plus doués sont encouragés à suivre un enseignement normal. Les autres reçoivent une formation qui les aidera à subvenir à leurs besoins plus tard. A long terme, on voudrait renforcer la position des mères et des familles pour mieux défendre les droits de l’homme.

N’AYEZ PAS UNE PIERRE À LA PLACE DU CŒUR La Cellule d’animation veut aider les enfants de Passor. Frits entreprendra une nouvelle marche parrainée durant l’été 2011. Cette fois, il veut rejoindre Notre-Dame du Puy-en-Velay sur son vélomoteur Hannibal. Cette ville du Midi de la France est dominée par une grande statue de Notre-Dame de France. Elle est composée de 213 canons pris par Napoléon à la bataille de Sébastopol durant la guerre de Crimée et a été inaugurée le 12 septembre 1860. Avec votre aide, ce voyage de 1.650 km aller-retour peut aider les enfants de Passor. Nous voulons contribuer aux frais de scolarité des enfants et financer la formation des enseignants et éducateurs. Sans oublier l’aide médicale, la détente et l’enseignement de base. Soutenez un projet à la base de la société en faveur des pauvres, des enfants des groupes des populations les plus démunis. Vous pouvez effectuer un virement sur le numéro de compte 435803410159 ou IBAN : BE84 4358 0341 0159 – BIC : KREDBEBB en indiquant en communication FRITS INDE UN SAC À DOS PLEIN D’HISTOIRES Depuis de nombreuses années déjà, Frits et Miet parcourent le pays avec leur exposé passionnant. Le public est toujours très touché par les nombreux récits d’un pèlerin.

Nous vous garantissons une après-midi ou soirée riche en humour et en émotion. Nous pouvons également venir chez vous (KWBOkra-KAV-KVLV…) Pour plus d’informations, appelez Miet Provoost en composant le 059/80.25.17 ou envoyez un courriel à wilfried.cafmeyer@telenet.be.

Frits Vandecasteele et Miet Provoost

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LEMONDE.BE

DON BOSCO: S E G A IS V 0 8 N E E D TOUR DU MON

Ces dernières semaines, le Pakistan a été dévasté par des inondations . Cette catastrophe affecte près de 18 millions de personnes dans la région. Ce sont les pires inondations qu’ait connues le Pakistan depuis 80 ans.

Les 2 œuvres salésiennes au Pakistan – à Lahore et Quetta – n’ont heureusement pas été touchées directement par les inondations, mais les régions voisines sont dévastées. Les salésiens sur place s’efforcent autant que possible de venir en aide aux quelque 15.000 réfugiés qu’ils hébergent dans leurs écoles.

Six mois après le séism e dévastateur en Haïti, les projets de reconstruction se concré tisent. Les nombreux dons et témoignages de sympathie qu’a reç us DMOS-COMIDE ces derniers mois, démontrent clairement qu e la fraternité entre la Bel gique et Haïti est toujours énorme et que la solidarité n’est pas un vain mot.

Grâce à ces dons généreux, DMOS-COMIDE peut sou tenir différents projets en Haïti.

Un premier projet importa nt sera de fournir une aid e concrète à la reconstruction de l’école fondamentale des salési ens à Gressier, mais aussi l’Institut Ma ria Auxiliatrice des sœurs de Don Bosco à Pétion-Ville.

L’action de solidarité 12 12 interviendra également dans ces deux projets.

Bien entendu, DMOS veu t non seulement investir dans les pierres, mais aussi dans les person nes et surtout leur forma tion. En outre, DMOS veut pouvoir gar antir la bonne exécution des projets et la bonne utilisation des fon ds disponibles. C’est la rais on pour laquelle DMOS-COMIDE soutient les bureaux de développ ement.

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DMOS-COMIDE INONDATIONS AIDE HAÏTI AU PAKISTAN

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jets dans le monde On peut admirer ses pro s bre om déc des nt rique du Sud en En Haïti, le déblaieme entier, de l’Inde à l’Amé ser pen à nce me com me la Papouasies’organise peu à peu. On passant par l’Afrique et mê . res aut re ent les éco jets se distinguent à la reconstruction, des Nouvelle Guinée. Ses pro e un ent tem jus de leur durabilité. Ces DMOS-COMIDE possè par leur fonctionnalité et la en , ine ma do le s rs des dizaines, voire grande expérience dan écoles accueillent toujou te.

Put De de jeunes, et leur personne de Danny Van des centaines de milliers pro urs sie plu i hu n avenir meilleur.

Danny gère aujourd’ ouvrent les perspectives d’u ale ent ori e iqu Afr en e Danny met son grammes en Inde et Cela fait trente ans qu ées ann les , ’90 et ’80 ssances techniques mais dans les années expérience et ses connai it éta nny Da , DE MI -CO -COMIDE et ses pionnières de DMOS à la disposition de DMOS te cet t dan Pen es. col s que bienvenues notre constructeur d’é compétences seront plu 00 10 de s plu de ns pla struction des écoles période, il a réalisé les dans le cadre de la recon et es iqu hn tec rs ssie do écoles et a monté les en Haïti. de construction. architecturaux de ces projets

Pour soutenir les salésiens et œuvres de Don Bosco via DMOSCOMIDE, merci d’utiliser le numéro de compte ci-dessous et d’indiquer en communication 'Inondations au Pakistan'.

DMOS-COMIDE versera les fonds récoltés à nos partenaires salésiens sur place pour les aider à héberger les familles sur leurs terrains.

Vous pouvez effectuer un virement sur le numéro de compte 435-8034101-59 ; DMOS-COMIDE, Boulevard Léopold II 195, 1080 Bruxelles en indiquant en communication : '5062 INONDATIONS AU PAKISTAN'.

IBAN BE84 4358 0341 0159 – BIC : KREDBEBB

Pour un don à partir de 30 euros par an, DMOS-COMIDE vous fournira début 2011 une attestation fiscale.

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Pour plus d’infos ou une carte gratuite supplémentaire: supplémentair e: www www.zenith.be .zenith.be

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Zenith La vie est à nous!

16-20 | 11 | 2010 www.zenith.be Tous les jours de 10h à 17h30 • Palais 3 & 8

ENTRÉE GRATUITE Sur présentation de ce bon à la caisse Valable pour 1 personne – Valeur € 8

FA I R E ROUTE België - Belgique P.B. - P.P. Gent X 3/1751 Afgiftekantoor Gent X ISSN=1370-5814

Don Bosco Nord-Sud

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FA I R E ROUTE EN NSEMBLE 4

QUATRIÈME TRIMESTRE 2010

Françoise Léonard / Yannick Guldentops / Françoise Léonard, Yannick Guldentops, Arnoud Festjens, Jochim Lourduswamy, Maithé Beels, Katrien De Wilde, Anna-Maria De Witte, Jan De Broeck, Frits Vandecasteele et Miet Provoost / Jan De Broeck et Peter Goossens / Anderz, Evergem / Geers Offset, Oostakker / ‘Samen op Weg’ / premier trimestre 2011 /

Suivant les dispostions de la loi du 8 décembre 1992 concernant la protection de la vie privée, vos coordonnées sont insérées dans notre fichier d’adresses. Nous les utilisons uniquement pour la publication d’informations relatives à nos activités.Vous avez pleinement le droit de consulter notre fichier et d’y corriger vos coordonnées.

Revue trimestrielle: Année 18, nr 4

Revue trimestrielle Année 18, n° 4

Editeur responsable: Omer Bossuyt Bd Léopold II 195 B 1080 Bruxelles Tél.: (02) 427 47 20 fax (02) 425 90 31 E-mail: info@dmos-comide.org Internet: www.dmos-comide.org Compte bancaire: 435-8034101-59 IBAN : BE84 4358 0341 0159 BIC : KREDBEBB

Association pour une Ethique dans la Récolte de Fonds

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