Belgïe - Belgique
Faire route ensemble 4 Quatrième trimestre 2014 // Revue trimestrielle: année 22, n° 4
P.B. - P.P. Gent X 3/1751
Afgiftekantoor Gent X ISSN=1370-5814 P 6022489
Introduction et Sommaire
Bravo au comité du prix Nobel ! Ça m’a fait chaud au cœur. Cette année, le prix Nobel de la paix a été attribué à Malala Yousafzay, une pakistanaise de 17 ans et à Kailash Satyarthi, un militant indien du droit des enfants et du droit à l'éducation. Ils ont reçu ce prix pour leur lutte contre l'oppression des enfants et le droit de tous les enfants et jeunes à l'éducation. C’est une nouvelle réjouissante parmi toutes les informations de ces derniers temps qui parlent de "guerre et de misère" ! Le comité du prix Nobel donne ainsi un signal puissant : l’engagement pour la paix et l'éducation des jeunes sont en effet absolument indissociables. Ce signal puissant devrait encourager tout le monde actif dans la coopération au développement, de sorte que chacun puisse continuer à s’engager sans relâche dans les programmes de formation et d'éducation au service des enfants et des jeunes du Sud. Chez VIA Don Bosco, nous en sommes très heureux et fort encouragés car ceci a toujours été notre mission de base: soutenir l'éducation, la formation et l'emploi des jeunes
défavorisés dans le Sud ; renforcer nos partenaires dans le Sud pour un futur autonome et durable ; et créer des liens entre les écoles locales et belges. L'éducation et la formation sont des outils indispensables pour construire une société inclusive et socialement juste. Don Bosco en était déjà convaincu au 19ème siècle et c’est pour cela que nous tenons à commémorer le 200e anniversaire de sa naissance, le 16 Août 2015. Dans cette édition, vous lirez sur ce sujet. Nos “donateurs” privés et institutionnels peuvent également se sentir concernés et encouragés par cette grande distinction. Nous continuons dès lors à compter sur vous pour pouvoir poursuivre notre «mission». Et pour cela, et au nom des milliers de jeunes dans le Sud, je vous suis très reconnaissant. Je vous souhaite tous un heureux Noël en paix,
Albert Van Hecke, sdb Président VIA Don Bosco
Sommaire Introduction 2 Un nouveau départ 3 Projet pédagogique Don Bosco 4-5 Sur les traces de Don Bosco
Coopération au développement Rencontres continentales Projet Iringa
2
6-7 8-9
Éducation au développement Voyage d'immersion Pérou & Move with Africa 10-11 Saved by the bell 12-13 Entrepreneurs pour Entrepreneurs La Formation dans le Sud grâce à “Entrepreneurs pour Entrepreneurs” A l’agenda
14
15
Un nouveau départ // Programmes et citoyenneté mondiale
Qui est qui chez VIA Don Bosco ? Depuis plusieurs années, VIA Don Bosco focalise son travail à la fois sur la “Coopération au Développement” (CD) et sur “l’Éducation au Développement” (ED). Cet été, les deux départements ont accueilli plusieurs nouveaux employés, que nous avons le plaisir de vous présenter. Pour soutenir l’éducation des jeunes et jeunes adultes dans le Sud, VIA Don Bosco a son siège à Bruxelles avec comme responsabilité le fonctionnement quotidien de l'organisation. Au sein de son siège 19 personnes sont actives : à la direction, aux programmes CD dans le Sud et aux programmes ED dans le Nord, à l'administration et à la finance. Par le “Sud”, nous faisons référence aux pays d'Afrique, Asie et en Amérique Latine où nous apportons un soutien pédagogique, matériel et financier aux écoles et partenaires locaux. Par le “Nord”, nous faisons référence à la Belgique. Nous y menons avec les écoliers belges un travail de sensibilisation sur la coopération au développement et la citoyenneté mondiale. Notre action s’étend aux écoles Don Bosco en Flandre, à Bruxelles et en Wallonie, et dans d'autres écoles pour lesquelles nous élaborons des programmes spécifiques, tels que “School-to-School”, voyages d’immersion, ou même matériel didactique. Le Service Sud est coordonné par Kaat Torfs qui dirige une équipe de sept personnes, gérant les différents programmes de Coopération au Développement dans les pays suivants : ■M aïka Denys au Mali, au Bénin et Haïti; ■B lanca Guerrero au Pérou et à El Salvador; ■ I mka Custers en RD Congo et à Haïti; ■S tefan Hartmann Lopez en Équateur et en Bolivie; ■B ram Reekmans en Tanzanie et au Madagascar; ■D anny Van de Putte en Inde; ■ J orge Penaranda en Équateur, Bolivie et au Pérou. Le Service Nord est coordonné par Etienne Vandercruyssen. Il gère une équipe de quatre collaboratrices pour les programmes d’Education au Développement.
■A nne-Sophie
Tirmarche, est responsable des programmes d’ED en Communauté francophone ■M arike Labrie est responsable des programmes d’ED en Flandre; ■B ieke Vandamme est responsable des programmes d’ED en Flandre; ■ Daniëlla Arbyn Havugimana est chargée de la Communication et Kilian de Jager collabore également à la Communication et au site Web. En outre, Jochim Lourduswamy coordonne le service Administration et Finances. Travaillent dans ce service: ■ Jan De Broeck, responsable de la comptabilité et de la facturation; ■ Peter Goossens, responsable de l’administration financière; ■ Nadine Van Den Bossche, au Secrétariat. Filip Lammens a aussi récemment rejoint notre équipe : il est Coordonnateur Qualité. La direction de l’organisation est provisoirement entre les mains de Jean Boils, Administrateur Délégué et Albert Van Hecke sdb, le Président de VIA Don Bosco. Actuellement, nous sommes activement à la recherche d'un nouveau Directeur Général et nous espérons pouvoir vous le présenter en début d'année prochaine dans une des prochaines éditions de “Faire Route Ensemble”. Vous trouverez une photo de l'ensemble de notre équipe sur notre site internet : www.viadonbosco.org/fr/notre-quipe Etienne Vandercruyssen ■
Cet été, Maud Seghers, qui était notre Directeur Général, a décidé de quitter VIA Don Bosco. Maud a été nommée Directeur Général de l’organisation en mai 2012 et à partir de ce moment elle s’est beaucoup engagée et a consacré tous ses efforts pour aider notre organisation à grandir. Nous lui sommes très reconnaissants pour le travail qu'elle a effectué pour nos programmes Nord et Sud, ainsi que pour son engagement personnel dans le projet éducatif de Don Bosco. Maud a trouvé un autre défi professionnel et nous lui souhaitons le meilleur dans ses nouvelles responsabilités.
3
Thème // Projet pédagogique Don Bosco
Sur les traces de Don Bosco
La fin de l’été a sonné le début de l’année célébrant le 200e anniversaire de la naissance de Jean Bosco. Un moment que toute la communauté Don Bosco a attendu avec impatience ! Parmi les différentes initiatives qui seront au programme de cette année-anniversaire, il nous a paru important de revenir sur l’œuvre et – surtout – la pédagogie que Don Bosco a enseignée à ses disciples. Troisième fils d’une famille d’agriculteurs, Giovanni Bosco (appelé par la suite Don Bosco) est né en 1815, non loin de Turin. À neuf ans, il poursuivait déjà le rêve de devenir prêtre. Arrivant quelques années plus tard à Turin, Don Bosco fut saisi par les problèmes sociaux, économiques et politiques qui minaient cette ville. Constatant que les jeunes en constituaient les premières victimes, il créa sa propre communauté : un espace de jeu et de rencontres, une maison, une école et une paroisse taillée pour les
4
besoins des jeunes. Il souhaitait ainsi donner aux jeunes la chance de se construire une vie digne de ce nom. Don Bosco, qui souhaitait améliorer la vie des jeunes défavorisés et abandonnés, fonda en 1859 une congrégation religieuse, les Salésiens, qui évolua au fil des années pour devenir une organisation mondiale. En 1872, il fonda aux côtés de Maria Mazzarello la congrégation des Sœurs de Don Bosco. La congrégation comprend aujourd'hui plus de 16.000 membres. Les Salésiens et les Sœurs ne sont pas les seuls à suivre les traces de Don Bosco ; on compte également bon nombre de laïcs et de bénévoles. Les Salésiens sont aujourd'hui actifs dans 127 pays, notamment en Belgique, un pays qui compte plusieurs écoles de Don Bosco porteuses du même projet éducatif.
Un pédagogue visionnaire Don Bosco a développé un nouveau modèle d’enseigne ment relativement accessible. Sa principale préoccupation n’était pas la discipline. Son souhait était que les jeunes prennent conscience qu’ils étaient aimés. Il ne voulait pas que les éducateurs soient des modèles distants envers les jeunes. Selon lui, on ne peut montrer de la sympathie sans qu’il y ait relation amicale et, sans sympathie, la confiance ne peut s’établir. C’est aussi grâce à cette affection et à cette sympathie que les prêtres, frères et éducateurs pourront plus aisément accepter la lassitude, l’exaspération, l’ingratitude et autres défauts des jeunes. En conséquence, les jeunes se rendront compte qu’ils sont aimés, que l’on croit en eux et qu’ils ont des qualités qui ne demandent qu’à être développées. Ces enseignements formaient pour Don Bosco le cœur même de la pédagogie. Il voulait donner aux jeunes la force de résister à la pression à laquelle ils seraient confrontés. À l’époque, cette pression provenait du marché du travail, du climat anticlérical et d’une possible fuite dans la violence et l’abus d’alcool. Il donnait aux jeunes l’énergie nécessaire en montrant qu’il aimait leur présence, en nourrissant leur amour-propre et en leur faisant comprendre qu’ils étaient destinés à un meilleur avenir. Aujourd'hui encore, nous sommes confrontés à de tels défis éducatifs et c’est grâce à la pédagogie visionnaire de Don Bosco que nous pouvons y apporter des réponses.
commune, porté par l’amitié et un climat de confiance et de dialogue.
“Donnez aux jeunes la chance de prendre en mains leur avenir” Don Bosco n’était donc pas un grand théoricien ou penseur pédagogique, mais un homme qui, dans sa sollicitude envers les jeunes, voulait les aider à mener une vie meilleure. Il n’était pas un prêtre qui s’était retrouvé par hasard avec des défis éducatifs, mais il était en premier lieu un “médecin des âmes” ou un “père spirituel”, une mission qui trouva son expression dans le travail pédagogique auprès de jeunes défavorisés. L’éducation composait à ses yeux l’essence même de son travail. “Donnez aux jeunes la chance de prendre eux-mêmes en mains leur avenir; donnez-leur de la liberté et des responsabilités”, était l’un de ses dictons.
Autorité pédagogique Pour Don Bosco, l’exercice de l’autorité doit s’effectuer dans le cadre d’une relation amicale entre l’éducateur et le jeune. La manière d’exercer son autorité est donc définie par l’amour pédagogique, par un style d’éducation reposant sur la chaleur, la raison et la foi. C’est ainsi que pourra s’établir et grandir une relation de confiance au sein de laquelle la liberté de l’autre est respectée. Les expériences positives que les jeunes accumulent au sein de cette relation leur permettront de conserver cette réciprocité, même lorsque certaines exigences sont posées. Le projet pédagogique de Don Bosco pourrait donc se définir comme suit : un système préventif qui repose entièrement sur la raison, la spiritualité et la bonté. Un système qui ne repose pas sur la contrainte, mais bien sur la puissance de l’intelligence, du cœur et des aspirations spirituelles que chacun de nous porte en soi. Il rapproche jeunes et éducateurs au sein d’une expérience de vie
Tout au long de sa vie, Don Bosco a répondu activement aux besoins des jeunes et, aujourd'hui, c’est toute la famille salésienne qu’il met au défi d’en faire autant. Pour y arriver, il est impératif d’avant tout écouter ces jeunes pour mieux les accompagner dans leur développement et que ces jeunes sentent et sachent que nous sommes avant tout concernés par leur bonheur, leur avenir et leur enrichissement personnel. Daniëlla Arbyn Havugimana ■
5
Coopération au développement // Rencontres continentales
Faire route ensemble… de Bamako à Santa Cruz
Dans le cadre de son programme de développement, VIA Don Bosco organise chaque année une grande rencontre régionale en Amérique latine et en Afrique. Ces “rencontres continentales” ont pour objectif d'offrir à nos organisations partenaires, de Haïti au Pérou et du Bénin à Madagascar, la possibilité de partager leurs expériences, d'acquérir des connaissances, de résoudre des problèmes et de réfléchir à des thèmes actuels pertinents en matière de coopération. En tant que nouvelle coordinatrice du service Sud chez VIA Don Bosco, cet automne, j'ai eu l'occasion de participer aux deux rencontres, ce qui a été pour moi une expérience intense et inoubliable. La rencontre africaine a eu lieu en septembre à Bamako, la capitale du Mali. Un mois plus tard, c'était au tour de l'Amérique latine et des Caraïbes: nous nous sommes réunis à Santa Cruz en Bolivie. Les deux rencontres ont rassemblé environ 45 participants: un mélange d'anciens, de jeunes enthousiastes, de laïcs, de pères et sœurs de plus de dix pays différents. Pendant cinq jours, nous avons réfléchi ensemble aux grands enjeux dans notre travail. J'ai été particulièrement touchée par l'énergie et le dynamisme qui provenaient des deux groupes, ainsi que par la solidarité et la confiance entre les participants. Á chaque rencontre, les partenaires étaient invités à travailler autour de deux grands thèmes. 6
Rencontre continentale à Bamako: quelque part, au bord du Niger… En tant que partenaire organisatrice, je suis arrivée quelques jours plus tôt, avec notre organisation partenaire ADAFO, à l’hôtel où devait avoir lieu la rencontre continentale. L'équipe sur place avait déjà fait un grand travail pour organiser l'événement. Rassembler 42 personnes venant de 3 continents et de 11 pays différents n'est pas une sinécure! Grâce à l’expérience des organisateurs, les préparatifs se sont bien déroulés. Il y avait une bonne ambiance et tout le monde était content de se revoir. Pendant la première partie de la semaine, nous avons listé les bonnes pratiques dans notre travail. Nous avons aussi fait des échanges et appris comment mieux communiquer avec le monde extérieur. Autrement dit, nous avons appris comment “capitaliser” nos expériences. Lisette Cauberghs, consultante chez South Research et experte en la matière, avait été invitée pour nous aider à y voir plus clair. La formation était très interactive et alternait théorie et exercices pratiques.
Durant la seconde partie de la semaine, nous nous sommes penchés sur le thème de la durabilité financière. L'enseignement technique et professionnel est coûteux, même en Belgique! Mais chez nous, l'enseignement est subventionné par l’État, ce qui est rarement le cas en Afrique. Raison pour laquelle chez VIA Don Bosco, nous soutenons des écoles d'enseignement technique et professionnel, pour assurer leur fonctionnement à long terme. Les écoles doivent absolument diversifier leurs revenus, ce qui est une condition essentielle pour assurer leur durabilité financière. À Bamako, avec l’assistance d'un consultant local, M. Drabo, nous avons évoqué des stratégies visant à soutenir cette durabilité financière. Nous nous sommes intéressés plus particulièrement aux collaborations de longue durée entre le monde des entreprises et nos organisations partenaires, les écoles d'enseignement technique et professionnel.
“C'était la première fois que je participais à une rencontre de ce type en dehors de l'Afrique orientale. J'y ai beaucoup appris et je suis reconnaissant d'avoir eu la possibilité d'y aller. J'espère que VIA Don Bosco continuera à organiser de telles rencontres pour les partenaires, où nous pouvons apprendre les uns des autres.” Charles O Lango, partner uit Kenia
journées de travail et les nombreuses heures de réflexion sur des problématiques importantes sont suivies par des soirées de détente. Bref, c'est une semaine remplie de moments d’apprentissage, de solidarité et de convivialité.
Il y avait aussi des exercices sur notre identité et nos valeurs, sur l'identification des entreprises comme éventuels partenaires et sur les démarches à faire pour conclure un partenariat. Une des leçons essentielles de cette formation était le fait que seule une situation “Win Win” peut mener à un partenariat durable avec les entreprises. Maïka Denys
Solidarité et convivialité Si nous avons travaillé dur et si nous avons beaucoup appris, nous avons également eu beaucoup de moments conviviaux après les rencontres. Au bord du Niger, le plus grand fleuve d'Afrique occidentale, nous avons trouvé du calme et de l'inspiration, tandis qu'à la frontière de la jungle bolivienne, nous avons été remués par la beauté des couchers de soleil et des chants des grillons. Pour de nombreux participants, la rencontre continentale est aussi une expérience unique. Ils voyagent pour la première fois dans un autre pays et sont submergés par les nouvelles expériences. De plus, ils font la connaissance des “collègues” qui, eux aussi, font partie du réseau VIA Don Bosco, tout cela dans une ambiance conviviale. Les longues
Œuvrer pour un meilleur avenir Pour VIA Don Bosco et ses partenaires, les rencontres continentales sont essentielles. Cette année, nous en étions à notre dixième édition en Amérique latine, tandis qu’en Afrique, c'était la huitième. Ce sont des bonnes occasions de réflexion avec des personnes du Sud, afin de pouvoir contribuer à un meilleur avenir pour les jeunes défavorisés. Car les projets salésiens, par exemple de Bolivie, sont reconnaissables par quelqu’un qui viendrait du Salvador. Pour nous, c'est surtout une bonne manière d'obtenir du feedback sur le travail que nous faisons pendant toute l'année, afin de pouvoir éventuellement nous ajuster pour l'année prochaine. Kaat Torfs ■
7
Coopération au développement // Programme Tanzanie
Hakuna kazi (il n’y a pas de travail)
Du point de vue géographique, la Tanzanie est sans doute un pays d’extrêmes. Il compte aussi bien la plus haute montagne d’Afrique, le célèbre Kilimanjaro culminant à près de 6000 mètres, que le point le plus bas d’Afrique, le fond du lac Tanganyi, situé à quelque 1400 mètres sous le niveau de la mer. Entre ces deux sites, on trouve à une altitude de 1600 mètres la ville d’Iringa, perchée sur une paroi rocheuse abrupte donnant sur la vallée du Little Ruaha. C’est dans cette vallée que se situe le Ruaha National Park, qui accueille chaque année de nombreux touristes venus observer la faune tanzanienne. Le secteur touristique s’y développe fort et constitue une partie essentielle de l’économie tanzanienne, et l’un des rares atouts du pays. La Tanzanie est aussi riche en matières premières. En témoignent les deux bandes jaunes traversant le drapeau tanzanien, qui symbolisent l’abondance de richesses naturelles. Hélas, la Tanzanie n’est pas un pays d’extrêmes du seul
8
point de vue géographique, mais également du point de vue économique. Malgré les nombreux atouts que possède ce pays et sa croissance économique, le chômage des jeunes constitue un problème majeur. Nombre d’entre eux survivent sans la moindre perspective d’avenir, sans emploi et sans revenus fixes. Hakuna kazi (il n’y a pas de travail) sont des mots que nombre de jeunes Tanzaniens connaissent bien. Ombeni est l’un d’entre eux. Il a 20 ans et est originaire d’un village dans la campagne du nom de Tosamaganga, à 15 kilomètres de la ville d’Iringa. Ombeni a grandi parmi les plants de tabac, sur la plantation de ses parents, et était destiné à devenir lui-même agriculteur. Hélas, il perdit ses deux parents très jeune suite au sida, après quoi il déménagea avec sa sœur vers Iringa, non loin de son village. Ils y furent recueillis par un oncle qui tentait tant bien que mal de faire vivre sa famille en jouant le chauffeur de taxi. Ombeni a terminé avec succès l’école primaire mais n’a jamais décroché son diplôme de secondaire. Bien vite, il abandonne les bancs de l’école et son oncle l’envoie
vendre de la vannerie en rue afin d’aider la famille à garder la tête hors de l’eau.
jour, en dépit de moyens limités, d’accroître les chances des jeunes tanzaniens.
Comme bien d’autres jeunes, il aboutit dans un secteur informel où il faut se battre pour chaque centime. Pas vraiment une solution au fort taux de chômage que connaît la ville. Ombeni va livrer un combat quotidien, non seulement avec les autres vendeurs, mais aussi avec luimême. Il réalise en effet que ce n’était absolument pas la vie dont il rêvait.
L’un de ces sympathisants est notre bénévole Frits Vandencasteele, engagé depuis de nombreuses années dans un combat visant à offrir un avenir à ces adolescents.
Heureusement pour lui, son oncle avait réalisé que son avenir, armé de son seul diplôme de primaire, s’annonçait tout sauf rose. Il donne alors la chance à son neveu de suivre une formation en mécanique à l’école technique Don Bosco d’Iringa, où il est actuellement en deuxième année. Cette école professionnelle, fondée il y a près de 25 ans par les Salésiens, permet à l’heure actuelle à près de 230 garçons et filles de suivre une formation professionnelle en 3 ans. Ils peuvent choisir entre des formations en menuiserie ou en imprimerie, mais aussi le métier de tailleur ou de soudeur, de mécanicien automobile, de maçon ou d’électricien. Année après année, l’école met tout en œuvre – en collaboration avec VIA Don Bosco – en vue d’offrir des formations de qualité adaptées aux besoins du marché de l’emploi, afin d’augmenter les chances de leurs nouveaux diplômés de décrocher un emploi digne de ce nom. Avec succès, près de la moitié des élèves trouvant un emploi dans une entreprise dans les trois mois qui suivent leur formation. D’autres n’hésitent même pas à lancer leur propre entreprise ou rejoignent une petite entreprise familiale. Maintenir une offre de formation d’une telle qualité représente toutefois un sérieux défi pour l’école. Celle-ci est avant tout destinée aux adolescents les plus défavorisés, qui sont rarement en mesure de payer les frais d’inscription et pour lesquels suivre une formation professionnelle est la seule et unique chance de sortir de la misère. Ajoutez à cela que l’enseignement technique et professionnel est particulièrement coûteux en raison des infrastructures et du matériel qui sont indispensables à ce type de formation. Le parc d’outillage de l’école est aujourd'hui bien vieillot et mériterait d’être remplacé. De surcroît, la création d’unités de production propres qui permettrait de générer des revenus nécessite elle aussi des investissements. En résumé, les besoins sont gigantesques. La formation de jeunes tels qu’Ombeni à Iringa ou celle de nombreux autres, à Dar Es Salaam ou Dodoma, est uniquement possible grâce au soutien de nos donateurs et aux efforts quotidiens des partenaires de VIA Don Bosco, qui s’efforcent chaque
À vélo pour la Tanzanie Cela fait plus de 20 ans que Frits s’engage en faveur des jeunes défavorisés du Sud. Cette année, sa 21e action de sponsoring était dédiée à l’école technique Don Bosco d’Iringa, en Tanzanie. Il allait relier Ostende et Paris à vélo. Le 27 juillet, Frits quittait Ostende, croisant sur son parcours l’Abbaye de Westvleteren afin de rejoindre les champs de bataille de 14-18. Un parcours qui apporta vite son lot de surprises et de difficultés, car arrivé à Péronne, son matelas gonflable présentait une fuite. Après cinq longues journées, il arriva dans la banlieue parisienne. Le lendemain, place au voyage retour en direction d’Ostende. Frits croisa sur sa route une certaine Madame Chantal, propriétaire d’un camping dans le nord de la France. Une belle rencontre, assurément : non seulement Frits put passer gratuitement la nuit sur place, mais au moment des adieux, Madame Chantal lui remit une belle somme d’argent afin de soutenir son projet. Il est finalement arrivé à Ostende le 5 août.
La 22e action de sponsoring atteindra des sommets ! Pour sa 22e action, Frits veut soutenir un projet à Madagascar. Particularité : cette fois, il vendra des mètres en hauteur. Car c’est en mobylette qu’il se rendra à Malaucène, au pied du Mont Ventoux. Il souhaite vendre chaque mètre parcouru en mobylette à 5 euros et espère réunir 10.000 euros. Bram Reekmans ■
Vos dons peuvent être versés sur le numéro de compte de VIA Don Bosco : BE84-4358-03410159, Bld Léopold II 195, 1080 Bruxelles, avec comme communication “Frits 22”. Pour tout don supérieur à 40 € versé cette année, vous recevrez une attestation fiscale en février 2015. Un grand merci d’avance pour votre générosité.
9
Éducation au développement // Voyage d'immersion
Vamos a Peru
©Thomas De Boever / Broederlijk Delen
10
C'est la sixième fois que VIA Don Bosco organise, en collaboration avec Broederlijk Delen, un voyage d'immer sion pour des élèves de la sixième année secondaire. VIA Don Bosco se charge de l'accompagnement de quatre jeunes et d'un enseignant de l'école Don Bosco à Courtrai. Au total, 16 élèves et 4 enseignants ont l'occasion de faire connaissance avec la réalité quotidienne d'un pays africain ou latino-américain. Cette année, ils iront au Pérou pendant les vacances de Noël.
Qu'y a-t-il au menu d'un tel voyage?
Un voyage d'immersion n'est pas un séjour touristique ordinaire: c'est un voyage où l'on est davantage hôte que touriste. On se retrouve dans une culture complètement différente de la nôtre. C'est une expérience intense, basée essentiellement sur l'échange: nous apprenons comment vivent les jeunes de là-bas mais eux aussi découvrent comment nous vivons.
Les jeunes Belges passeront quelques jours en compagnie des élèves du centre Don Bosco. Ils fêteront le Nouvel An ensemble; plusieurs activités sportives et ludiques leur permettront d'apprendre à se connaître. Un forum interactif est également prévu, au cours duquel les jeunes Belges et Péruviens échangeront sur le thème central: “Quelle est ma vision de l'avenir?”
Pour que l'expérience vaille la peine, le programme des écoles participantes est varié et bien rempli. Les voyageurs pourront notamment découvrir les organisations partenaires soutenues par VIA Don Bosco et Broederlijk Delen. À Lima, ils visiteront le centre Don Bosco ‘Brena’ qui dispense un enseignement technique et professionnel de qualité à des filles et garçons défavorisés.
Ils passeront également quelques jours auprès des organisations partenaires de Broederlijk Delen qui œuvrent à la problématique de l'exploitation minière et du changement climatique. Enfin, pendant un séjour d'immersion de trois jours, les élèves iront dans une famille d'accueil avec qui ils partageront la vie quotidienne. Ils auront bien sûr aussi le temps de visiter quelques endroits touristiques tels que le site des Incas à Cuzco.
La préparation Les jeunes sont bien préparés avant de partir en voyage d'immersion. Du 7 au 11 juillet, ils ont participé à un camp où ils ont approfondi les thématiques Nord-Sud en compagnie d'une centaine de jeunes du monde entier. Des ateliers, des animations et des spectacles sont également au menu de cette préparation. Suite à ce camp, les écoles participantes sont invitées à organiser toutes sortes d'activités afin de récolter de l'argent pour leur voyage d'immersion. Les idées originales ne manquent pas: les élèves d'Immaculata à Ieper étaient présents au marché gourmand de Pollinkhove où ils ont vendu de la confiture, des biscuits et la sangria qu'ils avaient préparés eux-mêmes. Les élèves du collège SainteCatherine ont vendu des biscuits tandis que les élèves du Sint-Lievenscollege à Gand ont imaginé un défi 'd’insectes': les enseignants qui n'osaient pas manger une sauterelle devaient donner 10 euros au profit du voyage d'immersion. Alors que le départ du voyage au Pérou approche à grands pas, le groupe s'est une nouvelle fois réuni à Anvers au cours d'un week-end de préparation (10 et 11 octobre) pour mettre le programme au point. Tout le monde brûle d'impatience de partir au Pérou et d'y vivre une expérience inoubliable!
Dans un des prochains numéros de “Faire Route Ensemble”, les jeunes ne manqueront pas de vous raconter en détail leurs aventures au Pérou. Découvrez leur vidéo sur YouTube (Vidéo défi insectes) et la page Facebook: Vamos a Peru
Move with Africa L'expérience que nous avons acquise au fil des années en matière d'organisation de voyage d'immersion, en collaboration avec Broederlijk Delen, nous a permis d’organiser un tout nouveau voyage d'immersion au Bénin, grâce au projet “Move with Africa”. Le quotidien “La Libre Belgique” organise chaque année un voyage d'immersion pour 150 jeunes et 30 enseignants du troisième degré secondaire des écoles belges francophones (Bruxelles et Wallonie). Ils collaborent à cet effet avec 10 ONG, dont VIA Don Bosco, qui élaborent chacune leur projet et partent à l'étranger avec une école. VIA Don Bosco accompagne le collège Saint-Quirin de Huy. Pendant les vacances de Pâques 2015, deux enseignants et 9 élèves rendront visite au centre Don Bosco de Porto-Novo au Bénin. Ils participeront activement aux activités du centre dans les villages, telles que l'organisation d'animations socioculturelles, de cours d'alphabétisation et des actions de sensibilisation axées sur la réintégration des jeunes béninois défavorisés dans la société. Un parcours préparatoire bien élaboré permet d'impliquer non seulement le groupe concerné, mais aussi toute l'école dans le projet. Suivez le déroulement de ce voyage via le blog du collège Saint-Quirin (http://viadonbosco.blogs.lalibre.be/) ou sur notre site internet. Marike Labrie ■
11
Éducation au développement // Saved by the Bell
Le droit à l’éducation, partout et pour tout le monde
12
Parce que quelques images valent mieux qu’un long discours ; parce que cette année la Ministre de l’Enseignement en personne est venue soutenir le projet ; parce qu’on vous aura décidément rabâché les oreilles avec cette action “Saved by the Bell” (“Sauvés par la cloche”)…
Voici l’édition 2014 en images ! En Belgique, 412 écoles ont participé à l’action et 15 écoles de République Démocratique du Congo, du Rwanda, du Pérou, de Birmanie ou encore d’Inde ont également participé à l’initiative dans le Sud.
Plusieurs élèves de l’Institut Notre-Dame de Bertrix ont participé à l’action.
Lycée Martin V de Louvain-la-Neuve.
Don Bosco Ayanavaram en Inde.
Collège Saint-Quirin de Huy.
Il y avait de l’ambiance au café Mozart de Lubumbashi en République Démocratique du Congo !
Le Centre de Jeunes de Gatenga au Rwanda réclame “Une éducation de qualité pour tous !”
Joëlle Milquet, la Ministre de l’Enseignement, s’est rendue à l’Institut Saint-Stanislas d’Etterbeek pour assister à la sonnerie de cloche supplémentaire. Anne Lacroix, directrice, a lu le mot du matin proposé par VIA Don Bosco, aidée par deux élèves à l’élocution impeccable.
10 ingénieurs d’une entreprise privée se sont investis personnellement dans le projet Saved by the Bell. Par équipe de 2, ils ont animé le nouveau jeu de VIA Don Bosco “la Course à l’Éducation” dans 5 classes de technique de qualification. “J'ai trouvé l'activité très intéressante avec un jeu bien pensé qui permet d'élargir un maximum la réflexion” relate un professeur. Un point de vue partagé par ses collègues : “L’animation fut, à mes yeux, une belle réussite les animateurs sont entrés très vite (tout de suite !) en communication avec les élèves ; ils semblaient à l’aise avec eux et heureux d’être présents ! Le jeu (autour de l’éducation dans le monde) qu’ils ont proposé aux élèves était à la fois instructif et amusant ! Ce fut un beau mélange de rires et d’apprentissages.” “J'ai trouvé l'activité très intéressante. Les intervenants maîtrisaient bien le sujet et ils ont réussi à ne pas se laisser “déconcentrer” par les élèves qui n'étaient malheureusement pas dans un jour “réceptif”. Je pense que c'est une animation qui doit être refaite, mais nous devons davantage préparer les élèves et introduire le sujet avant,” a réagi un des professeurs. Parmi les participants, certains ont un réel talent pour la mise en scène. Les élèves agents d’éducation de l’institut Notre Dame d’Arlon ont réalisé un clip vidéo à l’occasion de Saved
by the Bell. On y voit une haie d’honneur constituée d’élèves qui brandissent des panneaux en faveur du droit à l’éducation pour tous. La Haute Ecole Charlemagne de Huy a quant à elle réalisé une vidéo pour soutenir l’initiative ; Les élèves ont chanté à tue-tête: “Le droit d’apprendre”. Retrouvez ces vidéos et l’ensemble des photos sur la page Facebook de VIA Don Bosco asbl ! Maintenant que l’identité du nouveau Ministre belge de la Coopération au développement est connue, VIA Don Bosco et Studio Globo organiseront prochainement une action à destination d’Alexander De Croo. Nous remettrons à celui-ci les centaines de photos Saved by the Bell, dans l’espoir que la politique belge d’aide à l’éducation accorde à l’éducation primaire et secondaire l’importance qu’elle mérite… To be continued ! Si VIA Don Bosco organise “Saved by the Bell” depuis 2013 en Belgique francophone, notre partenaire Studio Globo remporte depuis 7 ans déjà un franc succès avec cette action dans les écoles néerlandophones. Dans le Nord du pays, l’opération s’adresse non seulement aux écoles secondaires, mais aussi aux écoles primaires. Anne-Sophie Tirmarche ■
13
Coopération au Développement // Entrepreneurs pour Entrepreneurs
La Formation dans le Sud grâce à “Entrepreneurs pour Entrepreneurs” d’ONG socio-économiquement durables, un pont peut être jeté entre ces deux mondes.
Entrepreneurs pour Entrepreneurs est une initiative qui veut réunir les entreprises et les ONG. Elle a été créée en 2000 par Fons Verplaetse, ex-gouverneur de la Banque Nationale de Belgique. L'objectif est simple: rassembler entreprises et ONG afin d’encourager l’entreprenariat durable dans le Sud. Pour cela elle compte sur l’expérience de ses consultants bénévoles qui veulent s’engager pour le Sud. Entrepreneurs pour Entrepreneurs désire ainsi stimuler un dialogue entre les ONG et les firmes. Celles-ci ont une mission importante dans la société, mais se retrouve souvent opposée l’une à l’autre. Grâce à une concertation commune et des collectes de fonds pour des projets
Entrepreneurs pour Entrepreneurs propose en conséquence un ensemble de projets élaborés par les ONG membres. A partir de là, les entreprises peuvent choisir les projets qu’elles désirent soutenir. De cette façon, Entrepreneurs pour Entrepreneurs conseillent les sociétés qui veulent contribuer à la coopération au développement, tout en favorisant l'esprit d'entreprise dans le Sud. Depuis déjà 10 ans, Entrepreneurs pour Entrepreneurs aide VIA Don Bosco avec des moyens financiers, et avec des conseils et de l’assistance également. Plusieurs de nos programmes peuvent donc compter sur le soutien de nombreuses sociétés. Ensemble avec Entrepreneurs pour Entrepreneurs nous voulons aussi soutenir la mise à l’emploi local (un aspect important de notre mission), afin de donner de nouvelles chances aux jeunes. Le 16 octobre dernier Entrepreneurs pour Entrepreneurs a organisé une première soirée de gala pour le trophée de “l’Entrepreneur de l’Année 2014”. Lors de cet évènement M. Peter Moors, le Directeur-Général de la Coopération au Développement Belge a fort insisté sur l’importance de l’éducation. VIA Don Bosco considère dès lors sa collaboration avec Entrepreneurs pour Entrepreneurs comme très prometteuse pour les années à venir. Etienne Vandercruyssen ■
Sr Georgette du “Centre de Formation Professionnelle Mazzarello” à Mbuji-Mayi au Congo, a reçu il y a quelques années un tracteur en cadeau. Aujourd’hui, Entrepreneurs pour Entrepreneurs soutient également son projet.
14
LeMonde.be // A l’agenda 4 week-ends de novembre-décembre: Formation Coopération au Développement L’Infocycle organisée par la CTB, l’agence belge de développement, est une formation qui donne une vue d'ensemble de la coopération internationale et de la problématique des relations Nord / Sud. Les week-ends abordent des thématiques aussi variées que le contexte économique international, l’anthropologie, l’environnement, l’aide humanitaire, les actions des ONG ou encore la problématique du genre. Plus d’info : http://www.btcctb.org/fr/inscription
25 novembre: Conférence Educaid La quatrième conférence internationale d’Educaid.be a comme thème “Genre et éducation dans la pratique”, et aura lieu dans les locaux de la CTB. Agenda et modalités d'inscription sont disponibles sur leur site internet. Save the date, car pour des raisons logistiques le nombre de participants est plafonné à 250. Quand : 25 novembre 2014 Où : Conference Centre Espace Jacqmotte, BTC-CTB, Rue Haute 139, 1000 Brussels Plus d’info : http://www.educaid.be/fr/event
30 janvier 2015 : Exposition qui met en photos la pédagogie salésienne Mettre en photos les 3 caractéristiques de la pédagogie salésienne (joie-confiance-bienveillance) : telle était la mission confiée aux élèves de 6e degré TQ des instituts Saint-Luc de Liège et de Tournai. Mission accomplie : leurs travaux seront présentés au vernissage organisé à l’Institut Don Bosco de Liège, le 30 janvier à 17h30. L’exposition pérégrinera ensuite, tout au long de l’année 2015, dans les six écoles secondaires Don Bosco de Belgique francophone.
Quand : le 30 janvier à 17h30 Où : Institut Don Bosco de Liège, Rue des Wallons 59, 4000 Liège Plus d’infos : http://www.jeunes-vocations.catholique.fr/
Rédaction: Daniëlla Arbyn Havugimana, Etienne Vandercruyssen - Communication Officer: Daniëlla Arbyn Havugimana – Lay-out: Pierre VANDEVIVERE – Imprimeur: GEERS OFFSET Editeur responsable: Albert VAN HECKE, sdb, Bd Léopold II 195, B-1080 Bruxelles Votre adresse est erronée ou vous avez déménagé? Veuillez nous communiquer les changements nécessaires afin que nous puissions vous envoyer le “Faire Route Ensemble” à la bonne adresse. Contactez VIA Don Bosco, Comptabilité des adresses, à l’att. de Jan De Broeck et Peter Goossens, Bd Léopold II 195, B-1080 Bruxelles. Par téléphone: + 32 (0)2 427 47 20 ou par mail: info@viadonbosco.org. Suivant les dispositions de la loi du 8 décembre 1992 concernant la protection de la vie privée, vos coordonnées sont insérées dans notre fichier d’adresses. Nous les utilisons uniquement pour la publication d’informations relatives à nos activités. Vous avez pleinement le droit de consulter notre fichier et d’y corriger vos coordonnées.
Partners:
Association pour une Ethique dans la Récolte de Fonds
Voulez-vous nous soutenir? VIA Don Bosco Compte Bancaire: 435-8034101-59 IBAN: BE84 4358 0341 0159 BIC: KREDBEBB
Sponsors:
15
VIA Don Bosco est une ONG belge reconnue dans les domaines de l’enseignement et de la formation en Afrique et en Amérique latine. Depuis plus de 40 ans, nous y renforçons des écoles locales avec un appui pédagogique et financier. Le fil conducteur de nos projets : doter les jeunes défavorisés de compétences techniques, professionnelles et sociales et par là, les aider à trouver leur place dans le monde du travail et à contribuer à la société. Simultanément nous créons des liens entre écoles belges et partenaires du Sud afin que tous les jeunes puissent grandir comme citoyens du monde. www.viadonbosco.org