VIA Don Bosco rapport annuel 2018

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RAPPORT ANNUEL // 2018

VIA Don Bosco // Rapport annuel 2018

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Sommaire // Rapport annuel 2018

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PRÉFACE

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NOTRE IMPACT EN UN CLIN D’ŒIL

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LE SAVIEZ-VOUS ?

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QUE FAISONS-NOUS ?

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COMMENT TRAVAILLONS-NOUS ?

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COOPÉRATION INTERNATIONALE

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ÉDUCATION À LA CITOYENNETÉ MONDIALE

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OÙ VA L’ARGENT QUE VOUS DONNEZ ?

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MERCI À

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Préface Chers Amis, VIA Don Bosco peut en tant qu’ONG se réjouir de son succès en 2018 et entrevoir avec confiance sa prochaine année de jubilé. En repensant à 2018, plusieurs points spécifiques nous reviennent à l’esprit, comme par exemple notre système de gestion de qualité en continu. Nous avons pu progresser sur tous nos secteurs de croissance, grâce entre autre aux outils fournis dans le cadre du système de gestion de qualité EFQM. En ce, nous avons explicitement pris en compte les souhaits et les attentes de nos partenaires. En outre, nos indicateurs de performance (KPI) ont évolué dans la bonne direction, à la fois en termes de satisfaction du personnel et de viabilité financière. Il convient également de noter l’optimisation de notre suivi financier grâce à notre projet avec la nouvelle technologie blockchain. Pour stimuler l’ancrage de nos actions en faveur du Sud dans notre propre société - l’un des accents de la fédération des ONG Acodev - notre service d’éducation à la citoyenneté mondiale a mis en place une série de projets d’échange interculturel, ainsi que du nouveau matériel pédagogique. Le service de récolte de fonds et de communication a également obtenu de bons résultats cette année. Notre voyage de presse à Madagascar a retenu l’attention des médias et a conduit à de nouveaux donateurs. Le service a également été renforcé avec l’engagement d’une nouvelle

collègue, analyste de données, en vue du test d’un nouveau logiciel de gestion. En 2018, nous sommes devenus membre de la Don Bosco Green Alliance, un collectif international d’organisations Don Bosco pour un environnement durable. Car, comme le dit le pape François dans son encyclique “Laudato Si”, tout est interconnecté. Si nous voulons combattre la pauvreté, nous ne pouvons pas perdre de vue l’évolution générale des problèmes environnementaux. VIA Don Bosco n’agit pas en vase clos mais tente de faire la différence en jetant des ponts. J’ai récemment lu qu’il était important d’être un facteur de changement et de contribuer ainsi à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) et à la protection des droits humains. Eh bien, c’est exactement ce que VIA Don Bosco vise depuis 50 ans. Vous avez bien lu : l’année prochaine, nous célébrerons notre jubilé : ce sera l’occasion de diverses réjouissances et solennités. Je ne voudrais pas terminer cette préface sans remercier tous nos collaborateurs, les membres de notre conseil d’administration, le conseil consultatif et bien sûr nos donateurs au nom des nombreux filles et garçons défavorisés dont nous nous soucions. Ce n’est qu’ensemble que nous pouvons concrétiser notre impact et espérer un monde dans lequel VIA Don Bosco deviendra un jour superflu. Peter ANNEGARN, Président de VIA Don Bosco

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Notre impact en un clin d’œil

Programmes d’enseignement dans 12 pays

Plus de 20.000 jeunes formés pour devenir des « acteurs du changement »

Plus de 80 écoles soutenues en Afrique, en Amérique latine et en Belgique

Plus de 800 professeurs renforcés dans leurs capacités

7.293.661 euros investis dans nos programmes d’enseignement 4

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Le saviez-vous ?

?

SAVIEZ-VOUS que pour le suivi financier de

nos programmes d’éducation, nous travaillons sur une application logicielle efficace et

?

SAVIEZ-VOUS que dans nos écoles au Mali,

le nombre d’élèves qui quittent prématurément l’école ou qui ne terminent pas leur formation

totalement transparente, utilisant la technologie

diminue systématiquement grâce à un meilleur

blockchain et que nous la testerons au Bénin

alignement des cours sur les besoins spécifiques

dès l’année prochaine ?

des jeunes vulnérables ?

?

SAVIEZ-VOUS que cette année, pas

moins de 77% des établissements partenaires de notre service d’éducation

?

SAVIEZ-VOUS que nos écoles au

Salvador souffrent beaucoup de la violence des gangs du pays ? Les élèves

à la citoyenneté mondiale sont des écoles

ne rejoignent pas toujours l’école ou

professionnelles ? Ceci est exceptionnel car

leur lieu de stage en toute sécurité. Nos

l’offre de pareils programmes en Belgique

bureaux d’emploi en tiennent compte lors

s’adresse principalement à des écoles de

de l’attribution des stages et cherchent

l’enseignement classique.

constamment les solutions les plus sûres pour les jeunes.

?

SAVIEZ-VOUS que dans plusieurs villes

en Haïti, le nombre d’inscriptions à nos formations techniques a fortement augmenté à la suite d’une campagne de communication sur l’enseignement professionnel ?

?

SAVIEZ-VOUS que cette année 373

enseignants belges ont commandé notre matériel éducatif et que plus de 2825 élèves l’ont utilisé en classe ?

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Que faisons-nous ? VIA Don Bosco est l’ONG belge des Salésiens de Don Bosco. Giovanni Bosco est notre principale source d’inspiration depuis près de 50 ans. Le fondateur de notre communauté a travaillé durant toute sa vie avec les jeunes les plus vulnérables pour leur offrir un environnement d’apprentissage sécurisé. Ce besoin est encore très actuel de nos jours.

Nous mettons donc l’accent sur l’enseignement à la fois dans le Sud et ici en Belgique. Notre équipe Coopération Internationale se compose de gestionnaires qui accompagnent nos programmes axés sur l’enseignement technique et professionnel en Afrique et en Amérique latine. L’équipe Éducation à la Citoyenneté Mondiale et Solidaire, opérant en Belgique, s’ajoute au volet international. Elle propose aux écoles belges une offre pédagogique visant à sensibiliser les jeunes aux thèmes chers à VIA Don Bosco : le droit à l’éducation, l’égalité hommes-femmes, l’environnement et le dialogue international. De cette façon, nous encourageons les jeunes à devenir des citoyens du monde à la fois critiques, solidaires et responsables. Ces deux équipes peuvent compter sur des services de soutien : le service finances & administration, le service récolte de fonds & communication ainsi que le service gestion du personnel. Les coordinateurs de chacun de ces services, le directeur, le président du conseil d’administration et l’administrateur délégué forment le Comité de Gestion de VIA Don Bosco.

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À l’échelle mondiale, VIA Don Bosco a des partenariats avec différentes écoles d’enseignement technique et professionnel Don Bosco. Nous soutenons ces écoles dans leur offre d’un enseignement de qualité pour les jeunes les plus vulnérables. Un enseignement de qualité ne se concentre pas uniquement sur l’acquisition de compétences professionnelles et techniques, mais aussi sur le développement général des jeunes pour leur permettre de devenir des ‘acteurs du changement’ au sein de la société. En outre, VIA Don Bosco soutient des initiatives d’emploi et d’entrepreneuriat pour assurer une transition fluide vers le monde du travail. Enfin, nous visons la durabilité financière de nos écoles partenaires. Notre mission n’est en effet terminée qu’à partir du moment où nous ne sommes plus nécessaires : VIA Don Bosco a déjà mis en œuvre une « politique de sortie » de plusieurs pays par le passé, notamment en Asie. Un rôle important joué par notre ONG est celui d’aide et de partage des connaissances en vue de renforcer


les capacités de nos partenaires en Belgique et dans le Sud. En outre, VIA Don Bosco agit en tant que médiateur car seule une collaboration avec d’autres personnes et associations nous permet d’améliorer l’efficacité et la

qualité de notre travail. Ensemble, nous pouvons créer les leviers nécessaires pour permettre aux jeunes de s’extirper du cercle vicieux de la pauvreté.

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Comment travaillons-nous ? VIA Don Bosco réalise sa mission au travers de programmes et de projets. En plus d’un programme de coopération approuvé et subsidié au niveau fédéral et mené dans 12 pays par VIA Don Bosco en qualité d’ONG agréée, nous soutenons aussi des dizaines de projets en Afrique, en Amérique latine et en Asie. Toutes nos initiatives visent un objectif clair : l’intégration socio-professionnelle des jeunes défavorisés.

En 2017, nous avons démarré un nouveau programme quinquennal qui se poursuivra jusqu’en 2021 dans six pays en Afrique, cinq en Amérique latine, ainsi qu’en Belgique. Les partenaires de VIA Don Bosco dans le Sud sont des écoles d’enseignement technique et professionnel. En outre, nous travaillons avec des bureaux d’emploi créés par nos soins, qui accompagnent nos jeunes vers le monde du travail pendant et après leur formation. Chaque programme de pays partenaires est suivi depuis Bruxelles, mais aussi sur place par un bureau de développement. Ces bureaux jouent un rôle primordial dans le soutien et la coordination des écoles et des bureaux d’emploi. Nous sommes convaincus que les jeunes qui décrochent un diplôme technique et qui trouvent un travail seront bien armés dans la vie. Les autorités belges partagent notre vision des choses et y contribuent volontiers. Pour chaque euro versé à VIA Don Bosco, les autorités belges en ajoutent quatre.

La voie vers l’excellence En 2018 nous avons développé notre protocole de qualité

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continue. Chaque trimestre, les progrès enregistrés sur nos priorités tactiques sont discutés et des ajustements sont apportés si nécessaire. Des améliorations ont été réalisées sur tous nos segments de croissance. Lors de l’élaboration des plans annuels de notre organisation, nous avons amplement utilisé les données provenant de nos différentes enquêtes : satisfaction de notre personnel et des partenaires, évaluation externe, consultation du gouvernement et du réviseur, … Conformément à notre modèle de gestion de la qualité EFQM, nous nous efforçons de répondre aux attentes de nos partenaires et des parties intéressées. Sur la base du dialogue que nous avons instauré avec eux, nous avons constaté en 2018 que nous répondions de mieux en mieux à leurs attentes. Les indicateurs de performance que nous avons formulés en 2018 indiquent que nous sommes sur la bonne voie. La satisfaction globale de notre personnel est stable. La viabilité financière de notre ONG s’améliore : de plus en plus de personnes et d’organisations sont convaincues de notre mission, ce qui a généré à la fois une plus grande diversité de


donateurs et une augmentation de nos revenus. Pour ce qui est du contenu de nos programmes, nous avons également atteint nos objectifs. En Belgique, cela signifie que les écoles et les jeunes qui ont participé à nos programmes se sentent de plus en plus citoyens du monde. Sur le plan international, la gestion de nos écoles s’est améliorée, ce qui a un impact positif sur la qualité de l’éducation et l’emploi des jeunes.

L’année prochaine, nous lancerons un projet pilote au Bénin pour tester et mettre au point ce nouveau logiciel.

Malgré cette évolution positive, il subsiste malgré tout des feux clignotants. Dans le cadre de la politique de risques que nous avons élaborée en 2017, ces risques sont évalués régulièrement afin de prendre les mesures préventives ou réactives nécessaires.

Notre projet blockchain a été très bien accueilli par le ministre du Développement, Alexander De Croo, qui en a assuré la promotion lors de la mission GoGlobal au Kenya, à laquelle notre directeur a également participé. Le ministre considère ce projet comme un formidable exemple d’innovation et de numérisation au service du développement. Il a exprimé sa reconnaissance pour notre travail et pour notre attention portée à l’égalité hommes-femmes lors d’une visite à nos bureaux. Lors de cette visite, il a pris le temps d’écouter notre vision d’avenir pour la coopération au développement.

Blockchain to the rescue !

Communication et récolte de fonds

Le suivi financier de nos programmes est un aspect important de notre activité. Après tout, il est essentiel pour vous et pour nous que les fonds publics et privés soient investis de façon aussi correcte et efficace que possible. Nous voulons optimiser l’impact de nos programmes et en rendre compte de façon totalement transparente. C’est pourquoi nous avons choisi de tester la nouvelle technologie blockchain pour le suivi financier de nos programmes d’éducation.

L’organisation d’un voyage de presse a constitué un moment fort pour notre cellule communication. Nous sommes allés à Madagascar avec 4 journalistes pour visiter nos projets et démontrer l’impact de nos programmes sur le terrain. Un large public a été informé de notre travail par le biais de publications dans les magazines Le Vif, TrendsTendances, Knack, Dimanche et Kerk & Leven, mais aussi grâce à un reportage filmé sur la RTBF et à une émission de radio sur La Première. En outre, un voyage d’échange au Bénin dans le cadre de notre projet Youth 4 Change a été remarquablement mis en images dans le cadre d’un reportage sur la RTBF.

En coopération avec la société Settlemint et le laboratoire de recherche Howest, nous avons développé cette année un nouveau logiciel utilisant la technologie blockchain. Ce logiciel nous permettra, ainsi qu’à nos écoles partenaires, de suivre les dépenses engagées dans le cadre de notre programme bien plus rapidement et en toute transparence.

La récolte de fonds reste une tâche difficile dans laquelle de nouvelles approches sont testées régulièrement. En 2018, nous avons fait appel à des consultants externes pour mener

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une enquête plus approfondie sur nos groupes cibles de donateurs. Les méthodes que nous utilisons habituellement sont des insertions ou encarts dans des médias imprimés. Quelques nouveaux titres ont été testés sur le thème de Madagascar et nous avons également mené au printemps une campagne de levée de fonds brève mais efficace sur le thème de la RD Congo. Une nouveauté en 2018 a été le recrutement d’une nouvelle collègue analyste de données, un nouveau poste au sein de notre organisation destiné à professionnaliser davantage notre collecte de fonds. L’objectif est de renforcer les relations avec les donateurs existants et d’en recruter de

Egalité hommes-femmes et environnement Outre le droit à l’éducation, la parité et l’environnement restent des thèmes clés. Ils représentent, des points d’attention pour toutes nos interventions, de sorte que nos écoles partenaires contribuent aussi à l’égalité des chances pour les filles et garçons ainsi qu’à la protection de notre planète. Nous soumettons également nos propres opérations internes à un regard critique. Après avoir élaboré une politique d’égalité des genres en 2017, nous avons mis au point une politique environnementale dans laquelle tous les services de VIA Don Bosco s’engagent à fonctionner de la manière la plus durable possible.

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nouveaux par le biais de l’analyse des données dont nous disposons.   Ensemble avec notre « Corporate Fundraiser », nous avons continué à améliorer nos relations avec les entreprises afin de générer des revenus supplémentaires ; notamment avec diverses initiatives qui associent coopération au développement et responsabilité des entreprises, telles que « Entrepreneurs pour Entrepreneurs » et « The Shift ». Pour améliorer notre communication avec le monde des affaires, nous avons élaboré une brochure spécifique dans laquelle les possibilités de collaboration avec les sociétés sont décrites de façon très concrète.

De plus, nous avons participé de manière plus informelle à un atelier « zéro déchet », à une « bourse aux vêtements » et à une journée « gros pullovers ». De cette façon, nous voulons incarner le changement que nous voulons voir dans la société. Enfin, cette année, nous sommes devenus membre de la « Don Bosco Green Alliance », un collectif international d’entités Don Bosco qui encourage de meilleures politiques en matière d’écologie. Via l’échange d’expériences et notre participation à des campagnes mondiales, nous essayons de combiner nos forces pour maximiser notre impact.


AFFILIATIONS Pour rendre son fonctionnement le plus efficace possible, VIA Don Bosco est membre de différents réseaux et organisations actives dans les domaines de l’éducation à la citoyenneté mondiale et de la coopération internationale : Don Bosco Network, un réseau mondial d’ONG salésiennes.

L’AERF, l’Association pour une Ethique dans les Récoltes de Fonds.

Don Bosco Green Alliance, un collectif international d’organisations Don Bosco qui mobilise les jeunes en faveur de l’environnement.

Bbest, une organisation sans but lucratif représentant l’EFQM (European Foundation for Quality Management) et qui a pour mission de promouvoir l’Excellence sur le territoire belge.

NGO-federatie, la fédération flamande des ONG actives dans la coopération au développement. Acodev, la fédération francophone et germanophone des ONG actives dans la coopération au développement. 11.11.11, la coupole flamande des organisations et associations de la coopération au développement. CNCD 11.11.11, la coupole francophone des organisations et associations de la coopération au développement. Educaid, la plateforme belge pour l’éducation et la formation au sein de la coopération au développement.

Entrepreneurs pour Entrepreneurs, une asbl qui développe des projets socioéconomiques en partenariat avec des entreprises belges, des ONG et des porteurs de projets locaux dans certains pays en développement. The Shift, le point de rencontre du développement durable pour toutes les organisations belges : entreprises, ONG, institutions académiques et autres acteurs de la société civile. CO2logic, dont nous avons reçu le label « CO2 Neutral » pour la compensation CO2 de nos vols aériens.

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Coopération Internationale VIA Don Bosco est active dans 11 pays d’Afrique et d’Amérique latine. Dans tous ces pays, nous soutenons des établissements de formation professionnelle qui offrent à des filles et garçons vulnérables la possibilité d’apprendre un métier et de devenir ainsi acteurs de leur avenir.

Formation professionnelle pour les jeunes vulnérables

Notre fonctionnement dans les pays du Sud en quelques chiffres :

Nous soutenons les écoles pour : 74 écoles de formation professionnelle. Améliorer la qualité de leur enseignement par la formation des enseignants et l’adaptation de leurs programmes de cours ainsi que des types d’enseignement ; Améliorer la gestion des écoles en travaillant à leur gestion financière, leur gestion du personnel et tout ce qui contribue à un fonctionnement à la fois efficace et durable ; Améliorer l’accompagnement des jeunes vers le monde du travail et l’entrepreneuriat

13 services nationaux d’emploi et de nombreuses initiatives locales pour l’accès à l’emploi.

20.411 élèves ont suivi une formation professionnelle.

42% de filles. En fonction du contexte de chaque pays, nous travaillons en outre autour de thèmes tels que l’égalité d’accès à l’enseignement pour les filles, l’environnement durable, l’éducation à la paix ou à la citoyenneté mondiale et le travail décent.

833 enseignants ont suivi une formation technique et/ou pédagogique.

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La force des histoires L’ajustement des filières aux besoins spécifiques de notre groupe cible, à savoir les jeunes les plus vulnérables, est cruciale pour le succès de nos formations professionnelles. Cela semble logique, mais dans la pratique, cela n’est pas toujours évident. Une meilleure compréhension des besoins de ce groupe cible a été réalisée en RD Congo, en Tanzanie et en Bolivie grâce à la méthodologie de la narration (« storytelling » en anglais) utilisée comme outil pédagogique. Au Congo, les récits des jeunes ont mis en lumière un besoin important de cadre social, d’accompagnement psychologique et de renforcement des savoirs comportementaux pendant le parcours scolaire. Ces éléments ont donc été renforcés dans les écoles. En Tanzanie, des enseignants qui avaient suivi une formation en narration ont témoigné que cette méthode les a aidés à mieux comprendre les défis auxquels leurs élèves sont confrontés, leur permettant ainsi de mieux aligner leurs pratiques pédagogiques sur les véritables besoins des jeunes. En Bolivie, la narration est désormais aussi systématiquement utilisée comme outil pédagogique pour mieux guider les jeunes dans leur intégration socioprofessionnelle.

Renforcement des relations avec le monde des affaires Pour aider les jeunes à trouver du travail après leur parcours scolaire, nos bureaux d’emploi développent leur réseau avec les entreprises locales et renforcent leurs relations avec ces employeurs potentiels. Au

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Bénin, par exemple, un « cercle d’entrepreneurs » a été créé à cet effet et notre bureau d’emploi entretient des contacts assidus avec lui. Une initiative similaire a vu le jour en Tanzanie : le « forum des employeurs ». Il s’agit d’un petit-déjeuner de travail annuel avec des entreprises, dans la perspective d’établir des partenariats durables. Cette année, des entreprises du secteur des énergies renouvelables ont été invitées. Ce secteur est florissant en Tanzanie et présente un intérêt stratégique pour nos écoles en raison des nouveaux modules de formation sur l’énergie solaire dans la filière-électricité. Au Salvador également, ils ont élargi leur réseau avec les entreprises en organisant un salon auquel plus de 80 sociétés


différentes ont participé. Cela a également permis à nos écoles de faire connaître leurs programmes de formation continue destinés au personnel des entreprises, une source de revenus pour nos écoles qui contribue ainsi à leur viabilité financière.

Entrepreneuriat En raison de la pénurie d’emplois dans certaines régions, de nombreuses écoles s’investissent dans l’entrepreneuriat. Ce thème fait partie du programme d’études, mais les

bureaux d’emploi accompagnent également les jeunes sur la voie du travail indépendant. En RD Congo, le bureau d’emploi a organisé, en plus de l’encadrement individuel des étudiants, un « forum de la jeunesse » lors duquel les entrepreneurs en herbes ont pu échanger leurs expériences. En Haïti, les ateliers de production des écoles, qui ont pour objectif de générer des revenus, ont été transformés en « écoles-entreprises ». Au-delà de leur but financier, ces écoles-entreprises ont également l’objectif pédagogique de former les jeunes à devenir

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Equateur : Mildred réalise ses rêves Mildred Pañafiel (21 ans) vit avec ses parents et ses deux frères à Monte Sinaí, une banlieue pauvre de Guayaquil, en Équateur. C’est un quartier sans route, sans électricité ni eau courante. Mildred a grandi dans des circonstances difficiles. Le quartier est en proie à la toxicomanie, au trafic de drogues et au vol. Beaucoup de jeunes qui grandissent dans la pauvreté finissent entraînés dans la petite, voire la grande criminalité. Une éducation de qualité y est tout sauf évident. Pour Mildred également, il n’a pas été facile d’aller à l’école et de poursuivre ses rêves d’avenir. Un jour, elle a rencontré les salésiens de Don Bosco qui ont un centre d’accueil à Monte Sinaí. En plus de proposer du soutien scolaire, le centre travaille avec les jeunes sur les valeurs et les normes, le développement d’une image de soi positive, une réflexion sur leur avenir et le développement de

entrepreneurs en les impliquant, non seulement dans les activités de production, mais aussi dans les autres aspects de la gestion d’une (école-)entreprise.

leurs talents. Mildred a pu passer par le centre tous les jours après l’école et recevoir un soutien pédagogique ainsi qu’une collation. Finalement, elle a eu la possibilité de suivre un cours de mécanique industrielle dans une école professionnelle Don Bosco. En tant que fille dans une filière comptant principalement des hommes, elle n’a pas eu la tâche facile au début. Mais elle a rapidement trouvé sa place et s’est sentie bien dans cette formation. « Au début, j’avais peur de parler aux garçons, mais après un moment, tout s’est très bien passé et je me suis sentie à l’aise parce que j’y étais presque devenue une princesse », dit Mildred. Mildred a obtenu son diplôme et suit actuellement une spécialisation dans une autre école. L’année prochaine, elle aimerait créer sa propre entreprise avec trois camarades de classe. Les quatre futurs entrepreneurs épargnent déjà pour réaliser leur rêve.

créées pour dispenser un enseignement aux garçons, les écoles comptent aujourd’hui 38% de filles, alors qu’elles n’étaient encore que 11% en 2015. La Tanzanie est clairement occupée à rattraper son retard !

La parité en Tanzanie Ces dernières années, nos écoles partenaires en Tanzanie se sont concentrées sur l’égalité de chances pour les filles et les garçons. Bien que

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Nos écoles professionnelles ont organisé un certain nombre de campagnes pour encourager les filles à suivre une formation technique. La campagne annuelle


Binti Thamani (littéralement « fille précieuse ») vise à sensibiliser les élèves, les enseignants et les parents à l’égalité des chances en matière d’éducation, de formation et de travail. Après tout, beaucoup de filles

ignorent qu’elles aussi peuvent suivre une formation professionnelle. La campagne porte clairement ses fruits : le nombre de filles dans nos écoles professionnelles continue d’augmenter chaque année.

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De même dans le fonctionnement journalier de nos écoles, l’égalité est mise à l’agenda. Il n’y avait que des sanitaires pour les garçons dans le passé. Maintenant les filles ont leurs propres toilettes, ce qui supprime un obstacle à la scolarisation. Les écoles signent également des partenariats avec des entreprises et des organisations qui soutiennent l’enseignement des filles, afin que la situation financière de la famille ne soit plus un obstacle à la scolarisation des filles.

L’apprentissage en alternance Au Cameroun, VIA Don Bosco ne soutient que la formation agricole. Le programme se concentre sur une pédagogie complexe et peu connue : l’apprentissage en alternance. Deux semaines de formation à l’école alternent avec deux semaines d’expérience pratique dans une ferme ou dans l’agriculture familiale, au domicile des élèves. L’expérience pratique sert de point de départ à ce qu’ils apprennent à l’école. Les écoles d’agriculture ont réussi à maîtriser cette pédagogie ces dernières années, mais nous avons observé une grande réticence de la part des familles des étudiants et d’autres acteurs proches des écoles. Cette réticence était souvent un frein à l’éducation ou à l’intégration socioprofessionnelle des jeunes après l’obtention du diplôme. C’est pour cette raison que nos partenaires locaux ont mis en place des « associations des familles et des acteurs communautaires » dans le but de les associer étroitement à la formation des jeunes de sorte que, devenus adultes, les jeunes puissent perfectionner leurs connaissances, avoir accès à l’information et mettre leurs compétences au service

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du développement de leur village ou de leur région. Cette nouvelle attitude de tous les acteurs vis-à-vis de la pédagogie de l’apprentissage en alternance permet désormais aux jeunes de développer leurs propres initiatives dans un contexte favorable.

Le chemin vers l’indépendance Au Pérou et en Équateur, les actions les plus importantes de cette année ont été axées vers l’autonomie de nos écoles et bureaux d’emploi. Avec notre aide, ces pays préparent la fin de notre partenariat VIA Don Bosco pour 2021. En juillet, nos amis du Pérou et d’Équateur ont donc effectué un voyage d’étude sur l’autosuffisance en Colombie, un ancien pays partenaire de VIA Don Bosco qui a réussi à poursuivre ses activités de manière autonome. La durabilité financière y a été discutée, ainsi que l’importance des partenariats stratégiques, du maintien de la qualité, de la pertinence de la formation, etc.


L’histoire de Mariane à Madagascar

Mariane Séraphine a seize ans. Elle est en 1ière année du cycle de couture de deux ans à Filles de Marie Auxiliatrice, l’école d’Ivato dirigée par les Soeurs de Don Bosco. Avec huit membres de sa famille, y compris son père et sa mère, elle dort dans une cabane en béton pas plus grande qu’un abri de jardin chez nous. Le diplôme de la sœur de Mariane, âgée de dix-huit ans, est suspendu à l’un

des murs. “Mariane doit finir ses études pour que nous puissions vivre comme les autres familles ... Et pour qu’elle soit heureuse.” Son père reste optimiste quant à l’avenir, en dépit de problèmes de santé. La famille a dû vendre sa vache laitière lorsqu’il s’est retrouvé à l’hôpital après avoir été agressé non loin de chez lui. Il loue un lopin de terre et y fait pousser des légumes que la maman de Mariane tente de vendre au marché local. Ils ne consomment pas ces légumes eux-mêmes, ils sont trop précieux. Il y a du riz au menu chaque après-midi et chaque soir, parfois une pomme de terre. Deux repas par jour doivent suffire. “Vendre - vendre” dit la mère à propos de ses légumes. À Madagascar, on répète un mot deux fois pour en affaiblir le sens. Mais les ventes ne sont pas très bonnes. Heureusement, Mariane peut aller à l’école gratuitement ; sa sœur cadette, elle, reste à la maison.

Jago KOSOLOSKY

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Education à la Citoyenneté Mondiale Faire des jeunes des citoyens du monde critiques, solidaires et actifs, voici ce que propose notre service d’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire (ECMS). Nous voulons faire prendre conscience aux jeunes qu’ils sont des acteurs, et ont donc un rôle à jouer pour le développement d’une société durable, démocratique, solidaire et ouverte aux autres cultures.

L’ECMS implique l’acquisition de diverses compétences, connaissances et aptitudes : Savoir : L’ensemble des connaissances acquises par l’apprentissage ou l’expérience. Il s’agit ici d’informer sur les conditions de vie des autres êtres humains et sur les effets de la mondialisation. Ceci pour mieux discerner les liens de causes à effets liés à notre mode de vie dans un monde interdépendant. Savoir-être : La capacité à incarner des qualités qui nous tiennent à cœur. Ceci revient à adopter des attitudes en cohérence avec nos valeurs et nos opinions. Savoir-faire : La capacité à mettre en œuvre nos connaissances et valeurs au service d’actions individuelles et/ou collectives. Nous pouvons ainsi nous engager de différentes manières : • Politique : en s’informant lors des élections, via des pétitions, par activisme, … • Bénévolat & volontariat : en consacrant de son

temps pour une cause de son choix : en consommant éthique, en privilégiant des produits locaux et de saison, en réduisant sa consommation de viande, en recherchant les circuits courts et le zéro-déchet et donc en évitant autant que possible les produits pré-emballés •…

• Consommation

En 2018, l’équipe Education à la Citoyenneté Mondiale et Solidaire (ECMS) s’est d’avantage tournée vers les écoles secondaires au Bénin, en Inde et en Tanzanie. Bien que la majorité de nos interventions ont eu lieu en Belgique, cette année a été marquée par le souci de peu à peu développer une expertise ECMS propre à nos pays partenaires. Cette année l’équipe ECMS de VIA Don Bosco a mis l’accent sur les aspects suivants : Dialogue global – La citoyenneté mondiale n’est pas un sujet réservé aux pays occidentaux. Les Objectifs de Développement Durable (ODD) VIA Don Bosco // Rapport annuel 2018

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concernent les citoyens du monde entier. C’est la raison pour laquelle, avec l’aide de nos partenaires, nous développons des projets qui répondent aux besoins des élèves, peu importe le pays et le milieu social dont ils sont issus. Ainsi, pour nos projets Youth 4 Change et Move with Africa, des élèves belges dialoguent avec leurs pairs de Tanzanie et du Bénin. Approche numérique – Dans l’idée de mettre la technologie au service de nos activités, nous avons développé des outils de Monitoring & Evaluation digitaux pour faciliter le traitement des données. Nous avons également débuté un partenariat avec une agence web pour l’élaboration d’un nouvel outil pédagogique en ligne sur le sujet des ODD. Vision Don Bosco – Nous nous focalisons toujours vers l’enseignement technique et professionnel, sans pour autant fermer la porte au général. Les valeurs salésiennes telles que la confiance, la responsabilité, l’apprentissage par le jeu, le respect, la bienveillance et le dialogue sont au cœur de notre approche pédagogique. Durabilité des interventions – Nous avons réduit nos interventions ponctuelles pour favoriser les projets d’accompagnement. Nous touchons donc moins d’écoles mais nous réalisons un meilleur ancrage de l’ECMS au sein des établissements.

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Nos projets d’accompagnement En bref

Projet d’accompagnement d’écoles béninoises et belges en vue d’une rencontre interculturelle avec un focus sur l’engagement individuel Projet d’accompagnement d’écoles africaines et belges en vue d’une rencontre interculturelle avec un focus sur les ODD et la mise en place de projets citoyens au sein des établissements Projet d’accompagnement qui consiste à coacher les équipes enseignantes pour qu’elles intègrent le thème des droits de l’enfant dans leur pratique professionnelle et leur politique au quotidien Projet d’accompagnement qui consiste à coacher les équipes enseignantes pour qu’elles intègrent le thème des droits de l’enfant dans leur pratique professionnelle et leur politique au quotidien


Durée

Nombre d’ateliers par an

Partenaires

1 année scolaire

18

Bénin: Adafo Belgique : Africapsud, Asmae, DBA, Entraide & Fraternité, Iles de Paix, La Libre Belgique, Licht voor de Wereld

2 années scolaires

36

Bénin: Adafo Tanzanie : Don Bosco Network

3 années scolaires

10

Belgique : Djapo, Kiyo, Plan International Belgique, Unicef, DGDE

Continu

40

Inde : SURABI Belgique : VVOB - Scholenbanden

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Où va l’argent que vous donnez ? VIA Don Bosco fait appel à la générosité d’organismes publics, de fondations, d’entreprises et de nombreux donateurs individuels. Une fois par an, par le biais de notre magazine « Faire Route Ensemble », nous informons tous nos donateurs, notre personnel et nos volontaires de l’utilisation que nous avons faite des fonds collectés. Nous souscrivons en effet au code éthique de l’AERF (l’Association pour une Ethique dans les Récoltes de Fonds).

Comme les années précédentes, les subsides publics ont été la source principale des recettes pour VIA Don Bosco. En 2018, ils ont représenté 56% de notre financement. Les dons et legs, eux, ont constitué 35% de ce total, une contribution importante pour laquelle nous sommes extrêmement reconnaissants. VIA Don Bosco tient ses promesses : 84% de tous les dons et subsides reçus ont été consacrés à nos programmes d’éducation en 2018, ce qui est une excellente prestation. Pour 100 euros récoltés, 84 euros vont donc à notre travail sur le terrain. Comme l’indique le graphique cijoint, la majeure partie de nos dépenses est directement

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liée à nos objectifs de coopération internationale dans les pays du sud. Les dépenses liées à la gestion générale, la communication et la récolte de fonds, s’élèvent quant à elles à 16%.

Plus d’informations sur nos comptes annuels sur notre site Web : www.viadonbosco.org. Vous avez des questions spécifiques ? Contacteznous à l’adresse e-mail info@viadonbosco.org ou par téléphone +32 (0)2 427 47 20.


Dépenses 2018

7.037.643 € - 81% Coopération Internationale

Revenus 2018

4.877.758 € - 56% Subsides

256.018 € - 3% Citoyenneté Mondiale Belgique 411.195 € - 5% Communication & Récolte de Fonds 999.630 € - 11% Frais de gestion généraux

2.973.612 € - 34% Dons privés 77.659 € - 1% legs 134.773 € - 2% Autres revenus 640.684 € - 7% Fonds de réserve

TOTAAL: 8.704.486 €

TOTAAL: 8.704.486 €

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Merci à Direction-générale Coopération au Développement (DGD) Wallonie-Bruxelles International (WBI) Bruxelles International Ville d’Ostende Entrepreneurs pour Entrepreneurs 11.11.11 - CNCD Loterie Nationale Wereld Missie Hulp Jugend Eine Welt Fondation Roi Baudouin Turing Foundation Fondation Gillès IECD Besix Co-Valent DEME Umicore Torfs Vandeputte Safety La Libre Belgique VVOB-Scholenbanden Partnerschap voor Kinderrechtenscholen Et de nombreux donateurs particuliers

Comment pouvez-vous aider ? Un don Chaque don aide de jeunes défavorisés de par le monde vers un enseignement de qualité. De plus, chaque donateur reçoit notre magazine Faire Route Ensemble gratuitement. BE84 4358 0341 0159

Un testament ou legs en duo En reprenant notre bonne cause dans votre testament, vous aidez les jeunes ; et vos héritiers peuvent aussi en bénéficier. De plus amples informations sur www.viadonbosco.org

Bénévolat Nous sommes toujours à la recherche de bénévoles désireux de s’engager pour notre ONG. Nous cherchons e. a. des traducteurs pouvant travailler à domicile, des animateurs pour encadrer des activités scolaires dans le pays, ainsi que des aides administratives polyvalentes à Bruxelles. Information sur : www.viadonbosco.org

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Conseil d’Administration Peter Annegarn (président), Bert Van Hecke (viceprésident), Pierre Tilkin (administrateur délégué), Koenraad Nijssen, René Jeanmart, Christian Boils, Omer Bossuyt, Cor Anthonissen, Els Van Hoof, Peter Van Den Borre, Lies De Soete, Bernadette Devillé, Lode Bolckmans, Jean-Pierre Degives. Premiers statuts publiés au Moniteur belge du 17 mai 1973. Nouveaux statuts publiés le 3/6/2004, le 3/5/2011 et le 4/6/2014.

Directeur Filip Lammens

Contact VIA Don Bosco Avenue du Val d’Or 90 1150 Bruxelles +32 (0)2 427 47 20 info@viadonbosco.org www.viadonbosco.org www.facebook.com/viadonbosco.vzw Numéro national: 0413.119.733

Merci à tous nos collègues et employés qui se sont consacrés à VIA Don Bosco en 2018. Filip Lammens, Bieke Vandamme, Christopher El Khazen, Nina Honnay, Kaat Torfs, Imka Custers, Tine Limet, Blanca Guerrero, Stéphanie De Ryck, Steven De Craen, Aurélie Vanossel, Amélie Janssens, Laura Eliaerts, Etienne Vandercruyssen, Bram Reekmans, Alexandra Breedeveld, Cécile Lennerts, Jochim Lourduswamy, Myriam Bruggeman, Peter Goossens, Claude Eeckhout et Marita Scholts.

Rédaction : Bram Reekmans, Etienne Vandercruyssen, Bieke Vandamme, Kaat Torfs, Filip Lammens, Peter Annegarn Lay-out: Pierre Vandevivere Editeur responsable : Peter Annegarn, Avenue du Val d’Or 90, B-1150 Bruxelles

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VIA Don Bosco est une ONG belge reconnue qui soutient des institutions d’enseignement et des initiatives d’emploi des jeunes en Afrique et en Amérique latine. Depuis 50 ans nous apportons une coopération pédagogique et financière à des écoles locales. Le développement des compétences sociales et professionnelles de jeunes défavorisés constitue le fil conducteur de nos projets. Nous les aidons ainsi à devenir des citoyens du monde actifs et à trouver une place sur le marché du travail. Simultanément nous créons des liens entre des écoles en Belgique et ailleurs dans le monde. VIA Don Bosco contribue de cette manière à l’édification d’une société équitable qui répond aux Objectifs de Développement Durable. www.viadonbosco.org viadonbosco.vzw instagram.com/viadonbosco/


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