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La Citadelle prête à vibrer pour le Main Square Festival

Des conseils consultatifs de quartier

Dossier : la presse à l’école

ARRAS actualités P.

Le magazine des Arrageois

www.arras.fr

N° 244 - Avril 2010

Jules Verne

dans les boves

La zone 30 mise en place en cœur de ville

Accueillez cet été des enfants de l’après-Tchernobyl

Les places, la rue Delansorne, le quartier des Arts et, plus généralement, le centre ville sont désormais en zone trente depuis que la signalétique a été installée. Cette disposition répond à la volonté municipale de rendre la ville plus agréable à la promenade en facilitant la déambulation piétonnière. Voitures, piétons, bus et cyclistes pourront ainsi se déplacer sans avoir à craindre les uns des autres. Mais prudence et sécurité doivent rester les maîtres mots et si cette zone 30 permet aussi aux vélos de circuler à double sens, ils doivent plus que jamais prêter attention aux voitures et aux piétons qui se trouvent sur leur passage.

Depuis 1991, le Secours Populaire sollicite dans le Nord-Pas-deCalais des familles volontaires pour accueillir des enfants biélorusses victimes de séquelles dans l’atmosphère de leur pays de l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl en avril 1986.Vingt-quatre ans après des traces de césium et de strontium dans leur organisme affectent leur croissance. Un séjour au grand air de notre région est pour eux une cure de santé et ils sont maintenant des milliers à être venus chez nous. L’été prochain, le Secours Populaire Nord-Pas-deCalais poursuit cette action et souhaite voir deux cent cinquante enfants bénéficier dans notre région de ce « Cadeau de la Santé ».

Vous pouvez accueillir en juillet et août un garçon ou une fille entre sept et quatorze ans et même l’emmener en vacances avec vous avec vos propres enfants. Le Secours Populaire 38 rue Baudimont à Arras cherche des familles d’accueil pour notre ville. Contact : 03 21 71 43 19.

Jean-Marie Truffier chantera Luis Mariano au Châtelet Il a encore régalé de ses refrains les couples de plus de cinquante ans de mariage pour leur goûter de Saint-Valentin le 20 février aux Grandes Prairies. La voix de l’ancien médecin et maire de Marœuil fait merveille dans tout l’Arrageois, mais le baryton martin Jean-Marie Truffier est aussi depuis longtemps reconnu au niveau national par les amateurs d’opérette, et les fans de Luis Mariano en particulier. C’est ainsi qu’à l’occasion du quarantième anniversaire de la mort du chanteur, il a été choisi par l’association du Souvenir de Luis Mariano pour interpréter six de ses chansons lors d’un hommage qui lui sera rendu le 15 mai sur la scène du Châtelet, à Paris. Jean-Marie Truffier donnera notamment des grands airs de « La Belle de Cadix », du « Prince de Madrid » et de « Violettes impériales ».

Quatrième mission cambodgienne pour l’hôpital Le Centre Hospitalier d’Arras poursuit son partenariat avec l’hôpital cambodgien Preah Kossamak débuté il y a maintenant quatre ans. Un échange de télémédecine s’est déroulé le 5 mars en présence à Phnom Penh de deux étudiants infirmiers arrageois. Une seconde visioconférence devait d’ailleurs avoir lieu le lendemain en direct de l’Institut de Formation en Soins Infirmiers à l’occasion de sa journée portes ouvertes (voir page 11) de manière à présenter en même temps au public les visées humanitaires de ce jumelage. Ces échanges, effectivement, doivent permettre aux praticiens cambodgiens de s’informer sur l’évolution de certaines techniques, notamment en matière de gynécologie et d’obstétrique, thème principal du partenariat. Chaque année, comme cette fois du 1er au 6 mars, le CHA délègue quatre professionnels en mission. Depuis 2007, l’hôpital Preah Kossamak, le troisième du Cambodge, a considérablement évolué, notamment au niveau de l’hygiène et de la méthodologie.

Puisqu’on

Présentation des couches lavables

vous le dit !

A l’occasion de la 14e édition de la Semaine Internationale des Couches Lavables, une présentation de ces changes naturels sera faite le 27 avril, de 9 h à 12 h à la Maison de Services Marie Thérèse Lenoir. La présentation sera suivie d’un débat. La crèche Maurice Leroy propose également trois jours de découverte de ces couches lavables mardi 27, mercredi 28 et jeudi 29 avril de 16 h à 18 h 30.

Préparez votre mariage civil Portez vos lampes et néons à la déchetterie Le SMAV, Syndicat Mixte Artois Valorisation, présidé par Philippe Rapeneau, a renouvelé son partenariat avec l’éco-organisme Recyclum pour le recyclage des lampes et néons hors service. Les Arrageois sont donc invités à porter ce type de rebut dans l’une des dix déchèteries présentes sur le territoire couvert par le SMAV. Rappelons que se débarrasser d’une lampe ou d’un néon dans une poubelle ordinaire peut être dangereux pour la santé publique.

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La ville d’Arras et l’association « Un Avenir à deux » organisent différentes rencontres au cours de l’année, avec les futurs mariés, afin de préparer la cérémonie du mariage civil. Une manière de faire de cet acte solennel un moment unique. Différents thèmes y sont abordés comme le déroulement de la cérémonie, le sens des termes employés et des articles du Code civil, comment personnaliser la cérémonie…

Si vous vous mariez prochainement, inscrivez-vous à une prochaine rencontre auprès du service Etat-Civil au 03 21 50 51 48. Les prochaines rencontres auront lieu les 27 avril, 25 mai et 29 juin, de 18 h 15 à 19 h 30, à la Maison de Services Marie-Thérèse Lenoir, rue Charles Péguy. Plus de renseignements sur www.unaveniradeux.com.

Sommaire - Edito I Actualité

Éditorial Éditorial

Page1313 Page Arras vers la Coupe d’Europe

Page1919 Page

Jean-Marie Vanlerenberghe Maire d’Arras Sénateur du Pas-de-Calais Président de la Communauté Urbaine d’Arras

La jeunesse, culture d’une ville

La biennale du livre d’artiste

Page2323 Page Le service de soins à domicile résidence Soleil

ARRAS ACTUALITÉS n° 244 Avril 2010 Directeur de la publication : Jean-Marie Vanlerenberghe Directeur de la Communication de la Ville d’Arras : Christophe Serieys Directeur de la rédaction - Rédacteur en chef : Claude Marneffe Reporter photographe : Julien Mellin Concepteurs graphiques : Béatrice Couadier - Mathieu Lucas Claudine Stiévenard - Christine Roussel Sortir à Arras : Brigitte Joud Photogravure et impression : Imprimerie Chartrez - Saint-Nicolas-les-Arras Distribution : Adrexo Fax : 03 21 50 51 79 http://www.arras.fr E-mail : com@ville-arras.fr Attachée de Presse : Anne-Charlotte Derville 03 21 50 50 87 Assistante de direction : Caroline Deleval 03 21 50 51 44

Comme chaque année, « Arras-Actualités », le magazine de tous les Arrageois, ouvre ses pages aux lycéens dans le cadre de l’opération « La presse à l’école ».

Un groupe d’élèves a souhaité mettre à la une du dossier qui lui était confié la trame verte et bleue, une démarche écologique où notre ville se révèle précurseur dans la région.

Ce choix des jeunes témoigne de toute leur attention à la préservation de l’environnement. Il montre leur plaisir à pouvoir se déplacer, à pied ou à vélo, de chez eux au lycée, sur un parcours en marge de la pollution urbaine.

Cette préoccupation nous réjouit. Elle est significative de la volonté des nouvelles générations de vivre dans une cité qui cherche à leur offrir un confort de vie où la nature n’est jamais bien loin.

C’est aujourd’hui que nous devons penser la ville durable que nous léguerons aux générations futures.

C’est la mission essentielle des conseils de quartier que nous venons de créer.

A chaque étape importante de l’évolution de notre ville, nous invitons d’ailleurs l’ensemble des habitants à prendre connaissance des différents scénarios possibles afin que chacun puisse s’exprimer et que le choix final soit une décision collective et consensuelle.

Nous vous attendons donc nombreux les 24 et 25 avril à la Citadelle où vous seront présentées les différentes possibilités du devenir de cet espace historique dont nous voulons faire un nouveau quartier. Avec vous, nous voulons qu’Arras ait un avenir à la hauteur de son passé.

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Actualité I Aménagement

Le nouveau visage de la place des Héros se dessine Vous l’avez peut-être constaté, les travaux de la place des Héros avancent bien, selon le planning prévisionnel annoncé. On commence à imaginer le nouveau visage de cette place puisque le premier côté est presque terminé.

Et les piétons ne s’y trompent pas, plus esthétique et plus confortable, le pavage rejointoyé et scié fait des heureux. ce pavage, place aux travaux de finition entre la rue de la Braderie et la rue de la Taillerie. Et les entreprises commencent déjà à préparer le terrain et à dépaver l’extrémité de la place. Courant avril, le pavage le long des façades, entre la rue de la Taillerie et la rue des Balances sera réalisé. Le démontage des terrasses et les travaux d’assainissement du dernier côté de la place commenceront également ce mois-ci.

Durant toute la durée du chantier, l’accès aux commerces est préservé. Une partie du stationnement est désormais transférée vers la Grand’Place. Au total, avec les allées latérales, on y compte 228 places en surface et 700 en souterrain. Cinquante places de stationne-

A

ment sont également maintenues place des Héros. Si vous avez une question sur les travaux ou sur le projet en lui-

même, n’hésitez pas à vous adresser au Point Infos, situé dans le hall de l’Hôtel de Ville, du lundi au samedi.

PRÈS

La première tranche de travaux se termine. Les pavés sciés permettent une circulation piétonne plus confortable.

Fête foraine : un plus grand espace pour de meilleures sensations !

OUS l’avez sans doute déjà constaté : les manèges ont pris leurs aises sur la toute nouvelle esplanade de l’entrée Nord, derrière le Quick et l’Hippopotamus.

Depuis plusieurs mois, forains et services municipaux œuvrent main dans la main pour que ce déménagement se passe dans les meilleures conditions possibles et que cette foire nouvelle formule séduise un public encore plus large que par le passé.

Ainsi, les quelque 13 000 m2 disponibles sur l’esplanade permettront de créer de nouvelles circulations piétonnes plus confortables et même d’accueillir trois nouveaux manèges dans des espaces

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13 000 m2 ont été aménagés par la ville et la communauté urbaine d’Arras pour l’accueil des forains à l’entrée Nord.

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intitulés « zones bleues » et qui offriront la possibilité de découvrir tous les ans des manèges différents.

Les forains ont conclu des partenariats avec les commerces autour du site, permettant une cohabitation saine entre les acteurs qui font maintenant vivre cette entrée Nord. Avec l’ouverture du bowling avant la fin avril et les travaux qui se poursuivent au centre balnéoludique, Arras dispose maintenant d’une entrée de ville à la hauteur de ses ambitions.

■ Fête foraine du 3 au 18 avril.

Parkings à proximité

Pour sa première année, la citadelle recevra une exceptionnelle affiche Les références musicales de l’année, qui tournent en boucle sur les ondes, se retrouvent à Arras pour un Main Square Festival très prometteur, avec une des plus belles affiches des festivals européens. êtes déjà très nombreux à avoir succombé à l’annonce de la venue de Black Eyes Peas, de David Guetta, de Vitalic et de La Roux le 2 juillet prochain à la Citadelle. Mais l’affiche s’est encore complétée dernièrement avec de prestigieux noms, comme Jamiroquai, Bloody Beetroots Death Crew 77 et Pony Pony Run Run, Victoire de la Musique cette année dans la catégorie révélation du public.

Le lendemain, la Citadelle verra apparaître sur scène le très talentueux – M – et son énergie débordante ! Phœnix a également choisi de revenir à Arras après avoir reçu un Grammy Award dans la catégorie Meilleur album Alternatif.

Enfin, les New-Yorkais de Coheed & Cambria feront également résonner leurs guitares puissantes, rejoignant ainsi Pearl Jam, Ben Harper and Relentless7 et Wolfmother pour une soirée inédite !

Dimanche 4 juillet, le festival se clôturera en beauté puisque Stereophonics et Florence + The Machine feront vibrer la Citadelle, avant de céder leur place à Gossip, qui avait déjà impressionné le public Arrageois l’an dernier, Pink, chanteuse pop de caractère, et au fameux show de Rammstein.

Un rendez-vous unique dans le cadre exceptionnel de la Citadelle, à ne manquer sous aucun prétexte…

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OUS

Pony Pony Run Run

Jamiroquai

Phœnix

Coheed & Cambria

Florence

■ Informations pratiques 2 juillet / jour 1 : 69 euros 3 juillet / jour 2 : 59 euros 4 juillet / jour 3 : 59 euros Pass 3 jours (2-3-4 juillet) : 135 euros

Stereophonics

Fnac - Carrefour - Géant - Magasins U Intermarché - Auchan - Cora - Cultura E.Leclerc - Furet du Nord Le temple du disque - Virgin Megastore www.ticketnet.fr - www.digitick.com Office de Tourisme Horaires Vendredi 2 : Ouverture des portes à 16 h.

Fin du dernier concert : 3 h 15.

Samedi 3 : Ouverture des portes à 11 h.

Fin du dernier concert : 1 h.

Dimanche 4 : Ouverture des portes à 12 h.

Fin du dernier concert : minuit. www.mainsquarefestival.fr

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Actualité I Animations

Le salon Ravera : 7 000 visiteurs au compteur Pour son exposition annuelle d’automobiles anciennes dont elle proposait le 21 mars à Artois Expo la trente-quatrième édition, l’association Ravera passe chaque fois à la vitesse supérieure avec des idées nouvelles, et en évitant surtout, d’une année sur l’autre, de proposer à l’admiration des amateurs les mêmes modèles.

mécanique, et aussi des étals entiers de revues et livres spécialisés, et plus encore de miniatures. De l’autre côté, plus grand public, des modèles devant lesquels s’attarder : cette De Dion Bouton de 1920 dont il n’existe plus que sept exemplaires dans le monde, venue du musée des Brigades de l’Aa nous apprendre que l’illustre constructeur était originaire de l’Audomarois !

Mais, parvenu au vingt-et-unième siècle, le salon Ravera propose de plus en plus de véhicules des années soixante et soixante-dix, désormais objets de collection, la DS de la mariée, une Aronde, une Dauphine, des 203, des 404. Des voitures que les générations des années cinquante se souviennent avoir vu circuler il n’y a pas plus longtemps que quelques dizaines d’années !

public n’a d’ailleurs jamais débrayé, et c’est encore sept mille visiteurs qu’a accueillis le salon en une journée, certes un petit mille de moins qu’en 2009, mais quand même pas de quoi parler d’échappement libre de l’intérêt des Artésiens pour cette manifestation unique dans la région.

Beaucoup de collectionneurs arrivent d’ailleurs tout fiers au volant de leur guimbarde rutilante qu’ils ont bichonné pendant des jours pour la sortir de sa couverture ! Cette année, le parking extérieur réservé à ces visiteurs exposants, qui ajoutent par l’inattendu à la curiosité de la concentration, avait été doublé, et, à midi, il était rempli !

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La voiture de la mariée !

A l’intérieur d’Artois Expo, le salon se partageait, comme toujours, en deux étapes. Une salle réservée aux pièces détachées et accessoires pour les passionnés à la recherche d’une rareté

Le De Dion Bouton de collection a suscité beaucoup de commentaires !

La légende de Gruss, joyeuse et colorée NSTALLÉ de manière temporaire sur le parking d’Artois Expo, avant de prendre ses aises en 2011 sur l’esplanade de l’entrée Nord, le Cirque Gruss a dignement fêté son 25e anniversaire, autour d’un spectacle intitulé « Légendes » qui a envoûté plus de 10 000 Arrageois.

Autour des quelques valeurs sûres du cirque, comme ces magnifiques panthères ou plus qu’imposants éléphants et avec le retour des trapézistes, Gruss a proposé un spectacle d’un très haut niveau technique qui séduit avec autant de magie les enfants que les parents.

Pendant plus de deux heures, avec quelques intermèdes musicaux et humoristiques, Gruss nous a transporté dans son univers joyeux et coloré.

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Pour décrocher la lune, descendez dans les boves !

Luc Brévart à la porte de la première capsule spatiale !

Vingt-trois mille visiteurs en trois mois la saison dernière ! Arrageois et touristes ne peuvent plus se passer du Jardin des Boves, cette animation de nos souterrains de la place des Héros, qui en est ainsi parvenue à sa huitième édition, et qui, pour deux ans, sera consacrée à l’univers de Jules Verne.

Qui aurait pu imaginer qu’on en serait arrivé là ! », s’interrogeait avec bonheur Luc Brévart, le plasticien du Quai de la Batterie, qui eut cette idée folle de créer des compositions florales dans l’humidité des galeries après que Jean-Marie Prestaux, le directeur de l’Office de Tourisme, l’ait sollicité pour donner un nouveau souffle à l’attractivité de nos fameux boves.

«

« Aujourd’hui, dit ce dernier, naire, se prête à merveille à cet événement marque pour une transposition du monde nous le début de l’année tourisde Jules Verne. L’écrivain tique ». Chaque année, il faut visionnaire n’est-il pas l’autrouver un thème nouveau, et teur du « Voyage au centre de – comment la terre » ! n’y a-t-on « Justement, pas pensé Une nouvelle dimension inter vient plus tôt ! – dans la mise en scène Luc Bréle décor vart, je n’ai naturel des pas évoqué boves, ces souterrains charcet ouvrage puisque, dans les gés de mystère et d’imagiboves, nous sommes déjà sous terre ! ». C’est donc entre « De la terre à la lune » et « Vingt mille lieux sous les mers » que s’effectuera cette année la promenade.

Dans un décor agrandissant l’imagerie si particulière des gravures des éditions Hetzel, nous sommes partagés, à travers des hublots, entre un monde sous-marin et la profondeur des cieux. Le capitaine Nemo nous invite à entrer dans son Nautilus.

Nous sommes dans la salle des machines. Et puis voici, quelques pas plus loin, qu’il suffit de lever la tête pour

apercevoir la lune suspendue dans l’abîme. Des tremblements dans un habitacle vous donnent l’impression de décoller à bord du premier vaisseau spatial. Mais, attention, nous ne sommes pas à Eurodisney ! Plantes et fleurs, évidemment, à l’origine de cette idée de transfiguration des boves, sont présentes, mais, cette fois, par secteurs plus densifiés, la machinerie prenant le dessus.

C’est que désormais Luc Brévart, avec le développement de la formule, bénéficie d’une véritable équipe pour fabriquer des objets et donner libre cours à son imagination ! « Nous avons atteint une autre dimension dans la mise en scène ». Le plasticien joue sur les perspectives des galeries. On monte un escalier, et nous voilà sur la lune ! Des lanternes magiques de Mélies projettent portraits et images sur les parois caverneuses.

Jules Verne n’était pas loin de l’animation et du cinéma. On peut aussi entrer dans ces théâtres à découper qui raviront les enfants. Mais ce sont les adultes qui seront transportés par les souvenirs de leurs premières lectures.

Claude Marneffe

■ Jardin des Boves Visible jusqu’au 20 juin.

Visites guidées tous les jours aux heures d’ouverture de l’Office de Tourisme.

Tarif : 5 euros

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Actualité I Humanitaire

Le docteur Tillie et des infirmiers arrageois à Haïti IL y a longtemps que je voulais faire de l’humanitaire.

C’est dans mon tempérament ».

21 h ce 18 mars à la clinique Bon Secours. Le docteur Bruno Tillie vient de descendre de sa « tournée » des récents opérés. Le chirurgien orthopédiste attend un appel de la Chaîne de l’Espoir. Il a passé quinze jours en février à soigner avec trois fois rien de moyens des victimes du séisme d’Haïti, et, embarquant pour un congrès en Martinique, il en profiterait bien pour retourner quelques jours réopérer certains blessés.

Le médecin arrageois était inscrit sur une liste de volontaires et tout s’est fait très vite. « Décidé en deux heures, parti en dix jours ». Le temps de se faire remplacer et de traiter les urgences. Le voyage a été payé par la Générale de Santé, à laquelle est affiliée la clinique arrageoise, et, à Haïti, Bruno Tillie a retrouvé l’un de ses infirmiers du bloc, Jérôme Voyez, qui avait fait les mêmes démarches de son côté. D’autres d’ailleurs sont partis ou

«

partiront comme Sabine Bertrand, le 26 mars.

Chirurgie réparatrice Ce qu’ils ont vu là-bas, toutes les télés du monde ont rivalisé de complaisance à nous le montrer. « Détrompez-vous, c’est bien pire encore », dit simplement Bruno Tillie. Et de nous montrer sur son ordinateur des photos que même

un professionnel ne peut regarder avec indifférence.

300 000 blessés en trentecinq secondes. Cinquante pour cent d’enfants. 4 000 amputations. « Bien souvent, on a plâtré sans même pouvoir voir comment était la fracture en dessous ».

Comme seule indication, une fiche : « a reçu sur lui une maison de trois étages ».

Maintenant, il faut faire de la chirurgie réparatrice. C’est de cela dont Bruno Tillie et tous ceux qui ont agi avec lui voudraient que l’on prenne conscience : rien n’est terminé. C’est maintenant que tout commence. Il faut des hommes, du matériel, des moyens. L’Arrageois veut monter un bloc opératoire mobile.

Il récupérera des instruments et des lits de l’ancienne clinique Sainte-Catherine, bientôt transférée. On stocke.

Tout sera transporté par container. Une chaîne se forme. Tout le monde peut y participer.

Le docteur Tillie n’a qu’une crainte : qu’une deuxième faille dans la terre, menaçante à l’autre extrémité de l’île, ne s’ouvre à son tour…

Claude Marneffe

■ A noter

Sur son écran d’ordinateur, dans son bureau de Bon-Secours, le docteur Tillie préfère montrer des visages d’enfants que les blessés qu’il a soignés.

Des dons par chèque peuvent être libellés au nom du Rotary d’Arras et envoyés au siège aux « Jardins de Saint-Laurent ».

Des lycéens de Robespierre liés au Burkina Faso A

VEC un de leurs professeurs, Sylvie Weibel, et leur proviseur adjoint, Daniel Cazeneuve, treize élèves de première et de terminale du lycée Robespierre ont séjourné du 21 octobre au 3 novembre 2009 au Burkina Faso, à Sabou, à 80 km au sud de Ouagadougou, dans le cadre d’une action humanitaire mise en place par l’infirmière de l’établissement, Annie Dequidt.

Le 5 mars, tous les participants se sont retrouvés pour présenter leur voyage à leurs camarades, à leurs familles, mais aussi aux partenaires qui les ont aidés à financer l’opération, la Région, le Département, la Ville, la Jeunesse et les Sports, la Mis-

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sion Locale, et les clubs service Lions, Rotary et Kiwanis.

Ce « club solidarité » de Robespierre a aidé financiè-

rement, en achetant du matériel, à la réalisation d’une école que l’on a découverte sur une vidéo où l’on revivait

Les lycéens ont proposé à la vente des objets ramenés de là-bas.

aussi les moments d’échanges entre les Arrageois et leurs amis de l’association Zod Neeré avec lesquels ils coopèrent au Burkina Faso. Les jeunes avaient également emmené dans leurs bagages des vêtements, de la vaisselle et des téléphones.

Sur place, ils ont trouvé une autre culture qu’ils ont restituée lors de cette soirée par une démonstration de djembé et de danses africaines et une dégustation de produits locaux introduits en France grâce au commerce équitable. Des œuvres artisanales de Zod Neeré ont été vendues pour permettre à cette action de perdurer au delà de cette première étape.

Vie municipale I Actualité

Des conseils consultatifs de quartier pour l’avis des habitants « L’OBLIGATION n’existe que pour les villes de plus de 80 000 habitants, mais nous avons voulu renforcer encore notre démarche de démocratie participative qui existe déjà à travers de nombreux outils comme les centres sociaux ou le fonds de participation des habitants, déclarait Jean-

Marie Vanlerenberghe en présentant au Conseil Municipal du 22 mars la création de conseils de quartier. C’était aussi un engagement électoral de la liste « Arras, ville durable ». Il n’est pas question qu’il s’agisse de conseils municipaux bis, et l’on fera tout pour l’éviter ».

Philippe Arvel a été élu troisième adjoint, chargé de ces nouveaux conseils de quartier.

Les Arrageois qui siégeront dans ces trois conseils de quartier – ouest, sud et centre – ne seront donc pas élus, mais tirés au sort sur les listes électorales. On leur demandera s’ils sont prêts à s’impliquer pour réfléchir sur les grands projets et les orientations essentielles de la politique urbaine. « Nous souhaitons, disait le Maire, que dans ces instances, qui se réuniront plusieurs fois par an, on élargisse, sur des sujets donnés, les préoccupations à l’intérêt collectif. Les réunions de quartier, qui néanmoins se poursuivront, ont trop souvent montré leurs limites ». Chaque conseil fonctionnera avec trois collèges : cinq élus, dix représentants des « forces vives du quartier » (milieu associatif, clubs d’aînés, commerçants, etc) et dix habitants tirés au sort, « des gens neufs », qui viendront donc apporter l’avis de ces Arrageois qui n’ont jamais l’occasion de s’exprimer. « Il s’agira de renouveler et de diversifier les interlocuteurs », dit Philippe Arvel qui devient ainsi nouvel adjoint au Maire, chargé des quartiers et de l’animation de ces conseils.

Le plan de relance a permis à Arras de prendre de l’avance A côté de ses actions spécifiques, comme à Arras la réfection des marches de la cathédrale, dans le cadre du plan de relance gouvernemental, l’Etat a accordé une enveloppe de 2,5 milliards aux collectivités territoriales.

Il fallait être volontaire pour signer une convention où l’on s’engageait à investir plus en 2009 que sur la moyenne 20042007 », explique Jean-François Maillet, directeur des services financiers de la Ville. L’Etat anticipait alors son remboursement des 15,5 % de TVA qu’il ne restitue habituellement que deux ans après son versement par la collectivité. C’est ainsi qu’en 2009 la Ville a perçu en même temps la rétrocession pour 2007 – ce qui était attendu –, mais aussi, en avance, celle de 2008, soit 1 million 800 000 euros supplémentaires. La Ville s’était, en contrepartie, engagée à dépenser 15,4 millions. « On a ajouté 4 millions de travaux supplémentaires à ce qui était prévu au budget initial, commente François Desmazière,

«

adjoint aux Finances. Et l’on a même fait plus que respecter notre engagement puisque, fin 2009, on avait dépensé 17,6 millions, ce qui représente un taux d’exécution de près de 90%, comme le Maire l’a d’ailleurs signalé lors de ses vœux en janvier ».

Le plan de relance gouvernemental a donc permis de donner un coup d’accélérateur à certains projets. La voirie et l’éclairage de la rue de la République ont été refaits (300 000 euros). La troisième tranche de la voirie cité du Polygone a pu être réalisée. La Ville s’est portée acquéreur de l’îlot Cegelec, rue Gustave Colin (1,5 million). Elle a également acheté plus vite que prévu l’îlot Citroën (753 000 euros) et a pu y aménager le nouveau parc et aire de jeux des Rosati.

Les sportifs n’ont pas été oubliés avec l’installation du terrain synthétique stade Degouve (590 000 euros) et la rénovation de la tribune Brabant et du complexe Grimaldi. Différents travaux de renouvellement de l’éclairage public ont également pu être menés pour 344 000 euros. Le plan de relance a eu ainsi sur

Arras un véritable impact sur le domaine public, l’urbanisme et les espaces verts. « Et cela aussi, ajoute François Desmazière, grâce à la mobilisation de tous les services municipaux. Car si nous n’avions pas tenu nos engagements, nous aurions perdu le bénéfice de la convention ! »…

Les travaux de réfection de la rue de la République ont pu être avancés grâce au plan de relance.

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Actualité I Associations

Arras Intergénérations : en marche vers le renouveau NE assistance importante, « significative de l’intérêt que les adhérents portent à leur association », disait le président Claude Féret, a suivi le 14 avril en la salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville, l’assemblée générale d’Arras Intergénérations.

Le président reconnaissait, pour l’exercice 2009, certaines difficultés. « Il faudra, en déduisait-il, un accueil plus large et une écoute plus attentive ». Mais les finances sont saines, et, si le nombre d’adhérents a baissé à cinq cents, la plupart des activités ont leur succès, comme l’aquagym, la danse, le vélo, les travaux manuels, « questions pour un champion », ou encore la chorale qui a donné un aperçu de ses possibilités avant et après l’assemblée. La section pétanque, avec plus de cent adhérents, a organisé son pre-

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Une assistance nombreuse à cette assemblée générale a témoigné de l’attachement des adhérents à leur association.

mier tournoi européen. Les quatrevingts membres de l’activité vélo ont effectué plus de cinq cents kilomètres en cinquante et une sorties. « Il ne faut pas dire que l’association se meurt, répliquait le président face à certaines accusations. Elle vieillit. A vous, retraités actifs, d’émettre des idées en dehors des y’a qu’à et des faudrait que ! L’association doit revenir à son esprit intergénérationnel en formant des jeunes aux activités ».

Pour faciliter ces échanges, un site internet sera créé.

■ A noter Permanences à l’Hôtel de Ville les mardi et jeudi de 14 h à 18 h et les mercredi et vendredi de 15 h à 17 h.

Des peintres Une Fête du Timbre qui n’est pas tombée à l’eau ! amateurs aux Rosati

Avec seulement Calais, Boulogne et Lens dans le Nord-Pas-deCalais, Arras a été les 27 et 28 février l’une des cent douze villes de France à participer à la traditionnelle Fête du Timbre. e Cercle Philatélique avait organisé une exposition salle Robespierre, intéressante et attractive à la fois, grâce à la participation de tous ses membres qui se passionnent pour des thématiques diverses, celle notamment du timbre témoin de l’histoire locale.

L’association s’était par ailleurs ralliée au

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Rosati d’Artois ont organisé leur exposition annuelle de peinture du 27 février au 14 mars. Soixante-douze artistes amateurs avaient accroché leurs toiles sur les cimaises de la galerie de l’Hôtel de Ville afin de participer au concours dont les prix seront remis le 13 juin à l’occasion de la traditionnelle fête des Roses. Ce sont les fables de Jean de La Fontaine que devaient illustrer cette année nos peintres arrageois et ils se sont exprimés dans une grande diversité d’inspiration où certaines maladresses d’exécution apportent même parfois de la sensibilité à la toile. « Le Corbeau et le Renard » revu avec une naïveté ressurgie de l’enfance, des œufs pailletés d’or, façon kitch, pour une poule fabuleuse et quelques portraits emperruqués aussi de l’auteur ont, parmi tant d’autres œuvres, attiré l’attention des flâneurs.

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thème national qui, après les héros de bande dessinée, s’attachera jusqu’en 2013 à l’environnement avec une première édition sur l’eau. Un collector, planche de dix vignettes autocollantes, était ainsi disponible, « Sauvons les océans », illustrant l’action de la fondation Maud Fontenoy, marraine cette année de cette Fête du Timbre.

Dans un autre domaine, le Cercle Philatélique d’Arras avait emprunté quelques éléments d’exposition au musée postal d’Oignies sur la poste ferroviaire pour une animation qui fut très prisée des visiteurs.

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Un représentant du musée d’Oignies explique l’histoire du train postal à Guy Leroy, président du Cercle Philatélique et à quelques visiteurs.

Santé I Actualité

Portes ouvertes à l’IFSI pour un métier en plein réveil sur le campus universitaire, non loin de la Maison de l’Etudiant, l’IFSI, Institut de Formation en Soins Infirmiers, a organisé le 6 mars une journée « portes ouvertes », bienvenue, ne seraitce que pour faire connaître sa localisation aux Arrageois, et présenter son cursus à un public de jeunes dont l’affluence a d’ailleurs montré, ce jour-là, que le métier était en pleine reconsidération. « Notre but, disait Christiane Cattiaux, la directrice de l’établissement, c’est de voir des jeunes gens, des filles, mais de plus en plus de garçons, qui se déclarent intéressés par la profession, concrétiser leur décision et nous rejoindre ! ». Tout était fait pour cela avec un guide de visite et, surtout, la prise en charge quasi individuelle des visiteurs par un élève de l’école.

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ITUÉ

A l’IFSI d’Arras, l’une des plus importantes écoles de soins infirmiers du département, on espérait que cette jour-

née allait véritablement déboucher sur des inscriptions au concours d’admission.

Observer, se décider Rien non plus n’était caché aux intéressés de la réalité du métier : ils ont pu voir la réalisation d’un pansement, la manière de déplacer un malade alité ou encore se faire prendre la tension ! Une salle était réservée à l’illustration des missions humanitaires qui peuvent vous emmener au bout du monde et différentes conférences étaient organisées sur le métier.

Les jeunes visiteurs ont été véritablement mis en contact avec la réalité du métier.

« Mars bleu » pour la prévention du cancer La CPAM de l’Artois a trouvé dans la fusion au premier janvier des Caisses d’Arras et de Lens de nouvelles raisons de développer son action en faveur de la prévention sur un territoire où la mortalité par le cancer est de vingt pour cent supérieure à la moyenne nationale. ’EST ainsi que les 9 et 10 mars à Cité Nature des stands d’information et une exposition d’affiches interpellaient les visiteurs sur la nécessité du dépistage du cancer du sein, de la peau, de la prostate, de l’utérus ou du cancer colo-rectal sur lequel les Caisses ont mené une sensibilisation particulière au mois de mars. « Mars bleu » va ainsi succéder à « Octobre rose » imaginé pour le cancer

du sein. Pour apporter justement à cette animation un peu de couleur, de fraîcheur et d’espoir, les enfants des centres sociaux avaient été

invités à réaliser des dessins sur le thème « Dessine-moi la vie ». Une manière pour eux d’alerter les parents sur les bienfaits du dépistage.

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Michaël Suligère, vice-président de la CUA chargé de l’Action de Promotion de la Santé, pendant son intervention. En arrièreplan, Jean-François Cros, directeur par intérim de l’Hôpital, partenaire de l’opération.

La prévention tient aussi de l’éducation. « Vieillir plus longtemps dans de meilleures conditions », disait Catherine Campion, responsable prévention à la CPAM de l’Artois. D’autres panneaux mettaient en garde contre les méfaits de l’alcool et du tabac et la Ligue contre le cancer présentait ses actions de soutien aux malades et aux familles.

Lors de l’inauguration, Michaël Suligère, vice-président de la CUA chargé de l’action de promotion de la Santé, partenaire de cette animation, a incité le public à la prévention en précisant qu’à Arras le taux de réponse aux invitations de l’Assurance Maladie pour le dépistage gratuit était seulement de cinquante-trois pour cent alors que l’ambition nationale est de quatre-vingt.

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Cédric Müller (à gauche) corrige la position d’un stagiaire.

Le champion du monde Cédric Müller invité de l’USAO boxe Thaï Les membres de la section arrageoise que l’événement avait réuni au grand complet, mais aussi des adhérents de quatre autres clubs de la région qui n’auraient manqué pour rien au monde cette venue, ont assisté le 6 mars à la halle des sports Tételin à un stage animé par le triple champion du monde de boxe muaythaï Cédric Müller que l’USAO avait eu la chance de pouvoir déplacer à Arras.

our Grégory Maakaci, le président de la section, il s’agissait d’une occasion inespérée, d’autant plus, confiait-il, que le champion est aussi un bon pédagogue dont les conseils techniques sont précieux et précis. Cédric Müller détient d’ailleurs un diplôme d’éducateur dans sa spécialité et anime un club à Mulhouse. Le champion dit lui-même aimer, depuis une quinzaine d’années, faire partager sa maîtrise. Afin que les participants puissent bien profiter de

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ses observations, leur nombre avait été volontairement limité à une trentaine.

Ils se souviendront avoir, pendant trois heures, boxé sous l’œil d’un maître qui représentera bientôt la France à Kuala Lumpur.

Cette venue à Arras du fameux champion est donc apparue comme un coup de maître de la section de l’USAO qui a également organisé les finales régionales toutes catégories de cette discipline le 3 avril salle Léo Lagrange.

Les retraités sportifs ne lâchent rien ! fait plaisir à voir ! Des retraités qui ont de la pugnacité et défendent pied à pied des idées. S’ils ont la tête bien musclée, c’est peut-être parce qu’elle suit le rythme des jambes qu’ils font fonctionner à tour de bras ! Le 16 mars, le comité départemental des « seniors sportifs » comme ils se sont intitulés pour résumer leur appartenance à la Fédération Française de la Retraite Sportive tenait assemblée générale aux Grandes Prairies. On discutait modification de statuts, élection d’un nouveau bureau, et l’on ne lâchait rien, parce que sur le terrain les adhérents de cette association nationale créée en 1982 entraînent leur rythme cardiaque et la solidité de leurs épaules en pratiquant la marche nordique, le bâton marquant leur détermination. On adhère à partir de la cinquantaine si l’on aime le VTT, la randonnée, la danse, avec, depuis

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peu, un engouement pour la country. A Arras, les Retraités Sportifs en Artois s’expriment par exemple à travers le

Groupe Sympa de Gym Bienfaisante dont le siège est 25, rue Paul Doumer.

Contact : 03 21 23 66 52.

Le comité départemental des « seniors sportifs » a tenu son assemblée générale aux Grandes Prairies.

Chronique I Sport

La dernière ligne droite du sport arrageois Hormis les footballeurs qui en finiront le 29 mai, les sportifs arrageois, garçons et filles, disputeront en avril et début mai les dernières rencontres officielles de leur championnat.

Pour les basketteuses d’Arras pays d’Artois, la dernière rencontre de la saison régulière se disBASKETputera le mercredi BALL 14 avril à 20 h à la halle des sports Tételin contre Montpellier.

Une halle des sports que l’on espère encore bien garnie pour pousser les filles de Bruno Blier vers le top 4 français. Après leur exploit face à Tarbes, le mois dernier, les Arrageoises rêvent d’une place de demi-finaliste du championnat de France. Si c’était le cas, les équipières de Leilani Mitchell joueraient leur demi-finale aller le mercredi 21 avril à 20 h à Arras pour un retour et une belle éventuelle le samedi 24 avril puis le mercredi 28 avril. Avec à la clé une Coupe d’Europe que tous les supporters envisagent depuis longtemps.

Quoiqu’il arrive, Arras aura brillé de mille feux en France, et on ne peut qu’être fier de la performance des joueuses du président Jean-Louis Monneret.

En water-polo, le Racing, qui évolue en Nationale 1, terminera sa saison par deux renconWATERtres à domicile. Le POLO samedi 10 avril, à

16 h, les joueurs d’Eddy Hermant accueilleront Senlis, une des grosses cylindrées de ce championnat. Une semaine plus tard, le samedi 17 avril, mais cette fois-ci à 20 h 30, les Arrageois affronteront, à la piscine Desbin, Givors.

Les hommes du président Demey ont redressé la barre ces dernières semaines engrangeant quatre victoires et un nul lors de leurs six derniers matches. Pénalisés de six points au classement (pour n’avoir pas fait joué une équipe de jeunes, semble-t-il), les Arrageois ont acquis leur maintien, même s’ils espéraient, en début de saison, une place dans les cinq premiers au classement final. Le RCA boucle tout de même sa deuxième saison dans l’antichambre de l’élite du water-polo national, ce qui est déjà un excellent résultat.

Les rugbymen du RCA auront connu une saison très difficile où la régularité fut loin d’être leur point fort. A l’heure RUGBY où nous écrivons ces lignes, la qualification (il faut terminer dans les six premiers) semble s’être éloignée.

Mais comme rien n’est jamais acquis en sport, les hommes d’Alexis Konieczny et Mickaël Nogent auront certainement à cœur de finir fort. Ils reçoivent Auxerre, le dimanche 11 avril à 15 h à Grimaldi, avant de se rendre à Pontar-

lier une semaine plus tard. Ils retrouveront leur antre le dimanche 25 avril à 15 h pour le dernier match de la saison à domicile. Une saison qui tirera sa révérence le dimanche 9 mai à 15 h à Compiègne. Avec un sans-faute, Arras peut encore rêver, mais il devra présenter un tout autre visage que celui proposé par exemple face à Marcq.

Enfin les footballeurs d’Arras-Football sont loin d’avoir fini leur saison.

Après leur marathon du mois de FOOTBALL mars (six matches en vingt-six jours), ils entrent cependant dans la dernière ligne droite, celle qui permet de décerner les prix en fin d’année.

Arras a perdu quelques points sur Aubervilliers, le leader, mais tout reste cependant possible et il faudra faire pratiquement un sans-faute pour croire à un retour sur les banlieusards parisiens.

Les joueurs de Stéphane Tousart se déplacent à Roye le samedi 10 avril à 19 h. Ils accueillent ensuite Créteil le samedi 17 avril à 18 h au stade Degouve. Ils affronteront deux réserves professionnelles : celle de Beauvais le dimanche 25 avril puis celle de Valenciennes le dimanche 2 mai. Enfin retour à domicile avec le très attendu derby de l’Artois entre Arras et Avion programmé au samedi 8 mai à 18 h.

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Clin d’œil I Savoir lancer, savoir jeter !

Marielle Amant et Paulina Akonga, deux des Demoiselles qui ont animé cette sensibilisation au geste civique.

Arras a apporté plus de 50 000 euros au Téléthon Depuis deux ans, avec le soutien du CCAS, des stagiaires du centre de formation pré-professionnelle de la Chambre des Métiers mènent une action avec des aînés du foyer Soleil pour apporter une contribution commune au Téléthon. Une quinzaine de jeunes proposés par la Mission Locale, encadrés par Philippe Landru pour le CFPP, ont ainsi participé presque tous les jeudis pendant plusieurs mois en 2009 à un atelier de couture où les aînées les aidaient à confectionner des « doudous » en tissu pour les enfants. Et c’est un chèque de deux cent dix euros que leur vente a permis de remettre, le 1er mars, à Vincent Luchini, coordonnateur départemental du Téléthon, en présence de Michaël Suligère, conseiller municipal, et de Zohra Ouaguef-Ouakid, conseillère déléguée au service à la personne et à l’insertion, qui déclarait voir dans cette initiative « un très bel exemple intergénérationnel ». Cette somme vient s’inscrire dans les 12 382 euros qu’ont rapporté les actions de terrain pour le Téléthon rien qu’à Arras intra-muros. Les engagements télématiques ont, quant à eux, rapporté 37 761 euros. Un beau score de générosité pour Arras qui, globalement, aura donc versé plus de 50 000 euros au Téléthon !

On trie chez soi ses résidus ménagers, mais on jette avec désinvolture cannettes et papiers sur la voie publique !

Soucieuse de sensibiliser son public au geste de propreté en ville, Arras Pays d’Artois Basket Féminin s’est associée au SMAV, Syndicat Mixte Artois Valorisation, présidé par Philippe Rapeneau, en charge du traitement des déchets, et à Eco Emballages, organisme gérant leur transformation, pour mener différentes opérations. Le 3 mars salle Emile Zola, deux équipes de poussines se sont amusées à lancer des bouteilles plastique dans des poubelles, alliant ainsi l’entraînement sportif à la prise de conscience écologique. Cinq joueuses de l’équipe, Leilani Mitchell, Paulina Akonga, Marielle Amant, Hanna Bouldwin et N’Deye N’Diaye étaient venues les encourager.

La FNACA a réélu son bureau Toujours forte de cent cinquante deux adhérents, la section locale de la FNACA, Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie, vit dans l’année trois principaux événements, dont deux se sont déroulés en mars, l’assemblée générale le 11 à la Maison des Sociétés, et le dépôt de gerbe au Monument aux Morts, le 19, date que la FNACA reconnait pour commémorer la fin des interventions en Algérie. L’assemblée générale fut l’occasion de réélire à la présidence Jacques Tison, qui a succédé il y a deux ans à Robert Siauve, et de réaffirmer son attachement à l’association, « même si la pension que l’on touche est symbolique ». Le troisième rendezvous sera le banquet, le 27 novembre.

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Sous le flambeau de la FNACA, le bureau à l’issue de l’assemblée générale qui a élu Jacques Tison à la présidence, Laurent Leval, vice-président, Luc Deshayes, secrétaire, et Gérard Lacoquelle, trésorier.

Vincent Lucchini, coordonnateur départemental du Téléthon (à gauche), a reçu avec plaisir le chèque remis par jeunes et aînés.

Une troisième centenaire à Saint-Camille Bientôt, la maison de retraite Saint-Camille, rue du Marché au Filé, comptera quatre centenaires ! On fêtait le 12 mars Suzanne Hédoire, née Trinel, troisième pensionnaire à avoir passé le cap du siècle. Native de Robecq, ancienne agricultrice à Haucourt, Suzanne Hédoire était entourée de certains de ses dix petits-enfants et vingt et un arrière petits-enfants.

Une famille qui, à la question de la longévité de son aïeule, confiait que la maman de Suzanne, déjà, avait été centenaire…

DOSSIER

La presse à l’école Aller au lycée à pied ou à vélo !

Au casting par ordre alphabétique : Gaëlle Baudet, Christophe Delahaye, Grégoire Depretz, Claire Forcinal, Marie Fruchart, Sarah Galeazzi, Victorine Gruson, Franck Legros, Antoine Mihout, Camille Morelle, Benjamin Pot, Baptiste Van Balberghe, Margaux Van Cammeren, Faustine Vaquette,Aurélie Voyez.

Du 22 au 27 mars s’est déroulée au niveau national la Semaine de la Presse à l’Ecole dont c’était la vingt et unième édition et qui a pour but de transformer pour un temps des lycéens en journalistes. Epaulés par les professionnels, ces jeunes décident eux-mêmes de leurs sujets, effectuent leurs reportages et interviews et écrivent leurs articles qu’ils voient publier après quelques retouches, plus souvent sur la forme, orthographe et syntaxe, que sur le fond !

Depuis quatre ans, « Arras Actualités » joue le jeu avec le lycée Baudimont. Encadrés par une

élève de BTS assistance de gestion, Emmanuelle Ferrera, et par le professeur qui anime la semaine dans l’établissement, Christian Nowicki, une quinzaine d’élèves venus de seconde 8 et de 1er STG (sciences et techniques de gestion), 1er ES 1 (économie et social) et terminale S2 (scientifique) ont souhaité encourager, à travers leurs reportages, leurs camarades à se rendre au lycée à pied ou à bicyclette en profitant de cet avantage qu’offre Arras de pouvoir se déplacer en ville à travers la verdure ou en longeant des cours d’eau.

DOSSIER : La Presse à l’école - Se déplacer à

Arras-Achicourt : aller, trame bleue, retour, trame verte Lycéens, venant d’Achicourt, nous avons l’habitude de prendre les transports en commun afin de traverser Arras de notre domicile au lycée. Nous avons voulu découvrir un cheminement à pied, au départ de la station de bus de la gare, pour rentrer chez nous aux 4 As, en évitant l’environnement urbain et sa pollution. Nous l’avons essayé pour vous.

OUR commencer, nous empruntons la trame bleue qui couvre le trajet effectué par les bus d’Arras à Achicourt.

Nous partons de la gare, traversons le pont Leclerc au dessus de la voie ferrée, et empruntons la route de Bucquoy. Elle nous amène directement cité Jean-Jaurès pour ensuite arriver à notre destination finale, les 4 As. Nous avons constaté que le trafic était dense et qu’il y avait peu de piétons. Les gens préfèrent sûrement les transports en commun ou leur voiture. Sur le trajet, nous avons pu apercevoir quelques lieux caractéristiques, le centre de tri postal d’Arras, le moulin rénové d’Achicourt, la cité des 4 As. Ce trajet nous a pris environ vingtcinq minutes, sans doute la même durée que s’il nous avait fallu attendre le bus, parcourir la ville, ses embouteillages et ses feux. La trame bleue permet de marcher, de prendre l’air plutôt que de rester confinés dans des bus souvent remplis.

Arrivés à deux kilomètres du centre ville d’Arras, dans le vieil Achicourt, nous

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entamons notre retour par la trame verte, un chemin qui a été aménagé afin d’éviter toute circulation automobile. Il permet ainsi aux piétons de se rendre en centre ville d’Arras en toute sécurité.

Nous longeons le Crinchon, une petite rivière qui conduit à Arras, en passant par le polygone, tout un univers de verdure avec de nombreux arbres. Tout au long du parcours, nous sommes en contact avec la nature. Au bout de ce chemin, après une heure de marche, nous atteignons notre but, le stade Degouve. Malheureusement, nous avons constaté tout au long de la route, la pollution sous toutes ses formes qui bafoue

la nature : canettes, de bière, mégots, sachets plastique… Les gens ne se rendent pas compte de leurs méfaits. Un couple avec qui nous avons bavardé pensait la même chose que nous. La trame verte, aménagée pour nous permettre de nous déplacer à travers la nature, perdra de son sens et de son attrait si on ne la respecte pas. C’est bien dommage pour un itinéraire voulu loin de toute pollution de la civilisation. C’est pourquoi il est important de changer son mode de vie afin de préserver la nature.

Franck Legros, Baptiste Van Balberghe, Gregoire Depretz, Antoine Mihout

Silence, ça pousse !

Lucien Seine, du service espaces verts de la ville, a accueilli un groupe d’élèves qui voulaient découvrir comment se préparait le fleurissement de la ville dans les serres municipales. jardiniers ont un espace d’environ deux cents hectares à entretenir. Ils sont fiers du classement de la ville d’Arras en catégorie Quatre Fleurs au palmarès national des villes fleuries, car tout se fait en interne, de l’étude des décorations florales, sur plans, à leur installation. Tout est question d’organisation et de soins : les végé-

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OIXANTE-CINQ

taux sont peu victimes de maladies, mais le changement climatique est une réalité.

Par exemple, il y a une quarantaine d’années, le muguet n’était pas poussé pour le 1er mai !

A Arras, les jardiniers préparent des plantes et des massifs pour les différentes saisons. Les fleurs sont renouvelées deux fois par an et proviennent presque toutes des serres municipales, les autres d’un horticulteur. Arras a une nouvelle ambition : obtenir le grand prix international des villes fleuries, la récompense de l’excellence.

Faustine Vaquette, Camille Morelle, Sarah Galeazzi, Claire Forcinal

à pied ou à bicyclette

Interview Philippe Rapeneau

La solution vélo

L’Association pour le Droit au Vélo (ADAV) a pour objectif depuis 1982 de favoriser la pratique de la bicyclette comme moyen de déplacement au quotidien. Avec ses 1 420 adhérents dans le Nord-Pas-de-Calais, elle milite pour certains aménagements facilitant les parcours cyclistes en toute sécurité.

OUR se faire connaître, l’ADAV organise fréquemment des sorties à vélo et des « manifest’actions », opérations d’information, comme la distribution de gilets réfléchissant, la sensibilisation à un bon éclairage du vélo la nuit, la mise en garde des automobilistes devant l’autorisation pour les cyclistes d’arriver face à eux, à contre-sens. Une activité phare l’année dernière a été, sur le parvis de l’Hôtel de Ville, la « broc’à vélo » où l’on a pu acheter des bicyclettes d’occasion, réparées.

L’ADAV participe aussi au plan vélo de la Communauté Urbaine, l’enjeu étant d’offrir aux habitants une alternative à la voiture, tant pour les loisirs que pour les trajets professionnels. Chaque année, 500 000 euros seront consacrés à des aménagements spécifiques, notamment 130 km de pistes cyclables devraient

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Deux élèves ont rencontré Philippe Rapeneau, adjoint à l’Urbanisme, au Patrimoine et au Développement Durable, vice-président de la Communauté Urbaine chargé de l’Ecologie urbaine et de l’Environnement.

être créés dans les dix prochaines années. L’aboutissement de ce plan doit permettre à plus de gens de se déplacer à vélo, désengorger le centre ville des voitures et contribuer de cette façon à l’amélioration du stationnement.

L’ADAV a également participé à l’élaboration de la trame verte et bleue qui s’adresse aussi aux cyclistes. Une piste cyclable bitumée et éclairée va bientôt voir le jour à côté du chemin piéton des bords de Scarpe, longeant Saint-Nicolas et Saint-Laurent-Blangy. Enfin, l’un des projets de l’ADAV est la mise en place de « vélobus », un ramassage scolaire à vélo sur le trajet de l’école utilisant les voies sécurisées de la trame verte et bleue. On pense aussi à un système de « vélib’ » pour les étudiants.

Gaëlle Baudet

■ A noter Samedi 26 mai : Deuxième broc’à vélos, place du Théâtre, de 9h à 17h ; Samedi 5 juin : Fête du Vélo.

Antenne de l’ADAV à Arras : Maison des Sociétés, 16, rue Aristide Briand arras@droitauvelo.org http://adavarras.perso.neuf.fr/ http://www. droitauvelo.org/spip.php ?rubrique64

L’avis de Nathalie Gheerbrant, conseillère déléguée à la Vie Etudiante et à l’Université « L’Université s’inscrit dans ce projet puisque des vélos vont être mis à disposition des étudiants. Si cela fonctionne, nous développerons le parc. La création de pistes cyclables dans le cadre de la trame verte et bleue se complète du développement d’une zone 30 en centre ville avec l’autorisation pour les cyclistes de circuler dans les deux sens, même si la rue est en sens unique. La ville achète des vélos pour les étudiants. Une première expérimentation se met en place à l’université avec la volonté de bien vite l’étendre à tous les étudiants. » Recueilli par Margaux Van Cammeren et Victorine Gruson

Quel est votre rôle dans la réalisation de ce schéma « trame verte et bleue de l’Arrageois » ?

Philippe Rapeneau : « Nous sommes à l’initiative de ce projet et l’un de ses concepteurs. Notre travail consiste à mettre en œuvre et à suivre les différents aménagements du territoire pour préserver et valoriser les espaces naturels ».

Comment le projet est-il né ?

P.R. : « Il a été adopté en octobre 2003 par la volonté de la communauté urbaine d’Arras qui est soucieuse de la qualité de l’environnement et souhaite maintenir la biodiversité et préserver des espaces verts ».

Quels sont les objectifs et l’enjeu de ce schéma ?

P.R. « C’est un schéma qui vise à mailler le territoire d’espaces naturels pour offrir des sentiers aux piétons et des voies de migration à la faune et à la flore. C’est un enjeu important puisqu’il concerne l’amélioration du cadre de vie des Arrageois et la protection des différentes populations animales et végétales ».

Quels travaux ont-ils déjà été réalisés ?

P.R. « En ce qui concerne la trame verte, la création d’un cheminement permet de traverser la ville à pied ou à vélo du sud au nord par des sites naturels remarquables, la citadelle d’Arras, les vestiges fortifiés du « bastion aux chouettes », le jardin de la préfecture, les Grandes Prairies, le jardin Minelle. Pour la trame bleue, les berges du Crinchon ont été restaurées et le cours d’eau a été nettoyé. Cette rénovation a permis de sauvegarder de nombreuses espèces de poissons, d’insectes et d’herbes aquatiques ».

Quelles sont les prochaines étapes ?

P.R. « Un bois de quinze hectares a été planté et il pousse sur la zone d’activités Actiparc. Cet espace naturel se composera de dix hectares de bois, trois hectares et demi de prairies et un hectare et demi de cheminement. Ce nouveau site naturel va permettre au public de découvrir un espace recolonisé par la faune et la flore. C’est la création d’un refuge pour les espèces. Nous allons également réhabiliter le marais de Fampoux dans l’objectif de préserver les milieux humides et de favoriser la biodiversité. » Comment la trame verte et bleue est-elle financée et a-t-elle permis la création de nouveaux emplois ?

P.R. « Nous sommes subventionnés par la Région et par l’Etat. La CUA participe à ces réalisations dont effectivement le coût est important. Côté emploi, l’entretien des sites, notamment des berges du Crinchon, est confié à des entreprises d’insertion. La trame verte et bleue est aussi un enjeu social ».

Propos recueillis par Christophe Delahaye et Benjamin Pot

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Culture I Musique

« Ouvrez vos oreilles, ouvrez vos esprits », c’est le Conservatoire qui passe enfants sont en scène, les parents au parterre. Pour une semaine, le Conservatoire était sorti de ses murs, histoire de prouver au public, entre les trois salles du théâtre, que l’enseignement dispensé par ses professeurs pouvait rapidement mener les enfants au plaisir de partager l’expression musicale.

Des plus petits aux plus grands, toutes les classes d’instruments, et toutes les activités du Conservatoire, de l’orchestre à cordes à la danse, de l’art dramatique à la clarinette, des percussions à la flûte, ont été valorisés chaque soir dans un spectacle différent monté par élèves et professeurs eux-mêmes, du 6 au 13 mars.

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mation, une histoire philosophique, symbolique, et un rien engagée, où l’on retrouvait l’intolérance de la différence, le petit noir, le petit rouge, le petit vert, le petit jaune avec son étoile pesant sur son cœur, comme une métaphore d’une rafle « vers le pays de là-bas ».

Le spectacle était total avec, au bord de la scène, des enfants agitant des mobiles

derrière des toiles transparentes, d’autres chantant en chœur, et une musique alerte et insouciante pour relever par l’humour la gravité du message. Le Conservatoire mérite, pour ce spectacle et cette semaine, toute la gamme des applaudissements pour être parvenu à une telle maîtrise avec autant d’enfants.

Claude Marneffe

Les couleurs de la musique Mais, avec le spectacle de clôture, « La flûte en chantier », « La révolte des couleurs », dirigé par Xavier Van Rechem, le directeur de l’établissement, fut le plus prégnant. Il mettait en scène en même temps près d’une centaine d’enfants, musiciens, et choristes des classes à horaires aménagés musique de CE2 et CM1 des écoles Voltaire et Pierre-Curie.

Des enfants de toutes les couleurs pour interpréter à la manière des studios Pixar, dont ils sont fans des films d’ani-

Tous les modes d’expression ont participé au succès de « La Révolte des Couleurs ».

« Di Dou Da » a posé ses notes à l’école La Fontaine Chez les « didoudiens » tout commence et finit par des chansons, mais il y avait vraiment de quoi reprendre sur tous les tons la mélodie du bonheur, le 5 mars, rue Georges Auphelle. ’ASSOCIATION d’amateurs de chanson française, organisatrice du festival annuel « Faites de la Chanson », inaugurait, dans les murs de l’ancien appartement de fonction de l’école La Fontaine, un local où elle sera enfin complètement chez elle, réaménagé par la Ville qui l’y héberge à titre totalement gracieux. « Nous sommes heureux », disait à son propriétaire Jean-Jacques d’Amore, le président de l’association, se remémorant des temps pas si anciens où, à sa naissance en 1995, « Di Dou Da » se réunissait à l’hospice Saint-Eloi, puis dans l’arrière salle d’une crêperie.

C’était bon pour la convivialité, pas forcément pour l’organisation !

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Vint ensuite l’Office Culturel, Grand’Place, « que nous continuerons d’ailleurs à fréquenter, promet le président, car rencontrer d’autres associations stimule notre développement ».

Mais, plus que d’un simple bureau, « Di Dou Da » avait besoin d’un lieu où poser ses archives, disséminées dans les caves et les greniers des uns et des

autres, se réunir pour préparer le festival et organiser des ateliers de chansons. « Maintenant nous sommes à l’aise », dit Jean-Jacques d’Amore qui confesse avoir ressenti le jour de l’inauguration une émotion personnelle : il a reconnu à l’école La Fontaine des lieux qu’il avait fréquentés à l’époque du sac de billes !

Avec Jean-Jacques d’Amore, son président, et toute l’équipe de Di Dou Da, le dernier mot est toujours à la chanson.

Récompenses I Culture

Biennale du livre d’artiste : c’est la forme qui prime !

La Biennale du livre d’artiste du Quai de la Batterie est devenue internationale, et indispensable aux créateurs et aux collectionneurs.

ON y retrouve des visages connus et l’on y découvre de nouveaux venus », remarquait Luc Brévart, son instigateur, lors du vernissage de la huitième édition, le 13 mars, à l’Hôtel de Guînes. Quatrevingt-cinq artistes de toute la France et d’Europe étaient venus présenter ces « livres à voir » que l’on n’est autorisé à feuilleter qu’avec des gants, tant ils sont précieux d’invention, de minutie et de rigueur artisanale. Le texte est ainsi mis en valeur, ou en interrogation, par l’innovation esthétique et une imagination artistique toujours étonnante dans la forme inhabituelle que peut prendre un livre.

Pour la première fois, les organisateurs avaient décidé de remettre des prix et deux

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trophées, celui du savoirfaire, et l’autre de la création furent décernés.

Deux trophées Il tenait à cœur à Luc Brévart de défendre, dans un siècle où l’impression du texte est

dévoyée par les infinies possibilités du numérique, l’art traditionnel de la typographie et de l’imprimerie, « ceux qui font perdurer la technique et la maintiennent vivante ».

C’est d’ailleurs un maître, Jean-Jacques Sergent, qui

Patrick Vernet, Prix du Savoir-Faire, et Julien Martial, Prix spécial du Jury, les bras chargés de leurs trophées et de leurs œuvres.

présidait le jury dont la décision s’est avérée délicate devant la qualité des œuvres examinées. Le prix du savoirfaire est revenu à un éditeur régional, Patrick Vernet, pour « Obscurément le cri », tandis que celui de la création, porté quant à lui à récompenser la maîtrise de la modernité, allait à MarieChristine Bourven pour « On n’en finit pas de tomber » aux éditions Recto-Verso.

Le jury, devant l’originalité du concept, n’a pu se retenir d’attribuer un prix spécial à un autre artiste, Julien Martial, pour « Le secret de l’urinoir de Marcel Duchamp », un livre-objet représentant un urinoir s’ouvrant en éventail !

Les œuvres primées, achetées, feront partie de la collection du Quai de la Batterie qui, depuis seize ans, s’enrichit de pièces uniques comme l’est cette biennale, maintenant reconnue comme le plus ancien événement du genre.

Un dimanche en famille avec Constant Dutilleux C

ET artiste arrageois dont comme Savary ou Gustave le Musée conserve un Colin. Mais les Arrageois, certain nombre d’œuvres, sur jeunes ou moins jeunes, les cimaises ou dans ses connaissent-ils véritablement réserves, a été l’ami d’Eugène l’école d’Arras et ce qu’elle a Delacroix, dont grâce à lui la représenté dans l’histoire de Ville acheta un tableau, et de l’art français ?

Camille Corot qui, en venant C’est pour en permettre une lui rendre visite chaque mois, approche attractive que le a été amené à transposer sur service de médiation cultucertaines de ses toiles les pay- relle du Musée lui a consacré sages d’Artois. le 7 mars la C’est surtout première autour de lui, n t e r ve n t i o n Corot venait peindre ide également proses d’après nature fesseur aux « dimanches en Beaux-Arts, famille ». Séveque s’est créée rine Van Troys, l’école d’Arras, un mouve- animatrice au musée, habillée ment artistique qui a fait en petite marchande de coubeaucoup d’émules et qui a leurs de l’époque, proposait dépassé sa simple influence ainsi une visite plaisante de la locale à une période où l’on galerie et le commentaire parlait beaucoup de l’école de n’en avait que plus d’impact.

Barbizon. Toute une galerie du Cette nouvelle formule des second étage du Musée est « dimanches en famille », imaainsi consacrée à Dutilleux, le ginée par Sylvie Lantelme, maître, et à des artistes médiatrice culturelle, est d’ail-

leurs appelée à rencontrer un succès grandissant : venir avec les enfants au Musée le dimanche découvrir une partie des collections sous un aspect original et décontracté. Le 6 juin, à 15 h 30, ce

sera « Prête moi ta plume », une mise en scène autour de certaines œuvres «à plumes », chimères, anges ou volatiles. Et comme c’est le premier dimanche du mois, l’entrée sera gratuite !

La petite marchande de couleurs a émerveillé les enfants en les emmenant dans les paysages de l’école d’Arras.

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Culture I Théâtre - Concert

Scapinissimo ! public mêlé de collégiens, de parents, d’enseignants et de simples spectateurs a partagé le 13 mars dans un Casino où l’on se serait disputé un strapontin l’étourdissement des « Fourberies de Scapin », proposées dans la saison du Théâtre, dans une mise en scène du Colombien Omar Porras avec sa troupe du « Teatro Malandro » en résidence à Genève.

Avec sa tignasse rousse et ses oreilles en pavillon, Scapin, le valet de Molière, est un clown. Dès son entrée en scène, la pièce devient haletante, et c’est de rire que l’on perd la respiration. Vite débordé par les effets, le fil de l’intrigue, très vite aussi, nous échappe, mais on ne penserait même pas à s’en plaindre. Après tout, Molière,

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tout un chacun est sensé avoir des réminiscences !

Un spectacle visuel Dans cette lecture, qui finalement prend le texte au pied

de la lettre par le biais du divertissement, Scapin est un manipulateur qui rend son entourage risible par l’innocence avec laquelle les uns et les autres acceptent de suivre

Un Scapin comme on n’en avait jamais vu !

des conseils à travers lesquels le valet devient leur maître !

Le décor, fouillé, coloré, riche d’anecdotes visuelles, où l’arrière-plan accapare autant l’attention que le devant de la scène, tient un rôle principal dans cette adaptation où chaque génération trouve sa lecture, loin du théâtre scolaire académique, plus proche des monstruosités de Freaks et des facéties du Splendid, avec même certaines allusions à une actualité immédiate…

Pour une fois que nos collégiens n’auront pas eu l’impression d’être embarqués dans une galère ! Mais le retour au texte, en classe, sera d’autant plus difficile. A moins que cette dérive récréative, parfois démesurée, ne soit une preuve de la facilité à aborder Molière…

Claude Marneffe

Golden Jazz Trophy : une première remarquable A VEC,

pendant de nombreuses années, un festival qui a eu de nombreuses ramifications en Artois, Arras a toujours été une terre de jazz. Cette manifestation annuelle disparue, quelques clubs d’amateurs, comme Jazz and Boves ou Couleurs Jazz, se sont constitués sur la ville pour l’écoute commune de

disques ou l’organisation de concerts.

Il était donc naturel que les organisateurs du Golden Jazz Trophy, tremplin des jeunes talents, choisissent la capitale artésienne pour leur première édition. Et ils ne sont pas trompés ! Plus de six cents spectateurs étaient au Casino le 20 mars pour applaudir, en

première partie de Martial Solal, les gagnants du tremplin, le groupe parisien Festen désigné la veille, lors d’une scène ouverte au Théâtre, par un jury de spécialistes, présidé par le fameux pianiste, et parmi lesquels figuraient des représentants d’associations de jazz, des journalistes (Philippe Carles, le rédacteur en

Le grand pianiste Martial Solal a été la vedette de ce premier Golden Jazz.

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chef de Jazz Magazine ), Bruno Watine, l’initiateur de ce trophée, et Xavier Van Rechem, le directeur du Conservatoire d’Arras. Saxo, batterie, piano et contrebasse, Festen distille un jazz original où les improvisations ont l’énergie du rock.

Des mains d’ange Un autre groupe a été récompensé parmi les cinq sélectionnés qui se sont produits le 19 mars au Théâtre. Il s’agissait du prix du public, qui a été tout aussi difficile à attribuer vu le niveau d’excellence de l’ensemble. Il est revenu à une formation du Pas-de-Calais, Dia Delma Quintet, venue de Sailly-sur-la Lys, et qui met l’harmonica en tête d’un jazz inventif côté blues. Le public qui a suivi les deux soirées s’est régalé, mais, évidemment, l’apothéose, ce fut Martial Solal, acclamé pour trois rappels, et qui a offert une émouvante et délicieuse leçon de musique en divertissant son piano à partir d’un si bémol ou d’un mi bécarre avec ses « mains d’ange » sur le clavier.

Exposition I Culture

Verlaine l’Arrageois C’EST une ville de province bien reculée, presque inconnue, même des artistes, même des curieux, par ce temps qui se donne pour amoureux de pittoresque et d’inédit, Arras, pour nommer la pauvrette par son nom, qui fut illustre et dont rien, je vous assure, n’a fait démentir la gloire archéologique, tout au moins la suprême beauté de son ensemble ». Peu d’Arrageois devaient avoir lu ces lignes de Verlaine écrites sur leur ville lorsqu’il y venait fréquemment séjourner chez sa mère.

Les Rosati les ont présentées sur les panneaux d’une exposition à l’Office Culturel à l’occasion du Printemps des Poètes.

L’auteur évoque aussi « la masse babélique de la cathédrale », « l’ineffable douceur » du crucifix de Saint-Géry, les rues tortueuses, et « le train train » des places « arrosées de bière, une bière aigrelette assez forte ».

C’est vers la fin de sa vie qu’il prit fantaisie à Verlaine d’écrire une sorte de guide touristique d’Arras. Il allait s’appeler « Vieille Ville ». Le manuscrit est conservé à la médiathèque d’Arras. Jamais l’ouvrage n’a été édité, et les Rosati espèrent le voir un jour publié en fac-similé. Les nouvelles technologies apporteraient à ce projet une certaine facilité.

«

Les Arrageois ont découvert un Verlaine qu’ils ne connaissaient pas.

Le mystère

L’art d’un week-end

des Ailes du Serpent L dernière fois en date, c’était en octobre 2008 avec une animation sur l’art moderne. Avec « Les Ailes du Serpent », cela fait donc la cinquième fois que le musée accueille un dispositif invitant à une approche de l’art ludique et tactile conçu par « Artesens », une association introduite à Arras par Marguerite Caridroit, alors présidente des « Amis du Musée », où lui a succédé Maître Pierre Ducrocq.

Il faut glisser la main dans une niche masquée par un petit rideau et toucher des reliefs pour reconstituer dans son imaginaire l’œuvre d’art ainsi décomposée comme un puzzle en volume. La pratique s’adressait à l’origine aux mal voyants afin qu’ils aient par le toucher, le son, ou la suggestion olfactive, nouveaux systèmes de perception, une sensation de l’œuvre d’art. Pour les enfants, c’était un jeu qui leur faisait aimer le musée.

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Mais il s’est avéré que tous les publics trouvent leur plaisir dans ce mystère.

On touche, sculptés dans le bois, des crinières, des carapaces, des griffes et des écailles puisque, cette fois, la thématique tourne autour du « bestiaire fabuleux de l’art roman », avec des dragons, des phénix, des créatures ailées échappés d’un chapiteau médiéval. « Le thème de cette présentation ne pouvait que nous intéresser puisqu’il est en totale concordance avec le musée, dans une ancienne abbaye », affirmait, lors du vernissage, Stéphanie Deschamps, conservatrice. Pour Jean-Marie Vanlerenberghe, « cette installation témoigne d’une volonté du musée de s’ouvrir à tous les publics puisqu’elle permet de faire ce qu’on y interdit habituellement, toucher ! ».

■ Exposition Visible jusqu’au 2 mai

la 3e édition de son week-end « Ar t et culture », le Inner Wheel Club d’Arras présidé par Zoya Arrignon, avait invité, les 27 et 28 mars, la peintre-céramiste chrétienne parisienne, Christine Chelini. Au total, une cinquantaine de tableaux et de peintures fut exposée tandis que l’artiste en faisait la visite guidée. Les bénéfices de leur vente serviront à financer les divers projets soutenus par le Club. Le mécène de l’événement BNP Paribas, a remis, quant à lui, un chèque de 2 000 euros à Christine Decherf, présidente de l’association Nénuphar.

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Sous l’œil de Françoise Reynette, présidente d’Artesens, venue d’Aix-en-Provence, un malvoyant découvre les volumes cachés sous le voile.

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Jeunesse I Formation - Echanges

La petite maison de la pédagogie C’est, pour l’instant dans une pièce trop petite d’une cour de l’institut Saint-Vincent, un assemblage de poutres de sapin raboté formant ossature et charpente d’une maison en bois, quand même plus grande qu’un ordinaire abri de jardin ! élèves de la Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté (SEGPA) du centre scolaire Baudimont-Saint-Charles, comme ont pu le voir pour la première fois les visiteurs de la journée portes ouvertes du 27 mars, y découvrent le métier de constructeur et l’initiative pourrait bien être recommandée comme modèle par les instances académiques. « C’est une ouverture pour des jeunes qui étaient en rupture scolaire, explique Sylvaine Geoffroy, directrice du site. Ce sont des élèves de quatrième qui entrent ainsi, directement par les travaux pratiques, dans un possible professionnel. A l’entrée en troisième, ils décideront ».

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la maquette au 1/10e pour s’apercevoir que, du projet à sa finalité, s’imposent tous les inattendus qui font « rentrer le métier » !

Huit élèves se succèdent d’une semaine sur l’autre, l’autre étant occupé à la découverte d’une autre orientation possible en quatrième SEGPA, la cuisine. A l’entrée en sixième, la section propose quatre domaines, habitat, hôtellerie, hor-

ticulture et mécanique. La finalité, dans tous les cas, ce sera la préparation d’un CAP, pour viser par la suite le bac pro. « C’est une vraie joie d’en voir certains s’accrocher », confie le professeur. La réticence, hélas, vient souvent des parents. A Saint-Vincent, on a trouvé la parade. Les élèves en bâtiment sont en blouse blanche, une couleur, paraît-il, mieux vue que le bleu de travail !

D’autres orientations possibles Quant à la maison, elle sera évolutive. « On montera, on démontera, s’enthousiasme un professeur passionné par son idée, Alain Demandrille. Selon les besoins, on peut y apprendre la maçonnerie, à installer des sanitaires, à poser un plancher, des portes et des fenêtres, à peindre, carreler, poser du placoplâtre ou faire la couverture ». Les élèves y accompliront le parcours complet du bâtiment, du plan à la finition. Ils commencent d’ailleurs par

Une amitié franco-américaine la deuxième année, un échange entre le lycée Robespierre d’Arras et la Linden High School du New-Jersey a pu être organisé. Vingt-six étudiants américains, hébergés par des familles arrageoises durant deux semaines, ont été reçus à l’Hôtel de Ville le vendredi 26 mars par Hélène Lefebvre, en sa qualité d’adjointe déléguée aux relations internationales, avant de repartir deux jours plus tard pour le New-Jersey.

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Sous l’œil de leur professeur, Alain Demandrille, les élèves fabriquent d’abord la maquette au 1/10e avant de s’attaquer au gros œuvre.

Des élèves espagnols lycée Gambetta a reçu pendant une semaine vingt-neuf jeunes Espagnols, filles et garçons de classe de seconde et première, venus d’Orense, en Galice, où des élèves arrageois avaient séjourné fin janvier.

C’est la cinquième année que cet échange a lieu et Hélène Lefebvre, adjointe aux Relations Internationales, en a félicité les instigateurs des deux côtés de la frontière, lors d’une réception le 19 mars, salle Robespierre, à l’Hô-

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Le premier groupe de lycéens espagnols, venu d’Orense, lors de la réception salle Robespierre par Hélène Lefebvre, adjointe aux Relations Internationales

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au lycée Gambetta

tel de Ville. Avec leurs camarades arrageois, les Espagnols ont découvert la ville, notamment à travers un jeu rallye.

Ils sont aussi allés à Paris, à Boulognesur-Mer et à Bruxelles où ils ont découvert le Parlement européen. Ils ont partagé quelques matinées de cours du lycée Gambetta qui, la semaine suivante, recevait un autre contingent de correspondants espagnols, des classes de troisième cette fois, venus quant à eux de Caldas de Reis, mais toujours en Galice.

Nos Quartiers

• Résidence Baudimont • Résidence Pierre Bolle • Centre Ville Boulevards • Centre Ville Places • Résidence de l’Europe • Goudemand -

Saint-Michel • Hippodrome • Jardins - Acacias • Jean-Jaurès - Cheminots • Les Blancs Monts • Les Hautes Fontaines

Résidence Saint Fiacre • Les Hochettes • Méaulens

bd de la Liberté • Mont Saint Vaast • Résidence Saint-Pol • Rietz Saint-Sauveur • Ronville/Réaumur

Griffiths/Devillers • Saint-Gery

Entourant Martine Dangreville (pull rouge), infirmière responsable du service, Nicole Canlers, conseillère municipale déléguée aux Personnes Âgées, Frédéric Leturque, adjoint à la Cohésion Sociale et les collaborateurs du CCAS, les membres du Conseil d’Administration, les aides soignantes et les secrétaires du SSIAD.

Le service de soins à domicile choyé résidence Soleil !

En déménageant du premier étage du foyer Amoureux, pour laisser les locaux au tout nouveau centre social Nord-Est-Centre, le SSIAD, Service de Soins Infirmiers à Domicile pour les personnes âgées, n’a pas perdu au change. l’inauguration de ses nouveaux bureaux, le 9 mars à l’issue d’un conseil d’administration, la résidence Soleil portait bien son nom et les murs fraîchement repeints en jaune étaient inondés de lumière ! Le SSIAD occupe donc désormais l’ancienne adresse du CPIE, quant à lui transféré depuis quelques mois dans l’ancienne biblio-

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thèque des Blancs-Monts, plus vaste, à Arras-Ouest !

Des prises en charge de plus en plus longues « C’est une bonne chose que des organismes sociaux gérés par le CCAS pour les personnes âgées soient regroupés dans cette résidence qui leur est aussi destinée », remarquait Frédéric Leturque, adjoint à la Cohésion Sociale, à qui Martine Dangreville, infirmière responsable du SSIAD, faisait visiter les nouveaux locaux. L’adjoint affirmait aussi que ce déménagement était le signe d’une volonté municipale de conforter et de développer ce service. « Si l’on investit

dans de nouveaux locaux, disait-il, c’est que l’on a besoin de votre professionnalisme ».

Avec un budget de 350 000 euros sur les 2,8 millions du CCAS, et avec le soutien de la CPAM et de la DDAS, le SSIAD dispose de six aides-soignantes qui se rendent à domicile sur prescription médicale, actuellement chez quatrevingt-dix particuliers, pour trente jours ou trois mois renouvelables, « car la longévité fait que nous sommes confrontés à des pathologies de plus lourdes et longues qui nécessitent des soins et de la surveillance », disait Martine Dangreville. « On a d’excellents retours de satisfaction sur votre engagement », la rassurait Frédéric Leturque.

Un repas animé chez les aînés de l’Hippodrome «

ON est cent dix à table sur cent trente adhérents ! ».

Georges Verlet, le président du club des aînés de l’Hippodrome, rayonnait en accueillant le Maire et quelques élus le 13 mars à son repas annuel dans la salle nord du dojo.

Ces agapes contribuent chaque année à l’autofinancement des activités, « mais il y a aussi les mises à nos tournois de cartes qui permettent de s’offrir un couscous, la subvention de la Mairie et l’aide que nous apporte le centre social Arras-

Ouest », expliquait encore le président entre le jambon au porto et le rosbif, à l’heure du sorbet poire ! Cette année, les aînés de l’Hippodrome feront plusieurs excursions en Belgique et dans le Dunkerquois. Mais, pour l’heure, on en était à danser avec « Steph’Anim » qui a plus d’un instrument sur son clavier !

Le président Georges Verlet (au premier plan) a présenté les projets de son club.

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Quartiers I Animation

« Quartier Méaulens » est apparue à la fête des grands-mères s’associant à elle pour organiser le 5 mars résidence Soleil une fête des Grands-Mères, l’association « Méaulens, le Village du Commerce d’Arras », présidée par Jean-Pierre Moncomble, a porté sur les fonds baptismaux la nouvelle association « Quar tier Méaulens », quant à elle présidée par Claudette Doco, restée en réserve depuis sa naissance en avril 2009. La fête s’adressait aux aînées du foyer Soleil et de la résidence, mais aussi à toutes les grands-mères du quartier, « et notre plaisir aurait été d’y voir aussi quelques grands-pères », confiait Jean-Pierre Moncomble, qui avait pourtant fait passer le message.

Un goûter a été servi à la quarantaine de personnes présentes, et, avec Wil-

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Les aînés du Foyer Soleil et du quartier ont apprécié le goûter et les chansons de Nicole et Claudette.

Opération

nettoyage !

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Les comités des fêtes en coordination Chaque année, l’adjointe aux Fêtes réunit les présidents et bureaux des cinq comités des fêtes de quartier que compte Arras. Ils se sont retrouvés le 18 mars salle des Mariages.

ES cinq responsables ont présenté leurs projets pour les mois à venir.

Le Nouveau comité des fêtes MéaulensSaint-Géry propose sa fête du 9 au 14 juillet et, devant son savoir-faire, la Ville lui laisse pour la première fois la charge du bal du 14 juillet. A l’Ouest, deux brocantes, les 22 mai et 10 octobre, la fête du 15 août, mais surtout la parade des

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’ASPIRATEUR dans l’habitacle et un bon lavage des vitres. A l’initiative du Centre Social Arras-Ouest, une opération de nettoyage intérieur d’une dizaine de voitures a été joyeusement menée le 11 mars, malgré le froid, sur le parking arrière de la Maison de Services. Une dizaine de familles s’activait pour apporter une part de financement à un projet de vacances sur le littoral. « Ce sont des mamans qui se sont privées de vacances pour élever leurs enfants », expliquait Natacha Lassuye, référente famille au CSAO. Le centre social les aide à budgétiser leur projet, voyage, séjour et repas en camping. Les familles n’apporteront que 42 euros par personne, le reste étant pris en charge par le CSAO, la CAF et le Conseil Général, ou par des actions volontaires d’auto-financement. Un loto et une kermesse sont prévus.

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liam à l’accordéon, l’on a repris en chœur quelques–uns de ces airs qui font danser grand-mère interprétés par Nicole, du groupe Calypso. Cet après-midi a aussi été l’occasion de constater que Claudette Doco avait une voix bien accrochée, notamment sur des chansons de Piaf. « J’aime chanter », disait-elle tout simplement avec son habituelle joie de vivre.

Quant à Jean-Pierre Moncomble, il précisait que l’association « Quar tier Méaulens » prendrait bientôt le relais de « Méaulens, le Village du Commerce », appelée à disparaître. « J’ai pris ma retraite. Je n’ai donc plus de légitimité à présider une association de commerçants, et personne ne veut prendre la suite », regrettait-il.

fanfares, le 13 juin. Au Rietz, comité des fêtes Saint-Sauveur, la traditionnelle fête des 9, 12 et 13 juillet avec braderie et défilé. A Ronville, fête et braderie les 8 et 9 mai. Enfin, la nouvelle association « QMA », Quartier Méaulens Arras, proposera une fête le 12 septembre pour le lancement d’un DVD qu’elle va réaliser sur l’histoire du quartier.

Les cinq comités ont aussi appris de Nadine Giraudon, adjointe aux Fêtes, une bonne nouvelle : malgré le resserrement budgétaire, aucune subvention ne sera réduite afin de pénaliser aucun comité dans son dynamisme et son dévouement à animer son quartier.

Les présidents des comités des fêtes et leurs bureaux aux côtés de Nadine Giraudon, adjointe aux Fêtes.

Le retour de Miss Arras !

Organisée par l’école Pigier de Lens, « soucieuse de permettre à ses élèves de nouer des contacts à travers des évéLes nements d’envergure », la « Soirée des Elégantes », le samedi 10 avril de 21 h à 5 h du matin à Artois Expo, et marquera en quelque sorte les prémices à l’élection de avril Miss Arras qui se déroulera quant à elle le samedi 24, à partir de 20 h, au Royal Variétés. A la « Soirée des Elégantes », mise en place par les sections marketing, communication et administration de Pigier Performance, les élèves de Pigier Création coifferont et maquilleront des modèles pour un show mode et esthétique. Plus de cinq mille participants sont attendus à cette soirée dansante où Mélissa Mars, vedette de « Mozart, l’opéra rock », sera en scène. Geneviève de Fontenay et Elodie Gossuin, Miss France 2001, seront présentes ainsi qu’une vingtaine de Miss de la région qui défileront. L’élection de Miss Arras, le 24 avril, sera ainsi estampillée « comité Miss France » et son délégué régional, Dominique Vilain-Allard, se réjouit de ce retour du titre après plus de huit ans d’absence. Geneviève de Fontenay sera aussi présente à Arras ce soir-là et, déjà, les candidatures affluent. Il faut avoir entre 18 et 24 ans, être célibataire sans enfant, et mesurer 1 m 70 au moins. Plus d’une vingtaine de sélectionnées pourront ainsi rivaliser pour le titre de Miss Arras, premier pas pour le podium de Miss Artois-Hainaut et – faisons un rêve – pour le diadème de Miss France.

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à Arras

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www.arras.fr/culture

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9 avril 1917, 5 h 30 (heure anglaise) : 24 000 soldats surgirent de la Carrière Wellington pour livrer la fameuse Bataille d’ArVendredi ras, une opération de diversion avant l’attaque du Chemin des avril Dames. Ils vécurent dans ces souterrains reliés entre eux par les tunneliers néo-zélandais, durant les semaines qui précédèrent l’offensive.

9 avril 2010, 6 h 30 (heure française) : 93 ans plus tard, aura lieu sur le site de la Carrière Wellington une cérémonie du souvenir ouverte à tous, en hommage aux soldats britanniques de cette Bataille.

Cette cérémonie sera suivie du vernissage de l’installation Falls The Shadow, imaginée par le sculpteur Helen Pollock. Cette œuvre fut exposée au Musée d’Auckland en Nouvelle Zélande et Passchendaele en Belgique.

Elle sera exposée à la carrière Wellington du 9 avril au 11 novembre 2010.

6 h 30, Carrière Wellington.

Renseignements à l’Office du Tourisme – 03 21 51 26 95

Sortir

Cérémonie commémorative de la Bataille d’Arras

Petite fleur Exposition.

Cité Nature, du mardi au vendredi de 9 h à 17 h.

Le samedi et le dimanche de 14 h à 18 h.

Fermé les lundis et jours fériés.

Tarif : individuel : 7 euros et enfant : 3 euros.

Jusqu’au mercredi 30 juin

Veillées du souvenir Lectures de lettres et de poèmes français et anglais écrits par des soldats de la Première Guerre Mondiale, par la compagnie A Livre Ouvert.

Carrière Wellington, 20 h 30 (réservation préalable auprès de l’Office de Tourisme au 03 21 51 26 95).

Tarif : 6,30 euros.

Les 8, 10, 23 et 24 avril

Les champs de bataille de l’Artois Quatre visites guidées sont organisées pour découvrir les champs de bataille de l’Artois.

A 15 h. Tarif : 6,30 euros.

Renseignements à l’Office du Tourisme Tél. 03 21 51 26 95

Les 10, 17 et 24 avril

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www.ville-arras.fr/culture

Retrouvez l’agenda complet sur

Bourse aux vêtements Ouverte à tous.

Local de la Croix Rouge, rue du Général Barbot, de 10h à 17h.

Samedi 10 avril

Animations sur le développement durable Atelier culinaire avec des produits locaux de saison, découverte de l’agriculture biologique, expositions, conférences …

Médiathèque du Palais Saint-Vaast. Entrée libre.

Du mardi 13 au vendredi 30 avril

Carnaval Des quartiers Ouest, organisé par le centre social Arras Ouest.

Départ à 15 h, place Courbet.

Mercredi 14 avril

Soissons : ville d’Art et d’Histoire Conférence proposée par l’ASSEMCA et dirigée par une guide-conférencière de Soissons.

Maison des sociétés, 18 h.

Jeudi 15 avril

Fenêtre sur Bohuslav Martinu Concert par l’Ensemble Instrumental d’Arras sous la direction de Xavier Van Rechem.

Saison du Théâtre missionné d’Arras.

Salle des Concerts, 20 h. Tarif : 15 euros.

Mardi 20 avril

Les percussions de Strasbourg Présentation du concert par Jean-Pierre Derrien de France Musique.

Saison du Théâtre missionné.

Casino, 20 h 30. Tarif : 15 euros.

Mercredi 21 avril

Garth Knox, violon alto Concert en collaboration avec l’IRCAM. Saison du Théâtre missionné d’Arras.

Théâtre à l’italienne, 20 h. Tarif : 15 euros.

L’homme de Néandertal à la Foire Expo La Foire Expo présentera comme à l’accoutumée dans les allées d’Artois Expo une multiplicité de stands offrant aux visiteurs les dernières innovations pour le confort de la Du maison et du jardin et, côté gastronomie, des produits du au terroir des grandes régions de France. 150 exposants sur 6 000 m2 en intérieur et 2 000 en extérieur. avril Mais la Foire ajoute aussi cette année à son attractivité en accueillant un visiteur venu de très loin dans la machine à remonter le temps, l’homme de Néandertal qui sera accompagné de sa tribu de mammouths. Il s’agit d’une exposition culturelle présentée sous un chapiteau de deux mille mètres carré installé sur le parking du site et à laquelle on accédera gratuitement pourvu d’être muni d’un billet d’entrée à la Foire.

Cette exposition, connue sous le nom de Prehistoric Tour, conçue il y a dix ans déjà par le plasticien belge Dirck Claesen, par ailleurs professeur d’anatomie, est actuellement la plus importante exposition itinérante en Europe sur la préhistoire. Avec les moyens modernes de la technologie, son auteur a souhaité vulgariser les recherches de nombreux scientifiques sur la paléontologie en essayant de répondre à la question essentielle : l’homme de Néandertal étaitil notre ancêtre ? Les visiteurs seront confrontés à des reproductions de dinosaures, en taille réelle, et pourront, dans un cheminement conçu comme une enquête policière, toucher la préhistoire jusqu’à ce que l’homme de Néandertal leur révèle les secrets de sa transformation vers l’humain.

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Les vendredis et samedis de 11 h à 20 h ; les autres jours de 11 h à 19 h.

Entrée : 3 euros (gratuit entre 12 h et 14 h et après 18 h) Gratuit pour les mamans accompagnés d’enfants le mercredi 21 avril.

Parking de 1000 places gratuit.

Jeudi 22 avril

Karlheinz Stockhausen Mantra pour deux pianos et électronique en direct. Saison du Théâtre missionné d’Arras.

Salle des Concerts, 20 h 30.

Vendredi 23 avril

Xavier Merlet Spectacle cabaret, proposé par l’association Di Dou Da Hôtel de Guînes. Tarif normal : 8 euros.

Vendredi 23 avril Arras Actualités

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Du au avril

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Voyage… voyages Exposition photos des membres de l’association Chasseurs d’Images Artésiens ayant pour thème de nombreux pays et régions notamment l’Ouest américain, avec la participation de Denise Bocquillet.

Office Culturel, entrée libre. Vernissage de l’exposition, le 23 avril, à 19 h.

Retrouvez l’agenda complet sur

www.ville-arras.fr/culture Samedi avril

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L’espoir arrageois Anthony Arimany en combat de gala Après le succès du grand gala de boxe qui a prouvé l’année dernière qu’Arras disposait d’un public pour relever le gant, Annie Lobbedez, adjointe aux Sports, a souhaité renouveler le plaisir pour permettre une nouvelle fois à l’espoir local Anthony Arimany de s’exprimer à domicile. Le jeune professionnel, formé au Boxing Club d’Arras Sud, rencontrera Slimane Mehadji, autre professionnel de la région. Le gala fera aussi pour la première fois découvrir au public la nouvelle salle de sports construite près du pont Leclercq par la Communauté urbaine d’Arras qui peut accueillir jusqu’à cinq cents personnes. Huit combats d’amateurs et un autre combat professionnel précéderont la rencontre attendue.

Salle Gambetta-Carnot, 19 h.

Places 10 et 20 euros vendues sur place.

Michael Grégorio pirate les chanteurs Casino, 20 h 30. Entrée : 37 euros.

Samedi 24 avril

Roméos & Juliettes D’après William Shakespeare, chorégraphie de Sébastien Lefrançois.

Saison du Théâtre missionné d’Arras.

Casino, 16 h. Tarif : 22 euros.

Dimanche 25 avril

Ensemble Instrumental Adam de la Halle L’orchestre interprète la « Cantate n°21 » de JeanSébastien Bach, « Missa in tempore belli in C » de J. Haydn, sous la direction de Jean-François Fourmaux, solistes : Juliette De Massy, Claude Andre-Francois, Michel Pastor et Christian Mogeon.

Eglise Saint Nicolas en Cité, 20 h 30.Tarif : 15 euros.

Mardi 27 avril

La grenouille et l’architecte Production Comédie de Béthune, mise en scène Thierry Roisin.

Saison du Théâtre missionné d’Arras Comédie de Béthune, 20 h 30 le mercredi et 19 h 30 le jeudi.

Mercredi 28, jeudi 29 avril

Du avril au mai

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Armée de l’air et la Bataille de France

Festival du Court-métrage

La médiathèque Verlaine et le Pôle culturel Saint-Pol font entrer le 7e Art au Pharos, à l’occasion de la première édition du festival du Court-métrage. Huit films jeunesse seront en compétition. Les enfants des écoles assisteront aux projections avant de voter pour leur film préféré. Le réalisateur Mathieu Robin parrainera cette première édition et pourra faire part de son expérience au public. Il sera notamment présent lors de deux soirées spéciales ouvertes à tous et hors compétition, les 27 et 29 avril à 19 h 30 au Pharos. Au programme, quatre courts-métrages par soir, avec notamment Light my fire, de Matthieu Vollaire et Cauchemar blanc de Mathieu Kassovitz.

Autre temps fort de ce festival, l’hommage à la bande dessinée Yakari et à son adaptation cinématographique, le 23 avril.

Accès libre et gratuit. Renseignements complémentaires au 03 21 16 89 03 ou au 03 21 23 43 03.

Conférence par le Colonel Maurice Hanocq dans le cadre du 70e anniversaire de la Bataille de France.

Salle Robespierre de l’Hôtel de Ville, 18 h 30.

Jeudi 29 avril

Marché aux fleurs Animations sur le thème du jardin extraordinaire, présence de la fée des fleurs (accueil du public avec du muguet).

Place Victor Hugo, de 9 h à 18 h.

Samedi 1er mai

Musique en plein-air Orchestre d’Harmonie d’Arras Kiosque à musique du Jardin du Gouverneur, 11 h. l’Harmonie Promotion Jeunesse de Boiry-Sainte-Rictrude Kiosque à musique du Jardin du Gouverneur, 15 h

Samedi 1er mai Réveil Musical de Bailleul-sire-Berthoult.

Kiosque à musique du Jardin du Gouverneur, 15 h

Dimanche 2 mai

Arras Actualités Avril 2010

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Retrouvez l’agenda complet sur

www.ville-arras.fr/culture Samedi avril

Franz Liszt… les héritiers Scriabine, Prokofiev et Debussy, trois compositeurs-interprètes du XXe siècle, fortement marqués par Franz Liszt.

Saison du Théâtre missionné d’Arras.

Salle des Concerts, 20 h. Tarif : 22 euros.

Mardi 4 mai

Concert de Calogero Ginger Production Casino, 20 h. Entrée : 50 euros.

Mercredi 5 et jeudi 6 mai

Agenda sportif www.arras.fr/sport

Rugby Fédérale 2 Rugby Club d’Arras – Auxerre Stade Grimaldi, 15 h.

Dimanche 11 avril

Basket-ball Ligue féminine Arras Pays d’Artois – Montpellier Halle des sports Richard Tételin, 20 h.

Mercredi 14 avril

Football CFA2 Arras FA – Créteil Terrain Brabant, 18 h.

Samedi 17 avril

Rugby Festival International organisé par le RCA Rugby Club d’Arras, avec la participation de près de 700 enfants de clubs britanniques, d’Arras et de la région.

Complexe sportif Grimaldi.

Samedi 1er et dimanche 2 mai

Tennis Nationale 3 RC Arras - Le Bourget Rue de l’Abbayette, à Anzin-Saint-Aubin, 9 h.

Dimanche 2 mai

Arras Actualités

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Avril 2010

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L’orchestre de la Morinie en gloire à la cathédrale Les concerts à la cathédrale sont assez rares pour que l’on réserve la date toutes affaires cessantes ! Invité du Lions club Arras en Artois avec le concours de la Ville, du Conseil Général, et au bénéfice de la CroixRouge, l’orchestre de la Morinie interprétera lors de cette soirée exceptionnelle le Gloria de Vivaldi et le Requiem de Mozart. Créée en 1979 à Saint-Omer, cette formation de cent vingt exécutants, dirigée depuis 1990 par Olivier François, professeur de violon, médaille d’or et diplômé en direction d’orchestre, est composée d’élèves en classe supérieure des conservatoires de la région et de musiciens professionnels. L’orchestre a l’habitude de se produire avec un chœur et, à Arras, il s’agira de la chorale Diapason, venue de Montreuil-sur-Mer. Cathédrale Notre-Dame d’Arras, 20 h 30. Entrée : 25 euros.

Billets en vente à l’Office de Tourisme, Hôtel de Ville.

Le Salon des livres en colère

Samedi mai

1er

Le neuvième Salon du livre d’expression populaire et de critique sociale se déroulera tout au long de la journée du 1er mai dans le quarier des Arts, entre la place du Théâtre, l’Hôtel de Guînes, la place de la Madeleine et l’abbaye Saint-Vaast et son animateur, Didier Andreau, le dit luimême, la grande innovation, cette année, sera la disparition du chapiteau, toujours surchauffé, habituellement installé dans la cour du Musée.

Les stands de dédicaces d’auteurs seront plus confortablement transférés à l’intérieur, dans la salle qui fut aménagée pour l’exposition Bonaparte.

Pour le reste, le salon reste fidèle à son esprit et, pour ne pas perdre son âme, les éditeurs « invités », dans la ligne philosophique de la critique sociale, seront distingués des autres, plus « commerciaux », attirés par le succès populaire de la manifestation.

On annonce plus de quatre vingt-cinq auteurs en espérant qu’ils ne fassent pas défaut à la dernière heure, parmi lesquels beaucoup d’auteurs de polars ou de BD et quelques noms connus du grand public comme Florence Aubenas, Franck Margerin ou Cabu.

Le salon célébrera aussi en ce 1er mai les cinquante ans d’indépendance des anciennes colonies françaises africaines avec différentes conférences. Une conférence sera également dédiée « aux sources du roman noir » (à 15 h à la médiathèque). Enfin, onze titres sont en compétition pour le prix Amila-Meckert créé par l’association « Colères du Présent », organisatrice du salon, et son petit frère est né, celui des « Ados en colère », récompensant l’écriture lycéenne criant les révoltes d’une génération… www.coleresdupresent.com

Avril 2010 I Tribune

La Majorité Municipale

Le groupe « ARRAS en Mieux »

Des Arrageois qui vont compter

Nous entendons les messages et encouragements des Arrageois

Nombreux sont les moyens mis à la disposition de la population pour communiquer dans les quartiers et avoir une influence sur l’évolution de son environnement. Les centres sociaux permettent aux Arrageois de se retrouver pour émettre des projets de vie. Les trois journaux de quartier sont un vecteur de cohésion pour apporter une unité à la ville à travers sa diversité.

Mais nous pensions qu’il fallait encore aller plus loin. Nous nous étions d’ailleurs engagés dans nos propositions électorales à mettre en place des conseils de quartier. Depuis le Conseil Municipal du 22 mars, c’est désormais chose faite.

Mais qu’est-ce qu’un conseil de quartier ? Nous dirons que c’est une assemblée intermédiaire entre les habitants et les élus afin que les usagers de la ville puissent faire entendre leur voix sur les grands aménagements envisagés par la Municipalité, et qui changeront pour les années à venir l’aspect et le fonctionnement de la cité. Dans chacun des trois conseils de quartier institués, à côté de représentants du conseil municipal, attachés au quartier concerné, et de représentants de la vie sociale, associations ou commerçants, qui, par leur expérience de l’expression publique, feront vivre les débats, siègeront les habitants eux-mêmes, des habitants tirés au sort sur les listes électorales.

Ce système permettra ainsi à des Arrageois qui ne se sont jamais exprimés ouvertement, qui n’auraient peut-être jamais osé faire la démarche, de donner tout simplement leur avis sur les orientations prises par la Ville dans les grands projets futurs, comme par exemple, la mutation de la Citadelle. Ils pourront faire des propositions et apporter des idées. Ils seront les porteparole d’une ville qui se transforme avec ses habitants.

Avec les réunions de quartiers, cela a un nom, cela s’appelle la démocratie participative.

Troublant, mais si significatif, les résultats électoraux sur la Ville d’Arras au fur et à mesure des consultations électorales.

Majoritairement, une nouvelle fois dirons-nous, le corps électoral Arrageois se retrouve dans les valeurs portées par la Gauche.

En créditant la liste de Daniel Percheron à la Région de plus de 55 % des voix, nous faisons à nouveau ce constat.

Certes, on perçoit quelques très sensibles évolutions au sein des composantes de la gauche.

Certes, un nombre trop important d’abstentionnistes nous invite à la prudence des interprétations, mais oui ; troublant ; le MODEM, parti du Maire et Président de la CUA est marginalisé au 1er tour et, globalement l’UMP au final, ne fait vraiment pas recette à Arras. Pas plus aujourd’hui, qu’hier ou que demain…

Proximité, solidarité, justice sociale, développement durable, exigence environnementale sont les éléments qui fondent les politiques de gauche pour lesquelles adhèrent les Arrageoises et Arrageois, sans oublier bien sur les problèmes des jeunes, de l’emploi, de logement, du cadre de vie, du développement culturel et sportif.

Les politiques municipales et communautaires ont besoin de s’en imprégner quotidiennement, intensément. Ce sont des éléments du mieux vivre ensemble en ville et dans ses quartiers, de bien construire l’avenir d’Arras.

Les mandats de Jean-Marie Vanlerberghe vont prendre fin à leur terme. Une nouvelle page sera à écrire. Nous allons faire en sorte qu’elle soit elle aussi en cohérence avec les attentes des Arrageoises et Arrageois en harmonie avec les valeurs auxquelles ils adhérent au moment de leur vote, avec des femmes et des hommes de conviction, moteur et porteur de renouveau pour notre ville.

Le groupe ARRAS EN MIEUX contact@ps-arras.org

Les Verts / L’Echappée Belle

Le Front National

Un simulacre

En force, Défendons nos couleurs, La voix du peuple – Nos slogans – Un succès aux élections régionales

La majorité au Conseil municipal a adopté la mise en place de 3 Conseils Consultatifs de Quartier.

Pour les élus Verts, les conseils de quartiers doivent être un formidable outil d’implication des habitants dans la vie de nos quartiers et de notre ville.

Mais l’étiquette ne dit pas tout, il faut regarder le produit… Et nous avons vite déchanté.

• La composition : 0% par choix des habitants du quartier. La mise en place du conseil n’implique pas l’ensemble des habitants du quartier : 10 habitants sont désignés par le maire, d’autres sont tirés au sort. Pour le reste, 5 élus sont nommés par le maire.

• L’ingrédient principal : Les conseils sont présidés par un membre du conseil municipal, preuve que les habitants n’y jouent pas à jeu égal avec les élus. Comment « faire avec » les habitants si ceux-ci ne sont pas au minimum co-pilote ?

• Le mode d’emploi : le rôle dévolu à ces conseils se limite à porter des avis sur des projets de la ville. Où est la capacité d’initiative, de proposition ?

En fait, la création de ces conseils s’inscrit dans une culture politique inchangée, où l’élu veut maîtriser d’un bout à l’autre le processus de décision, en concédant qu’il faut bien, de temps à autre, écouter la parole d’habitants.

Nous proposons une autre vision : celle de l’élu qui anime le débat local, ouvre des espaces nouveaux de citoyenneté qui positionnent les habitants au cœur du processus de décision.

Nous défendons la création de conseils qui soient de véritables espaces de débats et de projets.

Dans le contexte actuel, marqué par la forte abstention aux élections, le désintérêt et la méfiance vis à vis du politique, la participation des citoyens doit être le pilier de l’action publique durable.

Nous refusons donc de cautionner un simulacre de démocratie participative.

Laure OLIVIER / Alain SELLIER elus-verts-arras@laposte.net

Un grand merci aux électrices et électeurs de la ville d’Arras, de la première circonscription et aux autres qui ont accordé leurs suffrages à la liste Front national de Marine Le Pen, talonnant celle de l’UMP et même arrivant en tête dans plus de 16 communes.

Ce vote, dit par les perdants de contestation, est plus un vote de conviction en notre mouvement, un vote d’adhésion à nos propositions, et, surtout, un vote d’espoir pour les milliers de personnes qui souffrent de cette insécurité physique, économique, sociale, identitaire, qui frappe chaque jour de plus en plus de nos concitoyens.

Merci à ceux qui ont amplifié le soutien au Front national, seul et vrai parti actuellement d’opposition. Aujourd’hui au travers de mes deux mandats de conseiller municipal et de conseiller régional, je vais continuer mon travail de terrain et d’opposition en ne lâchant rien et en furetant partout pour dénoncer la gabegie des coalitions dirigeantes. En ce qui concerne l’exécutif régional, nous avons déjà relevé le fait qu’elle constitue une structure qui embauche de manière complaisante les membres de la famille des élus de la majorité dans des proportions indécentes. Dernièrement, nous avons provoqué une suspension de séance soulevant un vice de forme concernant des délibérations prévoyant des délégations de pouvoir au président.

Ainsi, à toutes celles et ceux qui se sont investis volontairement à quelque niveau que se soit dans la préparation et le déroulement de ces élections, qu’ils entendent les remerciements du Front national et de moi-même responsable local dont la porte est toujours ouverte à toutes celles et ceux qui désirent être utiles et s’impliquer dans les prochains combats.

Jean-Marc Maurice conseiller municipal – conseiller régional Front National mail : fnarras@laposte.net

Arras Actualités Avril 2010

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Permanences d’élus I Avril 2010 Jean-Marie VANLERENBERGHE m-le-maire@ville-arras.fr Maire d’Arras, Sénateur du Pas-de-Calais, Président de la Communauté Urbaine

Permanences de 9 h à 11 h, les jeudi 22 avril en Mairie ; 6 mai au centre social Alfred Torchy. Contact : 03 21 50 51 82.

ADJOINTS Denise BOCQUILLET

François DESMAZIÈRE

d-bocquillet@ville-arras.fr Ressources Humaines Conseillère déléguée de la CUA

f-desmaziere@ville-arras.fr Finances et Administration Electronique

Permanences de 10 h à 12 h, le 21 avril, Maison de services Marie-Thérèse Lenoir ; 28 avril, Foyer Amoureux et 5 mai au Foyer des Platanes.

Contact : 03 21 50 51 83.

Frédéric LETURQUE

CONSEILLERS DE LA MAJORITÉ Zohra OUAGUEF - OUAKID z-ouaguef@ville-arras.fr Service à La Personne et Insertion

Sur rendez-vous en mairie.

Contact : 03 21 50 51 86.

Marylène FATIEN m-fatien@ville-arras.fr Urbanisme

Sur rendez-vous en mairie.

Contact : 03 21 50 51 87.

Danièle LAMOTTE d-lamotte@ville-arras.fr Logement - Conseillère déléguée de la CUA

Sur rendez-vous en mairie le jeudi matin. Contact : 03 21 50 50 81 (service logement) ou 03 21 50 51 86 (pour tout autre problème).

Matthieu LAMORIL m-lamoril@ville-arras.fr Patrimoine Culturel

Sur rendez-vous le lundi de 9 h à 12 h, en mairie. Contact : 03 21 50 51 82.

Jeannine JANDOT j-jandot@ville-arras.fr Domaine Public, Cadre de Vie et Exécution Budgétaire

Sur rendez-vous le mardi matin et le jeudi toute la journée en mairie.

Contact : 03 21 50 51 82.

Nathalie GHEERBRANT n-gheerbrant@ville-arras.fr Vie Etudiante et Université

Sur rendez-vous le mercredi de 10 h 30 à 12 h en mairie.

Contact : 03 21 50 51 85.

Dominique MORTREUX d-mortreux@ville-arras.fr Équipements Culturels

Sur rendez-vous en mairie.

Contact : 03 21 50 51 85.

Yves DELRUE y-delrue@ville-arras.fr Affaires Militaires et Patriotiques, Vice-Président de la CUA

Sans rendez-vous le mardi de 10 h à 11 h en mairie. Contact : 03 21 50 51 85.

Claire HODENT c-hodent@ville-arras.fr Petite Enfance

Sur rendez-vous en mairie.

Contact : 03 21 50 51 86.

Marc DESRAMAUT m-desramaut@ville-arras.fr Equipements Sportifs

Sur rendez-vous en mairie.

Contact : 03 21 50 51 82.

Véronique LOIR v-loir@ville-arras.fr Suivi marchés publics et excécution budgétaire

Permanence le mardi 27 avril de 10 h à 11 h en mairie.

Contact : 03 21 50 51 87.

David GRUSON d-gruson@ville-arras.fr Contrôle de gestion, nouvelles technologies, commission des impôts directs

Sur rendez-vous le samedi 24 avril en mairie. Contact : 03 21 50 51 87.

Nicole CANLERS n-canlers@ville-arras.fr Personnes Agées et Personnes Handicapées

Sur rendez-vous en Mairie.

Contact : 03 21 50 51 86.

Arras Actualités

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Avril 2010

fleturque@ville-arras.fr Cohésion Sociale et Renouvellement Urbain, Vice-Président de la CUA

Permanence le jeudi 6 mai de 9 h à 11 h 30 en mairie. Contact : 03 21 50 51 86 ou 06 08 74 89 75.

Annie LOBBEDEZ

Sur rendez-vous en mairie les samedi 17 et 24 avril de 9 h 30 à 11 h.

Contact : 03 21 50 51 87. www.desmaziere.com

Evelyne BEAUMONT e-beaumont@ville-arras.fr Education

Sur rendez-vous en mairie.

Contact : 03 21 50 51 85.

Alexandre MALFAIT a-malfait@ville-arras.fr Jeunesse et Vie Etudiante

a-lobbedez@ville-arras.fr Sports

Sur rendez-vous en mairie.

Contact : 03 21 50 51 85.

Sur rendez-vous le jeudi de 14 h 30 à 18 h en mairie. Contact : 03 21 50 51 82.

François-Xavier MUYLAERT

Philippe RAPENEAU p-rapeneau@ville-arras.fr Urbanisme, Patrimoine et Constructions Durables, Conseiller Régional, Vice-Président de la CUA

Sur rendez-vous en mairie.

Contact : 03 21 50 51 87.

Hélène LEFEBVRE he-lefebvre@ville-arras.fr Etat Civil, Elections et Relations Internationales

Sur rendez-vous en mairie.

Contact : 03 21 50 50 15.

Thierry SPAS t-spas@ville-arras.fr Domaine Public

Sur rendez-vous en mairie le mercredi de 10 h 30 à 12 h.

Contact : 03 21 50 51 82.

fx-muylaert@ville-arras.fr Culture et Tourisme Conseiller délégué de la CUA

Sur rendez-vous en mairie.

Contact : 03 21 50 51 85.

Nadine GIRAUDON n-giraudon@ville-arras.fr Fêtes et Commerce

Sur rendez-vous en mairie.

Contact : 03 21 50 51 85.

Philippe ARVEL p-arvel@ville-arras.fr En charge des quartiers et des conseils de quartier

Sur rendez-vous le premier jeudi de chaque mois de 9 h à 10 h en mairie.

Contact : 03 21 50 51 82.

Thérèse WILLOT t-willot@ville-arras.fr Espaces Verts et à la Propreté

Sur rendez-vous en mairie le mercredi de 14 h à 17 h. Contact : 03 21 50 51 82.

Hugues MORTIER h-mortier@ville-arras.fr Affaires Juridiques, Commission d’Appel d’Offres et Assurance, Commission de Sécurité et d’Accessibilité - Conseiller délégué de la CUA

Sur rendez-vous le mardi en mairie.

Contact : 03 21 50 51 87.

Mickaël SULIGERE m-suligere@ville-arras.fr Conseiller municipal Vice-président de la CUA, délégué à la Promotion de la Santé

Sur rendez-vous le vendredi 30 avril de 14 h à 16 h, à l’Espace Simone Veil. Contact : 03 21 50 51 82.

Claude FERET c-feret@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé de la Cohésion Sociale et de la Sécurité

Permanence le mercredi 21 avril de 9 h 30 à 11 h 30 au CSAO, 39 avenue de l’Hippodrome. Contact : 03 21 50 51 82.

Jean-François MALBRANCQ jf-malbrancq@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé des transports

Sur rendez-vous en mairie.

Contact : 03 21 50 51 82.

CONSEILLERS DE L’OPPOSITION Alain FAUQUET Arras en Mieux

Permanences et coordonnées sur

www.arras.fr Bertrand ALEXANDRE Arras en Mieux

Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur rendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Bertrand LOUCHART Arras en Mieux

Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur rendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Colette VILETTE Arras en Mieux

Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur rendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Jean-Pierre FERRI Arras en Mieux

Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur rendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Françoise DUFORETS Arras en Mieux

Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur rendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Alain SELLIER élus-verts-arras@laposte.net

Permanence à l’Hôtel de Ville, bureau 22, le jeudi de 9 h 30 à 11 h 30 et sur rendez-vous. Contact : 06 82 11 21 62.

Laure OLIVIER élus-verts-arras@laposte.net

Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur rendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Karine BOISSOU

Sur rendez-vous à l’Hôtel de Ville, bureau 22. Contact : 06 85 92 66 30.

Arras en Mieux

Front National

Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur rendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Jean-Marc MAURICE Permanence les lundis de 15 h à 18 h à l’Hôtel de Ville, bureau 21 ou sur rendez-vous. Contact : 06 77 20 11 81.