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Une belle rentrée à Cité Nature

Le centre balnéoludique prend forme

Histoire de Méaulens en DVD

ARRAS actualités P.

Le magazine des Arrageois

www.arras.fr

N° 249 - Octobre 2010

L’école sur écran


Le bowling d’Arras et Beaubourg-Metz sous le même toit !

Quand De Gaulle écrivait au poète arrageois Pierre Jean Jouve

Peut-être avez-vous profité de vos vacances pour être parmi les premiers visiteurs de l’antenne de Beaubourg à Metz ? Pour le moins vous avez aperçu à la télévision ou dans les journaux la silhouette d’architecture moderniste du bâtiment et qu’un détail a alerté votre attention d’Arrageois ! Effectivement le vaste toit en forme de chapeau chinois à larges bords qui coiffe le bâtiment est le même matériau en toile de fibre de verre que celui qui recouvre le bowling du Val de Scarpe récemment inauguré. Quand on disait que ce site serait pour Arras la porte du vingt et unième siècle…

2010 a été l’année du cent vingtième anniversaire de la naissance du Général De Gaulle et du quarantième anniversaire de sa mort. A cette occasion, et à celle aussi des soixante-dix ans de l’appel du 18 juin, beaucoup d’ouvrages sont parus sur l’ancien chef d’Etat, et, notamment, aux éditions Robert Laffont, une sélection de sa correspondance opérée par son fils. Quelle n’est pas la surprise pour le lecteur arrageois de découvrir dans ces pages que Charles De Gaulle, qui fut il est vrai cantonné à la citadelle au début de sa carrière militaire, a longtemps correspondu avec le poète Pierre-Jean Jouve, un auteur aujourd’hui oublié, mais qui reste pour les amateurs l’un des phares de la poésie du vingtième siècle, et qui est… né à Arras, en 1887 ! On a retrouvé soixante dix-sept lettres du Général à cet auteur, la dernière datant du 6 octobre 1970, un mois avant sa mort. Nos amis Raymond Besson et Arlette Fleurquin qui s’intéressent, à travers recherches et expositions, aux « Oubliés d’Arras » seraient peut-être bienvenus de se pencher un jour sur ce poète à qui De Gaulle écrivait dans sa dernière lettre : « Détaché de tout, je le suis moins que jamais de vous »…

Médaille de la Famille Française : il faut s’inscrire avant le 30 novembre Comme chaque année le jour de la Fête des Mères sera décernée à l’Hôtel de Ville la médaille de la Famille Française à des mamans méritantes pour avoir élevé une famille nombreuse. Cette distinction est décernée par le Préfet au vu d’un dossier présenté par l’UDAF et avalisé par le Maire. C’est le service social de la Mairie qui élabore la demande et, pour cela, les candidatures doivent être produites avant le 30 novembre 2010. Les inscriptions se font à la Mairie, place Guy-Mollet, en présentant la photocopie du livret de famille, de la carte d’identité, les certificats de scolarité des enfants, un talon de la CAF comportant le numéro d’allocataire et quatre timbres postaux. Rappelons que pour obtenir la médaille d’or, il faut avoir eu huit enfants ou plus, la médaille d’argent, six ou sept, et le médaille de bronze quatre ou cinq. Les mamans décorées reçoivent une gratification offerte par la Ville.

La CUA assure le risque locatif

vous le dit !

L’Office de Tourisme est entré dans le réseau France Billet Depuis le 28 juin, l’Office de Tourisme appartient au réseau France Billet, une structure qui permet d’acheter à l’avance par internet des tickets d’entrée pour dix-huit mille équipements ou manifestations en France (musées, spectacles, événements sportifs). L’Office propose sur le site France Billets des entrées à la carrière Wellington ou les City Pass ou City Pass argent (formules de séjour) qui peuvent ainsi être achetés par des touristes de toute la France avant leur arrivée à Arras. Etre accessible sur France Billet est aussi une vitrine pour notre ville à l’échelle nationale.

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Le jumelage d’Arras avec la ville belge d’Oudenaarde fête ses vingt ans, mais, contrairement aux Allemands d’Herten, devant l’Atria, ou aux Anglais d’Ipswich – l’ancienne place Viviani – nos amis flamands n’avaient pas de site arrageois à leur nom pour concrétiser des échanges qui ont toujours été satisfaisants et fructueux, et de plus en plus fréquents. C’est chose réparée depuis le Conseil Municipal du 31 mai qui a décidé de baptiser square Oudenaarde la placette située entre la rue Gambetta et le boulevard de Strasbourg où séjourna longtemps un kiosque de bois disparu avec la réfection de l’axe principal. Devenu espace piétonnier et arboré depuis 2004, ce square est bien lisible en centre ville. Il sera inauguré square Oudenaarde lors de la venue de la délégation officielle belge pour fêter les vingt ans du jumelage en décembre, à l’occasion de l’ouverture du marché de Noël.

Puisqu’on

Dans le cadre de son programme local d’habitat, et pour favoriser l’accession du parc locatif privé aux familles modestes, la Communauté Urbaine vient de signer un accord avec l’association pour l’accès aux garanties locatives (APAGL) et Action Logement (ex 1% logement). Cet engagement, qui limite donc les risques d’impayés pour le bailleur privé, va permettre, sur les trois prochaines années, à cent quatre-vingts familles d’accéder à une location. La Communauté Urbaine prend à sa charge l’assurance sur le risque locatif et, en contrepartie, les propriétaires, assurés de toucher leur loyer, s’engagent à ce qu’il soit à un prix abordable. La CUA est la première collectivité dans la région à avoir signé un tel partenariat. Contact : 03 21 21 88 98. www.co.arras.fr (rubrique mission logement)

Arras Actualités

Un square Oudenaarde près de la Poste

Fabrice Luchini et Anna Karina au Festival du Film La onzième édition du Festival du Film s’ouvrira le 5 novembre pour une dizaine de jours avec en séance inaugurale le nouveau film de François Ozon, Potiche, en présence du réalisateur et de l’acteur principal, l’ineffable Fabrice Luchini. L’invité d’honneur du Festival, qui donnera sa leçon de cinéma, sera le metteur en scène polonais Jerzy Skolimowsski (Travail au noir, Les Eaux printanières). Une autre leçon de cinéma sera donnée par Pierre Shœndoerffer à l’occasion de la présentation restaurée de « La 317e section ». Olivier Assayas qui a présenté au dernier Festival de Cannes son film sur le terroriste Carlos sera également présent ainsi qu’une égérie de la Nouvelle Vague des années 60, Anna Karina.


Sommaire - Edito I Actualité

Éditorial Éditorial

Pages4-5 4-5 Pages Les travaux en ville et dans les écoles

Jean-Marie Vanlerenberghe Maire d’Arras Sénateur du Pas-de-Calais Président de la Communauté Urbaine d’Arras

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La même chance pour tous

Les conseils de quartier installés

Pages18-19 18-19 Pages Sport : Des clubs en forme

ARRAS ACTUALITÉS n° 249 Octobre 2010 Directeur de la publication : Jean-Marie Vanlerenberghe Directeur de la Communication de la Ville d’Arras : Christophe Serieys Directeur de la rédaction - Rédacteur en chef : Claude Marneffe Reporter photographe : Julien Mellin Concepteurs graphiques : Béatrice Couadier - Mathieu Lucas Claudine Stiévenard - Christine Roussel Sortir à Arras : Brigitte Joud Photogravure et impression : Imprimerie Chartrez - Saint-Nicolas-les-Arras Distribution : Adrexo Fax : 03 21 50 51 79 http://www.arras.fr E-mail : com@ville-arras.fr Attachée de Presse : Anne-Charlotte Derville 03 21 50 50 87 Assistante de direction : Caroline Deleval 03 21 50 51 44

Au lendemain de la rentrée, nous vous emmenons, dans le dossier de ce numéro, à la rencontre d’élèves et de professeurs des écoles primaires de la ville qui, tous, d’une même voix, vous diront comment l’informatique a transformé le quotidien de la vie scolaire. Depuis maintenant quatre ans, c’est une volonté municipale d’équiper toutes les écoles en ordinateurs et de permettre ainsi à nos enfants d’apprendre à maîtriser les nouvelles technologies et de s’éveiller à la vie en découvrant le monde par le biais d’internet. Au vingt et unième siècle, il ne saurait en être autrement. Poursuivre une pédagogie qui se passerait des outils d’aujourd’hui serait criminel. Ce serait livrer à eux-mêmes des enfants devenus de véritables handicapés sociaux dans la société où ils doivent grandir. Nous voulons, par ces équipements que nous continuons à développer, apporter à tous les mêmes atouts éducatifs quel que soit le milieu social dont chaque enfant est issu. Savoir accéder à internet, se servir d’un ordinateur, est aussi aujourd’hui une voie privilégiée pour être en prise directe avec l’information qui aide à comprendre et à analyser le monde et la société dans lesquels nous vivons. Les intervenants des différentes sessions du Grand Débat, qui a rempli notre Théâtre, n’ont pas fait autre chose que de répéter cette évidence. L’outil informatique est une ouverture sur la vérité au moment où la presse et les médias d’hier s’essoufflent parfois pour ce qui est de l’audace et de l’investigation. C’est par de nouveaux réseaux qu’arrive désormais l’information. Etre bien informé est le premier facteur de liberté qui permet le jugement et l’évolution. Offrir cette possibilité aux nouvelles générations, c’est préparer des citoyens libres et responsables, capables, demain, par des choix éclairés, de construire en toute connaissance de cause une nouvelle société.

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Actualité I Voirie

Les travaux de l’été étaient prêts pour la rentrée La voirie restructurée sur l’axe Péguy la construction de la Maison de Services Marie-Thérèse Lenoir et de la nouvelle médiathèque Verlaine le besoin se faisait sentir d’une voirie en phase avec ces équipements pour en faciliter la fréquentation. Chaussées et trottoirs ont donc été entièrement restructurés entre le collège Péguy et les nouveaux bâtiments. Les intersections ont été transformées en plateaux surélevés et celle entre la rue Péguy et la rue du 8 Mai a été retraitée pour une meilleure sécurité. Un quai de bus a été créé devant le collège et l’ensemble de ce secteur est dorénavant classé en zone 30. L’éclairage public a été rénovée. La voirie et le cheminement piéton devant le collège étaient terminés pour la rentrée des classes.

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PRÈS

Une piste cyclable pour se rendre au lycée Savary

Six places pour les campingcars aux Rosati manière à offrir aux camping-caristes un moyen de s’installer à quelques pas des places, une aire de stationnement a été aménagée sur un terre-plein de mille mètres carrés environ, dans le prolongement de la rue des Rosati, face à la Chambre des Métiers. Six places sont disponibles avec à chaque emplacement une borne permettant de se connecter au réseau d’eau et à l’électricité et de vidanger les eaux usées. Ce parking est éclairé afin que les usagers sentent leur camping-car sécurisé lorsqu’ils le quittent.

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piste cyclable de sept cent vingt-cinq mètres de long sur trois mètres de large est désormais en fonction entre le secteur du Polygone et l’avenue du Mémorial des Fusillés. Elle relie ainsi le lycée Savary, et le futur nouveau lycée Jules-Ferry, au boulevard du Général De Gaulle, puis au centre ville. Cette réalisation est la première du schéma directeur des déplacements cyclables adopté en février 2010. Il est aussi recommandé aux sportifs d’emprunter ce chemin pour le jogging plutôt que la route où ils peuvent rencontrer certains dangers ou en occasionner.

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Les camping-caristes peuvent se brancher pour obtenir eau et électricité.


Rentrée scolaire I Actualité

La rectrice intéressée par une école particulière : Voltaire « Je n’ai pas choisi cet établissement au hasard ! ». Marie-Jeanne Philippe, la nouvelle rectrice, était au matin de la rentrée à l’école Voltaire où l’équipe éducative, en charge de trois cent soixante élèves, a utilisé la possibilité de déterminer sa propre organisation. NOUS sommes très différenciés sur les rythmes scolaires, expliquait la directrice. En travaillant le mercredi matin, on fait une semaine continue, et c’est plus naturel. Mais nous n’avons pas l’impression d’expérimenter. Nous utilisons le dispositif existant, un peu différemment ». Madame le recteur était déjà convaincue en précisant qu’il fallait « mettre les moyens là où ils sont efficaces et répondent aux vrais besoins des élèves ». Jean-Marie Vanlerenberghe se félicitait de cet intérêt pour une initiative arrageoise en précisant que la Ville était prête à d’autres expérimentations éducatives avec le soutien du rectorat. L’offre est lancée ! « Le changement doit venir du terrain, c’est là aussi que se mesure l’impact des politiques publiques », reconnaissait la visiteuse. Et le Maire de rappeler alors l’importance d’assurer la même qualité du dispositif éducatif partout : « Il faut faire réussir tous les élèves dans la mixité sociale ».

«

« Voltaire, à Arras, présente des particularités dans le sens de ce que je souhaite faire », a reconnu Madame le recteur Marie-Jeanne Philippe devant Jean-Marie Vanlerenberghe, Evelyne Beaumont, adjointe à l’Education, Frédéric Leturque, adjoint à la Cohésion Sociale, et Jeannine Richardson, inspectrice d’Arras 1.

D’importants travaux de rentrée dans quatre écoles L’été est toujours le moment venu pour les services municipaux de quelques travaux d’entretien dans les écoles afin de toujours améliorer le confort des enfants et des enseignants. Quatre établisse-

ments ont connu pendant les vacances d’importants réaménagements qui ont suscité cris d’étonnement et d’admiration des élèves à l’heure de la rentrée des classes.

La nouvelle entrée de l’école Jean Jaurès éloigne les enfants de la circulation routière.

L’ ÉCOLE Herriot-Viart, les cinquante-trois châssis de menuiserie des fenêtres de la façade nord du bâtiment ont été remplacés par des structures coulissantes en aluminium avec un vitrage isolant. A l’école Jean-Jaurès, fini le portail d’accès sur l’avenue, une nouvelle entrée, plus sécurisante puisque éloignée de la circulation, a été créée côté square. A l’école Anatole-France, les cages d’escalier ont été repeintes de couleurs vives et dynamiques, jaune et bleu. Des faux plafonds ont été posés dans ces mêmes escaliers éclairés par des ampoules basse consommation. A l’école maternelle Victor-Hugo, la cantine de la rue Guinegatte a été redécorée avec de la toile de verre peinte sur les murs, des faux plafonds et un nouveau revêtement de sol. Un éclairage basse consommation a également été installé.

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Actualité I Société

Petites phrases d’un Grand Débat Permettre aux gens qui n’habitent pas Paris d’entendre et de rencontrer de grands esprits indépendants qui ont une autre analyse de la société et de l’actualité que celle servie par le conformisme des médias, telle est, en substance, selon son créateur et animateur, le journaliste Philippe Lapousterle, la raison d’être du Grand Débat qui s’est déroulé à Arras les 17 et 18 septembre au Théâtre, après Montpellier,Vichy et avant Aurillac. OUR Jean-François Kahn, le fondateur de « Marianne », invité du premier débat en confrontation avec Edwy Plenel, ancien rédacteur en chef du « Monde » qui a amorcé l’affaire Bettencourt sur le site Mediapart, « nous vivons dans un monde où la mode est d’être négatif et de tout rejeter ». Son interlocuteur pense au contraire que l’époque est formidable avec internet qui nous fait accéder aux informations les plus secrètes, « une véritable révolution, dit-il, comme le fut l’avènement de l’électricité ». Edwy Plenel en profite donc pour y faire passer des idées qu’il considère frappées de bon sens en s’étonnant qu’elles ne fassent pas école. Sur la retraite et le chômage : « C’est de l’emploi aujourd’hui dont il faut s’occuper car il fera les retraites de demain. Nous sommes

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Jean-François Kahn et Edwy Plenel entourant l’animateur lors du débat qui a suscité le plus d’intérêt : le théâtre était comble du parterre au poulailler !

le pays d’Europe qui a le plus fort taux d’inactivité des jeunes ». Kahn et Plenel se montraient aussi heureux « que la presse se réveille pour jouer son rôle de contrepouvoir ». Car internet « où tout le monde, avec ses idées, peut s’improviser éditorialiste, a ses limites. Il faut donc le nourrir par la force de l’enquête

Jean-Louis Fournier, ses malheurs en dérision Prix Fémina 2008 pour « Où on va papa ? », son histoire vraie, vendue à 800 000 exemplaires, d’un père qui a élevé dans l’amour et l’humour deux enfants handicapés mentaux, Jean-Louis Fournier sait bien que, pour l’état-civil, il est né à Calais ! Mais le complice de Pierre Desproges dans « La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède », invité du Grand Débat en qualité d’anticonformiste, affirmait avoir ouvert les yeux à Arras, rue de la Paix, où son père, médecin « qui n’a jamais tué personne » mais qu’on allait consulter dans les bistrots, Jean-Louis Fournier sur la scène avait déménagé. Et c’est Arras qui, dans d’un théâtre où enfant il était spectateur. son adolescence, a donné naissance à toutes les passions qui ont déclenché ses envies artistiques. Sur la scène du Théâtre où il a admiré du poulailler le crâne d’illustres comédiens, Jean-Louis Fournier, en présence au parterre d’anciens condisciples de Saint-Jo se souvenant du galopin remisant aux toilettes la statue de la Vierge, « parce qu’elle aurait eu honte d’une telle apparence », a donné, avec la sagesse d’une vie bien éprouvée, une leçon de tolérance. Il y a, disaitil, des gens qui ont des malheurs terribles, mais qui conservent la capacité du bonheur… Pour l’écrivain arrageois, « ce qui est terrible, c’est de mourir sans avoir été satisfait de sa vie »…

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journalistique ». Edwy Plenel rappelait les mots d’un certain Bailly, qui fut le premier maire de Paris sous la Révolution : « La publicité de la vie publique est la sauvegarde du peuple ». Internet, aujourd’hui, c’est aussi « le pouvoir de se rassembler pour dire non ». La vitalité démocratique. Claude Marneffe

Martin Hirsch : la pauvreté, ça intéresse qui ? Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté de 2007 à 2010, Martin Hirsch, qui fut aussi le successeur de l’abbé Pierre à Emmaüs, parle quant à lui, comme d’une arme, du « pouvoir de conviction » et pense qu’il sera plus efficace dans une association qu’il a pu l’être au gouvernement où on lui disait « c’est bien ce que vous proposez, mais on ne va pas le faire ! ». Le pire ennemi de la pauvreté, dit Martin Hirsch, c’est l’indifférence.

Le Coran, une intime conviction Dernier invité du Grand Débat, Tareq Oubrou, imâm de Bordeaux, en dialogue avec quelques musulmans dans la salle, a bien sûr évoqué le voile : « L’islam savant, disait-il, n’a rien à voir avec la pratique de la religion dans la société. Il faut avoir une lecture d’aujourd’hui du Coran qui ne soit pas idéologique, mais spirituelle. Ne pas mélanger la culture avec la loi. L’Islam doit s’intégrer dans l’environnement où il se trouve. La plupart des musulmans sont assimilés aux Français avec un petit vernis islamique ! C’est la foi qui sauve. Ce ne sont pas les signes extérieurs de religiosité, le foulard ou la barbe »…


Santé I Actualité

Roselyne Bachelot pour la santé près de chez soi La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, et Michel Mercier, ministre de l’Espace rural et de l’Aménagement du territoire, ont apporté le 10 septembre à Artois Expo leur éclairage sur les travaux d’un colloque national autour des dynamiques territoriales de santé. REMIER du genre, il s’est déroulé à Arras et, pour Jean-Marie Vanlerenberghe, ce choix correspondait à une volonté de la capitale de l’Artois de jouer un rôle dans la construction d’une nouvelle territorialité. Le Maire a rappelé qu’en matière de santé, la Communauté urbaine venait de mener une action innovante de démocratie participative avec un questionnaire internet où cinq mille cinq cent douze connections ont montré combien prévention

et proximité constituaient une véritable attente. Le ministre Michel Mercier allait dans ce sens en affirmant « qu’il fallait trouver des solutions pour faire s’installer des médecins là où il n’y en a

plus », un souci auquel Roselyne Bachelot a trouvé une réponse en diminuant le nombre d’étudiants en médecine à Paris pour l’augmenter dans les régions qui en ont besoin comme le Nord-Pas-

de-Calais. Une bourse mensuelle de 1 200 euros a ainsi été attribuée à quatre cents étudiants qui se sont engagés à rester plusieurs années sur un territoire déterminé. « Une révolution culturelle », a constaté la Ministre !

Des maisons médicales

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Roselyne Bachelot a visité différents services de l’hôpital, notamment celui du suivi de la chirurgie de l’obésité.

Une autre réponse sont les « maisons médicales », un équipement dont la région veut être pionnière avec un programme de deux cent cinquante unités sur trois ans financées avec l’Etat. Roselyne Bachelot a aussi découvert au Centre Hospitalier d’Arras un itinéraire de prise en charge complète du patient avec le lien informatique entre les services. « Nous voulons être constructifs, a répété Jean-Marie Vanlerenberghe, en offrant une excellence de soins au plus près des habitants ».

Marie-Odile Saillard, un tempérament à la tête du CHA L’HÔPITAL d’Arras est un modèle au niveau de sa reconstruction ». MarieOdile Saillard est enthousiasmée par l’établissement dont elle a obtenu la direction. Elle est consciente aussi que, pour continuer à résorber les difficultés financières qu’il a traversées, il va lui falloir naviguer entre fermeté budgétaire et développement de son attractivité par la qualité des soins, ce qui est, reconnaîtelle, quand même l’essentiel. Pour s’atteler à cette complexité, cette bourguignonne de quarante-neuf ans, mariée et mère d’un petit garçon de douze ans, a les atouts d’un parcours bipolaire. Infirmière pendant dix ans dans de grands hôpitaux parisiens, SaintAntoine ou l’Hôtel-Dieu, elle entame des études de droit pour occuper ses loisirs. « Comme d’autres s’inscrivent à la gym ! »

«

difficultés dans lesquelles les équipes peuvent se trouver ». Et puis Marie-Odile Saillard a été à rude épreuve. A Toulouse, elle a connu l’explosion d’AZF qui a en même temps soufflé sa maison et son hôpital ! Gestion de crise, évacuation des malades, reconstruction. « Il m’est arrivé de gérer jusqu’à soixante-treize sites, et sans informatique ». Arrivée de Auch, son dernier poste, chef d’établissement psychiatrique du centre hospitalier du Gers, Marie-Odile Saillard va travailler à Arras

dans le sens d’une logique de rapprochement avec Lens, Béthune et peut-être Douai. « L’offre de soins de base, résumet-elle, doit être partout dans la proximité. Mais à côté de cela il faut des pôles d’excellence dans des établissements dédiés. On ne peut pas avoir des équipements coûteux partout ». Arras serait vouée à la chirurgie et Marie-Odile Saillard parle aussi d’un « recrutement médical de qualité » en s’appuyant « sur une population hospitalière très attachée à sa structure et attentive à son devenir ».

L’expérience de Toulouse Mais elle se prend au jeu des concours administratifs et, naturellement, passe celui de l’Ecole de Santé publique, à Rennes, dont elle ressortira avec un diplôme qui lui ouvre une seconde carrière, la direction d’hôpital. « J’ai ainsi, dit-elle, deux regards sur le fonctionnement. Celui de la base et celui du management. Cela aide à comprendre les vraies

Marie-Odile Saillard sera à l’écoute des équipes et des patients.

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Actualité I Patrimoine

Journées du Patrimoine : ce sentiment des Arrageois de vivre dans l’Histoire ! promeneurs venus constater « comment ça va vite » la mise en pavés de la place des Héros – entre 80 et 120 m2 par jour quand la météo est de la partie – lèvent les yeux vers le beffroi : « Il y a des gens là-haut, mais si, regarde, autour de l’horloge ! ». Et voici que née l’idée : « On n’y est jamais monté, pourquoi on en profiterait pas aujourd’hui ! ». C’est ainsi que, chaque année, les Journées du Patrimoine accomplissent leur mission en entraînant les habitants dans les secrets des monuments, derrière des portes exceptionnellement ouvertes. L’Hôtel de Ville a toujours la palme de la fréquentation. Comme le propose le slogan de la visite, les Arrageois veulent le découvrir de fond en comble ! La citadelle aussi a été fort fréquentée : des cohortes de curieux sont venus la découvrir de l’intérieur avec ce sentiment nouveau que, désormais, elle appartenait véritablement au patrimoine de leur ville. Le site archéologique de Nemetacum impressionne toujours en faisant prendre conscience aux visiteurs, sous leurs pieds, qu’Arras a deux mille ans !

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soucieux de répondre à des questions parfois inattendues avec de souriantes anecdotes qui donnent un plaisant éclairage à l’Histoire. La cathédrale n’est jamais autant fréquentée qu’en ces Journées du Patrimoine et les églises aussi sont ouvertes. Rue Victor Hugo, on découvrait le temple protestant qui se présente comme « un nouveau monument historique arrageois ». Beaucoup ont voulu, comme on le leur proposait, mettre leur pas dans ceux de Robespierre ou de Verlaine dont le sou-

Dans les pas de Robespierre et de Verlaine

venir imprègne certaines rues de la ville. Comment résister à l’émotion de visiter la maison du Révolutionnaire ou de suivre le poète rencontré place du Théâtre en frac et haut-de-forme, comme une apparition, sous les traits d’un jeune comédien qui vous emmène dans son sillage.Verlaine fut le premier amoureux du patrimoine arrageois au point d’écrire ce que l’on appellerait aujourd’hui un guide touristique où il chantait le charme incomparable de la vieille ville qui ne ressemblait à aucune autre…

Les Arrageois ont par exemple redécouvert l’Hôtel Dubois de Fosseux, siège de la Cour Régionale des Comptes, récemment réhabilité.

Les guides de l’Office de Tourisme se mettent à la disposition du public avec beaucoup de gentillesse et d’attention,

Le quartier Saint-Pol, un patrimoine populaire E projet s’est construit au fil du temps porté par la rénovation urbaine du quartier. Et le 18 septembre, dans le cadre des Journées du Patrimoine, la compagnie théâtrale arrageoise Akozal a emmené les habitants de Saint-Pol, au départ du Pharos, à travers une promenade de mémoire. Depuis plusieurs mois, Manu Rabita et son équipe avaient recueilli les souvenirs des uns et des autres sur ce quartier que beaucoup avaient vu construire et qui est en train de vivre sa mutation du nouveau siècle. On y a grandi, on y a fondé une famille, on y a eu des enfants, et, aujourd’hui, la boîte à souvenirs débordant de fous rires et d’émotions, on voit disparaître quelques-uns de ces blocs qui firent l’identité du quartier. Le spectacle déambulatoire s’est notamment arrêté au pied de l’immeuble Rabelais, le prochain à imploser, éclairé

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Un final en musique devant le Pharos.

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comme pour un son et lumière lui rendant les derniers honneurs, et d’où jaillissaient des fenêtres, des comédiens reprenant les paroles des habitants, des gerbes de vécu comme autant de salves d’un bonheur qui l’on ne veut pas oublier. Akozal avait aussi subtilement mêlé l’histoire intime de ce quartier à celle de la ville montrant comment Saint-Pol avait compté dans l’évolution sociale d’Arras. Ce spectacle de « Mémoire d’une ville », illustré par des projections vidéo, des fresques peintes en direct, des jeux du cirque, acrobates et musiciens de toits en balcons, de rues en jardins, s’est terminé par un concert de Noumene Tobar, une formation qui avait composé, et a improvisé, autour du passé et de l’avenir de Saint-Pol comme une comédie musicale chantant l’optimisme et la réalité humaine d’un quartier.


Vie sociale I Actualité

Conseils consultatifs : la démocratie prend ses quartiers La loi n’y contraint les villes qu’à partir de cent mille habitants, mais Arras a voulu exercer cette expérience d’organisation de la vie démocratique que représentent les conseils consultatifs de quartier. Ils seront trois, correspondant aux trois grands secteurs de la ville (ouest, sud et centre nordest), se réuniront deux fois par an et ont été installés le 13 septembre à l’Hôtel de Ville. HACUN de ces conseils est composé de quatre élus du Conseil municipal résidant dans le quartier, de dix représentants des « forces vives », c’est-à-dire des personnalités de la vie associative du quartier désignées par leur structure, puis de dix simples habitants tirés au sort sur les listes électorales. Ce sont les dix-huit réunions de quartier auxquelles chaque année les Arrageois montrent leur attachement pour exprimer propositions et critiques sur leur environnement immédiat ou les transformations de la ville qui ont convaincu de cette création où, disait Jean-Marie Vanlerenberghe, « les membres pourront se saisir de sujets concernant Arras en général ou leur quartier. Cela peut aller de la voirie à l’éducation, de l’animation à la santé ».

Le premier « dossier » à traiter pourrait être ainsi le devenir de la citadelle. Car, précisait Philippe Arvel, adjoint chargé d’animer ces conseils consultatifs, « nous voulons des idées qui aillent dans le sens du développement durable ». C’est-à-dire « répondre aux besoins du présent avec une préoccupation de pérennité pour l’avenir », expliquait Roch Jul-

lien, président du Forum des Associations, venu faire un petit exposé sur ce thème. Comme leur nom l’indique, ces conseils de quartier n’auront qu’un rôle consultatif. « Il s’agit d’avoir un avis, précisait le Maire. Nous écouterons. Mais nous mesurerons toujours l’intérêt général. Et c’est toujours le Conseil municipal qui prend les décisions ».

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Simples citoyens ou représentants associatifs, ils composent les trois nouveaux conseils de quartier installés en présence de nombreux élus dont Philippe Arvel qui est l’adjoint de référence.

Le patrimoine en vidéo protection Une partie des sous-sols du palais Saint-Vaast dont l’entrée se trouve côté jardin a été aménagée, sur 280 m2, en centre de supervision urbain.

places, dans les rues piétonnes, là où il y a le plus de passage, que la délinquance est la plus facile » Du personnel de visionnage sera constamment

présent. Les bandes seront conservées dans les délais légaux pour être utilisées par la justice en cas de procédure. La vidéosurveillance des par-

kings, souterrains et de surface, sera également transférée dans ce centre où la police municipale déménagera de l’Hôtel de Ville.

la fin octobre y convergera sur un mur d’images la production des quatre-vingt-douze caméras – dont vingt-deux nouvelles – réparties en ville sur les sites et monuments réclamant une protection contre toute tentative de dégradation. « Il s’agit aussi de lutter contre la délinquance en entretenant un effet dissuasif », a précisé Jean-Marie Vanlerenberghe, prenant l’exemple de la gare et de ses abords. « Contrairement à ce que l’on peut penser, c’est en centre-ville, sur les

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Des locaux entièrement modernisés dans les sous-sols de l’Abbaye Saint-Vaast.

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Dites à votre ville que vous l’aimez avec des fleurs ! VOTRE action témoigne de votre volonté d’embellir votre ville avec des fleurs », disait Thérèse Willot, adjointe aux Espaces verts, en accueillant le 11 septembre à l’Hôtel de Guînes les lauréats du concours des Maisons Fleuries auxquels se joignent traditionnellement les adhérents des Jardins familiaux récompensés pour avoir cultivé et entretenu au mieux leur parcelle. Cet embellissement de la ville, poursuivait l’adjointe, a contribué à sa reconnaissance, par un jury national, au premier rang des Villes Fleuries de France avec le label de la Quatrième Fleur, la plus haute distinction, que l’on ne peut pas prétendre dépasser, mais

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qu’il faut savoir conserver ! Le jury de confirmation passera en 2011. Appel est donc lancé à tous les Arrageois pour qu’ils soignent plus que jamais leur jardin et fleurissent façades et balcons. « Je compte sur votre participation, a répété Thérèse Willot. Elle doit être encore plus importante ». L’adjointe a demandé au service Espaces verts de définir une identité propre à la ville à travers un fleurissement spécifique mettant en valeur son patrimoine historique. « Je souhaite que l’effort de tous continue, devait ajouter Jean-Marie Vanlerenberghe, venu féliciter les lauréats et participer à la remise des prix. La ville n’en sera que plus belle si tout le monde s’y met ».

Le palmarès Maisons avec jardin visible de la rue • Premier prix : Andrée Carpentier, 2 rue Faraday. Balcons et terrasses • Premier prix : Pascale Masson, 2/1 rue des Archers Fenêtres et murs • Premier prix aexquo : Jacques Meilliez, 20 rue des Capucins et Marie-Claire Dupont, 4 place Saint-Etienne Jardins Familiaux • Le Prieuré : premier prix, Marcel Régnier ; • Bocquet-Flochel : premier prix, Catherine Javanovic ; • Saint-Fiacre : premier prix, Mireille Delamer ; • La Citadelle : premier prix, Robert Martel.

Cultiver sans insecticides : l’exemple des serres municipales peut combattre facilement les parasites par des moyens naturels. Les serres municipales s’y sont attelées la saison dernière et les résultats ont été concluants. C’est ce qu’était venue dire avant la remise des prix des Maisons Fleuries une représentante de la FREDON (Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles). Cette démarche évite toute utilisation de produits chimiques. Il s’agit tout simplement d’une « protection biologique intégrée », c’est à dire que l’on se débarrasse des insectes ravageurs en introduisant dans les plantations d’autres insectes capables de détruire les larves, notamment la coccinelle. Tailler régulièrement, désinfecter ses outils, choisir des variétés résistantes sont d’autres méthodes premières pour venir à bout de la prolifération des parasites. Une méthode est aussi de décaper à l’eau les branches et feuilles attaquées et une règle de ne pas trop arroser afin de ne pas favoriser le développement des champignons. La FREDON encourage les particuliers à adopter ces principes qui sont une manière de participer à la santé publique en rejetant les insecticides. Des fiches conseils sont disponibles, détaillant les méthodes à employer.

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L’utilisation de ces nouveaux procédés de défenses naturelles de la plante a déjà fait ses preuves dans nos serres municipales.

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Animations I Actualité

Des vendanges entre le soleil et la pluie Les évènements de plein air ont besoin pour leur pleine réussite de la connivence de la météo. A la Fête de la Vigne, le 26 septembre à Cité Nature, on se dépêchait d’user du sécateur entre deux averses. A récolte aura finalement été à l’image de la saison pour le raisin, entre un printemps ensoleillé, positif pour le vin, et un mois d’août qui a laissé des grappes secouées par la pluie favorisant un peu de pourriture. La cuvée qui prendra le nom de Vauban devrait néanmoins permettre la production de trois cents à cinq cents bouteilles selon l’avis du viticulteur du clos Saint-Vaast, Eric Brévart, qui déclarait en foulant hardiment les grappes dans la cuve que « franchement, ça ne serait pas une mauvaise année »…

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s’initier à la connaissance du vin. Dès que le soleil revenait, les visiteurs rejoignaient les alignements de vignes – un millier de pieds partagés entre pinot et chardonnay – pour regarder les vendangeurs d’un jour entasser les grappes dans les paniers que chargeraient les ânes pour tout de suite les amener au pressoir. « On va surtout vignifier en blanc, précisait Philippe Ledieu, le directeur

de Cité Nature, mais on fera peut-être un petit peu de rouge aussi ». Lors de cette Fête de la Vigne, les visiteurs pouvaient également prendre un repas sur place le long de grandes tables d’hôtes et le temps a fait que beaucoup sont restés manger, histoire d’être à l’abri… mais aussi de goûter les cuvées précédentes. Mine de rien, cela fait six ans qu’Arras a son vin sur les pentes de la Scarpe !

Surtout du blanc La Fête de la Vigne en elle-même a été quelque peu compromise par le ciel et les animations se sont repliées dans le bâtiment de Cité Nature où l’on pouvait entre deux concerts, un quartet de jazz et l’Harmonie d’Arras, admirer la fabrication de cerf-volant, acheter des fruits et légumes du jardin, ou, bien sûr,

Eric Brévart, le maître vendangeur, foule aux pieds le raisin dans le pressoir.

Titouan Lamazou met le cap sur Cité Nature ROIS autres expositions suivront la présentation des nouvelles créations textiles de Sylvie Facon (jusqu’au 31 octobre) au calendrier 2010-2011 de Cité Nature. « Nous voulons ainsi mettre en valeur cet équipement culturel en proposant de nouvelles clés d’accroche pour capter l’attention du public », affirmait Frédéric Leturque, président de Cité Nature, en présentant ce programme avec le directeur, Philippe Ledieu. Du 19 novembre 2010 au 19 janvier, le navigateur Titouan Lamazou proposera une exposition de photos de « Femmes du monde », déjà présentée au Musée de l’Homme et à Sao Paulo au Brésil. « Certains portraits sont d’abord dessinés pour une première approche. Ensuite je sors mes appareils photos. Des photos sont retravaillées pour leur

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donner l’apparence d’un tableau », expliquait l’artiste, venu le 6 septembre à Cité Nature découvrir les lieux. Du 28 janvier au 27 février 2011, ce sera au tour du photographe arrageois Philippe

Frutier d’investir la lumière de la mezzanine. Avec « L’eau de là-haut », des photos aériennes prises de son ULM, « pour montrer l’empreinte de l’eau sur la terre, comment elle modèle le territoire, essentielle-

Avec Sylvie Facon, Philippe Frutier,Titouan Lamazou et Lison De Caunes sont venus découvrir Cité Nature où ils vont exposer.

ment dans la région », expliquait le photographe, ravi que cette proposition lui permette de travailler sur des tirages grand format de deux mètres sur trois.

La paille en décoration Enfin, du 8 avril 2011 au 15 janvier 2012, Cité Nature accueillera « Mille pailles », une collection de mobilier et d’objets décorés de marqueterie de paille de seigle, une technique méconnue, très à la mode à l’époque « art déco’ », et redécouverte par Lison De Caunes. La paille, l’eau, le ciel, et l’ethnologie avec les femmes du monde, des thématiques qui ont naturellement leur place à Cité Nature et lui permettront, ainsi que le répétait son président, « de s’élargir culturellement avec l’objectif d’atteindre en 2011 le cap des 50 000 visiteurs ».

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Actualité I Travaux - Foire

La perte de chaleur se voit au dessus de votre toit ! C

E Monsieur est dans le rouge ! Ou plutôt sa maison ! Située entre la rue SaintAubert et les rues piétonnes, son survol à six cents mètres d’altitude par une caméra thermique révèle une forte déperdition d’énergie. D’une habitation mal isolée jusqu’à trente pour cent de la chaleur produite peut s’échapper par le toit. Commanditée par la Communauté Urbaine, l’opération s’est déroulée le 14 décembre 2009 entre dix-neuf heures et vingt-trois heures trente par une température extérieure inférieure à cinq degrés, sans soleil, ni vent, ni pluie. L’avion a survolé dix-sept mille hectares représentant quatrevingt-quinze mille habitants. Les prises de vues ont été

segmentées en dix mille images référencées pour être ensuite juxtaposées sur le cadastre. Et c’était la surprise et l’intérêt particulier de l’édition 2010 du Salon de l’Habitat et

Tous les Arrageois peuvent demander la photo thermique de leur habitation à l’Espace Info Energie, 1 rue Abel Bergaigne.

Des raretés du disque et de la BD

Le salon du disque et de la bande dessinée organisée par la radio locale PFM le 26 septembre salle des Orfèvres et des Tisserands a amené comme chaque année des exposants de toute la région et des collectionneurs venus chercher la « rareté » comme l’annonçait un vendeur sur l’un de ses cartons où se serraient des quarante-cinq tours d’époque. D’autres affichaient leur spécialisation, Johnny ou Clo Clo sous toutes les coutures, du hard rock ou du musette. Mais si ce rendez-vous est un but de sortie pour un dimanche après-midi, il n’est pas dit qu’on y fasse forcément des affaires : « En moyenne, les prix sont beaucoup plus chers que dans certains commerces qui revendent disques et CD rachetés à bon compte à des particuliers », disait un visiteur. Le tout est de connaître la vraie valeur des perles du collectionneur…

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une vue aérienne de son domicile où apparaissait, selon différentes surfaces de couleurs, l’état d’isolation de sa maison. La lisibilité de la thermographie se divisait en six catégories, du rouge, déperdition excessive, au bleu, non perceptible, quasiment inexistante. Suffisamment de stands dans les travées du salon permettaient ensuite à ces visiteurs, désormais informés de leur problème, de se renseigner sur les méthodes et travaux d’isolation et sur leur financement. Les spécialistes donnaient aussi un autre conseil : un bon pull permet de baisser le thermostat d’un degré, et cela représente sept pour cent de consommation en moins !

Le centre balnéoludique arrive à bon port L centre balnéoludique est en train de prendre forme et l’on aperçoit désormais du boulevard Schumann l’ossature de la coupole sous laquelle, à la fin de l’année prochaine, sont attendus, d’Arras et de toute la région, les amateurs de jeux aquatiques. Le chantier a démarré en septembre 2009 et, en application de certaines exigences des Bâtiments de France, l’apparence initiale du projet a évolué avec la disparition du « pain de sucre », phare du bâtiment, d’où devait s’élancer le toboggan finalement réintégré sous la structure. Une visite officielle de chantier a permis, le 17 septembre, certains réajusteE

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de l’Immobilier, du 17 au 19 septembre à Artois Expo. Il suffisait à un habitant d’Arras ou des communes alentour de donner son adresse pour qu’une opératrice lui permette de visualiser sur écran

ments, notamment au niveau de la couleur de la coupole que l’architecte voyait comme une perle noire brillante, et que les élus communautaires apprécieraient mieux comme un coquillage plus discret dans le paysage. A l’intérieur, où l’on pourra évoluer dans un bassin de six couloirs et vingtcinq mètres, dans un bassin de réception du toboggan et dans un troisième bassin de jeux de 280 m2, prédomineront des carrelages nacrés. Un autre bassin, sous la perle, amènera aux jacuzzi et installations de remise en forme. La façade, vitrée, de quinze mètres de hauteur, ondulera comme une vague.

On aperçoit désormais du boulevard Schumann la structure de la coupole que l’architecte, Alain Sarfati, voit « comme une perle posée dans le paysage ».


I Clin d’œil

Noces d’or pour les époux Boulanger-Foubert

Pierre Boulanger, qui a pris sa retraite d’adjudant-chef à la caserne des sapeurs-pompiers d’Arras en 2001, et son épouse, née Roselyne Foubert, ont fêté le 19 septembre leur cinquante ans de mariage. Denise Bocquillet, première adjointe, a célébré les noces d’or de ce couple qui a élevé quatre enfants en soulignant que, passionné par son métier, le père avait suscité des vocations : les trois garçons sont pompiers comme papa : Gilbert et Frédéric à Arras, et Franck à Hesdin. A l’heure de la retraite, Roselyne mitonne de petits plats à l’ancienne avec des recettes à elle comme le « pastachoute » tandis que Pierre « étudie son tiercé » ou va jouer à la pétanque ou au javelot.

Forrest Gump est passé par la Grand’Place Ce Normand de cinquante-six ans était déjà quintuple recordman du monde de longue distance en traversant les cinq continents en courant, soit 40 979 kilomètres en 553 jours, entre 1997 et 2006. Mais l’ultrarunner Serge Girard, surnommé Forrest Gump, est un insatiable de l’exploit. Il s’est donné un nouveau défi : accomplir le tour de l’Europe en courant en 365 jours sans un seul jour de repos. Parti le 17 octobre 2009 du stade Charlety à Paris, il s’est mis en tête de rallier vingtcinq capitales européennes en accomplissant un parcours de 25 000 kilomètres à raison d’un marathon et demi par jour (70 km de moyenne journalière). Arrivé de Londres par ferry à Calais, Serge Girard s’est rendu à Saint-Omer, puis à Lille, avant d’arriver le 8 septembre sur la Grand’Place d’Arras en route pour SaintQuentin. Pas de temps à perdre. A Arras, il en était à 24 800 km. Le 17 octobre, il devrait être à Paris. La boucle sera bouclée. Et tout ça pour quoi ? Uniquement pour la passion de courir… Et pour réaliser un film « qui intéressera le public pour l’exploit sportif et les paysages » et que Serge Girard reviendra présenter partout où il est passé. En voiture, cette fois ! Serge Girard a confié qu’il courait à une moyenne de sept km/h, se nourrissait de pâtes et de riz tous les cinq km et buvait sept litres d’eau par jour à Annie Lobbedez, adjointe aux Sports, qui l’a accueilli Grand’Place avec Jean-Michel Bocquillon, directeur du service des Sports, et ses sponsors et supporters.

La prise en charge d’Alzheimer à Arras Différents partenaires s’étaient associés autour de la Caisse d’Assurance Maladie et du CCAS pour participer localement à la Journée Nationale d’information sur la maladie d’Alzheimer, le 21 septembre, salle Robespierre à l’Hôtel de Ville. De nombreux documents de vulgarisation, sur le dépistage et les soins, étaient mis à la disposition des visiteurs. Un court spectacle de marionnettes introduisait l’intervention d’un médecin spécialisé et d’un psychologue venus conseiller les personnes touchées dans leur famille sur l’attitude à avoir face à un malade qui, toujours, s’ignore : il faut lui parler comme si de rien n’était et lui témoigner beaucoup d’attention et d’affection. C’est d’ailleurs ce qui fait que les « aidants » sont souvent épuisés et qu’il leur faut des espaces de respiration comme en propose à Arras le Lions Club avec la Croix Rouge à la halte-détente du foyer Amoureux, comme cela a aussi été rappelé lors de cette journée.

Un chèque de Ballet-Studio pour Handichiens « Ballet-Studio », l’école de danse de Roselyne Ogez, a donné les 12 et 13 juin au Casino deux représentations de sa création annuelle sur le thème des contes d’Andersen ou de Grimm, et notamment « La petite marchande d’allumettes ». Comme l’année dernière, et grâce au soutien de la Ville qui a accordé la salle à titre gracieux pour les répétitions et les représentations, les organisateurs ont fait don des bénéfices du spectacle à une association humanitaire. « Handichiens » a reçu un chèque de 1 066 euros. Cette association s’occupe d’acheter et de dresser des labradors qui deviendront les auxiliaires de vie de handicapés en fauteuil en ouvrant les portes ou en aboyant pour appeler à l’aide en cas de chute. Le coût global d’un chien avant d’être opérationnel est de 13 000 euros, achat et prix du séjour en famille d’accueil pour sa formation compris.

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Jeunesse I Découverte

Les scouts toujours prêts à convaincre Les scouts et les guides de France – ce sont les filles avaient planté leurs tentes les 11 et 12 septembre sur les pelouses du jardin du Gouverneur. Ce « camp dans la ville » devait leur permettre d’éclairer le public sur les activités de leur mouvement, parfois déprécié en raison de son organisation et de son « esprit chrétien de partage et de communion » que revendiquait d’ailleurs son aumônier. OUS les tentes et dans le jardin, une douzaine d’ateliers et des panneaux d’exposition montraient ce qui fait qu’actuellement scouts et guides sont deux cent vingt à Arras : construire des cabanes ou effectuer de longues randonnées développe intelli-

gence pratique, débrouillardise, résistance physique et sens de l’orientation. On découvrait que le scoutisme pouvait être une école de vie où la camaraderie – ce

mot que l’on n’emploie plus guère – avait tout son sens.

Au delà des clichés Les scouts ont également organisé sur place leur

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Le scoutisme est aussi une éducation civique : on y apprend à cuisiner et à pratiquer le tri sélectif.

« montée » annuelle, une cérémonie au cours de laquelle se déroule le passage des grades. Cet événement avait en fait été déclenché par une volonté des anciens de la 5e section, aujourd’hui disparue, de se retrouver autour de leurs souvenirs des années soixante-dix. Ils ont présenté à travers des photos leurs sorties et activités de l’époque et ont été conviés à l’Hôtel de Ville par JeanMarie Vanlerenberghe se souvenant de Pierre Brunet qui lui fit connaître « au delà des images d’Epinal, des suspicions d’idéologie ou d’embrigadement, un mouvement fidèle à son engagement initial de former des hommes ». Il a, disait le Maire, « plus que jamais sa raison d’être aujourd’hui où il faut accompagner les parents dans l’éducation ».

Journée du Patrimoine Junior : les enfants d’abord et les parents suivront D

ANS une salle du deuxième étage de l’Hôtel de Ville, des enfants s’appliquent autour d’une table à peindre un sceau qu’ils viennent de mouler dans le plâtre ou la cire. Pas un mot. « Comme quoi lorsqu’on leur propose une activité qui les captive, les enfants ne chahutent pas », remarque Jean-Marie Prestaux, le directeur de l’Office de Tourisme, satisfait d’avoir encore dû refuser des inscriptions dans chacun des huit ateliers de la neuvième édition de cette Journée

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du Patrimoine destinée au moins de douze ans. Sylvie Lefebvre, animatrice pédagogique aux Archives Départementales, explique à ces jeunes passionnés à quel seigneur ou chevalier de l’Artois a appartenu le sceau qu’ils ont choisi de copier et qu’ils emporteront à la maison. Au musée, d’autres enfants, des six-huit ans cette fois, ont la chance d’avoir la créatrice Sylvie Facon pour leur apprendre à tresser du fil doré afin de

Les enfants sont devenus doreurs d’un jour.

décorer une bourse de dentelle. Ils avaient au préalable admiré les habits ecclésiastiques rehaussés de fil d’or du Trésor de la Cathédrale. Dans l’atelier de pratique artistique du Musée, d’autres enfants encore collent des feuilles de cuivre décoratif autour d’un miroir à l’image de ces épais encadrements qu’ils ont vus autour des tableaux.

Goûter final Retour à l’Hôtel de Ville où règne salle Robespierre une odeur de cuisine. Ici, on a découpé la pâte en rond et refermé l’aumônière qui, au four, dégage les effluves des pommes, dates et figues qu’elle contient comme au Moyen-Age sur la fresque d’Hoffbauer admirée salle des Fêtes. D’autres enfants également ont préféré une chasse au trésor, les fortifications de Vauban, la carrière Wellington, ou s’amuser aux apprentis acteurs sur la scène du théâtre à l’italienne. Tous se sont retrouvés pour un grand goûter salle des Fêtes où, à entendre les enfants raconter goulûment leur aprèsmidi, les parents ont peut-être eu envie de s’intéresser à leur tour au patrimoine.


DOSSIER

Quel plaisir d’aller à l’école ! Fini le chahut dans les classes et les élèves qui se faisaient tout petits pour ne pas aller au tableau ! Aujourd’hui, c’est le silence, le nez dans son travail, les yeux pleins d’images, et on lève le doigt d’un bel ensemble ! L’explication de cette révolution dans les écoles ? L’informatique et internet arrivés dans tous les établissements de

la ville. Ecrans d’ordinateurs et tableaux blancs ont permis une nouvelle approche pédagogique qui réjouit les maîtres, ravis de voir des élèves heureux et intéressés, et passionne les enfants qui apprennent en s’amusant. C’est du sérieux ! Nous nous sommes glissés dans quelques classes. Et c’est nous qui avons pris des leçons !


DOSSIER

1) A l’école Molière avec Catherine Lancel, direct de l’établissement, les enfants apprennent à compter en jetant les dé sur le tableau blanc.

2) A Oscar-Cléret, avec Sabine Verger-Lecocq et Alexandre Baumann, l’ordinateur fait partie du quotidien des enfants

3) A La Fontaine, leçon virtuelle de calcul et de physique : quel est le matériau qui conserve le mieux l’eau chaude dan une bouteille !

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Le tableau blanc a chang est au placard. Le bon vieux squelette qui hantait les écoles au siècle dernier pour nous apprendre le nom des os et leur emplacement est remplacé par un fringant écorché qui carapate en trois dimensions sur un écran d’ordinateur. A l’école La Fontaine, où tout a commencé, Vincent Henry ne saurait plus faire sans le TBI, l’indispensable tableau blanc interactif sur lequel on agit avec les doigts ou un

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crayon magnétique. « C’est phénoménal, constate l’instituteur, comment on peut capter l’attention des enfants. Maintenant ils se battraient pour venir au tableau ! ». Dans une autre classe, celle de Maxime Becquet, les enfants obnubilés par leur écran individuel font une expérience virtuelle : de l’aluminium, la laine de verre ou le polystyrène, quel est le matériau qui maintient le mieux l’eau chaude dans une bouteille ? On relève les températures dans un laps de temps donné et l’on fait la différence. C’est une leçon d’application pratique du calcul qui n’a plus rien à voir avec nos désuets problèmes de robinets et éveille en même temps à l’économie d’énergie. L’informatique s’est installée dans tous les établissements primaires arrageois. A La Fontaine, les quatorze classes se partagent quotidiennement vingt-sept ordinateurs, quatre TBI et 5 disposent d’une

classe pupitre. « Le chantier dure depuis quatre ans », explique Evelyne Beaumont, adjointe à l’Education, en se souvenant que c’est Jeannine Richardson, inspectrice d’Arras 1, qui avait lancé le cri d’alarme en 2005 : « Les enfants arrageois, constatait-elle, étaient les moins performants du département dans la maîtrise de l’outil informatique ». JeanMarie Vanlerenberghe a alors immédiatement réagi. « On doit s’initier à l’ordinateur dès le plus jeune âge. Comme on apprend à nager », décrétait-il en incitant son adjoint alors concerné, Thierry Spas, à mettre le processus en route en débloquant les crédits. Toutes les écoles élémentaires furent dotées en matériel.

Un enthousiasme participatif Plus de cinq cents postes sont aujourd’hui répartis dans les vingt et un établissements arrageois. « Nous avons préféré, dit encore Evelyne Beaumont, que les élèves puissent au moins profiter de deux ou trois ordinateurs par classe plutôt que de créer une seule classe pupitre par école ». Les progrès ont d’ailleurs été très vite significatifs comme en témoignent désormais, chaque fin d’année scolaire pour les CM2, les résultats au BE2I, le brevet d’aptitude à


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4) Le portable d’accord, mais le bon vieux cahier a toujours cours.

5) A Oscar-Cléret, on cherche avec internet un auto portrait de Van Gogh.

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gé la vie des petits écoliers la pratique de l’informatique, auquel achetait étaient enfermés dans le bas certains établissements obtiennent d’une armoire. Aujourd’hui, si l’on écoutait maintenant jusqu’à 98% de réussite. les instituteurs, il faudrait remplacer les On serait bien en passe de devenir en la postes tous les ans ! ». Le budget alloué à matière la ville la plus performante du l’équipement informatique des écoles département ! « Mission accomplie », a est passé de 60 000 euros les trois prereconnu l’inspectrice. A l’école Molière, mières années à 90 000 aujourd’hui. Régis Rodriguez explique même Oui, mais « les enfants sont enthouqu’entre janvier et avril, une heure et siastes. Ils sont plus réceptifs et participademie par semaine, il tifs », reconnaissent fait participer sa classe d’une même bouche de CM2 au défi intertous les enseignants. net régional sur netEt puis, contrairement Une chance book, quinze énigmes à au tableau noir du malrésoudre sous forme heur que dénonçait incroyable, de jeux pour mieux Prévert, le tableau blanc l’outil le plus connaître le terroir. est celui du bonheur. Il est vrai que les proLes exercices sont formateur fesseurs, qui ont tous enregistrés et chaque reçu, en deux sessions, élève peut les transune formation spécialimettre sur son ordinasée de l’Education teur. « Cela augmente Nationale, se sont pour la plupart monleur autonomie », dit Gérard Masson, le trés fort motivés pour cette nouvelle directeur de l’école Oscar-Cléret où approche pédagogique. Les mentalités l’on dispose de trois TBI, vingt-quatre ont changé, même auprès de la généraPC, six vidéo projecteurs, et neuf ordition d’enseignants qui n’est pas née nateurs portables pour les enseignants. avec une souris entre les mains, car, ne Pour Sabine Verger-Lecocq et peut s’empêcher d’ironiser Patrick Alexandre Baumann, en CM1-CM2, Peyrard, responsable du service enseil’informatique est une seconde peau. gnement en Mairie, « j’ai connu la déliOn établit un planning pour se partager cieuse époque où les ordinateurs que l’on l’utilisation du matériel. Sabine a

inventé un jeu quotidien où il s’agit de chercher une étymologie. Les enfants savent aller sur les sites lexicologiques, la réponse est rapide. Et l’instit’ n’a nul besoin de réclamer le silence ! Alexandre, lui, est occupé à essayer de faire trouver à ses élèves un autoportrait de Van Gogh. Chacun cherche sur son écran. Il faut taper le nom du peintre. « Tu peux me l’épeler ? ». Des portraits apparaissent sur le tableau. C’est à qui va trouver le bon ! Comme à l’école Raoul-François, on se sert aussi des webcams pour organiser des visioconférences avec des correspondants étrangers. Les élèves ont leur boîte email. Ils ont créé leur blog. Les parents peuvent aller voir ce qui se fait en classe et les absents participer aux cours. Ce tournant pédagogique va se poursuivre. « C’est une chance incroyable d’avoir ça », s’accordent à dire les enseignants. « Maintenant, il faut augmenter le débit internet dans les écoles », projette Evelyne Beaumont. Et équiper les maternelles. Plus tôt les enfants maîtriseront les nouveaux outils du siècle, mieux ils seront préparés à affronter les réalités qui, demain, les attendront dans la vraie vie. Claude Marneffe

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Sport I Chronique

Les basketteuses d’Arras Pays d’Artois à la découverte de l’Europe Après leur brillante troisième place en championnat la saison dernière, les Arrageoises ont gagné le droit de disputer la coupe d’Europe, et plus précisément l’Eurocoupe, cette saison. Une juste récompense pour un club qui a su gravir les échelons petit à petit, en s’installant durablement d’abord en Ligue, puis en cherchant à se qualifier ensuite pour la coupe d’Europe. Jean-Louis Monneret, le président, et Bruno Blier, l’entraîneur, n’ont d’ailleurs pas tardé à mettre en place leur effectif

puisque la priorité des deux hommes forts du basket arrageois était de garder l’ossature de la saison dernière. Cette ainsi que Olesia Malashenko, Leilani Mitchell, Pauline Akonga, Marielle Amant, Jo Gomis et Sarah Michel ont décidé de poursuivre l’aventure à la halle des sports Tételin. Elles sont rejointes par deux pointures : Aija Putnina, une intérieure en provenance de Mondeville et Krissé Badé, passée par Valenciennes et qui sort de deux saisons en Espagne à Ibiza. Les équipières de Sarah Michel débuteront leur saison le samedi 16 octobre à 20 h 30 contre Challes lors de l’Open de Ligue, disputé à la salle Coubertin de Paris. Elles jouereront ensuite le mercredi 20 octobre à Aix-en-Provence. Elles retrouvront leur public trois jours plus tard pour le premier derby de la saison face au Hainaut (à 20 h halle des sports Tételin). Après un voyage à Montpellier (samedi 30), il sera alors temps de penser à l’Eurocoupe avec un premier déplacement prestigieux à Venise, en Italie. Mais les Arrageoises n’iront pas pour y faire du tourisme car leur président souhaite qu’elles atteignent cette saison au moins les huitièmes de finale.

Après leur accession en division 2, les féminines ambitieuses Après avoir manqué à plusieurs reprises l’accession en deuxième division, les Arrageoises du président Philippe Verstaen sont parvenues à leurs fins en mai dernier. Une bonne nouvelle pour un club formateur qui n’a cependant pas envie de

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s’arrêter en si bon chemin. René Devienne et JeanPierre Marrochini, les deux entraîneurs, ont fixé l’objectif à une place dans les quatre premiers dans cette toute nouvelle division 2 à douze clubs. « Notre recrutement a

été ciblé sur une joueuse par ligne, entre jeunesse et expérience. » C’est ainsi que Nathalie Jarosz (Gravelines), Caroline Gracial (Hénin) et Perrine Tentelier (Vermelles) ont débarqué à Arras cet été. Et comme aucune fille titulaire à part entière la saison dernière n’a quitté le navire, les deux entraîneurs se retrouvent avec un effectif quantitatif et qualitatif qui devrait leur permettre de tenir leurs objectifs. Les débuts du club arrageois ont été impressionnants puisque les équipières de Julie Caillerez ont laminé Cormelles-le-Royal (6-2). « C’est un bon début, mais il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs. Il y a des échéances qui arrivent et qui nous en diront un peu plus sur nos potentialités. » Une semaine plus tard, à Bagneux, chez un des favoris du groupe, les Atrébates ramenaient un nul très encou-

Les poloïs

des première

Après une saison 20 parler de sport et s’ chambre du water-p

Christophe Demey, le pertes de points nous on pour le futur. » Un futu nale 1, avant de pense parole, le club arrageo vaque Michel Hrusk devrait apporter de aura toujours un Ho évolué notamment q Desbin, Arras a enrô ans était la priorité d amené avec lui Kévi Après le premier to samedi 9 octobre à équipiers de Liagre domicile contre Liv derby de la saison

rageant (11). Après la venue d’Algrange fin septembre, Arras se déplacera à Templemars (le 10 octobre) pour le premier derby de la saison. Une semaine plus tard, le dimanche 17, c’est le grand favori alsacien du groupe, Vendenheim, qui viendra défier les Arrageois sur leur pelouse de Pierre-Bolle à 15 h. Compiègne (le 31 octobre) et Gravelines (le 7 novembre) seront les prochains adversaires des Arrageoises. Reste qu’Arras a certainement une belle carte à jouer dans ce championnat, antichambre de l’élite d’un football féminin français qui vient d’arracher sa qualification pour la coupe du Monde 2011.


Les rugbymen du RCA plein de promesses et d’ambitions

tes à la reconquête

es places de Nationale 1

009-2010 très décevante, le RCA ne veut plus désormais que ’ancrer de façon durable dans les premières places de l’antiolo français.

e président, a retenu la leçon : « Les problèmes de piscine, d’effectif, de nt fait grandir. Maintenant, on passe à autre chose, on construit une équipe r proche d’abord avec l’ambition de terminer dans le Top 4 de la Natioer à une place dans l’élite dans les trois ans. Pour joindre le geste à la ois a recruté du lourd cet été. Il y a d’abord l’arrivée dans les buts du Sloka. International dans son pays à quatre-vingt-deux reprises, ce gardien la sérénité à une équipe arrageoise encore jeune. Tradition oblige, il y ongrois dans l’effectif. Endré Juhasz arrive tout droit de Reims où il a quatre saisons en élite. Pour offrir du spectacle au public de la piscine ôlé le buteur de Fleury-les-Aubrais, Lucas Chytil. Ce jeune joueur de 22 de nombreux clubs de l’élite. Mais il a préféré Arras pour son projet. Il a in Guinet, son ancien partenaire à Fleury. our de la coupe de France fin septembre, Arras débutera sa saison le à 20 h à la piscine Desbin contre Charenton. Une semaine plus tard, les e retrouveront l’INSEP. Puis suivront deux autres rencontres toujours à vry-Gargan (le 23 octobre à 20 h) et contre le LUC, pour le premier (samedi 30 octobre à 20 h).

Il y a un an, après la descente en Fédérale 2, on se posait beaucoup de questions sur l’avenir du rugby à Arras. Mais tant en coulisses, avec Michel Beau et Jean-Luc Masson, que sur le terrain, autour d’Alexis Konieczny et Michaël Nogent, les deux entraîneurs, le RCA a su relever la tête pour s’offrir d’abord une place dans les six premiers du groupe puis quelques belles envolées lors des phases finales. Forts de cette expérience, Alexis Konieczny et Mickaël Nogent ont donc cherché à étoffer leur effectif pour franchir un palier. Première nécessité : trouver un véritable buteur. Passé à Arras il y a quelques années, Pavle Jimsheladze est donc de retour en Artois et aura la charge de faire fructifier le travail de ses équipiers. Cyril Fouda, après une carrière bien remplie, revient également au bercail et sera un des moteurs du pack arrageois. Dubray, Decerf, Cattyn et Lespillez complèteront un effectif qui n’a connu que très peu de départ. Au rugby, la tradition est également respectée puisque depuis quelques semaines, Ian Kennedy, un Néo-Zélandais, a rejoint le Pas-de-Calais. Pouvant jouer deuxième ou troisième ligne, ce Kiwi, aux allures d’armoire à glace, sera la grande attraction de Grimaldi. Les Arrageois ont débuté la saison en trombe avec deux succès contre Maisons-Laffitte (27-16) et à Vitry-sur-Seine (39-3). Après la venue de Nantes à Grimaldi, un des favoris du groupe, les Arrageois accueilleront Rouen (dimanche 17 octobre à 15 h à Grimaldi). Ils se rendront ensuite à Boulogne-Billancourt (le 24 octobre) avant de retrouver leur terrain pour la venue du PUC, le 7 novembre.

Des footballeurs qui tardent à trouver leur rythme de croisière Lors de la reprise, en juillet, Philippe Thellier, le président, avait donné une mission à ses joueurs : « Rejoindre en mai 2011 le CFA ». Malheureusement, et même si tout est loin d’être perdu, les équipiers du tout nouveau capitaine Yannick Delépine ont débuté leur saison par quatre défaites consécutives. Et malgré une qualification en coupe de France à Valenciennes Dutemple lors du troisième tour, les dirigeants arrageois ont décidé de se séparer de leur entraîneur, Stéphane Tousart et de son adjoint, Aurélien Plet. Le nouvel entraîneur aura donc comme mission de redresser la barre au plus vite, de redonner de l’air au club au classement… en attendant peut-être mieux au fil de la saison. Pourtant, avec les arrivées de Félicien Gbedinyessi (Saint-Dizier), Karim

Diaby (Valenciennes) et Sylvain Willot (Nœux-les-Mines), Arras s’était donné les moyens de s’offrir un jeu plus offensif, de ramener le public à Degouve, et d’éviter l’accumulation de nuls qui lui avait certainement coûté l’accession la saison dernière. Mais avec l’arrêt de Bellatrêche, les départs de garçons comme Moreau ou Duchateau, les blessures de Forestier ou Diarra, la mayonnaise a tardé à prendre du côté de Degouve. Il est pourtant désormais impératif de prendre des points contre Feignies (samedi 9 octobre à 18 h à Degouve), Roye (samedi 23 octobre) ou contre Lesquin (samedi 6 novembre à 18 h à Degouve). Le tout entrecoupé de weekends de coupe de France, une compétition où Arras a brillé il y a deux ans et qui pourrait cette année redonner des couleurs à un club en pleins doutes.

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Sport I Evénement

Plus de mille spectateurs pour le catch, ce n’est pas si mal ! dans d’autres villes de la région, à Calais notamment, base de l’association King Catch, à des salles de deux ou trois mille spectateurs, Christophe Fagot pouvait se déclarer déçu de n’être parvenu à attirer qu’un gros millier d’entrée le 24 septembre à la Halle des Sports. L’organisateur pouvait se montrer d’au-

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ABITUÉ

tant plus dépité que, pour le grand retour du catch à Arras, il présentait un plateau digne des plus grandes rencontres du genre avec l’Olympien Tom La Ruffa, qui catche aux Etats-Unis et au Mexique, Flesh Gordon, Bernard Vandamme ou Jimmy Gavroche, et d’autres encore aux surnoms prometteurs, de Bulldog, de Loup Solitaire, de Jona-

than l’Eclair ou, chez les féminines, de la Massacreuse ! Mais, finalement, plus de mille personnes dans une salle qui peut en contenir deux mille, et pour une première, est-ce véritablement un échec ? Surtout lorsque l’on a pu constater le succès qu’ont rencontré auprès du public les stars présentes dans des matchs où elles ont fait le maximum pour enflammer le ring.

Les enfants étaient aux anges Et puis il y avait l’émerveillement des enfants garnissant une bonne part des chaises et gradins, complètement transportés par la joie de voir combattre devant eux ces légendes vivantes qu’ils n’avaient vu jusqu’alors s’animer qu’à la télévision, sur le papier glacé des magazines spécialisés ou sur les vignettes qu’ils collectionnent en masse. Alors reconnaissons quand même que ce gala a été un grand moment dans une ville qui n’a pas forcément la culture du catch. Les jeunes fans, en tout cas, ne sont pas prêts d’oublier cette soirée où leurs idoles ont aussi montré qu’elles pouvaient passer de la méchanceté feinte du ring à une gentillesse qui sait prendre son temps pour signer, à l’issue de la soirée, des autographes à tour de (gros !) bras.

Un gala où les plus grands noms du catch ont tout fait pour impressionner le public.

Participation en hausse pour la fête du Vélo de l’USAO AURENCE et Dominique Bourgoix, ce couple qui fait rouler le cyclotourisme à l’USAO, peut être heureux après la quinzième édition de la Fête du Vélo qui a cette fois rassemblé, le 5 septembre, sept cent quatre-vingts participants, deux cent cinquante de plus que l’année dernière. Dans le cadre des Fêtes d’Arras, ce rendez-vous annuel de passionnés se déroule dans une ambiance familiale et détendue qui explique son succès et fait toujours venir de nouveaux amateurs. Six parcours différents, de trente à cent cinq kilomètres, et de l’avis des pratiquants toujours très bien fléchés, sont proposés ainsi que deux parcours VTT, de trente et quarante kilomètres, et un

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parcours familial de dix-sept kilomètres, le tout dépourvu de véritable esprit de compétition. Il s’agit d’une ballade, tranquille, entre amoureux du

vélo et des beaux paysages de l’Arrageois. Et s’il y a bien une remise de récompenses, c’est plus pour encourager la participation :

Lors du départ devant le siège de l’USAO.

chaque inscrit repart d’ailleurs avec un petit cadeau, cette année une lampe porteclefs. Dominique, président de la section cyclotourisme de l’USAO, et Laurence, présidente de l’USAO omnisports, souhaiteraient que plus de jeunes du quartier se mettent au vélo. Tout en reconnaissant que c’est un sport qui coûte cher au niveau du matériel et de l’équipement. Alors pour rassembler encore plus de monde et agrandir la famille, on avait ajouté, pour la première fois cette année, avec le soutien de la section marche, un parcours pédestre de huit ou douze kilomètres qui a quand même intéressé soixante dixneuf personnes…


L’Endurance quad, un spectacle mécanique

Devant cinq mille spectateurs en deux jours sur le terrain de « Terres en Fête » à Tilloy-lesMoflaines, la cinquième édition de la biennale Endurance Internationale Quad a appartenu aux Français ! ’ÉQUIPAGE Jay-Ternynck-Cheurlin a remporté l’épreuve, le 12 septembre, en cent dix-huit tours alors que l’on pouvait craindre, depuis la veille, la menace wallone sur ce championnat auquel Benoît Sebert, le passionné créateur et organisateur, apporte, avec son équipe de bénévoles, toujours de nouvelles idées pour perpétuer l’exploit et faire monter le suspens. Cette année, l’épreuve avait ainsi été allongée de deux heures et une manche avait été ajoutée en nocturne, apportant à cette Endurance International

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Quad, unique en France, un cachet encore plus attachant pour les accros. Mais ce festival mécanique, dans la fureur des moteurs et les réjouissances de la fumée, de l’essence, de la boue et de la poussière, est aussi un véritable

spectacle qui sait intéresser à cette pratique un public vite devenu fervent pour encourager sur leur passage les candidats les plus rageurs ! Benoît Sebert peut d’ailleurs être heureux du succès et du retentissement de sa manifestation qui attire de plus en plus de concurrents, même des femmes rivalisant comme des championnes, et même de belles Américaines comme Adrienne Cooper qui a accompli à Arras sa première course en Europe !

Le vainqueur du triathlon RCA champion départemental une centaine de concurrents engagés, le premier triathlon d’Arras (course à pied, vélo, natation) organisé le 19 septembre quai du Rivage par la section du RCA a vu la victoire du Liévinois Raoul Lavaut qui est ainsi devenu le nouveau champion du Pasde-Calais en courte distance. Le vainqueur a donné son avis sur cette première expérience du club en encourageant les organisateurs à renouveler : « Le parcours vélo appelle à se donner à fond et l’on nage 1,5 km dans une eau très claire, bien qu’elle soit chargée d’algues et qu’elle ne faisait que treize degrés ! »… La section RCA, qu’anime Patrick Duhautois, est engagée en duathlon en championnat de France D2.

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Le nouveau champion à sa sortie de la Scarpe.

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Culture I Théâtre - Exposition

Dominique Mortreux, nouvelle présidente de l’association du Théâtre d’Arras Le Théâtre d’Arras est géré sous forme associative. Quelques mots avec Dominique Mortreux, sa nouvelle présidente, sur ses impressions et intentions.

Dominique Mortreux avec Jean-Michel Lejeune, le directeur du Théâtre.

Comment êtes-vous devenue présidente de l’association du Théâtre d’Arras ? Dominique Mortreux : La municipalité étant membre de droit de l’association, ma candidature était légitime puisque ma délégation en tant que conseillère municipale, c’est la vie culturelle et ses équipements. Et puis il y avait urgence devant la démission des prédécesseurs. Quel sera votre rôle ? D.M. : Rendre sa place à l’association en tant que force de dialogue avec le directeur qui reste maître de sa programmation. Il me tient à cœur qu’il y ait, enfin, des représentants des usagers qui puissent s’exprimer.

Un œil non professionnel peut être intéressant pour faire découvrir de nouvelles pistes. Mais nous allons d’abord nous attacher à la refonte des statuts. Il faut aussi établir un règlement intérieur du Théâtre qui, curieusement, n’en avait pas. Que pensez-vous justement de la programmation ? D.M. : Je suis sous le charme ! Je me suis moi-même abonnée et j’ai eu du mal à faire ma sélection. On a envie de tout voir. Quelles seront alors les orientations que vous essaierez de donner au Théâtre ? D.M. : Il faut continuer à le faire sortir de ses murs pour qu’il prenne toute sa place dans la ville. Penseriez-vous que le Théâtre d’Arras soit trop élitiste ? D.M. : Il faut préserver son impact populaire. Mais je crois que nous sommes sur la bonne voie. La fréquentation a augmenté et nous touchons un nouveau public.

Sylvie Facon et « La vie rêvée des robes » Quatre ans après sa première exposition, la créatrice arrageoise Sylvie Facon revient à Cité Nature avec une nouvelle collection, cette fois intitulée « Retour sur soie ». et une créations qui représentent six mille heures de travail, expliquait-elle le 8 septembre au soir du vernissage, en définissant sa démarche :

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RENTE

Les visiteuses en particulier ont été très curieuses du savoir-faire de Sylvie Facon.

« Dès lors que l’on s’éloigne de ce qui est considéré comme portable, la robe devient une surface d’expression ». Sylvie Facon fait se rencontrer sur des mannequins les textiles ordinaires, dentelle, soie, velours, avec les matériaux les plus divers, bustier de toile peinte, toile à sommier, plumes et paille. Des matériaux insolites comme ces petites montres anciennes, cadeau de

Bernard Sénéca, utilisées comme des bijoux sur une robe. « C’est une mise en scène du corps », disait l’éditeur arrageois Denis Cordonnier qui profite de cet événement à Cité Nature pour publier un deuxième album sur le travail de Sylvie Facon sous le titre « La vie rêvée des robes ». Une vingtaine de jeunes filles sont photographiées par Pascal Brunet dans un livre qui est aussi prétexte à mêler les couleurs des tissus à celles des paysages de l’Artois. « Cité Nature a été pour moi une grande porte d’entrée pour me consacrer entièrement à ma passion », reconnaissait Sylvie Facon. Un aveu qui est allé droit au cœur du président de l’établissement, Frédéric Leturque, affirmant vouloir à travers certaines expositions valoriser les talents locaux pour amener à Cité Nature un nouveau public. « Et pourquoi pas, disait-il sous forme de boutade, venir admirer une robe par jour ! »…

■ « Retour sur soie » Jusqu’au 31 novembre à Cité Nature. Visites guidées par Sylvie Facon le mardi sur réservation. Un défilé des créations aura lieu les 5 et 6 novembre à 20 heures. Entrée : 10 et 5 euros. Plus d’infos sur www.sylviefacon-creatrice.fr


Concert I Culture

Donner le goût du piano… à la folie ! ES initiateurs et organisateurs du festival Piano Folies qui s’est installé au Touquet avec un véritable succès, entraînant l’engouement de vingt mille personnes en soixante deux concerts, sont deux Arrageois, Yvan Offroy, responsable retraité de l’animation culturelle au Conseil Régional, et son épouse Nadejda, d’origine soviétique, ellemême pianiste. Il était alors légitime que nos deux concitoyens, soucieux de participer à leur niveau à la promotion de leur ville, souhaitent y jouer les prolongations d’un festival de musique classique qui commence à être référencé au niveau national. A Arras, pour la deuxième année consécutive, ce mini festival s’appelle Piano et Patrimoine et il a duré trois jours, du 16 au 18 septembre, entre Cité Nature, l’Hôtel de l’Univers et la salle des Concerts, des lieux différents susceptibles d’amener à la musique classique des publics qui ne la fréquentent pas en dehors de leurs habitudes.

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Valentina Igoshina, une Russe diplômée du Conservatoire Tchaïkovski et lauréate de nombreux concerts internationaux, a interprété Beethoven, Schubert et Rachmaninov ; Mu Ye Wu, un jeune Chinois de vingt-cinq

ans, a confirmé que l’entendre à Arras était un privilège avant que les scènes du monde entier ne l’accapare, et Sodi Braide a joué Schubert, Chopin et Debussy avec une aisance toute personnelle. Soutenu par l’associa-

tion « Beffrois et patrimoine », présidée par François-Xavier Muylaert, ce festival est aussi une manière de multiplier par la musique chez les Arrageois le goût de fréquenter des lieux de leur ville où la culture les attend.

Valentina Igoshina au piano salle des Concerts.

A Saint Nicolas-en-Cité, la musique spirituelle dans ses murs Les amateurs qui emplissaient presque toutes les travées de l’église Saint Nicolas-en-Cité le 24 septembre savaient qu’ils allaient vivre un grand moment de musique spirituelle. marquer d’une pierre blanche l’ouverture de sa nouvelle saison, le Théâtre d’Arras avait programmé dans cet édifice quelques unes des meilleures pages de la musique baroque de l’école provençale. Elles étaient interprétées par une formation qui fait autorité dans la discographie, le « Concert Spirituel » que dirige Hervé Niquet considéré comme le grand maître

de cette musique auprès des grands orchestres internationaux. Dans l’église SaintNicolas-en-Cité, l’âme des instruments a pris tout son souffle. Que dire alors de ce concert sinon qu’il était à la mesure

de ce qu’en attendait un public de connaisseurs et qu’il a pu, de surcroît, amener à apprécier cette musique empreinte de grandiloquence et de mélancolie des profanes venus la découvrir. Les requiem de Jean Gilles ou

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OUR

Un concert de musique baroque qui a amené un important public.

André Campra sont saisissants d’émotion lorsqu’ils allient la tristesse de la mort, rupture avec les plaisirs de la terre, avec l’évocation presque sensuelle d’autres plaisirs à venir au ciel ou ailleurs. La pièce principale du concert fut celle donnée aux funérailles de Louis XV et de Rameau et l’église Saint Nicolas-en-Cité s’est emplit d’une prégnante solennité. Ce « Concert Spirituel » a aussi montré, symboliquement programmé en ouverture de saison, la volonté du Théâtre de sortir de ses murs pour aller proposer différentes formes de spectacles dans les lieux qui, en ville, leur sont le mieux appropriés.

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Culture I Histoire - Musique

Sacré nom de Schramm ! CES hommes qui ont fait l’histoire », c’était cette année le thème des Journées du Patrimoine. Passionnés des « oubliés d’Arras », Raymond Besson et Arlette Fleurquin ont alors eu l’idée de rechercher qui était Jean-Paul Schramm, né à Arras en 1789, qui fut à 24 ans le plus jeune des généraux de l’armée napoléonienne. Les deux amateurs d’histoire locale, aidés par Alain Nolibos et Frédéric Turner, ont eu accès à des archives civiles et militaires, jusqu’alors inutilisées, pour réaliser une biographie en vingt tableaux, textes et documents, présentée à l’Hôtel de Guînes. Ils ont eu la surprise de découvrir que, pour l’état-civil, Jean-Paul Schramm avait été déclaré fils d’un certain Henry Claessens. Le père putatif et historique, Jean-Adam Schramm, né en 1760, un soldat dont les faits d’armes lui ont également valu d’avoir son nom gravé sur l’Arc de Triomphe, n’était-il alors que le parrain,

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Les invités du vernissage passionnés entre les panneaux de l’exposition et les commentaires de Raymond Besson.

Kiwanis, de la musique pour les enfants

ou l’enfant le fruit d’amours adultérines ? Jean-Paul Schramm a servi sous tous les régimes jusqu’en 1864. Louis-Napoléon Bonaparte le nomma ministre de la Guerre en 1850, mais il ne le resta que soixante-dix-neuf jours, choisissant de démissionner plutôt que de signer l’acte de destitution d’un de ses pairs devenu hostile au chef de l’Etat. Jean-Paul Shramm est mort en 1884 à quatre-vingt -quatorze ans. Après soixante-trois ans de services, il avait été le plus ancien général du monde. En 1886, le général Boulanger souhaite donner le nom de militaires aux casernes de France. Celle d’Arras prendra le nom de Schramm, l’un de ses illustres enfants, dont on avait aujourd’hui oublié la gloire, redécouverte grâce à nos deux concitoyens, « des passionnés qui nous rendent l’histoire passionnante », comme les en félicitait François-Xavier Muylaert, adjoint à la Culture, le 17 septembre lors de l’inauguration de l’exposition.

L’Orchestre d’Harmonie, notre musique municipale ! U mardi comme un autre dans le préfabriqué qui jouxte le Conservatoire : c’est le jour où l’Orchestre d’Harmonie répète. Mais, en ce soir du 14 septembre, Christine Dambrine, la présidente de l’association, est venue faire le point sur le fonctionnement et les projets en début de saison. Les élèves du Conservatoire ont la gratuité des cours (solfège et premier instrument) si, en contrepartie, ils sont assidus aux répétitions et prestations de la « musique municipale » d’Arras. C’est le contrat ! Parfois une contrainte, puisqu’il n’y a pas moins de sept services patriotiques dans l’année, et que les concerts se multiplient. C’est d’ailleurs ce qui fait que, chez nos musiciens arrageois, jeunes ou moins jeunes qui doivent prendre sur leur vie personnelle, tout bien pesé, le plaisir N

Le club Kiwanis Arras Citadelle avait invité au Casino le 11 septembre l’Orchestre National de Lille dirigé par Paul Poliynick avec pour soliste le pianiste Wilhem Latchoumia, en résidence au Théâtre d’Arras. « Une magnifique prestation », a pensé Wladimir Kopilov, actuel président du club service, insatisfait de n’avoir rassemblé qu’un parterre de quatre cents personnes. « D’autant plus, ditil, que nous avions fait un tarif réduit pour amener les enfants à la musique »… Les enfants sont d’ailleurs la grande cause du Kiwanis qui leur réserve le profit de toutes ses actions. Cet été, des trains ont été loués pour emmener quatre cents enfants à Malo-les-Bains. Le club achète pour les enfants handicapés du matériel que les institutions ne prennent pas en charge. Les bénéfices de ce concert y contribueront « après vérification du bien fondé de la demande ».

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domine. Jean-Baptiste Philipot, qui dirige depuis six ans, avec décontraction mais fermeté, la formation s’emploie d’ailleurs à valoriser de plus en plus le travail de ses cinquante-cinq exécutants. Ils étaient fiers et ravis de créer au Sébastopol de Lille, puis à Saint-Sauveur, « La folle journée d’Alber t Dewlaminck », un conte musical qu’ils donneront lors d’une soirée au Casino d’Arras, le 1er octobre. C’est dire s’il va falloir, d’ici-là, ajouter des dates encore au calendrier des répétitions. Mais les musiciens ont la fougue et la foi et, dans l’association, on s’entend sans fausses notes. Des moments de convivialité, comme un week-end de cohésion à Auxi-leChâteau ou les repas d’après-concert entretiennent ces relations familiales.

Au cours d’une répétition d’un mardi soir.


Nos Qua rtiers

Jean-Marie Vanlerenberghe vient de recevoir le premier exemplaire du DVD qu’il a tout de suite symboliquement remis à Léon Fatous, le maire de l’époque. A leurs côtés, Quentin Montant, le réalisateur, Claudette Doco, Pierre Rousse, l’architecte, et Jean-Pierre Moncomble.

• Résidence Baudimont • Résidence Pierre Bolle • Centre Ville Boulevards • Centre Ville Places • Résidence de l’Europe • Goudemand -

Saint-Michel • Hippodrome • Jardins - Acacias • Jean-Jaurès - Cheminots • Les Blancs Monts • Les Hautes Fontaines

Résidence Saint Fiacre • Les Hochettes • Méaulens

bd de la Liberté • Mont Saint Vaast • Résidence Saint-Pol • Rietz Saint-Sauveur • Ronville/Réaumur

Griffiths/Devillers • Saint-Gery

Un DVD sur Méaulens, un quartier comme l’ont voulu ses habitants D

images d’amateur qui seraient restées dans les archives montrent comment par pans entiers, au risque de tomber sur le conducteur du bulldozer, les murs des maisons du quartier se sont écroulés. Grâce à la volonté de Claudette Doco, aujourd’hui présidente de l’association Quartier Méaulens Arras, et de JeanPierre Moncomble, ces documents vont pouvoir être vus par tous. Ils sont intégrés dans un DVD, commandité par ces passionnés de Méaulens, réalisé par un jeune professionnel parisien, Quentin Montant, et qui relate la reconstruction de la basse ville du Rivage comme une prise en mains d’un quartier par ses habitants. Une démarche unique dans les années soixante-dix où l’on imposait tours et barres et un exemple précurseur de la détermination populaire face au pouvoir administratif. ES

genre – se constitua avec une question aux têtes de listes : que ferez-vous de Méaulens ? C’est de là que tout est parti. « Les habitants ont véritablement porté le dossier », se souvient dans le DVD Jean-Marie Vanlerenberghe, déjà conseiller municipal. Un architecte local, Pierre Rousse, présent lors du lancement du film le 11 septembre espace Marcel-Roger, proposa, contre

barres et blocs, de petits immeubles tous différents et qui ne dépasseraient pas quatre étages. Méaulens, le village dans la ville, allait naître. L’architecte se souvient : « Le délégué d’un ministère vient visiter. C’est bien beau tout ça, dit-il, mais maintenant montrez-moi les logements sociaux ! »… « Mais, Monsieur, vous venez de les voir ! »… Claude Marneffe

Un exemple pour l’époque Le film nous ramène d’abord à l’histoire de ce quartier chaleureux qui a toujours voulu préserver sa dimension humaine. C’était au temps où la place du Rivage était un port fluvial. Selon le nombre de coups de clairon que sonnait la patronne du café, tel ou tel marinier accourait répondre au téléphone ! On dormait portes ouvertes et l’on retrouvait chez soi le chien du voisin. Dans les années soixante, il devint insalubre et les départs vers l’ouest où surgissaient les immeubles modernes se multiplièrent. Arrivèrent les élections municipales de 1971 et un comité d’habitants – peut-être le premier du

Un DVD voué à l’âme d’un quartier.

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Jeudi octobre

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à Arras

Sortir www.arras.fr/culture

14 Forum pour l’Emploi

Cette dix-huitième édition se fixe pour objectif d’être au moins au niveau de la précédente avec plus de six mille cinq cents visiteurs venus proposer leurs services à cent vingt-six entreprises qui avaient pris l’engagement du recrutement à court terme. Cinq cents personnes ont trouvé un emploi grâce à ces premiers contacts établis lors du forum. Sur les quatre mille cinq cents mètres carré d’Artois Expo, de nombreux corps de métier seront représentés, du bâtiment à l’hôtellerie, ainsi que la plupart des administrations. Des stands seront aussi occupés par les organismes de formation ou d’aide à la recherche d’emploi auprès desquels les visiteurs pourront aussi trouver une nouvelle voie. Artois Expo, de 9 h 30 à 12 h 30 et 14 h de17 h.

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Du octobre

Voir Pablo Neruda en vers et en peinture

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au octobre

De Casablanca à Mons, en Belgique, cette exposition sur le grand poète chilien, prix Nobel de Littérature en 1971, fait le tour du monde et, en France, c’est Arras qui a le privilège de la présenter. Pablo Neruda ? Qu’évoque encore le nom de celui qui fut aussi l’ambassadeur de son pays en France sous le gouvernement d’Unité Populaire de Salvador Allende ? Les cinéphiles se souviennent d’un film de 1994 avec Philippe Noiret, « Le facteur », inspiré d’une de ses œuvres et témoignant de l’univers du poète. Mikis Theodorakis a aussi composé sur son « Canto General ». Mais Pablo Neruda reste à redécouvrir. C’est ce que propose cette exposition où les textes du poète sont illustrés de peintures ou gravures d’artistes internationaux. Pour l’étape arrageoise, deux créateurs locaux, Mireille Desidéri et Jean-François Robiquet, participent à l’aventure. Hôtel de Ville, salle des Fêtes. Jeudi 14 octobre, 20 h 30, Cinémovida, Grand’Place : projection du film « Le Facteur » de Michaël Radford Vendredi 15 octobre, 20 h, salle Robespierre : conférence sur Pablo Neruda, lecture de poèmes.

Les octobre

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et octobre

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Beaucoup de bruit pour rien : Shakespeare un peu secoué ! Ceux qui ont vu la saison dernière salle Léo Lagrange le 1er championnat de France de n’importe quoi seront tout de suite convaincus qu’une adaptation de la comédie de Shakespeare « Beaucoup de bruit pour rien » par la compagnie des 26 000 couverts, ce ne peut pas être le texte à la lettre. Il va forcément s’en passer de drôles dans ce grand classique dont la troupe la plus débridée du théâtre de rue en France passe à la moulinette tous les clichés de la culture chic ! Mais, chut et connivence, personne ne vous en dira rien. Ce serait révéler l’intrigue d’un polar ! Shakespeare est joué comme un happening avec le côté Barnum reconnu à la troupe de Philippe Nicolle et Pascal Rome, implantée depuis 2004 à Dijon. Le plus drôle, c’est que, de l’avis des exégètes du grand dramaturge, l’esprit shakespearien s’y retrouve et que, même, ce traitement de choc révèle des aspects de l’œuvre dans lesquels seuls des trublions comme nos 26 000 couverts pouvaient mettre les doigts ! Théâtre, le 14 octobre, 20 h ; vendredi 15, 20 h 30. Entrée : 18 et 11 euros. Durée du spectacle : 1 h 30.


Retrouvez l’agenda complet sur Du octobre

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au novembre

www.ville-arras.fr/culture

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Tout bascule

Un automne portugais à l’Hôtel de Guînes La manière même dont s’est amorcé cet événement artistique, qui prendra un écho national puisque l’ambassadeur du Portugal à Paris honorera de sa présence son ouverture, témoigne déjà du retentissement international de la fameuse Biennale du « livre à voir » du Quai de la Batterie. « C’est une artiste lisboéte, explique Luc Brévart, qui m’a envoyé spontanément des échantillons de sa Joana Travisco présente ses œuvres. production et le contact s’est ainsi établi avec le Portugal où j’avais déjà d’ailleurs moi-même certaines créations éditées. J’ai été invité au centre portugais de sérigraphie ». De ces échanges et de ces voyages a découlé cette « année du Portugal » du Quai de la Batterie à l’Hôtel de Guînes. De multiples artistes, des notoriétés dans leur pays, viendront personnellement y participer et exposeront leurs œuvres sur toute l’étendue des lieux. Mais l’événement ne touchera pas seulement les arts plastiques. Le cinéma, avec le concours de Plan Séquence, et la vie sociale et intellectuelle du pays, avec des conférences à l’Université pour Tous, seront également à l’affiche. Jusqu’au 18 juin, avec une apothéose festive lors de la Nuit la plus longue, le Portugal est à Arras. Tout commence par une première exposition à l’Hôtel de Guînes du 15 octobre au 14 novembre, avec quatre artistes pour « un automne portugais ». Francisco Tropa présentera une gigantesque installation de bronze, Maria-Loura Estevao des vidéos, Isabel Baraona des dessins « aussi forts que le fado », dit Luc Brévart, et la quatrième artiste, Joana Travisco, est déjà sur place. Cette jeune artiste lisboéte est en résidence au Quai de la Batterie. « Nous voulons, dit encore Luc Brévart, qu’à travers cette année du Portugal, les artistes témoignent de l’identité de leur pays en se servant de la performance artistique ». Hôtel de Guînes, Quai de la Batterie, 2 rue des Jongleurs.Tél. 03 21 23 43 11.

Un accordéoniste qui met dans le Mille

Lundi octobre

18 Crédit photo : Lucille Reyboz

Après quatre ans de silence discographique, l’accordéoniste Daniel Mille vient de sortir un nouvel album qui le ramène en scène toujours salué comme un impressionniste de la mélodie. Hé dire qu’il avait abandonné cet instrument dont il avait appris à jouer à l’âge de onze ans et qu’il aura fallu une rencontre avec Richard Galliano, sur scène, lors d’un concert de Nougaro pour lui rajuster les bretelles ! En 1995, Daniel Mille a reçu le Django d’or du meilleur espoir et en 2006 la Victoire de la musique de jazz. En tournée, il s’entoure de quelques jeunes loups à la trompette, au piano et à la contrebasse. Et quand les connaisseurs sauront que son batteur s’appelle André Ceccarelli… Théâtre, 20 h. Entrée : 18 et 11 euros. Durée du concert : 1 h 30.

Comédie d’Olivier Lejeune. Casino, 15 h 30. Tarif : 10 euros.

Dimanche 10 octobre

Brocante Organisée par le Comité des fêtes Arras Ouest (réservations au 03 21 51 38 99) Résidence Saint Pol, rue du 8 mai, de 7 h à 15 h.

Dimanche 10 octobre

Michèle Bernier « Et pas une ride ! » Casino, 20 h. Tarif : 40 euros.

Mardi 12 octobre

L’orfèvrerie du Trésor de la Cathédrale Visite guidée par Christelle Legrand. Musée des Beaux-Arts, 15 h 30.Tarif : 4,50 euros.

Dimanche 17 octobre

Sticks on Zappa Projet réunissant les percussionnistes des conservatoires de la région (Arras, Saint-Omer, Lille, Tourcoing, Boulogne-sur-Mer, Calais, Cambrai et Roubaix) autour des œuvres de Franck Zappa et de Deep Purple. Casino, 18 h. Entrée gratuite.

Dimanche 17 octobre

Marc Lavoine en concert Casino, 20 h. Tarif : 43 euros.

Jeudi 21 octobre

Soirée conférence-débat Proposée par l’Académie d’Architecture d’Arras Office culturel, Grand’Place, 18 h 30.

Jeudi 21 octobre

Les années juke-box Spectacle en chansons des années 1950 à 1960, présenté par la Compagnie Hendrycks. Dans le cadre de la Semaine Bleue. Casino, 14 h. Entrée gratuite.

Dimanche 24 octobre

Stage vacances « D’encre et d’or » Pour les adolescents et les enfants de 6 à 14 ans. Inscription uniquement par mail s-lantelme@ville-arras.fr Musée des Beaux-Arts, de 14 h à 16 h 30. Tarif : 15 euros pour les arrageois et 25 euros hors Arras.

Du lundi 25 au vendredi 27 octobre

Bigard « Remet le parquet » Casino, 20 h. Tarif : 43,50 euros.

Samedi 30 octobre Arras Actualités Octobre 2010

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Retrouvez l’agenda complet sur Jeudi octobre

Agenda sportif www.arras.fr/sport

en direct du Quartier des Arts

Football CFA2 Arras FA – Feignies Terrain Brabant, 18 h.

Samedi 9 octobre

Water-Polo CFA2 RCA - Pole France INSEP Piscine Desbin, 20 h.

Samedi 16 octobre

Football Championnat de France Féminin Arras FA - Vendenheim FC Terrain Pierre Bolle, 15 h.

Dimanche 17 octobre

Rugby Fédérale 2 Rugby Club Arras - Stade Rouennais Stade Grimaldi, 15 h.

Dimanche 17 octobre

Basket-ball Ligue féminine Open de Ligue Arras Pays d'Artois - Aix-en-Provence Halle des sports Richard Tételin, 20 h.

Tournoi non stop

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au octobre

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de jeux de rôles

L’association « Le cénacle », créée en 1992 par des étudiants de l’Université d’Artois passionnés par les jeux de rôles, ces jeux où l’on s’invente des histoires que l’on met en scène et que l’on fait évoluer, organise à l’Office Culturel la quatrième édition de son Tournoi du Lion d’Or qui a lieu tous les deux ans. Il avait attiré en 2008 soixante-dix participants. Différentes techniques de jeux de simulation seront abordées, avec des figurines, ou même « grandeur nature », c’est-àdire que les joueurs eux-mêmes incarnent leurs personnages, souvent en costumes, ce qui ajoute au déroulement de la partie une certaine attractivité ! Ces jeux qui font surtout appel chez les participants à un sens de la stratégie peuvent effectivement représenter pour le public une curiosité et les portes de l’Office Culturel seront grandes ouvertes, même la nuit, puisque la particularité également des jeux de rôles, c’est que les participants ont du mal à y inscrire le mot fin ! Office Culturel, du vendredi 22 octobre à 18 h au dimanche 24 à 18 h, sans interruption.

Vendredi novembre

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Basket-ball

de musique de Moscou

Water-Polo CFA2 RCA - Livry Gargan Piscine Desbin, 20 h.

Samedi 23 octobre

Water-Polo CFA2 RCA - Lille UC Natation Piscine Desbin, 20 h.

Samedi 30 octobre

Octobre 2010

Du octobre

Loktev, la plus grande école

Samedi 23 octobre

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Exposition, musique électro et installations sonores. Saison du Théâtre d’Arras en collaboration avec le Musée des Beaux-Arts d’Arras. Quartier des Arts, à partir de 18 h 30. Tarif : 18 euros (repas compris), 10 euros (sans repas).

Mercredi 20 octobre Ligue féminine Arras Pays d'Artois - Union Hainaut Halle des sports Richard Tételin, 20 h.

Arras Actualités

Crédit photo : Christian Schyve

Samedi 9 octobre

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Le Japon d’hier et d’aujourd’hui

Water-Polo CFA2 RCA - CN Marne Charenton Piscine Desbin, 20 h.

www.ville-arras.fr/culture

A l’occasion de l’année de la Russie en France, le Rotary-Club d’Arras et ses homologues féminins de l’Inner Wheel organisent un concert d’un grand ensemble de chants et de danses, Loktev de Moscou. Cette formation, l’une des plus connues en Russie, a été formée en 1937. Aujourd’hui ce sont les petits-enfants qui ont pris la relève. L’ensemble porte d’ailleurs le nom de son créateur,Vladimir Loktev, un musicien pédagogue qui a laissé une école qui a formé à ce jour dix-huit mille élèves, les « loktevtsy », les petits de Loktev. Parmi eux, Vladimir Vassiliev, le danseur étoile actuel directeur du ballet du Bolchoï. Tous les anciens élèves sont musiciens dans les plus grandes formations mondiales et, encore aujourd’hui, plus de mille enfants moscovites fréquentent chaque jour l’école sur les collines de Moscou. Les classes d’orchestre et de chorégraphie se produisent très tôt en Asie, aux Etats-Unis et en Europe. L’escale arrageoise figure au programme d’une tournée organisée par le Rotary International en Belgique et en France. Salle Mona Lisa, collège des Louez-Dieu, Anzin Saint-Aubin, 20 h 30. Entrée : 30 euros (tarif jeunes 15 euros). Réservations : loktevarras@orange.fr


Octobre 2010 I Tribune

La Majorité Municipale

Le groupe « ARRAS en Mieux »

Rigueur et qualité peuvent aller de pair

ENCORE UN COUP PORTE A ARRAS

Comme Madame le recteur avait tenu à faire à Arras, à l’école Voltaire, l’une des premières sorties de sa prise de fonctions, ce n’est certes pas un hasard si notre Ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a souhaité passer une heure dans différents services du centre hospitalier. Et c’est délibérément aussi que s’est tenu dans la capitale de l’Artois le premier colloque national des dynamiques territoriales de santé. Notre ville est observée par les décideurs parce qu’elle est, à beaucoup de niveaux, expérimentale et riche d’initiatives. L’école, la santé, le développement économique. Nous avons été les premiers à proposer à la population de donner son avis sur ses attentes en matière de soins et de prévention à travers un questionnaire internet, et cette idée a eu un certain écho et beaucoup de retentissement au delà d’Arras. Tout le monde s’accorde également à dire que notre hôpital est un exemple de mutation d’une ancienne structure au modernisme du vingt et unième siècle. Chaque fois que cela est possible nous introduisons dans nos projets l’outil informatique devenu indispensable pour que demain ne soit pas la pâle copie d’hier. Notre projet hospitalier justement, fondé sur le partenariat avec les établissements des villes voisines, s’inscrit tout à fait dans les orientations prises aujourd’hui pour faire rimer qualité des soins avec maîtrise de la gestion. Ce n’est donc pas un hasard si nous intéressons les sphères nationales comme un laboratoire. Arras est allée de l’avant, peut-être avant tout le monde et a parfois suscité le scepticisme et la critique. Mais l’on s’aperçoit aujourd’hui, sur les rythmes scolaires ou l’organisation de la santé par exemple, que nous faisons figure de précurseurs. Juste revanche pour prouver que le développement et l’innovation peuvent s’encadrer dans une rigueur financière qui fera que nos projets tiendront le cap dans la durée.

La réforme de la défense nationale mise en place il y a deux ans prévoit sur une période de 6/7 ans une réorganisation militaire et une diminution des effectifs des armées de 54 000 postes civils et militaires sur les 320 000 personnes employées par l’armée. Cette réforme a concerné le 601e régiment de circulation routière d’Arras dissous depuis. Avec récemment le rapprochement gendarmerie-police, des mesures d’économies et de rationalisation des missions des deux corps ont été prises engendrant la disparition ou le déplacement d’unités de gendarmeries dans le Pas-de-Calais. Aujourd’hui, les pouvoirs publics poursuivent l’idée de réduire les coûts engendrés par la dispersion des escadrons. Au motif d’améliorer l’efficacité opérationnelle, un scénario de réorganisation voire de dissolution est semble-t-il envisagé pour l’escadron de gendarmes mobiles d’Arras ? Cette perspective nous inquiète au plus haut point. Nous exigeons de connaître l’intention des pouvoirs publics sur ce sujet. Nous n’acceptons pas que ces réorganisations soient faites en catimini, nous rappelons l’attachement des populations au Service Public dans son ensemble et exigeons du gouvernement une concertation avec tous les élus de l’arrageois sur le bien fondé de cette organisation. Quand cessera-t-on de dépouiller Arras de ses services publics ?

Les Verts / L’Echappée Belle

Le Front National

Il n'y a que de l'eau dans le gaz....

La casse de nos services publics

Le 30 septembre a eu lieu à Arras, le lancement du Plan Climat du Pays d'Artois. Voilà une heureuse initiative! De quoi s'agit-il? Un Plan Climat Energie Territorial (PECT) est un cadre volontaire pour tout territoire afin d’y regrouper et rendre visible l’ensemble de ses politiques visant à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Rappelons par ailleurs que par la Loi du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique énergétique (Loi POPE), la France s'est engagée sur des objectifs chiffrés de réduction des gaz à effet de serre visant à les réduire en moyenne de 3% par an et de les diviser par 4 ou 5 d'ici à 2050. Dans cette perspective, nous ne pouvons que nous étonner que notre collectivité, tout comme la Communauté Urbaine d'Arras ne réagisse pas vigoureusement face au dangereux projet d'installation d'une centrale thermique à gaz à Monchy-au-Bois. Cette centrale n'est pas grenello-compatible ! Vise t'elle à combler un déficit de production régionale? Non, le Nord-Pasde-Calais produit déjà plus d'électricité qu'il n'en consomme. Satisfait-elle aux objectifs de réduction des pollutions visés par le Plan Climat ou la loi POPE? Certainement pas! Tout au contraire, ces pollutions (dioxyde de soufre, dioxyde d'azote, poussières fines) qui ont des impacts avérés sur la santé des populations à plusieurs kilomètres à la ronde, vont augmenter très sensiblement. Or, sur un projet similaire situé à Hambach (Lorraine) le commissaire enquêteur a émis un avis nettement défavorable en se fondant notamment sur les conséquences sanitaires d’une exposition prolongée aux rejets atmosphériques provoqués par une telle installation. Nous appelons donc le Conseil Municipal d'Arras et le Conseil de la Communauté Urbaine ainsi que toutes nos concitoyennes et concitoyens à se mobiliser pour faire obstacle à ce dangereux projet. Laure OLIVIER / Alain SELLIER elus-verts-arras@laposte.net

Je suis stupéfait par la dégradation continue des services publics de notre commune sans que cela n’émeuve plus que cela notre équipe dirigeante. Vous avez remarqué que la poste centrale de la rue Gambetta a été totalement fermée pendant plusieurs semaines. Aucun service minimum, pour avoir accès à un guichet, il fallait se rendre à celui de Minelle ou Griffiths (sauf le lundi pour cette dernière), pratique pour ceux qui résident ou travaillent en centre ville. Vous avez également sûrement noté l’annonce du départ de l’escadron de gendarmes d’Arras. Après les militaires et les installations et terrains qui ne trouvent pas preneurs, une nouvelle perte de famille pour la ville. La prison d’Arras a aussi fait la une de l’actualité régionale. Récemment, un surveillant dénonçait les conditions de travail au sein de l’établissement pénitentiaire où s’entassent 300 détenus pour 200 places. En matière de santé, le dernier classement des hôpitaux et cliniques ayant un service cancérologie réalisé par le magazine L‘EXPRESS n’est pas très élogieux pour notre ville. Dans le domaine des multiples cancers, le Centre hospitalier d’Arras est régulièrement relégué au delà de la centième place au niveau national. Pendant ce temps là, la mairie de son côté comptait renflouer ses caisses en bradant la salle de l’harmonie dont la façade est classée. Cependant, elle s’est ravisée face à la réprobation de nombreuses associations culturelles. Heureusement que ces associations ne lisent pas toutes les délibérations du conseil municipal. En effet, celui du 27 septembre 2010 fait état de nombreuses subventions à des associations culturelles basées hors région Nord Pas-de-Calais que ce soit pour la Fête des Grandes Prairies ou de l’Andouillette ou pour l’exposition « L’or du Japon ». La préservation de nos services publics ne passe-t-elle pas un une préférence locale à l’octroi des subventions ? Jean-Marc MAURICE conseiller municipal – conseiller régional Front National mail : fnarras@laposte.net – Tel : 06 77 20 11 81

Le groupe ARRAS EN MIEUX Alain Fauquet, Karine Boissou, Bertrand Alexandre, Colette Vilette, Jean-Pierre Ferri, Françoise Duforets, Bertrand Louchart contact@ps-arras.org

Arras Actualités Octobre 2010

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Permanences des élus I Octobre 2010 Jean-Marie VANLERENBERGHE m-le-maire@ville-arras.fr Maire d’Arras, Sénateur du Pas-de-Calais, Président de la Communauté Urbaine

Permanences les jeudi 7 octobre de 14 h 30 à 16 h 30 en Mairie et 28 octobre de 9 h à 11 h à la Maison de Services Marie-Thérèse Lenoir. Contact : 03 21 50 51 82.

CONSEILLERS DE LA MAJORITÉ Zohra OUAGUEF - OUAKID z-ouaguef@ville-arras.fr Service à La Personne et Insertion

Sur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 86.

ADJOINTS Denise BOCQUILLET

Thérèse WILLOT

d-bocquillet@ville-arras.fr Ressources Humaines Conseillère déléguée de la CUA

t-willot@ville-arras.fr Espaces Verts et à la Propreté

Permanences de 10 h à 12 h, les 6 octobre au centre Léon Blum ; 13 octobre au Foyer des Platanes ; 20 octobre, à l’Hôtel de Ville. Pas de permanences pendant les vacances scolaires. ✆ 03 21 50 51 83. Frédéric LETURQUE fleturque@ville-arras.fr Cohésion Sociale et Renouvellement Urbain, Vice-Président de la CUA

Permanence le jeudi 14 octobre de 9 h à 11 h 30 en mairie ✆ 03 21 50 51 86 ou 06 08 74 89 75. Annie LOBBEDEZ

Marylène FATIEN m-fatien@ville-arras.fr Urbanisme

Sur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 87. Danièle LAMOTTE d-lamotte@ville-arras.fr Logement - Conseillère déléguée de la CUA

Sur RDV en mairie le jeudi matin. ✆ 03 21 50 50 81 (service logement) ou 03 21 50 51 86 (pour tout autre problème). Matthieu LAMORIL m-lamoril@ville-arras.fr Patrimoine Culturel

Sur RDV le lundi de 9 h à 12 h, en mairie. ✆ 03 21 50 51 82. Jeannine JANDOT j-jandot@ville-arras.fr Domaine Public, Cadre de Vie et Exécution Budgétaire

Sur RDV le mardi matin et le jeudi toute la journée en mairie. ✆ 03 21 50 51 82. Nathalie GHEERBRANT n-gheerbrant@ville-arras.fr Vie Etudiante et Université

Sur RDV le mercredi de 10 h 30 à 12 h en mairie. ✆ 03 21 50 51 85. Dominique MORTREUX d-mortreux@ville-arras.fr Équipements Culturels

Sur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 85. Yves DELRUE y-delrue@ville-arras.fr Affaires Militaires et Patriotiques, Vice-Président de la CUA

Sans RDV le mardi de 10 h à 11 h en mairie. ✆ 03 21 50 51 85. Claire HODENT c-hodent@ville-arras.fr Petite Enfance

Sur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 86. Marc DESRAMAUT m-desramaut@ville-arras.fr Equipements Sportifs

Sur RDV en mairie. ✆ 03 21 50 51 82. Véronique LOIR

Permanence le mercredi 13 octobre de 10 h 30 à 12 h en mairie ✆ 03 21 50 51 87. Hélène LEFEBVRE he-lefebvre@ville-arras.fr Etat Civil, Elections et Relations Internationales

Sur RDV en mairie ✆ 03 21 50 50 15. Thierry SPAS t-spas@ville-arras.fr Domaine Public

Sur RDV en mairie le mercredi de 10 h 30 à 12 h ✆ 03 21 50 51 82.

Sur RDV en Mairie ✆ 03 21 50 51 86.

Sur RDV en mairie le samedi 16 octobre de 9 h 30 à 11 h ✆ 03 21 50 51 87. Evelyne BEAUMONT e-beaumont@ville-arras.fr Education

Sur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 85. Alexandre MALFAIT a-malfait@ville-arras.fr Jeunesse et Vie Etudiante

Sur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 85. François-Xavier MUYLAERT fx-muylaert@ville-arras.fr Culture et Tourisme Conseiller délégué de la CUA

Sur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 85. Nadine GIRAUDON n-giraudon@ville-arras.fr Fêtes et Commerces

Sur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 85. Philippe ARVEL p-arvel@ville-arras.fr En charge des conseils consultatifs de quartier

Sur RDV le premier jeudi de chaque mois de 9 h à 10 h en mairie. ✆ 03 21 50 51 82.

Permanences et coordonnées sur

www.arras.fr Karine BOISSOU

h-mortier@ville-arras.fr Affaires Juridiques, Commission d’Appel d’Offres et Assurance, Commission de Sécurité et d’Accessibilité - Conseiller délégué de la CUA

Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur rendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Sur RDV le mardi en mairie. ✆ 03 21 50 51 87. Martine SAUVAGE m-sauvage@ville-arras.fr Vie des quartiers (FTU, CH…)

Sur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 86. Mickaël SULIGERE m-suligere@ville-arras.fr Conseiller municipal Vice-président de la CUA, délégué à la Promotion de la Santé

Sur RDV le vendredi 29 octobre de 14 h à 16 h, à l’Espace Simone Veil. ✆ 03 21 50 51 82. Claude FERET c-feret@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé de la Cohésion Sociale et de la Sécurité

Permanence le mercredi 27 octobre de 9 h 30 à 11 h 30 au CSAO, 39 avenue de l’Hippodrome. ✆ 03 21 50 51 82. Jean-François MALBRANCQ jf-malbrancq@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé des transports

Jacques PATRIS

n-canlers@ville-arras.fr Personnes Agées et Personnes Handicapées

f-desmaziere@ville-arras.fr www.desmaziere.com Finances et Administration Electronique

Hugues MORTIER

Pas de permanence en octobre. ✆ 03 21 50 51 87.

Sur RDV le samedi 9 octobre de 9 h 30 à 11 h 30 en mairie ✆ 03 21 50 51 87. Nicole CANLERS

Octobre 2010

p-rapeneau@ville-arras.fr Urbanisme, Patrimoine et Constructions Durables, Conseiller Régional, Vice-Président de la CUA

Sur RDV en mairie. ✆ 03 21 50 51 82.

d-gruson@ville-arras.fr Contrôle de gestion, nouvelles technologies, commission des impôts directs

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Sur RDV le jeudi de 9 h 30 à 12 h en mairie ✆ 03 21 50 51 82. Philippe RAPENEAU

v-loir@ville-arras.fr Suivi marchés publics et excécution budgétaire

David GRUSON

Arras Actualités

a-lobbedez@ville-arras.fr Sports

Sur RDV en mairie le mercredi de 14 h à 17 h ✆ 03 21 50 51 82. François DESMAZIÈRE

Arras en Mieux

Bertrand ALEXANDRE Arras en Mieux

Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur rendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15. Bertrand LOUCHART Arras en Mieux

Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur rendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15. Colette VILETTE Arras en Mieux

Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur rendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15. Jean-Pierre FERRI Arras en Mieux

Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur rendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15. Françoise DUFORETS Arras en Mieux

Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur rendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15. Alain SELLIER élus-verts-arras@laposte.net

j-patris@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé de l’emploi et de l’insertion.

Sur RDV en mairie. ✆ 03 21 50 51 82.

CONSEILLERS DE L’OPPOSITION

Permanence à l’Hôtel de Ville, bureau 22, le jeudi de 9 h 30 à 11 h 30 et sur rendez-vous. Contact : 06 82 11 21 62. Laure OLIVIER élus-verts-arras@laposte.net

Sur rendez-vous à l’Hôtel de Ville, bureau 22. Contact : 06 85 92 66 30.

Alain FAUQUET

Jean-Marc MAURICE

Arras en Mieux

Front National

Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur rendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Permanence les lundis de 15 h à 18 h à l’Hôtel de Ville, bureau 21 ou sur rendez-vous. Contact : 06 77 20 11 81.




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