ArrasActu n°277 by Mairie d'Arras

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ArrasActu Le magazine des Arrageois

N°277 - Juillet-Août 2013

Entrez dans la danse de l’été !

100 000 festivaliers au soleil Dossier :

Une ville à vivre pour tous

Puisqu’on vous le dit

Centenaire 14-18 : participez-y !

Un projet immobilier à l’îlot aux Ours La rénovation de l’ïlot aux Ours, au cœur des places, va bientôt se poursuivre avec le lancement d’un programme immobilier, résidence de standing du T2 au T4 avec parkings en sous-sol et caves. Un panneau d’information va bientôt apparaître en façade du secteur concerné, rue aux Ours à hauteur de l’ancien sex-shop depuis longtemps muré. Le quartier va reprendre une autre dimension ! Des réunions d’information sont prévues : la première, destinée aux commerçants, aura lieu le 10 septembre à 19 h 30. La seconde, le lundi 16 septembre à 18 h 30, s’adressera aux riverains et personnes intéressées par le projet.

« La Finarde » mondialement reconnue Fromager réputé sur la place du marché à l’enseigne de « La Finarde », Jean-François Dubois a remporté deux distinctions internationales lors du premier Mondial du Fromage qui s’est déroulé le 2 juin à Tours. Parmi 200 produits en compétition, présentés par une centaine de participants, un jury de 79 membres s’est accordé pour lui attribuer une médaille d’argent pour sa mimolette et le bronze pour son gouda. C’est depuis un an dans la fraîcheur des murs de la Citadelle que Jean-François Dubois affine ses spécialités. Une réception a permis, le 14 juin, au président Philippe Rapeneau d’apporter au lauréat les félicitations de la Communauté Urbaine.

Pour célèbrer le centième anniversaire de la Grande Guerre, la Ville d’Arras met en place un programme de réappropriation de son Histoire qui s’échelonnera sur cinq saisons successives de 2013 à 2018. Les associations sont les bienvenues si elles ont des idées de créations événementielles qui contribueraient à enrichir le programme en cours d’élaboration. Un appel à projet est donc lancé pour la première saison (septembre 2013-août 2014) qui illustrera « Arras à la Belle Epoque ». Vous pouvez le télécharger sur le site de la ville www.arras.fr à la rubrique marchés publics et envoyer vos propositions avant le 9 octobre.

Découvrir les Défis Européens Le Mouvement Européen Nord-Pas-de-Calais, association indépendante de toute affiliation, organise une formation sur l’Europe, pendant cinq jours du 21 au 25 octobre 2013 à Arras. Quatre jours seront consacrés à des conférences, ateliers et tables rondes ; la dernière journée, les participants se rendront à Bruxelles. Les intervenants seront des spécialistes de haut niveau, anciens fonctionnaires européens, universitaires, enseignants à l’ENA. Ils traiteront des défis et enjeux auxquels l’Europe doit faire face, économiques, environnementaux, sociaux, institutionnels. Peuvent s’inscrire les étudiants de niveau L3 minimum (frais d’inscription : 30 euros), les salariés dans le cadre de la formation continue ou du droit individuel à la formation (300 euros), et les particuliers (150 euros) dans la mesure des places restantes. Un certificat de l’Université d’Artois et un diplôme du Mouvement Européen France sera remis aux participants. Mouvementeuropeen62.wordpress.com / defiseuropeens@gmail.com

Pour une coordination des travaux Par un arrêté de coordination des travaux, la Ville s’engage à éviter certains dysfonctionnements qui font que parfois des voiries sont terrassées à plusieurs reprises au même endroit en quelques mois ou que des travaux s’éternisent. Les différents prestataires devront s’accorder sur un calendrier d’interventions. Par ailleurs, une refonte intégrale du règlement de voirie est prévue pour mieux cadrer les obligations et délais à respecter.

Pharos : la bonne adresse ! L’adresse postale exacte et définitive du pôle culturel « Le Pharos » est bien le 4 rue Charles Péguy. L’adresse du 1 rue Charles Péguy figurant dans le petit fascicule distribué lors des jours d’inauguration est celle de la Maison de service Marie-Thérèse Lenoir qui accueillait le courrier du Pharos pendant les travaux. Tél.03 21 16 89 00.

Edito

Frédéric LETURQUE Maire d’Arras, Vice-président de la CUA

Sommaire Suivez le guide !

Avec Di Dou Da, les chansons passent les générations

Du classique au hip-hop, Arras, ville ouverte à toutes les expressions musicales

Un nouveau charme place d’Ipswich

62 places gratuites avec les bornes minute

Décima se développe à la Citadelle

Récup’Art : une œuvre du centre social a les honneurs du Musée

Du multisport et la plage sur les pavés de la Grand’Place

Un dessinateur de BD arrageois, MarcAntoine Boidin

Réunions de quartier : Saint-Sauveur, Bonnettes, boulevards

ARRAS ACTUALITÉS N° 277 Juillet-Août 2013

Voici l’été ! Nous sortons à peine d’un Main Square mémorable où se sont succédés des concerts qui ont porté la notoriété d’Arras sur la scène internationale. Et, déjà, nous sommes gourmands d’autres découvertes, d’autres grands moments à partager ensemble. L’été sera copieux au niveau des activités et des divertissements. C’est pourquoi, pour la seconde année et devant son succès, nous avons édité un « guide de l’été », au format pratique pour la poche, que vous avez déjà dû trouver dans votre boîte à lettres. Il détaille, par rubriques, tout ce que vous pourrez faire pour réussir vos vacances à Arras. Fréquenter Arras on the beach, bien sûr, mais aussi profiter de spectacles en plein air au Pharos ou assister aux concerts, décontractés mais enrichissants, du festival des « Inouïes ». Dans toutes les programmations que nous soutenons, nous cherchons toujours à ce que se glisse une petite note de culture. Car, la culture, si elle est encouragée dans le cadre d’une démarche familiale, est aussi le premier pas vers la réussite éducative. Elle apporte ce goût d’apprendre que nous voulons favoriser en mettant en place dans les écoles arrageoises les nouveaux rythmes scolaires dès la rentrée prochaine. Mais, avant ce rendez-vous qui sera primordial dans la vie de la cité, passez de bonnes vacances ! En suivant notre guide...

Directeur de la publication : Frédéric Leturque • Directeur de la Communication de la Ville d’Arras : Anthony Blondeau • Directeur de la rédaction - Rédacteur en chef : Claude Marneffe • Reporter photographe : Julien Mellin • Concepteurs graphiques : Béatrice Couadier Mathieu Lucas - Julien Ramet - Christine Roussel • Sortir à Arras : Brigitte Joud • Impression : Imprimerie Chartrez- 62223 St-Nicolas-les-Arras La Ville d’Arras a souhaité produire cette publication dans le respect de l’environnement. Ainsi, l’impression a été réalisée à partir d’encres à base d’huile végétale. Le papier sélectionné pour ce magazine est du Satimat Green produit par Arjowiggins (France), usines certifiées ISO 14001. Ce dernier est composé de 60% de fibres recyclées et de 40 % de fibres vierges certifiées Forest Stewardship Council (FSC), issues de forêts bien gérées. • Distribution : La Poste • Attachée de presse : Amélie Creton & 03 21 50 50 87 • Assistante de direction : Catherine Petit & 03 21 50 51 44 • Fax : 03 21 50 51 79 • http://www.arras.fr • Courriel : com@ville-arras.fr

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Juillet - Août 2013

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arras en images photos julien mellin - philippe frutier

Arras Actu

Juillet - Ao没t 2013

Le club canin s’est vu attribuer un nouveau terrain pour les séances de travail et d’éducation comportementale des chiens. Il se trouve sur 8 000 m2 dans la zone industrielle est, à Tilloy-les-Mofflaines, jouxtant le refuge de la SPA.

La place Victor-Hugo, vue d’en haut, dans l’écrin minéral de son quartier.

2 Arlette Fleurquin, directrice de l’école Victor-Hugo, est partie en retraite. Elle a reçu la médaille de la Ville lors de la traditionnelle réception des enseignants.

4 Le Maire d’Herten, ville allemande jumelée à Arras,

aime venir en nos murs observer comment l’équipe municipale gère les mêmes problèmes qu’il retrouve chez lui. Uli Paetzel a même assisté à la réunion de quartier des Boulevards. Pour cet intérêt et cette fidélité, Frédéric Leturque lui a remis la médaille de la Ville.

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Une vue panoramique de la place d’Armes à la Citadelle lorsqu’elle accueille le Main Square : impressionnant la foule qu’elle peut contenir.

Musique et chocolats, c’est ce qu’a proposé, pour faire connaître son école, une élève du Conservatoire, Juliette Larretgere, également à l’école hôtelière du Touquet. Après quelques pièces de Haendel, Mozart ou Rameau, ont circulé tartelettes au chocolat et macarons selon une recette du XVIIIe siècle.

Juillet - Août 2013

Un soleil de roc

Thirthy Seconds to Mars : Leto gagnant !

Lou Doillon : la fille de Jane aurait été tout aussi à l’aise sur la scène principale.

lein soleil et son absolu. Une foule invraisemblable et des montées en puissance. L’édition 2013 du Main Square est le neuvième tome de l’anthologie ! Vendredi après-midi. Le festival s’ouvre crescendo. La batterie et les basses de « Balthazar » vous emplissent la cage thoracique. On a l’impression que le rythme vous remplace le cœur. Le son, sur le Green Room, ne fera pas de demie-mesure ! « Block Party » fait des efforts pour correspondre à la définition du rock. C’est rugueux et intransigeant. Sans additifs, ni édulcorants ! Comme la plupart des groupes d’un festival sans outrageuse révélation, mais avec une constatation, celle d’un retour aux fondamentaux. La première soirée a d’ailleurs vu se succéder les premiers trois grands moments du festival avec des groupes emblématiques. « Thirty seconds to Mars » a fait son cirque, cerceaux, numéros de bascule, ballons géants que la foule doit repousser à bout de bras, une présence en scène « très, très, très ouf ! ». Le chanteur Jared Leto, christique, s’ébroue dans la musique. Il fait monter des spectateurs sur scène et, profitant de la faille, des personnages intégralement camouflés,

de la tête au pied, dans des combinaisons rouges, ou jaunes, ou vertes, se propulsent sur scène. Ce sont des Arrageois qui, chaque été, finissent bien par réussir ce pari ! « Green Day » est une machinerie démoniaque, une mécanique musicale entêtante, à la crête du punk, avec, parfois, des parenthèses mélodieuses. « The Prodigy » aura déçu les inconditionnels de son style premier en ne livrant, qui plus est, sa pleine mesure que dans la dernière demie-heure. Samedi 18 h, Asaf Avidan, le chanteur à la mode à la voix flottante, fait déborder le Green Room. Damien Saez remporte son succès avec des chansons de révolution permanente, musique et voix saturées comme la vie à crédit. Mais Léo Ferré est déjà passé ! Dans la sobriété de l’éclairage, impeccable concert de Sting. La classe ! Voix intacte, son mesuré et exigeant, la star ne fait pas de manières pour jouer les chansons pour lesquelles son public est venu, accompagné de fameux musiciens dont un jeune violoniste énervé qu’il faudra garder en vue ! Dimanche, dernier jour déjà. Lou Doillon sur la petite scène (qui était la Grande du temps de la Grand’Place !). Une voix de crooneuse

Sting accroché à un solo de guitare

ck ! à la personnalité affirmée, capiteuse et câline. Et Arras retrouve « Indochine » ! « C’est la troisième fois que nous venons, se souvient Nicola Sirkis. La première fois, c’était sur une plus petite place, et vous étiez déjà aussi nombreux ! ». Le chœur des paroles s’élève de la foule. Ce soir, on est enchanté. Ecrans en noir et blanc, couleur nostalgie, la

Indochine, fan d’Arras voix du leader, captivante, soulignée de langueurs poétiques dans les textes, emporte son public. Des générations sont au coude à coude. « Indochine » distille des instants de vie de tous les temps. Nicola Sirkis est le précurseur du développement durable dans la chanson rock française ! On se tape sur l’épaule, on se prend la main, masculin-féminin. Une heure du matin, le Main Square se termine sur une farandole géante. C’était juste une aventure... Claude Marneffe

Green Day : 2 h 30 d’un show époustouflant

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ça promet pour le 10e anniversaire ! L’édition 2013 aura marqué les mémoires avec la venue de stars emblématiques au meilleur de leur forme. Armel Campagna, le directeur du festival, promet de concocter pour les 10 ans l’année prochaine un programme plus prodigieux encore. Si vous saviez les noms qui circulent ! 1

En attendant la Green Room : les Bruaysiens de Starvage ne pensaient pas si bien dire en concert off place de la Gare ! Le lendemain, ils étaient choisis pour remplacer devant 10 000 personnes le groupe phare anglais de dubstep, « Modestep ».

Une nouvelle fois, Nicola Sirkis a été marqué par l’enthousiasme du public arrageois.

Fans d’Indochine : cela demande de la préparation.

Wax Tailor : du Hip-Hop sur fond d’électro, une révélation française. Victoire de la Musique 2013.

Les régionaux de l’étape !

L’esprit festival

eudi, début de soirée. Les premiers festivaliers se répandent en ville. Ceux-là arrivent de Dijon, d’autres de Bretagne. Armel Campana, le directeur, organisateur du Main Square, a vu passer des réservations de Belgique, d’Angleterre, d’Espagne, d’Italie, et même d’Israël (Asaf Avidan a son comité de soutien !). « A leur accoutrement, on peut dire pour quels groupes ils sont venus », affirme ce barman en terrasse. Gagné ! C’est du Green Day, du Prodigy. ça se voit rien qu’à leur coiffure ! Ces cohortes de jeunes séjourneront pour la plupart au camping qui, sur trois jours, aura accueilli 10 000 personnes. « Les festivaliers étrangers sont très corrects, agréables, et soucieux de préserver la propreté des lieux, témoigne un agent de sécurité. Ils évitent de laisser traîner papiers et canettes et laissent les douches dans un état accueillant pour celui qui suivra. Je n’en dirai pas autant de tous les Français ! ». Le camping, cette année, a été déplacé de quelques pas, mais est devenu un véritable village où la famille des festivaliers aime discuter des concerts au pied de la tente. Cette année, on pouvait prendre le petit-déjeuner sur place grâce à une commerçante arrageoise qui avait pris contact avec l’organisateur du festival et des kits de toilette étaient disponibles. « On repartira avec un bon souvenir d’Arras qui fait vraiment tout pour notre confort » dit un habitué des grandes concentrations rock internationales. Les festivaliers se déclarent satisfaits, par ailleurs, de l’évolution de l’organisation des concerts : « On peut quasiment tous les voir intégralement. Ils ne se superposent plus d’une scène à l’autre, même

si parfois ils se chevauchent sur quelques minutes, au début ou à la fin ». Les habitants, quant à eux, s’approprient de plus en plus leur Main Square. « J’ai fait mon service militaire ici, c’était déjà grand. ça paraît encore plus grand. C’est incroyable de pouvoir mettre tout ça ! », s’étonne, par exemple, Stéphane Monchy, le président du club arrageois de badminton qui, avec son épouse, vient pour la première fois. Les festivaliers sont satisfaits aussi des navettes de bus gratuites qui leur permettent de venir découvrir la ville. Aux terrasses, il faut

Des festivaliers qui savent se tenir ! souvent regrouper des tables ! « Il s’est développé un véritable esprit festival qui investit la ville », remarquait Frédéric Leturque en accueillant le premier soir au village de presse les envoyés spéciaux des magazines spécialisés, mais aussi des grands médias nationaux parlés, télévisés et écrits, du Monde à TF1. Alors, l’année prochaine, 10 ans et à Arras ? Où, dans le monde, ailleurs qu’à Arras, des stars internationales pourraient-elles garder le souvenir, comme l’a dit Nicola d’Indochine, de s’être produites sur une scène sertie dans la pierre séculaire d’une citadelle, à gauche d’une frêle chapelle qui veille sur l’esprit de la musique, dans un temple de verdure. A l’année prochaine donc pour une nouvelle aventure. Et dix ans, ça mérite un beau cadeau ! Live Nation y réfléchit...

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Juillet - Août 2013

Le tremplin Main Square organisé depuis deux ans sur une idée et avec le concours du pôle culturel du Pharos permet à des groupes de toute la région de se retrouver à l’affiche d’un festival où s’alignent les noms des stars du rock qu’ils vénérent. Parmi les 80 formations qui s’étaient lancées dans l’aventure en envoyant une « démo », trois groupes, selon la règle, ont été retenus en finale par le jury, le 25 mai dernier au Pharos, pour ouvrir chacun une journée de la programmation de la Green Room. Les Arrageois de Candide ont inauguré la formule le 5 juillet, puis ce furent Klink Clock, venus de Frévent, et de Feinix Crew, des Maubeugeois. Pour décentraliser aussi quelque peu le festival en ville, deux autres groupes parmi les six parvenus jusqu’à la finale ont pu en outre se produire le jeudi soir, comme une avant-première off, place de la Gare. Anorexic Sumotori venait aussi de Maubeuge et Starvage de Bruay. Ces derniers ont d’ailleurs eu un fabuleux coup de chance à l’oral de rattrapage ! C’est Starvage en effet qui a été choisi pour remplacer au pied levé le vendredi 5 juillet sur la Green Room les Anglais de Modestep, les meilleurs musiciens de la tendance « dubstep » actuelle, qui avaient une … panne de camion ! Place de la Gare ils avaient joué devant une poignée de festivaliers qui arrivaient. A la citadelle devant 10 000 personnes !

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Le festival de Di Dou Da

L’envie de chanter, la joie d’ap D

es petits bonheurs à donner aux autres et la vie qui pique les yeux, aurait dit Renaud. C’est, depuis neuf ans, pendant dix jours, ce qu’apporte à Arras Di Dou Da avec « Faites de la Chanson ». La décade prodigieuse a commencé par un concert du joueur de blues, Michel Jonasz, qui inscrit un moment de mémoire dans l’histoire du festival. « Une soirée exceptionnelle, avait-il promis, puisque c’est la seule que nous allons vivre ensemble ! ». Costume étriqué, élocution ciselée, mains collées au corps, il tapote ses cuisses, sonorisées par les poches ! Voix plaintive, jeu de cabotinage et complicité moqueuse avec son pianiste, Jean-Yves d’Angelo, Michel Jonasz, c’est la souffrance qui fait vivre. Une chanson ? « Ce sont nos histoires que nous allons entendre, tissées de nos vies, fragiles », dira Jean-Claude Rousseau présentant un coup de chapeau à Renaud. Avec le festival de Di Dou Da appa-

raissent de nouveaux talents avec des mots autrement. Mais à, parfois, remettre en question comme Juliette Kapla (Free Songs) qui s’écoute chanter ou « Je rigole » qui se regarde écrire ! Cette année, avec Michèle Bernard, s’est révélée la filière lyonnaise. Hélène Grange et Fred Bobin, des douceurs d’ex-

Des amateurs reconnus des professionnels pression, des mots intimistes et tranquilles, des voix tempérées qui coulent sur la contrebasse, reine de ce festival. Des chansons qui s’écoutent comme une sonate. Ou, à l’inverse, au Pharos, dont le festival a aussi montré le chemin, le duo des frères Volo, tranches de vie à l’emporte-pièce sur phrases de tous les jours gavées de musiques enthousiasmantes. « Debout sur le

Grâce à JeanJacques d’Amore et Di Dou Da, Michel Jonasz fait à Arras son retour à la scène.

zinc » avait aussi secoué le nouveau Pharos comme « Paris Combo » le théâtre avec son swing tonitruant porté par une chanteuse exigeante. Le Festival n’oublie pas les talents locaux, jeunes de Martin Pinpin ou plus anciens des Quartetro C Dröl qui ravivent gaillardement tous les répertoires. Dans la cour de l’Hôtel de Guînes, chaque début de soirée, l’heure de l’apéro se joue sur un petit air de vacances. Quelques tables au soleil, et de quoi grignoter ...une heure avec... des chansons et des musiques de toute nature. Comme à midi, on peut se régaler du talent d’amateurs qui ont une exigence de qualité pour rendre le public heureux. « Etre basé sur l’envie, c’est ce qui fait la force de ce festival », confiait Michèle Bernard. On répète chaque année de petits plaisirs attendus. Passer aussi à la boutique d’Olivia où les CD ne sont pas les mêmes qu’ailleurs ! Tous en scène pour l’hommage à Renaud.

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Michèle Bernard et les classes CHAM de Voltaire

pplaudir

Le Festival se termine toujours par un hommage choral de la famille des amateurs à un grand nom de la scène. Cette fois, à travers le répertoire de Renaud, et devant une salle archi-comble, le metteur en scène Jean-Claude Rousseau avait posé toute l’humanité de son regard sur les choses de la vie et les gens qui la font. Tout un public, toute une époque fatiguée d’espérer se retrouvent dans le monde de Renaud, la politique à table, les idées brandies comme des étendards, les filles qui sortent des bras d’un autre, toutes ses vies qui se ressemblent, le temps qui emporte le rire des enfants. « Une chanson, ça doit raconter une histoire, cracher des vérités ». Ce qui compte, c’est d’être vrai. Alors, « Faites de la chanson », c’est le cœur de cible, c’est un peu la raison sociale de Di Dou Da. Et, pour le reste, ... laisse béton...

Des enfants relais Des élèves de CM2 en horaires aménagés musique de l’école Voltaire (les classes CHAM) ont conçu, avec la complicité de Michèle Bernard, un spectacle autour de ses chansons. Un moment impressionnant pour les enfants que de découvrir l’univers de la scène, la respiration du public. Une parenthèse palpitante pour l’artiste. Qui raconte... Vous êtes coutumière de ce genre Qu’est-ce que vous a apporté le montage de ce spectacle ? d’expérience ? Depuis quelques années, mes chan- Un autre regard sur mon répertoire. sons circulent dans le milieu scolaire, Les enfants ont vu dans mes textes alors on en est venu à me proposer des choses auxquelles je n’ai peud’y intervenir. A Arras, Di Dou Da veut être même pas pensé en les écrivant. élargir son public avec les enfants, c’est intéressant. Les enfants sont aussi un bon vecteur pour faire vivre des chansons. Une expérience qui restera On se pose la question du pardans les mémoires cours de vie d’une chanson, de sa transmission. Les enfants sont des relais pour demain. On a tous des chansons qui sont des souvenirs d’enfance et qui C’était touchant. Et puis il y a l’énergie des enfants. Leur envie de bien faire, ont marqué toute une vie. Concrètement, comment s’est or- c’est une exigence... ganisée cette rencontre artistique ? Le travail semble tellement abouti qu’il Ce sont les enfants et les enseignants mériterait d’être édité en CD... qui ont choisi les chansons, pas moi ! Oh, il faudrait encore travailler ! Ce Et ils ont mis la barre assez haute ! On qui passe dans l’enthousiasme de la a échangé des questions et des im- scène ne passe pas forcément sur un pressions par mail, puis je suis venue enregistrement... deux fois répéter avec eux. Claude Marneffe

Claude Marneffe

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Juillet - Août 2013

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L’orchestre de Jean-Claude Casadesus place des Héros

Même la pluie a joué sa partitio M ondialement connu ! L’Orchestre National de Lille, sous la férule de JeanClaude Casadesus, est devenu l’une des prestations les plus appréciées de part et d’autres du globe. Ancré néanmoins dans la Région, il se fait un devoir, mais apprécie de faire-trop peu souvent à notre goût- étape à Arras. Le 28 juin, l’Orchestre s’est installé place des Héros, une première qu’il attendait depuis longtemps... nous aussi ! Malheureusement, la pluie est venue faire des claquettes sur Brahms et Stravinsky. La perfection de l’interprétation des plus de 110 musiciens pour un concert de 75 minutes a été perturbée à l’oreille des puristes par le crépitement des gouttes sur le pavé comme le grésillement d’un saphir sur les sillons d’un 78 tours

encrassé ! Mais le public en a fait abstraction, trop content d’entendre cette musique absolue par les archets des anges. Certains d’ailleurs avaient bravé le ciel depuis des heures pour s’installer aux premières

Jean-Claude Casadesus a dirigé avec enthousiasme et sensibilité.

loges, un strapontin sur le pavé. On a même vu un mélomane – faut-il être fou de musique comme l’éthymologie du mot l’indique ! – s’installer une sorte de petit auditorium bâché, littéralement accroché aux barrières

ça s’en va et ça revient !

Fête de la Musique : on attend la s L a Fête de la Musique, le 21 juin, jour de l’été, c’est partout en France, avec plus ou moins d’engouement, d’organisation, d’attente et de succès. La Fête de la Musique à Arras, c’est autre chose, un événement recomposé, et chaque fois renouvelé

de fond en comble, de la tradition à l’innovation. Des podiums disséminés d’un bout à l’autre de la ville, du centre aux quartiers, des initiatives individuelles encouragées, des terrasses où souvent se découvrent des talents auxquels il faudra faire monter

Chaque quartier avait son style afin d’éviter, pour l’oreille, que les musiques interfèrent.

les marches de l’applaudimètre. Tous les genres sont représentés, discrètement ou bruyamment, de la chorale au métal. Mais si l’on vient des villes de la région se frayer un passage dans les rues au coude à coude, c’est que l’on sait qu’à Arras, la musique est peut-être plus qu’ailleurs chez elle ! L’actualité le prouve avec l’ouverture du Pharos, la remise en forme du Casino qui, de variétés en opérettes ira de découvertes en certitudes, avec aussi une programmation qui honore les grandes partitions pour arriver aux musiques d’aujourd’hui qui surgissent et s’organisent dans la rue. Une fête qui a donné le goût et l’envie aux amateurs de toutes les musiques, comme aux

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Street Impact, une culture à découvrir

on ! de l’avant-scène. Et, avec vigueur et tranquillité, la musique a envahi la place faisant taire jusqu’aux terrasses les conversations profanes. Sur le podium, Jean-Claude Casadesus animait son orchestre. Les violonistes d’un bel ensemble pour un « Sacre du Printemps » auquel aura eu le droit la place des Héros comme une géniale avantpremière de son exécution en septembre au château de Belœil, résidence historique, en Belgique, des princes de Ligne. Les notes de Stravinsky se cognant sur la pierre de nos places, et lui renvoyant l’écho de son mystère. Et, surtout, pour un public qui n’a pas tous les jours la chance de regarder et d’écouter un orchestre classique, l’émerveillement, à travers ces musiciens au geste impeccable, de, littéralement voir vivre la musique.

suite ! promeneurs l’oreille aux aguets, d’en redemander. Le 27 juillet, ils pourront rejoindre les touristes de l’été arrageois pour un grand bis choral ! Une seconde édition de la Fête de la Musique. A Arras, on remet ça ! Une initiative de la Ville, unique dans la région, qui permet aux nombreuses formations locales, au moment où le public est plus disponible, de faire jaillir les notes dans la décontraction de l’été. Le succès de cette innovation, l’année dernière, a encouragé à la récidive. Le 27 juillet, dans une déambulation qui prendra différentes directions vers quelques pôles d’attraction en centre ville, Arras, une nouvelle fois, est ouverte à la musique.

Impressionnantes « battles »

treet Impact, c’est depuis groupe de rap français très apprécié cinq ans au seuil de l’été le fes- des jeunes pour qui cette venue était tival qui fait descendre dans la un évènement puisque Inglourious rue les modes d’expressions des nou- Bastardz ne fait que très peu de velles générations. Les jeunes y trou- scène. On a pu voir aussi Feini-X vent leurs codes et démontrent que le sens artistique peut se renouveler avec de nouvelles De la danse au dessin, techniques. Des danses entre exploit physique, compositions une expression chorégraphiques et exercices artistique totale graphiques que l’on a appelées cultures urbaines parce qu’elles nous sont venues en Crew, en avant-première du Main partage des quartiers. Les 8 et 9 juin, l’association Copirate Square, l’un des trois groupes vainavait organisé, avec de nombreux queurs du tremplin du Pharos. groupes et le soutien du service jeu- Street Impact organise son propre nesse de la ville, tout un programme championnat de hip-hop avec un jury au skate park de l’espace Abel-Ber- qui pouvait emmener les gagnants gaigne. Mais le festival a aussi, cette en première partie d’autres festiannée, investi le Pharos, nouveau lieu vals nationaux. Au skate-park, des où seront appelées à s’épanouir des groupes se sont confrontés dans des révélations locales. C’est d’ailleurs « battles » de break-dance, de skate, dans cette salle remodelée que s’est tournois de street-ball et encore déroulé le moment phare de la pro- concours de graff sur des planches grammation avec la prestation d’un de contre-plaqué !

Les battles de breack-dance ont vu se succéder de nombreux concurrents.

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Trois VTT pour la police municipale

La présentation de la place d’Ipswich nouvelle formule a aussi été l’occasion de voir arriver trois policiers municipaux... à vélo ! La Mairie a en effet fait l’acquisition de trois bicyclettes tout terrain pour ce service afin de permettre une meilleure pénétration et une surveillance plus active de certains secteurs. « La police pourra désormais passer dans certaines voies où n’entrent pas les voitures et surtout faire plus facilement le tour des parcs et espaces verts », a déclaré Frédéric Leturque. Un atout supplémentaire pour la sécurité.

De petits travaux place d’Ipswich

Un charme discret L es bancs ont été réalignés, la cabine téléphonique anglaise, don de la ville d’Ipswich pour symboliser son jumelage avec Arras – et dont on apprend qu’elle fonctionne !- a été déplacée pour être mieux visible. Les arbres ont été retaillés pour donner à l’espace une meilleure luminosité. Deux ont été retirés pour mieux ouvrir le périmètre. Le sol, entre les pierres, a été regoudronné et la fontaine réactivée avec une nouvelle machinerie pour moduler les jets d’eau. En un mot, la place d’Ipswich, petite enclave au charme provincial entre les deux places principales, a été l’objet d’un réembellissement.

« Elle était sombre, tristounette, difficile à vivre. On n’y venait pas. Nous avons voulu lui redonner un sens et de l’apaisement », déclarait Frédéric Leturque en présentant les travaux, le 21 juin pour fêter l’été. Le stationnement a été réorganisé avec des bornes empêchant l’accès anarchique dont les riverains ont la clé. On est passé de 19 à 24 places. Les travaux ont été réalisés avec un coût très resserré et sont une étape. « On pourra revenir sur le sujet », confiait le Maire en ajoutant : « Nous voudrions aussi apporter à cette place un côté festif ». Pourquoi pas un manège, un marché artisanal, des peintres dans la rue...

26 nouvelles places gratuites de 15 minutes La rotation de leur utilisation a prouvé que les bornes de stationnement-minute étaient attendues, et fort appréciées des Arrageois. Vingt-trois rotations par jour et par place ont été constatées. La moyenne de durée de stationnement, qui peut s’écouler sur 15 minutes, est en moyenne de 7 minutes. Le temps d’achats de proximité, le pain, des cigarettes, les journaux. Cet équipement correspondant donc à un besoin, facilitant le quotidien des Arrageois et favorisant la fréquentation d’un certain type de commerces

en hyper-centre, il a été décidé d’élargir l’offre. Les nouveaux emplacements ont été définis en concertation avec les commerçants : 4 bornes (7 places) rue Saint-Aubert, 5 bornes (9 places) rue Gambetta, 3 bornes (6 places) rue Emile-Legrelle ; 1 borne (2 places) rue Paul-Doumer. 14 bornes ouvrant 26 nouveaux emplacements vont donc être posées. Elles viennent s’ajouter aux 19 existantes qui offraient 36 places. Le centre-ville offrira donc un total de 62 places de stationnement gratuit contrôlé par des bornes de 15 minutes.

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(Re)découvrez votre ville

Les parcs pas à pas E

n écho à la célébration par Versailles de la mémoire de Le Nôtre, l’inventeur du « jardin à la française » (1613-2013 ), l’opération annuelle de l’Office de Tourisme « (Re) découvrez votre ville » a emmené les curieux de l’histoire du patrimoine à travers plantations urbaines et parcs publics. Avec chaque soir un itinéraire différent, entre le 3 et le 8 juin, les promeneurs ont pu se rendre, par exemple, du Rietz, le plus ancien de nos jardins, au jardin des Rosati, le plus récent. Une soirée était consacrée au Jardin des Allées, improprement nommé jardin du Gouverneur alors que celui-ci se trouvait à l’emplacement du nouveau parking dégagé face à la Citadelle où effectivement était en

Dominique Bilau, du service espaces verts, et Nelly Dupré, guide à l’Office de Tourisme ont promené les Arrageois au jardin des Allées.

projet la résidence du Gouverneur avant qu’on ne préfère la construire là où se situerait ensuite l’école Jeanne d’Arc. La visite est partie de la place Saint-Etienne, sous le charme villageois de ses platanes et érables, avec le souvenir d’une petite chapelle, proche de Notre-Dame-des-Ardents, où se marièrent les parents de Verlaine. Au 19e siècle, l’actuel îlot Saint-Agnès consacrait dentellières des jeunes filles qui ne … faisaient pas dans la dentelle ! Au milieu des six hectares du jardin des Allées, entre un séquoia, planté jadis par JeanMichel Spas, et un hêtre pourpre, reste le socle bétonné de « La Fugitive », mais la statue d’une femme dépoitraillée s’enfuyant avec ses deux gamins sous les bombardements de la Grande Guerre, fut fondue pour son bronze en 1941.

L’entreprise Décima à la citadelle

Un bastion numérique L

e foyer militaire est devenu foyer numérique. Qui aurait dit lorsqu’en 1956 s’installa rue du Fer à Cheval l’enseigne Décima qu’elle viendrait, cinquante ans plus tard, conquérir la citadelle pour devenir une tête de pont des réseaux numériques ! Fredy Décima a donc acheté le bâtiment de l’ancien foyer, l’a transformé, partagé en bureaux et des entreprises

toutes consacrées aux nouvelles technologies et à la communication s’y sont installées en location sur trois étages. Au rez-de-chaussée est arrivé le studio vidéo de l’entreprise Tournant. Le foyer abrite aussi Arras Networks, le réseau très haute définition de la CUA. Face à ce bâtiment rénové, Décima est par ailleurs en train d’achever la transformation d’une poudrière en véritable

On reliera le monde entier en passant par la citadelle.

abri sécurisé où seront conservées, par double précaution, des données industrielles déjà préservées par Décima dans son centre de Saint-Laurent-Blangy. « 1682-2013, nous allons certainement détenir à la citadelle le plus ancien Data Center du monde », s’amusait Philippe Rapeneau en évoquant ce futur équipement. Le président de la Communauté Urbaine remerciait aussi Fredy Décima d’avoir été l’un des premiers à s’impliquer immédiatement dans la dynamique économique de la citadelle. Le dirigeant ajoutait pour sa part que son développement vers les nouvelles technologies n’aurait jamais été possible sans la volonté de la CUA, initiée sous le mandat de Jean-Marie Vanlerenberghe, de faire de l’Arrageois un bastion du câble. « Vous avez compris que la boucle numérique était devenue pour un territoire aussi importante que les autoroutes et le TGV ».

Actualités

Forum de la Petite Enfance

Dès le premier âge A

vec différents partenaires, la CAF, la CPAM, le Conseil Général et la MGEN, qui avaient tous leur stand et sont intervenus, le Forum de la Petite Enfance s’est tenu le 10 juin à la base de loisirs des Grandes Prairies. L’accent avait été mis sur la primo-parentalité : comment s’organiser lorsqu’on attend le premier enfant et qui peut vous prodiguer renseignements et conseils. Les visiteurs étaient notamment accueillis par des élèves de l’IFSI, l’école d’infirmières de l’Hôpital qui avaient réalisé à l’entrée un planrelief où l’on pouvait situer dans les quartiers les différentes structures locales d’accueil de la petite enfance. Cette animation a d’ailleurs permis à Claire Hodent, conseillère

City crèche Une crèche privée interentreprises de 22 places a ouvert place Mère-Teresa derrière l’hôpital des Bonnettes. Elle est la première dans le département d’un concept créé par Amaury Voulminost, ancien directeur de la base de loisirs des Grandes Prairies. Sur 200 m2 en rez-de-chaussée, la City Crèche se caractérise par son amplitude horaire : elle accueille du lundi au vendredi, de 7 h 30 à 19 h 30, des enfants de 2 mois et demi à 6 ans. Les équipement permettent des animations et « on peut amener son doudou et sa tétine ».

municipale déléguée, de rappeler qu’Arras satisfaisait toutes les attentes. 1700 enfants sont accueillis. Selon le choix des parents, ils peuvent être déposés chez l’une des 222 assistantes maternelles agréées, ou dans l’une des quatre crèches -dont deux privées et une associativeet quatre halte-garderies, désormais dénommées « multi-accueil ». Des solutions sont proposées aux parents selon leurs besoins, les exigences professionnelles et l’organisation familiale. L’épanouissement et la formation dès la petite enfance sont la première priorité dans le cursus de réussité éducative voulue par la Ville.

Les parents ont trouvé une nombreuse documentation pour les aider dans l’aventure…

C’est ainsi que des travaux de modernisation des locaux sont prévus au multi-accueil Torchy. Et, première, en octobre sera ouvert place Courbet un point d’information sur l’offre enfance et petite enfance, loisirs, prévention et parentalité.

Ouvrez la « Parenthèse » Des couleurs qui fêtent la vie, des espaces de jeux, des salons décontractés favorisant des rencontres familiales déconnectées du contexte hospitalier, c’est la « Parenthèse », inaugurée le 12 juin au Centre Hospitalier, pour les enfants, sur 165 m2, à deux pas du service pédiatrie. « Il n’a pas été évident de faire de la place pour cette innovation », remarquait Marie-Odile Saillard, directrice du CHR. Mais l’établissement avait répondu en 2009 à un appel à projet de la fondation Ronald McDonald qui a l’expérience de ce genre de structure aux USA, en Angleterre, en Allemagne. Arras est la première en France. Cécile et Audrey, deux Arrageoises recrutées pour la circonstance, assureront accueil et animation. Luc Grasland, le directeur de McDo Arras, s’est beaucoup investi dans le projet, mais les enfants ne

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consommeront pas de hamburger à la « Parenthèse » et rien, d’ailleurs, n’y fait la promotion du fast-food. « C’est un lieu de respiration offert aux familles. Je suis persuadé que, pour des enfants, la présence des parents est aussi importante que le traitement », disait, lors de l’inauguration, Jean-Marie Vanlerenberghe, président du conseil de surveillance du CHR.

Partenariat avec Haïti

Une aide concrète U

ne étudiante de 23 ans de l’Université d’Artois, Charlène Thomas, est partie depuis le 5 mai à Limonade, à Haïti, dans le cadre d’une mission de service civique. Ce séjour rentre dans le cadre d’un projet de coopération décentralisée signé entre les deux villes en octobre 2012 à l’initiative de Denise Bocquillet. Charlène Thomas doit, dans un premier temps, recueillir un maximum de données sur le territoire de la ville de Limonade dans les domaines de l’administration, de l’agriculture, de la culture et de l’enseignement afin qu’Arras, dans chacun de ces secteurs, puisse apporter une part d’expertise. Des délégations haïtiennes viennent d’ailleurs régulièrement chez nous où elles rencontrent des cadres, en Mairie, à l’Université, qui leur exposent leurs techniques de gestion et de progrès. « On constate un manque d’aménagement du territoire urbain » remarque d’ailleurs l’étudiante dans les mails qu’elle envoie à sa collègue, Laëtitia Vanderbergue, également en service civique sur ce partenariat, mais restée en mairie d’Arras.

Venu s’informer de l’organisation des services administratifs, Denise Bocquillet a accueilli Zéphirin Ardouin, préfet délégué du département du nord d’Haïti.

Le développement culturel et économique du département du Nord d’Haïti où se trouve Limonade, avec notamment un campus et un parc d’activités, engendre une augmentation importante de la population. C’est pour cette raison que les acteurs territoriaux souhaitent mettre en place une planification précise de croissance de leur ville. D’où le rôle de conseil et d’assistance que peut apporter Arras. Dans le cadre du projet de coopération, le développement du territoire passe par la formation. « Les étudiants souhaitent apprendre pour ensuite participer à la reconstruction de leur pays », écrit encore Charlène.

Du Récup’Art au Musée Un atelier artistique réunit désormais treize personnes au sein de l’épicerie sociale du Petit Marché Arrageois, à la Maison Colucci. Le déclic est venu d’une visite de l’exposition « Roulez carrosses ! » au Musée : on veut faire quelque chose pour participer à l’évènement. Et aujourd’hui, jusqu’en septembre, le groupe artistique expose « L’Objet » qui, finalement, ne dénote pas dans la prestigieuse salle des Mays. 3 000 fonds de boîtes métalliques de soda aux reflets argentés sertis dans des gobelets forment en bouquets

un arbre scintillant symbolisant la splendeur de Versailles. Du « Récup’art », dit le plasticien Sébastien Chavijo qui a animé

avec Josiane De Paris, animatrice sociale au « Petit Marché » et Françoise Avignon, médiatrice culturelle au Musée, ce projet

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encouragé par Denise Bocquillet qui y voit « une belle traduction des ressources que l’on peut trouver en soi ». Une manière d’impliquer et de valoriser un groupe de personnes dans un projet artistique. Le Musée y trouve sa part en s’ouvrant sur les habitants. « Votre œuvre est en train de parler avec des toiles qui ont traversé les siècles », disait Frédéric Leturque, lors du vernissage, le 17 juin. « La culture n’est pas l’affaire de certains, mais de tous. Il faut susciter l’envie. Les capacités sont chez chacun. Il faut les éveiller ».

Clin d’œil

Les anglicistes à Ipswich Organisé par l’Union Fraternelle Franco-Britannique, le concours des anglicistes a distingué seize lycéens qui ont montré leur maîtrise de la langue à travers un exposé sur le sujet de leur choix. La présidente de l’association, Christiane de Weduwe, et le jury, ont salué la qualité des interventions. Certains ont même joint le mouvement à la parole pour parler de danse irlandaise : la remise des prix, le 11 juin, s’est faite avec une démonstration du Tape Dance du lycée Robespierre. Les lauréats iront à Ipswich, jumelle britannique d’Arras.

Forest-Demailly, une enseigne centenaire Native de Lyon, son père était ingénieur chez les Frères Lumières et, arrivé à Arras par les aléas de la vie, il a fabriqué dans une usine de la rue de la République les premiers postes de radio ! Hélène Forest a fêté ses cent ans le 14 juin à la Maison de Retraite Saint-Camille où elle réside depuis 2008. A Arras, on se souvient de l’enseigne Forest-Demailly qui fut, à partir de 1939, rue aux Ours, la première boutique de vente, puis de réparations, de radios, puis de téléviseurs. « Une passion », dit notre centenaire, qui, veuve en 1963, a continué à diriger onze employés et tenu l’affaire jusqu’à ses 70 ans. Sans enfant, Thérèse Forest-Demailly a choisi de vieillir à Saint-Camille, où elle est « entourée de tellement d’amitié », pour « continuer à entendre sonner le Beffroi qui a rythmé toute (sa) vie ».

Noces de palissandre : 65 ans de mariage !

Pascal Noé, président des Lions Arras en Artois Pierre-Emmanuel Fort a passé le 25 juin le flambeau de la présidence des Lions Arras en Artois à Pascal Noé, en présence d’Olivier Verrue, président d’Arras Beffroi et de Gilles Lefort, président de zone. Le club-service compte aujourd’hui 35 membres, mais poursuit son recrutement en s’ouvrant sur la diversité, et peut-être la mixité ! Les Lions vont poursuivre leur contribution au projet du docteur Decherf d’ouverture d’une Maison Nénuphar, fondation pour soutenir les malades en soins paliatifs et leurs familles. Et Pascal Noé souhaite, durant son mandat, convier les épouses aux réunions des Lions Arras en Artois « afin qu’elles deviennent partie prenante de notre club ».

L’évènement est assez rare pour que l’on fasse la fête ! Robert Normand, 90 ans le 13 août prochain, et Léone Perrier, 86 ans le 14 septembre, ont célébré le 1er juillet dans l’intimité familiale de leur maison de la rue Puvis de Chavanne leurs soixante-cinq ans de mariage. On a rarement l’occasion de fêter des noces de palissandre, nom venu de ce bois « dur et lourd, d’un brun sombre et veiné provenant d’une espèce d’Amérique du Sud très recherchée en ébénisterie ». Monsieur Normand, qui a fait toute sa carrière comme tourneur-ajusteur à la société Socaltra, était passionné de radio et construisait en son temps des postes à galène. Son épouse est restée à la maison élever leurs quatre enfants, Claudine, Alban, Marc et François, qui leur ont donné six petits-enfants et deux arrières petits-fils, Axel et Morgan. Quant à la fête, on la fera aux alentours de Noël, car la famille est dispersée avec, par exemple, le fils de Claudine, prof de sport au Canada ! Toute la famille réunie souhaitera au couple idéal de se retrouver pour les noces de platine, dans cinq ans, soixante-dix ans de mariage !

L’esperanto à l’Office Culturel L’Office Culturel a accueilli le 8 juin les épreuves écrites et orales du diplôme d’esperanto reconnu depuis quatre ans par toutes les universités européennes. 24 villes dans 16 pays du monde, dont 7 en France, avaient organisé le même jour cet examen dont le déroulement était supervisé par l’Université de Budapest. 17 candidats s’étaient retrouvés à Arras et 7 Arrageois passaient les épreuves dont le président de l’association locale, Jacky Ramon, qui a aussi la particularité d’avoir été l’un des derniers pilotes de Concorde ! « Lui, il l’aura, dit l’ancien président de l’association, Edmond Plutniak. Il a une facilité avec toutes les langues. Il parle même le Russe et est en train d’aprendre le Chinois ». ArrasEsperanto qui compte une trentaine de membres donne des cours chaque lundi soir de 18 h à 20 h à l’Office Culturel.

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Le dossier

Leur participation à la récente animation «( Re) découvrez votre ville » orchestrée par l’Office de Tourisme l’a une fois encore démontré : les Arrageois sont amoureux de leur ville et ils ont pour cela toutes les raisons ! Arras est une ville moyenne, à dimension humaine, où il fait bon se promener à travers la richesse du patrimoine historique, avec des espaces verts proches des activités économiques, et une facilité de déplacements qui, du réseau de transports en commun aux pistes cyclables, encourage à la proximité. La volonté est constante dans l’équipe municipale de développer ces atouts dans toutes les initiatives et tous les aménagements. La zone 30, qui sera encore élargie, est un facteur de sécurité pour les piétons et la circulation automobile peut ainsi se conjuguer avec les autres modes de déplacements. Alors, profitons de l’été, pour nous promener en ville, la redécouvrir à pied, et constater toujours combien elle est agréable au quotidien. Tout simplement, une ville à vivre.

Une ville à vivre Arras Actu

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Le dossier

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1 Comme ici place du Théâtre, les distributeurs de sacs pour les déjections canines vous avertissent d’une amende à payer si vous n’effectuez pas le geste citoyen pour la propreté de la ville.

2 Rue Delansorne, un exemple récent de nouvelles accessibiltés aux étages par un petit escalier pratiqué entre deux espaces de la recomposition commerciale.

En rouge sur le plan, on distingue que les zones 30 se sont développées en ville.

Des zones 30 pour le Le dispositif le plus pertinent pour faciliter la cohabitation en ville des différents modes de déplacements et de promenade, voiture, vélo, piétons, reste l’instauration de zones 30.

rras compte encore en élargir le périmètre, notamment à l’intérieur des boulevards. « Elles sont aussi un facteur de sécurité, constate Thierry Spas, adjoint au Domaine Public, notamment pour les aînés qui sont les premiers touchés par les accidents de circulation en zone urbaine ». Des études de signalétique sont actuellement menées pour rendre ces zones 30 plus lisibles afin

que les automobilistes s’adaptent mieux à ralentir en ville. Pour faire suite aussi à des interventions répétées d’habitants lors des réunions de quartiers, un programme de rénovation des passages piétons a débuté. Le marquage de quatre-vingt dix passages va être renforcé. Les travaux ont d’ailleurs commencé, route de Bapaume, avenue Lobbedez, route de Cambrai, avenue Kennedy, aux entrées de ville. Les bandes blanches sont repeintes et encadrées de bandes rouges granuleuses : il s’agit d’attirer l’œil de l’automobiliste. Et rappelons qu’un chauffeur qui ne laisse pas passer un piéton « dans les clous » risque la même sanction que s’il brûlait un feu rouge (4 points et 135 e !). Arras, ville piétonnière se caractérise encore dans différentes zones de cœur de ville où la voiture est limitée. Ces itinéraires piéton-

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niers seront encore développés avec une liaison reliant la gare au quartier des Arts, par les rues piétonnes existantes (comme la rue des Balances, en 2014, la rue Ronville sera refaite), puis, au delà de la place des Héros, par la place de la Vacquerie d’où les rues Delannoy et Saint-Denis aboutiront di-

Le vélo s’est fait sa place, mais pas sur les trottoirs ! rectement sur la rue des Petits Véziers et la place du Théâtre. Quant aux vélos, contrairement à ce que l’on pourrait croire, il a été prouvé que leur autorisation de circuler en certains endroits à double sens est plus sécurisante que dan-

Une meilleure lisibilité est à l’étude pour alerter les automobilistes sur les zones 30 avec le contresens autorisé pour les vélos.

5 Autant que possible, on essaye de multiplier les pistes cyclables afin que le vélo ait sa place à côté de la voiture, et surtout qu’il ne roule pas sur les trottoirs.

Les passages piétons ont été réaménagés pour être plus visibles des automobilistes.

plaisir et la sécurité gereuse. En face à face, vélos et voitures se voient arriver l’un l’autre ! En revanche, ce qui est dangereux et risque d’accident, ce sont les vélos que l’on voit de plus en plus rouler à vive allure sur les trottoirs alors que le code de la route l’interdit, sauf pour les enfants jusqu’à 8 ans, et accompagnés ! Arras veut évoluer encore dans le sens d’une ville de déambulation, facile à vivre, où la possibilité de se promener en sécurité, à son rythme, en toute tranquillité, facilite la découverte des vitrines et la fréquentation des commerces. La propreté a aussi la plus grande importance, c’est une exigence, et les équipes municipales entretiennent au quotidien les voiries. Elles doivent faire face à 134 km de linéaire, soit 268 km de caniveaux. Mais comme l’ont encore montré différentes interventions lors des réunions de quartiers,

le souci reste les déjections canines. En appui à une nouvelle campagne d’incitation à ramasser, le maire a décidé de mettre en application le décret de verbalisation à 35 euros la crotte ! Le plaisir de pratiquer la ville ne doit pas être gâché par ce genre de vilain petit détail.

Contre les déjections canines, on verbalisera ! Arras, par son patrimoine et sa respiration verte, est une ville à dimension humaine qui appelle à se laisser entraîner à sa découverte. Pour la voir autrement, avec pourquoi pas l’œil nouveau du touriste chez soi, un petit train, que tous pourront emprunter gra-

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tuitement, sera mis en fonction cet été. Arras est une ville familiale, confortable, qui prône la douceur de vivre et c’est ainsi, qu’avec aussi ses atouts culturels et économiques, elle peut séduire de nouveaux habitants. Il faut reconquérir le logement en centre ville. Des exemples récents ont prouvé que c’était possible en réaménageant les rez-de-chaussée de certaines surfaces commerciales pour y pratiquer un escalier qui rendrait les étages indépendamment habitables. Développer la population, c’est aussi l’une des raisons qui guide le maire dans sa volonté de ne pas augmenter les impôts : « Il faut donner, disait-il récemment, aux gens l’envie de venir s’installer à Arras dans une ville où la douceur de vivre se conjugue avec une offre toujours grandissante de services aussi bien dans le domaine social que dans les loisirs ».

Le dossier Des efforts pour le vélo

Revenir habiter en ville

a commune d’Arras propose 6638 logements sociaux, apprenait-on lors du dernier conseil municipal de la saison, le 1er juillet. La Ville a une philosophie déterminée du développement immobilier : il s’agit de créer des passerelles et une unité entre les différents secteurs d’habitation, et non pas de parsemer d’un quartier à l’autre de nouveaux projets ouverts aux promoteurs. Le protocole d’accord voté ce soir-là avec Synergie Park devrait être un exemple dans le domaine. 317 logements seront construits, sur plusieurs années et de typologies diversifiées. Six hameaux d’une cinquantaine d’habitations relieront « humainement » aux quartiers Balzac et Chateaubriand une partie des Bonnettes qui devait, à l’origine, être dévolue à un parc d’activités tertiaires. La réalisation occupera 10 hectares, appartenant pour une part à la Ville, pour l’autre à la CUA, à proximité du golf et de l’hôpital privé. On trouvera, en petits immeubles ou maisons individuelles, du type T2, T3 et T4 pour primo-accédants et seniors. C’est là aussi que sera intégrée une maison de 150 m2 destinée à accueillir des

patients suivis par l’association Nénuphar et leurs familles. « Le projet Synergie Park répond à nos exigences en matière de qualité environnementale », déclarait le président Philippe Rapeneau. Façades en brique et bois, couverture en tuile, bâtiment basse consommation, le pro-

Un important projet aux Bonnettes gramme offrira un habitat multi-générationnel sur un site préservant le corridor biologique et la trame verte et bleue. Le permis de construire a été déposé pour une première phase de huit maisons d’environ 76 m2, six de 56 m2 , douze de 105 m2 et dix appartements de type 2 et 3. « Construire l’avenir de la ville, cela signifie aussi faire revenir à Arras une population partie extramuros, et essayer de garder celle présente par le dynamisme, le confort et l’attention qu’on lui apporte au quotidien », notait pour sa part Frédéric Leturque.

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La Communauté Urbaine a reçu le 1er juillet la centième personne ayant fait le choix de bénéficier d’un vélo à assistance électrique grâce à une aide offerte pour en faciliter l’acquisition. A cette occasion, le président Philippe Rapeneau a rappelé que la CUA participait effectivement à l’achat du vélo à hauteur de 30% de son montant TTC sans toutefois que son engagement financier puisse dépasser 400 euros. Ce dispositif a été mis en place pour promouvoir les modes de déplacements doux dans le cadre du Plan Climat Territorial du Pays d’Artois. Pour bénéficier de cette offre, il suffit de retirer un dossier à l’Espace Info Energie de l’Arrageois, 17 boulevard de Strasbourg ou par Email : eie@cu-arras.org Par ailleurs, une enquête a été menée par la CUA entre le 4 et le 15 juin pour analyser les habitudes des usagers en matière de stationnement dans les parkings périphériques. Il pourrait découler de cette étude la mise en place de vélos en libre service. Par exemple, au départ du parking du Crinchon qui, depuis son extension, propose 341 emplacements ou du nouveau parking du bd du Général De Gaulle face à la Citadelle.

Jeunesse

Encore des innovations à Arras on the beach

Du sport à la plage

rras a été l’une des premières villes à transformer l’été sa Grand’Place en plage et devant le succès de l’initiative la superficie consacrée au sable s’est élargie jusqu’à occuper la presque totalité des pavés. Cette année, ce sont 1 100 tonnes de sable qui seront répandues sur 25 cm d’épaisseur environ. Le concept aussi a évolué autour d’une réflexion menée par Alexandre Malfait, adjoint à la Jeunesse, avec ses équipes du service concerné qui prend en charge avec 16 animateurs permanents l’animation de cet événement qui, pour les Arrageois, amène les vacances à domicile. Car c’est bien désormais à une véritable ambiance de plage que nous avons affaire avec des espaces réservés au pique-nique familial (un grand pique-nique sera organisé le dimanche 14 juillet à 11 h 30) et d’autres aux séances de farniente et de bronzage sur des chaises longues comme à la mer, s’il vous plaît ! Cette année, innovation encore, de la res-

tauration est même prévue à « La Paillote », avec l’association Arras Commerce Cœur de Ville. L’essentiel demeure pourtant les nombreuses activités et attractions sportives offertes aux grands comme aux petits avec, pour eux, un véritable village de jeux gonflables et autres amusements, piscine à pédalos et accrobranche. Des séances de lec-

Les plus petits retrouveront un véritable village de jeux gonflables.

ture d’histoires seront même organisées. Parmi les temps forts et les nouveautés, notons aussi l’initiation au jeu d’échec et au modélisme, des ateliers jardinage avec le service des espaces verts, du cirque on the beach et des soirées passées à guetter les étoiles. Des ateliers de gym douce sont aussi organisés et les sportifs pourront participer à des tournois en nocturne. Car Arras on the Beach a conservé sa volonté première de proposer l’été sur la place tous les sports à la carte et, notamment, les sports à la mode sur le sable, beach soccer, turn ball, volley, etc... Une grande fête de la jeunesse clôturera les animations le 11 août. Arras on the beach aura alors vu passer un millier d’enfants, venus des centres de loisirs ou avec papa-maman. Des palmiers apportent le rêve. On a commandé le soleil ! Et des brumisateurs sont même prévus pour les jours de grand chaud !

Culture

Le dessinateur de la saga des « Sambre » est Arrageois

La BD entre au Musée T rès peu d’Arrageois, même parmi ses fans, savent que la saga culte des « Sambre », scénarisée par Bernar Yslaire, connue et reconnue des amateurs de bandes dessinées, vendue à plus d’un million d’exemplaires et saluée par quinze prix internationaux, a un dessinateur né dans leur ville en 1974, Marc-Antoine Boidin. L’ayant découvert grâce à Cap Nord, rue des Balances, la médiathèque, en résonance aussi avec le festival de Bd d’Anzin-Saint-Aubin, et en collaboration avec le musée, a souhaité mettre à l’honneur cet artiste. Huit dessins agrandis du « Chemin de la guerre des Sambre » sont exposés dans la galerie du musée. Ils y trou-

Corot à Arras Le Musée poursuit par ailleurs sa mission essentielle de conservation, de promotion et de révélation du patrimoine artistique. Il a ainsi acheté, pour 27 500 euros lors d’une vente aux enchères à Fontainebleau, une toile de Corot intitulée « Monsieur Bigour d’Arras dans le costume d’Hamlet ». L’œuvre est accrochée dans la galerie de l’Ecole d’Arras, au 2e étage. Elle témoigne de la présence de Corot à Arras. Eugène Bigour, le modèle, était un élève de Constant Dutilleux.

vent tout naturellement leur place à la sortie de l’exposition « Roulez carrosses ! » puisque, l’intrigue se déroulant aux XVIIe et XVIIIe siècles, le dessinateur fait souvent intervenir des calèches dans ses planches. Dans le grand escalier de cette médiathèque où, débutant, l’Arrageois venait feuilleter fièvreusement albums et documentation, on découvre par ailleurs, à travers le travail commenté des deux compères, les différentes étapes de la création d’une bd où, dit Bernard Yslaire, « l’ellypse et la suggestion sont essentielles ». Les « Sambre » est une tragédie d’un romantisme

En faisant se donner la réplique musée et médiathèque, cet événement est aussi précurseur de l’esprit du futur pôle culturel Saint-Vaast.

noir, les amours maudites d’une famille à travers les siècles, où MarcAntoine Boidin fait intervenir des halos de lumière. Un prochain tome fera arriver l’histoire à Arras, hommage cette fois du dessinateur à sa ville natale qui participe, par de telles initiatives, à ce que « la bande dessinée ne reste pas la cinquième roue du carrosse ! ».

Une ouverture contemporaine Le Musée accueille les nouvelles expressions artistiques en s’ouvrant aux structures culturelles locales s’intéressant à l’art contemporain. Une tapisserie du Polonais Janusz Stega est ainsi actuellement installée face à la dalle médiévale qui l’a inspirée. L’œuvre est simplement baptisée « Arras » puisque c’est ainsi que l’on dit tapisserie en polonais ! L’artiste avait inauguré la première manifestation de la nouvelle association « L’Etre lieu » dans son espace de Gambetta-Carnot. Cette association a ensuite présenté le travail de Mâkhi Xenakis et des sculptures de l’artiste prolongent son intervention arrageoise dans le jardin du cloître, un jardin taillé « à la française » et ouvert au public à l’occasion de la célébration versaillaise de Le Nôtre. Enfin, le Musée propose une œuvre prêtée par le Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC). Il s’agit, dans le cadre aussi de la troisième sai-

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son d’animations autour de l’exposition « Roulez carrosses ! » consacrée à la thématique des jardins, d’une sculpture de Richard Long, un artiste qui fut l’un des pionniers du mouvement Land Art. « Cercle de pierre », exposé jusqu’au 30 septembre 2013, est une composition minérale visant à prouver, à travers des éléments naturels ramassés et recomposés, que la nature elle-même est artistique.

Culture

« Rencontres de l’Arrageois » pour un projet culturel

Le ciment de la vie collective

La culture par tous, pour tous, partout », disait Matthieu Lamoril en ouvrant le 26 juin au Palais Saint-Vaast les « Rencontres de l’Arrageois » consacrées au projet culturel de la ville. Des ateliers de réflexion, depuis plusieurs mois, ont reprécisé des orientations : continuer à valoriser le patrimoine, mais aussi s’affirmer comme pôle d’excellence dans le domaine de la musique et élargir les outils, après le Pharos, le Casino, puis le quartier des Arts. « Nous sommes en perpétuelle action, en constante évolution », disait l’adjoint. Il faut voir dans la culture, relayée par la densité de la vie associative, « un levier de développement, le ciment de la vie collective ». « Vous avez une activité remarquable si l’on considère la dimension de la ville, et trois marqueurs forts, l’Unesco, Versailles et le LouvreLens », constatait une consultante extérieure. La volonté municipale est néanmoins de faire s’exprimer et

s’épanouir les talents locaux. Renforcer l’éducation artistique dès le plus jeune âge est aussi un choix qui s’ouvrira dans les ateliers issus des nouveaux rythmes scolaires. Les subventions aux associations doivent être données en fonction de projets et non pour simplement maintenir du fonctionnement. Le Maire souhaite par ailleurs développer le mécénat privé. Arras

Différents intervenants ont fait part de leur expérience. Parmi eux, Bernard Faivre d’Arcier, l’ancien patron du Festival d’Avignon.

est en capacité de devenir capitale régionale de la culture en 2017. N’oublions pas, disait un représentant du Louvre-Lens, « qu’il faut répondre à la demande de la population. La culture est une mission de service public dans l’intérêt général ». Que l’élite et le populaire se côtoient pour tous les publics, voilà le seul critère, qui s’appelle qualité de l’offre.

Un malin, ce papillon de nuit ! Les papillons de jour sont moins nombreux que les papillons de nuit. C’est ce que nous a appris l’exposition organisée du 8 au 16 juin dans le hall de l’Hôtel de Ville par le Groupement de Défense de l’Environnement de l’Arrondissement de Montreuil (GDEAM). Sur 1720 espèces de ces lépidoptères en France, 731fréquentent la région. Avec ses dunes, ses zones humides, et les terrils végétalisés, elle est

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pour eux terre de prédilection alors que seules 86 espèces de papillons de jour se plaisent dans nos contrées. Facilement identifiable avec ses ailes en toit et son thorax velu, le papillon de nuit est aussi un prodige de la nature : nourriture préférée des chauvesouris, il sait les feinter ! A leur approche, il se laisse tomber en chute libre sur le sol, ayant capté grâce à ses antennes les ultrasons qu’elles émettent !

Education

Les écoles en fête C’est un événement où les enfants sont toujours heureux d’entraîner les parents : la fête de fin d’année à l’école. Avec les équipes d’enseignants, ils ont préparé chants et danses et, entre stands et podiums, diverses activités attendent la famille pour un après-midi de détente. Les 21 écoles arrageoises étaient à la fête. La place nous manque ici pour vous en offrir toutes les images. Un album complet est à votre disposition sur le site Facebook de la Ville où vous aurez la joie de retrouver ces moments inoubliables. 1

1) A l’école Séverine, les enfants profitent à longueur d’année de leur voisinage avec les jardins du palais Saint-Vaast. 2) A Victor-Hugo, les petits étaient fans de l’atelier de maquillage. 3) A l’école de l’Hippodrome, c’est une comédie musicale que l’on a offert aux parents. 4) Sur le podium de Suzanne-Lacorre, des souris vertes et des petits lapins. 5) Un petit tour de poney à Herriot-Viart 6) A l’école Voltaire, les enfants étaient impatients de monter dans le petit train.

Braderie des commerçants

L’embarras du choix ! C

’est un rendez-vous que les commerçants, désormais avec l’Union Commerciale Arras Commerce et Cœur de Ville qui compte 140 adhérents, donnent aux Arrageois depuis trente ans ! Le 30 juin, on a sorti étals et portiques sur les trottoirs et la rue, devant les vitrines, pour proposer aux promeneurs, en ce premier dimanche des soldes, vêtements, chaussures, équipement ménager, à des prix resserrés afin que l’on n’y regarde pas à deux fois avant d’acheter ! De la Poste à la place du Wetz d’Amain, rue Gambetta, rue Ernestale, rue Saint-Aubert, de la rue Delansorne à la place des Héros, en passant par le secteur piétonnier, du matin à la fin d’après-midi, on s’est ainsi promené en famille à la recherche du petit plaisir que l’on pourrait se faire pour accueillir l’été à la veille des vacances. « Ah, regarde, cette chemise-là, elle ne serait pas mal pour toi ! » « Tu crois ? ». Dépéchezvous, Monsieur, de vous décider ! Une autre dame s’est déjà emparée de la deuxième manche ! Hé oui, on se dispute, les

La braderie, une autre manière de découvrir les commerces arrageois.

bonnes affaires, on flaire la bonne occase, nonchalant, du pas du badaud qui se laisse guider au fil de la rue. La braderie, c’est aussi l’occasion, puisqu’ils sont sortis de leur vitrine pour venir jusqu’à nous de découvrir de nouveaux magasins que l’on n’avait pas encore aperçus en passant en voiture. « Tiens, c’est nouveau, on reviendra ! ». Et puis, si l’on achète rien, reste le plaisir de flâner, de s’arrêter à la harangue d’un camelot qui cherche à vous vendre un nouveau balai intersidéral avec un bâgout à faire fuir la poussière ! Un groupe de petites majorettes, attendrissantes comme des cœurs, créait aussi de sympathiques bouchons en dansant aux carrefours. Et puis l’on a mangé le cochon grillé qui rôtissait en plein air place d’Oudenaarde. Un beau petit dimanche avec un air de vacances que le soleil était venu jouer.

Les bouquinistes place du Théâtre L’association des commerçants du quartier des Arts redouble d’initiatives afin que tous les Arrageois trouvent naturellement le chemin de la place du Théâtre et des rues environnantes, comme la charmante petite voie piétonne des Petits-Véziers. Après la braderie des enfants pour les enfants qui a rencontré un encourageant succès, c’était, le 22 juin, une nouvelle première avec une fête des bouquinistes. De nombreux spécialistes en ouvrages de collection ou livres soldés avaient installé leur étal place du Théâtre, mais, malheureusement, ceux qui n’étaient pas protégés par un auvent, ont dû, à maintes reprises,

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bâcher leurs casiers pour protéger leurs publications d’une pluie lancinante ! Beaucoup d’amateurs ont néanmoins porté leurs pas vers l’événement pour dénicher à bon prix le livre peut-être recherché depuis longtemps. De petits éditeurs régionaux, artisanaux, étaient aussi venus présenter leur production, ambassadeurs de la créativité littéraire du Nord. Une initiative originale qui présentait ainsi une production que l’on a rarement l’occasion de découvrir ici. Il faut encourager cette fête des bouquinistes à revenir défier la pluie et l’association des commerçants à trouver encore de nouvelles idées pour animer ce quartier pittoresque.

Sport

Perfection de la Gymnastique Rythmique C’était une première pour le RCA Gymnastique Rythmique. Au lendemain de la Fête de la Musique, le club avait souhaité donner un gala gratuit qui a été, le 22 juin, à la Halle des Sports Tételin, un formidable succès. Il faut dire que les petites et les grandes demoiselles qui animent le club manipulent avec une remarquable et spectaculaire dextérité leurs accessoires, bâtons, rubans et cerceaux. Il faut voir aussi la souplesse des plus jeunes, des enfants qui ont une aisance dans le mouvement pour composer d’étonnantes figures accrobatiques. Les applaudissements ont à leur tour rythmé les différentes prestations. Les rubans partent en volutes par la simple impulsion d’un geste. Du grand art qui a aussi fait prendre conscience de la perfection de ce club dans le giron du Racing Club Arrageois. La qualité de l’enseignement et des entraînements a d’ailleurs une telle réputation que la gymnastique rythmique est l’une des sections les plus fréquentées avec 175 adhérentes de … 5 à 22 ans. La plupart pratique ce sport comme un loisir, mais d’autres montent en compétition sur des podiums nationaux et internationaux. Un tel gala gratuit a ainsi fait découvrir aux Arrageois ces talents qui enrichissent aussi l’image de la ville.

La montée des « communaux » Les corpos de la Ville et de la Communauté Urbaine, autrement dit les « communaux », ont redoublé de dynamisme en passant de 120 adhérents en 2012 à 173 cette saison, répartis dans la diversité de la quinzaine de disciplines offertes. 150 participants ont représenté Arras dans les différentes compétitions de la Fédération régionale et la traditionnelle journée de la pêche s’est confirmée comme un grand moment de convivialité a souligné Patrick Martin, vice-secrétaire du club, lors d’une réception qui a fêté le 26 juin à l’Hôtel de Ville les résultats de la saison. Avec Marc Desramaut, conseiller municipal et président du club, ces efforts ont été récompensés par la remise d’une veste à une vingtaine de responsables et de sweats à chaque participant aux épreuves 2013. « Les communaux ont repris de la vigueur » a déclaré le Maire en soulignant que la pratique sportive constituait un rapprochement entre collègues : « les jeunes qui arrivent, les retraités qui restent s’aperçoivent que, si la vie change, l’expérience et le dialogue ont toujours quelque chose à dire »...

La dernière de l’école des sports 300 enfants étaient inscrits à l’école des sports, une initiative arrageoise qui, depuis des années, permet aux élèves de primaire de découvrir en alternance chaque mercredi matin les disciplines auxquelles ils pourraient prendre goût dans un club. Une fête a clôturé la saison le 26 juin au stade Grimaldi. Tous les enfants cette fois réunis, des CP aux CM2, ont participé à différents tournois autour d’une douzaine d’activités, dans les rires, les galopades et l’effervescence, avant de se voir remettre des maillots en cadeau et de se regrouper pour un « Harlem Shake ». Cette fête avait aussi cette année une résonance particulière. Un petit goût de dernière fois puisqu’avec la réforme des rythmes scolaires, les enfants, désormais, seront en classe le mercredi matin. L’école des sports sera remplacée par des ateliers sportifs, un après-midi par semaine dans chaque école.

Trois clubs en montée « Le sport est une valeur ajoutée au projet éducatif de la ville. Il donne l’exemple des valeurs et de l’engagement » dit Frédéric Leturque. C’est pourquoi le Maire, avec Annie Lobbedez, adjointe aux Sports, a tenu cette année à honorer plus particulièrement, lors d’une réception le 4 juillet à l’Hôtel de Ville, les adeptes de trois disciplines qui ont poussé leur club en montée, l’escrime, le badminton et les joueurs de l’Arras Football de 19 ans. Ce moment de convivialité a aussi permis, avec les présidents, de rappeler l’historique des clubs et leurs ambitions. L’escrime, qui compte 120 licenciés, a cette année battu les records avec six médailles en championnat de France dont une troisième place sur le podium. Le badminton -253 licenciés- passe de N3 en N2 et a remporté une médaille d’argent aux Jeux Méditerranéens. Quant aux 19 ans du football, ils pourront maintenant se confronter « aux meilleurs de France ».

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Nos

Quartiers

Résidence Baudimont - Pierre Bolle Centre Ville Boulevards - Centre Ville Places Résidence de l’Europe - Goudemand - Saint-Michel Hippodrome - Jardins - Acacias - Jean-Jaurès Cheminots - Les Blancs Monts - Les Hautes Fontaines Résidence Saint Fiacre - Les Hochettes - Méaulens Bd de la Liberté - Mont Saint Vaast Résidence Saint-Pol - Rietz Saint-Sauveur Ronville/Reaumur/Griffiths/Devillers - Saint-Gery.

Réunion de quartier Saint-Sauveur

Un grand projet pour le Rietz L a rencontre des élus avec les habitants du quartier SaintSauveur, le 13 juin à l’école Pauline-Kergomard, a été l’occasion pour le Maire de confirmer que l’aménagement du Rietz était à l’étude. Le cadre paysager sera repensé et conforté. Mais, surtout, des aires de jeux seront installés pour les enfants et l’on imagine des espaces multi-sports. « On travaille sur le projet », a dit Frédéric Leturque, laissant entendre que ce serait l’une des grandes réalisations des années à venir. L’assistance avait pour sa part des questions qui sont souvent des préoccupations communes à bien des secteurs de la ville. On reposera donc la question de la vitesse, du stationnement, de la sécurité. Ici, rue Gustave-Colin qui bénéficiera de travaux de voirie comme actuellement la rue Emile-Breton. Mais pour ce qui est des abords de l’école, il

faut savoir raison garder : « S’il y a 150 enfants à amener ou reprendre, il ne peut pas y avoir 150 places au même endroit à la même heure ! ». D’où l’intérêt de l’expérience du pédibus, le ramassage à pied des enfants, menée dans d’autres quartiers. Par ailleurs, le parking Morel sera agrandi et amé-

Des habitants qui ont montré leur attachement à leur quartier.

nagé définitivement. Cette réunion a aussi permis de rappeler une méthode municipale, l’écoute et le dialogue. « Si vous avez des questions, des préoccupations, a dit Frédéric Leturque, il faut en parler aux élus qui habitent votre quartier. Ils sont là pour faire remonter vos attentes ».

La première fête sans Jeanne La fête du quartier Saint-Sauveur a rencontré sa fréquentation habituelle avec des animations que les habitants ne se lassent pas d’attendre chaque année ! La braderie est toujours l’une des plus réussies car Jeanne Pater, présidente du comité des fêtes, décédée quelques jours seulement après avoir mis la dernière main à l’organisation, se faisait un point d’honneur à « chasser les marchands du temple », disait-elle, afin de laisser la place aux habitants pour un véritable vide-grenier. On a

retrouvé aussi les manèges, les vélos fleuris, le goûter des aînés, les majorettes et les Gilles qui flambent pour marquer la fin de la fête et l’arrivée de l’été. Autant d’animations que les membres du comité auront certainement à cœur de perpétuer, de renouveler et de faire évoluer, en mémoire de celle qui, de longues années durant, et sans jamais faillir, a tenu à bout de bras sa fête, Jeanne Pater, dont le souvenir flottait dans les effluves de musique, attristant un peu les cœurs.

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Quartiers

Réunion quartier des Bonnettes

Le haut débit en débat

Vous habitez un nouveau quartier qui est très convoité si l’on se réfère aux demandes d’attribution de logement », déclarait Frédéric Leturque en ouvrant la réunion de quartier des Bonnettes, le 20 juin. Un quartier calme et apaisant dans l’environnement verdoyant du golf, avec des liaisons piétionnes qui permettent à ses habitants de faire leurs courses et leur marché dans le quartier SaintPol rénové où avait d’ailleurs lieu la rencontre, à la Maison de service Marie-Thérèse Lenoir. Aux Bonnettes, on n’a pas les mêmes problèmes qu’ailleurs. Ici, on parle d’entrée de jeu de connexion internet. « Cela fait cinq ans que l’on attend » s’exclame un intervenant. Le Maire répond sans détours : « On s’est d’abord investi dans la boucle numérique pour les entreprises dans le but de favoriser l’emploi. Mais le sujet est prioritaire afin de satisfaire les besoins des cadres qui ont choisi de s’installer ici. La Ville a négocié auprès des opérateurs la montée en

débit, et cela n’a pas été facile. Les villes moyennes ne sont pas prioritaires, mais Orange s’est engagée à accélérer le développement de la fibre sur le quartier dès 2014. Le marché les intéresse parce qu’il y a quand-même dans cette ville préfecture 65% d’emplois tertiaires ». Les travaux devraient démarrer avant la fin de l’année. En tout cas, disent les habitants, c’est le sujet aux Bonnettes, et le Maire l’a pris en mains. Pour le

Un quartier encore appelé à se développer avec des aménagements sociaux.

reste, les habitants se soucient aussi de l’entretien des plantations avec une mise en place mieux maîtrisée du défrichement tardif imposé par le Grenelle de l’environnement. Le Maire a aussi ouvert la réflexion pour l’aménagement d’une aire de jeux au croisement du quartier Chateaubriand, Balzac, Bonnettes, avec l’ouverture d’une extension du centre social place Mère Térésa. « Un quartier, disait-il, c’est une matière vivante ».

Un nouvel animateur informatique à l’AGAEM Venu de Vimy où il occupait des fonctions analogues en milieu associatif, Corentin Fréliez, 28 ans, est depuis peu le nouvel animateur du cyberpoint de l’AGAEM, espace Marcel-Roger, place du Rivage. Il succède à Bernard Leclercq, retraité, qui a apporté pendant dix ans ses compétences, son expérience et sa patience à cet atelier informatique du quartier Méaulens. Le nouveau responsable compte créer des

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activités nouvelles, telles que l’initiation au téléchargement numérique, la maintenance des ordinateurs, l’utilisation des réseaux sociaux. Le cyberpoint compte à ce jour environ une centaine d’inscrits qui peuvent bénéficier chacun, en différents niveaux, de dix cours d’une heure trente par semaine dans la saison. L’inscription est de 32 e par trimestre pour les Arrageois (plus 13 e d’adhésion à l’AGAEM).

Quartiers

Réunion de quartier des boulevards

Stationner à la périphérie

On ne peut pas empêcher une voiture de rester toute une journée au même endroit. La seule solution pour éviter ce stationnement ventouse, c’est l’horodateur, et la verbalisation, mais lors d’une consultation, les habitants de la rue d’Amiens ont voté contre », rappelait Frédéric Leturque lors de la réunion de quartier consacrée aux boulevards le 25 juin dans la petite salle Denise Glaser de l’Hôtel de Guînes. On apprenait néanmoins que la possibilité de la création de navettes était à l’étude pour encourager précisément les automobilistes à utiliser les parkings de périphérie. Stationnement, circulation, vitesse sont la trilogie de sujets qui reviennent partout en ville. « La pro-

Les braderies de l’été Les braderies dans les quartiers sont les rendezvous incontournables de l’été ! A l’ouest, on a donné le la, notamment place Courbet où les habitants comme chaque année se sont installés sur le bitume et devant les maisons, dans les rues adjacentes, pour vendre les vêtements que l’on ne mettrait plus, le farfouilli retrouvé au grenier, les jouets qui permettraient d’en racheter d’autres. Des affaires à faire et un peu d’argent pour la cagnote des vacances. Du gagnant gagnant !

blématique, disait le Maire, est la même du côté de la gare et de l’université ». Il annonçait qu’en ce qui concerne le quartier conseil général-préfecture un réaménagement total des espaces allait être engagé. En projet aussi une réadaptation des bacs à sable et aires de jeux du jardin des Allées et l’installation, lorsque le marché du renouvellement du mobilier urbain le permettra, de toilettes publiques qui font défaut dans une ville touristique. Pour développer encore la propreté rue d’Achicourt et Abel-Bergaigne les services de nettoyage passeront désormais

Une salle comble, des questions pertinentes.

deux fois par semaine. Enfin, on s’intéressera à la petite place du 33e où la fontaine sera réactivée à l’exemple de celle de la place d’Ipswich : c’est le quartier de la caserne Schramm à laquelle s’intéressent des investisseurs et qui va ainsi voir arriver une nouvelle population.

Pierre-Bolle : les dix ans de la stèle La cérémonie de commémoration annuelle dédiée au rond-point de la rue de Provence aux quatre aviateurs britanniques tombés, les 15 et 16 juin 1944, sur le quartier Pierre-Bolle avait revêtu le 22 juin une solennité particulière. « Cela fera dix ans l’année prochaine que le comité d’habitants, soutenu par le Souvenir Français, a érigé une stèle à la mémoire de ces soldats alliés, morts à vingt ans pour la France, explique JeanJacques Poulet, le président de l’association Bien vivre à Pierre-Bolle, mais pour ne pas passer inaperçus l’année prochaine dans le calendrier des commémorations du centenaire de 14-18, ni créer de confusion, nous avons choisi, encouragés par Yves Delrue, conseiller municipal délégué aux Affaires Patriotiques, de célèbrer cette année cet anniversaire ». Quatre enfants du quartier tenaient devant la stèle les portraits des aviateurs tandis que le président expliquait cette « fidélité à notre engagement initial

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tant il est important de ne pas oublier ceux qui sont morts pour notre liberté ». D’autres enfants ont lu des poèmes. Des gerbes furent ensuite déposées dont celle de la Ville par Thierry Spas, adjoint au Maire, Marc Desramaut et Jacques Patris, conseillers municipaux. L’assistance s’est ensuite rendue, précédée de la délégation de l’harmonie municipale qui avait animé la cérémonie, au foyer Pierre-Bolle pour un autre hommage. Il s’agissait cette fois d’évoquer la mémoire du résistant dont le quartier, pour se souvenir, a pris le nom.

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Sortir Jeudi

15 août

La Fête aux GrandesPrairies

C’est la traditionnelle journée d’ouverture des Fêtes d’Arras, et c’est tout un programme. Une journée qui se veut avant tout familiale et populaire avec différentes animations et attractions sur les pelouses des Grandes Prairies. A partir de 14 h, spectacles de rue et concerts se succéderont sur le thème des voyages. De 14 h à 18 h, animations avec le groupe Vivaldi. De 14 h à 16 h, concerts des lauréats du Tremplin du Main Square. A 21 h, spectacle de Chimène Badi avec son chœur de gospel. A 22 h 30, grand feu d’artifice sur le thème « Le tour du monde en cinq continents » Toute la journée, manèges, restauration et buvette avec les comités d’habitants.

Dimanche

25 août

Fête de l’Andouillette Douze ans déjà ! Cafetiers et restaurateurs arrageois alignent les tables sur leurs terrasses et les places pour vous faire déguster la spécialité gastronomique arrageoise dans la bonne humeur en savourant tout un programme de spectacles de plein air. Un marché du terroir se tiendra place des Héros. La confrérie de l’Andouillette est au premier rang des réjouissances en grande tenue d’apparat et invite les confréries amies à défiler avec elle.

Dimanche

8 sept.

Journées du Patrimoine Juniors Une animation typiquement arrageoise mise en place par l’Office de Tourisme : une journée du patrimoine réservée aux enfants jusqu’à 12 ans avec différentes animations et ateliers thématiques pour leur faire découvrir que l’Histoire qui est dans leurs manuels scolaires est aussi sous leurs pas, dans leur ville !

23 au 30 août Festival Les Inouïes

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Au Pharos, cet été Vendredi 26 juillet

Street Chaud

Le Pharos va utiliser cet été son théâtre de plein air. Un premier spectacle est présenté sur l’esplanade par la Compagnie Les Romain-Michel qui propose le « Street Chaud ». Une bande de joyeux lurons qui se déplacent avec une caravane remplie de surprises musicales, et de farces pour nous attraper ! Dans le style de ces baladins itinérants qui vont de villes en villages. Théâtre extérieur, 19 h.

Vendredi 9 août

La Famille Baltringues en chanson

Un collectif de clowns qui savent aussi faire rire en musique avec les instruments les plus inattendus. Théâtre extérieur, 19 h.

Vendredi 30 août

Les Métal Gnoux

Retrouvailles avec la Compagnie La Roulotte Ruche qui avait animé les journées inaugurales du nouveau Pharos. Nos quatre personnages sont toujours aussi incontrôlables et extravagants. Théâtre extérieur, 19 h. Renseignements 03.21.16.89.00

L’association « Musique en roue libre » a imaginé un festival original pour faire découvrir la musique autrement, de manière inédite dans la forme et le lieu. Une aventure à laquelle se prête de nouveaux talents internationaux. Samedi 24, Beautiful Sooouuup, Théâtre, 18 h. Dimanche 25 août, Louise Moulinier, jeune interprète 2013, Théâtre, 11 h. The Desert Island, Théâtre, 17 h. Lundi 26 août, « S’Crime 1 ». Les plaisirs de l’horreur, catastrophe lyrique en un acte. Citadelle, 18 h 30. Mardi 27 août, « S’Crime 2 », Cité Nature, 20 h 30. Jeudi 29 août, French touch, British Humour, Théâtre, 18 h. Happy Hour, Apéro-concert avec les jeunes interprétes du festival, restauration disponible sur place, Théâtre, 18 h 30. Les Pianotoké, Match de piano ! Théâtre, 21 h. Renseignements : Association Musique en roue libre 03 21 15 32 40 ou 06 30 55 99 31.

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agenda

Pour de plus amples informations www.arras.fr Jusqu’au 11 août

Arras on the Beach Grand’Place, de 12 h à 19 h en semaine et de 14 h à 19 h le week-end.

Samedi 20 juillet

Brocante

Parc du marché aux bestiaux, ZI Arras Est, de 15 h à 20 h.

Samedi 27 juillet

Brocante

Place Courbet, de 11 h à 20 h.

L’été en musique

Centre ville et dans les quartiers à partir de 17 h.

Sortir

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27 juillet et 31 août

Découvrez la ville avec l’Office de Tourisme et le Musée

La princesse Lili, contes Réfectoire des moines, Musée des Beaux-Arts, 10 h 30.

Du 12 au 24 août

Atelier Pul Push 4 pattes

Jusqu’au 2 août

Explorez la Citadelle avec son créateur Vauban RDV Office de Tourisme, Hôtel de ville, les vendredis à 18 h 30. Tél. 03 21 51 26 95. Tarif : 7 e.

Chaque samedi jusqu’au 4 août

Arras en compagnie de Paul Verlaine

Ecole Voltaire, de 9 h à 18 h. Gratuit.

Jusqu’au 14 août 17-31 juillet / 14-31 août

Les archéologues en herbe

RDV Office de Tourisme, Hôtel de Ville, les samedis à 15 h. Tél. 03 21 51 26 95. Tarif : 7 e.

Atelier découverte du site Nemetacum pour les enfants. Office de tourisme, 14 h 30. (réservation indispensable au 03 21 51 26 95). Tarif : 6 e.

Jusqu’au 17 août

Du 17 au 19 juillet et du 7 au 9 août

Arras en calèche

RDV Office de Tourisme, Hôtel de Ville, les samedi et dimanche à 14 h 30, 16 h et 17 h 30.Tarif : 5 e.

Jusqu’au 30 août

Vive la peinture libre !

Stage vacances. Musée des Beaux-Arts d’Arras, de 9 h 30 à 12 h pour les 6-9 ans, de 14 h à 16 h 30 pour les 10-14 ans. Tarif : 18 e.

Arras ville des Pays-Bas

20-27 juillet - 3-10 août

Jusqu’au 30 août

RDV à l’Office de Tourisme (réservation indispensable au 03 21 51 26 95). Tarif : 10 e.

RDV Office de Tourisme, Hôtel de Ville, les jeudis et vendredis à 20 h 45. Tél. 03 21 51 26 95. Tarif : 7,50 e.

Roulez Carrosses ! - Suivez le guide ! RDV Office de Tourisme, Hôtel de ville, les mercredis et jeudis à 14 h 30, les samedis et dimanches à 15 h 30. Tél. 03 21 51 26 95. Tarif : 7 e.

Jusqu’au 31 août

Les impressions architecturales RDV Office de Tourisme, Hôtel de ville. Tél. 03 21 51 26 95. Tarif : 6,40 e.

Jusqu’au 1er septembre

L’été, explorez Arras Visites guidées « Hôtel de Guînes », « Salles de l’Hôtel de Ville » et « Site archéologique Nemetacum » proposées par l’Office de Tourisme. RDV et contact Office de Tourisme, Hôtel de ville. Tél. 03 21 51 26 95.

Visites apéritives en calèche 21-31 juillet - 14-21 août

A dorer

Les Arts du Cirque

Chapiteau, complexe sportif Grimaldi.

Dimanche 18 août

Puces à Bidasse Places d’Arras, de 8 h à 20 h. Réservation au 03 21 50 51 04.

Du 24 août au 1er sept.

Foire aux Manèges

Grand’Place, mercredi, samedi et dimanche de 15 h à 22 h, de 16 h à 21 h les autres jours.

Dimanche 25 août

Courses pédestres

Organisées par le RCA Athlétisme. Centre ville, à partir de 9 h 30.

Atelier dorure. Musée des Beaux-Arts d’Arras, de 14 h 30 à 16 h 30. Tarif : 8,20 e.

24 juillet, 7 et 21 août

Les agiles de l’argile

Atelier découverte. Office de Tourisme, 14 h 30 (réservation indispensable au 03 21 51 26 95). Tarif : 6 e.

Du 8 au 23 août

Visite Franco Ch’ti

RDV à l’Office de Tourisme (réservation indispensable au 03 21 51 26 95). Tarif : 10 e.

14-15-16 août

Fouette cocher !

Cours d’honneur de l’Abbaye Saint-Vaast, 15 h. Gratuit.

Mercredi 28 août

Critérium

Proposé par l’Arras vélo Club. A partir de 14 h, jardin du Gouverneur.

30-31 août 6-7-13-14 sept.

Histoires et Rêves d’Artois

Parc d’Immercourt, St Laurent, 21 h. 16 e.

Dimanche 1er sept.

Brocante Place Victor Hugo.

Fête du Vélo et de la Rando Organisées par l’USAO

Départ salle Charlotte Lefebvre, 7 h 30.

Embrasement du Beffroi

Place des Héros, 22 h.

Dimanche 8 sept.

Vide grenier Place du Rivage, de 8 h à 16 h.

Fête d’Autrefois

Quartier Méaulens.

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Juillet-Août 2013

Bloc Notes urgences

animaux www.arras.fr/vie-municipale/bloc-notes

> SAMU

……15

> POMPIERS ……18

> POLICE ……17

> CENTRE ANTIPOISON

……0 825 81 28 22

> MEDECIN DE GARDE

……03 21 71 33 33

> SERVICE SECURITÉ CUA

> Docteurs vétérinaires Mme Dupont 10 rue Abel Bergaigne ……03 21 51 68 68 M. Dupont-Minne 78 avenue Lobbedez ……03 21 71 19 64 M. Fabri-Simonis 78 avenue W. Churchill ……03 21 71 16 40 M. Lemal - MM Rasir-Vandewyncke 10 boulevard de la Liberté ……03 21 71 08 21 M. Coronas 25 cours de Verdun ……03 21 71 33 48 Mme Charlet 133 avenue John Kennedy ……03 21 71 02 15

Avis aux lecteurs Les pages blocs notes ne paraîssent plus qu’une fois tous les deux mois. Retrouver toutes ces informations sur le site de la ville

www.arras.fr

cinema www.arras.fr/culture

> cinemovida Grand’Place ……08 92 68 75 14 http://www.cinemovida.com Retrouvez dès le mardi matin les programmes sur www.arras.fr

> CHENIL avenue Jules Catoire ……03 21 55 46 10 Du lundi au samedi de 13 h 30 à 18 h. > SPA rue Laennet - ZI Est - Tilloy-les-Mofflaines ……03 21 60 09 74

……06 07 10 90 82

CIRCULER À ARRAS www.arras.fr/circulation

> point info stationnement Hôtel de Ville, place des Héros ……03 21 71 94 63 Du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Le samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h. > stationnement journalier Zone jaune (2 h maximum) 10 minutes : 0,20 euros - 2 heures : 2,40 euros. Zone verte (2 h maximum) montant minimum : 0,50 euros.

> parking palais saint-vaast Stationnement payant tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, sauf dimanche et jours fériés. Tarifs : 1 heure : 1,30 euros. Abonnement mensuel : 44 euros. 1 heure de parking offerte le samedi > parking centre européen ……03 21 71 57 38 Ouvert du lundi au jeudi de 6 h à 0 h 15 ; le vendredi et le samedi de 6 h à 1 h, le dimanche et jours fériés de 6 h 45 à 0 h 15.

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Tarifs : 1 heure : 1,10 euros. Forfait journalier 24 h : 10,50 euros. 1 heure de parking offerte le samedi > parking grand’place souterrain ……03 21 58 26 10 Ouvert du lundi au jeudi de 7 h à 20 h ; le vendredi et le samedi de 7 h à 21 h, fermeture le dimanche et jours fériés. Tarifs : 1 heure : 1,10 euros. Forfait journalier 24 h : 10,50 euros. 1 heure de parking offerte le samedi

Bloc notes > plan-séquence jeune public Grand’Place ……03 21 15 54 39 http://www.arras.fr/jeunesse

Les programmations jeune public vont reprendre le 9 octobre et le ciné-littérature le 15 octobre.

CULTURE www.arras.fr/culture

> THEÂTRE 7, Place du Théâtre ……03 21 71 66 16 (Billetterie) ……03 21 71 76 30 (Administration) Courriel : contact@theatredarras.com > cité nature 25, boulevard Schuman ……03 21 21 59 59 Ouvert du mardi au vendredi de 9 h à 17 h. Le samedi et dimanche de 14 h à 18 h. Fermé les lundis et jours fériés. > office culturel 61, Grand’Place ……03 21 15 09 19 Courriel : arras.culturel@wanadoo.fr

> médiathèque palais saint-vaast 20 rue Paul Doumer ……03 21 71 62 91 ……03 21 71 39 04 (Action culturelle) ……03 21 71 39 05 (Histoire locale fonds ancien) Section adultes et discothèque Mardi : 10 h - 17 h 45 - Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h - 18 h 15 - Jeudi : 13 h 30 - 17 h - Vendredi : 10 h - 12 h* / 14 h - 18 h 15 - Samedi : 10 h 12 h 15 / 14 h - 17 h. *discothèque fermée le vendredi matin. Section jeunesse Mardi : 14 h - 17 h 45 - Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h - 18 h 15 - Jeudi : 13 h 30 - 17 h - Vendredi : 14 h - 18 h 15 - Samedi : 10 h - 12 h 15 / 14 h - 17 h. Bibliothèque de documentation locale Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h-18 h 15 - Vendredi : 14 h - 18 h 15 - Samedi : 14 h - 17 h.

> office de tourisme Hôtel de Ville, place des Héros ……03 21 51 26 95 ……03 21 48 39 63 (Réservations groupes) Courriel : contact@explorearras.com Site internet : http://www.explorearras.com Du 13 avril au 15 septembre : du lundi au samedi de 9 h à 18 h 30. Dimanche de 10 h à 13 h et de 14 h 30 à 18 h 30. Du 1er janvier au 12 avril et du 16 septembre au 31 décembre : lundi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Mardi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Dimanche de 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30.

> médiathèque verlaine Pôle Culturel - rue Charles Péguy ……03 21 23 43 03 Mardi : 14 h - 18 h - Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h - 20 h - Jeudi : 13 h 30 - 17 h - Vendredi : 10 h 12 h / 14 h - 20 h - Samedi : 10 h - 12 h / 14 h - 17 h 30.

www.arras.fr/education www.arras.fr/jeunesse

> médiathèque RONVILLE Centre Torchy - rue du Docteur Baude ……03 21 07 18 39 Mardi : 14 h 30 - 17 h 45 - Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h 30 - 18 h 15 - Vendredi : 14 h 30 - 18 h 15 - Samedi : 10 h - 12 h 15 et 14 h à 17 h. > musée des beaux-arts 22 rue Paul Doumer ……03 21 71 26 43 Ouvert les lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 11 h à 18 h. Les samedi et dimanche et jours fériés de 930 à 18 h. Fermé le mardi et 1er janvier, 1er novembre et 25 décembre. Tarif : 7 euros tarif plein, 4 euros tarif réduit. > conservatoire 6, rue Beffara ……03 21 71 50 44 Courriel : conservatoire@ville-arras.fr Ouverture au public les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 14 h à 18 h 30 ; mercredi de 9 h à 18 h 30 ; samedi de 9 h à 12 h.

education jeunesse > vous souhaitez inscrire votre enfants à la restauration scolaire, la garderie et l’étude Remplissez et déposez votre Dossier Famille Unique. Cette formalité est destinée à l’ensemble des familles dont les enfants sont scolairisés dans une école publique du 1er dégré. • Pensez à réserver sur votre espace Arras Famille trois jours avant. • Je réserve = Je viens = Je paie Je réserve et je ne viens pas = (absence injustifiée) = Je paie Je ne réserve pas et je viens = Je paie le double. • Pensez aussi à signaler par écrit à votre école (Directeur ou Enseignant) tout changement de dernière minute relatif aux réservations, (cantines, garderies, étude) effectuées ou non effectuées. Pour tous renseignements

> service jeunesse ……03 21 50 51 56 > aqs ……03 21 07 71 31 > agaem ……03 21 55 96 92 > csao ……03 21 59 41 37 > centre social nord est centre ……03 21 58 15 00 > base de loisirs des grandes prairies ……03 21 51 52 05 maison des jeunes du coclipas > ……03 21 55 96 69 ou 06 68 86 87 63

environnement www.arras.fr/environnement

arras ville propre > sos voirie - eclairage public ……03 21 50 50 23 Courriel : sosvoirie@ville-arras.fr

> service dégraffitage ……03 21 50 50 65 Courriel : sosgraffitis@ville-arras.fr > point info dechets

……0 800 62 10 62 (N° gratuit depuis un poste fixe)

Courriel : contact@smav62.fr Pour toutes questions relatives aux déchets et aux Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI). > Espace Info Energie de l’Arrageois ……0 800 62 62 62 (n° vert) Courriel : eie@cu-arras.org Conseil neutre, gratuit et objectif sur les économies d’énergie.

arras famille 0 800 62 2013

> déchèteries - Zone des 3 Fontaines, rue Kastler à St-Laurent-Blangy - Avenue de l’Hippodrome à Dainville - Rue des Ateliers à Achicourt - Rue Curie à Marœuil Horaires d’hiver (soit du dernier dimanche d’octobre au dernier samedi de mars) Du lundi au samedi de 9 h à 12 h 30 et 13 h 30 à 17 h 30. Dimanche de 9 h à 12 h 30. Horaires d’été (soit du dernier dimanche de mars au dernier samedi d’octobre) Du lundi au samedi de 9 h à 12 h 30 et 13 h 30 à 19 h. Dimanche de 9 h à 12 h 30. Fermeture les jours fériés. Accès fourgons, uniquement à la déchèterie de St-Laurent-Blangy.

Les agents du service Education sont à votre disposition en mairie à l’accueil Arras Famille (rez-dechaussée) pour vous renseigner ou vous permettre d’effectuer vos démarches du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h, le vendredi 16 h.

> recyclerie « le cercle des objets » Rue Henri Becquerelle - zone des Trois Fontaines Saint-Laurent-Blangy ……03 21 71 80 13 Le mercredi de 13 h 30 à 16 h 30 et le samedi de 9 h à 12 h.

N° Vert

Appel gratuit depuis un poste fixe + surcoût éventuel selon opérateur depuis votre mobile

Arras Actu

Juillet - Août 2013

Bloc notes LA MAIRIE À VOTRE SERVICE www.arras.fr/vie-municipale/bloc-notes

> mairie d’arras 6, place Guy Mollet ……03 21 50 50 50 http : //www.arras.fr Courriel : com@ville-arras.fr Du lundi au vendredi, de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h (fermeture à 16 h le vendredi). Le service de l’état Civil vous accueille du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h (fermeture à 16 h le vendredi). Le samedi de 9 h à 12 h. Le service des archives est ouvert au public de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h (16 h le vendredi). Fermeture le mardi matin et le jeudi après-midi. Les demandes de passeport biométrique sont enregistrées à la Maison de services M.T. Lenoir (rue Charles-Péguy) du lundi au vendredi de 13 h 30 à 17 h 30, le mardi jusqu’à 19 h. > cimetière d’arras Ouvert du 1er octobre au 31 mars de 8 h à 18 h. Du 1er avril au 30 septembre de 7 h 30 à 19 h.

> petit square Tour Cézanne les lundi, mardi et jeudi de 14 h 30 à 17 h 30.

> pharmacie de garde ……0 825 74 20 30 www.servigardes.fr

> consultations d’enfants PMI Lundi, de 8 h 30 à 11 h, à l’Espace Petite Enfance, Maison de Services M.T. Lenoir ; Mardi, de 13 h 30 à 16 h 30, à la Résidence Soleil, Grande Rue du Rivage ; Mardi, les 2e et 4e du mois, de 8 h 30 à 11 h, à l’espace Simone Veil, 5 rue de Berlin ; Vendredi, une fois par mois, de 8 h 30 à 11 h, au centre social Léon Blum, avenue de l’Hippodrome et le 1er du mois, de 13 h 30 à 15 h au centre social Jean Jaurès, avenue Jean Jaurès.

> centre hospitalier d’arras Boulevard Besnier ……03 21 21 10 10

> relais assistantes maternelles Résidence Soleil, 4 rue du Rivage ……03 21 50 27 92 ou 06 81 51 15 50. Courriel : relais-assistantesmaternelles@wanadoo.fr Accueil sans RDV le mardi au centre social Léon Blum de 14 h à 17 h ; le vendredi de 9 h à 14 h à la Résidence Soleil. Des rendez-vous peuvent également être pris résidence Soleil sur d’autres créneaux.

marchés www.arras.fr/vie-municipale

> place des héros Mercredi matin

petite enfance www.arras.fr/social

> halte-garderie léon blum Centre social Léon Blum 39 avenue de l’Hippodrome ……03 21 71 60 96 Lundi, mercredi de 13 h 45 à 18 h 15. Mardi, jeudi et vendredi de 7 h 45 à 18 h 15. > halte-garderie méaulens Près de la Résidence Soleil ……03 21 71 07 75 Du lundi au vendredi de 7 h 45 à 18 h 15.

> place marc lanvin Jeudi matin > place des héros - grand’place place de la vacquerie Samedi matin > place verlaine Dimanche matin

police www.arras.fr/vie-municipale

> hôpital privé arras les bonnettes ZAC des Bonnettes - 2 rue du Docteur Fourgeois ……03 21 60 20 20 > centre de dépistage anonyme et gratuit Situé au niveau des Consultations Externes du CHA Boulevard Besnier ……03 21 21 14 24 - Dépistage anonyme et gratuit (VIH-Hépatites) - Réponse aux demandes d’informations - Conseils en matière de prévention Lundi avec et sans rendez-vous de 9 h 30 à 12 h 30 ; Mercredi avec et sans rendez-vous de 15 h à 18 h 30 ; Vendredi sans et avec rendez-vous de 13 h 30 à 17 h 30. > centre de soins spécialisé en toxicomanie Rue Auguste Dumand - Espace Louis Weiss ……03 21 21 10 51 > prévention alcoologie Rue Auguste Dumand - Espace Louis Weiss ……03 21 21 19 96 > pas-de-calais alzheimer CHA - Boulevard Besnier ……03 21 71 35 28 Permanence téléphonique : Tous les jours (répondeur). Permanence accueil : 1er et 3e samedi du mois de 9 h 30 à 12 h, à la Maison des Sociétés, rue Aristide Briand. > centre de planification et d’éducation familiale - 14, boulevard Carnot ……03 21 24 40 30 - CHA, boulevard Besnier ……03 21 21 17 60 Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h. > point ecoute henri darras 40 boulevard de Strasbourg ……03 21 23 00 21

> halte-garderie alfred torchy Centre social Alfred Torchy 29 bis, rue du Docteur Baude ……03 21 23 64 79 Lundi, mardi de 13 h 45 à 18 h 15. Mercredi, jeudi et vendredi de 7 h 45 à 18 h 15.

> hôtel de police ……17 18, boulevard de la Liberté B.P. 908 Ouvert 7 jours / 7 et 24 h / 24 > police municipale ……03 21 23 70 70 Palais Saint-Vaast

> Epilepsie-France Permanence le 2e mardi de chaque mois, de 14 h à 17 h 30, à la Maison des Sociétés.

> halte-garderie verlaine 9 rue Racine ……03 21 23 36 98 Du lundi au vendredi de 7 h 45 à 18 h 15.

> service des objets trouvés 6,Place Guy Mollet ……03 21 50 69 36 Du lundi au jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h, 16 h le vendredi.

> Rétina France Contact : Nadine Gingembre au 06 76 49 73 03 Informations pratiques et juridiques afin d’aider les personnes atteintes de déficience visuelle à mieux vivre leur handicap.

> crèche collective maurice leroy Rue des Bleuets ……03 21 23 46 45 > crèche familiale LES PETITS LOUPIOTS (Centre Social Léon Blum) Avenue de l’Hippodrome ……03 21 71 44 08 > atelier petite enfance ……03 21 23 64 79 - Foyer Soleil, salle de gymnastique, le lundi de 9 h 30 à 11 h. - Halte-garderie Torchy, le mardi de 9 h 30 à 11 h. - Halte-garderie Blum, le lundi de 9 h 30 à 11 h.

santé www.arras.fr/vie-municipale/bloc-notes

> médecin de garde ……03 21 71 33 33 En cas d’absence de votre médecin traitant (le soir, le week-end et les jours fériés), contactez le centre de réception et de régularisation des appels libéraux qui vous indiquera le médecin de garde de votre secteur géographique.

Arras Actu

Juillet - Août 2013

> Don du sang (EFS) Etablissement Français du Sang ……0820 802 222 Site de prélèvement : rue du 19 mars 1962 Dainville/Arras > Fédération Nationale des Accidentés du Travail, de la Vie et Handicapés Mercredi de 8 h 30 à 12 h Maison de Services – 5, avenue Jean Jaurès Tél. 03 21 71 24 41

Bloc notes Avec l’ouverture d’Aquarena, les piscines Desbin et Daullé sont ouvertes en alternance.

social www.arras.fr/social

> centre communal d’action sociale Mairie, 6 place Guy Mollet ……03 21 50 50 50 > annexes CCAS - Maison de services Jean Jaurès avenue Jean Jaurès ……03 21 55 27 63 Les mardis et jeudis de 8 h 15 à 11 h 45 et de 13 h 30 à 16 h 45 et le vendredi de 8 h 15 à 11 h 45. - Maison de Services Marie-Thérèse Lenoir rue Charles Péguy ……03 21 59 55 29 Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 16 h 45 (accueil public). Toute personne peut se présenter dans l’annexe de son quartier pour toutes demandes d’aide sociale légale (RSA, APA, placement en maison de retraite…) et facultative (réduction cartes de cantine, cartes de bus, réductions pour les centres de loisirs…). > portage de repas à domicile Pour les personnes de plus de 60 ans : 7,65 euros. En s’inscrivant au 03 21 50 50 12. > Service de Médiation Familiale UDAF62 16 boulevard Carnot ……03 21 71 21 55 Courriel : mediationfamiliale@wanadoo.fr Du lundi au vendredi. > entraide et responsabilité 1/2 rue Hoffbaüer, de 16 h à 17 h. Le 1er mercredi du mois pour les questions sociales ; le 2e mercredi du mois pour les problèmes relatifs aux aides à la santé et à la prévention ; le 3e mercredi du mois pour les problèmes de logement et le 4e mercredi du mois, un « écrivain public » vous aide à rédiger vos courriers aux administrations, notamment en matière juridique. > SOS AMITIÉ BP 50511 - 62008 Arras Cedex ……03 21 71 01 71 sosam.arras@free.fr > PIG habitat indigne et précarité énergétique Permanences de 14 h à 17 h en mairie d’Arras le troisième mardi de chaque mois.

sport www.arras.fr/sport

> centre médico-sportif 2 boulevard du Général de Gaulle ……03 21 23 35 86 > piscine elie desbin Rue Bocquet Flochel ……03 21 58 00 33 > piscine georges daullé 4 rue Rouault ……03 21 07 16 67

Piscine Daullé ( du 5 au 31 juillet) La matinée est réservée aux centres de loisirs et leçons. Lundi, mercredi et vendredi de 14 h à 18 h 30 Mardi et jeudi de 12 h à 18 h 30 Dimanche de 9 h 30 à 12 h 30. Fermée le dimanche 14 juillet La piscine Desbin est fermée pour arrêt technique pendant cette période.

Piscine Desbin (du 1er août au 2 septembre) La matinée est réservée aux centres de loisirs et leçons. Lundi, mercredi et vendredi de 14 h à 18 h 30 Mardi et jeudi de 12 h à 18 h 30 Dimanche de 9 h 30 à 12 h 30. Fermée le jeudi 15, vendredi 16 et lundi 26 août. La piscine Daullé est fermée pour arrêt technique pendant cette période. > tennis Base de Loisirs des Grandes Prairies ……03 21 23 28 68

POINT D’ACCÈS AU DROIT (PAD) ……03 21 73 85 62 Place des écrins à Saint-Nicolas-lez-Arras (ligne bus n° 3) Vous pourrez être accueilli, écouté, informé et orienté gratuitement vers des interlocuteurs privilégiés que sont les avocats, notaires, huissiers, conciliateurs de justice, l’Aide aux Victimes (AVIJ 62) … > Délégué du Défenseur des Droits Alain Ramecourt alain.ramecourt@defenseurdesdroits.fr - PAD sur RDV au 03 21 73 85 62 de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h les lundi 15, 29 juillet ; 12 août ; 9 et 23 septembre ; 7 octobre. - Mairie, place Guy Mollet, sur RDV au 03 21 50 50 50 de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h les lundi 22 juillet ; 5 août ; 2,16 et 30 septembre. Jean Carnel - Préfecture du Pas-de-Calais, rue Ferdinand Buisson Tél : 03 21 21 21 39. Courriel : jean.carnel@defenseurdesdroits.fr. Les 15 et 29 juillet ; 12 août ; 9 et 13 septembre ; 7 octobre de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h 30 - Les 22 juillet ; 5 août ; 2, 16 et 30 septembre de 14 h à 16 h 30 - Maison de Services M.T. Lenoir, quartier Saint-Pol sur RDV au 03 21 59 55 29 les 22 juillet ; 5 août ; 2, 16 et 30 septembre de 9 h à 12 h. Tina La Resta Tina.la-resta@defenseurdesdroits.fr - PAD sur RDV au 03 21 73 85 62 les vendredis de 14 h à 17 h. > médiations familiales uDAF Union Départementale des Associations Familiales Trois journées par mois pour faits de violence intra-familiale auteur-victime et le 2e jeudi de chaque mois au matin. Prise de RDV au PAD ou au 03 21 71 21 55. > cidff d’arras Centre d’information sur les Droits des Femmes et des Familles Permancences tous les mardis et jeudis de 13 h 30 à 16 h 30 et les 2e et 4e vendredis du mois de 13 h 30 à 16 h 30 avec prise de rendez-vous au PAD. > a.V.I.J.62 Aide aux Victimes et Information Judiciaire ……03 21 71 62 00 http : //www.avij-62.fr aide-aux-victimes-62@wanadoo.fr - Accueil gratuit du lundi au vendredi au PAD. - Les 1er et 3e lundis de 14 h à 17 h au sein de la Maison des habitants les Platanes - Le 2e lundi de 14 h à 17 h au sein du CCAS Léon Blum - Le 4e lundi de 14 h à

Arras Actu

Juillet - Août 2013

17 h au sein de la Maison des Services Thérèse Lenoir. Ces permanences sont sur RDV au 03 21 71 62 00. > UNPI Union de la Propriété Immobilière Permanences les 11 septembre, 9 octobre de 14 h 30 à 16 h 30. > ADIL Agence Départementale pour l’Information sur le Logement Uniquement sur rendez-vous avec prise de RDV au PAD Les 9, 14 et 30 août, 11, 13 et 27 septembre, et 9 octobre de 9 h à 12 h. > ADFI Association pour la Défense des Familles et de l’Individu (Sectes) Permanence 1er lundi de chaque mois de 14 h à 15 h 30. > chambre départementale des huissiers …… 03 21 71 32 01 Permanence au 1 rue du Collège à Arras, le mardi de 10 h à 12 h et de 15 h à 17 h. > chambre départementale des notaires …… N° vert 0800 33 56 87 (appel gratuit). Permanence téléphonique le mardi de 14 h à 18 h. Permanences le jeudi 19 septembre de 13 h 30 à 16 h 30. > ordre des avocats Permanences gratuites des avocats au PAD les 2, 16 septembre et 7 octobre de 9 h à 12 h. Le nombre de consultations est limité à 15, le 1er lundi du mois et à 30, le 3e lundi du mois (2 avocats présents). Les numéros d’ordre sont à retirer impérativement à partir de 8 heures. > conciliateurS de justice - Au PAD, Michel Grenier, tous les mercredis à partir de 17 h, sur RDV ; Pierre Vallin, tous les lundis et mercredis après-midi sur RDV et Virginie Hubau sur RDV. - A l’Hôtel de Ville, Isabelle Cuvelier, les 19 septembre et 17 octobre. Tél. 06 34 29 32 70

Permanences des élus Frédéric LETURQUE

m-le-maire@ville-arras.fr Maire d’Arras, Vice-Président de la CUA Permanences de 9 h à 11 h 30, le jeudi 29 août en mairie et le jeudi 19 septembre à la Maison de services Jean-Jaurès. Contact : 03 21 50 51 82 ou 06 08 74 89 75.

adjoints Denise BOCQUILLET

d-bocquillet@ville-arras.fr Ressources humaines, coopération décentralisée et relations internationales - Conseillère Générale - Conseillère déléguée de la CUA Permanences de 10 h à 12 h, les 4 septembre à l’Hôtel de Ville ; 11 septembre au centre social Jean Jaurès ; 18 septembre à la Maison Pour Tous Marie-Thérèse Lenoir et 25 septembre à la Maison des Sociétés. & 03 21 50 51 85.

Philippe RAPENEAU

p-rapeneau@ville-arras.fr Urbanisme, développement économique, patrimoine, constructions durables Président de la CUA - Conseiller Régional Permanence le 12 septembre de 10 h 30 à 12 h à la Citadelle. & 03 21 21 87 36.

Annie LOBBEDEZ

a-lobbedez@ville-arras.fr Sports et équipements sportifs Sur RDV le jeudi de 9 h 30 à 12 h en mairie & 03 21 50 51 82.

Thierry SPAS

t-spas@ville-arras.fr Domaine public, police municipale Sur RDV en mairie le mercredi de 10 h 30 à 12 h & 03 21 50 51 82.

Hélène LEFEBVRE

he-lefebvre@ville-arras.fr Etat Civil, élections, jumelage et relations européennes Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Thérèse WILLOT

t-willot@ville-arras.fr Espaces Verts et cadre de vie Sur RDV en mairie le mercredi de 14 h à 17 h & 03 21 50 51 82.

Philippe ARVEL

p-arvel@ville-arras.fr Développement démocratie participative, suivi et gestion des conseils de quartier Sur RDV le premier jeudi de chaque mois de 9 h à 10 h en mairie. & 03 21 50 51 82.

Matthieu LAMORIL

m-lamoril@ville-arras.fr Culture et Patrimoine Culturel Sur RDV le lundi de 9 h à 12 h, en mairie. & 03 21 50 51 82.

VICE-présidents de la cua Jacques PATRIS

j-patris@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé de l’emploi et de l’insertion. Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Jean-François MALBRANCQ

jf-malbrancq@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé des transports Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.

Michaël SULIGERE

m-suligere@ville-arras.fr Conseiller municipal aux musiques actuelles et pratiques culturelles émergentes Vice-président de la CUA chargé de la Promotion de la Santé Permanence de 14 h à 16 h le lundi 23 septembre au Centre social Alfred Torchy. & 03 21 50 51 82.

Yves DELRUE

y-delrue@ville-arras.fr Conseiller municipal aux affaires patriotiques, Vice-Président de la CUA Sans RDV le mercredi de 10 h à 11 h en m airie. & 03 21 50 51 85.

conseillers de la majorité Jean-Marie VANLERENBERGHE jm-vanlerenberghe@ville-arras.fr Sénateur Sur RDV en mairie & 03 21 21 87 76.

Marylène FATIEN

m-fatien@ville-arras.fr Urbanisme réglementaire Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Evelyne BEAUMONT

Danièle LAMOTTE

fx-muylaert@ville-arras.fr Finances, modernisation des services municipaux Conseiller délégué de la CUA Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

Nadine GIRAUDON

n-giraudon@ville-arras.fr Fêtes, commerces, gestion des salles municipales, protocole et communication Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Claude FERET

c-feret@ville-arras.fr Logement, renouvellement urbain, emploi, cohésion sociale, démocratie de proximité Vice-Président de la CUA chargé de la Cohésion Sociale et de la Sécurité Permanences le mercredi 4 septembre de 9 h 30 à 11 h en mairie. & 03 21 50 51 82.

Claire HODENT

c-hodent@ville-arras.fr Petite Enfance Permanences le mercredi 11 septembre de 10 h 30 à 12 h en mairie. & 03 21 50 51 82.

Marc DESRAMAUT

m-desramaut@ville-arras.fr Tourisme et animation « Cœur de Ville » Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.

Nicole CANLERS

n-canlers@ville-arras.fr Action sociale et solidarité, personnes âgées, personnes handicapées, santé Permanence le mercredi 4 septembre de 10 h à 12 h en mairie & 03 21 50 51 82.

Hugues MORTIER

h-mortier@ville-arras.fr Affaires juridiques et assurance, patrimoine Conseiller délégué de la CUA Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Claudette DOCO

c-doco@ville-arras.fr Comités des fêtes et comités d’habitants Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

conseillers de l’opposition

Colette VILETTE, Bertrand LOUCHART, JeanPierre FERRI, Bertrand ALEXANDRE, Karine BOISSOU

Arras en Mieux - c-vilette@ville-arras.fr / b-louchart@ville-arras.fr / jp-ferri@ville-arras.fr / b-alexandre@ ville-arras.fr / k-boissou@ville-arras.fr Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur RDV. & 03 21 21 60 15.

z-ouaguef@ville-arras.fr Service de proximité et politique de la ville Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

a-malfait@ville-arras.fr Jeunesse, coordination avec l’université Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

François-Xavier MUYLAERT

m-sauvage@ville-arras.fr Vie de quartiers Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Zohra Ouaguef - Ouakid

Alexandre MALFAIT

e-beaumont@ville-arras.fr Education, caisse des écoles, restauration scolaire Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

Martine SAUVAGE

d-lamotte@ville-arras.fr Logement - Conseillère déléguée de la CUA Sur RDV en mairie le mardi matin. & 03 21 50 50 81 (service logement) ou 03 21 50 51 82 (pour tout autre problème).

Nathalie Gheerbrant

n-gheerbrant@ville-arras.fr Vie étudiante Permanences le mercredi 4 septembre de 10 h à 12 h en mairie. & 03 21 50 51 85.

Jeannine JANDOT

j-jandot@ville-arras.fr Domaine public et exécution budgétaire Sur RDV le mardi matin et le jeudi toute la journée en mairie. & 03 21 50 51 82.

Dominique MORTREUX

d-mortreux@ville-arras.fr Vie associative et relations avec les associations culturelles Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Arras Actu

Juillet - Août 2013

Laure OLIVIER, Suzy LESNIEWSKI

L’échappée belle - élus-verts-arras@laposte.net Sur RDV à l’Hôtel de Ville, bureau 22. & 06 85 92 66 30.

François DESMAZIèRE

f-desmaziere@ville-arras.fr www.desmaziere.com

Véronique LOIR

v-loir@ville-arras.fr

Pascale CATTEAU

p-catteau@ville-arras.fr

René CHEVALIER

r-chevalier@ville-arras.fr

Jean-Marc MAURICE jeanmarcmaurice@yahoo.fr Permanence les lundis de 15 h à 18 h à l’Hôtel de Ville, bureau 21 ou sur RDV. & 06 77 20 11 81.

Tribune

la majorité municipale

le groupe « arras en mieux »

l’élu communiste

Réunions de quartiers : merci pour votre participation !

Carton rouge à la Municipalité

Des délégués communautaires qui votent sans être mandatés !

Près de 1500 ! C’est le nombre d’arrageois qui ont participé aux 19 réunions de quartiers qui se sont tenues depuis le mois d’octobre à travers toute la ville. La dernière a eu lieu fin juin, clôturant ainsi un nouveau cycle de rencontres privilégiées entre le Maire, les habitants, les élus et les services techniques. Ces réunions sont un moment privilégié de dialogue et d’échange, durant lequel le Maire fait, avec les riverains, les commerçants et les forces vives des quartiers, un bilan intermédiaire de son action et écoute leurs problématiques, leurs attentes et leurs besoins. Des moments utiles pour les services municipaux qui bénéficient ainsi d’un retour direct de la population sur la qualité de leur travail, mais aussi particulièrement riches et instructifs pour nous, élus, sur la manière dont vous vivez votre ville aujourd’hui et souhaitez la vivre demain. Pour tout cela, merci à toutes et à tous ! Un certain nombre de sujets de préoccupation sont ressortis de ces réunions, parmi lesquels la problématique de la sécurité routière et de la vitesse en ville, ou encore celle de la lutte contre les déjections canines et autres incivilités du quotidien. Alors que l’été vient (enfin) de commencer et que promeneurs, cyclistes, joggers et touristes vont petit à petit se réapproprier les rues, les trottoirs, les terrasses et les espaces verts d’Arras, ces sujets sont particulièrement à l’ordre du jour. Nos équipes y travaillent d’ores et déjà : des groupes de réflexion ont été mis en œuvre avant même la fin des réunions de quartier, afin de définir des plans d’action et de communication destinés à sensibiliser les usagers dès cet été. Arras est une ville à vivre, à la fois au travers de son offre de loisirs, culturelle et commerçante que nous œuvrons chaque jour à développer et encourager, mais aussi grâce à sa beauté, sa sérénité et son confort. Notre ville est agréable et attractive, elle fait le bonheur de ses habitants, de ses usagers et de ses visiteurs réguliers ou occasionnels. Tout cela nous devons le préserver, mais nous ne pouvons le faire seuls : le bienvivre à Arras, c’est l’affaire de tous !

On savait nos élus peu inspirés pour aménager la Citadelle. Ils masquent à grand renfort de communication du « remplissage » incohérent, sans âme, sans souffle et sans ambition pour un ensemble de qualité exceptionnelle. Mais avec le projet de 300 logements de standing sur le parc des Bonnettes ; alors, là on franchit les bornes de l’absurdité et du gâchis phénoménal du patrimoine de la commune. 10 hectares en périphérie, donnant sur le golf d’Anzin une zone idéalement placée pour développer l’emploi tertiaire, de l’emploi de service, de l’emploi de haute technologie qui font tellement défaut dans l’Arrageois. Tout cela est balayé pour du logement privé à 2 800 euros le m² et de surcroît une demande minimale au promoteur de 15 logements par an, ce qui signifie que le projet peut mettre 31 ans (!!) pour sa réalisation. Des centaines de logements à la périphérie de la Ville sans lien donc, avec un commerce de Centre-ville en grandes difficultés. Des centaines de logements et toujours pour des familles particulièrement aisées, des seniors fortunés alors qu’il y a tant de demandes de jeunes couples pour construire une maison en accession sociale. Par centaines, ils doivent rechercher de plus en plus loin d’Arras leur projet de construire. La politique du logement sur Arras est un échec depuis 20 ans. Des résidences défiscalisées aux loyers exorbitants ; des terrains à bâtir pour des gens aisés. On comprend pourquoi de plus en plus de familles Arrageoises s’insurgent et sortent le « carton rouge » à la municipalité pour ses choix orientés et inadaptés aux besoins prioritaires de logements. Et quand il y a carton rouge, quelqu’un sort du terrain... ce que fait la municipalité municipale en expulsant dans les faits de nombreux et nombreuses arrageois hors de notre ville.

La Majorité Municipale

Lors du dernier conseil municipal, le débat sur le devenir de la base aérienne de Cambrai libérée par l’armée a donné l’occasion à l’élu communiste de démontrer le fonctionnement anti-démocratique de la C.U.A. Dans cette curieuse délibération on demandait au conseil municipal d’Arras de se prononcer sur un sujet qui avait déjà été tranché par les délégués communautaires de ce même conseil municipal. Or si la CUA avait un fonctionnement démocratique, la logique aurait voulu que ce soit d’abord les élus municipaux d’Arras et ceux des 39 communes de la CUA qui soient saisis du problème, et qui donnent ensuite mandat à leurs délégués communautaires de se prononcer. Or tout le monde sait que ce n’est pas ainsi que les choses se passent. Le conseil municipal d’Arras, comme la plupart des autres conseils municipaux, jamais ne débat préalablement des problèmes à l’ordre du jour des réunions de la Communauté. Les délégués communautaires y participent sans mandat explicite, comme s’ils étaient des élus de plein droit alors qu’ils ne sont que mandataires d’un conseil municipal. Ce qui est absolument antidémocratique et restreint encore le pouvoir des communes. L’élu communiste a profité de cette intervention sur le déficit démocratique des regroupements de communes pour dire son inquiétude quant au projet de création de métropoles, actuellement en débat à l’Assemblée nationale : Il nous concerne particulièrement puisqu’une métropole lilloise (de plus d’un million d’habitants) à vocation européenne, est prévue à notre porte et menace Arras d’être dépossédée de la plupart de ses atouts de capitale départementale. Les compétences dévolues aux métropoles, au détriment de celles des régions et des départements, vont concentrer vers elles des moyens considérables et dévitaliser des petites villes comme la nôtre. Je propose que le Conseil municipal d’Arras alerte l’opinion sur les dangers que font courir ces créations de monopoles, initiées en décembre 2012 sous l’ère Sarkozy, et malheureusement reprises dans leurs grandes lignes par l’actuel gouvernement.

les verts / l’échappée belle

arras passionnement

Arras, emploi, sécurité

Politique du logement à Arras : le projet « Cottage Park » n’est pas à la hauteur

Baisser les impôts ? Oui, c’est possible !

L’insécurité au quotidien : Témoignage d’une élève au Lycée Gambetta

ELors du dernier conseil municipal, nous nous sommes opposés à la signature d’un protocole d’accord avec la société Synergie Park pour la construction de 317 logements sur un terrain de 10 hectares, l’une des dernières zones non urbanisée de notre commune, au sein de la zone des Bonnettes. Il s’agit de construire des « hameaux » de logements privés, proposés à la vente ou à la location. La demande en logements aidés est forte sur notre commune. Or, d’une part ce nouveau quartier n’y répondra pas, d’autre part il ne permettra pas de créer une mixité sociale à l’échelle des îlots de vie. Nous estimons qu’un projet de cette ampleur devrait inclure une diversité de statuts d’occupation, avec du locatif « social » et de l’accession aidée à la propriété. D’autant plus que le dernier projet de création de logements de haut standing à la Citadelle pose des problèmes identiques en terme de mixité sociale. Par ailleurs, à l’heure où les efforts doivent converger pour réduire la consommation de terres agricoles, nous estimons que la densité de cette opération peut être optimisée, au delà des 30 logements à l’hectare annoncés. Ceci est possible tout en laissant la place à la nature et aux circulations douces, en conciliant des espaces verts et des formes bâties compactes. De plus, n’oublions pas que la rénovation des logements anciens est une des clés pour répondre aux besoins de logements urbains et économes en énergie ! Avec et pour les arrageois, ayons l’ambition de quartiers accessibles pour tous les budgets, denses et à haute ambition environnementale ! Laure Olivier, Suzy Lesniewski Europe Ecologie Les Verts

Ecouter les Arrageois, c’est entendre que le coût de la vie dans notre ville, en particulier en cette période de crise, pèse de plus en plus fortement sur leur pouvoir d’achat. Les politiques municipales doivent contribuer à desserrer cet étau, tout particulièrement sur le prix du logement, les impôts et les participations financières imposées aux familles (centre de loisirs, garderie, cantine,…). De 2008 à 2011, une stricte maîtrise des dépenses de fonctionnement de la ville a permis d’assurer un fort autofinancement de ses investissements et un désendettement massif : moins d’endettement aujourd’hui, c’est moins de prélèvements demain ! Depuis le début de l’intérim du maire fin 2011, les dépenses de fonctionnent s’emballent même si elles ont été masquées, notamment, par le versement de ressources exceptionnelles de l’Etat - 1,5 million d’euros - liées au départ des militaires. Des dépenses superflues, et pour certaines conclues dans des conditions de totale illégalité, auraient pu être évitées, comme nous l’avons demandé lors des dernières discussions budgétaires. Ainsi, il était possible de baisser la taxe foncière et la taxe d’habitation de 3 %, rien qu’en mobilisant les talents bien réels des services municipaux plutôt que de recourir à des cabinets extérieurs pour écrire le projet culturel ou assurer les relations publiques (150.000 euros), en contenant les frais de fêtes et cérémonies qui ont triplé (jusqu’à atteindre 570.000 euros !) ou en renonçant à une publicité à l’aéroport de Lesquin (84.000 euros). Quoi qu’en dise le maire, la rigueur budgétaire n’est pas un gros mot et ces débats ne sont pas des discussions techniques pour initiés mais des réalités économiques et sociales bien concrètes qui intéressent les Arrageois. Pascale Catteau, Véronique Loir et François Desmazière

Arras Actu

Juillet - Août 2013

Cette tribune devrait être celle des citoyens d’Arras mécontents de la gestion municipale. C’est chose faite. Une lycéenne nous raconte. « Elève au lycée Gambetta à Arras, je veux témoigner suite à l’article paru le 30 mai dans La Voix Du Nord « Bagarres, provocations, plaintes de lycées d’Arras ». Suite aux rumeurs ou aux provocations qui naissent sur les réseaux sociaux, la violence explose dans nos lycées, que ce soit à partir de mensonges ou de discriminations tant physiques, vestimentaires que sociales. Certains élèves se sentent plus fort mentalement que d’autres et donc, c’est une facilité pour eux de s’attaquer aux personnes plus faibles, plus timides et plus influençables. Dans mon lycée, quelques tentatives de suicide ont été signalées dues au harcèlement moral. Mais les professeurs et le proviseur semblent dépassés par les évènements ! Il y a malheureusement la vente de cannabis que les élèves fument de plus en plus souvent à l’intérieur du lycée alors que c’est interdit. Les toilettes sont prises d’assaut par les fumeurs en tout genre, sont dégradées et sont donc constamment fermées. Les élèves ne peuvent plus y accéder, c’est plus que gênant, c’est insupportable. Ils ne leur restent que la colère ou la violence pour faire cesser cette tyrannie. Face à cela, le proviseur, les CPE et les professeurs n’agissent pas comme il le faudrait. Ils sont dépassés par ces réalités et refusent de s’intéresser au fond du problème. Ils ne veulent pas voir que la violence augmente et qu’elle est notre quotidien ! » Le maire, dans sa dernière tribune titrait : « L’intérêt de l’enfant d’abord ». Il a oublié que son premier intérêt était sa sécurité. Jean-Marc Maurice Conseiller municipal d’Arras Conseiller régional jeanmarcmaurice@yahoo.fr