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culture
from Arras Actu n°336
archéologie
Que recèle le sarcophage ?
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Ce n’est pas tous les jours que les agents municipaux mettent au jour un sarcophage en plomb de 400 kilos. Une découverte archéologique majeure pour Arras faite à l’occasion d’un chantier de fouilles préventives mené sur la friche de l’ancien supermarché Simply Market, rue Georges-Auphelle. Une trouvaille de poids du service archéologique de la Ville opérée sur une ancienne nécropole datant du Bas-Empire. Le 21 septembre, avec l’aide d’une entreprise spécialisée, les archéologues ont exhumé le sarcophage. À l’intérieur, un squelette non-identifié. Décoré de quelques monogrammes en forme de croix, (des chrismes) le tombeau date vraisemblablement du IVe siècle selon Mathieu Beghin, responsable du service Archéologie à la Ville. Afin d’en découvrir davantage sur le sarcophage et son mystérieux occupant, Mathieu Beghin et son équipe ont procédé à l’ouverture du sarcophage, mardi 19 janvier à la Maison de l’archéologie de Dainville. Opération réalisée en présence de François-Xavier Muylaert, Conseiller municipal délégué au Patrimoine architectural et historique et à l’Archéologie En effet, dans le cadre d’un partenariat noué avec le Conseil départemental depuis 2019, le sarcophage avait pris la direction de la Maison de l’Archéologie du Pas-de-Calais. Effectif depuis 2019, le partenariat entre le Département et la Ville d’Arras invite à la prise en compte de l’archéologie dans les projets d’aménagement, à la collaboration scientifique autour des compétences spécifiques et propres aux deux services archéologiques ou encore à la mise en œuvre de projets de valorisation. Ainsi, des équipes mixtes sont d’ores et déjà engagées sur un certain nombre d’opérations comme le diagnostic archéologique actuellement conduit sur le chantier de reconstruction du Service départemental d’Incendie et de secours d’Arras. La convention offre enfin la possibilité de répondre conjointement à des marchés de fouilles archéologiques. Les premiers résultats de l’étude menée par un spécialiste en anthropologie sur les ossements révèlent que l’individu retrouvé serait un homme âgé entre 25 et 35 ans et mesurant environ 1,80m. Il souffrait de caries dentaires et aurait été victime d’une hémorragie, des traces de sang ayant été retrouvées au niveau de sa colonne vertébrale. Des études vont désormais être menées afin d’en découvrir davantage sur cette découverte, tant sur le plan archéologique, qu’anthropologique. Elle permettront peut-être de dire qui est cet homme d’Arras, comment il a vécu et comment est-il mort. Une exposition doit voir le jour d’ici plusieurs mois afin de présenter les résultats des recherches des archéologues et anthropologues.
La Nuit de la lecture séduit petits et grands
Du 21 au 24 janvier, la Ville d’Arras a fêté la lecture à l’occasion des Nuits de la lecture. Le thème retenu cette année au niveau national a mené les Arrageois à « Relire le monde ». Une relecture qui a permis, après ces périodes de confinement, de réinventer et réenchanter le monde, de voyager de manière immobile, de partir à la découverte d’autres horizons, et de rêver à d’autres aventures. À Arras, ce thème a été le fil rouge de cette édition. Une belle occasion de relire notre monde et notre ville à la lumière de la littérature, du cinéma, de la musique et de l’univers des jeux.
« La Nuit » a été restaurée
Le tableau fait partie des trésors du musée des BeauxArts. Avant sa restauration par Anne Perrin, le tableau La Nuit, d’Emile Breton n’était pas présenté au public. Entre les déformations de la toile, les trous dans celleci, le vernis jauni et le cadre qui présentait des fragilités, il n’aurait pas été raisonnable de le sortir des réserves. La restauration d’un coût de 7 000 euros, a permis de remettre en état la toile. Le cadre du tableau a bénéficié lui d’une restauration. La Nuit, peint en 1870, fait partie des collections arrageoises depuis 1873 et figure parmi les pièces les plus anciennes du musée. L’an dernier c’était à L’Ouragan, autre grand tableau du maître de Courrières, que le musée avait dédié une restauration. La Nuit et L’Ouragan seront présentés au public dès la réouverture du musée.