ArrasActu n°281

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ArrasActu Le magazine des Arrageois

N°281 - Décembre 2013

Festival du Film : 35 000 spectateurs en dix jours

Noël a son village !

Dossier :

L’événementiel booste le tourisme


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Puisqu’on vous le dit

Opérations de recensement du 16 janvier au 22 février

Aquarena chauffée par des eaux usées Un système installé par Véolia Eau va permettre de transformer les eaux usées de la Communauté Urbaine en calories énergétiques pour alimenter la chaufferie du complexe aqualudique Aquarena. Ce projet expérimental, baptisé Energido, a été assez difficile à mettre au point. Les eaux usées provenant des habitants de l’entrée nord d’Arras sont stockées dans un bassin de 20 000 m3 à quelques mètres de l’équipement qui va les utiliser. Les eaux, broyées, sont acheminées par un échangeur en spirale, en réseau enterré, où circule un fluide calorifère, l’eau glycolée, qui amène les calories vers l’Aquarena. L’eau, qui a pris les degrés des eaux usées, entre à une température de 9 degrés dans un système de pompes à chaleur installé dans les locaux techniques. Elle en ressort à 60 degrés et l’énergie est envoyée dans la chaufferie pour les radiateurs et les bassins. Ce principe, dit de « l’échangeur thermique spiralé », a été testé à Cagnes-sur-Mer pendant un an et demi. C’est à Arras qu’il connaîtra, fin janvier, son accomplissement, une première en France qui permet de remplacer le gaz par des énergies renouvelables.

Appel du Secours Populaire pour les Philippines Le Secours Populaire lance un appel à la solidarité suite au typhon qui a ravagé les Philippines et touché le nord du Vietnam. Un fonds d’urgence de 100 000 euros a été débloqué pour venir en aide aux 700 000 sinistrés qui ont dû quitter leur ville ou village et ont tout perdu. Plus de 11 millions de personnes, au total, ont été affectées. Le Secours Populaire apporte des réponses aux besoins prioritaires des populations : aide alimentaire, fourniture de tentes et construction d’abris, approvisionnement en eau potable, accès aux soins. L’ampleur de l’action dépend aussi de la générosité des dons des particuliers. Une collecte « Urgence Typhon Haiyan » est donc organisée et les dons financiers peuvent être adressés sous cet intitulé au Secours Populaire Français, Fédération du Pas-de-Calais, 38 rue Baudimont, 62008 Arras Cedex-Tél. 03 21 71 43 19 - don en ligne : www.secourspopulaire.fr

Depuis 2004, le recensement de la population a lieu chaque année sur un panel d’adresses tirées au sort par l’Insee dans les fichiers administratifs (impôts, sécu, CAF, etc). Cette année, 1 807 foyers ont été sélectionnés. Ils recevront, entre le 16 janvier et le 22 février 2014, la visite d’un des onze agents de l’équipe constituée par la Mairie. Chaque agent est muni d’une carte avec photo signée du Maire. Il s’agit de remplir un formulaire se renseignant sur la composition du foyer et l’état de l’habitation, sans jamais demander d’informations confidentielles. Les foyers concernés recevront un courrier du Maire annonçant le prochain passage de l’agent. Le recensement permet d’anticiper les besoins d’équipement d’une commune, en logements, écoles, maisons de retraite, services sociaux et culturels. Le chiffre de la population arrageoise communiqué par l’Insee au 1er janvier 2013, résultant des enquêtes menées de 2008 à 2012, est de 43 289 habitants.

Le schéma de cohérence écologique est consultable Une enquête publique concernant le projet de « Schéma Régional de Cohérence écologique » (SRCE) est ouverte jusqu’au jeudi 2 janvier 2014. Ce projet concerne en fait ce que l’on appelle plus communément la trame verte et bleue et décrit les futurs aménagements du territoire qui préserveront et renforceront une continuité écologique à travers la terre et l’eau. Il s’agit de protéger la biodiversité et le SRCE vise à éviter, sur des bases scientifiques et naturelles, la fragmentation du patrimoine écologique. La trame verte et bleue doit faire en sorte que l’unité des espaces protégés ne soit pas seulement une succession d’îlots préservés. Le projet, selon les dispositions légales, est consultable en mairie au service urbanisme bureau 318 et la commission d’enquête tient des permanences en mairie les mardi 3 décembre, de 15 h à 18 h, vendredi 27 décembre, de 14 h à 17 h, jeudi 2 janvier, de 15 h à 18 h, salle 130.

Le petit quizz de la Grande Guerre C’est un petit livre passe-partout et un curieux objet. Le petit quizz de la Grande Guerre. 100 questionsréponses à l’occasion du centenaire 14-18, une par page, et souvent des informations originales et inattendues : on fumait la pipe dans les tranchées plutôt que la cigarette dont le rouge incandescent offrait une cible aux tireurs ennemis. Un petit quizz amusant et instructif par l’anecdote qui pourra séduire les Arrageois à l’heure des manifesttions du centenaire de la Grande Guerre d’autant plus que la carrière Wellington n’est pas oubliée... Petit quizz de la Grande Guerre par Grégoire Thonnat - Prix : 4,90 e www.editionspierredetaillac.com

Deux nouveaux prix pour les Chasseurs d’images artésiens Sept membres de l’association des Chasseurs d’images artésiens ont participé aux 38e rencontres nationales de la vidéo qui se tenaient du 15 au 17 novembre à Orléans. Arras était représentée par trois films et celui de Benoît Dooremont, « L’Avenir du monde », réalisé en collaboration avec le collectif du club, a remporté le Grand Prix de la Création et le Prix du Public.


Edito

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Frédéric LETURQUE Maire d’Arras, Vice-président de la CUA

Sommaire 12

Des échanges sur l’évolution climatique et les nouvelles énergies

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L’exposition « D’une guerre à l’autre » jusqu’au 12 janvier à l’Hôtel de Ville

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Un pacte pour le commerce en ville

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Ma Citadine circulera aussi tous les dimanches de décembre

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Avec Christine Decherf bientôt une Maison Nénuphar aux Bonnettes

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Du rap et du lyrique au Théâtre

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La ludothèque Torchy inaugurée

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Trois nouvelles aires de jeux : rue Matisse, rue Monet et rue des Sapins

ARRAS ACTUALITÉS N° 281 Décembre 2013

Joyeuses fêtes Avec une centaine de chalets, notre marché de Noël est devenu le plus important de la région. Il suscitera la venue de visiteurs arrivés de partout en France et d’au delà les frontières. A titre d’exemple, des autocaristes belges sont déjà attendus en grand nombre. Ces touristes ne manqueront pas, après quelques heures passées sous les sapins de la Grand’Place, de découvrir la ville, d’y consommer, et d’y terminer leurs achats de Noël. Arras va vivre un véritable temps de fête où il fera bon aussi se promener à travers le centre ville et ses rues commerçantes, illuminées, où les vitrines elles aussi apportent leur part d’attraction. Comme vous le constaterez dans le dossier de ce présent numéro, c’est grâce à la multiplication des initiatives et des actions qu’Arras, chiffres à l’appui, est en train de vivre un véritable boum touristique. Mais Arras –et nous y tenons– doit demeurer la ville des Arrageois où chacun trouve la place qui l’attend. Arras est une grande famille. C’est pourquoi cette année la formule du Noël pour Tous évolue afin qu’il puisse encore mieux s’adresser à chacun, dans les quartiers, par des moments de fête qui seront surtout des moments de rencontres entre habitants. Ce Noël pour Tous participe, en ce moment privilégié de l’année, à notre volonté de tout mettre en œuvre pour qu’il n’y ait plus, à Arras, de personnes isolées, seules, qui n’auraient personne avec qui partager les jours. Elles doivent se sentir de la famille. C’est dans cet esprit de Noël, moment de fête, mais surtout de partage et d’écoute, que l’ensemble de la Municipalité vous souhaite une bonne fin d’année entouré des vôtres, mais aussi sans hésiter à aller chercher un voisin, un ami, dont vous sauriez que, pour eux, cette fête pourrait avoir un goût de solitude. Bonnes fêtes et joyeux réveillons.

Directeur de la publication : Frédéric Leturque • Directeur de la Communication de la Ville d’Arras : Anthony Blondeau • Directeur de la rédaction - Rédacteur en chef : Claude Marneffe • Reporter photographe : Julien Mellin • Concepteurs graphiques : Béatrice Couadier Mathieu Lucas - Julien Ramet - Christine Roussel • Sortir à Arras : Brigitte Joud • Impression : Imprimerie Chartrez- 62223 St-Nicolas-les-Arras La Ville d’Arras a souhaité produire cette publication dans le respect de l’environnement. Ainsi, l’impression a été réalisée à partir d’encres à base d’huile végétale. Le papier sélectionné pour ce magazine est du Satimat Green produit par Arjowiggins (France), usines certifiées ISO 14001. Ce dernier est composé de 60% de fibres recyclées et de 40 % de fibres vierges certifiées Forest Stewardship Council (FSC), issues de forêts bien gérées. • Distribution : La Poste • Attachée de presse : Amélie Creton & 03 21 50 50 87 • Assistante de direction : Catherine Petit & 03 21 50 51 44 • Fax : 03 21 50 51 79 • Web : www.arras.fr • Courriel : com@ville-arras.fr

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arras en images

photos julien mellin

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Les robes créées par Sylvie Facon ont permis,

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lors d’un défilé, de clore en apothéose l’exposition « Roulez Carrosses ! »

Kader Arif, Ministre délégué aux Anciens Combattants, a visité la carrière Wellington alors qu’Arras accueillait les Assises nationales du Tourisme de Mémoire. Frédéric Leturque a présenté au Ministre le programme de commémoration du centenaire de la Grande Guerre entre 2014 et 2018 avec une volonté de « replacer l’importance des Batailles de l’Artois dans l’Histoire de France »

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Le premier trophée gastronomique des Hauts 3

de France s’est tenu pendant le Salon des Saveurs. Le chef du prestigieux restaurant parisien de La Tour d’Argent et le maître d’hôtel de l’Elysée étaient dans le jury.

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4 Une borne de rechargement pour les véhicules

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électriques a été inaugurée face à la mairie. Arras sera ainsi l’une des onze municipalités récompensées pour leur engagement lors du Congrès des Collectivités électromobiles les 11 et 12 décembre à Lille.

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Cinq jeunes Néo-Zélandais, deux filles et trois garçons, scolarisés au lycée Robespierre, séjournent actuellement dans des familles arrageoises. Ils sont venus dans le cadre de l’association Arras-Wellington dont l’objectif est de rapprocher deux villes qui ont une part de mémoire commune lisible sur les murs des carrières occupées par ces Alliés à la veille de la Bataille d’Arras. Et, évidemment, le rugby n’est pas loin... « Porte 21 », troupe actuellement en résidence au pôle

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culturel du Pharos a profité de sa présence pour aller distraire avec les jeux du cirque les bambins du multi-accueil petite enfance Verlaine.

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Arras Film Festival

35 000 spectateurs

Itinéraire d’un spectateur gâté

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n petit couple encapuchonné sous la pluie dans les rues de Karlovy Vary, pressé de se rendre à une projection. C’est l’image que retient un connaisseur, le réalisateur Philippe Lioret (« Welcome ») d’Eric Miot, délégué général de l’ArrasFilmFestival, et de Nadia Paschetto, sa directrice, les ayant ainsi surpris … et reconnus, en République tchèque ! « Ils sont rares ces deux-là, disait le cinéaste. Gardez les bien ! Ils courent les meilleurs festivals européens pour vous montrer des films méconnus qui méritent d’être découverts. C’est grâce à eux que le festival d’Arras a pris de l’importance dans le monde fermé des professionnels tout en conservant une dimension intimiste qui fait accourir le public ». Et c’est ainsi que, pour sa 14e édition, du 8 au 17 novembre, l’ArrasFilmFestival a proposé en compétition neuf films qui ont suscité des débats enfiévrés. Les délibérations du Prix de la Critique, six journalistes spécialisés, sont publiques. Une idée originale arrageoise reprise ailleurs depuis. « Bagarrez vous, battez vous, écorchez vous, disait Dany de Seille, autre pilier des réseaux artistiques pour le festival,

et qui en voit d’autres à Cannes...Mais choisissez le meilleur ! ». Pas sûr ! Premier à proclamer son jugement devant les cinéphiles du Village, le jury a choisi, dans une pré-sélection de cinq films retenus, le film norvégien « Chasing the wind », « un Bergman en douceur », « parce qu’il avait le plus besoin de trouver un distributeur », par rapport à « West », film allemand racontant les douleurs d’un passage à l’Ouest, remportant une mention.

Une passionnante sélection « Les neuf films que l’on a vus ont de toute façon été des révélations d’acteurs de pays dont on connait trop peu le cinéma », reconnaissait le président du jury presse, N.T. Binh, de la revue « Positif ». Les journalistes, c’est bien connu, sont raisonneurs ! Le Public, appelé à donner son avis en sortie de séance, est plus coup de cœur avec « Kertu », film estonien, fascinant mélodrame naturaliste

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de deux marginaux sauvés par l’amour. Tout comme le jury jeunes, six lycéens en option cinéma dans des établissements de la région, a su regarder « The girl from the wardrobe », le film de Bodo Kox, un Polonais aux idées échevelées. Jugement confirmé par un « Atlas d’Argent », prix de la mise en scène, le second prix du jury officiel, présidé par le cinéaste Philippe Faucon où se trouvaient le Monsieur Le Quesnoy de « La vie est un long fleuve tranquille », André Wilms, et la tonitruante Corinne Masiero, révélée lors du festival 2012 avec « Louise Wimmer ». L’Atlas d’Or, véritable prix du Festival -12 000 euros accordés par la Communauté Urbaine pour la distribution et la promotion du film- revenait au film slovaque « Miracle », histoire d’une fille-mère placée en maison de correction, dont le jury presse avait déploré « un côté glauque, sordide, un aspect documentaire trop réaliste. Du Ken Loach sans l’humour ». Mais et c’est de nouveau Philippe Lioret qui le disait : « Voir un film, cela dépend aussi de l’état d’esprit du moment. Tu le vois une première fois, il ne te plaît pas. Six mois plus tard, t’es enthousiasmé ! ».


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en dix jours Le festival a permis d’utiliser pour la première fois la nouvelle salle d’Artois Expo en version spectacle avec plus de 900 sièges.

Yolande, Moreau la simple

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ne éducation serrée, du théâtre à l’école comme on aurait dit au patronage, et puis les retenues qui cèdent, les liens qui éclatent : Yolande au cirque, mieux que Martine ! La voilà à l’école des clowns. « J’ai découvert que je pouvais faire rire », avouait-elle lors de sa « leçon d’actrice » animée par Xavier Le Herpeur au Village du Festival. Mais le déclic, pour Yolande Moreau, se souvient-elle encore aujourd’hui, ce fut Zouc. Des années à attendre, avec « des petits trucs dans les cafés ». Apprendre à saisir l’instant. Une timidité recluse, la vie d’artiste comme en bohème, sans agent, ni même un téléphone. « Il fallait prendre sa place au couteau, je trouvais ça difficile ». Et puis le film d’Agnès Varda, en 1984, « Sans toit, ni loi », avec Sandrine Bonnaire. « Le manteau que j’ai dans le film, dit-elle, c’était le mien ! ». « L’’envie de jouer avec une troupe » enfin s’accomplit et lui fait passer douze ans chez les Deschiens. « Au début, dit-elle, je faisais rien. Je n’osais rien dire ». « Oui, mais quand tu traînes une bassine, ça raconte une vie »,

lui dit Jérôme Deschamps. Impeccable compliment qui révèle une nature.Yolande Moreau sait trouver de la grandeur dans les petits personnages. Elle appelle ça « saisir les petites phrases de la vie ». « Séraphine » lui apporte deux Césars : « trop vieille pour ça me bouscule trop ». Passons à autre chose. Une carrière en vrac plus raisonnée qu’il n’y semblerait l’a

De grands moments avec les Deschiens ! fait arriver à la réalisation avec « Quand la mer monte » et cet « Henri » qu’elle est venue présenter en avant-première à Arras. Désarmante de simplicité, Yolande Moreau l’est aussi de professionnalisme : « la voix, dit-elle, ne sort pas pareille selon les personnages. Le cinéma, c’est politique, toujours, puisque ça montre comment vivent les gens »... Claude Marneffe

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Arras producteur C’est par là qu’Arras gagnera sa réputation auprès des professionnels du cinéma et pourra prétendre à devenir une capitale du septième art à laquelle on pensera pour y faire se dérouler des tournages. L’ArrasDays dont la deuxième édition s’est tenue lors de ce 14e festival est une manière d’impliquer directement la ville dans la création artistique. Arras, dans un premier temps, devient producteur. Les réalisateurs sont appelés à présenter des projets de tournage et, sur papier, à la lecture du scénario et des intentions, un jury accorde une bourse qui entraînera peut-être des décideurs dans les hautes sphères, à la vue de l’intérêt suscité, à poursuivre le financement du film. 5 000 euros, prix de la Ville d’Arras au scénario, ont ainsi été attribués au projet de l’Allemand Christian Schwochow dont le film actuel, « West », se trouvait d’ailleurs sélectionné en compétition européenne. Arras se trouvera ainsi au générique de cette future production. L’ArrasDays a par ailleurs, par l’originalité de son initiative, convaincu l’institution du CNC (Centre National de la Cinématographie) d’apporter lui aussi sa part de soutien financier : le jury a cette fois désigné le projet du Belge Joël Vanhoebrouck dont on a vu en découverte européenne « Brasserie romantique ».

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Patrice fait ses comptes

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e Festival voulait revoir Patrice Leconte venu présenter « Mon meilleur ami » en clôture de l’édition 2006. Il lui a fait cadeau de l’avant-première d’ « Une Promesse » qui sortira en mars 2014. Un film d’amour dans l’Allemagne de 1912. Un film féminin qui complète encore le registre du cinéaste. L’adaptation d’une nouvelle de Stefan Zweig tourné en anglais. Avec des comédiens anglais. « Ils ont un professionnalisme différent de chez nous, a constaté le cinéaste. Ils savent toujours situer leur jeu par rapport au moment du film où on se trouve ». C’est cette rigueur, qu’il s’est toujours appliquée jusqu’au fond de ses nuits blanches, qui l’a d’ailleurs conduit, « avec d’énormes coups de lassitude », à souvent déclarer qu’il arrêtait le cinéma ! « Parce qu’un film n’est jamais aussi bien que je l’avais imaginé dans ma tête. Ca me tue »... Sa présence à Arras le 11 novembre a aussi entraîné Patrice Leconte a faire quelques confidences publiques à Bruno Cras, la voix du cinéma sur Europe 1. Tourangeau venu de la BD ( à laquelle il a renoncé parce qu’elle le voûtait !), il se souvenait de ses débuts avec Gotlib et « Les vécés étaient

Patrice Leconte a donné sa leçon de cinéma basée sur une carrière à multiples facettes.

fermés de l’intérieur » où Coluche, pour tenir une promesse faite alors qu’il était encore l’inconnu du Café de la Gare, l’a imposé. C’était compter sans le mépris de Jean Rochefort. « Il était odieux parce qu’il me croyait incapable. Il m’a dit « je compte les jours ». Ils ont fait six films ensemble. Pour « Tandem » -huit nominations aux Césars- il lui disait cette fois « je t’interdis de faire ce film sans moi ». C’est la bande du Splendid qui a aussi imposé le jeune Leconte, un gars de leur âge, sur « Les Bronzés » alors qu’on attendait de vieux routiers de la comédie, des Zidi ou Molinaro. « Mais Patrice, dit Bruno Cras, est capable de tous les genres parce qu’il fait des films d’acteurs ». « Ce ne sont pas des marionnettes, de la pâte à modeler, confirme le cinéaste. Il faut leur laisser exprimer leur part d’ombre, de mélancolie ».

Un Lioret qu’on ignorait !

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n en apprend de belles aussi au Festival d’Arras ! Philippe Lioret, le réalisateur de « Tout va bien, ne t’en fais pas » et de « Welcome », révélait ainsi lors de sa leçon de cinéma animée par le critique Michel Ciment à l’Université, que c’est son premier film « Tombés du ciel », en 1993, qui a inspiré les Américains pour « Terminal ». Copie conforme. « Mais fait-on un procès

à Spielberg ? ». Philippe Lioret, cinéaste discret, a eu il est vrai des débuts qui laissent tout cinéphile admiratif et pantois : stagiaire son chez Sydney Pollack. Tout cela parce que le papa de sa petite amie de l’époque « était dans le cinéma ». On n’imagine jamais assez le bien que peuvent faire les beaux-pères ! De cette expérience, et d’autres en France avec Sautet et les autres, lui

Un Philippe Lioret très prolixe au micro du critique Michel Ciment, et des révélations !

est restée cette conviction, étonnante lorsque la plupart parlent d’acteurs, d’image et d’écriture, que le son est primordial. « Hitchcock, raconte-t-il, s’asseyait le dos tourné à ses acteurs, le casque sur les oreilles, et la question était dans le ton, on y croit ou on n’y croit pas ? ». Philippe Lioret est passé par tous les postes du plateau. « Faire un film, dit-il, c’est le faire entièrement, quoi ! Mais le spectateur, en le regardant, ne doit pas avoir l’impression de voir le film se faire. Sinon, c’est un cadeau sur lequel on aurait laissé le prix ! ». Et, pour Philippe Lioret, le cinéma, « raconter des histoires à des gens enfermés dans le noir et que l’on fait rire ou pleurer, est un métier inouï, et le plus beau des présents ».


Les amoureux du cinéma Comme d’habitude, Frédéric Leturque et l’équipe municipale ont accueilli organisateurs et membres du jury lors d’une réception au réfectoire du Palais SaintVaast, occasion pour l’invitée du jour, Yolande Moreau, de signer le livre d’or de la Ville. Mais le Maire a surtout voulu saluer l’action des « deux piliers », Eric Miot et Nadia Paschetto, de l’association Plan Séquence, qui, « avec une équipe formidable de permanents et de bénévoles » ont donné en dix ans au Festival du Film d’Arras une dimension nationale « tout en lui préservant son identité intimiste et sa chaleur humaine ». Grâce à leur travail, à leur passion, Arras est devenue une capitale du cinéma où se sont d’ailleurs déroulés, ces derniers mois, deux tournages. Et ce n’est pas fini, car, dit Frédéric Leturque, cela crée une ambiance dans la ville et les retombées économiques ne sont pas non plus négligeables. Et, pour les professionnels, Arras, qui a conservé son authenticité, est un décor rêvé qui peut s’adapter à bien des productions, contemporaines comme historiques. Avec l’avantage, disait un technicien, de n’être pas envahie par du mobilier urbain qui identifie trop l’époque...

joeyStarr vite fait On avait annoncé Jamel Debbouze pour le film « La Marche », histoire vraie de jeunes qui, en 1983, partirent à trois des Minguettes pour sensibiliser la France contre le racisme et se retrouvèrent 300 000 à Paris... C’était le film d’ouverture du Festival et, sans Jamel, mais avec le réalisteur et quelques comédiens, il a suscité une « standing ovation » dans la salle d’Artois Expo tant l’émotion finale était grande sur l’écran. C’est JoeyStarr qui a fait au Festival la surprise d’une rapide apparition pour un autre film, celui d’Emmanuel Mouret, « Une autre vie », où son physique est tout autre de celui auquel on est habitué et qui, à Arras, était au naturel... Quelques réponses grommelées sous la casquette à quelques questions, une présence sur scène pour une déclaration que le directeur du Festival a eu tort de vouloir interrompre, et le rappeur, toujours aussi bourru, est reparti comme il était venu !

Les afters musicaux pour finir la soirée Une rétrospective de films relatant la guerre de Sécession, une autre sur les film d’espionnage des sixties avec les Barbouzes, James Bond, OSS 117 et le Monocle, et encore une programmation spécifique pour les enfants avec, également, des avantpremières de films d’animation : le festival d’Arras offre de multiples richesses, de multiples facettes. Et le soir venu, après la dernière séance, les spectateurs gavés d’images ne sont même pas fatigués : c’est l’heure où les grands fauves vont boire à la buvette du

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village échangeant des impressions aussi animées que contradictoires sur le film qu’il fallait absolument voir (ah quel malheur d’avoir raté le petit bijou indien « The lunchbox » dans la sélection cinéma du monde) ou celui que l’on regrette d’avoir choisi. Et puis, à cette heure-là, et c’est aussi l’une des réjouissances du festival, c’est l’after musical, un groupe différent chaque jour, du jazz, du rock, de la pop, ou de la variété réendiablée pour danser, et parler, parler encore, dans la chaleur de la nuit.


Un pittoresque villag

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n samedi pas ordinaire ! Et le dimanche a confirmé. La foule en groupes compacts se presse dans les lumières de la ville. Dès le premier jour, le marché de Noël a attiré par centaines, par milliers, des visiteurs venus de partout dont l’abondance déborde à la découverte des vitrines des commerces. On sait qu’avec cent chalets pile (17 de plus que l’année dernière), occupant entièrement la Grand’Place, il est devenu le plus grand de la région. Un tiers de Strasbourg. Le seul aussi qui réunisse une grande roue, un carrousel et une patinoire de 600 m2. De larges allées gainées de tapis rouge lui donnent le sens de la fête, plusieurs entrées latérales lui apportent une spacieuse respiration qui dilue le coude à coude. Et les chalets sont riches d’un choix de produits véritablement originaux qu’il s’agisse de jouets, d’objets de décoration, ou de produits de bouche. Huîtres, foie gras, terrines, miel de Provence et fromage corse, à déguster sur place, gaufres, coquilles et mar-

rons chauds, ou à emporter, le marché de Noël, c’est aussi un cocktail de saveurs, d’odeurs mélangées, et de sensations. Sandwich alsacien et restaurant savoyard. Gratte-cul, coucougnette, turlutte et galipette sont des apéritifs agenais, à découvrir, qui s’accompagnent naturellement d’une bonne gaule, « saucisse fumée enrobée de pâte fraiche dans un bâton » que l’on trouve au chalet canadien d’en face. Un pâtissier arrageois, Delattre, avenue Winston Churchill, a créé un macaron carré estampillé du blason de la ville. Bonnets de Noël, ponchos, écharpes et chapeaux vous garantiront des frimas de l’hiver. Bijoux artisanaux, poteries et céramiques, verrerie d’art, objets de carton ou de cuir, feront de réjouissants cadeaux. Non loin de la Grand Roue, le père Noël en personne siège en majesté et n’a pas besoin d’attendre que les enfants accourent pour la photo. Le marché de Noël arrageois justifie pleinement sa nouvelle appellation de village. Mais on pourrait encore vouloir plus ! Lors de la réception qui a suivi l’inauguration, au niveau -3 du par-


ge de Noël king de la Grand’Place afin d’en faire découvrir les travaux de rénovation, le Maire a lancé aux commerçants du centre-ville, venus en nombre et reconnaissables à leur brassard rouge, un défi : faire d’Arras la ville de Noël ! Il propose de

Un véritable calendrier d’animations travailler autour d’un nouveau concept avec un élargissement, pour l’an prochain, du village vers la place des Héros et, pourquoi pas, jusqu’aux rues piétonnes et au Quartier des Arts. Avec leurs idées, leurs propositions, leurs initiatives. « Nous pouvons franchir une nouvelle étape et nous différencier encore des autres villes », disait Frédéric Leturque, souhaitant associer les unions commerciales et les 850 commerçants d’Arras à l’évolution du projet. Claude Marneffe


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Actualités

La transition énergétique

Un projet territorial L a France compterait, en projection 2050, 72 millions d’habitants. 34% des Français éprouvent aujourd’hui des difficultés à régler leurs factures de chauffage ou d’électricité et il est prouvé que la production traditionnelle d’énergie est néfaste à l’homme. L’heure est donc à la transition énergétique. Ce que Jean-Marie Vanlerenberge appelle l’écologie urbaine. Et, dans son projet de ville durable, Arras s’en préoccupe avec un Plan Climat mis en place, depuis 2010, à travers le Pays d’Artois. 52 actions concrètes ont été définies. La création de la navette Ma Citadine, visant à réduire l’utilisation de la voiture, en est une, comme l’implication de la Ville dans la promotion de la mobilité électrique. Les 6 et 7 novembre se sont déroulées deux journées de rencontres auxquelles ont été conviés nos amis allemands d’Herten afin de comparer les approches des deux pays sur cette mutation de société, comme l’expliquait Hélène Lefebvre, adjointe aux Jumelages et Relations Européennes. C’est à elle qu’il incombe de traduire dans l’échange d’expériences un jumelage qui fêtera ses 30 ans en 2014. Herten a été la ville qui a produit le plus de charbon en Europe dans les années 60. Aujourd’hui, une usine d’incinération fournit l’électricité de toute la ville. Autre exemple : une ville allemande de 15 000 habitants produit sa chaleur en transformant en méthane ses déchets agricoles. « Nous pourrions en faire autant. L’agriculture, c’est 67 % de notre territoire, pense Jean-Bernard Bayard, président de la Chambre régionale d’Agri-

culture. Mais il faudrait une évolution sociétale ». A Häagen-Dazs, on a divisé par deux la facture de gaz par litre de glace en fabriquant un biogaz avec les effluents. Grand témoin de ces rencontres, Cyril RogerLacan, membre de la commission d’experts nationaux sur la transition énergétique, l’affirmait : « on ne trouvera de solutions que dans des

projets territoriaux portés par un engagement citoyen profond ». La lutte contre la précarité énergétique que mène la CUA avec un objectif de 6 600 logements aidés à la rénovation d’ici 2020 est aussi un exemple. « Il faut travailler de manière globale, disait Frédéric Leturque, appelé à conclure la table ronde. Tous les acteurs publics sont concernés et l’Europe doit être un facilitateur ».

L’union des villes de mémoire Tandis que la première exposition consacrée au centenaire de la Grande Guerre était inaugurée salle Robespierre, l’Hôtel de Ville accueillait les Assises du Tourisme de Mémoire où des spécialistes, pour la plupart directeurs d’Office de Tourisme, ont échangé leur expérience sur la manière dont la fréquentation des sites de souvenir peut aussi doper l’économie locale. Les villes qui détiennent un patrimoine témoignant de l’histoire des deux guerres ne

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doivent pas avoir de scrupules à développer des actions pour le valoriser puisqu’au contraire il existe une demande du public et qu’il s’agit d’une manière de rendre hommage à tous ceux qui ont vécu ces heures difficiles. Les quelque 250 congressistes des Assises avaient aussi à l’esprit de bâtir des projets qui pourront subsister, et rester attractifs, une fois passées les années commémoratives de 14-18.


Actualités Une convention avec le Pays du Coquelicot Les Assises du Tourisme de Mémoire ont aussi donné lieu à la signature d’une convention entre l’Office de Tourisme d’Arras et celui du Pays du Coquelicot, Albert et sa région dans la Somme, qui sont aussi une terre où les combats de la Grande Guerre ont laissé une empreinte. Les milliers de touristes, en majeure partie britanniques, qui vont venir dans notre région entre 2014 et 2018 veulent découvrir ce patrimoine du souvenir dans sa globalité et, pour eux, il n’y a pas de frontière entre l’Artois et la Picardie. C’est la même terre où leurs aïeux ont combattu sur laquelle ils veulent s’incliner. C’est pourquoi cette convention de partenariat permettra d’organiser des événement et des échanges qui feront se renvoyer les touristes d’une ville à l’autre sur ce territoire où le coquelicot est pour les Britanniques l’emblème de l’hommage à leurs soldats morts au combat pendant la Grande Guerre.

1870-1914

D’une guerre à l’autre

«

Il est bon de fixer par l’image ce qui fut », disait l’historien local Jean Lestocquoy. Des agrandissements de cartes postales ordinairement conservées au fonds ancien de la Médiathèque présentent, jusqu’au 12 janvier salle Robespierre, à l’Hôtel de Ville, un état des lieux d’Arras à la Belle Epoque, alors que les appelés en uniforme peuplent la ville : on vient, en 1913, d’étendre le service militaire à trois ans en prévision d’un conflit inévitable avec l’Allemagne. Cette exposition est la première étape d’un programme de commémoration du centenaire de la Grande Guerre qui, à travers différentes actions, s’étendra jusqu’en 2018. La ville a été épargnée par la guerre de 1870. Elle compte 26 000 habitants dont 3 000 soldats, l’un des plus grands marchés au grain de France, Grand’Place, un marché aux chevaux et un marché au poisson. Ville de garni-

son, la cité est paisible à l’abri des remparts qui, justement, l’isolent du développement industriel. Depuis 1848, la ville a régressé. Il faut convaincre l’Etat de démolir les fortifications. Après sept ans de travaux, Arras, en 1898, s’est métamorphosée et est devenue ville ouverte. 91 hectares ont été libérés permettant cinq kilomètres de rues et de boulevards le long desquels vont se construire de nouvelles maisons. La présentation panoramique des documents permet un coup d’œil d’ensemble de cette Arras de la Belle Epoque avant qu’on ne s’approche pour scruter dans le détail les agrandissements. Un diaporama, derrière cette présentation, montre aussi qu’avec la grande exposition de 1904 et ses pavillons exotiques, Arras, avant que « la Grande Guerre n’y mette fin et que l’Histoire ne la rattrape », était aussi une ville de fêtes.

Se souvenir de Tizi Ouzli Les vingt soldats du 16e BCP tués lors de l’embuscade de Tizi Ouzli, au Maroc, le 25 novembre 1955, ont désormais leur nom gravé sur une plaque à l’entrée de la chapelle de la citadelle. A l’époque des faits, ce régiment de chasseurs était basé à Arras, et c’est le frère d’une des victimes, Henri Charlet, Arrageois, soutenu par l’as-

sociation Sidi Brahim, qui avait souhaité cet hommage. La plaque a été dévoilée le 24 novembre par le Maire, Yves Delrue, conseiller municipal délégué aux Affaires Patriotiques, et un représentant du 16e BCP à l’issue d’une messe commémorative et en présence d’une vingtaine de portes-drapeaux.

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Actualités

Contre l’illettrisme

Cinq structures spécialisées dans la formation des adultes ont signé le 8 novembre à l’Hôtel de Ville un protocole de partenariat pour un plan territorial de lutte contre l’illettrisme avec la Ville d’Arras et la Communauté Urbaine. Une saynète, avec des comédiens, mettait en scène l’enjeu : une femme de ménage perdant son emploi parce qu’elle n’a pas su lire les nouvelles instructions de procédure. La bonne réponse de son directeur aurait été : vous allez apprendre à lire et à écrire, et c’est dans ce sens que va l’engagement pris avec l’AFP2I, AGIR Abcd, SJT Nord-Pas-de-Calais, La Croix Rouge et Savoirs pour Réussir. Des parents, par exemple, ne savent pas lire le cahier de liaison de leurs enfants, ainsi livrés à eux-mêmes. Tous, présents autour de la table, ont signé dans une préoccupation collective : repérer les situations difficiles, mais en préservant une discrétion qui sauvegarde la dignité des personnes face à leur famille et leur entourage. Leur donner envie d’apprendre.

Semaine de la Solidarité Internationale

Cet Haïti là U

ne exposition photo à double volet a été présentée du 16 au 24 novembre entre le hall de l’Hôtel de Ville et la salle des Fêtes, dans le cadre de la Semaine de la Solidarité, afin de témoigner du projet de coopération décentralisée signé entre Arras et Haïti. De retour de six mois de service civique international, Charlène Thomas, étudiante à l’Université d’Artois, a présenté au rez-de-chaussée d’autres images d’Haïti que celles d’un pays meurtri après le séisme de 2010. « C’est cet Haïti là que nous voulons faire connaître », disait Vanessa Matignon, ambassadrice, présente lors du vernissage. « Un pays qui a un potentiel pour renaître », complétait Denise Bocquillet, à l’origine de l’engagement de la Ville auprès de l’île. « La richesse de ce pays,

c’est sa population », renchérissait Charlène qui avait ramené des photos montrant le « bon bagay », les « bonnes choses » d’Haïti. A l’étage était présentée une exposition prêtée par l’ambassade d’Haïti sur l’architecture et le patrimoine du nord haïtien, évoquant des points culturels communs avec Arras. La citadelle, emblème de la résistance contre les prétentions napoléoniennes, touchée par le séisme, a été classée par l’Unesco en 1982. Mais c’est aussi avec la commune de Limonade, tournée vers l’agriculture, la pêche, et maintenant l’enseignement universitaire qu’Arras développe un partenariat volontariste pour donner une autre image d’Haïti. Charlène, jeune étudiante s’est rendue sur place pour définir avec les responsables locaux les besoins dans les différents axes répertoriés.

D’autres solutions que les subventions Organisée par le Crédit Mutuel et d’autres partenaires comptables, une conférence-débat a été organisée dans le cadre du mois de l’économie sociale et solidaire afin d’informer le monde associatif sur les solutions alternatives lorsqu’il faut faire face au resserrement des subventions publiques. Plus de 40% du budget doit être cherché dans le privé. Les banques trouvent alors leur place pour encourager dons de particuliers et mécénat d’entreprise avec des arguments fiscaux qui sont

autant de leviers. Elles peuvent aussi proposer aux associations des emprunts qui constituent une avance sur trésorerie ou évitent qu’elles abandonnent un projet qui leur tient à cœur. Des fonds de dotation peuvent être créés pour gérer des immeubles qui hébergent les locaux ou apportent des revenus fonciers. Le monde bancaire souhaite développer ces solutions tant que les associations font preuve d’intérêt général et suscitent un élan de générosité privée.

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Actualités

Un pacte pour un centre commercial à ciel ouvert

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Le commerce, c’est en ville ! A

près de nombreuses rencontres entre Nadine Giraudon, adjointe au Commerce, les services municipaux, et les différents partenaires associés à la charte signée le 18 juin 2012 (Arras Commerce cœur de ville, Arras Arcades, Les Hauts de Saint-Aubert le Quartier des Arts, la Fédération Nationale des marchés de France, la Communauté Urbaine, la CCI et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat) un « Pacte pour le Commerce - horizon 2020 » a été présenté le 13 novembre. Pour tous les commerçants qui sont 850 en ville et 350 sur les quatre marchés. « Nous souhaitons, disait l’adjointe, que les Arrageois ne viennent pas uniquement en ville pour le besoin des courses, mais pour y passer du temps, et donc y consommer ». Le nouveau slogan est : « Arras, mon shopping plaisir ». Une stratégie a été élaborée, avec un comité de pilotage, et, lors des « Rencontres du Beffroi », en comité restreint, le Maire écoute régulièrement les commerçants invités par rues. « Nous voulons, dit-il, favoriser et développer certains projets ». De la même manière, chaque mois verra une réception des nouveaux commerçants afin de les accompagner au quotidien.

L’arrivée de nouvelles enseignes, innovantes, le soutien à celles qui existent, sont aussi porteurs d’emploi. Une étude d’urbanisme commercial est en cours pour étoffer l’offre de proximité. Un « guichet unique » est mis en place en Mairie afin que les commerçants n’aient qu’un seul service interlocuteur quel que soit leur problème. « Nous avons été écoutés et entendus », disaient les associations de commerçants qui demandaient plus de souplesse et de gratuité dans le stationnement pour favoriser l’accessibilité et, donc, la fréquentation. Une demi-heure gratuite, déjà en vigueur en zone jaune, sera

Nadine Giraudon, adjointe au Commerce a présenté le pacte mis au point avec les associations et les partenaires.

étendue « partout et tout le temps » grâce à une adaptation des horodateurs où il suffira de saisir son numéro d’immatriculation. La Grand’Place sera entièrement ouverte au stationnement à partir du jeudi. La tarification des parkings souterrains se fera désormais par tranches de 10 minutes avec un tarif soirée de 18 h à 1 h pour inciter à aller au restaurant. Jusqu’au 31 décembre, le stationnement en surface, partout en ville, sera gratuit à partir de 17 h. « Le commerce, c’est la vie de la cité, résumait Frédéric Leturque. Le centre ville doit être un centre commercial à ciel ouvert ».

Arrascommerce.com L e commerce de cœur de ville possède désormais son propre site internet. Il a été inauguré lors d’une grande soirée de prestige et de fête qui a réuni commerçants et instances économiques au bowling. Porté par l’association Arras Commerce et Coeur de Ville, le site arrascommerce.com permettra aux adhérents de présenter en ligne à la clientèle l’actualité de leurs boutiques, nouveautés à l’arrivage, et, surtout, soldes, promotions, innovations. A cette occasion, cinq bons d’achat de 200 euros chacun sont à gagner par tombola et un concours photo est doté de deux appareils. Allez voir sur arrascommerce.com. L’initiative de ce site internet est une nouvelle démonstration de l’association de faire vivre à Arras le commerce de centre ville avec de nouveaux moyens et un dynamisme toujours renouvelé.

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Clin d’œil

Les enfants poètes et visionnaires La Ligue des Droits de l’Homme a procédé le 21 novembre à l’Hôtel de Guînes à la remise solennelle des prix de son concours annuel de poésie ouvert, depuis vingt-deux ans, à tous les enfants des écoles. Le thème de cette année était « Un toit pour toi, un toit pour nous, un toit pour eux » et vingt-deux prix ont été attribués. Une participation qui a réjoui Danièle Pruvot, présidente de la section arrageoise, et son mari Alain, président départemental. Des élèves de l’école La Fontaine, des collèges Diderot et Verlaine ont été primés. Chacun a lu son poème au micro. Nous en avons sélectionné un pour vous qui vous permettra de vous rendre compte du talent littéraire et de la sensibilité sociale de deux petits élèves Arrageois. Un rêve de toit Sous mon toit à moi, il y a : Un lit pour me blottir quand j’ai froid Un frigo quand j’ai faim Et une porte pour rentrer et sortir Et chez toi ? J’y vois Des livres pour le plaisir et pour apprendre Une cheminée pour te réchauffer Une télé à regarder… Et chez toi mon ami, toi qui n’as pas de toit : éger prot te r Un carton pou Une couverture pour te réchauffer Et des vêtements sur toi qui ne tiennent pas très chaud… Moi je t’aime comme tu es !!! Anaïs Pécrix et Faustine Villery de l’école La Fontaine

De Bon Secours à la scène parisienne Ouvert à toutes les effervescences de la création, de la musique au cabaret, le pôle culturel du Pharos a proposé au public arrageois de découvrir, le 26 octobre, Anaïs Petit, une nouvelle venue sur la scène du one woman show parisien qui a la particularité d’être née à la maternité Bon Secours ! Ses talents d’humoriste et d’imitatrice ont été révélés la saison dernière dans la bande à Morandini sur Europe 1 et chez Michel Drucker. Mais Anaïs avait commencé dès l’âge de 12 ans en reprenant en petit cercle des sketches de Laurent Gerra, Pierre Palmade ou Sophie Forte. Ce qui ne l’empêcha pas d’être une élève sérieuse au lycée Robespierre, puis de faire, en 2002-2003, une « prépa philo » à Gambetta. A Paris, désormais, elle « fait » les petites salles, cafés-théâtre ou pizzerias, où l’imitation « sert de prétexte à observer la société ». « C’est dur, ditelle, d’en faire un métier ». Acide et incisive, à la Foresti, la petite Anaïs cherche sa place dans le catalogue saturé des humoristes, « en croquant les grands ».

La police municipale et les excès de vitesse Les agents de la Police Municipale disposent désormais d’un nouvel appareil permettant, grâce à l’envoi d’un rayon laser, de mesurer exactement la vitesse d’un véhicule. Ce dispositif, nommé cinémomètre, se tient comme une caméra devant les voitures qui arrivent en face. « Nous avons décidé de l’acquisition de cet appareil, car lors des réunions de quartiers, la vitesse excessive en ville est apparue comme une préoccupation commune à tous les arrageois », déclarait Thierry Spas, adjoint au Domaine Public. La Police Municipale est légalement habilitée à verbaliser. Une convention de coordination sur les contrôles à mener sera d’ailleurs signée avec la Police Nationale courant décembre.

Une pléiade d’associations humanitaires La Semaine de la Solidarité Internationale n’a pas seulement mis en évidence les actions de coopération menées entre Arras et Haïti (voir page 14). Le 23 novembre, toutes les associations locales attachées à accompagner le développement de pays en construction ont pu présenter leur programme dans une succession de stands emplissant de couleurs la salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville. Et c’est ainsi que le visiteur a pu constater qu’à Arras, solidarité n’était pas un vain mot : « Les Amis de Zod Neeré » avec le lycée Robespierre au Burkina Faso, « Pour une terre plus humaine » en Inde, les parrains « Faso » pour des enfants du Brésil, « Massissa » au Congo, « Noa » pour l’agriculture au Togo, et encore « Enfance et vie », les « Artisans du Monde », ou le Secours Catholique... On ne pouvait pas ressortir de cette exposition le cœur en bandoulière....

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Le dossier

Tourisme : Arras ville ouverte Arras Actu

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C’était un souhait. C’est incontestablement devenu une réalité. Arras est désormais une place forte du tourisme et l’ambition du million de visiteurs annuel en 2020 est devenue plausible et raisonnable. Le partenariat avec Versailles qui a permis une exposition aussi prestigieuse et accessible que « Roulez carrosses ! » (308 994 visiteurs, dont 6 000 le dernier wee-end) n’est évidemment pas étranger à cette progression. En matière de fréquentation, le Palais Saint-Vaast est devenu le quatrième établissement culturel de la région avec une audience médiatique nationale. Mais Arras s’impose aussi sur le marché touristique grâce à la multiplication d’événements qui ont pris leur pleine mesure : 35 000 spectateurs en dix jours à l’ArrasFilmFestival, qui n’ont pas manqué de vivre en ville. Tout comme les 105 000 festivaliers qui ont fait du Main Square en 2013 le 5e festival français avec une progression des entrées de 40% par rapport à l’édition précédente. Certes difficilement chiffrables, les retombées économiques locales de tels événements sont évidentes. Les animations et initiatives locales qui ont aussi reçu un coup de fouet participent activement à cette progression. 2014, ainsi, apportera à Arras un nouvel intérêt : les manifestations du centenaire de la Grande Guerre sauront attirer, entre autres, une clientèle britannique déjà en progression de 25% cet été. Etat des lieux d’un tourisme arrageois qui a renouvelé son souffle depuis que la ville a su se faire admirer au delà de ses remparts.


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Le dossier

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1) La rue Ronville fait son cinéma : une initiative des commerçants de la rue piétonne et d’Arras Commerce Cœur de Ville pour l’Arras Film Festival. 2) Adieu carrosses… Gageons que beaucoup d’Arrageois auront envie d’aller les retrouver à Versailles ! 3) Le Main Square Festival, évènement phare qui amène des milliers de visiteurs en ville. 4) Artois Expo vient de se doter d’une salle confortable qui permettra d’accueillir de grands congrès. 5) Les commémorations patriotiques et le tourisme de mémoire sont aussi un vecteur de développement touristique.

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Les événements ouvrent

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renons l’exemple, qu’on est en train de vivre, du marché de Noël. Pour un euro dépensé au village, un visiteur en dépensera un autre en ville. L’étude a été réalisée par un tour-opérator britannique. Pour Christophe Serieys, directeur de l’Office de Tourisme, l’impact des événement attractifs sur l’épanouissement du tourisme est de deux natures. Pour lui, le marché de Noël, comme le prouverait la constatation citée plus haut, a une portée touristique directe et immédiate sur l’économie locale. D’autres événements, comme le Main Square ou l’ArrasFilmFestival, touchent aussi un public qui n’y assiste pas, mais entend ainsi parler de la ville à travers la promotion et les reportages de la presse et des télés nationales. Cette renommée peut déclencher une curiosité : ils viendront à Arras voir

de quoi il en retourne de cette ville dont on leur dit à cette occasion le plus grand bien quant à son dynamisme et son patrimoine, comme lors des vingt minutes consacrées à la cité des Atrébates dans le journal de Claire Chazal. Les aficionados du rock ou du cinéma, pour leur part, découvrent peut-être superficiellement la ville, mais ils occupent les hôtels, à Arras et au-delà, et fréquentent les restaurants. Ce sont ceux que l’on entend nous dire « vous avez une belle ville » et qui, peut-être, pour certains, reviendront parce qu’ils n’ont pas eu le temps de tout voir ! « J’ai découvert, je reviendrai ». Ces événements, comme d’autres plus ponctuels ou épisodiques, du Dakar au Tour de France, ont contribué à revaloriser l’intérêt des touristes pour une ville à laquelle collait l’image d’un patrimoine, certes magnifique, mais endormi. Dans le même ordre d’idée,

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toutes les réalisations et les efforts menés depuis plusieurs années pour faire sortir les richesses de l’Histoire de leur gangue et de leur léthargie, du palais Saint-Vaast à la carrière Wellington, ont eu sur la hausse de la fréquentation touristique un indéniable effet, comme ne manque jamais de le pré-

Objectif : un million de visiteurs en 2020 ciser Marc Desramaut, conseiller municipal délégué au Tourisme et à l’Animation du cœur de Ville. « On peut peut-être aussi dire que, malgré l’événementiel, s’il n’y avait pas cet atout des pierres et de la mémoire, la fréquentation resterait moindre », pense le


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t les portes du tourisme directeur de l’Office. La clientèle rajeunit et se renouvelle. On retrouve l’impact du Main Square : quand Sting déclare à « Aujourd’hui en France » qu’il n’a jamais été aussi heureux et impressionné que de chanter entre les remparts de la citadelle d’Arras, cela à un impact sur plusieurs générations. Les acteurs qui viennent au Festival du cinéma font de même. La réputation d’Arras dépasse les frontières. L’Office peut désormais être présent sur les grands salons touristiques internationaux, en Angleterre et en Allemagne, sans passer pour une « belle inconnue », pour rappeler le titre d’une pièce oubliée d’Armand Salacrou ! Et les retombées ne se font pas attendre. Le Marché de Noël attend dix cars de visiteurs Flamands sur quatre jours. La fréquentation des Belges a augmenté de 150%. Il ne faut pas nier non plus l’impact du Louvre-Lens

grâce à des packages que l’Office de Tourisme a su mettre en place. « L’attrait touristique, dit Christophe Serieys, c’est un millefeuille dont la base serait le patrimoine et auquel en ajoute régulièrement une couche,

Les Anglais arrivent déjà ! événementiel avec « Roulez carrosses ! » ou valorisation historique avec la citadelle. Il faut susciter le déclic de l’acte de visite ». Et puis, il y a les commerçants. « Pour le développement touristique, ils sont des partenaires naturels. On a besoin d’eux », certifie Nadine Giraudon, adjointe au Commerce. La Ville apporte sa part d’initiatives, illuminations,

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concours de vitrines, mais, désormais les associations de commerçants savent se mobiliser. « Le Festival du Film nous a donné une idée de décoration, La Rue Ronville fait son cinéma », se félicite Jean-Louis Coussemacq, d’Arras Commerce et Cœur de Ville. Des pellicules pendaient comme des guirlandes sur la rue piétonne. Avec plus d’une quarantaine de boutiques en centre ville, dans une ville de 43 000 habitants, le tissu commercial arrageois évolue encore. Avec le 10e anniversaire du Main Square, et une programmation à la hauteur de l’événement, le Tour de France, une nouvelle exposition de Versailles en septembre, et les animations commémoratives du centenaire de la Grande Guerre, Arras, ville de patrimoine et ville festive, est partie pour 2014 sur la voie royale du tourisme qui ouvre les portes de l’économie d’un pas plus vaillant encore.


Et en 2014 Le Tour de France le 10 juillet

Le Casino, notre Sébasto

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es travaux du Casino vont bon train. La façade, encore cachée derrière un échafaudage bâché, a été « décrassée ». Elle conservera son aspect avec ses trois portes. Le hall sera reconfiguré pour une meilleure accessibilité avec la suppression des petites marches latérales. On accédera directement au parterre. L’emblématique et magistral escalier central trouvera une meilleure expression. Le bar sera à l’étage, non plus dans la rotonde. Au sous-sol, une superficie égale à celle de la salle, où le béton ne réclamait plus que l’habillage, va finalement être utilisée. Polyvalente debout-assis, elle accueillera

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spectacles, expositions ou réceptions. Une surface d’anciennes habitations est en cours de démolition dans la petite rue Saint-Géry qui relie le Casino à la place des Héros afin de pratiquer, comme le veut la sécurité, une seconde entrée. Un escalier descendra directement dans la nouvelle salle. Le Casino nouvelle formule sera de toute façon ouvert pour l’ArrasFilmFestival édition 2014. Avec une jauge de 1 200 places (800 en bas, 400 aux balcons) équivalente au Sébasto de Lille ou au Kursaal de Dunkerque, il sera l’une des salles de taille moyenne les plus importantes de la région.

Versailles, acte 2 Nous étions loin d’imaginer un tel succès », disait Catherine Pégard, directrice du Château de Versailles, au lendemain de la fermeture de l’exposition « Roulez Carrosses ! ». « Succès oblige, poursuivait-elle, il n’est pas question pour la seconde exposition du partenariat avec Arras d’être moins bons. Nous sommes même obligés de frapper plus fort ! ». Conservatrice du château, Béatrix Saule a effectivement présenté un projet impressionnant : « 100 chefs d’œuvre de Versailles ». Il s’agira en fait d’une promenade en six étapes à travers les différentes ambiances historiques du

château. Des pièces qui n’ont jamais quitté Versailles viendront au Palais Saint-Vaast. La première étape sera entièrement consacrée au Roi Soleil avec une reconstitution de son grand appartement, mobilier, bibelots, vases, argenterie, et miroirs baroques de la Galerie des Glaces. On s’intéressera ensuite à la vie de la cour et à son décor, puis aux bassins et aux souterrains, aux labyrinthes des jardins et à leurs sculptures, à la chasse à coure, aux fêtes à Versailles, pour terminer sur le Trianon, les courtisanes et les reines. Un grand moment unique en France qu’Arras va vivre à partir de septembre 2014.

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La citadelle accueillera le jeudi 10 juillet 2014 la caravane et les coureurs du Tour de France pour le départ de la sixième étape, celle qui les mènera à Reims. Ce sera encore l’occasion d’un grand jour de fête en plein été, quelques jours seulement après que la citadelle aura été libérée de la frénésie du Main Square ! Le Tour de France 2014 partira de Leeds, dans le Yorkshire, et passera trois jours en terre britannique avant d’arriver dans le Nord par une étape Le Touquet-Lille, puis Ypres-Arenberg, incursion dans le Hainaut, d’où les coureurs viendront pour découvrir la place d’Armes de la citadelle. Le départ vers Reims se fera sous la porte Royale à l’occasion d’une grande fête du vélo comme Arras la passionnée de la petite reine sait les faire. Le village départ aura toutes ses aises dans l’enceinte de Vauban. La France et le monde découvriront ainsi, à travers les médias, la citadelle, patrimoine mondial de l’Unesco. Ces reportages donneront peut-être à de nouveaux touristes l’envie de venir à Arras. L’Office de Tourisme envisage d’ailleurs d’être présent par un stand dans les villes traversées par le Tour en Angleterre. Une nouvelle opportunité saisie de faire la promotion d’Arras auprès des Britanniques qui, si attachés à la mémoire de leurs combattants de la Grande Guerre, trouveront toutes les raisons de venir en Artois avec le programme de commémoration du centenaire de 14-18.


21 Deux minibus sur un itinéraire ciblé

« Ma Citadine » est en route

7 h 30 le mercredi 6 novembre place du Rivage. Déjà, quelques personnes attendent la navette annoncée ! C’est le premier jour de « Ma Citadine », une innovation dans les transports en commun arrageois due à la Communauté Urbaine et orchestrée par le délégataire de service Artis. « Offrir le transport en commun vraiment partout, même là où il ne passait pas », disaient ensemble Philippe Rapeneau, président de la CUA, et Frédéric Leturque, passagers d’une des premières boucles, accompagnés de nombre d’élus. Offrir est le mot puisque le service, à l’essai jusqu’au 31 janvier, est gratuit. Partout aussi puisqu’enfin un bus accède aux petites rues resserrées de Méaulens-Saint-Géry. Rapidité, confort et convivialité sont les maîtres mots de cette modernité. Vingt et une places pour un parcours de 4 kilomètres en 18 minutes. Un circuit court en temps et en distance. Un passage toutes les 10 minutes aux arrêts déterminés. On ne doit pas attendre. « Ce service était souhaité, déclarait le Maire. C’est aussi un coup de pouce donné au commerce de centre-ville ». Pour Pascal Lachambre, maire d’Achicourt, président de la commis-

sion transports de la CUA, cette navette est communautaire puisqu’elle permet à tous, venus en voiture de leur commune, de se garer dans les parkings de proximité périphérique. Une vocation touristique vient d’évidence s’ajouter aux atouts de « Ma Citadine » : ce petit bus sympa est un moyen idéal de découvrir

Ma Citadine circulera aux horaires habituels les cinq dimanches de décembre.

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dans son intimité le cœur historique d’Arras. Si le test est positif-ce qui paraîssait dès le premier jour en bonne voie-d’autres navettes pourraient venir satisfaire la fréquentation et un second itinéraire serait créé. La Communauté Urbaine, la Ville d’Arras et Artis y travaillent déjà.


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Jeunesse

12 emplois d’avenir

Douze « emplois d’avenir » ont été créés dans les services municipaux entre mai et octobre dernier. Il s’agit de contrats d’aide à l’insertion à destination de jeunes de moins de 26 ans éprouvant des difficultés à trouver un premier emploi en raison d’un manque de formation. Frédéric Leturque et Denise Bocquillet, adjointe aux Ressources Humaines, ont souhaité la bienvenue à ces jeunes le 31 octobre à l’Hôtel de Ville et leur ont expliqué la nature d’un engagement réciproque : l’emploi d’avenir doit être susceptible de déboucher sur un emploi durable dans la mesure où, avec la Mission Locale, une formation est prévue pour la découverte d’un métier. Les emplois d’avenir sont rémunérés au SMIC à 35 heures hebdomadaires par la commune.

Le rôle des assistantes maternelles

Faire grandir les petits

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ans le cadre de son programme éducatif territorial, la Ville a relayé, pour la troisième année consécutive, la Journée nationale des assistantes maternelles. Après « le jeu et l’enfant », en 2011, « le livre et l’enfant », en 2012, c’est le thème du rôle propre de l’assistante maternelle dans les débuts des petits qui a été abordé par différents intervenants devant les participantes, le 19 novembre, au RAM (Relais Assistantes Maternelles) de la résidence Soleil. « On vous associe de plus en plus à des échanges de pratiques et d’expérience qui développent la professionnalisation », était venue dire en préambule Claire Hodent, conseillère municipale déléguée à la Petite Enfance. L’élue s’est montrée satisfaite de voir un parterre bien garni pour cette soirée,

témoignant de la mobilisation parmi les 217 assistantes maternelles arrageoises invitées. 100 assistantes du RAM d’Achicourt et les 15 de la Crèche Familiale avaient également été conviées. « La petite enfance, la famille et la parentalité sont au cœur de nos préoccupations de réussite éducative, affirmait encore Claire Hodent. Il s’agit d’enrichir nos savoirsfaire ». On s’est effectivement rendu compte que les enfants, à l’entrée à l’école, n’ont pas tous les acquis de sociabilisation ou de propreté. Les assistantes maternelles ont donc un rôle essentiel à remplir et des échanges tels que celui du 19 novembre, avec des communications de spécialistes sur le développement de l’enfant, l’allaitement, l’alimentation ou encore le développement psychomoteur, ne peuvent que les aider dans l’évolution de leur mission.

Qu’est ce que tu vas faire plus tard ? Une première édition arrageoise du Salon de l’Etudiant et de la Formation a amené des centaine de jeunes à Artois Expo, le 29 novembre, soucieux de recueillir documents et informations sur les filières professionnelles qui les intéresseraient. De nombreux stands offraient aux lycéens, futurs étudiants, de multiples interlocuteurs, anciens élèves, professeurs de grandes écoles, universitaires, mais aussi directeurs

de structures de formation, et, surtout, professionnels susceptibles de décrire le quotidien d’un métier qui tente. Les visiteurs sont ainsi repartis la serviette bourrée de documents, mais aussi les idées déjà bien défrichées pour savoir si oui ou non l’orientation pressentie était celle qui convenait à leurs aspirations et à leur personnalité. Conseils d’amis et discussions familiales feront le reste !

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Portrait

Docteur Christine Decherf

Formidable en sept lettres

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ès qu’on la voit, rayonnante, ce petit air de Stromae s’impose à l’esprit. Formidable. C’est le titre du prix qui fut décerné à Christine Decherf en 2009 par le magazine « Femmes actuelles ». Père banquier qui lui fera une enfance provençale, mère instit’, mais du plus loin qu’elle s’en souvienne Christine Decherf a toujours voulu « soigner les gens ». Revenue dans sa ville natale pour une terminale au lycée Gambetta, elle fera ses études à Lille. « Si je n’avais pas réussi médecine, je serais devenue infirmière ou aide-soignante ». Christine Decherf aurait voulu « faire de l’humanitaire », mais la maternité -deux filles, un garçon- la fera rester sur place. Elle se revendique avant tout médecin de ville. « Je suis, dit-elle, un fervent défenseur du médecin de famille. C’est une richesse qui tend à disparaître, et j’espère que mes patients me voient ainsi ». Son humanitaire à elle, c’est donc Nénuphar, l’association qu’elle a fondée en octobre 2003 et qui compte aujourd’hui près d’une quarantaine de bénévoles. « Le déclic, dit-elle, c’est quand je me suis aperçu qu’on n’osait plus rentrer dans les chambres lorsque l’on savait

La passion de la vie peut tout qu’il n’y avait plus rien à faire. On nous apprend à guérir, pas toujours à prendre soin ». Christine Decherf participe à la création d’un service de soins palliatifs de 30 lits à la clinique Bon Secours. Affronter la fin de vie et la souffrance des familles. Alors un patient qui, dans l’aile des soins palliatifs aujourd’hui à l’hôpital des Bonnettes, voit entrer Christine Decherf doit-il comprendre qu’il va mourir ?

Christine Decherf a planté l’arbre de l’espoir sur le terrain où va être construite la Maison Nénuphar.

« La mort, je pense que, même s’ils en ont la perception fugace, ils n’y croient pas. On le sait, on l’oublie. C’est le propre de l’être humain de toujours faire des projets. On se croit immortel, l’espoir domine ». Et s’accrocher à la vie, parfois fait survivre. Christine Decherf a un discours de vérité. « La première chose que je leur dis, explique le médecin, c’est « je ne peux pas vous guérir, mais nous allons vous aider à vivre avec la maladie ». Quelques jours, quelques mois, et, soudain...cinq ans ! « Nous avons effectivement cet exemple, qui est absolument inexplicable médicalement, et le patient est actuellement en rémission ! En fin de vie, on a encore envie de faire des choses. On a encore envie de vivre. Avec les malades, il faut être pareil qu’avant. Leur donner de la vie. Ne pas être compassé. Rire n’est pas impudique. Il ne faut pas avoir peur de montrer

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que la vie continue ». Faire le bilan, raconter ses histoires donne un sens à la fin de vie. « Oui, c’est dur, parfois, avoue Christine Dechef, il y a des moments de détresse, mais ce serait plus dur de ne rien faire ». Nénuphar aura sa maison en septembre 2014, non loin des Bonnettes. On y trouvera offerts les services d’un psychologue, d’un coach sportif, d’une esthéticienne, d’une diététicienne, de la sophrologie, du yoga. « Tous ces soins de support qui sont tellement importants, mais qui ne sont pas remboursés. Nous sommes dans l’autofinancement ». Formidable. Les médias ne cessent de le répéter. « Cela me fait plaisir et peur à la fois, avoue Christine Decherf. Il faut garder l’humilité. Je ne voudrais pas qu’on attende trop de moi ». Mais il faut parfois se mettre dans la lumière pour que s’épanouisse le Nénuphar... Claude Marneffe

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Culture

Oxmo Puccino au Théâtre

Du rap de bon sens I

l existe un rap qui dégage autre chose qu’un appel à la violence, à la révolte, qui, au contraire du dégoût de la vie, exprime l’amour d’être ensemble sur une terre que la fraternité peut améliorer. C’est celui d’Oxmo Puccino, Victoire de la Musique, qui a empli de fond en comble le théâtre, toutes générations réunies, le 22 novembre. En première partie du concert, Paul Ecole annonçait la couleur. Voix frêle, guitare métronome, rythmes tout simples, il joue avec les consonnances, à la Souchon, avec un petit côté sixties dans les mélodies pour dénoncer « la vie qui met des bâtons dans les roues ». Très vite les « d’jeunes » tapent des mains d’enthousiasme. On sent que le jour viendra où l’homme trouvera son assurance. Puis vient Oxmo Puccino. Des textes frappés de sagesse africaine, musiques allégres et charpentées. Et par-

fois des aphorismes que l’on gardera au cœur : « Devant l’argent, la vérité se tait ». Un concert qui a de la carrure. Comme le personnage. Oxmo Puccino donne des leçons de vie sans qu’il y paraisse, à travers de simples constatations extraites du quotidien. « Il faut saisir le bonheur entre deux problèmes. La liberté, c’est sortir

Un musicien impressionnant, un poète lucide et sage.

d’une prison pour une autre ». Le rap en saccadant les mots leur apporte une nouvelle puissance. Les chansons sont des fleuves. Le rap fait claquer les rimes plus loin que l’horizon. Tant que l’on aura ainsi le goût de donner du sens aux mots, on n’en aura pas fini avec la chanson française.

Actéon, leçon lyrique U

ne œuvre rarement interprétée de Marc-Antoine Charpentier, Actéon, expression de la musique baroque du XVIIe siècle, a été retrouvée par « Le concert d’Astrée » d’Emmanuelle Haïm. Un spectacle présenté dans la saison d’Arras-

Théâtre. Une pastorale inspirée des Métamorphoses d’Ovide à l’esthétisme obligé et quand même suranné. Des décors en ombre chinoise. Scènes de chasse amoureuse entre Diane et Actéon autour d’un lac qui finissent avec des cornes animalières.

Une légende antique transformée en opéra de poche.

La sérénité teintée de clairvoyance, l’élan ondoyant avec lesquels le chef Atsushi Sakaï dirigeait l’orchestre atténuait la préciosité narcissique de la partition. Le chant classique pouvant être une langue étrangère pour un nouveau public, des sous-titres au dessus de la scène traduisaient les dialogues. Vingt-sept élèves en option musique du lycée Robespierre et cinquante-sept de BaudimontSaint-Charles ont ainsi pris plaisir à la découverte. La pastorale de Charpentier fut aussi ovationnée les 12 et 13 novembre par une salle heureuse de renouer avec les légendes d’un classicisme piégé par des excès de modernisme inattendu.


Culture

Chronique sportive Football Les hommes d’Arras-Football, qui évoluent en CFA2, réalisent un parcours sans faute depuis le début de saison. Ils sont leaders de leur groupe et ont joué ce week-end le huitième tour de la Coupe de France à Epinal (CFA). Ils veulent poursuivre leur bon chemin en championnat, mais aussi faire un nouveau beau parcours en Coupe de France avec pourquoi pas un nouveau trente-deuxième de finale début janvier. Chez les féminines d’Arras FCF, qui jouent en première division, après un début de saison laborieux, le groupe a redressé la tête. Les Arrageoises joueront à Degouve ce dimanche 22 décembre contre Juvisy.

Basket-ball – Rugby Les féminines d’Arras pays d’Artois ont connu un début de saison très mitigé avec, au mois de novembre, un bilan assez équilibré. Eliminées de la Coupe de France par Villeneuve-d’Ascq, les équipières de Lardy portent désormais tous leurs espoirs sur le championnat. Elles accueilleront Nice le samedi 14 décembre puis Tarbes le diamnche 19 janvier à 16 heures à la salle Tételin. Les rugbymen arrageois sont la bonne surprise de cette première partie de saison. Ils occupent actuellement la quatrième place derrières les ogres que sont Rouen et

Arras FA surclasse Bastia et prend la tête du classement de CFA2.

Strasbourg. Les joueurs du trio Koniecnzy, Nogent, - Saleille accueilleront Auxerre le dimanche 19 janvier à 15 heures à Grimaldi.

Handball - Water-Polo Les handballeurs du Racing ont connu un début de saison très compliqué, ne prenant leur premier match nul qu’après six journées. Ils accueillent ce samedi 14 décembre, à 20 heures 45 à la salle Gambetta-Carnot, Villemomble pour un match capital pour le maintien. Pour les poloïstes, Charenton sera le dernier adversaire de l’année 2013 à la piscine Desbin le samedi 14 décembre à 20 heures 30.

Le challenge Giraudon a joué solidaire Cent soixante jeunes venus de tous les clubs et écoles de foot d’Arras et de l’Arrageois ont fait pendant trois jours démonstration de leur coup de pied, du 28 au 30 octobre, lors du onzième tournoi Jean-Paul Giraudon, sur le parquet de la salle qui porte en sa mémoire le nom de l’ancien élu passionné de football. Vingt-huit équipes ont permis une centaine de rencontres de cinq minutes chacune. En catégorie U9, les filles d’Arras-Football ont dominé les garçons. Ils ont pris leur revanche en U13. Saint-Michel a aussi été re-

marqué, deuxième chez les U15. Innovation cette année, les seniors sont entrés en compétition en constituant sept équipes. « Il faut toujours trouver de nouvelles idées pour renouveler ce rendez-vous », confiait Nadine Giraudon, adjointe aux Fêtes et au Commerce. La veuve de Jean-Paul Giraudon a félicité Jean-Christophe et Nicolas Deberles, deux élus du Conseil des Jeunes, qui avaient eu l’idée de demander à chaque participant d’apporter une denrée alimentaire. 50 kg de victuailles ont ainsi pu être remis au Secours Populaire.

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Nos

Quartiers Halloween au comité Gutenberg Le comité Gutenberg a organisé comme à son habitude une fête pour les enfants du quartier à l’occasion d’Halloween, le 31 octobre. Il fallait venir déguisé et « tous ont joué le jeu, les mamans comme les enfants », se réjouissait Agnès Pogoda, présidente du comité. Une soixantaine de personnes se sont ainsi amusé à se faire peur. Une soupe à la citrouille a ensuite été servie. « Une soupe avec de la vraie citrouille provenant du terrain qu’une habitante cultive au jardin familial Saint-Fiacre », précise encore Agnès. Les enfants ont eu des viennoiseries et sont repartis avec des paquets de bonbons défiler dans le quartier et sonner à quelques portes comme le veut la tradition.

Résidence Baudimont - Pierre Bolle Centre Ville Boulevards - Centre Ville Places Résidence de l’Europe - Goudemand - Saint-Michel Hippodrome - Jardins - Acacias - Jean-Jaurès Cheminots - Les Blancs Monts - Les Hautes Fontaines Résidence Saint Fiacre - Les Hochettes - Méaulens Bd de la Liberté - Mont Saint Vaast Résidence Saint-Pol - Rietz Saint-Sauveur Ronville/Reaumur/Griffiths/Devillers - Saint-Gery.

La fête est revenue place Marc-Lanvin

Blindé ! L

e comité des fêtes Arras-Ouest avait souhaité remettre au goût du jour la ducasse place Marc-Lanvin et, pour une première, le 10 novembre, ce fut une totale réussite ! De baraques en manèges, les familles ont passé une journée de divertissement où chacun trouvait son compte, les bambins dans les petites voitures, le papa au tir, la maman à la loterie, revenant avec une peluche triomphante entre les bras ! Mais il y avait un petit plus pour inciter les habitants à ne pas se contenter de regarder la fête par la fenêtre : « Viens voir, fiston, ces véhicules militaires comme il n’en existe plus que dans les films ! ». Une dizaine de Jeep et autres engins amenés par les collectionneurs de Souchez avaient paradé et pétaradé dans la matinée à travers le quartier, et ce sont des gamins ébahis qui se sont fait photographier aux côtés de soldats en

treillis. Une démonstration de parachutes gonflés au sol les a aussi attirés. Une belle journée d’animation que les responsables du comité des fêtes Arras-Ouest voient comme un encouragement à encore faire plus et mieux l’année prochaine, toujours avec l’association de Souchez, puisque ce sera la première année du centenaire de la Grande Guerre. En tout cas, la place Marc-Lanvin était heureuse de retrouver sa fête foraine qui n’avait plus eu lieu depuis quinze ans !

« Maman, je descends jouer dehors » Deux nouvelles aires de jeux ont été inaugurées le 9 novembre rue Matisse et rue Monet. Frédéric Leturque, Jean-Marie Vanlerenberghe, et Jacqueline Maquet avaient donné rendez-vous aux familles à la Maison Colucci pour se rendre à pied jusqu ‘aux deux terrains, d’un pas inaugural ! Les mamans avaient d’ailleurs préparé une petite fête en maquillant les enfants et en installant différents stands d’animation. Il

est vrai que pour elles, c’était un grand jour puisque ces mamans du quartier Baudimont, à travers leur participation au centre social, sont à l’origine du projet afin que les enfants puissent s’amuser au bas des immeubles. Après l’inauguration, tout ce petit monde est retourné à la Maison Colucci où attendait un goûter préparé par l’atelier cuisine « A petit feu » qui a aussi permis aux familles de se retrouver autour d’autres idées.

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Nos quartiers

250 jeux à la nouvelle ludothèque Torchy

L’enfance à tout âge D

ifficile de se concentrer sur une partie d’échecs dans ce brouhaha, semblent penser deux seniors, visiblement habitués des lieux et de la pratique. Des enfants composent des puzzles, d’autres habitants s’exercent aux jeux traditionnels en bois. A une table, un enfant donne des conseils de stratégie et d’astuces à un jeu de cartes dont sa maîtrise laisse bouche bée ses admirateurs. Vianney Leroy a 11 ans. Le fils du responsable de la nouvelle ludothèque Torchy, inaugurée ce 27 novembre, est deux fois champion de France de pokémon et il a fini 47e sur 84 aux championnats du monde de San Diego, en 2011, 53e sur 119 en 2013 à Vancouver. L’inauguration joue portes ouvertes et nocturne jusqu’à 22 heures et l’espace ne désemplit pas. Plus de 250 jeux sont désormais à la disposition des Arrageois et Frédéric Leturque est venu

dire, citant Pablo Neruda, « l’homme qui ne joue pas a perdu l’enfant qui était en lui et ne le retrouvera jamais ». Le Maire a aussi rappelé la genèse du projet, remontant à une idée de trois conseillers municipaux jeunes

Une ludothèque dont la fréquentation montre déjà qu’elle était attendue de toute la ville.

en 2006, Tom, Thomas et Antonin. Frédéric Leturque a rappelé que cette réalisation s’inscrivait aussi dans l’engagement municipal pour la réussite éducative, car « un enfant qui lit, un enfant qui joue, un enfant qui questionne est un enfant qui s’ouvre ».

La belle aire des Sapins C e sont les mamans du quartier elles aussi qui sont à l’origine de la réfection de l’aire de jeux des Platanes, exactement rue des Sapins, devenue vétuste. Sa nouvelle version a été inaugurée le 16 novembre. Un toboggan, des balançoires, des jeux sur ressorts et un mini-mur d’escalade vont faire la joie des tout-petits et de quelques plus grands, de 2 à 10 ans. Ces installations sont issues d’une réflexion du comité d’habitants de la Maison de quartier des Platanes et de la Cité des Jardins. Nature des jeux et couleurs de la décoration ont été décidées en concertation avec la municipalité. Le terrain a été entièrement sécurisé en l’isolant de la rue par des parterres de verdure et de plantations. Il a également été séparé du passage piétonnier par une grille à

mi-hauteur. L’aire de jeux est ainsi ouverte au maximum sur le quartier, au niveau de la visibilité, tout en empêchant les enfants de faire des écarts sur les voiries et d’être menacés par les voitures. En partageant avec les mamans, et quelques enfants, le ruban tricolore inaugural qu’il venait de couper, Frédéric Leturque s’est par ailleurs entendu avec les habitants sur un projet qui leur permettra de cultiver et d’entretenir les plantations de leur choix sur les parterres. Le lieu deviendra ainsi un rendez-vous familial. C’est d’ailleurs dans cet esprit que vit le quartier : en inaugurant l’aire de jeux, le Maire et les élus ont aussi découvert une magnifique fresque colorée réalisée dans la cour de la Maison des Platanes à partir de dessins d’enfants sur le thème de la nature.

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Le Noël pour tous partout Mis en place il y a plus de dix ans par le CCAS avec les associations caritatives et les clubs-service, le Noël Pour Tous, cette année, change de formule et se démultiplie à travers toute la ville. Les centres sociaux en seront, dans les quartiers, le chef d’orchestre « Nous allons organiser de multiples événements plus proches des gens plutôt que de faire venir tout le monde en une seule fois pour un grand spectacle à Artois-Expo », dit Claude Féret, adjoint à la Cohésion Sociale, en présentant l’événement. Il s’agit de « fabriquer du lien dans la proximité et de privilégier les familles afin de lutter contre la solitude et l’isolement ». « Tous les quartiers, comités d’habitants, associations, ont travaillé en transversalité et dans l’intergénérationnalités afin que ce Noël reste avant tout la fête des enfants », ajoute Nicole Canlers, vice-présidente du CCAS. Les organisateurs ont pris en compte et accompagné différentes initiatives axées sur la convivialité et la solidarité. Du 30 novembre au 27 décembre. Voici une sélection des dates les plus festives et rassembleuses : Mercredi 11 décembre : à 17 h, à la Maison des Platanes, passage du père Noël en calèche pour recueillir les lettres des enfants, suivi d’un spectacle lumineux. Samedi 14 décembre, de 10 h à 17 h, place Verlaine : Grand Marché de Noël ; de 17 h 30 à 19 h, place Courbet, déambulation de lampions et spectacle. Dimanche 15 décembre, à 16 h, au Pharos : Bal Tralaïtou au profit des Restos du Cœur. Mercredi 18 décembre, à 14 h, au centre Amoureux, après-midi spectacle de marionnettes. Vendredi 20 décembre, à 19 h, au Pharos, en même temps au collège Marie-Curie, réveillon solidaire. Samedi 21 décembre, de 14 h à 18 h à la MSP Jean-Jaurès, marché de Noël des associations. Dimanche 22 décembre, à 14 h, salle nord du dojo, thé dansant. Lundi 23 décembre, à 14 h 30, salle de l’Abbé Lemire, conte de Noël et goûter ; à 19 h, centre social Léon-Blum, réveillon solidaire. Vendredi 27 décembre, à 19 h, centre Amoureux, réveillon solidaire.

Mercredi

18 décembre

Premier concert MusiKampus Le festival MusiKampus se recentre sur le campus universitaire pour y faire venir tous les jeunes de la ville. Créée en 2002 par des étudiants en master de mise en valeur du patrimoine, comme « projet de professionnalisation », cette manifestation musicale a pour but de permettre aux jeunes groupes de la région, de tous styles, de s’exprimer sur scène. Ils sont sélectionnés sur maquettes. Les organisateurs, cette année, en ont reçu une quarantaine pour établir leur programmation. Ils veulent être des défricheurs et favoriser la scène locale. MusiKampus propose une saison de trois concerts de trois groupes chacun. Le premier, le mercredi 18 décembre à 20 h, rassemble à l’affiche Ednomel, entre swing, jazz et rock, Les Fragueules, du « ska-punkrock festif cuivré et déjanté », et Le Vrai Terrien, chanson française. A l’approche des fêtes de Noël, ce concert est placé sous le signe de la solidarité : l’entrée est gratuite contre un jouet qui sera donné à la Croix-Rouge. Maison de l’Etudiant, Université d’Artois, rue Raoul-François, 20h. Www.musikampus-wordpress.com

Arras Actu

Décembre 2013

Les fleurs de Bach Un dialogue complice entre deux interprètes, Julie Läderach, violoncelliste, et Chris Martineau, altiste, plein d’humour, de surprises vocales et d’explosions sonores. En famille, dès 6 ans. Théâtre d’Arras, salle des Concerts, 17 h. Tarif : 8 e.

16 et 17 décembre

Belgrade

Le jeune metteur en scène Julien Fisera s’empare d’un texte inédit de la dramaturge espagoe Angélica Liddel, récit poétique qui prend pour point de départ les funérailles de Slobondan Milosevic en 2006. /\

Jusqu’au

Dimanche 15 déc.

/\

Sortir

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Théâtre d’Arras, salle à l’italienne, 20 h. Tarif : de 9 à 20 e.

Mardi 17 décembre

Remise des Trophées de la Jeunesse Organisée par Arras Forum Association. Ces trophées récompensent des jeunes de 10 à 35 ans résidant ou œuvrant dans la Communauté Urbaine d’Arras dans 6 catégories : citoyenneté, économie et développement, sport, environnement, solidarité internationale, culture, plus le prix du public. Citadelle, 20 h.

18 et 19 décembre

Le tigre bleu de l’Euphrate Thierry Voisin adapte l’un des plus beaux textes de Laurent Gaudé. Théâtre d’Arras, 20 h. Tarif : de 9 à 20 e.


Sortir 6 Jusqu’au

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agenda

janvier 2014

L’école d’Arras à Douai Le Musée de la Chartreuse, à Douai, présente actuellement une exposition tempraire intitulée « Corot dans la lumière du Nord ». Le parcours de l’exposition témoigne aussi, à travers quelques tableaux, de l’influence du maître sur un groupe d’artistes que l’on a appelé par la suite « l’école d’Arras ». Des archives photographiques montrent la présence de Corot dans l’atelier de Dutilleux, puis de Desavary, lors de séjours arrageois. Avec Dutilleux, Corot a peint en avril 1852, depuis les remparts, « Le beffroi et la cathédrale d’Arrs », œuvre présentée dans cette exposition.

20décembre , 21, 22

21 et 22 décembre

Temple protestant, Entrée : 12 e le concert ou pass festival 3 jours 25 e

Mardi

7 janvier

Jusqu’au 16 février

Hommage à Michel Degand

Cité Nature et Musée des Beaux Arts d’Arras.

Samedi 14 décembre

Water-Polo, championnat N1

RCA rencontre CN Marne Charenton Piscine Desbin, 20 h 30

Dimanche 15 décembre

L’envolée

Hiver musical d’Arras Un festival de musique classique. Au programme : vendredi 20, 20 h : l’Ensemble Hemiola interprète des œuvres de Arcangelo Corelli ; le samedi 21, à 20 h, « Chemins d’exil » de Haendel ; le dimanche 22, à 17 h, le duo Modulation présente « La Belle Epoque », œuvres de Poulenc, Fauré, Bach-Busoni, Bizet-Borne.

Musique, théâtre, concert, débat, exposition, danse, brocante… notre sélection du mois de décembre. Pour de plus amples informations www.arras.fr

Dimanche en Famille. Musée des beaux-Arts, 15 h. Tarif : entrée du musée.

Mardi 17 décembre

Ba Rock Café Hospice Saint-Pierre (accès rue du Crinchon), 18 h 30.

José Van Dam chante Carlos Gardel Le Théâtre d’Arras va vivre un événement exceptionnel grâce à Fabrice Bihan et l’association « Musique en roue libre », les organisateurs du festival de fin d’été des Inouïes. L’un des plus grands barytons actuels, adulé sur les scènes du monde entier, José Van Dam, sera sur la scène arrageoise pour enregistrer en public son nouveau disque consacré à Carlos Gardel, légende de la musique argentine. José Van Dam sera accompagné du duo Jean-Louis Rassinfosse/Jean-Philippe Collard-Neven, pianocontrebasse, pour ressusciter des tangos d’il y a un siècle. Samedi 21, 20 h ; dimanche 22, 17 h 30. Tarifs : 28 et 25 e.

Jeudi 19 décembre

Concert de Noël

Proposé par le Conservatoire d’Arras. Eglise Saint Jean Baptiste, 19 h.

Du 28 au 30 décembre

Meeting natation JC Landron Piscine Elie Desbin.

Vendredi 10 janvier

Swann

Théâtre d’Arras, 20h. Tarif : 8 e.

Dimanche 12 janvier

Concert du Nouvel-An

Théâtre d’Arras, 11 h.

Les 14 et 15 janvier

Qaddish, star du Niger

Adishatz/Adieu Théâtre d’Arras, 20 h. Tarif : de 9 à 20 e.

Pour sa nouvelle création, ce jeune espoir de la scène chorégraphique africaine en appelle à sa vie au Niger à travers des souvenirs familiaux et son attachement à son père. Un voyage dans des traditions ancestrales, mais, sur scène, Qudus Onikeku est une bombe corporelle. Comme un guerrier exprimant son énergie dans les danses de son enfance reliées au hip hop, à la capoeira et à l’acrobatie. Des musiciens soulignent la puissance de cette création qui oscille entre le physique et le spirituel.

Mercredi 15 janvier

Kerity, la maison des contes

Spectacle pour enfants.

Médiathèque Verlaine, 14 h. Accès gratuit.

Vendredi 17 janvier

Voyage en pays cathare Connaissance du Monde

Salle de l’Atria, Hôtel Mercure, 14 h 30 et 20 h 30. Tarif : 9 e.

Théâtre, salle à l’italienne, 20 h (durée 1 h). Entrée : de 9 à 20 e.

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Décembre 2013


Décembre 2013 - Janvier 2014

Bloc Notes urgences

animaux

Avis aux lecteurs Les pages blocs notes ne paraîssent plus qu’une fois tous les deux mois. Retrouver toutes ces informations sur le site de la ville

www.arras.fr

cinema

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> SAMU

……15

> POMPIERS ……18

> POLICE ……17

> CENTRE ANTIPOISON

……0 825 81 28 22

> MEDECIN DE GARDE

……03 21 71 33 33

> SERVICE SECURITÉ CUA

> Docteurs vétérinaires Mme Dupont 10 rue Abel Bergaigne ……03 21 51 68 68 M. Dupont-Minne 78 avenue Lobbedez ……03 21 71 19 64 M. Fabri-Simonis 78 avenue W. Churchill ……03 21 71 16 40 M. Lemal - MM Rasir-Vandewyncke 10 boulevard de la Liberté ……03 21 71 08 21 M. Coronas 25 cours de Verdun ……03 21 71 33 48 Mme Charlet 133 avenue John Kennedy ……03 21 71 02 15 > CHENIL avenue Jules Catoire ……03 21 55 46 10 Du lundi au samedi de 13 h 30 à 18 h. > SPA rue Laennet - ZI Est - Tilloy-les-Mofflaines ……03 21 60 09 74

……06 07 10 90 82

www.arras.fr/culture

> cinemovida Grand’Place ……08 92 68 75 14 http://www.cinemovida.com Retrouvez dès le mardi matin les programmes sur www.arras.fr > plan-séquence jeune public Grand’Place ……03 21 15 54 39 http://www.arras.fr/jeunesse

• Littérature et Cinéma Gatsby le magnifique Mardi 10 décembre à 20 h We Need To Talk About Kevin Mardi 11 février à 20 h

• Ciné-classics Vers sa destinée Jeudi 12 décembre 20 h / Dimanche 15 octobre 11 h / Mardi 17 octobre 18 h Hiroshima mon amour Jeudi 23 janvier 20 h présenté par François Ravier, maître de conférence à l’Université d’Artois* / Dimanche 26 janvier 11 h / Mardi 28 janvier 18 h 15 Bertha boxcar Jeudi 13 février 20 h / Dimanche 16 février 11 h / Mardi 18 février 18 h 15 Tarif : 4 euros - Tarif réduit : 3 euros* * carte Plan-Séquence/étudiants

CIRCULER À ARRAS www.arras.fr/circulation

> point info stationnement Hôtel de Ville, place des Héros ……03 21 71 94 63 Du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Le samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h. > stationnement journalier Zone jaune (2 h maximum) 10 minutes : 0,20 euros - 2 heures : 2,40 euros. Zone verte (2 h maximum) montant minimum : 0,50 euros.

> parking palais saint-vaast Stationnement payant tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, sauf dimanche et jours fériés. Tarifs : 1 heure : 1,30 euros. Abonnement mensuel : 44 euros. 1 heure de parking offerte le samedi > parking centre européen ……03 21 71 57 38 Ouvert du lundi au jeudi de 6 h à 0 h 15 ; le ­vendredi et le samedi de 6 h à 1 h, le dimanche et jours fériés de 6 h 45 à 0 h 15.

Arras Actu

Décembre 2013

Tarifs : 1 heure : 1,10 euros. Forfait journalier 24 h : 10,50 euros. 1 heure de parking offerte le samedi > parking grand’place souterrain ……03 21 58 26 10 Ouvert du lundi au jeudi de 7 h à 20 h ; le ­­ven­dredi et le samedi de 7 h à 21 h, fermeture le ­dimanche et jours fériés. Tarifs : 1 heure : 1,10 euros. Forfait journalier 24 h : 10,50 euros. 1 heure de parking offerte le samedi


Bloc notes • Ciné Junior Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill (à partir de 5/6 ans) : 11 et 14 décembre : 14 h / 15 décembre : 11 h. Le roi et l’oiseau : 15 et 18 janvier : 14 h / 19 janvier : 11 h. La soricère dans les airs : 12 et 15 février : 14 h / 16 février : 11 h. Tarif unique : 3,80 euros.

CULTURE www.arras.fr/culture

> THEÂTRE 7, Place du Théâtre ……03 21 71 66 16 (Billetterie) ……03 21 71 76 30 (Administration) Courriel : contact@theatredarras.com > cité nature 25, boulevard Schuman ……03 21 21 59 59 Ouvert du mardi au vendredi de 9 h à 17 h. Le samedi et dimanche de 14 h à 18 h. Fermé les lundis et jours fériés. > office culturel 61, Grand’Place ……03 21 15 09 19 Courriel : arras.culturel@wanadoo.fr

> médiathèque palais saint-vaast 20 rue Paul Doumer ……03 21 71 62 91 ……03 21 71 39 04 (Action culturelle) ……03 21 71 39 05 (Histoire locale fonds ancien) Section adultes et discothèque Mardi : 10 h - 17 h 45 - Mercredi : 10 h - 12 h / 14­ h - 18 h 15 - Jeudi : 13 h 30 - 17 h - Vendredi : 10 h - 12 h* / 14 h - 18 h 15 - Samedi : 10 h 12 h 15 / 14 h - 17 h. *discothèque fermée le vendredi matin. Section jeunesse Mardi : 14 h - 17 h 45 - Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h - 18 h 15 - Jeudi : 13 h 30 - 17 h - Vendredi : 14 h - 18 h 15 - Samedi : 10 h - 12 h 15 / 14 h - 17 h. Bibliothèque de documentation locale Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h-18 h 15 - Vendredi : 14 h - 18 h 15 - Samedi : 14 h - 17 h.

> office de tourisme Hôtel de Ville, place des Héros ……03 21 51 26 95 ……03 21 48 39 63 (Réservations groupes) Courriel : contact@explorearras.com Site internet : http://www.explorearras.com Du 13 avril au 15 septembre : du lundi au samedi de 9 h à 18 h 30. Dimanche de 10 h à 13 h et de 14 h 30 à 18 h 30. Du 1er janvier au 12 avril et du 16 septembre au 31 décembre : lundi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Mardi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Dimanche de 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30.

> médiathèque verlaine Pôle Culturel - rue Charles Péguy ……03 21 23 43 03 Mardi : 14 h - 18 h - Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h - 20 h - Jeudi : 13 h 30 - 17 h - Vendredi : 10 h 12 h / 14 h - 20 h - Samedi : 10 h - 12 h / 14 h - 17 h 30.

www.arras.fr/education www.arras.fr/jeunesse

> médiathèque - ludothèque RONVILLE Centre Torchy - rue du Docteur Baude ……03 21 07 18 39 Mardi : 14 h 30 - 17 h 45 - Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h 30 - 18 h 15 - Vendredi : 14 h 30 - 18 h 15 - Samedi : 10 h - 12 h 15 et 14 h à 17 h. > musée des beaux-arts 22 rue Paul Doumer ……03 21 71 26 43 Ouvert les lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 11 h à 18 h. Les samedi et dimanche et jours fériés de 930 à 18 h. Fermé le mardi et 1er janvier, 1er novembre et 25 décembre. Tarif : 7 euros tarif plein, 4 euros ­tarif réduit. > conservatoire 6, rue Beffara ……03 21 71 50 44 Courriel : conservatoire@ville-arras.fr Ouverture au public les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 14 h à 18 h 30 ; mercredi de 9 h à 18 h 30 ; samedi de 9 h à 12 h.

education jeunesse > vous souhaitez inscrire votre enfants à la restauration scolaire, la garderie et l’étude Remplissez et déposez votre Dossier Famille Unique. Cette formalité est destinée à l’ensemble des familles dont les enfants sont scolairisés dans une école publique du 1er dégré. • Pensez à réserver sur votre espace Arras Famille trois jours avant. • Je réserve = Je viens = Je paie Je réserve et je ne viens pas = (absence injustifiée) = Je paie Je ne réserve pas et je viens = Je paie le double. • Pensez aussi à signaler par écrit à votre école (Directeur ou Enseignant) tout changement de dernière minute relatif aux réservations, (cantines, garderies, étude) effectuées ou non effectuées. Pour tous renseignements

> service jeunesse ……03 21 50 51 56 > aqs ……03 21 07 71 31 > agaem ……03 21 55 96 92 > csao ……03 21 59 41 37 > centre social nord est centre ……03 21 58 15 00 > base de loisirs des grandes prairies ……03 21 51 52 05 ­ maison des jeunes du coclipas > ……03 21 55 96 69 ou 06 68 86 87 63

environnement www.arras.fr/environnement

arras ville propre > sos voirie - eclairage public ……03 21 50 50 23 Courriel : sosvoirie@ville-arras.fr

> service dégraffitage ……03 21 50 50 65 Courriel : sosgraffitis@ville-arras.fr > point info dechets

……0 800 62 10 62 (N° gratuit depuis un poste fixe)

Courriel : contact@smav62.fr Pour toutes questions relatives aux déchets et aux Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI). > Espace Info Energie de l’Arrageois ……0 800 62 62 62 (n° vert) Courriel : eie@cu-arras.org Conseil neutre, gratuit et objectif sur les économies d’énergie.

arras famille 0 800 62 2013

> déchèteries - Zone des 3 Fontaines, rue Kastler à St-Laurent-Blangy - Avenue de l’Hippodrome à Dainville - Rue des Ateliers à Achicourt - Rue Curie à Marœuil Horaires d’hiver (soit du dernier dimanche d’octobre au dernier samedi de mars) Du lundi au samedi de 9 h à 12 h 30 et 13 h 30 à 17 h 30. Dimanche de 9 h à 12 h 30. Horaires d’été (soit du dernier dimanche de mars au dernier samedi d’octobre) Du lundi au samedi de 9 h à 12 h 30 et 13 h 30 à 19 h. Dimanche de 9 h à 12 h 30. Fermeture les jours fériés. Accès fourgons, uniquement à la déchèterie de St-Laurent-Blangy.

Les agents du service Education sont à votre disposition en mairie à l’accueil Arras Famille (rez-dechaussée) pour vous renseigner ou vous permettre d’effectuer vos démarches du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h, le vendredi 16 h.

> recyclerie « le cercle des objets » Rue Henri Becquerelle - zone des Trois Fontaines Saint-Laurent-Blangy ……03 21 71 80 13 Le mercredi de 13 h 30 à 16 h 30 et le samedi de 9 h à 12 h.

N° Vert

Appel gratuit depuis un poste fixe + surcoût éventuel selon opérateur depuis votre mobile

Arras Actu

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Bloc notes LA MAIRIE À VOTRE SERVICE www.arras.fr/vie-municipale/bloc-notes

> mairie d’arras 6, place Guy Mollet ……03 21 50 50 50 http : //www.arras.fr Courriel : com@ville-arras.fr Du lundi au vendredi, de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h (fermeture à 16 h le vendredi). Le service de l’état Civil vous accueille du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h (fermeture à 16 h le vendredi). Le samedi de 9 h à 12 h. Le service des archives est ouvert au public de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h (16 h le vendredi). Fermeture le mardi matin et le jeudi après-midi. Les demandes de passeport biométrique sont enregistrées à la Maison de services M.T. Lenoir (rue Charles-Péguy) du lundi au vendredi de 13 h 30 à 17 h 30, le mardi jusqu’à 19 h. > cimetière d’arras Ouvert du 1er octobre au 31 mars de 8 h à 18 h. Du 1er avril au 30 septembre de 7 h 30 à 19 h.

> consultations d’enfants PMI Lundi, de 8 h 30 à 11 h, à l’Espace Petite Enfance, Maison de Services M.T. Lenoir ; Mardi, de 13 h 30 à 16 h 30, à la Résidence Soleil, Grande Rue du Rivage ; Mardi, les 2e et 4e du mois, de 8 h 30 à 11 h, à l’espace Simone Veil, 5 rue de Berlin ; Chaque vendredi de 8 h 30 à 11 h, au centre social Léon Blum, avenue de l’Hippodrome et le 1er du mois, de 13 h 30 à 15 h au centre social Jean Jaurès, avenue Jean Jaurès.

> pharmacie de garde ……0 825 74 20 30 www.servigardes.fr

> relais assistantes maternelles Résidence Soleil, 4 rue du Rivage ……03 21 50 27 92 ou 06 81 51 15 50. Courriel : relais-assistantesmaternelles@wanadoo.fr Accueil sans RDV le mardi au centre social Léon Blum de 14 h à 17 h ; le vendredi de 9 h à 14 h à la Résidence Soleil. Des rendez-vous peuvent également être pris résidence Soleil sur d’autres créneaux.

> centre de dépistage anonyme et gratuit Situé au niveau des Consultations Externes du CHA Boulevard Besnier ……03 21 21 14 24 - Dépistage anonyme et gratuit (VIH-Hépatites) - Réponse aux demandes d’informations - Conseils en matière de prévention Lundi avec et sans rendez-vous de 9 h 30 à 12 h 30 ; Mercredi avec et sans rendez-vous de 15 h à 18 h 30 ; Vendredi sans et avec rendez-vous de 13 h 30 à 17 h 30.

marchés www.arras.fr/vie-municipale

> place des héros Mercredi matin > place marc lanvin Jeudi matin

petite enfance www.arras.fr/jeunesse

> Multi-accueil léon blum Centre social Léon Blum 39 avenue de l’Hippodrome ……03 21 71 60 96 Lundi, mercredi de 13 h 45 à 18 h 15. Mardi, jeudi et vendredi de 7 h 45 à 18 h 15. > Multi-accueil méaulens Près de la Résidence Soleil ……03 21 71 07 75 Du lundi au vendredi de 7 h 45 à 18 h 15. > Multi-accueil alfred torchy Centre social Alfred Torchy 29 bis, rue du Docteur Baude ……03 21 23 64 79 Lundi, mardi de 13 h 45 à 18 h 15. Mercredi, jeudi et vendredi de 7 h 45 à 18 h 15. > Multi-accueil verlaine 9 rue Racine ……03 21 23 36 98 Du lundi au vendredi de 7 h 45 à 18 h 15. > crèche collective maurice leroy Rue des Bleuets ……03 21 23 46 45 > crèche familiale LES PETITS LOUPIOTS (Centre Social Léon Blum) Avenue de l’Hippodrome ……03 21 71 44 08 > petit square Tour Cézanne les lundi, mardi et jeudi de 14 h 30 à 17 h 30.

> place des héros - grand’place place de la vacquerie Samedi matin > place verlaine Dimanche matin

police www.arras.fr/vie-municipale

> hôtel de police ……17 18, boulevard de la Liberté B.P. 908 Ouvert 7 jours / 7 et 24 h / 24 > police municipale ……03 21 23 70 70 Palais Saint-Vaast > service des objets trouvés 6,Place Guy Mollet ……03 21 50 69 36 Du lundi au jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h, 16 h le vendredi.

santé www.arras.fr/vie-municipale/bloc-notes

> médecin de garde ……03 21 71 33 33 En cas d’absence de votre médecin traitant (le soir, le week-end et les jours fériés), contactez le centre de réception et de régularisation des appels libéraux qui vous indiquera le médecin de garde de votre secteur géographique.

Arras Actu

Décembre 2013

> centre hospitalier d’arras Boulevard Besnier ……03 21 21 10 10 > hôpital privé arras les bonnettes ZAC des Bonnettes - 2 rue du Docteur Fourgeois ……03 21 60 20 20

> centre de soins spécialisé en toxicomanie Rue Auguste Dumand - Espace Louis Weiss ……03 21 21 10 51 > prévention alcoologie Rue Auguste Dumand - Espace Louis Weiss ……03 21 21 19 96 > pas-de-calais alzheimer CHA - Boulevard Besnier ……03 21 71 35 28 Permanence téléphonique : Tous les jours (répondeur). Permanence accueil : 1er et 3e samedi du mois de 9 h 30 à 12 h, à la Maison des Sociétés, rue Aristide Briand. > centre de planification et d’éducation familiale - 14, boulevard Carnot ……03 21 24 40 30 - CHA, boulevard Besnier ……03 21 21 17 60 Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h. > point ecoute henri darras 40 boulevard de Strasbourg ……03 21 23 00 21 > Epilepsie-France Permanence le 2e mardi de chaque mois, de 14 h à 17 h 30, à la Maison des Sociétés. > Rétina France Contact : Nadine Gingembre au 06 76 49 73 03 Informations pratiques et juridiques afin d’aider les personnes atteintes de déficience visuelle à mieux vivre leur handicap. > Don du sang (EFS) Etablissement Français du Sang ……0820 802 222 Site de prélèvement : rue du 19 mars 1962 Dainville/Arras > Fédération Nationale des Accidentés du Travail, de la Vie et Handicapés Mercredi de 8 h 30 à 12 h Maison de Services – 5, avenue Jean Jaurès Tél. 03 21 71 24 41


Bloc notes Avec l’ouverture d’Aquarena, les piscines Desbin et Daullé sont ouvertes en alternance.

social www.arras.fr/social

> centre communal d’action sociale Mairie, 6 place Guy Mollet ……03 21 50 50 50 > annexes CCAS - Maison de services Jean Jaurès avenue Jean Jaurès ……03 21 55 27 63 Les mardis et jeudis de 8 h 15 à 11 h 45 et de 13 h 30 à 16 h 45 et le vendredi de 8 h 15 à 11 h 45. - Maison de Services Marie-Thérèse Lenoir rue Charles Péguy ……03 21 59 55 29 Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 16 h 45 (accueil public). Toute personne peut se présenter dans l’annexe de son quartier pour toutes demandes d’aide sociale légale (RSA, APA, placement en maison de retraite…) et facultative (réduction cartes de cantine, cartes de bus, réductions pour les centres de loisirs…). > portage de repas à domicile Pour les personnes de plus de 60 ans : 7,65 euros. En s’inscrivant au 03 21 50 50 12. > Service de Médiation Familiale UDAF62 16 boulevard Carnot ……03 21 71 21 55 Courriel : mediationfamiliale@wanadoo.fr Du lundi au vendredi. > entraide et responsabilité 1/2 rue Hoffbaüer, de 16 h à 17 h. Le 1er mercredi du mois pour les questions sociales ; le 2e mercredi du mois pour les problèmes relatifs aux aides à la santé et à la prévention ; le 3e mercredi du mois pour les problèmes de logement et le 4e mercredi du mois, un « écrivain public » vous aide à rédiger vos courriers aux administrations, notamment en matière juridique. > SOS AMITIÉ BP 50511 - 62008 Arras Cedex ……03 21 71 01 71 sosam.arras@free.fr > PIG habitat indigne et précarité énergétique Permanences de 14 h à 17 h en mairie d’Arras le troisième mardi de chaque mois.

Piscine Daullé (période scolaire) Lundi : 12 h - 14 h / 17 h 30 - 19 h 30 Mardi : Créneau réservé aux aînés 15 h 30 - 16 h 30 Mercredi : 9 h 30 - 12 h Jeudi : 17 h 30 - 19 h 30 Vendredi : 12 h - 14 h Samedi : Fermée Dimanche : Fermée.

www.arras.fr/sport

> centre médico-sportif 2 boulevard du Général de Gaulle ……03 21 23 35 86 > piscine elie desbin Rue Bocquet Flochel ……03 21 58 00 33 > piscine georges daullé 4 rue Rouault ……03 21 07 16 67

> tennis Base de Loisirs des Grandes Prairies ……03 21 23 28 68

POINT D’ACCÈS AU DROIT (PAD) ……03 21 73 85 62 Place des écrins à Saint-Nicolas-lez-Arras (ligne bus n° 3) Vous pourrez être accueilli, écouté, informé et orienté gratuitement vers des interlocuteurs ­privilégiés que sont les avocats, notaires, huissiers, conciliateurs de justice, l’Aide aux Victimes ­(AVIJ 62) … > Délégué du Défenseur des Droits Alain Ramecourt alain.ramecourt@defenseurdesdroits.fr - PAD sur RDV au 03 21 73 85 62 de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h les lundis 16 et 30 décembre ; 13 et 27 janvier ; 10 et 24 février. - Mairie, place Guy Mollet, sur RDV au 03 21 50 50 50 de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h les lundis 9 et 23 décembre ; 6 et 20 janvier ; 3 et 17 février . Jean Carnel - Préfecture du Pas-de-Calais, rue Ferdinand Buisson Tél : 03 21 21 21 39. Courriel : jean.carnel@defenseurdesdroits.fr. Les 16 décembre ; 13 et 27 janvier ; 10 et 24 février de 9 h à 12 h et de 14 h 30 à 17 h - Les 9 décembre ; 6 et 20 janvier ; 3 et 17 février ; 3 mars de 14 h 30 à 17 h - Maison de Services M.T. Lenoir, quartier Saint-Pol sur RDV au 03 21 59 55 29 les 9 décembre ; 6 et 20 janvier ; 3 et 17 février ; 3 mars de 9 h à 12 h. Tina La Resta Tina.la-resta@defenseurdesdroits.fr - PAD sur RDV au 03 21 73 85 62 les vendredis de 14 h à 17 h.

17 h au sein de la Maison des Services Thérèse Lenoir. Ces permanences sont sur RDV au 03 21 71 62 00.

> médiations familiales uDAF Union Départementale des Associations Familiales Trois journées par mois pour faits de violence intra-familiale auteur-victime et le 2e jeudi de chaque mois au matin. Prise de RDV au PAD ou au 03 21 71 21 55.

> chambre départementale des notaires …… N° vert 0800 33 56 87 (appel gratuit). Permanence téléphonique le mardi de 14 h à 18 h. Permanences les jeudi 19 décembre et 16 janvier, 20 février et 20 mars de 13 h 30 à 16 h 30.

> cidff d’arras Centre d’information sur les Droits des Femmes et des Familles Permancences tous les mardis et jeudis de 13 h 30 à 16 h 30 et les 2e et 4e vendredis du mois de 13 h 30 à 16 h 30 avec prise de rendez-vous au PAD.

sport

Piscine Desbin (période scolaire) Lundi : Fermée Mardi : 12 h - 14 h / 17 h 30 - 19 h 30 Mercredi : 15 h - 18 h Jeudi : 12 h 15 - 14 h Vendredi : 17 h 30 - 19 h 30 Samedi : 8 h 30 - 12 h Dimanche : Fermée.

> a.V.I.J.62 Aide aux Victimes et Information Judiciaire ……03 21 71 62 00 http : //www.avij-62.fr aide-aux-victimes-62@wanadoo.fr - Accueil gratuit du lundi au vendredi au PAD. - Les 1er et 3e lundis de 14 h à 17 h au sein de la Maison des habitants les Platanes - Le 2e lundi de 14 h à 17 h au sein du CCAS Léon Blum - Le 4e lundi de 14 h à

Arras Actu

Décembre 2013

> UNPI Union de la Propriété Immobilière Permanences les 11 décembre, 15 janvier, 12 février et 12 mars de 14 h 30 à 16 h 30. > ADIL Agence Départementale pour l’Information sur le Logement Uniquement sur rendez-vous avec prise de RDV au PAD Les 11 et 13 décembre ; 8, 10 et 24 janvier ; 7,12 et 21 février et 12 mars de 9 h à 12 h. > ADFI Association pour la Défense des Familles et de l’Individu (Sectes) Permanence 1er lundi de chaque mois de 14 h à 15 h 30. > chambre départementale des huissiers …… 03 21 71 32 01 Permanence au 1 rue du Collège à Arras, le mardi de 10 h à 12 h et de 15 h à 17 h.

> ordre des avocats Permanences gratuites des avocats au PAD les 7 et 21 octobre ; 16 décembre ; 6, 20 janvier ; 3, 17 février et 3 mars de 9 h à 12 h. Le nombre de consultations est limité à 15, le 1er lundi du mois et à 30, le 3e lundi du mois (2 avocats présents). Les numéros d’ordre sont à retirer impérativement à partir de 8 heures. > conciliateurS de justice - Au PAD, Michel Grenier, tous les mercredis à partir de 17 h, sur RDV ; Pierre Vallin, tous les lundis et mercredis après-midi sur RDV et Virginie Hubau sur RDV. - En Mairie, Isabelle Cuvelier, les 19 décembre, 16 janvier, 20 février, 20 mars sur RDV. Tél. 06 34 29 32 70

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Permanences des élus Frédéric LETURQUE

m-le-maire@ville-arras.fr Maire d’Arras, Vice-Président de la CUA Permanences de 9 h à 11 h 30, les jeudi 19 décembre en mairie Contact : 03 21 50 51 82 ou 06 08 74 89 75.

adjoints Denise BOCQUILLET

d-bocquillet@ville-arras.fr Ressources humaines, coopération décentralisée et relations internationales - Conseillère Générale - Conseillère déléguée de la CUA Permanences de 10 h à 12 h, les 11 décembre au Foyer Pierre Bolle ; 18 décembre à l’Hôtel de Ville ; 8 janvier à la Maison de Services Marie-Thérèse Lenoir et 15 janvier au Foyer des Platanes. & 03 21 50 51 85.

Philippe RAPENEAU

p-rapeneau@ville-arras.fr Urbanisme, développement économique, patrimoine, constructions durables Président de la CUA - Conseiller Régional Permanences le mercredi 11 décembre et jeudi 16 janvier de 10 h 30 à 12 h à la Citadelle. & 03 21 21 87 36.

Annie LOBBEDEZ

a-lobbedez@ville-arras.fr Sports et équipements sportifs Sur RDV le jeudi de 9 h 30 à 12 h en mairie & 03 21 50 51 82.

Thierry SPAS

t-spas@ville-arras.fr Domaine public, police municipale Conseiller délégué de la CUA Sur RDV en mairie.& 03 21 50 51 82.

Hélène LEFEBVRE

he-lefebvre@ville-arras.fr Etat Civil, élections, jumelage et relations européennes Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Thérèse WILLOT

t-willot@ville-arras.fr Espaces Verts et cadre de vie Sur RDV en mairie le mercredi de 14 h à 17 h & 03 21 50 51 82.

Alexandre MALFAIT

a-malfait@ville-arras.fr Jeunesse, coordination avec l’université Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

Evelyne BEAUMONT

e-beaumont@ville-arras.fr Education, caisse des écoles, restauration scolaire Permanences de 9 h 30 à 11 h le mardi 10 décembre et sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

François-Xavier MUYLAERT

fx-muylaert@ville-arras.fr Finances, modernisation des services municipaux Conseiller délégué de la CUA Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

Nadine GIRAUDON

n-giraudon@ville-arras.fr Fêtes, commerces, gestion des salles municipales, protocole et communication Conseillère de la CUA Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Claude FERET

c-feret@ville-arras.fr Logement, renouvellement urbain, emploi, cohésion sociale, démocratie de proximité Vice-Président de la CUA chargé de la Cohésion Sociale et de la Sécurité Permanences les mercredi 11 décembre de 10 h à 11 h 30 et 15 janvier de 9 h 30 à 11 h en mairie. & 03 21 50 51 82.

Philippe ARVEL

p-arvel@ville-arras.fr Développement démocratie participative, suivi et gestion des conseils de quartier Sur RDV le premier jeudi de chaque mois de 9 h à 10 h en mairie. & 03 21 50 51 82.

Matthieu LAMORIL

m-lamoril@ville-arras.fr Culture et Patrimoine Culturel Sur RDV le lundi de 9 h à 12 h, en mairie. & 03 21 50 51 82.

VICE-présidents de la cua Jacques PATRIS

j-patris@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé de l’emploi et de l’insertion. Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Jean-François MALBRANCQ

jf-malbrancq@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé des transports Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.

Michaël SULIGERE

m-suligere@ville-arras.fr Conseiller municipal aux musiques actuelles et pratiques culturelles émergentes Vice-président de la CUA chargé de la Promotion de la Santé Permanences de 14 h à 16 h le 16 décembre au centre social Alfred Torchy et 20 janvier à la Maison de services Marie-Thérèse Lenoir. & 03 21 50 51 82.

Yves DELRUE

y-delrue@ville-arras.fr Conseiller municipal aux affaires ­patriotiques, Vice-Président de la CUA Sans RDV le mercredi de 10 h 30 à 12 h en m ­ airie. & 03 21 50 51 85.

Martine SAUVAGE

m-sauvage@ville-arras.fr Vie de quartiers Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Claire HODENT

c-hodent@ville-arras.fr Petite Enfance Permanence les mercredi 11 décembre et 22 janvier de 10 h 30 à 12 h en mairie. & 03 21 50 51 82.

Marc DESRAMAUT

m-desramaut@ville-arras.fr Tourisme et animation « Cœur de Ville » Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.

Nicole CANLERS

n-canlers@ville-arras.fr Action sociale et solidarité, personnes âgées, personnes handicapées, santé Conseillère de la CUA Permanence le mercredi 4 décembre de 10 h à 12 h en mairie & 03 21 50 51 82.

Hugues MORTIER

h-mortier@ville-arras.fr Affaires juridiques et assurance, patrimoine Conseiller délégué de la CUA Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Claudette DOCO

c-doco@ville-arras.fr Comités des fêtes et comités d’habitants Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

Jean-Pierre FERRI

jp-ferri@ville-arras.fr Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.

conseillers de l’opposition

conseillers de la majorité Jean-Marie VANLERENBERGHE jm-vanlerenberghe@ville-arras.fr Sénateur Sur RDV en mairie & 03 21 21 87 76.

Zohra Ouaguef - Ouakid

z-ouaguef@ville-arras.fr Service de proximité et politique de la ville Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Colette VILETTE, Bertrand LOUCHART, Bertrand ALEXANDRE, Karine BOISSOU

Arras en Mieux - c-vilette@ville-arras.fr / b-louchart@ville-arras.fr / b-alexandre@ville-arras.fr / k-boissou@ville-arras.fr Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur RDV. & 03 21 21 60 15.

Marylène FATIEN

m-fatien@ville-arras.fr Urbanisme réglementaire Conseillère déléguée de la CUA Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Danièle LAMOTTE

d-lamotte@ville-arras.fr Logement - Conseillère déléguée de la CUA Sur RDV en mairie le mardi matin. & 03 21 50 50 81 (service logement) ou 03 21 50 51 82 (pour tout autre problème).

Nathalie Gheerbrant

n-gheerbrant@ville-arras.fr Vie étudiante Permanences les mercredi 11 décembre et 15 janvier de 10 h à 12 h en mairie. & 03 21 50 51 85.

Laure OLIVIER, Suzy LESNIEWSKI

L’échappée belle - élus-verts-arras@laposte.net Sur RDV à l’Hôtel de Ville, bureau 22. & 06 85 92 66 30.

François DESMAZIèRE

f-desmaziere@ville-arras.fr www.desmaziere.com

Véronique LOIR

v-loir@ville-arras.fr

Pascale CATTEAU

p-catteau@ville-arras.fr

Jeannine JANDOT

j-jandot@ville-arras.fr Domaine public et exécution budgétaire Sur RDV le mardi matin et le jeudi toute la journée en mairie. & 03 21 50 51 82.

Dominique MORTREUX

d-mortreux@ville-arras.fr Vie associative et relations avec les associations culturelles Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Arras Actu

Décembre 2013

René CHEVALIER

r-chevalier@ville-arras.fr

Jean-Marc MAURICE jeanmarcmaurice@yahoo.fr Permanence les lundis de 15 h à 18 h à l’Hôtel de Ville, bureau 21 ou sur RDV. & 06 77 20 11 81.


Tribune

35

la majorité municipale

le groupe « arras en mieux »

l’élu communiste

Solidarité, fraternité, diversité

Commerce arrageois : l’hécatombe continue

La démocratie locale en danger

Les fêtes de fin d’année sont traditionnellement une période joyeuse, pleine de lumières, de cadeaux et de rires. Nous vous souhaitons que celles-ci ne dérogent pas à la règle et vous offrent de nombreux moments de bonheur. Nous sommes cependant bien conscients que la conjoncture économique actuelle et le matraquage fiscal qui nous est imposé depuis plusieurs mois, rendent cette fin d’année 2013 plus difficile que d’habitude pour nombre d’entre nous. C’est une réalité que nous mesurons et à laquelle nous sommes particuli?rement attentifs. C’est dans ces moments que les valeurs de solidarité et de fraternité retrouvent tout leur sens. Prendre soin de ceux qui nous entourent, respecter nos différences et notre diversité, retrouver le goût du partage et de l’entraide... Ingrédients indispensables ? une société où il fait bon vivre. C’est l’occasion pour nous de remercier toutes celles et tous ceux qui, sur le territoire d’Arras, oeuvrent chaque jour pour rapprocher les hommes, créer ou réparer le lien social et lutter contre les solitudes : le Centre Communal d’Action Sociale, les Maisons de Services de Proximité, le Centre Social Nord-Est-Centre, l’AGAEM, le Centre Social Arras Ouest, le Centre Social d’Animation des Quartiers Sud, la Résidence Soleil, le Centre Colucci, le réseau Vivaldi, les comités d’habitants, le Service d’Accueil d’Urgence et d’Orientation, les Restos du Cœur, le Petit âtre, le Coin Familial, les clubs d’aînés, les EHPAD et maisons de retraite, les services d’aide à l’emploi, les foyers d’hébergement... et tous les bénévoles des associations. MERCI A VOUS TOUS dont l’action, souvent dans l’ombre, est indispensable. C’est grâce à vous que nous continuerons, ensemble, à faire d’Arras une ville humaine, solidaire, respectueuse, chaleureuse et accueillante. Nous vous souhaitons, à toutes et à tous, de joyeuses fêtes de fin d’année !

Au risque de paraître répétitifs, cela fait plusieurs mois que dans ces lignes nous alertons les arrageois de la situation du commerce dans notre ville. Nous n’allons pas établir la litanie des commerces qui ferment et des locaux vacants: tout le monde peut la constater. Plus récemment hélas, c’est le cabinet d’étude procop, spécialisé en la matière qui a tiré la sonnette d’alarme en plaçant Arras dans la liste des 12 communes en France dont le centreville est fortement menacé. Envolée des loyers qui grignote l’équilibre économique des entreprises, urbanisme commercial incohérent, disparition progressive des commerces indépendants... Il est temps que la municipalité réagisse. Il faut reconnaître qu’elle a timidement commencé à le faire... en reprenant une idée proposée par la gauche, celle d’intervenir plus activement sur le foncier commercial, et notamment en utilisant son droit de préemption. Ce sont aujourd’hui des commerces emblématiques de notre ville, qui ont fait depuis des décennies son images de marque et la fierté des arrageois qui sont en train de disparaître. A l’exemple de la librairie Brunet, c’est une partie de l’âme d’Arras qui risque de s’en aller. Ce serait un mauvais coup porté à notre ville, à son histoire, à sa richesse culturelle. On ne peut se glorifier d’accueillir des touristes par des manifestations culturelles de qualité, et laisser partir ce qui inscrit la culture dans la durée. La question du commerce à Arras ne concerne en effet pas que les commerçants, elle s’adresse à l’ensemble des habitants de notre ville: le cadre de vie, l’emploi, l’animation de nos quartiers autant que la qualité de vie sont en jeu. Il est trop facile d’accuser le marché et de laisser faire. Les rustines de dernières minutes proposées par la municipalité dissimulent mal le manque d’anticipation, l’absence de choix d’avenir et l’improvisation dans ce domaine. C’est hélas l’illustration d’un système municipal qui décline après presque 20 ans de pouvoir. Le temps des choix approche. D’ici là, nous profitons de ce dernière expression de l’année 2013 pour vous souhaiter de chaleureuses fêtes de fin d’année.

La menace d’étouffer plus encore ce qui reste du pouvoir des communes s’accélère dangereusement Dans le prolongement des projets initiés par Sarkozy, le gouvernement socialiste avec le soutien de la droite, s’apprête à obliger les communautés urbaines et rurales à se regrouper en de vastes monopoles. Brûlant les étapes, 200 élus PS, Droite et Verts, se sont spontanément réunis à Lens le 26 septembre dernier, pour, selon la presse régionale : « lancer officiellement l’idée d’un Pôle métropolitain d’Artois ». Cette métropole regroupant les communautés d’Arras, Lens, Liévin, Hénin, Carvin, Bruay Noeux… débordant même sur Douai (dans le Nord) serait dotée de prérogatives essentielles, mordant sur celles des départements et de la Région. Les 900 000 habitants de ces 230 communes verraient s’éloigner plus encore les lieux de décision et perdraient définitivement tout contact avec ceux qui gèrent leur quotidien. Les élus communistes du Pas-de-Calais se sont vivement opposés à l’idée d’enfanter ce monstre qui tuerait toute démocratie locale. Maire et élus municipaux deviendraient des figurants. Les démocrates ne peuvent que s’inquiéter de voir qu’un projet qui met en cause le devenir des communes, des départements et de la région, se met en place sans aucune concertation de la population. Les Arrageois ont été surpris de découvrir parmi les plus fervents intervenants en faveur de cette métropole le président UMP de la CUA. Or, ni le bulletin municipal d’Arras ni la brochure communautaire, largement diffusés aux frais des contribuables, n’ont jugé bon d’informer des milliers de citoyens sur ce bouleversement majeur de nos institutions. Je propose qu’un débat au C.M. et à la CUA s’engage sans tarder et se propage pour amener la population à se prononcer sur ce sujet. NB. Lors de la dernière réunion sur le projet de budget de la CUA, il a été envisagé de diminuer la part de la CSD reversée à Arras et aux 29 communes de la Communauté. Ainsi se confirme volonté de réduire toujours plus les moyens financiers des communes.

La Majorité Municipale

René Chevalier

les verts / l’échappée belle

arras passionnement

Noël et ses cadeaux empoisonnés…

Tout est gratuit… jusqu’à fin Mars !

Pour soutenir les commerçants en ces temps de grande consommation que sont les fêtes de fin d’année, la Mairie vient de prendre deux décisions : rendre gratuit le stationnement en centre-ville de 17 à 18 h en décembre, et ajouter des places de parking sur la place des Héros. La première a été annoncée dans la presse, pour l’autre nous l’avons constaté en nous promenant… les informations circulent donc toujours aussi bien au sein de la mairie et en particulier auprès des élus d’opposition ! Nous reprenons donc notre plume pour dénoncer ces fausses bonnes idées… Non ce n’est pas en offrant plus de stationnement en hyper-centre que le commerce de centre-ville se portera mieux. Pour preuve cette politique menée depuis de longues années à Arras est loin de contribuer à la bonne santé du petit commerce. Depuis quelques mois c’est l’hécatombe… magasins de vêtements, librairie, poissonnerie,… les fermetures se succèdent et l’on ne parle plus que de ça en faisant ses achats. Alors la faute à qui ? A un supposé manque de stationnements, ou : - aux loyers exorbitants que doivent payer les commerçants aux propriétaires peu nombreux ? - aux zones commerciales dont la surface ramenée au nombre d’habitants est 2 fois plus importante à Arras qu’au niveau national ? - au désagrément des rues et places saturées de voitures qui stressent et asphyxient les promeneurs et consommateurs ? Il faut cesser de se raconter des histoires, reconnaître l’inefficacité de la politique du tout voiture et prendre des décisions courageuses pour redonner du souffle à la Ville ! L’expérience de très nombreuses villes montre que le commerce a tout à gagner à la piétonnisation. Alors NON le centre-ville d’Arras (et ses autres quartiers d’ailleurs) ne rivalisera pas avec l’attractivité des zones commerciales en proposant toujours plus de parking. Et ce d’autant plus que dans certains quartiers d’Arras plus de la moitié des ménages sont sans voiture. Pour un centre-ville et des quartiers vivants, animés, attractifs il faut : - des animations et des aménagements de qualité ; - des rues et des places piétonnes ou semi-piétonnes, apaisées et agréables à fréquenter pour les arrageois et les touristes ; - des interventions réfléchies de la municipalité pour limiter le prix des loyers (via les préemptions notamment) ; - l’arrêt du développement des zones commerciales sur le territoire de la CUA. !

Est-ce l’approche de Noël qui conduit le maire non élu à multiplier les nouveaux services gratuits ? A moins que ce ne soit une fâcheuse tendance à prendre les Arrageois pour des dindes ? En tout cas, on fait feu de tout bois, à l’approche de cette campagne électorale dont le maire ne veut surtout pas parler comme ce héros dont il ne faut surtout pas prononcer le nom ! Navette de centre-ville (pas électrique hélas) gratuite, petit train de centreville gratuit, stationnement gratuit pour Noël, garderie gratuite pour rattraper la calamiteuse mise en place des rythmes scolaires, borne gratuite de recharge des véhicules électriques… rien n’est trop beau à quelques mois du baptême du feu électoral pour le maire. Mais au fait… qui paie cette générosité « spontanée » et mise en scène par une communication tous azimuts et par un cabinet de relation presse à 78.000 euros recruté – rappelons-le, au mépris de toutes les règles des marchés publics ? Vous ne le saurez pas tout de suite puisque le vote du budget 2014 est repoussé à l’après-élection… mais les Arrageois qui paient des impôts peuvent se préparer à prendre le relais avec leur porte-monnaie. Le débat démocratique mérite mieux que ces artifices de communication qui masquent les réalités d’un centre-ville qui souffre (et les récentes annonces de fermetures le confirment) et d’une ville classée dans le top 14 des plus forts taux de vacance (plus de 10% des commerces). Nous souhaitons que le débat soit à la hauteur des enjeux dans les mois qui viennent. En attendant, nous souhaitons à chacune et chacun d’entre vous de très belles fêtes de fin d’année. Pascale Catteau, Véronique Loir et François Desmazière

Suzy Lesniewski, Laure Olivier - Europe Ecologie Les Verts

Arras Actu

Décembre 2013

Arras, emploi, sécurité

Cette tribune ne nous est pas parvenue dans les délais impartis.


Mardi 2013 e1

Semain

31i

re

b Décem

éla d r e e r i i n r r De i’ nsc s

s e t r s i l pou r les les su ctora éle

En 201 4 je vote , !

La mairie est ouverte du lundi au vendredi, de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h. Fermeture à 16 h le vendredi. Le service état-civil/élections ouvre également le samedi matin de 9 h à 12 h. & 03 21 50 50 29.


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