Arras Actualité n°241

Page 1

P4-5

P6

P9

25 000 entrées au Festival du Cinéma

Un nouvel Auchan en construction

Arras - Herten : vingt cinq ans de bonheur !

ARRAS actualités P.

Le magazine des Arrageois

www.arras.fr

N° 241 - Décembre 2009

Le nouveau Marché de Noël


Des meubles japonais au Musée L’exposition « Bonaparte et l’Egypte » aura en définitive attiré cinquante-cinq mille visiteurs en six mois, dont douze mille scolaires. Comparativement, il faut savoir que le Musée enregistre habituellement une moyenne de vingt-huit mille visiteurs sur un an. Organisée par le musée de l’abbaye de Brou à Bourgen-Bresse, la prochaine exposition proposée s’intitulera « L’Or du Japon », du 28 août au 21 novembre 2010, et regroupera pour la première fois des meubles laqués du Japon ancien dispersés dans les Musées français. Le Musée d’Arras conserve d’ailleurs un cabinet namban du XVIe siècle, objet qui n’est pas habituellement présenté, et qui sera le point de départ de l’exposition.

Le bureau de poste de la rue Gambetta ouvert le samedi après-midi Le bureau de poste principal, rue Gambetta, est désormais ouvert pendant trois heures le samedi après-midi. Toutes les opérations y sont possibles entre 14 h et 17 h, mais vous ne pourrez pas rencontrer de conseillers financiers de la Banque Postale. « Nous souhaitons ainsi nous adapter aux nouveaux modes de vie de la clientèle qui nous faisait connaître sa gêne à voir la Poste fermée le samedi après-midi » a expliqué la direction. Arras-Principal est le deuxième bureau de la région à adopter cette disposition après Béthune.

Concours et biennale de l’Académie d’Arras

La réunion Arras-Wellington aura lieu le 10 décembre Annoncée pour le 16 novembre dans notre dernière édition, la réunion d’information sur l’association Arras-Wellington a dû au dernier moment être reportée pour des raisons d’organisation afin que puissent y participer ses principaux sponsors. Elle aura lieu cette fois le 10 décembre, toujours à 20 h et toujours salle Robespierre à l’Hôtel de Ville. Rappelons que les objectifs de cette association sont de construire ou de favoriser des échanges avec la Nouvelle-Zélande, et notamment Wellington historiquement attachée à Arras comme en témoigne désormais la carrière qui porte son nom, souterrain où vécurent les soldats néo-zélandais pendant la Grande Guerre, et devenue site touristique de mémoire.

Le conseil municipal a voté une motion « Copenhague : l’ultimatum climatique » Sur proposition des élus Verts de la liste « L’Echappée belle », le Conseil Municipal du 16 novembre a voté une motion de soutien au sommet sur le climat qui se déroule ce mois-ci à Copenhague. Les élus arrageois encouragent les participants à prendre des décisions concrètes qui pourront véritablement influer sur l’avenir climatique de la planète. Le climat est l’un des enjeux planétaires de ce siècle. La communauté scientifique internationale a fixé un impératif : stabiliser le climat à un niveau de réchauffement inférieur à 2°C, sous peine de conséquences environnementales et humanitaires majeures pour l’ensemble de la planète. Pour préparer la suite du protocole de Kyoto, se tiendra à Copenhague du 7 au 19 décembre prochain le Sommet de l’O.N.U. sur le climat. Les dirigeants du monde entier ont le devoir de parvenir à un accord ambitieux pour enrayer l’inéluctable progression du réchauffement climatique. Le résultat de cette conférence dessinera l’avenir climatique de l’humanité. Or comme le rappelait il y a un an le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon, « nous sommes au bord d’une catastrophe si nous n’agissons pas ». Il est crucial que cette négociation internationale se traduise par des engagements forts, en particulier des pays industrialisés, qui ont une responsabilité historique et dont les émissions doivent impérativement décroître de 80% d’ici 2050. Ces engagements des pays industrialisés incluent un effort important de solidarité pour l’adaptation des pays les plus vulnérables au changement climatique. Cette exigence, vitale pour l’humanité, est accompagnée d’une forte mobilisation citoyenne et associative, qui se traduit par de nombreuses initiatives dont « L’ultimatum climatique » : l’appel pour la conférence de Copenhague (www.copenhague-2009.com), lancé par onze ONG françaises et adressé au Président de la République en vue de soutenir l’engagement de la France dans les négociations de Copenhague. Les initiateurs comptent atteindre 1 million de signataires. Aussi, considérant l’intérêt que la commune d’Arras accorde aux enjeux de la lutte contre le dérèglement climatique. Le Conseil Municipal d’Arras émet le vœu que la Ville d’Arras devienne officiellement signataire, et promoteur auprès de tous les arrageois(es), de l’appel « l’Ultimatum Climatique », pour atteindre des accords de haut niveau à Copenhague en décembre prochain.

Puisqu’on

L’Académie des Sciences, Lettres et Arts d’Arras organise son concours annuel de création ouvert à tous les amateurs dans différentes catégories d’expression : la poésie, la prose, le patois picard, l’histoire et la musique. Par ailleurs, pour la cinquième année, un concours spécifique en histoire est destiné aux étudiants en master 1 et 2 de l’Université d’Artois. Les œuvres ou études doivent parvenir au plus tard le 15 mars 2010 à l’Office Culturel, 61 Grand’Place à Arras. La biennale des Beaux-Arts de l’Académie aura également lieu en 2010 et les œuvres seront à déposer les 28 et 29 mai. Les lauréats seront proclamés lors d’une séance solennelle publique de l’Académie le 13 juin à l’Hôtel de Ville où les œuvres d’art seront exposées.Toute demande de renseignements doit être adressée par écrit uniquement et par fax au 03 21 15 09 20.

vous le dit !

Les Atré’Bask ont reçu le trophée des meilleurs supporteurs Les supporteurs de l’équipe féminine de basket sont les plus fidèles de France : c’est ce que la Ligue a voulu souligner en leur remettant son trophée à l’issue de l’Open qui ouvrait la saison à Paris-Coubertin. Ce jour-là, les cent vingt membres du club des « Atré’Bask » s’étaient déplacés au grand complet et, tous en tee-shirts roses, avaient impressionné les gradins par leurs chants et acclamations d’encouragements. Les hôtesses de Jean-Louis Monneret y sont certainement aussi pour quelque chose…

Arras Actualités

2

Décembre 2009


Sommaire - Edito I Actualité

Éditorial Éditorial

Page1010 Page Du nouveau dans l’accueil des 11 - 25 ans

Jean-Marie Vanlerenberghe Maire d’Arras Sénateur du Pas-de-Calais Président de la Communauté Urbaine d’Arras

Page2020 Page

Des habits de fête

Tous les enfants du monde

Page2121 Page Ce low rider venu de l’ouest

ARRAS ACTUALITÉS n° 241 Décembre 2009 Directeur de la publication : Jean-Marie Vanlerenberghe Directeur de la Communication de la Ville d’Arras : Christophe Serieys Directeur de la rédaction - Rédacteur en chef : Claude Marneffe Reporter photographe : Julien Mellin Concepteurs graphiques : Béatrice Couadier - Mathieu Lucas Claudine Stiévenard - Christine Roussel Sortir à Arras : Brigitte Joud Photogravure et impression : Imprimerie Chartrez - Saint-Nicolas-les-Arras Distribution : Adrexo Fax : 03 21 50 51 79 http://www.arras.fr E-mail : com@ville-arras.fr Attachée de Presse : Anne-Charlotte Derville 03 21 50 50 87 Assistante de direction : Caroline Deleval 03 21 50 51 44

Après quelques temps de travaux, la place des Héros a retrouvé son habituel tapis rouge à l’approche de Noël. Les sapins sont arrivés, décorés de guirlandes, et toute la ville s’est illuminée. La fête s’est installée à Arras. Vous allez découvrir cette année, Grand’Place, un marché de Noël encore plus attrayant que lors de ses précédentes éditions. Il s’ouvre désormais sur deux larges allées convergeant sur une patinoire encore agrandie qui fera, c’est certain, comme l’année dernière, le bonheur de toutes les générations rassemblées dans le même amusement. Le temps de l’insouciance, des retrouvailles familiales, de la fête, est arrivé comme une trêve dans les préoccupations que nous impose à tous la période actuelle. Quant à nous, nous n’en perdons pas pour autant nos promesses et nos objectifs. Cette année se termine par la pose de la première pierre du centre balnéoludique, ce qui signifie que le projet est en marche comme nous l’avons toujours promis. C’est au Val de Scarpe un nouveau parc de loisirs qui est en train de prendre forme. C’est la dernière fois aussi que la place des Héros vit les fêtes de fin d’année dans son aspect actuel. Noël 2010 la découvrira sous de nouveaux atours qui en feront le centre de convivialité de la ville où tous les Arrageois viendront partager la chaleur de la fête et se laisser séduire par l’animation commerciale. Comme nous, je suis sûr qu’il vous tarde de découvrir ce cœur d’Arras renouvelé et rajeuni. La place des Héros n’aura plus besoin de tapis rouge ! Elle sera en permanence un espace de fête, d’échanges et de couleurs. Bonnes fêtes de fin d’année.

Arras Actualités Décembre 2009

3


Clovis Cornillac est venu présenter son nouveau film « La Sainte Victoire »

Patrice Chéreau, l’auteur intégral Autre invité d’honneur, Patrice Chéreau venu présenter son nouveau film, « Persécution », une angoissante analyse sur la dépendance affective. Metteur en scène de théâtre et d’opéra, l’auteur de « La Reine Margot » a donné au Cinémovida une leçon de cinéma à sa façon guidé par le critique Michel Ciment. « Le spectateur, disait-il, doit regarder un film comme une pièce de théâtre. Mais au cinéma, il y a plein de possibilités, et c’est l’opérateur qui en choisit une dans son cadre et c’est le montage qui donne le rythme comme une musique de l’image. Un film, c’est vertigineux, ça se fabrique pendant le tournage ».

Arras Actualités

4

Décembre 2009

J’ AI fait ce film parce que j’étais convaincu qu’il fallait le faire, disait lors de la soirée d’ouverture le cinéaste gitan Tony Gatlif, présentant « Liberté » sur la persécution des roms pendant la guerre. C’est une façon de ne pas laisser la mémoire s’échapper ». « Il est important de faire ce genre de films à une époque où l’on est de Le réalisateur Tony Gatlif et Marc Lavoine nouveau traversé par des tenta- au Festival en toute … « Liberté » tions identitaires », complétait Marc Lavoine qu’on ne tion européenne en compétition, le fesconnaissait pas comme chanteur tival se fait écho de l’impressionnante engagé ! émergence. Tous deux résumaient ainsi sans le Et cela répond aux attentes d’un public savoir la philosophie du festival du film qui se libère une semaine pour une d’Arras où ses deux animateurs, Eric indigestion de films, choisissant de se Miot et Nadia Paschetto, veulent contenter d’un sandwich entre deux montrer un autre cinéma, un cinéma de projections pour mieux se gaver d’imal’humain, celui des films utiles qui ges ! 25 000 entrées ! Des files d’attémoignent d’une époque, d’un pays, tente au coude à coude se conseillant d’une situation sociale ou « de ses tel film, se dissuadant de tel autre. hasards de la vie qui révèlent une personLa dixième édition du festival a consanalité », comme le dirait à son tour cré son succès et entamé une réflexion Xavier Giannoli, réalisateur de « A sur son développement. Avec des l’origine », l’histoire de cet escroc avant-premières, les cinémas du constructeur d’autoroute. monde, des invités venus de toute l’Europe, des classiques, des rétrospectives 25 000 entrées ! et une section jeune public, le festival A travers près d’une centaine de films, fait d’Arras pendant une semaine une les spectateurs du festival ont ainsi capitale du cinéma et cette montée en découvert des univers méconnus, puissance devrait assurer au grand notamment des pays de l’Est ou des public comme aux cinéphiles des lendepays nordiques dont, à travers sa sélecmains plus jubilatoires encore !

«


Le film suédois « The girl » deux fois primé Neuf films faisaient partie de la sélection européenne, spécialité par laquelle en dix ans le festival d’Arras s’est imposé comme un découvreur dans le milieu professionnel. jury officiel présidé par Philippe Lioret, regroupant les comédiens Olivier Gourmet et Anne Consigny, la réalisatrice iranienne Emily Atef (L’Etranger en moi), et le producteur Christophe Rossignon, et le jury de la presse, présidé par Danièle Heymann (Le Masque et la Plume) ont vu les mêmes films et à l’heure des délibérés de chaque côté les débats ont été chauds. C’est le choix des critiques qui a été le premier connu puisque les discussions ont la particularité de se dérouler en public ce qui est unique en France, une première lancée par le festival d’Arras.

L

E

L’unanimité s’est faite sur le film suédois « The Girl » de Fredrik Edfeldt, l’histoire d’une petite fille livrée à elle-même dans l’indifférence des adultes. Lors de la soirée de clôture, le jury professionnel accordait à ce même film le premier « Atlas d’or » du festival d’Arras – puisque tel est le nom choisi pour la récompense d’après un trophée conçu par le plasticien Luc Brévart. Le réalisateur recevra une dotation de 10 000 euros offerte par la Communauté Urbaine. Le film roumain « L’Autre Irène » a reçu l’Atlas d’argent avec une dotation de 5 000 euros du Conseil Régional. Quant au prix du public, décerné d’après des fiches d’appréciation distribuées lors des séances, il est revenu au film finlandais « Forbidden Fruit » qui reçoit du même coup le deuxième Atlas d’argent, soit 4 000 euros du Conseil Général.

En deux mots avec…

Philippe Lioret R ÉALISATEUR de « Je vais bien, ne t’en fais pas » et de « Welcome », Philippe Lioret, parce qu’il a apprécié l’accueil arrageois en venant présenter ses films, avait accepté de présider le jury pour cette première fois où le festival donnait un prix. Que pensez-vous du festival et de la sélection ? P.L. : C’est un bonheur ! Je n’avais jamais participé à un jury, mais les organisateurs ont insisté avec une gentillesse tellement… pressante ! Nous voyons de bons films dans une ambiance bon enfant. C’est un réel plaisir. Les films sont intéressants. Ni trop pointus, ni pas assez. C’est la quatrième fois que vous venez à Arras et cette fois vous y restez plusieurs jours. Est-ce que notre ville pourrait un jour être le décor de l’un de vos films ? P.L. : Même mieux que ça ! J’aime beaucoup le Nord. J’ai séjourné à Calais pour y tourner « Welcome ». J’aime la manière dont les gens ici se parlent. Un jour viendra où je quitterai Paris et je viendrai ici. Ce sera Lille ou Arras, mais Arras me plaît de plus en plus.

Le réflexe de Pavel L’U NIVERSITÉ est le cœur du festival. C’est ici qu’il est né avec la leçon de cinéma », affirmait son délégué général, Eric Miot, en présentant Pavel Lounguine, le cinéaste russe le plus connu en France, invité d’honneur, de retour de Moscou où, avec son nouveau film, « Le tsar », il est désormais considéré comme le plus grand cinéaste de son pays. Lui aussi veut « faire des films qui montrent la vie » et disait regretter que les nouvelles générations russes ne s’intéressent absolument pas à ces œuvres

«

qui actuellement veulent leur ouvrir les yeux sur leur réalité. Prix de la mise en scène à Cannes en 1990 pour son premier film, « Taxi Blues », Pavel Lounguine, dont le Français est la langue maternelle puisqu’il a vécu toute son enfance en France, témoigne de cette Russie « qui découvre l’argent comme énergie ». Lui, l’autodidacte, a appris le cinéma caméra sur l’épaule : « la mise en scène, dit-il, c’est métaphysique, instinctif, pas intellectuel. Quand on ne ait pas faire quelque chose, il faut foncer ».

Arras Actualités Décembre 2009

5


Actualité I Premières pierres

Centre balnéoludique : les travaux ont commencé pose de la première pierre du centre balnéoludique a revêtu un aspect particulier le 30 novembre au Val de Scarpe, à quelques pas en arrière de Cité Nature. C’est en fait une plaque du futur revêtement de façade qui a été descendue par une grue et dévoilée par Jean-Marie Vanlerenberghe avec le Préfet, le président du Conseil Régional, Daniel Percheron, et l’architecte, Alain Sarfati. Le centre balnéoludique ouvrira fin 2011. Il sera composé d’un grand bassin avec toboggan et d’un centre de remise en forme avec sauna et hammam.

L

A

Auchan : le nouveau et l’ancien La première pierre du « Auchan cœur d’Artois » a été posée le 12 novembre pour une ouverture au second trimestre 2011. Après quoi l’ancien bâtiment, vieux « Mammouth » de quarante ans, sera réhabilité. SI nous le conservons, fait remarquer la direction de l’enseigne, ce n’est pas pour qu’il reste le parent pauvre. C’est pour l’optimiser, sinon nous l’aurions rasé ». Le but est d’attirer avec un vaste complexe commercial une clientèle venue de loin. Et d’abord de rapatrier celle qui préfère maintenant NoyelleGodault. « Auchan cœur d’Artois » veut offrir une vitrine d’entrée de ville

«

Arnaud Mulliez, l’un des membres de la famille créatrice de Auchan, est venu en personne poser la première pierre.

Arras Actualités

6

Décembre 2009

et se positionner comme un atout économique. Il s’étendra sur onze mille quatre cents mètres carrés dont deux mille deux cents de galerie marchande avec une douzaine de boutiques supplémentaires, essentiellement de l’habillement et de l’équipement de la maison.

Du parking aérien Mille cinq cents places de parking seront créées dont neuf cents sur le toit du magasin et six cents en rez-dechaussée. La conception immobilière sera soignée avec des exigences de haute qualité environnementale, de grandes verrières laissant pénétrer la lumière naturelle. On parle de végéta-

tion verticale sur la façade avec des arbres de sept mètres de haut, de toiture végétalisée, de brique et de bois, d’harmonie de l’espace et de confort acoustique. Le développement durable sera aussi à l’ordre du jour avec la récupération des eaux de pluie pour le nettoyage et la valorisation des déchets. Le nouvel Auchan veut aussi amener à Arras une nouvelle clientèle qui pourra en même temps découvrir le centre historique et ses activités spécifiques. « Notre zone de chalandise, affirment les dirigeants, est de soixante-dix mille ménages. On peut monter jusqu’à cent trente. Les gens de Doullens vont à Amiens, il faut leur donner envie de venir à Auchan-Arras qui sera équidistant. »


Circulation I Actualité

Une zone 30

pour un meilleur confort de ville

Jean-Marie Vanlerenberghe l’a confirmé le 5 novembre lors de la réunion salle Robespierre des habitants des quartiers centre : l’ensemble du cœur de ville passe en zone 30. limitation de vitesse a fait ses preuves depuis plusieurs années dans le secteur de la gare rendant ce secteur de la ville plus facile à la déambulation piétonnière. Elle est donc étendue à l’hyper-centre historique à l’entour des places et dans le cadre de la rénovation en cours de la place des Héros. « C’est une révolution lente et silencieuse, déclarait le Maire, qui veut tenir compte des changements de mode de vie. C’est le développement durable appliqué à la ville ». Faire rouler les voitures à trente kilomètres-heure permettra une meil-

C

ETTE

leure sécurité des piétons et les fera venir plus nombreux dans les rues commerçantes du centreville. Cette réduction de la vitesse automobile est une manière de rendre la ville plus confortable et plus accessible à la promenade. Elle annonce la création d’un futur itinéraire semi-piéton de la

place des Héros au Théâtre par la place de la Vacquerie et les rues adjacentes débouchant sur la rue des Petits-Veiziers ou l’Hôtel de Guînes. Cette zone 30 est aussi une manière d’introduire en douceur le vélo dans les déplacements urbains. Ils pourront circuler à contre-courant de la circulation dans certaines rues. « Mais il ne faudra jamais perdre de vue la sécurité de tous, a rappelé le Maire. Il y a aussi des vélos imprudents ». Il ne faut pas oublier que la zone 30 et tous les aménagements sont d’abord faits pour faciliter la cohabitation de tous les modes de déplacement.

Arras Actualités Décembre 2009

7


Actualité I Commémoration

Un 11 Novembre pour que les nouvelles générations comprennent P LUSIEURS cars, tant étaient nombreux les membres d’associations patriotiques et les personnalités à vouloir assister aux différentes étapes de la

commémoration arrageoise du 91 e anniversaire de l’armistice de la guerre 14-18, ont emmené les participants le 11 novembre tout d’abord devant le

mémorial britannique boulevard du Général De Gaulle où ont eu lieu les premiers dépôts de gerbes. C’est place Foch, devant le monument aux Morts, que s’est déroulé l’essentiel de la cérémonie avec la lecture du message de paix du secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants, Hubert Falco, par le préfet Pierre Bousquet de Florian. Mais l’émotion s’est installée lorsque des élèves de l’école Voltaire ont lu tour à tour des lettres de poilus décrivant les combats et la rudesse de la vie dans les tranchées. Ce n’est pas parce qu’il n’existe désormais plus aucun survivant des combattants de la Grande Guerre qu’il faut se permettre d’oublier et, chaque année, Arras démontre précisément son attachement au souvenir en faisant participer aux cérémonies des enfants des écoles qui peuvent ainsi ressentir intérieurement ce qu’a représenté pour une génération de leur famille cette guerre inutile et meurtrière.

Une Trabant à l’Hôtel de Ville S’il est une association qui se devait d’apporter sa pierre à la commémoration du vingtième anniversaire de la destruction du mur de Berlin, c’est bien la Maison de l’Europe ! VEC les seuls moyens du vouloir bien faire, Gisèle Bassette, présidente de l’association, avait réuni sur des panneaux, les 7 et 8 novembre à l’Hôtel de Ville, des cartes postales illustrant l’histoire du Mur de sa construction à sa disparition. Des photos prises par des particuliers complétaient cette évocation. « Beaucoup d’Arrageois qui, dans les années soixante, ont fait leur service militaire à Berlin m’ont confié leurs souvenirs », expliquait l’organisatrice et, effectivement, il y avait beaucoup d’émotion, lors de l’inauguration, à voir et entendre se retrouver avec leurs histoires de régiment des Arrageois qui redécouvraient, à

A

Arras Actualités

8

Décembre 2009

travers les photos des uns et des autres, un peu de leur jeunesse. Christian Jailloux avait pour sa part apporté d’autres documents présentés sous vitrines et même un uni-

forme de vopo. Prêtée par Yvan Offroy, président de l’association France-Russie, une authentique Trabant de collection était exposée à l’entrée de cette exposition qui a permis, notamment à

un jeune public, de comprendre les raisons de ce mur de quarante-cinq kilomètres qui, construit en une seule nuit avec des barbelés, aura pesé dans l’histoire des rapports est-ouest pendant vingt ans.


Anniversaire I Actualité

Arras-Herten : 25 ans d’échanges et le meilleur à venir Rencontres sportives, visites culturelles et liens associatifs ont marqué du 20 au 22 novembre la célébration des vingt-cinq ans de jumelage entre Arras et la ville allemande d’Herten. ’EST le 10 juin 1984 que Willy Wessel et Léon Fatous, les deux anciens maires, avaient signé l’accord et ils étaient, le 21 novembre, au premier rang pour assister, salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville, au renouvellement de cet engagement entre Uli Paetzel et Jean-Marie Vanlerenberghe. C’était d’ailleurs la deuxième fois que l’on fêtait ces noces d’argent puisque les Allemands avaient officiellement reçu une délégation arrageoise au mois de mai. Le président de l’association Arras-Herten, Pascal Watrelot, la génèse du jumelage né de la réconciliation au dessus des tombes. Son homologue allemand, Hans-Peter Höfer, président de l’association Arras-Freunde-Herten, devait lui aussi rappeler comment au fil des ans les échanges s’étaient intensifiés : en vingtcinq ans, seize mille personnes, essentiellement des sportifs et des scolaires, se sont ainsi rencontrées au

C

Uli Paetzel et Jean-Marie Vanlerenberghe ont signé pour l’avenir.

cours de six cents voyages reprises le premier apôtre de dans l’un ou l’autre sens. l’Union Européenne, Jean En 2005, une délégation alle- Monnet, devait émettre le mande avait accepté de s’in- vœu que, pour les vingt-cinq cliner devant ans qui vienle Mur des nent, les relaFusillés. « La tions entre les Prendre un virage paix et la deux villes vers l’économie liberté, ceci ne prennent un doit jamais nouvel axe en changer, c’est notre mission », se souciant cette fois de réaffirmait l’actuel maire concrétiser des échanges d’Herten à l’occasion de ce économiques. vingt-cinquième anniversaire. « Il faut, disait-il, innover et En concluant la cérémonie construire quelque chose officielle, Jean-Marie Vanle- ensemble dans un monde en renberghe, citant à plusieurs crise. Nous avons vu l’Allema-

Diverses délégations ont découvert de hauts lieux arrageois, Cité Nature, la Citadelle, ou, ici, le Théâtre et la salle des Concerts.

gne se réunifier, l’Europe se réaliser. L’unité franco-allemande est un symbole fort de fraternité ». Le maire d’Arras souhaitait aussi, avec humour (il avait recours à une interprète pour traduire ses propos), que le nouveau signe du rapprochement des peuples européens soit d’apprendre les langues. « Les hommes, disait encore Jean Monnet, n’acceptent le changement que dans la nécessité. Mais ils ne voient la nécessité que lorsqu’arrive la crise »…

Membres des associations et personnalités officielles ont rempli la salle des Fêtes pour ce renouvellement de jumelage.

Arras Actualités Décembre 2009

9


Actualité I Jeunesse

Le service jeunesse de la Ville reprend en charge l’accueil des onze - vingt-cinq ans «

L’accueil des jeunes de onze à vingt-cinq ans en animation loisirs dans les quartiers était jusqu’alors respectivement assuré par des associations subventionnées, l’ADAQOA à l’ouest, l’AGAEM au centre, et l’AQS au sud.

UNE situation qui était devenue insatisfaisante », a constaté l’adjoint à la Jeunesse, Alexandre Malfait, en annonçant pour le 1er janvier la municipalisation de ce service. « Ces structures, disait-il, n’avaient pas les mêmes moyens pour répondre aux

Une dizaine des futurs animateurs venus des anciennes structures autour de l’adjoint à la Jeunesse,Alexandre Malfait.

attentes des jeunes. Or, nous, pes de jeunes en train de discunous voulons que chaque jeune ter dehors devant la porte, ce Arrageois, quel que soit son n’était pas normal ». quartier, dispose de la même La municipalisation offrira donc dès janvier cinq lieux : qualité d’offre ». Cette vision territoriale de Saint-Exupéry, les Hochettes l’accueil des onze-vingt-cinq et Colucci à l’ouest ; Herriot ans a donc amené la Ville à le au sud, et le Van d’Or au cenreprendre à son compte, dans tre. Les horaires d’ouverture le cadre de son service jeu- seront par ailleurs étendus : de 17 h à 19 h nesse étoffé pour les onzede seize anim a t e u r s Cinq lieux d’accueil, seize ans et jusqu’à 21 h repris dans les trois associa- de nouveaux horaires pour les seizevingt-cinq ans. tions. « Ce Quant aux n’est pas pour autant que nous allons rayer associations, l’ADAQOA sera d’un trait la spécificité d’offre dissoute, l’AQS conserve les qui était celle de chaque quar- prérogatives qui sont celles tier », précise l’adjoint en d’un centre social et les activiinsistant sur le fait que cette tés de l’AGAEM se concennouvelle approche devra treront sur ses ateliers. apporter aux jeunes des « Nous avons pris une décision changements positifs : « On responsable, ajoute Alexandre ne peut pas, dit-il, se contenter Malfait. Ce ne sera pas forcéde faire uniquement de l’anima- ment facile, on en a tion. Il faut encourager les jeunes conscience ». Trois cents jeuà développer des projets person- nes environ sur le territoire nels et les mener vers l’autono- d’Arras attendent le maximie. Lorsque que l’on voyait un mum de cette nouvelle placentre d’accueil vide et des grou- nète des loisirs.

Des animaux de compagnie Les fenêtres de certaines chambres du service pédiatrie de l’hôpital donnent sur l’armature de béton du toit du hall et le personnel cherchait une solution pour remédier à cette aberration et apporter aux enfants un peu de couleur et de lumière dans un moment où ils ont besoin de tout leur moral. PRÈS des propositions toutes plus irréalistes et onéreuses les unes que les autres – comme une végétalisation du béton – l’idée est venue, par l’entremise de Frédéric Leturque, adjoint à la Cohésion Sociale, de… Cité Nature ! Les équipes de Philippe Ledieu, son directeur, ont réalisé dix-sept vitrophanies, un film transparent apposé sur les carreaux et sur lequel sont peints dans des couleurs vives des portraits d’animaux. La lumière du jour à travers les vitres exalte les couleurs et égaye la pièce. « Il ne reste plus maintenant qu’à éclairer les

A

Arras Actualités

10

Décembre 2009

fenêtres de l’extérieur avec des projecteurs pour obtenir le même effet le soir » disait le docteur Douchain, responsable du service pédiatrie lors de l’inauguration de cet aménagement le 18 novembre. Ce résultat a pu être obtenu grâce à la ténacité de l’association « Planète Enfant », présidée par Nadine Vanderberghe, personnels et parents qui se mobilisent pour améliorer le cadre de vie des enfants hospitalisés, ainsi qu’à la générosité de Cité Nature qui a produit les vitrographies pour seulement mille neuf

cents euros, pris en charge par l’association avec l’aide de la fondation « Crédit Mutuel » dans le cadre d’un concours sur l’amélioration de l’environnement. Frédéric Leturque, son président, souhaiterait par ailleurs que Cité Nature « fasse vivre le hall de l’hôpital » en y installant une décoration thématique en rapport avec chacune de ses expositions temporaires. Philippe Ledieu a proposé de concevoir pour le service pédiatrie des jeux de pistes muraux pour amuser les enfants.


Chanson - Théâtre I Culture

Dans les petits papiers de Jane JE ne croyais pas que vous seriez venus. Je me suis un peu promené en ville et je n’ai vu personne. Vous êtes tous ici ! Merci Arras d’être tout complet ! ». Et l’on sent bien que l’on est dans « les petits papiers » de Jane, une chanson qu’elle reprend de Régine, écrite par Serge. Programmée par le Théâtre, devant un Casino effectivement bien rempli, Jane Birkin, deux heures durant, nous a fait éprouver son bonheur total de chanter. Et qui oserait encore ironiser sur un filet de voix fluette ! Non, la voix est solide, délicate certes mais bien trempée, presque parcheminée. Et puis ce petit accent à croquer et ce mignon Français qui donne parfois à ses phrases un sens inattendu ! Jane Birkin, accompagnée de quatre musiciens – piano, vio-

«

loncelle, contrebasse, guitareclaviers – a donné le show « Enfants d’hiver », celui de son dernier album, créé au Palace, ce lieu parisien mythique où, il y a trente ans, Gainsbourg

avait scandaleusement chanté « Aux armes et cætera ». Et la voilà partie à raconter ! Elle parle beaucoup au public, Jane. Mais pas à n’importe quel moment. Tout est réglé

comme du papier à musique par son « metteur en valeur ». L’adolescente qui coupait ses robes au sécateur confie aussi que lorsque Serge est parti acheter des cigarettes, elle s’est vu vieillir par surprise. Des jeunes, comme le « fils Souchon », lui ont fait des chansons. Mais Gainsbourg reste sacré. Il aurait aimé la voir s’engager pour la Birmanie avec tant de fraîcheur. Elle vient au naturel dans la salle, remonte une allée et redescend par l’autre. Goguenarde et coquine, grave et généreuse, c’est Jane tout entière. Couleur de l’absinthe et odeur du temps. Mais elle chante avec tant d’allégresse « Je suis venu te dire que je m’en vais » que s’effacent « les vagues imprévues de mélancolie ». Claude Marneffe

Pierre Palmade, un comique étouffé par le rire « Comique, ça veut dire qui fait rire les gens », lance Pierre Mazard incarné par son double, Pierre Palmade, dans la pièce dont il est l’auteur jouée le 18 novembre devant une salle comble du Casino. voilà notre comique est en panne. Il s’est mis au verre et lorsqu’il se lève, « c’est tout de suite l’après-midi ». Il s’est égaré dans la fête et cherche dans « Voici » le visage des garçons dont il a connu le côté pile. Plus d’idées pour la scène, l’angoisse de vieillir physiquement, les amis qui l’utilisent pour leur carrière et les astreintes de la célébrité le dévorent. La peur de ne rester pour les nouvelles générations que le comique de leurs parents lui fait baisser les bras. Dans un décor de loft qui, dans la seconde partie, s’est transformé grâce à quelques guirlandes de fleurs en mas provençal, Pierre Palmade met en scène sa propre histoire et, jouant avec justesse un personnage toujours entre deux eaux, affronte avec panache la difficulté de jouer ce que l’on est.

S

EULEMENT

Un bon petit moment Dans « Le comique », son entourage s’inquiète, mais lui se rebiffe, persuadé que ce n’est pas vivre la nuit qui le

détruit, mais d’être entouré d’une cour qui apporte d’ailleurs à la pièce son quota de personnages secondaires tous campés à la marge de la caricature, du concierge envahissant à la journaliste sans scrupules, du jeune auteur venu proposer ses services à l’ami d’enfance qui s’impose, avec bien sûr, l’assistante, la sœur et le copain en titre, autant de mères poules. A la fin du spectacle, « Le comique »

ayant retrouvé ses moyens après quelques péripéties qui font simplement de la pièce un plaisant moment de boulevard, sans excès ni saillies, le « vrai » Pierre Palmade vient devant le rideau avec quelques extraits de ses sketches d’hier. Et la question reste entière du renouveau de ce comique venu se revigorer aux applaudissements d’un public qui ne l’a pas oublié. Claude Marneffe

Arras Actualités Décembre 2009

11


Culture I Rencontre littéraire - Salon

L’au delà des mots du prix Goncourt Andreï Makine Actuelle présidente du club service « Inner Wheel », branche féminine des Rotariens, Zoya Arrignon a organisé le 18 novembre à l’Atria une rencontre avec l’écrivain russe de langue française Andreï Makine, prix Goncourt et Médicis en 1995 pour son « Testament français ». ’EST le mari de l’organisatrice, l’universitaire arrageois Jean-Pierre Arrignon, spécialiste de l’histoire russe, proche du romancier, qui l’a interviewé pour un après-midi littéraire dont le prix d’entrée a aussi permis à « Inner Wheel » de remettre au foyer Clair Logis et à la Croix-Rouge pour son action de soutien aux malades d’Alzheimer chacun un chèque de cinq cents euros. Le professeur a fait commenter à l’auteur quelques phrases piochées ici ou là dans ses différentes œuvres, mais il a d’abord commencé par lui demander de définir ce qu’était pour lui l’écriture dont il dit qu’elle « ne se résume pas à un agencement de mots, à un enchaînement de phrases, mais qu’elle est une vision ». « Quelqu’un peut vous être tout sourire, explique Andreï Makine, et vous mépriser fortement intérieurement. Il n’y a que la littérature pour avoir, au delà du

C

superficiel, cette perception et décrire cette complexité ». Nous nous exprimons au quotidien avec une moyenne de quatre cents mots. Heureusement qu’il y a la littérature pour traduire les non-dit.

L’avantage de penser Andreï Makine a également évoqué la Russie et « la monstrueuse époque soviétique où chaque jour un homme levait son regard vers le ciel ». Comment juge-t-on

le passé ? se demandait-il. « On essaye de voir le bilan, mais on se demande aussi comment soi-même on a vécu cette époque et l’on s’aperçoit que dans les années noires il y avait des moments de bonheur, la bonté d’une mère, la chaleur des amis ». Tout n’est jamais noir, concluait l’écrivain, et lorsque l’on sait qu’un homme vit en moyenne vingt mille jours, « le réel doit rester souverain pour résister au virtuel dans une société à bout de souffle rongée par la pensée unique ».

Le professeur Jean-Pierre Arrignon dialogue avec son ami Andreï Makine.

Julien Lepers : « Je suis, je suis ?...Le Salon des Saveurs ! » U petit vin de récoltant à découvrir au détour d’un stand, quelques miettes de pâté breton à goûter dans une terrine gargantuesque qui en contient deux cents kilos, des produits qui vous apprennent qu’il y a d’autres saveurs que celles du Nord, ou encore des accessoires de cuisine révolutionnaires pour faciliter les tâches ménagères… Il y avait de quoi passer de longues heures au Salon des Saveurs le week-end des 21 et 22 novembre à Artois Expo où les visiteurs par milliers ont aussi pu voir se dérouler des recettes en direct sous leurs yeux avec les apprentis cuisiniers. Le samedi après-midi, beaucoup étaient aussi venus pour voir sous le nez Julien Lepers et remarquer qu’en « vrai » il a N

Arras Actualités

12

Décembre 2009

véritablement la même tête qu’à la télé ! Et tout aussi sympathique avec ça, se prêtant, après un rapide quizz évidemment calqué sur des questions qui cherchent un champion, au jeu des autographes et de la photo souvenir qui dédoublera son image sur le poste de télé ! Une ambiance bon enfant, des petits coups par ci des petits coups par là, du grignotage à rendre perplexe la diététicienne sur son stand, mais pas trop de chéquiers ni de cartes bancaires à l’air libre. C’était le regret de beaucoup d’exposants : « on boit, on goûte, on prend des prospectus et l’on vous dit que l’on va réfléchir ». Ils auront peut-être la surprise de voir arriver cette nouvelle clientèle directement dans leur boutique…


Stéphane Verrue fait du rock une affaire personnelle ! Stéphane Verrue chante le rock’n roll avec l’énergie d’un adolescent. Mick Jagger le fait bien ! metteur en scène à la carrière remplie de grands auteurs classiques ou contemporains a cédé à un vieux rêve. « Phèdre, Beckett, c’est bien, lâche-t-il, mais il n’y a pas que ça dans la vie ! ». Avoir quinze ans dans les années soixante-dix, c’était écouter les radios pirates anglaises et découvrir le rock, « cette musique de voyous qui est devenue un monument culturel incontournable, une explosion générationnelle servie par une révolution médiatique ». Stéphane Verrue, à l’époque, n’a pas eu son groupe à lui. La cinquantaine venue, il se rattrape ! « Le théâtre, dit-il, c’est devenu difficile et malgré le succès de nos dernières créations, on s’est trouvés professionnellement un peu blasés ». Depuis plusieurs années en résidence au Théâtre d’Arras où il a monté, avec sa compagnie « Avec vue sur la mer »,

L

pleuvait plus de canettes de bière que d’idées nouvelles ! « Mais j’ai enlevé beaucoup de texte, sourit Stéphane Verrue, pour préserver l’idée de départ ».

E

Un phénomène culturel

ses derniers spectacles, le voici donc qui nous propose, à travers sa play-list, son histoire du rock à lui, « Rock never sleeps », déjà présentée en maquette à Arras il y a deux ans avec un encourageant engouement. Et avec un orchestre s’il vous plaît, de musiciens venus d’horizons différents parmi lesquels le bassiste Jean-Luc Ponthieux et un ancien d’Art Zoyd. Homme de théâtre, Stéphane Verrue a conçu une histoire,

celle d’un bradeur de vinyles débarquant dans une salle des fêtes où se prépare un hommage aux Beatles. Bien vite, la conversation s’enflamme avec les musiciens et les souvenirs flambent. On se jette les parti pris, la mauvaise foi, ses préférences et ses intolérances. Car il n’y a pas que les Beatles… Le spectacle ressuscite Julie Driscol et Mellow Yellow, Lou Reed et Chuck Berry, avec des relents de Fête de l’Huma quand il y

Sans sacrifier à la nostalgie de vieux fans qui se racontent leurs concerts, ce spectacle a une arrière-pensée sociologique en voulant montrer comment le rock a changé la société en amenant la fameuse « conscience politique ». « Marguerite Yourcenar cite Bob Dylan, remarque le metteur en scène, et l’université de Liverpool étudie l’œuvre des Beatles ». Le spectacle, créé en novembre à Sénart et à Châteauroux, dure près de trois heures avec une manière d’entracte où le public pourra s’amuser à reconnaître certaines intros en « blind test ». Et puis, on pourra chanter. De sa place. Même faux. Après tout, Bob Dylan, c’est parfois limite ! Claude Marneffe

Arras Actualités Décembre 2009

13


Clin d’œil I

Une maison de Noël, rue du Péage Les enfants et les retraités du quartier s’arrêtent pour admirer ces lumières de Noël dévalant la descente du garage de Gérard et Maryse Nourry, concierges de la Maison des Sociétés, rue du Péage. Ils en faisaient déjà autant lorsqu’ils étaient en poste à la résidence Nobel, rue Diderot. « On a toujours aimé la décoration, disentils. Au printemps, on fait un jardin de rocaille avec des animaux ». Pour Noël, ce sont des traîneaux, une fontaine, des santons soulignés de pointillés de lumières clignotantes, une installation électrique, que Gérard s’amuse à perfectionner d’une année sur l’autre. Un bel exemple aussi de particuliers apportant leur contribution aux animations de Noël en profitant que leur jardin se voit de la rue.

Les 40 ans d’Arras-Accueil Après une exposition il y a quelques mois où l’on a pu découvrir la diversité de ses activités, l’association Arras-Accueil avait organisé le 28 novembre salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville la seconde étape, plus officielle et plus festive, de son quarantième anniversaire. Les adhérents et de nombreuses personnalités avaient répondu à l’invitation de MarieLucie Muylaert et de Thérèse Vermeersch, les deux co-présidentes. La réception devait se terminer par un dîner de gala.

Trois cents « blouses roses » à l’Atria Présidée à Arras par Brigitte Dussaux, qui voit toujours avec plaisir arriver de nouveaux bénévoles, les « Blouses roses » apportent un peu de réconfort dans les chambres d’hôpital, auprès des enfants, des personnes âgées et des malades en soin de suite, particulièrement ceux qui ne reçoivent que peu de visites. Ressentir que ces bénévoles sont venus pour donner de leur cœur et de leur temps fait beaucoup de bien aux malades. Des ateliers de loisirs et des animations sont également organisés, avec parfois des musiciens, des clowns. Afin que leur action soit psychologiquement positive, les « blouses roses » suivent des formations et se rencontrent régionalement pour échanger leur vécu. Comme l’ont fait les quarante bénévoles arrageois – dont trois messieurs – le 6 novembre à l’Atria en réunissant deux cent cinquante autres membres de cette association nationale parmi les six cents que compte le Nord-Pas-de-Calais. www.lesblousesroses.asso.fr brigitte.dussaux@wanadoo.fr

Arras Actualités

14

Décembre 2009

« Opéra, opérette », le lyrique a son public

Artavazd Sargsyan, un ténor franco-arménien installé à Arras.

Le concert « Opéra, opérette » a véritablement fait salle comble, parterre et balcon, le 22 novembre au Casino. Il était organisé par les Lions club Arras Beffroi et Arras en Artois au profit du CCAS de la Ville d’Arras, du soutien de la Croix-Rouge aux malades d’Alzheimer et du « Noël heureux » de la « Voix du Nord ». Ce spectacle avait aussi pour principale vedette Jean-Marie Truffier, notre baryton local, qui, avec des airs bien menés, a une fois de plus prouvé que l’opérette, trop délaissée de la programmation arrageoise, avait autant que tout autre genre son public. Le président de l’association Luis Mariano, Régis Marquant, était d’ailleurs venu spécialement des Sables d’Olonne applaudir l’ancien maire de Marœuil qui, pour ce récital d’exception, s’était fait accompagner de deux soprani et de nouveaux musiciens. Côté opéra, l’Harmonie d’Arras a joué Verdi et Bizet permettant au jeune ténor franco-arménien Artavazd Sargsyan de révéler toute son ampleur. Il n’est pas un inconnu des Arrageois : sa famille a créé le restaurant « Le Bel Canto » dans l’ancien hôtel de la gare de Biache-Saint-Vaast et lorsque, d’ici peu, il triomphera sur les scènes internationales, il faudra se souvenir l’avoir entendu sur la scène du Casino d’Arras grâce au gala des Lions Club.


DOSSIER

Grand’Place au marché de Noël Depuis le 27 novembre et jusqu’à quelques heures avant le réveillon de Noël, les Arrageois disposent d’un marché de fête où ils peuvent trouver en un même lieu produits gastronomiques et cadeaux originaux. Avec cent cinquante mille visiteurs en moyenne sur toute sa durée, le marché de Noël d’Arras est devenu l’un des plus fréquentés de la région. Cette année, son succès

l’a entraîné à encore s’agrandir pour devenir plus spacieux et accueillant sur toute la Grand’Place. Mais le souci était aussi de lui apporter localement un caractère de sortie familiale encore renforcé par de nombreuses animations et l’extension sur six cents mètres carrés d’une patinoire qui, l’année dernière, avait réuni petits et grands.


DOSSIER : Marché de Noël

Les animations du père Noël Stands de gastronomie, de cadeaux et de décoration alternent de chaque côté des deux grandes allées, mais sous le chapiteau de la place du carrousel vous attendent aussi de nombreuses animations. La cuisine de Noël de Jean-Pierre Dargent : le chef étoilé arrageois vous livre ses secrets d’un menu de fête en exécutant devant vous les plats qui ont fait sa réputation. Du lundi au vendredi de 17 h à 18 h. Cours de cuisine le samedi à 11 h. Vous emportez votre réalisation. Participation 25 euros pour les produits. Inscription préalable obligatoire à l’Office de Tourisme. L’heure du conte : chaque mardi à 18 h, les conteurs de la médiathèque enchantent les enfants avec des histoires de Noël de tous temps et de tous les pays. Entrée gratuite. Ateliers créatifs pour les enfants : confiez vos enfants à des animateurs de confiance pendant votre tour du marché. Ils leur apprendront à confectionner des petits objets de décoration pour le sapin ou la table du réveillon. Tous les mercredis, les lundi 21, mardi 22, mercredi 23, à 14 h 30 et 15 h 30. Accès libre. Exposition et travail d’artistes : des peintres et des artisans réalisent leurs œuvres sous vos yeux et vous montrent leurs techniques. Le samedi après-midi, entrée libre. Jeux anciens : tous les jours, les jeux traditionnels des fêtes de nos villages d’autrefois. Musiques et chansons : les chorales, les fanfares et les harmonies d’Arras et de la région interprètent des chants de Noël sur la place du carrousel et dans les allées chaque dimanche à partir de 16 h.

Arras Actualités

16

Décembre 2009

Deux grands bou mènent à la patin Il a bien évolué notre marché de Noël depuis une vingtaine d’années où il est né, d’une convention entre le lycée Guy-Mollet pour ses BTS Action Commerciale et l’Union Commerciale, alors dirigée par un certain Jean-Marie Prestaux qui était loin de se douter à l’époque qu’il aurait à reprendre cette animation, quelques années plus tard, pour le compte de l’Office de Tourisme dont il serait devenu le responsable ! LA formule s’était un peu essoufflée, reconnaît-il aujourd’hui ès qualités, et la Mairie souhaitait que le marché de Noël prenne encore plus d’importance. Pour le développer, et surtout pour renouveler les exposants et en chercher de nouveaux, il fallait s’en occuper plusieurs mois en amont, ce que, dans un contexte scolaire, des étudiants ne pouvaient pas faire ». En 2004, l’Office de Tourisme a donc repris

«

le marché de Noël en mains et, depuis cinq ans, il n’a cessé de grandir en volume et en fréquentation. C’est pourquoi cette année l’organisation des chalets en un seul long boulevard aller et retour d’un bout à l’autre de la place est abandonnée. On revient à une conception en village qui occupe quasiment toute la Grand’Place, plus spacieuse et plus intimiste à la fois, et qui apporte en outre l’avantage d’augmenter la possibilité de parking, en épi sur les pourtours, soit cent trente-sept places au total. Ce réaménagement répond aussi à un engagement municipal du nouveau mandat que le marché de Noël, avec sa patinoire et ses animations, soit, pour les fêtes, et plus encore qu’auparavant, un but de sortie familiale. « Mais nous conservons l’idée de grandes allées, précise Jean-Marie Prestaux. Au lieu d’une, il y en a deux, de huit mètres de large chacune, qui débouchent sur une vaste esplanade de sept cents mètres carrés avec encore d’autres stands, le carrousel pour les enfants, et la patinoire dont le succès l’année dernière nous a entraîné à


Interviews De mieux en mieux organisé !

ulevards de fête

oire fres, des marrons ou encore des huîtres. l’agrandir de deux cents mètres carrés. Elle Avec, en moyenne, cinq mille personnes en fait six cents au total ». Entre les deux à l’instant T, vingt-cinq mille par weekgrandes allées parallèles, couvertes en end, cent cinquante mille sur toute sa leur centre d’un toit de bois sur deux durée, le marché de Noël arrageois est mille mètres carrés de tapis rouge, s’est devenu l’un des plus créé un no man’s land importants de la région inaccessible au public, en fréquentation. Les espace technique Des retombées retombées sur le comréservé au rangement des exposants et à l’en- sur le commerce local merce local sont certaines, confirmées par les tretien. réservations hôtelières Le marché de Noël de groupe. « Le marché de Noël, conclut offre pour son édition 2009 soixanteJean-Marie Prestaux, est, sur la fin de l’anneuf chalets de produits les plus originée, une animation où les consommateurs naux et les plus divers pour composer locaux marchent pour la première fois du les menus de réveillon et garnir de même pas que les touristes ». cadeaux le pied du sapin. « Nous veillons, dit son organisateur, à ce qu’il y ait en général vingt pour cent de nouveautés. Nous avons cette fois une quinzaine de nouveaux venus ». Sur le parcours des deux allées, neuf Le marché de Noël est ouvert kiosques – trois de plus –, toujours, jusqu’au 24 décembre, du lundi au comme les chalets, fabriqués par les vendredi de 12 h à 20 h, le samedi Compagnons menuisiers, permettent de 10 h à 21 h, le dimanche de 10 h de s’arrêter pour se réchauffer aux à 20 h. Mercredi 24 décembre de braseros et déguster en famille des gau10 h à 17 h.

A l’enseigne de « Obochapo », Richard et Fabienne Pantel, venus du Cannet, vendent casquettes et couvre-chefs de toutes sortes, souvent fabriqués main et maison. Ils sont parmi les plus anciens exposants du marché de Noël d’Arras. Depuis quand venez-vous ? Fabienne : « Oh, on a connu le marché quand il était organisé place du Théâtre par les étudiants, c’est vous dire »… Et pourquoi cet attachement ? « Parce qu’on se trouve bien à Arras. La ville est accueillante, le marché convivial »… Richard : « Et puis on ne voudrait pas passer la brosse à reluire dans la barbe du père Prestaux, comme on l’appelle entre nous, mais il est de mieux en mieux organisé. Cette année, ce n’est pas une évolution, c’est la révolution. Il n’y a que des félicitations à donner ! »

Un Arrageois de Haute-Provence Patrick Lejosne est né à Arras où il a passé toute sa jeunesse. Il a dû quitter la région il y a une trentaine d’années et s’installer pour raisons de santé dans la montagne provençale où il fabrique du miel, à Estoublon, un petit village près de Digne. Le marché de Noël, c’est pour vous une occasion de revenir à Arras ? « Nous avions gardé des contacts avec des Arrageois qui nous achètent des produits par correspondance et nous venions une fois par an faire de la vente en louant une salle jusqu’au jour où, il y a six ans, Jean-Marie Prestaux nous a dit, mais pourquoi ne venez vous pas faire le marché de Noël ? Nous sommes maintenant parmi les plus anciens exposants. Nous avons deux chalets. Ma femme Françoise vend de la lavande et de la décoration provençale ». Qu’est-ce qui vous plait dans ce marché arrageois ? « L’ambiance, surtout l’ambiance. Et puis le fait qu’il s’étend sur quatre semaines.Tous nos clients, nos amis, ont le temps de venir nous voir. Tous ceux qui ne sont pas passés chez nous cet été sur la route des vacances ! ».


Sport I Rugby - Football

« L’Attitude 15 » veut encourager le mécénat en faveur du rugby « Arras, c’était la capitale du rugby dans le Nord » se souvient le spécialiste de l’ovalie à France Télévision, Jean-Louis Calmejade. « Alors pourquoi ne le redeviendrai-t-elle pas ! ». Le commentateur

était venu le 12 novembre à l’Atria présenter la soirée de lancement d’un nouveau club de mécénat pour le renouveau du rugby à Arras, « L’Attitude 15 ».

Le journaliste se souvenait de l’ASPTT et de la montée en première division en 1977. Créé en 2000, le RCA a aujourd’hui besoin d’appuis financiers et stratégiques et les chefs d’entreprises invités à cette soirée se seront vus expliquer comment les impôts sur leur société pourraient baisser par l’effet de leur générosité. La déduction est suffisamment importante pour convaincre puisqu’elle peut s’élever à soixante pour cent du montant du don. « Le mécénat sportif, c’est le contraire du sponsoring qui lui est une démarche commerciale » leur a-t-on bien précisé. Cinq axes ont été définis pour l’action de cette nouvelle association : l’initiation, l’école de rugby, les échanges internationaux – et l’on a tout de suite bien sûr pensé à Wellington – l’équipe féminine, et le centre de formation. « Il faut s’engager pour diffuser ce sport auprès du grand public », affirmaient les présidents Jean-Luc Masson et Michel Beau. Le club arrageois regroupe quatre cent cinquante licenciés et chaque année le tournoi des jeunes amène sur le terrain deux mille participants. C’est là que tout commence…

Les jeunes pousses du football au challenge Giraudon La septième édition du challenge Jean-Paul Giraudon s’est déroulée les 27 et 28 octobre dans la salle de sport de l’Atria qui, en son hommage après son décès prématuré, a également pris le nom de l’ancien conseiller municipal. poussins et débutants des équipes de football de la Communauté Urbaine se sont succédés sur les deux jours pour de petits matchs arbitrés par Michaël Bellatrèche, joueur de l’Arras Football. Nadine Giraudon, adjointe au Commerce et aux Fêtes, et veuve de celui qui a beaucoup fait pour le sport à Arras, accompagnait sa collègue des Sports, Annie Lobbedez, pour les remises de coupes. Chez les poussins, la victoire est reve-

B

ENJAMINS ,

Arras Actualités

18

Décembre 2009

nue à Anzin-Saint-Aubin devant Saint-Laurent-Blangy, mais les petits de l’AFA se sont classés troisième (notre photo). Chez les débutants, le challenge a été remporté par Tilloy-les-Mofflaines. L’adjointe aux Sports a rappelé l’importance de cette animation footballistique qui met à l’honneur les talents de demain en les motivant à la compétition par un magnifique trophée que les équipes se jalousent d’une année sur l’autre.


Chronique I Sport

Les basketteuses d’Arras pays d’Artois porte-drapeaux du sport arrageois défaites pour trois victoires lors des sept premières journées. Certes ce sport a connu des moments difficiles avec une grève des arbitres en début de saison (certains résultats ayant été faussés) mais Eddie Hermant n’apprécie guère le rendement de certains de ses cadres. En décembre, Arras se rendra à Taverny (le samedi 12 décembre) avant d’accueillir Reims, l’actuel leader et grosse écurie du groupe, le samedi 19 décembre à la piscine Desbin à 20 h 30. Le premier match de l’année 2010 est programmé le samedi 9 janvier à Senlis.

Avec deux défaites en dix matches et une place de deuxième, ex-æquo avec Bourges (excusez du peu), les basketteuses d’Arras pays d’Artois réalisent un tonitruant début de saison. Les footballeurs d’ArrasFootball ne sont pas en reste avec une deuxième place dans le championnat de CFA2. Pour les poloistes et les rugbymen, la machine se met en route vers une année 2010 qui l’on espère meilleure. En basket, qui arrêtera Arras pays d’Artois ? Pas Bourges, le champion de France qui a volé en BASKETéclats en octobre, ni BALL Calais lors d’un derby toujours particulier que les Arrageoises ont empoché. A ce jour, seuls Tarbes et Nantes ont su contrer l’envie et la talent des équipières de Leilani Mitchell. Quand on sait qu’il faut quatorze victoires, environ, dans une saison pour disputer la coupe d’Europe, les Arrageoises foncent donc vers un objectif à demi caché qui pourrait ouvrir d’autres perspectives. En décembre, les joueuses du président Monneret se déplaceront à Montpellier (le samedi 12 à 20 h) pour un nouveau test très important, avant de finir l’année 2009 à domicile, le vendredi 18 décembre à 20 h, avec le premier match retour contre Basket Landes. La trêve des confiseurs sera de courte durée pour les filles de Bruno Blier puisqu’elles retrouveront le championnat dès le 9 janvier avec un déplacement périlleux à Challes.

En football, Arras réussit un début de saison assez époustouflant puisqu’il n’a concédé qu’une seule défaite, à CréFOOTBALL teil, lors des dix premières journées. Toujours dans le peloton de tête depuis août, les joueurs de Stéphane Tousart attirent tous les regards puisque le stade Degouve a accueilli près de mille spectateurs pour les matches contre Marnaval, Roye ou Valenciennes. Malheureusement, en coupe de France, l’aventure s’est arrêté au septième tour, à Compiègne, où les équipiers de Bellatrêche ont été battus sur le plus petit des écarts (1-0). Après deux rencontres à domicile contre les réserves professionnelles de Beauvais et Valenciennes, Arras-Football aura droit à un week-end de repos mi-décembre. Avant de terminer l’année 2009 par un très attendu derby de l’Artois à Avion (samedi 19 décembre à 18 h au stade François-Blin). Les Arrageois retrouveront la compétition le samedi 16 janvier à 18 h au stade Degouve pour le match au sommet contre Feignies.

Les rugbymen du RCA commencent à trouver leur rythme de croisière, même s’ils manquent encore de continuité RUGBY dans leur résultat. Vainqueurs à Domont, ils ont chuté dans le derby à Marcq en manquant leur entame de match. Après avoir fait trembler le leader, Nevers (défaite 0-6), ils ont trouvé les ressources morales et physiques pour aller s’imposer à Auxerre et se donner une bouffée d’oxygène au classement. En décembre, ils ne restent plus aux hommes d’Alexis Konieczny et Mickaël Nogent qu’un déplacement à Beaune, (dimanche 13), avant de prendre quelques jours de repos bien mérités. Il ne faudra cependant pas trop forcer sur les repas de fête de fin d’année puisque dès le 9 janvier (15 h à Grimaldi),Arras accueillera Compiègne.

Du côté du waterpolo, Eddie Hermant, l’entraîneur arrageois, n’est guère content des WATERrésultats de ses proPOLO tégés en ce début de saison. Affichant les prétentions de terminer dans le top 5, le Racing se traîne aujourd’hui à une difficile huitième place avec quatre

Arras Actualités Décembre 2009

19


Jeunesse I Solidarité

Des lycéens de Robespierre construisent des classes au Burkina Faso P la troisième année consécutive, des élèves du club Solidarité du lycée Robespierre ont organisé un marché africain. Il s’est déroulé les 28 et 29 novembre à l’Hôtel de Ville où un artisan, Lassane Klemtore, était spécialement venu du Burkina Faso proposer différents objets traditionnels, des bronzes et des batiks, réalisés à Sabou et Ouagadougou. Il faut dire que, depuis deux ans, le lycée Robespierre mène une action de solidarité pour ce pays et que treize élèves de première et de terminale ont encore passé sur OUR

Les droits de l’enfant, textes et images

Une action pour les enfants hospitalisés R

ÉUNIS par la généreuse initiative de l’une des leurs, Violette Jouvenel, quarante-trois artistes peintres de l’Arrageois ont proposé à la vente quatre vingt œuvres, du 13 au 15 novembre dans la salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville, au profit de deux associations s’occupant d’apporter du réconfort aux enfants hospitalisés. L’Aphase – Association pour l’humanisation de l’accueil et des soins aux enfants – a, par exemple, aménagé un espace de jeux au centre hospitalier. Quant à « Planète Enfant », animée par le personnel du service, elle agit en pédiatrie, en décorant les locaux, et se préoccupe aussi d’apporter un soutien

La Semaine des Droits de l’Enfant célébrait cette année les cinquante ans de la reconnaissance par l’ONU de l’enfant citoyen et les vingt ans de la signature d’une convention internationale. C’est pourquoi Alexandre Malfait, adjoint à la Jeunesse, et Evelyne Beaumont, adjointe à l’Education Nationale, avaient souhaité que les petits Arrageois s’expriment sur ce sujet à travers des dessins. Les écoles Voltaire,Anatole-France, Oscar-Cléret ainsi que l’AGAEM et le centre social Arras-Ouest ont exposé leurs œuvres à l’Hôtel de Ville. Le 20 novembre, des élèves de CE2 d’OscarCléret ont aussi lu des textes de leur composition.

Arras Actualités

20

Décembre 2009

place leurs vacances de Toussaint à participer à la construction de trois salles de classe en partenariat avec une association locale, « Zod neere », « les bienfaits de l’amitié ». Les Arrageois ont fabriqué mille cinq cents parpaings qui permettront d’ériger la moitié d’une des salles. C’est la deuxième fois que des lycéens de Robespierre, avec l’infirmière de l’établissement et des professeurs, se rendaient à Sabou. L’expo-vente d’objets africains participe au financement de ces voyages et du chantier.

aux familles en ayant notamment aménagé un coin repas pour les parents. Les profits de cette vente d’œuvres d’amateurs, à des prix ajustés pour la cause, ont donc été partagés en deux. Un petit spectacle avec deux chansons d’Estelle Caboche accompagnée à l’accordéon par Christophe Gruson, quelques pas de danse de Claire Caboche, et un poème enfantin de Solène Everarts, a agrémenté le vernissage de cette exposition « Ar t et Passion » où Jean-Marie Vanlerenberghe a déclaré que « rien ne serait jamais trop pour aider les enfants à passer l’épreuve de l’hospitalisation et à voir l’avenir avec le sourire ».


Passion I Jeunesse

Le low rider, de la côte ouest à Arras-Ouest Attenant à une habitation de la rue Traversière, c’est plus qu’un garage, c’est un véritable atelier. Une magnifique Buick rouge, achetée en Belgique, s’y repose, pas trop surprise, puisque de toute façon son destin est de se déplacer très lentement ! PAS plus de cinquante à l’heure », confirment les frères Miguel et Renaud Deneuville qui, depuis leur antre dans le quartier du Centre Hospitalier, sont devenus des références en France du « low rider ». « C’est un style de vie qui est venu des migrants mexicains en Californie », explique les deux hommes à la Buick. Et qui consiste en quoi ? « A transformer une belle Américaine en montant les quatre roues sur des suspensions hydrauliques afin qu’elle puisse rouler à ras du sol et très lentement. Les Chicanos allaient chercher les vérins des trains d’atterrissage d’avions. Le but, c’est de parader, de se faire remarquer »… Les frères Deneuville ont révélé leur passion aux Arrageois l’été dernier lors du festival « Street Impact » place Verlaine. Le « low rider » exige aussi que l’on apporte à la machine de la personnalité.

«

Miguel et Renaud envisagent de repeindre la Buick en marron chocolat et de la gratifier d’un volant de chêne, mais, pour l’instant, ils sont occupés à monter de toutes pièces,

commandées en kit, de drôles de petits vélos bas, au cadre un peu bizarre, venu de San Diego, à l’allure un peu kitch avec leur selle de tissu bleu capitonnée.

Des vélos faits main ! Ils vont aussi se lancer dans le « low bike » où l’on pourra les voir en juin 2010 dans la seconde édition du festival des cultures urbaines. Entre temps, Renaud et Miguel se seront montrés, en mars, au Paris Tunning Show où ils sont invités et qui nous les fera peut-être apparaître à la télévision. Ce serait la consécration pour les deux Arrageois qui correspondent par internet en France et aux Etats-Unis avec tout ce qui compte dans le monde du « low rider » des magazines spécialisés. « Depuis tout le temps, j’ai toujours modifié, préparé mes machines », dit Miguel qui aime voir toute la famille participer, même le chien Nico

qui flaire toutes les nouveautés ! Le « low rider » commence à prendre sa place dans les nouvelles cultures et les Deneuville, qui ont créé l’association « North Low Familia », sont les seuls ambassadeurs dans la région de cet art de vivre qui a aussi ses codes vestimentaires, chemises à carreaux, « nike cortese », « marcel » et tatouages artistiques qui peuvent aussi apparaître sur la carrosserie de la machine. Le « low rider » commence à arriver dans le monde du show-biz, chez les rappeurs et les graffeurs, dans l’entourage des Jamel Debouze, Joey Starr et NTM, dans les clips vidéo. Une voiture a même paradé dans un « Navarro ». Alors, avec un projet vélo pour les jeunes d’Arras-Ouest, nos deux Arrageois ne désespèrent pas d’apporter chez eux l’impact de la « life style » de Los Angeles ! Claude Marneffe

Arras Actualités Décembre 2009

21


Nos Quartiers

• Résidence Baudimont • Résidence Pierre Bolle • Centre Ville Boulevards • Centre Ville Places • Résidence de l’Europe • Goudemand -

Saint-Michel • Hippodrome • Jardins - Acacias • Jean-Jaurès - Cheminots • Les Blancs Monts • Les Hautes Fontaines

Résidence Saint Fiacre • Les Hochettes • Méaulens

bd de la Liberté • Mont Saint Vaast • Résidence Saint-Pol • Rietz Saint-Sauveur • Ronville/Réaumur

Griffiths/Devillers • Saint-Gery

Une place des Droits de l’Enfant inaugurée aux Grandes Prairies L’esplanade qui donne accès aux différents bâtiments de la base de loisirs des Grandes Prairies s’appelle désormais « Place des Droits de l’Enfant ». à la Jeunesse, Alexandre Malfait a dévoilé le 18 novembre, à l’occasion de l’inauguration de la Semaine des Droits de l’Enfant, la plaque installée sur un candélabre. Signataire de la charte de l’Unicef des « villes amies des enfants », Arras répondait ainsi à une demande de l’association qui était d’ailleurs représentée par sa déléguée régionale, Guillemette Tison. « Le choix de ce lieu abondamment fréquenté par des enfants de tous âges qui viennent

A

DJOINT

au centre de loisirs est particulièrement judicieux et symbolique », devait-elle remarquer en félicitant la Ville de son initiative. La déléguée de l’Unicef en a également profité pour rappeler les missions que se donne cette association filière de l’Unesco pour améliorer le sort des enfants dans de nombreux pays où ils sont maltraités par le travail ou la guerre. De nombreux enfants du quartier et des écoles Verlaine et La Fontaine étaient présents lors de cette cérémonie à laquelle assistaient également des représentants de la Ligue des Droits de l’Homme, eux aussi intéressés par cette initiative qui ne peut qu’attirer l’attention sur la place qu’il

faut accorder à l’enfance dans la société. Frédéric Leturque, adjoint à la Cohésion Sociale, soulignait quant à lui le dynamisme de l’antenne locale de l’Unicef rassemblant une quinzaine de personnes qui interviennent dans les établissements scolaires pour montrer aux élèves que des enfants de leur âge, ailleurs dans le monde, n’ont pas la même vie qu’eux et leur faire prendre ainsi conscience des droits de l’homme et de l’enfant. A l’occasion de cette Semaine des Droits de l’Enfant, les enfants des écoles ont également participé à un concours de dessins exposés à l’Hôtel de Ville (voir page 20).

Avec « Méaulens, le village du commerce », le loto fait un carton ! C’EST la deuxième fois que nous organisons ce genre de manifestation et nous sommes contents, c’est un succès », pouvait dire Jean-Pierre Moncomble, le président de l’association « Méaulens, le Village du Commerce d’Arras » au regard des entrées au loto mis en place au foyer Amoureux. Plus de cent vingt personnes étaient venues garnir les tables. Il est vrai que les lots annoncés étaient particulièrement incitatifs : une machine à laver – ce qui n’a

«

Arras Actualités

22

Décembre 2009

rien d’étonnant lorsque l’on sait que le président tient un pressing ! – et du petit électroménager. Devant ce succès, l’association parle déjà d’un nouveau rendez-vous. Mais il faudrait aussi une salle plus grande. On pense à l’Atria, salle des Tisserands et des Orfèvres. « Mais nous sommes une association de Méaulens et nous voulons rester ancrer dans notre quartier, dit Jean-Pierre Moncomble. C’est vrai que nous serions réticents à nous expatrier ».


Thème I Quartiers

Du théâtre à partir de dix-huit mois au Pharos De petits enfants se faufilent dans le velours du rideau pour s’asseoir sur les quelques rangs de gradins d’un cirque en miniature installé dans la salle du Pharos. Cette petite piste de maison de poupée les amuse, comme cet homme qui dort et se réveille éberlué d’être là. Invité du nouveau pôle culturel Arras-Ouest, la Compagnie du Son qui a donné pour les enfants des petites classes des écoles du quartier sept représentations porte bien son nom.

deviennent grosses caisses ; une boule rouge comme le nez d’un clown s’échappe au bout d’un fil comme un pompon à la foire ; Globule le poisson rouge sort d’une valise dans un sachet pour rejoindre son aquarium. Avec ces « chansons zazou », ainsi que s’intitule le spectacle, la Compagnie du

Son a eu l’idée de mettre en œuvre un spectacle pour les enfants à partir de dix-huit mois, ce qui ne se trouve que rarement, et la joie des petits à l’heure des applaudissements a montré qu’elle savait y faire dans la justesse du ton et la simplicité de ce message d’éveil à la musique.

spectacle cherche à montrer plaisamment aux tout-petits que les bruits de la vie quotidienne sont le départ de la musique.Tout s’orchestre et devient mélodieux. Avec leur vaste pantalon à bretelles et leurs vestes zazou, les deux protagonistes, les musiciens Frédéric Gregson et William Schoot, s’inspirent de l’univers et des méthodes des clowns qui cherchent dans le public la connivence des petits enfants. Le petit public est haletant d’attention et ne rate pas un effet, extraordinaire à ses yeux. La piste se transforme en chantier et l’on tape sur des casques ; des cartons

S

ON

L’association « Vivre à Goudemand » révèle de véritables petits artisans ! Les familles du quartier ne manqueraient pour rien au monde, à l’approche de Noël, la traditionnelle exposition-vente de l’association « Vivre à Goudemand » au foyer Brongniart. n cinq ans, « ces dames du mardi après-midi » ont prouvé la qualité de leurs travaux, ouvrages de petite confection, layette et objets de décoration qui font toujours de jolis et appréciables cadeaux dont certains seraient même dignes de la vitrine d’un commerçant ! « Nous nous faisons un point d’honneur à proposer des choses qui se tiennent », justifie Claudine Turlure, la présidente de l’association, toute contente aussi de préciser que deux messieurs ont rejoint la vingtaine d’adhérents et qu’ils mettent eux aussi la main à l’ouvrage avec des petits travaux de menuiserie comme des jouets en bois. Le profit de cette vente annuelle sert toujours à racheter de la matière pre-

E

mière pour alimenter ces fameux mardis où l’on se rencontre tout en se livrant à ces activités de création manuelle. Une

autre part des bénéfices sert à financer sorties et excursions comme celle du 12 décembre à Bruges.

Arras Actualités Décembre 2009

23


Décembre 2009

à Arras

Sortir www.arras.fr/culture

Vaslav à Dada Exposition de photos, atelier, projection de vidéo, ciné-concert, rétrospective des films de Jean-Christophe Averty et Jacques Besson… Maison de l’Etudiant, Université d’Artois. Réservations et renseignements au service culturel de l’Université d’Artois.Tél. 03 21 80 38 70.

Jusqu’au jeudi 10 décembre

La maraude des rêves Théâtre, danse, clown pour les enfants à partir de 5 ans. Saison du théâtre missionné d’Arras. Salle André Reybaz, mardi à 18 h, mercredi à 10 h 30 et 14 h 30.Tarif : 6 euros.

Mardi 8, mercredi 9 décembre

Crasse-Tignasse Lecture-spectacle par les Tréteaux d’Artois et le Théâtre A bout de Bras.A partir de 6 ans. Médiathèque du Palais Saint-Vaast, 14 h 30 et 17 h.

Samedi 12 décembre

Les grands orchestres au temps du swing Atelier d’écoute de jazz animé par Jean Prince. Médiathèque du Palais Saint-Vaast, 20 h 30.

Mardi 15 décembre Arras Actualités

24

Décembre 2009

Une « Petite Fleur » s’ouvre à Cité Nature

Jusqu’au juin

30

Les expositions de Cité Nature ont la particularité d’être toujours fabriquées « maison ». Un nouveau thème vient ainsi s’ajouter, sur huit cents mètres carrés, au patrimoine du centre agro-alimentaire arrageois, celui de la fleur, ce végétal décoratif, et souvent utile, dont on relève les plus anciennes traces à cent trente-six millions d’années. Elle a conquis presque toutes les terres du monde, sous tous les climats. Les plantes à fleurs comptent plus de deux cent quarante mille espèces. Cette exposition nous fait découvrir la richesse du monde des fleurs et l’on ira de surprise en surprise en constatant son intelligence parfois à se reproduire et à se transformer à travers le processus de la pollinisation. Cité Nature nous invite à sa façon à effeuiller la marguerite pour en découvrir les secrets. La fleur est intervenue dans bien des domaines de la vie de l’homme : elle joue son rôle dans la spiritualité comme dans la médecine. Une exposition de couleurs, de parfums et d’avenir : les fleurs révèlent encore aujourd’hui des ressources inexploitées qui apporteront demain leur petite graine à l’évolution de la société. Cité Nature, du mardi au vendredi de 9 h à 17 h. Le samedi et le dimanche de 14 h à 18 h. Fermé les lundis et jours fériés.Tarif : individuel : 7 euros et enfant : 3 euros.

12

Jusqu’au décembre

Guillaume Baronnet exp(l)ose !

Ce petit jeune homme qui s’agite avec un sourire mi figuemi raisin devant un public qui s’amuse à le prendre au sérieux conçoit l’art comme une impertinence. On l’a vu lors de « La nuit la plus longue », il était en résidence au Quai de la Batterie, une galerie bruxelloise l’accueille, il partira bientôt aux Etats-Unis. Il était occupé le soir du vernissage à gaver un congélateur de bouteilles d’eau. Perplexité de l’entourage. « Ça va bien finir par exploser, expliquait Guillaume Baronnet, mais je ne sais pas quand, peut-être la nuit ». C’est l’incertitude appliquée à la physique qui est un art nouveau. Le congélateur devait se garnir de lambeaux de glace étoilés. « J’essaye petit à petit d’introduire ici l’art conceptuel », ajoutait pour sa part Luc Brévart, le maître des lieux dans sa galerie de l’Ecurie, complémentaire du Quai de la Batterie à l’Hôtel de Guînes. Guillaume Baronnet joue, lui, sur les couleurs, complémentaires, et le tour qu’elles jouent à l’œil quand la persistance rétinienne nous fait encore les voir alors qu’imperceptiblement, elles ont changé ! Expérimentale et ludique, une exposition qu’il faut avoir la curiosité de découvrir pour comprendre que l’art contemporain est interrogation. Hôtel de Guînes, rue des Jongleurs, du mercredi au samedi de 14 h à 18 h et sur rendez-vous. Entrée libre.


Retrouvez l’agenda complet sur

www.ville-arras.fr/culture

Jusqu’au décembre

24

De drôles de petites bêtes à la médiathèque Tous les enfants connaissent Oscar le Cafard, Carole la Luciole, Patouch la Mouche, Maud la Taupe, autant de « Drôles de petites bêtes » inventées par l’illustrateur Antoon Krings. Avec la complicité de la librairie enfantine « Au pied de la lettre », place du Théâtre, la médiathèque a obtenu de l’auteur, ancien créateur de motifs sur tissu chez le grand couturier Ungaro, qu’il expose quelques-unes de ses planches originales. Il est même venu les présenter en personne pour le plus grand émerveillement de quelques enfants. Par la même occasion, la médiathèque expose dans les quartiers, à la médiathèque Verlaine et à la bibliothèque Ronville, d’autres illustrateurs d’ouvrages pour la jeunesse, Cathy Delanssay, Mélanie Grandgirard et Patrice Léo. Médiathèques du Palais SaintVaast et Verlaine, bibliothèque Ronville. Entrée libre et gratuite.

Les aventures extraordinaires du baron de Münchhausen Par la compagnie Joker. Pour les jeunes à partir de 6 ans. Saison du Théâtre missionné d’Arras.Théâtre à l’italienne, 15 h et 20 h.Tarif : 15 euros.

Mercredi 16 décembre

Douce France Cabaret chansons en partenariat avec Di Dou Da. Médiathèque du Palais Saint-Vaast, 20 h. Entrée libre et gratuite sur inscription en discothèque.

Jeudi 17 décembre

Taraf décalé Musiques tsiganes, klezmer et autres swings du monde par la Compagnie du Tire-Laine sous la direction artistique d’Arnaud Van Lancker. Saison du Théâtre missionné. Casino, 20 h 30. Concert gratuit dans la limite des places disponibles.

Vendredi 18 décembre

Skank Wars Soirée reggae/dub/hip hop Pôle Culturel, 2 rue Pierre Loti, 20 h 30. Entrée : 3 euros.

Vendredi 18 décembre Jeudi décembre

10

Agenda sportif www.arras.fr/sport

Vous allez au Théâtre ? Venez donner votre avis ! « Usagers, ce n’est pas vraiment le mot, ce n’est pas non plus un beau mot, mais nous avons choisi celui là pour bien dire que cette réunion est ouverte à tous les Arrageois qui viennent au théâtre, que ce soit souvent, une fois par mois, ou de temps en temps selon les spectacles », déclare d’emblée Françoise Pons, présidente de l’association « Le Théâtre d’Arras ». Pour la première fois depuis sa création en 1993, l’association invite donc tous les usagers, et pas seulement les abonnés, à venir s’exprimer sur ce qui se passe au Théâtre. Ce sera sur place le jeudi 10 décembre à 18 h 30. Etes-vous satisfait de la programmation ? Y a-t-il un genre que vous aimez et qui n’est pas représenté ? Un spectacle dont vous avez entendu parler et que vous aimeriez voir à Arras. Vos idées, vos attentes sont les bienvenues afin de continuer à faire du théâtre un lieu vivant où chacun se sente appartenir à une grande famille partageant le plaisir des bons spectacles et des découvertes. « Nous voulons, dit encore Françoise Pons, que cette rencontre avec toute l’équipe du Théâtre et le conseil d’administration de l’association soit fructueuse, qu’il en sorte des propositions, des orientations ». Ce sera en fait la grande tribune ouverte du public. On vous attend. Françoise Pons, présidente de l’association du Théâtre d’Arras, avec Jean Pasqualini, secrétaire et Colette Mouton, vice-présidente.

Basket-ball Ligue féminine Arras Pays d’Artois – Basket Landes Halle des sports Richard Tételin, 20 h.

Vendredi 18 décembre

Meeting de natation Jean-Claude Landron Piscine Desbin.

Du 27 au 29 décembre

Rugby Fédérale 2 Rugby club Arras – Compiègne Stade Grimaldi, 15 h.

Dimanche 10 janvier

Football CFA2 Arras FA – Feignies Terrain Brabant, 18 h.

Samedi 16 janvier

Basket-ball Ligue féminine Arras Pays d’Artois – Basket Bourges Halle des sports Richard Tételin, 20 h.

Samedi 16 janvier Arras Actualités Décembre 2009

25


Tribune I Décembre 2009

La Majorité Municipale

Le groupe « ARRAS en Mieux »

Des grands projets pour transformer demain

Nous sommes tous concernés

La pose de la première pierre du centre balnéoludique a marqué en cette fin d’année l’accomplissement d’un projet que nous avons pris le temps de construire afin que son aboutissement puisse apporter la plus grande satisfaction tant dans sa conception que dans son montage financier. Entraînant, en entrée de ville, l’avènement de tout un nouveau quartier autour de la nature et des loisirs, ce projet du Val de Scarpe est aussi la première étape de l’ambition de notre équipe à véritablement transformer la ville pour en faire une capitale régionale du bien-être. D’autres grands projets sont en cours. La rénovation de la place des Héros se complétera d’un réaménagement piétonnier du centre ancien favorisant la promenade et la vie commerciale. Médiathèque, musée et conservatoire rassemblés constitueront, dans le cadre historique de l’abbaye Saint-Vaast, un véritable carrefour des arts. Nous voulons créer à Arras le plus grand centre culturel au nord de Paris. Et puis n’oublions pas la mutation de la citadelle. Un éco-quartier pourra y naître avec, là aussi, un programme résidentiel au cœur de la nature et des aménagements touristiques susceptibles de créer une nouvelle attractivité. Ces quatre grands projets sont commandés par notre volonté de transformer la ville en profondeur pour y créer un véritable art de vivre.

Le Président Nicolas SARKOZY, habité par une frénésie de réforme à la hussarde s’apprête à porter un très mauvais coup aux collectivités territoriales (villes, communautés urbaines, départements, régions). En supprimant la taxe professionnelle, en étranglant financièrement les collectivités locales, en les empêchant de participer ensemble au financement des investissements importants : - c’est la démocratie locale, l’aménagement du territoire, la vie associative qui seront durement touchés, Le monde culturel et sportif vit pour l’essentiel de subventions provenant de la commune, mais aussi pour beaucoup d’entre elles du Département, de la Région. Cela deviendra impossible. Une seule collectivité devra tout prendre en charge. De nombreux équipements ont été réalisés grâce aux interventions des grandes collectivités (rocade autour d’Arras, Université d’Artois, Centre aqua ludique…) demain cela ne sera plus possible. Enfin, le gouvernement déclare compenser le manque à gagner, lié à la suppression de la taxe professionnelle, par une dotation aux collectivités. Cela veut dire tout simplement que les 27,9 milliards d’euros versés par les entreprises seront compensés par l’impôt des ménages. Que chacun prenne conscience que ces réformes proposées pour « améliorer notre société » n’aura pour conséquence qu’une régression de la vie publique. En les combattant, nous ne faisons que défendre votre avenir. Le groupe ARRAS EN MIEUX contact@ps-arras.org

Les Verts / L’Echappée Belle

Le Front National

Informer n'est pas concerter

La recentralisation de la jeunesse arrageoise

Le vingt et unième siècle sera écologiste parce que la prise de conscience de l'urgence à agir pour préserver notre planète s'amplifie chaque jour. « Penser global, agir local » : Le projet écologiste refuse le fatalisme et le « chacun pour soi », et développe la démocratie locale et participative. Bien loin d'être secondaire, elle est un pilier essentiel du développement durable Le flou, l'à-peu-près, l'absence d'une véritable considération politique donnent souvent à cet idéal, une saveur « Canada Dry ». A Arras, les réunions de quartier et la manière dont elles sont menées par le Maire ont installé la confusion entre communiquer et concerter. En aucune manière, ces réunions considèrent que les habitants-citoyens du quartier sont des experts de leur quartier et des manières d'y vivre. Quand récemment, le Maire annonce dans une réunion de quartier du centre-ville, la création d'une zone 30, il ne pose ni la question de l'objectif ni de la méthode. Il informe d'une décision. Quand les élus Verts réclament un référendum local sur l'aménagement de la place des Héros, il répond que le sujet a été tranché par l'élection municipale de mars 2008. Ce qui est faux ! Il a bien soigneusement évité une position claire sur le sujet pendant la campagne. Au delà, sa réponse révèle aussi une vision politique de la démocratie locale : « Entre deux élections, citoyens, circulez, il n'y a rien à voir ! » Cette vision disons, archaïque de la gouvernance, n'est plus adaptée aux exigences d'une vie démocratique moderne et aux aspirations non seulement légitimes mais pertinentes de nos concitoyens à être des acteurs de leur propre vie et de leur ville. Ce sont en tous cas, les vœux que nous formulons pour les arrageoises et les arrageois.

Le dernier conseil municipal a pris une étonnante décision concernant l’organisation d’animation de loisirs dans les domaines culturel, éducatif et sportif. Il a en effet décidé de retirer, aux associations dédiées à cet objectif, le soin de s’occuper de la jeunesse arrageoise et plus particulièrement les 11-25 ans. Il faut rappeler qu’il existe essentiellement trois associations à Arras : l’AQS, l’AGAEM et l’ADAQOA qui occupent pendant l’année scolaire et les vacances, les enfants de 5 à, je l’apprends, 25 ans. On ose nous dire que cette décision s’est faite dans la concertation ; évidemment puisque la plupart des membres du bureau des associations citées ci-dessus sont les mêmes que ceux de la majorité municipale.A ce sujet, il convient de se souvenir que l’irrégularité de certaines délibérations du conseil municipal avait fait l’objet de ma part d’une plainte pour prise illégale d’intérêt auprès du procureur de la république dont j’attends toujours des nouvelles. Osons espérer qu’elle ne finisse pas aux oubliettes ! Constatant son échec dans ce domaine, notre municipalité nous annonce également la dissolution de l’ADAQOA qui comme les autres recevait des milliers d’euros de subventions chaque année et qui va laisser un déficit que nos impôts devront combler. Il ne faut pas être devin pour comprendre que les deux autres associations subiront le même sort prochainement devant la baisse de fréquentation et du peu d’intérêt qu’elles suscitent. Notre équipe dirigeante qui revendique être toujours sur le terrain aura mis des années pour s’apercevoir qu’il ne fallait pas attendre le jeune tranquillement dans le centre mais aller à son chevet pour entendre ce qu’il avait à dire et lui proposer des activités en adéquation avec ses aspirations. Pour ma part, je ne vois pas l’intérêt de continuer dans cette voie, pourquoi ne pas laisser faire l’initiative privée, il existe tant de bonne volonté parmi nos concitoyens qui ne demandent qu’à élaborer des projets et à les développer. Pour ce faire, il faut davantage les aider plutôt que vouloir faire à leur place des activités que d’autres maîtrisent mieux que quiconque.

Laure OLIVIER / Alain SELLIER elus-verts-arras@laposte.net

Jean Marc Maurice –conseiller municipal FN mail : fnarras@laposte.net

Arras Actualités

26

Décembre 2009


Décembre 2009 - Janvier 2010 I Permanences d’élus

Jean-Marie VANLERENBERGHE m-le-maire@ville-arras.fr Maire d’Arras, Sénateur du Pas-de-Calais, Président de la Communauté Urbaine

Permanence de 9 h à 11 h, les jeudi 10 décembre à la Maison de quartier Colucci et 21 janvier en Mairie. Contact : 03 21 50 51 82.

CONSEILLERS DE LA MAJORITÉ Zohra OUAGUEF - OUAKID z-ouaguef@ville-arras.fr Service à La Personne et Insertion

Permanences de 11 h à 12 h, les lundi 7 décembre au centre social Jean Jaurès et 21 décembre au centre social Alfred Torchy. Contact : 03 21 50 51 86. Marylène FATIEN m-fatien@ville-arras.fr Urbanisme

Sur rendez-vous en mairie. Contact : 03 21 50 51 87. Danièle LAMOTTE d-lamotte@ville-arras.fr Logement - Conseillère déléguée de la CUA

Sur rendez-vous en mairie le jeudi matin. Contact : 03 21 50 50 81 (service logement) ou 03 21 50 51 86 (pour tout autre problème). Matthieu LAMORIL m-lamoril@ville-arras.fr Patrimoine Culturel

Sur rendez-vous le lundi de 9 h à 12 h, en mairie. Contact : 03 21 50 51 82. Jeannine JANDOT j-jandot@ville-arras.fr Domaine Public, Cadre de Vie et Exécution Budgétaire

Sur rendez-vous le mardi matin et le jeudi toute la journée en mairie. Contact : 03 21 50 51 82. Nathalie GHEERBRANT n-gheerbrant@ville-arras.fr Vie Etudiante et Université

Sur rendez-vous le mercredi de 10 h 30 à 12 h en mairie. Contact : 03 21 50 51 85. Dominique MORTREUX d-mortreux@ville-arras.fr Équipements Culturels

Sur rendez-vous en mairie. Contact : 03 21 50 51 85. Yves DELRUE y-delrue@ville-arras.fr Affaires Militaires et Patriotiques, Vice-Président de la CUA

Sans rendez-vous le mardi de 10 h à 11 h en mairie. Contact : 03 21 50 51 85. Claire HODENT c-hodent@ville-arras.fr Petite Enfance

Sur rendez-vous en mairie. Contact : 03 21 50 51 86. Marc DESRAMAUT m-desramaut@ville-arras.fr Equipements Sportifs

Sur rendez-vous en mairie. Contact : 03 21 50 51 82. Véronique LOIR v-loir@ville-arras.fr Suivi marchés publics et excécution budgétaire

Permanence les mardi 15 décembre et 2 janvier de 10 h à 11 h en mairie. Contact : 03 21 50 51 87. David GRUSON d-gruson@ville-arras.fr Contrôle de gestion, nouvelles technologies, commission des impôts directs

Permanences sur rendez-vous le samedi 19 décembre et jeudi 14 janvier au matin en mairie.Contact : 03 21 50 51 87. Nicole CANLERS n-canlers@ville-arras.fr Personnes Agées et Personnes Handicapées

Sur rendez-vous en Mairie. Contact : 03 21 50 51 86.

ADJOINTS Denise BOCQUILLET d-bocquillet@ville-arras.fr Ressources Humaines Conseillère déléguée de la CUA

Permanences de 10 h à 12 h,les 9 décembre à la Maison des Sociétés, 16 décembre au centre social Léon Blum,6 janvier au Foyer des Platanes et 13 janvier à l’Hôtel de Ville.Contact :03 21 50 51 83. Frédéric LETURQUE fleturque@ville-arras.fr Cohésion Sociale et Renouvellement Urbain, Conseiller Régional, Vice-Président de la CUA

Permanence le jeudi 7 janvier de 9 h à 11 h 30 en mairie. Contact : 03 21 50 51 86 ou 06 08 74 89 75. Annie LOBBEDEZ a-lobbedez@ville-arras.fr Sports

Sur rendez-vous le jeudi de 14 h 30 à 18 h en mairie. Contact : 03 21 50 51 82. Philippe RAPENEAU p-rapeneau@ville-arras.fr Urbanisme, Patrimoine et Constructions Durables, Conseiller Régional, Vice-Président de la CUA

Permanences en mairie, place Guy Mollet, de 10 h 30 à 12 h, les mercredi 9 décembre et 13 janvier. Contact : 03 21 50 51 87. Hélène LEFEBVRE he-lefebvre@ville-arras.fr Etat Civil, Elections et Relations Internationales

Sur rendez-vous en mairie. Contact : 03 21 50 50 15. Thierry SPAS t-spas@ville-arras.fr Domaine Public

Sur rendez-vous en mairie le mercredi de 10 h 30 à 12 h. Contact : 03 21 50 51 82.

Thérèse WILLOT t-willot@ville-arras.fr Espaces Verts et à la Propreté

Sur rendez-vous en mairie le mercredi de 14 h à 17 h. Contact : 03 21 50 51 82. François DESMAZIÈRE f-desmaziere@ville-arras.fr Finances et Administration Electronique

Sur rendez-vous en mairie les samedi 19 décembre et 9 janvier de 9 h 30 à 11 h. Contact : 03 21 50 51 87. www.desmaziere.com Evelyne BEAUMONT e-beaumont@ville-arras.fr Education

Sur rendez-vous en mairie. Contact : 03 21 50 51 85. Alexandre MALFAIT a-malfait@ville-arras.fr Jeunesse et Vie Etudiante

Sur rendez-vous en mairie. Contact : 03 21 50 51 85. François-Xavier MUYLAERT fx-muylaert@ville-arras.fr Culture et Tourisme Conseiller délégué de la CUA

Sur rendez-vous en mairie. Contact : 03 21 50 51 85. Nadine GIRAUDON n-giraudon@ville-arras.fr Fêtes et Commerce

Sur rendez-vous en mairie. Contact : 03 21 50 51 85.

Permanences et coordonnées sur

www.arras.fr

Hugues MORTIER

Karine BOISSOU

h-mortier@ville-arras.fr Affaires Juridiques, Commission d’Appel d’Offres et Assurance, Commission de Sécurité et d’Accessibilité - Conseiller délégué de la CUA

Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur rendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Sur rendez-vous le mardi en mairie. Contact : 03 21 50 51 87. Philippe ARVEL p-arvel@ville-arras.fr Développement de la démocratie participative et à la mise en œuvre des conseils de quartier

Sur rendez-vous le premier jeudi de chaque mois de 9 h à 10 h en mairie. Contact : 03 21 50 51 82. Mickaël SULIGERE m-suligere@ville-arras.fr Conseiller municipal Vice-président de la CUA, délégué à la Promotion de la Santé

Sur rendez-vous de 14 h à 16 h, les vendredi 11 décembre, à l’Espace Simone Veil et 15 janvier à la Maison de Services M.T. Lenoir. Contact : 03 21 50 51 82. Claude FERET c-feret@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé de la Cohésion Sociale et de la Sécurité

Permanences le mercredi 20 janvier de 9 h 30 à 11 h 30 au CSAO, 39 avenue de l’Hippodrome. Contact : 03 21 50 51 82. Jean-François MALBRANCQ jf-malbrancq@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé des transports

Sur rendez-vous en mairie. Contact : 03 21 50 51 82.

Arras en Mieux

Bertrand ALEXANDRE Arras en Mieux

Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur rendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15. Bertrand LOUCHART Arras en Mieux

Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur rendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15. Colette VILETTE Arras en Mieux

Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur rendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15. Jean-Pierre FERRI Arras en Mieux

Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur rendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15. Françoise DUFORETS Arras en Mieux

Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur rendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15. Alain SELLIER élus-verts-arras@laposte.net

Permanence à l’Hôtel de Ville, bureau 22, le jeudi de 9 h 30 à 11 h 30 et sur rendez-vous. Contact : 06 82 11 21 62. Laure OLIVIER élus-verts-arras@laposte.net

CONSEILLERS DE L’OPPOSITION

Sur rendez-vous à l’Hôtel de Ville, bureau 22. Contact : 06 85 92 66 30.

Alain FAUQUET

Jean-Marc MAURICE

Arras en Mieux

Front National

Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur rendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Permanence les lundis de 15 h à 18 h à l’Hôtel de Ville, bureau 21 ou sur rendez-vous. Contact : 06 77 20 11 81. Arras Actualités Décembre 2009

27



Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.