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ArrasActu Le magazine des Arrageois
N° 270 - Novembre 2012
L’éducation, une ambition pour l’avenir
La Citadelle prend vie
Portrait La Ville soutient
Grégory Beugnet Destination Rio 2016
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Puisqu’on vous le dit
Arras et les télés locales
L’Université d’Artois fête ses 20 ans avec 11 000 étudiants L’Université d’Artois fêtera ses vingt ans le 9 novembre et, pour sa première rentrée à la tête du pôle Arras-Douai-Béthune-Lens-Liévin, son nouveau président, Francis Marcoin, annonce une légère hausse des effectifs. Il table pour janvier sur 11 000 étudiants répartis sur les cinq sites contre 10 818 la saison dernière. L’offre de logement sur le campus arrageois va également évoluer avec la création d’ici un à deux ans d’une centaine de chambres en structures modulables sur un terrain cédé par la Communauté Urbaine derrière la Maison de l’Etudiant. Les inscriptions en langues connaissent une belle progression, et notamment le Chinois à Arras avec l’Institut Confucius. Autre signe du rayonnement de l’Université d’Artois : Jean-Jacques Pollet qui en fut le président de 2000 à 2005, Arrageois de naissance, vient d’être nommé recteur de l’Académie de Lille après avoir occupé ce poste à Rouen, puis à Metz-Nancy.
150 kg de déchets à Savary ! Encadrés par trois professeurs, les élèves en BTS hygiène propreté et environnement du lycée Savary ont mené une action de nettoyage d’envergure des espaces verts qui entourent leur établissement. Ils ont ainsi ramassé plus de 150 kilos de déchets ! Ces BTS se préparent à devenir des professionnels de la collecte, du tri et du recyclage. Cette louable opération pour valoriser les abords de leur lycée a aussi contribué à l’entretien du quartier et devrait inciter les promeneurs à une attitude citoyenne dans la nature.
Télé Gohelle, une télévision locale basée à Méricourt, est venue tourner deux émissions à Arras qui, une fois diffusées, seront également éditées en dvd. « Teen Mag » a donné la parole à de jeunes Arrageois qui ont filmé eux-mêmes leurs reportages et ont notamment interviewé Alexandre Malfait, adjoint à la Jeunesse. « Arras la belle inconnue » est un documentaire signé Valérie Lannoy qui veut donner au téléspectateur de la région l’envie de venir à Arras en montrant Nemetacum, Wellington, les boves, l’abbaye Saint-Vaast, le Théâtre, l’Université et les Compagnons. Arras intéresse d’ailleurs de plus en plus les télés du cru et Weo est venue récemment y tourner différentes séquences pour son émission Grand’Place, une présence quotidienne d’Arras à l’antenne pendant une semaine.
Une charte pour les antennes relais Lors de sa réunion du 28 septembre, le Conseil Communautaire a voté une charte réglementant l’installation d’antennes relais de téléphonie mobile. Cette décision signifie que, désormais, les opérateurs, pour obtenir l’autorisation d’une nouvelle implantation, ne s’adresseront plus à la commune concernée, mais à la CUA qui a donc établi des normes strictes similaires à celles en vigueur dans les métropoles. Une concertation sera aussi ouverte avec le maire concerné. La CUA souhaite aussi maîtriser les installations afin de relier les antennes relais au réseau de fibre optique pour poursuivre le développement du très haut débit dans l’Arrageois. Une étude annuelle pour connaître la puissance d’émission d’ondes est prévue.
L’eau du robinet est potable ! Une alerte lancée auprès de la Préfecture par l’Agence Régionale de Santé concernant la présence de perchlorates dans l’eau du robinet a pu légitimement inquiéter les usagers. En fait, Véolia, fournisseur pour la CUA, effectue des prélèvements réguliers et son directeur, Laurent Kosmalski, déclarait à la presse que l’eau arrageoise était à 100% conforme aux paramètres d’analyse. L’eau du robinet est potable. Par principe de précaution, il est simplement recommandé à Arras (où le taux de perchlorates est de 9 ùg/l ) d’éviter de donner de l’eau du robinet aux nourrissons de moins de six mois.
Arras préside la communauté hospitalière La directrice du Centre Hospitalier d’Arras, Marie-Odile Saillard, a été nommée présidente du comité directeur de la communauté hospitalière de l’Artois-Douaisis. Cette structure a pour mission d’harmoniser les offres de soins de quatre établissements : Arras, Béthune, Lens et Douai.
Edito
Frédéric LETURQUE Maire d’Arras, Vice-président de la CUA
Sommaire 6
Le réseau Vivaldi a réussi la fête de la Châtaigne
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Semaine Bleue : vieillir ensemble
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L’activité sociale et culturelle des clubs services
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Grand’Place : le parking change de face
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Des commerçants récompensés pour l’accueil et la qualité
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Un grand projet avec Haïti
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La Ville soutient Grégory Beugnet
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Le Festival Tiot Loupiot : une première attendue
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Les premières réunions de quartier
Retrouver la citoyenneté Les premières réunions de quartier nous l’ont confirmé : vous êtes plus que jamais attachés à voir votre ville s’épanouir et grandir. Le renouveau de la Citadelle, qui prend vie et voit naître un nouveau quartier de la ville d’Arras, en est le parfait exemple. Ce lieu est ouvert à tous, il est le vôtre, profitez-en ! Vous révélez aussi dans vos interventions une volonté d’être acteurs de notre ville et de participer à toutes les améliorations que nous cherchons à mettre en œuvre. Effectivement, ce grand projet de ville, nous le construisons ensemble. Faire évoluer l’environnement et les conditions de vie dans chacun de vos quartiers en est la première étape. Qu’il s’agisse de propreté, de sécurité, ou d’attention à notre entourage, c’est par un travail collectif au quotidien que nous y parviendrons. Cela a un nom dont nous devons retrouver l’usage : le civisme et la citoyenneté. Dans l’accomplissement de ces valeurs, l’éducation a un rôle primordial à jouer et tous les interlocuteurs d’une récente commission extra-municipale sont aussi tombés d’accord sur une observation : il faut inciter les parents à prendre une large part dans la vie de l’école, car ils sont les premiers éducateurs de leurs enfants. Nous avons aussi constaté à travers l’analyse des besoins sociaux que 46% des Arrageois vivent seuls. C’est en tissant du lien social entre tous que nous donnerons du souffle à un grand projet de ville collectif.
Erratum : le numéro de septembre d’Arras Actu présentait en 4e de couverture un visuel du Carrosse de Veilhan. Nous avions malencontreusement omis d’en mentionner le copyright : © Veilhan/ADAGP, Paris, 2012.
ARRAS ACTUALITÉS N° 270 Novembre 2012
Directeur de la publication : Frédéric Leturque • Directeur de la Communication de la Ville d’Arras : Anthony Blondeau • Directeur de la rédaction - Rédacteur en chef : Claude Marneffe • Reporter photographe : Julien Mellin • Photos de couverture (magazine et dossier) : Philippe Frutier • Concepteurs graphiques : Béatrice Couadier - Mathieu Lucas - Julien Ramet - Christine Roussel • Sortir à Arras : Brigitte Joud • Impression : Imprimerie du Détroit - 62720 Rinxent - La Ville d’Arras a souhaité produire cette publication dans le respect de l’environnement. Ainsi, l’impression a été réalisée à partir d’encres à base d’huile végétale. Le papier sélectionné pour ce magazine est du Satimat Green produit par Arjowiggins (France), usines certifiées ISO 14001. Ce dernier est composé de 60% de fibres recyclées et de 40 % de fibres vierges certifiées Forest Stewardship Council (FSC), issues de forêts bien gérées. • Distribution : La Poste • Attachée de presse : Amélie Creton & 03 21 50 50 87 • Assistante de direction : Catherine Petit & 03 21 50 51 44 • Fax : 03 21 50 51 79 • http : //www.arras.fr • Courriel : com@ville-arras.fr
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ARRAS EN IMAGES
PHOTOs JULIEN MELLIN - PHILIPPE FRUTIER
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Le jardin du Gouverneur et la salle Tételin vus d’en haut. Au premier plan, l’impressionnante architecture de la Citadelle.
Des restaurateurs ont accueilli des classes dans leur cuisine à l’occasion de la semaine du Goût. Ici, à 2 « La clef des sens », le chef a laissé les enfants mettre la main à la pâte, peut-être une vocation de futur cuisinier !
Jean-Pierre Savelli,
le Peter de Sloane, est venu au Cinémovida présenter « Star 80 », un film attendu comme le succès de cette fin d’année.
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Une quinzaine de jeunes arrageois avec le service Jeunesse de la Ville et le RCA Athlétisme ont participé aux 20 km de Paris pour Haïti (voir article 4 p.19). 6
5 Dites 33 ! C’est le retour du vinyle chez
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les jeunes, nombreux à la 16e Foire aux Disques de PFM le 30 septembre salle des Tisserands et des Orfèvres.
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900 personnes ont assisté à la première nuit du blues au Casino avec … Paul Personne ! Un succès qui engage à la pérennité de ce nouvel événement. La police municipale
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a rappelé qu’elle était surtout présente à Arras pour la protection des habitants et la surveillance des sites et des biens en participant le 6 octobre Grand’Place à la Journée de la sécurité intérieure. Sous les diverses tentes, le public a aussi apprécié la démonstration des techniques de la police scientifique autour de la reconstitution d’un crime.
6 Ils font partie du Réseau Vivaldi
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Ils ont organisé la Fête de la Châtaigne • L’association des résidents de l’Europe • La Joie au cœur de l’Europe • Le comité d’habitants Saint-Michel • L’association des comités d’habitants d’Arras ouest
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• L’association des Hauts de SaintAubert • Le comité d’habitants de Jean-Jaurès • Les Restos du cœur • L’association Bien Vivre à Pierre Bolle • L’écho d’en bas • Le CPIE (Centre Permanent d’Initiation à l’Environnement)
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Une fête où beaucoup se sont aussi rendus pour le troc’plantes. Les enfants ont découvert le bois à dos de poney. Des animations réparties dans les quartiers : au centre social JeanJaurès, attention les dents !
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Une fête des quartiers et la nature en ville...
Au bois des châtaignes ! Croquer des marrons (non, des châtaignes !) à la citadelle, l’occasion de marcher dans un bois à la lisière de la ville.
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ne fête populaire est parfois riche d’enseignements ! Les marrons grillés que l’on mangeait sur les boulevards dans des cônes de papier journal sont en fait des châtaignes ! Quelques exégètes du palais alimentaient la conversation sur le sujet, le 14 octobre à l’arrière du bois de la citadelle, lors de la fête de la châtaigne, une animation appelée à revenir chaque année à la même époque, ce que -soit dit en passant- on appelle en jargon journalistique un marronnier ! Le marron, fruit de certaines variétés de châtaigniers dont l’amande est entière à l’intérieur de la même enveloppe, ne serait pas comestible alors que ses graines sont utilisées en remède de certaines affections circulatoires ! Allez vous en savoir, c’est la châtaigne que l’on mange ! Les Arrageois qui profitaient de la clémence inattendue du ciel, ce dimanche-là, n’affrontaient pas ce genre de débat sémantique pour se mettre en file indienne devant les braseros afin de croquer dans des châtaignes croustillantes qui n’étaient donc pas des marrons d’Inde ! La fête de la Châtaigne est, depuis trois ans, une initiative du Réseau Vivaldi visant à faire travailler ensemble, chacune des quatre saisons, les comités et associations de quartiers autour d’une animation commune. Pendant une semaine, les rendez-vous se sont donc multipliés en ville. C’est le comité des Hauts de Saint-Aubert qui a donné un avant-goût à la fête dans la soirée du 5 octobre en faisant griller les marrons- pardon, les châtaignes !- place du Wetz d’Amain. Chocolat chaud, vin chaud, pâtisseries et barbecue complétaient la dégustation sur chaque site participant, au fil de la semaine, à la résidence Soleil, à l’espace Simone-Veil, au foyer Pierre- Bolle, à l’espace Marcel-Roger... Ecoles maternelles, foyers
d’aînés, Restos du cœur ont également apporté leur part aux festivités, avec chacun son idée pour une originalité différente. A la maison de services JeanJaurès, l’AQS, avec les comités Devillers, des Platanes et Jean-Jaurès, en a ainsi profité pour présenter en photos les massifs et jardinières réalisés par les habitants pour des « Quartiers en Fleurs ». Le grand final de la fête s’est donc déroulé dans le bois de la citadelle derrière le stade Degouve, occasion pour un dimanche après-midi de promenade de découvrir ce site avec son plan d’eau où caquetaient de nombreux volatiles ! Dans l’odeur des feuilles mortes qui tapissent le sol et du charbon de bois fai-
Une fête organisée par le réseau Vivaldi sant éclater l’écorce des châtaignes, les familles ont écouté les chansons de Di Dou Da et Couleur Jazz sur le podium, de l’accordéon, de la trompette et de la danse country aussi. Les enfants étaient retenus par des contes et lectures. Et différents stands proposaient de découvrir, dans leur site de vie, la faune et la flore qui constituent la biodiversité du bois arrageois et font que la Communauté Urbaine, dans son programme de trame verte et bleue, met tout en œuvre pour préserver et développer cette richesse naturelle. S’il ne fallait qu’une seule raison pour que se perpétue cette fête automnale, ce serait bien justement d’amener les Arrageois, ce jour-là, à découvrir la nature sous leur pas pour leur donner l’envie d’une habitude de promenade...
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Actualités
Des travaux chez vous
Pensez à l’ANAH O
n ne sait pas suffisamment qu’avec l’ANAH, Agence Nationale d’Amélioration de l’Habitat, la Communauté Urbaine offre la possibilité d’obtenir des aides financières pour la réhabilitation de logements vétustes. Une habitation, objet d’un arrêté préfectoral d’insalubrité, a ainsi été rénovée rue Saint-Maurice. « C’était une grande maison divisée en petits logements, nous avons préféré lui rendre sa vocation première d’accueillir une famille sur 140 m2 avec quatre chambres », explique l’opérateur « Habitat et Développement ». Sur les 124 000 euros qu’ont coûté les travaux, l’ANAH a apporté un financement de 76 700 euros. En contrepartie, le propriétaire s’engage pour quinze ans à accorder un loyer social à une famille à bas revenus. Qui plus est, sur 670 euros, le locataire bénéficie de 506 euros d’APL. L’habitation a en outre été repensée selon toutes les nouvelles techniques d’isolation pour une économie d’énergie. « Ce qui nous intéresse dans ce genre
Un exemple de rénovation présenté pour susciter d’autres réalisations.
d’opération, témoignait le Maire en visitant les lieux, c’est qu’elle permet de rendre habitables des logements qui seraient restés inoccupés parce qu’un propriétaire n’avait pas la capacité d’engager des travaux. On règle ainsi deux problèmes : on remet en état une maison et on apporte à une famille la possibilité de se loger ». Sur la CUA, 80 dossiers ont ainsi été gérés en 2011. Sur 900 logements inoccupés recensés sur le territoire, 75% se trouvent sur Arras même. « Il faut reconquérir les logements dégradés ou vides », disait Frédéric Leturque. « L’ANAH peut être une solution », ajoutait Philippe Rapeneau, président de la Communauté Urbaine, en encourageant les propriétaires à faire les démarches pour bénéficier des aides.
Les actions du Plan Climat sont lancées
Faites un geste
Préparer ses cartons pour le ramassage sélectif avec le cheval, ce peut être l’un des premiers gestes citoyens dans le cadre du Plan Climat.
Arras Actu
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Le conseil de développement « Arras Pays d’Artois » a mis en place un « plan climat » en 52 actions avec 75 partenaires. Les premières « rencontres climat », le 24 septembre à l’Atria, ont marqué le point de départ de ce programme sur deux ans. Les actions prévues entreront en contact avec le quotidien des habitants sur les marchés et dans les bus avec des saynètes humoristiques interprétées par une troupe de théâtre de rue. « Il s’agit, explique le président du conseil, Jean-Marie Presteaux, de promouvoir les bonnes pratiques, car chacun, à son niveau, peut lutter contre la dégradation du climat. Il faut dénoncer les idées reçues et les travers de chacun ». Ainsi des familles habituées à pratiquer des écogestes viendront en convaincre d’autres.
Actualités
Faire la fête avec la Semaine Bleue
Le meilleur des remèdes !
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naugurée le 16 octobre à la base de loisirs des Grandes Prairies autour d’un goûter chantant qui a réuni quelque 250 aînés des maisons de retraite et des clubs, la Semaine Bleue a été une nouvelle fois à Arras la démonstration des rapports intergénérationnels qui président tout au long de l’année dans les différents établissements. Des élèves des filières des services à la personne des lycées Savary et Saint-Charles ont interprété saynètes et chansons spécialement composées pour rappeler à ces représentants de la génération de leurs grands-parents leur bon vieux temps. Certains ont aussi servi à table le café et la bonne tarte à la crème d’autrefois ! La chorale Pierre-Bolle avait également mis son répertoire sur son 31 ! L’association « Entraide et Responsabilité » participait à la fête tout comme le club des « Quatre Saisons » de l’AQS dont on aura noté un important investissement fort réussi. Toute la semaine, jusqu’au 21 octobre, les rendez-vous se sont succédés
dans les maisons de retraite afin d’apporter dans le cadre de cette semaine où chaque année on les met à l’honneur un peu plus de divertissement encore à nos aînés. Ainsi le spectacle « cabaret » de l’équipe d’animation de Pierre-Brunet fut fort apprécié, mais on sait que cette maison n’attend pas l’événement programmé pour imaginer régulièrement des moments festifs
Le contact avec l’animal, un lien affectif.
pour ses résidents. L’originalité était aussi souvent de mise au programme : à Saint-Camille, des chiens sont venus se faire caresser par les pensionnaires, initiative qui voulait aussi démontrer le rôle d’un animal pour maintenir le lien social et affectif. Tournoi de jeux avec les enfants de l’accueil de loisirs à Torchy, ateliers bien-être avec le CCAS à la résidence Soleil où l’on confortait les personnes âgées dans leur souci de rester toujours bien soigné, atelier floral avec « Les Amis de Pierre-Bolle », etc, autant d’animations qui ont démontré que faire la fête était le remède idéal de nos anciens pour oublier les petits maux quotidiens, parfois bien plus valable que le cataplasme à la farine de moutarde ou le sirop de radis noir !
Toujours une belle ambiance au goûter d’inauguration.
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Actualités
Un salon à vocation sociale
« L’or dans la main » des Soro L
e deuxième salon de l’art et de l’artisanat organisé par le club service féminin des Soroptimist s’est déroulé le week-end des 19 et 20 octobre salle des Orfèvres et des Tisserands, à l’Atria. Son intitulé, « L’or de la main », résume tout à fait son esprit en reprenant une expression populaire. Il est vrai que tous les artisans dont les visiteurs ont pu admirer le travail ont de l’or dans les mains ! Ils n’étaient, pour cette seconde édition, qu’une cinquantaine à exposer, mais les organisateurs avaient certainement dû être rigoureux sur le choix des participations afin de procurer au public un véritable régal des yeux qui fera la réputation de ce salon et entraînera sa pérennité. « Nous avons voulu de la diversité en même temps que de la qualité », expliquait Claudine Hammelrath qui, dans l’équipe des Soroptimist, a particulièrement la mission de s’occuper de la mise en place de cette manifesta-
tion. Cette année, des attractions supplémentaires avaient été ajoutées comme un défilé de mode du styliste arrageois Benoît Witowski. Une robe en chocolat réalisée par le confiseur Jean-Claude Genson a également fait sensation. Ce salon de « L’Or de la Main » permettait d’ailleurs, parmi des invités venus de diverses régions de France, de découvrir des artisans créateurs arrageois comme la décoratrice Sandrine Laurent-Garcia dont la présence permettait enfin d’identifier l’auteur de la peinture en trompe-l’œil de la place de la Vacquerie. Club service, les Soroptimist n’oublient pas non plus le rôle social qu’elles se sont engagées à jouer dans la ville. Les bénéfices de cet événement permettront prochainement une remise de chèque au profit du centre d’hébergement des SDF qui, avec l’arrivée de l’hiver, ne manquera pas de pensionnaires.
Une exposition qui était aussi bien à propos à l’heure où l’on
Des retrouvailles avec le boogie-woogie
Le Rotary en fête L e petit homme au chapeau, Renaud Patigny vient de Belgique, mais, apparemment, il connaît bien la côte picarde et, dans la salle on le lui rend bien en applaudissements. On est venu
nombreux du Crotoy écouter une musique inspirée des mouvements de la mer sur ce littoral ! La soirée boogie-woogie du Rotary Arras Vauban, le 13 octobre au Casino, a été un vrai succès, salle
Une voix qui transportait à elle seule l’univers du boogie-woogie.
comble sans que le futur gouverneur du club, Georges Bacot, ait par superstition à renouer avec la prière du soir ! La soirée a été donnée au profit de trois organismes caritatifs très présentes sur Arras : Aima, l’Aide Internationale Médicale d’Arras, Nénuphar qui accompagne les patients touchés par une pathologie grave et leurs familles, et Down up, pour l’intégration en milieu ordinaire d’enfants trisomiques. Quant au concert en tant que tel, il a permis à un public de passionnés de renouer avec un style musical, le boogie woogie, qu’on ne rencontre
Actualités
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Invités du district 1520 du Rotary
optimist
Quatorze gouverneurs ! « Roulez carrosses ! » ne cesse d’être prétexte à des groupes venus de toute la France de visiter Arras. Quatorze gouverneurs du Rotary sont ainsi repartis intarissables sur notre patrimoine.
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commence à penser aux cadeaux de Noël.
n club service, c’est, dans verneurs de 2007-2008, incités par une ville, une association leur homologue, Auguste Courtade, d’hommes de bonne volonté, de Bruay-la-Buissière, à découvrir souvent professionnellement et so- Arras avec leurs conjointes. Le 6 occialement influents, qui soutiennent tobre, la délégation a également visité des actions caritatives en faveur de leurs concitoyens plus défavorisés. Le Rotary Venus de toutes les Club international comporte 520 districts dont 19 en régions, ils sont devenus France. Arras appartient au ambassadeurs d’Arras district 1520 avec trois clubs : l’originel fondé en 1949, puis Arras-Vauban datant de 1990, et Maroeuil cœur d’Artois. Au les boves et a été reçue par Frédéric total 125 membres. Chaque district Leturque à l’Hôtel de Ville. « Nos vinomme sur deux ans son gouverneur siteurs ont apprécié un accueil rareet, traditionnellement, ces anciens ment aussi bien organisé dans leurs présidents se retrouvent chaque an- déplacements », témoigne Georges née dans une autre région que la leur. Bacot, du Rotary Arras-Vauban, staL’écho national de l’exposition « Rou- tutairement déjà nommé Gouverneur lez carrosses ! » a décidé 14 gou- du district 1520 pour 2014-2015.
plus que rarement sur scène. Renaud Patigny a le clavier alerte et plein d’humour, jouant les maîtres de cérémonie pour introduire un par un en solo les musiciens de l’orchestre Zanzibar qui donnent à l’ensemble toute son énergie, quoique l’on puisse parfois penser que tout cela manque d’un rien de diablerie ! Mais les Rotariens, venus en nombre de chacun des 48 clubs du district Nord-Pas-de-Calais-Picardie, avouaient pourtant avoir passé une soirée un tantinet canaille ! Gageons que, ce jour-là, la prière du soir, on l’a oubliée !
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Parking Grand’Place
Travaux ouverts !
«
Ce que les Arrageois réclament sur Facebook à propos du parking de la Grand’Place, c’est de la lumière, de la couleur, un ascenseur », disait Frédéric Leturque en présentant le 8 octobre à l’Hôtel de Ville les travaux qui vont améliorer l’attractivité de cet équipement datant des années 70. Ils débuteront en janvier, après le Marché de Noël et les fêtes de fin d’année, et dureront un an. Mais, les trois niveaux de cet équipement essentiel du stationnement en cœur de ville continueront, toute la durée du chantier, d’accueillir abonnés et usagers. Ainsi, les anciens escaliers, qui n’ont que 70 cm de largeur, resteront praticables tandis que de nouveaux, d’1 m 40, seront construits à côté. Le plus remarquable sera l’installation d’un ascenseur entièrement vitré conforme à la réglementation imposée pour faciliter l’accessibilité des personnes à mobilité réduite. Cette nouvelle entrée se situera
Les entrées du parking auront bientôt une tout autre configuration.
dans l’axe de la rue de la Taillerie, visible depuis la place des Héros d’où partira un cheminement sur des pavés sciés. Remise en peinture et intensification de l’éclairage compléteront ces travaux qui n’oublieront pas non plus la création de toilettes publiques accueillantes et surveillées. Ces travaux d’un coût de 2 millions 400 000 euros ont pour objectif d’augmenter la fréquentation de ce parking de 695 places. Ils n’auront pas d’impact sur les tarifs, « contrairement à ce qui se serait passé si nous avions confié modernisation et gestion au privé », disait le Maire.
Le collectif Jaccede a recensé l’accessibilité
Un fauteuil passe !
Emanation locale d’une association nationale, un collectif Jaccede s’est formé à Arras pour montrer la nécessité d’adapter boutiques, restaurants, et toilettes, aux personnes qu’un handicap empêche de se déplacer avec la même aisance que tout un chacun. Le 20 octobre, à l’occasion de la Journée nationale de l’accessibilité, trente équipes de trois bénévoles dont un en fauteuil roulant ont fait le tour de tous les lieux publics d’Arras, et surtout les commerces, dans tous les quartiers, afin de recenser les endroits où un handicapé pouvait entrer sans problème et ceux où il était contraint de faire demi-tour, ou était confronté à certaines difficultés. A la suite de cette journée test, les lieux facilement accessibles ont été portés sur le site jaccede.com. Ils sont au nombre de 200 sur 385 endroits visités.
Arras Actu
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Le dossier
Un quartier de ville aux portes des places « L’aménagement de la Citadelle est pour nous un enjeu fort », affirme le président de la Communauté Urbaine, Philippe Rapeneau. Comme il a été précisé lors d’une récente réunion d’information des Arrageois, il s’agit plus que jamais d’en faire un véritable « quartier de ville » avec de la vie, des commerces, des habitations, des services, des entreprises, tout en mettant en valeur le patrimoine historique reconnu par l’Unesco. La Ville compte d’ailleurs aménager dans l’un des bâtiments une Maison de Services et de proximité, à l’image de la Maison Marie-Thérèse Lenoir, preuve que l’on souhaite véritablement développer une vie de quartier avec les antennes administratives. Après de premières activités déjà installées, l’année 2013 sera marquée par de nouveaux chantiers pour créer logements et bureaux. « Nous travaillons à une diversité et à une qualité des implantations, confie Philippe Rapeneau. Je suis plutôt confiant sur le devenir de ce site exceptionnel ». Cet hiver se dérouleront des opérations de mise en valeur des remparts et un plan de boisement et de protection des espèces sera mis en place dans le bois (voir pages suivantes). « Avec l’ouverture du terrain du Gouverneur et la création d’un cheminement vers le centre-ville, la citadelle sera véritablement aux portes des places d’Arras », conclut le président de la Communauté Urbaine. Le Maire d’Arras, Frédéric Leturque, abonde dans le même sens : « C’est un nouveau quartier qui prend vie pour notre ville ! Nous nous devons d’être engagés, aux côtés de la CUA, pour maintenant faire de ce quartier arrageois un lieu attractif et accueillant pour ses futurs habitants. »
Quartier Citadelle Arras Actu
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Le dossier
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1 Les salariés de l’association d’insertion Aidera entretiennent les lieux au quotidien. Ici, devant le bâtiment de L’Equerre prochainement en travaux pour la création d’appartements.
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2 Le président de la Communauté Urbaine, Philippe Rapeneau, devant la porte Dauphine.
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Le fromager Jean-François Dubois prépare ses produits pour les marchés et la restauration.
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Une table étoilée avec Christophe Dufossé Majestueuse et historique, la Porte Royale, entrée principale de la Citadelle est appelée à accueillir dans l’épaisseur de ses murs une halte gastronomique. Déjà venu dans cette optique à plusieurs reprises prendre en considération le site arrageois et tâter le pouls de la ville quant à ses besoins en restauration, Christophe Dufossé, une étoile au Michelin depuis 2006 pour son « Magasin aux vivres » à Metz, mais Calaisien de naissance, pourrait bien être l’homme de la situation. A Metz, l’hôtel 4 étoiles de 46 chambres qu’il a aussi créé s’appelle « La citadelle » dans laquelle il se trouve ! A Arras, le chef verrait donc bien, porte Royale et dans l’an-
le berger des abeilles
cienne infirmerie militaire, la naissance d’un complexe chambres et bonne table. Avec l’ambition d’apporter à la ville cette étoile gastronomique qui contribuerait à son rayonnement touristique. Christophe Dufossé, qui reviendra à Arras avant la fin de l’année, est actuellement souvent en Chine, autre clin d’œil à Arras puisque la Communauté Urbaine, et l’Université avec son Institut Confucius, entretiennent des relations suivies avec ce pays. Le chef, lui, vient d’y ouvrir une table française au quatrième étage d’un palace cinq étoiles de 800 chambres à Chengdu, capitale d’une province de 14 millions d’habitants. La création hôtelière, il sait faire !
Le coup de main d’Aidera L’association d’insertion Aidera s’est installée dans l’un des hangars au fond de la citadelle. Ses salariés y jouent ainsi un rôle de gardiennage, un œil sur les allées
et venues. Mais, surtout, ils se livrent à de petits travaux d’entretien quotidien, couper arbres et herbes, nettoyer, remettre en peinture.
Arras Actu
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Alexandre Cousin est le berger des abeilles de la Citadelle. Une fois les installations du Main Square démontées, il y a apporté une dizaine de ruches qu’il entretient quotidiennement et ouvre une fois par semaine pour voir le travail de ses petites ouvrières du miel. Pas moins de 30 000 abeilles ont été ainsi implantées. Alexandre Cousin pense qu’elles pourront être jusqu’à 50 000 à élire domicile à la citadelle ! Il possédait auparavant d’autres ruches ailleurs dans Arras qui lui ont permis de récolter cette année 35 kilos de miel. Il en vend en pots dans sa miellerie de la citadelle et c’est aussi une occasion de lui rendre visite. La rencontre peut être intrigante et spectaculaire si à ce moment-là il a revêtu sa combinaison protectrice des piqûres et s’est emparé de son enfumoir pour approcher les ruches !
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Allons au bois ! 5 4 Alexandre Cousin va laisser hiberner ses abeilles.
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En marge du bâtiment de la CUA, entre les douves et le stade, l’installation pour l’heure la plus visible dans la citadelle : un parcours d’accrobranche ouvert à tous les âges.
Affiner La Finarde Lorsqu’on ouvre la porte, des effluves indiquent tout de suite qu’on ne s’est pas trompé ! Dans un bâtiment côté mur des Fusillés, juste après la résidence universitaire, datant de 1905 et nommé « hangar à ballons » parce qu’on y stockait des aérostats d’observation, est arrivé le fromager Jean-François Dubois. Présent sur une quinzaine de marchés de la région, dont les mercredis et samedis place des Héros, le spécialiste cherchait « un local adapté au développement d’une stratégie commerciale au service des professionnels de la table ». Comptez voir ! Pas moins de 350 références provenant d’une cinquantaine de fournisseurs régionaux à conduire à leur pleine maturité. « C’est ça l’affinage ». La méthode est extrêmement variable et nécessite un temps
plus ou moins long, de dix jours à trois ans, voire plus. « Certains, il suffit de les retourner, brosser, laver. D’autres, c’est plus délicat ». Pour l’instant, Jean-François Dubois stocke ses fromages pour la préparation des plateaux. L’affinage se précisera lorsqu’il arrivera dans les deux poudrières. Il y transférera son atelier de « La Finarde », le chemin de la ferme familiale à Hulluch, près de Lens, qui a donné son nom à l’entreprise. Dans les poudrières, semi-enterrées, seront reconstituées les conditions idéales d’une vraie cave. « Un fromage, dit Jean-François Dubois, il faut le consommer selon les saisons, dans sa meilleure période de production. Les gens n’ont plus ce rapport à la terre. Le lait n’est pas le même en mai qu’en décembre. Il ne donne pas le même fromage »...
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Novembre 2012
L’aménagement de la citadelle participe également au développement de la trame verte et bleue dans l’Arrageois par un programme de restauration du boisement dont les travaux se prolongeront jusqu’en mars. Intégrée au plan forêt régional, cette initiative est ainsi financée, pour un coût global de 1 300 000 euros, à 60% par l’Europe et, à part égale de 20%, par la Région et la CUA. « Avec de nouvelles plantations encore qui capteront du carbone et la préservation de la biodiversité, cette action correspond à notre volonté d’apporter notre part à la lutte contre le changement climatique », indique Coralie Fleurquin, directrice du Développement Durable à la CUA. Sur ce domaine d’intervention de la CUA, et sur 8 sites distingués sur 87 hectares, 203.300 arbres au total ont été recensés, chiffre faramineux ! Dans le cadre propre de la citadelle, c’est sur l’espace Jean Zay, avec son plan d’eau entre Saint-Fiacre et Savary, qu’interviennent pour la plus grande part les travaux. Un sur deux des 120 peupliers qui bordent le ruisseau des Hautes-Fontaines, pièces rapportées, est abattu afin de laisser place à une végétation naturelle de plantes hélophytes (les pieds dans l’eau, la tête à l’air !) qui favorisent, dans cette zone humide, la présence de 9 espèces protégées, de la menthe, des tritons crêtés et 7 sortes de chauve-souris. Un ourlet herbeux, des haies et des arbustes viendront densifier la lisière des bosquets. La parole sera rendue à la nature : plus question ainsi d’un entretien paysager, herbes et haies tondues au fil du rasoir, on passe à une gestion écologique du site. Dans le bois de la citadelle, zone refuge de la faune et la flore, saules, aulnes, bouleaux, frênes, noisetiers et églantiers seront ajoutés en jeunes plants, là encore, dans un souci de développement durable, pour laisser à la nature le temps de reconquérir son espace...naturel !
Le dossier Habiter un monument
Le tour du propriétaire
L
es bâtiments portent un numéro, mais on les désigne habituellement par leur dénomination historique ou utilitaire. Face au bâtiment 6 qui héberge désormais les quelque 170 agents de la Communauté Urbaine se trouve « l’ordinaire » où auront maintenant lieu les conseils communautaires. Par la suite s’installera dans les lieux une association professionnelle de perfectionnement hôtelier, « A la carte », alternativement animée par une trentaine de grands chefs. Autour de la place d’Armes, à gauche en entrant par la porte Royale, les deux bâtiments de la Cantine et de l’Equerre, face à la chapelle, sont dévolus à un programme immobilier de 69 logements (voir ci-contre). De l’autre côté, à gauche de l’édifice religieux, les immeubles (bâtiment 51) sont neufs. Ils datent de 1998. Ils devraient accueillir des activités tertiaires (bureaux), une pépinière d’entreprises, des associations. Derrière, dans l’ancien foyer (23), Décima, qui implante déjà un « data center » dans les deux poudrières, s’étendra pour héberger et préserver des données informatiques d’entreprises. Une restauration rapide, ouverte à tous, devrait être créée au rez-de-chaus-
sée. Le « hangar à ballons » héberge « La Finarde » (voir pages précédentes). On se donne aussi le temps de la réflexion pour le vaste bâtiment de l’Arsenal, face à l’entrée principale, où les rockers internationaux du Main Square trouvent toutes leurs aises, derrière la scène, dans des pièces transformées en loges ! Logements à l’étage,
Mixité de fonctions, diversité des publics commerces au rez-de-chaussée, pour le bâtiment des Archers (5), bureaux au Gouverneur (3) comme aux bâtiments, récents, des engagés volontaires (8 et 9). A proximité de la Porte Dauphine et du Mur des Fusillés, la Communauté Urbaine mène actuellement une réflexion sur un projet de Musée de la Résistance. Chaque projet accepté dans l’enceinte de la Citadelle devra garantir sa mixité de fonctions et la diversité des publics appelés ainsi à la fréquenter. L’emploi est aussi un critère décisif.
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Novembre 2012
Filiale du groupe Alain Crenn, « Histoire et Patrimoine », bâtisseur spécialisé dans la réhabilitation d’immeubles attachés au vécu d’une ville, avait déjà restauré en 2007 deux hôtels particuliers rue Emile-Legrelle. « Arras est une ville qui monte grâce au gros travail d’attraction économique que mène la CUA », précise Marine Genesty, responsable de programmes. « Histoire et Patrimoine » a donc jeté son dévolu sur les deux bâtiments dits de la Cantine et de l’Equerre. 36 logements, du studio au duplex, seront créés dans le premier ; 34 du studio au F4 en duplex, réalisés dans le second, soit au total 70 logements ouverts à la location avec des investisseurs ou à l’accession. La commercialisation a d’ailleurs très vite embrayée : 80% des surfaces sur plan sont déjà vendues à 3 750 euros le m2. Des Nantais, des Cannois, des Strasbourgeois ont ainsi investi à Arras et viendront peutêtre y résider. « C’est l’envie d’habiter un monument historique », dit la responsable. Les travaux débuteront début 2013 pour une livraison fin 2014. Les deux bâtiments sont fort abîmés. Les travaux seront d’importance. Mais cela n’a pas rebuté « Histoire et Patrimoine ». « Bien au contraire, s’exclame Marine Genesty. C’est notre cœur de métier, et c’est un défi. Nous emploierons bien sûr les matériaux nobles exigés par un site classé, dans le respect de l’existant ».
Clin d’œil
Le Fouet d’or pour « Roulez carrosses ! »
L’Association Française d’Attelage est venue visiter l’exposition « Roulez carrosses ! » et remettre à la Ville, représentée par Matthieu Lamoril, adjoint à la Culture, ainsi qu’au Château de Versailles et à la Région sa distinction du Fouet d’Or. Il s’agissait, selon le président de l’AFA, Christian de Langlade, d’honorer l’organisation d’une exposition « qui permet à un large public d’accéder à la connaissance du patrimoine hippomobile » : l’exposition a aujourd’hui dépassé les 130 000 visiteurs.
Noces d’or et de diamant Trois couples ont revécu en octobre l’émotion de leur mariage. Le 29, Le Maire a relu, à l’occasion de leurs noces d’or, l’acte officiel scellant leur union à Claudette Lorin et Bernard Davre, fervent supporter de l’USAO basket, et qui fut pendant 34 ans chauffeur-livreur aux établissements de fruits et légumes Quignon. Le 13 octobre, une cérémonie identique concernait Yvette Démarest, que l’on a connu vendeuse chez Berchon, et Robert Carnet, longtemps président de la société colombophile d’Arras. Enfin, le 14 octobre, Yves Delrue, conseiller municipal délégué aux Affaires Patriotiques, a célébré les soixante ans de vie commune de Maurice Riboulet, directeur des services techniques à la Mairie jusqu’en 1989, et de Marie-Louise Bécourt, infirmière qui fut quarante-cinq ans bénévole à la Croix-Rouge.
Les scouts ont rénové un orphelinat à Pondichéry
Une passion brûlante
On n’imaginerait pas que le feu puisse être un sujet philatélique ! Thème de la Fête du Timbre les 13 et 14 octobre salle Robespierre à l’Hôtel de Ville, il a révélé toute sa puissance, dans une exposition de passionnés, de l’histoire des pompiers à la flamme qui lorsqu’elle n’est pas philatélique est symbole de l’amour... Et ce rendez-vous de spécialistes est l’occasion, par ailleurs, de découvrir comment l’histoire de notre ville et de la région est aussi illustrée à travers ces petites vignettes que certains collectionnent...
Six scouts de 19 et 20 ans, compagnons de la première d’Arras, ont mené un chantier en août dernier pour rénover un orphelinat à Pondichéry, ancien comptoir français au sud-est de l’Inde. Ils poursuivaient ainsi un travail débuté il y a huit ans. Voyage et séjour ont été financés par de petits jobs tout au long de l’année. Les scouts ont refait le hall et une chambre. Ils ont également animé les soirées pour la cinquantaine de jeunes pensionnaires et apporté du soutien scolaire. « Le bonheur de notre présence a été notre récompense », disaient les six compagnons en présentant leur action en photos et témoignages lors de la fête de rentrée des scouts le 6 octobre devant le Beffroi.
5 800 visiteurs au Forum de l’Emploi A l’annonce de centaines de postes à pourvoir, la formule suscite l’espoir et puisqu’elle en est à sa vingtième édition, elle doit avoir une part d’efficacité. Le Forum pour l’Emploi a ainsi attiré le 18 octobre à Artois Expo 5 800 visiteurs. Jeunes à la recherche d’un premier contrat ou demandeurs de plus ou moins longue durée, ils sont peut-être le collaborateur idéal recherché depuis longtemps. D’un stand à l’autre, dans une unité de temps et de lieu, ils peuvent rencontrer les responsables d’entreprises rassemblés par Pôle Emploi. Reste à savoir combien de visiteurs auront obtenu un emploi des suites directes d’un premier entretien dans le cadre de ce forum. L’an dernier, Christian Canel, le directeur de Pôle Emploi, avait annoncé que plus de 400 postes avaient ainsi été pourvus.
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Commerces
Initiative Grand Arras
160 emplois
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réée en 1999, Arras Initiative favorise par des prêts d’honneur attribués sur dossier par un jury la création et la reprise d’entreprise. Rebaptisée cette année Initiative Grand Arras, l’association a proclamé le 22 octobre en la salle de l’Ordinaire de la Citadelle ses lauréats de la session 2011. Ils sont 110, hommes et femmes d’Arras et de l’Arrageois, à avoir bénéficié de son soutien. Ces nouvelles installations ont aussi permis la création de 160 emplois. La liste des lauréats en catégorie commerce : Thierry Richard, Détail Auto Pièce ; Aurélien Michaux, Au fil des pages ; Ghislaine Kibambo Kalapwe, Exotique Food Market ; Carine Bouttemy, Sarl Edene ; Laurence Brasier, Frou-frou ; Christophe Guyot, La cour du Beffroi ; Nicole Bourgogne, Jolies courbes ; Christophe Menbeuf, Running service Arras ; Morgane Lasselin et Hervé Louchet, sarl Le Panier de la Ménagère ; Ludovic Demoor et Marc Lobry, Loyde ; Amrane Me Chref, Proxi.
110 créateurs d’entreprise ont pu mener à bien leur projet grâce à un prêt d’Initiative Grand Arras.
En catégorie services : Alexandra Constant, sarl Alax ; Sylvie Kostrzewa, Odyssée des sens ; Michel Couviaux, CM animation ; Frédérique Pouchain et Jean-Luc Cypryszczak, Domicile Clean ; Philippe Blary, sarl Blary ; Manuel Contart, Conseils et financements ; Olivia Coutreel, Arliane Diag Immo 62 ; Loïc Hodent, Pince à linge. En catégorie artisanat : Ghislaine Roger, Esthetic Center ; Isabelle Butruille, Entre chiens et chats ; Laetitia Poire, Poire Laetitia ; Virginie D’Halluin, Gomina ; Mélanie Plana Poll Tirtaine, Anonym’hair ; Yann Gallet, Yanna Gallet ; Murielle Simon, Alt hair nature ; Julien Druelle, sarl Hestea ; Grégory Cognon, Cgerid ; Raynald Seillier, isolation nord de France.
Le Label Qualité pour 17 commerçants La Chambre de Commerce a institué un Label Qualité que peuvent obtenir tous les commerçants arrageois qui s’inscrivent dans la démarche et sollicitent donc cette recommandation. Dix-sept nouveaux commerçants se sont ainsi vus décerner l’auto-collant à apposer sur leur vitrine lors de la dernière session du jury. Rappelons que ce label est accordé après une enquête de qualité effectué chez le commerçant candidat, notamment en ce qui concerne l’accueil avec le passage de clients « mystère ». Le Maire et Nadine Giraudon, adjointe au Commerce, félicitent les nouveaux lauréats dont voici la
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liste et qui méritent donc la pleine confiance de la clientèle arrageoise : Gaëtan Delavier, traiteur ; Maca Pajic, La Bo’m ; Jean-Louis Coussemacq, opticien ; Stéphanie Coppin, Jef chaussures ; Stephane Coppin, Planète Jef ; Stéphanie Dubreuil, Jef enfant ; Nathalie Deudon, Les Mariés d’Aphrodite ; Lucien Noclercq, Flandres Artois Tourisme ; Betty Seroussi, Havas Voyages ; Heidy Hart, Promo Coiff ; Loïk Lherbier, Boyaval ; Marc Vaurette, traiteur ; Dominique Aubert, Troc chic ; Patrick Gustin, Afflelou ; Cédric et Valérie Rivaux, Axa assurances ; Thierry Leduc, Sometime ; Omar Latrèche, Studio Sun.
Une charte signée
Haïti et nous S
ignée le 18 octobre, une charte concrétise une coopération entre Arras et la ville de Limonade sur la côte nord haïtienne. « Nous ne voulions pas aller où tous les ONG vont, ni ajouter des dons aux dons », dit Denise Bocquillet, conseillère générale et première adjointe, cheville ouvrière de ce rapprochement depuis que Jean Dussourd, ancien préfet du Pas-de-Calais devenu préfet référent pour Haïti après le séisme de 2010, la contacta. La charte s’engage sur la formation de personnel, un contrat local de sécurité, un centre culturel, la création d’un master de droit par l’Université et d’une ferme d’application avec le lycée agricole. Les Haïtiens ont d’abord assisté aux 20km de Paris en faveur de leur pays. 15 jeunes Arrageois y participaient. C’est par eux, en effet, que tout a commencé
« Ce n’est ni un jumelage, ni une aide humanitaire. Vous avez autant à attendre de nous que nous avons à attendre de vous » a dit Frédéric Leturque.
aux côtés d’autres jeunes de l’association « Comme une image » d’Arcueil. Frédéric Leturque soulignait effectivement cet engagement de jeunes Arrageois « qui ont dépassé leurs propres difficultés pour monter des actions comme un chemin d’insertion dans la vie sociale ». Vanessa Lamothe Matignon, ambassadrice d’Haïti, s’est réjouie de « cette réciprocité d’échanges qui n’est pas de l’assistanat », et pense qu’Arras est « un exemple en France pour changer le regard » sur son pays.
Journée du refus de la misère
Il suffit de rien L
e groupe local d’ATD-Quart Monde a voulu témoigner, le 17 octobre, à l’occasion de la Journée internationale du refus de la misère, de l’existence, près de chez nous, de solitudes et d’abandons dont le tourbillon de notre vie quotidienne ne nous permet même plus de prendre conscience. Un film, « Joseph l’insoumis », témoignant de l’engagement du père Joseph Wresinski, fondateur d’ATD-Quart Monde, a initié un débat où quelques participants, salle Robespierre, en présence de Nicole Canlers, conseillère municipale déléguée, ont fait état d’un vécu... difficile à vivre... « Lorsque tout paraît insurmontable, dit la déléguée arrageoise Fabienne Donaint, il faut une oreille attentive pour nous accompagner petit à petit dans la reconstruction de notre vie ». Les handicaps paraissent
nombreux à vaincre, des verrouillages administratifs aux liens sociaux qui, devant l’errance, se rompent. « L’une de nos priorités municipales, a rappelé l’élue, est précisément non seulement d’écouter, mais d’aider concrètement des personnes à redresser la tête ».
Les différents partenaires sociaux après la diffusion d’un film édifiant.
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Un moment d’échanges, comme lors de cette journée, peut être le point de départ d’un nouvel espoir. Contact : Groupe local : 03 21 22 69 54 ou 06 23 13 42 70
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Chronique sportive
football
Arras-Football semble trouver son rythme de croisière entre championnat de France de CFA2 et coupe de France, une épreuve où il a passé les troisième, quatrième et cinquième tour sans trembler. Les hommes de Reynald Dabrowski ont tout de même le championnat en ligne de mire et ils veulent atteindre au plus vite cette saison le nombre de victoires nécessaires au maintien. Ils recevront, au stade Degouve, le samedi 10 novembre, Boulogne, avant de disputer le week-end des 17 et 18 novembre un éventuel septième tour de la coupe de France. Le dimanche 25 novembre, ce sera le derby de l’Artois avec un court déplacement à Avion. Coup d’envoi à er 15 h. Enfin, le samedi 1 décembre, les Arrageois accueilleront Dieppe, l’actuel leader du championnat, une formation taillée pour l’aventure, mais aussi pour le titre et la montée en CFA. Même si le championnat est encore long et semé d’embûches.
FOOTBALL FéMININ
Basket-ball Après des débuts poussifs, avec trois défaites consécutives, Arras pays d’Artois a lancé sa saison avec une belle victoire face à Mondeville. Vainqueur de la coupe de France en mai dernier à Bercy, le club arrageois a gagné le droit, sur le terrain, de disputer la plus prestigieuse des coupes d’Europe, l’Euroligue. Les filles de Thibaut Petit ont découvert récemment la compétition en Hongrie, à Sopron, et feront leurs grands débuts à domicile, ce mercredi 7 novembre à 20 h à la salle Tételin, contre les Slovaques de Kosice. La compétition s’enchaînera ensuite à raison d’un match par semaine avec des déplacements en Italie à Schio (jeudi 15 novembre) puis à Taragoviste, en Roumanie (mercredi 2 novembre). Deux autres matches sont prévues à la salle Tételin, le mercredi 21 novembre, à 20 h, contre les Turques de Fenerbahce, qui font figure d’épouvantail. Les Arrageoises recevront ensuite, le mercredi 5 décembre, à 20 h, les Russes de Nadezhda. Un beau spectacle en perspective. Parallèlement à cette campagne européenne, Arras pays d’Artois devra engranger des victoires en championnat pour assurer son avenir. Les équipières de Halilovic reçoivent Tarbes, le samedi 10 novembre à 20 h. Elles joueront ensuite à Perpignan le dimanche 18 novembre, avant d’enchaîner un deuxième déplacement à Aix-en-Provence, le club de Bruno Blier. Retour à domicile, salle Tételin, le samedi 1 décembre à 20 h pour y affronter Charleville-Mézières. Avec deux matches par semaine, les filles du président Monneret ne vont pas chômer.
Les débuts des féminines d’Arras Football Club, en première division, l’élite du football féminin français, n’ont pas été de tout repos. De lourdes défaites, contre Juvisy (6-0), Montpellier (3-0) ou le PSG (6-0), mais aussi des nuls encourageants contre Guingamp (1-1) ou à Saint-Etienne (1-1) qui ont conforté les Arrageoises sur leurs capacités à jouer à ce niveau et à obtenir leur maintien en fin de saison, objectif avoué de tout un club. Pour leur prochain rendez-vous à Arras, les protégées d’Eric Zelazny et René Devienne accueilleront Yzeure, au stade Degouve, le dimanche 18 novembre. La montée de l’équipe première en première division a obligé le club à mettre sur pied une formation U19 qui évoluera également en championnat national. On pourra les voir à l’œuvre, au stade PierreBolle à 15 h, le dimanche 11 novembre contre Issy-les-Moulineaux et le 26 novembre contre Vendenheim. Une semaine plus tard, toujours à 15 h, c’est Guingamp qui sera à son tour accueilli à Pierre-Bolle.
RUGBY - HANDBALL - WATER POLO En rugby, en Fédérale 2, les débuts sont chaotiques pour le RCA, les Arrageois disputeront deux matches consécutifs à Arras, au stade Grimaldi à 15 h, les dimanches 11 et 18 novembre avec comme adversaires respectifs, Pontarlier et Maisons-Laffitte. Ils se rendront ensuite au Creusot le dimanche 25 novembre. Du côté du handball, en Nationale 2, les débuts sont très compliqués également, le Racing tardant à trouver le rythme. Les joueurs de Clément Rollet iront à SaintGratien-Sannois, le samedi 10 novembre,
avant d’accueillir, salle Gambetta-Carnot à 20 h 45 le samedi 17 novembre, le club de La Thérouanne. Enfin nouveau déplacement à Saint-Michel, le samedi 1er décembre. Enfin, pour le water-polo, le championnat de Nationale 1 a démarré fin octobre. Les Racingmen reçoivent le samedi 10 novembre à 20 h 30 à la piscine Desbin, Aix-les-Bains. Ils joueront à Lyon une semaine plus tard, avant de retrouver leur bassin pour la venue du Pôle France INSEP le samedi 24 novembre (20 h 30 à la piscine Desbin). Enfin, début décembre, déplacement à Moulins pour les hommes d’Eddy Hermant.
Les Bleus à Grimaldi
On s’est mis en 13 ! L
’équipe de France de rugby à XIII a séjourné une semaine à Arras pour se préparer à une rencontre internationale le 20 octobre au stade Bollaert de Lens contre une sélection galloise. Les Français ont d’ailleurs partagé avec leurs futurs adversaires le terrain du stade Grimaldi pour leurs entraînements. « Vos équipements sont tout à fait à la mesure de ce que nous attendions. Votre pelouse est digne des meilleurs stades où nous avons joué », déclarait d’ailleurs l’entraîneur des tricolores découvrant avec son équipe, eux venus du pays catalan, que grâce à Arras il existait une terre de rugby nordiste ! Le jeu à XIII est né à la fin du XIXème siècle en Angleterre, du côté de Leeds et de Manchester et, en France, c’est donc dans les Pyrénées Orientales, dans l’Aude et le Vaucluse qu’il a émigré. Le match lensois était pour les Bleus une première dans le cadre de matchs annonciateurs du
L’équipe de jeu à XIII a découvert l’architecture de l’Hôtel de Ville.
Mondial 2013. L’équipe de France a été officiellement reçue à l’Hôtel de Ville par Frédéric Leturque qui lui a remis la médaille d’or de la Ville ainsi qu’un album touristique que chaque joueur s’est empressé de faire dédicacer par le Maire ! Cette soirée avec les Dragons catalans fut aussi pour Fabien Dubois, le président du Rugby Club Arrageois, l’occasion de confirmer qu’il restait bien à la tête d’une formation de 35 joueurs qui effectue aussi, soulignait Frédéric Leturque, un important travail de formation dans les lycées avec une école du rugby qui compte jusqu’à 150 jeunes.
Vers une ceinture européenne Le jeune espoir arrageois de la boxe se prépare à gravir encore une marche supplémentaire du ring vers la gloire internationale. Anthony Arimany combattra le 6 décembre à Saint-Quentin contre Guillaume Frénois pour décrocher une ceinture européenne. Malgré un engagement de la Municipalité à hauteur de 15 000 euros, Jacky Vanwalscappel, l’entraîneur du Boxing Club, regrette de ne pas avoir pu réunir suffisamment d’autres sponsors pour que le combat ait lieu à Arras. Organiser une
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telle rencontre, avec toutes les contraintes financières, coûte cher. Le combat aura donc lieu chez l’adversaire ! Guillaume Frénois totalise vingt-sept victoires pour seulement quatre défaites. Il vient même d’obtenir la ceinture de l’Union francophone. Anthony Arimany s’entraîne donc d’arrache-pied à l’idée d’être confronté à une telle pointure. Mais il a tous les atouts et continue de travailler aussi avec un préparateur de choix, Romain Jacob, l’héritier de la dynastie.
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Portrait
Grégory Beugnet, la Ville accompagne son champion
Destination Rio
I
l a le sourire de ceux qui attendent que la vie les prenne à la bonne. Grégory Beugnet s’est mis à la course à pied comme ça s’est présenté ! Il avait bien tâté du foot, du judo. Mais c’est peut-être du skate que tout est venu. « Aller d’un coin à l’autre de la ville, une école d’endurance ! ». Pensionnaire à Saint-Pol, il a 16 ans lorsqu’en 2003, il s’inscrit à un cross. Petit résultat sympa. Suffisamment pour que le RCA aille chercher celui dont le père, aujourd’hui à La Réunion, tenait une boutique de sport rue Wacquet-Glasson, puis une autre, spécialisée dans le « running », rue Robespierre. Grégory Beugnet s’entraînera trois ans au RCA, en cadet, avec Léo
Frère et Jacques Dupont. « J’ai commencé tard, sourit-il aujourd’hui, cela aurait pu très bien ne jamais m’arriver ». La vitesse, ce n’est pas sa nature. Il est repéré profil endurance. Premier podium en juillet 2006 : troisième meilleur score au championnat de France de 1500 m, sa spécialité. Jean-Pierre Watelle, l’actuel directeur de la Ligue Nord-Pas-de-Calais, fait intégrer à Grégory le Pôle Espoir de Liévin. L ‘Arrageois prépare un master en prévention-rééducation et mène, avec sa copine, coach dans le fitness, « une petite vie sans trop de tentations de sortie, concentrée sur l’entraînement ». Fin mai, il a fait 3’ 36’’ 46 centièmes à Hengale aux Pays-Bas, troisième Français senior. Eliminé en finale aux
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Quelques centièmes de secondes à battre !
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championnats d’Europe à Helsinki, en juillet, comme aux championnats du Monde à Istanbul, sa première expérience internationale, Grégory prépare 2013. Ce sera, en mars, le championnat d’Europe, en Suède. En août, le championnat du Monde à Moscou. « Il faudra faire un chrono. Il faut que je batte mon score ». La volonté est en train de gagner sur le hasard. La Ville d’Arras a décidé d’accompagner le champion à raison de 5 000 euros par an jusqu’en 2016. « Frédéric Leturque me fait confiance, remercie-t-il. Je vais pouvoir financer des stages. C’est bien de soutenir un rêve, de lui en donner les moyens ». Le rêve, pour le maire comme pour son champion, c’est 2016. Vous avez dit Rio ?
Jeunesse
Festival Tiot Loupiot médiathèque Verlaine
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Une histoire, une petite graine
«
Bienvenu au pays des histoires. Je me promène sur les chemins sans savoir où cela me mène ». Pascale Lammens, une conteuse de nos médiathèques, raconte aux enfants attentifs à chacun de ses gestes l’histoire de Monsieur Léon qui, comme chaque matin, sort de son lit un peu grognon, celle de Nicolas le petit écolier avec ses additions, ses soustractions et aussi ses punitions, ou celle encore de Louis le jardinier qui veut planter une graine. Et cric, et crac, avec deux trois accessoires, la conteuse fait sortir de sa boîte à malices des personnages aussitôt vivants dans la tête des enfants. Dénommé « salon d’éveil culturel » pour les tout-petits dans la mesure où il les incite à s’exprimer en réagissant sur des lectures et des spectacles, le festival Tiot Loupiot a fait ses preuves depuis dix ans dans vingt-neuf communes, notamment du bassin minier. Encouragé par Alexandre Malfait, adjoint à la Jeunesse, et Claire Hodent,
conseillère municipale déléguée à la Petite Enfance, Fabien Cousin, directeur du pôle culturel du Pharos, a souhaité à partir de cette onzième édition en intégrer une étape arrageoise à la médiathèque Verlaine. Et pour une première, ce fut un succès immédiat exprimant certainement une
Pascale Lammens surprend toujours son petit monde.
attente : il a d’ailleurs fallu multiplier les chaises lors de la soirée inaugurale le 9 octobre. Ayant instinctivement compris que le sens de cette animation était aussi de faire partager aux parents et aux enfants les histoires mises en scène, papa-maman avaient accompagné nombreux les petits regroupés devant eux, l’œil écarquillé, la langue bien pendue et les oreilles aux aguets. Les enfants font des commentaires. « Elle est drôle ta voiture ; il a pas mis ses gants, il fait froid »... Chut, font les parents ! Mais non, justement, contes et spectacles, tout au long de cette semaine des Tiots Loupiots à la médiathèque Verlaine étaient venus sonner le réveil de l’imagination et planter la petite graine de l’éveil à la vie.
Les enfants ont découvert les techniques de l’illustration.
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Jeunesse
Commission extra-municipale sur l’éducation
« Il faut impliquer les parents »
O
n apprend dans le petit guide de la démocratie locale distribué lors des réunions de quartiers ce qu’est une commission extramunicipale : « sur un thème donné, les élus invitent les différents acteurs concernés à confronter leurs points de vue et à réfléchir aux réponses à apporter ». Celle sur l’éducation a eu lieu le 17 octobre à l’école Oscar-Cléret. En école élémentaire, Arras accueille en cette rentrée 3 278 élèves en public, 1 499 dans le privé ; 3 600 en collèges et lycées. « La réussite éducative est un enjeu majeur, a répété le Maire. Si on ne prend pas en compte très jeune les difficultés, on les retrouve sur le chemin ». Or, Arras est une ville jeune, au dessus de la moyenne nationale : 17% de la population a entre 3 et 17 ans. Avec un budget volontariste (200 000 euros sur 3 ans, par exemple, pour l’équipement informatique) la Ville veut lutter contre le décrochage scolaire. 200 enfants ont été identifiés en situation d’échec, 15% sortent du second cycle sans diplôme. Le projet éducatif est l’un des 19 volets du projet municipal de ville durable. Le Maire se déclare attentif « à ce que
tous les enfants accèdent à la même offre quel que soit leur quartier », mais tous les acteurs autour de la table ronde s’accordaient à reconnaître qu’il fallait que les parents, premiers éducateurs de leurs enfants, s’impliquent dans la scolarité. « Lorsqu’ils ont euxmêmes vécu une rupture avec l’école, on ne parvient pas à un dialogue positif », constatait Colette Bonnétat, inspectrice d’Arras 1. Seuls 17% des parents participent aux élections des représentants aux conseils d’école. Dans les établissements où les parents viennent, par exemple, lire des livres à
Pour Frédéric Leturque, « la réforme de l’école n’a de sens que si elle est intégrée dans un projet de société ».
leurs enfants, le pourcentage d’implication monte. « On change le lien et le regard sur l’école ». Cette commission extra-municipale va déboucher sur des groupes de travail. « Il faut créer des leviers pour rassembler les énergies et que tout le monde travaille dans le même sens », concluait le Maire en faisant état d’une ambition : qu’en matière de réussite éducative, Arras devienne parmi les villes moyennes une référence. « Que les enfants puissent se dire plus tard qu’ils ont eu la chance de naître et de grandir à Arras ».
Un centre médico-scolaire Un centre médico-scolaire a été inauguré le 19 octobre. Véritable cabinet médical, il a trouvé place dans des locaux spacieux au sein de la Maison de services et de proximité Marie-Thérèse Lenoir qui confirme ainsi son rôle social dans le quartier. Aidées par une assistante, deux spécialistes, Maryvonne Dely et Alice Delrue,
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n’auront plus à faire le tour des infirmeries des écoles où elles étaient amenées à examiner 13 000 enfants. Pour les deux médecins, ce nouveau lieu va identifier leur présence et leur travail : elles y recevront les enfants pour les visites obligatoires, mais aussi à la demande des familles ou des établissements.
Culture
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Un souffle artistique Différentes expositions, toujours très fréquentées par un public intéressé et curieux, ont réaffirmé qu’Arras était décidément une ville qui inspirait des artistes de tous styles. 1
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« Art et Vision » est une association où se regroupent aveugles et mal voyants s’adonnant néanmoins à la peinture. Trois artistes, Claude Carré, Nadine Toubeau et René Richez, ont présenté leurs œuvres, abstraites, figuratives ou tactiles, du 28 septembre au 5 octobre salle Robespierre. Des toiles qui témoignent comment le handicap visuel peut étonnamment décupler un monde intérieur vécu à l’ombre de la vie. Emanation de l’ancienne école des Métiers d’Art, l’association Ap’art a présenté du 5 au 11 octobre salle Robespierre les œuvres de son professeur, la Lituanienne Ausra Jankauskaite. L’artiste saisit sur le vif le mouvement de la musique lors de répétitions de l’orchestre de Jean-Claude Casadesus. « Femmes d’ici et d’ailleurs », tel était le thème de
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l’exposition de portraits présentée à l’Office Culturel par les Chasseurs d’Images Artésiens. Parmi les photos, quelques visages de Marocaines qui ont accepté de confier un peu de leur âme à Denise Bocquillet, notre première adjointe !
4 Seize artistes, quatre-vingt douze œuvres : on a observé une montée en qualité lors de l’exposition du 5 au 7 octobre salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville de l’association Art et Passion que Violette Jouvenel anime depuis 2008. Des prix sont désormais décernés et le sculpteur Eddie Morelle a remporté le Trophée de la Ville pour sa composition d’un dragon en ferraille en quatre pièces. Martine Henoch a obtenu le prix « Art et Passion » pour ses pommes et poires surréalistes et le photographe Bruno Petit pour son reportage en terre Navajo.
Nos
Quartiers
Résidence Baudimont - Pierre Bolle Centre Ville Boulevards - Centre Ville Places Résidence de l’Europe - Goudemand - Saint-Michel Hippodrome - Jardins - Acacias - Jean-Jaurès Cheminots - Les Blancs Monts - Les Hautes Fontaines Résidence Saint Fiacre - Les Hochettes - Méaulens Bd de la Liberté - Mont Saint Vaast Résidence Saint-Pol - Rietz Saint-Sauveur Ronville/Reaumur/Griffiths/Devillers - Saint-Gery.
Saint-Géry pas à pas ! « Améliorer le vivre ensemble ». C’est dans cet esprit que furent créées les réunions de quartiers en 1996. Le Maire va jusqu’en juin à la rencontre des habitants chez eux. SaintGéry a été le 6 septembre le premier visité.
A
près la projection d’un petit film sur la démocratie participative et un court exposé – ce sera la règle – place aux questions d’une assistance nombreuse au point qu’il fallut rajouter des chaises ! Saint-Géry est un vieux village de 1200 maisons aux rues étroites où il est complexe de gérer stationnement et circulation. On prendra donc des décisions de terrain, rue par rue, en venant sur place pour faire ensuite des propositions aux riverains. Le quartier évolue au niveau de l’habitat : seize logements vont apparaître après la démolition des anciennes maisons EDF et d’autres à l’emplacement de la verrue d’angle de la place du Rivage qui sera par la suite remise en valeur. Des promoteurs pourraient s’intéresser à l’ancien Hospice Saint-Pierre.
Saint-Géry va se moderniser tout en préservant son cachet patrimonial. C’est le quartier que le Maire a choisi d’habiter et il a eu la surprise, en fin de réunion, de se voir offrir par un habitant le cadastre et un plan de sa maison en ...1382 !
Les réunions de quartier promettent d’être fort fréquentées.
Prochaines réunions Quartier Jean-Jaurès - Cheminots, jeudi 8 novembre à 18 h 30 au centre social Jean-Jaurès ; Quartier Centre Ville - Places, jeudi 15 novembre à 19 h à l’Hôtel de Ville.
Vers une rénovation de l’îlot Chochoy « Proches du Val de Scarpe, vous vivez dans un quartier qui a beaucoup changé », disait le Maire aux habitants de Goudemand-SaintMichel et Brongniart lors de la réunion du 18 octobre au Van d’Or. Et cela va continuer ! « L’enjeu, a poursuivi Frédéric Leturque, c’est une rénovation générale de l’îlot Chochoy, mal pensé dans les années 80 ». Un comité d’usagers est créé pour que s’expriment dif-
férentes visions génératrices de projets. Pasde-Calais habitat, présent lors de la réunion, est pour sa part responsable du confort des locataires. « Nous allons élever le niveau d’exigence en ce qui concerne la régularité de l’entretien des bâtiments et des abords » a assuré le Maire. Le bailleur a annoncé qu’un appel d’offres était lancé pour le remplacement en trois tranches des 3 000 fenêtres.
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Nos quartiers
Avec l’AQS au restaurant du collège Marie-Curie
Un p’tit déj raisonnable
Le p’tit déj en famille de l’AQS a changé d’adresse. Mais, avec toujours autant de succès, il continue de rappeler l’importance d’un premier repas équilibré le matin.
C
ertes l’endroit est moins vaste, « mais peut-être justement plus convivial », remarquait Jean-Charles Wailliez, l’un des responsables de l’AQS animant l’événement. On pouvait placer dans la salle environ 150 personnes assises, familles et voisins au coude à coude pour boire un bon bol de café ou de chocolat bien chaud, manger viennoiseries, fruits ou laitages. Autre avantage dans cette nouvelle salle : pour éviter la bousculade, les convives étaient servis à table et l’on a remarqué que cela évitait le gaspillage. Lorsque l’on a l’embarras du choix au self, on en prend toujours plus que ce que finalement l’estomac réclamera ! Une nouvelle dimension civique était donc apportée à ce petit-déjeuner en
famille : apprendre à limiter son choix à ce que l’on consommera effectivement. Une règle à retenir pour les courses à l ’ h y p e r m a rché ! On parlait beaucoup à table d’une enquête révélant ce jour-là que les Français jetaient jusqu’à 30% de denrées alimentaires qu’ils s’étaient laissés entraîner à acheter. Pour le reste, le principe et le but du petit’déj en famille restent les mêmes : inciter les
Le p’tit déjeuner, indispensable avant de partir à l’école ou au travail.
parents à prendre le temps de manger quelque chose avant de partir au travail et dans cette habitude à prendre les enfants ont un grand rôle à jouer.
Au comité des fêtes Arras Ouest Le succès du traditionnel goûter du comité des fêtes d’Arras Ouest oblige toujours, pour des raisons de sécurité d’accueil à la base de loisirs des Grandes Prairies, une organisation en deux étapes. Et c’est chaque fois 180 personnes qui ont dansé avec l’orchestre Calypso. « Ils se sont bien amusés », se réjouit Marie-Andrée Geeraert, la présidente du comité qui cette année a eu aussi l’idée d’innover : « Nous avons, expliquaitelle, depuis longtemps l’habitude d’offrir un petit cadeau à chaque convive, mais ceux qui sont en couple avaient ainsi deux fois le
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même ! ». Pour remédier à cet inconvénient, deux cadeaux différents étaient cette fois proposés aux hommes et aux femmes : une pochette pour les papiers pour les messieurs et un petit service à fondue de deux personnes pour les dames. Le comité a, par ailleurs, toujours avec le même succès organisé son habituelle braderie rue du 8 mai : « Nous sommes entre nous et nous pourrions remplir les étals rien qu’avec les gens du quartier », dit encore la présidente qui prépare pour la fin d’année un autre événement où parents et enfants pourraient se retrouver.
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Sortir Du
9 au 18 novembre
Arras Filmfestival L’un des événements les plus attendus, devenu le phare des cinéphiles de la région : pendant une semaine et sur deux week-end sont présentés à Arras des films inédits, certains en avant-première, d’autres en compétition pour un prix qui décidera peut-être de leur distribution en circuit commercial. Devenu l’Arras Filmfestival, le festival d’Arras a désormais son influence. Des réalisateurs viennent y commenter leurs œuvres, des acteurs n’hésitent plus à venir. Tonie Marshall (Venus Beauté Institut) présidera le jury de la compétition européenne et l’événement sera la présence de Costa-Gavras, l’un des plus grands, le réalisateur de Z et de l’Aveu pour une leçon de cinéma. Renseignements au 09 72 12 88 23. www.arrasfilmfestival.com
Du
16 au 18 nov. Salon Terroirs et Saveurs
Les saveurs de toutes les régions vont à la rencontre des gastronomes de notre terroir. Une centaine d’exposants, des spécialités et des recettes à découvrir. Des produits qui feront votre réputation de fin connaisseur sur la table des fêtes. Du salé au sucré. Mais le vin joue aussi sa partition avec de petits producteurs de tous les vignobles. Un salon où l’on peut facilement passer de riches heures gastronomiques. Artois Expo. Vendredi 16, samedi 17 de 11 h à 20 h. Dimanche 18, de 10 h à 19 h. Entrée : 4 e ; gratuit pour les enfants de moins de 12 ans
Du
23 au 25 nov. Opéra, opérette
www.arras.fr
Lundi 12 novembre
Rencontre avec Didier Daeninckx Café littéraire proposé par l’association Escales des Lettres. Librairie Chapitre, 19 h.
Du 20 novembre au 10 décembre
Qu’est-ce qu’elle a ma tête ?
Cette exposition présente les derniers travaux de l’atelier terre céramique. Les ateliers sont dirigés par Jean-François Robiquet. Dans les vitrines des commerçants des Quartiers Ouest. Renseignements Pôle Culturel – Le Pharos (03 21 23 43 03)
Samedi 24 nov.
Dominique A Richesse musicale, beauté des textes, voix cristalline incomparable, Dominique A prouve avec « Vers les lueurs » qu’il est bien l’un des plus vibrants passeurs d’émotions de la chanson française. En 1re partie : Peau. Saison du Théâtre d’Arras, scène conventionnée musique et théâtre. Salle à l’italienne, 20 h. Tarif : 30 e.
Vendredi 30 nov.
Chœur de Lumière Concert de Jean-Claude Borelly Proposé par le club Kiwanis Arras Femmes d’Artois. Sous la houlette des Lions Club d’Arras, Beffroi et Artois, et pour répondre au succès que leur accorde un public en attente de ce divertissement, insouciant, mais d’une qualité musicale indiscutable, les trois jours d’Opéra, opérette deviennent un véritable festival. Vendredi 23, à 20 h, au Casino : Cosi fan tutte, de Mozart. Les airs chantés en italien, mais les récitatifs remplacés par des dialogues en français, inspirés de Marivaux, le tout accompagné d’une réduction d’orchestre au piano, renforcée par un ensemble violon, violoncelle, flûte, guitare, trompette. Samedi 24, à 20 h, au Casino : La Cantarella, l’ensemble vocal du Conservatoire et A Tous Temps Danses interprétent des extraits de West Side Story, des Contes d’Hoffman, de La Veuve Joyeuse, de Monsieur Beaucaire et de Carmen. En deuxième partie l’Orchestre d’Harmonie d’Arras, avec mezzo, soprano et tenor pour Faust, Rigoletto, Le Pays du Sourire, les Noces de Figaro, La Veuve Joyeuse, etc... Dimanche 25, à 16 h, au Casino : l’Orchestre d’Harmonie d’Arras pour un Opéra Tour ; en deuxième partie, opérette en fête avec la troupe de Jean-Marie Truffier.
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Eglise Saint Nicolas en Cité, 20 h. Tarif : 25 e.
Du 26 au 28 déc.
Paysage d’hiver Stage vacances. Après une découverte des collections permanentes sur le thème du paysage, réalisation d’une peinture sur toile représentant la nature en hiver. Avec Leïla Boukhelf et Laura Quaranta, plasticiennes. De 10 h à 12 h pour les 6-9 ans ; De 14 h à 16 h 30 pour les 10-13 ans. Tarifs : 15, 30 e Arrageois ; 25, 50 e Extérieurs. Inscriptions à : s-lantelme@ ville-arras.fr. Musée des Beaux-Arts.
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au
www.arras.fr
nov.
agenda
« Dire les femmes » Un travail photographique a été spécialement réalisé par Patrick Devresse pour fêter les vingt ans du CIDFF d’Arras, Centre d’Information sur les Droits des © Patrick Devresse Femmes et des Familles. L’objectif de l’artiste arrageois pose un regard personnel sur la femme et révèle à travers portraits, images sur le vif ou compositions une vision de la femme dans le chemin de la vie. Le noir et blanc apporte à cette exposition une élégante sensibilité qui s’accorde à la nature féminine dans son mystère et son aura. Un spectacle de chœur de femmes, Magnificat, suivi d’une rencontre débat sur la femme dans l’art, le 27 novembre à 20 h au Théâtre, complétera cet anniversaire du CIDFF qui est depuis vingt ans consulté par des familles arrageoises en son siège de la Maison des Sociétés, rue Aristide Briand (03 21 23 27 53). Hôtel de Ville, salle Robespierre. cidfarras@orange.fr
Musique, théâtre, concert, débat, exposition, danse, brocante… notre sélection du mois de novembre. Pour de plus amples informations www.arras.fr Samedi 10 novembre
Nuit du Commerce
Organisé par « Arras Cœur de Ville » et « Arras Commerce ». Royal Variétés, 19 h 30. Tarif : 49 e.
Les 13 et 14 novembre
Du
30 nov. au 24 déc. Le Village de Noël
Le Marché de Noël a pris les dimensions d’un village et attire de plus en plus de touristes : des tours operators ont même imaginé un « package » avec son aîné de Strasbourg ! Plus de 80 exposants constitueront Grand’Place des allées en fête sous les guirlandes et les lumières, parmi les sapins. Tapis rouges, chaleur des braseros pour déguster sous des auvents gaufres, châtaignes ou huîtres, et diversité toujours renouvelée des cadeaux à offrir, des décorations à mettre sur les tables. Artisanat et produits du terroir viennent de toutes les régions de France et au delà. Les animations sont quotidiennes, de 17 h 30 à 19 h 30, chants, contes pour enfants, jongleurs, cracheurs de feu et clowns, et, cette année, les petites recettes du chef étoilé Jean-Pierre Dargent mises à la portée de tous en version amuse-bouche. La magie et le rêve de Noël à domicile ! Du lundi au vendredi de 12 h à 19 h 30 ; le samedi de 10 h à 21 h ; le dimanche de 10 h à 19 h 30 ; lundi 24 décembre de 10 h à 17 h.
Samedi
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er
Hänsel et Gretel
déc.
La Sainte-Cécile de l’Harmonie
Musique.
Théâtre d’Arras, salle à l’italienne, 20 h. Tarif : 21 e.
Mercredi 21 novembre
Voyage en terres scandinaves
Rencontre littéraire.
C’est la salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville, et non plus la salle des Concerts, qui accueille cette année le concert de Sainte-Cécile de l’Orchestre d’Harmonie d’Arras : un plus vaste public pourra y accéder. Pendant 1 h 15, les musiciens reprendront quelques-uns des morceaux joués au festival Opéra, opérette et quelques airs modernes spécialement travaillés. Une pièce brésilienne, initialement prévue pour la fête de la musique, complétera le programme en mettant en valeur tous les pupitres de cet orchestre qui rassemble maintenant plus de cinquante musiciens.
Qu’est ce qu’un chef en démocratie ?
Hôtel de Ville, salle des Fêtes, 18 h 30. Entrée gratuite.
Amphithéâtre Paul Verlaine, 14 h 30.
Théâtre d’Arras, de 18 h à19 h 30. Entrée libre.
Les 22 et 23 novembre
Petit Eyolf
Théâtre.
Théâtre d’Arras, salle à l’italienne, 20 h. Tarif : 21 e.
Vendredi 23 novembre
Conférence.
Du 24 au 29 novembre
Réseau WO
Erratum guide culturel Le conte de noël programmé dans le guide culturel le samedi 22 décembre aura lieu le samedi 15 décembre. A l'occasion des fêtes de fin d'année, l'association "Bien vivre à Pierre Bolle" organise des animations pour célébrer Noël ensemble. Le Père Noël passera dans le quartier en début d'après midi, s'en suivra un conte de Noël à 16 h au Foyer Pierre Bolle. L'association vous propose de finir l'après-midi en partageant un goûter convivial qui sera offert aux enfants et à leurs parents .
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Exposition.
Hôtel de Ville. Entrée gratuite.
Mardi 27 novembre
Magnificat
Musique / performance. Théâtre d’Arras, salle à l’Italienne, 20 h. Tarif : 21 e.
Dimanche 2 décembre
Tigran Trio
Jazz.
Théâtre d’Arras, salle des concerts, 17 h. Tarif : 8 e.
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Permanences des élus Frédéric LETURQUE
m-le-maire@ville-arras.fr Maire d’Arras, Vice-Président de la CUA Permanences de 9 h à 11 h 30, les 8 novembre et 6 décembre en mairie. Contact : 03 21 50 51 82 ou 06 08 74 89 75.
adjoints Denise BOCQUILLET
d-bocquillet@ville-arras.fr Ressources humaines, coopération décentralisée et relations internationales - Conseillère Générale - Conseillère déléguée de la CUA Permanences de 10 h à 12 h, les 15 novembre au centre social Alfred Torchy et 5 décembre à la maison de services Marie-Thérèse Lenoir. & 03 21 50 51 85.
Philippe RAPENEAU
p-rapeneau@ville-arras.fr Urbanisme, développement économique, patrimoine, constructions durables Président de la CUA - Conseiller Régional Permanence le 14 novembre, de 11 h à 12 h 30 à la Citadelle. & 03 21 21 87 36.
Annie LOBBEDEZ
a-lobbedez@ville-arras.fr Sports et équipements sportifs Sur RDV le jeudi de 9 h 30 à 12 h en mairie & 03 21 50 51 82.
Thierry SPAS
t-spas@ville-arras.fr Domaine public, police municipale Sur RDV en mairie le mercredi de 10 h 30 à 12 h & 03 21 50 51 82.
Hélène LEFEBVRE
he-lefebvre@ville-arras.fr Etat Civil, élections, jumelage et relations européennes Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.
Thérèse WILLOT
t-willot@ville-arras.fr Espaces Verts et cadre de vie Sur RDV en mairie le mercredi de 14 h à 17 h & 03 21 50 51 82.
Alexandre MALFAIT
a-malfait@ville-arras.fr Jeunesse, coordination avec l’université Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.
Evelyne BEAUMONT
e-beaumont@ville-arras.fr Education, caisse des écoles, restauration scolaire Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.
François-Xavier MUYLAERT
fx-muylaert@ville-arras.fr Finances, modernisation des services municipaux Conseiller délégué de la CUA Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.
Nadine GIRAUDON
n-giraudon@ville-arras.fr Fêtes, commerces, gestion des salles municipales, protocole et communication Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.
Claude FERET
c-feret@ville-arras.fr Logement, renouvellement urbain, emploi, cohésion sociale, démocratie de proximité Vice-Président de la CUA chargé de la Cohésion Sociale et de la Sécurité Permanence le mercredi 21 novembre de 9 h 30 à 11 h en mairie. & 03 21 50 51 82.
Philippe ARVEL
p-arvel@ville-arras.fr Développement démocratie participative, suivi et gestion des conseils de quartier Sur RDV le premier jeudi de chaque mois de 9 h à 10 h en mairie. & 03 21 50 51 82.
Matthieu LAMORIL
m-lamoril@ville-arras.fr Culture et Patrimoine Culturel Sur RDV le lundi de 9 h à 12 h, en mairie. & 03 21 50 51 82.
VICE-présidents de la cua Jacques PATRIS
j-patris@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé de l’emploi et de l’insertion. Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.
Jean-François MALBRANCQ
jf-malbrancq@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé des transports Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.
Michaël SULIGERE
m-suligere@ville-arras.fr Conseiller municipal aux musiques actuelles et pratiques culturelles émergentes Vice-président de la CUA chargé de la Promotion de la Santé Permanence de 14 h à 16 h le vendredi 23 novembre au centre social Alfred Torchy & 03 21 50 51 82.
Yves DELRUE
y-delrue@ville-arras.fr Conseiller municipal aux affaires patriotiques, Vice-Président de la CUA Sans RDV le mercredi de 10 h à 11 h en m airie. & 03 21 50 51 85.
conseillers de la majorité Jean-Marie VANLERENBERGHE jm-vanlerenberghe@ville-arras.fr Sénateur Sur RDV en mairie & 03 21 21 87 76.
Dominique MORTREUX
d-mortreux@ville-arras.fr Vie associative et relations avec les associations culturelles Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.
Martine SAUVAGE
m-sauvage@ville-arras.fr Vie de quartiers Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.
Claire HODENT
c-hodent@ville-arras.fr Petite Enfance Permanence le mercredi 14 novembre de 10 h 30 à 12 h en mairie. & 03 21 50 51 82.
Marc DESRAMAUT
m-desramaut@ville-arras.fr Tourisme et animation « Cœur de Ville » Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.
Véronique LOIR
v-loir@ville-arras.fr Commande publique Permanences le mardi 9 octobre de 10 h à 11 h en mairie. & 03 21 50 51 85.
Nicole CANLERS
n-canlers@ville-arras.fr Action sociale et solidarité, personnes âgées, personnes handicapées, santé Permanence les mercredi 14 novembre et 5 décembre de 10 h à 12 h en mairie & 03 21 50 51 82.
Hugues MORTIER
h-mortier@ville-arras.fr Affaires juridiques et assurance, patrimoine Conseiller délégué de la CUA Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.
Claudette DOCO
c-doco@ville-arras.fr Comités des fêtes et comités d’habitants Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.
conseillers de l’opposition François DESMAZIèRE www.desmaziere.com
Zohra Ouaguef - Ouakid
z-ouaguef@ville-arras.fr Service de proximité et politique de la ville Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.
Marylène FATIEN
m-fatien@ville-arras.fr Urbanisme réglementaire Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.
Danièle LAMOTTE
d-lamotte@ville-arras.fr Logement - Conseillère déléguée de la CUA Sur RDV en mairie le mardi matin. & 03 21 50 50 81 (service logement) ou 03 21 50 51 82 (pour tout autre problème).
Colette VILETTE, Françoise DUFORETS, Pascale CATTEAU, Bertrand LOUCHART, Jean-Pierre FERRI, Bertrand ALEXANDRE, Karine BOISSOU
Nathalie Gheerbrant
Arras en Mieux Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur RDV. & 03 21 21 60 15.
Jeannine JANDOT
Laure OLIVIER, Suzy LESNIEWSKI
n-gheerbrant@ville-arras.fr Vie étudiante Permanence le mercredi 21 novembre de 10 h à 12 h en mairie. & 03 21 50 51 85. j-jandot@ville-arras.fr Domaine public et exécution budgétaire Sur RDV le mardi matin et le jeudi toute la journée en mairie. & 03 21 50 51 82.
Permanences et coordonnées sur
www.arras.fr Arras Actu
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élus-verts-arras@laposte.net Sur RDV à l’Hôtel de Ville, bureau 22. & 06 85 92 66 30.
Jean-Marc MAURICE Permanence les lundis de 15 h à 18 h à l’Hôtel de Ville, bureau 21 ou sur RDV. & 06 77 20 11 81.
Tribune la majorité municipale
le groupe « arras en mieux »
Le bien vivre à Arras, c’est l’affaire de tous
Le T.G.V à Arras : ne plus laisser passer les trains !!!
Les réunions de quartier ont repris depuis début octobre. Durant ces moments privilégiés de discussion et d’échange, nous entendons souvent les Arrageois nous faire part de leur plaisir d’habiter une ville agréable, dynamique et attractive, mais aussi, malheureusement, de leur agacement envers les actes d’incivilité du quotidien qui nuisent à la propreté de nos rues ainsi qu’au confort et à la sécurité des habitants. Ce dernier point nous touche particulièrement, tant il est vrai que le bien-être des Arrageois constitue l’une des priorités du projet de ville durable pour lequel nous œuvrons. Les élus de la majorité municipale et les services de la ville – espaces verts, propreté, éclairage, domaine public, stationnement… – font ainsi chaque jour le maximum pour rendre notre cité plaisante et accueillante. Ils n’hésitent pas non plus à se faire les avocats des Arrageois et à défendre leur cause auprès de leurs partenaires extérieurs chaque fois que la situation l’exige. Mais cela ne doit pas pour autant nous faire oublier que le « bien vivre à Arras » est l’affaire de tous. Nous y travaillons au quotidien mais nous avons aussi besoin de vous. Chaque geste qui contribue à la propreté de notre ville, chaque action qui participe à la rénovation de logements ou à l’embellissement de nos rues, chaque comportement qui respecte les règles de la vie en société… tous ces actes, même les plus anodins, sont utiles et importants. Ils nous aident à nous sentir bien dans notre ville et dans notre vie, ils nous rendent fiers et heureux d’habiter ou de travailler à Arras, et ils encouragent ceux qui nous entourent à devenir à leur tour meilleurs et à respecter leur environnement et leurs concitoyens. Ce sont tous ces petits gestes qui, additionnés les uns aux autres, nous permettront de faire définitivement d’Arras LA ville où il fait bon vivre.
Lorsqu’en 1992, Léon FATOUS, Maire d’Arras, Roland HUGUET, Président du Département emportaient la décision de faire passer le T.G.V par Arras c’était une immense victoire, un acte de foi pour notre ville, pour la renforcer en lui donnant des nouveaux atouts à 50 minutes de Paris et 22 minutes de Lille. Malheureusement, la situation s’est bien dégradée depuis ces longues dernières années. Si les liaisons avec Lille restent de qualité, celles avec Paris n’ont cessé de se dégrader comme celles avec Roissy ou Marne la Vallée. Les usagers, à travers leur association, s’insurgent à juste raison. Des travaux importants sont nécessaires pour mieux desservir notre gare et augmenter les fréquences. Que font nos élus ? La Mairie et la Communauté Urbaine devraient saisir le dossier à bras le corps. Elles préfèrent s’investir ailleurs ; se disperser ailleurs. Et pourtant, on ne peut plus rester les bras croisés devant une ville qui perd progressivement toutes ses fonctions de chef-lieu, des fonctions essentielles pour son rayonnement. On ne peut pas se targuer de jouer la carte du tourisme à proximité du Louvre et ne pas équiper une gare, élément moteur de l’économie résidentielle. Messieurs les élus, il y a des actions qui ne sont pas médiatiques mais essentielles pour une ville, son développement, sa qualité de vie. Gérer une ville c’est aussi et nous disons d’abord se préoccuper de ses équipements stratégiques. La gare en est le premier. « Arras en mieux »
La Majorité Municipale
les verts / l’échappée belle
le front national
Promesse et réalité Les arrageois et les touristes qui admirent les places d’Arras vont-ils devoir encore longtemps supporter la présence d’un parking et respirer les gaz d’échappement des véhicules qui y stationnent ? Les dernières déclarations du maire laissent à le penser : le retrait des emplacements de la place des Héros ne serait plus à l’ordre du jour. Souvenez-vous : à l’été 2009, quand l’aménagement de la Place des Héros a été annoncé, la mairie s’était engagée à y supprimer totalement le stationnement dans un délai de 2 à 3 ans. Trois ans plus tard, nous y sommes : les 40 emplacements sur les 120 initiaux sont toujours là, et un parc de 103 places a été créé sur la Grand’place. La voiture est toujours reine en centre-ville d’Arras ! Et pourtant, des places sans voitures, ce serait le gage d’un environnement sain, serein et convivial, d’un espace aéré et apaisé. Pouvoir profiter des terrasses des cafés et restaurants, flâner, c’est bien ce que recherchent les personnes qui viennent en cœur de ville. Et pourtant, la mise en valeur et le respect de notre patrimoine nécessitent de les préserver des pollutions visuelles et sonores et des particules qui viennent noircir et détériorer les façades. Et pourtant, notre collectivité adopte un schéma de cohérence territoriale (SCoT) qui fixe comme orientation le développement des transports en commun, des modes doux, et la diminution de la circulation automobile. Pour un centre-ville dynamique, attrayant et agréable à vivre, pour notre santé et la planète, les élues écologistes demandent à M. le Maire de respecter ce qu’il avait annoncé pour la place des Héros et d’engager notre collectivité dans une autre voie que celle du « tout voitures ».
Cette tribune ne nous est pas parvenue dans les délais impartis pour l’impression du magazine.
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