www.arras.fr
ArrasActu Le magazine des Arrageois
N° 286 - Juin 2014
Satisfaction autour de la réforme des rythmes scolaires
En avant la musique ! Dossier :
La Communauté Urbaine et vous !
2
Puisqu’on vous le dit
La Mairie fait son miel !
Un Arrageois de 11 ans aux 24h du Mans Avec le partenariat du « Journal de Mickey », les professionnels des 24 heures du Mans et l’Automobile Club de l’Ouest ont organisé le concours « Dessine la voiture du futur ». Le 12 mai, un jury devait désigner un lauréat par région et, pour le Nord-Pas-de-Calais, c’est le jeune Arrageois Darius Bibang qui a remporté le prix. Il pourra assister à la course mythique les 14 et 15 juin prochains et y emmener ses parents. La famille sera hébergée au plus près du circuit dans un mini-village de tentes réservé aux lauréats. Darius Bibang, âgé de 11 ans, est autant passionné de voitures que de dessin. Il voudrait d’ailleurs devenir auteur de bandes dessinées et est passionné par le Japon. Son dessin primé sera publié par le « Journal de Mickey ».
La Recette Municipale déménage Depuis le 16 juin, la Recette Municipale qui se trouvait rue du Vert Galant dans le quartier aux Ours a été transférée dans les locaux du Centre des Finances Publiques d’Arras Municipale au 16 place Foch. Horaires d’ouverture : 8 h 30-12 h/13 h 30-16 h, du lundi au vendredi. Tél.03 21 51 80 70.
Un site internet pour les Jeunes Travailleurs L’association 4AJ (Association arrageoise pour le logement, l’accueil et l’accompagnement des jeunes) bénéficie désormais d’un site internet pour faire connaître les disponibilités parmi les quelque deux cents logements pour jeunes travailleurs qu’elle gère entre les foyers Anne-Frank, rue du Bloc, Clair Logis, Grand Place, et Nobel, rue Diderot. Chaque année, 500 jeunes, entre 16 et 30 ans, y sont accueillis depuis soixante ans qu’ils existent ! Les deux étudiants de l’EPSI qui ont mis en place le site comptent y présenter visuellement les chambres, donner les tarifs, et faire témoigner les résidents pour montrer qu’un foyer de jeunes travailleurs peut être agréable à vivre.
Beaucoup d’Arrageois l’ignorent encore : depuis plus de cinq ans, l’apiculteur Pascal Denis qui vend son miel sur le marché a installé deux ruches sur le toit de la mairie, place Guy-Mollet. Le prélévement des cadres est toujours spectaculaire : hommes en masques et combinaisons, enfumoir et extracteur. Le 20 mai, la récolte de printemps a été satisfaisante avec 70 kg de miel. « Etonnamment, un miel d’une meilleure qualité que celui provenant de la campagne, dit l’apiculteur, parce qu’à Arras les abeilles butinent des fleurs sans pesticides et que la ville est très fleurie ». La récolte d’été aura lieu avant le 15 août.
Un concours professionnel au Conservatoire Le Conservatoire montre une fois de plus son rayonnement : le 3 juillet (de 8 h 30 à 13 h 30 et de 15 h 30 à 19 h 30), il accueillera dans ses locaux de l’Hospice Saint-Pierre une épreuve du concours pour le prestigieux diplôme national d’orientation professionnelle (DNOP). Il s’agira de l’épreuve musique / instruments de l’orchestre/département bois. Le public y est convié, car c’est l’occasion en même temps de découvrir de nouveaux grands talents. Seules les régions Nord-Pas-de-Calais et Poitou-Charentes forment à ce diplôme qui débouche sur une carrière professionnelle. Le 3 juillet, 10 candidats issus de toute la région le passeront devant un jury de 7 professionnels en une prestation de 30 minutes, et, à 16 h 30, c’est un élève du Conservatoire d’Arras, Thomas Sinoquet, qui sera candidat. Le 29 juin, Lola Vahé, elle aussi élève arrageoise, défendra son DNOP à Lille pour le piano.
Une nouvelle opération grand nettoyage Avec le SMAV, Syndicat Mixte Artois Valorisation, la Ville mène de nouveau, depuis le 2 juin, une opération grand nettoyage. Elle consiste à mettre tour à tour par secteurs de grandes bennes à la disposition des habitants afin qu’ils viennent y déposer des encombrants abandonnés dans une cave, un grenier, ou, pire, à la vue de tous dans un jardin. Cette opération rend régulièrement service à des Arrageois qui n’ont pas la possibilité de se rendre jusqu’à une déchèterie, ce qui doit néanmoins toujours être le réflexe premier. Des agents du SMAV font même du porte à porte pour informer et inciter à la propreté. Notez les dernières dates de l’opération. La benne se trouvera, de 8 h à 12 h, les lundi 16 et mardi 17 juin dans le quartier Pierre Bolle, les jeudi 19 et vendredi 20 dans le quartier Saint-Michel, les lundi 23 et mardi 24 dans le quartier des Hochettes.
Edito
3
Frédéric LETURQUE Maire d’Arras, Vice-président de la CUA
Sommaire Notre territoire 6
La place des Héros en essai piétonnier
6
Les travaux ont commencé rue des Balances
7
Le nouveau marché du Rietz : emballé, c’est pesé !
9
Des photographies jamais vues au Musée jusqu’au 15 septembre
10
Le Paris Arras Tour et la Fête du Tour, avant-coureurs de l’étape du 10 juillet
17
Le partenariat avec Haïti progresse
18
Un nouveau festival pour le jazz
21
Escrime et échecs : deux championnat de France à Arras
23
Visite chez les voisins en fête !
ARRAS ACTUALITÉS N° 286 Juin 2014
La construction européenne, le projet en France de recomposition des régions montrent que la progression du temps demande des rapprochements, des apparentements pour une meilleure cohérence des décisions et des actions au service des populations. A Arras, nous travaillons depuis longtemps dans cet esprit avec la mise en place en 1998 de la communauté urbaine. Arras est ville centre avec, autour d’elle, 38 autres communes et, ensemble, nous avons plus de force, de volonté, de caractère pour construire, à travers de multiples initiatives et réalisations, notre territoire dans le vingtet-unième siècle. La communauté urbaine, aussi, est essentielle dans notre vie de tous les jours. Elle apporte des services dont beaucoup d’habitants n’ont peut-être même pas toujours conscience. Elle est présente à chaque instant et partout. C’est pourquoi nous avons voulu, dans le dossier de ce numéro, effectuer en quelque sorte un arrêt sur image de son rôle et de ses fonctions. Comme nous sommes Européens, comme nous appartenons à une grande région du Nord-Pas-de-Calais, nous devons, nous, Arrageois, nous sentir appartenir à un territoire. Ce territoire, c’est celui du grand Arrageois où, à travers l’assemblée communautaire, des communes de toutes tailles trouvent de nouveaux moyens de réaliser leurs projets pour mieux rayonner et mieux exister à côté de la ville centre. Des communes plus modestes trouvent ainsi une énergie nouvelle dans le développement social et économique, source d’emploi et de valorisation du patrimoine. Et Arras s’enrichit de la diversité de ces communes qui composent désormais la grande famille de notre territoire. Soyons conscients que c’est ainsi à travers notre communauté urbaine à laquelle nous devons tous nous sentir appartenir que cette vaste ambition identitaire se construit au jour le jour.
Directeur de la publication : Frédéric Leturque • Directeur de la Communication de la Ville d’Arras : Anthony Blondeau • Directeur de la rédaction - Rédacteur en chef : Claude Marneffe • Reporter photographe : Julien Mellin • Concepteurs graphiques : Béatrice Couadier Mathieu Lucas - Julien Ramet - Christine Roussel • Sortir à Arras : Brigitte Joud • Impression : Imprimerie Chartrez - 62223 Saint-Nicolas-les-Arras La Ville d’Arras a souhaité produire cette publication dans le respect de l’environnement. Ainsi, l’impression a été réalisée à partir d’encres à base d’huile végétale. Le papier sélectionné pour ce magazine est du Satimat Green produit par Arjowiggins (France), usines certifiées ISO 14001. Ce dernier est composé de 60% de fibres recyclées et de 40 % de fibres vierges certifiées Forest Stewardship Council (FSC), issues de forêts bien gérées. • Distribution : Adrexo • Attachée de presse : Amélie Creton & 03 21 50 50 87 • Assistante de direction : Catherine Petit & 03 21 50 51 44 • Fax : 03 21 50 51 79 • Web : www.arras.fr • Courriel : nousecrire@ville-arras.fr
Arras Actu Juin 2014
Retrouvez-nous sur
www.arras.fr VilleArras @VilleArras
1
arras en images
1
photos julien mellin - philippe frutier
2 2
Arras Actu Juin 2014
La clinique des Bonnettes et le nouveau quartier où les rues ont des noms de prix Nobel de la Paix, Willy Brandt, Menahem Begin, Lech Walesa, place Mère Térèsa… « Touche pas à mon TGV ! ». Les élus arrageois sont allés en nombre le 3 juin rejoindre en gare du Nord les usagers pour manifester, brassards et mégaphones à l’appui, contre la suppression des Paris-Arras de 17 h 22 et 18 h 22.
3 3 800 livres vendus en quatre jours ! Transférée pour
3
être plus à son aise salle des Tisserands, la Foire aux Livres de l’association « Pour une terre plus humaine » a rencontré un succès de fréquentation semblable à celui qu’elle avait précédemment salle Robespierre. 4 600 euros de recettes pourront alimenter les actions menées dans des dispensaires et des écoles en Inde.
4
Opération Prévention Routière le 24 mai place Verlaine où les enfants ont appris les règles pour circuler à vélo tandis que se déroulait la brocante du comité des Fêtes Arras-Ouest, places Courbet et Lanvin.
4
6
5
Arras Actu Juin 2014
Un petit air de Belle Epoque le 18 mai pour Musique au Kiosque au Jardin des Allées avec l’Union Musicale des Cheminots d’Artois et l’harmonie de Fampoux. Des spectacles et des ateliers ont complété cette journée « rétro ».
6
Actualités
Vendredi, samedi, dimanche
Place au piéton A
partir du 20 juin, veille de l’été et de la Fête de la Musique, la place des Héros va devenir entièrement piétonne les vendredis soir, samedis soir et dimanches après-midi. A ces moments-là, la circulation autour de la place et le stationnement sur toute sa superficie seront interdits. Les parents en terrasses n’auront plus à craindre le passage trop rapide d’un véhicule pour la sécurité des enfants et terminé le vrombissement des pots d’échappement ! La Grand’Place accueillera les voitures. et motos. Cette expérimentation durera jusqu’au 21 septembre. Ces temps aménagés à la promenade et à la détente aux terrasses bénéficieront de diverses animations confiées à des compagnies de théâtre de rue, musicales ou circassiennes dont la Fête de la Musique marquera le la. Un ou plusieurs manèges pourraient être installés pour les enfants, sur la place, sous l’œil des familles. Le but est d’encourager les Arrageois, à
l’exemple des touristes, à retrouver le plaisir de flâner en centre ville en s’arrêtant au gré d’un spectacle séduisant l’œil et l’oreille ou d’une terrasse attrayante. Cette initiative correspond à une attente des commerçants, notamment restaurateurs et cafetiers, et la plupart des riverains, consultés, y sont favorables. Mais les commerçants souhaitent néan-
On pourra profiter des soirées en toute tranquillité place des Héros.
moins que l’accessibilité demeure en journée. La règle reste, comme toujours, la concertation avec les usagers et cette expérience pourra ainsi être évolutive. En septembre, habitants et commerçants, voire l’ensemble des Arrageois, seront consultés quant à la pertinence de poursuivre ou développer cette piétonnisation intermittente.
Une rue passante La concertation est véritablement le maître mot de la rénovation du cœur de ville : c’est après huit réunions, avec les habitants et les commerçants, qu’a été défini le process de réfection et de modernisation de la rue des Balances. Les stigmates que porte le sol de pansements de ciment entre les pavés disparus témoigent à l’oeil nu de l’urgence de rendre bel aspect à cette petite rue piétonne qui relie les places à l’axe principal. Les travaux commencent par le renouvellement des
canalisations et gaines souterraines. L’installation de la fibre optique permettra d’étendre à ce secteur la vidéo protection. Du 15 juillet à début octobre,
il s’agira de remanier la voirie sans s’éloigner de l’aspect actuel. Frises latérales de pierre bleue en bordure de façades et autour du caniveau cen-
Arras Actu Juin 2014
tral, pavés de granit français sur les espaces de marche. La rue des Balances est appelée à devenir totalement piétonne (livraisons de 6 h à 11 h) et la concertation s’est accordée à y supprimer le stationnement pour favoriser l’accès à un commerce de convivialité. Des bancs, comme place des Héros, seront même installés. La rue des Balances devrait ainsi devenir une rue passante, une étape de promenade en centre ville. De nouveaux commerces prévoient déjà de s’y installer.
Actualités
Le marché du Rietz Saint-Sauveur
Comme au village V
oulez-vous un peu de sarriette et du thym de la garrigue, de la serpolette, quelques cerises et de beaux melons dodus ? Chaque jeudi après-midi, avec par dessus tout ça une louche de soleil, le Rietz prend des allures de marché de Provence sur un air de Bécaud. « C’est une idée qu’on attendait, affirment en chœur les habitants du quartier. On n’avait pas toujours la possibilité d’aller sur les places ». L’avantage aussi du nouveau marché du Rietz Saint-Sauveur, c’est qu’il est le seul à Arras à se dérouler le jeudi aprèsmidi, de 15 h à 19 h, et devient ainsi un but de promenade. « On revoit sortir des gens qui ne s’attardaient plus dans le quartier », remarque un commerçant sédentaire. « Le premier jeudi du mois le marché du Rietz prendra en plus une dimension artisanale », ajoute Nadine Giraudon, adjointe au Commerce. « Pour nous, c’est une aubaine, c’est l’occasion de nous faire connaître en dehors de notre boutique », confirme Elisabeth Faucon, responsable d’Artisans du Monde, qui propose, selon les règles du commerce équitable, des produits venus d’Asie, du Pérou, d’Inde
ou d’Ethiopie. Pour fêter la création de ce nouveau rendez-vous, les Marchés de France, partenaires de la charte commerciale de la Ville, ont distribué des sacs à provisions. Ne restait plus, avec les maraîchers de l’Arrageois, qu’à les remplir à profusion de légumes dont on voit qu’ils viennent de sortir de terre. Mais autour du terrain du Rietz se succèdent aussi traiteurs et produits fermiers, bonbons et linge de maison, et le bouquiniste des marchés des places y
Un marché sous les arbres, le Rietz, c’est un peu de campagne en ville.
Le Rietz, cœur de verdure Le parc du Rietz va par ailleurs être réaménagé en concertation avec les habitants du quartier. Marylène Fatien, adjointe au Cadre de vie et aux espaces verts, a rencontré les riverains qui s’étaient inquiétés à travers une pétition pour la sauvegarde des arbres. Huit marronniers et un érable ont été abattus. Ils s’étaient avérés, après analyse, atteints du chancre, une maladie incurable et contagieuse. Un tilleul effondré lors d’un coup de vent sur la rue AlexandreGeorges avait même, le 11 mai, confirmé dangereusement le diagnostic. L’adjointe a rassuré
les habitants : hors de question de créer un parking ou de sacrifier des espaces verts pour macadamiser. Marylène Fatien l’a par ailleurs affirmé : « nous avons une politique de l’environnement. Quand on coupe un arbre, on en replante un, même si ce n’est pas forcément au même endroit ». Un « diagnostic en marchant » a été proposé aux habitants. Il s’agit de se promener dans le quartier pour discuter sur place, au pied des arbres, des aménagements qui seraient intéressants. C’est en septembre que le projet devrait être décidé.
Arras Actu Juin 2014
est même arrivé « pour l’environnement, c’est tellement agréable d’avoir son étal sous les arbres ! ». Et vous, que vendez-vous ? « Des métiers à tisser pour fabriquer des bracelets en plastique ». Annie Lobbedez, adjointe référente des quartiers sud, est acheteuse pour ses petits-enfants. Le marché du Rietz est, à la bonne franquette, un nouvel endroit où flâner le jeudi après-midi et, pour les habitants du quartier, l’opportunité de faire leurs courses au bout de la rue.
7
8
Actualités
La réforme des rythmes scolaires évaluée
64% des parents satisfaits A lors que, pour des raisons de budget ou d’organisation, beaucoup de communes ont décidé de ne pas mettre en œuvre la réforme des rythmes scolaires, Arras devient un exemple national de la réussite du changement. C’est d’ailleurs à Paris que Frédéric Leturque donnera courant juin une conférence de presse pour expliquer comment la semaine des 4 jours et demi s’est tranquillement installée à Arras. « Des maires, dit-il, me contactent de partout pour savoir comment nous avons fait ! ». Pour nous, peut répondre l’ancien adjoint à la Jeunesse puis à la Cohésion sociale, « ce n’est pas un engagement récent. Il est affirmé depuis 1995-2000 avec un essai transformé à l’école Voltaire. La loi nous a simplement permis de le confirmer dans toutes les écoles ». 185 intervenants ont été embauchés sur une moyenne de 4 heures hebdomadaires pour animer les ateliers péri-scolaires de l’aprèsmidi. L’enfant apprend le matin, où il est plus réceptif, et l’après-midi on relance son attention avec des activités de découverte. Une évaluation de la mise en place de la réforme a été confiée à l’institut CSA - regard extérieur pour des raisons de neutralité -qui a réalisé une enquête téléphonique auprès de 300 parents
d’élèves d’enfants de moins de 11 ans selon la méthode des quotas. 64% se sont déclarés satisfaits, dont 21% « très satisfaits ». 38% ont déclaré que leur avis avait évolué favorablement. 13% seulement en mal. 74% sont satisfaits de l’organisation de la journée et du contenu des TAP. « Il reste un tiers à convaincre », reconnaît le Maire, conscient que des ajustements restent à faire. 62% des foyers interrogés confient que les enfants sont plus fatigués qu’auparavant. Un comité de pilotage existe. Des comités de parents et les conseils d’écoles sont régulière-
ment consultés. Les enfants eux-mêmes s’exprimeront courant juin à travers un questionnaire réalisé par le Conseil des Jeunes. « Cette réforme, ce n’est pas une révolution, dit Evelyne Beaumont, adjointe à l’Education. Elle peut être en constante évolution ». Et Frédéric Leturque, comme il le dira à Paris à la presse et à ses collègues, n’en démord pas : « si l’on comprend, dit-il, que la réussite éducative est un enjeu de société, on l’assume. La Ville doit apporter sa contribution à la construction du citoyen. C’est un devoir et une mission ».
Les enfants sont des artistes C’est une idée qu’ont eue ensemble il y a quelques années le service éducation de la Ville et l’inspection académique devant les dessins que réalisent les enfants des écoles : pourquoi se cantonner à ne les rendre visibles que des parents alors qu’ils sont souvent d’une telle qualité qu’ils méritent une exposition au grand public. L’idée a tenu la route et est né ainsi un événement culturel annuel, « Les Arts de l’école dans
la ville ». C’est le hall du Centre Hospitalier où passent journel-
lement des dizaines de familles qui a été retenu pour présenter
Arras Actu Juin 2014
des panneaux qui apportent en même temps un peu de couleur et de souffle du dehors dans un univers obligatoirement confiné. Le 22 avril, enseignants et quelques parents se sont ainsi retrouvés pour un vernissage qui, comme chaque année, a permis d’admirer l’esprit créatif et la puissance d’imagination des enfants à travers des dessins et collages illustrant différents thèmes ou s’inspirant de l’œuvre de peintres célèbres.
Actualités
Au musée jusqu’au 15 septembre
Joseph Quentin, avant 14 E n première ligne de la première saison de la commémoration de la Grande Guerre dans le cadre du centenaire 1914-1918, le Musée des Beaux-Arts présente jusqu’au 15 septembre une exposition de photographies de Joseph Quentin. On n’aurait pu imaginer meilleur témoignage que ces documents locaux pour illustrer aux yeux des populations d’aujourd’hui les années de la vie arrageoise d’avant 1914, ces années d’insouciance et de plaisir dans le développement économique et industriel que l’on appela plus tard la Belle Epoque. Natif de Neuville-Saint-Vaast, artiste bohème et autodidacte qui s’adonna aussi bien à la cordonnerie qu’à la taxidermie, Joseph Quentin vint à la photo sur le tard. Mais la qualité de ses prises de vue lui fit obtenir jusqu’à vingt-cinq médailles de sociétés professionnelles nationales. Il fut le photographe officiel de la Mine, et, surtout, amoureux de son terroir, il fixa sur les plaques des scènes de la vie quotidienne de la ville et de la campagne à l’époque où l’Arrageois vivait paisiblement ignorant
qu’au loin grondait la menace d’une guerre qui ferait 4 000 tués par jour. Les photos de Joseph Quentin se regardent aujourd’hui comme une trace de l’Histoire et il n’y a guère plus qu’elles pour connaître la vie d’avant la Grande Guerre. Il est un « passeur d’époque » ainsi que le disait Matthieu Lamoril, adjoint en charge du Patrimoine culturel, lors du vernissage de l’exposition, le 22
Un patrimoine photographique révélé, témoin d’un Arras du souvenir.
mai. La difficulté pour Anne Esnault, conservatrice du Musée, aura été de choisir les photos qui seraient retirées, sans être jamais retouchées, parmi les 1 600 plaques que détient le Palais Saint-Vaast, don du photographe à sa mort en 1946. La sélection s’est opérée selon des thématiques, de la vie rurale au démantélement des fortifications, des lampistes à leurs machines aux marchés et enseignes des places. Les clichés de Joseph Quentin, datant des premières années de la photographie, ont la précision de trait et, parfois, la brume cotonneuse du noir et blanc. Mais Quentin est un artiste. L’exposition présente certaines de ses photos en regard de la vision d’un peintre sur le même sujet, dans le même angle. De Desavary à Jules Breton, la proximité est confondante. Même lorsqu’il s’agit des « Saulaies à Sainte-Catherine » de Corot, une toile opportunément rentrée d’un prêt à Carcassonne. Claude Marneffe
9
10
Actualités
Trois jours de Paris Arras
Tour de chauffe D es cyclistes tournoyant entre les deux places, histoire de se mettre la pédale dans le mollet. Des fans qui identifient leur maillot et entament le dialogue. Des kiosques Grand’Place où l’on pouvait avaler vite fait une petite assiette. Et Daniel Mangeas, le speaker multi cartes, présentant les équipes sur le podium avec toujours l’anecdote inattendue. Le Paris Arras Tour est apparu comme un signe avant-coureur du Tour de France à Arras. Tout avait commencé au soir du 23 mai, dans une ambiance de fête des voisins, avec l’arrivée à la citadelle des 30 km du contre la montre par équipes parti du Louvre-Lens. Le lendemain, la seconde étape (170 km) partait de Margny-les-Compiègne -Paris Arras Tour oblige- pour arriver à Beaurains. Mais c’est à l’aube du troisième jour, pour une boucle Arras-Arras de 180 km par les boulevards, que la course s’empara de la ville avec l’installation du village Grand’Place. Départ dans l’animation du midi, avec zumba et podium musical, et arrivée échelonnée en milieu d’après-midi place
Guy-Mollet pour consacrer le maillot jaune que le Belge Maxime Vantomme, de l’équipe Roubaix LM, avait conquis d’emblée. Les Roubaisiens ont d’ailleurs dominé l’épreuve en remportant en remportant le contre la montre et le maillot blanc du meilleur jeune. Des Russes (maillot à pois), des Norvégiens,
des Danois, des Allemands, des Tchèques, des Britanniques, des Néerlandais, des Italiens participaient à ce Paris Arras Tour pour la première fois organisé sur trois jours. Le samedi suivant, ce serait la Fête du Tour, pour confirmer, avant l’étape du jeudi 10 juillet, qu’Arras est authentiquement une reine du vélo.
La Broc’à vélos de l’ADAV
Apprendre à réparer Maintenant, ça roule tout seul ! Organisée par l’ADAV, l’Association pour le Droit Au Vélo, chaque année place du Théâtre, qu’il vente ou qu’il pleuve, du moment que ce ne sont pas les vélos qui font un soleil, la « Broc’ à
vélos » est un succès. En arrivant vers le quartier, on voit d’ailleurs de multiples cyclistes essayer une machine sur laquelle ils ont jeté leur dévolu. 150 bicyclettes en général, réparées, sont proposées à la vente d’occa-
L’ADAV souhaite qu’à Arras le vélo soit un moyen habituel de déplacement.
sion pour moins d’une cinquantaine d’euros, et les deux tiers trouvent preneurs. Cette année, la CUA faisait la promotion du vélo électrique et le SMAV qui peut désormais proposer en permanence des vélos recyclés dans ses boutiques du « Cercle des objets » proposait par un concours d’en gagner un. « Nous voudrions nous-mêmes créer un atelier d’aide à la réparation, confiait Olivier Jandot, correspondant local de l’ADAV, car beaucoup de personnes renoncent au vélo, abandonné au fond du garage, tout simplement parce qu’ils ne savent pas poser une rustine ».
Actualités
10 juillet, 12 h 50
Tour de fête T outes les villes de France inscrites au calendrier du Tour ont organisé le 30 mai une grande fête promotionnelle afin de motiver les populations locales autour de l’événement et d’inciter le maximum d’habitants à venir y assister au jour J. A Arras, c’est la citadelle qui vivra, le 10 juillet à 12 h 50, le départ de l’étape vers Reims. Pour célébrer ce grand jour attendu, les adhérents des clubs arrageois ont d’abord constitué en chaîne humaine sur leur machine, un vélo géant, dont le tracé avait été au préalable dessiné sur le sol, et qui, vu d’en haut, d’une montgolfière notamment, devait être impressionnant. Différents stands autour de la place d’Armes permettaient de célébrer le vélo. L’USAO cyclo tourisme et l’Arras Vélo Club présentaient les activités dans lesquelles amateurs ou passionnés peuvent se retrouver. Le club de Triathlon a proposé toute la journée des animations pour les enfants. Des vélos cardio offraient par ailleurs la possibilité de tester sa résistance d’une intensité
modérée à forte. Il s’agissait de démontrer que le « vélo indoor » est un excellent exercice physique : on peut brûler 620 calories en 45 minutes. L’exposition « Détours du Tour » présentait les paysages des régions que traverse la grande boucle. L’Association pour le Droit au Vélo (ADAV) alignait sur quelques panneaux des recommandations pour bien rouler à vélo en ville. Et le départ d’une randonnée rassemblant quelque 200
Départ de la Porte aux Chars. Le Tour aura droit à une Porte Royale aux pavés rénovés.
participants qui prendraient ensuite la direction de trois parcours différents (12 km pour les jeunes, 46 pour les adultes et 89 pour les « experts ») fut donné à l’endroit exact d’où partira l’étape du 10 juillet. Mais si les vélos de la Fête, en raison de l’achévement des travaux de repavement, sont sortis de la citadelle par la Porte aux Chars, les équipes du Tour franchiront évidemment sous les yeux du monde entier le pont de la Porte Royale.
Chronique sportive Footballeurs et footballeuses ne sont pas encore en vacances. Les hommes d’Arras FA, qui sont champions de CFA2 et qui joueront l’an prochain en CFA, disputeront leur dernière rencontre de la saison à Grande-Synthe ce samedi 24 mai à 18 heures. Du côté des féminines d’Arras FCF, le maintien en première division est assuré. Les filles de Claude Rioust et René Devienne se déplacent à Montpellier ce dimanche 25 mai, avant de finir leur saison, au stade Degouve, contre Guingamp, le 1er juin à 15 heures pour un match où les Arrageoises pourront clôre la saison avec leur public. Chez les poloistes du Racing-club d’Arras, il reste également deux journées à jouer. Si
les Arrageois sont assurés de poursuivre l’aventure en Nationale 1 l’an prochain, ils veulent terminer sur deux bonnes notes à domicile contre Marne-Charenton, le samedi 24 mai à 20 h 30 à la piscine Desbin. Une semaine plus tard, le 31 mai, à la même heure et toujours dans la piscine Desbin, ils clôtureront leur saison face à Saint-Jean-d’Angely. Pour les amoureux du tennis, le Racing-club d’Arras, qui joue en Nationale 1B, la deuxième division nationale, affronte Villa Primrose, le club de Bordeaux, ce dimanche 25 mai à partir de 9 heures sur les tous nouveaux courts des Grandes Prairies. Ils termineront également leur championnat une semaine plus tard en se ren-
Arras Actu Juin 2014
dant à Strasbourg. Enfin, les rugbymen du RCA, qui ont terminé à une très belle cinquième place leur championnat de Fédérale, sont en vacances. Tout comme les handballeurs du Racing-club d’Arras qui ont connu une seconde descente consécutive et qui joueront la saison prochaine en Prénationale. Avec une équipe qui devrait garder tous ses cadres et qui aura l’ambition de revenir au plus vite dans les championnats nationaux. En basket-ball, les féminines d’Arras pays d’Artois terminent à la treizième place de leur championnat de Ligue et sont sportivement reléguées, mais devraient être repêchées sur tapis vert.
11
12
Clin d’œil
Les Louez-Dieu, palme de l’Europe
La Maison de l’Europe, association locale présidée par François-Xavier Muylaert, mène régulièrement de nombreuses actions en direction du monde scolaire afin de construire dans les jeunes esprits une conscience européenne. C’est ainsi que s’est déroulé le 12 mai, à l’occasion de la Journée de l’Europe, l’habituel concours proposé depuis une dizaine d’années aux classes primaires de la ville. Les écoles Anatole-France, Oscar-Cléret, Molière, Louez-Dieu et Saint-Joseph y ont participé. Chaque fois un thème est donné par les organisateurs sur lequel les enfants doivent écrire des poèmes et réaliser une exposition en dessins et documentation. Il s’agissait pour l’édition 2014 des « contes et légendes de la littérature européenne » et lors de la présentation des travaux salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville devant toutes les classes réunies, les concurrents ont dû répondre en plus à des questions de François-Xavier Muylaert. Et ils ont tous montré qu’ils connaissent leur sujet ! Ce sont les élèves du collége Louez-Dieu qui pourtant ont remporté la mise et le premier prix. Ils partiront en excursion à Bruxelles visiter le parc Mini-Europe. Les autres participants sont bien sûr repartis avec lots et cadeaux.
La place du Théâtre en petit Montmartre Samedi 31 mai, le hasard des pas et du soleil vous mène place du Théâtre pour vous imaginer place du Tertre. Des caricatures apparaissent sur les grandes feuilles d’un chevalet. La main de l’artiste court au fil de la pose. Sur une chaise, un musicien joue de la scie, eh oui, une vraie scie sur laquelle l’archet se promène en sons ouatés et voluptueux. Dans la salle d’un café, l’œil du photographe a révélé autrement les visages. Sur la place, les tables se multiplient entre les panneaux de quelques expositions. Un fil traverse la rue où l’on peut accrocher des idées : cette place, ce quartier sont en train de bouger à l’appel de l’association des commerçants du quartier des Arts et du collectif Platform Lokall. Du jazz, des jongleurs, les arts de la rue ont toute leur place au petit Montmartre arrageois.
Sept médaillées de la famille Sept mamans méritantes ont reçu le 24 mai à la veille de la Fête des Mères la médaille de la Famille Française des mains du Maire dans la salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville. « Vous avez contribué à la vie de la cité », leur a dit Frédéric Leturque, en soulignant le rôle qu’avait la mère de famille pour entretenir dans l’éducation de la fratrie les valeurs morales et sociales qui feront demain des citoyens conscients de leurs responsabilités civiques. « Il ne faut jamais oublier que l’on fait tous partie d’une société », a déclaré le Maire en faisant appel aux vertus de la tolérance. Désormais, la médaille ne se décline plus en différentes catégories selon le nombre d’enfants, elle est unique, et elles l’ont obtenue : un souvenir que l’on pourra raconter à Clarisse qui, à quatre jours, a assisté dans son berceau sans le savoir à sa première cérémonie officielle !
Graine de foot au challenge Thibaut-Cauwet Chaque jeudi de l’Ascension, le stade Degouve s’emplit d’un généreux public de parents et d’amis venus soutenir les graines de foot du challenge Thibaut-Cauwet. Cette journée est organisée depuis onze ans pour apporter des fonds à différentes associations en direction des enfants malades. Les idées toujours renouvelées, et le dévouement de centaines de bénévoles, font le succès du rendezvous. Stands, tombolas, enveloppes rivalisent de lots tandis que la pelouse s’anime de mini-derbys en catégorie U11 confirmant le talent des petits footballeurs de Lens à Arras. Notamment parrainé par Jean-Marc Furlan, l’entraîneur de Troyes, qui était présent, le challenge Thibaut-Cauwet est désormais connu du monde du ballon dans toute la France. De nombreuses équipes font don de leurs maillots. Vainqueurs des matchs et des tombolas peuvent les gagner.
Arras Actu Juin 2014
Le dossier
Les élections municipales de mars dernier ont entraîné en même temps le renouvellement des élus au conseil communautaire. Pour la première fois, ce sont les électeurs eux-mêmes qui ont, grâce à la deuxième liste, désigné leurs représentants à l’assemblée des 39 communes. Ville la plus importante de la Communauté urbaine, Arras a six représentants qui, aux côtés du président Philippe Rapeneau, ont titre de vice-président, équivalent à la CUA de ce qu’est un adjoint pour le Maire. Ces six viceprésidents sont Frédéric Leturque (5e vice-président en charge de l’habitat et de la politique de la ville), Thierry Spas (7e vice-président, chargé de l’Environnement), Nathalie Gheerbrant (8e viceprésident chargé du développement de l’emploi et de la formation), Jacques Patris (9e vice-président chargé du cycle de l’eau), Emmanuelle Lapouille-Flajolet (14e vice-présidente chargée des ressources humaines) et Marc Desramaut (15e vice-président chargé de la transition énergétique). Sans vraiment qu’ils le sachent, la Communauté urbaine agit du matin au soir sur le quotidien de plus de 100 000 habitants dont, au premier chef, les Arrageois. Ses domaines de compétence interviennent dans la distribution de l’eau, les transports en commun, la collecte et le traitement des déchets ménagers, l’amélioration de l’habitat, l’environnement. A bien des questions, « qui s’en occupe ? », le président Rapeneau aime s’amuser à répéter « c’est la CUA ! ». Au lendemain de l’installation de la nouvelle assemblée, faisons le point sur ses différentes prérogatives qui font que souvent les Arrageois sont comme Monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir : ils bénéficient des services de la CUA sans prendre conscience de ce que sa création et son existence ont apporté à leur ville.
La CUA chez vous Arras Actu Juin 2014
Le dossier
??????
C’est la CUA ! L’eau qui arrive à votre robinet
Les bus qui sillonnent la ville
La communauté urbaine gère l’eau et l’assainissement. Propriétaire du réseau, elle en a confié la responsabilité à Véolia qui apporte sous son contrôle l’eau potable dans les foyers. Mais c’est la CUA qui mène des études pour trouver sur le territoire de nouvelles sources de captage qui bénéficieront ainsi à l’ensemble de la communauté. « S’il n’y avait pas la CUA, dit Philippe Rapeneau, une commune devrait acheter son eau à une autre qui aurait capacité à faire du pompage et construire les équipements pour acheminer le réseau ». Cette gestion permet aussi d’harmoniser les prix. Pour un même service rendu, tout le monde paye la même chose. C’est l’Arrageois Jacques Patris, 9e vice-président, qui a en charge le cycle de l’eau.
Les poubelles que l’on prend à votre porte
Un nouveau Plan de Déplacement Urbain a été élaboré dans le cadre de la CUA afin d’élargir la vision des transports en commun à l’ensemble du territoire. Prendre le bus à Arras, cela doit aussi signifier pouvoir se rendre dans les communes avoisinantes. Le réseau intra-muros en tant que tel a aussi été développé. Et, avec Artis, délégataire du service public, la CUA a mis en place en cœur de ville d’Arras les navettes gratuites Ma Citadine dont le succès ne se dément pas avec le récent redéploiement des itinéraires. Le Plan de Développement Urbain prend également en compte, dans le souhait de faciliter la mobilité, la création de nouvelles voies cyclables et la volonté d’encourager, par différents aménagements, une bonne entente et une cohérence entre les différents modes de déplacement, voiture, bus, vélo, piéton. C’est Françoise Rossignol, maire de Dainville, 4e vice-présidente, qui a en charge la mobilité et les transports.
La CUA a confié au SMAV (Syndicat Mixte Artois Valorisation) le ramassage et le traitement des déchets. Les poubelles sont fournies selon le genre des déchets afin d’encourager au tri sélectif qui permet de mieux recycler dans les usines de traitement. C’est aussi la CUA qui, selon le même mode, crée les points d’apport volontaire (PAV) et contrôle le cycle de transformation. Une usine de prétraitement mécanobiologique va prochainement être construite. C’est Philippe Rapeneau, président de la CUA, qui est président du SMAV.
Quand vous vous promenez entre la verdure et l’eau C’est depuis plus de vingt ans l’une des premières préoccupations de la CUA : préserver la nature en développant, dans un territoire favorisé par la présence de la verdure et des cours d’eau, des aménagements qui les rendent facilement accessibles au public. C’est la trame verte et bleue qui garantit aux Arrageois un cadre de vie susceptible aussi d’attirer de nouveaux habitants.
Si vous cherchez un emploi La création d’emplois ne se développe qu’avec l’arrivée de nouvelles usines et entreprises. Une direction développement économique a été créée à la CUA pour trouver de nouvelles sources d’attractivité du territoire et optimiser les zones d’activités industrielles. L’emploi passe aussi par le développement de la formation. C’est Daniel Damart, maire de Marœuil, 6e vice-président, qui a en charge le développement économique.
C’est Thierry Spas, élu arrageois, 7e vice-président, qui a en charge le cadre de vie et l’environnement.
Santé et sécurité Si vous ne savez pas quitter votre ordinateur L’accessibilité au haut-débit numérique est aussi une priorité pour laquelle la CUA continue de défendre son territoire auprès des opérateurs. La boucle numérique a commencé à être mise en place il y a dix ans et, depuis, la montée en débit ne cesse d’avoir ses exigences. C’est la boucle numérique qui a convaincu un certain nombre d’entreprises à venir s’implanter chez nous.
La CUA a aussi choisi de se donner des compétences en matière de promotion et de prévention de la santé avec l’organisation de différentes actions de terrain. Des médiateurs veillent aussi à la sécurité urbaine par le dialogue lorsqu’ils voient survenir un problème sur la voie publique. La CUA permet aussi aux victimes d’aller chercher des conseils de défense ou de soutien auprès de spécialistes en se rendant au point d’accès au droit de Saint-Nicolas (ligne de bus n°3).
C’est David Hecq, maire d’Anzin-Saint-Aubin,12e vice-président, qui a en charge le développement des usages du numérique.
Des travaux chez vous La Communauté Urbaine mène une politique de rénovation de l’habitat et encourage, par des financements et des subventions, les propriétaires à mener des travaux d’isolation qui entraîneront des économies sur le coût des énergies de chauffage. La CUA a également acté un Plan Local de l’Habitat pour maîtriser jusqu’en 2020 les nouvelles constructions selon une cohérence de territoire et avec, là aussi, des normes environnementales. C’est Frédéric Leturque, maire d’Arras, 5e vice-président, qui a en charge l’habitat, le logement, et la politique de la ville. Pascal Lachambre, maire d’Achicourt, 2e vice-président, est en charge de l’urbanisme et l’Arrageois Marc Desramaut, 15e vice-président, en charge de la transition énergétique.
Arras Actu Juin 2014
Le dossier Philippe Rapeneau
« On agit mieux ensemble » Arras-Actu : Comment s’est manifestée en son temps la nécessité de transformer le district des années 70 en communauté urbaine ? Philippe Rapeneau : Une communauté urbaine, c’est un statut administratif, et la forme la plus aboutie de l’intercommunalité. Si nous l’avons souhaité en 1998, c’est que dans ce cadre la dotation d’Etat était plus importante compte tenu des transferts de compétences. On fait mieux à plusieurs, ensemble, que séparés. A.A : N’est-ce pas étonnant que beaucoup d’habitants ne connaissent pas vraiment le rôle de la CUA ? P.R. : Et pourtant, il est essentiel dès le matin où ils se lèvent ! L’eau qui tombe de la douche, c’est la CUA. Les ordures ménagères que l’on ramasse, par l’intermédiaire du SMAV, c’est la CUA. Les routes que vous empruntez pour aller travailler, c’est la CUA ! Avec aussi une délégation de service public à Artis, les transports en commun, c’est la CUA. Et si le soir vous vous mettez sur l’ordinateur en rentrant chez vous, c’est la CUA.
La ville garde son autonomie A.A. : Certains disent alors que les communes n’ont plus leur propre autonomie. Que l’essentiel passe par la Communauté urbaine. P.R. : c’est le principe de mettre les moyens en commun pour réduire les coûts. Quel sens cela aurait-il que chaque commune organise elle-même ses propres transports, alors qu’ils doivent être vus à la dimension communautaire, ou construise des routes qui ne relieraient peut-être pas aussi facilement la commune voisine. Mais les communes ont leur
propre marge de décision et participent de toutes façons aux orientations globales avec le vote de leurs représentants qui sont au président ce que les adjoints sont au maire. Et puis, Arras par exemple, reste maître de sa ville. Elle gère en propre beaucoup de domaines. Il suffit d’assister aux conseils municipaux. Les activités sportives ou culturelles, notamment, et bien sûr l’éducation, un sujet qui tient tant à cœur à Frédéric Leturque. Ce qui n’empêche qu’une partie des travaux du Pharos ou du Casino, là aussi, c’est un financement CUA. La CUA réserve 47% de son budget aux communes qui sont partagés selon les besoins et l’ampleur des projets. A.A : Faut-il s’attendre, dans les temps à venir, à une évolution des compétences et des structures de la CUA ? P.R : L’Etat va encourager les collectivités de communes à une mutualisation des services entre les villes et l’administration principale dans le but à terme de réduire le nombre de fonctionnaires. Les communautés qui n’appliqueront pas cette recommandation se verront réduire leur dotation de fonctionnement.
Arras Actu Juin 2014
Toutes sortes de compétences Les communautés urbaines ont différentes compétences qu’elles sont pour certaines obligées d’assumer mais que, pour d’autres, elles peuvent choisir. Les compétences obligatoires sont : l’eau, l’assainissement, l’élaboration des documents d’urbanismes, le traitement des ordures ménagères, les transports urbains et le développement économique. En compétences optionnelles (prévues par la loi mais au libre choix de les exercer ou pas), la CUA a créé le crématorium de Beaurains. Elle pourrait gérer les cimetières mais cette compétence a été laissée aux communes. Enfin au titre des compétences facultatives (librement transférées par les Communes) : le transport des personnes à mobilité réduite, Cité Nature, le très haut débit et la politique de l’habitat.
Coopération décentralisée
Coopération avec Haïti
Arras veut dire solidarité L ors d’un séjour en Haïti de mai à novembre 2013, Charlène Thomas, étudiante à l’Université d’Artois en master développement des territoires, aménagement et environnement, a fait le point sur place des attentes et des nécessités des édiles et de la population pour la reconstruction du pays après le séisme de 2010. Depuis mars dernier, un nouveau jeune « ambassadeur » arrageois, toujours dans le cadre d’un service civique international et de la charte signée avec la ville de Limonade, est missionné sur la seconde phase de l’engagement. « Nous abordons désormais le concret », résume Denise Bocquillet, à l’origine du projet. Choisi avec la Chambre d’Agriculture, partenaire de l’action, Julien Tisserat, élèveingénieur à l’Institut Supérieur d’Agriculture de Lille, devra évaluer les sols, choisir les terrains et déterminer les structures pour la relance de l’exploitation agricole, l’installation d’une ferme d’application et un travail sur l’assainissement de l’eau. En parallèle se poursuivent la coopération universitaire, l’aide à la gouvernance administrative et économique et les échanges entre jeunes Arrageois et Haïtiens encore récemment exprimés, avec l’association d’Arcueil « Comme une image » qui fut le déclencheur du rapprochement
avec Arras. « Les jeunes des quartiers, du Pharos à Saint-Michel, se sont entendus pour travailler ensemble sur des actions définies », précise encore Denise Bocquillet. Par exemple : fournir des vélos après des animations de solidarité ou des appareils photos permettant aux jeunes de Limonade de créer un atelier photo avec l’objectif de donner « une autre image » de leur pays. Par l’intermédiaire du Rotary, des livres collectés par la Ville d’Arras, Enfance et Vie, et la PJJ de Liévin seront acheminés à Port au Prince et Limonade. Il est envisagé l’envoi de tatamis au club de judo de Limonade,
L’association au départ de la randonnée du Louvre-Lens le 11 mai devant Cité Nature.
le premier de l’île. Des chantiers écoles sont évoqués. Afin de faire connaître leur action, les jeunes Arrageois mobilisés pour Haïti participent à la marche du Louvre-Lens (le 11 mai au départ de Cité Nature) ou au 20 km de Paris dans le cadre d’un projet global mené depuis 2011, « 1 000 km pour Haïti ». « Des jeunes, comme Ludovic Junior Cosins à Saint-Michel, en entraînent d’autres et créent des « juniors assos » qui donnent une autre image de la jeunesse. Ils sont plus de 80. Ils ont le talent de la solidarité », constate Denise Bocquillet. Mais, pour elle, ainsi que l’entend sa délégation aux Relations Internationales et à la Coopération décentralisée, les échanges ne doivent pas se confiner à un seul pays. « Nous pourrions notamment, confie la Première adjointe, envisager des projets au Maroc, avec les femmes marocaines et les jeunes scolaires ».
Julien Tisserat, le nouvel « ambassadeur» d’Arras à Haïti s’entretient avec un autochtone.
17
18
Culture
Un nouveau festival
Plein jazz D
ernier né des festivals arrageois qui, à travers tous les genres musicaux, veulent apporter à la capitale de l’Artois son label de ville de la musique, l’Arras Jazz Festival a été du 15 au 18 mai avec un petit coup de pouce de la météo un moment qui restera inscrit auprès du public comme un week-end réussi. Tout avait commencé en début de semaine du côté du Cinémovida avec la projection en avant-première d’un film consacré à Nina Simone, et c’est une autre grande voix charnelle et charmante qu’on devait retrouver le dimanche en apérojazz dans la cour de l’Hôtel de Guînes, Ella Fitzgerald, avec le mimétisme hallucinant de la chanteuse Mara Kane. Pour sa troisième édition Jazz à Guînes est magnifiquement devenu l’Arras Jazz Festival et, en s’unissant, les associations Jazz & Boves et Couleurs Jazz ont concocté quatre jours d’une réjouissance musicale totale. L’Hôtel de Guînes, avec sa cour accueillante entre buvette et discussions de spécialistes, est resté le carrefour déambulatoire de ce festival qui a emmené tranquillement le public des terrasses de la place aux salles du théâtre avec, toujours, le fond musical d’un jazz tantôt bonhomme, tantôt virulent et emporté ! Beaucoup de concerts gratuits servaient d’apéritif
Philippe Mordacq et ses musiciens ont participé à ces journées du jazz.
pour donner le désir d’aller plus loin applaudir les prestations d’artistes peut-être peu connus, mais dont le choix par des organisateurs de confiance était une recommandation. Et nul ne regrettera ce fervent moment de gospel, d’épatantes reprises de standards, les rythmes du Meiz Quartet, des voix de la soul, du swing, du groove, pour toutes les oreilles et tous les appétits et le régal du savoir-faire des ateliers jazz locaux. Un jazz festif était même descendu dans tout le centre ville pour emmener les Arrageois avec lui ! En ce premier week-end ensoleillé vers l’été, cet Arras Jazz Festival 2014 laissera aux amoureux de cette musique entre plaisir et gamberge autant qu’aux simples badauds en quête de flânerie le souvenir d’agréables plages de bonheur et de quiétude. Avec une dernière idée en tête : retrouver à pareille époque la saison prochaine une semblable animation dans un quartier des Arts qui, petit à petit, justifiera ainsi son nom.
Du Pharos au Main Square
Ils ont gagné la Green Room L
e jury de la finale du tremplin régional pour le Main Square a choisi le 24 mai au Pharos les trois groupes qui ouvriront, un jour chacun, la deuxième scène de la citadelle, le Green Room. Le vendredi 4 juillet, ce seront les Desert Pocket Mouse, deux Lillois au rock pétara-
dant. Viendront le lendemain, le samedi 5, Anorexic Sumotori, des Lillois encore, qui avaient déjà été finalistes la saison dernière, mais n’avaient pas alors été retenus au nombre des trois vainqueurs. Enfin, le dimanche 6 juillet, la Green Room accueillera Pink Falda, six rockers festifs venus du Ternois, qui
L’heure du grand final : les trois groupes vainqueurs réunis sous les applaudissements après la proclamation du choix du jury.
fêteront ainsi le dixième anniversaire de l’existence de leur groupe à l’occasion des dix bougies du Main Square ! Pas de groupe arrageois cette fois dans la sélection du jury, mais ce n’est que partie remise. Près de quatrevingts « démos » avaient été reçues en pré-écoute au Pharos. La finale en public, avec six groupes se succédant en scène pour un set d’une demieheure (L’Hapax, Mister Alv and Sweet Soul et Tim Fromont Placenti en plus des trois lauréats acclamés en fin de soirée) a accueilli plus de quatre cents spectateurs debouts, collés serrés, dans une ambiance déjà annonciatrice d’un Main Square prometteur.
(Re)découvrez votre ville
Chacun sa place ! E
mblématiques de la ville, la Grand’Place et la place des Héros, classées au patrimoine mondial de l’Unesco, ne détiennent pas à elles seules la mémoire de l’Histoire d’Arras. La place Victor-Hugo, peut-être la seule en France à la configuration hexagonale, la place de la Préfecture, la place Guy-Mollet, la place du Rivage, les places du Wetz d’Amain, Saint-Etienne, du Marché aux Poissons et du 33e ont aussi des confidences à faire à l’oreille de qui s’intéresse aux petits secrets de l’histoire. Et l’Office de Tourisme, dans le cadre de son opération annuelle « (Re) découvrez votre ville » proposait, du 19 au 23 mai, par une balade chaque début de soirée autour de l’une d’entre elles d’en débusquer les charmes et le vécu. Ainsi se souvenait-on, par exemple, que place du 33e on franchit la frontière qui délimitait jusqu’en 1749 la cité, occupée par l’évêque et le pouvoir religieux, de la ville civile et administrative. Des fortifications qui furent démantelées à la Belle Epoque les séparaient aussi. Jadis, la soldatesque logeait chez l’habitant avec femme et
Place du 33e, une étape d’une des visites de cette semaine de l’Office de Tourisme.
enfants, ce qui ne convenait pas toujours aux bourgeois désignés pour fournir le gîte et le couvert aux officiers en raison de la qualité de leur logement ! Ainsi naquirent les casernes dont la construction fut financée par un impôt sur les bières fortes ! 3 500 soldats et 1 200 chevaux vivaient à la caserne Schramm, du nom de deux éminents officiers napoléoniens, père et fils, où, avec le 33e, allaient se rencontrer à la veille de la Grande Guerre deux soldats en début de carrière qui feraient parler l’Histoire en séparant leurs destins, le colonel Pétain et le lieutenant De Gaulle.
Scènes de nuit au Musée Bien sûr, la Nuit des Musées à Arras n’aura pas comptabilisé les 3 644 visiteurs en une soirée du Louvre-Lens ! Mais, depuis dix ans maintenant que cette manifestation européenne existe, on a doublé, au Palais Saint-Vaast, le nombre de visiteurs, et ce sont plus de 900 personnes qui se sont tranquillement promenées, le 17 mai, entre salles et galeries profitant de la soirée qui s’étire et permet de s’attarder devant les œuvres. Des étudiants postés devant certaines toiles n’attendaient que de les commenter. Des animations
étaient aussi programmées. Au Réfectoire, des « Graines de pianiste » du Conservatoire parsemaient de notes le commentaire savant d’un carton de
tapisserie, « Les envoyés du calife Harun-al-Rashid apportant des présents à Charlemagne » ! La Nuit des Musées, c’est aussi une fête pour les enfants et des
Arras Actu Juin 2014
masques animaliers les attendaient à l’entrée ainsi qu’un jeu de piste pour découvrir, au fil des tableaux, un fabuleux bestiaire. Directeur de la Médiathèque, Laurent Wiart en gants blancs présentait de son côté quelques incunables et manuscrits sortis pour l’occasion du fonds ancien. La grand porte à double battant reliant le hall du Musée à celui de la médiathèque avait également, ce soir-là, été pleinement ouverte, préfiguration de ce que sera la déambulation future dans le palais Saint-Vaast devenu pôle culturel.
20
Jeunesse
Fenêtre sur court
Bonjour les enfants !
«
Non, les enfants n’avaient pas de thématique imposée » répondent les organisateurs du festival du court-métrage de la médiathèque Verlaine ! Et pourtant en visionnant les cinq petits films, chacun réalisé par des élèves de CE2-CM1-CM2, une même préoccupation se fait jour comme un fil rouge sans concertation dans l’esprit des enfants : à travers ces œuvres de sept minutes dont ils ont écrit euxmêmes le scénario, c’est la constatation du rejet de l’autre et de la différence qui s’exprime. Les CM1 de l’école Voltaire ont réalisé « Dans les yeux de Clara », l’arrivée dans leur classe d’une élève en fauteuil roulant, qui paraît bizarre et que l’on regarde à la dérobée, mais qui s’imposera comme une camarade extraordinaire. Les enfants révèlent dans ce film d’étonnantes dispositions de comédiens, innées, tant ils ont compris que le jeu consistait à forcer son naturel ! « Quand le musée se démasque », des CE2 de La Fontaine, montre de manière onirique, comment l’art peut
déclencher l’envie de l’ouverture sur le monde et sur les autres pourvu que l’on tombe le masque de la réserve. « Vassilissa et la sorcière Baba Yaga », des CM2 de Molière, est l’adaptation d’un conte russe montrant qu’il faut se faire adopter pour n’être pas asservi. « Prise de conscience », des CM2 d’OscarCléret, tourné dans leur quartier, parodie l’agressivité sociale ou raciale, et, là encore, le jeu des enfants, tout en clin d’œil à la réalité, est comme une friandise. Enfin, « La Boîte », des CM1-CM2
L’école La Fontaine a obtenu le Grand Prix du Jury et le Prix des Lycéens, l’école Voltaire le Prix du Scénario, Oscar Cléret le Prix Spécial Jeune, et l’école Molière le Prix Espoir.
de Raoul-François, était le seul film bâti sur une véritable intrigue, qui plus est... intrigante ! Qu’est-ce que c’est que cette boîte que l’on vient de déterrer et qui finira par aspirer, dans un nuage inquiétant, pour le meilleur ou pour le pire, les petits curieux. Guidés pour tenir la caméra, découvrir la technique et la mise en scène par le cinéaste professionnel Boris Kolota, les jeunes participants ont offert une édition de « Fenêtre sur court » parfaitement étonnante de maîtrise et d’imagination.
Chantier ouvert au public L’ancien atelier technique de la cité scolaire Gambetta-Carnot est devenu un cénacle de l’art contemporain où les étudiants ont largement leurs aises pour approcher toutes les formes d’expression plastique et scénographique actuelles. « L’Etre Lieu » s’affiche régulièrement au grand public et ouvre ses portes
à des festivals de réflexion et d’interventions thématiques. Les résidences d’artistes et de stagiaires se succèdent, venus aussi bien de Metz, des Flandres que du Québec présenter un travail théâtral ou plastique. Cette fois, il s’est agi pendant trois jours de la notion de chantier avec accessibilité à la découverte d’une création en cours de fabrication. Venue de Gand, Miet Warhop a montré « une œuvre en train de se construire ». Du plâtre au mixeur dans des bassines. Elle y trempe des linges qu’elle dépose, dé-
goulinants, entre les mains jointes devant leurs yeux de figurants alignés assis. Ils tiennent la pose et l’image obtenue s’apparente à un tableau classique. « Pourquoi ils pleurent ? », s’inquiète un petit garçon. « Le public assiste au processus de création et comprend que, dans une performance, c’est la démarche qui compte plus que le résultat », expliquait Gregory Feniglio, l’Etre animateur du Lieu. Sa performance à lui consista en une litanie de remerciements des partenaires, des bénévoles, des élèves, des stagiaires, comme pour démontrer que l’Etre Lieu à Arras, de par l’intérêt qu’on commence à lui porter ici et ailleurs, est en train de devenir une place de référence dans l’évolution de l’art contemporain. Claude Marneffe
Sport
Une ébahissante compétition S
ous l’égide de l’association échiquéenne pour les aveugles et à l’initiative du club du Cavalier noir, les trentièmes championnats de France d’échecs des non et malvoyants se sont déroulés du 29 mai au 1er juin salle Sainte-Claire, ancienne salle de sports des militaires non loin de la caserne Schramm. Venus de Monaco comme de Belgique, de Bordeaux ou Marseille, de Paris et d’Alsace, trentedeux champions de la discipline étaient présents à Arras et la salle était ouverte au public : regarder jouer aux échecs des malvoyants est en effet chose étonnante. Les parties répondent à une codification particulière : les joueurs inclinent la tête à gauche ou à droite selon qu’ils souhaitent jouer une pièce noire ou blanche. Ils décrivent ensuite dans un dictaphone le jeu qu’ils sont en train de construire dans leur tête. En outre, les pièces sont spécifiques : les cases noires sont surélevées et les pièces
noires surmontées d’un petit picot. La compétition s’est déroulée sur quatre jours en sept rondes, parties qui peuvent durer jusqu’à quatre heures chacune. Parmi les participants, on pouvait rencontrer Jérémie Alabart, toujours dissert pour expliquer le jeu, qui anime des interventions d’initiation aux échecs
Lors de la partie finale : Adrien Hervais est en train de devenir champion de France pour la 11e fois.
lors des temps d’activités périscolaires et donne des cours pour le Cavalier noir, chaque samedi après-midi au Centre Amoureux. Mais le joueur le plus impressionnant reste le Rouennais de 32 ans Adrien Hervais, paralysé, polyhandicapé en fauteuil, dix fois champion de France et… une onzième fois à Arras.
L’escrime a fait mouche L es salles de l’Atria et Gambetta-Carnot se sont partagées, le week-end des 24 et 25 mai, le championnat de France juniors à l’épée qu’Arras a obtenu grâce aux résultats et à l’excellente réputation nationale du cercle d’escrime local : 5 titres de champions de France et 7 en régionaux. Dommage alors que les tireurs arrageois ne se soient
pas mieux accaparés les podiums à domicile. « Un bilan moyen » a résumé le maître d’armes Eric Guilluy. Jean-Guislain Lemette, champion de France cadets, a terminé 21e en N2, Pierre Lourdelle 31e, Robin Peru (souffrant) 66e, Antoine Fournier 103e, et Camille Perate 79e en féminines. Mais dans l’épreuve de N2 par
Pour ce championnat, trois salles arrageoises ont laissé place à l’escrime.
équipes le Cercle d’escrime arrageois se classe 9e pour les garçons et 25e avec les filles. Ces championnats arrageois ont consacré, vainqueur en N1, Antoine Srecki qui a reçu sa médaille d’or des mains de son père, l’ancien double champion olympique. Et malgré tout les prestations de ses épéistes ont montré que le Cercle d’escrime arrageois pouvait une fois de plus -et ce serait la cinquième année consécutive-prétendre au titre de meilleur club régional. La réussite de l’organisation des championnats de France, dont le président Gilles Perche a reçu l’expression unanime de tous les participants, devrait apporter une touche de plus pour la confirmation de cette distinction.
21
Nos
Quartiers
Résidence Baudimont - Pierre Bolle Centre Ville Boulevards - Centre Ville Places Résidence de l’Europe - Goudemand - Saint-Michel Hippodrome - Jardins - Acacias - Jean-Jaurès Cheminots - Les Blancs Monts - Les Hautes Fontaines Résidence Saint Fiacre - Les Hochettes - Méaulens Bd de la Liberté - Mont Saint Vaast Résidence Saint-Pol - Rietz Saint-Sauveur Ronville/Reaumur/Griffiths/Devillers - Saint-Gery.
à Goudemand
Une autonomie énergétique L
es Journées Européennes du Solaire ont été pour Pas-de-Calais habitat, le 17 mai, l’occasion de présenter un aménagement d’autonomie énergétique pour les parties communes sur les bâtiments 2 et 4 rue Dubois de Fosseux, datant de 1975 résidence Goudemand. Une synergie entre l’énergie solaire, éolienne et hydraulique permet, avec des leds l’éclairage des 80 paliers et des escaliers, leur chauffage et l’interphonie des immeubles. Les charges sont ainsi réduites de 50 euros par an pour les 700 habitants des 240 logements. Neuf panneaux solaires et deux éoliennes ont été installées sur le toit de l’immeuble. Un bassin de 60 m3, de 200 m sur 30 cm de profondeur, y a également été construit pour stocker les eaux de pluie. Leur chute à travers les canalisations onze étages plus bas dans des cuves installées en cave produit de l’énergie par l’action de turbines. Cette initiative à Goudemand
a désormais dépassé le stade de l’expérimentation. Le procédé va concerner un millier de logements gérés par le bailleur. Par ailleurs, des tablettes numériques vont permettre aux locataires de connaître en temps réel leur consommation ménagère. Lors de la présentation du dispositif, l’Espace Info Energie, partenaire de l’opération, a
Des capteurs solaires sur le toit terrasse d’un bâtiment de Goudemand.
Ils ont leur fête du livre C’est chaque année la même chose, des enfants dans tous les sens qui ne savent plus où donner de la tête, et c’est chaque année différent, des enfants agglutinés autour de leur auteur préféré qui, patiemment, va prendre le temps d’un petit message personnel sur un exemplaire. « Lire ô sud », à la bibliothèque Ronville, c’est la fête du livre des enfants. Les parents n’ont qu’à suivre ! Les petits sont tout fiers qu’ils fassent
connaissance de l’auteur qui, par ses mots et ses dessins, leur construit leur univers de rêve dans les parenthèses du quotidien. L’édition 2014 était aussi l’occasion de découvrir le côté ludothèque, jeux anciens et jeux d’aujourd’hui, plaisir du toucher du bois ou préférence pour les yeux rivés sur les écrans, mais même apprentissage d’une stratégie essentielle pour se frayer un chemin dans le monde des grands.
Arras Actu Juin 2014
rappelé son déménagement à la citadelle. Tout particulier peut le consulter pour des conseils une étude, ou l’obtention d’aides financières pour des travaux d’économie d’énergie. N° vert 0 800 62 62 62
Quartiers
23
Entre voisins La Fête des Voisins ne dément pas son succès ! 16 rendez-vous à l’ouest, 12 au sud et 22 au centre étaient inscrits au programme pour la soirée du 23 mai. En voici quelques images au hasard des quartiers. 1
4
5
2
6
3 1-Une première en centre ville dans la rue piétonne Wacquez-Glasson où les commerçants ont invité les habitants autour d’une merguez-saucisses partie. 2- Au comité Devillers, la fête a été l’occasion pour Annie Lobbedez de se présenter comme adjointe référente du quartier. 3-Barbecue dans la cour et longues tablées à l’intérieur, la Maison de service Jean-Jaurès a fait la fête grâce à l’organisation commune des Restos du cœur, de l’Accueil Jeunes et du comité d’habitants. 4-Les habitants de la résidence Ivoire, rue Grassin-Balesdans, ont rendu à la fête des voisins son sens premier en installant des tréteaux dans le hall de l’immeuble et chacun a amené un petit quelque chose, c’est l’auberge espagnole. 5- Place du Wetz d’Amain, le barbecue a chauffé avec le comité des Hauts-deSaint-Aubert. 6-Cake aux olives, toasts au roquefort et boissons fruitées au local du comité Gutenberg sous une tonnelle prévoyant les intempéries.
Sortir Du
15 juin au 15 août
Visages du Sacré
Meeting régional d’athlétisme
Brocante
Proposée par l’association Place de Marseille. Place de Marseille, de 9h à 17h.
Samedi 28 juin
Atelier animé par Hervé Rabin, photographe qui a fait du noir et blanc son sujet de prédilection. Réservation indispensable au de l’Office de tourisme.
Cathédrale d’Arras, du lundi au samedi de 10 h 30 à 18 h, le dimanche de 14 h 30 à 18 h. Entrée libre. Pour contacter Le Joyel d’Arras, 103, rue d’Amiens, 03 21 21 40 08.
18 juin
Dimanche 22 juin
Stage photo « En noir et blanc, la photographie argentique »
Chaque été, le Joyel, association pour la mise en valeur de la cathédrale d’Arras en particulier et du patrimoine religieux régional en général, présente une exposition pour faire connaître du grand public l’art sacré. Il s’agit cette fois d’une collection de tableaux de Joël Cunion illustrant les expressions du spirituel sur les visages.
Mercredi
www.arras.fr
Office de Tourisme, de 14 h à 18 h. Tarif du stage : 65 e par personne.
Jeudi
19 juin
Jacques Higelin en concert gratuit
Dimanche 29 juin
Courses hippiques Proposées par la sociétés des courses d’Arras. Hippodrome des Hauts Blancs Monts, 15 h.
Du 8 juillet au 31 août
Nemetacum
Le grand rendez-vous d’une des sections les plus dynamiques et performantes du RCA. Challenge Jacky Dupont. • 18 h 30 : 400 m haies hommes femmes, saut en hauteur hommes, lancer disques hommes. • 19 h : 800 m hommes femmes, saut en longueur femmes. • 19h 45 : 3 000 m hommes femmes, disque femme. • 20 h 15 : 200 m hommes femmes. Stade Degouve, inscriptions sur place à 18 h 30 (5 e). Entrée libre pour le public.
Pour fêter les dix ans de « Faites de la Chanson », la fête avec l’autre Grand Jacques sur la place des Héros qui inaugurera ainsi sa saison piétonne. Place des Héros, 20 h 30.
Vendredi
20 juin
Le collège Curie s’associe à l’anniversaire de l’association arrageoise en accueillant dans l’établissement un concert de Jef Kino « Garage Club », une première ! Collège Marie-Curie, 20 h 30. Entrée gratuite.
Samedi
21 juin
Fête de la Musique Partout en ville des podiums, partout en ville toutes les musiques. Chanson, rock, chorales, disco, jazz, electro, folk, hip hop, reggae, sound system... Des groupes locaux, régionaux, des groupes venus d’ailleurs et toutes les initiatives des commerçants et des cafés en terrasse. La Fête de la musique est tellement à l’aise à Arras qu’elle reviendra en juillet, puis en août. C’est pas ailleurs qu’on verrait ça ! Téléchargez le programme complet sur www.arras.fr
Arras Actu Juin 2014
Accès gratuit au belvédère, du mardi au dimanche de 14 h 30 à 17 h pour une vue panoramique sur les vestiges. Visites guidées les dimanches à 15 h et 16 h. RDV 77, rue Baudimont.
Dimanche 6 juillet
Brocante
Organisée par l’association les Hauts de Saint Aubert. Place du Wetz d’Amain, impasse de Sailly, de 8 h à 18 h.
Vendredi 11 juillet
L’élixir de la Saint-Glinglin
Par la Cie La Belle Histoire. Rose et Moune, derrière les rideaux de leur caravane, fabriquent un élixir de jeunesse avec l’eau de l’arrosoir. Spectacle tout public. Théâtre extérieur du Pharos, 19 h. Gratuit.
Sortir 28 Samedi
www.arras.fr
juin
agenda
Musique, théâtre, concert, débat, exposition, danse, brocante… notre sélection du mois de juin-juillet. Pour de plus amples informations www.arras.fr
Gala des Arts Martiaux Aïkido, judo, jujitsu, kung fu, muay thai, karaté, tai-chi… Découvrez le savoir-faire des clubs d’arts martiaux arrageois. Un rendez-vous inédit qui vous fammiliarisera avec leur pratique ! Halle aux sports Tételin, 19 h.
Dimanche
29 juin
Grande braderie des commerçants Pour une journée, les commerçants du centre-ville ont transféré leur boutique sur la rue ! Allez fouillez, fouillez, vous repartirez toujours avec quelque chose... Arras Commerce cœur de ville, de 9 h à 19 h.
Jusqu’au 21 septembre
Du
8 juillet au 31 août
Les visites de l’Office de Tourisme Les vestiges de Nemetacum, la citadelle avec Vauban en personne, les salles de l’Hôtel de Ville, l’Hôtel de Guînes, Arras à la Belle Epoque, le circuit du centenaire des champs de bataille de l’Artois, autant de propositions de l’Office de Tourisme sans oublier des promenades insolites, les mystères d’Arras et les nocturnes d’été. Office de Tourisme : 03 21 51 26 95.
Du Du
11 au 14 juillet
3 au 6 juillet
12 juillet 10 août
Arras on the beach La plage sur la Grand Place, les parasols, les tables de camping et tout un programme au jour le jour d’animations sportives et festives.
Mercredi 18 et 25 juin
Dans l’œil du photographe
Atelier enfants : initiation aux techniques de la photographie noir et blanc. Office de Tourisme, de 14 h 30 à 16 h 30. Réservation indispensable auprès de l’Office de tourisme. Tarif : 13 e.
Dimanche 22 juin
Musique au kiosque
Avec le réveil Musical de Bailleul-Sire-Berthoult
Y avait d’la joie !
Atelier enfants : initiation à la technique photographique.
C’est Tour de France !
Du au
Hall de l’Hôtel de Ville, Place des Héros. Accès libre.
Du 9 au 11 juillet ou du 23 au 25 juillet
10 juillet
L’étape Arras-Reims part à 12 h 50 de la Citadelle et pour la première fois dans son histoire le Tour de France regroupera toute sa logistique en une unité de lieu où le public pourra se promener d’un seul coup d’œil !
Exposition.
Kiosque à Musique, Jardin du Gouverneur, 15 h.
C’est Main Square ! Jeudi
Arras à l’Heure allemande
Entrez dans le bal à Méaulens • Vendredi
11, à 21 h : l’humoriste patoisant Simon Colliez, puis bal populaire avec les Zazous, et zumba. • Samedi 12, à partir de 18 h, brocante dans les rues du quartier ; à partir de 21 h, bal populaire avec Pascale, Adrien Vivelli et Michaël Fortunati. • Dimanche 13 juillet, à partir de 14 h 30 joutes nautiques ; à partir de 21 h, bal populaire avec Fred (sosie de Renaud) et l’orchestre Nostalgie. • Lundi 14 juillet, de 18 h à minuit, grande brocante ; 15 h, guinguette avec l’orchestre des Shadocks ; joutes nautiques de 15 h à 18 h suivies du bal populaire avec Johann Joosteen et les Chocolat’s ; à 23 h feu d’artifice sur la darse Méaulens sur le thème des grandes pages de la musique classique évoquant le partenariat et la prochaine exposition unissant Arras à Versailles.
Arras Actu Juin 2014
Musée des Beaux-Arts, de 9 h 30 à 12 h pour les 6-9 ans et de 14 h à 16 h pour les 10-14 ans.
Samedi 12 juillet
Brocante
Organisée par l’Association des Quartiers Sud. Cité des Jardins, de 8 h à 17 h.
Samedi 12 juillet
Brocante
Organisée par le nouveau comité des Fêtes du Quartier Méaulens. Quartier Méaulens, 18 h à 24 h.
26
Tribune la majorité municipale
arras en grand, arras ensemble
Education, la rentrée 2014 se prépare
Mobilisés pour défendre le TGV !
C’est parce que nous avons placé la réussite éducative au cœur de nos priorités, que nous avons choisi de nous engager dès la rentrée 2013 dans la réforme des rythmes scolaires voulue par le précédent gouvernement. Ce choix, nous l’avons fait en conscience. Au-delà des évidentes contraintes organisationnelles et financières qu’elle induisait, au-delà des étiquettes et des considérations politiciennes, nous avions la conviction que la réforme proposée était mue par une noble ambition : celle de replacer l’enfant au centre des réflexions. Dans un souci d’objectivité, de dialogue et de partage, nous avons mené en mai et juin une grande évaluation de la mise en place de la réforme auprès des parents d’élèves et des écoliers d’Arras. Plus de 300 parents arrageois, que nous remercions pour leur participation, ont ainsi répondu aux questions de l’institut de sondage mandaté par la ville. A l’heure où nous écrivons ces lignes, les résultats définitifs de l’enquête ne sont pas encore connus, mais les premières tendances montrent une opinion majoritairement positive, avec près de deux tiers des parents (64%) se déclarant « satisfaits » du dispositif mis en place dans l’école de leur enfant. Trois quarts (74%) sont « assez largement satisfaits » de l’organisation d’une journée type et deux tiers (64%) le sont du fonctionnement des TAP. Une deuxième enquête destinée à mesurer la satisfaction des élèves, conçue par les membres du Conseil Municipal des Jeunes d’Arras, est actuellement en cours de réalisation et viendra compléter ces résultats, qui seront ensuite croisés avec ceux de l’évaluation menée par les services académiques auprès des personnels éducatifs. Les leçons que nous tirerons de ces résultats nous permettront d’effectuer, dès la rentrée de septembre 2014, les ajustements nécessaires pour répondre du mieux possible aux besoins et attentes des enseignants, des familles et des écoliers. Et faire ainsi en sorte que la ville d’Arras continue de tendre vers l’ambition qu’elle s’est fixée depuis 1995 : contribuer à la réussite éducative et à l’épanouissement de ses enfants, adultes de demain.
Nous n’avons pas attendu l’annonce de la suppression de deux TGV Arras-Paris pour mettre en débat la question des transports et de la mobilité à Arras. Ce sujet est en effet déterminant tant pour la qualité de vie au quotidien des habitants de notre ville et leur capacité à accéder à l’emploi que pour le rayonnement et l’attractivité de notre commune. Alors que l’organisation administrative de notre pays s’apprête à être simplifiée pour mieux répondre aux enjeux de notre temps, la connexion d’Arras avec les zones économiques les plus dynamiques est un de ses meilleurs atouts. C’est pourquoi la gauche arrageoise soutient bien entendu la mobilisation pour maintenir une desserte TGV de qualité pour notre ville, et bien au-delà, pour tout l’Artois. Cette mobilisation, nous la partageons avec la majorité socialiste et écologiste du Conseil Régional et celle du Conseil Général du Pas-de-Calais. Elle trouve également un relais dans l’action des deux députés de l’arrageois : Jacqueline Maquet et Jean-Jacques Cottel. Nous resterons donc vigilants et exigeants aujourd’hui pour défendre le train, et demain pour développer une mobilité plus écologique, juste et dynamique au service des arrageoises et des arrageois.. Hélène Flautre – Antoine Détourné – Karine Boissou
La Majorité Municipale
les citoyens s’engagent
rassemblement bleu marine
Encore plus responsables
Le Front National : Premier parti politique à Arras !
Nous avons placé la participation accrue des citoyens à la vie publique au cœur de notre démarche politique et nous sommes donc préoccupés par l’abstention d’un grand nombre d’arrageois lors des dernières élections européennes. C’est avec stupéfaction que nous avons lu le rejet de l’Europe et le repli nationaliste dans le résultat de cette consultation. La désillusion ainsi exprimée témoigne d’inquiétudes compréhensibles. Or, nous pensons que la réponse n’est pas le renoncement mais davantage de démocratie encore. Nous vous avions fait la promesse de redonner du sens à la parole politique. Au lendemain de ces élections, nous nous sentons encore plus responsables de la tenir. Au plan local, nous pouvons lutter contre le désenchantement. Pour cela, chaque élu, majoritaire ou minoritaire, se doit de travailler et de répondre à la fois aux questions concrètes de la vie quotidienne des arrageois ainsi qu’à celles qui préparent l’avenir d’Arras. C’est dans cet état d’esprit que nous avons accompagné sans hésiter la majorité dans la défense des 2 TGV menacés de disparition car ce qui se joue, c’est la sauvegarde de l’attractivité de notre territoire. D’une même manière constructive, nous avons participé au comité de pilotage de l’évaluation de la mise en place de la réforme des rythmes scolaires. Bien évidemment, nous voulons, nous aussi, la plus grande réussite scolaire des enfants arrageois. Nous souhaitons également que soit affirmée l’expertise des parents quant au rythme de vie de l’enfant. Et si le point de vue des élus et des spécialistes compte, celui des parents compte tout autant. Soyez certains que nous n’hésiterons pas à écouter, entendre et relayer vos avis légitimes mais aussi pertinents car vous êtes les meilleurs juges de l’efficience des services publics. D’ici quelques jours, nous pourrons vous accueillir à l’Hôtel de Ville : n’hésitez pas à venir nous voir ou à nous interpeller.
Avec 23,47 % des suffrages exprimés, la liste de Marine Le Pen est arrivée largement en tête à Arras lors des élections Européennes du 25 mai. Elle est arrivée devant les listes UDI-Modem (17,10 %), UMP (15,10 %) et PS (14,80 %). La liste Bleu Marine gagne dans trois quarts des bureaux de vote. Par rapport aux dernières élections municipales, ce scrutin est différent. En mars dernier, les Arrageois ont voté plus pour la personne de Frédéric Leturque qui est très implanté depuis de nombreuses années dans la cité Atrébate. Dans le même temps, la liste Rassemblement Bleu Marine réussissait à dépasser la barre des 10 % et à obtenir des élus. En six mois, notre liste avait réuni de nombreux Arrageois sur un programme clair en matière de fiscalité, de sécurité, d’attractivité de la ville, de consultation des habitants par la voie référendaire. Les élections municipales avaient ainsi démontré l’existence d’un socle solide autour de nos idées. Force est de constater que le FN est le premier courant politique à Arras. Comme de nombreux Français, les Arrageois sont en accord avec le patriotisme économique et un protectionnisme intelligent au niveau national. Au niveau local, cela se traduit par la volonté des habitants d’être écoutés : Un moyen de prendre en compte les aspirations des Arrageois serait l’instauration de référendums locaux. Tout comme les questions Européennes, les Arrageois doivent pouvoir donner leur avis au sujet des différentes politiques locales. Enfin, l’autre enseignement de ce scrutin Européen est qu’il est idiot de qualifier le FN de parti d’extrême droite. Les militants, sympathisants et électeurs des listes Bleu Marine ne sont pas des extrémistes. Personne ne peut croire que 23,47 % des électeurs Arrageois soient nazis. D’ailleurs, le programme du Front National n’est pas fondé sur la race. Les électeurs du FN doivent être respectés : Il s’agit d’un vote d’adhésion. Ils souhaitent reprendre leur destin en main ! Isabelle Perret et Alban Heusèle
Nadège le Gentil, Bruno Lajara et François Desmazière
Arras Actu Juin 2014
Elus
27
Frédéric LETURQUE Maire d’Arras - Vice-Président de la CUA Permanence de 9 h à 11 h, le vendredi 27 juin à la Maison de services Jean-Jaurès Contact : 03 21 50 51 82 ou 06 08 74 89 75.
adjoints Denise BOCQUILLET
Philippe RAPENEAU
1re Adjointe au Quartier Nord-Est/ Centre, en charge des Relations Internationales, de la Coopération Décentralisée et des Villes Jumelées - Conseillère Générale Conseillère de la CUA Permanences : de 10 h à 12 h les 25 juin au Foyer Pierre Bolle ; 9 juil et au local des aînés de l’Hippodrome. Permanences de quartier : de 10 h à 12 h les 18 juin et 2 juil et en mairie. & 03 21 50 51 85.
2e Adjoint en charge des Prospectives et Stratégies urbaines : « Bâtir Arras 2030 » Président de la CUA - Conseiller Régional Permanences le lundi 16 juin et mercredi 10 septembre de 10 h 30 à 12 h à la Citadelle. & 03 21 21 87 36.
Jean-Pierre FERRI
Alexandre MALFAIT
5e Adjoint de pôle en charge de la Vitalité et Cohésion sociales Conseiller de la CUA Permanence en mairie le vendredi 20 juin de 10 h à 12 h.& 03 21 50 51 85
6e Adjoint de pôle en charge de la Culture et de l’Attractivité du Territoire Conseiller de la CUA Sur RDV en mairie.& 03 21 50 51 83
Evelyne BEAUMONT
Matthieu LAMORIL
9e Adjointe en charge de l’Education et de la Réussite éducative Conseillère de la CUA Sur RDV en mairie.& 03 21 50 51 82
10e Adjoint en charge du Patrimoine culturel, historique et immatériel Sur RDV le lundi de 8 h 30 à 12 h en mairie. & 03 21 50 51 83
Hélène LEFEBVRE
Michaël SULIGERE
13e Adjointe en charge de l’Etat civil et des Relations à l’usager Conseillère de la CUA Sur RDV en mairie.& 03 21 50 51 82
14e Adjoint en charge des Fêtes et Grands événements Conseiller de la CUA Permanence au centre social Jean-Jaurès le lundi 30 juin de 14 h à 15 h.& 03 21 50 51 83
Annie LOBBEDEZ 3e Adjointe au quartier Sud, en charge des Sports Conseillère de la CUA Sur RDV en mairie le jeudi de 9 h 30 à 12 h. Permanences de quartier : de 9 h à 11 h le lundi 30 juin à la maison de services Jean Jaurès. Pas de permanences en juil et et août. & 03 21 50 51 82
Zohra OUAGUEF 4e Adjointe au quartier Ouest, en charge des Ressources humaines Conseillère de la CUA Permanences de quartier : de 9 h à 12 h les 16 et 30 juin à MSP Marie-Thérèse Lenoir. & 03 21 50 51 85
François-Xavier MUYLAERT
Claude FERET 7e Adjoint de pôle en charge des Travaux, des Aménagements urbains et de l’Urbanisme - Conseiller de la CUA Reprise des permanences en septembre. & 03 21 50 51 82
Marylène FATIEN 11e Adjointe en charge du Cadre de vie, de la Propreté et des Espaces verts Conseillère de la CUA Sur RDV le mardi matin. & 03 21 50 51 82
8e Adjoint de pôle en charge des Finances, de l’Administration générale et de la Modernisation des services Conseiller de la CUA Sur RDV en mairie.& 03 21 50 51 83
Nadine GIRAUDON 12e Adjointe en charge du Commerce, du Tourisme et de l’Artisanat Sur RDV en mairie.& 03 21 50 51 85
Yves DELRUE 15e Adjoint en charge des Affaires patriotiques et des Commémorations - Conseiller de la CUA Permanences en mairie le mardi de 10 h à 12 h, sauf le 27 mai. & 03 21 50 51 85
conseillers de la majorité
Danièle LAMOTTE Conseillère déléguée au Logement social Sur RDV en mairie le mardi matin. & 03 21 50 50 81 (service logement) ou 03 21 50 51 82 (pour tout autre problème).
Claudette DOCO Conseillère déléguée à la Vie des quartiers Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 83
Claire HODENT Conseillère déléguée à la Petite Enfance et à la Famille Conseillère de la CUA Reprise des permanences en septembre. & 03 21 50 51 82
Jérôme HOEZ Conseiller délégué à l’Insertion sociale et professionnelle des jeunes & 03 21 50 51 85
Jean-Marie VANLERENBERGHE Sénateur Sur RDV en mairie & 03 21 21 87 76.
Jacques PATRIS Conseiller délégué au Développement durable et à la Commande publique Vice-Président de la CUA Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82
Philippe ARVEL
Sylvie NOCLERCQ
Sylviane DERVILLERS
Conseillère déléguée à l’Intergénération et aux Seniors Conseillère de la CUA Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82
Conseillère déléguée à la Vie commerçante Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 85
Marc DESRAMAUT
Ahmed SOUAF
Conseiller délégué au Suivi de l’exécution budgétaire, à la Communication, au Protocole et au Centenaire 14-18 Vice-Président de la CUA Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 83
Lucie LAMBERT
Vice-Présidente de la CUA Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82
François DESMAZIERE Nadège LE GENTIL - Bruno LAJARA
Pascal LEFEBVRE Conseiller délégué à la Sécurité et à la Tranquillité publique Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 85
Conseiller délégué à la Mobilité Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82
Violette DELABRE
Conseillère déléguée à la Vie étudiante et à la Citoyenneté des jeunes Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 85
Nathalie Gheerbrant
Conseillère déléguée à l’Action sociale, à la Santé et au Handicap Conseillère de la CUA Sur RDV en mairie.& 03 21 50 51 82
Gauthier OSSELAND
Conseiller délégué à la Jeunesse Sur RDV le mercredi après 17 h en mairie.& 03 21 50 51 82
Conseillère déléguée à la Vie lycéenne Sur RDV en mairie.& 03 21 50 51 85
Thierry SPAS Vice-Président de la CUA Sur RDV le mercredi matin en mairie.& 03 21 50 51 82
conseillers de l’opposition
Les citoyens s’engagent
Nicole CANLERS
Conseiller délégué à la Promotion de la démocratie participative Sur RDV. & 06 85 04 91 03
Hélène FLAUTRE - Antoine détourné - Karine BOISSOU Arras en grand, Arras ensemble
Arras Actu Juin 2014
Emmanuelle LAPOUILLE-FLAJOLET Vice-Présidente de la CUA Sur RDV le mercredi matin en mairie. & 03 21 50 51 82
Alban HEUSELE - Isabelle PERRET Rassemblement Bleu Marine
Design graphique : www.adverto.fr