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ArrasActu Le magazine des Arrageois
N째266 - Juin 2012
La Citadelle ouverte tous les jours au public
Championnes ! La Moustache de Martin-Pinpin au
Main Square
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Puisqu’on vous le dit
Semaine du Grand Nettoyage Nouvelle initiative du service cadre de vie et espaces verts de la Ville, une semaine Grand Nettoyage se déroulera du lundi 18 au samedi 23 juin. Il s’agit d’appeler l’ensemble des Arrageois à se joindre ponctuellement à l’action quotidienne menée par les agents municipaux afin que la ville soit propre. « Enlever des mauvaises herbes dans son caniveau, laver sa façade, remettre un coup de peinture, le moindre petit geste aura son importance, ce qui compte, c’est leur multiplication », assurent Thérèse Willot, adjointe, et Dominique Thelliez, responsable des Espaces Verts et du Cadre de Vie. Enfants des écoles, clubs sportifs, commerçants, associations et comités d’habitants sont appelés à participer à cette grande opération citoyenne évidemment ouverte à toutes les initiatives particulières. Du matériel, gants, pinces, balais, containers ou autres pourra même être fourni à ceux qui en feraient la demande. Cette animation « Nettoyons notre ville », moment de convivialité et de solidarité, vise surtout à donner un coup de propre à tout ce qui, du domaine privé, mais visible par tous, participe à la beauté de la ville.
De nouvelles attributions au Conseil Municipal Suite à la démission de David Gruson, adjoint aux Finances, parti diriger le Centre Hospitalier Universitaire de La Réunion, le conseil municipal du 14 mai a installé dans son siège Claudette Doco, suivante sur la liste majoritaire élue. Elle devient conseillère municipale déléguée aux Comités des Fêtes et Animations des quartiers. Ce départ et cette arrivée ont également suscité un remaniement de quelques délégations : François-Xavier Muylaert retrouve les Finances dont il s’occupait dans une précédente mandature ; Matthieu Lamoril le remplace, élu treizième adjoint chargé de la Culture et du Patrimoine, et Michaël Suligère devient conseiller municipal délégué aux Musiques actuelles et pratiques culturelles émergentes.
Epicerie sociale cherche jardins « Attaché aux valeurs de solidarité », le Crédit Mutuel, représenté par Alain Plancke, directeur des agences arrageoises, Arnaud Vendôme, directeur de l’agence du quartier, et Robert Haî, responsable des démarches associatives, a remis le 30 mai un chèque de 5 000 euros à l’épicerie sociale à la Maison Colucci. Denise Bocquillet, sa présidente, a rappelé le rôle du « Petit Marché » qui consiste à lutter contre la pauvreté en respectant la dignité des familles. Animé par 24 bénévoles, il fonctionne depuis neuf ans, toujours en partenariat actuellement avec le CCAS, la Croix Rouge et le Petit Atre. Il reçoit aussi le soutien de la CAF, de la Région, et de l’Etat avec qui vient d’être renouvelée une convention pour trois ans. Pour Frédéric Leturque, cet « accompagnement responsable » est aussi une forme de lutte contre les solitudes. Le Petit Marché « intègre les difficultés des personnes dans des ateliers » : sport détente, vélo, cuisine, jardinage. On recherche d’ailleurs dans le quartier de petits terrains que des personnes ne pourraient plus entretenir et où les bénévoles pourraient cultiver pour l’épicerie sociale.
A savoir Suite aux demandes de plusieurs lectrices, nous vous informons que les robes de mariées photographiées dans l’article « Les Etoiles de la Coiffure » du n° 265 d’Arras Actu de mai sont en vente dans la plus ancienne boutique de robes de mariées d’Arras toujours en activité à savoir « Un homme, Une femme », anciennement L’Echoppe de Monique rue des Petits Vieziers.
Centres sociaux : Jean-François Guyo succède à Claude Féret En assemblée générale le 18 avril dernier, l’association de Coordination des Centres Sociaux (ACCS) qui anime et gère les deux centres sociaux Arras Ouest (CSAO) et Nord Est Centre a porté à l’unanimité à sa tête Jean-François Guyo qui en était déjà le vice-président. Il succède ainsi à Claude Féret, président fondateur de l’association en janvier 2010, appelé à de nouvelles responsabilités en mairie, en tant qu’adjoint au logement, au renouvellement urbain, à l’emploi, à la cohésion sociale et à la démocratie de proximité. Bien connu dans tout Arras avec son tandem théâtral « A livre ouvert », et plus encore dans la basse ville où il a créé le comité de quartier du Wetz d’Amain, Jean-François Guyo est aussi vice-président de l’Office Culturel. Claude Féret continuera bien sûr, en tant qu’élu, à encourager de ses conseils l’action de cette association qu’il avait souhaitée en son temps comme une marque du développement de la cohésion sociale sur l’ensemble de la ville.
Edito
Frédéric LETURQUE Maire d’Arras, Vice-président de la CUA
Sommaire 11
Maurice Ségard : Les révélations du bleu d’Arras
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Quand les rois de France se promenaient en ville
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Le rond-point de Thécoslovaquie devient européen
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Les Arts de l’école dans la ville : quel talent les enfants !
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Les Arrageois ont découvert l’Humanisme grâce à Saint-Exupéry
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Le 23 juin, tous les arts martiaux sur le tapis salle Tételin
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De futurs cinéastes !
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L’album photos de la Fête des Voisins
ARRAS ACTUALITÉS N° 266 Juin 2012
L’exemple au féminin Bravo les filles ! Nous nous sommes retrouvés à deux reprises au mois de mai à l’Hôtel de Ville pour fêter le succès national de deux équipes sportives féminines arrageoises. Les basketteuses d’Arras Pays d’Artois ont remporté la coupe de France à Bercy et les footballeuses ont rejoint l’élite du football féminin français en montant en D1. Le rugby féminin étudie la possibilté de monter en fédérale 1. En atteignant ce niveau, nos Arrageoises n’ont pas seulement montré que le sport pouvait être l’affaire des femmes maîtrisant parfois mieux que les hommes des qualités menant à la première place. Elles ont fait mieux. En affichant Arras à la une comme une ville du sport féminin, ces deux victoires ont braqué les projecteurs sur les autres clubs de la ville. Le dossier de ce magazine vous fera découvrir que tous ont une section féminine. Et beaucoup de ces sportives se sont distinguées à un haut niveau dans des disciplines peut-être inattendues au féminin, comme la boxe, l’escrime ou le tir ! Ces succès viennent en écho à notre politique de réussite éducative. Ils prouvent comme on ne pourrait pas mieux le rêver qu’aller chercher les enfants dans les écoles dès le plus jeune âge, comme le font beaucoup de clubs, comme nous le faisons avec l’école du sport du mercredi, est un moyen idéal pour construire les talents de demain. Dans un autre registre, nous permettons aux jeunes Arrageois qui ont formé des groupes musicaux amateurs de prendre leur pleine dimension. Encouragés par le pôle culturel du Pharos, ils peuvent s’améliorer encadrés de professionnels. Et la réussite, ce sera pour l’un d’eux, la Moustache de Martin-Pinpin, de se produire à l’affiche du Main Square. Aider les jeunes à s’épanouir dans leurs goûts et leurs dispositions, leur ouvrir les portes de l’avenir, est un aspect essentiel de la mission politique que vous nous avez confiée. Nous venons de vivre plusieurs exemples d’aboutissement d’ambitions que nous avons contribué à forger et soutenu dans leur réalisation. C’est l’orientation que nous souhaitons continuer à donner à notre conception de la prospérité d’Arras.
Directeur de la publication : Frédéric Leturque • Directeur de la Communication de la Ville d’Arras : Anthony Blondeau • Directeur de la rédaction - Rédacteur en chef : Claude Marneffe • Reporter photographe : Julien Mellin • Concepteurs graphiques : Béatrice Couadier Mathieu Lucas - Julien Ramet - Christine Roussel • Sortir à Arras : Brigitte Joud • Impression : Imprimerie Chartrez - 62223 Saint-Nicolas-les-Arras La Ville d’Arras a souhaité produire cette publication dans le respect de l’environnement. Ainsi, l’impression a été réalisée à partir d’encres à base d’huile végétale. Le papier sélectionné pour ce magazine est du Satimat Green produit par Arjowiggins (France), usines certifiées ISO 14001. Ce dernier est composé de 60% de fibres recyclées et de 40 % de fibres vierges certifiées Forest Stewardship Council (FSC), issues de forêts bien gérées. • Distribution : La Poste • Attachée de presse : Amélie Creton & 03 21 50 50 87 • Assistante de direction : Catherine Petit & 03 21 50 51 44 • Fax : 03 21 50 51 79 • http : //www.arras.fr • Courriel : com@ville-arras.fr
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ARRAS EN IMAGES PHOTOs JULIEN MELLIN - PHILIPPE FRUTIER
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Les jouteurs de toute la France ont tenu leur assemblée nationale à Arras : le club house en construction sur la Scarpe leur fait envie !
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Le soleil d’Orient place des Héros grâce à l’association « Le Jardin des Almées » et toutes les danses du monde.
Yves Delrue, conseiller municipal délégué aux Affaires Patriotiques, le Maire et le Préfet ont présidé les cérémonies commémoratives du 8 Mai.
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6 4 Le Centre Social Arras Ouest a organisé pour la première fois une brocante pour auto-financer des vacances dans le Massif Central.
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Le centre balnéoludique est devenu un bâtiment auquel il faut reconnaître un certain cachet architectural.
Avec Matthieu Lamoril, adjoint à la Culture, et Anne Esnault, conservatrice du Musée, on a fêté le 50 000e visiteur de l’exposition « Roulez Carrosses ! »
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Actualités
Trois groupes régionaux au Main Square
Un tremplin national
Le Main Square arrive les vendredi 29, samedi 30 et dimanche 1er juillet ! Avec une programmation unique en France.
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lle allie des valeurs sûres, installées, qu’il est urgent de revoir tellement on a pris plaisir à les découvrir, ici, à Arras lors de l’une des dernières éditions du festival, et les nouveaux talents que les oreilles en éveil des spécialistes de Live Nation sont allées chercher pour les révéler sur les pavés de la citadelle ! Ce n’est pas pour rien qu’avec 95 000 spectateurs en trois jours
l’été 2011, les statistiques ont classé le Main Square arrageois au troisième rang des festivals français après les Vieilles Charrues et ex-aequo avec les Eurockéennes de Belfort. Pour les groupes régionaux aussi, le Main Square est devenu une référence et beaucoup le voyaient déjà comme un tremplin national ! C’est pour répondre à cette attente que la Ville d’Arras et Live Nation ont souhaité donner une place à ces jeunes qui rêvent de faire connaître leur musique, et, peut-être, d’intéresser les producteurs. Ainsi est né le tremplin Main Square avec le pôle culturel du Pharos spécialisé dans les musiques modernes. L’appel à candidature a vu arriver sur les bureaux du jury de pré-sélection soixante dix cassettes en-
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La Moustache de Martin Pinpin sera la révélation arrageoise du Main Square.
registrées de groupes de la région. Douze, sélectionnés sur écoute, se sont produits le 7 avril et une grande finale publique au Casino, le 3 mai dernier a permis au jury de décider, en les voyant dans les conditions de la scène et l’ambiance du concert, lesquels des six finalistes seraient les trois groupes qui auraient, l’un des trois soirs du festival, l’immense privilège d’être à l’affiche du Main Square 2012. Ce soir-là au Casino, on a entendu successivement les Arrageois de Karavage, Apple Pie de Bully-lesMines, Bazz Phaz, un hip hop band lillois, Girl’s Toys, du pop-rock lillois également, d’autres Arrageois avec La Moustache de Martin-Pinpin, et Lolito. Ce dernier groupe, deux filles et deux garçons qui produisent un rock électrique et synthétique, est l’un des trois gagnants. Par ailleurs en résidence au Théâtre d’Arras, il a déjà, il est vrai, une belle carte de visite : le festival Rockorama de Toulon, des premières parties d’Arthur H et Brigitte. Egalement sélectionné : Girl’s Toys, émergence lilloise, un rock à la fois doux, disco, et énergique. Enfin, sur la greenroom du Main Square, on retrouvera des Arrageois, La Moustache de Martin-Pinpin, un beau succès pour la scène du Pharos qui avait misé sur le groupe dès 2009. La possibilité lui a été ainsi offerte de prendre toute son ampleur avec une formation d’un an auprès du CEMM, Centre de Musiques Modernes. Ce studio arrageois est devenu partenaire du Pharos pour installer sur la scène rock régionale des jeunes qui ne voyaient jusqu’alors leur destin musical qu’entre les murs d’un piteux local de répétitions ! Claude Marneffe
Actualités Citadelle
Entrée libre ! Vendredi 29 juin Grande Scène The Maccabees - The Subways Simple Minds - Garbage - Kasabian - The XX - Justice
Greenroom Lolito - Greenshape - Stuck In The Sound - Electric Guest - Brigitte - Editors - Metronomy - Chase and Status live
Samedi 30 juin Grande Scène X - Skip The Use - Within Temptation - The Kooks - Florence +The Machin Pearl Jam - Birdy Nam Nam
Greenroom La Moustache de Martin PinPin Kreayshawn - Revolver - Miles Kane Miyavi - Izia - The Rapture - Brodinski x Gesaffelstein
Dimanche 1er juillet Grande Scène The All-American Rejects - Gym Class Heroes - Wiz Khalifa - Incubus - Shaka Ponk - Blink-182 - Etienne De Crécy présente Beats’n’Cubes
Greenroom Girl’s Toys - Michael Kiwanuka - Beat Assailant - Noah and The Whale - Ben Howard - The Mars Volta - M 83 - The Young Professionals
La Citadelle est ouverte tous les jours au public comme un nouveau lieu de promenade. Des activités de loisirs, comme l’accrobranche, commencent à s’y dérouler. Un nouveau quartier à découvrir entre l’histoire et la nature.
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usqu’au 15 août, la Citadelle est accessible au public du lundi au dimanche de 6 h à 22 h (à partir du 16 août jusque 20 heures). La chapelle peut être visitée de 9h à 19h. Le bois, site majeur de la trame verte et bleue, est ouvert à la promenade dans les chemins forestiers stabilisés où l’on peut également pratiquer le vélo. Mais il est interdit de pénétrer dans les sous-bois afin de préserver le milieu naturel et la tranquillité de la flore et de la faune : il n’est pas rare de voir une biche traverser au devant de vous votre chemin ! Installée dans les arbres, l’activité accrobranche est ouverte à tous, à tous les âges : un parcours à 1m15 de hauteur pour les petits à partir de trois ans ; deux parcours enfants de 1m15 à 1m45 ; et trois parcours ados et adultes avec tyrolienne au dessus des douves ! (Informations et réserva-
Tarifs
- Jour 1 / Vendredi 29 juin : 59 E - Jour 2 / Samedi 30 juin : 59 E - Jour 3 / Dimanche 1 juillet : 59 E
Pass 3 Jours - Pass 3 jours / 29 30 juin 1er juillet : 135 E
Camping - 1 nuit / 28, 29, 30 juin ou 1er juillet : 8E - 3 nuits / 28, 29, 30 juin ou 1er juillet : 20 E - 4 nuits / 28, 29, 30 juin et 1er juillet : 25 E
Arras Actu Juin 2012
tions au 03.20.57.58.59). Des travaux de sécurisation ont été effectué porte Royale et porte Dauphine : plus de 1 000 m de barrières rustiques en bois ont été posées pour permettre la
L’accrobranche à partir de trois ans
promenade sur les remparts en haut de ces deux portes. L’entrée par les portes Royale, Dauphine et Achicourt est exclusivement réservée aux piétons et cyclistes. Les véhicules rentrent par la porte à Chars et l’espace est en zone 30. La circulation est interdite sur la place d’Armes. Grâce à la Communauté Urbaine d’Arras, la Citadelle commence sa nouvelle vie !
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Actualités
Faites de la chanson La huitième édition du désormais indispensable festival de Di Dou Da « Faites de la Chanson » se déroulera du 15 au 24 juin entre le Théâtre et le Casino avec le plaisir quotidien d’écouter d’excellents amateurs dans la cour de l’Hôtel de Guînes et quelques dates phares. • Vendredi 15 juin, à 20 h au Casino : en soirée d’ouverture, Juliette et sa manière tonitruante de regarder à la loupe les travers de la société. Une voix qui grince et renouvelle l’esprit de la chanson cabaret. • Samedi 16 juin, de 14h à minuit, la place du Théâtre devient place de la Chanson et tout se termine par un bal. • Mardi 19 juin, à 20h au Casino : Richard Gotainer • Samedi 23 juin, à 20h au Casino : Carmen Maria Véga • Dimanche 24 juin, à 17h au Théâtre : La jactance de l’Ami Pierrot, un hommage à Pierre Perret imaginé par Stéphane Verrue avec les amateurs de Di Dou Da. • Et aussi des découvertes : Nicolas Bacchus et Sarcloret (17 juin), Laurent Malot et Gilles Coquard (18 juin), Nathalie Miravette avec le retour de Bernard Joyet (20 juin). www.didouda.net
La scène « Why note » du Pharos
Le droit au public P
ourquoi pas ! Why not, en anglais ! Oui, pourquoi de jeunes passionnés de musique, de rock, de rap ou de hip hop dans les quartiers, n’atteindraientils pas suffisamment de métier, d’assurance et de « professionnalisme » pour, eux les amateurs, se produire en public, sur scène, dans les conditions d’un vrai concert, sans s’exposer aux railleries des copains ou aux réflexions acerbes d’autres puristes de l’expression artistique. C’est là tout le sens des podiums « Why note » organisés par le pôle culturel du Pharos dont le premier a eu lieu le 6 mai place Verlaine, un dimanche de marché tandis que l’on faisait les courses ou poussait les enfants sur les balançoires de l’aire de jeux. Deux formations locales, Les Lions de Pangée,
duo guitare-voix, et Groove Station, trio funk et blues, se sont ainsi fait tranquillement découvrir. Ce sont les deux groupes sélectionnés par le Pharos pour suivre toute l’année 2011 une formation avec le CEMM de Pierre Mordacque (Centre d’Etudes des Musiques Modernes) qui a donné à leur musique et leurs paroles de la carrure et de l’aisance, de la prestance et du crédit. Ainsi va la formule. Chaque année aura son cru. La seconde étape de la reconnaissance, après les premières scènes, est la production d’un album. Les groupes de 2010, Karavage et la Moustache à Martin Pimpin, qui a par ailleurs remporté sa place au tremplin du Main Square, sortent le leur qu’ils présenteront au Théâtre le 13 juin lors de la soirée concert annuelle du CEMM.
Une Fête de la Musique par affinités La Fête de la Musique, le 21 juin, va une nouvelle fois envahir tous les quartiers de la ville et faire descendre dans la rue les Arrageois qui suivront un itinéraire guidé par la curiosité de l’inattendu ou la volonté de se diriger vers le style de leurs goûts. C’est pourquoi, cette année, la Ville a voulu donner des tonalités par secteurs en créant des univers musicaux : musique pop place des Héros ; rock place Foch et place Emile-Lenglet ; musiques du
monde place du Wetz d’Amain ; musiques folk et à danser place du Théâtre et chanson française au Théâtre (Di Dou Da à l’Hôtel de Guînes) ; musique pop-rock place d’Ipswich ; musique classique cour de la Préfecture ; chorales salle des Concerts ; reggae, rap, funk et metal place de la Vacquerie ; country place du Rivage. Des podiums et des groupes se trouveront également devant cafés, restaurants et commerces.
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Salon du Livre du 1er Mai
L’air des lampions !
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Le drapeau noir flotte sur la marmite » ! Dans les effluves de frites, de hamburgers et de kebab et le fumet des idées fumeuses, ce titre d’un film de Michel Audiard définissait plus que jamais le Salon du Livre d’expression populaire et de critique sociale, le 1er Mai, à une semaine du premier tour des élections présidentielles. Plus que jamais, cette manifestation, organisée depuis onze ans maintenant par l’association « Colères du Présent », s’est trouvée être le lieu d’échanges des idées noires des citoyens que la société fait voir rouge, mais aussi le terrain de leurs espoirs à travers la force de leurs propositions pour changer la vie. Entre bouquinistes, expositions et spectacles de rues, on rencontrait de ces natures dont on lit sur le visage que leurs idées les font vivre. Des conférences et des débats voulaient aussi nous faire tomber les écailles des yeux sur une actualité qui
Les auteurs sont toujours très sollicités pour les dédicaces.
bien souvent nous enlise les oreilles. La présence de la juge Isabelle Prévost-Desprez, par exemple, médiatisée par l’affaire Bettencourt, fut, si l’on écoutait ses craintes, matière à réflexion : pour elle, la France n’est pas loin de rejoindre l’Italie où « l’organisation mafieuse a remplacé la vraie politique ». L’itinéraire de ce salon du livre 2012, à travers bonnes affaires d’occasion et littérature poil à gratter, était aussi une première permettant de découvrir ce que pourrait être un futur itinéraire piétonnier entre la place de la Vacquerie et le Théâtre.
Les livres ont toujours raison D
es piles et des piles finissent toujours par venir à bout des organisateurs de la « Foire aux livres », salle Robespierre. « Les gens sont tellement gentils. Ils nous proposent de mettre de l’ordre », confie la dévouée Anne-Marie Delienne qui a fait de ce rendez-vous un événement annuel et, devenue réjouissante octogénaire, glisse petit à petit les responsabilités vers Michel Parent, son successeur. Mais le papier aura toujours le dernier mot. Et la solution pour ranger, c’est d’acheter ! Entre le 14 et le 20 mai, 4207 livres exactement vendus cette année par l’association « Pour une terre plus humaine », cela représente plus de la moitié de la somme que la section arrageoise s’engage à verser pour le fonctionnement d’un dispensaire et la scolarisation d’orphelins à Tallapalem en Inde du sud est.
A la première heure du premier jour, les amateurs sont là au coude à coude dans les travées étroites que laissent en passage des caisses et des caisses. Une édition d’origine, cotée sur internet, voisine avec le dernier best-seller à la mode toujours en vente au prix fort dans les librairies. Et
Cherchez et vous trouverez !
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tout cela pour un euro. Livres d’occasion. Des piles et des piles. Toujours ranger ce que les visiteurs retourneront fiévreusement la minute suivante. Toujours chercher le titre que l’on n’imaginait plus. Découvrir l’inattendu. 4207 livres, exactement. Belle sortie, Madame Delienne !
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Actualités
Quatrième Fleur
Le secret des serres D
epuis 2004, Arras détient le label Quatre Fleurs, la plus haute distinction du concours des Villes et Villages Fleuris, confirmée en 2011 pour la troisième fois consécutive. Mais se doute-t-on du travail que représente ce résultat pour l’équipe des jardiniers municipaux ! C’est pour répondre à cette légitime curiosité que Thérèse Willot, adjointe aux Espaces Verts et au Cadre de vie, a ouvert au public le 5 mai les serres situées dans le quartier de l’Europe, derrière le centre technique municipal. 80% des fleurs et plantes que l’on verra en ville y sont cultivées. 170 000 espèces y sont entretenues sur 1 700 m2. Trois personnes s’activent dans deux serres en verre, les plus chaudes, à 22°, que l’on appelle « les grandes chapelles », l’une pour les plantes vertes, l’autre pour les semis, une serre en ondex, dite serre d’attente, et quatre tunnels où s’achève le fleurissement avant plantation. Partout l’on voit des cartons jaunes suspendus où viennent parfois s’engluer des insectes. Ce signe de leur présence
Les 1700 m2 de serres sont entretenus par une équipe qui est au paradis terrestre.
déclenche l’action antiprédateurs, naturelle et biologique, par la grâce des coccinelles. « Nous n’employons plus de produits chimiques, dit Vincent Normand, responsable. Ce n’est pas seulement une philosophie, c’est fiable. Les plantes deviennent robustes et créent leurs propres anticorps ». Au total, le service espaces verts de la Ville, sous la responsabilité de Dominique Thelliez, compte une soixantaine d’agents. Comme le souligne Thérèse Willot, c’est aussi grâce à un entretien et une attention de chaque jour qu’Arras est reconnue au plus haut grade des Villes Fleuries. « Il faut, dit l’adjointe, de l’harmonie et de l’élégance ».
Faire son marché aux fleurs ! Les Arrageois contribuent aussi au fleurissement de la ville, et la part apportée par les particuliers est d’ailleurs un critère lors du passage du jury national. Tous les 1er Mai, les jardiniers amateurs trouvent sur le Marché aux Fleurs, entre les pavés de la pittoresque place Victor-Hugo, vivaces et graminées pour renouveler le fleurissement des parterres de leurs habitations, de leurs balcons et façades. Ils ont ainsi
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tous les atouts pour participer au concours local des Maisons Fleuries. Autour d’une animation musicale assurée par Couleurs Jazz, de multiples variétés avaient la préférence avec toujours la dominante du géranium, le plus résistant et le plus chatoyant. Mais, cette année, plantes aromatiques et légumes avaient gagné le haut du pavé ! Signe des temps, le potager est à l’ordre du jour !
Portrait
Avec Maurice Ségard signé sur porcelaine
Le monde est bleu
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ans une petite sébile, une dame mélange une poudre de perlimpinpin avec un mystérieux liquide. Les 5 et 19 mai, Maurice Ségard a accueilli dans son atelierboutique de la place des Héros deux fois un groupe de six stagiaires venus grâce à une opportunité offerte par l’Office de Tourisme. La poudre, c’est du cobalt. Mélangé à une huile et à de l’essence de térébenthine pour la consistance, il donnera le fameux bleu d’Arras ! Il ne reste plus qu’à y tremper la plume-celle-là même qu’on utilisait à l’école fait très bien l’affaire, mon sergent major !- et à s’appliquer au dessin sur la porcelaine. « Je retrouve chez eux l’émotion
de mes premiers gestes », confie, l’œil indulgent, l’hôte des lieux. Voici trente-cinq ans que Maurice Ségard pratique son art, dont « vingt ans d’apprentissage » chez Caudron, l’enseigne mère qui a donné à la porcelaine d’Arras une réputation nationale. « Le secret, c’est la sûreté et l’aisance dans le geste », dit l’homme à la blouse blanche, soucieux aussi de perpétrer la tradition de la première manufacture arrageoise créée en 1770 pour concurrencer celle de Tournai datant de vingt ans plus tôt. « Il faut respecter les règles édifiées en ce temps », dit Maurice. L’autre secret du bleu d’Arras, c’est effectivement de s’en tenir avec rigueur aux dessins et préceptes de l’époque qui
Maurice Ségard montre à une attentive stagiaire comment tenir la plume, ce qui fait beaucoup dans la réussite du dessin.
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ont fait son identité. Maurice Ségard a peur qu’un jour, l’imagination s’emparant du dessin, le style s’échappe. La finition se fait au pinceau en poil de martre. Une fois la composition achevée, le dessin est fixé à 1 300° dans l’un des deux fours qui font qu’il n’est pas besoin d’attendre l’été pour avoir chaud dans la boutique ! C’est alors que naît le bleu d’Arras, car le cobalt à l’origine est plutôt mauve. Les stagiaires d’un jour ont aussi réalisé « à quel point est difficile quelque chose de simple à voir faire ». En ouvrant ses portes, pensant à l’avenir du bleu porcelaine, Maurice Ségard, se voyant quinquagénaire, espère susciter des envies, déclencher des vocations. Claude Marneffe
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Actualités
Sur le chemin de « Roulez carrosses »
Nos pas dans les pas des Rois
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elon le Maire de l’époque, le baron de Hauteclocque, la visite, en 1827, de Charles X, qui avait porté le nom de notre Province, comte d’Artois, « a rempli de joie tous les cœurs ». Ces mots bien proportionnés valurent le déclenchement des travaux d’aménagement de la Scarpe. Un bal magnifique, le 17 septembre 1827, dans l’aile du palais Saint-Vaast qui abrite actuellement le carrosse dans lequel l’illustre séant s’était déplacé, y a peut-être aussi été pour quelque chose ! En 1804, le passage de Napoléon avait permis aux habitants de se plaindre que leur ville ne disposait plus de cathédrale et que l’abbaye, reconstruite entre 1749 et 1759, était convoitée. A sa venue, Charles X exigea qu’y soit célébré un office solennel. C’est ainsi
La Macif et la prévention Mutuelle Assurance des Commerçants et Industriels de France, la Macif a mené sous différents petits chapiteaux place de la Gare une action de prévention et de sensibilisation à la bonne conduite routière ! Destinée au jeune public, mais aussi aux adultes qui ont perdu la notion de la sécurité routière, cette opération a été accompagnée du renouvellement de la signature avec la CUA d’une charte de lutte contre les accidents. Il s’agit, d’après les constats d’assurance, de recenser les zones accidentogènes pour améliorer la signalétique.
que la cathédrale connut son premier culte alors qu’elle ne fut consacrée qu’en 1833 ! Toutes ces petites perles anecdotiques, qui ont fait d’Arras au fil de l’Histoire une ville si riche de mémoire, composent, avec bien d’autres encore, la démarche des « Visites royales ». Imaginées par l’Office de Tourisme à l’occasion de l’exposition « Roulez carrosses », elles nous emmènent, pendant trois heures, sur les pas des rois et empereurs de France dans la capitale de l’Artois. En 1744, pour Louis XV, l’Hôtel de Ville fut illuminé de mille chandelles. Pour honorer Napoléon III, dix mille sacs de grain et une pyramide de charbon furent disposés sur les places, symboles de l’économie de la région. En 1667, Louis XIV était resté à Arras un mois, avec l’impératrice Marie-Thérèse, pour s’imposer en territoire conquis. Pas à
Seul hôtel particulier qui ouvre ses portes, c’est dans les salons du Crédit Agricole que se termine la promenade. Le duo « A livre ouvert » y lit les discours d’accueil des rois.
Hippodrome
pas, d ‘avant en arrière dans le temps selon l’itinéraire, voilà une aimable visite guidée dont on peut simplement regretter qu’elle ne nous fasse pas découvrir l’intérieur de quelques hôtels particuliers dont certains abritèrent même des amours royaux cachés du peuple désapprobateur ! En trois jours, en 1744, Louis XV, avec sa favorite la duchesse de Châteauroux, avait créé une rue du Scandale !
L’attraction arrageoise Un dimanche aux courses est devenu un but de promenade pour les Arrageois sur l’hippodrome verdoyant que la société locale, présidée par Hervé Lamoril, modernise d’une saison à l’autre. Nombre d’Arrageois tâtent ainsi du pari en amateurs, parfois conseillés par des habitués des PMU, et qui gagne rejoue ! Le soleil aussi s’était mis en selle et le lundi de Pâques, notamment, la troisième réunion a enregistré plus de 3 000 entrées. Le 3 juin, c’était le Trophée Vert, une course télévisée qui classe l’hippodrome d’Arras au rang national.
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Claude Marneffe
Journée de l’Europe
Des colonnes bleues
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ingt-sept colonnes peintes en camaïeu de bleu s’élancent depuis le 9 mai, Journée de l’Europe, du terre-plein central du rond-point de Tchécoslovaquie. L’une d’elle, d’où s’envole une blanche colombe de la paix, porte le nom de Vaclav Havel 1936-2011, écrivain et dramaturge tchèque, qui, après la Révolution de velours, devint président de la République. Ces colonnes, décorées par les services municipaux comme le soulignait Thérèse Willot, adjointe à l’Environnement, symbolisent les pays de l’Union Européenne. « Nous voulons rendre visible aux citoyens la réalité européenne qui est un enjeu important pour les nouvelles générations », disait Frédéric Leturque avant de dévoiler, avec Jan Czerny, conseiller à l’ambassade tchèque, et un groupe d’enfants, la colonne Vaclav Havel.
François-Xavier Muylaert, pour la Maison de l’Europe, et Hélène Lefebvre, adjointe aux Relations Internationales, travaillent à créer un événement le 9 mai, chaque année.
Pour d’évidentes raisons de sécurité, la cérémonie a eu lieu place d’Oudenaarde où se trouve, autre signe, la réplique de la statue de l’Europe du château de Versailles. Le bleu d’Arras est aussi celui du drapeau européen, et l’attaché d’ambassade y voyait la couleur de l’encre qui a servi aux combats de l’écrivain tchèque. « Il faut être vigilant autour de la Paix, et l’Europe en est un élément important, » concluait Frédéric Leturque. Se tournant vers les enfants des classes CHAM (horaires aménagés musique) de l’école Voltaire qui venaient de chanter l’Hymne Européen, le Maire déclarait : « L’Europe doit devenir une réalité quotidienne dont vous allez vivre le développement ».
Avec la « Maison de l’Europe »
Enfants sans frontières
L
a Journée de l’Europe a joué cette année les prolongations ! Le 9 mai, à l’Hôtel de Ville, la Mission Locale a proposé au public de découvrir à travers différents stands, expositions et animations ce que l’Union pouvait offrir de possibilités et avantages pourvu que l’on en soit informé. « Comprendre l’Europe est plus que jamais une nécessité », disait François-Xavier Muylaert, président de la Maison de l’Europe qui participait à cette première journée avec une exposition sur le Danemark, pays actuellement président de l’Union et une autre sur les villes jumelées à Arras. On retrouvait la Maison de l’Europe le lendemain avec son traditionnel concours organisé pour les écoles. Le thème, à illustrer par dessins, col-
lages et poèmes, en était cette fois les explorateurs. Six écoles ont participé (Oscar-Cléret, La Fontaine, RaoulFrançois, Louez-Dieu, Notre-Dame, Saint-Joseph). Après délibération du jury, présidé par Hélène Lefebvre, ad-
Les enfants ont découvert le travail de leurs camarades.
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jointe aux Relations internationales, et la participation à un quizz, les deux classes gagnantes iront découvrir à Bruxelles « Mini Europe », un parc qui présente en réduction les principaux monuments des pays.
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Clin d’œil
Une centenaire voyageuse
Philippe Jovenet à Cité Nature
Cité Nature propose jusqu’au 31 août les œuvres d’un peintre artésien, Philippe Joverer rent de e just t net. L’événement s’accorde à l’exposition « La traversée de l’Afrique » puisque l’artiste La famille vien « avec des couleurs offensives », disait Frédéric Leturque lors de l’inauguration, a un du parc d’Olhain où ils étaient r fête r pou is réun imaginaire proche de l’art africain. Un ruissellement de couleurs compose des visages t ving trequa ine, Wat nne Jea de comme des masques, entre le cri et la joie. « Je suis un optimiste opiniâtre », dit pourtant les cent ans gé man a ie l’artiste, par ailleurs connu à Arnée Sihan. « Et Mam un dit », ck ! sna au ras comme prof de sport. Ce n’est s nou me com nt eme part l’ap s pas la première fois que Cité Dan petit-fils. , amp gch Lon Nature organise un événement de la résidence pictural et Philippe Ledieu, son boulevard de la Liberté, où Niimun lère seil con directeur, révélait lors du ver, lers cole Can es onn Pers aux e nissage, le 10 mai, que pourrait cipale délégué y être institué un « Rendez-vous Agées, est venue apporter des aicip Mun la de des Artistes en Artois ». Avis est nom au rs fleu ant ionn ress imp lancé aux peintres qui souhaiun lité, trône tre Qua e. tent conquérir un lieu où leurs arbre généalogiqu œuvres seront mises en valeur enfants, vingt petits-enfants, es, rièr d’ar e tain dans un accrochage inhabituel. uan une cinq à ve Veu ! ère deux arrière arri l’âge de 21 ans d’un officier Les cent ans de Magdeleine Dozias de Saint-Cyr, Jeanne Sihan est nt usa épo en ine devenue Wat Entourée d’amis et de voisins, Magdeleine Doun industriel en tapis-brosse zias a fêté ses cent ans en famille le 15 mai dans de la route de Doullens qui son appartement de la rue de l’abbé Halluin où était par ailleurs le plus gros elle vit seule grâce au suivi de services d’aide éleveur européen de pigeons à la personne. Les Dozias sont connus à Arras, voyageurs. A la mort de son pharmaciens rue Gambetta. Notre centenaire mari, à quarante-trois ans, en partageait aussi l’amour du cinéma avec sa fille 1955, c’est elle qui a repris la Marie-Françoise qui fut collaboratrice du Noroît. petite usine de l’actuelle aveElle a même visité dans les années 70 les studios nue Kennedy. Dans son sixième Universal, mais sa vie reste sa famille, six enétage depuis 96, bridge, tricot, fants, quatre garçons et deux filles, quatorze pelecture sont encore son quotits-enfants et trente arrière qui sont tous là pour tidien. Et parce que Jeanne la remettre en forme lorsqu’elle est souffrante... Watine a voyagé jusqu’à plus de 90 ans, sa famille envisage de lui offrir cet été pour parDu poisson au restaurant tir vers sa cent unième anL’Association boulonnaise des Gastronomes Amateurs de Poisson n’a qu’un souci : née un vol en montgolfière... la présence des produits de la mer dans les restaurants et encourage à leur correcte préparation. L’’association, actuellement présidée par un médecin de Merlimont, Jean-Jacques Rapin, regroupe 70 adhérents et effectue quatre repas par an. Elle était le 11 mai à Arras en présence d’ailleurs d’un de ses membres dont le grand-père fut maire de notre ville, Eugène Minelle ! Recevant le groupe à l’Hôtel de Ville, Frédéric Leturque souhaitait que, suivant cet exemple, des gastronomes locaux s’associent, pourquoi pas, pour promouvoir la cuisine et les produits artésiens.
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Le dossier
Le sport au féminin La coupe de France pour nos basketteuses, les footballeuses en D1 et les filles du rugby en accession en fédérale 1 : le palmarès sportif se féminise à Arras. Mais ces succès ne doivent justement pas occulter que tous les clubs pratiquent depuis longtemps cette ouverture. Et il est peut-être moins connu que certains obtiennent, jusqu’au niveau national, des résultats tout aussi honorables en section féminine. Dans les salles et les stades, allons à la rencontre des présidents, entraîneurs et adhérentes de ces disciplines discrètes qui elles aussi affichent pourtant Arras sur les podiums.
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Le dossier
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S’il fallait inventer le terme rugby women, ce seait pour nos Arrageoises !
2 Le club de Gymnastique Rythmique s’entraîne chaque soir à la salle des sports Diderot.
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Combattre contre des garçons, cela ne fait pas peur à Céline Bréveaux !
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Les filles mènent le L
es effectifs du RCA natation sont à 70% composés de filles ! « Les garçons préfèrent le foot », lance, laconique, l’entraîneuse du club, Céline Lefebvre qui se réjouit plutôt sans plus se poser de questions de ses résultats : au tableau comparatif avec les autres clubs, on constate que la petite Amélie Cabo, dix ans, est l’une des dix meilleures poussines de France (5,36 au 400m nage libre). On pourrait aussi parler de Camille Lancez, championne de France minime, ou de Cécile Koniaczka, championne de France cadette au 50-100m dos, et avec l’exemple de ce club, tout serait dit ! C’est au plus tôt qu’il faut préparer la graine de champion Et c’est dans les écoles qu’il faut aller chercher les espoirs : le RCA natation anime deux sections à horaires aménagés, aux collèges Diderot et Baudimont. Sur 500 licenciés, le RCA athlétisme compte environ 200 féminines.
Certaines sont parmi les meilleures Françaises, comme Fanny Pruvost au 1 500m, la sprinteuse Johanna Baï qui fait 12,20 au 100 m, ou encore Adeline Guiot-Wascat en longueur, Chloée Mortreux en demi-fond. Le 27 mai, les benjamines de 99 ont occupé la plupart des podiums aux championnats départementaux à Bruay : Pauline Boitez, 1re au poids, en triathlon, Océane Glorian, au triple saut, au 100m, Laura Ansart, 2e au 50m haies, 3e en longueur. « Beaucoup auraient leur place en inter-clubs, c’est-à-dire au niveau national », dit Yves Blouin, président de la section athlétisme qui constate avec une note d’amertume : « Nous, nous donnons une bonne formation généraliste. Nous sommes un bon réservoir de talents, mais il faut bien dire que nous voyons partir pour d’autres sports des filles qui auraient eu des qualités pour aller plus loin chez nous. Les parents disent : fais de l’athlétisme d’abord,
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après tu verras ! ». Autre son de cloche auprès de Thierry Mille, président de la section gymnastique rythmique : on y vient pour le plaisir d’allier danse et sport, musique et gymnastique. On y arrive vers cinq ans et l’on en repart vers la vingtaine pour se marier et fonder un foyer ! La section est exclusivement
Elles s’intéressent à tous les sports féminine et compte 155 licenciées. Bien que l’on vienne plus à la GRS pour le sport loisir-plaisir, les gymnastes qui présenteront, toutes catégories d’âges confondues, leur gala annuel de fin de saison le samedi 23 juin salle Gambetta, se distinguent en deux niveaux de compétition. Deux
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Pour les demoiselles en rose du Basket Pays d’Artois, la vie est en or avec la Coupe de France.
5 Cela fait longtemps que les Carabiniers d’Artois alignent les succès féminins !
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Comme pour les basketteuses, une réception a été organisée à l’Hôtel de Ville pour fêter la victoire des footballeuses.
e jeu ! groupes ont été qualifiés en finale nationale fédérale les 19 et 20 mai à Nîmes et cinq équipes participeront au critérium de Mulhouse les 16 et 17 juin. « On a fini 22e en fédérale, c’est assez loin, dit le président, mais ce qui compte, c’est l’esprit d’équipe ! ». Céline Bréveaux, elle, est une individuelle ! Trois fois championne départementale, trois fois championne des Flandres, deux fois championne de France en poids mouche depuis quatre ans qu’elle a pris les gants avec Jacky Vanwalscappel au Boxing Club Arras Sud. Et elle n’a aujourd’hui que seize ans ! « Elle a du s’incliner il y a un mois en quart de finale à Savernes en Alsace, à deux touches près », regrette l’entraîneur en rappelant que sur une quarantaine de combats depuis ses débuts, Céline n’en a perdu que trois. « Elle combat même parfois contre des garçons, dit-il, parce que la féminisation de la boxe, c’est récent, et qu’il manque d’adver-
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saires » ! Jacky espère, pour son élève, un stage en équipe nationale qui lui permettrait d’intégrer le pôle France. Maîtrise et concentration sont aussi demandées du côté de l’école des Carabiniers d’Artois où les femmes tirent depuis longtemps ! Sylvie Candelier est régulièrement championne régionale au pistolet, en senior 2, au 50 m et 10 m. Ludivine Jacob, la vingtaine, a été il y a deux ans championne de France en arbalète field. Elle participera de nouveau aux championnats nationaux, bientôt à Partenay, où figurera aussi, notamment, Marine Dufresne, une cadette qui lui rappelle ses débuts ! Les filles sont présentes dans tous les clubs et le féminin devient une dominante dans le sport arrageois. Au point que l’on pourrait presque bientôt dire avec Céline Lefebvre, directrice technique de la natation : « On manque de garçons ! ». Claude Marneffe
Le dossier Les sportives de l’année 2011 Les filles étaient nombreuses sur le podium des récompenses aux sportifs de l’année en 2011. Parmi le palmarès :
Annie Lobbedez, adjointe au Sport
Les éducateurs, d’abord Comment expliquez-vous qu’Arras soit devenue une ville du sport féminin ? « Dans tous les clubs sportifs, les éducateurs font un important travail de formation. Ils vont chercher les enfants dans les écoles. Je pense que l’important, c’est de donner dès les premières années de scolarité l’envie de faire du sport. C’est ce que nous faisons aussi avec l’école du sport du mercredi qui permet à tous les scolaires de tâter de toutes les disciplines. Et les petites filles ne sont pas en reste ! » Elles veulent concurrencer les garçons ! ? « Je pense qu’il y a aussi un phénomène médiatique ! On commence à mettre en valeur le sport féminin dont on parlait moins avant. Et puis effectivement les filles n’ont plus peur de la compétition ! Elles développent aujourd’hui des qualités essentielles pour la performance et ont un mental plus fort ». Mais il n’y a pas que le haut niveau qui compte ! « Il faut susciter un effet boule de neige ! “La petite voisine va à la GRS, pourquoi je n’irais
pas voir ce qu’il s’y passe ?” Nos efforts portent sur l’extension dans les clubs, dans les écoles, du sport loisir, du sport que l’on pratique pour la santé, surtout. Le sport donne aussi aux enfants le goût de l’effort et, bien sûr, si cela débouche sur l’envie d’aller plus loin nous serons les premiers heureux ! ». Quelle part peut-on accorder à la municipalité dans ce développement du sport féminin ? « Les efforts que nous faisons en matière d’équipements et de subventions permettent aux clubs de développer la filière féminine. Nous avons eu la volonté de permettre aux filles de faire plus de sport. Tous les clubs maintenant ont leur section féminine. Mais cela, finalement, c’est aussi la parité ! » Les filles savent-elles suffisamment que tous les sports leur sont ouverts ? « Le basket, le foot, le rugby sont nos portedrapeaux. Mais la généralisation de la pratique féminine, ce sera l’une des composantes du forum des clubs que je veux organiser en 2013 pour faire connaître à tous ce qu’il est possible de faire à Arras ».
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Niveau régional : • Cercle d’escrime : Tiffany Pastourel, Lisa Guilly, Séverine Crepel, championnes régionales seniors épée par équipes • RCA Athlétisme : Stéphanie Dassonneville, 3e au championnat régional 800m seniors Chloé Mortreux, vice-championne régionale cross cadettes, Emeline Dernoncourt, vice-championne régionale longueur espoir • RCA Natation : Margaux Mestiaen, 2e championnat régional été 200m papillon cadette • RCA Tennis : Eve Dounias, Emma Podeur, championne des Flandres par équipes catégorie 12 ans Niveau France • Javelot club des Cheminots : Danielle Legoff, championne de France catégorie seniors • RCA Natation : Michelle Mouquet, 1re championnat de France été catégorie maître (65 ans) 400 m et 200 m 4 nages. • Société des Jouteurs : Lucie Mercier et Mélanie Colle, championnes de France, minimes et toutes catégories joutes parisiennes. Niveau européen • USAO Kendo Iaido : Amandine Boucry, médaille de bronze par équipes aux championnats d’Europe à Andorre. • Aigles d’Artois : Lucile Secleppe a participé aux championnats d’Europe de softball cadettes à Anvers avec l’équipe de France. Niveau mondial • Carabiniers d’Artois : Ludivine Jacob, 3e à l’Austria Open d’arbalète. • Cercle d’escrime : Fanny Guilluy a participé au circuit coupe du monde épée avec l’équipe de France junior.
Education - Jeunesse
Les Arts de l’école dans la ville
Des jeux d’enfants P our la quatrième fois, et la troisième dans le hall du centre hospitalier, s’est déroulée l’exposition des « Arts de l’école dans la ville ». Elle émane d’une volonté conjointe à l’origine de la municipalité et de l’inspection académique de valoriser la création enfantine, ces dessins d’enfants qui révèlent souvent des dispositions artistiques innées et méritent de ne pas rester confinés à la seule décoration des murs d’une classe. Avec les années, le projet a mûri et s’est développé. Désormais un thème est proposé aux enfants, élèves des écoles maternelles et élémentaires d’Arras, mais aussi de tout l’arrondissement. Il s’agissait cette fois du
L’expérience civique Le service civique est venu, après la disparition du service militaire, permettre à de jeunes volontaires de s’engager pendant six ou douze mois dans une mission citoyenne. Les jeunes qui ont fait ce choix dans le Pays d’Artois, venus d’horizons et de secteurs différents, se sont réunis le 3 mai à l’Hôtel de Guînes afin de partager le vécu de leur expérience et d’en dégager l’enrichissement. Les trois jeunes filles attachées à la Ville, et d’autres jeunes à la Mission Locale, ont profité de cette rencontre pour faire visiter à leurs homologues l’exposition « Roulez carrosses ».
thème du jeu, jouets, jeux de société, jeux imaginés. Des enfants s’étaient par exemple amusés à construire une maquette de tracteur avec de petits jouets de poupée, d’autres s’inspiraient de peintres célèbres en transformant notamment une toile de Chagall en puzzle. Les petits de la maternelle Jean-Macé avaient créé un boulier avec des billes de terre brûlée, les enfants d’Anatole-France avaient laissé échapper leur imaginaire sur le cerf-volant et ceux de Suzanne-Lacorre avaient construit des châteaux de sable inébranlables ! Voltaire avec ses doudous, Victor-Hugo, Paul-Bert, Jean-Jaurès, Molière, etc, ont également participé à l’étonnement de qualité qu’a suscité cette exposition.
Les enfants se sont pris au jeu en faisant preuve d’un véritable sens artistique.
En un jeu de mots, Frédéric Leturque a résumé l’impact de l’opération : le jeu est aussi une expression du je ! L’école Molière a animé en musique et chansons le 14 mai le vernissage de cette exposition qui, dans le lieu de passage que représente le hall de l’Hôpital, a pu être vue par des Arrageois qui ne se seraient peut-être pas déplacés pour la découvrir ailleurs !
Se former pour un emploi « Un diplôme, un métier, un emploi à la clef ». Ce slogan sur un stand aurait pu être le leitmotiv des Rencontres de l’Apprentissage organisées le 16 mai à Artois-Expo. Jeunes dans l’expectative d’une orientation et demandeurs d’emploi ont pu se faire expliquer par des spécialistes de tous les secteurs, formateurs ou représentants d’entreprises, la direction à prendre pour voir une nouvelle vie s’amorcer. La formation en alternance, une part de cours, une autre en prise directe avec la réalité du travail est devenue une voie royale pour son efficacité à déboucher sur un salaire. Avec Pôle Emploi, Arras Emploi En-
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treprises, la Chambre de Métiers, et d’autres partenaires, ces Rencontres ont permis aux visiteurs de découvrir des secteurs en pénurie auxquels ils n’auraient pas pensé, de la serrurerie à l’animation sportive.
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Culture
L’humanisme en vingt-cinq tableaux
Construire l’universel A
nimée par Thierry Spas, l’association Artois SaintExupéry a présenté du 14 mai au 8 juin à l’Hôtel de Guînes une exposition décrivant un courant de pensée qui ne demande qu’à être revivifié, l’humanisme. Prendre l’homme pour clef de voûte de l’humanité, disait l’auteur du Petit Prince. Les textes ont été écrits en collaboration avec Denis Lectez, et Danièle et Alain Pruvot, par ailleurs responsables de la Ligue des Droits de l’Homme. D’une concision d’expression et d’une précision de vocabulaire qui conduisent au terme de la visite, ils rendent sensible à cette philosophie terrestre tout un chacun resté étranger à la puissance des Lumières ! Centré sur l’homme et le développement de la connaissance, l’humanisme est venu contrebalancer la pensée chrétienne médiévale qui ne faisait fonctionner le monde qu’en référence à Dieu. L’exposition « Humanisme, j’écris ton nom » offre, à travers biographies et citations, des exemple d’auteurs qui, de Teilhard de Chardin à Genevoix, de Senghor à Orwell, sans ou-
Conception d’harmonie et de fraternité, l’Humanisme a aussi débouché sur la Déclaration des Droits de l’Homme.
blier Sartre et Camus, ont illustré par leur vie et leurs textes cette conduite qui fait que « l’homme devient l’astre central autour duquel gravite le monde ». Par l’éducation et l’engagement, notamment. Le seul contemporain retenu par les organisateurs en qualité d’humaniste est le généticien Albert Jacquard, né en 1925. Serait-ce significatif de notre formidable époque ! « Ne soyons pas pessimistes, tempère Alain Pruvot, mais c’est vrai que les années que nous vivons ne sont pas favorables à l’épanouissement de ces vertus ». Et reprenons alors la définition de l’écrivain et philosophe autrichien Stefan Zweig : « être humaniste, c’est maîtriser le secret le plus simple : maintenir vivant l’esprit d’entente entre les hommes de tous horizons ». Claude Marneffe
Une occasion rêvée Avec l’effet « Roulez carrosses » le Musée d’Arras a pris un coup d’accélérateur et il a été l’un des plus fréquentés de la région lors de la Nuit des Musées, le 19 mai. 1 600 visiteurs ont été enregistrés entre 20 h et minuit. Cet événement national annuel a pour principal objectif de rendre le Musée accessible à tous par la gratuité de l’accès. Un public qui n’est pas toujours familier du monde de l’art découvre à cette oc-
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casion des collections qui sont aussi une richesse du patrimoine local. Cette année, le bouche à oreille autour de l’exposition temporaire venue de Versailles avait ajouté un plus pour donner envie de se déplacer jusqu’au palais SaintVaast. La soirée se déroule en outre dans un contexte particulier, autour d’animations, de conteurs et de musiciens qui offrent de découvrir les œuvres en enlevant au mot culture son C majuscule.
Culture
Un nouveau festival
Jazz en folie
«
Nous, nous sommes les ateliers du vendredi soir ! ». Ce petit groupe de musiciens est applaudi sans discontinuer par un public de connaisseurs dans la salle bleue du premier étage de l’Hôtel de Guînes qui n’a pas oublié ainsi qu’il était « maison folie ». Hé oui, ce sont des amateurs ! Des fous de musique qui ont un autre métier et se retrouvent une fois par semaine pour le bonheur de jouer, mais que cela ait aussi de la tenue ! La particularité de « Couleurs Jazz », association que préside MarieOdile Derancourt, et qui en cinq ans d’existence regroupe une centaine d’adhérents, est d’animer, avec des professionnels, des cours pour la pratique amateur, batterie, guitare, chant,
piano. Pour faire de la musique plaisir, ainsi qu’a pu s’en rendre compte le public du premier festival « Jazz à Guînes », du 4 au 6 mai. Cette manifestation avait été organisé de concert par les deux associations jazzistiques arrageoises, l’autre étant Jazz&Boves, présidée par Martine Juskowiak. « Deux associations qui s’entendent sans vouloir se faire concurrence, c’est rare », disent les deux présidentes au diapason. « Jazz à Guînes », c’était aussi des concerts, des ateliers d’écoute et d’initiation, des films, des jam sessions, des bœufs, de l’impro. Il ne reste plus qu’à souhaiter à « Jazz à Guînes » de prendre au fil des ans l’ampleur qu’il mérite pour élargir encore l’influence culturelle du quartier des Arts.
Les ateliers de Couleurs Jazz ont été applaudis comme des professionnels.
Les Orphéonistes approchent les 170 ans
L’envie de tout aimer ! S
alle comble, et places assises, c’est une habitude et une tradition pour « Les Orphéonistes », la chorale dont le concert annuel, le 13 mai salle des Fêtes à l’Hôtel de Ville, a rassemblé près de deux cents auditeurs enthousiastes. « Nous, on chante de tout, de la Renaissance à
aujourd’hui, explique le président de la formation, Bernard Delreux, toujours avec le seul souci du divertissement pour passer un bon moment. Le sérieux, on le laisse aux autres ». Au programme donc, Obispo aussi bien que la barcarolle des « Contes d’Hoffman » pour donner au public
Germaine Acremant, l’auteur de « Ces dames au chapeau vert » a consacré jadis un livre à nos Orphéonistes. Trouvez le chez un bouquiniste !
« l’envie d’aimer » ! Composant l’un des plus anciens chœurs arrageois, créé en 1845, les quarante chanteurs des Orphéonistes fêteront bientôt leurs... 170 ans ! Et réfléchissent pour l’événement à un programme plus ambitieux, par exemple autour de classiques de l’opérette, mais toujours dans la légèreté ! Mais, comme beaucoup de leurs pairs, « Les Orphéonistes » manquent de voix nouvelles pour rajeunir ! Ils les attendent chaque mercredi lors des répétitions entre 20 h et 22 h à l’Office Culturel, Grand’Place... www.orpheonistes-arras.com
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Chronique sportive
WATER-polo
Handball
Un an après avoir quitté la Prénationale, les handballeurs du Racing sont champions de Nationale 3 et joueront l’an prochain à l’étage supérieur, la Nationale 2. Un niveau jamais atteint par le club qui fête cette année ses quarante ans. Pour le dernier match de la saison à la salle Gambetta-Carnot, et en présence de Monsieur Frédéric Leturque, maire d’Arras, les joueurs de Clément Rollet ont battu le Kremlin-Bicêtre au terme d’un match de toute beauté. Les Arrageois, tous formés au club, ont pris le dessus sur les banlieusards parisiens dès la première période. Ils ne lâchèrent plus leur proie pour s’offrir une victoire amplement méritée. « C’est le résultat du travail de toute une saison, résumait Clément Rollet, l’entraîneur arrageois. Mais aussi le fruit d’un projet né il y a deux saisons quand nous avions décidé de faire revenir au bercail les anciens Arrageois comme Jean-Rémy Barbieux, Arnaud Bastard, Rémi Evrard ou Jean-Michel Carlier. » Une décision forte et pleine de valeurs qui a permis au club de retrouver son équipe mais aussi son public. Du côté de Maurice Piquet, l’emblématique président, c’est l’émotion qui primait. « Il y a tellement longque l’on attendait ce moment. Il ne faut pas bouder notre plaisir, surtout que le maire, Frédéric Basket-ball temps Leturque, nous a assuré de son soutien pour franchir ce palier. Une nouvelle page de l’histoire du racing Arras pays d’Artois a frappé un grand va s’ouvrir et nous voulons pérenniser le club à ce niveau. » ce Fran de pe cou la de le fina en p cou de basket-ball, disputée le dimanche 20 mai au Palais Omnisports de Football féminin Paris-Bercy. Devant 10 000 C’est fait ! En battant Cormelles le titre, mais aussi un renversement de personnes et près d’un millier Royal (3-0), le dimanche 27 mai au situation en fin de saison qui a permis d’Arrageois, les filles de Thibaut Petit stade Pierre-Bolle, les féminines d’Araux Arrageoises de devancer au final ket, bas du ont battu l’ogre français ras football-club féminin accèdent à la les Mancelles. de e Bourges (64-58). Une performanc première division, l’élite national, où Le plus dur commence maintenant très niveau, surtout que Jean-Louis jouent des clubs prestigieux comme pour le club du président Verstaen nait don ne t, Monneret, le présiden le PSG, Lyon, Montpellier ou encore qui devra certainement renforcer son ipe équ que « 20% de chance à son Saint-Etienne. Devant près de huit équipe pour la saison prochaine, mais de l’emporter ». Diminuées par les cents spectateurs, les filles de René aussi continuer à structurer son club, absences de Leilani Mitchell et Devienne et Jean-Pierre Marrochini lui permettre de franchir un nouveau ont ises Pauline Akonga, les Arrageo ont rempli leur contrat, obtenant là palier dans les catégories jeunes où su faire le dos rond pendant pratique le fruit de leurs efforts pendant toute les éducateurs font un énorme travail. ment toute la rencontre pour surgir une saison. Une saison qui n’a pas Frédéric Leturque, premier magisch mat de fin comme des Lionnes en été simple, avec vingt-huit matches trat, et Annie Lobbedez, adjointe aux proet retourner une situation com officiels à jouer, un parcours long sports, l’ont rappelé : « Nous suimise. Après les cadettes en 2002 et périlleux en coupe de France qui vrons le club dans son projet. » Une , PTT l’AS de e et en 2003 sous le sigl s’est terminé au stade Degouve petite phrase qui ne fait que renforcer la r pou Arras Pays d’Artois ramène devant 2 500 spectateurs et une les engagements pris par la ville depremière fois le trophée à Arras. demi-finale contre l’Olympique puis plusieurs années, tant au niveau Lyonnais, champion d’Europe en sportif que pour la jeunesse. ball
Du côté des poloistes du Racing, la saison a été très compliquée. Obligés de passer par les barrages (dont nous ne connaissons pas encore le résultat final au moment où nous imprimons ces lignes), les joueurs d’Eddy Hermant ont fortement déçu. Des blessés, un effectif un peu juste pour le niveau, des matches manqués alors qu’Arras en avait l’emprise, la saison 20112012 ne restera pas dans les annales du club. Mais le Racing a su aussi prouver qu’il était capable de rebondir et doit tourner la page au plus vite.
foot
Pour les footballeurs d’Arras-Football, la saison est terminée. Longtemps en position de relégables, les hommes de Reynald Dabrowski ont donné un coup de collier en mars – avril pour sortir de la zone rouge et assurer au plus vite leur maintien. Ils terminent finalement dans la première moitié du championnat et peuvent désormais penser à la saison prochaine. Avec probablement toujours Reynald Dabrowski comme entraîneur !
Sport
Samedi 23 juin salle Tételin
Tous au tapis ! A rras serait-elle une place forte des arts martiaux ? En constatant que la ville ne comptait pas moins de treize clubs spécialisés, Annie Lobbedez, adjointe aux Sports, a été étonnée, enthousiaste, et a tout de suite voulu participer à ce phénomène. Plutôt que de les voir peiner à se faire connaître ou se livrer à la concurrence pour exister, elle a voulu leur donner une vitrine où chacun puisse exprimer devant le public sa spécificité. Ce sera le samedi 23 juin « La nuit des Arts Martiaux », de 19 h à 23 h à la Halle des Sports Tételin. Karaté, taekwondo, tai chi, judo, aïkido, muay thaï, ju jutsu, et d’autres disciplines encore, peutêtre moins connues, auront toutes pour un soir la vedette à égalité
et présenteront au public une démonstration de ce qui distingue leur art d’un autre. « Ce sera un véritable spectacle, dit l’adjointe. Mais j’ai aussi voulu organiser cette soirée pour amener de nouveaux adhérents aux différents clubs selon ce qui saura séduire le public dans leur pratique ». Les clubs auront d’ailleurs chacun leur stand dans le hall de Tételin pour répondre aux questions de ceux qui voudront en savoir plus, distribuer de la documentation et... prendre des inscriptions ! L’entrée de cette Nuit des Arts Martiaux est gratuite et les Arrageois sont attendus nombreux pour découvrir ces sports de développement physique et de maîtrise de soi qui ont prouvé depuis quelques années leur force d’attraction.
www.arras.fr
Arras
L
Arts Martiaux Nuit des
Karate Tai Chi Judo Aikido Kendo Muay Thai
Taekwondo
Ju Jutsu
Samedi 23
juin
de 19 h à 23 h
à la Halle des Sports Tételin
Paris Arras Tour mise sur les pros Dans sa nouvelle formule de deux jours donnant la part belle à la ville qui l’a rescapé, le Paris Arras Tour a rencontré un encourageant succès sur son parcours le 20 mai entre le départ de l’étape salué par les géants devant le Beffroi et l’arrivée devant la Poste. Il y a même longtemps que l’on n’avait pas vu ainsi des centaines de spectateurs répartis le long des trottoirs pour applaudir le passage de coureurs. Au grand bonheur d’Annie Lobbedez, notre adjointe aux Sports, à qui l’on doit cette seconde vie d’une course cycliste mythique. Le
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village départ place des Héros a été fort fréquenté avec différentes animations publicitaires et le Paris Arras s’identifie même désormais à une nouvelle pâtisserie imaginée pour l’occasion par la confrérie des boulangers. Quant à la course, remportée par le trentenaire de Nogent Benoît Daeninck, déjà triple champion de France sur piste, elle a apporté au public le suspens qu’il attendait d’un plateau de haute volée concocté par un maître de l’organisation, Jean-Luc Masson, qui voit l’avenir du Paris Arras Tour en pro (s) !
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Nos
Quartiers
Résidence Baudimont - Pierre Bolle Centre Ville Boulevards - Centre Ville Places Résidence de l’Europe - Goudemand - Saint-Michel Hippodrome - Jardins - Acacias - Jean-Jaurès Cheminots - Les Blancs Monts - Les Hautes Fontaines Résidence Saint Fiacre - Les Hochettes - Méaulens Bd de la Liberté - Mont Saint Vaast Résidence Saint-Pol - Rietz Saint-Sauveur Ronville/Reaumur/Griffiths/Devillers - Saint-Gery.
Avec la médiathèque Verlaine et le Pharos
Ils ont monté les marches ! Le palmarès
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n final, des élèves d’Oscar-Cléret, scénaristes, acteurs et réalisateurs de leur film, comme l’ont été d’autres CM1, CM2, et même CE2, de La Fontaine, RaoulFrançois, Molière et Voltaire, bondissent de joie sur scène et chantent le « Hello Good Bye » des Beatles. C’est l’hymne de « Skreugneugneu in live », leur court-métrage, un concert filmé d’un groupe d’enfants du rock tourné à la citadelle comme un mini Main Square ! Ils viennent d’obtenir le Grand Prix du Jury et montent pour la deuxième fois sur le podium. Les parents qui remplissent l’auditorium de l’Atria applaudissent au bord des larmes. Emotion et plaisir étaient au rendezvous de cette soirée de clôture du Festival du court-métrage organisé
pour la troisième fois par le pôle culturel du Pharos et la médiathèque Verlaine. C’est un peu le festival de Cannes des enfants. « Avec du matériel et des techniques de professionnels, ils ont réalisé eux-mêmes leur film, du scénario au tournage en devenant aussi comédiens », explique le metteur en scène Jean-Claude Rousseau, de la compagnie des « Héritiers », qui a encadré l’événement et se dit « satisfait du parcours » des petits cinéastes. « Les enfants ont fait preuve d’un véritable savoir-faire », remarquait Frédéric Leturque en soulignant particulièrement la motivation et l’investissement des enseignants. « Merci aussi aux parents, disait le Maire, de pousser et d’encourager les enfants. Leur rôle est important ». « On a vraiment fait du ci-
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Comme leurs camarades des autres établissements, les enfants d’Oscar Cléret ont vécu un moment qui marquera leurs souvenirs d’enfance.
Présidé par Jean-Claude Rousseau, un jury sélectionné « parmi le public de la médiathèque Verlaine qui emprunte le plus souvent des dvd » a établi le palmarès. Le Grand Prix du Jury revient à « Skreugneugneu in live » des CM2 d'Oscar-Cléret, également prix des Meilleurs décors et costumes. Prix du Meilleur scénario, « Vengeance » des CM1-CM2 de Voltaire. Prix de la Meilleure interprétation, Emma Lancez pour « Choup » des CM2 de Raoul-François qui ont également remporté la mention spéciale du président du jury « parce qu'ils sont ceux qui ont le plus progressé en cours de tournage ». « Coup de Poudre » des CM2 de l'école La Fontaine a remporté le Prix Spécial du jury jeunesse, « le plus important parce que décerné par les enfants des cinq classes participantes ».
néma », témoignent les enfants comme Mélanie affirmant « maintenant, quand je regarde un film, je ne le vois plus de la même façon ». L’expérience laissera des traces. Une autre Mélanie nous expliquait en novembre au Festival du Film avoir vécu à l’école la même expérience. Elle a depuis monté « en vrai » les marches à Cannes. Elle s’appelle Mélanie Laurent ! Claude Marneffe
Quartiers
Elles sont déjà cinquante aux « Ateliers de Micheline »
Un projet cousu main L
’atelier de couture était en fête, le 4 mai, au centre social Arras-Ouest, à Léon-Blum. On inaugurait les « ateliers de Micheline », une activité qui a démarré le 1er mars dernier et qui a pris le nom de Micheline Sénépart, une habitante du quartier, malheureusement décédée entre temps, mais dont la motivation à vouloir faire sortir ses voisines de l’isolement marquera durablement les mémoires. « Pour nous, les femmes, il n’y a pas que les poussières et laver à terre », entendait-on dans l’assistance ! « Monter ce projet n’a pas toujours été facile pour des bénévoles comme nous », confiaient les amies de Micheline, Martine Niquet, monitrice de couture, Edith Boulanger, présidente de l’association, et Christiane Ducamp, tout en reconnaissant l’aide apportée par la Mairie. L’association rassemble déjà une cinquantaine d’adhérentes qui se retrouvent deux fois par semaine, les lundis et jeudis de 14 h à 17 h pour
les ateliers de jour, et les mardis de 17 h 30 à 20 h 30 pour les ateliers du soir. « Micheline serait fière de nous », murmuraient avec émotion les couturières qui disposent pour leurs débuts d’une surjeteuse et d’une machine à coudre. Et la voix de Micheline Sénépart surgissait dans les souvenirs : « Mesdames, le café est servi, ça va être froid ! ». Pierre Sénépart, accompagné de ses enfants, était venu dire son émotion à
Un public attentif et ému : ses amies sont venues en quelque sorte rendre hommage à Micheline qui a tant fait pour elles.
voir combien le quartier était attaché à sa femme. Et Frédéric Leturque, qui reçut en cadeau une des premières productions de l’atelier, une écharpe, a répété sa satisfaction de constater comment les habitantes avaient réussi ce projet d’autant plus qu’il correspond à la volonté municipale de lutter contre les isolements. « Vous sauvez, disait le Maire, l’esprit de solidarité qui était celui de la CSF, une institution qui vient malheureusement de disparaître ».
Place Verlaine, un village des métiers Un jeune cimente des briques pour monter un mur. Un autre apprend les gestes de premier secours. Un autre encore essaye de plier une serviette comme au restaurant. Visiblement, ils n’ont jamais fait ça ! « C’est pas mal », affirme chaque fois, goguenard, un moniteur ! Pour la deuxième année, l’Espace Info Formation a organisé place Verlaine, avec différents partenaires et acteurs parmi lesquels la Mission Locale, l’AFP2I, les Universités des Compagnons et des Métiers de l’Artisanat, un parcours des « métiers au cœur du quartier ». Une vingtaine de chalets constituaient le 10 mai un village. A chaque stand un métier était
présenté et, à travers cet itinéraire, les jeunes pouvaient répondre à un challenge ludique : couper du bois, manipuler une palette à travers des plots, reconnaître différentes sortes de pains afin de vivre une accroche avec, peut-être, leur avenir. Une initiative ludique pour un public, scolarisé ou candidat à l’emploi, à la recherche de sa formation qui découvrait aussi la richesse des propositions arrageoises. Cette animation est appelée à se déplacer dans d’autres quartiers et mériterait que collégiens et lycéens viennent y prendre conscience que leur orientation peut être ailleurs..
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Voisins, voisines … La Fête des Voisins confirme son succès ! Avec parfois l’aide logistique des services techniques de la Ville fournissant tables et chaises, c’est le 1er juin dans plus d’une quarantaine de lieux à travers toute la ville que se sont regroupées les familles. Initiatives des associations, des comités d’habitants, mais aussi d’individuels dans une rue ou un immeuble, en bas de chez soi, parfois dans les endroits les plus insolites. Chacun amenait une salade, des boissons, un dessert. La Fête des Voisins, c’est une fois l’an, l’occasion à travers un petit pique-nique de rue de mieux connaître « les gens d’à côté », voisins de palier ou de la maison d’en face, que l’on croise trop souvent trop vite sans prendre le temps de se parler... Et c’est en cela que l’événement répond à une véritable attente sociale. 2
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Devant la maison de service Jean-Jaurès, une estrade avait été dressée. Les petits du comité de quartier et les ados du CAJ ont effectué quelques danses avant que l’on ne s’installe autour de copieux saladiers.
2 Longue tablée le long des trottoirs de la Maison de quartier des Platanes où l’appétit semblait être la première condition de la réussite de la fête.
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A l’îlot Bon Secours, où une soixantaine de locataires occupent les bâtiments recomposés de l’ancienne clinique, un bel exemple de mixité sociale et générationnelle. Les jeunes trisomiques de l’association Down’up qui ont trouvé là leur indépendance ont assuré une part de l’animation : avec quel bonheur Robin a déclamé son poème en ch’ti !
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Place du Wetz d’Amain, le comité de quartier des Hauts de Saint-Aubert avait dressé tablée sous l’œil statufié de l’abbé Halluin ! Jean-François Guyo en grand tablier et Claude au barbecue se sont activés pour une soirée qui se voulait aussi « un moyen de rapprocher commerçants et habitants », confiait Audrey Buche, la présidente du comité.
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5 Place de Marseille, Aurélie Bertoux et Géraldine Maerten
cherchent à développer tout au long de l’année des relations de dialogue et d’entraide entre les habitants du quartier, ce qui est l’esprit même de la Fête des Voisins qui, partout, veut donner le point de départ à cet état d’esprit.
Au pied de la Tour Verlaine, c’était véritablement la fête ! Avec les comités Chateaubriand et Fénelon et les Restos du Cœur, le barbecue a chauffé l’ambiance. Avec Jean-Pierre à la trompette et Jacques à l’accordéon, les danses se sont improvisées.
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Avec le comité Balzac qu’anime Rose Beaumont, l’ambiance était familiale sur la pelouse au pied de l’immeuble. Une élue s’y est mêlée incognito, mais sa présence était tout à fait appropriée : Martine Sauvage, conseillère municipale déléguée...à la Vie de Quartier ! Sur un coin de la place Courbet, on était quelques-uns à avoir voulu aussi se réunir autour des braises, pour le plus grand plaisir des enfants !
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17 et 24 juin
Musique au kiosque
Brocantes
• 17 juin par le Comité Gutenberg. Rue Faraday, quartier de l’Hippodrome, de 9 h à 17 h.
• 17 juin par l’association Place de Marseille.
Le petit kiosque à musique du Jardin du Gouverneur a bien du charme et c’est un plaisir un dimanche de beau temps de venir y écouter l’après-midi (à partir de 15 h) une fanfare en plein air. Une programmation chaque été est établie pour faire découvrir aux Arrageois les harmonies des communes environnantes qui jouent toutes des partitions différentes de la création musicale, classique ou populaire. Le 17 juin, ce sera la Lyre Dainvilloise et le 24 l’Harmonie municipale d’Achicourt.
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Place de Marseille, de 9 h à 17 h.
• 23 juin par l’association de coordination des centres sociaux d’Arras Ouest et du Nord Est Centre. Place Verlaine.
• 1 er juillet par l’association Les Hauts de Saint-Aubert Place du Wetz d’Amain, impasse de Sailly, de 8 h à 18 h.
20, 21 et 23 juin
Concerts découvertes du Conservatoire
• 8 juillet par l’association A.Q.S. Cité des Jardins.
A l’occasion de sa période d’inscriptions pour l’année scolaire 2012-2013, le Conservatoire organise une série de « concerts-découvertes » permettant aux parents d’apprécier la qualité de son enseignement et de l’enthousiasme des élèves. Mercredi 20 juin, de 17 h à 19 h : « Je débute la musique », les classes d’éveil et d’initiation, les chorales de débutant, enfants et adultes. Jeudi 21 juin, de 18 h 30 à 20 h 30 : « Je débute la musique d’ensemble », orchestres à cordes, musique de chambre, chorale du premier cycle, ateliers de rythmique corporelle, percussions, guitare. Samedi 23 juin : « à la découverte des instruments enseignés au conservatoire » ; de 10 h à 12 h, les vents et la voix ; de 14 h à 16 h, les cordes et claviers. Tous ces concerts ont lieu dans les locaux même du conservatoire afin de faciliter les inscriptions qui seront closes le 30 juin. Le conservatoire propose trois disciplines, musique, danse et art dramatique. Les dossiers d’inscription sont également disponibles sur le site internet de la Ville d’Arras : www.arras.fr rubrique culture /conservatoire. Conservatoire, 6 rue Beffara 62000 Arras-03 21 71 50 44. conservatoire@ville-arras.fr
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Dimanche 24 juin
Braderie commerciale Proposée par « Arras Commerce et Cœur de Ville ». Centre ville, de 9 h à 19 h.
Dimanche 24 juin
Reptil Expo Salon terrariophile en présence de 120 exposants venus de 13 pays. Artois Expo, de 10h à 18h. Tarif : 6 e.
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En juillet et août
agenda
Trois piscines pour nager à Arras Avec l’ouverture d’Aquarena, le centre balnéoludique, l’eau est en fête à Arras et les piscines ne sont pas en reste. Nos deux « anciennes » Daullé et Desbin seront ouvertes tout l’été en alternance afin de permettre aux Arrageois de nager quand ils le souhaitent. Toutes les structures ainsi se complètent permettant la pratique de la natation sportive aussi bien que des sorties à la piscine en famille. La piscine Daullé sera ouverte en juillet, du 6 au 31 inclus, Desbin du 1 er août au 2 septembre. Les matinées sont essentiellement réservées aux centres de loisirs. Heures d’ouverture au public pour l’une comme pour l’autre des deux piscines : les lundis, mercredis et jeudis de 14 h à 18 h 30 ; les mardis et vendredis de 10 h à 18 h 30 ; les dimanches de 9 h 30 à 12 h 30. Fermeture les samedis, jours fériés, et jours des fêtes d’Arras.
Samedi
Musique, théâtre, concert, débat, exposition, danse, brocante, agenda sportif… notre sélection du mois de juin. Pour de plus amples informations www.arras.fr Jusqu’au 30 juin
La Traversée de l’Afrique Cité Nature, du mardi au vendredi de 9 h à 17 h, samedi et dimanche de 14 h à 18 h.
Jusqu’au 24 juin
Exposition de peintures
Proposée par l’association Ap’Art.
23 et dimanche 24 juin
Office culturel.
Jusqu’au 3 juillet
Pour l’ouverture d’Aquarena, la fête de l’eau C’est l’ouverture d’Aquarena, le centre aqualudique du Val de Scarpe. Alors c’est la fête de l’eau ! Samedi et dimanche,visites guidées d’Aquarena, de 14 h à 19 h : la Communauté Urbaine vous propose de découvrir en avant-première les bassins du nouvel espace balnéo arrageois, les salles de soin, hammam et sauna... mais aussi, occasion unique, les espaces techniques. Samedi, de 14 h à 17 h 30, visites guidées des jardins du Val de Scarpe, départ toutes les 30 minutes au pied des tonnelles : de nouveaux jardins en pente douce vers la Scarpe avec également leurs bassins, leurs ponts sur l’eau, leurs collections de plantes aquatiques et une exposition « Sur les rives du Crinchon » se révéleront au public comme un nouveau lieu de détente arrageois au cœur de la trame verte et bleue. Randonnées du chemin des deux eaux, samedi et dimanche - Au fil du Crinchon, samedi 23, départ 14 h de Cité Nature, durée 2 h 30 (9km) : à la découverte d’un cours d’eau parfois apparent, parfois souterrain, de la Citadelle au Val de Scarpe, de Wailly à Arras. - Aux abords de la rivière Scarpe, dimanche 24, départ 9 h 30 de la base nautique de Saint-Laurent-Blangy, durée 2 h 30 (8km) : promenade le long de la Scarpe à la découverte des récents aménagements réalisés sur les berges. - Du canal à la frayère à brochets, dimanche 24, départ 14 h 30 de la base nautique de Saint-LaurentBlangy, durée 2 h (7km) : la Scarpe canalisée de Saint-Laurent à Fampoux. Prairies, marais et chemins de halage, uniques en Pas-de-Calais. Nombre de participants limités à 30 par visites. Inscription préalable obligatoire au 03 21 21 87 15 jusqu’au 22 juin. j.outrebon@cu-arras.org Des promenades en canoë sont organisées le samedi 23 de 14 h 30 à 17 h au départ de la base nautique ; une compétition régionale a lieu le dimanche de 10 h 30 à 17 h ; le dimanche 24 également, les jouteurs d’Arras vous proposent de vous essayer à leur discipline et des promenades en bateau mouche, croisière sur la Scarpe de Saint-Laurent à Athies sont proposées à bord de l’Eureka (départs toutes les heures des pontons de la base nautique de 14 h 30 à 17 h 30).
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Le jardin des Boves Office de Tourisme / Quai de la Batterie. Tarif : 5,20 e. Visites théâtralisées du week-end : 6,20 e (réservation indispensable pour les visites théâtralisées Tél. 03 21 51 26 95).
Dimanche 17 juin
Fête des Hippodromes
Courses hippiques.
Hippodrome des Hauts-Blancs-Monts.
Mercredi 20 juin
Modigliani Conférence
Maison des sociétés, 14 h 30.
Vendredi 22 juin
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Ciné Club.
Médiathèque Verlaine, 19 h 30. Gratuit.
Les 23 et 24 juin
Rugby Flag et à 7
Tournoi de rugby. Stade Grimaldi.
Mardi 26 juin
Jeune orchestre Symphonique d’Arras
Conservatoire d’Arras.
Salle des Concerts, 20 h 30. Entrée gratuite.
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Permanences des élus Frédéric LETURQUE
m-le-maire@ville-arras.fr Maire d’Arras, Vice-Président de la CUA Permanence de 9 h à 11 h 30, le 12 juillet en mairie. Contact : 03 21 50 51 82 ou 06 08 74 89 75.
adjoints Denise BOCQUILLET
d-bocquillet@ville-arras.fr Ressources humaines, coopération décentralisée et relations internationales - Conseillère Générale - Conseillère déléguée de la CUA Permanences de 10 h à 12 h, les 13 juin, centre social Alfred Torchy ; 20 juin à la Maison des Sociétés ; 27 juin au local des aînés de l’Hippodrome et 4 juil et au Foyer Amoureux . & 03 21 50 51 85.
Philippe RAPENEAU
p-rapeneau@ville-arras.fr Urbanisme, développement économique, patrimoine, constructions durables Président de la CUA - Conseiller Régional Permanence le 13 juin, de 10 h 30 à 11 h 30 en mairie. & 03 21 21 87 36.
Annie LOBBEDEZ
a-lobbedez@ville-arras.fr Sports et équipements sportifs Sur RDV le jeudi de 9 h 30 à 12 h en mairie & 03 21 50 51 82.
Thierry SPAS
t-spas@ville-arras.fr Domaine public, police municipale Sur RDV en mairie le mercredi de 10 h 30 à 12 h & 03 21 50 51 82.
Hélène LEFEBVRE
he-lefebvre@ville-arras.fr Etat Civil, élections, jumelage et relations européennes Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.
Thérèse WILLOT
t-willot@ville-arras.fr Espaces Verts et cadre de vie Sur RDV en mairie le mercredi de 14 h à 17 h & 03 21 50 51 82.
Alexandre MALFAIT
a-malfait@ville-arras.fr Jeunesse, coordination avec l’université Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.
Evelyne BEAUMONT
e-beaumont@ville-arras.fr Education, caisse des écoles, restauration scolaire Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.
François-Xavier MUYLAERT
fx-muylaert@ville-arras.fr Finances, modernisation des services municipaux Conseiller délégué de la CUA Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.
Nadine GIRAUDON
n-giraudon@ville-arras.fr Fêtes, commerces, gestion des salles municipales, protocole et communication Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.
Claude FERET
c-feret@ville-arras.fr Logement, renouvellement urbain, emploi, cohésion sociale, démocratie de proximité Vice-Président de la CUA chargé de la Cohésion Sociale et de la Sécurité Pas de permanence. Reprise en septembre. & 03 21 50 51 82.
Philippe ARVEL
p-arvel@ville-arras.fr Développement démocratie participative, suivi et gestion des conseils de quartier Sur RDV le premier jeudi de chaque mois de 9 h à 10 h en mairie. & 03 21 50 51 82.
Matthieu LAMORIL
m-lamoril@ville-arras.fr Culture Sur RDV le lundi de 9 h à 12 h, en mairie. & 03 21 50 51 82.
VICE-présidents de la cua Jacques PATRIS
j-patris@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé de l’emploi et de l’insertion. Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.
Jean-François MALBRANCQ
jf-malbrancq@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé des transports Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.
Mickaël SULIGERE
m-suligere@ville-arras.fr Conseiller municipal au Pharos et aux musiques actuelles Vice-président de la CUA chargé de la Promotion de la Santé Permanence de 14 h à 16 h le vendredi 15 juin au Centre Social Alfred Torchy. & 03 21 50 51 82.
Yves DELRUE
y-delrue@ville-arras.fr Conseiller municipal aux affaires patriotiques, Vice-Président de la CUA Sans RDV le jeudi de 10 h à 11 h en mairie. Pas de permanence le 21 juin. & 03 21 50 51 85.
conseillers de la majorité Jean-Marie VANLERENBERGHE jm-vanlerenberghe@ville-arras.fr Sénateur Sur RDV en mairie & 03 21 21 87 76.
Dominique MORTREUX
d-mortreux@ville-arras.fr Vie associative et relations avec associations culturelles Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.
Martine SAUVAGE
m-sauvage@ville-arras.fr Vie de quartiers Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.
Claire HODENT
c-hodent@ville-arras.fr Petite Enfance Permanence le mercredi 13 juin de 10 h 30 à 12 h en mairie & 03 21 50 51 82.
Marc DESRAMAUT
m-desramaut@ville-arras.fr Tourisme et animation « Cœur de Ville » Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.
Véronique LOIR
v-loir@ville-arras.fr Commande publique Permanence le mardi 19 juin de 10 h à 11 h en mairie ; sur RDV en juillet. & 03 21 50 51 85.
Nicole CANLERS
n-canlers@ville-arras.fr Action sociale et solidarité, personnes âgées, personnes handicapées, santé Permanence le mercredi 4 juillet de 10 h à 12 h en mairie & 03 21 50 51 82.
Hugues MORTIER
h-mortier@ville-arras.fr Affaires juridiques et assurance, patrimoine Conseiller délégué de la CUA Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.
Claudette DOCO
c-doco@ville-arras.fr Comités des fêtes et comités d’habitants Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.
conseillers de l’opposition François DESMAZIèRE www.desmaziere.com
Zohra Ouaguef - Ouakid
z-ouaguef@ville-arras.fr Service de proximité et politique de la ville Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.
Marylène FATIEN
m-fatien@ville-arras.fr Urbanisme réglementaire Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.
Danièle LAMOTTE
d-lamotte@ville-arras.fr Logement - Conseillère déléguée de la CUA Sur RDV en mairie le mardi matin. & 03 21 50 50 81 (service logement) ou 03 21 50 51 82 (pour tout autre problème).
Colette VILETTE, Françoise DUFORETS, Pascale CATTEAU, Bertrand LOUCHART, Jean-Pierre FERRI, Bertrand ALEXANDRE, Karine BOISSOU
Nathalie Gheerbrant
Arras en Mieux Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur RDV. & 03 21 21 60 15.
Jeannine JANDOT
Laure OLIVIER, Suzy LESNIEWSKI
n-gheerbrant@ville-arras.fr Vie étudiante Permanence le mercredi 27 juin de 10 h à 12 h en mairie ; sur RDV en juillet. & 03 21 50 51 85. j-jandot@ville-arras.fr Domaine public et exécution budgétaire Sur RDV le mardi matin et le jeudi toute la journée en mairie. & 03 21 50 51 82.
Permanences et coordonnées sur
www.arras.fr Arras Actu Juin 2012
élus-verts-arras@laposte.net Sur RDV à l’Hôtel de Ville, bureau 22. & 06 85 92 66 30.
Jean-Marc MAURICE Permanence les lundis de 15 h à 18 h à l’Hôtel de Ville, bureau 21 ou sur RDV. & 06 77 20 11 81.
Tribune la majorité municipale
le groupe « arras en mieux »
La Charte de développement commercial : une première !
François Hollande Président de la République, une victoire qui inspire
La ville d’Arras, la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) Artois, et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) de région Nord-Pas-de-Calais recevront le 18 juin prochain l’ensemble des commerçants arrageois pour la signature d’une « Charte de développement commercial », la première du genre sur le territoire de l’Artois. Cette charte recense 7 engagements destinés à favoriser l’indispensable articulation entre la logique de la ville et les intérêts de ses commerçants, et détaille les outils et actions qui seront mis en œuvre par chacun pour atteindre ces engagements. La mise en œuvre de ce document a été menée conjointement par la ville d’Arras et la CCI Artois, en partenariat avec la CMA de région Nord-Pas-de-Calais, les associations de commerçants de la ville d’Arras (Arras Commerce et Cœur de Ville, Les Hauts de Saint Aubert, Arras Arcades, Quartier des Arts) et la Fédération Nationale des Marchés de France. Notre volonté étant clairement que chaque type de commerce, qu’il soit indépendant, succursaliste, franchisé, sédentaire ou non-sédentaire, y trouve sa place. Afin de concrétiser la démarche entamée, des ateliers de concertation seront ensuite organisés, qui réuniront les différents partenaires afin de définir tous ensemble les axes de travail et les actions à mener. Consciente de l’importance du commerce dans la vie et l’attractivité d’une Cité mais aussi des réalités et des difficultés que rencontrent les commerçants au quotidien, notre équipe mène depuis plusieurs années un important travail pour accompagner ces derniers dans leur épanouissement et leurs ambitions. Un travail du quotidien qui nécessite proximité et écoute, mais aussi une concertation et un dialogue permanents. Cette Charte de développement commercial en est l’un des résultats, au même titre que les efforts fournis par la ville en matière de stationnement, d’infrastructures, de fleurissement, ou de propreté du domaine public. Parce que le commerce, au-delà de satisfaire des besoins quotidiens, est aussi créateur de vie et de lien social, son développement et sa réussite sont pour nous des préoccupations véritables. C’est par le biais de telles démarches partenariales que nous réussirons à satisfaire les besoins de chacun et ainsi confirmer la place d’Arras parmi les villes les plus attractives et dynamiques de France.
La Majorité Municipale
Le 6 mai dernier, les Français ont élu François Hollande Président de la République Française, le deuxième socialiste à accéder à cette fonction après François Mitterrand. Le groupe Arras en mieux tient à remercier les arrageois : en donnant une très large majorité de 57% des voix au candidat de la gauche, ils se retrouvés, fidèles à leur histoire progressiste et républicaine. Cette majorité, bien entendu devra être confirmée à l’Assemblée Nationale au soir du 17 juin pour donner les moyens au nouveau Président de mettre en œuvre ses propositions. Au passage, on remarquera que le maire d’Arras n’a pas suivi le vote personnel du leader de son parti, François Bayrou qui avait décidé, lui, de faire barrage à Nicolas Sarkozy en annonçant son vote au second tour pour François Hollande. C’est son droit, mais on peut regretter que le maire d’une grande ville comme Arras n’ait pas eu le courage de la clarté de ses opinions devant ses électeurs. La victoire de François Hollande demeure plus que jamais une bonne nouvelle pour la France et surtout pour une ville comme Arras. Elle donne un coup d’arrêt immédiat à la RGPP (Revue Générale des Politiques Publiques) une politique de suppression aveugle et acharnée d’emplois publics dont notre ville a tant souffert de 2007 à 2012 : déménagements de services de l’Etat vers Lille, suppression de l’escadron de gendarmerie, départ des derniers régiments arrageois… De même, la priorité du nouveau Président pour l’éducation devrait permettre d’éviter que des parents d’élèves aient à se battre pendant des mois pour maintenir les postes d’enseignants qui permettent à leurs enfants d’apprendre dans de bonnes conditions dans les écoles arrageoises. Dans une ville marquée par un taux de chômage supérieur à la moyenne comme la nôtre, l’engagement pour l’emploi du nouveau Président devrait avoir des effets positifs pour les habitants d’Arras. François Hollande redonne sens à la politique en faisant la démonstration de l’utilité d’une politique de gauche pour les Français. Tout en assumant ses convictions, durant sa campagne, il a préféré moins promettre pour beaucoup tenir. En réduisant son salaire et celui des ministres, il a d’ores et déjà ouvert un chemin vers l’exemplarité : servir l’intérêt général et le progrès. Pour nous les socialistes arrageois et pour toutes les forces de progrès, l’élection du 6 mai dernier est une victoire qui inspire pour l’avenir….
les verts / l’échappée belle
le front national
Arras, ville accueillante pour les butineurs
On achève bien le petit commerce
L’utilisation des pesticides est un des facteurs de la disparition des insectes pollinisateurs, pourtant indispensables à la biodiversité et au maintien des productions agricoles. Elle est également lourde de conséquence en matière de santé, de pollution des eaux et d’appauvrissement des sols. C’est donc avec un grand plaisir que nous apprenons que ce printemps arrageois se place sous les auspices de la réduction de l’utilisation des pesticides ! Les bambins vont pouvoir jouer sans risque dans les cours et espaces verts de leurs écoles car désormais les produits phytosanitaires en seront bannis. Et lors des portes ouvertes des serres municipales (le 5 mai) on a pu découvrir tous les efforts faits par les floriculteurs et jardiniers pour changer leurs pratiques : éviter l’usage systématique des pesticides et développer des solutions naturelles pour soigner les végétaux. Pour faire d’Arras une ville sans pesticides, chacun peut agir à son niveau. Le jardin (ou cour, balcon végétalisé) est une source de satisfactions multiples : lieu de détente, de bien-être, objet de fierté, plaisir de cultiver ses propres fruits et légumes. Pourtant, jardiner rime parfois avec danger. Eliminer les pucerons et les limaces, détruire les herbes sauvages et les mousses sont autant de pratiques qui amènent les jardiniers amateurs à utiliser des produits chimiques dangereux alors qu’ils peuvent être remplacés par des solutions alternatives et biologiques permettant de jardiner autrement, avec bon sens (www.jardiner-autrement.fr). Pour offrir des milieux propices aux insectes pollinisateurs, orientez vos choix vers des espèces mellifères riches en nectar pour vos haies et vos compositions florales, valorisez les plantes locales sauvages dans une partie de votre jardin... Sur le site de la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux), vous pourrez également découvrir comment faire de votre jardin ou balcon un refuge pour la nature et les oiseaux !
Peut-être vous souvenez-vous de la loi sur le commerce intitulée « loi de modernisation de l’économie » promulguée en 2008. Il s’agissait, de faire lever toutes les digues destinées à protéger le commerce de proximité de l’impérialisme des grandes surfaces. Cela, nous affirmait-on, allait favoriser la libre concurrence et faire baisser les prix. C’est très exactement tout le contraire qui s’est passé. Les fameuses marges arrière, qu’on était censé avoir supprimées, ont été remplacées par d’autres magouilles destinées à plumer les fournisseurs, lesquels sont exclus du marché s’ils osent se plaindre. Ceux sont ces usines que l’on voit licencier à tour de bras ou pire fermer tant ils ne sont plus rentables dans le jeu mondial de la compétitivité. Quant aux prix, ils n’ont évidemment pas baissé. Au contraire, au détriment du pouvoir d’achat. Evidemment notre Communauté Urbaine n’est pas épargnée. Les artisans, commerçants sont en grande difficulté, beaucoup de locaux commerciaux ou de bureaux ne trouve pas preneur, des usines mettent la clé sous la porte, dernier exemple en date, la société MERYL FIBER, 343 salariés sur le carreau. Alors, il convient de s’interroger sur le rôle de nos élus dirigeants qui devraient tout tenter pour établir des conditions économiques favorables au développement des petites et moyennes entreprises, seules créatrices de vrais emplois qualifiés. Au contraire, ils préfèrent gaspiller l’argent dans des projets culturels farfelus ( le musée des Beaux Arts d’Arras figure en seconde place dans le palmarès des plus fortes baisses de fréquentation en 2011, malgré les milliers d’euros engloutis ) ou dans le maintien sous perfusion d’associations diverses et variées totalement inutiles. Force est de constater que ces mêmes décideurs n’ont plus de convictions. Dès lors que l’on épouse une cause , que l’on fait confiance à un parti ayant un pouvoir décisionnaire (l’UMPS et ses satellites alliés ), on est quasi systématiquement trahi par ses chefs qui n’hésitent pas à faire preuve de duplicité , à mentir, à manipuler pour parvenir à leur fin. Ainsi le vrai changement est de miser sur des hommes neufs à qui il faut donner une chance et qui de toute façon ne pourront pas faire pire que ceux en place actuellement.
Laure Olivier et Suzy Lesniewski Elues Europe Ecologie Les Verts
Jean-Marc Maurice
Arras Actu Juin 2012
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